« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Les protestations furent nombreuses et celles de Louise totalement fondées. Athéna non plus n'aimait pas que l'on donne des consignes pour ne pas les suivre à la première occasion. Dans le temple, ça passait encore puisqu'ils étaient tous au même endroit géographique, mais là, ils s'étaient dispersés et ce n'était pas bon aux yeux de la déesse. Par souci de comprendre et d'occuper les esprits des personnes restantes, la guerrière commença à prendre les choses en main et à déballer ce qu'elle avait appris dans le temple. Autrement dit pas grand chose de bien significatif, si ce n'était que l'Oracle avait sans doute la faculté de se déplacer dans le temps et l'espace et qu'il semblait être de leur côté en tentant deles lier à des gens capables deles aider. Cela ne faisait rien avancer, mais bon, c'était déjà une information importante à bien garder en mémoire. Puis Louise lui révéla que Stuart, l’Éphémère qu'Athéna appelait Sam depuis le début, avait révélé à Louise et Artémis que les dieux avaient eux aussi été des éphémères avant. De quoi ?! Mais les révélations ne s'arrêtaient pas là... Tous, ils avaient été enfants et destinés qu'à ne vivre qu'un nombre d'heures limitées. Et Gaïa avait trouvé le moyen deles transformer en quelque chose de plus permanent... Ils étaient seize au départ. Mais pour la déesse, ils n'avaient toujours été que quinze. Il n'y avait jamais eu de traces d'un seizième dieu... Jusqu'à l'arrivée d'Elliot à Storybrooke. Était-il possible qu'il soit le seizième ? Après tout, ils avaient été quinze depuis cinq millions d'années et se retrouvaient à présent à seize. C'était tiré par les cheveux, mais possible si Gaïa était encore en vie ou en mesure d'influer sur les événements.
- J'ai décidé de ne plus abandonner ma famille, je l'ai promis... Se contenta-t-elle de lui répondre.
C'était étrange, sans doute un peu idiot pour cette vieille de plusieurs milliers d'années, mais elle se sentait proche de son neveu alors qu'elle n'avait passé que quelques jours avec lui. Mais il était tellement ouvert d'esprit et prêt à accepter les défauts de chacun... C'était quelque chose qui avait souvent manqué à la déesse : une personne capable de l'accepter. Sans qu'elle n'ait forcément besoin de changer radicalement son comportement. Elle était chiante, mesquine, manipulatrice et souvent égocentrique. Mais bizarrement, elle arrivait à accorder de l'attention à des gens qu'elle appréciait et Elliot en faisait partie. Elle comprenait ce qu'il ressentait. Pour lui, les autres les avaient abandonné et étaient partis pleurer dans leur coin. À dire vrai, seule Artémis avait commencé à se séparer du groupe suite au temple mais ça ne devait pas être très important aux yeux du jeune dieu.
- C'est un coup dur, une remise en cause de ce que nous sommes... Expliqua-t-elle à son neveu. Et ça fait mal. Ceci dit, on a pas le temps pour ça... Alors je préfère mettre ça de côté. Mais merci Louise. Ajouta-t-elle à la jeune femme. Je ne sais pas si Artémis aurait été en mesure de nous en parler vu à quel point ça la bouleverse...
Et c'était compréhensible. Si Athéna n'avait pas été aussi habituée à porter un masque et à mettre de côté les choses qui ne lui plaisaient pas, sans doute qu'elle aussi aurait craqué. Mais elle ne pouvait pas faire ça au groupe, à son neveu... Merde, elle avait promis deles ramener, à n'importe quel prix. Si ça voulait dire qu'elle allait devoir entourer son cœur de glace pour ne pas se laisser atteindre par cette révélation, elle le ferait, sans hésitation. Ils avaient des choses plus importantes que ça à faire pour le moment. Puis Louise leur montra le dessin d'une citadelle, que Stuart avait fait. Le croquis rappelait quelque chose à la brune, mais elle n'eut pas tellement le temps d'y penser puisque la jeune humaine s'affirma en disant qu'il fallait y aller.
- Peut-être... De toute façon, nous ne pouvons pas bouger avant que les autres ne reviennent. Déclara-t-elle avec une pointe d'aigreur.
Et soudain, ils furent là. Avec Robyn. Bah au moins, ils l'avaient retrouvé, c'était une bonne chose, non ? Pas vraiment vu ce qu'ils leur racontèrent. Surt. Merde. L'Apocalypse avait commencé alors. Enfin, si on se basait sur la mythologie nordique bien sûr... Ceci dit, c'était une mauvaise chose que le guerrier légendaire soit présent. Ils ne pourraient jamais lutter contre lui... Comme de juste, quand les autres furent au courant pour le dessin et que Nora l'eut identifié, ils voulurent y aller. Peut-être était-ce une bonne chose, peut-être pas... Mais si Surt traînait dans les bois, il valait mieux filer de toute façon. Avisant le regard sombre d'Elliot, Athéna resta en arrière avec lui, en soutien silencieux. Il bouillait certainement... En chemin, Diane leur expliqua pour les Bâtisseurs, tués par Chronos. Super... Elliot s'éloigna quelque peu pour aller vers Louise puis revint vers Nora et elle.
- Mais au final, je ne saurais jamais si mes raisons étaient valables ou pas, puisque j'ai échoué par la suite. Lui confia-t-elle. Ils ont un lourd passif, des choses que je n'ai pas vécu, notamment la guerre entre dieux... Peut-être est-ce parce que je me suis éloignée d'eux durant un temps que j'arrive à prendre du recul. Pour le moment, ils sont trop impliqués émotionnellement... Dit-elle avant d'avoir un ricanement. C'est à cause de mon manque d'émotions que j'arrive à être plus solide et prête à tout... Si ça n'est pas ironique... Ajouta-t-elle en secouant la tête d'un air désabusé. Personne n'a le droit de nous juger Elliot. Répliqua-t-elle fermement en regardant fixement Nora pour la mettre au défi de le faire. Personne n'a été dans notre situation.
Ils arrivèrent alors près de la citadelle, réplique d'Olympe. Enfin, Olympe semblait être une version améliorée, plus "finie", plus travaillée... Étaient-ce les Bâtisseurs qui avaient fait leur demeure ? Nora les mit en garde à propos de l'air et du danger puis Athéna fit apparaître des foulards dans les mains de Robyn, Louise et Pascal ainsi que pour elle. Une fois parée, elle suivit Elliot et Nora dans le désert. Ils marchaient d'un bon pas jusqu'à ce qu'une tempête ne se lève, à croire qu'on cherchait à les repousser de cet endroit. Elliot cria alors aux autres de s'arrêter et demanda l'aide de sa tante pour créer un abri. C'était une marque de confiance ça non ? En tout cas, Athéna le prit comme tel et s'approcha aussi difficilement que ce fut, de son neveu pour créer avec lui un bunker capable de résister à la tempête.
"Oui, on a réussi" Lui confirma-t-elle par la pensée.
Une fois que tout le monde fut à l'intérieur, Elliot dévoila enfin ce qu'il avait sur le cœur. Les dieux en prirent pour leur grade, mais Athéna le comprenait parfaitement. Ceci dit, tous n'étaient pas forcément au courant de la révélation que Louise leur avait faite... Aussi décida-t-elle de s'en charger.
- Louise nous a parlé de la révélation que Stuart leur a fait, à Artémis et elle. Dit-elle calmement. Les dieux en tant que tels n'existent que depuis 5 millions d'années. Avant, nous étions tous des êtres éphémères, destinés à ne vivre qu'une journée ou du moins qu'un certain temps. Mais Gaïa a refusé cet état de choses et a réussi à nous changer en autre chose... Nous vivions enfants, dans la Grande Vallée. Ah et elle a un objet dont elle a toujours refusé de se servir. Peut-être un moyen de rendre un immortel mortel... Ce sera à creuser sans doute...
Athéna avait été froide, calme presque insensible. Mais c'était surtout pour ne pas montrer qu'au fond, ça la touchait elle aussi. Et puis, elle préférait conserver la tête froide et s'occuper du reste. Soudain, Nora montra quelque chose à Elliot et ils se retrouvèrent devant un être à l'apparence humaine mais avec le visage bien plus allongé que la moyenne. Son neveu tenta de discuter et de se présenter, mais il n'y eut pas de réelles réactions. Jusqu'à ce que la chose ne lève la main et qu'une espèce de courant électrique ne touche Elliot et l'espèce d'hologramme. Et qu'ils ne soient transportés ailleurs. La déesse eut la sensation qu'ils étaient à l'intérieur de la citadelle. Et qu'ils étaient des fourmis dans une pièce énorme. Les murs étaient si haut qu'elle n'en voyait pas le plafond. Elliot leur fit alors remarquer qu'il y avait un être juste près d'eux et qu'il ne fallait sans doute pas le réveiller. Peut-être. Mais peut-être aussi que l'être était réveillé. Mais la salle était tellement haute qu'ils ne parvenaient pas à voir son visage là haut, dans le noir. Cédant à une impulsion, Athéna prit le bâton de Nora qui était encore allumé et l'envoya fortement en l'air. Et là, le choc. Il les regardait. Merde, ce truc était bien réveillé !
Le bâton retomba et le visage du géant ne fut plus visible. Nora reprit rapidement son bâton avec l'air de lui en vouloir beaucoup, l'éteignit et le garda contre elle. Roh, elle voulait pas prêter ses jouets la miss ? C'était méchant ça ! Surtout qu'Athéna ne l'avait pas abîmé ! Quoi qu'il en soit, le géant avait lui aussi un visage très allongé, comme celui qu'ils avaient vu dans la tente. Et si ?
- C'est un plaisir Maître Bâtisseur de vous rencontrer. Dit-elle poliment, oui parfois ça lui arrivait.Je suis Athéna, Déesse de la Guerre et de la Sagesse et je suis accompagnée d'amis et d'une partie de ma famille. Nous avons été téléporté ici, à votre demande peut-être ? Si c'est le cas, pourriez-vous nous dire pourquoi ?
"Le Géant Maître Bâtisseur ne vous a pas appelé."
La voix avait surgi de nulle part. Se retournant, Athéna fit face à un homme, du moins ça en avait la taille et la stature, qui portait une capuche et une tunique sombre. Son visage dépassait un peu et la déesse eut l'impression d'être face à un loup-garou momifié. La créature se déplaça vers eux et la guerrière eut l'impression de voir une queue sous la tunique. C'était quoi ce truc, sérieux ?!
- Est-ce vous alors qui nous avait fait venir ? Si oui, pourquoi ? Demanda-t-elle calmement.
"Wulfaz ne vous a pas appelé non plus." Lui répondit-il en arrivant à sa hauteur. Le truc sentait la chair... Celle des cadavres vu la puanteur qu'il dégageait. Il tournait autour de la déesse qui avait envie de lui en coller une pour qu'il cesse ça immédiatement. "Si ni le Géant Maître Bâtisseur, ni Wulfaz vous a envoyé, c'est que vous ne devriez pas vous trouver ici."
Sans blague ? Wulfaz puisque ça semblait être son nom, s'arrêta entre le Géant et elle, tout en humant l'air, à croire qu'il estimait la valeur potentielle de son prochain repas. De quoi lui donner des sueurs froides.
- Si vous n'êtes pas responsables, qui alors ? Nous étions dans la tempête de sable et c'est quelqu'un qui ressemblait à votre Maître qui nous a amené ici... Nous ne sommes pas venus pour vous importuner, nous essayons de sauver cette planète ou à tout le moins, ses habitants... Expliqua-t-elle.
Un sourire immense, malsain et carrément flippant se dessina sur ses lèvres avant qu'il ne s'approche un peu plus d'elle. Athéna dut lutter contre l'envie de reculer et celle de lui mettre son poing dans la tête pour le faire reculer.
"Cette planète est déjà condamnée. Vous ne pouvez plus rien pour elle." Lui indiqua-t-il. Puis des bruits se firent entendre derrière elle et Athéna vit des créatures semblables à Wulfaz et habillées comme lui qui s'approchaient d'eux. Oh oh. "Un dernier repas, c'était inespéré pour mes frères."
Connard. Athéna se recula alors, pour former une espèce de cercle entre Wulfaz, les créatures et les humains. S'il approchait ne serait-ce qu'une canine, elle le tuait en le décapitant. L'idée d'utiliser une fauche la titillait depuis longtemps, ce serait certainement l'occasion. Elle ferait un massacre, parce qu'elle avait promis quelque chose, parce qu'Elliot semblait lui faire confiance et tenir à elle. Elle se battrait. Elle avait un but. Et rien ne l'empêchait d'atteindre son but.
Eloise : 95%
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
"Quand tout sera fini, tu devrais arrêter tout ça. Déménager. Ne plus avoir de contact avec eux. Si je le pouvais je... je le ferais aussi. Tu t'es déjà trop sacrifiée pour eux. Ca n'en vaut pas la peine. Des centaines de personnes l'ont sûrement déjà fait par le passé, parce qu'ils les aimaient. En parlent-ils encore ? Non. On passe dans leur vie comme des... papillons."
Elle avait jeté un rapide coup d'oeil au jeune homme, avant de le reporter sur les branchages et les feuilles au sol. Elle ne savait pas quoi répondre. Ce n'était pas parce qu'on ne parlait pas de ses papillons qu'on ne s'en souvenait pas, c'était juste ... douloureux. Est ce qu'il avait déja perdu un être cher par sa faute ? Est ce qu'il connaissait cette culpabilité du survivant ?
"Ils n'ont pas choisit ca ..." se contenta elle de dire avec un sourire forcé avant qu'il ne s'éloigne pour retrouver sa tante.
