« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Bulletproof Picasso || Alice

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Bulletproof Picasso || Alice _



________________________________________ 2015-11-15, 19:04



Bulletproof Picasso
« Tu veux me voir sourire, je sais sourire. Tu veux me voir pleurer, je pleurs. Tu veux que je danse, regarde-moi danser. Tu penses que je suis nue, je n’ai jamais été aussi habillée. Personne n’entre dans mon esprit, il n’y a pas d’invitation. »




Le jeu s’était mis en place tout seul. Si Alice avait la montre à gousset, elle pouvait lui donner n’importe quel gage. Sirrus le faisait. Et il regagnait la montre. Alors c’était à son tour de donner un gage. Fastoche ! Et très drôle, non ? Un jeu de crétins ? Peut-être bien… Mais c’était leur jeu. Un jeu qui durait depuis plus de dix ans désormais, ou bien est-ce que la règle avait changée ? Est-ce qu’on jouait toujours ou bien est-ce qu’on avait basculé dans une nouvelle dimension ? Qu’est-ce qui changeait quoi que ce soit en bien ou en mal ? La montre, c’était elle qui décidait, voilà tout. Elle qui décidait de où, de quand, de comment…. L’important était juste d’être capable de le faire.


2016 - « T’es cap ou t’es pas cap…
De tout quitter pour l’inconnu et de revenir que dans 5 jours ?
»

Elle savait qu’il ne fallait pas lancer des défis à la légère. Depuis ce fameux soir, depuis qu’elle lui avait jeté la montre à la figure en l’insultant de tout un tas de noms d’oiseaux, elle savait qu’il ne fallait jamais rien dire sans le penser. Ils étaient des wonderlandiens, avait-elle oublié ? Un jeu. Un défi. Un univers bien à eux et une bulle de séparation avec la réalité alentour. Rien n’avait de sens si ce n’était pas dans les règles de la partie et tout ce qu’il se passait autour ne devait ni ne pouvait entre en compte. Le souci d’avoir des ficelles absolument partout ? C’est qu’un rien pouvait devenir énorme et qu’un détail risquait de vous coûte plus que la vie. Plus que votre dignité. Plus que tout ce que vous possédiez, dans le seul but de gagner. D’avoir le dernier mot et de ne jamais se laisser avoir par l’autre. Ils jouaient, se cherchaient, un éternel jeu du chat et de la souris où les rôles s’inversaient dès qu’un gage était réalisé. Peu importaient les conséquences. Peu importait les dégâts collatéraux. Il fallait accepter le pari ou bien reconnaître sa défaite… Et aucun des deux ne voulait vraiment lâcher l’affaire.

C’est pour ça que ça durait. Pour ça qu’en cet instant il affrontait son regard, la tenant contre lui alors que leurs deux corps dégoulinaient de sueur à force de danser. Danser encore et danser toujours. Une passion commune, survoltée et euphorisante qui les prenait parfois sans qu’ils ne parviennent à s’en défaire. Il avait besoin de la voir bouger et de la suivre, d’exprimer ce trop-plein, d’extérioriser tout ce qu’ils pouvaient et de se laisser aller dans le bercement incessant des mélodies diverses et variées. Ils étaient à Rio, dans l’un des faubourgs de l’immense ville, mêlés aux gens des rues qui se s’étaient lancés dans des danses endiablées à l’aide d’instruments et de tambours rassemblés là. Le festival de la ville battait son plein, le carnaval avait débuté deux jours auparavant et ils n’avaient pas été en reste pour se joindre à l’évènement. Bouger. Danser. Sauter jusqu’à ne plus rien entendre d’autre que le sang qui bat à vos tempes et se mouvoir sur un rythme primaire. Même le sol tremblait. Même l’air vibrait. Tout n’était que musique, symphonies criardes et corps se déhanchant pour faire étalage de leurs atouts. Des déesses sculpturales. Des muscles à n’en plus finir. Des seins rebondissant sous des plumes et autres colliers de perle. Des coiffes monstrueusement immenses et des tenues toutes plus affriolantes les unes que les autres.

Voilà ce qu’était Rio de Janeiro. Voilà où ils s’étaient enfuis sans rien dire à personne et sans savoir de quoi l’heure suivante serait faite. Ils dormaient à peine, tournant à l’alcool et au café, hébergé un soir par une famille brésilienne et dormant la fois suivante sur les toits de la cité, à la belle étoile. Ils n’avaient pas envie de dormir, pas quand toute la ville semble habitée d’un immense feu de joie rendant tous ses habitants – et touristes – absolument frénétiques. On se croisait, un rien faisait office de piste de danse – à défaut de terrain de football – et quelques pétards lançaient les premiers pas. Incognitos dans la foule, invisibles sauf pour les plus aguerris, Alice et le chat s’étaient mêlés au reste comme s’ils en avaient toujours fait partie intégrante. Le corps était le langage universel, il n’en fallait pas plus pour que l’un et l’autre soient à nouveau sur la même longueur d’onde. Vivre. Survivre. De l’eau fraîche ou du rhum, de la musique et un grand bol d’air pour reprendre son souffle entre deux mélodies ; couplé à cet amour indescriptible pour l’amusement à vous en faire tourner la tête.

Elle était là, contre lui. Les cheveux en bataille et le souffle court, se moquant de lui en se rendant compte qu’il s’était arrêté. Il avait répondu d’un sourire amusé à sa réflexion, attrapant son bras pour la faire tournoyer devant lui comme si rien ne pouvait plus les arrêter. Sa nuque. Sa gorge entourée de collier. Son tee-shirt trop grand pour elle qui dévoilait des épaules nues. Un ventre encadré de hanches saisissantes. Puis des jambes qui disparaissaient sous une jupe courte chaussées de santiags brunes. Et son regard bleu, saisissant, dans lequel il adorait se glisser pour y semer de la malice et d’autres attentions mesquines. Sirrus portait le même tee-shirt depuis deux jours et un jean autrefois sombre, aujourd’hui marqué par la poussière des rues. Mais ils s’en moquaient de leur allure. Ils s’en foutaient de prendre des douches à l’aide de bassine d’eau qu’on leur tendait avec engouement. Ils riaient bien de manger assis sur le sol. Et ils s’extasiaient devant les paysages sulfureux que leur offrait le Brésil au fil des jours. Un, deux, trois puis quatre jours. Le temps leur était compté, les minutes aussi. Mais qu’importe, tout ce qui comptait, c’était de danser.

Danser contre son corps nu aussi, aux premières lueurs de l’aube, alors que tout le monde s’accorde un moment de répit pour reprendre des forces et réattaquer une journée pleine d’aventure. Leurs souffles emmêlés gardaient le rythme des pas de la veille, une toute autre mélodie scellée par une étreinte langoureuse, à l’abri d’une pièce tamisée qu’on leur avait laissée pour la nuit. La passion ne dure qu’un temps et il faut saisir l’occasion quand elle se présentait, disait-on… Eux l’attrapaient à bras le corps avant de la garder pour s’assurer de sa continuité. Il la trouvait délicieuse, la Alice aux cheveux d’ange qui avait lancé l’idée d’un tel défi. Il goûtait à son être comme s’il en avait le droit et elle lui rendait le moindre baiser avec une avidité singulière. Mais déjà il était l’heure de se lever. De reprendre la route. De repartir, mais pas sans avoir avalé quelque chose. Un dernier beignet de poisson, une dernière cigarette devant un grand verre de jus de fruit… Et surtout une dernière danse.

Celle qui les faisait partir de Rio pour revenir peu à peu à Storybrooke, dans la fraîcheur de la ville et son attrait bien moins vivant. Cinq jours perdus dans le temps, 120 heures coupées du reste du monde, 7200 minutes pour changer de vie. Encore. Pari réussi.


2018 - « T’es cap ou t’es pas cap…
De dire non une fois devant l’autel ?
»

Alice l’avait dit une fois : elle serait cap. Tout à fait, surtout quand on est une adolescente encore bien loin de se douter de ce que vous réservait la vie. On avait encre des rêves pleins la tête alors que Sirrus possédait déjà le tranchant de la maturité. C’était un chat charognard, un sale esprit malin qui semblait se complaire dans l’amusement perpétuel de sa vie. Et de la sienne. Ils avaient été puis ils n’étaient plus, juste des mois qui défilaient sans que le temps ne ralentisse pour qui que ce soit. Elle s’était trouvé un petit-ami à la fac et lui s’était concentré sur l’expansion de son émission, saisissant l’offre d’un tremplin auprès de tout l’est des Etats-Unis. On se battait déjà de loin pour venir le voir, alors c’était sans doute l’heure pour lui de faire ses valises. Ou presque. Avant, il avait une dernière chose à faire, et pas des moindres. Elle avait promis. Elle n’avait pas hésité et elle n’aurait pas à hésiter une nouvelle fois.

Sirrus faisait tourner la montre à gousset entre ses doigts, observant la foule d’invités qui se pressaient en bas de l’hôtel avec un air moqueur. Tous avaient répondu à l’invitation, tous s’étaient dépêchés de se parer de la plus belle des manières pour célébrer l’évènement. En même temps, il ne faut pas prendre à la légère un mariage, c’est bien connu ; encore moins quand le couple en question à de tels amis dans ses contacts. Célébrités. Popularité. Le chat avait l’impression d’assister à un défilé de mode des grosses fortunes plutôt que réellement à une réunion familiale. S’ils savaient. Si tous savaient ce qu’il pouvait se passer dans un mariage… il en avait plusieurs expériences, désastreuses ou au contraire affreusement drôles, mais celui-ci risquait d’être le meilleur. Le plus épique du siècle à venir. On allait en parler, c’était sûr. De toute manière, quand il était dans le coin, tout finissait pas se savoir… Il n’était pas n’importe quel présentateur, il était le Cheshire.

Il connaissait bien le futur marié, c’était un type sympa et franchement agréable : il avait de la conversation et du répondant, tout le minimum vital en matière de centres d’intérêt et même le permis sans infractions depuis plus de quatre ans. Le mec idéal qui vous invitait au restaurant le vendredi soir, allait au ciné deux fois par semaine et s’envoyait en l’air trois nuits hebdomadaires, une mère pas trop chiante et même des chaussons en forme de lapin quand il se laissait aller. Non, vraiment, un gars bien.

- « … Mais bordel, qu’est-ce qu’il est ennuyeux, ton Luke. »

On ne s’amusait pas avec. On ne pouvait rien faire avec. Il était terre à terre et terriblement sérieux, malgré sa dose d’humour suffisante pour faire rire Alice derrière sa paume. Il frimait comme il fallait, s’habillait convenablement, possédait des ray ban et une BMW qu’il s’était payé grâce à ses derniers discours politiques. Ah oui, on ne vous l’avait pas dit ? Monsieur se présentait en politique, le devant de la scène, les ficelles du parfait pantin articulé. Sérieusement, elle n’allait pas épouser un mec pareil ? Sirrus désespérait de voir la tournure que prenaient les évènements, cachant son visage dans un coussin en étant à demi affalé sur l’un des canapés. Presque aurait-il mordu dedans si Alice ne lui avait pas lancé un regard en coin qui en disait long. Elle allait le faire ? Elle n’allait pas ? Au fond, tout ceci ne pouvait-il pas être juste une grosse mascarade ? Ça, ça aurait été drôle. Carrément. Indubitablement. Et si ça en devenait une ?

Il se leva de là quand elle lui demanda si sa robe était correctement ajustée, venant poser ses mains sur sa taille comme pour en évaluer les proportions. Posant son visage sur son épaule, il la regarda dans le miroir, fixant son allure élancée et son air angélique. Oui, elle était jolie. Oui, cette robe lui convenait. Oui, les cheveux comme ça ne la boudinaient pas. Oui, elle faisait une erreur. Et oui, elle ferait mieux de tout expédier en l’air, la pièce montée avec, au lieu de faire un truc pareil. Ce n’était pas dans les règles. Ce n’était qu’un défi qu’Alice s’était donné toute seule alors qu’elle ne possédait pas la montre et le chat comptait bien rééquilibrer les balances. Il n’était pas connu pour cacher les choses ou pour jouer les hypocrites – sauf quand il y avait des caméras – alors pourquoi est-ce que les choses changeraient ? Sirrus aimait les jeux, ce jeu surtout. On ne lui retirerait pas son plaisir de voir jusqu’où elle pouvait aller, de voir qu’elle pouvait foutre sa vie en l’air juste pour le plaisir de continuer la partie. Qui était le plus gamin des deux, au final ?

Le chat attrapa sa main et, délicatement, y fit tomber la montre à gousset. Puis il referma doucement ses doigts manucurés dessus et leva le regard pour le plonger dans le sien. Azuré. Electrifiant.

- « N’importe où, n’importe quand... »

Commença-t-il. Et quand elle termina leur célèbre devise, il se mit à sourire d’un air profondément satisfait. Elle avait compris ? Elle devait avoir compris, ce ne pouvait pas être autrement. Acceptait-elle encore de tirer les ficelles ou bien voulait-elle se laisser entraver par une situation grotesque vouée à l’échec ? Sirrus avait une très haute idée de lui-même, ce n’était pas nouveau ; en même temps, il en fallait pour affronter la Alice sans s’y griller les poils. Alors il la planta là, la laissa décider de son sort et du destin qu’elle choisissait alors que lui descendait les escaliers. Il croisa Luke, lui accorda même une accolade amical quand ce dernier s’avoua stressé, puis le fit repartir en arrière. Après tout, cela portait malheur de voir la mariée avant la cérémonie, non ? Dommage, il aurait du le laisser monter. Sa bonté d’âme le perdra… Et le piège aussi.

Alice allait le tuer. Sans aucun doute qu’elle le tuerait pour ça. Installé au premier rang des invités, comme tout témoin qui se respecte, il avait un instant cru qu’elle changerait d’avis. Puis il vit la montre à gousset serrée autour de son poignet et se retint de rire ouvertement. La journée allait être mémorable… Un mariage gâché par une mariée qui change d’avis devant l’autel, ça valait au moins tout l’or du monde. Pari réussi.


2018 - « T’es cap ou t’es pas cap…
De pas m’parler pendant deux ans !
»

- « Alice ? »

Sirrus la fixait, installée au bord de la piscine vide, portant encore sa robe de mariée au voile légèrement déchiré. Alice gardait son menton dans sa main, refusant délibérément de le regarder ou de lui accorder la moindre attention. Elle agitait nerveusement ses genoux sous les couches de tissus, trahissant sa nervosité et sans doute son irréparable envie de l’assassiner sur place. Il reconnaissait cette attitude, c’était celle qu’elle prenait quand elle n’aimait pas la tournure du jeu. Quand elle lui reprochait d’y tenir un peu trop et de ne jurer que par ça… Ce qui était faux, il savait être sérieux. Enfin, presque. Qu’avait-il à gagner en étant sérieux et propre sur lui ?

