« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Harry Potter and the Deathly Hallows - Trailer song Across the Universe.
J'aurai pu mettre ma main à couper sur le nom de ce pirate. J'avais eus raison quand j'avais cru le reconnaître; Il avait voté sous le nom de Davy Jones pour que Wendy trône désormais à la place de Reine. Je n'aurais pas tenté d'attraper son singe si j'avais compris plus vite. J'aurais préférer l'option d'aller attaquer directement le bottier pour qu'il me donne des nouvelles concernant celle qui m'avait remis la pièce de huit. À coté de ça j'avais prit l'option de m'asseoir contre la barrique d'où le singe m'avait échappé, pressant délicatement mon bras pour que la douleur lancinante qui s'en échappait ne disparaisse. Je ne pouvais peut-être plus réellement me servir de ma main gauche, mais une chose est sûre, elle n'était pas dépourvue de sensations!
J'eus le temps de reconnaître Killian, de loin. Tiens donc, famille Jones impliquée dans la fête, trouvez un pirate, vous remonterez jusqu'à leur chef? Je glisse instinctivement la main le long de ma chemise pour presser la pièce contre mes clavicules: Le singe ne l'a pas prise, bien heureusement - il se serait rendu compte qu'avec une main handicapée et deux litres de sang manquant je n'en restais pas moins doué pour le tir.- Et je sens une pointe de rire monter en voyant le second de Jones se débattre avec le singe, sans oublier de nous menacer de mort -comme il est pratique courante dans ce drôle de monde.- C'est ce qui suit qui me plait beaucoup moins, j'eus l'instinct de me décoller du tonneau quand le singe disparu, comme sentant que quelque chose allait tourner à l'eau de boudin. Malade oui, idiot non. Seulement je n'eus pas le temps de m'éloigner assez vite que je sentis mes pieds quitter le sol, comme une chute dans le vide sans savoir où vous allez tomber.
Et l’atterrissage en valu la chandelle. Je sentis ma hanche toucher lourdement une surface de bois, mon coude se chargeant d’amortir la partie supérieure de mon corps avec un gémissement presque plaintif à la douleur lancée jusqu’au bout de mes doigts. Là. Laissez moi une minute pour souffler avant de me rendre compte que je n’ai pas cette minute et encore moins le temps de respirer quand une gerbe d’eau me glace le dos et trempe ma chemise, après un regard à mon bras gauche tout semble en ordre. Mouillé. Mais en ordre. Mon autre bras aussi. Alors seulement je me permet de regarder autour de moi, le son de la mer, le mouvement de balancier de la houle, le sentiment de glisser un peu plus à mesure que le navire ne se penche, les cris donnant des ordres à droite, ceux hurlant l’ordre contraire à gauche… Pas de doute, je suis retombé. Il y a encore quelques mois j’aurais dis m’être cogné la tête, mais là c’est un grand sourire qui vient s’afficher sur mon visage blafard, une force que l’on appelle adrénaline.
Mais ça, c’était avant de voir les tentacules d’un Kraken s’abattre sur le vaisseau d’à coté, nouant ma gorge alors que je me précipitais au bord du pont à la vue d’un animal se jetant à l’eau. Il n’y a pas mille chiens sur les navires pirates, ils sont même plutôt rares. Mais je n’y vois rien, la houle est forte et je manque de chuter à chaque mouvement en travers. Ma main gauche hurle à la douleur à chaque fois que je dois me cramponner et je repousse les cheveux qui me tombent du visage pour chercher des traces du chien, ou de son maître. Ils sont trop loin, peut-être ai-je rêvé. C’est alors que je me rends compte d’une choses plus effroyable encore que le bruit du bâtiment qui se brisait en deux il y a quelques secondes derrière nous, c’est la présence d’une zone de silence. Oui, il y avait le cri des pirates, oui il y avait le cri des mâts détruits, mais il manquait le son caractéristique du poulpe géant qui attaquait les navires. Je me retournai, sur le pont, il y avait Killian, au loin, je discernais le Hollandais Volant, je n’avais vu ce bâtiment qu’une fois il y a longtemps dans une course poursuite à notre départ de Neverland et j’avais cette appréhension qu’on tout les animaux à la vue d’un danger. Il ne se passa pas plus d’une minute avant que le Kraken ne chercher son dernier repas: Nous. Il n’y a pas à dire, Killian savait y faire, et moi, j’avais juste l’air d’un con, en chemise trempée sur un pont de navire. Cependant la suite des évènements n’eut rien d’agréable et j’aurais aimé pouvoir rattraper le capitaine du Jolly Rogers avant qu’il ne tombe à l’eau, mais à quoi bon? S’il restait là il allait finir