« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | Life is a strange mess |Amelia| | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
|
________________________________________ 2015-11-08, 20:58 |
| Toute situation étrange à Storybrooke amène des problèmes que les personnes normales, du monde réel ne voudrait pour rien au monde vivre. Non pas car car il est très difficile d’y croire, mais parce que ceci implique des points de vue à prendre en compte alors que ce n’est pas vôtre rôle. Ici, agir en tant que femme de la maison n’était pas ce à quoi j’étais habitué depuis quelques semaines. Ma femme m’avait expliquée comment faire telle ou telle action avec son corps mais je suis encore trop mal à l’aise pour vraiment agir comme si de rien n’était. Le problème réside surtout je pense au fait que je me sens à la fois Raiponce et Eugène. Quand par exemple j’ai vu ce qu’il fallait faire pour entretenir ma nouvelle chevelure ou gérer l’emploi du temps pour les petits, le début me parut difficile mais bien vite, j’ai maitrisé ce que je croyais être un problème comme si je faisais ça tous le temps. Parce que Raiponce avait déjà vécu tout ceci. Et en songeant aux pierres de souvenirs que j’avais volée à mon père, je suis en train de penser que ce ne sont pas seulement nos personnalités qui ont été permutées, mais aussi nos souvenirs. C’est à partir de là que viens des confusions à me rendre fou. Le fait de me comporter comme Raiponce le ferait sans problème et rester Eugène parfois.
Aujourd’hui, je garde les enfants. Ils commencent à vouloir marcher depuis quelques temps et, en tant que nouvelle maitresse de maison, je tente tant bien que mal de les aider en les encourageants, en leur tenant les mains et en les félicitant. Mais comme à son habitude, Amalia me rejeta. Elle qui auparavant était plus proche de moi m’avait rejeté. Je sais que je devais m’y attendre. Que même si les petits comprenait certaines choses, ils ne peuvent pas saisir l’ampleur de notre problème actuel. Mais j’ai tout de même mal. Très mal. Je comprends maintenant ce que ressentait ma chère et tendre à ce sujet. J’ai continué à jouer avec eux puis vint le moment du goûter. N’aimant pas du tout leur donner des sucreries, je préfère leur donner un petit gâteau chacun. Le genre de gâteau qu’ils aiment et qui ne sont pas remplis de cochonneries. Mais il faut que je fasse attention, Amalia, Amarillys, ou Konrad pourrait s’étouffer. Toutefois, en les voyant manger, j’ai moi aussi une petite faim. Je pris alors la décision de partir en centre-ville pour aller m’acheter une petite gâterie, que ce soit au centre-ville ou dans le centre commercial. J’attends alors que mes trois enfants aient finit leur goûter puis je les habille afin qu’ils puissent venir avec moi dehors.
Autant dire que ça fait du bien de sentir l’air frais sur son visage. Me balladant avec la poussette, je cherche un magasin ou une boutique qui pourrait me faire plaisir. Encore une fois, quelque chose me parait familier, mais ma personnalité d’origine domine plus aujourd’hui, ce qui fait que je ne comprenais pas cette impression. Je passe alors devant une boutique de chocolat remplie de clients. Je ne prends pas la peine de regarder à l’intérieur et poursuit mon chemin. Au bout d’une demie-heure, je n’ai toujours rien à me mettre sous la dent. Je repasse donc devant la boutique de toute à l’heure, vide et sur le point de fermer. Comme toutes les autres boutiques d’ailleurs. |
| | |
Amelia Peters « La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
| Cadavres : 3376
|
________________________________________ 2015-11-08, 23:40
|