- « Alice, répond-moi. »

Mais elle restait murée dans son silence. Il poussa un soupir, fixant le niveau de l’eau en train de dangereusement augmenter dans le bassin et qui dépassait déjà ses genoux. Une piscine de cette taille, ça demandait un sacré volume et une sacrée force de se remplir, mieux valait ne pas être à l’intérieur quand les tourbillons commençaient à se former. Planté en plein milieu, les bras croisés, Sirrus fixait celle qui lui avait intimé de ne pas bouger tant que tout ne serait pas rempli à ras-bord. Ce n’était pas drôle, il détestait l’eau. Et elle faisait la tête, comme si cela ne suffisait pas ! Mais ce n’était pas sa faute si elle avait respecté les règles. Encore moins si elle avait décidée de les suivre de son propre chef ! Il lui avait juste tendu la montre, pas la peine d’en faire toute une histoire.

- « Allez, c’était juste une blague ! Un pari débile... Alice ! Un mariage, c’est quoi au fond ? Des beaux costards, du champagne… Il suffit de mettre les petits fours au congelo, l’allu autour du foie gras et c’est bon, hein ! J’ai déjà fait, vous mangerez la semaine prochaine ! Alice… C’est pas comme si c’était ton premier ! Les fantômes, c’était pareil ! Bon là, Luke en est pas un, d’accord. Mais vous vous aimez, c’est l’essentiel, non ? Aller, tu sais que je peux être un vrai témoin la prochaine fois ! J’serais sérieux, promis, juré ! Alice, répond ! »

Elle était une vraie bourrique et lui aussi. A nouveau il soupira, commençant à relever les bras en voyant que l’eau atteignait sa taille. Le courant commençait à devenir de plus en plus fort et il commença à perdre l’équilibre, devant réajuster ses jambes pour tenir bon. De l’eau, de l’eau de partout… Ce n’était pas du jeu ! Et puis s’il restait là, il allait mourir noyé et la partie serait terminée ! Oh non, elle n’allait pas se terminer aussi facilement !

- « Alice ? Alice, j’peux bouger ? Alice, dis-moi stop, déconne pas ! »

Elle daigna enfin le regarder et un « Va mourir en enfer. » franchit ses lèvres.

Il soutint son regard, soudain silencieux… Avant de hocher la tête.

- « D’accord. Tu m’y accompagnes ? »

Pendu à ses lèvres. A son visage furieux. A son maquillage qui avait coulé et à sa robe qui ne ressemblait plus à rien.

- « Dégage, je veux plus te voir ! Le jeu c’est plus ça, Chatchat, dégage. Dégage pendant au moins deux ans ! Dégage, revient pas, fous moi la paix, toi et ton jeu stupide !. »

Elle savait que ce qu’elle disait avait de l’importance. Elle savait qu’il ne pourrait pas s’empêcher de lui obéir. Alors, après un dernier hochement de tête, il s’évapora de l’intérieur de la piscine et ne réapparu pas à côté d’elle. Il ne revint pas en ville, à vrai dire. Il ne revint pas où elle put le chercher. Elle avait dit deux ans, non ?

L’Amérique s’ouvrait à lui, avec le goût amer de sa nouveauté et le poids en suspens de ses souvenirs. Sirrus n’avait pas besoin de quoi que ce soit pour démarrer, juste de contacter son agent pour qu’il le mette en lien avec des bureaux à New-York. Sa côte avait fait le reste quand, au passage d’une rue, les gens s’arrêtaient pour le prendre en photo ou lui demander un autographe et qu’il s’arrêtait volontiers pour le leur accorder. C’était l’occasion de se lancer ailleurs, de voir plus grand, de viser des horizons différents sans plus jamais penser au reste. Il était un chat, il savait rebondir sur ses pattes et s’était suffisamment assuré les arrières pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Il troqua son plateau pour quelque chose de bien plus grand, la chaîne gagna un petit « inter » devant son « national » et il put continuer de faire tout ce qu’il avait toujours fait : éconduire les égarés, se moquer des ignares, poignarder le ridicule et se satisfaire de la vague d’enthousiasme que cela pouvait provoquer. Les gens appréciaient l’humour noir. Les spectateurs se régalaient de ses pointes acides et de son attitude nonchalante envers tout ce qui l’entourait. Sur ce plateau, le chafouin était le seul maître à bord… Et personne n’oserait lui dire le contraire.

Même quand son compteur de vitesse dépassait les 200 km/h, personne ne lui disait rien. Même quand il passait du bon temps avec une brune sulfureuse dans une chambre d’hôtel à 3000$ la nuit, personne ne lui disait rien. Il embrassait des femmes différentes, parfois la même pendant une plus longue période, mais c’était toujours son visage à elle qui revenait. Sirrus se réveillait parfois en plein milieu de la nuit, jetant un coup d’œil à sa campagne du soir et s’amusant à imaginer la réaction d’Alice sur l’attrait de ladite personne : « trop grosse », « trop moche », « trop de sein », « pas assez de fesses », « tendue comme un string sur des échasses »… Ce genre de quolibets joyeux qui le faisaient rire et lui rappelait qu’elle vivait dans un tout autre coin du pays. Inaccessible. Elle l’avait jetée dehors sur un pari et lui n’avait pas cherché à la retrouver ni même à la contacter. C’était le jeu. Les règles. Leurs règles. Ils en étaient les garants et les responsables, comme on le ferait d’un gamin dont on ne voudrait pas spécialement.

Elle s’appelait Elena et c’était elle qu’il embrassait quand il se rendait à une soirée de gala ou à une avant-première. C’était elle qui l’attendait dans les coulisses pendant qu’il tournait. C’était elle qui ouvrait des bouteilles de vins le soir pendant qu’ils mangeaient leurs boites de nouilles chinoises. C’était elle qui re-décorait l’appartement à son image. C’était elle qui organisait des grandes party avec la moitié de la ville juste pour le plaisir de se faire voir. C’était elle qui voulait faire partie de sa vie, sans jeu autre que celui des apparences, sans paris sauf celui de l’aimer publiquement, sans retours autre que leurs deux comptes en banque bien remplis. Peut-être qu’elle l’aimait, il ne lui avait jamais posé la question. Tant qu’elle était là et qu’il pouvait se noyer dans sa longue chevelure flamboyante pour oublier son ennui, ça lui convenait. Elena avait des projets, des envies et des rêves. Elle lui avait présenté ses parents et s’était moqué quand elle s’était rendu compte qu’il tenait effectivement beaucoup du chat. Elle ne voulait pas faire de politique, votant républicain juste parce que sa famille le faisait aussi et pensant que « Obama » était un symbole hawaïen pour signifier « famille »… En soit, pas une lumière mais pas non plus une imbécile ; dans leur monde, rien ne devait être laissé au hasard et le moindre faux pas pouvait entraîner une chute des plus terribles.

24 mois. 730 jours et 731 nuits. Pile poil dans les délais. Parfait niveau timing. Le matin, Sirrus était parti de Manhattan et l’après-midi, il posait de nouveau un pied à Storybrooke. Il l’aurait trouvé où qu’elle soit. Il aurait su ce qu’elle faisait, peu importait où elle était. Il avait toujours su qu’elle serait là, qu’elle n’aurait pas bougé et qu’elle n’aurait pas oublié. C’était comme bafouer les règles de Wonderland mais en mieux. Plus extatique. Plus explosif. Elle l’attendait probablement. Et il fut à peine surpris que, lorsqu’elle le vit à son tour, Alice lui lance la montre à gousset. Pari réussi.


2022 - « T’es cap ou t’es pas cap…
De casser la figure à quelqu’un juste parce que t’as envie ?
»

C’était un jour comme les autres. Un soir comme il en faut tant, un moment à passer et puis rien de plus. Il n’y avait rien de plus à dire que tout ça, que tout ce qui était en train de se dérouler devant ses yeux, sans qu’il ne puisse intervenir. Sirrus était revenu en ville depuis deux ans, mais il ignorait que quelqu’un garderait autant de rancœur à son égard pendant tout ce temps. Il avait des ennemis, des amis, des connaissances et tout un tas de Like sur Facebook, mais au fond il s’en foutait ; tant que les plus importantes personnes étaient là, qu’est-ce qui comptait vraiment ? C’était rare de lui couper la voix ou de le faire taire aussi longtemps. C’était un exploit de faire chanceler sa droiture. Un miracle de le voir s’effondrer sur le bitume froid de la route, sa tête cognant le goudron alors que tout son corps lui implorait de laisser tomber. Tout abandonner. Juste tenter de répondre à une simple question : Pourquoi ?

Il entendait des cris, ceux d’une femme puis d’une autre. Un autre coup de feu claqua dans l’air mais il s’en contrefichait royalement. A vrai dire, pas grand-chose n’avait d’importance vu d’ici. Le ciel était noir, orageux mais pas pluvieux. Ses doigts étaient tachés de rouge, de sang. Son sang ? Ah, c’était donc ça qui coulait sur sa chemise et se répandait sur le sol ? Mince alors, le costard était foutu. Bon à jeter, comme lui sans doute. Est-ce qu’Alice avait vu ça ? Est-ce qu’elle allait encore le menacer de lui donner un cours sur les lessives pour tant de mauvais traitement sur son linge ? Elle était là il y a peu de temps, avant qu’ils ne s’engueulent à vrai dire. Avant qu’elle ne tente de fuir en appelant la police, récitant que le maniaque qui lui tournait autour était revenu. Sirrus ne l’avait pas cru, lui qui était suivi depuis des années sans que jamais rien ne lui soit arrivé… Mais il fallait croire que, cette fois, elle avait raison. Il y avait bien quelqu’un qui la suivait et la surveillait. Un ange gardien funeste qui avait levé le canon de son arme dans le plexus solaire du chafouin et tiré à bout portant.

Pour une fois, heureusement qu’elle avait appelé la police. Même si le garde du corps du chat avait mis Luke à terre en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire… Trop tard. Un tout petit peu trop tard. Il le payerait pas à la fin du mois s’il y passait, il ne méritait pas vraiment son salaire celui-là ! Ce furent les lumières dansantes. Les gyrophares bruyants. Le visage de la blonde au-dessus du sien et ses mains sur sa blessure. Qu’est-ce qu’elle foutait ? Elle aussi allait avoir besoin d’un sacré bain et d’une bonne machine à laver. Peut-être que les lavomatiques acceptaient les tarifs duo… Le ciel ondulait devant son regard et les bruits se firent lointains. Distants. La voix de la Alice dans l’air.

- « Ca suffit, réveille-toi chatchat. Tu me laisses pas toute seule, hein ! Tu te réveilles maintenant. Réveille-toi, réveille-toi, j’t’en supplie. Reviens ! Reviens, j’t’en supplie ! Reviens ! Me laisse pas toute seule ! Non, c’est trop facile. Tu la mérites pas. »

Elle venait de saisir la montre dans la poche de sa veste, il l’entendait cliqueter.

- « Viens ! Viens la chercher ! Me lâche pas, cap ou pas cap ? Cap ou pas cap ? Chatchat ? Sirrus, tu m’entends ? Je sais que tu m’entends ! Reviens ! Cap ou pas cap ? Sirrus, CAP ! Viens ! »

Il ne refusait jamais un défi. Son corps, lui, les envoya paître tous les deux avec leur jeu stupide.

* * *

- « Sirrus ? Sirrus ! Sirrus qu’est-ce que tu fais ?! »

La voix d’Elena résonnait dans son dos, mais il ne se retourna pas. Il venait de terminer d’enfiler sa veste et attrapait ses clefs, jetant un coup d’œil à sa montre avant de passer à côté d’elle sans lui accorder un regard. Elle resta interdite, immobile quelques secondes avant de s’élancer à sa suite.

- « Sirrus ! Où est-ce que tu vas ? Tu ne peux pas sortir, les médecins ont dit que tu avais encore besoin d’une opération pour être sûr que tout va bien ! Sirrus ! »
- « Chatchat ? »

Elle était là. Alice était là, au bout du couloir, dans son manteau trop grand pour elle et sa petite robe marine qui lui allait tellement bien. En la voyant, le chafouin s’arrêta… Et reprit l’allure plus vivement, alors qu’Elena restait sur place. Il n’avait pas très bonne mine, mais personne ne pouvait le retenir ici contre sa volonté. Pas après l’avoir revue. Pas après s’être prit une balle pour elle. Pas après…

« Chatchat, tu fais quoi, là ? Tu vas te f… »

Il arriva à sa hauteur et lui coupa la parole en attrapant son visage, retrouvant le goût délicieux de ses lèvres près des siennes. Ça, ça valait toutes les saveurs du monde.

Comme le disait si bien le film : C'était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét', ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l'intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d'Abbey Road, les CD d'Hendrix, le nouveau p'tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le space-mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du dalaï-lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie…

- « Sirrus ! Tu… Tu peux pas ! Tu ne peux pas partir comme ça ! Tu… Je suis enceinte, t’entends ?! Je suis enceinte de toi ! »

Sa voix était désespérée, comme son visage. Elena se rendait compte qu’elle était en train de le perdre, après l’avoir suivi jusqu’à ce trou paumé comme elle le disait si bien. Autour d’eux, le silence dans les couloirs. Chacun pendu à leurs lèvres et à la suite du discours. A tout ce qu’ils étaient et représentaient. Le chat daigna enfin la regarder, affronter sa surprise et sa détresse, à cette grande Elena d’ordinaire si pimpante. Il la toisa des pieds à la tête. Enceinte, vraiment ? Elle qui millimétrait sa prise de pilule et complétait ça avec un stérilet ou il ne savait quoi encore ? Elle qui possédait plus de capotes que tout l’état du Kansas ? Elle ne se foutait pas un peu de lui, directement, là ? … Elle n’était pas enceinte. Elle l’avait jamais été, elle ne voulait pas de gamins. Et lui ne l’aimait pas autant pour se permettre de lui en faire un. C’était une menace. Un appel au secours. Un moyen de le faire revenir. Mais c’était inefficace.

Il ouvrit la bouche pour répliquer, mais quelqu’un intervint avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit. Alice venait de s’écarter de lui et se dirigeait d’un pas sûr vers la grande Elena qui, malgré son maquillage, semblait plus blême que la moyenne. Il n’entendit pas les propos qu’elles échangèrent, mais il vit clairement le coup de poing que décocha soudainement la blonde dans la mâchoire de la brune ! Cette dernière en tomba de surprise, glissant sur le carrelage avec ses grands talons et fixant Alice d’un air encore plus hébété que la moyenne.

