« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Il lui arrive quoi au paternel de me trainer, ou plutôt soulever, comme ça à travers les couloirs ? Et de se précipice ? Ok, là j’avoue que je fais ce que je peux pour par lâcher mon père tentaculaire. Observant chaque centimètre carré de ces lieux des plus étranges. Une bête des plus étranges était installée là, note à moi-même ; ne pas l’énerver. Je voulais de nouveau protester quand Davy me plaqua sans douceur contre une porte noire. Je grogne sous la douleur de l’impact et au propos du paternel. Je suis surement plus utile que toi… Euh… il fait quoi là ?
« Tu peux arrêter de me tripoter s’il te plait ? Ca me gêne un peu. » Je rechigne un peu plus, outré quand il atteint ma ceinture. « Hé ! Pas touche ! Eloigne toi de mes bijoux de famille, je fais pas dans l’inceste ! »
Mais rien à faire il continuait à mettre ses sales pattes partout sur mon magnifique corps pour tenter de récupérer la pièce manquante. Je n’allais pas me laisser faire il croyait quoi ?! Je commence à me débattre plus violement jusqu’à me libérer de son emprise et me saisir de mon sabre.
…
Réflexion faites, j’aurai du lui donner la pièce directement. Je viens juste de me prendre la plus grande dérouillé de ma vie et ça fait plus de trois siècles que je suis vivant je vous laisse imaginer… je ne vois rien d’autre que le sourire sadique de son père avant de perdre connaissance. Bon dieu. Quand je rouvre les yeux, je vois mon père m’enjamber comme j’enjamberais une pauvre victime. Je vais le tuer cet homme. Je le vois s’avancer jusqu’à la porte pour l’ouvrir avec rien d’autre que mon crochet. Tous ce que je peux voir de la salle est de l’or, j’en suis certain je peux voir cette lueur dorée. Je me relève comme je peux chancelant à cause de ma blessure à la cuisse – j’en reviens pas qu’il m’ait transpercé la cuisse comme on transpercerait un porc ! Je sursaute quand je sens quelqu’un me soutenir, je me tourne vivement pour découvrir Bekah qui m’aide à maintenant sur mes deux pieds. Je lui souris reconnaissant. Je dois être beau tiens… du sang sur mon visage, je vais avoir un cocard j’en suis sûr. Et je ne parle même pas des autres blessures sur tous mon corps. J’essuie de ma main valide le sang qui s’écoule de mon nez et de ma lèvre éclatée.
« Merci Bekah. Parle à personne de ma défaite, ok ? »
J’ai une réputation à tenir ! Quoi que rien que le fais d’avoir fait un duel avec le légendaire Davy Jones ferait des tonnes de jaloux dans les tavernes, je ne voulais pas que cette infos tombe dans de mauvaise oreille… Déjà qu’on dit que le Capitaine Hook c’est ramolli, faut pas en rajouter ! Ma mâchoire se décroche quand je vois le trésor qui s’étend à mes pieds. En 300 ans de piraterie je n’ai jamais vu une chose pareille. Je crois que j’ai des larmes aux coins des yeux, j’en oublierais presque ma douleur. Boitant à cause de cette maudite blessure, je me précipite tout de même vers cette mer d’or, un sourire sur le visage.
« Bekah, prends en le plus possible ! On va renflouer les caisses du Jolly Roger. »
Aussitôt je me saisis de poigné d’or et de pierre précieuse que je four dans mes poches. Les yeux aussi éclatants qu’un enfant le matin de noël ! Je remplis bien toutes mes poches, donc pas mal quand même et une fois les poches remplis je mets le reste où je peux… dans le caleçon par exemple, n’importe où enlevant même mes chaussures pour essayer dans caler dedans ! Dommage que j’ai pas de sac ni de chapeau… Ni de soutien-gorge…
« BEKAH ! Oublie pas de remplir au niveau de tes… »
Je lui fais le geste pour mimer des seins avec un grand sourire. Elle peut bien me faire cette faveur ? Mais alors que j’essaie de mettre un gros joyau supplémentaire au niveau de mes bijoux de famille, chose un peu compliqué vu l’énorme paquet que je dois me porter à présent à cet endroit une grosse secousse se fait ressentir. Enfin plus précisément un grondement suivi d’une secousse… oups ? Je choisi d’ignorer cette première secousse en forçant un peu plus le joyau dans mon boxer avant de sourire de satisfaction quand j’y arrive.
Là tous nos soucis sont oubliés. Mon père qui me fou la raclé ? Aucune importance, la moitié de notre groupe entre la vie et la mort ? Oublié. Pauvre Chovka par contre… Faut se méfier des crocodiles je l’ai toujours dis… Je mets le plus de bague possible sur mes doigts et d’espèce de bracelet sur mes bras et tout autre chose que je peux porter… mais alors que je réfléchis à de nouvelle idée ingénieuse pour remplir un peu plus mes poches – chose impossible – j’entends une explosion au loin… Ok. Je lève la tête pour voir que le ciel risque de nous tomber sur la tête… je vois aussi l’autre groupe essayant de s’enfuir par l’entrée qui vient juste de s’effondrer. Ok on ne pourra pas s’échapper par là… Mais est-ce si grave de mourir entouré de ce fabuleux trésor ? Oui un peu… faut en profiter ! Les litres de rhum que je vais pouvoir m’offrir…
Me rappelant du navire un peu plus loin dans la salle du trésor, je décide d’y aller. Bonne idée ? Je n’en sais rien… En tout cas faut y aller. Avec une lenteur comparable à un escargot – hors de question que je laisse tomber la moindre pièce que j’ai récupérer oui même avec la salle qui s’effondre je tiens à mon trésor, je me dirige vers le navire.
Combien de temps j’ai mis à y accéder ? En tous cas j’y suis ce qui est parfait. Enfin parfait… J’arrive à lire son nom ; Walrus. Le navire disparu du Capitaine James Flint. Tous les pirates connaissaient son histoire. Je ne prends même pas la peine de vérifier que les autres me suivent que je monte à bord. Par contre il n’est pas très stable… Je le sens vaciller de tribord à bâbord… j’espère ne pas faire une rencontre avec mon cher sol… avec les kilos de trésor que j’ai rajouter sur moi, pas sûr que j’arrive à me relever, déjà que marcher était une torture…
Un léger sourire presque amusé s'étira sur ses lèvres alors qu'il tournait son regard vers l'indienne. Là au moins, c'était clair. Elle pouvait parfaitement garder ses leçons de morales écolos pour elle ! Et une fois encore, il se retrouvait avec Skunk sur les épaules. Mais finalement, il préférait le savoir là plutôt que dans des ronces ou tout autre surprise du même genre. Les pièges poussaient comme des champignons sur le chemin et ce n'était franchement pas pour lui plaire. Au point que leur guide lui était de plus en plus suspecte et antipathique. Si elle envoyait même ses amis au casse-pipe. Non parce que d'après l'expression enjoué du garçon perdu, ils se connaissaient et ils s'appréciaient... Au moins un peu disons. Mais là, clairement, elle venait de trahir son ami. Et ce n'était pas vraiment pour plaire à Terrence. Si elle était capable de cela avec des personnes qu'elle aimait qu'est-ce que cela serait pour des gens qu'elle n'aimait pas du tout ?
La réponse ne tarda pas à lui être apportée. Leur expédition continuant tranquillement ou presque... Puisqu'ils subirent une attaque de cannibales qui lui permit de récupérer deux machettes. Il remercia Wendy et en garda une en main tandis qu'il plaçait la deuxième à sa ceinture. Pour la suite... Il ne comprit pas bien ce qui se passa. Il entendit juste un "Plouf" et un cri. Quelqu'un était tombé à l'eau. Il chercha rapidement Wendy des yeux pour s'assurer que ce n'était pas elle et poussa un profond soupir en la voyant sur la berge. Bien déjà... c'était une bonne chose. Les autres pouvaient très bien y rester, ce n'était pas son problème. Toutefois, il ne put réprimer une légère grimace en voyant Chovka être rapatrié sur la terre ferme avec un bras en moins. Ce n'était pas joli, joli. Mais point positif... Ce n'était pas Wendy ! Il s'approcha légèrement pour voir la blondinette en larmes sur le corps de son ami. A son teint, il était évident qu'il n'allait pas bien. Mais malheureusement pour lui, il ne pouvait rien faire. Il n'avait pas de pouvoir de guérison ou quoique ce soit de ce genre. Il n'était rien d'autre qu'une brute épaisse.
Il poussa un soupir en voyant Jack se cacher derrière lui et leva les yeux au ciel. Avant de s'intéresser à l'une des rouquines qui s'en prenait à leur guide. Ce n'était finalement pas une si mauvaise idée. Au moins, ça passerait le temps pendant que Chovka agonisait. Il se désintéressa donc du sort de son compagnon de voyage pour se rapprocher de Lily à son tour. Fronçant les sourcils sous ses paroles. Les guides ne sont pas censés emmener leurs clients jusqu'au point final sans encombre ? Et cette petite commençait sérieusement à lui courir sur le haricot. Pour qui se prenait-elle ? Croyait-elle qu'elle pouvait les traiter de cette façon sans retour de bâton ? Il serra les poings et grogna légèrement prêt à lui sauter à la gorge.
Mais il n'eut pas le temps d'esquisser le moindre geste que la voix de Wendy claqua sèchement. Il se retourna légèrement vers elle pour la voir dégainer une arme et la pointer sur l'indienne. Un léger sourire satisfait s'étira sur ses lèvres. C'était parfait. Que la blondinette lui règle son compte. Ce n'était finalement pas comme s'ils avaient réellement besoin d'elle pour trouver ce trésor. Ils pourraient se débrouiller seuls. Ils avaient une carte non ? Et tout plein d'autres indices qui les aideraient à entrer dans le lieu. Il croisa donc les bras sur sa poitrine, toisant narquoisement leur "guide" au moment même où Wendy tira... A côté ! Il la regarda outré. Mais que... ? Non mais c'était pas possible ça ! Fallait-il donc faire le travail soit même ? Il poussa un profond soupir exaspéré avant de tendre le bras pour tenter de prendre le pistolet des mains de la blonde.
Mais encore une fois, ses plans furent mis en échec puisque Lily entraîna sa protégée à sa suite. Il voulut les suivre. Il allait le faire d'ailleurs. Les menaces ne fonctionnant pas avec lui. Qu'elle essaye donc de le tuer. Il était déjà mort au cours de cette expédition de toute manière. Une fois de plus ou de moins n'y changerait pas grand chose. Et le sacrifice des autres lui était bien égal. Mais Skunk sur ses épaules ne semblait pas de cet avis. Il poussa un profond soupir et regagna le groupe formé par les autres. Toujours occupés à soigner leur malheureux blessé. Il déposa son garçon perdu sur le sol et s'étira en soupirant bruyamment. Jouant avec sa machette pour passer le temps. Il n'aimait pas qu'on lui force la main. Et lorsque Wendy et Lily revinrent, il sauta sur ses pieds pour s'assurer que sa mission avait encore un sens. Sans la blondinette, il n'avait plus de raison de rester ici. Il en avait suffisamment vu pour établir un rapport détaillé à Judah.
Mais l'aventure ne se terminerait pas maintenant. Les deux jeunes femmes étaient revenues vivantes. Et visiblement, les choses semblaient s'être apaisées entre elles. Wendy revint auprès de Chovka pour le soigner mais Terrence ne quittait pas l'indienne des yeux. Il ne lui faisait pas confiance. Il ne faisait confiance à personne de toute manière. Pas même à Jack qui depuis le début ne semblait que suivre son propre intérêt. Sans doute pour mieux les abattre ensuite. Il le tenait à l’œil. Encore plus maintenant qu'ils semblaient avoir découvert l'endroit où le trésor avait été dissimulé. Une grotte. Pourquoi les trésors étaient-ils toujours dans des grottes ? Ne pouvait-il pas y avoir un type plus malin que les autres qui dissimulerait son butin autre part que dans une grotte ? Visiblement, non !