| La journée avait été dense, épuisante même, mais satisfaisante pour la commerçante qu'était Amelia Peters. L'ancienne lionne adorait voir sa boutique grouiller de vie même si cela signifiait qu'elle devait courir à droite à gauche, remplir les présentoirs qui se vident, conseiller parfois trois clients très différents en moins de dix minutes et surtout ne pas avoir le temps d'autant leur parler qu'elle l'aurait souhaité. Car la qualité première d'un commerçant, en dehors du fait qu'il vend des produits de qualité, c'est qu'il sait se montrer sociable. Et ça, Amelia savait bien le faire. Mieux : elle adorait le faire. Tout comme elle adorait cuisiner et faire de la pâtisserie, en fait. Quoi de mieux alors que de vendre ses propres créations ? Amelia en était vite arrivée à la conclusion qu'elle possédait la profession de ses rêves et que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Du moins quand il s'agissait du travail étant donné que le reste était légèrement plus compliqué. Et pourtant, comme chaque soir, la jeune femme avait hâte de rentrer pour retrouver ses enfants... et leur servir le dîner. On ne se refait pas, après tout, non ? Amelia était justement en train de vérifier la caisse et pensait fermer d'ici cinq ou dix minutes quand la cloche qui annonçait l'arrivée d'un client tinta. Aussitôt, l'ancienne lionne se redressa, soudain à l'affût, telle la prédatrice - un peu médiocre - qu'elle avait un jour été. Pourtant cette fois il ne s'agissait pas de chasser mais de servir le client ou plutôt la cliente qu'elle aurait reconnu entre toutes. - Raiponce ! s'écria t-elle en passant de l'autre côté du comptoir. Ca fait tellement longtemps, je me demandais si tu étais encore en ville ! La dernière fois tu étais enceinte et là... wouah, trois bébés ! Félicitations maman ! Ils sont vraiment adorables, en plus. Allez viens me faire un câlin, conclut-elle en la serrant dans ses bras sans demander son reste.
HJ : On avait un rp Christopher / Amelia qui est au point mort, c'est normal ? |
| | |
Invité Invité
|
________________________________________ 2015-11-10, 10:43 |
| La vie nous joue des tours. Ici, je ne pensais pas que ça allait m’arriver. J’aurais du me méfier de cet air de nostalgie qui m’imprégnait quand j’ai commencé à chercher dans cette rue. Je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus, mais maintenant que cette femme, Amelia, venait de m’étreindre, je me souviens. Les souvenirs de Raiponce refont surface tant et si bien que j’ai moi aussi le réflexe de la serrer dans mes bras. Mais le même sentiment de mal aise m’envahit, car ce ne sont pas mes sensations que je ressens, mais celle de ma femme. Et c’est un véritable décalage qui me pousse à la repousser gentiment. Mais Amelia ne dut pas encore noter le problème qui se posait Raiponce et moi. Et je ne pouvais que le comprendre étant donné que quasi personne n’est au courant de notre mésaventure. En même temps, le fait que l’amie de Raip m’ait étreinte comme ça m’avait tout de même donner une sensation de réconfort. Inexpliquée car je ne sais pas d’où elle peut bien venir.
Et cette interrogation provoqua une sorte de silence génant car je suis censé réagir de manière à ce qu’elle ne se doute de rien. Et là, je me sens trop mal à l’aise pour dire quoi que ce soit sans me trahir. Je tente tout de même quelque chose pour ne pas éveiller de soupçons, si ce n’est déjà fait. “Ils m’ont bien fait souffrir ces trois-là.” dis-je d’un ton ironique. Mais là me vient une question : Est-ce qu’une mère est censée parler de ses enfants d’une manière aussi ironique ? Si ce n’est pas le cas… “ Merci tout de même, il y a eu des moments difficile, mais je suis content qu’ils soient présents avec nous.” Je pense m’en être pas mal sortit. Tiens, j’avais oublié un détail. “Ils commencent à marcher en plus, et ils auront un an en décembre.” dis-je avec un sourire qui, j’espère, est assez crédible pour ne pas exprimer ma gène.