Mais il avait raison, peut être que prendre un peu de distance lui ferait du bien ... Elle avait pris les devant , se tenant loin des autres. A leur retour, elle aurait aimé les engueulés, leur dire qu'ils n'auraient pas du agir de la sorte, elle c'était attendu a ce qu'au moins ils s'excusent deles avoir laissés comme ca, deles avoir tromper, deles avoir laisser derrière, et pourtant, elle c'était contenté deles fixer en serrant les poings. Elle avait beau ne rien laisser paraître, leur attitude, celle de Diane surtout l'avait extrêmement blessée. Elle ne savait plus quoi en penser. Habituellement, elle était compréhensive, bien plus que n'importe qui, mais là, elle n'y parvenait simplement pas. Pas cette fois, son quota "compréhension" était épuisé, tout ce qu'elle voyait c'était un rejet , un mur que la déesse avait battit et qu'elle se prenait en pleine face, aussi fort qu'une gifle. C'était difficile de se faire rejeté quand on voulait aider. Ca l’était encore plus quand on savait que c'était volontaire. Qu'on était inutile.
Et peu importe les circonstances, on ne laissait personne derrière soit dans un endroit hostile, surtout pas a famille. Surtout pas pour les entraîner consciemment dans un endroit dangereux. Si encore elles avaient été attirées par de la curiosité ... Mais non, ils étaient juste ... Depuis qu'ils avaient montés leurs petite team, elle avait cru qu'ils formaient une équipe. Et maintenant, elle se disait que non, que c'était les jumeaux et de l'autre coté : elle.
Sourire. Ou au moins, ne pas faire la tête, c'était déjà ca. Ne rien monter, garder le cap. Jouer un rôle, c'était si facile et pourtant depuis qu'elle avait commencé a vivre a Storybrook elle y arrivait de moins en moins. Et pourtant c'était comme un réflexe. Apollon lui avait apporté un foulard et elle l'avait observé une seconde se demandant si elle devait réellement le prendre pour finalement l'attraper en détournant les yeux, il n'y avait rien a dire pour le moment. Un autre foulard lui apparu soudain dans les mains et elle leva les yeux vers Athéna, surprise.
Elle ne c'était pas montré particulièrement ouverte avec elle depuis le début de cette aventure, alors elle se demandait pourquoi elle se montrait aussi prévenante. Peut être qu'au final elles pourraient parler un jour.
"Merci.. " lâcha elle avec un sourire timide avant de se les mettre autour du visage et deles suivre dans la tempête. Au final, Eliott et la déesse de la guerre firent apparaître un bunker dans lequel le groupe se réfugia. Lorsque le dieu de la renaissance se mit a les invectiver, elle se contenta d'observer tout cela, les bras croisés devant elle. Avant elle aurait tout fait pour les défendre, mais maintenant ... elle doutait. Elle préférait les laisser régler leurs problème entre eux. Elle n'avait jamais réellement considéré les dieux comme des gens différents dans le sens ou pour elle ils étaient des humains très puissants. Et vieux. La elle avait l'impression qu'ils n'appartenaient plus au même monde.
Elle avait simplement récupéré le sable qui se trouvait dans les plis de ses vêtements pour le mettre dans une fiole vide et l'observer. Peut être que Sebastian pourrai l'aider a y voir plus claire. Si ca se trouvait c'était simplement du sable, mais il pourrait certainement l'aider et saurait si il s'agissait d'autre chose. Et puis c'était amusant de se dire qu'elle lui ramenait du sable d'autres mondes. Neverand, ici ... ou serait la prochaine fois ?
Et puis ils furent interrompus dans leurs règlement de comptes par une chose qui les téléporta ailleurs. Se relevant difficilement, elle observa rapidement autour d’elle.
"Oh, un remake du Seigneur des Anneaux maintenant ?"
Tenter de faire de l'humour pour détendre l'atmosphère aussi lourde que du plomb. Sauf que leurs hôtes n'avaient visiblement pas l'air très accueillants. Pas du tout même vu les regards qu'ils leurs lançaient.
"Vous êtes qui ? Ou quoi exactement ? Des habitants ? Des destructeurs ? Qui vous a créé ?"
"Qu'importe qui nous a créé. Celui qui l'a fait va également nous détruire. C'est la fin de notre cycle et nous ne feront pas partit du nouveau." Il s'approcha d'elle, un sourire sombre sur le visage. "Qu'importe la fin que vous nous réservez, nous ne partiront pas sans nous battre."
Et il la frappa, l'envoyant rouler a terre dans un cri douloureux. La princesse se redressa immédiatement alors que les créatures jetaient leurs capes au sol, laissant apercevoir des corps mis loups mi humains.Ils étaient dix plus leurs chef, a se jeter sur les membres du groupe pour les dévorer. Elle se mit en garde, prete a se battre. L'un d'eux lui sauta sur le dos, elle se baissa en même temps, agrippant ses vêtements pour le faire passer par dessus elle, qu'il s'écrase au sol un peu plus loin. Puis l'un d'eux la surpris en lui sautant dessus sur le coté, la faisant basculé sur le sol pour lui lacérer l'épaule. Brutalement elle lui envoya un coup d’arbalète dans la tête et se releva. Autant elle n'arrivait pas a tirer, autant ca faisant un bon gourdin. Mais sur le coup, elle préférait utiliser quelque chose de plus ... dans ses cordes.
La main dans son sac, elle attrapa une fiole et observa les quatre hommes loups qui l'encerclaient. Elle doit s'en débarrasser. Elle se baisse quand l'un d'eux veut l'attaquer de dos, le laisse passer de l'autre coté, avant de mettre un coup de pieds dans la tête du second qui c'est approché, l’éjectant contre ses camarades qui perdirent l'équilibre. Elle déboucha sa fiole et la jeta sur eux, les mains tremblantes plaquées sur ses oreilles, et la gorge nouée avant de détourner le regard ou une explosion retentissait.
Il n'en restait plus que sept.
Louise : 70%
Les méchants loups : 11 - 4 = 7 encore en vie !
Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Vous voulez un invocateur qui indiquait la catastrophe dans laquelle nous étions avec cette expédition? Et bien le voici, maintenant, c'était Elliot qui faisait la morale qui avait raison sur toute la ligne. J'avais mes différents avec le gars, sur beaucoup de points, mais pour l'instant il avait raison de s'énerver et de secouer les puces à toute la famille. Surt était dernière nous et... Certaines personnes de notre groupes préféraient contredire les ordres pour des raisons quelconques, puis il y avait le mutisme de Diane, qui, même s'il était compréhensible, n'améliorait pas notre situation. Tout le monde était sous pression, tout le monde en avait ras le bol, tout le monde commençait à regretter d'être venu, je pouvais le sentir et je pouvais le voir sur les visages. Quand à moi? J'allais rouler ma bosse en attendant que la tempête passe et tout faire pour éviter de perdre quelqu'un du groupe. Ce qui n'allait pas être chose facile. Le caméléon soupira en croisant les bras, Brave commença a retirer le sable qui était coincé dans ses plumes alors que Nora indiqua à Elliot que... Que... Qu'est-ce que c'était que ce type. Urk, j'en avais presque du mal à respirer à cause de tout ce délire, il rayonnait de puissance, frimeur. Tu avais pas l'air fin avec ton front en forme de poêle, de mauvais poêle en plus, même pas bien rond et pratique. Et voilà que Elliot faisait la ragdoll tandis que tête de poêle nous montrait qu'il avait bien mangé sa soupe. Puis il venait de nous téléporter dans une... Très grande pièce... je suppose qu'ils étaient des "bâtisseurs" pour une raison, où qu'ils avaient que ça à faire de leurs vies. Pascal fit apparaître son armure parce que la situation commençait franchement à sentir... Et bien à sentir le piège. Le caméléon s'étira en faisant craquer ses épaules, n'écoutant que d'une oreille l'échange entre Athéna et le Bâtisseur, qui parlait d'un... D'un... Wulfaz. Hum...
" Wulfaz c'est loup en allemand. "
Corona correspond à l'Allemagne après tout, et même si je ne le pratiquais plus il y avait une époque où je comprenais (sans le pratiquer, j'étais un caméléon ce n'est pas pratique) cette langue. Meh, pas très très discrêt comme nom, déjà que les loups semblaient grouiller sur cette foutue planète, alors si jamais les habitants s'amusaient à porter des noms de ce genre... Qu'est-ce que ça allait être ensuite, Loup? Wolf? Bigby? Agrougrou? Urk, après cette mission j'allais ajouter les loups à ma liste de bestioles qui m'avaient casser les m&m's, avec les corbeaux et la Choucroute de Judah.
"Un dernier repas, c'était inespéré pour mes frères."
Le caméléon mit ses mains en parle vent avant de dire:
"Et je t'assure que tu vas déguster!"
Le caméléon frappa ses poings contre eux, provoquant une explosion d'étincelle et de chaleur, avant de se mettre en garde et observant le groupe qui commença à nous encercler, retour aux bonnes vielles base, pas de complot divin et de grande révélations. Juste nous, des adversaires, et un combat pour la survie, Pascal inspira un grand coup alors que Brave prit son envol, fondant déjà sur l'une des horribles créatures, un léger sourire s'étira sur le visage de Pascal alors qu'il s'imprégna de la situation. Puis il rouvrit les yeux, et fonça sur la créature la plus proche, esquivant un premier coup de patte qui envoya des morceaux de dalles voler dans tous les sens, la créature hurla alors que le shérif disparu, se rendant invisible, avant de mettre un coup de poing ardent dans sa rotule, le faisant hurler de douleur. Pascal se baissa pour esquiva un nouveau coup de patte et attaqua de nouveau la créature sur l'arrière de la même jambe, le poil crasseux de son adversaire commençait à lentement prendre feu, mais cette dernière se montra particulièrement habile et parvint à attraper le caméléon dans l'un de ses pattes, elle sourit d'un sourire... Dégouttant et ne prédisant rien de bon avant de me lever vers sa bouche, le caméléon inspira un grand coup (surtout que l'haleine putride du truc était digne d'une colonie de rats morts) , et se concentra. Aussitôt, la cape du caméléon s'enflamma et la température autour du caméléon augmenta de plusieurs degrés alors qu'il luttait pour se libérer, le créature hurla alors que ses mains étaient en train de brûler au simple contact de l'armure de Pascal. Et elle poussa un cri strident avant de me jeter contre l'une des colonnes. Le caméléon n'eut même pas l'occasion de crier alors qu'il traversa la colonne sous la puissance du choc, qui s'effondra sur une autre colonne... Qui provoqua la chute d'une autre. En quelques instants seulement le chaos ambiant avant doublé de volume alors que les supports commençaient à tomber. ... Aie.
Pascal essuya un filet de sang qui coulait de ses lèvres avant de frapper le sol de son poing alors que ses yeux passaient au rouge vif, puis il se releva, évitant un débris de colonne qui venait de tomber juste à ses côtés, et profita de son élan pour sauter sur le dos d'une des créatures et commencer à le frapper dans les tympans tout en augmentant la température de son armure. Hors de question que je me fasse bouffer sans leurs casser toutes les dents et les transformer en vieux grands pères baveux. Non mais oh.
Pascal 80% U_u ET TIMBER D: (-10% pour deux personnes que SEB LE SADIQUE (sebdique) choisit D: )
Phoebus Light
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| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Il n'avait pas lâché sa main. Pas une seule seconde. Le souffle court, alors qu'ils étaient arrivés au campement de fortune pour rejoindre les autres, le dieu avait fixé le sol. Surt avait été à deux doigts de le découper en deux, non ? Ou peut-être pas. A vrai dire, aussi étrange que cela puisse sembler, il était frustré de ne pas avoir la réponse. D'ignorer quelles étaient ses réelles motivations. La curiosité était définitivement un vilain défaut. Très vilain.
Il ne comprit pas ce qui se racontait vraiment autour de lui, hochant juste la tête, tentant de remettre ses idées en place. Il sentait toujours ce retrait de la part d'Artémis. C'était prévisible. S'il y avait bien une personne qu'elle ne pouvait éviter éternellement, c'était lui. Parce qui ne lui laissait pas l'occasion de s'éloigner assez. De temps à autre, alors qu'ils s'étaient mis en chemin – pour où, déjà ? – il jetait un regard derrière son épaule, observant Louise du coin de l’œil. Il ne comprenait pas tout ce qui se passait. Les raisons du changement de comportement de sa sœur étaient toujours floues. Cette impression que les événements partaient de travers lui enserraient encore davantage la poitrine.
Il écouta le récit de sa jumelle, qu'il connaissait déjà par cœur pour l'avoir vécu, qui ne fit qu'accroître ses interrogations. Famine... Jamie... Car il s'agissait bien déjà de Jamie l'hôte qu'il avait vu, peu importe l'époque à laquelle cette scène s'était déroulée. Les lèvres pincées, il se remémorait ses questions de l'époque. Qui étaient-ils ? Que faisaient-ils ? A quoi servaient-ils ? Des créatures de Chronos, ces Bâtisseurs, selon leurs suppositions. Se rendre dans cette Forteresse n'était peut-être pas la meilleure des idées. Dans le silence ambiant, il capta malgré lui les conversations autour d'eux. Certaines paroles l'atteignant plus que d'autre.
« Tu t'es déjà trop sacrifiée pour eux. Ça n'en vaut pas la peine. Des centaines de personnes l'ont sûrement déjà fait par le passé, parce qu'ils les aimaient. En parlent-ils encore ? Non. On passe dans leur vie comme des... papillons. »
Presque inconsciemment, son regard se tourna vers son neveu et Louise. Sa poitrine se serra et il ferma les yeux, secouant légèrement la tête. Il n'imaginait pas à quel point Lou devait se sentir à l'écart, alors que Diane se murait dans le mutisme et que sa propre préoccupation l'avait fait quitter le groupe plus tôt. Il ne le regrettait pas pour autant. Il ne s'en voulait pas. Il ne pouvait pas faire autrement. Ce qui les liait était plus fort que ce que l'on pouvait imaginer. Il ne pouvait ignorer le moindre de ses appels, quitte à devoir en mourir sur le chemin. C'était... Il ressentait de la peine, d'avoir désobéi à ses propres ordres et d'avoir abandonner des personnes qui comptaient pour lui seulement... Il n'y pouvait rien.
