« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Les meilleures pâtisseries de la ville sont chez Marceline. Elle connait son métier, elle sait ce qu'elle fait et on se régale à chaque fois qu'on va chez elle. J'y étais passée sur le chemin du retour, en rentrant du zoo. Il y avait toujours de belles choses appétissantes en vitrine et j'en salivais d'avance. Cette fois ci j'étais rentrée avec une religieuse au chocolat, un éclair à la vanille et une création maison en forme de dôme fourré aux châtaignes. J'avais débuté par la religieuse, prenant religieusement un morceau finement coupé mais au bout de la seconde bouchée, il y avait quelque chose qui n'allait pas. C'était peut-être le chocolat à l'intérieur ou alors la pâte qui ne passait pas du tout. J'avais préférée la mettre de côté, plutôt que de me rendre malade en mangeant une pâtisserie qui ne me convenait pas. D'ordinaire j'adorais les religieuses et surtout celles au chocolat, mais là, rien à faire, elle ne descendait pas.
En attaquant l'éclair, j'avais sentis quelque chose gronder au fond de mon estomac. Qu'est ce qui m'arrivait ? J'étais en train de tomber malade ? Pourtant quand j'avais trompée ce matin avec mon nez, je n'avais rien eu de vert ou de différent à d'habitude. Je vérifiais chaque matin vue que je n'aimais pas quand j'étais non opérationnelle. Les maladies et moi on n'était pas véritablement de bonnes copines. Et puis maintenant que je savais qu'on pouvait être réduit à la taille d'un petit pois et se retrouver enfermer dans un corps humain, je préférais toujours vérifier ce qui sortait de mes narines avant de ranger mon mouchoir. Sait on jamais si un jour quelqu'un venait à se retrouver coincer dans ma trompe ou mon nez. Quoi qu'il en soit, l'éclair ne passé pas et c'était avec un grand courage que j'avais entamée le dôme.
Quelques minutes après la cuillère plantée dans le dôme, puis le morceau porté à ma bouche, j'avais quittée les toilettes en me sentant un peu mieux. C'était les pires pâtisseries que j'avais jamais mangé. Je n'avais pas hésité une seule seconde à jeter ce qui restait des trois. Pourquoi Marceline ne cuisinait plus comme avant ? Il n'y avait qu'une seule sorte de pâtisseries qui me ne me donnait pas la nausée et qui me faisait un bien fou, mais c'était quelque chose que je ne verrai plus jamais. La pâtisserie... Robyn... J'avais agis comme une imbécile avec elle et je ne me sentais pas d'attaque pour la regarder dans les yeux et lui dire que j'étais désolé. J'avais trop peur qu'elle me rejette et qu'elle prenne la décision de me rayer définitivement de sa vie. Heureusement que le téléphone avait sonné et que j'avais pu songer à autre chose, sinon j'aurai fondu en larmes une nouvelle fois.
« Allo ? » demandais-je d'une toute petite voix. Au bout du combiné il n'y avait qu'une respiration lente. Puis une voix s'était faite entendre.
« Lily ? »
J'émettais toujours un petit sourire quand on prononçait mon prénom. J'adorais le nom que je portais à l'époque, à savoir Dumbo, mais Lily c'était tout petit, tout mignon et j'adorais cela.
« Oui, Lily. Enfin, oui c'est Lily. C'est moi. »
Une nouvelle pause et j'avais entendue un léger rire. Comme si la personne au bout du fil avait sourie. J'aimais bien les gens heureux.
« C'est Diane. Est ce que je peux passer te voir ? »
Pendant quelques secondes, je n'avais pas su quoi répondre. Diane m'appelait. La tatie d'Elliot était au bout du fil et elle voulait me voir. C'était l'un de plus beaux jours de ma vie. J'aimais beaucoup Diane depuis la première fois où je l'avais rencontrée à Londres. Elle était incroyablement badass !
« OUI ! » annonçais un peu trop brusquement. « Oui... c'est possible oui. Je me prépare. Dans une petite heure chez moi ? Enfin si ça ne vous fait pas un trop long trajet. »
« Dans une heure, c'est parfait. » avait-elle dit avant de raccrocher. Je m'étais empressée de me préparer.
La toute première fois où j'avais croisé Diane, c'était à Londres, puis on s'était revu quelques temps après et à chaque fois c'était très mouvementé. Elle m'avait accompagnée une fois au bord de la plage à Olympe et on avait même croisé Poséidon. Au début je pensais qu'il était quelqu'un de bien, mais elle m'avait montrée que ce n'était pas le cas. Quoi qu'il en soit, j'étais prête à entamer un nouveau voyage. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'une heure après j'étais fin prête devant chez moi, avec un sac à dos contenant des lunettes de plongées, une serviette de bain, de la crème solaire, des bonbons pour la toux... non pas parce que j'en avais besoin, mais parce que ça avait bon goût. J'avais aussi prit un chapeau que j'avais mis sur la tête pour éviter que le Soleil tape dessus. Pour une fois je ne portais pas de jupe ou de robe, mais un jeans avec des bottines. Et une chemise à rayures bleu et blanches. Pour me voir, c'est en cliquant ici.
J'étais totalement prête, il ne restait qu'à attendre la déesse. Dans quel endroit elle comptait m'amener ? J'étais toute excitée à l'idée qu'elle ait eu envie de faire une journée non pas avec les autres dieux, ou les autres déesses, les demi dieux, les demi déesses, les créatures, les déesses magiques, les cavaliers, Ellie, mon Elliot... enfin avec qui que ce soit d'autre que moi. En repensant à cela, j'étais rentrée rapidement pour chercher quelque chose que j'avais oublié et que j'avais mis dans un petit sac en plastique. Elle allait adorer. Puis, j'avais attendu qu'elle arrive, car cette fois ci j'étais véritablement prête.
Diane Moon
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Les jours semblaient s’enchaîner à une vitesse folle ces derniers temps. J'étais actuellement, en plein trie de mes affaires. Et je me rendais compte du nombre de choses que j'avais accumulé au cour des siècles. Avais-je réellement besoin de tout ce bazar ? Je m'étais posé la question en sortant une lourde robe datant de l'époque de Louis XIV d'une malle. J'hésitais pourtant à m'en séparer. Il s'agissait d'une des toilettes que je portais lorsque nous étions en Louisiane. Quiconque me connaissait suffisamment, savait à quel point je chérissais cette terre, et les années que nous avions passé là-bas. Je poussais un soupire, j'étais décidément, trop sentimentale. Je l'amènerais dans ma chambre sur Olympe. De toute façon elle était suffisamment grande pour accueillir toute une équipe de football. Alors, ce n'est pas mes malles et autres meubles, qui allaient l'encombrer. De plus, je ne m'en servais jamais.