- « Désolée chérie, même ton chirurgien plastique n'y a pas cru une seconde. »

Il en fallait, du cran, pour s’en prendre à quelqu’un comme elle. Et encore d’avantage pour affronter ces yeux bleus qui expédiaient des éclairs… Elena l’observa se désintéresser d’elle, posant un regard suppliant sur le chat qui était resté derrière. Il l’entendit murmurer son nom mais il ne répondit pas. Il ne pouvait pas y avoir d’autres réactions, ni de passivité, de la part de la petite blonde. C’était à la fois prévisible… Et fatalement évident.

Il n’avait d’yeux et d’attention que pour Alice, cette Alice-là, LA Alice. Celle qu’il était revenu chercher et pour qui il était capable d’envoyer valser le monde, juste parce qu’il tenait sa main dans la sienne. Parce qu’elle était là, qu’elle était venue, et qu’elle vint l’attraper avec une fermeté à laquelle il ne tenta pas de répliquer. Elle était à lui, juste à lui. Depuis le début. Depuis qu’Alice avait mis un pied dans le pays des merveilles, elle était à lui. Et lui à elle. Plus ils marchaient en direction de la sortie, plus il la voyait serrer entre ses doigts la montre qui unissait leur histoire. Un jeu. Leurs règles. Leur manière de faire. Mais si un des joueurs manquait à l’appel, alors ça n’avait plus aucun intérêt. Pari réussi.


2024 - « T’es cap ou t’es pas cap…
De m’aimer comme un fou, comme au premier jour ?
»

Sirrus tenait fermement le volant de la Cadillac rouge alors que les roues dégageaient une large fumée de poussière derrière leur passage. Ils filaient droit à travers l’Arizona, au milieu du désert et des étendues de roche à perte de vue, musique au volume maximum et absolument personne pour leur demander de baisser. Ils n’avaient pas croisé de véhicules depuis plusieurs heures et le soleil couchant ne laissait pas la place au doute quant à la prochaine qu’ils rencontreraient… Ils étaient seuls. Ça n’avait pas l’air de les déranger plus que de raison, sûrement pas quand on voyait Alice lever les deux bras en l’air et laisser le vent bafouer sa chevelure blonde dans tous les sens. Elle souriait et c’était tout ce qui comptait, ou presque. La liberté. Les grands espaces. Simplement rouler, continuer la route sans but précis mais avec la certitude que le trajet serait riche en émotions. Pas de laisser pour compte. Pas d’hésitations. Pas de doutes ni de regrets, juste eux, la route, et le destin qui semblait avoir enfin décidé de leur foutre la paix. La montre avait gagnée et, accrochée sous le rétroviseur de la voiture, elle lançait ses éclats lumineux en attendant la prochaine vague de défis. Rien n’était jamais fini, surtout pas leur duel infini.

Le chat gara le véhicule en bordure de ravin, coupant le moteur dans un soupir satisfait et s’extirpant de là pour se dégourdir les jambes. Au loin, à travers les canyons, ils pouvaient apercevoir le soleil entamer sa dernière course de la journée. Réajustant ses lunettes de soleil sur son nez, il se pencha pour attraper son sac à dos à l’arrière et claqua le coffre après avoir sorti le matériel pour leur tente. Alice s’était déjà avancé un peu plus haut et il la suivi, grimpant le long de la roche pourpre pour parvenir à un petit promontoire qui offrait une vue saisissante sur tout le plateau du Colorado. Un sourire large sur le visage, il déposa les affaires sur le sol en la voyant tourner d’un pied sur l’autre, attrapant son poignet pour la faire virevolter d’un mouvement souple sur elle-même. Danser, tout ce qui avait toujours compté. Même ici, même sans rien ni personne, ils se permettaient quelques pas musicaux dans une mélodie qu’eux seuls entendaient. Qui a dit qu’il fallait un orchestre pour produire de jolies choses ? Elle était là, les cheveux lâchés autour de son visage, c’était le principal. Ce voyage avait été un nouveau coup de tête, une décision brusque mais qui était en train de les mener dans des frontières inexplorées de leurs êtres. Seuls face au reste du monde… N’était-ce pas tout ce qu’ils avaient toujours été ? Sirrus appréciait de la penser exclusive, même s’il devait la partager avec les autres. On est un peu trop égoïste ou on ne l’est pas.

Le soir venu, elle récitait à voix haute les différentes couches de roche qui formaient le grand canyon, à l’envers suite à un défi, pendant qu’il était occupé à la déconcentrer. A chaque fois qu’Alice pestait, il la chatouillait encore ou déposait un nouveau baiser sur son épaule. Ou son cou. Ou sa gorge. Ou son bras… Et plus elle insistait, plus il répondait par là-même dans toute sa mauvaise fois entêtée. C’était nettement plus drôle qu’elle manque de se rater, après elle prenait une moue boudeuse et il pouvait encore d’avantage se moquer en gardant la montre. Elle le repoussa quand il passa ses mains sous son tee-shirt, tenant ses poignets loin d’elle en essayant de terminer son discours… Spontanée. Agaçante. Le chat mordilla son épaule en représailles et elle ne parvint jamais jusqu’à la dernière roche de sa liste. Non, à la place elle se tourna vers lui et l’attrapa avec vivacité pour l’étouffer sous un baiser. Ils tombèrent sur le sac de couchage, roulèrent sur le côté et s’enlacèrent alors dans une étreinte langoureuse. A l’abri des regards et de tout le reste, des baisers sulfureux et la sensation d’être peut-être enfin réuni pour quelque chose… ou quelqu’un.

Sirrus laissait ses doigts jouer entre ceux d’Alice, fixant la voûte étoilée qui s’étalait au-dessus d’eux d’un air absent. Calée contre lui, la jeune femme semblait très concentrée sur leurs mains, dessinant des arabesques à l’intérieur de ses paumes et remontant vers ses poignets.

- « On se quitte plus. »
- « Jamais. »

Une promesse était une promesse, un défi un défi, un pari un pari. Si elle tentait de le garder avec elle, elle s’y était pris de la manière la plus adéquate. Mais est-ce que c’était encore un jeu, au fond. Est-ce qu’il plaisantait autant ou bien était-ce un genre qu’il se donnait ? On ne savait jamais ce que pensait le Chafouin. On ignorait toujours ses intentions, même après toutes ses années à le côtoyer. Il avait cependant compris que pour gagner ce jeu, il fallait une jolie montre, une jolie copine, et le reste… On s’en foutait.

- « Tu sais… Y’a deux ou troix choses que tu m’as jamais demandé et que je regrette. J’aurais été capable. N’importe où, n’importe quand. »
- « Genre ? »
- « Jeter le thé de Hackery devant lui, me déshabiller en direct… Et t’aimer comme un dingue. »

Alice s’était redressée sur son coude pour le fixer. Elle avait toujours la montre à portée de main et y jeta un coup d’œil, avant de revenir sur le visage du chat. Un sourire était apparu sur son visage après quelques instants et Sirrus l’avait enlacé de ses bras pour la serrer contre lui. Glissant ses doigts dans ses cheveux, caressant les contours de son visage, descendant dans son dos puis le creux de ses reins. Elle avait alors murmuré contre ses lèvres :

- « … Soit juste capable de le faire. »

Pari réussi.


2025 - « Nous séparer ?
Ils ont jamais été cap d’y arriver.
»

Une cravate rouge…. Non. Une bleue ? Non plus. Bordeaux ? Encore moins. Sirrus poussa un lourd soupire en défaisant pour la cinquième fois de la soirée la cravate qu’il portait autour de cou, ne parvenant pas à se décider sur ce qui irait réellement. Non pas qu’il soit maniaque de l’agencement des couleurs, mais il voulait quelque chose qui changeait un peu de l’ordinaire et ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Encore un soupir alors qu’il fouillait dans le tiroir, finissant par attraper celle que lui tendait une main innocente pour l’essayer. Des rayures fushia et bordeaux ? Oh, très bonne idée ! Il fixa son reflet comme pour jauger du résultat et se tourna vers Alice, qui lui souriait d’un air satisfait.

- « Et bien voilà, on a enfin trouvé ! Chatchat sera beau ce soir. »

Il haussa un sourcil quand elle fut à sa hauteur, la laissant tirer sur cette cravate comme si elle voulait l’ajuster un peu mieux. Ses yeux abyssins la scrutèrent attentivement alors que ses mains retrouvaient le chemin de ses hanches, caressant sa taille du pouce et s’amusant à la chatouiller furtivement. Elle râla et resserra son nœud de cravate vivement, sans pour autant la lâcher. Un échange de regards entendus… Un miroir qui manqua de basculer quand il vint l’embrasser, mais elle évita ses lèvres avec malice. Son sourire s’élargit quand elle tira sur la cravate pour l’inviter à la suivre.

- « Froisse pas ma robe ou j’écorche ta fourrure… »
- « Cap. »

Ses lèvres se scellèrent enfin aux siennes dans un long baiser, dévorant sa bouche délicieuse tant qu’il était encore possible d’en profiter. Le soir de Noël, tout le monde semblait toujours un peu pressé par le temps ; comme si on n’avait pas assez d’une année entière pour s’y préparer. Il neigeait abondamment cette année, des grosses couches de neige barraient la vue des trottoirs ou de la route mais rendaient absolument heureux les marmots des autres. Comme Niamh, cette demi-portion héritée d’Absinthe et du Bander qui devait bien leur en mettre plein la tête depuis les premières chutes. Heureusement, lui n’avait pas d’enfants à penser ou à s’occuper ; ça prenait trop de temps et ça faisait trop de bruit. Sauf Alice, mais Alice n’était plus une enfant depuis longtemps. Elle avait grandi avec eux, de trois pommes elle était passée à cinq et, de petite fille, elle s’était transformée en une femme adorablement sauvage. Vous imaginez ça, devoir voir vos enfants grandir et s’émanciper ? Peu pour lui. Pas tout de suite. Il avait encore bien des choses à faire avant de songer à ça… Ou presque.

Se marier par exemple ? Trop peu pour eux, pas assez intéressant et sûrement pas rempli d’autant d’adrénaline qu’ils le voudraient. Ils avaient déjà refusé plusieurs fois de dire oui à l’autre, aucun des deux ne lâchant le moindre centimètre de terrain. Et ça, la montre ne parvenait pas à les faire changer… Trop kitch de se marier, vieux jeu, prévisible, et si elle disait encore non, ou peut-être oui pour la surprise ? Mais il faudrait des invités, qui faire venir, qui se moquer et qui apprécier ? Trop de monde et pas assez à la fois. Et pourquoi ne pas s’enfuir et se marier à Vegas ? Ou mieux, dans un autre pays, pour que personne ne soit au courant et que rien ne soit reconnu ? Pas bête. Trop d’idées, trop de possibilités, mais toujours la fatalité de refuser pour l’un comme pour l’autre. Ils se plaisaient dans cet éternel débat, préférant alors se relancer dans un duel plus terre-à-terre que de faire des plans sur la comète. Dix ans et pas un changement de notable, hormis leur relation exposée au grand jour et assumée pour les deux partis. C’était déjà un sacré exploit en soit.

Il l’attendait à l’entrée, se demandant sincèrement pourquoi est-ce que certaines femmes passaient autant de temps dans des toilettes ou une salle de bain… Et quand elle fut à sa hauteur, il avait déjà enfilé son long manteau noir et son écharpe. Les marches. La voiture. La route enneigée puis la mairie, la fameuse salle de bal. La même depuis des années, même s’ils n’avaient pas participé à toutes. Ce soir, ils contournèrent l’entrée principale pour se glisser par l’une des portes de service, esquivant les journalistes qui attendaient devant l’arrivée des différents invités. Pas le temps de s’attarder devant une caméra. Pas de quoi raconter quelque chose d’intelligent. C’était noël, il fallait en profiter, non ? Quand un commit de cuisine les aperçus à l’arrière du couloir, Sirrus attrapa la main d’Alice et les fit disparaître, ni vu ni connu, pour se glisser dans la foule et pouvoir déposer leurs affaires. Il se faufila entre les gens présents, saluant ceux qu’il reconnaissait mais n’arrêtant pas sa route pour autant…

Récupérant deux coupes de champagne, il allait en proposer une à sa petite amie mais celle-ci préféra l’entraîner vers le centre de la pièce : la piste de danse. Message reçu. Il vida son verre et déposa les deux sur le plateau d’un serveur qui passait par-là, répondant à son invitation par la positive alors qu’elle se glissait contre lui. La musique était pour le moment douce, bonne enfant, pas de quoi faire de grands mouvements brusques ou se déchainer, alors il se contenta d’une main dans le bas de son dos et l’autre entrelacée à la sienne. Suivre les pas des autres danseurs, un jeu facile et évident…

- « Quelque chose ne va pas ? »

Demanda tout de même le chafouin en l’observant, remarquant sans grand mal le teint pâle qu’elle affichait sous son maquillage. Il l’avait connue en meilleure forme, plus pimpante et réactive… Même quand elle était malade elle arrivait à sortir de son lit pour lancer une partie de X-box, alors un bal ne devrait pas lui donner trop de difficultés, si ? Et la soirée venait à peine de débuter, promettant bien des péripéties pour pimenter cette nuit de Noël bien trop paisible.

Après tout, ils avaient encore la montre à gousset.


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Bulletproof Picasso || Alice _



________________________________________ 2015-11-22, 20:41



Bulletproof Picasso



Tout avait commencée par une montre. Argentée. Pendante. Brilliante. L'eclats qui vous prend les yeux. Une montre comme on en fait pas ailleurs. Une montre qui vous lance dans un jeux. Une montre pas comme les autres. Dès que vous la voyez, vous savez quand elle s'apprête à frapper. Quand ses aiguilles ce diriges vers des numéros bien ciblés, vous savez alors ce qu'elle signifiait. Un symbole. Un jeux. Un stupide jeux. Qui rentre dans votre vie. Cette montre aussi. Elle change de mains. Elle revient vers ses propriétaires à chaque fois. Des gages. Des gages des plus malsains. Un jeux signifiant quelque chose d'enfouie. Elle subit, la montre. Elle subit les sentiments qu'elle représente. Elle sait. Elle sait ou et quand ce sera fait. Parce que c'est la montre. La montre qui signifie tout. Absolument tout. Quand ce jeux commence, vous ne pouvez plus reculez. Vous êtes victimes des gages. Quoi qu'il arrive. Quoi qu'en soit le prix. Vous devez toujours les exécutés. Ou le jeux ce finit. Le jeux dévore vos vie. Brise vos familles. Il vous fait réfléchir. Il vous fait analyser. Mais il n'y a aucun échappatoire avec le jeux. Vous êtes toujours affectés par le jeux. La réalité est le jeux. Vous ne savez plus de comment vous en êtes arrivés là, tellement le jeux est intense. Il vous fait faire des choses que vous n'aurez jamais pensée faire avant. Le jeux fait souffrir. Il déchire votre cœur. Il vous fait commettre des actes qui vous rend dingue. Qui vous hante jusque dans vos rêves. A quand le prochain gages ? Que vais-je commettre ? Vous la voyez dans les mains de votre partenaire. Elle brille. Elle dit des choses. Elle vous dit juste une chose. Qui ce murmure dans votre oreille. Comme un souffle dans le vent. Cette montre, quand vous la voyez, vous savez. Savez que le jeux à commencée.