Et les mots d'Elliot l'avaient frappé en plein cœur. Il n'en montra rien. Quelques années plus tôt, il aurait pu cracher exactement les mêmes mots qu'Apollon en aurait rit. Il aurait dit « Oui, je suis un connard. Et alors ? »... Parce que c'était beaucoup plus simple ainsi. De ne pas s'attacher, de ne pas se laisser avoir avec les sentiments, de ne pas croire en quelque chose. De simplement oublier chaque passage et de faire comme si rien ne s'était passé, d'ignorer les souvenirs qui se bousculaient dans leurs têtes. Il ne s'en rendait peut-être pas compte, parce qu'il n'avait pas vécu assez longtemps... Tous n'étaient pas des papillons. Certains laissaient une marque bien plus profonde que cela. Si l'Apocalypse ne les emmenait pas dans la mort avant, il le réaliserait sans doute de la plus dure des manières... avec Lily.
Le léger accès que lui laissa Artémis lui redonna un peu de baume au cœur. Il était vrai que le bâtiment se dévoilant face à eux laissait penser à leur propre cité, rien d'étonnant si on pensait que Gaïa était passée dans le coin... Non ? Ils avaient trop peu de faits. Trop peu de preuves. Trop peu de tout. Au lieu de d'apaiser leurs doutes, cet endroit ne faisait qu'embrouiller l'esprit d'Apollon encore un peu plus.
Toujours silencieux, le dieu avait prit le foulard pour lui-même et s'était retourné vers Louise, avant de se rendre compte qu'Athéna s'était déjà occupée de leur amie. Cette constatation eut deux effets bien contraires. D'un côté, il était plutôt heureux, que leur sœur agisse de la sorte mais de l'autre... Il avait l'impression de la perdre. Le changement brutal de l'environnement ambiant finit par moins le perturber que l'état global de leur groupe. A raison, vu la suite que la situation allait prendre.
Faire apparaître un abri était une bonne idée, en soi, si ce n'est qu'une fois dans un endroit clos, les reproches se mirent à fuser. Le regard que posa Elliot sur eux lui fit tirer un sourire sans joie. Il lui rappelait sa propre personne, quelques siècles plus tôt. Même si franchement, insinuer que le trio de blonds n'avaient pas de neurones, c'était pas très recherché. Pas la première fois qu'on la lui faisait, celle-là. Il n'en comprit pas la suite. Son expression trahissait son incompréhension mais il ne tenta pas d'avoir des réponses d'Artémis, car si cette dernière ne lui en avait pas fait part, elle avait ses propres raisons. Oh. Oui. Il le reconnaissait parfaitement et en portait l'entière responsabilité. Il avait été et serrait encore égoïste à certains moments de sa longue existence. Ce n'était pas nouveau. Il s'agissait d'Apollon, on ne parle pas de n'importe qui. Ce cri du cœur du Dieu de la Renaissance laissa un silence pesant, bien vite brisée par Artémis dont la voix ne s'était pas fait entendre depuis un long moment :
« Ce n'est pas parce qu'on est des dieux, que nous sommes parfaits. A force d'encaisser, il arrive un point de non retour où l'on est obligé de lâcher, avant de se blinder à nouveau. Parce que ce n'est que comme ça qu'on avance, en se blindant, en intériorisant. On est brisés et on se relève plus fort. Mais on n'est pas hermétiques à la souffrance. Tout comme on n'a jamais dit que tu ne savais pas ce que c'était de souffrir, bien au contraire. Sauf que comme toi, il arrive à un moment où nous aussi, on n'en peut plus. C'est aussi simple que cela. Je me moque de savoir, ce que moi je suis, ou que je sois crée à l'image de quelqu'un. Mais, je ne veux pas que l'on m'enlève ma famille. Que du jour au lendemain l'on me dise que les frères, les soeurs, les neveux, les nièces que j'aime ne le sont en réalité peut-être pas. Parce que plus que tout, c'est le désir de proteger ma famille toute ma famille qui prime. Ce n'est pas une leçon de morale, je ne cherche pas à t'atteindre ni même à te faire culpabiliser. Simplement, il faut aussi savoir écouter les points de vues des autres. Je t'aime beaucoup Elliot, mais à un moment il arrive que nous aussi on en ait marre. Sauf qu'on ne peut pas tout envoyer balader du jour au lendemain. On réagit comme on peut. Tu ne t'es pas dit que si on ne parlait pas de certaines choses, c'était peut-être pour protéger les autres ? Parce que oui, c'est un fait, à trop nous côtoyer il y a des pertes. Et, je n'ai déjà que trop perdu. Mes filles, et Hippolyte ne sont plus de ce monde. Je sais que plus jamais, je ne pourrais les revoirs. On est pas surpuissants. On est humains, comme tout le monde. Et des fois, on se dit qu'en rejetant les gens il ne nous courrons pas derrière. Je préfère largement, être haïs par une personne en la rejetant parce que comme ça, je me dit que j'aurais réussit à la protéger du monde divin. »
Le dieu se contenta de serrer plus fort la main de sa sœur, tout en étant toujours complètement hors du sujet. Ils ignoraient de quelles révélations si grandioses tout le monde était en train de parler. Il remercia d'ailleurs intérieurement Athéna deles mettre au courant, Aphrodite et lui, qui n'avaient pas encore eu l'occasion d'entendre cette histoire. Il pencha légèrement la tête sur le côté, pendu à ses lèvres. Des Éphémères ? C'était... ce qu'ils auraient dû être ? Un rire nerveux lui échappa. Peut-être que tout aurait été plus simple de la sorte. Mais ça n'avait pas grande importance. Ils en étaient où ils étaient aujourd'hui. Il savait quelle était sa famille. Même si... il s'imaginait insupportable en tant que gosse et ne souhaitait même pas savoir comment c'était déroulé cette époque. Si seulement elle avait existé. Allez démêler le vrai du faux, dans tout ça...
Ce qui apparut alors laissa la divinité sans voix. Il l'avait déjà vu. Il le reconnut immédiatement, avec ce crâne distinctif. Il s'approcha lentement, entraînant Diane avec lui, arrivant derrière Elliot qui était le plus proche du nouvel arrivant. Un Bâtisseur. A sa vue, l'impuissance qu'avait ressenti Apollon lorsque trois des siens étaient morts des mains du Cavalier et de Chronos le frappa à nouveau. Il n'avait rien pu faire, il n'était qu'un piètre observateur. Ce moment était-il déjà arrivé, à l'instant où ils se trouvaient ? Il n'avait pas la même sensation que lorsqu'il avait observé les autres, cependant. Comme si celui-ci était un de leurs ancêtres, beaucoup moins ouvert à la discussion, ses doigts tendus vers Elliot.
Puis, les impulsions. L'étrange grandeur de la créature. Et le passage dans... cet autre endroit, des colonnes immenses s'étalant à perte de vue. Et ils sortaient comment, exactement ? Certes, le but était d'entrer dans la Forteresse et c'était peut-être... ici. En tout les cas, il faudrait bien s'en aller à un moment ou à un autre... Non ? Pas d'issue à vue, cependant. Rien que de la noirceur.
Tout en se redressant, Apollon posa un regard inquiet sur Elliot et ses « fuites », comme il les appelait. Tout allait bien pour lui, n'est-ce pas ? Pour Louise aussi ? De part sa marque d'humour, il en déduisait que oui. Il l'espérait. En tout les cas, le monsieur-qu'on-ne-devait-pas-déranger était bien en train deles observer, à priori. Étrangement, cette fois, le dieu n'eut pas envie d'illuminer la pièce de petites lucioles toutes mignonnes. La tête allongée du maître des lieux était beaucoup trop grosse en plus, ça lui demanderait trop d'énergie pour que tout soit bien éclairé.
Pas de réponses du grand bonhomme à la présentation d'Athéna, mais un de ses potes, sans doute, était arrivé pour leur souhaitait la bienvenue. Ou plutôt leur faire comprendre bien gentiment qu'ils n'étaient pas les bienvenues. Sympathique. Il était laid, ce fut la première chose qui sauta aux yeux d'Apo. Pas avenant pour un sou, même pas de cookies pour accueillir de pauvres perdus comme eux. Franchement, les bonnes habitudes se perdaient.
Intuitivement, il lâcha la main d'Artémis, s'étirant nonchalamment tandis qu'une tentative de conversation était amorcée. Son sixième sens lui disait que ce n'était pas la peine d'essayer quoi que ce soit. Woplas ou quel que soit son nom ne semblait pas prêt à leur taper la discut'. Ses réponses aux interrogations d'Athéna et son idée de repas en disait déjà bien assez long. En plus, il avait ramené des copains. Et bien, ils allaient taper sur autre chose que de loups, pour une fois !
L’Éclair apparut tout naturellement dans sa main – il manqua de le faire tomber en voulant jouer un peu avec, mais personne n'avait rien vu – mais ce détachement face à la situation critique qui se présentait à eux s'évanouit bien vite. Ce salaud avait osé frapper Louise ? Les traits d'Apollon se durcirent et il claqua sa langue contre son palet, mécontent. Elle avait été projeté à quelques mètres d'eux, les autres bestioles faisant apparaître leurs corps à moitié poilus très mal formés. Louise était déjà prête à riposter alors que plusieurs se jetaient sur elle. C'est qu'elle s'était bien entraînée ! Il ne pouvait s'empêcher de ressentir un peu de fierté de l'avoir vu évoluer de la sorte... en se demandant s'il s'agissait vraiment d'une bonne chose. S'ils s'acharnaient sur elle, elle les mit vite hors d'état de nuire, grâce à l'une de ses petites fioles. C'était impressionnant ce que ça pouvait faire, ces machins là. A peine l'explosion passée, il s'était jeté à ses côtés, examinant sa blessure.
« Tout va bien ? »
Pas la moindre panique dans son ton, il était simplement inquiet. Non pas parce qu'elle s'était battue, mais parce qu'elle était blessée. Certes, elle était capable de se soigner, mais il en restait encore d'autres prêt à faire de leur groupe leur goûter... Sa question restait en suspens. Il ne demandait pas seulement si cela allait, pour sa blessure. Il demandait si... si ça allait, simplement. Il savait à quel point être ignoré par Artémis pouvait faire mal. Tout comme... Il ne niait pas avoir ses torts. Mais elle non plus, n'était pas qu'un simple papillon.
Il n'eut pas le temps de s'attarder, se redressant et évaluant les positions de chacun de leurs agresseurs. Pascal avait l'air en forme, tout comme son oiseau – il ne se rappelait pas de son nom, si on le lui avait seulement déjà dit. Mais le caméléon semblait un peu rouillé... ou juste faute à pas de chance. Il se prit une colonne d'une telle puissance que le dieu ne put retenir une grimace, alors que d'autres pierres ne cessaient de tomber derrière. Un vrai jeu de domino. C'était pas joli-joli. En jetant un coup d’œil au reste du groupe, qui se déplaçait plus ou moins en fonction des attaques des rats-loups, il vit que Arya et Diane avaient été touchées brièvement par les chutes des colonnes, faisant grogner le dieu dont l’Éclair commençait à s'énerver. Elle avait une conscience cette arme ou elle réagissait juste à l'humeur de celui qui la portait ? Tout ce qu'il demandait après, c'est qu'elle fonctionne correctement. Il n'avait pas vraiment lu le manuel pour savoir comment s'en servir avec exactitude.
Pascal, toujours en train de tenter de faire de la soupe du cerveau d'une des créatures, fut pousser en arrière. Parfait, c'était le moment de foncer dans le tas ! Nora était partie s'occuper de l'un d'eux qui venait de se déporter sur le côté, prêt à se jeter sur Aphrodite et Elliot, son bâton tournant dans tous les sens.
« Bon les gars. Soyons francs, je suis quand même le plus appétissant de toute la troupe alors venez vous servir je vous en prie ! Y'en aura pour tout le monde ! »
Il ne s'attendait pas à ce que ce soit si efficace. Les cinq restants – si on en oublie Woplas – étaient en train de le charger comme des taureaux face à un feu rouge gigantesque. C'étaient de vrais furies ces machins !
Quelque peu décontenancé par tant d'enthousiasme, la première chose que fit Apollon fut de placer l'Eclair devant lui quand le premier s'apprêtait à lui entamer l'estomac. Bon, il n'eut pas le temps de goûter ce met exquis puisque son corps fut simplement coupé en deux par l'arme chargée. C'est ça d'être trop gourmand, on fait pas attention où on va ! Le second fut plus prudent, le contournant pour sauter sur son dos. Sauf qu'il commençait à enfoncer ses petites griffes pointues dans ses épaules, pendant que le troisième détruisait son pantalon. Ok, il les avait peut-être invité à se servir mais de manière plus propre ça lui allait aussi ! D'un coup de coude bien placé sur le crâne, il assomma celui qui le prenait pour un perchoir à oiseaux, avant d'attraper son copain par la peau du cou et de le soulever du sol. Le quatrième eut le droit à la même chose, sans doute bien moins agréable comme contact pour la pauvre bestiole étant donné que l’Éclair était dans la même main. Il devait commencé à ressentir de 'légères' brûlures dans le dos d'après les cris qu'il poussait. Quoi qu'ils criaient tous, à dire vrai. Comme des banshees en furies, ou un opéra entier qui sonnait faux. Une horreur, en soi.
« Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. »
Il avait entendu cette phrase dans un film, en général les gens disaient plus rien après. Sur eux, ça ne marchait pas. Tant pis. Haussant les épaules, il en balança un à l'autre bout de la salle, à perte de vue. Au bruit résonnant de craquement il devait s'être cassé quelque chose. En tout cas, il ne criait plus. Tout comme le second qui se débattait et qui, comme un débile, était en train de s'empaler tout seul sur son arme. C'était trop facile, en fait. Beaucoup trop facile. Ça devait bien cacher un truc, non ?
