« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dégoûtez-moi ft. Wolley-Blue & Les membres de la mission
Tu te sens flouée quand tu es en train de manger pour reprendre des forces et que quand tu lèves les yeux, Deborah n'est plus là et l'autre armoire et tronc d'arbre comprit non plus. Et là tu sais, que c'est pas bon pour ton rang. En bref, il faut que je les retrouve et rapidement ! « Non sans dec ?! » Je sais que c'est une évidence, mais on sait jamais ! Je pourrais avoir soudainement envie d'aller me teindre les cheveux ! « Tu fais ça et je rappuie sur le bouton ! ». Et ben bonne chance avec la prochaine version de moi ! Parce que je suis pas sûre que t'apprécie la tueuse à coup de sort ! « Me pousse pas tu pourrais avoir une surprise ! Maintenant BOUGE TON CUL ! » Je me lève et commence à partir, mais la serveuse que j'ai … remis à sa place arrive.
Mmm … Non ! Pas un pas de plus, je n'ai pas envie d'être contaminé par votre stupidité. Maintenant si vous voulez m'excuser je vais partir avant qu'une vrai catastrophe arrive est que je vous accuse d'en être l'auteur !
Je la regarde de haut en bas et secoue la tête avant de mettre les lunettes de soleil que j'ai dérobé quand le casier de la femme qui m'a donné les vêtements. Ou plutôt que j'ai échangé. « Ouais et ça c'est un crime quand on voit la qualité de cette robe ! » Oui, mais jamais je ne me serai amusé à sortir avec Deborah avec cette odeur de poivre insupportable ! Donc ça, c'est mieux que rien ! Manches courtes, des fleurs et du noir, y'a quand même pire comme robe ! Je regarde derrière moi et vois les autres encore en train de faire … en fait je ne sais pas ce qu'ils font, mais moi je me casse ! Ciao les minables ! « Tu veux pas les attendre ? » C'est toi qui me demandait d'être la meilleure et la tu veux que je m'allie à ces cornichons de première ? Je ne crois pas non ! Le seul à qui je pourrais EVENTUELLEMENT m'associer serait l'armoire à glace ! Mais je sens que lui non plus n'est pas très associer ! « Mouiais on verra si c'était une bonne tactique ! » C'est toujours mieux que d'attendre avec les autres ! Je tourne à droite à l'aveugle parce que je ne vois pas du tout la femme qui occupe nos pensées. Mais alors que je cherche une chevelure de feu, je suis bousculée par un éboueur chelou qui ne prend même pas la peine de s'excuser et qui laisse des boues qui puent derrière lui !
Vous pouvez pas dire pardon, sérieusement ? Vous avez été élevé où bon sang ?
Les gens sont vraiment des coch … « AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!! DÉCONTAMINATION !!!!!! » Oh calmes-toi là ! « Enlève moi ça de ton bras !!!!!! TACHYCARDIE !!!! » Je sens que la petite voix est sur le point de faire un arrêt cardiaque et moi c'est mon bras que je vais perdre ! Je récupère un mouchoir dans mon sac et enlève la CPNI, Chose Puante Non Identifié! Je m'essuie et jette l'immondice dans la poubelle la plus proche. Le mec s'est roulé dans la m**d* ou quoi ? Je continue ensuit sur ma lancé, je suis sûre que je pourrais trouvé Déborah rapidement si tous les idiots de cette ville ne s'était pas donné rendez-vous tous en même temps dehors ! Arrivée à l'entré du centre commercial un mec vient vers moi comme je l'ai fais ce matin. Force qu'il tient quelque chose dans ses mains. « ALERTE VIOLETTE ! FUIS ! SUSHI ! » Oh non pas ça ! Je fais un signe que je ne suis pas intéressée et commence à partir, mais il me poursuit le mec. Et voilà pourquoi les hommes de cette ville son célibataire ! Tous des timbrés !
Mais je veux pas de vos sushis bordel ! Aller voir ailleurs si j'y suis !
Mais il profite que j'ai le bouche ouverte pour m'enfoncer son truc dans la gorge. Le goût de poisson envahi ma bouche et je grimace, sens le haut le coeur monter et sans crier gare … « Sur lui ! C'est de sa faute alors vomit sur lui ! Et avec classe s'il te plaît y'en a qui regarde peut-être ! » Et je vomis sur ses jambes, en même temps je ne mange pas de poisson et l'autre il m'en met dans la bouche, je pourrais même aller à la police j'ai été agressée ! « Ouais fin bon, agressé par un sushi je suis pas sûre qu'ils se foutent pas de ta gueule avant de te dire d'aller décuvé voir même de te mettre en cellule de dégrisement ! » Ils oseraient pas ! Sinon je serai obligée d'appelé mon éditeur et de lui dire que j'ai été arrêté par eux ! « Et tu penses sincèrement qu'il va te croire ? » Chut ! Je regarde l'homme partir avec un air dégouter et je suis … fière de moi, même si maintenant j'ai un mauvais goût dans la bouche. Je tourne sur moi même et m'empresse de rejoindre la fontaine public que je vois pas très loin pour me désaltéré et enlever ce goût horrible. Sauf que quand j'appuie, ce n'est pas dans la bouche que je reçois l'eau, mais sur le visage. Même les fontaines sont contre moi ! « La prochaine fois tu iras directement dans un bar se sera plus facile et moi problématique ! » Je m'essuie du mieux que je peux avec un mouchoir, mais j'entends une voix au loin ! « Oooh ! Caches-toi, je ne sais pas où mais faut pas qu'elle te voit avec cette tronche de panda ! » Trop tard Darling !
-Oh des sushis ! J'adore ! Elle s'approche de plus en plus en marmonnant. Il sentait quand même pas très bon ce vendeur. Mais bon, c'est gratuit ! Et elle m'adresse la parole quand elle me voit. Vous avez une mine abominable. Sans vouloir être méchante !
« Maintenant tu peux aller t'enterrer dans un trou ! »Okay tu sais quoi ? Direction toilette ! Je vais aller me refaire une beauté, me rincer la bouche et tout et quand je reviens on se remettra à la chasse à la première place ! Et cette fois-ci on sera les meilleures ! « Tu as intérêt sinon je rappuie sur le bouton ! » Je grimace et fait ce que j'ai à faire dans les toilettes du supermarché, c'est plus soft, mais ça ira quand même. Puis je sors de nouveau du centre commercial et vois Deborah au loin qui s'éloigne ! « Faut pas la perdre de vu, alors fonce ! »
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« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
Une nouvelle tenue ne serait franchement pas du luxe. La rencontre avec les poubelles, n'avait pas franchement bien réussit à celle qu'il portait actuellement. Ce qui avait quelque peu tendance à le foutre en rogne parce que merde quoi ça coûtait pas trois dollars ce qu'il avait sur le dos. M'enfin comme le petit gars le lui avait proposé si gentiment il s'était mal vu refuser. Le paquet réceptionné ne restait donc plus qu'à se changer. Et là entre la peste et le choléra niveau cabine de fortune il choisit la seconde option : de l'autre côté du camion à côté des effluves particulièrement agréable de poubelles lui filant franchement la nausée. Rapidement, il enleva le costume sale, pour enfiler ses changes prenant bien soin de récupérer tous ses biens personnels. C'est sans doute à ce moment là qu'il remarqua l'absence de la petite voix. Certains qu'elle ne se serait pas gêné pour faire un commentaire désobligeant, il trouva ça bizarre mais sans plus. Songeant qu'au final « bon débarra » elle ne l'enquiquinerait plus. Mais, parce que évidemment il y a toujours un mais. Cela commençait étrangement à le déranger de ne plus l'entendre :
- Est-ce que je peux savoir où tu es passé ? demanda-t-il plus par curiosité qu'autre chose. Non pas que ça le préoccupe tant que ça au final. Non il voulait surtout s'assurer qu'elle était bel et bien partis et qu'elle n'avait plus l'intention de l'enquiquiner
« Ah parce que d'un coup ça t'intéresse ? » Répondit-elle finalement de manière vexée nota-t-il. Ce qui ne l'empêcha pas pour sa part de lever les yeux au ciel. C'était bien une femme celle là. Jamais contente. Et toujours à se vexer pour rien. Par dessus le marché. Est-ce qu'il se remettrait en question ne serait-ce que cinq petites minutes se rendant par la même occasion compte qu'il y était un peu beaucoup pour quelque chose ? Vous pensez bien que non. Jamais cela ne traverserait le cerveau d'Aster
- Allons bon madame est vexée ? C'était une évidence, mais mieux valait être sûr
« Monsieur a dit, je cite, doubles points, ouvrez les guillemets : "tu veux pas genre dégager de ma tête et me laisser tranquille ? ". Peut-être que si Monsieur ne disait pas, je cite doubles points ouvrez les guillemets : "tu veux pas genre dégager de ma tête et me laisser tranquille ?" Madame la petite voix du dégoût ne se vexerait pas. Mais peut-être que Monsieur pense être plus intelligent que moi ? »
Oh bon sang...Il regrettait déjà d'avoir posé la question. Qu'est qu'elle pouvait être casse pompe quand elle s'y mettait celle là ! Et pourquoi mais pourquoi avait-il eu la brillante idée de se mettre à lui reparler ? Il sentait le gros, gros soupire de lassitude commencer doucement à poindre. La prochaine fois qu'il aurait une brillante idée de ce genre surtout qu'on lui mette la tête dans une benne à ordure. Ça l'empêcherait de penser tiens
- On t'as jamais dit que t'étais franchement casse pied mine de rien ? Il en faut pas beaucoup pour te vexer dit donc il aurait pu le formuler d'une autre manière. Il aurait pu. Mais il n'était pas franchement le genre à s'encombrer de ce genre de petits détails futiles. Prendre des gants ? la subtilités ? Connaît pas et n'en ai sérieusement rien à battre
« Me cherche pas sinon j'appuie sur le bouton "Lapin" et on verra bien qui rira la dernière. »
Allons bon c'était quoi encore ce machin ? Il voyait pas trop ce que ça pourrait lui faire. Il n'avait jamais été un petit lapin tout mignon comme ceux des animaleries. Non lui avait toujours fait un bon mettre quatre vingt huit avec un air de ronchon mal aimable scotché sur le visage. Quoi que...Non il préférait ne pas repenser à ça. Ça lui collait des sueurs froides. Lors de leur dernier affrontement avec la brioche ils avaient bien faillit tous disparaître. Le manque de croyance envers les gardiens les ayant considérablement affaiblit : North n'était plus aussi vaillant qu'à l'accoutumé, tooth pouvait à peine voler et avait été réduit à l'état de peluche rien que ça.
