« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Pitch haussa un sourcil dubitatif en se libérant des racines qui le retenait, oh, je me souvenais de ces paroles, qu'il ne fallait pas chasser la déesse de la chasse. Mais bien sûr, si j'allais pour la simplicité cela retirerait tout le challenge, je savais que je ne pouvais pas directement la prendre en chasse, il y avait belle et bien une raison pour laquelle Diane était la déesse dans ce domaine, au contraire, je devais la jouer malin, l’amener sur mon terrain. Mais cela n'était pas facile lorsque je savais qu'elle pouvait disparaître en forêt sans laisser la moindre trace, les indices que j’entrapercevais étaient ceux qu'elle voulait que je vois et nul autre. Et je semblais deviner qu'elle me menait vers un endroit précis, mais cela était une autre histoire, d'abord je devais l'atteindre sans risquer que je devienne une cible mouvante. Mais si elle était la Lune et la forêt, j'étais tout ce qui était autour, les ténèbres étaient mon domaine, et lors de cette joyeuse nuit de noël, c'était indubitablement mon meilleur atout contre elle. Bien sûr, je pouvais raser la forêt avec une vague de sable noir, mais non seulement cela la mettrait dans une colère noire, mais en plus cela n'était pas amusant. Et c'était le but de cette petite chasse, s'amuser. Alors nous allons jouer ma chère et tendre, voyons voir ce que tu vas faire face à cela. Pitch se posa au sol et disparut dans les ombres, s'arrêtant une fois tapit dans les ténèbres environnants, et il cherchait. Non pas avec ces yeux ni ces oreilles mais plutôt... Comme le sonar d'une chauve-souris, envoyant des ondes dans les ténèbres de la forêt et se concentrant sur le retour de ces dernières, ce que Pitch cherchant était une absence, un vide dans cette toile de noirceur qui s'étendait devant lui. Ainsi, il saurait où est-ce que Diane se cachait, et il pourrait intervenir. En une poignée de seconde seulement, le fossoyeur trouva cette absence, cette petite lumière éclairant l'obscurité, et il se mouva dans les ténèbres, telle un requin dans l'océan. Le fossoyeur s'approcha de Diane et perça les ténèbres comme la surface d'un lac, faux à la main, il asséna un coup qui laboura la terre à l'endroit où Diane s'était trouvée quelques instants plus tôt, le fossoyeur disparut de nouveau pour éviter une salve de flèches qui le manqua de peu. Et ce petit jeu du chat et de la souris continua durant quelques minutes, chaque assauts se faisant plus juste pour les deux camps. Finalement, Diane décida de changer de technique et de me priver de mon avantage premier, ce m'étant dans le sel endroit entièrement éclairé par sa douce lumière de la forêt, la clairière ou tout avait commencé il y a plus de dix ans maintenant. Pitch sourit, ne s'attendant pas moins de sa chère et tendre, qui était sur le qui-vive et prête à gagner au moindre mouvement que j'allais faire, il fallait que je ruse, et que je sois plus malin que ça.
Pitch invoqua plusieurs de ses chevaux cauchemardesques, il posa la main sur celui le plus proche qui commença à se flouter, le sable noir le composant changeant de forme et d’apparence, et sous ses yeux Pitch créa une copie presque parfaite de lui, il savait que cela ne marcherait seulement durant quelques secondes sur Diane, mais c'était ce qu'il lui fallait, quelques secondes uniquement, Pitch se métamorphosa, changeant le sable noir autour de lui et le constituant pour prendre l’apparence d'un de ses chevaux cauchemardesques, puis il donna l'assaut. Dès que les premiers chevaux quittèrent la sécurité des ombres il furent abattu avec une redoutable précision, puis le faux Pitch apparu alors que je bondis sur le flan droit de Diane, Pitch se mangea une boule de neige dans le visage alors que la déesse se tourna vers moi avec une rapidité surhumaine, alors j'étais déjà sur elle, mon corps se flouta pour redevenir Pitch et j'attrapa le poignet de Diane, la faisant basculer et la retenant par le poignée. De ma main libre, une dague de sable noir apparut dans ma main et la pointe s'arrêta à quelques centimètres seulement du ventre de Diane, Pitch afficha un grand sourire avant d'annoncer:
"J'ai gagné."