Hochant la tête satisfaite, je fit glisser la malle du pied du côté « Olympe », pendant que je me dirigeais vers mes étagères. Pitch, ne m'en voudrait pas si j'amenais mes livres. Après tout, je n'emportais pas toute la bibliothèque de la maison. Juste celle qui se trouvait dans ma chambre. J'étais d'ailleurs en train de me saisir d'une édition d'époque de « Alcool » du Poète Guillaume Apollinaire, quand un bruit me fit me retourner. Apollon venait de louper sa téléportation, ou plutôt, de se prendre les pieds dans le capharnaum ambulant qu'était devenu ma chambre. C'était entièrement de ma faute, mais je ne pu résister à l'envie de me moquer de lui :
- Tu n'as pas l'air très futé ainsi étendue sur le sol Ô mon roi le taquinais-je
Je lui tendis ma main, une pointe de malice dans le regard tandis-que je l'aidais à se relever alors qu'il bougonnait à la manière d'un enfant. Je décelais néanmoins pendant une demi seconde une lueur d'inquiétude dans son regard. Pour n'importe quelle autre personne, ce serait passé inaperçus, mais pas pour moi. J'étais sa jumelle. Pour toujours et à jamais, tel était notre promesse. Et, je savais qu'il s’inquiétait pour moi en ce moment, mais ça allait. Oui, je n'étais pas aussi en forme que j'aurais pu l'être dans mes meilleures jours, mais c'était tout de même mieux qu'à mon retour de la lune. Néanmoins, pas question de continuer sur cette voix. Le mieux était encore de changer de sujet :
- Alors, puis-je savoir que me vaux l'honneur de ta visite ? Si c'est encore pour me convaincre de faire installer un SPA maison, tu sais parfaitement que la réponse est non. Tu pourras le faire apparaitre quand je serais partis. En attendant, la réponse reste négative.
Je louchais légèrement, sur le téléphone qu'il m'agitait devant le nez, que voulait-il donc que je fasse avec ça ?
- Didi...Il faut que tu appelle Lily dit-il catégorique
- Non répondis-je toute aussi ferme
- Mais Didi, elle est gentille Lily, et elle t'adore tu sais que ça lui ferait beaucoup de peine si tu refusais de la voir parce que tu es fâché avec les autres.
Le sale manipulateur. Il savait parfaitement, que je préférais me couper un bras, plutôt que de faire de la peine à Lily. Et ça se voyait à son regard satisfait qu'il savait que j'allais capituler. Le téléphone passa sèchement de ses mains aux miennes, tandis-que je le lui arrachais non sans lui lancer un regard encore plus noir qu'une nuit de nouvelle lune. Le numéro fut rapidement composé, et c'est non sans une certaine nervosité que j'entendis la tonalité indiquant que l'appel était en cours de l'autre côté :
- Je te préviens, si ce n'est pas elle qui décroche je raccroche tout de suite
Fort heureusement, ce fut bel et bien Lily au bout du fil, et toute tension disparut tandis-que je discutais avec elle. On se donna finalement rendez-vous dans une heure chez elle. Apollon, était satisfait même si je dût le jeter dehors pour qu'il me fiche la paix. Et puis de toute façon, il devait bien avoir des choses à régler sur Olympe non ? Je m'étais téléporté directement devant chez Lily, je m'apprêtais d'ailleurs à sonner à la porte, quand je la vie sortir avec tout un attirail. J'avoue être resté planté à cligner des yeux avec un air ahurit pendant trente bonnes secondes. Il semblerait, que nous, nous soyons mal comprise :
- A vrai dire commençais-je j'imaginais plus passer chez toi, et discuter. Mais...Au final tu sais quoi, c'est toi qui a raison. Storybrooke c'est ennuyeux on y vie déjà à l'année. C'est beaucoup plus sympa de partir un peu à l'aventure. Attrape ma main, je te propose une journée plage entre fille.
J'attendis qu'elle s’exécute, et nous téléportait toutes les deux sur une plage de sable blanc, digne d'un décor de carte postale :
- Bienvenue en Nouvelle Calédonie dis-je tandis-que je laissais ma tenue disparaître au profit d'un maillot de bain. Tu as ce qu'il faut ? Sinon, je peux t'en faire apparaître un tu sais
Pas un chat à l'horizon, juste nous deux sur une plage paradisiaque. Finalement, j'avais peut-être bien fait de laisser mon frère me convaincre d’appeler Lily. La journée, s'annonçait pour une fois excellente, de même que mon humeur. Le soleil n'y était sûrement pas étranger Nous avions eu beaucoup de grisaille dernièrement à Storybrooke. D'un côté, le Maine était plus ou moins réputé pour cela. .
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Elle voulait simplement passer à la maison et discuter. J'avais levée la tête avant de la hocher plusieurs fois pour faire mine que j'avais compris. Pourquoi j'étais partie du principe que son but était de passer une journée de vacance à mes côtés et pas simplement une discussion ? Je me demandais si parfois il m'arrivait de réfléchir avant d'agir. Cela dit, allez savoir pourquoi, mais quelques minutes après, on s'était retrouvées sur une plage paradisiaque.
« Wouah ! WOUAH ! WOUAHHH ! Saperlipopette ! C'est trop énorme ! » m'écriais-je à plusieurs reprises tandis que je voyais au loin la mer et le sable fin qui s'étendait à l'infini. En plus on était toutes seules. Il n'y avait personne d'autre aux alentours. La plage était intégralement pour nous.
« Mais c'est trop bien ! Trop trop bien ! Et oui, oui, j'ai un maillot ! »
Je l'avais même sous moi. Sans doute pour ça que je m'étais mise à me déshabiller devant la déesse. J'avais d'abord déboutonnée ma chemise à rayures bleues et blanches, puis mon jeans, sans oublier de retirer d'abord mes bottines et mes chaussettes avec des petits éléphants roses dessus. Je portais désormais un magnifique maillot de bain vert.
« La Nouvelle Calédonie. » murmurais-je. C'était la seule chose qui me manquait : l'information sur où on se trouvait. « C'est loin de Storybrooke ? Parce qu'il fait beaucoup plus chaud que par chez nous.