Il suivit le petit groupe à l'intérieur et examina un instant les fresques sur les murs en silence. Réfléchissant et examinant le sable sous ses pieds. Il n'y avait pas de trésor visible. Pas dans cette pièce du moins mais... Les choses n'étaient jamais ce qu'elles semblaient être et... tout ce sable. Après le cinéma que leur avait fait Jack, il ne pouvait pas ne pas y avoir de trésor. Tous les indices n'avaient pas été exploités et utilisés. Tout ceci n'était que poudre aux yeux. Oui c'était ça... Il redressa le regard sur Anna qui avait commencé à creusé. Il esquissa un sourire amusé en se collant à une paroi. Les bras croisés sur la poitrine à l'observer creuser. Avant qu'elle ne tombe sur une trappe. Il se décolla de son mur et s'approcha légèrement lorsqu'elle l'ouvrit et se pencha au dessus avant de disparaître...
Bon au moins, ils avaient trouvé une entrée... Et Anna avait juste dû tomber... Mais Killian disparut à son tour. Il poussa un soupir avant de jeter un regard à Chovka. Lui... Il n'allait pas venir avec eux. Hors de question. De toute manière, personne ne pourrait rentrer, il lui semblait. Ils pouvaient donc le laisser agoniser ici. Par contre, il emmenait Wendy avec lui. Et ce n'était même pas la peine de discuter. Il suivit Skunk par la trappe et attrapa la blonde par l'avant-bras avant de la faire passer devant lui. Il pourrait la surveiller de cette façon. Il ne prendrait plus le risque de presque la perdre. Elle avait déjà failli se faire tuer plus d'une fois, c'était suffisant. Il s'arrêta un instant sur le pont. Savourant l'obscurité et se penchant légèrement pour observer les créatures cachées dans le précipice. Cela lui rappelait les Enfers. Il serait bien resté plus longtemps. Peut-être échanger quelques mots avec les créatures. Il n'était pas leur gardien à celles-ci. Il pouvait se montrer plus magnanime peut-être.
Mais il dut continuer son chemin. Apercevant de loin Jack discuter avec... Davy Jones. Cela faisait longtemps. Dire qu'il pensait qu'ils ne le reverraient plus. Une erreur de sa part sans doute. Et comme il s'en était douté, l'homme-singe avait bien joué son jeu puisque désormais il retournait sa veste pour servir le capitaine du Hollandais Volant. Il avisa Killian au sol et leva un sourcil amusé en passant à ses côtés. Il y en avait un qui avait passé un sale quart d'heure visiblement. Il ne s'arrêta pas et passa devant une autre sorte de créature endormie avant de... se figer et d'appréhender l'immense trésor qui s'étendait devant ses yeux. Un léger sourire s'étira sur ses lèvres alors qu'il s'avançait de quelques pas dans la salle. Il se tourna vers Wendy, songeur.
"C'est un beau trésor ! Mais quel est l'intérêt de tout cela ?"
D'accord, il y avait beaucoup d'or. Et avoir une somme pareille en sa possession devait aider à soudoyer certaines personnes. Mais... cela n'avait aucun intérêt pour essayer de s'attirer les faveurs d'êtres supérieurs. L'or n'avait de réel intérêt que pour les mortels. Evidemment, il ne repartirait pas les mains vides. Il avait bien l'intention de grossir son propre butin. Mais tout de même... Il ne pensait pas que la reine de pirates portait un réel intérêt à tout ceci. Pas comme les Jones. Et encore, il soupçonnait Jones senior d'être ici pour une raison particulière. Un trésor qui n'était peut-être pas d'or. Quelque chose de plus... magique. Il le chercha d'ailleurs des yeux pour voir ce qu'il convoitait réellement et le dérober avant lui. Mais la pièce se mit à trembler. Il jeta un regard à la pièce autour de lui. Enfournant une dernière poignée de joyaux et d'or dans sa poche avant d'attraper sa protégée par le bras et de l'entraîner à sa suite vers la sortie.
"Viens ! Il ne faut pas traîner là."
D'autant qu'un grognement étouffé se fit entendre et qu'il vit les pièces commencer à se soulever. De l'eau envahissait peu à peu la grotte. C'était... vraiment pas de bol. Encore et toujours de l'eau. Partout tout le temps. Il commençait à en avoir assez de toute cette eau. Il accéléra le pas et rejoignit rapidement Skunk pour constater que le passage était bloqué. Il poussa un soupir avant de porter son attention sur la créature endormie. Son regard s'arrêta sur le coffre à ses côtés. Elle contenait des pièces étranges... Différentes. Il se pencha prêt à en prendre une avant de se retenir. Ce coffre émettait une étrange mélodie. Comme une sorte de... berceuse. Ce n'était peut-être pas judicieux de toucher. D'autant que tant qu'il serait coincé ici, il ne tenait pas à affronter un ennemi de plus. Il se redressa donc et se désintéressa totalement du coffre et du trésor. Pour constater que la situation ne s'améliorait pas. Les bruits d'explosions s'amplifiant alors qu'un autre similaire à celui de pièces qui s'effondrent se fit entendre.
Je trempais dans l’eau. J’avais froid. Le bruit du courant est tellement que je n’entendais rien. La seul chose que j’avais vue était deux rousses se dirigeait vers moi. Anna et Rebecka, mes deux compères de cheveux ! Non franchement, on se connaissait à peine et pourtant elles venaient m’aider alors qu’elles pourraient très bien tomber dans l’eau à leur tour. Comme moi. Glisser était plutôt facile au final ! Un vraie jeu d’enfant … En tout cas je remerciais le ciel de me venir en aide. J’essayais toujours tant bien que de mal de m’accrocher au branche. Je n’avais pas envie de finir noyer dans ce courant. Comme je l’ai déjà dit, je suis trop jeune pour mourir. Ou alors j’aimerais au moins une morte digne de ce nom. Je ne voulais pas mourir bêtement juste parce que j’étais une boulette de première. Anna, arrivant vers moi la première me tendit la main me demandant de la prendre. Je tendis la mienne, mais bien évidemment, nous étions trop éloignées. Je me rapprochais doucement. Avec l’eau mes mains avaient du mal à rester accroché. Je manquais de tomber plusieurs fois de peu. Mais je parviens tout de même à attraper sa main. Sauf que ... de peu la belle rousse aurait elle aussi fini à l’eau si Rebecka n’était pas venue aider Anna à temps. Dans un élan j’essaye de me propulser pour attraper la main que me tendait la troisième rousse. « A là une, à la deux, à la troiiiiiis » Je me sentis soulevé avant de pouvoir m’asseoir enfin sur la berge. J’étais trempée jusqu’au os et je trembler tellement j’avais froid. L’eau était glacée ! Maintenant, je suis très bien réveillé, je peux le jurer ! J’écoute Anna et la regarde sortir quelque affaire de son sac pour que je puisse me changer. Je ne lui réponds que d’un seul hochement de tête. Ma bouche trop occuper à faire claquer mais dans avec cette froideur. J’ai mes bras autour de mes épaules qui me les frotte pour me réchauffer. Oh oui c’est vraie mes blessures ! Les bandages étaient complètement foutus, étant comme des éponges. Mais bon, je me change rapidement. Je me sentais beaucoup mieux, plus au sec quoi. C’était tout même des habits que j’avais peu l’habitude de voire. Je n’avais jamais vue un pull aussi gros et grand. Bon pour grand, elle m’avait bien dit qu’il y aurait sens doute des problèmes de tailles. C’est vrai que je n’étais pas non plus très grande. Par contre ! Ce machin était vraiment doux, très doux et qu’est ce qu’il tenait chaud ! Je me sentais alaise dedans.
Tout le reste ce passage à une vitesse fulgurante. Les jaguars, l’explosion, les épines, etc. Les uns après les autres nous tombons dans des pièges. Pour une guide, l’indienne n’était pas vraiment douée. Je ne sais pas mais elle devait le faire exprès pour que nous nous prenions tout dans la figure quand même ? La seule chose que me faisait à la limite rire était le mome sur le dos de l’autre blond là. L’alcool ne lui réussissait vraiment pas à lui. De toute manière l’alcool de réussissait à aucun petit. Même Bigorneau au bout d’un tasse il pouvait finir complètement bourrer. Puis à un moment donné, mon cerveau fait tilt. Je n’avais pas vue Rebecka depuis plusieurs minutes à présent. J’espérais pour elle qu’elle ne s’était pas perdue ! Mais je ne pouvais pas non plus quitter le groupe moi non plus de peur aussi de me perdre également. Mais ce fut comme un soulagement en revoyant Wendy – si j’avais bien compris – revenir avec la rouquine sur le dos. D’ailleurs je ne savais pas pourquoi, j’étais soulagée. Il faut dire que je ne la connaissais pas vraiment. On pourrait dire que son jugement ne me ferait aucun effet. Peut-être juste parce que j’étais une personne avec un moral ? Ca ne devait être en plus – encore une fois – la solidarité roussienne.
La suite de l’histoire me plaisait moins bien … J’en avait des hauts le cœur en voyant la scène se dérouler devant moi. C’est marécage ne m’avait prédit rien de bon et j’avais eu raison. Le jeune homme se fit violemment arracher le bras par un alligator. Tout les alligator n’était pas gentil comme Sakamain. On ne pouvait pas tousse les approcher comme si de rien n’était. Et d’ailleurs celui devant nous devait être vraiment de mauvais poils. Nous avions regagné terre ferme. Le brun était allongé au sol. Le sang qui coulait à flot de son bras. On pouvait voir ses os enfin plutôt son os. La petite tache blanche. Je ne me sentais pas très bien ! II devait vraiment souffrir le pauvre. Je n’aimerais pas être à sa place. Il faisait un concours avec Killian ou ? Celui qui perdrais le plus de membre ? Ou en tout cas la plus grosse partie ? Non parce que je pense déjà que la main ce ne doit pas être pratique mais alors là ! Le bras en entier ? J’avais vraiment peur pour sa vie, avec tout ce sang qui s’échappait de son corps. Je ne pensais vraiment pas que cela était très bon pour lui. Pour moi le corps avait besoins de sang non ? Comme d’un coup j’avais peur pour la vie de l’indienne. Je sursautais aux coups de feu. Je ne m’y étais pas du tout attendue à celui là. Mais visiblement, il n’y avait aucun blesser de plus. Je ne préférais pas m’approcher du gars au sol. Parce que déjà, je ne le connaissais pas mais parce que tout cela me dégoûter vraiment. Je préférais laissait les autres personnes s’occupaient de lui.
Au final, nous étions reparties assez rapidement. Et nous étions arrivé tout aussi vite. Devant nous se trouver une grotte. Un genre de long couloir sombrer dans le noir le plus complet. Puis une porte. Je ne savais pas du tout comment ils avaient fait pour l’ouvrir. Sens doute avec un mécanisme particulier. Je n’avais pas eu le temps de voire me trouvant en de groupe comme toujours enfaîte. Je passais d’ailleurs la porte la dernière. « La porte ! Retenez la porte ! Rete … » A peine le temps de me retourner pour bloquer la porte, que celle-ci aimait un bruit sourd en claquant. Nous ne la voyons désormais plus, elle s’était de nouveau fondue dans le décor. Je fis un petit sourire crisper, ma tête rentrant dans mes épaules. Je n’osais même pas me retourner. Et merde … Nous étions bloqué à l’intérieur. Et cela s’en doute à cause moi. Mais enfin, je ne pouvais plus rien y faire. Je fini par me retourner, la salle était plutôt sombre, mais on arrivais à distinguer les dessins sur les murs. Je ne savais mais alors pas du tout qu’est-ce que cela pouvait représenter. Je me mis à genoux devant Anna, qui était entrain de creuser en plein centre de la pièce. Je l’aidais à creuser.