- Et susceptible avec ça grommela-t-il tout de même pour la forme
« Au lieu de m'agacer tu aurais pu suivre Deborah. Parce que maintenant elle doit déjà être loin et elle t'a probablement déjà oubliée. »
Et si j'avais pas envie de la suivre justement ? Si j'en avais ma claque de cette fichu compétition à la noix ? C'était plus fort que lui, il fallait toujours qu'il réplique par pur esprit de contradiction. Suffisait de voir comment ça se passait avec Frost
« Refus d'obtempérer, carrément ? T'oserais pas bousillé tout ce que j'ai accompli avec toi en une seule demie journée. »
Là, c'était son léger côté mesquin qui commençait à se réveiller. Il y pouvait rien, la petite voix était encore moins commode que lui et généralement dans ce genre de cas, par pur orgueil il fallait qu'il ai le dernier mot. Même si le débat n'avait à priori pas lieu d'être et encore moins d'intérêt, lui il se devait d'avoir le dernier mot point.barre. Aussi, décida-t-il de continuer à être têtu comme un âne et de continuer sur ce chemin là
- Qu'est que t'en sais ? La provoqua-t-il
Elle trouvait plus rien à dire maintenant
« OK le lapin, tu veux jouer à ça ? Très bien. Ne suis pas Deborah. Ruine toutes tes chances et retourne faire du chocolat pour des gens carrément moins bien. Je suis sûre que l'éboueur puant aura beaucoup de succès auprès d'elle. »
Ou peut-être que si. Mais quoi qu'il en soit ce ne fut pas sans conséquences. Parce que clairement, elle avait tout compris la petite voix et elle avait su taper là où ça faisait mal en plein dans son orgueil et mine de rien ça faisait mal. Alors clairement, il n'allait pas la laisser avoir raison :
- Non mais et puis quoi encore ? Je vais pas lui laisser ma meilleure cliente. Je vaut beaucoup mieux que lui grommela-t-il
« C'est mieux. Allez, en marche Eustache ! Retrouve cette beauté flamboyante » dit d'ailleurs la petite voix d'un ton horriblement pédant
Pour une fois, il obtempéra. Et comme retourner vers le centre commercial était encore ce qu'il y avait de mieux à faire c'est dans cette direction qu'il avança. Au pire, il retrouverait les autres zozos, et réussirait peut-être à mettre ses différents de côtés pour retrouver Deborah à plusieurs. Genre s'allier temporairement avec la blondinette c'était encore celle qui avait le plus de ressource à ses yeux. Mais pour le moment il essayait surtout de se frayer un chemin dans la masse grouillante d'être humains. Il aimait pas les gens c'était définitif. Et l'idée de vivre en hermite loin de tout ça se faisait de plus en plus séduisante. Machinalement, il attrapa l'un des prospectus qu'une nana distribuait à qui voulait bien les lui prendre. Il pouvait bien se montrer sympa pour une fois. Il lui semblait qu'ils étaient rémunéré au nombre de distribué dans la journée ou une connerie du genre. Il aurait qu'à dire que c'était sa B.A du jour et puis basta. Le soucis c'est qu'une fois qu'il eu posé son regard sur ce que racontait le bout de papier qu'il avait en main il fût prit d'un dégoût sans nom :
LE CHOCOLAT C EST LE MAL
rejoignez notre comité de lutte en faveur de fruits et des légumes et d'une alimentation saine et sans sucre - réunion d'informations le 20 à 18h à la salle polyvalente
Il allait commettre un meurtre mais genre tout de suite. En attestait le pauvre bout de papier furieusement froissé dans la main de Bunny qui n'avait bien évidemment rien demandé à personne
« Laisse couler, on vaut mieux que ça »
Non. Non il avait pas l'intention de laisser couler. Ras-la-casquette des abrutis qui dénigraient son boulot. Il serait peut-être temps de leur faire entrer un peu de plomb dans la caboche. Alors le plus calmement qu'il pu -ce qui en soit était un sérieux exploit- Aster se dirigea droit vers la nana aux prospectus et les balaya tout bonnement d'un revers de main sous le regard interloqué de cette dernière
« Oui, bien, voilà, avec classe et dignité, on ne cède pas à la colère. Je vais te chercher des musiques zen si tu veux. »
Ce serait pas de refus. Surtout qu'il inspira un bon coup pour conserver cette attitude alors qu'il avait juste tout bonnement envie de trucider la bonne femme :
- Tous les chocolats ne sont pas bourrés de sucre faut arrêter avec ces conneries. De plus il contient du magnésium, du potassium et du phosphore. Et ouais, consommé avec modération le chocolat c'est bon pour la santé. De plus c'est aussi un excellent anti dépresseur plutôt que de se gaver de lexomil et autres produits pharmaceutique bien chimique
Voilà dans ta tronche à tous les coups c'était une hippie vegan voir une adepte des « mangez cinq fruits et légumes par jour » quoi qu'il en soit il lui avait bien cloué le bec
« Tu m'endors Einstein. Allez, encore un regard flippant et on se remet en route. Fit la petite voix en baillant »
C'est sur ces dires, qu'il continua son chemin pour apercevoir celle qu'il cherchait au loin :
"Ah vous êtes là, parfait. Ça en fait toujours un de moins de perdu."
Eh ben dit donc, cache ta joie. Il se demandait si ça servait vraiment à quelque chose tous ces efforts d'un coup.
« Tu pourrais peu être bouger et faire quelque chose. » Tiens à qui appartient cette voix ? Ah oui pardon, j'avais oublier que je n'étais pas seul dans ma tête. J'haussais un sourcil en voyant la grosse personne devant moi ce gratter aimablement le postérieur, me faisant plisser le nez. Non mais quand même, un peu de tenue ! Je lachais un soupire brutale en laissant tomber mes bras dans le vide d'un air las. Au final, bah la voix avait pas tord ! Je trouvais vachement le temps long quand même ! Je jetais un coup d'oeil par dessus l'epaule du gros monsieur dont le tee-shirt était parsemé de tâche. Buerk, c''était quoi ca ? Du ketchup ? D'accord, la crise cardiaque allait bientôt me déchiré le torse. Quoi que, pas étonnant que ca n'avance pas ! Non seulement y'avais personne au comptoir, mais en plus cette pauvre serveuse courrait partout ! Ils sont ou les petits monsieurs en vert qui servent le café de d'habitude ? Bah surement pas là !