Il aurait aimé faire ça plus doucement, mais comme le travail était déjà bien commencé, il enfonça simplement l'arme dans la poitrine du rat-loup. Il en manquait un, non ? En une seconde à peine, Apollon se retourna, pour voir que le petit dernier était en train de foncer sur Robyn - elle avait plus ses peluches pour faire bouclier en plus, ça aurait été utile pourtant, et elles étaient mignonnes. Pas le temps de réfléchir, presque impulsivement, il tendit l’Éclair dont un éclat de foudre s'échappa pour aller s'écraser sur le corps de la bête. Tombée raide morte, sous le choc de l’électrocution, Apollon avait les yeux grands ouverts en observant l'objet qui se trouvait dans sa main. C'était... puissant. La première fois qu'il l'utilisait vraiment contre quelqu'un. Au moins, il n'avait pas frôlé Elliot cette fois-ci. Il avait bien visé.
Il secoua la tête, effaçant la surprise de son visage, pour rejoindre les autres, particulièrement Nora qui venait de terrasser son propre adversaire. Elle semblait plus ou moins... vexée ? Parce qu'il avait un score plus élevé que le sien ? Un grand sourire sur les lèvres, il lui offrit un léger clin d’œil tandis que Woplax traînait sans doute encore dans le coin. Mais tout seul, il ne pourrait certainement pas faire grand chose. Le géant ne semblait toujours pas bouger de son siège, ça devait être confortable. Nonchalamment, il posa sa main sur la jeune femme, prêt à faire bras-dessus, bras-dessous avec l'étrangère, soudainement plus détendu. Rien de mieux qu'un peu d’exercice pour dissiper les tensions.
« Si avec cette démonstration que je viens de faire, tu ne penses toujours pas que je suis celui qu'Il cherche, No... »
Sa voix se coupa brusquement. Ce contact, aussi bref fut-il, lui donna les yeux vitreux l'espace d'une simple seconde, lui laissant voir des choses que les autres ignoraient.
D'un coup d'un seul, un jeune homme était apparu à côté de Nora, dans une drôle de tenue. Sans doute un Sentinelle, de ce qu'il tirait des brèves brides de conversations qu'il avait pu tiré depuis leur arrivée. Quelqu'un à qui elle tenait, sans le moindre doute, de manière réciproque. Elle avait l'air inquiète.
« Ne t'en fais pas, je reviendra. » Elle restait silencieuse alors que son ami poursuivait. « Prend soin de toi Sin. »
Sin ?
Sinmora.
Un tressaillement parcouru le corps d'Apollon tandis que la scène était de retour à la normale, Nora l'observant. Ce n'était pas grand chose, mais certainement le signe qu'elle attendait. Son sourire ne se fit que plus grand tandis qu'il remerciait l'Oracle de continuer à le guider. Sinmora... C'était donc comme ça, qu'elle s'appelait vraiment ? Il se pencha à son oreille, pour ne pas que les autres entendent.
« Je suis celui qu'Il cherche, Sinmora. »
Oh, il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir cet air victorieux, c'était plus fort que lui. Et elle restait figée à ses côtés tandis qu'il avait cette expression d'enfant content. On retrouvait vite les bonnes vieilles habitudes. Elle sembla s'assurer un instant qu'il avait bien dit ce qu'il avait dit... comme si elle croyait avoir rêvé, mais il le répéta en chuchotant juste pour lui assurer qu'elle ne l'avait pas mal entendu.
Alors, elle leva sa main, dont il tenait toujours le bras, à hauteur de son torse, ne le frôlant même pas. Elle le regardait comme si elle attendait une réaction de sa part mais ce n'était pas la première fois qu'une jeune femme s'approchait si près de son corps. Il ne voyait rien de choquant ou qui aurait dû lui faire un effet particulier.
« Ça ne marche pas ? » « Qu'es-ce qui est supp... ? »
Elle retira sa main. Et en une fraction de seconde, tout changea.
Apollon recula en arrière, le souffle coupé, portant son poing serré à sa poitrine, son expression changeant du tout au tout. Il ne pouvait expliquer ce qui se passait. C'était... c'était différent. Ce n'était pas comme à l'habitude. Ce n'était pas une sensation à laquelle il était habitué.
Tout ce qu'il voyait, c'était ce chemin qui défilait et dont il enregistrait chaque détail. Puis l'issue. L'Oracle.
Un vieil homme allongé sur un lit. C'était... c'était lui ? Il n'avait pas besoin de poser la question, il le sut au moment où il en eut l'aperçu. C'était lui.
Mourant.
Cela n'avait duré qu'un court instant, à peine perceptible, mais Apollon avait la respiration saccadée, comme s'il se reprenait d'une course effrénée. Son regard passa sur Diane, immédiatement, tandis qu'il tentait de lui faire comprendre ce qui venait de lui apparaître.
« Je crois que ça a fonctionné. »
Et le si peu qu'il avait eu le mettait dans une angoisse profonde. L'Oracle était là, quelque part, tout près. Il pouvait l'atteindre. Le voir, vraiment, non pas sa simple représentation. Il pouvait... l'aider ? Non. Non, il ne pouvait pas l'aider. C'était impossible. Que pouvait-il donc faire ? Mais... Il l'attendait, n'est-ce-pas ? Il attendait sa venue. Et...
Nerveusement, le dieu se passa une main dans les cheveux, réfléchissant à mille à l'heure, se mordant les lèvres, avant de relever la tête vers les autres. Il était tiraillé. Aurait-il encore le droit aux reproches s'il s'en allait sans dire un mot ? Oh que oui. Elliot le traiterait comme un moins que rien, comme un Roi stupide et faible, inutile. Il l'encaisserait. Il avait vécu bien pire que ça, comme accusation. Ce ne serait pas les dernières.
« La prophétie... Je dois y aller. »
Il ne s'adressait pas à Artémis, qui savait déjà tout cela, pour avoir accès au fil de ses pensées. Il tentait de trouver l'aval d'Athéna et d'Aphrodite, leur approbation. Qu'au moins il ne s'en aille pas avec la culpabilité detousles abandonner.
« L'Oracle est en train de mourir. »
Sa voix était empreinte de tristesse. Il avait toujours eu cette connexion avec cet être dont la portée était immense. Dont chaque mot était une vérité. Dont chaque parole était comme une ressource pour lui. Et voilà qu'il le voyait prêt de son dernier souffle. Ce n'était pas simplement ne plus le voir... C'était la fin de son existence et... Cela le touchait bien plus qu'il ne l'admettait. Il s'approcha de Diane, prenant ses mains dans les siennes.
« On doit toujours trouver un moyen de sauver ces gens. De trouver ce que Gaïa à laisser ici. Peu importe ce qui a été dit, peu importe si nous n'étions des créations que d'une journée au tout début, maintenant, nous sommes ici. Nous avons vécu des milliers de désastreuses et aussi de merveilleuses années. Je me fiche du reste. Je sais ce qui nous lie, tous. C'est tout ce qui compte. Et quoi qu'il en soit, tu es liée à notre mère, plus que... que moi, en tout cas. Si pour l'instant tu as l'impression d'avoir été trompée et d'être perdue... Je suis persuadé que tu trouvera tes réponses. J'en ai la certitude. »
Il passa sa main sur sa joue, cherchant son regard. Elle en avait besoin. Elle ne pouvait pas rester ainsi, dans le doute et l'incertitude. Il ne voulait pas la laisser tomber, ce n'était pas son objectif. Si jamais elle en avait le besoin, il reviendrait sans demander plus. Elle comprenait sans doute mieux que personne ce qu'il pouvait ressentir. Il n'avait jamais eu la moindre créature, mais si on pouvait apparenter son lien avec l'Oracle, de son point de vue... C'était comme s'il en était le serviteur. Il ne pouvait pas simplement l'ignorer, si ?
« Dans la montagne où je suis né, la fin de tout vous sera révélé. C'est ici, c'est en train de se passer, ça ne peut être qu'ici... »
Il commençait à paniquer. De précieuses secondes s'écoulaient alors qu'il était ici. Et si l'Oracle n'était plus quand il arriverait ? Que ferait-il ? Il ne voulait pas regretter de louper... de louper quoi que ce soit. Si c'était sa dernière chance, il voulait la prendre.
Ses yeux allèrent se poser sur Athéna. C'était une bonne guerrière, il était peut-être mieux qu'elle reste ici. Il était peut-être mieux que tout le monde reste ici et que personne ne prenne le risque de venir avec lui.... Quand la flamme de Surt s'allumera, l'amour périra. Son regard passa sur Aryana, aux côtés de Pascal. Il n'y avait pas pensé de la sorte. Pas avant cette seconde même. Il ne savait pas ce que cela signifiait, si l'Amour était celui représenté par Aphrodite ou une autre métaphore d'un autre genre. Était-elle en danger ? Elle avait déjà souffert, ici, plus qu'eux tous réunis. Et... Elle avait vécu dans ce monde avec les Éphémères pendant son absence... Peut-être... Peut-être était-il possible qu'elle trouve des réponses elle aussi ? Elle l'avait déjà accompagné à son temple. Elle non plus n'avait pas suivi les révélations faite par Stuart et ne comprenait certainement pas tout. Elle accepterait peut-être à nouveau de le suivre ? Pascal ne la laisserait certainement pas... Quant à Elliot, il semblait s'entendre avec sa tante et discuter d'avantage avec elle qu'avec sa mère... Il soupira. Qu'ils décident eux-même le chemin qu'ils souhaitaient prendre restait le plus simple, pour son cerveau surtout.
« Phrophro viendra avec moi, n'est-ce-pas ? Je privatiserai la piscine d'Olympe pour que vous puissiez fêter votre post Saint-Valentin avec le reptile, si on s'en sort vivants. »
Un peu d'humour ne faisait pas de mal, non ? Bon, d'accord, ça se sentait clairement qu'il était pas serein Apollon mais au moins il restait lui-même quelque que soit la situation. Il essayait.
APOLLON : 90%
Diane Moon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
Soyons honnête. Se prendre une colonne dessus, que ce ne soient que des morceaux ou non. Même pour quelqu'un comme moi, c'était extrêmement douloureux. Pour autant, j'estimais, avoir déjà vécus pire. Alors, je serrais les dents, et me raccrochait à la seule émotion, qui à l'heure actuel, m'aidait à tenir : la rage. Une rage, telle que je n'en avais ressentis qu'une seule et unique fois dans ma vie. Mais aujourd'hui, elle était provoqué, par l'accumulation, de tout un tas de choses. Les émotions négatives des autres, pour commencer. Les gens, avaient tendance à ne pas comprendre pourquoi mes propres émotions étaient à ce point exacerbé. A ceux là, je répondrais simplement, d'essayer de capter toutes les émotions humaines, aux alentours. L'on peu me croire sur parole, en plus de provoquer des migraines affreuses, telles que les autres dieux n'en connaîtrons jamais. Elles, influaient aussi sur mes propres émotions. Tout dépendait de l'émotion, mais ici tous ses reproches très mal voilé. Associé à mon propre agacement, et l'envie de faire remarquer à Elliot, qu'il était bien mignon de jouer les moralisateurs, mais que nous étions dans ce monde, parce qu'ils avaient voulu jouer aux supers héros avec Apollon. Couplé à la furieuse envie de l'encastrer droit dans un mur lorsqu'il parla des personnes s'étant « sacrifié » pour nous, donnaient un mélange extrêmement dangereux. Il, n'avait pas la moindre idée de ce dont il parlait. Et puisqu'on parlait d'égoïsme, j'aurais aussi pu lui faire remarquer qu'il l'était tout autant avec Ellie. Mais, j'avais prit sur moi. Par respect pour Aphrodite. J'aimais profondément Elliot. Il, n'était même pas né, qu'il avait déjà tout mon amour de tante. Mais, il y a des fois où il ferait bien de tourner sept fois sa langue dans sa bouche, avant de parler. Je m'étais donc contenté d'une mise au point, glacial. Mais, ça n'enlevait en rien, à ma fureur. Qui avait semblé comme décuplé lorsque Louise avait été attaqué.
Je n'en montrais rien à l'extérieur, comme à mon habitude. Mon visage était aussi immobile, et glacial que du marbre. Mais à l'intérieur c'était un véritable bouillonnement. Je m'étais remise, bien droite, immobile tandis-qu'Apollon s'occupait des Hybrides loups. Je roulais des yeux, lorsqu'il ne pu s'empêcher de faire le coq. Apollon, reste Apollon. Ce qui suivit, fut flou. Il eu une vision, c'était tout ce que pouvais certifier. Lorsque ses yeux devenaient vitreux, qui prenait cette attitude, que rien autour de lui, ne semblait exister, c'était qu'il avait une vision. Je restais en retrait, me contentant, de l'observer ainsi que l'interaction, qui suivit avec Nora, jusqu'à ce qu'il ne me montre de quoi il s'agissait.
Toutes mes certitudes semblèrent vaciller encore une fois, lorsqu'il me prit les mains, me parlant. Je déglutis péniblement, écoutant simplement son discours. Je le sentais s'agiter, paniquer. Il était peut-être temps que je le calme. M'avançant, à nouveau vers lui, je posais doucement, ma main sur sa joue :
- Vas-y dis-je je resterais là. C'est un moment que je ne peux partager avec toi. J'ai toujours regretté, de n'avoir pas été là jusqu'au bout. De ne pas les avoirs accompagnés, alors qu'elles tombaient. De n'être arrivé, qu'à la toute fin. Alors que quatre d'entre elles n'étaient déjà plus. Je, ne veux pas que tu ai les même regret que moi. Il est aussi important pour moi, que mes chasseresses l'étaient pour moi. Je les aient définitivement perdu. Plus jamais, je ne pourrais les retrouver. Leur dire à quelle point je regrette, et à quel point je les aimaient. Et, je refuse que tu vive le même calvaire que j'ai vécus. Alors vas-y mais reviens. Parce que vingt et un an c'est très très long. Et, je ne veux pas que l'on revive ça. Nous, ne sommes plus tout seule Apo'. Il y a Louise, et Peggy, et Alexis. Elles comptent sur nous, on ne peu pas les laisser. Et puis...Athéna serait triste de ne plus pouvoir mâchouiller tes chaussures achevais-je dans un murmure.