« Tu est sur qu’il y a quelque chose là-dessous ? » lui demandais-je. A peine avais-je fini ma phrase que je sentis quelque chose de plus dure sous mes doigts. Elle avait raison. Juste en dessous se trouvait une trappe. Je préférais la laisser ouvrir seul la porte en bois. Et en moins une ni deux, la jeune femme avait disparut. Tombant dans le trou noir. Bon, d’accord ! Il fallait faire quoi là ? Non parce que Anna venait de tomber ou de se faire tirer, et maintenant Hook aussi ? Oh il faut que nous aussi on y aille très bien. Je voyais une à une les personnes descendre sauf l’homme à un bras. Ce que je comprenais d’ailleurs. Mais je n’allais pas rester avec lui. De toute manière il ne risquerait puisqu’il n’y allait avoir personne d’autre que lui dans la grotte. Je m’approchais du trou, m’asseyant sur le rebord les jambes dans le vide. Et sens réfléchir je sautais à mon tour. Je pensais que j’allais faire une chute de plusieurs secondes mais enfin de compte non. Tant mieux je vais vous dire. Oh tien, il y avait l’homme au tentacule. Il était de retour. Mais apparemment, il n’était pas de notre côté vu la bataille qu’il a engageait contre Killian. Avant de la gagner …
La suite s’enchaînât vite aussi. Le rouage le crochet. Attend ! Pause là ! Jack était avec l’homme aux tentacules ? C’était lui qui avait piqué le crochet de Hook ? Enfaîte, depuis le début on suivait un traître ? Génial ! Je n’avais aucun autre mot à dire. Franchement : génial ! Je m’approchais de Rebecka et Killian. Celui-ci avait la jambe en ensanglanter. Ce n’est que je sentis de la poussière tomber que je vis la porte s’ouvrir devant nous. Laissant entre voir un immense trésors. Mon père avait vraiment mais vraiment raison cette fois-ci. Il y avait bien un trésor sur cette maudite île. Un immense trésor. Nous ne pouvons voir que de l’or. Nous avions vécu tous cela pour ce trésor ? Personnellement cela me convient. Il y avait assez de trésors pour que tous le mon de ici présent deviennent riche. Je n’arrivais même pas à y croire.
Je m’approchais du trésor. Cela devait bien faire dix minutes que je le regardais la bouche grande ouverte. Non, mais le trésors était immense. Il y avait des pièces partout, des coffres, des bijoux. De l’or. C’était donc ça le trésors dont il parlait tous. Maintenant je veux bien comprendre pourquoi, ils s’étaient tous donnés à fond pour le trouver. Alors, que je m’avançais, une énorme explosion se fit ressentir. La pièce tremblait. La poussière tombait du plafond, avant que ce soit le trou de pierre. D’ailleurs, un énorme morceau tomba juste devant l’entrée. Bon … Il fallait trouver un autre moyen de sortir de là. Mon cerveau fit tilt quand je vis un bateau devant moi. Je me précipitais dedans manquant de glisser sur les pièces qui se mettaient sous mes pieds. Ces foutu pièces à la noix ! Maintenant, je pouvais dire que l’équilibre n’était définitivement pas mon fort. Mais définitivement !! Je parvenais tous de même à me hisser à celui-ci. Une secousse reprenant de plus belle m'embarquait à tribord. Le vide se dévoilant sous mes pieds. Je me rattrapais de justesse à tonneau dévalant à côté de moi. Ce n'était peut-être pas le meilleur moyen de rester sur le navire. Je déboulais avec le tonneau. Mes pieds se raccrochaient à la rambarde du bateau. Je réussis à me redresser gardant à summum d'équilibre. Les explosions continuaient, les pièces giclaient de partout. Le plafond nous tombait dessus. Je ne voulais pas mourir ! Il fallait que l'on sort de là tous de suite. Je me dirige vers le gouvernail pour … Euhh … C'était normal ce squelette ? Là, assis sur cette chaise ? Bon pas le temps de réfléchir plus, nous devions partir au plus vite ! Apparemment, il devait être le capitaine de ce navire. Il avait des pièces dans une main. J'en récupère une pour la regarder. Au centre, ce trouvait un crane, entourait de sorte de piques. Je n'ai pas le temps non plus pour m'y attarder trop. J’entends un bruit voyant plus loin Killian Jones sur le navire lui aussi. Bon ça va, je n'était pas la seul à être sur ce navire. Piquant, le tricorne sur la tête du pirate squelette, je le dépoussière avant de le mettre sur ma tête. Pardon, mais il était plutôt pas mal se chapeau, je n'allais pas le laisser pourrir encore plus quand même ? Quand je sens de l'eau. L'air venait de s'humidifier brusquement. Pas étonnant, quand tu vois les vagues se dirigeait vers toi.
Je me dirigeais vers je gouvernail, me penchant par la rambarde. Je regarde Killian encore sur le pond plein d'or. Je pense bien que j'étais la seul à ne pas avoir pris une seul pièce ! « Il serait peut-être tant de larguer la amarre capitaine, non ? » Non parce que là, nous allons tous finir noyer si cela continue !
Elle c'était relevée, hébétée, perdue, sans repères, et avait suivit Lily en titubant, laissant a Nana le soin de veiller sur Chovka. Dans la brume qui entourait a présent son esprit, une partie d'elle, celle qui avait encore la capacité de raisonner sereinement - si tant est qu'elle existe toujours - savait que le seul guérisseur potable a des lieues a la ronde étaient ceux des indiens. Quand avait croisé les yeux de l'indienne, elle avait compris. Si Chovka restait sans soins, il mourrait. Et Lily était la seule a pouvoir l’empêcher.
"Wendy … Pourquoi tiens-tu à ce point toi aussi à ce trésors ? "
Elle leva les yeux, essaya de comprendre, comme si pour elle l'exercice était difficile. Il lui fallut plusieurs secondes avant de lâcher, d'une voix brisée :
"Pour ... parce que Jones le veut ... Si il le veut c'est qu'il y a une raison... Une raison importante, surtout pour qu'il vienne le chercher en personne. Je ne veux pas lui laisser une arme pareille. C'est trop dangereux. Trop dangereux pour tout le monde."
"Il est maudit et depuis toujours. J'ai perdu Peter, je n'ai pas envie de perdre encore quelqu'un qui m'est proche, tu peux le comprendre. "
Elle hocha la tête, l'esprit un peu ailleurs. Oui elle pouvait comprendre, elle vivait la même chose. Sauf que encore une fois elle avait blessé l'une des rares personnes auxquels elle tenait. Au final, elle ferait mieux de s'en éloigner, ce serait beaucoup plus simple. La liste des gens qu'elle avait aimé avait rapidement été renommée " la liste des gens morts que tu aimais." Et elle était longue, trop longue a son goût.
"Tien, pour ton ami, met lui ça sur sa blessure, ça stoppera le sang et favorisera la cicatrisation rapide. Pour la douleur je crois que tu as déjà utiliser les outils des cannibales, pas besoin de lui donner une autre dose. "
"Merci"
Elle attrapa la sacoche et se releva,, avant qu’elle ne reviennent vers le groupe. La, elle appliqua un onguent sur la blessure du jeune homme et, après avoir vérifié ce qu'elle pouvait de son état général, se releva. Que Jack se permette encore un seul commentaire de ce genre et il passerait du statut de "pirate adoré des gamins " a "pirate mort adoré des gamins". Elle attrapa Chovka et d'un geste, passa son bras valide sur son épaule pour le redresser. Son visage était froid, marqué par la colère, par la haine. Hors de question d'abandonner ici, elle allait... Elle ne savait pas. Elle devait faire quelque chose, le trésor. Empêcher Jones de l'avoir. L’empêcher d'être plus puissant que ce qu'il n'était déjà.
Protéger les siens.
Ou en tout cas, essayer.
La grotte. Pendant que tout le monde observait les murs, le sol, cherchaient un trésor, elle installa Chovka le long de la paroi, le plus confortablement possible, avant de passer une main sur son visage blafard.
"Je suis tellement désolée..."
Elle passa un bras sur ses yeux. Ce n'était pas le moment nom d'un chien ! Surtout quand les autres avaient trouvé une trappe. Rapidement, elle constata que Killian et Anna avaient disparu, suivit de Rebekah. Hors de question qu'elle aille la dedans, elle ne laisserait pas Chovka seul ici. Comment se sentirait il quand il se réveillerait ? En état de choc sûrement. Elle s'approcha tout de même curieuse. Un trou. C'était tout. Tsss... Elle allait faire demis tour quand on empoigna son bras et qu'elle se fit entraînée de force dans la caverne.
"Lâche moi ! Je ne veux pas y aller, lâche moi .. Nom de... NANA ! GARDE CHOVKA je rentre vite ..."
Elle fusilla Terrence du regard. Pourquoi ? Pourquoi tous les mecs qu'elle rencontraient avaient ils la sale habitude d'avoir une force sur humaine ? Pourquoi ? Terrence la fit passer devant lui et elle n'eut d'autre choix que d'avancer. Apercevant Killian au sol, elle ne lui adressa qu'un rapide regard avant de continuer sa route. Elle aurait aimé ... Oh elle ne savait pas. Se sentir un peu satisfaite, trouver la situation amusante ? Elle n'y arrivait même pas, se contentait de n'avoir qu'un goût âpre dans la bouche. Lentement, elle tira son sabre, faisant crisser l'acier dans le silence, avant de finir par arriver devant des montagnes d'or. Impressionnée ? Un peu, oui. Il ressemblait a celui qu'elle avait sur l’île du Roi - qu'elle devrait penser a renommer d'ailleurs ... - en plus grand. L'ancien roi c'était enrichi au delà du raisonnable avec les accords qu'il avait avec les grands pirates. Alors quand elle avait vue ça ... Elle avait faillit en tomber par terre.
"C'est un beau trésor ! Mais quel est l'intérêt de tout cela ?"
"Aucun, si ce n'est cacher ici quelque chose de plus précieux que l'or mais de moins reluisant."
Quel était le meilleur endroit ou cacher un arbre ? Une foret. Le meilleur endroit ou cacher quelque chose de précieux ? Un trésor. Un pirate normal ce serait contenté de se remplir les poches, comme Killian le faisait en ce moments. Mais il fallait voir au delà. Il y avait autre chose ici, et l'attitude du paternel ne faisait que le lui confirmer. Elle le voyait, au loin, qui scrutait l'endroit de ses yeux claires, cherchant quelque chose. Tout a coup, il butât sur un objet avant de gratter de l'or pour finit par le mettre sous son manteau rapidement. Quoi ? Impossible de le savoir. Mais ca se voyait, il cherchait quelque chose, comme si il savait que c'était la sans parvenir a mettre la main dessus. Elle vit sa silhouette qui s'éloignait pour aller le chercher et pesta, avant que Terrence ne l'embarque vers les escaliers. Hein ?
"On peut pas le laisser avoir le trésor ! Lâche moi ! Il va l'avoir ! Bon sang Terrence ! Il ... Rhaa mais lâche moi, on peut pas le laisser gagner, c'est trop dangereux ! C'est ... Un beau trésor ..."