2016 - « T’es cap ou t’es pas cap…
De tout quitter pour l’inconnu et de revenir que dans 5 jours ?
»


Ces lèvres. Contre les miennes. Preneuse avec beaucoup de passion. Capturant chaque souffle qui s'échappe de ma gorge. Elles s’emmêle, ce glisse, ce goûte ...Le baiser dur. Trop longtemps. Plus rien ne tourne rond. Juste un baiser, avec les mains qui viennent ce bloquer contre sa nuque. Ces lèvres brûlante ce bloque contre mon cou, le sentiments qui s'installe. Lequel ? Un sentiments normal ? Non quelque chose de bien plus fort que ça. De bien plus intense. Ca mains glisse, basse, très basse. Elle ce bloque contre mes reins, l'autre remonte sur mon ventre. Les caresses qui donne des frissons. Les lèvres brûlante dans le cou. Les mains s’agrippant contre sa chemise, la froissant. L'envie de plus. De tout oublier. Rio. Les danses. Les danses qui vous épuise. L'alcool qui afflute dans votre sang. Il vous transforme. Il vous fait voir les choses en grands. Les drogues dans les cigarettes. Elle stimule. Trop. Beaucoup trop. Le murs qui me bloque. Sirrus contre moi. Ses mains encore et toujours, baladeuse. Ce glissant dans le tee-shirt qui me recouvrais jusqu'au bassin. Avec une culotte. Juste une culotte. Quelque couleurs ? Qu'elle importance ? Je ne ressentais que ce sentiments. Plus, toujours plus. L'adrenaline. La nuit noirs. Les étoiles. Sa présence qui mord la mienne, qui l'attrape. Les mains glisses, les vêtements tombes. Les deux corps s'emmêles, ce démêles. Ce n'était rien. Juste un jeux. Si ce n'était qu'un jeux, alors pourquoi es ce que je sentais quelque chose me fourmiller le ventre ? Me capturer mes sens. Me prendre en otage, perdu dans l'extase, dans l'amour cruel qui me dévorais atrocement. Partagé. Pas partagé. Les images des raisons de ce voyage qui me revienne en tête.

▬ « Tu n'es jamais là. » L'accusais-je. Le doigt était pointée vers lui. Mes yeux le fusillais du regard. Il n'était jamais là. Dans son bureau. Dans ses médias. Avec ses pétasses de blondes. J'avais la gorge sèche. J'avais les flammes qui crépitait, haut et fort. La respiration saccader. La colère qui monte. Les doigts qui attrape quelque chose. Mais quoi ? Un vase. C'était un vase. La colère brille dans mon regard. Le geste est mécanique. Le vase ce fracasse. Le chat disparaît, réapparait. Le désastre est évité. Pas celle de tirade. Je le regarde. Je suis énervée. Je veux lui montrer. Montrer ce que ca faisait d'être toute seule. Seule, avec des fous. Seule, entre deux tasses de thé. Seule, dans un grand lit. Seule et égarée. Je me lève le matin. Je me lève est il n'est pas là. Il ne peu plus participer à mes tirades, à mes nombreuses dispute et à cette mauvaise humeur qui ce perpétuais contre les Wonderlandien. Non, je devais me débrouiller. Revivre sans lui ? C'était impossible. Un poids, sur lequel je m'appuyais. Il était là d'habitude. J'attendais qu'il réaparaisse. Je faisais des reflexions, dans l'espoir qu'il les appuies. Je regardais la porte. Me réjouissant à chaque fois qu'elle s'ouvrait. Me decevant, à chaque fois que je voyais quelqu'un d'autre apparaître. Non. Il n'était pas là. Il n'était jamais là. Il n'était plus là. Je croisais les bras sur ma poitrine, attendant qu'il parle.

« Je suis toujours là quand tu me le demande. » rétorqua t-il. Un rire s'échappe. Me capture. Me rend folle. Un insulte s'échappe de ma bouche. Cassante. Quelque chose tombe entre mes mains. Une assiètte qui afflute vers lui tel un freese bee. Il s'échappe. Il disparaît. Il revient. Encore et toujours. Je suis consternée. Consternée, stupéfaite de cette répartie. Non il n'est jamais là. Il est toujours avec ses micros. Ses caméra. Je le vois à la télé. Il sourit. Parce que c'est le chat. Il sourit, mais quelque chose souris avec lui. Une chose blonde. Plastique. Grande. Des mains glissés sur ton torse. Un sourire niais. C'est une fille. Une fille qui s'accroche à lui comme une puce. Elle veut la gloire. Elle ne l'aime pas. Elle l'aime pour sa célébrité et son argent. Non. Elle ne l'aime pas comme je l'aime...

▬ « Et tes pétasses de blonde, quand elle te demande d'être là, tu y es aussi ? » Cinglante. Tranchante. Jalouse. La jalousie ronge. La jalousie mord. La jalousie vous tord le visage. Vous retourne les entrailles. La jalousie est une drogue dont on ne cesse de boire. Parce qu'elle vous fait croire des choses. Elle vous faire boire des paroles qui sonne autrement dans vos oreilles. Elles vous montrent des choses que personne ne voit. Que vous êtes proie, victime. Horrible spectateur. La jalousie est une drogue. Une sale drogue. J'ai envie de hurler. De le tuer. De lui balancer encore tout est n'importe quoi dans la tête. Il était à moi. Il devait être à moi. Personne d'autre. Surtout pas une poupée barbie digne de la roue de la fortune. Une blonde qui ne sert à rien. Qui est là pour faire jolie. Je suis blonde. Pas barbie.

« Non, parce qu'elles ne jouent pas dans notre catégorie. c'est entre toi et moi, pas un de plus. » La crise ce calme. Le regard interloquée ce pose sur lui. Entre moi et lui. Je le fixe, incroyablement perplexe sans comprendre. La montre à gousset me tranche la paume tellement je la sers. Tellement la colère prend possession de mes mouvements. Je ne lache rien. Je tremble. Parce que je ne contiens plus cette colère. Mais lui n'a pas peur. Il n'a jamais peur. Il s'approche, vite, trop vite. Je n'ai pas le temps de l'arrêter, ses lèvres scelles les miennes alors que sa mains remonte mon cou, que l'autre touche ma joue. Je recule, je le regarde. Ma mains fourmille. Elle veut claquer sa joue. Je la lève, mais rien ne ce passe. Je bloque. Je lis son regard. Il est sincère ? Il n'est pas sincère ? Je cherche quelque chose. La mains redescend. Elle n'a pas été capable de le frapper. La montre à gousset frappe son torse, alors que je la lache et que lui il la rattrape. Ses yeux brille d'un eclats de malice. Je le regarde, coupés de tout sentiments. Interdite.

▬ « Prouve le moi alors. Rio. Cap ou pas Cap ? Cap ou pas Cap, de passer les meilleurs jours de ta vie avec moi ? Cap ou pas Cap, de danser jusqu'à avoir les muscles saignant ? Cap ou pas Cap, de boire jusqu'à ce que les moindres gouttes transforme tes sens ? » Je fronce les sourcils, je m'approche de lui en posant mon visage face au siens, mes lèvres frôles les siennes. La chaleur de son souffle. « Cap ou pas Cap, de me combler une fois. Juste une fois. Une nouvelle fois. Pas d'interdit. Pas de drogue cette fois. De m'embrasser comme si mes lèvres étaient l'essence même qui afflute ta vie ? De boire mon corps et d'y creuser le tiens, comme si c'était le plus doux des nids au mondes ? Rio. Cap ou pas Cap, chatchat ? Cap ou pas Cap de prouver à cette bonne vieille Alice, qu'elle existe encore dans ta vie ? » Je le regarde. Le regard flamboyant. Incendiant. Les mots doux n'existe pas. Je les laches comme des bombes. Ils s'expriment d'eux même. J'appuie, l'émotion qui ce lit à chaque syllabe. Je les craches, il le bouscules. Ils ce jètent à sa figure. Cap ou pas cap, d'affronter Alice ?

« Cap. »

Le souvenir s'estompe. Nos corps ce creuse dans une danse naturelle, avant que la l'essouflement nous prend. Que nos regard ce croise. Pari réussis. Danser, jusqu'à en avoir des courbatures. Dans les costumes les plus somptueux. Dans les danses les plus époustouflante. Boire, jusqu'à ce que la réalité ce déforme. Jusqu'à ce que tout paraisse euphorique. Jusqu'a ce que la réalité s'en aille trop loin pour qu'on puisse la rattraper. S'aimer. Coucher. Comme ci c'était la dernière fois que son corps goutait le miens. Comme ci c'était la dernière fois qu'on profitais l'un de l'autre. Et ca l'était. Demain sera brutale. Demain sera la séparation. Demain le jeux reviendra. Parce que c'est tout ce qui l'importe non ? Un jeux.

2018 - « T’es cap ou t’es pas cap…
De dire non une fois devant l’autel ?
»

Parce le retour à la normal, c'est difficile. Parce que quand on jouais, on arrivait plus à démêler le vrai du faux. Parce que quand on ce lance dans cette situation, on confond réalité et mensonges. Parce que revenir comme avant après ça, c'était pas possible. Je n'arrivais plus. Je n'arrivais plus à revenir comme avant. Je arrivais plus à voir ses blondes lui tourner autour sans arrêt. Je n'arrivais plus à l'embrasser sans ressentir quelque chose. Avant je m'en fichais. C'était construit comme ça. Mais plus maintenant. Non c'était autre chose. Un sentiment. Quelque chose qui vous bousille le cerveau. Qui vous rend mielleux. Il n'y avait pas de mielleux avec moi. L'amour ca craint je vous le dis d'avance. Je n'y arrivais plus, c'est tout pas de quoi en faire un drame ! Je voulais juste savoir. Jouais t-il ? Avait t-il vraiment ressentis quelque chose lors de notre voyage ? Ou bien ce n'était qu'un pari qu'il avait honoré. Faire ca comme ca. Sans jamais rien avoir à coté...Non je devais savoir. J'avais déjà essayer de lui parler la première fois. La première fois, celle ou j'avais été drogué. Ou nous avons été drogués. A cause des tasses de thés. Toujours les tasses de thés. Il refusait de parler. Il ce cachait derrière des sujets. Des mots. Il évitait la question. Toujours. Il ne le fera plus. Je comptais bien comprendre. Savoir. N'était-je que bonne à jouer ? Ou bien plus que cela ? Je l'interceptais dans sa loge, parce que comme je l'avais craint, il n'avait plus le temps de rien. Juste des micros, des caméras, et des fausses blondes bien foutu pour ce pendre à ses pieds. Comme je les détestais.

▬ « Je dois en avoir le cœur net. Rio. Jeux ou pas ? » Ma mains c'était refermée sur son bras, mes yeux étudiais la moindre lueur dans ses pupilles. Mon cœur battait trop fort. L'atmosphère palpable. Tendu. L'angoisse qui vous ronge de l'intérieur, jusqu'à transformer l’interprétation des paroles.

« Tout est un jeu, au final. Un très grand jeu. » Le masque tombe. Je me rembrunis. Je sent les morceaux de mon cœur s'effondrer dans un trou sans fond. Une boule monte dans ma gorge, alors que la rage serre mes poings, tremblante. Un jeux. Juste un jeux. Mes yeux devienne meurtris par cette révélation des plus vexante, des plus cassantes. Des plus tranchantes, comme la lame d'un couteau qui vous egorge. Il était en train de m'egorger, de me lacérer. Le regard glaciale, qui ne sait comment interpréter cette phrases. Mon poing ce fracasse contre son torse, alors que j'entend clairement ma voix criée, montant dans les aigus.

▬ « Un jeux ?! Tu n'a fais ca que pour jouer ? » Je passe la mains dans mes cheveux, les larmes roules sur mes jeux, alors qu'un rire nerveux s'échappe de ma gorge. Un jeux. Un cobaye. Juste le gain de la montre à gousset. Je me tourne vers lui. J'affronte son regard, je le limpide sur place. Ils brillent, mes pupilles. D'un eclats blessés. Comme une biche dont le chasseur ce delectait. « Et la première fois aussi c'était un jeux ? » Sèche. Volcanique. Abjecte. Mes paroles tombent comme bombe qui explose en plein dans son visage malicieux, que j'avais envie de taire. Je garde mon calme. Je n'y arrive pas. Je n'y arrive plus. Je sent parfaitement ce sentiment ce consumer dans mon esprit. L'envie d'être aussi flamboyante que les flammes. L'envie de lui montrer à quel point la souffrance était vorace. Avide. Plus, toujours plus.

« Tu étais ma femme pour une journée. Pas besoin de drogues ou d'artifices, quand on aime... » Le poids qui s'affale sur moi. Le stupéfaction qui vous prend. La douleur qui forme un etaut au creux de votre cœur. La boule qui explose, au torrent de larme. La rage qui s'evapore pour laisser place à la tristesse. Il avait jouer avec moi. Ce n'était qu'un jeux. Je n'étais bonne qu'a jouer. Je le fixais. Secouant la tête. Ne sachant plus quoi faire. Je ne pouvais pas continuer. Je ne pouvais pas rester comme ca face à lui, face à l'être qui n'avait fait que jouer pendant tous ce temps. Il n'avait jamais subit les drogues de la tasse. Il avait juste … profiter ? Profiter de moi comme une vulgaire catin ? Une vulgaire fille de joie ? Ca ne faisait pas partie du parie. C'est pour ça. Pour ça, qu'il déviait toujours la conversation. Pour ca, qu'il ne disait jamais rien. Ma mains ce souleva, frappant sa joue avec harde. Il l'avait mérité. Je rabaissais la paume qui me fourmillais, piquante. J'y avais été fort. Elle était rouge. La rage c'était abandonnée dans cette claque, pour laisser marque sur sa pommette. C'était finit. C'est que ca devait ce finir comme ça.