▬ « Allez hop, je m'improvise serveur ! » déclarais-je d'une petite courbette theatrale avant de jouer des coudes dans la masse. « On dégageeee ! Oh, c'est quoi ca, un môme ? Qu'elle horreur ! » ajoutais-je face au rejetons qui agitais les bras dans sa pousettes. Petite créature rosée et ville ! Je sautais par dessus le comptoir comme James bonds avant moi. Un vrai pro, la classe quoi. Sauf que mon postérieur avait décidé de continuer sa glissade et que je vis rapidement et lamentablement le sol venir me ceuillir. « Aie... » Ouai bon, c'était pas très glorieux, mais c'était la classe du début qui comptait quand même un peu ! Quoi vous êtes pas d'accord ? Je vous crois pas de toute façon, vous voulez porter atteinte à mon bonheur. J'entendais légérement la voix dans ma tête ricané. Je crois qu'elle était désespérée.
« Relève moi ses grosses fesses et depêche toi ! Tu crois que Deborah penserait quoi si elle te voyait lécher le sol comme un facochère ? »
▬ « Hakuna matata ? » répondit-je naivement.
« ….Très drôle. » grommela t-elle. Oh si elle était bonne ne dite pas le contraire ! Je me relevais en me frottant le derrière – parce que le carlage ca tue.- et fit un sourire commerciale au personne qui grondait derrière le comptoir. Regarder moi cette bande de mouton affamé ! Bon, c'est ou qu'on s'habille ? J'attrapais le tablier vert que j'enfilais et m'apprêtais à servir la petite madame ridée, pour être polie et ne pas dire veille peau. Elle voulait quoi le club du 3éme âge ? Un petit muffin ? C'est partit ! Avec theatralité j'attrapais le muffin que je posais devant elle, en rajoutant un bon macchiato. Jusqu'a ce que la vendeuse vienne pousser des cris stridents dans ma direction. Bon, on va ce calmer d'accord ? D'habitude c'est dans la troisième étape que les filles doivent crier avec les mecs. Pardon, je m'égare là.
« Vous faite quoi ? Et ...vous êtes ... » balbuta t-elle. ▬ « Irresistible ? » voulu-je savoir d'un sourire charmeur. Elle était toute blanche la madame et me regardait comme une berlué. « Bleu. » ah. Ouai bon, c'était un début ca. Je comprend mieux pourquoi les gens me regardait avec une bouche encore plus grande que mimy mathy. Je me contentais de lui lacher une grimace tout en servant d'autres personnes au passages, sans prêter attention à la serveuse. De toute façon, mon aide ne lui était pas de refus ! Je me mettais légérement chanté, jouant des mains sur l'air de la musique qui ce baladait dans ma tête.
« On change de registre, elle est pourrie ta chanson. » déclara la voix. Mais non elle était classe ! Sérieux, les forband, c'est classe comme musique, on est d'accord ? La musique changea de disque pour me sortir du shakira. Je n'étais pas présent dans ma tête, mais j'étais sur à quelque pourcentage que la voix était en train de ce déhancher dessus. De toute façon c'était nul, elle m'avait pourrie mon groove ! (coucou kuzsco.) Vla que la grosse montagne au tee-shirt tâché et qui sentait pas la rose ce plantait devant moi pour un café noir. Je fronçais le nez tout en activant les machines, pensant à cette odeur âcre et brulante qui allait me hanter. « Pourquoi tu grimace ? » m'attaqua la montagne. Oh, la voix caverneuse et raisonnante. Je pointais le doigt contre mon torse avec la bouche arrondie dans un O d'imbécilité.
▬ « Je grimace pas, c'est euh ...un tic ! » déclarais-je en effectuant plusieurs fois la mimique pour prouver ma sincérité. Même si c'était faux.
« Alerte, problème ! » fis la voix qui activa l'alarme. Ca raisonnait dans tout mon crâne. ▬ « Ah mais ferme moi ca ! Tu me ruine les tympans ! » m'ecriai-je. « Pardon ?! » rugit l'homme. ▬ « Non non pas vous, pasvehfcjzcf... » ma gorge était soudainement ecrasé par un poid qui me bloquais l'air. Ou plutot, par cette grosse mains qui m'avait attraper le cou comme un poulet. « disolééééééééééééééé... » essayas-je d'articuler. « Café ? » proposais-je en lui remettant le sien. C'est pas que je commençais à manqué d'air, mais un peu quand même. Je regardais le prénom sur le café. « Viktor, jolie, très jolie, vous êtes scandinave ? Outch ! » il m'avait relaché et j'avais embrassé le bar à pleine bouché. Beh voilà, maintenant j'avais la gorge enroué comme ci j'avais une caverne dedans ! Je me tenais celle ci en tentant de respirer correctement, avant de remarquer que c'était mon tour.
« Bravo, tu n'es vraiment pas sortable. Une honte. » intervint la petite voix avec lassitude. Je pensais très fort qu'elle devait la fermer et attrapais une délicieuse tarte au citron meringuée. Je la plaçais dans une boite avec un nœud papillon, reniflant à pleine bouché cette douce odeur de patisserie. Pas de doute, les filles aiment la patisserie ! Sauf qu'en fais, il n'y avait plus personne dans le starbuck à part la reine des cruches et le vampire vegan. Ah. Je les laissais à leurs douces recherches en m'eclipsant du starbuck pour revenir vers le centre commerciale. « Voilà, et surtout, ne fais pas tomber cette tarte. C'est ta seule chance. Tu fais ca et je promet que je démissione ! » Bah ...salut ? Au revoir ? Hasta la vista ? Les gens tournaient leurs têtes vers moi lorsque j'arrivais au centre commarciale.
▬ « Oui, je suis bleu et alors ? Quand il s'agit de ce déguiser comme un abrutie de bande dessiné dans un endroit approprié personne ne dis rien, mais quand on s'aventure un peu plus loin, là, on ouvre son bec ! » grognais-je. Oulah. Y'en avais des gens. Mais genre, beaucoup, beaucoup de gens. J'aime pas trop les gens rameuté comme un troupeau de bœuf. Ca vous touche, ca ce frotte à vous, et en générale vous vous prenez les cas désespérée dans la tête ! Genre, le bébé qui pleure, la grand mère qui a besoin d'aide pour monter l'escalator, les jeunes insupportables sur leur téléphone et qui mâche des chewing gum ! Tiens, rien que d'y penser, ca me file le dégout.
« Un zoushi ? » Je tournais la tête vers cette voix exotique et soudaine. ▬ « Hé ! C'est sushiman ! Laisse, je vais te débarasser ! » m'excitais-je en attrapant le plat. Je fourrais les sushi dans ma bouche, parce que les sushi c'est la vie. C'est vraiment trop bon. J'en mangerais sur la tête d'un Jacquouille. Pendant que je dévorais mon précieux, j'avisais la casquette du vendeur qui me regardait avec effarement. Je l'attrapais et la fourrais sur ma tête avec un sourire gamin. « Sympa la casquette ! » declarais-je, attrapant de nouveau ma tarte au citron.
« Je sais que les sushi c'est le summul de la classe mais QUAND MEME ! T'as même pas pris le temps de mâcher ! » S'insurgea t-elle. Pourquoi faire ? Je m'abstiens de cette remarque, avec les petites voix hystérique, on sait jamais ! Je finis par déniché la tête rousse que j'essayais désespérement de trouver. Je jouais des coudes – franchement, quelqu'un peu m'expliquer ce qu'ils faisaient les gens à ce rameuté comme ca?- jusqu'à ce que je sente un coup violent me percuté le dos. Je vis ma tarte quitté mes mains pour venir s'ouvrir et ce renverser sur le sol. Je la regardais en restant abasourdis.
▬ « Et c'est maintenant que tu démissionne ? » demandais-je à ma voix, effectuant un visage coupable.
Dakota était vraiment gêné avec la chemise du grand méchant pas beau dans les bras. Et c'était pour cela qu'il avait décidé de la déchirer au final. De toute manière, tâchée comme elle l'était, elle ne servirait plus à rien à personne. Et puis monsieur Ronchon avait décidé de se tirer en reprenant son T-shirt au passage. Bon, au moins, en voilà un qui ne l'embêterait plus...