Je jette alors un oeil autour de moi. Des bribes d’informations me parviennent par l’intermédiaire des souvenirs de ma chère et tendre. Et j’admire certains coins de la pièce, essayant d’imprégner dans ma rétine tous les détails afin de pouvoir enfin me souvenir de ce que je dois me souvenir pour faire croire que je suis Raiponce. Seulement, il n’y a que les événements sous la malédiction qui me revienne. Le reste est flou, vague et ceci me désespère. |
| | |
Amelia Peters « La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
| Cadavres : 3376
|
________________________________________ 2015-11-10, 20:24
|
| Raiponce lui rendit son étreinte et Amelia se sentit incroyablement bien... jusqu'à ce que Raiponce ne la repousse -gentiment, certes, mais tout de même. Le cerveau de la jeune femme bugga, un peu comme son ordinateur quand elle lui en demandait trop trop vite. Amy ne laissa évidemment rien paraitre mais commença à s'interroger. Pourquoi ce mouvement de recul si minime soit-il ? A sa connaissance, la jeune femme n'avait jamais rien fait qui puisse heurter la jeune femme... A moins qu'elle n'ait pas reçu l'une de ses lettres ? Manqué un coup de fil ? Ca, ça aurait été dur puisqu'elle ne possédait pas son numéro. Oh, bien sûr, Amelia n'était pas allée la voir à la maternité. Mais comment aurait-elle pu savoir à quel moment la jeune femme avait accouché ? En le devinant ? En lisant dans le marc de café ? Amelia se gardait bien de froncer les sourcils devant cette situation déroutante mais elle était un peu blessée et surtout perplexe. On ne refusait en principe jamais ses étreintes et surtout pas Raiponce ! Mentalement, l'ancienne lionne s'intima de rester calme et d'attendre. L'explication viendrait probablement toute seule ou alors un sourire lui ferait oublier son étrange sensation. Sauf que rien ne vint en dehors d'un silence un peu gênant - une première face à la princesse aux longs cheveux. Bon, ça commence bien, songea la jeune femme en jetant un coup d'oeil aux bébés. Elle tâcha alors de se consoler en se disant qu'élever trois bébés en même temps n'était sans doute pas chose facile et que la jeune maman devait être fatiguée. Pour avoir été une jeune maman avant elle, Amelia savait de quoi elle parlait, d'ailleurs. Raiponce sembla d'ailleurs capter le regard d'Amelia puisqu'elle émit un commentaire presque las - ou ironique ? Amelia n'aurait su dire, quelque chose dans l'intonation de la jeune femme la laissait encore perplexe - sur ses trois bébés. Puis Raiponce se raviva, comme si elle venait de dire une énormité. Bienséance, quand tu nous tiens... Amy ne put s'empêcher de lui décocher un sourire bienveillant et complice et de faire fi un moment de toutes ses bizarreries : - Tu as le droit d'être épuisée, ne t'en fais pas. Je ne vais pas te juger. Les mamans parfaites tout le temps ça n'existe pas. Et puis trois bébés d'un coup c'est pas rien ! Ils vont sur leur un an, tu dis ? Eh bah dis donc... on a pas du se voir depuis un an alors, la dernière fois tu étais encore enceinte... Ca explique peut-être que je te trouve un peu différente, commenta pensivement la propriétaire des lieux. Puis une idée qu'elle trouvait réconfortante lui vint : - Viens, je vais te chercher un chocolat ou deux, ça requinque toujours ! décréta Amelia en s'avançant vers un présentoirs pour récupérer deux chocolats noirs avant de les tendre à Raiponce. |
| | |
Invité Invité
|
________________________________________ 2015-11-13, 12:01 |
| “Tu as le droit d'être épuisée, ne t'en fais pas. Je ne vais pas te juger. Les mamans parfaites tout le temps ça n'existe pas. Et puis trois bébés d'un coup c'est pas rien ! Ils vont sur leur un an, tu dis ? Eh bah dis donc... on a pas du se voir depuis un an alors, la dernière fois tu étais encore enceinte... Ca explique peut-être que je te trouve un peu différente” Une foule de sensation me vinrent. Des souvenirs aussi. Mais la gène que je rencontre en repensant à la douleur de l’accouchement avec en même temps la joie d’avoir eu les enfants est bien réelle. Mais tant que j’y pense, elle a bien vu que quelque chose n’allait pas avec mes réactions de toute à l’heure. Je n’ai finalement pas réussi à faire illusion. Mais tant qu’Amelia pense qu’il s’agit juste du fait que Raiponce soit mère, je devrais pouvoir suivre la cadence. Quelle lourde erreur. Je n'ai rien dit face à ça. Oui, si je raisonne comme Raiponce, je suis fatigué et depuis que les rôles sont inversés, je comprends mieux la pression et la fatigue qu'elle subit.