Cependant, le sourire de Diane s’agrandit à son tour (et qu'est-ce que je pouvais aimer ce sourire...) et je sentis quelque chose me piquer le ventre, baissant les yeux, Pitch découvrit que la déesse tenait une flèche dans sa main et pouvait facilement m'abattre en même temps qu'elle.
"Oh, c'est une égalité alors."
Même si je savais que Diane en colère était bien plus redoutable que moi, mais je pense que c'était la même chose pour tous les couples. Le sourire de Pitch se fit plus grand encore, alors qu'il fit disparaître la dague et attira la déesse prêt de lui avant de l'embrasser avec une fougue insoupçonnée, provoquer par l'adrénaline de la chasse. Le couple glissa alors et tomba dans la neige, riant à pleine éclat, les deux amants tombèrent sur le dos, l'un contre l'autre, et Pitch attrapa naturellement la main de sa chère et tendre. Pitch et Diane étaient allongées dans la neige, les yeux perdus dans l'infinie du ciel d'encre de la nuit, admirant la Lune et les étoiles qui se confondaient avec les flocons de neige. Pitch serra la main de Diane légèrement plus fort, car il savait qu'au plus profond de lui qu'il n'oublierait jamais cette nuit magique. Il se tourna vers Diane et lui sourit d'un sourire que seul elle et Orion connaissait, Pitch capta son regard et admira la beauté de son visage encadré par ses cheveux blonds dans lesquels s'étaient entremêlés quelques flocons de neige téméraire. Vous savez, Pitch se considère comme un bon orateur, une personne sachant manié habilement les mots, cependant, il ne trouva qu'une seule et unique chose à dire devant le tableau qui se dévoilait devant lui, et devant tout l'univers que Diane lui avait offert. Et Pitch ne put que murmurer d'une voix incroyablement douce...
"Je t'aime..."
Car c'était la plus grande vérité de pour Pitch désormais, il aimait Diane, de tout son cœur... Et tellement plus encore.
Diane Moon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Claire Holt + Mia Talerico pour Le Berceau de la vie
“I love you to the moon and back”
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)
On dirait, qu'il avait la ferme intention, de relever mon défi. Un large sourire, prit place sur mes lèvres, tandis-que mes yeux, s’illuminèrent, d'amusement. Enfin, il montrait de quoi, il était réellement, capable. Il fallait dire qu'il le pouvait à présent. Il, savait de quoi, j'étais capable également. Nous, n'avions nul besoin de nous cacher tous les deux. Nous, savions tout l'un de l'autre. Je lui avait tout donné, ma confiance, mon cœur, mon amour. Et, aujourd'hui, je ne le regrettais, aucunement. Parce que ma vie, sans Pitch, aurait été bien triste. Il, avait réussit, là où tous les autres avaient échoués.
Je sentais sa présence, l'empathie, avait ce petit plus, qui me permettait, de savoir exactement, où et à quel distance, de moi, se trouvait une personne. Je, savais qu'il se battait avec subtilité. Nul, doute, que s'il avait, rasé la forêt, je lui en aurais voulut pendant des mois. Je pouvais être assez rancunière, quand l'on touchait à la faune et la flore. En tant que déesse de la chasse, j'étais extrêmement respectueuse, de tout être vivant. Cel a allait, de la jeune pousse qui avec le temps, deviendrait, un arbre majestueux. A l'humain bipède lambda dirons nous. Mais, justement, je voulais, qu'il s'approche, je voulais qu'il me trouve, c'était le but, de cette petite chasse à l'homme. Me battre, avec toute ma puissance, contre Pitch, ne m’intéressait, aucunement. Parce qu'il n'était pas un ennemi à abattre. Sûrement, le fût-il lors de notre première rencontre, alors qu'il me confondait, avec son ennemi, mais plus maintenant.