- Non mais ça va pas la tête ? T'as jamais entendu parler du pressing ? Maintenant elle est vraiment foutue. Irrécupérable, comme toi.
Ok, il avait vraiment choqué sa conscience. Il leva donc les yeux au ciel. Parce qu'il avait assez d'argent de côté pour pouvoir racheter quelque chose de potable plutôt que de porter un truc tâché, qui avait été en plus porter bien avant par le géant Grincheux...
- T'inquiète, on se repayera une chemise plus chère et plus classe aussi ! - Ah ouais ? Bah pour faire ça faudrait déjà que Reine Deborah soit encore dans le coin. T'as un peu regardé autour de toi ou il faut en plus que je sois tes yeux et tes oreilles ? Moi qui aurait cru que les vampires c'était cool...
Ah merde... Parce qu'avec tout ça, il avait oublié que toute la clique était partie et qu'il ne restait plus que Regina dans les parages. Et bien voilà ! Il pourrait demander un peu d'aide à la reine des connes afin de retrouver la rousse, non ? Après tout, elle lui devait bien cela après leur petite aventure à la mairie, non ?
- Dites Regina, et si on allait retrouver Deborah ?
La mairesse l'observa alors en arquant les sourcils, avant de finalement lâcher :
- Bon le dicton dit qu'il vaut mieux être seule que mal accompagnée mais je vais faire une exception. - Ce n'était pas ce que vous disiez la dernière fois, à la mairie... M'enfin... Allons-y !
Sauf que le Vampire ne savait pas vraiment où se rendre pour retrouver la parfaite Deborah. Il laissa donc son odorat travailler pour lui. Mais ce n'était pas une si bonne idée que ça en réalité. Parce que la chaleur et le monde lui faisait sentir des odeurs de transpirations. Et franchement c'était tout simplement :
- Déguelasse...
Oui, elle lui avait ôté les mots de la bouche pour le coup.
- Manquerait plus que ça sente le brocoli et ce serait le combo gagnant.
Tiens, en parlant de brocoli, Rregina semblait avoir faim puisqu'elle l'avait entraîné dans une pizzeria. Dakota leva les yeux au ciel en l'écoutant passer sa commande alors qu'ils n'avaient pas que ça à faire. Il préféra donc s'en tenir à la conversation qu'il avait avec sa conscience :
- Par contre il nous avance à rien pour le moment ton pouvoir. J'aurais peut-être dû le bloquer aussi. Ton empathie me filait la migraine, t'as même pas idée. Deborah elle a une odeur délicate et parfum, douce mais unique, raffinée mais légère. - Pas touche à mon pouvoir toi là haut. Attends... Deborah, elle porte un parfum de riche ? Tu crois qu'elle a beaucoup d'argent ?
Bon mais là n'était pas la question. Le blond se concentra alors pour tenter de trouver l'odeur d'un Coco Channel, tout en indiquant à Regina :
- Tiens, cherchez si vous ne voyez pas une touffe rousse dans le coin ! - On dit chevelure flamboyante quand on parle de Mlle Deborah.
L'Empathe leva alors les yeux au ciel, exaspéré, avant de tirer violemment Regina par le bras. Il venait de voir au loin sa déesse. Dans la précipitation, il ne fit pas vraiment attention à la tartelette au citron laissée sur le sol et marcha dedans. Au premier pas qu'il fit, il faillit s'étaler de tout son long sur le sol du centre commercial...
- Qui a laissé traîner son truc ici ? - Arrête de beugler, on dirait un idiot !
Ouais mais ta gueule hein ! D'autant plus que Deborah le fixait maintenant comme s'il était le benêt du village. Le Vampire se contenta alors d'ôter ses chaussures, en prenant bien soin de les envoyer balader vers Zoltan, tout en fixant la rousse dans les yeux. Qu'elle ose lui faire part de son commentaire là...
- Au moins on est au complet.
Ah ça oui, mais quelle bande de bras cassés, non ?
Regina Mills
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| Avatar : lana parrilla
Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Dégoutez-moiRegina & CieWolley me faisait vraiment pitié mais bon, je me ferais pas ch*er à lui dire parce que de toute façon, je suis certaine que son cerveau est aussi petit qu’elle, enfin que la ‘elle’ de avant le Sort Noir. Elle était moche et bleue. Non franchement, elle était bleue quoi ! Bleu comme…bleue comme la couleur. Ouep, cela ne servait à rien mais ça m’amuse de le dire. Voilà qu’ils étaient tous partis et que je me retrouvais seule avec le blond platine, il a dû gobé un surplus d’aspirine. Non parce qu’il est vraiment très blanc, mais genre blanc comme un cul. -un petit cul pas celui de Lana- Non la ça compte pas parce que ça fait partie de mon post et que c’est pas sur Facebook. Voyez ma puissance de rédaction haha.
Blondinounet vint vers moi pour me dire qu’il faudrait qu’on fasse équipe pour retrouver Deborah parce que voyez-vous, avant qu’il ne me le dise, je m’étais pas rendue compte de son absence. Pas de ma faute, j’étais occupée à parler avec moi-même, chacun ses trips que voulez-vous. Le regardant de la tête aux pieds en arquant les sourcils, je prends finalement la parole.
« - Bon le dicton dit qu'il vaut mieux être seule que mal accompagnée mais je vais faire une exception. »
Je soupire et suit le blondinet à l’extérieur du Starbuck avant qu’on ne commence à marcher et que je passe devant une pizzeria. Je commençais sérieusement à avoir faim moi. Tirant Dakota par le bras, je me dirigea vers le comptoir avant de commencer une pizza…Regina. Me ressortez pas le surnom pourri parce que je vous jure que je vous tape et ma joueuse est d’accord avec moi. ‘Fin bref, la nana me regarde et prends finalement la parole.
« Pour un dollar de plus, vous pouvez avoir le menu complet avec un fruit et une bouteille d’eau, Madame le Maire. C’est dans notre nouvelle politique pour que les gens mangent plus sainement. »
Je la regarde et hausse les épaules avant de sortir l’argent.
« Pourquoi pas, ce sera pas de l’argent perdu. - Mais toute la graisse de la pizza, ça va aller dans nos fesses. - Ta gueule, c’est bon la pizza. »
La vendeuse me tend ma commande avec une bouteille d’eau et une pomme verte. Putain, une pomme verte ? Sérieux ? Une pomme verte. Elle m’a pris pour la Wicked Witch ? Je suis pas ma sœur. Je me mords la lèvre intérieure avant de poser mon regard sur la pomme avant de poser mon regard sur la vendeuse.
« Rassurez-moi, vous avez des pommes rouges ou le vert c’est plus tendance ? - Le rouge c'était tendance la saison dernière. Du coup on achète plus que des pommes vertes et des bananes pas trop mûres. - Hum… »
Oui mais ça change pas le fait que je n’aime pas les pommes vertes.
« Moi j’aime bien le vert. C’est beau le vert mais pas le vert brocoli hein. Le vert…ça me rappelle mon ancienne vie. C’était bien cette époque là… »
Oui t’as qu’à dire qu’avec moi tu t’emmerdes.
« Mais je suis pas ma sœur moi. C’est amer les pommes vertes ! - Moi j'aurais dit acide mais on lancera le débat une autre fois. On a une rousse flamboyante à retrouver et un acolyte de pacotille à supporter. - C’est pas faux oui. »
Je me retourne pour poser mon regard sur Dakota avant qu’on se dirige vers la sortie mais c’est qu’en plus, il me tenait par le bras, limite à me faire mal cet abruti. On réussit à retrouver les autres mais voilà que cet imbécile venait de se servir d’une tarte comme chaussure. Le regardant, un léger sourire naquit sur mes lèvres.
« Cramé ! »
Et c’est que la petite voix en rajoute en plus !
« Et déchaussé. Il ressemble de plus en plus à un SDF. Tu devrais pas trop t'approcher, il a peut-être des poux. »
Je me recule de plusieurs pas avant de poser mon regard sur la rouquine flamboyante qui semble plus que blasée devant tout ça. Puis elle ne fait pas de commentaires. Je m’approche de la jeune femme et lui tends ma pomme verte, la tenant du bout de doigts vu que je n’aime pas ça, les pommes vertes, c’est le mal. Deborah l’a prends sans trop comprendre pourquoi et finit par prendre la parole.