Comme réponse à mon silence, Amelia me fit signe de la suivre et elle m’emmena vers un présentoir. Elle prit deux morceaux de chocolat qu’elle me tendit. Par réflexe, je les prit et en goûta un du bout des lèvres. C’est vraiment bon. Délicieux. j’engloutit le reste en une seule bouchée, tout en dégustant sereinement ces délices sucrés. Finalement, j’ai finit par l’avoir ma petite gâterie. Mais encore une fois, la réalité me rattrapa. Ces sensations ne sont pas les miennes. Pas du tout. Je met encore du temps à maitriser tout ça. Comment fait Raiponce de son côté ? A quoi a-t-elle eu accès avec mon corps ? J’évite au maximum de paraitre agacée et je tente d’engager la conversation. “Merci… Ta boutique a eu du succès à ce que je vois. Il y avait plein de monde toute à l’heure. Et ils ont bien raison de venir ici.” dis-je avec un clin d’oeil en espérant ne pas éxagérer. Viens la contradiction sur pourquoi est-ce que je ne suis pas venue plus tôt. Et j’espère au fond de moi qu’Amelia se poserait pas de question à ce sujet.
Une fois les morceaux de chocolat dégusté tranquillement, je m’assois finalement sur un banc de bois près d’un ou deux présentoir tandis qu’Amelia s’accouda à la caisse. Je ne sais pas grand chose sur elle, hormis ce que les souvenirs de Raiponce ont bien voulu me donner. En y songeant, elle ne doit pas savoir qui est réellement Amelia non ? Ce sera une bonne façon d’aborder un sujet sans attirer les soupçons. “Dit moi, je ne me rappelle pas avoir abordé le sujet avec toi mais… D’où est-ce que tu viens ? Dans le monde des contes je veux dire.” |
| | |
Amelia Peters « La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
| Cadavres : 3376
|
________________________________________ 2015-11-13, 18:53
|
| Décidément, quelque chose clochait ! Mais Amelia était bien incapable de dire. Raiponce était juste bizarre : même prendre deux malheureux morceaux de chocolat semblait lui demander une intense réflexion. Au moins les avait-elle pris puis engloutis. Tout n'était donc pas perdu et, quoi qu'il ait pu se passer, Raiponce avait encore bon goût. C'était déjà ça de gagné. Mais la blondinette devait faire des efforts, peser chacun de ses mots et cela se voyait au moins autant que la longueur de ses cheveux. La conversation venait laborieusement, comme si la jeune femme était soudainement gênée de se retrouver toute seule face à elle. D'ordinaire Raiponce aurait parlé d'avantage de ses enfants, pas de la boutique ni de son succès qui n'était plus à faire - même si les compliments font toujours leur effet sur Amelia. Puis elle n'aurait pas implicitement admis être passée plus tôt dans la journée sans venir dire bonjour. Mais Amy, quoique intriguée par ce changement soudain, ne fit aucun commentaire - pour le moment - et se contenta d'un sourire fier avant d'enfourner elle aussi un chocolat dans sa bouche. Si déjà elle les produisait, autant les manger aussi, non ? Une pâtisserie, ç'aurait été de l'abus, mais qui allait compter le nombre de chocolats produits et le nombre de chocolats vendus ?