Son regard c'était fait vitreux alors qu'elle venait de passer devant un coffre et avait renversé le couvercle. Un jolie coffre. Celui que Jack avait en arrivant .. Un beau coffre qui l'appelait, qui li disait de venir le prendre. D'un geste sec elle se détacha de Terrence et couru jusqu’à lui, les yeux brillants. Non, elle ne pouvait pas le laisser la, pauvre coffre, il ne méritait pas de finir sa vie dans cette grotte sombre. Il devait venir au soleil, avec elle, pour profiter de l'éclat brillant de l'or. Ce trésor DEVAIT lui appartenir. D'un geste brusque, elle attrapa une poignée de pièce qui ruissela dans sa main, avant de les replonger dedans. Sa main toucha une petite boite, quelle reconnut comme appartenant a Jones et dont elle enroula la chaîne autour de son poignet par réflexe. L'or. Ces pièces aux cranes dons les yeux brillaient tels des joyaux. Des émeraudes si elle voyait bien. Elle fixa un instant les tentacules qui surplombaient le crane avant de la mettre dans son corset, prêt de son cœur. La ou était sa place. De toute façon, aucuns risque que qui que ce soit y touche la.
Wendy se redressa. Hors de question de laisser ce pauvre coffre ici. Elle referma le coffre et se redressa, le tenant contre son cœur. A elle. Rien qu'a elle. Pour toute la vie. C'était son bébé. Une petite voix dans sa tête lui fit remarquer que Skunk avait ramassée les même pieces tout le long du chemin. Elle devrait le tuer pour les récupérer et les remettre avec leurs sœurs ces petites. Fallait pas séparer les familles comme ca.
Elle ne faisait pas attention a ce qui se passait autour d'elle et revint vers la porte pour rentrer et passer les 100 prochaines années a frotter ces pièces pour les faire briller de mille éclats, quand tout a coup : "ATTENTION !"
Elle leva les yeux et aperçut l'une des colonnes qui lui tombaient dessus. Le coffre était trop lourd pour courir, pourtant elle n'eut pas une seconde l'idée de le lâcher. Obligée de rester la a attendre la mort.
Au moins Wendy me comprenait. Normal, on avait eut Peter en commun, on avait donc la même peine. Et puis petite nous étions amies, pas qu'on ne l'était plus, mais c'était différent aujourd'hui. Enfin elle tenait à ce garçon qui avait eut le bras arraché, alors je voulais bien l'aider à le soigner. Dans l'assemblé il n'y avait que deux personnes qui m'importait vraiment Skunk et Wendy. La rousse et les autres qui se croyaient chez eux pouvaient bien trépasser et nourrir les créatures de l'île. Enfin je savais que leurs connaissances de l'île leurs permettraient de survivre, Killian aussi avait le plus de chance, même si j'étais surprise qu'ils tombent aussi souvent dans les pièges. Si Wendy je comprenais qu'elle ait la tête ailleurs, Skunk à trop rester sur un cheval humain s'encroutait.
Une fois dans la grotte, je m'étais perdue à observer les peintures, l'île de mon île, sans remarquer tout de suite qu'une des rousses avaient trouvés un trappe. Quand la porte s'était refermé je ne m'étais pas plus angoissée que ça, nous n'avions pas le droit d'être ici, alors si on était tous prisonnier de l'endroit ça m'allait. J'avais juste eut le temps de me tourner pour remarquer qu'une main l'avait attrapé pour l'entrainer dans sa chute. Pas n'importe quelle main. Killian aussi disparut. Pas que ça m'inquiétait outre mesure, mais c'était terriblement suspect que quelqu'un d'autre soit ici, sans tout m'avoir dit. Je n'aimais pas ça du tout. Je détestais qu'on me cache une partie des choses. Par les dieux de l'île que j'avais envie de le cuisiner pour tout savoir ! Non à bien réfléchir il n'y avait pas qu'à lui que je voulais des comptes. Tous partirent à la suite, mais quand Wendy fut entrainer je décidais d'y aller aussi. J'allais pas rester seule avec un mourant que je voyais comme un barbare ?
En tout cas ils semblaient tous heureux d'y être, toutes ses pièces d'or … Quand on le regardait comme ça, il n'avait pas l'air bien effrayant ce trésors, une créature qui dormait grâce à une douce mélodie … Rien de bien inquiétant. Je m'attends à autre chose, déjà à un gardien qui ne s'endormait pas si facilement. Pour quelque chose d'aussi dangereux, c'était simpliste. Skunk avait l'air de s'amuser comme l'enfant qu'il était. Et si je me demandais qui de la famille Jones était le plus fort, je n'avais qu'à regarder Killian pour avoir ma réponse. Tout ça c'était bien jolie, mais je n'aimais pas ça, quelque chose de grave se préparer et ils semblaient tous s'amuser sans se rendre compte de rien. Et puis Jack et Davy … On ne m'avait pas tout dit, et c'était pas avec un regard noir en restant en retrait que j'allais faire quelque chose, mais j'appréhendais l'idée de verser du sang dans cet endroit.
Il y avait autre chose … Mais où ? Mon regard se posait partout, l'or n'était là que pour faire diversion, le trésors était autre chose. Enfin non, l'or était un trésor en soit pour certain, je n'avais que faire de ce genre de chose. À observer Davy, il ne l'avait pas encore trouver, étions-nous arrivé à temps ? Et puis, comment avait-il trouver l'endroit si rapidement … Il mit quelque chose dans son manteau. J'allais vers lui quand l'endroit se mit à trembler, des parties du plafond décidèrent de nous tomber dessus. Bah pourquoi pas, on n'avait pas à être ici, par contre ça risquerait de défigurer l'île si une partie nous tombait dessus, à moi que la surface ne subisse aucun dégât. Ce qui m'arrangerait.
Sur le chemin jusqu'au bateau j'avais croisé un coffre avec des pièces étranges, le crane dessus les rendaient différentes de toutes les autres pièces de la salle, c'était étrange … Mais il ne fallait pas que je reste là à observer ça trop longtemps, on pouvait entendre l'eau arriver, et même finir par la voir. Monter sur le navire n'était peut-être pas une bonne idée, mais dans l'eau c'était mieux d'être dessus, et puis on avait Killian déjà dessus. Les rochers qui tombaient du plafond faisaient voler les pièces d'or en s'écrasant, manquant à chaque fois de détruire le navire, comme ils avaient réduit à néant l'escalier … J'avais bien fait de choisir le navire. Et puis on avait un charmant squelette pour nous tenir compagnie, qui fut d'ailleurs dépouiller. Ça me rappela les cannibales qui dépouillaient leurs victimes. En même temps, ils ne dévoraient pas leurs affaires et garder le reste en trophée.
Une fois à bord j'observais Wendy était accrochée à une boite, la boite aux pièces aux crânes. Pourquoi elle ne le lâchait pas ?! Elle ne bougeait même pas alors qu'une colonne allait là, l'écraser sous mes yeux. Si j'avais eut une corde pour lui décocher une flèche dans la cuisse et la tirer jusqu'au navire je crois bien que je l'aurai fais. J'avais perdu Peter, j'avais failli perdre Clochette, et maintenant Wendy ? Les gens vivaient mourraient, j'en avais vu des cadavres à Neverland, mais là soudain je nous avez vu jouer ensemble petite, où elle m'émerveillait avec son monde extérieur ... Et là elle allait finir aussi plate qu'une feuille séchée.
- WENDY !
Une vague vient nous percuter de plein fouet. Me voilà expédié par dessus bord, les cheveux dans le vent, super. Au moins il y avait de l'eau pour amortir ma chute, c'était moins douloureux que les pièces. Finalement Rebekah, la rousse qui avait menacer le crocodile m'attrapa le bras. Réflexe naturelle ou c'était autre chose ? J'étais pas bien sûr. Et puis le navire qui partait à la dévire, embarqué par l'or et l'eau sous lui … Je m'étais approché du capitaine crochet.
- Killian fait honneur à se bateau et dirige le comme jamais ! Prend vite les commandes ! T'es capitaine non ?
C'était peut-être pas l'homme le plus honnête du monde, mais il savait diriger un vaisseau, il finit par s'exécuter, car là on se dirigeait droit vers le bas de la caverne, au beau milieu des colonnades qu'il fallait absolument éviter sinon on allait finir en mille morceau, enfin le navire, mais nous dedans on risquait gros aussi. Maintenant on glissait avec l'eau en train de grimper pour embarquer le navire vers le fond de la salle.
J'avais suivit, les autres. De toute façon, qu'est que je pouvais faire d'autres ? Là, j'admettais, ne plus du tout être amusée. Le prochain, qui ferait une remarque sur les divins à Storybrooke, je lui dirais d'aller faire un saut à Neverland tiens. Qu'ils voient qu'il y avait pire. Ça m'énervait, les gens, qui mettaient tout le monde dans le même panier. Bon, d'accord, s'il n'y avait pas eu Elsa dans le lot, j'aurais très certainement, pensé que c'était une perte de temps, et que de toute façon, Angela Pink était juste très doué pour aboyer.
Ma bouche forma un « O » en voyant le trésor, il y a de l'or, des montagnes d'or à perte de vu :
- Wow lâchais-je malgré moi
Il y avait de quoi être plus riche, que riche, là dedans. Mais, c'était pas tout à fait ce qui m’intéressait. Il, m'en faudrait beaucoup moins que ça, pour quitter mon minuscule appart pourrit, avec un loyer qui était clairement, de l'arnaque comparé à ce que c'était. Le tout, pour en prendre un, un chouilla plus spacieux. J'avais pas besoin, d'une énorme maison. Je vivais toute seule, et une surface trop grande, autant qu'une surface trop petite, aurait juste l'effet de me déprimer.
J’attrapais, donc suffisamment, pour quitter mon logement actuel, et les fourrait dans une petite boite en fer, au milieu du chocolat fait maison. Je récupérais toujours les invendus, on savait jamais. Du chocolat, ça pouvait toujours être utile contre la déprime, ou pour donner une sensation de réconfort.
Fermant, la boite et la rangeant dans mon sac à dos. Je, n'eus malheureusement, pas le temps, d'esquisser, le moindre mouvement : tout s'effondrait. Je vie in extremis, le bloc tomber à côté de moi, juste assez pour me pousser, avant de me le prendre dessus...Sauf que ça n’eus pas franchement, l'effet escompter, comme le bloque, fit vaciller, l'or sur lequel je me trouvais, ce qui eu pour effet, de me faire littéralement, perdre de l'équilibre. Je fermais, les yeux et serrait les dents, tandis-que, je partais en avant, faisant de nombreux roulé boulé. Pas question, d'émettre ne serait-ce que le moindre son de protestation, ou de douleur. Je, n'étais pas une chochotte, et j'en avais marre, qu'on me voit comme une petite chose fragile. Ou peut-être était-ce moi qui en avait marre de me voir comme ça. Bref, aucune idée, et ce n'était pas franchement, le moment de penser à tout ça quoi.
Je finit finalement, par plus ou moins me stabiliser, mais sur que si on était dans un quelconque dessin animé, mes yeux seraient en forme de spirales tournantes. C'était l'effet, que m'avait fait ma chut personnellement. Maintenant, le tour, était de reprendre correctement, mes esprits. J'avais sortie, Gram, et l'avait rapidement, mise à ma taille, serrant, furieusement, l'anse droite de mon sac à dos, dans ma main, tandis-que j'essayais tant bien que mal de le remettre sur mes épaules.
Levant, les yeux, après m'être débattus comme je le pouvais, j'apercu le bateau. Ni une ni deux, je fit tout ce que je pouvais pour grimper à bord :
- Scampi, Bekah ! M'exclamais-je en me dirigeant vers elles heureuse de les retrouver : vous allez bien ?
C'était peut-être pas le bon moment, pour ça, et ouais j'avais peut-être un ordre de priorité à revoir. Mais, j'étais soulagée, et contente de les retrouver à bord. Il, y avait Hook, et Lily également, à bord. Je voulu ouvrir la bouche pour lui parler, mais je la refermais aussi tôt. Elle m'intimidait, un peu trop, pour que j'ose le faire. Et pourtant, j'étais pas timide en générale.