dévoré… Et à ma grande horreur, c’est ce qu’il allait m’arriver si je ne bougeais pas très rapidement d’ici. Coeur battant alors que le pont se soulevait dangereusement en direction de la bouche du Kraken j’attrapai un cordage aussi fort que possible avec la main gauche, l’enroulant autour de mon bras pour tenter de tenir en place: Si je devais y rester, j’y resterais la tête haute. À ma droite glissa une torche que je ne manquai pas d’attraper. Killian avait précédemment utiliser de l’huile bouillante et le tonneau se reversait à mesure qu’il coulait le long du pont, un lancer hasardeux me permis d’enflammer l’huile qui repoussa la bouche du kraken quelques secondes en brulant une partie sur la gauche. « On aime pas le feu, saloperie? » J’avais espérer que l’animal ne recule, voulant éviter le feu, mais il n’en fit rien, au contraire j’aperçus sur ma droit un long tentacule s’élancer dans l’air pour se saisir du bateau, le faisant pencher encore plus alors que mon cordage menaçait de lâcher: Ne nions pas l’évidence, je suis dans la merde. J’aperçois rapidement les tonneaux à l’arrière de moi, tenus par le cordage qui me maintiens en vie le long d’un pont de navire en début de digestion, derrière, il y a des cadavres. Peut-être que ça ne me sauvera pas, mais je gagnerais quelques secondes… Je tire sur mon bras, me hissant le long du pont non sans glisser sur le bois, attrapant le noeud qui retiens les tonneaux et les cadavres il ne manqua que mon poids pour le faire céder et déverser tout droit dans la bouche du Kraken 3 tonneaux fermés et tout les hommes qui avaient glissés derrière. Je retenu un haut le coeur mais aussi un soupire de soulagement en remarquant que le Kraken prenait le temps de broyer tout ça. Je ne ferai aucune description concernant les viscères mélanger au bois que je pouvais voir d’ici. Je n’avais pas le temps. Il fut extrêmement compliqué de me redresser et de remonter le long du cordage pour atteindre le bord du pont.
Pour redescendre de cinq mètres aussitôt. La tentacule venait de briser la rambarde sur laquelle ma corde était attachée et me faire glisser jusqu’à sa bouche sans attendre une seule seconde. j’eus heureusement le réflexe d’agripper un morceau de… De Mât. Un long sifflement se faisant sentir le long de mon bras sous l’effort, alors que le bandage et la chemise se tachaient doucement d’une couleur carmin n’appartenant pas à un mort. Du moins, à quelqu’un mort quelques seconde. Mon propre sang… Je ne sais pas en quelle honneur la chance frappa pour que je me retrouve sur la base de l’une des tentacule en remontant le long du morceau de mât, agrippant la chaire trempé et visqueuse de l’animal, la peur au ventre. L’animal de compagnie des Jones ne sembla pas trouver ce massage agréable puisqu’à cause d’un coup de tentacule je me retrouvai à l’eau entre des débris de bois et autres morceau d’humains, tentant de me raccrocher à quelqu’un avant de le lâcher dans la précipitation: Un cadavre, un autre un peu plus loin. J’espérais ne pas rencontrer l’un de ceux qui avaient amerri avec nous sous cette forme, et dans la panique je tentais de m’éloigner un maximum de l’immense animal qui engloutissait le navire sur lequel nous étions. Chaque brasse tirait un peu plus sur mes bandages dans une douleur que l’on reconnaitrait entre toutes: un ou plusieurs point avaient certainement lâchés et la présence de sang dans l’eau tâchait ma chemise d’une magnifique couleur… C’est peut-être ça plus qu’autre chose qui me fis paniquer: Il me manquait déjà une certaine quantité, si je venais à perdre le reste en mer, ça n’aurait servit à rien que j’échappe à la gueule béante du monstre. Par miracle, il y avait des planches, dont l’un était un peu plus grande, assez pour que j’y agrippe mes deux mains, sans pour autant pouvoir compresser ce qu’il y avait dessous, à boire la tasse à chaque vague -la panique est le pire des choses qu’il arrive durant un naufrage- en cherchant les autre des yeux. « KILLIAN! » Comme si on pouvait m’entendre, le Kraken à lui seul faisait plus de bruit que le bateau lui même. « REBEKAH! » Je ne l’avait même pas vue tombée, peut-être même était-elle avalée depuis belle lurette par l’animal géant. J’accrochais le bord de ma planche avec ferveur en espérant que les requins des environs désertaient à cause du kraken, car on le sait: si un requin n’est pas violent, il est attirer par le sang des proies blessées… Je sentais ma pièce de huit contre mon coeur... « PUTAIN MAIS VOUS ÊTES OÙ ?!» Dans l’eau. Bienvenue à Neverland.