« C'est marrant, j'étais persuadée que votre truc c'était les pommes bien rouges. C'est une menace ou un présent ? »
Elle me regarde avec suspicion.
« Il paraît que les pommes rouges s'étaient tendances la saison dernière et c'est vrai que les pommes vertes c'est plus le genre de ma soeur mais c'est un cadeau, vous n'avez rien à craindre. Je n'oserais jamais faire quoi que ce soit contre vous. »
Puis je ne voyais pas pourquoi j’aurais fait quelque chose contre elle.
« ça me va. »
Elle croque dedans et il ne se passe rien. Encore heureux.
« Vous avez pas de l’aspirine aussi ? Tant qu’à exaucer même les souhaits que je ne formule pas… »
Je me mets à parler à la petite voix, mais genre en silence.
« On a de l’aspirine ? - Mais j'en sais rien, j'étais pas là ce matin quand t'as fait ton sac à main ! Ouvre-le et tu verras bien. »
Puis elle murmure plus bas comme si elle parlait à elle-même.
« Sans. Déconner. Faut toujours tout faire soi-même, même le plus évident »
Nia nia nia. Je regarde dans mon sac et remarque rapidement qu’il n’y a pas d’aspirine mais un petit tour de magie et on fait comme si tout était normal. Une boîte d’aspirine apparaît dans un nuage de fumée violet dans ma main et je tends la boîte à la rouquine avec la bouteille d’eau.
« Je pourrais presque vous embaucher comme assistante personnelle. »
Elle se saisit de la boîte et de la bouteille avant de prendre une aspirine et un sourire né sur mon visage et je comprends rapidement que la petite voix aussi a pris une bonne dose d’égo. Elle est gonflée d’égo, ça s’entends…Fin vous m’avez compris quoi. Je pose mon regard sur Wolley et dit dans ma tête.
Si j'aurais pu m'en soucier plus tôt ? Absolument. J'avais compris qu'il se passait quelque chose quand nous étions encore dans la boutique. Mais alors pourquoi n'avais rien fait ? me demanderez-vous si vous êtes un minimum futé. Tout simplement parce que personne, dans mon cas, n'aurait rien fait avant que les choses - en l'occurrence ma tête - ne se gâtent. Je n'avais jamais spécialement cherché des fidèles mais j'en avais trouvé. J'avais voulu tester, voir ce que ça faisait et s'ils avaient une chose de se montrer satisfaisants. Puis les maux de tête et la fatigue étaient apparus, parallèlement à leur incompétence criante, et j'avais compris que ce n'était plus une si bonne idée, en fin de compte. Et c'est bien normal : qui pourrait m'égaler ? Même dans un million d'années, il paraissait évident que personne n'aurait toujours rien compris au dégoût. Je m'assis sur un banc à proximité, sidérée. Non pas que ce fut si étonnant que ça, à la vérité. Ni même imprévisible. J'avais compris depuis les premiers temps de mon arrivée que cette ville n'était pas à ma hauteur. Il était donc normal que les habitants ne le soient pas non plus. Mais quand même. Ceux-là auraient pu faire un effort. Après tout ce que nous avions vécu ensemble, ils auraient dû faire un effort. Je les avais changés, c'était indéniable. Pour certains, il s'agissait d'une réussite. Pour d'autres, la route était encore très longue. Il m'aurait fallu plus de temps - beaucoup plus de temps - mais nous n'en avions pas. Ils n'avaient peut-être rien remarquer mais moi si, j'avais remarqué. D'abord leur changement de comportement et de perception, ce qui avait été une excellente chose, ne nous mentons pas, et m'avait donné la sensation inédite que, peut-être, quelqu'un allait finir par me comprendre. Mais plus le temps passait et plus je désespérait que cet instant salvateur n'advienne. Ils n'y arrivaient. Même les meilleurs d'entre eux ne saisissaient toujours pas la subtilité de Dégoût. Et tout ce que j'avais gagné, au final, c'était une clique de fans - non pas que ce soit réellement gênant, certains se montraient même utiles - et une migraine. - Sans. Déconner, finis-je par m'écrier en laissant couler un regard déçu et sidéré sur chacun d'entre eux. Alors aucun de vous n'a remarqué que quelque chose ne tournait pas rond ? Ca vous parait vraiment normal tout ça ? ajoutai-je dans un gracieux mais pénible geste de la main. Oh moi j'ai rien contre continuer à profiter de vous, hein. Je veux bien être quelqu'un de sympa mais y a quand même des limites entre être sympa et être une victime. Mais franchement. Personne ? Vraiment personne n'a l'impression que ça ne tourne pas rond ? J'avais envie de rentrer chez moi et de me terrer dans le noir pendant 48h avec l'espoir que cette migraine cesse. Mais je ne pouvais pas, ne serait-ce que parce qu'ils m'auraient suivie au manoir d'Aphrodite. Accessoirement, parce que je ne suis pas une personne cruelle contrairement à ce que les gens tendent à penser, je devais retrouver l'éboueur tout chamboulé qui nous avait filé entre les doigts et qu'un malheureux concours de circonstances dégoûtant avait embarqué notre aventure. Il était tellement maigre et victimisable que je craignais presque pour sa vie et sa sécurité, maintenant qu'il était... quoi, au juste ? Infecté ? Dégoûté ? Illuminé ? Je ne le savais même pas moi-même. Mais toute cette fatigue, ces compliments, cette course inutile pour m'impressionner et ces changements radicaux n'étaient pas le fruit du Saint-Esprit, ça, c'était l'évidence même. Ces changements étaient de mon fait, je l'avais constaté plus tôt sur la vendeuse. Elle aussi, il faudrait la retrouver. Ou plutôt non : si déjà ils me filaient des maux de tête et ne se rendaient compte de rien, je devais les inciter à retrouver l'éboueur et Giselle pour moi, ce qui me donnerait le temps d'élaborer un meilleur plan que tous ceux auxquels leurs petits cerveaux pourraient aboutir. J'avais peut-être une violente migraine, mais j'étais toujours plus brillante qu'eux tous réussis. - Très bien. Le temps que vous connectiez vos neurones, je vais encore prendre les choses en main, déclarai-je en me relevant, déterminée et suffisante.
Ma tarte ! Pourquoi quand j'essaye de mieux m'en sortir on fait tout capoter ? A croire qu'une mains imaginaire ce trimballais pour tout faire capoter sur son passage!Et en plus, voilà que le suceur de sang me l'ecrasait bien comme il faut. J'étais dépité. Mais ...Peu être que Deborah n'a pas vue que cette tarte venait de moi ? Avec un peu de chance elle doit croire que ca vient de l'autre pleurnichard ! Héhé, vous la sentez l'envie de ce rattraper là ? Je vois pas vraiment d'ailleurs de quoi elle parlait. Tout semblait bien aller chez moi ! Enfin je crois. J'éta is toujours beau gosse, même bleu. Et ca, c'est la classe.
▬ « Eh, tu sais de quoi elle parle toi ? » demandais-je à la petite voix en lançant un regard intrigué à Deborah.
« je crois qu'elle allait prendre les choses en main, tu ferais mieux de demander quels sont les ordres. » Des ordres ? Je levais la tête en me mettant au garde à vous. Bon, j'avais peu être l'air d'un bouffon, mais croyez moi, quand on hérite d'un maître soldat, le garde à vous, ca devient sacré ! Je me souviens de mes réveilles à six heures du matin pour me mettre en garde à vous. Il était pas très glorieux ce soldat. C'est peu être pour ca qu'il est mort très vite d'ailleurs …
▬ « Bonne idée ! » répondit-je en me retournant vers Deborah, tout sourire. « Qu'elles sont les ordres chefs ? » demandais-je, restan au garde à vous. Toujours faire croire à une femme qu'elle a le dessus. Sinon, elles ce mettent à hurler et c'est là qu'elles vous deballent vos dossiers en quelque seconde. Deborah me regardait avec un air complétement choquée. Bah quoi ? Elle a jamais croisé de bon soldat ? J'avais mal fait mon salut ? Et si j'avais fais celui d'Hitler sans faire exprès ? Ah non, j'étais pas débile au point de faire un salut odieux ?