▬ « Tu as jouée avec moi ? Tu... Tu as jouée avec mes sentiments ? Tu sais quoi ? Je t'aimais. Je t'aimais mais tu étais trop aveuglé par le jeux pour le voir. Tu sais quoi ? » J'étais sur, cassante. Je dégainais la montre à gousset que je lui balançais au visage. Rupture du jeux. Rupture de tout. Absolument tout. Je n'étais qu'une sotte. La petite Alice insouciante. « Tu peu garder ton stupide jeux. Je ne veux plus te voir. Dégage. Dégage de ma vie, parce que si tu ne le fais pas, c'est pas une claque que je vais te mettre. » Mes yeux s'envahisse d'un voile, qui cache la douleur. Ils deviennent meurtrier. Je le regarde. Je ne pleure plus. Il ne méritait pas que je pleure pour lui. Je lève le menton, gardant ma dignité. Et il s’évapora avec la montre. Ca fait mal. Mal quand on joue avec vous. Mal quand les sentiments ne sont pas ce qu'ils semblaient être. Poignant, le cœur en boullie. La tristesse qui obscurcie votre vision des choses. Vous voyez tout en noirs. Tout en mal. Je m'étais trompée. Ca n'aurait jamais du aller si loin. Une erreur. Qui ne ce reproduira pas. Je n'avais été l'objet que d'un jeux, d'un désir. Il pouvait rester avec, puisque que c'était ca qu'il aimait temps. Au fond, tout n'avais été qu'un jeux. Juste une montre à gousset. Un chat. Une fille. La vie, c'est comme un voyage en bus. Certain débute avec toi, d'autre monte à mi-chemin. Beaucoup descende avant que n'arrive la fin, et peu restent près de toi jusqu'à la destination finale.


▬ « Qui êtes vous ? » Demandais-je, courtoise. Un verre d'alcool. Une kriek cerise. Un bar, juste un bar comme les autres. Un homme face à moi. Un blondinet avec un sourire des plus craquants je dois l'admettre. Mais j'avais encore le cœur ouvert, pompée de toute son existences. Les blessure intérieurs, pas encore refermée. Juste une fille dans un bar. Juste un garçon gentil. Une rencontre, comme les autres. Je le fixe. Les yeux vide de sens. Il me remarque, il m'a remarquer face à la façon triste de me tenir.Accoudé, remuant ma paille depuis certains temps. Une fille ne devrais pas avoir l'air aussi triste, m'avais t-il dit. Elle devrait sourire, est fleurir, avait t-il ajouté. Des arguments bien niais si vous voulez mon avis. Mais la curiosité l'avais emporté. Un simple geste de la mains pour l'invité. Juste un geste qui ne voulais absolument rien dire. Et pourtant. Si j'avais su. Je n'aurais peu être rien fait. J'aurais regarder ce verre tourner, jusqu'à ne plus être frais. Ne plus piquer. J'aurais déserté ce bar, me rendant au Manoir. Mais non. Je l'avais invité. Il c'était ainsi assis avec un sourire cordiale. Commerciale je dirais même.

« Luke. Un simple gars, dans un bar, avec une fille qui a l'air triste. » Luke. Un simple gars, dans un bar, avec la fille qui allait faire de lui un homme combler. Et pourtant. C'était l'homme que j'aimais. Que je pensais aimer. Un mirage. Une oasis dans le desert. Une horrible réalité qui vous frappe, comme le poteau qui surgit dans votre chemin sans que vous vous en rendez compte. Ce poteau, il ce nommait Sirrus. Je pensais pas revoir le chat. J'avais tout fait pour l'eviter. Pour ne pas croiser son chemin. Cette odieux chemin qui me faisait tresaillir. Qui faisait resurgir des souvenirs bien trop douloureux. Les souvenirs qui s'accroche. Qui vous placarde une affiche. Une bande annonce. Des photos. Un album qui s'insinue entre deux neuronnes, qui vous passe le film en boucle. Dire oui, à une proposition de mariage, alors que la tête est ailleurs. Aimer son fiancé, alors que son cœur en préfère un autre. Regarder son reflet le jour J. Avoir la plus belles des robes, d'une blancheur sans pareil, parfaitement en harmonie avec cette blondeur de mes mèches. Un sourire euphorique. Des invités. Un buffet. Un hotel, dans lequel mes vœux seraient prononcé. Une magnifique mari qui m'attendais. Foutaises. Le jeux vous rattrape, tout le temps. Il est là. Comme un meurtrier qui attend de frapper sa victime. On ne peut terminer ce jeux. Il doit être fais. N'importe quand, n'importe ou. Soyez juste capable de le faire. La montre à gousset qui glisse dans mes mains. Le regard qui glisse vers celle ci, alors que les paroles prononcés sonne dans ma tête. Je le fixe. Il gache. Il gache mon mariage. Une affreuse angoisse me monte à l'estomac. Je regarde la montre à gousset. Il s'éloigne. Il le veut. Il le souhaitait. Il n'aimait pas Luke. Je sentais mon cœur tomber en morceau de nouveau. Dire oui. Dire non. Dire oui et vivre une nouvelle vie. Dire non est retombée dans les eclats du passés. Dire oui et faire plaisir à l'un. Dire non et faire plaisir à l'autre. Deux hommes. Un cœur. Deux hommes, un malheur. Deux hommes, un bonheur. Un mariage gaché. Je fixe la montre. Elle est revenu. Elle revient toujours. La gorge sèche. Que dirais ma sœur si je faisais ca ? Ce confier ? Mais c'est trop tard. Il est trop tard.

« Voulez vous prendre Luke ici présent pour epoux ? » Veux tu le prendre Alice, veut tu prendre Luke pour epoux ? La montre à gousset est sérré dans mes mains. Blanchissant chaque jointure. Mon regard fixe la salle. Les sourires sur le visage des gens. Mon regard s'arrête. Sur une personne. Une seule personne qui me regarde. Ses yeux me disent des choses. Non. Ca bouche forme un mot. Lequel ? Non. Bien évidement que non. L'hésitement persiste. Luke ce tourne. Il cherche dans mon regard un soutien. Il cherche à comprendre. Il stress. Le pasteur me rappel à l'ordre. Une décision. Une vie qui bascule. Les gens parlent. Je les entends chuchoter. Alice va dire oui ? Alice va dire non ? Je regarde la montre à gousset. Une promesse est une promesse. Qui serais-je si j'honorais pas la promesse faite ? Je gache mon mariage. Je gache la vie qui m'étais destinée à être. Suis-je faite pour avoir une vie longue et ennuyeuse auprès d'un mari qui rentre tout les soirs, avec des enfants qui lui saute au cou ? Non. J'ai besoin d'aventure. De vivre des choses. De bouger. Les fourneaux ? Baliverne. La vie de famille ? Vous m'avez bien regarder ? Ai-je l'air d'une bonbonne ? Non. Je panique. Je recule. Le pasteur comprend. Luke comprend. Son regard profond, blessée. Il sait. Il fixe Sirrus. Il comprend. Il comprend que cette être venait de lui arracher la meilleure chose qui lui soit arrivé. Après tout ce qu'il avait fait pour moi … Il m'avait remonter du puit. Il m'avait tirer dans ces ténèbres incessants pour me rediriger vers cette lumière. Et voilà comment je le remerciais. Comme une garce. Comme une peste.

▬ « Non. » Les mots sortent. Ce n'était pas ceux auquel je pensais. Les larmes roulent. Une rage indescriptible me serre le ventre. Je jette le bouquet par terre, alors que mes pieds cavale dans l'allée de l'église, remontant le chemin qui devait boulverser ma vie à jamais. Elle l'était. Mais pas de la manière que je souhaitais. Un jeux. Une montre. Un fille. Un garçon. Un gage. Ne promettez jamais rien, quoi qu'il arrive.

2018 - « T’es cap ou t’es pas cap…
De pas m’parler pendant deux ans !
»

Il devait comprendre. Que tout le mal qu'il venait de me faire ne serait pas impunie. La montre. Odieuse montre vengeresse. Victime des désirs les plus profonds, des vengeances les plus acides. Parce que je voulais qu'il comprenne. Parce qu'il devait ressentir ce que c'était. Parce que le mal ne ce repare pas aussi facilement. Parce que les sutures dans mon cœurs ont sauté. Parce que ma vie est abimé. Ecorché. Décomposé. Meurtrie. Détruit. Dépravé. La robe. Parce qu'elle symbolisait ce que j'étais, non ? Sa femme pendant une journée. Je l'avais été. Je comptais bien montrer ce que cette robe refletait. Tout les malheurs qu'il m'avait apporté. Je l'enfile. Je me regarde. Je me trouve laide. La robe avec. Je ne ressent plus rien. Vidé d'émotion. Vidé d'énergie. Vidé de toute envie. Sauf celle de la vengeance. Je me dirige vers le jardin. Je sors le tuyaux d'arrosage, que je jette dans la piscine. Et je vais le voir. Avec le sourire malicieux. Je met la montre dans son champ de vision. Je ne dis rien. Je lui montre la piscine. Il déteste l'eau. Il a horreur de l'eau. L'eau l'effraie. L'eau est sa pire ennemie. Oh diable le chat. Qu'il ce noie dans cette eau. Je le regarde avancer, silencieuse, emprunt d'un esprit brulant de colère. Il va dans l'eau. Il semble pas comprendre. Je me met debout, le regardant de haut avec un regard dur et glaciale, d'un bleu électrisant.

▬ « Tu as vue. J'ai ressortis la robe de Mariage. Parce que tu vois, j'étais ta femme pendant une journée. Mais je n'ai jamais eu la robe qui allait avec. Maintenant je l'ai. Vois, comme elle est belle cette robe. » Et c'est tout. Je le regardais. Avec un immense sourire farouche. Puis je reculais de quelque pas, me posant sur le sol en enroulant mes bras autour de mon genoux. Murée dans un silence. Un silence impassible. Tapis derrière un bouclier. Il parlait. Je l'entendais appelé mon nom. Qu'il aille en enfer. Je ne ressentais que de la rage. Je me retenais presque d'appuyer sa tête dans l'eau pour que son souffle disparaisse sous les bulles et les courants qui ingurgitais ses poumons. Il semblait tétaniser face à l'eau. Je l'entendais. Encore et encore. Alice, répond moi Alice. Me laisse pas dans cette eau Alice. Il le disait pas. Mais je pouvais clairement le deviner. Déconne pas, Alice. Et toi, déconne pas, Sirrus. Es ce que je t'ai supplier moi, quand j'étais devant cette hotel ? Es ce que je me la suis ramené, quand tu étais assis dans ce banc, à attendre que le mariage touche à sa fin ? Non. Alors noie toi en silence. Oh vengeance, douce vengeance. Que la vie est cruelle.


« Allez, c’était juste une blague ! Un pari débile... Alice ! Un mariage, c’est quoi au fond ? Des beaux costards, du champagne… Il suffit de mettre les petits fours au congelo, l’allu autour du foie gras et c’est bon, hein ! J’ai déjà fait, vous mangerez la semaine prochaine ! Alice… C’est pas comme si c’était ton premier ! Les fantômes, c’était pareil ! Bon là, Luke en est pas un, d’accord. Mais vous vous aimez, c’est l’essentiel, non ? Aller, tu sais que je peux être un vrai témoin la prochaine fois ! J’serais sérieux, promis, juré ! Alice, répond ! »

Yeux ? Mouillés. Mascara ? Il a coulé. Coeur ? Brisé. Boite de chocolat ? Vidée. Musiques déprimantes ? Ecoutées.A l'intérieur ? Effondrée. Sourire ? Brisé. Le jeux ? Il a gagnée. Ce souvenir. Ce souvenir des jours de Rio. Entre mêlé dans les couvertures. Entre mêlé dans un corps chaud. Entre mêlé dans les danses exotiques. Non. Un mariage n'était pas rien. Un mariage était de la préparation. Un mariage était un symbole. Le symbole d'une union. Je l'entendais encore et toujours ce plaindre. Quand la tristesse ce mélange à la rage ca donne jamais quelque chose de bon. Une larme. Une flamme qui prend vie sous l'essence qui l'alimente. Une dynamite. Une explosion. Une fureur.

« Alice ? Alice, j’peux bouger ? Alice, dis-moi stop, déconne pas ! »

Non. Noie toi. Etouffe toi avec toute cette eau.

▬ « Va mourir en enfer. » Mes yeux ce braque sur lui. Simple. Je lui montre mon visage, mouillés ; Bouffis. Es ce que ma robe me va bien ? Es ce qu'elle ne me boudine pas trop ? Tu la vois, cette robe ? Cette robe qui veux dire tant de choses ? Je veux que tu la regarde. Que tu vois cette dernière choses que tu as commise avant d'aller rejoindre les portes de diable. Que tu t'en veuille. Que ca te ronge. La rage monte. Mes mains tremble. Mon souffle s'accentue. Je veux tuer. Je veux assassiner. Je veux faire payer. Je veux evacuer toute cette rage. Toute cette rage qui grimpe, grimpe jusqu'à ce que la cocotte minute souffle. Explose. Son regard soutien le mien. Il boit mes paroles.

« D’accord. Tu m’y accompagnes ? »

La décision est prise. Je me lève. Je le regarde. Il attend quelque chose. Un signe.

« Dégage, je veux plus te voir ! Le jeu c’est plus ça, Chatchat, dégage. Dégage pendant au moins deux ans ! Dégage, revient pas, fous moi la paix, toi et ton jeu stupide !. » Il hoche la tête. Il disparaît. Rien ne ce passe. Tout devient silencieux. Seule l'eau qui sort du tuyaux retentit. Il était partit. Le pari allait t-il tenir ? Allais t-il vraiment passer deux ans sans me voir ? Le temps me le dira. Le temps me le dit. Pendant deux longues années, rien. Juste une vie pathétique dans un Manoir avec des Wonderlandien. Une reine odieuse qui pimente mes humeurs. Une tasse qui vole et qui ce fracasse contre un mur. Un souris vivant ses jours les plus beau avec un Bandersnatch. Une Alice triste, effondrée. Qui prend conscience de la réalité. Une Alice allongée, qui regarde la montre à gousset pendu à son lit. Un Alice qui ce remémore encore les pièces du passée. Les souvenirs, qui brise et brise et re brise tes sens, des sentiments, ton cœur. Une sœur qui vous soutiens, qui vous dit de pardonner. Que c'est difficile. Mais qui le demande. Pardonner. Pardonner le chat ou le jeux ? Pourtant, ses deux longues années me faisait prendre conscience d'une chose : Que j'étais stupide. Que j'avais été stupide. Que j'avais besoin de lui. La télé qui montre son parcours. Cette bécasse qui sourit aimablement à la télé, qui ce tiens à ma place à ses cotés. Il vit. Il oublie. Il ne pense plus. Il ne pense plus à l'adolescente blonde qui le fascinait. Qui l'obssedait. Qui le tenait en joue. Non. Il vivait, voilà tout. Culpabilité, douce ennemie de la vengeance. Encore plus dévorante que la première. Elle frappe au moment ou on s'attend le moins, repassant les actes du passés en boucle pour vous montrer votre stupidité. Douce et jolie culpabilité. 24 mois. 24 mois à travailler dans une bibliothèque. A dire bonjour. Aurevoir. C'est par ci. C'est par là. Oui ce livre est bien. 730 jours et 731 nuits. A ne pas passer une seule seconde sans penser à lui. Ou est t-il ? Que fais t-il ? Que ferait t-il si je faisais ca ? Que dirait-il, si il était encore avec moi ? Trop de pensée qui ce balance. Qui s'appuie. Qui te questionne. Puis les derniers jours passe. Il revient. Il revient toujours. Le pari avait tenu. Un pari sans qu'aucun des deux ne ce jette sur ce putain de téléphone pour appeler l'autre. Juste à regarder la télé. Le regarder s'épanouir. Puis devenir maladroit sur les derniers jours. A avoir les pensées distraite face au journaliste qui répète les questions. Un sourire sur mon visage. Oui. Il pensait encore à moi. Je savais une chose. Que cette pétasse à ses cotés n'allait pas faire long feu. Alice allait reclamer son due. Elle ne le connaissait pas comme je le connaissais. Elle ne savait pas ce qui était bien pour lui. Un jeux. Une fille. Un garçon. Une montre à gousset.