Chovka: 75% Kraken: 80%
Rebekah Stormborn
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YOU MAKE ME WANNA DIE
I'LL NEVER BE GOOD ENOUGH
AND EVERYTHING YOU LOVE
WILL BURN UP IN THE LIGHT
EVERY TIME I LOOK INSIDE YOUR EYES
YOU MAKE ME WANNA DIE
| Conte : folklore germanique & légendes phéniciennes. | Dans le monde des contes, je suis : : une nixe, la fille du Léviathan.
J’avais toujours pensé que les chats et les serpents étaient les créatures du Diable. Leurs yeux machiavéliques, leur traîtrise, leur fourberie… Mais à présent, j’étais persuadée que la véritable progéniture du Démon était ce singe du nom de Jack. Cette espèce de petit enfoiré de première venait de me frapper la tête avec la carte en bois. Et elle n’y était pas allée de main morte, la boule de pus ! Mon escabeau humain en perdit l’équilibre, et je me retrouvai parterre. Bill vociféra contre son macaque des Enfers, puis me proposa sa main pour m’aider à me relever. Je le regardai de haut en bas, d’un air sceptique : Tu m’as déjà laissée tomber, alors merci mais j’vais pas retenter l’expérience. Va plutôt t’occuper de ce oustiti de malheur. La rouquine s’approcha alors de moi, en me demandant si je n’avais rien de cassé. Ils pensaient donc tous que j’avais des cure-dents à la place des os ou quoi ? Néanmoins, j’acceptai le soutien de ma compatriote capillaire. Elle était adorable, alors je n’allais pas passer ma colère sur elle. T’inquiète chérie, j’en ai connu d’autres ! Tout va bien, lui répondis-je en riant. Par contre, j’en dirai pas autant de ce fils de Belzébuth dans quelques instants si j’arrive à lui mettre la main dessus. J’en fais une affaire personnelle, enchaînai-je à l’intention du singe qui nous narguait un peu plus loin. J’accompagnai mon expression sadique du geste de tourner une broche. Oh que oui tu vas y passer mon mignon… Ce soir, ce sera grillade de macaque ! C’est alors qu’une lumière aveuglante jaillie du parasite poilu. Un étrange cercle tournoyant apparut sur le béton des quais. A l’intérieur, on pouvait distinguer l’image d’une plage où des embarcations s’amarraient. Apparemment, Bill savait de quoi il s’agissait, car il s’efforça d’arrêter Jack la fripouille. En vain : le singe sauta dans le cercle, qui se referma derrière lui. Le vieux Bottier nous fit alors part de son riche vocabulaire. Ah, je la connaissais pas celle-là, me dis-je en entendant des jurons pour le moins originaux. Turner ne semblait pas très serein. Il faisait les cent pas, répétant qu’un certain il allait nous tuer. Soit le schnock commençait sérieusement à yoyoter du ciboulot, soit il était en train de tous nous enfoncer dans sa galère (qui, au passage, me paraissait assez conséquente). Mon instinct ondiniesque me gueulait de me tailler la route le plus vite possible. En temps normal, je l’aurais écouté. Et plutôt deux fois qu’une. A l’heure qu’il était, j’aurais déjà été trèèès loin. Seulement, j’avais reçu des ordres : Diana m’avait fait comprendre (au travers de son histoire de bouquet) qu’il fallait que je garde Killian en vie jusqu’au mariage. Tom Cruise pouvait aller se rhabiller : ça c’était de la mission impossible ! Faisant difficilement taire mon sixième sens qui essayait de se carapater à ma place, je rejoignis Captain Danger pendant que Bill reprenait son apparence habituelle. J’espère que ce qu’il y a sur cette carte vaut le coup, parce que je compte pas risquer mes miches pour une p*tain de liste de courses, marmonnai-je. Turner jeta quelque chose, et une fumée opaque nous enveloppa. Un grondement se fit entendre, puis une nouvelle lumière nous éblouit. Et le sol s’ouvrit sous nos pieds.