Finalement, Raiponce s'était assise et Amelia s'était accoudée au comptoir, laissant le silence s'installer pour étudier la jeune maman en face d'elle ainsi que ses petits, qui étaient vraiment très calmes, du moins pour le moment. Un peu plus et on oubliait qu'ils étaient dans la pièce, c'est dire... Evidemment, Amelia n'aurait pas laissé le silence s'installer entre les deux femmes. Mais, curieuse, elle avait voulu donner à Raiponce la possibilité de continuer la conversation afin de savoir si oui ou non l'ancienne lionne s'était faite des idées sur la blondinette ou pas. Ahah, j'en étais sûre ! triompha t-elle mentalement en entendant la question qui ne tarda pas à suivre. Tu n'es pas Raiponce ! Je le savais, yes, je le savais ! La vraie Raiponce connaissait la réponse à cette question depuis bien longtemps et il aurait été bien difficile qu'elle oublie puisque les deux femmes étaient somme toute très proches. Et puis, la vraie Raiponce n'avait pas Alzheimer, aux dernières nouvelles. D'ailleurs, les premiers symptômes de la maladie ne correspondaient généralement pas à ce genre d'oublis. Donc Raiponce n'était pas Raiponce, c'était aussi simple que ça. Amy avait vu juste et aurait été en droit de crier victoire en dansant la macarena. Mais elle ne laissa rien paraitre de cette petite victoire pour son flair de féline. La victoire devait être plus subtile et elle devait achever de confondre l'imposteur dans son imposture. Aussi répondit-elle : - Je viens d'Agrabah, à l'origine. J'étais la femme du sultan. Autant te dire que quand mes souvenirs sont revenus ça m'a fait un choc de me retrouver dans une région aussi différente et où il pleut aussi souvent, sourit-elle, curieuse de découvrir la réaction de la fausse Raiponce. |
| | |
Invité Invité
|
________________________________________ 2015-11-17, 08:46 |
| Vous connaissez les sonnettes d'alarme ? Et bien, il y en avait une qui sonne en ce moment. Qui me hurle que ce que me dit Amelia est faux. Et je ne sais pas comment réagir face à tout ça ! Je ne sais même pas pourquoi ce que me dit Amelia est faux ! Mais une réaction instantanée m'échappa : "Ne raconte pas de bêtise, tu ne viens pas d'Agrabah." Ca y est, Raiponce prends le dessus et avec toutes les réactions qui vont avec. D'abord l'étonnement puis ensuite le stress. Je ne sais toujours pas d'où Amelia vient et comme la Raiponce en moi n'a pas cette information, nous n'arrivons pas à gérer toutes ces contradictions. Finalement, le stress se fait sentir avec les petits qui se mettent à pleurer. Réaction logique, je me baisse et me montre plus douce avec les petits pour tenter de les calmer. Mais la confusion dans mes émotions fait que je n'arrive pas du tout à me calmer tout de suite.
Je demande donc de l'aide à Amelia qui fit un magnifique travail. Bon, ça suffit, j'en ai marre. Je vais m'expliquer et si elle me croit, elle m'aidera sûrement. Du moins je l'espérais. Je pourrais en pleurer là je pense de tout ce stress. De tout ce cirque pas possible. Je pense même que je n'arriverais même plus à savoir qui je suis à force. Et ce serait dommage vraiment. Je deviendrais un mélange entre Eugène et Raiponce et il risque d'arriver la même chose à ma chère et tendre ! Une fois les petits dans leur poussette au fond de la réserve, je m'assois en face d'Amelia et lui explique mon problème du mieux que je le peux. Je préfère faire ça plutôt que d'inquiéter inutilement les gens. Si seulement Raiponce pouvait être dans le coin, elle pourrait confirmer mes dires. Mais non. Je vais devoir me débrouiller tout seul. "Donc, je suis désolé de vous avoir inquiété autant. Je... je ne comprends juste pas ce qui m'arrive. Je veux dire, je savais bien que les femmes ne ressentent pas les choses de la même façon que les hommes mais... Pourquoi c'est aussi compliqué ?"