Je n'avais aucune idée d'où on était réellement. Quoi qu'il en soit, si Diane avait fait apparaître son maillot de bain, c'était sans doute pour plonger dans l'eau avec moi. Je lui avais adressée un magnifique sourire avant de lui tendre la main pour l'entraîner avec dans la mer. C'était tout bleu, tout transparent. J'avais rarement vue une eau aussi claire de toute ma vie, même dans ma vie d'éléphants.
« ELLE EST BONNE !!! » m'écriais-je un peu trop fort pour évoquer la sensation que me procurait l'eau. Elle était tellement chaude et fraîche à la fois. Une sensation vraiment à part pour un endroit aussi féérique que celui ci.
« Il y a des poissons ? Des requins ? » demandais-je excitée et inquiète aussi... « Et des tortues de mers ? Il paraît qu'elles sont géantes ! J'aurai trop envie d'en voir une. On reste ici combien de temps ? »
Je me voyais déjà tenter de construire une cabane dans les arbres. On allait vivre à la Robinson Crusoé. En tout cas là, j'en avais profité pour envoyer un peu d'eau au visage de la déesse avant de lui sourire.
Diane Moon
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S'il y avait bien une chose que j'aimais particulièrement chez Lily, c'était sa capacité à s'émerveiller de tout. Je rie discrètement, quand elle m'en fit d'ailleurs la démonstration alors que nous étions arrivé sur la plage. J'avais voulu un endroit unique, et très loin de Storybrooke. J'avais tout d'abord pensé à l'océan indien mais les îles qui s'y trouvaient était souvent un peu trop fréquenté et très prisé par les touristes. La Nouvelle Calédonie, et les autres îles du Pacifique, n'avaient étrangement, pas ce soucis. Pas que je m'en plaigne, bien au contraire cela arrangeait grandement mes affaires. C'était un coin de paradis, au calme.
- Oh nous sommes très loin de Storybrooke dis-je amusée environ 14 000 kilomètres à vol d'oiseau
Je me saisis d'un bâton qui traînait et me mit à dessiner un cercle pour mieux lui expliquer. Je fit une croix à chacune des extrémité du dit cercle, invitant Lily à se rapprocher avec un signe de la main et un sourire :
- Pour te donner un exemple imaginons que ça c'est Storybrooke dis-je en montrant la première croix et ça c'est là où nous sommes actuellement continuais-je en montrant la seconde. Je reliais les deux croix par un trait tracé dans le sable pour une meilleur lisibilité nous sommes carrément à l'autre extrémité du globe, pas très loin de l'Australie d'ailleurs et en plein dans la grande barrière de corail.
Apparemment l'information semblait lui plaire, puisqu'elle m’attrapa la main pour aller se baigner. Je m'amusais de la voir si enjouée. Et je ne doutais pas que la température de l'eau était idéale. L'endroit s'y prêtait il fallait dire. Et puis, Lily n'était peut-être jamais allé à la plage dans une ile du pacifique. Voir peut-être même jamais à la plage, ça ne m'avait pas trop l'air d'être le genre d'Elliot ce genre de choses. Sans compter, que ce n'est sûrement pas à celle de Storybrooke que l'on pourrait faire des journées comme celle-ci. L'eau n'était pas idéal pour s'y baigner. J'avais toujours pensé qu'il fallait soit être fou ou extrêmement courageux pour le faire. Voir être comme nous, et ne pas ressentir les fluctuations de températures.
- Pas de requin dis-je amusée nous sommes dans un lagon, ils sont bien plus au large. Mais on peu trouver des tortues de mer. La seule inquiétude serait les raies avec leur dard venimeux, mais elles sont de l'autre côté de l'île et non ici. En revanche il y a une multitude de poi..Hey ! M'exclamais-je
Lily venait de m'envoyer de l'eau à la figure, je plissais les yeux amusée, prête à prendre ma revanche, qui ne tarda pas à arriver puisque je répliquais immédiatement de la même manière un large sourire aux lèvres et ainsi s'engagea une bataille d'éclaboussures. Le sourire fit rapidement, place au rire. J'avais l'impression d'être une enfant et j'étais à des années lumières de mes soucis habituels. A vrai dire, j'avais l'impression de n'avoir jamais été aussi détendue de toute ma vie et de ne m'être jamais autant amusée également.
- On reste jusqu'au coucher du soleil parvins-je à dire entre deux éclaboussement. Mais si tu aime cette endroit, on y reviendra quand tu voudras. Tu n'auras qu'à me sonner conclus-je en désignant ma tête du bout du doigt.
Je m’immergeais totalement, pour éviter une nouvelle vague d'éclaboussure. Devant mes yeux tout un écosystème vivait à deux pas de la terre ferme. L'océan n'était pas mon élément, moi c'était la nature terrestre, la forêt, la faune sauvage. Mais pourtant je m'émerveillais à chaque fois, de ce que l'on pouvait trouver en mer. Malheureusement, comme mon univers à moi, il était également menacé, le braconnage en haute mer existait aussi, de même que la pêche abusive. Quand je voyais ce que l'on faisait subir aux requins juste pour leurs ailerons, cela me mettait hors de moi. Pourquoi une poignée d'homme s’efforçait-elle de détruire la nature dans son ensemble ? Sans, elle il nous était impossible de vivre. Le comprenait-il au moins ? Parfois j'en doutais.
Je me décidais à sortir de l'eau, je venais d'avoir une idée. J'avais vu que Lily avait emporté une tenue de plongé. Ce qui m'avait également fait sourire, pour le moment nous n'en avions pas besoin, mais ça m'avait un peu mit sur la voie pour l'idée que je venais d'avoir. Je fit apparaître deux masques avec tuba. Un pour elle, et un pour moi. Si, je n'en avais objectivement pas besoin, c'était surtout pour l'accompagner. Je n'aimais pas trop user de ma condition de déesse, cela me donnait par moment le sentiment de rabaisser la personne non divine qui se trouvait à mes côté. Même si Louise, me disait souvent qu'elle ne voyait pas les choses ainsi, je préférais que l'on soit à « égalité » en quelque sorte.
- Je te parlais des poissons et des coraux tout à l'heure avant que tu ne me prenne en traître et ne te mette à m'éclabousser commençai-je sur le ton de la plaisanterie avec ça, et en allant un tout petit peu plus au large, on pourra les voir un peu mieux.