Wouuuhouuu ! Vous connaissez l’expression "tomber des nues ?" Eh bien je ne vois rien de plus approprié pour décrire notre situation actuelle : nous étions littéralement en train de tomber du ciel. Pour ma part, j’étais aux anges (nues, ciel, anges, admirez la transition). En-dessous ne nous, un océan s’étendait à perte de vue. En atterrissant, je risquais au pire de me dissoudre dans l’eau. Contrairement à mes camarades, qui avaient une chance de finir complètement écrabouillés par le choc. Kiki avait l’air de voler plutôt bien. Il s’en sortirait. Les autres ne s’en tiraient pas trop mal non plus. Et de toute manière, je ne pouvais rien pour eux. L’eau se rapprochait à une vitesse vertigineuse. A présent, je distinguais aisément trois navires, dont deux se castagnaient joyeusement. Après de brefs calculs et estimations, j’en déduisis que si je ne voulais pas atterrir sur leurs ponts, je devais légèrement me décaler. Parce qu’à cette allure, j’allais me liquéfier instantanément. Et je n’avais pas spécialement envie de me retrouver à poil au beau milieu d’une bataille navale. J’entrepris donc une brasse aérienne. Tout ce qu’il y a de plus élégant. N’empêche que cela fonctionna. A une dizaine de mètres de la mer, je me mis en position du saut de l’ange, pieds joints et bras écartés. A cinq mètres, je rapprochai mes mains et plongeai. Avec la vitesse, je descendis jusqu’à presque vingt mètres de profondeur, en mode missile. Là, tout n’était que silence. C’était à peine si j’arrivais à discerner les bruits de la bataille qui faisait rage au-dessus de ma tête. Je fermai les yeux, profitant au maximum de l’eau qui m’entourait. Quand je les rouvris, un immense œil me fixait. Surprise, je restai quelques secondes interdite. Puis, en m’écartant, je me rendis compte que je faisais face au Kraken. Wow. Je le saluai de la main, un sourire émerveillé illuminant mon visage. Pendant la Malédiction, j’avais visionné en boucle la saga Pirates des Caraïbes, et mon personnage préféré avait toujours été Kraky. J’étais devant mon idole. En chair et en tentacules. J’entrai en communication avec lui, installant un dialogue. Je peux vous dire que ce gros mollusque n’était pas très bavard. Il m’expliqua brièvement qu’il avait du boulot, et que son maître n’aimerait pas trop qu’il tape la discut’ avec toutes les créatures qu’il croisait. D’accord, j’vais te laisser bosser, mais je voulais te poser une question avant : est-ce que tu sais quelque chose à propos du Léviathan ? (Oui, je comptais bien enquiquiner tout le monde avec ça.) Je dus le stresser, car ses tentacules redoublèrent d’agitation (ça allait faire mal en haut, désolée). Ok ok, c’est bon j’ai compris, on en parlera pas. Bon, j’y vais, ravie de t’avoir rencontré ! Puis je remontai à la surface. Décidément, je commençais à me dire qu’en savoir plus sur mon paternel allait être plus compliqué que prévu.