« C'est pas dieu possible, on est encore plus mal que je le pensais. » Ah. Bon beh, c'était pas mal comme réponse ca ! Quoi que, elle voulait dire quoi par là ? Un soupire apparu. Enfin, je pensais que ca venait de quelqu'un – je me mis à chercher bêtement cette personne- jusqu'à ce que j'entende une voix. Une nouvelle voix. Tient, elle avait une copine la miss ?
« Si c'est pas déprimant tout ca, n'empêche. Non mais rendez vous compte, c'est tellement dégoûtant. Toi, t'es un larbin que tout le monde abandonne et elle, y'a personne qui la comprend. A sa place je serais tellement amère ... » Gneh ? Un goût amer ce disperca dans mes lèvres. Je lachais une grimace en crachant discrétement. C'était qui ca encore ? Comment ca ce fait que j'avais autant de personnes dans ma tête ? Attendez une seconde, depuis quand c'est CENSÉ d'avoir des gens dans la tête ? Les paroles de la voix me revinrent dans tête. Bizarrement, seulement deux mots me revint en tête. Larbin et abandonne. D'ou elle ce permettait de dire ca ? J'avais l'impression qu'on venait de me donner un coup de poignard dans le torse.
▬ « La ferme ! C'est pas vrai ! » m'ecriais-je à voix haute. Je sentais une profonde tristesse m'envahir. Elle avait raison, tout le monde m'abandonnait. J'exaucais des vœux et hop, le génie, à la poubelle ! Mais qui ce souciait de moi ? Qui prenait soin de me demander si j'allais bien ? De s'occuper de moi comme une personne normal ? J'étais juste enchainer à cette maudite lampe. Et qu'on me dise pas que les gens gentil sont rare. Face au merveilles du monde, l'avarice prend le pas sur la gentillesse. Ils étaient tous pareil au fond.
« Et c'est reparti pour un tour, maintenant on va carrément avoir l'air schizo. » Ah, mais c'était la voix d'habitude ca ! Elles étaient pas pareil ? Celle que j'avais entendu était différente de celle de d'habitude. Donc si je réfléchissais bien, celle qui venait d'apparaître était N°2, et là c'était N°1 qui parlait ...ouh la trop de choses pour moi. Mon cerveau n'est pas compatible avec autant de donnée.
« Ouais mais comme de toute façon on arrêe pas de nous abandonner ca changera pas grand chose. Pas vrai Zoltan ? Fais moi plaisir, dis lui que j'ai raison. Je te signale que je suis là depuis plus longtemps qu'elle. » Fit la voix N°2. « Elle est arrivée aujourd'hui et je te raconte même pas les problèmes que j'ai eus avant de pouvoir revenir aux commandes. » repris t-elle en murmurant. Il fallait qu'elle arrête de dire ca ! Plus personne n'allait m'abandonner, j'allais m'arranger pour que plus personne ne trouve la lampe !
▬ « Arrête de dire ca ! » hurlais-je de nouveau en m'adressant dans le vide. Attendez une seconde, elle a parlé de commande ? « Comment ca, revenir au commandes ? » c'est quoi cette histoire de fou ? Alors que j'essayais de garder mon calme, je croisais le regard intéréssé de Deborah. Mais pour l'instant, je m'en fichais de l'interesser parce que j'avais l'air d'un fou. « Vous êtes qui en fait ? Je me rappelle pas être devenu shizo ! » lachais-je. C'est vrai ca, je dois avouer que je me parlais à moi même mais il ne fallait pas abuser non plus ! J'ai toujours été tout seul dans ma tête même si certain en doutais !
« Bah...revenir aux commandes, quoi ! Redevenir le boss dans ton cerveau. Le seul, l'unique. Si tu commances à oublier ta prpre amertume, on va vraiment plus être copain. Parce que moi, contrairement à la demoiselle, je sais sur quels boutons appuyer. C'est pas parce que notre cerveau est en pagaille qu'ils est pas organisé. Moi j'appelle ca du bordel organisé. Sauf si toi aussi tu veux m'abandonner... » Lacha la voix N°2. Je sentais mon taux de tolérance descendre à une vitesse grandiose. Si elle continuait ainsi, je pensais pas être capable de savoir me tenir. Le mot abandon était un mot maudit de mon vocabulaire. Personne ne sait à quel point ca fait mal, d'être effacé des autres et convoité par la stupidité humaine !
▬ « Redis ce mot encore une fois et je te jure que ca va mal ce passer. Si tu te reconnais dans ce bordel, tu sais comment reactivé la magie ? Et me faire redevenir normal ? » déclarais-je soudainement intéréssé. C'est vrai ca, si c'est un bordel organisé pour lui – apparemment c'était un mec- ca voulait donc dire qu'il pouvait me redonner mes pouvoirs.
« Bien sur que je sais ! Attend 2 sec...pardon madame, laissez faire les pros ! » S'excusa t-il. « Laissez faire les pros ! » lacha l'autre voix avec dégout et ironie. « PAPA EST DE RETOUR ATTENTION LES YEUX !!!! » Je sais pas pourquoi, mais je l'imaginais bien faire un calin au commandes en disant ca, même si je me demandais quel tête elles pouvaient bien avoirs. Je sentis soudainement comme un regain d'énergie. Quelque chose fit vibrer ma peau, et j'avais l'impression qu'on venait de me donner de quoi courir un marathon. Ma couleur bleu disparu, me redonnant une couleurs chair humaine. Un sourire était mes lèvres alors que je poussais un hurlement en bondissant sur mes pieds et en faisant voler une lueurs bleuté entre mes mains.
▬ « J'AI RETROUVER MES POUVOIIIIRS ! ET C'EST REPARTIIIIE ! » hurlais-je, faisant apparaître un lit sur lequel Deborah ce retrouva. Je fis apparaître deux personnes pour qu'elle la ventailente, et une autre qui lui tenait un grain de raison. J'en profitais pour lancer des feux d'artifice dans le centre commerciale, bondissant sur mes pieds avec excitation. Quel délice ! J'avais l'impression d'être redevenu moi ! Deborah avait la bouche grande ouverte, complétement sidérée. « On ferme la bouche quand on mange ! » commentais-je en refermant sa machoire avec la magie sur un grain de raisin.
Dégoûtez-moi ft. Wolley-Blue & Les membres de la mission
Rejoindre Deborah ne fut pas aussi difficile que je ne le pensais, en fait elle nous attendait. Regina c'est décidé à passer à l'action et elle pense vraiment me surpasser ? Cette fille est vraiment dépitante, mais enfin bon, on va lui laisser croire qu'elle est la meilleure. Ça rendra son échec encore plus cuisant ! « C'est clair que j'aime pas du tout comment elle est ! Sérieusement elle pense vraiment pouvoir être meilleur que nous ? En tout cas sa voix du Dégout lui enseigne très mal comment être classe, y'a pas à dire ! » On est d'accord tu es en train de me faire un compliment là ? « Redescend sur Terre Darling, d'accord ? Je n'ai pas envie que tu deviennes comme elle ! ». Je lève les yeux au ciel et voilà que Miss Deborah dessus de nous montrer qu'elle ne veut plus qu'on la suive et que tout est bizarre et là j'avoue que je ne la suis pas ! « Mais pourquoi est-ce qu'elle dit ça ? Sérieusement ? Je veux dire y'a rien qui cloche, je suis parfaite, on est parfaite ! » Tu n'as pas besoin de te justifier tu sais, je sais qu'on est parfaite, c'est pour ça qu'on était dans le Top 3 d'ailleurs. « Il faut faire quelque chose, si elle va pas bien ou qu'elle est trop fatiguée, on peut prendre sa place ? Non ? » Mmm … go on go on ! « Calife à la place du calife, tu capiches ? » Et comment je fais ça moi ? Non meilleure question ! Qu'est-ce qui te fait croire que ça va marcher ? « Comme on l'a dit plus haut, tu es parfaite, un peu peste comme elle et surtout cool ! Tu pourrais peut-être prendre sa place ? » Genre montrer aux autres que je suis aussi bonne qu'elle voir meilleure ? « Exactement ! Maintenant écoute moi bien ! » Elle me murmure à l'oreille deux ou trois conseilles avant de me dire de me dépêcher et d'écouter ce qu'elle m'avait dit !
Alors vous nous avez trainé dans toute la ville juste pour ça ? Alors qu'on voulait juste vous ressemblez, pouvoir être à vos côtés et voilà comme vous remerciez notre loyauté ? Je troue ça juste écœurant de votre part de nous laissé comme ça !