2022 - « T’es cap ou t’es pas cap…
De casser la figure à quelqu’un juste parce que t’as envie ?
»

Tic tac. La vie s'éloigne doucement de ce corps meurtrie, sous les enveloppe de sang qui coulait. Sur cette chemise blanche et impeccablement repassée. Du sang sur mes mains. Un choc. Un cris désespérée. Elles ce referment sur sa chemise ensanglantée. Je le regarde. Je hurle son nom. Mon cœur ce brise. Il ce brise et explose, comme la balle qui a exploser du canon y a quelque seconde. Quelque minute. Quelque heure. Je n'accorde plus d'importance à rien. Je vois ce visage. Ce visage. Ce putain de visage que j'aimais, que je désirais. Il ne pouvait pas partir. Pas aussi facilement. Pourquoi tout ce sang coule ? Pourquoi la vie est cruelle ? Pourquoi tout à commencée par un jeux ? Pourquoi, pourquoi. Des pourquoi qui fusent. Un regard en l'attention de l'homme qui venait de tirer. A terre. La tête dans le béton. Encadrer par le garde du corps et des forces de polices. Comment est-ce possible ?

▬ « Je n'ai pas besoin que tu me suive 24h sur 24 ! » Criais-je à Sirrus. Parce que c'était une ombre. Une ombre qui ce faufilais à travers les murs. Qui me suivait. Rue. Commerce. Forêt. Toujours là. Cette ombre qui animait vos peur. Vos nuits.Vos pensées et vos crainte. Sans jamais montrer son visage. Parce que le chat avait insister pour m'accompagner ce soir là. Parce que j'en avais marre d'être la petite fille qui fallait à tout pris protéger. Il n'y avait plus la trace de l'ombre. Elle n'était plus revenu depuis un moment. Je pouvais me debrouiller seule. Sauf ce jour ci. Ce jour ci, elle était présente. Sirrus refusait de me lacher. J'aurais bien pu engager la discussion sur la baleine qui lui servait de femme. Sauf que l'ombre ce montra. Pour la première fois. Sortant des projecteurs. Montrant ce visage familier. Un visage que je connaissais.Que je n'avais pas revue depuis longtemps. Depuis le Mariage.

▬ « Luke ! Qu'es ce ... » Une arme. Une arme pointée sur moi. Sur nous. Son regard fou ce dirige vers le chat. Les intentions ce révèle. Le masque tombe. Il tombe toujours. La jalousie. La haine. La vengeance. Des sentiments terrible. La rage.

« Tu as ruiné ma vie. Toi. Et toi. Oh oui, surtout toi ! » Il fixe Sirrus. Une détonation brise le silence, brise l'atmosphère tendu. Un cris s'échappe de ma gorge, alors que le corps du chafouin tombe au sol. Je tombe avec lui, mes mains ce perd dans la flaque rouge qui coule. S'ecoule. Maitresse de la vie. Mes larmes roules. Mes cris perce le silence dans une supplication. Le temps s'arrête de tourner. Mon visage fixe le sien. Endormis. Non il ne dort pas. Il ce meurt doucement. Les gyrophards. Les lumières qui dansent. Qui ce pose tantot sur mon visage déchirée par là douleur, meurtrie et dévorée par la peur. Tantot sur celui du chat, reposée comme un mort. Inerte comme un corps.

▬ «  Ca suffit, réveille-toi chatchat. Tu me laisses pas toute seule, hein ! Tu te réveilles maintenant. Réveille-toi, réveille-toi, j’t’en supplie. Reviens ! Reviens, j’t’en supplie ! Reviens ! Me laisse pas toute seule ! Non, c’est trop facile. Tu la mérites pas. »  Ma voix, stridente. Hystérique. Mes mains serre cette chemise. Elle le secoue. L'espérance baisse dans mon esprits. Il n'a jamais été capable de faire sa lessive. J'aurais pu le sermonner. Non. Partir et me laisser. Non. Je ne pouvais l'accepter. Un cris. Une souffrance. Un supplice. Un corps. Une fille qui appelle à l'aide. Un meurtrier arrêter. Putain Sirrus mais revient ! Me laisse pas. Me laisse pas comme ca. Je ne te l'avais pas dis. Je ne te l'ai jamais dis. Pas de mon propre chef. Tu devais savoir. Savoir que je t'aimais. Comme une folle. Savoir que cette amour rongeait mes os. Rongeait mon esprit. Rongeait mon sang. Mon cœur. Que tu en étais la cause. Que la souffrance était l'amie qui me tenait en joue depuis le début. Je n'avais pas encore finis de t'en vouloir à cause de tout ca. Je devais encore t'engueuler. Te dire des choses qui n'ont jamais été dite. Je me devais de te le rappeler. Cette souffrance que tu as perpétuer. Non tu ne pouvais pas mourir. C'était trop facile d'échapper à mes tirades comme ceci. Trop facile d'éviter la réalité. Trop facile, de ne pas affronter Alice. La panique. Mon regard s'attarde sur un objet en or qui sort de sa poche. Ma mains s'y accroche, comme un dernière espoir. Je lève la montre en l'air. Les pleures séchant mon visage. Le regard insistant. J'avais besoin de lui. J'avais besoin de ses lèvres qui ce referme sur les miennes. J'avais besoin de son corps qui nourris le mien. J'avais besoin de ses mains qui ce referme autour de ma taille, qui s'abandonne dans mes reins. J'avais besoin de le ressentir contre moi. De creuser mon nid dans sa musculature. De me perdre dans ses yeux si malicieux, si saisissant. Si expressif. J'avais besoin de lui. De sa taille dépassant la mienne. De son eternelle humeur joueuse. De sa malice irritante. De ce souffle qui gravit les echelons pour ce poser dans mon cou.

▬- « Viens ! Viens la chercher ! Me lâche pas, cap ou pas cap ? Cap ou pas cap ? Chatchat ? Sirrus, tu m’entends ? Je sais que tu m’entends ! Reviens ! Cap ou pas cap ? Sirrus, CAP ! Viens ! » Je criais. Je hurlais. J'étais désespérée. Reviens à moi. Reviens à moi chatchat. Prouve moi que tu m'aime. Cap ou pas Cap de m'aimer ? Un jour de plus. Rio. Un jour d'euphorie. Le mariage. Un jour de liberté. Deux ans sans toi. L'etreinte ferme d'un agent de police ce referme sur ma taille, m'obligeant à abandonner son corps dans un cris strident. Jusqu'au bout. Je ne l'abandonnerais pas. Si il le faut, je mourrais avec lui. Ma place était avec lui. Avec personne d'autre. Que lui. Juste lui. Je pleurais. Je n'aimais pas pleurer. Je pleurais rarement. Quand je pleurais, c'est que c'était vrai. Que quelque chose n'allais pas. Non quelque chose n'allais pas. Je me rendais trop tard que la personne que j'aimais était entre la vie et la mort. Je suis une bourrique. Une imbécile. Si j'aurais su. Si j'aurais su j'aurais continuer le jeux. Il ne serait pas avec cette fille. Il serait avec moi. Abandonnée dans nos draps malicieux, guidée par une montre. Un jeux. Tout n'était qu'un jeux. Dormir. Dormir jusqu'à n'en plus finir dans ce canapé, abandonnée au coté de son lit d'hopital. Fuir. Fuir quand la figure féminine de son couple apparaît au seuil de la porte.Veiller, comme l'ange gardien qu'il avait été. Veiller sur son corps endormie, sur son visage reposée. Ce faire surprendre par la femme qui était sienne.

« C'est à cause de vous ! De votre jeux stupide ! Sortez d'ici ou j'appelle la sécurité ! » Hurla t-elle, avant de me coller une baffe sur la joue. Elle fourmisse. Elle rougit. Elle devient douloureuse, la joue qui venait de ce prendre la claque de la vérité. Je la regarde. Mon regard fixe le visage endormie du chat. Il aurait adorée voir ca. Voir Alice et la femme de sa vie s'entre tuer pour lui. Je regarde sa femme, hoche la tête et sort. Je ne pouvais pas revenir. Elle serait capable d'appeler la police. Mais pour quoi ? Pour s'inquiété d'un être proche ? Non. Pour être la balance qui pencherait son couple dans l'echec. Pour être celle qui alimentait la vie de Sirrus. Pour être l'obstacle qui ce tenait sur son chemin. Des jours. Des jours à me ronger les ongles jusqu'au sang. Des jours à être loin de cette hopital. Prendre des nouvelles par la téléphone via une infirmière. Un soulagmment qui retire le poid de vos epaules quand vous entendez la bonne nouvelle. Réveillée. Plus rien ne comptais. Serrant l'engin electrique dans mes mains. La décision. Celle de ce rendre à l'hoptial malgrès tout. Je devais lui parler. Lui dire. Elle ne m'arrêtera pas. Cette fois, c'est elle qui allait ce prendre une claque. Arriver dans le couloirs, ne plus rien sentir à cette instant que le cœur qui tremble dans votre poitrine. Ne rien dire. Juste le regarder. Mauvaise mine. Mais le regard illuminer qui passe. Qui brille quand il vous voit. Il fuyait. Fuyait la matriarche qui le tenait prisonnier de sa liberté. Choc. confusion.

▬ « Chatchat ? » Un ancien nom qui refait surface. Un cœur qui bat. Il avance. Un pas. Un battement. Un pas, un cœur qui bat. Il arrive. Il ne voit plus que moi. « Chatchat, tu fais quoi, là ? Tu vas te f… » Mes paroles ce perdents dans ses lèvres. Son etreinte ce referme, ses mains bloque ma taille. Buvant son baiser avec passion. Tout s'effrondre. Les souvenirs afflute comme un diaporama. Longtemps. Trop longtemps. Ses lèvres remplirent le manque insoutenable que j'avais ressentis pendant trop longtemps. Le cœur qui s'enflamme, qui brule ma poitrine. Je me perdais. Perdais dans cette étreinte langoureuse. Perdais dans ce baiser passionnée qui animais mes lèvres. Dans le sentiments qui prenait une bonne fois pour toute place entre nous deux. Ressentir un bien fou. Un pansement qui réajuste les ficelles de vos sutures amoureuses. Maintenant, il était à moi. Rien qu'a moi. Personne d'autre ne ce mettrait en travers de mon chemin. Surement pas Elena …

« Sirrus ! Tu… Tu peux pas ! Tu ne peux pas partir comme ça ! Tu… Je suis enceinte, t’entends ?! Je suis enceinte de toi ! » 

Il abandonne mes lèvres, ne tourne vers elle. L'etreinte chaude ce relache, alors que je regarde la femme désespérée qui ce tenait devant nous. Enceinte ? Un regard malicieux. Un sourire nourris par ce complot. Lui faire comprendre. Lui redonner l'echange qui c'était produit il y'a quelque jour : La baffe. Je contourne Sirrus. Je m'approche d'elle. Mes mains ce referme dans un bloc, dans un poing qui vient ecraser sa machoires. Le choc fourmille dans mon bras, le faisant trembler. Une jubilation total s'emporte de mon esprit. Une douleur silencieuse qui s'installe dans mes jointures. Mais ca ne valait pas le spectacle de la brune glisser sur le sol, ses talons ce cassant, broyant, le corps qui provoque un énorme bruit quand il retombe sur le carrelage. L'air hébété qu'elle me montre. Le sourire de peste que j'affiche. N'avait t-elle pas encore compris ? Qu'il était à moi.

▬  « Désolée chérie, même ton chirurgien plastique n'y a pas cru une seconde. »  Le cran. La chose qui réagit avant votre esprit. Qui bouge vos muscles, votre bouche et parle avant même que vous ayez réfléchit à vos mot. Je me retourne est rejoint le chat. Balayer par cette scène qui le clouait sur place. Je glisse ma mains dans la sienne, mes yeux fouilles le bleu intense de ses pupilles. Un regard de fouine, avant que mes mains ce capture ses joues. M'abandonnant de nouveau dans ses lèvres. Goutant chaque moment comme une délicieux cup cake. Savoureux. Intense. Piquant les papilles. La montre à gousset glisse de mes mains, pour venir s'égarer dans ses doigts. Un sourire angélique au lèvre, je le fixe.

▬ « Cap de me surprendre ? » C'est repartie. Le jeux revient. Il revient sans cesse. Vous pensez y échapper et pouf. Il revient comme une claque qui passe sans que vous y attendiez.

2024 - « T’es cap ou t’es pas cap…
De m’aimer comme un fou, comme au premier jour ?
»

▬ « Calcaire de Kaibab, Formation Toroweap, Grès de Coconino, Shale  d'Hermit  » Une voiture qui roule. Qui roule sur un chemin remplit d'extase et d'euphorie. Une evasion, juste pour deux personne. Le vent qui fouette mes cheveux. Les végétations qui disparaissent pour laisser place à un désert, puis à un grand canyon. La musique qui retentit, tel la fin d'un film sous le coucher de soleil Cap. Cap de partir avec toi au bout du monde. Cap de t'embrasser jusqu'à ce que nos lèvre saigne. Cap de regarder la voute céleste jusqu'à ce que nos yeux pleure. Cap de te tenir la mains jusqu'à ce que celle ci prenne des rides. Cap de passer le reste de mes jours à tes cotés, toujours et à jamais. Descendre. Descendre dans cette espace désertique qui nous appartenait. Grimper sur cette roche qui surplombait tout le canyon. Et enfin, admirer. Admirer jusqu'à ce que nos souffle soit couper. Jusqu'à ce que nos yeux ce lassent. Mais rien ne ce lassent. Jamais. Une beauté sans pareil. La musique de la voiture qui lance une mélodie douce. Ma mains qui attrape la sienne, bougeant lentement avec un sourire ravie. Rayonnant comme jamais. Tourner sur moi même, m'abandonnée dans son corps criblé d'abdos. Ce perdre dans ce regard bleu, océanique.