Le choc auditif faillit me déchirer les tympans. Le capharnaüm qui régnait sur les flots me donnait une folle envie de redescendre papoter avec mon nouveau pote. Les coques défoncées, les mats brisés, les cris égosillés, les tirs de canons… Un chaos sans nom. Je m’attardai sur les différents bateaux : le premier était dans un sale état. Un autre se faisait malmener par Kraky. Et le troisième… Dites-moi pas qu’c’est pas vrai ! J’aurais dû m’en douter en voyant le Kraken. Le Hollandais Volant était de la partie. Je tentai de repérer mes compagnons d’infortune dans tout ce bazar. Peine perdue. Et je me refusais de prendre part à la bataille : je ne voulais pas faire de mal à ce pauvre petit Kraky. Je me mis donc à faire la planche, crachant de l’eau comme une fontaine par la bouche. Un spectacle digne de l’apocalypse se déroulait autour de moi, et j’étais en train de jouer à la baleine. Sans pression. Faudrait peut-être que j’aille consulter… Reprenant un semblant de responsabilité, je décidai de partir à la recherche des autres anges déchus. Plongeant ma tête dans l’eau, je laissai mes yeux se dissoudre pour arpenter les lieux. Si mes camarades étaient tombés à la flotte, je les retrouverai. La première personne que je vis fut Wendy, avec sa chienne Nana. Tiens, qu’est-ce qu’elle fout là, elle ? La reine se faisait une petite croisière ? Elle n’avait peut-être pas choisi la bonne période… Continuant mon excursion oculaire, je retrouvai Killian et Chovka. Ce dernier étant le plus proche, je le rejoignis en sous-marin. J’étais une pro de la natation, mais en plus, c’était l’eau qui me déplaçait. Donc aucun effort à faire. REBEKAH ! … PUTAIN MAIS VOUS ÊTES OÙ ?! Je sortis la tête de l’eau. J’suis là, pas la peine de gueuler mon chou, lançai-je à Chov’ avec un clin d’œil. Killian n’est pas loin, on va le rejoindre. Par contre j’ai pas retrouvé la petite dernière… Tout en parlant, je saisis la planche de sauvetage du jeune Tchéchène, et me mis à la tracter. Accroche-toi, on va récupérer Jones Junior.
Dis, tu trouves pas que t’en fais un chouilla trop pour esquiver le mariage ? Je sais que ça peut être flippant, mais tous nous prendre en otage, c’est un peu fort, non ? me permis-je de plaisanter en arrivant à la hauteur de Kiki.
Emi Burton
Rebekah : 85% Kraky : 80%
Arya Pan
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| Avatar : Maisie Williams
| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Skunk & dorénavant... Peter Pan !
“On a mieux qu’un trésor quand on sait s’en passer.”
Pouaaaaah c’est fou ce que ça puait là-dedans… A croire qu’on m’avait foutu dans la chambre du poulpe plutôt que dans un cachot… Pourtant il faisait sombre, humide, ça tanguait pas mal et mes chaînes me rappelait que j’étais prisonnière, allez savoir… Si je m’en faisais ? Pfeuuu non pas du tout ! Laissez-moi vous résumer la situation les p’tites têtes. Peter s’était cassé, pfiouuut ! Disparu, envolé comme le Vieux d’avant ! Son Ombre aussi était partie mais quelque chose me disait qu’il était parti de lui-même, qu’il lui était rien arrivé… Manque de pot ? J’étais pas assez avancée pour le savoir… Bref, j’avais accepté d’être l’espion de Wendy contre Pan et pour l’instant on avait réussi à avoir une seule réunion toutes les deux… Ce qui m’embêtait un peu, c’est que je savais plus où j’en étais… peter me faisait peur, j’étais persuadée qu’il voulait me trouer comme une passoire (ou comme Ruffio) mais il avait insisté pour que je devienne son bras droit… Il était sérieux ? Vraiment sérieux ? J’en étais pas sûr, il m’avait juste donner l’entraînement le plus dur de ma vie et il s’était cassé… Sans rien dire ! Moi ce qui me faisait peur c’est que ça langue avait fourché plus d’une foi et je commençais à me dire qu’il avait capté que j’étais une fille… C’était un don qu’avaient les Peter ou quoi ? Allez savoir… Mais avant de partir, il m’avait parlé d’un Trésor fabuleux qui pourrait sans doute nous êtres utiles… ou utile à toute personne ayant un but précis sur Neverland…
Concrètement, j’AVAIS un but : soit retrouver l’ex Peter (bien que je commençais vraiment à me dire qu’il était mort de vrai de vrai), soit me sauver les ailes, me protéger. En gros, il me fallait ce trésor, soit pour lui, soit pour Wendy… soit pour moi… à voir qui était le meilleur offrant ! Et si Davy Jones était à la recherche de ce trésor tout comme moi, ben j’avais eu l’idée du siècle : me faire capturer par lui… Ouais je lui avais quand même volé son tricorne et lui avait donné un coup de pied dans les bijoux de famille, il devait pas m’aimer des masses… et moi ça m’arrangeait bien… Comme ça, il m’amenait directement au trésor et je les doublais sur le dernière ligne… Cool non ?
J’avais souris malicieusement dans le noir en me souvenant de ce plan génialissime lorsque soudain la porte s’était ouverte à la volée et que deux pirates étaient venus me chercher. C’est quoi qu’on me voulait encore ?
