Plus que tout au monde

J'avais toujours pensé que je ne me ferais jamais à la vie à Storybrooke moi qui avait vécue toute ma vie sur l'île de la Tortue puis à Neverland mais finalement je m'y étais rapidement faite. J'avais mis quelques mois à trouver un travail mais finalement, j'étais désormais institutrice à l'école élémentaire de Storybrooke et j'avais Telline en tant qu'élève et qu'est-ce-que j'étais fière d'elle. Elle me rappelait beaucoup son père mais elle était un peu plus proche de moi si je puis dire. Mon amour pour Victor avait évolué au fil du temps et je l’aimais encore plus de jours à jours surtout depuis Neverland, et l’empoisonnement. Telline était donc chez des amis pour la soirée de noël et Scampi et Bigorneau était chacun de leur côté, ce qui nous laissait notre soirée tranquille.

Toujours vêtue d’un jean et d’un tee shirt, je passe devant la chambre et soupire en voyant que mon mari avait encore oublié de mettre son pantalon. Je ris légèrement avant de lui jeter dans les mains. Puis je me rendis rapidement compte qu’il fallait que j’aille me changer moi aussi, je souris à mon mari et partit donc dans la salle de bain pour me préparer. Je ressortis une bonne demi-heure plus tard, vêtue d’une robe bleue très jolie. Victor était déjà en bas quand j’étais sortie de la salle de bain avant d’aller me coiffer d’un joli chignon sur le côté et me maquiller très légèrement.

Perchée sur dix centimètres de talons, je descendis les marches et souris à mon mari lorsqu’il me dit que je pourrais faire chavirer un navire. « Tu es mignon… » lui dis-je dans un sourire avant de prendre sa main. Après avoir mis mon manteau, on sortit tous les deux et vu que Victor ne savait toujours pas conduire, ce fut moi qui nous conduisit jusqu’à la salle de réception. Une fois garée, je descendis et rejoignis Victor avant de prendre son bras et de l’embrasser amoureusement. « Tu es parfait mon pirate adoré. »

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Nous arrivâmes finalement tous les deux jusqu’à la salle de bal et une fois entrés, nous nous dirigeâmes vers une table libre et Victor m’apporta une assiette rempli de victuailles, ce qui fit apparaître un léger sourire sur mon visage. Avec le temps, Victor s’était améliorer dans toutes les façons où l’on pouvait s’améliorer, sauf envers ses clients je dois dire, et le fait qu’il se bagarre souvent avec eux me rendait chèvre de temps en temps mais bon, je pouvais pas changer mon homme et puis je l’aime comme il est. Lorsqu’il commença à manger je fis de même avec peut être un peu plus de maintien. Il faut croire que j’avais rapidement appris comment bien se tenir à Storybrooke.

J’écoutais avec attention ce que me disais Victor concernant le fait qu’il n’en revenait pas d’avoir autant de poisson devant lui, qu’on était aux paradis des pirates et qu’il n’avait pas survécu avant que je ne le regarde, sans rien dire et qu’il comprenne qu’il racontais des conneries et il se repris bien rapidement, ce qui créa un nouveau sourire sur mon visage « Tu as tout compris Victor. » dis-je en mangeant une crevette avant qu’un humanoïde bleu en pagne n’apparaisse et ne commence à me dire que je lui ai volé son avatar, que je devais lui rendre son avatar.

Je me contenta d’hausser les sourcils, ne comprenant pas réellement ce qu’il se passe avant de me lever et de faire face à l’humanoïde « Je suis désolée mais je crois que vous vous êtes trompé, je n’ai aucunement votre avatar ou dieu seul sait quoi, je suis simplement avec mon mari, tranquillement installé.», j’y comprenais strictement rien, cette ville était vraiment bizarre et malgré les dix ans que je venais d’y passer, je continuais à me demander si une seule chose tournait rond dans cette petite ville du Maine.

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Cette ville allait me rendre dingue, totalement dingue. Il se passait vraiment des choses bizarres, pourtant ça faisait plus de dix ans qu’on était des habitants de Storybrooke et je ne me faisais toujours pas à la plupart des choses qui se passent. Alors qu’un humanoïde venait de me demander de lui rendre son avatar, Victor s’était levé et s’était mis en face de moi, pour me protéger sans doute avant de parler vènement à l’humanoïde, instinctivement, je me mordis la lèvre. Alors que je comptais calmer mon mari, ce dernier me pris la main pour que l’on aille plus loin mais l’humanoïde n’étais pas du même avis et il venait d’attraper Victor par le col et le soulevait de terre.

Je me recula quelque peu, réfléchissant à ce que je pouvais faire tandis que Victor se montrait haïneux vit à vis de la machine. Victor tenta de se défaire de l’emprise de la machine et je finis finalement par l’aider avant qu’il ne soit libérer et qu’on ne parte plus loin tandis que j’écoutais mon mari pester sur la ville « Oui c’est une ville de fous mais c’est Storybrooke. On finira par s’y faire…Enfin j’espère. Allez viens, allons boire du punch. »

Je souris à mon mari et le conduisit jusqu’au comptoir avant de demander deux verres de punch et saisis même deux trois petits fours avant de tendre son verre à mon mari « Tiens, ça te feras surement du bien. », je bu une gorgée du mien et eu soudainement envie de faire pipi. Je posa mon verre sur le comptoir et m’excusa auprès de mon homme avant de me diriger vers les toilettes mais au moment d’ouvrir la porte, je me pris une vague d’eau et finit complètement trempée, ce qui me fis pousser un léger hurlement et je posa mon regard sur une jeune femme qui était à l’intérieur des toilettes :