J'esquivais, rapidement, sa faux, me téléportant, face à lui, avant de faire apparaître, arc et carquois, et de lui décocher une salve de flèche. Pour être honnête, aucune n'avait pour réel but de le toucher. Si ne serait-ce qu'une entrait en contact avec sa chaire, s'enfonçant dedans, c'en serait finit de lui. Elles tuaient instantanément, tout ce qui n'était pas d'ordre divin. Et, c'était d'ailleurs pour ça, que j'avais toujours apprécié mes flèches. Pas de souffrance inutile, ma « proie » n'a pas le temps de réaliser, ce qui lui arrive, qu'elle n'est déjà plus là.
Mes instincts de chasse, avaient totalement prit le dessus. Chaque minuscule détail pouvant être à mon avantage, était analysé avec soin. Mon agilité, et ma rapidité, accrue à force des nombreuses chasses que j'avais pratiqué au cour de ma très longue existence, et de mon habileté, à parcourir la forêt de long en large, m'étaient particulièrement, précieuses actuellement. Pitch, était un adversaire de taille. L'un de ceux, que l'on rencontre rarement. Il, se base avant tout sur la stratégie, n'attaquant, jamais aveuglément. C'était l'une des nombreuses, qualités, que j'appréciais, tout particulièrement, chez lui. Mais voilà, nous étions, quasiment, exactement, là où je voulais que nous soyons. Avec un sourire en coin, et un regard amusé, je me téléportais, rapidement, dans la clairière, où tout avait commencé. La, lune n'était pas encore pleine, ce qui expliquait, mon état encore joviale. Généralement, il valait mieux éviter de me rencontrer lorsque c'était la pleine lune. Je pouvais être d'une humeur massacrante. Même, si j'étais bien moins pénible que par le passé. La vie, en communauté, m'avait apprit à réguler ma mauvaise humeur, et à paraître un peu plus aimable dirons nous.
La lumière de la lune, faisait comme à son habitude, son effet sur mon physique, laissant mes cheveux prendre une teinte argenté, et ma peau devenir d'une pâleur extrême. J'étais prête pour un affrontement. Si, je me positionnais, exactement, de manière à ce que la lune influence mon physique, c'était pour intimider. La nature, m'avait appris, une chose : le prédateur, doit toujours paraître, plus imposant qu'il ne l'est en réalité.
Arc, en main je guettais, la moindre réaction de sa part. C'était les ténèbres contre la lumière, chacun, de nous protégé, par son élément. J'entendis, des chevaux de cauchemars, filer, droit devant, moi, aussi sortis-je mon arc, pour les abattre d'une flèche. Mais, quelque chose clochait, je le sentais. Fermant, les yeux une demi seconde, je me concentrais, pour voir ce qui n'allait pas. Des émotions, l'un deux avait des émotions. Séléné, autour de mon cou, bien à l’abri dans sa perle, à l'intérieur du médaillon, avait sa propre conscience, mais pas d'émotion. Et, elle aussi, avait remarqué, ce qui ce passait, je la sentais s'agiter.