- Tu peux pas respirer un peu plus loin de mon visage ? Tu m’empoisonne là !
Le type s’était contenté de me taper derrière la tête avant de m’emmener hors de mon cachot violement. En remontant sur le pont, je tentais de me débattre, de leur marcher sur les pieds mais rien à faire… En deux temps trois mouvements, je me retrouvais à genoux devant un poulpe qui avait l’air bien content de lui.
- Oh ce que tu m’as manqué dans le noir ! Je suis si heureuse de voir ta sale face de poulpe pourrie.
J’avais souris avec insolence mais visiblement il n’aimait pas plus les plaisanteries qu’avant. C’était un jeu tout ça, un jeu où je risquais ma vie… Tous les jeux étaient comme ça à Neverland, c’était ça qui était cool ! Sur l’ordre du capichef, on me remit sur mes jambes et on m’attacha solidement les mains derrière le dos. C’est alors que je me rendis compte de la belle planche qui était là… le supplice de la planche… chouette chouette chouette… Bon j’avais ni poussière de fée, ni Clochette, ni Peter, mais je m’en faisais pas plus que ça. Fanfaronnant, la tête fière en fredonnant « à la file indienne », je me dirigeais vers la planche et montait dessus. C’était pas le premier à me faire ce coup-là…. Et pas le dernier non plus, foi de Skunk !
J’avais déjà bien avancé quand les premières secousses se firent sentir. M’arrêtant, je me retournais pour fusiller Davy du regard :
- Héééé tiens ton bateau tranquille, c’est pas du jeu ça !
Je plissais les yeux en le regardant et attendis que le calme revint pour me retourner et continuer d’avancer. Mais soudain, les remous devinrent si violent que je courais vers le début de la planche avec toute l’agilité que j’avais avant que les remous furent si violent qu’ils me projetèrent, fesses les premières, sur le pont. Hurlant comme un putois (évidemment), je m’écriais :
- Mais c’est pas possible !!! On peut pas subir le supplice de la planche tranquille à la fin ?! Les traductions se perdent je vous le dis, moi !
Si y’avait bien un truc dont j’avais horreur, c’est qu’on m’interrompe pendant un jeu ! Mais visiblement, le poulpe semblait plus trop intéressé par moi, ni ses pirates d’ailleurs. Ils regardent tous un calamar géant qui devait être la copine du capitaine Jones en train de dégommer un bateau qui ressemblait fortement à celui de Wendy. Profitant du moment d’inattention, j’en profitais pour me carapater mais rapidement, les pirates me rattrapèrent, me soulevèrent du sol et me remanèrent vers la planche. L’un d’eux sorti un poignard, trancha mes liens, et m’attacha les mains devant, contre la planche. Au moins là, je bougerais plus… c’était radicale. Puis j’entendis le capitaine demander à ce qu’on arrête l’attaque et qu’on rappelle le Kraken.
- Elle te fait quoi ta copine, une crise de jalousie parce que tu lui as pas fait assez de bisous ?
Il ignora ma pique pour commander à ses hommes d’inspecter les débris du bateau et d’y ramener les cargaisons récupérable. Et soudain, sans qu’on sache trop comment, je vis un énorme tentacule projeter un mec sur le bateau. Il s’effondra non loin de moi. Il était barbu et avait les cheveux longs…Le sourire moqueur et malicieux, je l’interpeller :
- Saaaaluuuuut le copain…
Je souriais toujours. Il s’était mangé le pont d’une manière tellement drôle que j’avais du mal à me retenir.
- Tu me détache, dis ?
Il avait intérêt sinon c’était plus mon copain…
codage de coula.
Davy Jones
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| Avatar : Andrew Lincoln // Dan Stevens (Le temps d'un RP, ou deux)
Alors, qu'est-ce que vous avez touché
cette fois pour qu'on en arrive là ?
| Conte : Neverland. | Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine du Hollandais Volant.