« C’est vous qui m’avez fait ça ? -Désolée, je me suis amusée avec mes pokémons, je pensais pas que y’aurait quelqu’un… -Eh ben vous vous êtes trompée. »

Je quitta les toilettes, furieuse et mouillée avant de faire face à mon homme qui avait un léger sourire aux lèvres, je m’approche de lui :

«Ne rigole pas, je suis complètement trempée !», dis-je en essayant d’éviter au maximum de faire des spouiks, spouiks avec mes chaussures. « Je reviens, je rentre me changer, je suis là dans pas longtemps. »

J’embrasse mon homme et prends les clés de la voiture avant de sortir et de grimper en voiture, pestant contre cette foutue ville. J’entra à la maison et grimpa dans notre chambre pour pouvoir me changer. Je me saisis d’une robe asymétrique bleue et d’une paire de chaussures à talons noires. Je sécha mes cheveux et les coiffa d’un chignon haut, boucla les mèches rebelles et me remaquilla avant de repartir à la salle de bal. Je me gara et rentra dans la salle avant de rejoindre mon homme qui me regarda de la tête aux pieds :

« Tu préfèrerais sans doute l’autre mais elle était complètement trempée alors j’ai pris celle-ci… » dis-je en m’approchant de lui et en passant mes bras autour de sa nuque « Tu l’aimes ? »

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Après avoir pris une douche non voulue si je puis dire ça comme ça, j’étais rentrée pour me changer et j’étais revenue avant de faire face à Victor et de lui dire que je savais qu’il préférait l’autre mais que j’avais pu la mettre vu qu’elle était trempée. Je passa mes bras autour de sa nuque avant de lui demander si il aimait ma nouvelle robe et vu la réaction qu’il eu, il devait vraiment l’aimer la robe que je portais. Il m’affirma que j’étais magnifique avant de me prendre dans ses bras et de me faire tourner au dessus de lui avant de m’embrasser amoureusement.

Il est vrai que ça ne lui arrivait pas souvent d’être romantique mais lorsqu’il le faisait, c’était tellement plaisant. Je répondis à son baiser avant de tourner la tête en voyant notre benjamine arrivée avec un de nos amis, elle était mal fagotée et je ne pu m’empêcher de soupirer. Qu’est-ce-qu’elle faisait ici ? Je passa l’un de mes bras autour de celui de Victor, histoire de la « tenir » si je puis dire parce que je sentais qu’il allait lui sauter dessus sinon et posa mon regard sur Telline mais ne dis rien lorsque cette dernière exprima le fait qu’elle voulait être avec nous vu qu’ils étaient trop ennuyeux et donc, elle venait de ruiner notre soirée rien que tous les deux.

Victor fit comprendre à notre ami qu’il était temps de partir avant de regarder notre fille et de la gronder tandis que cette dernière se mis à bouder. « Victor, s’il te plait, ne sois pas si strict avec elle. », je m’accroupis pour être au niveau de notre fille de dix ans et la regarda dans les yeux « Telline, ma chérie, si tu acceptes que je te ramène à la maison pour que tu puisses mettre quelque chose d’acceptable, tu pourras rester avec nous mais si c’est le cas, tu promets de nous laisser tranquille et de trouver de quoi t’occuper ? », elle lève les yeux vers son père qui a toujours le même regard avant de le poser à nouveau sur moi « Merci maman, c’est promis. Si je peux rester, je me ferais discrète mais je veux être avec vous…. »

Je me releva avant de lui caresser les cheveux et posa mon regard sur mon homme avant de me mordre la lèvre :

« Victor, Telline ne peut de toute manière pas rester toute seule à son âge, autant qu’elle reste avec nous vu qu’elle promets de nous laisser tranquille. Qu’en dis-tu ? »

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Telline été donc arrivée au bal et nous avait fait comprendre qu’elle ne voulait pas rester toute seule et qu’elle voulait être avec nous, ce qui voulait dire finie la soirée en amoureux mais je m’en moquais, après tout, elle venait de me promettre de nous laisser tranquille si elle restais avec nous au bal. Alors que je m’apprêtais à l’emmener à la maison pour lui faire mettre une tenue convenable, ce fut Victor qui décida de le faire. Bien que réticente au début, j’avais confiance en mon mari et surtout en ma fille pour l’aider à ne faire de conneries.

Peu de temps plus tard, je les vis revenir tous les deux et souris en voyant ma fille toute jolie et surtout qu’il n’y avait eu aucunes casses mais lorsque je posa mon regard sur Victor qui tendait une coupe de champagne à notre fille, je ne pu que lever les yeux au ciel avant que ce dernier ne se justifie en disant qu’il buvait déjà du rhum à son âge :

« Mon chéri, tu connais Mamie LaPoudre…A l’âge de Telline, j’étais au jus de fruits et à l’eau… Alors je pense que lui donner du champagne ne me paraît pas être bien avantageux pour elle. »

J’accepta qu’elle goute une gorgée mais lui pris le verre des mains avant de le poser sur le comptoir et de lui faire comprendre d’aller trouver de quoi s’occuper pour tenir sa promesse et ajouta qu’on était là de toute manière, donc qu’elle pouvait venir nous voir quand elle voulait. La petite partie, je souris à Victor avant de passer mes bras autour de sa nuque et de le regarder dans les yeux avant de lui dire amoureusement :

« Où en étions nous déjà ? »