Quant à moi, je survivrais c'est ce que je fais toujours, ce que j'ai toujours fait. C'est l'histoire de ma vie. Peut-être que justement, je ne voulais pas être à l'image de Gaïa. Peut-être que justement, je voulais être moi, juste moi, et pas la fille, la création de. Savoir que l'on a été faite à l'image de celle que l'on vous a crée. N'apporte aucune joie, aucune réconfort. Bien au contraire. Vous, avez l'impression de porter le poids du monde sur vos épaules. Un fardeau dont personne ne vous délivrera. On attends des choses que vous n'êtes pas en mesure de donner. Et peut-être, que je n'en voulais pas de ce « lien » avec notre mère.
Comme je m'y attendais, Pascal refusa de laisser Aphrodite partir toute seule. J'aurais dût m'en douter. Je profitais une dernière fois, de l'étreinte de mon frère. Avant de le laisser partir :
- Tu as vu leur mort dis-je avec une douceur qui me surprit au vu de mon état d'esprit actuel à l'intention de Louise, une fois le groupe partis. Mais, tu ne sais pas toute l'histoire. J'ai toujours voulu être mère, d'aussi loin que je me souvienne. C'est une envie, qui vous prends les tripes, et qui ne vous lâche pas. Mais, pas question d'engendrer un demi dieu. Impossible de m'attacher à un mortel, je n'aurais pas supporter de le voir disparaître, alors que je demeurais. C'est ainsi qu'elles sont nées. Cinq créatures baptisée Chasseresses, je me suis appliqué, à les faire, pour pallier à l'âme que je ne pourrais jamais leur donner. Elles nous ont accompagné, pendant des siècles. Elles ont été les premières que je considérais, comme une famille. Une vrai famille. Et quand la guerre divine a éclaté nous étions en chasse, j'étais inquiète, elles l'ont vu. Alors, elles ont voulut partir à ma place. J'ai refusé, dans un premier temps, mais elles ont insisté « ne nous faites donc pas confiance, pour refuser que nous allions aider ? » m'ont-elles dit. Alors, j'ai accepté. Et la suite tu la connais. Aujourd'hui, peu importe à quel point j'en ai envie. Je ne créerais pas, ni même n'enfanterais. C'est hors de question. Pas alors que la fin du monde est peut-être en train de se jouer. Et de toute façon, je l'ai déjà ma famille. C'est toi, c'est Peggy, c'est Alexis, et la chienne. Ne crois jamais, que tu n'as pas d'importance pour Apo' ou pour moi. C'est faux, tu es bien plus importante que tu ne pourrais l'imaginer.
Un bruit attira mon attention, tandis-que mon visage se fermait. Wopaz, ou peu importe son nom. Je l'avais oublié celui là. Rapidement, je me retrouvais devant lui, à l'empoigner. J'avais des questions, et il allait me donner les réponses. Après quoi, je l'enverrais rejoindre ses copains. Parce ce qu'ils avaient fait à Louise. C'était inadmissible et inacceptable :
- A nous deux, j'ai quelques petites questions, et je te conseil d'y répondre. Je, ne suis pas dans un bon jour aujourd'hui : Quel est cet endroit exactement ? Pourquoi ressemble-t-il tellement à Olympe ? Qui est le Géant Maître Bâtisseur et qui sont les Bâtisseurs ? A quoi sert cette forteresse ? Qu'est que le sable noir et son utilité ?
Manifestement, le message n'était pas passé. Soit ses capacités neuronales laissaient à désirer, soit il n'avait pas très bien compris à qui il avait à faire. Quoi qu'il en soit, il tenta de se débattre, et de fuir. Manque de chance pour lui, j'avais une sacrée poigne. Encore plus, quand j'étais à ce point énervée. Et, il n'y avait pas Apollon à mes côtés, pour m'arrêter comme la dernière fois. De toute façon, les choses étaient différentes. Ce, n'était pas un homme, « innocent » mais une bête hybride loup. Qui avait tenté de nous tuer. Légitime défense.
"On est dans la Forteresse du Géant Maître Bâtisseur. Mais il n'est plus là aujourd'hui."
Il venait de lâcher ça en nous regardant avec dégoût. Sentiment, partagé de mon côté, il gigota encore, tandis-que je serrais encore plus ma poigne sur lui. Je commençais à pencher pour les capacités neuronales limités. Plus, je serrais et plus il tentait de fuir. Il n'arrivera à rien.
"Qui sont les Bâtisseurs ?" Il nous jeta un regard surpris "Ce sont les créations du Titan Roi Ouranos. Elles bâtissent son empire." Il sembla subitement s'intéresser à nous "Qui êtes vous pour ignorer tout de ce monde ?"
Généralement, ce genre de question est posé avant d'attaquer les gens. Le sarcasme me brûlait la langue. Je me contins, néanmoins pour lui donner une réponse
- Des dieux, c'est comme cela que nous sommes nommés là d'où nous venons. Des créations de Gaïa, qui ne sont pas là pour discuter mais pour obtenir des réponses
"Tout sur ce monde est une création de Gaïa. Nous sommes sur sa planète. Vous ne m'impressionnez pas."
Dommage pour lui, je l'avais prévenu que je n'étais pas dans un bon jour. Sans parler, du petit sourire moqueur qu'il me lança. Il, ne savait vraiment pas à qui il avait à faire. Aussi, attrapais-je nonchalamment une flèche avec laquelle je jouais avant de lui sourire et de la lui décocher dans ce qui ressemblait à une cuisse. Il se mit à hurler pendant que je levais les yeux au ciel. Non mais quelle chochotte. Les demi dieux qui s'en étaient prit, à Londres l'an dernier, n'avaient pas fait autant de manière. Ils avaient encaissé la douleur sans rien dire. Quoi qu'à bien y réfléchir, je commençais à me demander si ces demi dieux là, n'étaient pas plutôt dans l'autre camp, plutôt que celui des deux affreux rejeton de Poséidon. On ne le saura sans doute jamais.
- Je crois que je n'ai pas bien compris tu peux répéter ? Demandais-je me penchant vers lui et indiquant mon oreille droite à avec mon doigt
"Qu'importe qui que vous soyez, vous ne partirez jamais d'ici. Votre mort est proche." Répondit-il en souriant
- Dans ce cas je pense que l'on s'est tout dit rétorquais-je calmement avant d’attraper une flèche mortelle et de la lui décocher en plein cœur Ça c’était pour Louise rajoutais-je une fois qu'elle eu atteint sa cible.
Je me tournais, vers le Géant Maître Bâtisseur. Il n'avait toujours pas bougé, il semblait être comme de la pierre. Je fronçais les sourcils c'était étrange. De même que cette salle du trône, elle était la réplique exacte de celle d'Olympe. Je le savais, pour rester toujours debout à droite de ce dernier, juste à côté d'Apollon qui était assis dessus. Elle semblait plus haute en revanche, et il n'y avait pas de couloirs mais des galeries :
- Qu'est qu'on fait ? Demandais-je en me tournant vers Athéna on explore ou on repart ?
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Encore une fois, tout s'était passé beaucoup trop vite pour que je comprenne l'enchaînement logique. En même temps, lors d'un combat, tout part en vrille. Il est impossible de chercher à suivre ce qui se déroule. J'étais resté à l'écart pendant que les tronches de cakes s'en prenaient à nous. Le bâton de Nora avait chanté dans l'air, Pascal avait changé en purée tout ce qui s'approchait un peu trop de son poing. Quant à Apollon, il avait littéralement coupé en deux une créature avec l'Eclair. Beurk.
Résultat des courses : Maman et Diane s'étaient prises une colonne au coin du nez mais elles avaient l'air de se porter bien, car ma mère décida de partir accompagnés de Pascal et d'Apollon. Bande de lâcheurs. J'étais resté de marbre quand elle m'avait pris dans ses bras, juste avant de s'en aller. Encore. Elle dut sentir ma réticence car elle n'osa pas croiser mon regard. Malgré tout, j'étais inquiet à son sujet. Je craignais pour sa vie. Pourquoi s'acharnaient-ils à vouloir faire bande à part ?
Le départ du maître d'Olympe eut au moins le mérite de "réveiller" Diane, qui nous fit une démonstration de torture des plus impressionnantes. Promis, jamais je ne la contrarierai. Elle finit par achever la créature qui n'avait rien d'intéressant à dire, de toutes façons. A croire que personne ne pouvait nous renseigner, dans cet endroit. Ca commençait à me peser sérieusement.
Diane suggéra à Athéna d'explorer les lieux, ce à quoi je ne pus réprimer un soupir. Franchement, j'en avais assez de courber l'échine et de suivre bêêêtement le mouvement. Nous étions ici depuis trop longtemps. Il fallait que ça bouge. Aussi, je me dirigeai d'un pas rapide vers le trône gigantesque. Une fois devant, je toquai plusieurs fois contre l'un des pieds qui était aussi haut que moi.
"Eh oh ! Y a quelqu'un ?" hurlai-je.
Seul mon écho me répondit. Je renversai la tête en arrière pour tenter d'apercevoir celle du géant, mais son buste tout entier se noyait dans l'obscurité. Alors, je pris une grande inspiration et tendis les bras en l'air, vers les jambons énormes du type assis. La foudre parcourut mes doigts et explosa subitement, projetant des éclats de lumière contre la "peau" du géant. Au moins avec ça, il allait réagir ! Peu importe ce qui allait se passer, je voulais obtenir des réponses au lieu d'explorer à l'aveuglette.
La foudre désordonnée percuta l'un de ses genoux, provoquant une fissure qui envoya quelques débris dans ma direction. Je cessai aussitôt de lancer des éclairs et me reculai d'un bond, évitant de justesse de toutes petites pierres. Un craquement sinistre se fit entendre. Je déglutis avec peine et me tournant vers les autres, je proposai avec un sourire forcé :
"Tout compte fait, on va explorer les galeries."
J'esquissai un pas mais à cet instant, le craquement se fit plus profond, plus lent. Anxieux, je levai les yeux vers le géant, m'apercevant avec effroi qu'une fissure se dessinait de son genou jusqu'aux hauteurs nébuleuses de son buste. Le craquement se faisait toujours entendre, bien sonore grâce à l'écho de la salle. Soudain, plus rien. Je retins mon souffle, espérant un peu naïvement que le pire était passé.
Un frottement. Un grand choc de pierre contre la pierre. Quelque chose de très lourd et très gros.
L'énorme tête du géant tomba brutalement sur les genoux de ce dernier avant de glisser lentement vers nous.
"COUREZ !" beuglai-je en prenant mes jambes à mon cou.
Vous vous souvenez de cette scène d'anthologie dans Les Aventuriers de l'Arche Perdue ? Quand Indiana Jones doit fuir face à une boule géante qui essaye de l'écrabouiller ? Hum... inutile de préciser à quel point je n'avais jamais envisagé de vivre un moment pareil en réalité. Surtout que la tête du bonhomme était dix fois plus grosse que la boule d'Indy !
Je courais comme un dératé et choisis une galerie au hasard, suivi par les autres. Bien entendu, la tête était bien trop grande comparée au tunnel. Résultat : elle emporta les parois dans sa course folle, provoquant un éboulement et un bruit de tous les diables. Je ne m'arrêtai pas pour autant. Je redoublai de vitesse, plaquant les mains sur ma tête pour éviter qu'un projectile ne m'atteigne. Brusquement, un éboulement plus intense manqua de me faire perdre l'équilibre. J'eus l'impression que mes tympans avaient explosé lorsque la tête énorme se coinça dans la gueule de la galerie. Enfin !
Essoufflé, je me stoppai net et me courbai en deux. De la poussière était entrée dans ma bouche, rendant ma gorge sèche. Je toussai plusieurs fois et me redressant, je sentis une claque à l'arrière de mon crâne.
"Aïeuh !" fis-je en me tournant, furibond, vers Nora.
"T'es pas un peu stupide ?" fit-elle en me fusillant du regard. "Détruire un temple, ça ne vous a pas suffit ? Il faut que vous nous enterriez dans le second ?"
"Oui bah au moins j'ai fait quelque chose ! Maintenant on sait que le géant bâtisseur est une statue ! S'il s'était réveillé, il aurait nous indiquer le chemin ! Servir à quelque chose quoi ! Et puis de toutes façons ça change rien, on aurait quand même fini par explorer une galerie ! Parce que c'est tout ce qu'il y a faire ici ! Explorer ! Se faire charcuter ! Explorer !"
Elle s'approcha de moi, menaçante. Je soutins son regard même si je m'en menais pas large. Elle avait un je-ne-sais-quoi qui m'intimidait, en plus de ressembler comme deux gouttes d'eau à Rey.
"Tu touches à rien." dit-elle en enfonçant son index sur mon torse.
Puis elle pivota sur ses talons et pris la tête du groupe. Je la singeai dans son dos avant de mettre les mains dans mes poches et de la suivre d'un air boudeur. Après quelques secondes, je tournai la tête vers Athéna et déclarai :
"J'ai bien fait, non ? Okay on a failli finir en purée mais au moins... Non je reconnais, j'ai agi comme un débile."
Je passai une main contre mon visage, la glissai lentement contre ma joue et la remis en poche. J'aurais aimé avoir fait quelque chose d'utile. J'aurais vraiment aimé. A croire que je n'étais bon à rien. Ma mère avait eu raison de choisir le groupe des vainqueurs. Quand j'étais dans le coin, personne n'était en sécurité. "Je suis sûr qu'ils vont bien." assurai-je à Diane, car malgré tout ce que j'avais pu dire, je me souciais d'elle. "Faire coucou à l'Oracle, c'est tranquille. Ils ont vraiment du bol comparés à nous."