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14 000 km à vol d'oiseau, ça semblait tellement loin ! Je m'étais toujours demandée si à vol de Dumbo la distance était plus courte ou plus longue. Quand j'étais un éléphant volant, je volais aussi vite que les corbeaux, mais parfois ils arrivaient tout de même à me distancer. C'était pas facile de calculer la distance que je mettrais pour rentrer à la maison si j'étais encore un éléphant volant. Heureusement que j'étais accompagnée de Diane, la déesse dans la lune, qui était capable de se téléporter à tout moment d'un point à l'autre du globe. Je m'étais approchée pour voir le cercle que la déesse dessinait. C'était bien plus simple à comprendre avec un dessin. D'ailleurs, j'avais moi aussi tracé un éléphant volant juste à côté du cercle, ainsi qu'un corbeau pour mieux visualiser le vol jusqu'à Storybrooke. C'était loiiiin !
« La barrière de corail, ça me rappelle quelque chose. J'ai vue ça dans Nemo. C'est un poisson qui était dans un cirque lui aussi. » annonçais-je à Diane avant de lui faire un grand sourire. « C'est un poisson clown. »
J'étais plutôt fière de ma blague. Elle m'était venue toute seule. Mais à chaque fois que je voyais Nemo, je pensais au fait qu'il devait avoir passé une partie de sa vie dans un cirque lui aussi. D'ailleurs est ce que Nemo était à Storybrooke lui aussi ? On avait rejoins l'eau pour sa baigner et quand la déesse avait parlée des raies, j'avais ouvert grand les yeux. Elle était sérieuse ? Il y avait des animaux dangereux dans cette partie du lagon ? Quoi qu'il en soit, ça ne nous empêchait pas de s'amuser, d'où le fait que je lui avais envoyée de l'eau au visage. Elle avait ripostée ! D'ailleurs, j'espérais bien qu'elle le ferait. Et je ne m'étais pas arrêtée pour autant.
« Alors là c'est totalement faux. Je prend jamais personne en traitre ! C'est juste que l'eau se trouvait là et que mes mains aussi. Du coup, ben voilà quoi. » dis-je en prenant une mine tout innocente.
« Wouah ! C'est quoi ça ? Enfin je sais, mais hein ? Ok... Super ! »
Je me sentais toute bizarre. Plonger sous l'eau c'était une bonne idée, mais comment on allait respirer ? Enfin, il y avait cette paille marine, mais est ce qu'elle marchait vraiment ? Je n'avais pas peur de l'eau. J'étais juste un peu anxieuse au fait de plonger et d'ouvrir les yeux sous l'eau. Ca piquait quand on le faisait à la piscine. Ici avec le sel marin, ça risquait de piquer encore plus. Et est ce que ces lunettes étaient fiables ? Je m'étais laissée convaincre par la déesse et j'avais mis le masque et le tuba.
« Comment qu'on pourra se parler sous l'eau ? » demandais-je avant de prendre une grande respiration et de plonger. A dire vrai, ça servait à rien, vue que j'avais le tuba. Et par chance il marchait ! Tout comme les lunettes ! Je pouvais voir sous l'eau et respirer. J'avais la sensation de voler, mais avec une lourde charge contre mon corps. L'eau me ralentissait, c'était bizarre.
« Ché trope peau ! » dis-je en manquant de m'étouffer, car le tuba avait bougé et j'étais en train de tenter de le récupérer sans paniquer.
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Oui parler avec un tuba c'est un peu compliqué. Et Lily, s'en rendait compte. J'aurais sans doute esquissé un sourire amusé, si je n'étais pas encombré le même instrument. Quoi qu'il en soit, le fait qu'elle ai quelque peu bût la tasse ne semblait pas la perturber plus que cela. Doucement, je lui attrapais le bras pour la guider, lui indiquant du doigt un poisson perroquet qui passait entre les coraux. Je lui fit signe par la suite de remonter à la surface, mettant le tuba sur le côté, et relevant le masque :
- C'est un peu compliqué de parler avec tout cet attirail sous l'eau, et si tu l'enlève, tu bois la tasse. L'eau de mer, c'est pas ce qu'il y a de meilleur admis-je avec une légère grimace amusée, si on veut se « parler » il vaut mieux le faire avec des gestes comme je l'ai fait, et si on a vraiment quelque chose à dire on remontera à la surface comme là. Ça te convient ?
Lily ne sembla pas y voir d'objection, aussi après remit tout le matériel en place, nous retournâmes explorer les fonds marins. Plusieurs fois, je lui désignait des poissons, et remontait à surface pour lui expliquer de quelle espèce il s'agissait. Finalement, je levais mon regard vers le soleil, pour avoir une estimation de l'heure. Il valait mieux sortir avant midi. Il était de nature publique, qu'il tapait beaucoup plus entre midi et deux. Même avec la meilleure des protections solaire, il était plus que conseillé de ne pas s'y exposer pour arborer une magnifique couleur écrevisse :
- On va s'arrêter un moment dis-je d'ailleurs à la petite brune à mes côtés. Il est bientôt midi, et je pense que tu as faim d'une part, et de l'autre, mieux éviter d’attraper un coup de soleil.
Sait-on jamais, les autres seraient bien capable de me le reprocher. Je levais les yeux au ciel à cette pensée. Apollon, disait que j'étais trop rancunière par moment. J'admettais, qu'il n'avait pas tout à fait tort. J'avais une sacrée dose de rancune à l'heure actuel, et malheureusement, quelque chose me disait qu'elle n'était pas tout à fait prête de partir. Mais, encore une fois, il avait eu raison en me disant de contacter Lily. Je n'avais rien contre elle, et elle n'était pas plus responsable des actes des autres, qu'Apollon n'était responsable des miens par exemple. Cela aurait été fortement puérile de ma part de l'inclure dans le lot. De plus, Lily était une personne que j'appréciais fortement, à bien y réfléchir je crois qu'elle était un peu ma première véritable amie. C'était très différent de la relation avec les filles avec la coloc.