Je me fiche d'avoir l'air pathétique pour le moment. Mon problème, c'est plutôt de gérer ces émotions qui ne sont pas les miennes et ça, c'est difficile. Maintenant, je n'ai plus qu'à espérer que l'amie de Raip me croit et ne me jette pas dehors. |
| | |
Amelia Peters « La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
| Cadavres : 3376
|
________________________________________ 2015-11-17, 19:23
|
| Tout sembla s'enchainer très vite. Raiponce - ou qui que ce soit - se montra clairement surprise par la réponse volontairement mensongère d'Amelia. Cette réaction de totale confusion - accentuée par la soudaine agitation des bébés - permettait à Amy d'y voir un peu plus clair et d'émettre une nouvelle hypothèse pendant que "Raiponce" tentait de calmer "ses" enfants : la personne en face d'elle connaissait la vraie Raiponce, et sans doute même très bien, et il y avait vraisemblablement de la magie dans l'air. Bien sûr, l'ancienne lionne n'y connaissait rien en magie. Cependant, elle avait eu l'occasion de confirmer que cela existait puisque Storybrooke était toujours en proie à des phénomènes étranges. Récemment, d'ailleurs, elle était partie en expédition imprévue au Royaume des Âmes Chéries où elle avait entre autres affronté Xibalba, les cauchemars de Pitch - sans succès - ou encore un taureau fait de cendres. De quoi croire définitivement et irrémédiablement en la magie et l'apprécier avec modération. Mais pour l'heure, l'instinct maternel d'Amelia avait pris le pas sur cette drôle de situation. Qui que soit réellement la Raiponce en face d'elle, trois bébés pleuraient - sans doute à cause d'un gros chagrin ou d'un manque d'attention - et la blondinette n'avait que deux bras. Car s'il y avait bien une chose que la jeune femme ne supportait pas, c'était de voir un bébé pleurait dont personne ne s'occupait. Sans demander son reste, elle attrapa l'un des bébés qu'elle commença à bercer et consoler comme s'il s'agissait de son enfant. Il s'avéra que celle-ci avait besoin d'être changée et que "Raiponce" avait de quoi faire. Amelia, quant à elle, avait le savoir faire et allongea la petite sur le comptoir pour s'occuper de son confort hygiénique. Après quelques chatouilles pour l'amuser, elle la remit dans son siège, calmée. "Raiponce", pour sa part, avait calmée la colère de l'un et la soif de l'autre non sans trembler un peu de stress. Le manque d'habitude sans doute et la peur d'être jugée à cause des pleurs des enfants. Typique des jeunes parents. Finalement, "Raiponce" alla garer sa poussette dans l'arrière boutique pour laisser ses bébés au calme le temps de leur sieste. Elle attrapa ensuite un tabouret et s'installa au comptoir pour raconter son histoire. Amelia écouta attentivement, tâchant de comprendre au mieux et surtout de se montrer compatissante envers le jeune homme qui habitait donc le corps de son amie. Une drôle d'histoire, assurément. Apparemment, Raiponce et son mari Eugène avaient changé de corps d'une façon plutôt aléatoire et ils ne savaient pas quand ou si les choses rentreraient dans l'ordre. Un peu comme dans Freaky Friday, se rappela Amelia qui avait beaucoup ri devant cette comédie. Mais la réalité, bien sûr, n'était pas amusante. Elle était plutôt inquiétante. - J'ai bien peur de ne pas comprendre mieux que vous, Eugène, commenta finalement la jeune femme. C'est très étrange d'appeler le corps de Raiponce par votre prénom... vous préférez quoi ? demanda t-elle ensuite en ne sachant par quel bout prendre la situation. En tout cas, je vous crois. Cela explique que vous puissiez vous occuper de vos enfants sans qu'ils ne soient trop perturbés et que vous ayez compris que je vous mentais. J'étais obligée et j'en suis navrée. Je n'aime pas mentir mais j'ai rapidement senti que vous n'étiez pas mon amie et je me devais de découvrir qui vous étiez, pour savoir si Raiponce a des problèmes. Et je vois qu'elle en a, mais moins graves que je ne pensais si je peux me permettre. Vous êtes son mari, je veux dire. Vous n'allez sûrement pas lui nuire parce que vous n'avez pas son corps dans ce but. J'imagine donc que c'est pour vous l'opportunité de mieux comprendre votre femme et que vous devez prendre les choses de la sorte. Vous savez, c'est merveilleux d'être une femme. Je suis sûre que ça pourrait vous plaire. Raiponce a du vous expliquer, non ? |
| | |
Invité Invité
|
________________________________________ 2015-11-18, 19:43 |
| Heureusement pour moi, Amelia me croit. Et je ne sais pas du tout ce que j’aurais fait si elle avait voulu me bloquer et m’empêcher de reprendre les petits. J’aurais sans doute eu l’instinct de Raiponce et j’aurais tenté tant bien que mal de foncer dans le tas. Mais sans blesser l’amie de ma femme. J’avais toujours cette tenace nostalgie en la voyant et en voyant sa boutique. Je lui suggère finalement de m’appeler comme elle le sens elle continue son discours à mon égard pour tenter de me rassurer. Mais le stress que je ressens est toujours là. Je ne sais pas ce qu’il m’arrive, et ce n’est pas aussi simple qu’on pourrait le penser. Raiponce m’a expliquée certaines choses mais pas tout. Ma personnalité prenait parfois le dessus tant et si bien qu’elle était incapable parfois de répondre à mes attentes. Et moi aussi d’ailleurs. Je lui explique tout ceci tandis que j’essaye de reprendre mon calme.