Je m’inquiétais pour Wendy, encore plus après le cri de Lily. C'est vrai on se connaissait pas, toutes le deux, mais quand même. Elle, ne pouvait pas mourir, pas comme ça. Je déglutis péniblement. On, ne pouvait pas la laisser là, il y avait forcément quelque chose à faire.
Ah non, Anna, c'était pas le moment de pleurer. Je chassais, rageusement, une larme, il y en avait marre, de cette foutu sensiblerie à la fin.
J'entendis, Lily s'adresser à Hook. Tandis-que je nous sentais dériver. Est-ce que nous aussi ? Est-ce qu'on allait tous mourir ?
Le bâteau, s'avança vers le fond de la salle, je sais pas pourquoi, mais elle me semblait d'un bon bien plus immense que je ne me l'imaginais. On, pouvait encore, tenter un coup de poker :
- Les colonnes ! Criais-je à l'adresse de notre capitaine désigné en trente secondes, il faut les éviter !
Je croisais le regard de Bekah, qui se chargea de répéter mes instructions. Le cœur tambourinant, et prenant, une grande inspiration, je nous vie comme au ralentie, tenter le passage. Sauf, que l'on se retrouva, coincé contre une colonne effondré. Je laissais, échapper un juron, tandis-que je sentais, peu à peu la panique me gagner. Non, non, réfléchit Anna bon sang !
Je jetais un regard sur le bateau : l'or, il fallait en sacrifier une bonne partie, si on voulait tenter de s'en sortir, on était beaucoup trop lourd pour passer, c'est pour ça qu'on était coincé :
Il faut jeter le plus d'or possible par dessus bord dis-je, le bâteau est bien trop lourd avec ! Sentant, qu'il allait falloir que je me montre un peu plus convaincante, je décidais pour une fois, d'arrêter d'être la gentille petite Anna, et de montrer un peu ma vrai personnalité. Votre or vous servira strictement à rien si vous clamsez ! Dis-je à l'adresse de Jones junior alors soit on en sacrifie une partie, et il vous en reste suffisamment, pour prouvez que vous êtes bien un vrai pirate et que non, vous, vous êtes pas ramollis, soit vous êtes un homme extrêmement riche, mais un homme mort, personnellement, j'ai déjà fait mon choix, alors à la limite votre avis, je m'en contrefous !
Ignorant, le reste, je commençais, à attraper, le plus d'or possible, et à le balancer à la flotte. Heureusement, je fus pas la seule à le faire, je reçu de l'aide au bout de quelques instants. C'était pas facile -parce que mine de rien, il y en avait une tonne sur ce bâteau- mais, on arriva finalement, à se débarrasser d'un maximum. Ou tout du moins, d'un maximum permettant d'être moins lourd. Après une manœuvre, le navire fut dégagé de la colonne, afin d'atteindre le fond de la salle... Sauf que la porte était FERMEE !
D'accord, vous savez, quoi on allait tous crever, mais j'avais pas l'intention, de fermer les yeux. Quitte à mourir, autant affronter mes derniers instants, courageusement
Pas de survivants ? Comment les légendes prendraient forme dans ce cas là ?
Quelques heures plus tôt…
Ne pas se rater. Surtout, ne pas se rater. S’était une question de vie ou de mort et mieux valait éviter de contrarier son capitaine – le capitaine d’un capitaine, quelle idée saugrenue ! – pour ne pas finir au bout d’une corde ou au bord de la planche. Coinçant sa langue entre ses dents, Jack fixait avec une attention singulière l’objet de toutes ses convoitises : le crochet. Fameux crochet. Ce truc grinçait comme un beau diable quand il essayait de le tourner et il avait toutes les peines du monde à se faire discret ! Pestant intérieurement en maudissant les Jones sur plusieurs générations, il reprit appui sur ses genoux et retenta l’expérience. Millimètre par millimètre, il tourna l’objet métallique sur lui-même pour lentement le décrocher de son socle. Sérieusement, Killian devrait penser à l’huiler un peu la prochaine fois ! Et puis, on n’avait pas idée de dormir avec une arme pareille… C’était déconseillé. Fortement déconseillé. Les cimetières étaient remplis de maladroits, au grand bonheur des fossoyeurs ou des charognards qui les privaient de leur maigre butin.
Le pirate poussa un soupir assoupi et Jack s’immobilisa, le cou tendu et les muscles sur le qui-vive alors qu’il venait de séparer le crochet de son propriétaire. Les bras tendus en avant, il posa un regard alerte sur le gamin en grimaçant et se mit à lui siffler une légère berceuse. Pourvu qu’il se rendorme. Pourvu qu’il… « Yohooo… Quand sonne l’heuuuure… » Chuchota-t-il tout bas par prudence. Ses yeux passaient rapidement de son visage endormi au crochet. De nouveau à lui. Le crochet. Killian bougea et resserra son étreinte autour de la bouteille de rhum. Un soupire plus tard et il se remettait à ronfler comme un bien heureux.
Jack se redressa vivement mais en silence, faisant disparaître son butin dans sa ceinture aussi vite que possible. Tapotant dessus, il releva son tricorne pour saluer le gamin et recula prudemment hors de la pièce. Il n’était pas encore l’heure de se faire prendre ! Le bois du parquet grinça quand il franchit le seuil et il s’éloigna prestement en dandinant ses bras autour de lui. Il descendit les escaliers pour y croiser deux créatures sulfureuses qui riaient aux éclats, les attrapant toutes les deux par les hanches en leur adressant un sourire satisfait. « Miladies… Je crois qu’il n’y a pas assez de rhum ! » Elles gloussèrent avant de lui montrer les bouteilles qu’elles serraient contre elles. Jack haussa un sourcil intéressé. « Que ferais-je sans vous… ? »
Il embrassa la première alors que la seconde débouchait sa bouteille. Il les entraîna alors avec lui vers l’étage, jetant un coup d’œil par-dessus son épaule. Son regard croisa celui de Davy Jones. Un hochement de tête plus tard et il refermait la porte de sa chambre, sachant parfaitement ce qu’il avait à faire…
Dans la gueule du loup…
Bon, il ne fallait pas se leurrer, Jack allait profiter à fond du trésor : à genou dans les montagnes d’or, il lança quelques assiettes négligées pour se concentrer sur une vaisselle immaculée. Oh, une couronne ! Il la fit tourner entre ses doigts pour même mordiller l’un des joyaux qui l’ornait, avant de la poser sur son tricorne. Parfaitement adaptée ! Un sourire moqueur se dessina sur son visage avant de jeter par-dessus son épaule un sceptre bien trop lourd à trimballer. Ne pas s’enquiquiner des poids morts, une règle d’or en matière de piraterie. Il se releva en glissant légèrement sur des pièces, enjambant des coffres et autres chandeliers jetés négligemment là pour monter un peu plus haut. Avoir une vue d’ensemble sur… Rouh, ça en donnait des frissons. « Là, c’est clairement le bon moment… ! » Soupira-t-il d’aise.
Les mains sur les hanches, il resta plusieurs minutes ainsi avant d’être attiré par un coffre à demi ouvert. Se faufilant près de lui, il se frotta les mains en soulevant le lourd couvercle qui retomba dans un bruit sourd. Jack cru clairement entendre un soupir à ce geste, comme la libération salvatrice d’un prisonnier. Sa colonne frissonna en sentant un contact glacé et il attendit un bref instant, regardant par-dessus son épaule au cas où quelque chose surgirait d’un coup pour le saisir à la gorge. Les doigts s’agitant dans le vide, il commençait presque à devenir nerveux. Hmm… Peut-être avait-il rêvé ? Oui, ce devait être ça. Il plongea ses doigts dans le coffre et en ressorti une pleine poignée de pièces qu’il laissa couler contre son visage. L’odeur de la bonne fortune était le plus agréable des fumets !
Une explosion.
Puis les premiers tremblements. Il se baissa un peu en sentant de la poussière et des roches se décrocher du plafond, jetant des regards alertes autour de lui. Ce n’était peut-être pas le bon moment finalement. Un nouveau frisson l’envahit lorsqu’en se redressant, il lui sembla apercevoir une ombre furtive disparaître derrière un autre coffre. Celui-ci se mit à trembler et… S’ouvrit à son tour dans un bruit sec. Jack resta interdit, ses yeux allant et venant autour de lui avant qu’il ne jette soudainement les pièces qu’il contenait dans ses mains et ne se mette à courir.
Loin, très loin, ça sentait franchement mauvais toute cette histoire ! Il se désintéressa complètement de Davy Jones qui montait vers le haut de la pile d’or malgré le vacarme et redoubla d’efforts quand le sol se mit à trembler sous ses pieds. Perdant l’équilibre, il tourne-roula dans l’or et dut attendre plusieurs mètres avant de parvenir à s’arrêter. Se redressant, il se rendit compte qu’un élément capital manquait à sa tête de capitaine : son tricorne ! Il se retourna pour fouiller le trésor du regard à sa recherche, finissant par le trouver plus loin et se relevant alors pour tenter de le rejoindre. Chose peu aisée quand il s’agissait de tanguer en même temps que le sol qui se dérobait sous vos pieds. « Par la sainte croix de la mer… » Jura Jack en se mettant à quatre pattes pour espérer grimper plus vite.
Il tendit le bras, prêt à atteindre son précieux… Lorsqu’il sembla se mettre à voler dans les airs. Une silhouette en ombre se devinait là, juste devant ses yeux, occupée à visiblement lorgner sur la couronne qui entourait le chapeau. Jack s’interrompit dans son geste et referma le poing sur du vide, adressant alors un sourire goguenard à la créature spectrale. « A ton service mon p’tit gars mais… Ce tricorne est à moi. » La forme sombre fit tourner le chapeau sur lui-même, soulevant la couronne qu’il portait sans paraître interrompue par les secousses qui secouaient désormais toute la pièce. Sparrow se raccrocha difficilement à son maigre équilibre, commençant à perdre patience. Quand tout se cassait la figure, c’était l’heure de partir en courant !
« Navré mais, je prends ça… Garde la couronne, je te la donne ! » Lança-t-il au fantôme alors qu’il récupérait rapidement son tricorne et s’élançait à nouveau vers le bas de la salle. Pas question de traîner ici trop longtemps, malgré tout l’or qui n’appelait qu’à être rapporté et dépensé ! Ah, cruel destin… Jack avisa les personnes en train de courir vers le Walrus. Sacré navire, ce gaillard-là. Sa légende tout autant mais on n’était pas là pour faire un cours d’histoire. Le temps pressait, l’eau en train de glisser au milieu des pièces aussi et il n’était plus vraiment l’heure de se plaindre de quoi que ce soit. Se remettre à courir, voilà une très sage décision.
Les groupes se séparèrent à nouveau et Jack parvint à saisir de justesse un filet accroché à la coque du bâtiment. Se hissant à l’intérieur alors que le bateau semblait mué d’une nouvelle vie, il mit un pied sur le pont pendant que Killian donnait un violent mouvement de gouvernail qui manqua de le faire basculer par-dessus bord. « J’espère que ce n’était pas fait exprès… » Bougonna-t-il en ajustant un peu mieux son tricorne sur son crâne et époussetant son manteau. Bon, un problème de réglé, passons au suivant : comment se faisait-il que ce navire avait deux capitaines ? Mais pas vraiment le temps de se poser d’avantage de questions pratiques, il sentit les flots d’or les diriger fatalement vers le bas de la pièce alors qu’ils évitaient – parfois de justesse – les blocs tombant du plafond ou les colonnes en train de plier sous le poids du trésor. Peut-être allaient-ils réussir à s’en tirer ? Mais oui, c’était un Jones qui commandait après tout !