Le temps de nager jusqu'au rivage, et de faire apparaître des serviettes de plage à l'ombre pour ma part. Je réfléchissais au fait, que je ne lui avait même pas demandé comment elle allait, ni même ce qu'il se passait actuellement dans sa vie. D'accord, je ne voulais pas entendre parler d'Elliot, Ellie ou Aphrodite ni même d'Apolline. Neil à la rigueur ne m'avait rien fait, à elle non plus je n'avais pas le droit d'en vouloir. Mais cela n'empêchait pas le fait que je ne m'étais pas informé de comment allait Lily. J'avais plus ou moins dans l'idée de passer chez elle, pour discuter et partir aussi vite que j'étais venu si l'un des autres résidents de la maison pointait le bout de son nez. Mieux valait, éviter une « confrontation » à l'heure actuel, je serais bien capable d'être mauvaise. C'était encore trop « frais », trop récent quelques mois à peine. Et, tout comme eux. Je, ne pardonnais pas facilement.
Quoi qu'il en soit, j'avais déjà des excuses à présenter à la personne qui m'accompagnait :
- Ça fait un moment, que l'on ne s'est pas vu, dis-je. Je suis désolée, on ne devrait jamais négliger les gens à qui l'on tient. J'ai été pas mal prise en ce moment on va dire, et puis ces derniers temps ça n'a pas été la grande forme. Rien de bien méchant m'empressais-je de rajouter, une petite baisse de régime, un genre de déprime passagère, mais ça va beaucoup mieux.
Si j'avais pu, j'aurais volontiers esquissé une horrible grimace. Je mentais, comme un arracheur de dent. « une déprime passagère » ben voyons. Si mon frère, avait été là, il ne se serait pas gêné, pour faire du sarcasme en disant, que de rester prostrée dans son lit le regard dans le vide, pendant deux jours, avait effectivement tout d'une petite déprime passagère. Mais hormis avec lui, je n'en avais parlé à personne d'autres. Hormis Pitch peut-être, mais il est hors catégorie vu qu'aussi concerné que moi. Pourquoi n'en avais-je pas parlé aux filles ? Parce que je ne me sentais pas prête. Aujourd'hui, encore je n'étais pas sure de l'être. Peut-être même ne le saurais-je jamais. Néanmoins, pour l'instant ceci n'était en soit pas réellement un problème. Phobos...Ne faisait pas réellement partie de ma vie. Il, était là quelque part. Je savais parfaitement que mon attachement pour lui était réel, mais il ne faisait pas partis de ma vie, tout simplement parce qu'il refusait d'en faire partie. Et, je n'avais je l'avoue, pas beaucoup d'espoir à ce sujet là :
- Tu es la nouvelle propriétaire du zoo à ce qu'Apollon m'a dit. Ça se passe bien ? J'aimerais bien allé le visiter. Aussi étrange que cela puisse paraître je ne suis jamais entrée dans un zoo. Et pourtant, je suis plutôt proche des animaux en générale.
Peut-être était-ce le concept qui ne m'avait jamais attiré. J'avais l'habitude de voir les animaux dans leur environnement naturel, à leur état sauvage. Alors les voir dans des enclos ne m'avait jamais réellement emballé. Pour autant, je savais que contrairement aux idées reçus la plupart n'étaient pas malheureux. Et que la plupart des parc zoologique s'arrangeaient pour adapter les enclos en fonction des besoins des animaux. Tout comme je savais également, qu'il s'agissait d'un moyen de préserver des espèces protégé comme les tigres du Bengale.
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J'avais les yeux grands ouverts face à la révélation que la déesse venait de me faire. Comment pouvait-elle, après cinq millions d'années d'existence, n'avoir jamais mis les pieds dans un zoo ? C'était totalement dingue d'imaginer qu'elle n'avait soit jamais eu le désir d'y aller, soit jamais eu l'occasion. Au début, j'étais contre les zoo, car c'est cruel d'imaginer de pauvres animaux vivent dans ces enclos. Mais avec le temps, je m'étais faite à l'idée que c'était bien mieux pour eux d'être protégés dans Storybrooke, plutôt que de se retrouver seuls en dehors de la ville. Là ils étaient tous en communauté. J'avais eu en projet pour plus tard de les libérer tous dans l'enceinte du zoo et de les faire vivre en harmonie, tous ensemble, mais d'après Elliot ça représentait un trop gros risque de mettre les lions et les éléphants dans le même espace. Pourtant j'avais connu un éléphant, Simba, et il n'avait rien de méchant ni d'agressif.
« Il faut venir ! » m'exclamai-je en prenant la main de la déesse et en la secouant de haut en bas. « C'est magnifique ! On a plein d'animaux de plein d'espèces différentes. On a trois éléphants, trois girafes, des lions, des paresseux et... y'a de tout ! Faudra venir passer un après midi ou même toute la journée ! Le lundi c'est bien, parce que c'est calme, il y a peu de monde. Ou alors faudra venir en dehors des heures d'ouvertures. On pourra y faire une ballade toutes les deux. J'avais proposé à Elliot de laisser le zoo ouvert 24H/24, mais ça demandait trop d'employés et des employés payés en plus. Parce que pas mal sont bénévoles. Ou ils viennent juste donner un coup de main quand ils ont quelques minutes. Et... »
J'étais tellement excitée quand je parlais du zoo, que je ne me rendais pas toujours compte que je monopolisais totalement la conversation. J'avais du coup tentée de me calmer pour parler de tout autre chose.
« Les déprimes, j'ai connu ça. » avouais-je. Comment je pouvais passer d'un sujet aussi joyeux à quelque chose de tellement délicat ? Mais la déesse semblait avoir besoin de parler de tout ça. Et puis j'avais de grandes oreilles, du coup j'étais encore plus à l'écoute que n'importe qui d'autre.
« Il faut voir le bon côté de la vie. Parce qu'il nous arrive plein de tuiles constament, mais il y a aussi beaucoup de bonnes choses. Comme la fois où on a été à Londres et qu'on s'est retrouvé confronté à tous ces demi dieux méga badass et sexy pour la plus part. Mais au final, c'est là bas qu'on s'est parlé pour la première fois et c'était génial ! Du coup, faut toujours voir le bon côté dans chaque chose. »
Même si en réalité c'était toujours difficile de voir ce qui était bon dans chaque situation, vue que le côté catastrophique dominait. J'avais lâché la main de la déesse, me rendant compte que je la tenais toujours, puis je l'avais passée sur mon ventre pour le calmer et l'empêcher de grogner d'avantage. Enfin, je m'étais mise à sourire à Diane.