“Tu vois… Non je vais devoir vous vouvoyer maintenant. Bref ! Vous voyez, j’ai parfois des douleurs au ventre. Et ma chère et tendre n’arrête pas de me dire que c’est peut-être des douleurs fantômes. Du à l’accouchement. Mais je ne sais pas du tout s’il s’agit de ça ou d’autre chose. Et ça m’énerve.” Oui, il y a des moments où je ne vais pas râler car Raiponce prend le dessus. Mais quand c’est Eugène qui parle, c’est plus compliqué. Je ressens des choses que je ne comprends pas. J’ai besoin de comprendre car sinon, je risque d’exploser. Et c’est cette réflexion qui cause mon embarras. Ce qui m’agace au plus haut point. “En plus de ça… Il y a les fois où je me vois moi-même. Je n’arrête pas de vouloir prendre ma femme dans mes bras. Ressentir son contact. Et surtout, je me bloque littéralement.” Je me fais de l’effet. C’est assez triste.
Je jette un oeil aux bébés au fond quand j’entends un petit ronflement. Mais tout semble aller pour le mieux. Cet instinct aussi est pas mal. J’arrive à m’inquiéter pour presque rien quand on parle des enfants. J’adresse mes excuses à Amelia pour m’être interrompu et je continue à l’écouter. Je ferais mieux de le faire car ceci pourrait m’aider littéralement. Je dois être l’équivalant d’une adolescente en pleine puberté. |
| | |
Amelia Peters « La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
| Cadavres : 3376
|
________________________________________ 2015-11-18, 21:35
|
| Eugène/Raiponce acceptait d'être appelé(e) comme bon semblait à Amelia. Ce serait donc Eugène puisque ce n'était pas l'âme de la blondinette qui habitait le corps assis en face d'Amelia. Même si ce serait étrange d'appeler ce corps autrement que "Raiponce". Ce point ayant été éclairci, la conversation continua, ou plutôt sembla se changer en thérapie. Par chance, Amelia avait une grande capacité d'écoute - en plus de son encore plus grande capacité à parler à tort et à travers - ce qui allait sans doute compenser son manque de connaissances en psychanalyse. Le fait est aussi qu'elle était une femelle depuis toujours et une femme humaine depuis 30 ans, dont 28 passées sans se rappeler qu'elle était née lionne. Une aubaine pour le jeune homme, donc, et d'autant plus qu'Amelia croyait en suffisamment de choses pour ne pas questionner une magie qu'elle ne voyait pas ou ne pouvait imaginer. La conversation qui allait suivre non plus, elle n'aurait pu l'imaginer. Eugène mentionna des douleurs fantômes dont il ne savait quoi faire avant d'avouer à demi-mot qu'il se plaisait. Bon, c'était positif dans un sens, non ? De toute façon, il manquait le point important : - Premièrement, quand on connait aussi bien Raiponce que toi, on me tutoie. Deuxièmement, quand j'ai eu mes bébés, j'étais une lionne donc mon expérience est sensiblement différente même si de faux souvenirs sont greffés dans ma mémoire du fait de la malédiction. J'ai bien peur de ne pas l'avoir vécu. Dans l'absolu je ne me suis jamais désirée moi-même mais je suis sûre que Raiponce serait ravie de savoir que même en étant elle tu continues à l'aimer. Enfin... tout ce que vous vivez est tellement bizarre que je ne peux qu'inférer. En tout cas, beaucoup de femmes auraient besoin de se voir avec les yeux de quelqu'un qui les aime ! Ca leur éviterait de complexer sur un petit détail auquel elles sont les seules à faire attention. Tu devrais la complimenter quand Eugène reprend le dessus, moi c'est ce que je ferais. Et si tu es curieux, j'en profiterais pour découvrir tous les secrets de femmes. |
| | |
Contenu sponsorisé
|
________________________________________ |
| |
| | | |
Disney Asylum Rpg :: ➸ Les Pépites de Disney RPG :: ⚔ WC Publics :: ➹ Précédemment :: ➹ Archives Rp
| |