Je la regarde de bas en haut et me tourne vers les autres pour les prendre à parti et les faire changer d'idée. Pas besoin qu'ils ne parles juste qu'ils m'écoutent et qu'ils se laissent emporter par ma voix et mes idées. « Exactement ! Je sens que ça va être génial ! Je serai enfin la meilleur des émotions et toi la pire des pestes, mais totalement parfaite ! »
Toi Regina ! Regarde ce que tu as fais à tes cheveux ? Je ne te porte pas vraimetn dans mon coeur, mais sincèrement l'orange ! Non ! Le mieux c'est le noir bien noir pour les cheveux sa réhausse votre … Evilatitude ! Mais c'est cool ! Plus cool que tout ça !
Je fais un mouvement pour lui montrer ce qu'elle à dans les cheveux ! Non sérieusement il aurait vraiment dû ne pas l'autoriser à faire ce genre de chose à ses cheveux ! C'est vraiment vraiment mauvais ! D'ailleurs la coiffeuse qui a fait ça devrait être renvoyée ! « Sur ce point je ne peux pas être contre ce que tu dis ! C'est tellement vrai ! Un fashion faut pas ! » Un fashion faut pas … non ! Non sérieusement y'a même la télé dans mon cerveau ou quoi ? Parce que je ne regarde pas se programme ! « Toi non … mais … » Nop Nop ! Je ne veux pas savoir lequel de mes frères regarde ce truc ! Je me tourne alors vers l'armoire à glace !
Vous avez été parfait pendant tout le temps de cette stupide course, peut-être un peu bourrin, mais passons ! On ne peut pas avoir un belle gueule, la douceur incarnée et l'intelligence ! Heureusement ! Vous faites du bon chocolat vous avez au moins ça en vous !
« Mmmm … t'es pas censée leur montrer que t'es la meilleure ? » Je ne vais pas non plus leur faire trop de compliment ! Il faut qu'il progresse aussi ! Déjà je trouve que je ne lui ai pas fait assez de critique ! « Mouais ! C'est vrai que contrairement à tout à l'heure tu es moins … violente ! » Puis je me dirige vers le vampire, sérieux tu m'étonnes qu'il soit intrigué par moi ! Il est … « Pas intéressant ? » C'est ça ! Il ne nous arrive pas à l'orteil ! Non il faut changer ça ! C'est un vampire bordel, il doit être bad ass !
-Alors s'il te plait change, fait quelque chose parce que les pleurnicheries, c'est pas possible ! Tu te rends compte que c'est presque que ce que tu as fait ? Il faut que tu bouges ! Deviens le vampire génial que tu devrais être !
Puis enfin je me tourne vers le génie, lui il a un belle gueule et il le sait ! Mais mon dieu son cerveau doit faire la taille d'un petit pois et franchement c'est pas cool ! « C'est clair qu'on l'a bien mené en bourriqe ! » Faut que ça change ! Qu'il réussisse faire confiance aux gens sans pour autant tomber dans le panneau !
-Est-ce que tu rends compte que … t'es tombé dans mon pièce en deux secondes chrono en main ? Je ne sais pas arrête de penser que toutes les femmes sont a tes pieds déjà ! Parce que t'as peut-être une belle-gueule ! Mais mon dieu ça vole pas haut la dedans ! Je ne sais pas moi au lieu de vouloir séduire tout ce qui a une jupe et une paire de sein devient l'homme inaccessible qu'on rêve tous d'avoir ? Et non pas le boulet qu'on doit se traîner ! Avec tes pouvoirs et tous tes ... jangling et ben je trouve que tu es .... mieux, beaucoup moins ... niais!
« D'accord je comprends mieux quand tu disais que tu pouvais être pire ! Et ben je suis bien contente de ne pas avoir appuyé sur le bouton … je me demande ce que ça aurait fais ! »Oh mais moi je sais ! Je serai devenue pire qu'une peste ! J'aurai voulu avoir le monde entier pour moi, à mes pieds et je t'aurai même plus calculé ! « Sérieusement ? » Yep ! Tu aurais pu faire ce que tu voulais, tu n'aurais pas réussi à me faire changer de cap ! Là ? Je suis juste en forme ! Puis je me tourne vers Deborah et la pointe du doigt !
-Regardez là ! Elle nous a trainé à droite et à gauche alors qu'on ne demandait qu'une chose qu'elle nous aime et qu'elle nous donne des conseils pour être aussi classe qu'elle. Et maintenant, c'est nous qui sommes plus classe qu'elle ! On devrait même plus lui parler ! On devrait …
« Moi je te préférais quand même quand t'étais gentille. Là c'est pas du tout la joie. » Je me stoppe ! Qu'est-ce que qu'il se passe ? Voilà qu'une deuxième voix intervient ! Vous pouvez me dire combien vous êtes là dedans ? Parce que j'aimerais savoir à qui d'autre je pourrais être confronté !
Dakota était bien heureux d'avoir récupéré le soleil de ses nuits dans la foule. Même si éventuellement, il n'était pas très classe devant elle. Peu importait en réalité, du moment qu'ils n'étaient plus séparés par la suite.
- C'est tout à fait normal ! Tu es le soleil de mes nuits ! - Oh parce que maintenant t'es lyrique. Eh bah dis moi... - Parce que tu doutes de moi ? J'ai déjà déclamé du Roméo et Juliette à ma copine ! - Et Roméo & Juliette c'est tellement triste et poétique et triste... Quand ils meurent à la fin ça me donne envie de me rouler en boule par terre et de pleurer de tout mon soûl jusqu'à ce que la mort m'emporte avec eux.
Cette deuxième voix n'était pas du tout normale. C'était une voix masculine. Mais ils étaient combien là-haut ?
- Euh... T'es qui toi ? - Tu devrais plutôt demander qui c'est la première. Et pourquoi tu as décrété que j'étais la deuxième ? C'est tellement triste. Ca me déchire le coeur. Ca me fend l'âme en deux. Ca me donne envie de devenir le héros d'une tragédie grecque et de mourir à cause d'un destin inéluctable. Moi j'étais là avant elle, en plus... - Oh... Excuse moi. EH LA NANA BARRE TOI !
Bon peut-être qu'il allait passer pour un fou. D'ailleurs, il s'était attiré le regard de Deborah. Mais elle avait l'air plutôt intéressée et intriguée pour une fois :
Ah bah comme quoi tout arrive. Finalement vous autres aussi vous commencez à sentir que quelque chose cloche. Vous avez l'air d'un psychopathe, entre nous soit dit.
Evidemment, ce genre de réflexion venait de mettre voix numéro un en rogne alors que voix numéro deux commençait à pleurer à chaudes larmes.
- Je crois que c'est le bon moment pour remettre l'empathie en marche, pour plus se complaire dans notre souffrance. - Non pas l'em...
Bon en soit, c'était déjà trop tard puisqu'il ressentait la colère de Wolley et la joie de l'autre magicien. Vraiment, il détestait sa conscience pour le coup. Et d'ailleurs, il se promit mentalement de lui jouer un mauvais tour un de ses jours.
- C'est pour ton bien. Parce que ça, c'est vraiment toi. Elle, c'est pas vraiment toi. Mais je suis sûr que quelqu'un voudra bien te prêter un kleenex propre si tu en as besoin.
Retenant un soupir de frustration, le Vampire se dirigea vers Deborah, avant de lui demander, d'une petite voix :
- Vous n'auriez pas un mouchoir par hasard ? - Je nage en plein délire.
Elle lui en avait tout de même tendu un, que le blond avait pris avant de la remercier et d'aller se planter à l'écart des autres. Il n'avait jamais vraiment été le genre de mec à s'intégrer aux autres de toute façon...
- T'aurais du proposer un câlin à deborah. ca fait du bien des fois et elle avait pas l'air dans son assiette - ON NE CALINE PAS LES GENS EN PUBLIC ESPECE DE PSYCHOPATHE
Ok, là il avait vraiment mal de crâne maintenant... Est ce qu'il devait aller faire un câlin à sa reine ou bien se mettre en boule et pleurer dans un coin ?