« Hum... J'ai peut-être effectivement un petit creux. Surtout qu'en ce moment je ne grignotte plus de cacahuètes en dehors des repas, du coup j'ai encore beaucoup plus faim qu'avant. Mais je perd aussi du poids. J'ai les hanches toutes fines et le ventre plus petit. C'est vraiment étrange comme le corps change pour nous punir de ne plus manger de cacahuètes. »
Car oui, j'étais persuadée que ça provenait de là. Je me demandais bien ce qu'on allait manger. Elle avait prévue quoi ?
Diane Moon
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“I love you to the moon and back”
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Je ris à l'engouement qu'avait Lily à l'idée de me faire visiter le zoo. Je, ne serais pas du tout, contre une visite rien que toutes les deux, je l'admettais. Je, ne la voyais pas beaucoup, et je le regrettais un peu, à vrai dire. J'aimais beaucoup Lily, sa personnalité me faisait l'effet d'un rayon de soleil. Même si, parfois, je pouvais capter qu'elle n'était pas si heureuse qu'elle en avait l'air. Pour autant, je n'abordais pas le sujet. J'estimais, que si elle souhaitait m'en parler, elle le ferait d'elle même et non, parce que je le devinais grâce à mon don d'empathie. J'avais un « radar à émotion » implanté dans le crâne, et quoi qu'en dise les gens, ça n'aidait pas beaucoup ceux qu'on aimait. J'avais toujours peur, de faire une maladresse, et qu'ils interprètent mal mon geste. Aussi, préférais-je ne rien tenter du tout :
J'adorerais une visite juste toutes les deux, dis-je comme ça, tu pourras me le faire découvrir par toi même.
Je, ne fit pas de commentaire, sur cette histoire « d'employé bénévole » mais me promit que si je pouvais donner un coup de main à Lily, sans la froisser pour son zoo, alors je le ferais. Le tout, était d'amener la chose de manière subtile, et que ça se fasse sans avoir besoin de l'aide de mes pouvoirs divins.
Je méditais en revanche à ses paroles, sur le fait de ne pas voir que le mauvais côté des choses. Elle, n'avait pas totalement tort, elle avait même entièrement raison. Néanmoins, j'avais du mal pour certaines excursions divines on va dire, à voir ce bon côté. Je me décidais néanmoins à faire un effort, et à tenter de faire l'exercice à voix haute :
- C'est vrai tu as raison, tout n'est pas mauvais. L'affrontement contre Famine, m'a rendu Apollon, après de très longues années d'absence, par la suite, j'ai fait la connaissance de Pitch et des filles. On, a monté notre « coloc divine » avec Apo' et les filles.
Comme ça me paraissait loin aujourd'hui tout ça. J'avais du mal à réaliser, que tout le monde était en train de voler de ses propres ailes, et que j'allais bientôt vivre avec Pitch. Alors qu'il y a tout juste un an, j'en étais encore à rougir comme une adolescente lorsqu'il me faisait un compliment. Ou bien, à décider de quand nous allions nous voir. Tant de choses avaient changé en l'espace de si peu de temps :
- J'ai aussi tenté de prendre contact avec vous, à l'époque, mais je n'ai pas réussis. J'avais peur de vous déranger toi et Elliot, je suppose. Je me garais souvent devant l'entrée, et je tentais de me donner du courage, pour passer le cap, et allé sonner. Mais finalement, je ne sortais même pas de mon pick-up et je faisais demi tour.
En y repensant, ça me paraissait tellement stupide. Sans doute m'avaient-ils prit pour un stalker ou que sais-je d'autres. Alors, que c'était juste moi, qui n'osait pas sauter le pas, qui n'osait pas allé les voirs. D'un côté. Si, je demeurais toujours plus ou moins gauche dans ce qui concernait le domaine sociale, je devais quand même admettre que comparé à ce que j'étais il y a un an, j'avais fait d'énormes progrès. Parler, comme ça tranquillement avec Lily, l'ancienne Artémis, n'aurait jamais pu le faire.
- L'expédition, sur Théménos repris-je, l'expédition sur Théménos...A vrai dire, je ne vois rien de positif là dedans, c'était une catastrophe avouais-je avec une moue.
Une nymphe un peu simplette sur les bords, s'était précipité dans un temple qui n'était pas le sien mais celui de mon frère, déclenchant ainsi le gardien : un énorme python de glace, que j'avais finalement pulvérisé avec le trident de Poséidon. La seule chose de bien faite avec cette arme en y repensant bien. Mieux valait qu'elle soit entre les mains de son propriétaire perdu à Neverland. Rien, que d'y penser me faisait ressentir de désagréable frissons de répulsions. Je haïssais, cette arme, qui avait blessé Apollon....Et Aphrodite aussi, même si à l'heure actuel, je me refusais à tout sentiment d'affection pour elle.
- A Londres, on a pu se rencontrer c'est vrai et j'aurais réellement regretté de ne pas y être allé, rien que pour ça. Ça a été un plaisir de faire enfin ta connaissance, et puis j'ai aussi fait celle d'Elliot et Ellie et...
L'alarme se déclencha immédiatement dans mon cerveau. Attention, terrain glissant. Mieux valait que je me taise immédiatement, avant d'en dire trop. Ma voix, s'était mise à chevroter, et je savais, que ça faisait trop longtemps, que je gardais ma peine, ma colère et ma rancœur pour moi. Pour autant, Lily n'était pas la bonne personne chez qui vider totalement mon sac. Pas que je ne lui fasse pas confiance bien au contraire. Je lui faisais justement peut-être un peu trop confiance, et je ne souhaitais pas qu'elle prenne partis dans ce conflit. Elle n'y était pour rien, et je n'avais pas envie de la mêler à cela. C'était mes histoires, pas les siennes. Même si parler, de tout ça, de Phobos, de mes regrets de ma culpabilité envers Pitch, et du fait que je ne pourrais jamais rien lui donner d'autre qu'un fils le détestant me ferait du bien, je ne voulais pas que ça tombe sur Lily. Égoïstement, sans doute, je souhaitais qu'elle conserve cette image « forte » de moi. Si, je me transformais en fontaine devant elle, qu'allait-elle donc penser de moi ?
- Et ainsi de suite, finis-je par conclure en reprenant un minimum constance.