J'hésitai à la conduite à adopter et finalement, optai pour un petit coup de poing affectueux sur le bras, accompagné d'un sourire confiant. "Et rappelle-moi de ne jamais te contrarier. T'es sacrément flippante avec tes flèches !" fis-je avec une grimace.
J'étais tellement concentré sur ma tante que je ne vis pas Nora. Je lui rentrai dedans et déstabilisé, l'attrapai par la taille pour qu'elle ne tombe pas.
"Oh, pardon !"
Elle se figea et se raidit dans mes bras.
"Je t'avais dit de ne pas toucher." fit-elle en frappant ma main serrée contre son ventre.
"Oui mais euh... j'ai à peine senti ! Rien... quoi...!"
Senti quoi ? Qu'est-ce que j'avais voulu dire ? Je m'éloignai d'elle en vitesse alors qu'elle disait : "Ecoute."
"Quoi ?"
Elle me désigna alors quelque chose devant nous. Je sursautai en découvrant une vieille dame.
"Oh."
Elle avait une tête de rapace. En tous cas, ses yeux perçants m'évoquaient ceux d'un faucon. Pourtant, il ne semblait y avoir aucune méchanceté dans son regard. Je décidai de m'avancer poliment vers elle, tendant la main et déclarant :
"Bonjour madame."
"T'es complètement stupide !" lâcha Nora. "C'est un hologramme !"
"Qu'est-ce que j'en sais ?" fis-je, piqué à vif, la main tendue dans le vide.
"On voit à travers !" dit-elle en désignant la vieille dame.
"Ah ouais..."
Brusquement, la femme se mit à grésiller. Plusieurs fois. Je penchai la tête de côté.
"Ca capte mal."
Y avait-il moyen d'obtenir une meilleure transmission en faisant apparaître un décodeur ? J'avais peur d'émettre l'idée à voix haute et de me faire remballer une fois de plus.
"C'est à cause de ta tête." grinça Nora. "Quoi ma tête ? Qu'est-ce qu'elle a ma tête ?" fis-je sans comprendre.
Elle cligna des yeux, aussi j'insistai :
"T'aimes pas ma tête ?"
"C'est pas la question. Je parle de la tête que tu as roulé devant. Celle qui bloque le passage."
Comme d'habitude, on pensait que tout était de ma faute. Besoin d'un bouc émissaire ? Demandez Elliot Sandman !
"Tu crois que c'est à cause de ma tête que l'on capte mal la mamie ?"
Ma phrase venait de jeter un froid. Je le lus dans les yeux plus que réprobateurs de la jeune femme. Je crus même qu'elle allait me gifler.
"Quoi ?" fis-je, excédé.
"La mamie ?"
"Oui la mamie !" renchéris-je en désignant la vieille femme. "C'est pas grave si je la traite de mamie. Elle ne peut pas m'entendre, c'est un hologramme ! Enfin en même temps..."
"Tu dois le respect à Gaïa."
"C'est Gaïa, ça ?"
Perplexe, je me tournai vers la mamie et la détaillai.
"Branchée la coupe ! Les cheveux courts et tout, un peu en pétard, ça en jette. Ca déchire !"
Je levai le pouce en l'air mais croisant le regard de Nora, je rentrai vite la tête dans les épaules. Cette fois-ci, ses yeux lançaient des éclairs. Okay, respecter Gaïa. C'est entendu.
"Quand est-ce que ça sera prêt ?" demanda la mamie.
Je frémis en entendant sa voix posée. Puis je tournai la tête vers elle, me demandant si elle s'adressait à nous. Je compris bien vite qu'elle parlait à un homme qui venait d'apparaître en hologramme. Il évoluait autour d'elle comme si son corps n'avait pas vraiment de substance. Son crâne était allongé. Il ressemblait à s'y méprendre à la tête énorme qui nous empêchait de faire demi-tour. Le géant maître bâtisseur qui avait perdu sacrément du poids.
"Ca sera prêt à temps, ne vous en faites pas."
"Il faut que ça le soit." précisa Gaïa, son regard perçant plongé dans le sien.
Le Maître Bâtisseur s'arrêta alors et observa quelque chose derrière elle, comme s'ils nous voyaient. Je reculai d'un pas, à la fois anxieux et prudent.
"Ne vous inquiétez pas pour ça." assura Gaïa d'un ton calme.
Wow, doublement flippant. S'agissait-il vraiment d'hologrammes ? J'avais l'impression que la mamie percevait notre présence. Sympa de nous ignorer.
A cet instant, le maître bâtisseur fixa la mamie et tous deux se volatilisèrent.
J'attendis quelques secondes, et constatant que rien de nouveau n'apparaissait, je haussai les épaules et m'avançai dans la galerie. Nora me retint par le bras.
"Quoi encore ?" fis-je, excédé.
"Tu ne touches à rien." répéta-t-elle avant de me passer devant.
Change de disque, il est Rey-é ! songeai-je, fier de mon jeu de mots que je ne pouvais partager avec personne de peur de passer pour un gros geek.
Nous entrâmes dans une salle nettement moins grande que la précédente, mais tout de même imposante. J'avais l'impression d'être entré dans une salle de commandes d'un vaisseau spatial. Partout des écrans, d'étranges claviers et leviers, le tout constitué de matières organiques translucides. Aucun fil ni électricité. La source d'énergie était autre, inconnue. On se serait dit à l'intérieur d'un vaisseau Wraith ! En moins glauque. Le matériel remuait légérement, comme s'il était vivant, d'une certaine manière. J'ouvris de grands yeux intrigués. Sur les murs, des formes apparaissaient et disparaissaient avec lenteur, telle une pulsation d'un coeur presque arrêté. En m'approchant, je m'aperçus qu'il s'agissait de plans. Des dizaines de plans représentant de façon exacte et parfaite les différents endroits d'Olympe. J'en eus le souffle coupé. "On est dans le bureau de l'architecte d'Olympe." murmurai-je.
Je résistai assez mal à l'envie de toucher à tous les écrans et claviers. Ca me démangeait. Mais il fallait que je sois fort. Je n'avais pas envie de tout casser encore une fois. Personne ne me le pardonnerait. J'enfonçai les poings dans mes poches et me fis violence pour résister à la tentation.
Résiste ! Prouve que tu existes ! Suis ton cœur qui insiste Ce monde n'est pas le tien, viens. Bats-toi, signe et persiste. Résiste !
L'heure était grave pour que je m'encourage mentalement avec une vieille chanson un peu bancale.
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Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
LesplainesdeVigrid
Je m'étais approchée d'un des appareils qui se trouvait dans cette salle. Il y en avait un où étaient représentées des formes rondes, carrées, ovales et même triangulaires. Je ne comprenais pas à quoi cela correspondait. Quand j'avais passée ma main par dessus sans pour autant appuyer sur quoi que ce soit, les formes s'étaient illuminées. J'avais immédiatement retirée ma main et elles avaient perdu leur éclat.
Pendant ce labs de temps où j'essayais de réfléchir au fait que j'avais peut-être activé quelque chose sans faire exprès et aux conséquences que cela pourrait avoir sur nous tous, le jeune homme du nom d'Elliot s'était approché du cadran. Il avait passé sa main dessus comme je l'avais fait précédemment, puis il m'avait regardé avec un grand sourire et je l'avais foudroyé du regard, plissant les yeux et me montrant sous mon air le plus autoritaire possible.
"Quoi ? J'ai toujours l'impression de faire quelque chose de mal."
"Tu es dangereux." avais-je dit catégorique.
"Ben c'est sympa..."
Il ne comprenait pas à quel point il commettait erreurs sur erreurs. Déjà que j'avais failli en faire une moi même, si il s'y mettait aussi, ça n'en finirait plus. Surtout que ses erreurs à lui, comme cette tête qui nous avait foncée dessus étaient bien plus dangereuses que celles de n'importe lequel d'entre nous.
"Dès que tu touches à quelque chose, ça fait quelque chose et il se passe quelque chose."
"Ben vaut mieux être trop actif, qu'inactif."
"Je ne suis pas inactif."
"T'es pas très actif. A part quand y'a du combat, ok, madame elle fait mumuse avec son bâton, mais le reste du temps à part fusiller les gens du regard, tu ne fais pas grand chose."
Je l'avais fusillée du regard, tout en... me rendant compte que je le fusillais du regard comme il l'avait prédit. Mais je ne faisais pas que ça. En tout cas ce n'était pas un simple bâton que j'avais en main.
"C'est mon arme."
"T'as pas de pouvoirs ?" m'avait-il demandé d'un air surpris.
"J'ai un bâton."
"T'as pas de pouvoirs ?"
"J'ai un bâton."
"Mais t'as pas de pouvoirs..."
Trop c'était trop. Après une dernière fusillade du regard... et après avoir plissé les yeux encore une fois... Je m'étais mordue les lèvres avant de donner un coup de bâton contre le sol. A cet instant précis, quelque chose était partit du bâton en direction d'Elliot et il avait valsé en arrière, tombant sur les fesses. Je n'avais pas de pouvoirs... juste un bâton ! Et avec ce bâton je m'étais dirigé vers le jeune homme à terre et je l'avais pointé sur lui.
"Ok, t'as un bâton."
Ca y est, il comprenait enfin ce que ça voulait dire ! J'avais laissé échapper un petit sourire avant de retirer mon bâton et de lui tendre la main. Il l'avait prise, puis une fois debout, il m'avait souri d'un air tout autant surpris que quand il était tombé.
"Tu as de la force dans les bras !"
Qu'est ce qu'il...
"En fait t'es un vrai mec ! Mais non, enfin tu es canon aussi, donc ça va. Enfin t'es pas canon, je veux dire que..."
Je l'avais regardée, juste regardée avant de me tourner pour m'éloigner de lui. Je l'avais dit et je ne m'y trompais pas. Cet homme était dangereux ! Je risquais beaucoup moins en m'approchant de la jeune femme qui faisait ami ami avec les petits oursons. Elle semblait bien plus prudente, forte et intelligente que le grand type.
"Ton ami est têtu." lui avouais-je avant de regarder ce qu'elle regardait. C'était des inscriptions holographiques sur le mur. Elles apparaissaient et disparaissaient constamment. Toute la salle en était pleine. A croire que chaque consoles dirigeaient ce genre de choses. Mais dans quel but tout avait été créé ? J'avais observée la jeune femme, avant d'hésiter à lui dire ce que je pensais d'elle. J'avais secouée la tête puis pris une grande inspiration.
"Tu as été superbe avec ton armée."
Elle s'était montrée très forte. Elle n'avait pas failli devant l'adversité. C'était une grande guerrière. Quelque chose avait attiré mon attention un peu plus loin et je m'étais détachée de Robyn après lui avoir faiblement souris. Une fois devant la console, j'avais observé le shéma qui se tenait devant moi. Ca représentait quelque chose de grand, d'imposant et... de similaire à ce où on se trouvait tout en étant totalement différent.
"C'est dingue. C'est comme... enfin je ne sais pas. Je veux dire c'est... pas rien."
Je sentais qu'il était beaucoup plus proche de moi et surtout qu'il était revenu à la charge. Je m'étais tournée pour lui dire ses quatre vérités, quand nos deux visages s'étaient heurtés. Je m'étais reculée rapidement, me dégageant le plus possible de lui.
"Mais qu'est ce que tu fais ??"
"Ah oui... En fait, c'est ça ?"
"C'est ça quoi ?" lui demandais-je perturbée par ce qui venait de se passer ou qui avait failli arriver.
"Tu craques pour moi !"
J'avais ouvert la bouche sans savoir quoi répondre. Je sentais le rouge me monter aux joues. Qu'est ce qui lui prenait de dire une bêtise pareil ?
"De toute façon je suis trop pas intéressé."
Si j'avais pu utiliser mon bâton sur lui, je l'aurai fait. Il s'était tourné vers le mur où apparaissaient les plans. Je continuais à l'observer, voyant bien qu'il me regardait un coup sur deux du coin de l'oeil. Cet homme était malade !
"J'ai un bâton." lui avais-je dit avec l'air le plus menaçant que je pouvais avoir.
"Ouais, c'est bien."
Il avait tourné totalement la tête et j'avais regardée les schéma, espérant cette fois ci ne pas me faire déranger une nouvelle fois par ses gamineries.
"C'est bizarre. On dirait cet endroit, mais comme si ce n'était pas ici. Comme si c'était quelque chose d'autre..."
"Hum..."
Je m'étais tournée vers lui.
"Tu t'es approché exprès !"
Ce n'était pas une question, mais une affirmation.
"Tu savais ce qui allait se passer, alors tu t'es approché exprès."
"Hum... non... Je ne me suis pas approché exprès. Je me suis approché exprès pour regarder les plans. J'y peux rien si tu étais juste devant les plans."
Est ce qu'il disait vrai ou pas ? Je l'avais une nouvelle fois regardée attentivement.
"Ne me suis pas cette fois ci."
Je m'étais tournée sans aller plus loin. Puis, j'avais fait demi tour pour me retrouver face à Elliot qui me souriait bêtement. J'avais simplement secouée la tête de gauche à droite.
"Ce sont eux ?"
"Attends... tu vas jeter la faute sur qui maintenant ?"
J'avais soupirée avant de me tourner pour lui montrer ce qui était face à moi.
"Là ! Sur ce mur ! Ce sont eux !"
Il s'était approché pour mieux regarder avant d'affirmer qu'il ne s'agissait que d'enfants et rien de plus.
"Ce sont les même dessins que dans le temple. Ils représentent les même enfants."
Les même dessins étaient devant nous. Je les avais déjà vue, je savais de quoi il était question. Il les avais regardés attentivement sans vraiment y prêter attention. Je m'étais tourné vers lui et je l'avais regardée d'un air intrigué.