Je décidais de lui laisser, le champ libre, c'était un travail d'équipe. La laissant, sortir, elle fonça à vive allure, sur son créateur, qui venait d’apparaître, pendant que je formais rapidement, une boule de neige à la figure. J'avais compris, son petit manège. Les émotions, étaient quelque chose que l'on ne pouvait pas occulter. L'on avait beau dire, que l'on ne ressentait rien, c'était faux. Que ce soit, de l’indifférence, de la peur, de la haine, de la colère...Il y avait toujours au moins quelque chose. C'était étrange, que je n'en capte aucune chez Pitch, mais sa créature. Je savais, ce qui allait, se passer, aussi me préparais-je à l'avance, lorsque le cheval arriva droit sur moi, se transformant, subitement, en l'homme que j'aimais. J'haussais un sourcil, voyant la dague s'arrêter à quelques centimètres, de mon ventre, avant qu'il n'annonce qu'il n'avait gagné. Mes yeux brillèrent d'amusement, tandis-que mon sourire s'accentua :
- Pas tout à fait répondis-je
Au moment, où j'avais compris ce qui se tramait. J'avais eu le temps de faire apparaître une flèche, que je tenais appuyé contre son propre ventre.
"Oh, c'est une égalité alors."
- Ici, oui, dans un vrai combat, je me serais régénéré mais tu serais mort. Tu as de la chance, je serais bien trop malheureuse, si je devais te perdre.
Un sourire malicieux étira à nouveau mes lèvres, tandis-que Pitch m'attirait à lui pour m'embrasser, d'une manière qu'il faisait rarement. Je profitais, néanmoins, de l'instant, répondant de la même manière. Il y avait bien longtemps, que nous, ne nous étions plus retrouvé ainsi juste tous les deux. La naissance d'Orion, avait bousculé pas mal de choses dans nos habitudes, et il avait fallut, faire des concession, inclure le fait que nous étions désormais trois et non plus deux. Mais, je ne le regrettais pour rien au monde. J'avais eu droit à ce cadeau, que j'attendais depuis tellement, longtemps, et je le chérissais.
Trop emporté, je n'avais pas fait attention, à la racine, au sol, et basculais, en arrière, emportant, mon compagnon avec moi, provoquant, un véritable fou rire, dût au comique de la situation. Je me sentais, bien, j'étais heureuse. Et plus que jamais, cette sensation, de plénitude m'envahis. Je levais mon regard vers le ciel, la lune avait redoublé d'intensité, nous enveloppant, tous les deux de sa lumière. Les étoiles, semblaient l'accompagner. C'était sûrement, l'un des plus beau moments de ma vie. Il, resterait à jamais gravé dans ma mémoire. Juste à côté de celui où j'avais retrouvé Apollon, du jour où j'avais rencontré Pitch et la naissance d'Orion. Ces quatre instants, seront ceux que je continuerais de chérir pendant de très long siècle encore.
"Je t'aime..."
Mon cœur sembla louper un battement, à cette annonce. Il, était à chaque fois, fascinant, et effrayant, de constater l'effet que Pitch, avait sur moi. J'étais pourtant réputé, pour contrôler, mes émotions, à la perfection. Ne jamais rien, afficher que ce que je désirais uniquement. Mais, pas avec lui. Il, avait depuis trop longtemps, percé la lourde armure, que je m'étais forgée autour du cœur. Et, je n'arrivais pas à afficher mon masque de glace face à lui. C'était tout bonnement, impossible. Alors, me relevant, doucement, à l'aide de mes coudes, je me tournais vers l'homme que j'aimais, avant de dire sur le même ton :
- Je t'aime pour toujours et à jamais
Je lui faisais une promesse, celle de jamais cesser de l'aimer, celle d'être toujours à ses côtés, quoi qu'il advienne. Une promesse, que je n'avais faite qu'à un seule homme avant lui : mon frère jumeau. Ils avaient pendant longtemps été les deux personnes, les plus importantes pour moi. L'amour que j'éprouvais pour eux, étaient très différent, mais il se completaient. Apollon, avait celui de sa sœur, de celle qui partageait la moitié de son âme. Pitch, avait celui de la femme amoureuse, qui après des siècles de refus, avait finalement, laissé un homme l'approcher.
Fermant, doucement, les yeux, je me blottis, simplement, contre lui, ma tête posé contre son torse, profitant, des derniers instants de magie de cette nuit...