Le tout maintenant, était de changer de sujet, et de se concentrer sur le pique nique que j'avais apporté. Prévoyant de base, de passer la journée chez Lily, je m'étais dit que j'apporterais le repas. Déjà, que je « monopolisait » son temps. Autant, apporter de quoi se sustenter par moi même. Bien, que ce soit surtout pour Lily. En revanche, je ne m'attendais pas à la nouvelle qui tomba :
- Tu ne...Tu ne mange plus de cacahuète ? Dis-je éberluée
Comment était-ce possible ? Je voulais dire, c'était Lily. Elle raffolait des cacahuètes. Mince, Apo' ne m'avait pas prévenu, et j'avais ramené des cookies aux cacahuètes. Je pouvais toujours les faire disparaître, mais tout de même, cet imbécile aurait pu me le dire, quand il m'avait vu piocher dans le tupperware. Non vraiment, merci « maman » ou « papa » bref, le titan dont nous serions apparemment la progéniture. Vous auriez pu prévoir un cerveau supplémentaire pour Apollon, ça ne lui aurait pas fait de mal je crois.
- J'avoue, que je suis assez confuse, dis-je. J'ai rapporté des cookies aux cacahuètes. Depuis que Neil, a fait découvrir les curly à Apollon, il est intenable, il veut goûter tout ce qui est fait avec de la cacahuète, pour voir si il retrouver celui des curly. Il pourrait en faire apparaître un paquet par lui même, mais bon, faut pas trop lui en demander il n'a malheureusement pas la lumière à tous les étages. Enfin, bref, c'est moi qui cuisine chez nous. Je fais tout à la manière non divine, et j'en ai fait une fournée hier après qu'il ai insisté lourdement. Sauf, qu'il ne m'a pas prévenu, que tu ne mangeais plus de cacahuètes, ce matin quand je les mettaient dans la glacière. Mais, je peux faire apparaître autre chose si tu veux en guise de dessert.
Mieux valait que je me taise, et que je sorte les sandwich, j'étais ridicule.
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mais ça fait mal... »
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« Oh oui la coloc ! » m'exclamais-je quand Diane s'était mise à m'en parler. Je ne l'avais jamais dit, ni à elle, ni à personne, mais c'était quelque chose dont j'aurai beaucoup aimée faire partit. J'adorais quand il y avait du monde à la maison, et habiter avec plein de gens ça m'aurait beaucoup plu. Mais j'avais déjà mon chez moi, mon nouveau chez moi d'ailleurs. C'était une maison offerte par Judah et à dire vrai il y avait autant de monde que dans une colocation, vue que ma fille était de la partie, ainsi qu'Ellie, mais aussi des gens de passages, dont Astrid. Qui sait combien de personnes on allait pouvoir y loger.
« Ah mais ça ne nous dérange pas du tout avec Elliot de voir du monde. Bien au contraire, c'est quelque chose de chouette ! »
Elle pensait qu'elle pourrait nous déranger, mais ce n'était pas du tout le cas. Plus on voyait de gens, mieux c'était, car on se trouvait du coup jamais seul et ça ne laissait pas le temps pour penser à certaines choses...
« Hum... Cookies ? Cookies à la cacahuètes ? Cookies ? Ca existe ? »
Je m'en léchais déjà les babines. Mais je ne pouvais pas en manger. Je devais rester forte. J'avais fait la promesse à moi même de ne jamais plus toucher à la moindre des cacahuètes. Et si il m'en restait un peu aux coins de la joue, et que Apple me faisait une bise en rentrant, et qu'elle se retrouve avec une miette de cacahuète en bouche, et qu'elle étouffe, et qu'elle... Je ne pourrai pas me le pardonner.
« Je... Je... »
J'étais à deux doigts de fondre en larmes tellement que c'était un supplice de penser à ces cookies aux cacahuètes qui devaient être à seulement quelques centimètres de moi, sans pouvoir en manger même pas un petit et minuscule bout. A moins qu'on irait se baigner juste après. Car là, toutes les miettes partiraient avec l'eau et il n'y aurait aucun danger. J'avais fermée les yeux et pris une grande respiration, tout en entendant Diane sortir les sandwich de son sac.
« D'accord. Je veux bien goûter un cookies à la cacahuète. Mais uniquement parce que ça serait impolis de ne pas en manger alors qu'ils ont été préparés spécialement pour... »
J'avais fermée d'avantage les yeux. Je ne m'étais pas rendu compte que c'était pour moi qu'elle les avait fait. Oh mon dieu... Enfin oh ma déesse... Elle avait insistée sur le fait qu'elle avait tout cuisinée elle même, ce qui signifiait qu'elle avait passée un temps fou rien que pour moi. Elle voulait que cette sortie soit parfaite. Sans ouvrir les yeux, je m'étais laissée tomber vers elle, en la prenant dans mes bras. J'aimais faire des câlins aux gens que j'appréciai énormement, surtout quand ils me prouvaient d'une manière ou d'une autre, qu'ils tenaient à moi.
« C'est tellement gentil et en même temps c'est beaucoup trop. Je ne sais pas quoi dire. Merci Diane, merci beaucoup. »
Je ne l'avais pas appelée la déesse dans la lune pour une fois, et j'avais passée une main sur mon nez après un petit reniflement, tout en me détachant de la déesse. Puis, avant qu'une goutte perle le long de ma joue, quelque chose me traversa l'esprit.
« Apollon a découvrir les Curly grâce à Neil ? »
Ca signifiait que ma petite Neil avait continuée à manger des cacahuètes ? Je lui avais pourtant dit que ça pouvait être dangereux pour Apple. Elle n'écoutait pas. On allait devoir avoir une conversation toutes les deux, entres mère et fille. Mais pour le moment, le plus important, c'était de goûter à ces cookies à la cacahuète. J'attendais impatiemment que Diane m'en tende une. Pendant ce temps, je m'étais mise à réfléchir à ce qu'elle venait de dire.
« Cassie passe beaucoup de temps avec le beau Apollon ? Enfin Apollon ? »
Est ce que je pouvais l'appeler le "beau" Apollon devant sa soeur ou pas ? Je me posais la question. C'est vrai qu'il était beau et choupie et il était tellement grand. Ca me rappelait les grands éléphants qui se trouvaient dans le monde des contes.
« Une fois, il a dormi sur mon ventre. » lui dis-je fièrement, avant de pencher la tête et de faire comme si j'avais rien dit. J'essayais surtout de ne pas rougir. Fallait que je pense à Elliot et uniquement à Elliot.