Regina Mills
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Dégoutez-moiRegina & CiePourquoi ils commencent tous à péter un câble là ? Ils ont perdus au loto ou comment ça se passe ? Je pousse un profond soupir et pose mon regard sur Wolley quand elle commence à me parler mais je ne réponds rien. Le roux c’est déjà plus beau que le blond, Wolley à l’air d’une barbie délavée alors…
« Si j'étais toi j'en profiterais pour marquer des points auprès de Deborah. Tout n'est pas encore perdue. T'y peux rien si l'autre aveugle elle a mauvais goût. Le roux, c'est le must. - Pour une fois nous sommes d’accord ! »
Deborah…La classe suprème…Dans l’état actuel des choses, elle avait sans doute besoin d’aide et puis si je voulais être la première, fallait que je donne mon maximum même si au fond de moi, je trouvais cette course complètement débile. Mais ça avait quand même un côté amusant. Passant la main dans mes cheveux, un fin sourire naquit sur mes lèvres. Elle était bête Wolley, le roux c’est beau quoi.
Je me rapproche de Deborah et m’assieds à côté d’elle.
« Est-ce-que je peux faire quelque chose pour vous ? Vous avez besoin d'aide ? »
La rouquine me regarde d’un air suspicieux avant de finalement prendre la parole.
« En fait oui, y a quelque chose que vous pouvez faire. Vous vous souvenez de Giselle ? »
Giselle ? Je la regarde et ne dis rien. Elle ne parle quand même pas d’Amy Adams dans Il Etait Une Fois si ? Bon ok elle est rousse mais là c’est poussé un peu quand même. Franchement, j’ai tellement de peine pour cette gonzesse qu’elle me ferait presque pleurer, j’ai bien dit presque.
« Giselle ? Je dois vous dire que j'ai du mal à me souvenir de tous les noms... »
Et c’était pas peu dire franchement. Surtout avec le lancement de la malédiction, je ne connaissais pas les noms de tout le monde et je m’en foutais légèrement en fait.
« C'est pas grave, je me sens d'humeur à vous faire un récap. - Gloire à Dégoût ! - Gloire à Deborah oui ! »
Je regarde la rouquine avant qu’elle ne reprenne finalement la parole.
« C'était la vendeuse du magasin. Celle qui a décidé de tout plaquer pour changer de prénom. A l'heure actuelle elle doit être à la mairie et avec un peu de chance vos fonctionnaires sont suffisamment lents pour qu'elle n'ait rien fait de stupide. Vous y allez et vous la ramenez. »
Bon, elle me rassurez un peu franchement, non parce que j’aurais rigolé si c’était le cas. Fin bref.
« J’y vais de ce pas ! »
En plus, pour ce truc là, j’étais la plus qualifiée en vrai. En même temps, c’est moi le Maire. Vous avez compris ce que j’entends. Respirant longuement, je me dirigea jusqu’à la Mairie avant de pousser la porte et de me diriger vers le bureau de Clara. Est-ce-que je vous ai mentionné le fait que tout le monde me regardé de travers quand je me rendais à la Mairie ? Et quand je suis arrivée à la mairie et que je me suis approchée du bureau de Clara, son collègue a littéralement péter un plomb. Bon il est chauve mais je suis sûre qu’il se serait arraché ses cheveux tellement qu’il semblait furieux.
« Punaise mais c'est qui le stagiaire que je dois virer ? c'est qui l'idiote qui a posté un selfie de ses seins sur notre page en effacant un tas de trucs ? »
Sur la page facebook de la Mairie ? Sérieusement ? Faut vraiment être débile pour faire ça. Le chauve qui souris pas pose son regard sur moi et me tends son téléphone alors que je le regarde surprise.
« Madame le Maire, vous tombez bien. Regardez ça ! »
Il me tends son téléphone et je pose mon regard sur la photo d’un décolleté et le pire c’est que sur le coup, je me rends même pas compte qu’il s’agit du mien. Mais le pire c’est que je me rends rapidement compte que y’a vraiment un problème parce que des dossiers très très très très (quelques semaines plus tard) très important ont eux également disparus. Ok. D’accord. Faut que je fasse mon boulot de Maire là ? Ah non, pour le moment je suis là parce que Deborah l’a demandée. Oui voyez-vous, j’ai présentement une idée de mes responsabilités et vu que je suis légèrement pas dans mon état normal, je préfère faire ce que m’a dit la déesse rousse.
« Madame le Maire, que faites-vous là et…vous êtes rousse ? - Oui je suis rousse mais ça vous regarde pas. Vous avez vu une demoiselle de cette taille là et assez claudoche ? - Regardez dans la queue Madame le Maire, il y a pas mal de personnes qui ont besoin de moi, donc je m’excuse mais j’ai du travail - Oui voilà, faites votre travail. »
Je soupire et la regarde de haut avant de me rendre dans la queue et de rapidement voir la vendeuse. Son allure laissez sérieusement à désirer mais bon.
« Giselle ?! Giselle je sais pas comment, venez vers moi. »
La jeune femme me fait les gros yeux.
« Mais ça va pas à la tête ! M’appelez plus comme ça. »
Bon, je la tenais devant moi et fallait que je puisse l’amener au Centre Commercial sans éveiller les soupçons et bon, je crois pas que j’étais la plus douée pour ça. En même temps, je m’appelle pas Lara Croft -a noter que cette réplique n’a aucun intérêt-. Ne quittant pas la jeune femme des yeux, je repris finalement la parole.
« Mademoiselle, vous devez venir avec moi au Centre Commercial, c’est important. Vous avez obtenu une promotion et en plus un chèque de deux mille euros. Il vous attends au Centre Commercial. - Vraiment ? - Si je vous le dis. »
Et elle me suit sans rien dire cette débile. Elle est pas un peu blonde sur les bords ? Une fois devant Deborah, je me poste devant elle et lui sourit. La rouquine semble impressionnée mais ne dis rien. Mais tout de suite Giselle devint vachement bizarre, elle se mis carrément à genoux devant la rouquine et commençait à faire un holla quoi. C’est le genre de vénération un peu glauque ça. Deb regarde de travers la jeune femme et pose son regard sur moi.
« Bien joué ! »
Levant les yeux vers le haut de mon crâne, je me rendis rapidement compte que Dégoût s’amusait tranquille pépère, je l’entendais. Mais rapidement, mon regard perds de l’espoir et je commence à avoir des doutes. Posant ma main sur mon ventre, je me rendis rapidement compte que je commençais à angoisser, j’avais même du mal à respirer. Je regarde les autres, me tordant les doigts avant de m’asseoir à côté de Deborah, alors que mon visage commençait doucement à faire ressortir mon angoisse.
« Moi je trouve ça angoisse les fanatiques. Et toute cette admiration. Si j'étais Deborah j'aurais peur de me perdre dans tout cet amour faux et de passer à côté des vraies choses. En faisant des erreurs par exemple. Comme toi. Tu te rappelles le sort noir ? Ca faisait peur. Et tu te rappelles quand tu as failli perdre ta famille ? C'est tellement... angoissant. »
C’est qui cette voix ? C’est pas la voix de d’habitude. On dirait la mienne mais en plus angoissant. Sérieusement ? Je deviens schyzo pour de vrai ? Non mais ça va vraiment pas dans ma tête. Mon dieu mais c’est angoissant de pas savoir. Pourquoi j’ai l’impression de devenir dingue ? Mais c’est tellement terrible. Oh mon dieu… Je commence sérieusement à douter de… bah de moi en fait.
« Oh putain, mais c'est quoi ça ? Je deviens cinglée c'est ça ? Je deviens dingue !! »
Ah oui c’te phrase, je la dis dans ma tête bien sûr.
« C’est qui la deuxième voix ? Dans ma tête. C’est qui la deuxième voix ?? - C'est... sa faute... à l'autre voix... mais... Chut. Je t'ai rien dit d'accord ? Elle me fait... peur. - Pff, trouillard. Va jouer dans le bac à sable et laisse moi travailler. »
Peur… Quand c’est pas l’un, c’est l’autre. Mais j’y comprends plus rien moi. Je commence sérieusement à douter de moi. Mon dieu mais j’entends des voix en fait. Si ça se trouve, je suis pas la seule ? Mon dieu que c’est effrayant en vérité.
« Arrêtez de vous engueuler vous parce que sinon je vous jure que… que… bah que je vous envoie loin de ma tête, même si je sais pas comment, je le ferais quand même. »
Je regarde Deborah en posant ma main sur ma tête.
« J’ai dû prendre un sacré coup sur la tête… - Moi je dirais que vous avez pris peur. »