"Pourquoi tu n'es pas dessus ?" lui avais-je demandée.
"Parce que moi je ne suis pas de cette époque là. Je ne suis pas un ancien, je suis tout jeune, tu vois. Et comment tu peux savoir que je ne suis pas dessus ?"
Je l'avais regardée attentivement, comme j'avais regardée ces dessins sur les murs du temple pendant des années. J'étais sûre de ce que j’avançais. Elliot n'était pas dessus.
"Tu ne ressembles à aucun d'entre eux."
"Et comment tu peux affirmer ça ? Ils se ressemblent tous."
Je me sentais troublée, mais j'étais sûre de ce que j'avançais.
"Dans le temple, les dessins représentaient des actions, des choses que ces enfans pouvaient faire. Mais toi tu fais beaucoup trop de ces choses là."
"Ah ouais... je sais."
Il ne semblait pas plus perturbé que cela, comme si c'était normal pour lui. J'avais hésité avant de lever ma main. Il avait eu un mouvement de recul, pensant peut être que j'allais le frapper, mais je voulais juste la poser sur sa joue. Je voulais sentir sa peau, sentir sa présence, me rendre compte qu'il était bel et bien réel et non imaginaire. Je ne savais plus à qui me fier, à qui faire confiance, si ce que je voyais sous mes yeux faisais bien partit d'un tout ou si c'était simplement le fruit de mon imagination. Mais il était bel et bien là. Je caressais délicatement sa joue en sentant mon coeur battre, en le sentant accélérer. Je ressentais des choses en sa présence car il était vraiment ici, là, devant moi. C'était... perturbant. J'avais retirée ma main, tentant de revenir à la réalité car l'espace d'un instant j'avais bien cru rêver, puis je m'étais tournée vers le groupe, faisant comme si de rien était.
Louise Hollen
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| Avatar : Rachel Mcadams
He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
Elle avait levé les yeux vers Apollon tout en détachant ses mains de ses oreilles, avant de simplement hocher la tête. Elle avait la nausée. La simple idée d'avoir pris ses vies comme ca ... Comment avait elle pu changer a ce point ? Certes c'était elle ou eux mais ... Mais elle aurait pu choisir une autre solution au lieu de prendre celle la. Elle aurait pu choisir d'utiliser une autre fiole. Pour le moment, elle avait l'impression d'être la pire des monstre. Mais vue la situation ... tout ce qu'elle pouvait faire, c'était serrer les dents et essayer de ne pas les inquiéter outre mesure. Elle se morfondrai plus tard.
Se relevant, elle se rendit rapidement compte qu'Apollon et les autres mettaient les loups hors d'état de nuire. Rapidement, il leur fit part de l'etat de l'Oracle et s'éloigna en compagnie de Pascal et Aryana.
- Tu as vu leur mort.
Ecouter. Observer. Assimiler. Sourire tendrement en sentant son coeur se serrer. Ce qu'elle avait dit était triste, adorable, rassurant et en même temps ... Mais rapidement la déesse mit fin a ce moment d'émotion en prenant Mr Loup par la gorge. Ce qui eut le don de laisser Louise pantoise. Surtout quand elle prononça ces derniers mots. "Ca c'est pour Louise". Non. elle ne voulait pas être responsable de ca. Elle ne voulait pas les forcer a tuer. elle ne voulait pas qu'ils sombrent par sa faute. Qu'elle devienne un prétexte. Une boule dans la gorge. Est ce que quelqu'un pouvait réellement être heureux qu'on tue pour lui ?
Elle passa ses bras autour d'elle, brusquement frigorifiée, en essayant de ne pas regarder la créature qui gisait sur le sol. Ce serait plus facile ... Elle ne voulait plus jamais que quelqu'un périsse par sa faute ou en son nom. Une seconde elle se demanda comment ils avaient pu supporter ca, qu'on sacrifient des gens, des animaux ... en leurs noms. Mais rapidement le cours de ses pensées fut interrompu par Eliott qui essayait deles tuer. Fuyant la pierre géante, ils finirent par pénétré dans une galerie et se trouvèrent bloqué pour finalement continuer a avancer et découvrir le bureau de l'architecte d'Olympe.
En voyant les deux jeunes gens passer leurs mains au dessus du tableau de bord, elle fit de même. Est ce que cette lumière, le fait que ca marchait était lié au fait qu'ils étaient une habitante de cette planète et un dieu ? Des créations de Gaia tous les deux puisque selon le loup, tout ce qui était ici en était. Mais non, ca marchait avec elle aussi et rapidement elle retira sa main en surprenant du coin de l'oeil un regard de Nora qui voulait clairement dire : "mais ils sont aussi insouciant ?"
"Tu le tiens d'ou ton bâton ?" demanda soudainement Louise pour détourner l'attention.
Après tout elle ne cessait de repeter qu'elle avait un bâton depuis tout a l'heure, autant essayer de savoir ou elle l'avait eut vue que visiblement il était assez puissant pour toucher le dieu de la renaissance. La jeune femme s’avança, sur la défensive .
"Je l'ai trouvée. Mais il est à moi."
Sous entendu : "Je ne 'ai pas volé". Sauf qu'elle ne voulait pas dire d'ou il venait. Si elle ne l'avait pas volé, pourquoi ne lui répondait elle pas tout simplement ? Louise lui jeta un regard un peu triste, comme si elle était peinée que Nora, après tout ce temps, continue a agir de la sorte avant de se détourner. Elle se sentait mal. Voulait rentrer. Elle était perdue, ne savait plus comment réagir avec Diane, avec elle même, avec tous les membres du groupe en fait. Alors elle fit ce qu'elle savait faire de mieux : elle explora.
"Je vais voir par la" fit elle d'une petite voix en désignant une porte avant de la passer, espérant presque qu'ils ne l'aient pas entendu.
La salle était totalement vide, avec seulement un socle au milieu. Les murs, vierges de toutes décoration, de tous meubles ... Rien. Il n'y avait rien si ce n'était ce socle. La jeune femme hésita un instant avant de grimper dessus. Il était rond, pas très grand ... De quoi se tenir debout. Et tout a coup; elle ne fut plus dans "le noir" mais au centre d'une carte de la galaxie, semblable a celle qu'elle avait vu dans le temple de Dyonysos. Mais ici, sept lunes et un grand soleil qui tournaient autour d'une unique planète Inutile d'être un génie pour comprendre qu'il s'agissait de l'endroit ou ils étaient ...
Elle observa une seconde avant de ... tendre les mains vers la planète et deles écarter, comme pour Zoomer devant elle. Et ça marcha. brutalement, elle se trouva plonger en avant, a survoler la planète comme si elle était a vol d'oiseau. Son souffle se coupa dans sa poitrine alors qu'elle observait le monde. C'était une expérience unique, magique. Elle avait l’impression de pouvoir tout connaître
La planète semblait divisée en plusieurs partie. Une partie "foret", et de l'autre coté du ravin, un endroit ou tout n'était que glace et neige. Plus loin un volcan qui crachait de la lave en fusion qui coulait sur ses flancs ... L'endroit semblait chaotique, comme si les saisons n'existaient pas, comme si la logique n'avait pas sa place. Cependant, du coté de la foret on pouvait clairement voir des endroits merveilleux. Des clairières aux fleurs multicolores, des arbres tendant leurs branches vers le ciel dans des supplications magnifique ... La nature ici faisait ce qu'elle voulait, montrait son coté chaotique tout en laissant sa partie merveilleuse et belle s'exprimer.
Louise se déplaça, orienta sa vision, observant le soleil éclairer le sol et a lune briller dans le ciel. Elle bougea, encore, pour s’arrêter sur les images des géants, de colossales créatures aux armes destructrices. Le géant de glace portait un bouclier, en pierre comme l'était sa tête. Son dos, couvert de stalagmites contrastait avec celui du géant de feu dont s'échapper des flammes brûlantes. Lui en plus de sa tête de feu, possédait un fouet de la même matière Pour l'avoir vu a l’ouvre, elle le savait redoutable. En essayant deles toucher, elle fit apparaître au dessus d'eux de petites annotations "Feu" et "Glace" .
Le tout lui faisant tout de même énormément penser aux déesses magiques. Si on y reflechissait, on avait tous les éléments Glace, comme Elsa et le coté du ravin, Ciel comme Alexis, Feu comme Emma et le volcan, et la foret pour l'inconnue peut etre ?
tout a coup deux loups géants entrèrent dans son champ de vision, accompagnés de créatures plus petites, et lorsqu'elle "cliqua" dessus, elle pu lire : "Lune", "Soleil".
Elle se décala, essayant d'apercevoir le temple de Gaïa ou même cette citadelle mais sans suces Elle comprit alors qu'elle était au commencement au tout début de cette planète, que le reste n'arriverai que plus tard...
Elle devait montrer ca aux autres, cette carte, ce plan ... descendant de son pied d'estale elle se rendit compte que la carte c'était éteinte, ce qui en soit ne la surprit pas réellement. Ceci dit, qu'elle se ralume toute seule, ça ça l'interpella. Elle leva les yeux essayant de comprendre le mécanisme de l'endroit. Ou alors est ce que quelqu'un essayait deles guider ?
Elle se posa la question quand la carte zooma ... Sur l'endroit ou ils étaient, alors que quelques secondes auparavant, la citadelle n'apparaissait pas sur la carte. Elle venait de se mettre a jour. L'endroit s'approcha de la sale du trone puis se déplaça jusqu'a la salle ou elle était et ou elle se fit, le visage levé vers elle même, avant de repartir sur la sale précédente ou se trouvaient le reste du groupe. Puis revenir la ou elle était, comme un diaporama en temps réel. Et puis ... La carte montra la salle suivant ou se trouvaient sept coffres. Avant de s'éteindre.
Silence.
"Ooookayyy .... Euuuh les gars ? Vous avez loupés un sacré spectacle je crois ..."
Rapidement elle leur expliqua, sans entrer dans les détails.
"Il y a une sorte de carte juste la, qui montrait le reste de la planète a ses débuts. Et elle viens de se mettre a jour ... et de s'allumer. Toute seule, pour nous montrer, j'ai un peu eut l'impression que c'était comme une sorte de message parce que après avoir fait des allers retours entre moi et vous, comme pour me dire "vas les chercher" la carte a montré ... une sale avec sept coffres. Donc il est probable qu'on nous surveille."
Inutile de dire qu'elle n'avait qu'une envie : aller les rejoindre et les ouvrir illico.
"On peut y aller ? Hein ? Dites ... Siouplais !"
Attaque yeux de chat potté.
Louise : 70% Et a très très très envie d'avoir un coffre !! [/quote]
Eloise A. St-James
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| Conte : Hercules | Dans le monde des contes, je suis : : Athéna
Bande de créatures hideuses et trop arrogantes... Athéna commençait à être sérieusement agacée. Elle n'avait pas du tout l'intention de servir de repas à ces êtres dégoûtants mais ne put s'empêcher de noter qu'ils sous-entendaient que leur créateur allait aussi les tuer. Or ici, il n'y avait que les géants de feu et de glace et Surt... Elle voyait mal les créations de Gaïa se mettre à créer des trucs de ce genre, mais Surt aurait pu essayer et s'était retrouvé avec ces loups-garous momifiés ? Quoi qu'il en soit, s'ils allaient bientôt mourir, ils n'avaient plus rien à perdre et ça, c'était mauvais pour eux. La déesse ne fut pas vraiment surprise qu'ils se jettent sur eux. Louise fut la première touchée tandis que Pascal se retrouvait projeter contre des colonnes qui blessèrent Artémis et Aphrodite au passage. Apollon se montra d'une férocité rare, foudroyant l'abruti qui s'en était pris à Louise. Quand aux autres, ils furent rapidement mis hors d'état de nuire par le reste de l'équipe.
Ça aurait pu se finir là. Mais Apollon était entrain de se vanter et s'arrêta brutalement et regarda Nora, lui disant un truc à voix basse avant que la jeune femme ne mette sa main sur son torse et que le dieu n'ait ce qui ressemblait à une vision. La suite ne plut absolument pas à la déesse. Ils s'étaient déjà séparés une fois et ils s'étaient retrouvés devant Surt... Ceci dit, vu qu'il avait certainement vu quelque chose d'important et qu'il semblait chercher l'approbation d'Aphrodite et la sienne, Athéna n'eut pas le cœur à refuser. Elle hocha très légèrement la tête en signe d'accord. Puis il leur dit alors que l'Oracle était entrain de mourir et la guerrière savait que là, de toute façon, accord ou pas, personne n'aurait pu le retenir de partir. Apollon demanda alors à Aphrodite de venir avec lui et la brune fronça les sourcils. Ça n'était peut-être pas une bonne idée deles priver du Marteau. Ceci dit, il était le Roi et elle ne savait pas ce qu'il avait vu ou compris... Aussi laissa-t-elle faire.
Pascal partit avec le duo de blondinet et tandis qu'Artémis et Louise discutait, Athéna se rapprocha d'Elliot. Il prendrait certainement mal cette nouvelle séparation, ce qu'elle comprenait. Mais puisqu'elle ne savait pas trop quoi lui dire, la déesse se contenta d'un soutien silencieux. Artémis se mit à torturer un peu Wulfaz qui les nargua pas mal au passage. La façon de faire de sa sœur la fit un peu sourire, mais la guerrière ne put s'empêcher de se dire qu'elle aurait pu le torturer un peu plus et d'une autre façon si on le lui avait demandé... La mise à mort fut propre et nette et puis Artémis lui demanda ce qu'ils devaient faire à présenter. Restez là ou explorer...
- Franchement, l'un dans l'autre... Il faut juste qu'on reste au maximum ensemble, plus de séparation. Dit-elle fermement.