Diane Moon
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Bon, au final Lily acceptait quand même d'y goûter. Apo' m'avait-il laissé faire exprès en se doutant qu'elle ne refuserait pas ? Aucune idée, même si j'avais des doutes sur cette idée. Mon frère, n'était pas vraiment connus pour être perspicace. Sauf quand il s'agissait de moi, mais je ne le comptais pas. C'était la faute à la gémellité. Si nous n'étions pas jumeaux, il ne serait pas capable de deviner mes pensées avant même que je n'ai eu le temps de les exprimer de manière intelligible. J'acceptais bien volontiers l'étreinte qui suivit, et sans me crisper pour une fois. Je pourrais l'ajouter à la petite liste de mes progrès depuis un an. Je n'étais généralement...Pas tactile du tout. J'avais tendance à me crisper et à me tendre complètement quand quelqu'un me serrait dans ses bras. Ou tout du moins, quand c'était quelqu'un d'autres que mon frère. Mon compagnon en avait d'ailleurs fait les frais à l'époque. Aujourd'hui, ça nous amusait, mais il y a un an, je pense que nous avions l'air de deux idiots.
En revanche, je clignais des yeux légèrement, surprise en entendant Lily prononcer mon nom. D'accord, ça avait l'air de rien comme ça, et ça pouvait paraître stupide. Mais, Lily n'avait jamais utilisé mon nom d'emprunt. Je crois qu'elle m'avait appelé « Artémis » à Londres, et « madame la déesse dans la lune » depuis notre dernière rencontre. J'aimais le surnom, je le trouvais original, quoi qu'un peu long. Ça changeait des « Didi » de mon frère, qui m'arrachaient toujours un grognement. Au moins, avait-il arrêté de m’appeler « Artété », se contentant simplement de « Arté » tout comme je l’appelais « Apo ». Je préférais largement ce surnom, bien moins ridicule que les deux autres.
- Tu m'as appelé Diane dis-je à Lily, ce n'est pas un reproche repris-je rapidement pour ne pas qu'elle s'imagine que j'étais en train de la rabrouer. J'aime bien que l'on m'appelle ainsi, enfin que les gens que j'apprécie m'appellent ainsi. Mon vrai nom est Artémis, mais Diane qui est mon nom d'emprunt pour passer « inaperçue » dirons nous, c'est un peu comme un surnom.
J'en profitais pour sortir le tuperware, contenant les gâteaux du sac, tandis-que j'écoutais Lily me poser des questions au sujet de mon frère et Neil. Je fronçais légèrement les sourcils pour tenter de me rappeler, de quand exactement remontait l'obsession de mon frère pour les curly. Pas d'hier, ça c'était sur, il me cassait les oreilles depuis suffisamment longtemps avec, pour que ça date d'il y a quelques mois :
- Huum il me semble que ça remonte à Septembre/Octobre dans ces eaux là. Je me souviens, il est passé à la maison tout content d'avoir découvert une nouvelle chose. Et quand Apo' découvre quelque chose de nouveau....Oh je dois en avoir pour une bonne centaine d'année à en entendre parler sans répit.
Je n'exagérais en aucune façon, à chaque fois que mon frère découvrait une nouvelle chose, il avait tendance à rester focaliser dessus pendant très longtemps, ce qui devenait bien vite éreintant, parce qu'il n'arrêtait jamais d'en parler. Je m'étais souvent fait la remarque comme quoi il parlait certainement pour deux. Comparé à moi, qui n'était pas vraiment bavarde, lui faisait office de moulin à paroles. De quoi, donner des migraines atroces....
- Pas énormément ces derniers temps, dis-je pour repondre à la seconde question. Je sais que fût une époque c'était assez souvent, ils faisaient des recherches sur quelque chose qui le concernait de prêt. Les « Prophétesses » ça s'appelle. Je n'en sais hélas pas plus, puisqu'il a jugé bon de ne pas m'en dire plus.
Je ne le lui avait jamais dit, mais il avait je pense finit par s'en rendre compte que cela m'avait énormément blessé. J'en avais voulu à Neil pendant un moment d'ailleurs. J'avais l'impression qu'elle était en train de me voler mon frère. Et quand on savait à quel point je tenais à lui l'on pouvait comprendre mes craintes. Quoi qu'il en soit, trop de choses s'étaient passés, dernièrement, pour que je reste focalisé là-dessus. Je devais accepter, qu'il y ai des choses sur lesquelles je ne puisse pas l'aider. Tout comme, il y avait des choses sur lesquelles il ne pouvait pas m'aider également. Un peu, comme ce que je traversais en ce moment. Il allait, me falloir encore un peu de temps, pour me retrouver pleinement, mais j'avais déjà fait un gros pas en avant, comparé à mon retour de la lune :
Ah je crois, savoir de la fois dont tu parle répondis-je à l'évocation du fait qu'il ai « dormit » sur son ventre. C'est celle où il s'est prit pour Aphrodite ajoutais-je dans un gloussement.
Je, ne m'étais pas gênée pour me moquer de lui, ni pour prendre une photo. Il fallait immortalisé cet instant, et ça avait rejoint le petit stock de choses compromettante que j'avais sur un peu tout le monde. Je gardais tout sur une clé usb, pour être sur d'être tranquille. Apollon, était une vrai calamité avec l’électronique, il ne risquait donc pas d'y toucher.
- Dernièrement, ça n'a pas été facile pour lui non plus soupirais-je. Lorsqu'on est partis en Février, on a découvert que la plupart d'entre nous, n'étaient pas réellement frère et sœur. Apollon est mon vrai frère par exemple, mais Aphrodite n'est pas ma vrai sœur. Je pense que ça lui a un peu miné le morale, et il s'est enfermé sur Olympe à déprimer. Entre temps, je suis allé sur la lune, et quand je suis revenu, je faisais peine à voir. Il s'est occupé de moi, avant que quelqu'un d'autre ne prenne le relais. Disons, que ce qu'il c'est passé là-bas, il ne pouvait pas réellement le comprendre. Et, je pense que ça a dût en rajouter, de se dire qu'il ne pouvait pas m'accompagner dans cette épreuve en tant que soutiens. Il a dût laissé sa place, à un autre, et c'est la première fois que ça arrive. Son morale a dût quelque part également en pâtir.
Si, j'avais décidé de prendre plus de temps pour moi, et d'accorder plus d'attention à Pitch, je ne devais pas non plus négliger mon frère. Mais, je devais aussi accepter, de le laisser se reconstruire par lui même. De ne pas, toujours intervenir. Je pense, que dans quelques temps, ce serait bien que l'on se retrouve juste nous deux pour faire un peu le point.