Ses yeux sombres fixaient les alentours, essayant de trouver un moyen de ne pas mourir trop vite. Mais tout était fermé. Sans dessus-dessous. A s’effondrer sur lui-même en emportant tout sur son passage. L’eau les dirigeait inéluctablement vers le bas, comme l’appel de la physique pour la force, vers un destin qu’ils n’avaient pas tous choisis. Jack eut une grimace quand il vit nettement se dessiner, sur les parois, des douzaines d’ombres allongées comme des hommes tendant leurs bras en avant. Elles filaient sur la roche, comme mues par un appel silencieux en direction de la sortie. Où allaient-elles ? Que cherchaient-elles ?
Ils butèrent soudainement sur un reste de colonne et Sparrow manqua de perdre l’équilibre de la rambarde sur laquelle il se trouvait. Bordel, où est-ce que ce gosse avait eu son affectation ? Les pochettes surprises, ce n’était plus ce que c’était… Se redressant grâce à un filet, il resta complètement abasourdi lorsqu’une des petites rouquines suggéra – ou força – les autres à jeter l’or par-dessus bord ! « Mais… Y’aura plus d’or ! » Fit-il remarquer dans une exclamation outrée, comme si l’information n’était pas suffisamment importante pour qu’on daigne l’oublier. « Votre or vous servira strictement à rien si vous clamsez ! » Elle marquait un point. Un sacré et très sérieux point. « Mais pourquoi y’a plus d’or ?! » Ca il ne pouvait pas franchement le comprendre. Et même l’explication d’Anna ne sembla pas le convaincre outre mesure.
« Un pirate mort, un pirate mort… MAIS UN PIRATE RICHE EN TOUT CAS !! » Râla-t-il ouvertement en serrant contre lui quelques pièces dans le but évident de les planquer pour son intérêt personnel. Il sentit un regard sur lui et sursauta en découvrant un squelette installé non loin de Jones Junior. Est-ce qu’il était vraiment là, celui-là ? Mais, comment est-ce que… Le manteau ne trompait pas, en revanche il lui manquait une main. Ou plutôt, quelque chose dans une main avait été volé. Ses yeux se portèrent sur la rouquine en second qui portait un chapeau bien trop grand pour elle. Non, elle n’avait quand même pas… ?
Le bateau reprit sa route. Le courant devenait de plus en plus fort et des vagues commençaient à dangereusement s’abattre sur l’équipage précaire : une indienne, trois rousses, un capitaine et un manchot. Wow, ils allaient gagner le prix de l’originalité de l’année ! En tout cas, il ne faisait pas bon de rester sous les kilos d’or qui chutaient dans leur direction, créant une pluie mortelle qui commençait à sérieusement perforer les voiles du Walrus. Fallait pas oublier que ce navire avait plusieurs siècles et… Qu’il ne devait pas résister à tout à son âge. Jack grimaça encore en réfléchissant à toute allure. Faire quelque chose. Faire quelque chose, et vite. Pronto. Andiamo.
« Killian, barre à tribord, quarante degrés ! » Ordonna-t-il d’où il était, espérant que le gosse aurait assez de force pour redresser le navire avant qu’il ne percute le fond de la grotte par le flan et ne fasse… d’une compote l’intégralité de ses membres. Les colonnes brisées. Les roches. L’or. Surtout, l’or, qui flottait à la surface en offrant une étrange ambiance à tout ce qu’il se passait. Reflétant Jack en train de s’activer près d’un des canons du Walrus pour le tourner dans la bonne direction. Il vérifia qu’il contenait un canon et versa l’intégralité de la poudre qu’il put trouver même si cette dernière était un peu humide ; avant de chercher une source de chaleur. Il tendit la main mais personne ne lui donna raison. « Me dites pas que personne n’a du feu ? » Apparemment non.
Levant les yeux au ciel, il fouilla ses poches à la recherche de quelque chose qui pourrait en faire office et… Des allumettes. Merci Gibbs ! Bon la boîte était trempée mais ça ferait peut-être l’affaire… Il en gratta plusieurs avant de parvenir à obtenir une flamme, qu’il approcha de la mèche. Quand cette dernière accepta de s’embraser, il tourna le canon pour l’orienter correctement. Entendant une réflexion narquoise, il étira un sourire satisfait sous sa moustache. « Milady, ce n’est pas exactement la sortie qu’on vise… » Non, c’était l’une des dernière colonnes. Encore un peu. Encore un peu, qu’il se dévie encore un peu et…
Le boulet partit à toute allure dans un bruit sourd, faisant se redresser Jack d’un bond alors que le canon reculait de plusieurs mètres en arrière. Il y eut une explosion sourde non loin, en plein dans la base d’une colonne. « Garde le cap, Hook ! » Pas le temps de vérifier s’il avait réussi son tir ou pas, Jack était déjà en train de grimper sur les haubans pour se saisir des cordages. Il en lança un à Rebekah et un autre à Scampi, leur faisant signe de tirer de toutes leurs forces alors que lui… S’élançait soudain dans le vide. Apprenait-il le vol plané ? Sans doute pas pour tout de suite. Avisant l’eau qui approchait à toute allure sous ses pieds, il ferma un instant les yeux en tendant ses jambes. Une main accrochée à son tricorne, il vint percuter de plein fouet la colonne vacillante qui, sous l’impact, sembla enfin ployer sous son propre poids.
Le canon avait détruit une partie de sa base. Le plafond lourd et l’eau firent le reste. Jack se sentit happé en arrière et évita de justesse un gros bloc de pierre qui s’effondra à sa place. C’était leur seule chance. Leur seule et unique… La colonne chuta contre une autre. Puis une troisième fut entraînée. Le Walrus filait à une allure folle en direction du mur droit devant eux. L’impact allait être rude. Douloureux. Mortel, s’il pouvait se permettre de dire une chose pareille… L’heure de la fin de l’aventure avait sonnée !
Ils franchirent le mur de roche dans un fracas étourdissant, déversant avec eux des tonnes et des tonnes d’eau et d’or. A peine furent-ils à l’air libre que le bâtiment tangua sur le côté, repoussé par des morceaux de colonnes qui le retournèrent littéralement au contact de la gravité de l’île. Le courant fit le reste alors que, juste derrière eux, tout un pan de Neverland était en train de s’effondrer sur lui-même. Un énorme nuage de poussière envahit le ciel, noircissant l’atmosphère de son mauvais présage alors qu’un nombre incalculable d’ombres franchissaient la barrière des nuages pour s’évaporer dans l’air.
Le Walrus termina sa course sur la plage, s’enfonçant dans l’eau mais restant immobilisé par le sable à marée basse. Coincé et… Entier. Au loin, on pouvait deviner le Hollandais Volant qui attendait sagement le retour de son capitaine. Ils étaient de retour sur la plage de départ.
Jack cracha des rubis qui avaient envahis sa bouche lorsqu’il s’était fait submergé. La langue pendante pour se débarrasser du sable qui y collait, il se hissa à bord du navire dans un soupire lourd. Il n’avait plus son tricorne sur la tête, pourtant il se redressa, un peu chancelant, pour faire le fier contre un des haubans. « J’espère que tout le monde a vu ça car je ne le referais pas ! » Clama-t-il à l’adresse de l’équipage trempé.
Ils étaient sortis de là. Mais… Qu’en était-il des autres ?
Davy Jones
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Andrew Lincoln // Dan Stevens (Le temps d'un RP, ou deux)
Alors, qu'est-ce que vous avez touché
cette fois pour qu'on en arrive là ?
| Conte : Neverland. | Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine du Hollandais Volant.
Il était enfin là, juste sous leurs yeux. Une immensité d’ors et de richesses à vous en faire tourner la tête plusieurs fois. Un sacré effet de surprise pour tous ceux qui n’étaient pas habitués… Et personne ne devait jamais avoir vu pareil butin. Jones lui-même en fut impressionné, il devait bien le reconnaître. Nataniel Flint n’était pas cupide et avare, il était bien pire que ça. Un dragon. Un monstre assoiffé d’or jusqu’à mourir enseveli avec lui, il y avait plus de quatre-cent ans de cela.
Cela fit sourire le capitaine du Hollandais Volant. Chacun possédait une quête unique dans son éternité… Flint avait passé son existence entière à amasser toujours plus et il en avait payé de sa vie. Lui recherchait la liberté qu’on lui avait arrachée en le mettant à cette place qui était désormais la sienne. Et pour cela, il avait besoin d’un objet que son prédécesseur avait habillement volé puis caché au sein même du plus grand des trésors existant. Quoi de mieux que de l’or pour cacher des joyaux ? Quoi de plus malin que des splendeurs attirantes pour se désintéresser des détails abjects ? Comme le graal était réputé n’être qu’une vulgaire coupe de bois parmi d’autres resplendissantes, Jones n’était pas venu pour la fortune. C’était plus petit. Plus précis. Plus indispensable que tout cela.
Il s’avança un peu au milieu des pièces et des coffres regorgeant de richesses à s’en éventrer le flanc. Un détail attira son attention, un pendentif qu’il connaissait très bien et qu’il ne pensait jamais trouver ici. Comment est-ce que… Il s’accroupit pour le toucher du bout du doigt. L’ouvrit un instant, confirma sa certitude et l’empocha alors immédiatement dans son long manteau sombre. Cet objet ne pouvait pas être ici car rien ne justifiait sa présence. Il n’appartenait pas au trésor de Flint, ce dernier ne verrait donc aucun inconvénient que Jones le récupère ? Il déglutit, se demandant alors quels autres béatilles avaient bien pu se perdre ici.
Mais le temps leur était compté et la partie loin d’être terminée. Nataniel Flint savait qu’un jour quelqu’un finirait par mettre la main sur ses richesses. Sur cette Caverne des Capitaines qui faisait tant parler d’elle. Il savait que Billy Bones avait tracé une carte de son emplacement. Que les indiens finiraient par outrepasser leurs promesses et leurs peurs pour guider des pirates jusqu’à l’entrée. Alors il avait tout prévu pour que son or reste enseveli avec lui et que jamais personne ne puisse y accéder.
C’était ce qui était en train de se produire.
« Si j’étais toi, je ne ferais pas ça. »
Conseilla-t-il d’un ton abrupt à la créature purulente qui tentait de mettre la main sur des pièces singulières. Ces dernières étaient négligemment posées vers un petit coffre, remuées dans leur repos éternel par un malheureux sans doute trop téméraire… Il lui semblait bien avoir aperçu des os près du gardien endormi. Frappées d’un crâne aux yeux d’émeraude, le pourtour minutieusement gravé d’un filet semblable à des tentacules, ces pièces se révélaient aussi attirantes que dangereuses ; si quelqu’un en avait pris une poignée, il n’allait pas tarder de le regretter. Le putois putride répliqua quelque chose que Jones n’écouta même pas, son attention déjà reportée ailleurs.
Il gravit quelques mètres, ses yeux furetant à droite et à gauche pour parvenir à discerner ce qu’il était venu chercher. Lorsque son regard balaya les hauteurs vertigineuses du trésor, il s’arrêta. Devant lui, des bottes. Plantées dans l’or, elles soutenaient une masse sombre portant un lourd manteau violine frappé du sceau des Capitaines : des appendices de poulpe surplombés d’un crâne aux yeux verts. Un tricorne retenait l’épaisse chevelure noire qui ne demandait qu’à s’enfuir, permettant cependant de discerner très nettement le visage de l’inconnu et son regard acier. Un sourire carnassier apparu sur le visage de Jones quand il le reconnu, hochant imperceptiblement la tête au fantôme qui venait de surgir des profondeurs de son antre.