En tout cas, pas de séparation volontaire. Le soupir d'Elliot n'échappa pas à la déesse qui lui adressa un sourire contrit. Ouais, c'était chiant quand c'était les autres aux commandes hein ? Son neveu prit les choses en mains toquant sur les pieds du Géant pour le faire réagir puis lui balançant la foudre. Euh. Mauvaise idée ça. La statue, puisqu'il s'agissait de ça en réalité, commença à s'effriter et puis la tête tomba au sol, les forçant à courir pour se protéger. Ils réussirent à trouver une pièce avec une petite ouverture, ce qui bloqua la tête. Nora, bien évidemment, n'apprécia pas du tout que la statue soit détruite et l'entrée bouchée. Athéna n'appréciait pas non plus mais s'en prendre à Elliot changerait quoi à présent ? Et puis ne l'avait-elle pas déjà dit ? Les reproches seraient pour plus tard, là, ils avaient autre chose à faire bon sang ! Nora prit la tête du groupe et la brune se mordit la lèvre pour ne pas lui répondre que son p*tain de temple avait été détruit par le géant de feu, pas par eux. Mais l'autre était tellement butée que ça ne servirait probablement à rien d'user de la salive... Aussi suivit-elle, juste derrière Elliot qui s'amusait à singer Nora. Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la guerrière, puis son neveu la rejoignit.
- Disons que tu aurais peut-être pu faire autrement. Dit-elle gentiment. L'intention était bonne Elliot. Comment tu aurais pu savoir que c'était une statue avant de le faire ? Fit-elle pour le réconforter. En tout cas, maintenant, je compte sur toi Indiana Sandman pour t'appliquer dans cette partie du temple. Ajouta-t-elle pour le faire sourire un peu.
On pouvait dire que son neveu, à défaut de savoir se maîtriser, maîtrisait au moins le cinéma et qu'il avait de bons goûts... Aussi ne s'était-elle pas gênée pour faire une référence à Indiana Jones, surtout vu ce qu'ils venaient de vivre. Nora s'arrêta brusquement, ce qui fit qu'Elliot lui rentra dedans et que la jeune femme se mit à râler. Quand le duo eut fini de se chamailler, ils purent voir un hologramme de Gaïa avec le Maître Bâtisseur. Mais de quoi ? Qu'est-ce que Gaïa avait demandé à fabriquer au Maître Bâtisseur et pourquoi cela semblait-il urgent ? Athéna se tourna vers Artémis qui semblait partagée son interrogation. Encore une fois, ça ne leur avait rien appris de bien concret... Ils entrèrent par la suite dans une autre salle, pleine de papiers et Elliot trouva des plans. D'Olympe.
- Garde-les précieusement ! S'écria-t-elle. Si le coffre à neuf serrures est sur Olympe mais que nous ne l'avons jamais trouvé, peut-être que ces plans nous y aiderons. Expliqua-t-elle.
Nora et Elliot trouvèrent par la suite des fresques représentant les enfants qu'ils avaient apparemment été dans une autre vie. Là encore, ça ne les avançait pas à grand chose. Louise, qu'Athéna n'avait pas entendu s'éloigner, les appela alors, leur racontant qu'elle avait trouvé un plan holographique, qui s'était mis à jour tout seul pour lui montrer une salle tout prêt, avec sept coffres apparemment. L'humaine leur fit des yeux de Chat Potté en leur demandant d'y aller.
- Montre-nous. Soupira la déesse.
Franchement, ce n'était pas comme s'ils pouvaient faire autre chose... Une fois arrivée dans la salle, la déesse chercha du regard s'il n'y avait pas de clé pour ouvrir les coffres, mais rien. Dans la pièce il n'y avait que ces sept coffres verrouillés. Tentant quelque chose, la guerrière posa sa main sur l'un d'entre eux, mais rien ne se passa. Aussi se tourna-t-elle vers Nora.
- Tu n'aurais pas une idée de ce que c'est par hasard ? Lui demanda-t-elle.
"Je ne suis jamais venue ici." Répondit-elle en regardant les coffres. "Faut une clé." Elle regarda plus attentivement les coffres et regarda Athéna : "Pourquoi il y en a sept ?"
Athéna lui avait lancé un regard de travers quand la gamine lui avait répondu qu'il fallait des clés. Non sans blague ? Comme si elle avait eu besoin des lumières peu nombreuses de Nora pour comprendre qu'il leur faudrait absolument les clés pour ouvrir tout ça.
- Parce qu'on est 7 dieux à Storybrooke ? Ou parce qu'à la base, seulement 7 personnes étaient censées venir ici ? On peut aussi penser à 7 sentinelles qui auraient été mise là pour veiller sur le temple du Maître Bâtisseur. J'en ai aucun idée, il y a trop de possibilités. Et je ne vois pas de clé dans cette pièce. Ça me rappelle juste ce truc comme quoi on est censé avec les clés. Mais si je ne m'abuse, Stuart avait parlé de 9 serrures et d'un seul coffre non ? Répondit-elle un peu sèchement.
"C'est peut être pas de ceux là que parlait Stuart. Et peut être qu'il ne faut simplement pas en ouvrir. Et peut être que..." Elle se stoppa puis soupira et ajouta : "Pourquoi on placerait 7 coffres dans une pièce comme celle là où il n'y a rien d'autre ? Et pourquoi des petits coffres alors que c'est un Géant qui vie ici ?"
- C'est toute la question... Et je ne pense pas qu'on aura les réponses ici en restant dans une pièce où il n'y a rien d'autre que ces coffres. Si on retournait voir la carte que Louise a activé ? Peut-être qu'elle se remettra à jour et nous montrera autre chose... Soupira la déesse, un peu dépassée par ce mystère.
"Si on nous avait pas bloqué l'entrée, on aurait simplement pu repartir." Ajouta Nora.
- C'est si peu constructif comme remarque... Répondit-elle, glaciale cette fois, tout en foudroyant Nora du regard.
Foutez la paix à Elliot sérieusement ! Ça commençait à bien faire qu'on ne mette en avant que les erreurs de son neveu alors que c'était tout de même grâce à lui s'ils avaient survécu à la tempête de sable, Nora la première d'ailleurs ! Prenant sur elle, Athéna n'ajouta rien de plus et laissa Louise passer devant. Une fois revenu dans la salle de la carte, le groupe se stoppa et regarda Louise qui parvint à la réactiver. Mais rien de nouveau apparemment.
- Nora, essaie de prendre la place de Louise pour l'activer, peut-être que ça changera si l'utilisateur change.
Eloise : 95%
Pascal Méléon
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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Le trio venait de se séparé du reste du groupe. Hey, nous étions le trio de blondinet ultime, rien ne pouvez nous arrêter. A part Surt, un ou deux titans, une grosse meute de warg, Judah en robe et la fin du monde. Même si les deux derniers étaient similaires en beaucoup de chose, mais passons. Pascal siffla Brave qui vint s'installer sur son épaule avant de trottiner pour rejoindre Aryana et Apollon. Le trio sortit du temple dans un silence pesant. Je suppose qu'Aryana et son frangin au tendance nudiste avait rapidement compris que je venais, point barre. Même si cela voulait dire que j'allais peut-être m'incruster dans une révélation qui changerait la face du monde et de l'Olympe, mais après tout ce que nous avions découvert, nous n'étions plus à une révélation choquante près, j'avais presque l'impression de me retrouver dans un final de saison de Doctor Who. Mais passons, car ce n'était pas le temps de se morfondre sur le destin de David Tennant où quelque chose dans le genre, car devant nous se dressait un tableau que j'avais déjà vu et que je n'appréciais guère. La lumière naturel qui avait bercé la planète malgré l'absence de Lune venait de s'éteindre, nous laissant dans une pénombre malsaine et... Troublante... Qui me rappelait Lémuria et tous les mauvais souvenirs qui s'y rattachaient. Et il y en avaient un joli paquet, cependant, nous n'étions pas plongé dans le noir total, au-dessus de nous plusieurs centaines de petites sphères lumineuses flottaient dans le ciel, éclairant un léger sentier qui s'enfonçant dans la forêt, le caméléon laissa s'échapper un léger sourire en voyant Brave tenter d'attraper l'une des sphères, sans succès, mais ce sourire s'effaça aussitôt lorsque le caméléon aperçut le gigantesque nuage du fumée noire qui s'étalait à l'horizon. Et nous allions, lentement mais surement, droit dans sa direction. C'était pas le truc qui avait détruit les lunes? Fait chier, cette journée allait de pire en pire, et puis ça me rappelait encore plus Lémuria maintenant, manquait plus que Régi qui fasse un rire pseudo maléfique et tout y était, d'ailleurs c'était peut-être un moyen de briser le silence:
"Hey, je vous ait déjà raconté la fois où Athéna et moi, avec quelques personnes que je dois vous présenter, ont à frapper un dragon tellement fort dans la mâchoire qu'il est tombé du ciel? Souvenir souvenir... "
Une explication avec une Athéna ronchonne et une Régina agent double plus tard, le trio sortit de la forêt pour tomber sur un... Désert. Oui, un véritable désert, glacé à cause du manque de lumière, mais heureusement mon armure me protégeait bien du froid, étant naturellement chauffée. Cependant, le caméléon décrocha sa cape et l'attacha délicatement autour des épaules d'Aryana en lui faisait un clin d’œil, pas la peine qu'elle chope un rhume de l'espace, c'était pas la journée. Le trio commença donc la traversé du désert, alors que le caméléon se stoppa net, attrapant le bras d'Apollon et l’empêchant de faire un pas de plus, il avait vu quelque chose faire une remuer, en plus désert, ce qui n'était pas bon du tout. Et ce qui pouvait difficilement être autre chose que...
"Des sables mouvants... Juste devant, c'était juste ce qu'il nous fallait."
Le caméléon regarda au loin, ne sachant pas où est-ce que s'arrêtait le piège naturel, il soupira avant d'avoir une idée, il s'accroupit au bord des sables mouvants, faisant attention à ne pas glisser et de se laisser entraîner, avant d'enterrer les gantelets de son armure jusqu'au coude dans le sable.
"Est-ce que vous pouvez reculer un peu? Je vais tester un truc."
Le shérif se concentra et augmenta la température de ses armure comme il ne l'avait jamais faite. Ses gantelets passèrent du rouge, puis prirent une tinte blanche éclatante alors que le sable au pied du caméléon commença à bouillonner littéralement et à fondre, se vitrifiant petit à petit alors que la chaleur se propagea et que des pierres éclataient sous l'effet de l'augmentation de la température. Une poignée de minutes plus tard, une portion de plusieurs mètres de sable se décrocha et tomba dans un souterrain. La disparition du sable entraîna un écoulement en chaîne qui laissa apparaître un chemin de pierre qui tenait en équilibre parmi le sable. Le caméléon retira ses gantelets encore fumants du sol qui s'était changé en verre solide et brisa les morceaux qui retenaient ses mains avant deles nettoyer en frottant ses paumes l'une contre l'autre et de se tourner vers les duo de dieux.
"Quoi? Faut bien quelqu'un pour... Chauffer l'ambiance."
... Je suis désolé c'était horrible.
Plus tard, le trio dépassa une dernière dune pour tomber... Sur une montagne et un tout petit pont en corde qui tenait de manière louche, ce pont menait vers la caverne de l'Oracle, c'était aussi simple que ça. Je pouvais le sentir d'ici sans que personne ne me le précise, le caméléon examina le précipice en dessous, des rochers sans une trace de rivière pour amortir la chute et regarda l'autre bout du pont. Il siffla Brave et l'aiglonne vint se poser sur son bras levé, il pointa du doigt l'autre pont du pont et l'aiglonne s'envola pour se poser sur un rocher juste à côté, les yeux concentré sur la corde qui retenait le pont.
"Je passe en premier, Brave surveille sur les liens tiennent. Et non ce n'est pas négociable Arya, Apollon droit traverser ce pont et si jamais la corde ne tient pas j'ai plus de chance d'atteindre l'autre bord. Hors de question qui tu essayes de te rattraper à la paroi avec ton bras dans cet état. "
Le caméléon lui envoya un regard qui ne laissait pas de place à la discussion avant de lui sourire plus doucement et de lui dire:
"Et puis merde, j'ai survécu à bien pire qu'un pont. C'est pas ça qui va m'arrêter."
Le shérif commença donc lentement sa traversée et... Et le pont était étonnamment solide, légèrement bancale mais il tenait le coup, et Pascal parvint à traverser le pont sans encombre, donnant une petite caresse sur le crâne de son aiglonne qui lui mordilla gentiment les doigts avant de se retourner vers le duo et de leurs faire le signe du pouce pour signaler que tout était clean.
Et tout le monde se retrouva de l'autre côté. Il n'y eut que du silence durant quelques secondes, avant qu'Apollon annonce qu'il allait rentré seul, le caméléon haussa les épaules et s'adossa contre un arbre en regardant le dieu du soleil disparaître dans les ombres. Je lui souhaitais bonne chance, j'espérais juste qu'il n'allait pas en avoir besoin. Le caméléon se tourna de nouveau vers Aryana, la regardant en souriant avant de dire:
"Tu sais quoi? Après que tout ce bordel soit terminé, je vais te présenté à ma famille. J'ai surement tapé un peu trop l'incruste dans la tienne alors il est temps que tu rencontres Punz, Eugène et les triplés. Roh, tu vas voir, ça va être terrible, une aprem entière avec Punz qui va te balancer toutes les pires anecdotes du monde sur notre voyage. "
Le caméléon laissé échapper un léger rire avant de ce tourner et de regarder Aryana pour capter son regard, je savais que j'étais optimiste, qu'il y avait toujours cette chance que l'un de nous deux ne revienne pas mais... Mais cette idée? Elle me donnait envie de continuer, elle me donnait un but à atteindre, un nouveau souvenir à partager... Elle me donnait envie d'y croire, que tout allait bien se passer, que tout allait bien se terminer comme dans les contes de fées... ... Je ne pouvais pas imaginer à quel point j'avais tort...