« Cap, de me citer les différentes couches de roche du Canyon, à l'envers ? » Allonger prêt de lui, je me redressais sur les coudes, alors que sa mains vint éloigner les mèches de mon visage. Les différentes couche ? Il me semblait en avoir lu quelque part dans les livres de belle. Retenu quelque une en cour de fac. Ma mains attrape la gousset, alors que mes yeux ce lève vers le toit de la tente, ce perdant dans mes pensées, rémunérant chaque couche de roche dans ma tête. Ou avait t-il pu chercher un défis aussi stupide ? A l'envers, en plus. Je sentais déjà que j'allais me planter.

▬ « Formation d'Esplanade, Formation de Wescogame, Améthyste … Euh non c'est pas ça. Formation de Manakacha ... » Des noms compliquer. Juste des noms. Des noms compliquer. Ce n'était que des désignation pour appeler la nature. Sans importance. Pourquoi donner de tel noms compliquer à des rochers ? Un chatouillement au niveau des cotes, je me tordit dans un sens, un gloussement s'échappant de mes lèvres. Il triche, il s'amuse. Je me retourne pour éviter ses doigts qui cours sur mon ventre, avant que ca bouche ne ce plaque contre ma gorge, dans des baisers brulant. « Tu me déconcentre ! Sirrus ! » Je le repousse en lui frappant le front brutalement, le fusillant du regard. « Formation de Surprise Canyon, Calcaire de Redwall … Hé ! » Des mains chaudes ce baladèrent sur ma peau nu au niveau de mon ventre. Je pestais, en poussant des exclamations. Mais rien ne l'arrêtais. Quand il s'y mettait vraiment, ils pouvait être aussi entêté que moi. Je le fixe, ma lèvre boudeuse, avec des grand yeux brilliant tel le chat potter. « Calcaire de Muav,  Shale de Bright Ange Grès de Tapeats...Aie ! » Je sursautais en plaçant un regard surpris sur son visage, et sa bouche croquant mon epaule. Je le repousse, avant de tomber loudement sur lui, et de plaquer ma bouche contre la sienne. « Très bien, tu l'aura voulu ! » Dis-je entre deux baiser. Puis ca devient insistant. Ca dur. On roule, on s'enlace, percutant tantot la montre, tantot certain objet qu'on avait emmener. La roulade ce finit à cali fourchon sur son ventre, allonger, le regard plaquer dans le siens.

▬« On se quitte plus. » certifié. Dis. Lacher. Un avertissement. Il ne pouvait plus reculer. Plus du tout.

« Jamais. » Confirmation. Sourire. Un baiser. Un rire. Un jeux ? Oui ? Non ? Ne jamais savoir. Ne jamais prendre la peine de le savoir. Ne jamais s'y risquer, pour ne pas être déçu. Vivre au jour le jour et voir de quoi demain sera fait.

«  Tu sais… Y’a deux ou trois choses que tu m’as jamais demandé et que je regrette. J’aurais été capable. N’importe où, n’importe quand. » L'attention ce reporte sur lui, alors que j'hausse les sourcils d'un air confus.

▬ « Genre ? »

« Jeter le thé de Hackery devant lui, me déshabiller en direct… Et t’aimer comme un dingue. » Je me redressais sur les coudes, avant que mes doigts ne ce glisse dans la chaine de la montre. Un sourire etire mes lèvres, alors qu'elle ce balance entre mes mains. Il sourit, avant de m'attraper, étudiant les moindres parcelles de mon corps. Buvant chaque trait de ma personnalité, de mon visage.

▬ « … Soit juste capable de le faire. » Murmurais-je contre ses lèvres, mon regard semant la malice dans le sien.


2025 - « Nous séparer ?
Ils ont jamais été cap d’y arriver.
»

▬ « Je crois ... » Penchée en avant, la tête dans la cuvette des toilettes du bal, je me tenais le ventre face à ce que je venais de rendre. Une douleur ecrasant mon estomac. Remontant dans ma gorge. Depuis quelque mois maintenant, je me sentais nauséeuse. Je ne savais pas pourquoi je passais la plus clair de mes matinés, appuyé contre une cuvette à tout relacher. Je ne savais pas pourquoi cette douleur me tenaillais chaque jours. Et surtout, je ne penserais pas que ca gacherait cette soirée.

▬ « Le bal ? Chachat ce transforme en étudiant ... » Murmurais-je en lui volant un baiser, un sourire narquois au lèvre. Je lui pris la petite affiche publicitaire des mains, avant qu'il ne me rattrape par la taille pour l'attirer à lui. Ca me rappelais un peu les bals de promo. J'avais jamais pu faire le miens. Je me fixais dans le miroir. Plongée dans ma robe bleutée courte. Un sourire s'échappa de mes lèvres, avant de me diriger vers Sirrus qui ce débattait avec un tiroir à la recherche d'une cravate. Des mains furtive attrapèrent l'une d'entrent elles qui pendant devant son nez. Il l'attrape, avant de l'ajuster correctement contre son torse.

▬ « Et bien voilà, on a enfin trouvé ! Chatchat sera beau ce soir. » Déclarais-je, bien que mes yeux ne pouvait s'empêcher de s'arrêter sur le plit très mal fait. Secouant la tête d'un air négatif, je marchais jusqu'à lui, attrapant sa cravate pour la reajuster comme il fallait. Sans compter sur le chat qui vous deconcentre, comme il en avait l'habitude. Des mains baladeuse, perdant mon attention, me tortillant en poussant un râlement. Connaissant les moindre courbes délicieuses. Les chatouilles s'accentuèrent, creusant un sourire au bord de mes lèvres. J'appuyais d'un coup sec sur la cravate, manquant de l’étouffer pour le rappeler à l'ordre. Un sourire satisfait au lèvre, j'évitais avec soin ses lèvres qui frôlèrent les miennes, le regard emplit de Malice. Non non chatchat. On ne gagne pas aussi facilement la partie. Jamais. Elle sera toujours harde. Difficile à remporter quoi qu'il arrive.

▬  Froisse pas ma robe ou j’écorche ta fourrure… » lachais-je en le fusillant du regard.
« Cap. »

Bien entendu, maintenant il l'était. Cap d'affronter Alice. Ces lèvres dans les miennes, ses mains en otage contre mon bassin, mon dos buta contre l'armoire, interrompant la délicieuses etreinte intense qui ce passait. Je tournais la tête, en haussant un sourcils. De toute manière de l'aimais pas, ce miroir.

Passer par la porte de derrière, pour fuir les questions. Pour fuir les photos. Pour fuir les curieux, les journalisme. Apparaître dans une cuisine remplit de cuisiner, puis disparaître dans la grande salle de bal remplit de monde. Des ballons, des lumières. De la musique. De la danse. J'attrapais le chatchat pour l'y emmener, ravivant les souvenirs du mariage dans lequel on c'était infiltré, il y a très très longtemps de ca. A l'epoque du Jumanji. Quand je ne savais pas encore que Maxine était ma sœur. Je la prenais juste pour une amie, alors que depuis le début elle avait été bien plus que ca. L'instinct protecteur de grande sœur c'était réveillée à la minute ou elle avait fait irruption dans nos vie de Wonderlandien.

« Quelque chose ne va pas ? » La pièce tournais un peu trop. Je sentais une nausée m'envahir l'estomac. Je posais un regard blême sur Sirrus, avant de reculer et de courir dans les toilettes, deversant tout dans la cuvette comme une montée de poudre. Non, pas maintenant ! Pas ce soir ! Je le sentis apparaître dans mon dos. Cherchant à comprendre.

▬ « Je crois ... » Non ne le dis pas. Ne le dis surtout pas. Pourtant ... « Que j'ai quelque chose dans le ventre. » Oh remarquable, très remarquable. Si il devinait pas, c'est qu'il ne cherchait vraiment pas à comprendre. Pourtant, vue la manière d'on je l'avait formulé, ca ne pouvait que ce passer comme ça. Un garçon. Une fille. Un jeux. Une montre. Etait-ce encore un jeux ?



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Bulletproof Picasso || Alice _



________________________________________ 2015-12-09, 12:05



Bulletproof Picasso
« Tu veux me voir sourire, je sais sourire. Tu veux me voir pleurer, je pleurs. Tu veux que je danse, regarde-moi danser. Tu penses que je suis nue, je n’ai jamais été aussi habillée. Personne n’entre dans mon esprit, il n’y a pas d’invitation. »


Cap d’affronter Alice. Cap de supporter toutes les sautes d’humeur ou le moindre évènement comme si le prochain apportait de plus belles promesses encore. Sirrus n’était pas un chafouin pour rien, il aimait les jeux, il aimait les adversaires tenaces, il aimait les défis sans faire attention aux conséquences, tout ce qui comptait c’était de gagner. Mais par-dessus tout, il aimait affronter Alice. Tous les jours. Toutes les heures. D’un bout à l’autre du monde, il savait qu’elle pouvait avoir la montre et lui rappeler le lien indéniable qu’elle avait tissé entre eux. Dix ans. Un bout de vie. Une décennie et tous les souvenirs qui vont avec. Des hauts, des bas, des haut-le-cœur et des malaises avant d’enfin pouvoir se sentir mieux. Tout avait été vrai derrière de faux sourires, tout avait été songé, pensé, mesuré et millimétré. Le chat n’avait jamais été aussi sincère que lorsqu’il répondait à ses défis ou à ses questions. Que lorsqu’il lui disait qu’elle était à part des autres. Que lorsqu’il reconnaissait qu’il avait fait des ravages pour son mariage. Il aimait la voir furieuse, tempêtive, dévastatrice… Mais aussi souriante, rieuse et malicieuse. Ses larmes. Ses sourires. Ses yeux agacés. Son mouvement de menton pédant. Ses cheveux blonds. Elle avait toujours été dans une autre catégorie, une case mise en avant dès le premier jour de leur rencontre. Une course poursuite, un chat et une souris, une fugue puis un retour en arrière. Et rien n’avait jamais été capable de les séparer, même pas leurs propres tempéraments qui se dévoraient l’un et l’autre tant ils étaient expansifs et égoïstes. On ne choisit pas sa famille, soi-disant, mais on peut choisir avec qui en former une nouvelle.

La danse. Le lien magique entre deux personnes qui s’accordent et se décordent sur un même rythme. Des balancements tendancieux – ou moins – et l’irrépressible envie de ne plus jamais s’arrêter. Retourner au monde normal et ordinaire, sans musique de fond pour accompagner vos aventures ? Trop sommaire et ennuyeux. Il faut de la musique. Il faut de la danse. Il faut la voir se déhancher et tournoyer comme si rien au monde ne comptait plus que ça. Certains n’aimaient pas danser, peur du ridicule, peur de l’audace, peur de tout un tas de choses… Sirrus avait balayé depuis bien longtemps ce genre de préjugés, trouvant une certaine libération dans l’exercice de ce sport de haute voltige – faites du rock acrobatique, vous verrez. Et puis, il ignorait le regard des gens depuis très longtemps maintenant, même si la télévision était son domaine de prédilection.

- « Fabuleuse réception ! Je n’avais pas vu autant d’amour depuis que Narcisse s’était découvert lui-même ! »

Fait-il remarquer d’un air amusé, parcourant la salle d’un œil un peu moqueur. Il en a vu, des lieux et des endroits décorés pour les fêtes – ou d’autres occasions. Il en a foulé des planchers, des carreaux, des linos et autres sols plus ou moins esthétiquement acceptables et vu bien des salles ou des pièces avec leurs attraits particuliers. De la petite chambre de Rio où résonnaient leurs soupirs aux espaces immenses du Grand Canyon, en passant par le très chic Manhattan ou la forêt de Wonderland… Tout était prétexte à faire ressortir sa singularité. Storybrooke savait aussi le faire, les faisant côtoyer toutes sortes de couples sans doute un peu trop niais sur les bords, mais parfois attendrissants. Le chafouin ne manquait jamais une occasion de se moquer, y compris envers lui-même, et cette situation l’amusait réellement : Noël n’était qu’un jeu supplémentaire. Une carte joker dans les tirages. Une règle bonus à débloquer chaque année pour parvenir à une nouvelle quête. Qu’allait lui réserver cette année ?

Un séjour direct en direction des toilettes, visiblement.

Plissant le regard en voyant déguerpir Alice, il patienta quelques secondes avant de s’évaporer de la salle pour réapparaître juste derrière elle, adressant un sourire charmeur aux demoiselles outrées d’êtres surprise dans leur sacro-saintes toilettes féminines. C’était un lieu tabou pour les hommes, un refuge à la gente féminine et un autel à tous les secrets les plus inavouables de leur avancée. Mais pour le coup, on repasserait, merci. Certaines s’enfuirent avec des regards offusqués, ne terminant pas de remaquiller leurs yeux déjà lourds de poudre et d’autres apparats superflus, d’autres continuèrent de rougir leurs lèvres comme si de rien était avant d’être entraînées à l’extérieur. C’était fou l’effet que pouvait produire un chat dans un tel endroit… Se serait à re-tenter pour l’occasion. Mais avec une blonde qui rejette trippes et boyaux en moins, cela va sans dire.

Il attrapa des pièces de papiers pour les lui tendre, l’entendant marmonner quelque chose comme « Je crois… que j'ai quelque chose dans le ventre. . » Alors qu’il se baissait à sa hauteur pour vérifier qu’elle était toujours là. Et bien, les maladies de fin d’années n’épargnaient personne et sûrement pas les gens moins saints d’esprit que les autres. Alice était franchement livide, pas de quoi en effrayer un fantôme mais suffisamment pour ne pas totalement se fondre dans le décor chatoyant du bal de noël.

- « Tu n’as rien mangé… T’as besoin de quelque chose dans le ventre, tu veux dire ? »

La reprit-il en l’aidant à se relever de là, remettant un peu ses cheveux en place puis disparaissant jusqu’au lavabo vers lequel elle le rejoignit. Il s’écarta alors en direction de la porte et l’ouvrit à la volée, malgré les bruits étranges qui résonnaient derrière.