Nataniel Flint répondit par un sourire semblable à une grimace tordue. Son allure lourde, marquée par les âges, trompaient volontiers ses adversaires mais il était certain que sa cruauté était toute à la hauteur de sa cupidité. Ils se dévisagèrent un bref instant, avant qu’un bruit sourd ne résonne dans toute la salle, ébranla les montagnes de trésor d’un même mouvement. La première explosion venait d’avoir lieu. Jones vit alors des ombres spectrales s’échapper de l’arrière du fantôme et se précipiter sur les parois dans des suppliques lancinantes. Se mêlant, grondant, s’entremêlant et se dispersant, elles augmentèrent en nombre au même rythme que les déflagrations et les tremblements du sol. L’heure du grand réveil avait sonnée. La fin approchait à grands pas.
La luminosité se fit plus difficile à mesure que les spectres envahissaient tout l’espace visible de la grotte, mais le capitaine continuait de fixer l’autre créature face à lui. Brusquement, celle-ci leva le bras et le tendit vers sa droite. Jones détourna le regard et se précipita vers les hauteurs en ignorant royalement les cris qui provenaient de plus bas. Chercher. Chercher. Chercher et peut-être trouver. Sûrement. Il dû se résoudre à plonger ses mains dans l’or pour écarter les pièces et espérer aller plus vite. Flint continuait de tendre le bras mais ce dernier tremblait, sans doute sous le rire narquois qui le prenait en voyant la scène. Le pirate le fusilla du regard, prêt à répliquer, lorsque sa main trouva un boîtier bois noir. S’arrêta, comme surpris, il le tira du squelette dans lequel il était coincé, explosant les os de sa cage thoracique. Il l’ouvrit.
Elle était là. Juste sous ses yeux. La Clef des Ombres… Avec son double portant et ses deux anneaux enlacés, aussi lourde que dans son imagination et aussi impressionnante. C’était donc elle, la fameuse clef. Celle qui offrait l’accès à la liberté éternelle, loin de l’épée de Damoclès qui menaçait de s’abattre sur sa tête à tout instant. La clef du coffre contenant le cœur de Davy Jones.
Flint continua de rire, d’un rire gras et tonitruant qui trouvait écho dans toute la grotte. Jones referma l’étui précipitamment et le glissa dans l’une de ses grandes poches, se dépêchant de s’élever de quelques centimètres pour ne pas se faire happer par les vagues qui venaient de surgir sous l’or. Son corps était parcouru d’une myriade de sensations mais une en particulier emplissait le moindre de ses faits et gestes : la satisfaction suprême. Le dernier élément de son long puzzle venait d’entrer dans la partie et il était désormais temps de refermer le piège.
Il échangea un dernier regard avec le capitaine Flint. Celui-ci abaissa son bras, alors que l’autre dessinait un rond devant lui. Il pointa ensuite de son index le centre du cercle imaginaire puis le dirigea vers son propre torse. Jones comprit le message : tout ceci lui appartenait. A lui, et uniquement à lui. Seul un capitaine du Hollandais Volant pouvait accéder à l’intérieur de cet antre sans en subir les conséquences, mais les autres ne faisaient pas parti de cette catégorie. Ils devaient donc mourir. Périr. Lâcher leur dernier souffle et rejoindre l’armada d’ectoplasmes qui grouillait tout autour d’eux ; un équipage autrefois vaillant qui avait dû subir les folies de leur supérieur. Nataniel Flint avait fait enfermer l’intégralité de ses hommes pour qu’aucun ne révèle son secret, les torturant et assouvissant ses plaisirs malsains pour les rendre indéfiniment à son service. Des âmes damnées par le maître des morts lui-même, condamnées à servir un seul et unique dessein : amasser de l’or. Encore et toujours de l’or.
Leur libération ne pouvait signifier qu’une chose : elles allaient repartir en chasse.
Aucun pirate n’était désormais à l’abri de l’avarice de Flint, pour qui les trésors comptaient plus que tout le reste. Plus que sa propre vie ou celle des siens. Plus que tout au monde. Les ombres allaient s’échapper, se fondre dans l’atmosphère et s’emparer des trésors pour les ramener dans la caverne. Amasser. Ramasser. Réunir. Ensevelir. Un trésor continuel que plus personne ne pourrait voir, puisque tout était en train de s’effondrer dans les profondeurs de l’île. Intelligent. Remarquable. Jones reconnaissait en être impressionné. Et il en fallait beaucoup, croyez-moi.
Le glas sonna pour eux. La destruction avait toujours apporté son lot de consolation, une irrépressible envie de sang et de morts pour satisfaire un appétit vorace. Cruel. Le capitaine du Hollandais Volant n’avait désormais plus le moindre intérêt pour ceux qui se trouvaient à l’intérieur, hormis peut-être Killian Jones… Mais s’il mourrait d’une telle manière, alors se serait une belle mort. Lily serait aussi une perte regrettable, mais elle avait choisie de trahir sa parole plutôt que de respecter son engagement envers Jones ; le prix fort se payerait un jour. Le reste n’était que nuisance et insignifiance dans sa vie éternelle. Le fantôme de Flint s’évapora lentement de son or. L’échange était terminé. Il avait tenu sa parole, à Jones désormais de tenir la sienne.
Il s’apprêtait à tourner les talons, mais une voix l’interpella. Un cri qui résonna au-dessus du vacarme ambiant et qui le fit poser son regard un peu plus bas. Tout se passa alors très vite. L’effondrement. Le bourdonnement de la roche qui s’effrite. L’implosion des blocs au milieu de l’or et des flots. Le nuage de poussière opaque qui envahit l’entrée du passage et aveugla Terrence et Skunk, soufflés par la violence du choc de la roche contre les escaliers. Le passage entier fut ébranlé, décrochant des pans entiers de murs qui s’effondrèrent sur la lourde porte en bois, forçant les deux personnes à reculer encore. Le brouillard se dissipa petit à petit, révélant les masses rocheuses qui venaient d’obstruer le seul accès au trésor. Plus aucun passage possible. Plus aucun retour en arrière envisageable. Juste quelques gouttes d’eau trahissaient le passage de cette dernière juste derrière, mais la fatalité était là : ils étaient coincés.
Et puis là, sur le sol. Une jeune femme enserrant un coffre contre elle et un homme effondré à ses côté.
Jones poussa un grognement d’agacement en se rendant compte qu’il saignait. Passant sa main sur sa tempe, il avisa le liquide carmin sur ses doigts et pesta de plus bel. Posant sa paume sur le sol pour se redresser, il tira sur le bras de Wendy pour la forcer à se relever. Etait-elle folle ou bien stupide ? Voulait-elle donc à ce point mourir qu’elle restait pantoise devant plusieurs tonnes de pierres qui s’effondraient sur elle ? Le capitaine sentait la colère grimper en lui vis-à-vis de cette femme qui avait osé lui faire la morale alors, qu’au fond, elle ne valait sans doute pas mieux que le reste. Une reine des pirates aussi couarde, c’était à s’en donner la mort directement ! A un léger détail près qu’il ne pouvait pas mourir.
« Votre envie de vivre atteint les sommets de la bêtise, votre majesté. »
Railla-t-il à son attention, fort mécontent de la tournure qu’elle prenait. Ah, ils étaient beaux les rêves de puissance et les promesses d’assassinat. Elle restait inéluctablement la jeune femme utopiste qu’elle était depuis toutes ses années, et là encore il avait fallu venir la tirer d’un mauvais pas. Il aurait dû la laisser mourir sous cette colonne. Il aurait dû l’exterminer, plutôt que de mettre pied à terre et de révéler sa présence à l’Ombre de Neverland.
« Je vous interdit de me faire de nouveau perdre mon temps, petite imbécile ! »
Cria-t-il à l’adresse de la reine en la secouant vivement, sentant la colère s’emparer de lui au fil des secondes. Et il allait continuer sur sa lancée lorsqu’il sentit quelqu’un l’attraper. Tournant un regard vipérin sur Terrence, il ne lui laissa pas le temps de lui expliquer les raisons de son geste… Qu’il plongea sa main en lui et traversa ses chairs. Il n’alla pas saisir son cœur ou une partie de son foie, non. Il avait vu cet homme se relever d’une mort certaine après plusieurs minutes, il fallait donc tabler sur quelque chose de plus… efficace. Le bousculant contre la paroi, Jones referma ses doigts et tira en avant, révélant aux yeux des curieux une masse informe et lumineuse qui semblait sortir directement du chien infernal. La douleur devait être terrible, mais le capitaine ne cilla pas le moins du monde. Fixant l’impudent comme s’il était capable de le réduire à néant d’un tour de main ; ce qui n’était pas si hors de propos, à l’heure actuelle.
« Essaye encore d’intervenir… Et je t’arrache ton âme pour en faire mon dîner. »
Il la tenait déjà fermement dans sa main, prêt à la séparer de son hôte pour s’en emparer. L’ectoplasme vaporescent ondulait doucement devant le visage du malheureux et, quand Jones le lâcha après de longues secondes de torture, il mit quelques instants avant de totalement disparaître de la surface de sa peau. Les âmes. La denrée la plus rare et la plus chère qui soit, la ressource illimitée qui avait valu sa place à Davy Jones et dont il était le seul à pouvoir se saisir à Neverland. Terrence allait rapidement comprendre qu’on ne s’attaquait pas impunément au maître des océans.
Fixant Skunk, au cas où cette vermine voudrait elle aussi avoir son mot à dire, il fut satisfait de ne rien entendre de sa part. Reportant son attention sur Wendy, il remarqua alors qu’elle tenait un coffre. Celui-là même qui, précédemment, était posé près du gardien de l’antre… Et émettait une mélopée délicate. Une musique unique, celle créée par une boîte à musique que portait d’ordinaire Jones sur lui ; le souvenir douloureux d’une vieille histoire qui n’avait plus lieu d’être. Mais il n’y avait plus rien qui résonnait, hormis le cliquetis de l’eau contre la roche et leurs respirations respectives. Cinq, pour être exact. Cinq ?
Un bruit attira leurs oreilles. Un croassement suivi d’un bruit haletant et de quelques craquements. Tournant les yeux vers la gauche, il découvrit que la créature venait de se redresser et de porter ses yeux à sa tête pour pouvoir les voir à son tour. La bouche grande ouverte tachée d’une trainée sombre laissant deviner le contenu de son dernier repas, il n’avait rien de bien impressionnant si ce n’était… Tout son être. Cadavérique et pourtant gigantesque. Morbide et bien vivant. Il sembla lorgner vers les individus, les observant tour à tour soigneusement avant de pousser un nouveau cri assourdissant en avisant le coffre.
« … C’est l’heure du repas. »
Commenta-t-il, avant de donner un grand coup de poing dans le coffre que tenait Wendy pour le lui retirer des mains. L’objet vola pour aller se fendre contre le mur, se renversant pour déverser une partie de son contenu : des centaines de pièces semblables à celle que Skunk avait voulu prendre dès son arrivée dans la salle. Elles tintèrent, attirant l’attention de la bête suffisamment de temps pour que Jones n’attrape le poignet de l’imbécile de reine pour la jeter en avant. Elle rétorqua quelque chose mais il la poussa encore. Hors de question de récupérer les pièces. Hors de question de rester ici plus longtemps, il avait d’autres choses à faire.
A commencer par ne pas se retrouver en tête à tête avec l’Ombre… Pas tout de suite.
Retrouvant la poussière de fée qui le fit décoller du sol, il se précipita à travers les couloirs sans même regarder si les deux autres individus suivaient. Il franchit l’étroit passage recouvert de lianes sombres, évitant leurs épines habilement avant d’enfin atteindre la trappe sur le sol. Elle était restée ouverte, parfait. Avisant Wendy essoufflée à côté de lui, il ne lui laissa pas le temps de décider quoi faire qu’il se pencha vers elle. Passant ses bras autour de ses hanches, il approcha son visage dangereusement du sien.