- « Je vais te chercher à grignoter, je rev… »

Une sorte de voiture multicolores avec des lapins ronds dedans venait de passer devant lui à toute allure, le coupant dans son élan et manquant de le percuter de plein fouet ! A la place, elle avait filé dans le mur sous des rires narquois avant de reculer, perdant son parechoc, puis de repartir de plus vive allure au milieu des cris des invités. Le chat resta un instant interdit face à un tel spectacle, partagé entre tout un petit tas de sensations mais… Ce fut le sourire qui l’emporta, comme toujours, alors qu’il découvrait des dents blanches et un air de défi. Ah ça, ce n’était pas une si mauvaise idée en fait ! Mettre un peu d’animation dans cette soirée bon chic bon genre ne promettait que de sacrées histoires à raconter !

Un dernier coup d’œil à Alice, et il disparut de l’encadrement pour réapparaître vers l’un des buffets. Son index sur son menton, réfléchissant à ce qui pourrait faire plaisir à la blondinette, il entendit à nouveau les cris des lapins au volant de la voiture. Ces derniers percutèrent de plein fouet la table de banquet, renversant assiettes, plateaux et autres verres et cloches sur le sol dans un immense fracas… sous le rire hilare du chat de Chester qui parvenait difficilement à s’en remettre. Voyant certains des individus s’extraire du véhicule et marcher avec difficultés, semblant littéralement sonnés, il ramassa sur le sol une bouteille de vin miraculeusement épargnée et la tendit au premier d’entre eux.

- « Tiens mon gars ! Biberonne moi ça à la grecque, cul sec ! »

L’idée ne sembla pas déplaire aux étranges lapins, qui se mirent bientôt à se battre pour avoir la fameuse bouteille… Délaissant totalement la voiture enfouie sous la montagne de nourriture et de bris de vaisselle. Un problème de réglé ! Restait le suivant. Il n’allait quand même pas donner à Alice de la nourriture tombée parterre, ça faisait un très bon pari mais elle n’avait rien lancé de tel, donc… il se contenta de s’approcher d’une autre table pour y piquer quelques amuse-gueules dans une assiette et de repartir tranquillement en direction des toilettes. Bon, le chat ne comptait pas y passer la soirée, mais si ça lui permettait de reprendre des forces et des couleurs alors il voulait bien faire un effort comme celui-là.

Poussant la porte, il la retrouva à l’endroit exact où il l’avait laissé, l’air un peu trop vide pour aller réellement bien. S’arrêtant dans un instant d’hésitation, Sirrus déposa l’assiette près du lavabo avec prudence. Savait-on jamais, qu’elle l’envoie valser elle-aussi sous un mouvement brusque. Et puis il n’avait pas trouvé de thé, une insulte pour leur statut de wonderlandien, même s’ils ne le finissaient absolument jamais.

- « Tu préférais autre chose ? »

Hasarda-t-il en tendant le bras pour entourer ses hanches et l’attirer contre lui, déposant un baiser sur sa tempe. Sirrus n’aimait pas vraiment la voir malade, du coup il se débrouillait toujours pour la faire bouger dans tous les sens lorsque c’était le cas et, bien souvent, ils oubliaient quel maux la perturbait. Là, il lui aurait volontiers lancé un défi, comme toujours et habituellement. Comme toute habitude aurait voulu devant sa mine bougonne. Comme toujours quand il s’agissait de tester ses limites et de s’assurer qu’elle allait à la fois le détester et l’adorer… Un jeu du chat et de la souris, éternel. Leur jeu. Leurs règles. Alors pourquoi ce soir ne l’avait-il pas fait ? Pourquoi en croisant son regard, il s’était retenu d’être le chat habituellement joueur pour redevenir un peu plus sérieux ? Elle avait visiblement voulu lui dire quelque chose et sa manière de triturer ses doigts le laissait clairement deviner.

Il se baissa donc un peu pour être à sa hauteur, affrontant son regard avec un demi-sourire sur le visage.

- « Cap de me dire ce que tu caches ? »

Autant appeler un chat, un chat, prendre le taureau par les cornes et voir si elle était toujours de la partie.


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Bulletproof Picasso || Alice _



________________________________________ 2016-01-04, 19:29



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Il comprenait pas. Bien sur il comprenait pas. Ou bien il enfouait la vérité au fond de lui pour ne pas essayer de la comprendre ? J'en sais rien, j'en sais foutrement rien. Mes mains était crampée sur les bords de la cuvette, je fixais l'eau d'un air troublée. Lorsque je sentis ses doigts venir rejeter une de mes mèches sur mon visage. Un frissons me parcouru de ses doigts chauds, avant qu'il ne m'attrape pour me remettre debout. « Tu n’as rien mangé… T’as besoin de quelque chose dans le ventre, tu veux dire ? » Non vraiment, c'était pas la peine je ne me voyais pas manger quelque chose alors que mon estomac était justement en train de rejeter tous ce que j'avalais. Et en plus c'était Noël, quel gâchie ! Soupirant alors que je voyais pas ma soirée comme ca, je finis par suivre chatchat qui ce trouvait au lavabo. Je pense que lui non plus ne voyais pas sa soirée ainsi et je me sentais soudainement mal de lui infliger ca. J'ouvrais le robinet, l'eau coulant à flot d'en levier et penchais la tête tout en bloquant mes cheveux afins de boire quelque gorgé. Vous savez, pour faire passer un peu le mauvais goût. Des bruits étranges et bruyants raisonnais derrière la porte. Qu'es ce qui faisait tout ce remue ménage ? « Je vais te chercher à grignoter, je rev… » Il ce bloqua dans sa parole, mes yeux ayant suivie sa silhouette qui venait de disparaître dans tout ce bazar. J'étais seule, et j'avais la boule au ventre. Je fixais le miroir, les mains tremblante.

▬ « Calme toi Alice. C'est rien. Une indigestion. Une indigestion qui dur depuis des jours et des jours ... » Voyant mon visage blanc, je portais des doigts pour venir toucher l'eclats de ma peau. Je laissais échapper une plainte en m'accoudant sur le meuble, plongeant désespérement ma tête dans mes bras. C'était comme nager en plein brouillard. Et Sirrus n'avait pas compris. Je savais pas comment m'y prendre, je savais pas comment annoncer ca. A cette instant précis, il me manquait le joyaux que toute enfant rêvait d'avoir : Une mère pour la conseiller. J'en avais pas. J'avais que les Wonderlandiens, niveau mère on repassera. Je demanderais pas à Leigh, ca serait trop bizarre et je suis certaine qu'il s'en prendrait à Sirrus. Je laissais un nouveau soupire, pour évacuer un peu les nausée et rajuster ma robe. Tout va bien ce passer, il suffit juste de réussir à survivre pendant cette soirée. On s'inquiétera du reste demain. Et si ca ce trouve, j'étais pas enceinte ? Hein que j'étais pas enceinte ? Je comprenais pas pourquoi ca me perturbais autant. Sirrus finit par revenir avec un plat dans les mains. Je croisais les bras en dévisageant les amuses gueules qui ne me faisait pas vraiment envie.

▬ « Qu'es ce qu'il ce passe dehors ? »
Demandais-je curieuse, ayant entendu tout les bruits et les gravats. Il allait pas me faire croire que tout ce passait bien quand même. Il s'approcha de moi pour entourer ses mains de mes hanches. Je posais mes doigts sur son torse en relevant la tête, alors que ca bouche m'embrassait la tempes. Un sourire exquis au lèvres, je me contentais de le fixer, avant de tourner le regard vers le plat. « Tu préférais autre chose ? » J'aurais bien répondu que non, aucune nourriture n'était la bienvenu en ce moment même dans mon gosier, mais il avait quand même fait l'effort d'aller me chercher à manger. Le chat, devenu galant et serviable ? J'en restais encore surprise. Pourquoi il s'occupait autant de moi ? Pourquoi ? Les jeux continueraient t-ils, si un évenement venait à les troublers ? Le jeux sera t-il le même ? Seront nous pareil ou différent ? Es que ca allait changer les choses ? Une grosse bombe de question qui explosait en plusieurs morceau dans ma tête, répandant des interrogations par ci et par là. Je fus tirée de ma rêvasserie et de mes songes, pour observer le visage de Sirrus à quelque centimètre du bien. - « Cap de me dire ce que tu caches ? »

▬ « Je te l'ai dis, j'ai un truc dans le ventre ! » Pourquoi il comprenait pas ? Pourquoi il s'acharnait ? J'avais répondu séchement avec une pointe d'agacement. Aller réfléchit, je sais que tu sais réfléchir ! Je lui lançais un regard meurtrier, le défiant d'éviter la situation encore une fois et de ce défiler pour aller chercher un nouveau plat. Je vous jure que si il me ramène quelque chose à manger je lui met dans la figure en personne. Et bien voilà ce qu'on appelait je suppose les hormones ? Je suis très dangereuses quand je suis de mauvaise humeur. Les hormones ? L'apocalypse. Je serrais les dents, baissant le peu de tension qui commençait à monter en moi, alors que je plongeais mon regard dans le sien. Fouillant chaque partiel de cette immensité bleu, connaissant chaque recoins parce que j'en avais l'habitude de le visiter. Je laissais échapper un soupire en me tenant quelque instant les tempes. Ne soyons pas trop méchante non plus, il comprenait pas c'était pas de sa faute si il lui manquait un temps sois peu de cerveau. J'allais quand même pas imiter un enfant ? J'avais essayer de lui dire de la manière la plus …particulière possible, histoire que ca ne soit pas dit trop brusquement et trop évasivement.

▬ « Sirrus … ? » l'appelais-je, d'un ton mielleux. « Qu'es qu'une femme à dans le ventre quand elle cotoie un gars ? » oh malheur, cette vois sensuelle me fit presque sursauter moi même tellement ca sonnait faut après la tirade. Alors qu'il semblait comprendre, j'hochais la tête avec insistance, avant que quelqu'un ne débarque dans les toilettes pour nous interrompre.

« Dark Vador et Luke Skywalker vont ce battre ! Vite ! Mais vite je vous dis ! » Elle m'embarqua pas le bras, alors que je tournais la tête vers le chafouin. « Ne crois pas que ca va te tirer d'affaire ! » Hurlais-je en positionnant mon index devant mes yeux avant de le diriger vers lui pour déclarer que je le surveillais. Je m'arrêtais sur le seuil de la porte, tirant désespérément ma mains vers cette fille un peu trop avenante. « Lachez moi ou cette coiffure ne va plus être aussi simptueuse. » La menaçais-je en lançant des eclairs. Elle glapit avant de disparaître, alors que mes yeux ce portait sur la salle. Une voiture était enfoncer dans le murs avec des lapins crétins souls, qui chantait et qui venait de remplacer le groupe de musique. Ma bouche dessinais un grand O de surprise. Je comprenais mieux les bruits un peu trop volumineux. Et au centre, Dark Vador avait sortit son épée lazer, la pointant vers Luke qui ce tenait sur le toit de l'automobile. Cool, c'est géniale. On m'avait déranger pour deux clown qui ce battait ? J'étais sur que c'était un cosplay.

« Luke Skywalker, j'attend cette affrontement depuis un certain temps. » lacha Dark Vador de sa voix forte, après une longue inspiration pour fomurler ses mots.

« Tu ne fera plus de mal à qui que se soit, Dark Vador. Ou devrais-je dire, père ? » Je plissais les yeux sous ce spectacle des plus réalistes.

▬ « Ah ouai, ils sont quand même bien fait. » commentais-je, une mains poster sur mon menton en observant la scène avec malice. Ma mauvaise humeur venait de disparaître, alors que Luke sauta de la voiture pour venir bloquer son épée contre celle de son père. Un bruit de néont s'en suivie, alors que les deux épées s'entre choquais. Une explosion retentit quand celle de Luke toucha la table. Je fis un bon en arrière, alors que son père prenait l'avantage et le forca à ce baisser en arrière. Luke essaya de résister sous toute la force avec laquelle son père appuyais, avant de dirigers sa mains vers une bouteil de champagne. L'alcool répondit à son geste pour venir exploser dans le masque de son père. Il lacha un jurons, alors que Luke en profita pour donner un coup de pied dans son ventre, ce qui l'obligea à reculer. Dark Vador lacha une plainte, avant de ce mettre en position de combat suivie de prêt par son fils. Je les fixais avec un air ébahis, alors que j'entendais Sirrus dans mon dos dire quelque chose. Je plaquais ma mains contre ca bouche en poussant un ''Chuuuuute !'' afin de mieux écouter la scène. Bah quoi ? C'était mieux qu'au cinema d'abord ! Luke ce mit à bondir partout, suivit de son père, échangeant des coups de sabre lazer. Le combat fut particulièrement intense, avant que Luke ne réusssissent à planter l'épée dans le ventre de son père. Un râle s'en suivie, avant qu'il ne tombe à la renverse, ce tenant l'abdomen.

▬ « Oh merde alors, il a tué son père ! » Lachais-je, me tournant vers Sirrus. Il semblait aussi ebahis que moi, et quand je tournais la tête je pu aperçevoir nettement le visage de Luke face au moins. Ah ouai, un peu trop net même. Je reculais en poussant un cris, avant qu'il ne m'attrape la mains et me colle ses lèvres contre les miennes. Je sentis la surprise me remplir, avant que je ne me débatte et que je le pousse d'un coup sec. Il venait de FAIRE QUOI ? Je le fusillais du regard. D'ou il ce permettait de m'embrasser comme ca librement ce gugus ? Il me fixa avec un air mutin, alors que j'avais clairement envie de lui remballer ce sale sourire insolent. Sentant la colère prendre le contrôle de mes mouvements, je chopais son épée lazer que j'actionnais, en le pointant vers lui. Non mais oh. D'ou on m'embrasse quoi ? Je suis pas d'accord. Il eu une exclamation dans le publique, alors que Luke leva les bras en signe de soumission. C'est bien, soumet toi.

▬ « D'OU TU TE PERMET DE M'EMBRASSER ? » Hurlais-je, en m'approchant de lui. « Espèce de sale goujat ! Je vais te refaire le portrait moi ! » Grognais-je mauvaise, alors qu'il passa la tête pour observer Sirrus.

« Vous pouvez pas reprendre votre folle ? Je voulais seulement plaisanter c'est t... »

▬ « FOOLLE ? » M'ecriais-je. J'étais pas folle. J'étais pas folle du tout. Bordel, c'est à cause des gens comme ca que j'avais finis dans un asile ! Y a que les Wonderlandiens qui pouvait ce permettre ce genre d'abjectif, et encore si ils survivent jusque là. Je levais le sabre d'un coup l'abattant sur la table alors que Luke ce dégagea pile au bon moment. « REVIENS LA !! » Et en hurlant, je partit en courant à sa poursuite, le sabre dans les mains.
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