« Ceci m’appartient. »
Déclara-t-il, en tirant fermement sur la carte de bois pour la récupérer. Elle n’espérait quand même pas qu’il allait être assez bête pour la lui laisser ? Cette carte n’indiquait pas que le trésor enfoui de Neverland, elle recelait bien d’autres secrets inexplorés. De quoi vous occuper un siècle ou deux… Mais quand on possède l’éternité pour soi, ce n’est qu’une bagatelle. Il dévia ses yeux pour plonger dans son décolleté, haussant un sourcil en devinant une forme familière sous le tissu qui cachait ses seins. Ainsi donc, elle n’avait pas seulement voulu s’emparer de la carte et du coffre, elle avait aussi volé la boîte à musique.
« Et ceci, aussi. »
Pourtant, il ne plongea pas sa main pour la récupérer. Soutenant son regard assassin, il fit mine d’en avoir terminé mais… A la place, il la souleva et la jeta dans la trappe sans plus de manières. Puis, voyant que les deux autres énergumènes arrivaient, il sauta à son tour et scella ainsi son passage sur Neverland.
Arya Pan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Maisie Williams
| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Skunk & dorénavant... Peter Pan !
“On a mieux qu’un trésor quand on sait s’en passer.”
- Euuuuh Wendy, faut respirer là…je t’assure que tu fais peur…
C’était vrai qu’elle faisait flipper ! Avec son coffre dans les mains, elle ressemblait bien plus à un pirate en manque de doré qu’à celle qu’elle était habituellement… C’était quoi son problème ? Elles étaient jolies ces pièces mais quand même ! Quoi qu’il en soit, la vilaine bêbête qui gardait le trésor avait pas l’air de vouloir nous laisser partir avec et la berceuse fini, il était bien plus près de nous bouffer que de nous faire repartir gentiment. J’avais dégainé mon lance pierre et à mesure qu’on courait vers la sortie, j’avais ramassé un tas de pièce que je lui lançais dessus sans interruption en attendant que les autres repassent par la trappe. Fallait qu’il arrête de manger Monsieur Poulpe, il avait du mal à bouger et peut-être même du mal à passer la trappe, j’arrivais pas à observer la scène et viser en même temps. Puis vint mon tour. Je sautiller d’endroit en endroit pour éviter les lianes piquantes et sautait dans le trou pour m’échapper à mon tour.
Sauf que voilà : poum ! Visiblement c’était moi qui avait trop mangé ! Je protestais à grand coup de « hééééé » tout en gesticulant dans tous les sens, battant de l’air avec mes pieds tandis que je ramassais toutes les pièces autour de moi pour les laisser dans la tronche du monstre moche. J’allais bientôt être à court de munition et mon corps en suspension refusait de passer à l’étage en-dessous. Je compris alors que ma situation était réellement alarmante quand j’entendis Davy Jones ricaner en-dessous de moi. Visiblement le poulpe me mettait face à un dilemme : perdre ma fortune ou finir grignotée par la bêbête. J’avais hésité un quart de seconde mais pas plus, le monstre avançait trop vite et entre ma vie et les pièces d’or, je préférais quand même la vie. Ouvrant la sacoche à toute vitesse, je lançais les pièces que j’avais ramassé à la tronche du gardien en plaquant la dernière tout au fond de mon sac… Peut-être que je pourrais quand même partir avec finalement… Sauf que non.
- Héééé mais j’ai tout balancé !! Pourquoi que je descends pas ?!
Je mentais bien sûr et le poulpe me répondait d’un ton velouté :
- C'est l'or maudit des capitaines…
Je baissais les yeux pour le voir tourner une de ces pièces entre ses doigts.
- Hééééé mais pourquoi que toi t’as pu passé d’abord ? C’est réservé aux moches, c’est ça ?
Sauf que j’avais entendu parlé de ça… « l’Or des capitaines »… C’était une légende vieille de bien avant mon arrivée sur cette île, les enfants perdus en parlait quelques fois. Lorsqu’un adulte voyait la pièce, il mourrait d’envie de la garder, était irrémédiablement attiré par elle. Ce qui expliqué la façon d’agir plus que bizarre de Wendy. Mais si la personne touchait le métal, elle disparaissait pour on ne savait où… Je commençais à avoir une vague idée maintenant que le poulpe en tenait une entre ses doigts. Elles étaient réputées n’avoir aucun effet sur les enfants perdus : la preuve, elle m’avait rien fait la pièce, j’avais pas disparu et cette cupidité et cette envie de luxe était quelque chose d’ancré en moi à la base… Sans compter que c’était pour Peter (ou Wendy, ou moi, je savais plus trop) que je prenais ce trésor à la base… Je l’entendis alors me dire adieu tandis qu’il me repoussais vers le haut. Il était hors de question que je finisse en surimi de putois pour la Bêbête non mais oh ! Me débattant, je donnais un coup de pied dans le visage du capitaine en lançant la dernière pièce et tombait enfin à travers la trappe. OUF ! Il était moins une !
En me relevant, j’avais dégainé Aiguille pour me rendre compte que Davy Jones avait disparu.
- Il est passé où ?! LÂCHE !!! VIENS TE BATTRE !!!
Sauf que non. Wendy m’expliqua alors qu’elle l’avait vu disparaître à travers un mur et le copain nous avait proposé de nous téléporté. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, je m’étais retrouvée dehors, quelque peu barbouillée. Je préférais la poussière de fée comme moyen de transport mais c’était cool quand même. Les autres étaient déjà sur la plage. Au loin, le Hollandais Volant resta encore quelques secondes avant de disparaître… On se reverrait Jones, j’en étais certaine, c’était une vraie promesse. C’était fini… Le trésor avait été trouvé et il été très bien où il était… je m’en passerais sans aucun soucis. J’étais fatiguée, j’avais mal aux pieds et je ne rêvais que de rejoindre l’arbre au pendu pour un repos bien mérité. Arrivé sur place, je m’étais tournée vers la rouquine qui était là au moment où on avait désigné le roi des pirates ainsi que l’autre brun avec un accent bizarre qui était à moitié mort et qui semblait avoir fait de Neverland sa résidence secondaire :
- Bon ben… C’était bien sympa cette petite sauterie. On se revoit bientôt je suppose !
Puis j’avais fait un hochement de tête à Wendy avec un sourire. On se reverrait sous peu, j’avais des infos à lui confier. Je tirais la langue à Killian avant de m’approcher de l’autre rouquine :
- Tu sais respirer en apnée maintenant. T’as l’air cool comme fille. Si tu reviens par ici, demande Skunk ! C’est moi (précisais-je inutilement).
Puis j’enroulais les bras autour de la jambe de mon compagnon de route :
- Salut le copain ! T’as des épaules confortables tu sais ? Reviens me voir surtout !
Je fis un geste de la main à Scampi, que je reverrais sans aucun doute et me tournait vers Lily.
- Arbre du pendu à la nuit tombée ! Soit pas en retard, on jouera à chat perché !
Puis sans plus de cérémonie, je courais vers la jungle, montait sur un tronc et disparaissait en sautant de branches en branches. Pas de retour à la maison pour moi, j’étais DEJA à la maison. Neverland était mon domaine, et si j’en avais appris un peu plus, je savais qu’il restait encore bien des trésors à découvrir.
J'étais quand même bien déçut d'avoir réussi à les mener jusqu'ici., par pur hasard en plus, à vouloir les perdre comment prévoir qu'on atterrirait au bon endroit ?! Si c'était pas déprimant, et je ne m'en étais même pas rendu compte, juste à la dernière minute. Fichtre. La perte brutale de Peter m'avait secouée plus que je ne voulais le faire croire. Mais j'avais trahis le secret qu'on devait protéger, et sous la surprise j'avais bêtement avoué ma faute. J'avais presque envie de me frapper, mais si jamais je devais en venir à de tels extrémités autant le faire sans témoin. J'avais besoin d'un calumet de Clochette pour me calmer les nerfs, sa présence était une sorte de garde fou.
Maintenant je voulais qu'ils périssent tous dans la grotte, ainsi le trésor serait gardé. Mais le problème c'était que dans le lot, il y avait des gens que j'appréciais. Tout était si compliqué. Je préférais les jeux et les danses, on se prenait pas la tête, on se laisser bercer par le moment. Là … Là je me prenais la tête entre ce que je devais faire ou non. Et bien on verra, on devait mourir on mourra, prenons ça comme un jeu, un jeu de survie. Où tout le monde est doué et gagne, ou on perds tous ensemble. Ou peut-être que ça sera moitié moitié, il y en avait un resté tout seul qui allait surement perdre, bien que ce qu'on lui avait mit.
Quand on jouait enfant à la chasse au trésors l'or était important, ça prouvait qu'on gagnait si on le trouvait, mais là, être à se point obnubilé par lui, j'avais du mal à comprendre. Moi j'étais d'avis de suivre Anna, si on devait jeter l'or, on le jetais, et si quelqu'un s'y accrochait, on le jetterais avec. On aurait pu croire que ça aurait été le sort de Jack. Comment pouvait-on préféré l'or à sa propre vie ? Car il en planquait encore sur lui ! Enfin, il se rendit utile en tirant sur une colonne, puis en … J'étais pas bien sûre de vouloir savoir. Il me faisait penser à une personne prise dans un pièges qui tentait de s'accrocher à quelque chose pour éviter qu'une créature le dévore. Que de souvenir ~
- L'île ...
Le camps indien n'avait rien, mais l'île était en partie défigurée. J'avais mal. On était sortit, finissant notre course sur la plage, avec en accueil un ciel noircit par les nuages. Et ses ombres qui disparaissaient … Mauvais présages, restaient à savoir leur signification. Par contre, aucune indication que les autres s'en étaient sortit, nous étions pour le moment les seuls à être sortit. Étaient-ils morts ? Je me mordis la lèvre, Skunk et Wendy … Forcément les deux étaient restés derrière, avec Davy et la créature. Tss. J'observais la partie défigurée de l'île, bien sûr elle se soignerait d'elle-même avec le temps, bien plus rapidement que la normal, c'était Neverland, mais tout de même, avec ses changements, ça allait déplacer plusieurs créatures et surtout … De nombreux pièges. S'ils y avaient des victimes prisent dedans, elles étaient probablement ensevelies désormais.
Après quelque instants, peu de temps après que j'avais sauté hors du navire pour mettre pieds à terre sur le sable chaud, les autres apparurent. Un certain soulagement se fit ressentir. Ils avaient tous l'air d'aller bien, enfin bien était façon de parler pour certain. On dira juste qu'ils sont en vie. Davy Jones n'était plus là, puis son navire aussi disparut. On le reverrait bientôt, toujours trop tôt par rapport à ce qu'on voudrait d'ailleurs. Ça devait être de famille, les Jones avaient une fâcheuse tendance à se retrouver trop souvent aux pays imaginaires. À savoir lequel des deux j'allais croiser en premier la prochaine fois. Skunk en profita pour dire ses adieux, enfin pas vraiment, avant de partir vers la jungle. Une petite boule d'énergie, pleine de vie.
- On va voir si tu es toujours aussi doué !
J'esquissais un sourire, j'étais pas prête de m'ennuyer aujourd'hui, même quand les autres seront repartit. J'observais Wendy qui m'avait inquiéter un peu plutôt. À rester sous la chute de pierre, elle semblait vouloir se laisser écraser avec bonne volonté. Étrange. En tout cas toutes les deux aussi nous allions nous revoir, je sais pas si le brun serait de la partie, vu qu'il ne m'appréciait guère et que moi non plus, je le trouvais trop irrespectueux des environnements des autres. Restait à se tenir au courant. Quand aux autres je ne savais pas si j'allais les revoir, c'était la première fois que je les voyais. À savoir si les trois rousses étaient à Killian ou non, dans ce cas il serait possible de les revoir à nouveau.