Le ciel avait pris une délicieuse couleur anthracite, rendant l’horizon opaque et faisant crouler les flots sous la houle incendiaire que s’échappait des deux navires. Le feu, et l’eau. Les deux éléments opposés qui se joignaient dans un seul et même but : détruire. Les mâts brisés gisaient lamentablement en travers des restes éventrés des bâtiments, révélant aux flots et profondeurs leur intérieur entièrement détruit ; les voiles terminaient de brûler leurs derniers mètres de survie, rongées par les cordages et autres rambardes qui avaient ployées sous la violence des chocs reçus. Le gouvernail du Queen Mary Revenge, un magnifique bateau à la coque bicolore appartenant à cette sainte patrie de l’Angleterre, gisait lamentablement au bout de sa figure de proue défigurée alors que celle-ci sombrait dans un gargouillis grotesque. Tonneaux. Planches. Corps. Tout le contenu du Johnny Depp se mélangeait avec celui de son voisin, plongeant l’océan dans une mer rougeoyante aux reflets mordorés des flammes. Nul doute que les requins et autres charognards des bas-fonds n’allaient pas tarder à rappliquer pour se faire un petit festin des cadavres encore chauds qui flottaient lamentablement de ça et de là… En soit, c’était parfaitement compréhensible quand on y songeait. L’éternelle chaîne alimentaire reprenait ses droits.
Et l’homme revenant à la place qui lui était destinée : celle de la proie.
Jones passa un doigt sur ses lèvres, accoudé au bastingage du balcon arrière, esquissant un sourire profondément satisfait devant un tel spectacle cauchemardesque. Il imaginait sans mal les chants célestes observant les âmes désespérées lutter pour leur survie… Et devoir affronter leur trépas sans avoir aucune chance, même infime, de survivre. Cela donnait une saveur délicatement morbide à l’ensemble, et il se régalait d’avance de la suite des évènements. Le kraken était décidément une arme des plus terribles au travers des océans ; il n’en existait pas de pareil et, malgré les âges, elle était toujours aussi efficace. Il frissonna en sentant la créature doucement se recroqueviller sous la surface, la devinant sans mal rassembler ses tentacules blessés et se nourrir des morceaux de chair passant à sa portée. Après tout, l’enveloppe charnelle n’était pas ce qui l’intéressait – sauf chez une femme – alors il laissait volontiers une telle pitance à son monstre marin. S’ils n’étaient pas assez forts pour survivre, c’était que leur vie ne valait pas la peine d’être vécue au-delà du raisonnable. Et qu’ils s’estiment heureux : le kraken leur offrait la possibilité de mourir dans d’atroces souffrances en leur rappelant à quel point ils n’étaient rien. Juste un point de passage dans la longue existence du Hollandais Volant, et une âme de plus à charrier dans les cales lourdes du bâtiment.
Une voix nasillarde, la chose la plus désagréable qu’il lui fut donné d’entendre en réalité, le tira de sa contemplation : « Mais c’est pas possible !!! On peut pas subir le supplice de la planche tranquille à la fin ?! Les traductions se perdent je vous le dis, moi ! » Jones se redressa, ses yeux glacés se posant sur un des êtres les plus insupportables qu’il était donné d’exister – après Peter Pan : Skunk. Ce putois dégénéré était encore en vie ? Il lui semblait bien avoir oublié quelque chose dans les cachots pendant plusieurs heures… L’odeur devait venir de là. Il tapota la rambarde du bout des doigts, avant de hocher la tête face au ton plein de reproches que daignait lui adresser le jeune cloporte insolent.
« Effectivement, les traditions ne sont plus ce qu’elles étaient… » Le capitaine lui fit un signe de la main pour l’inviter à ne pas faire attention au reste. « Je vous en prie, reprenez. »
Ce n’était pas tous les jours qu’un imbécile voulait mourir par lui-même alors, autant profiter de ses pulsions suicidaires pour nourrir un peu les océans. Même si avec l’épaisseur qu’il avait, nul doute qu’il faudrait jusqu’à ronger les os pour espérer grappiller quelques calories…
Il y eut un bruit sourd et lancinant. Le signal qu’attendait Jones pour faire signe à ses hommes. Ceux-ci se séparèrent alors, certains s’élançant vers le bastingage pour littéralement sauter à l’eau et disparaître de la surface, pendant que les autres s’activaient auprès d’étranges et lourdes chaînes métalliques. Des fourmis. Des petites fourmis grouillantes. Ils avaient un peu de temps devant eux, mais le capitaine appréciait le travail vite et bien fait… Alors, hors de question de traîner. Son regard dur n’eut pas besoin de croiser celui des pirates pour qu’ils comprennent que l’erreur n’était toujours pas permise à bord. Ils savaient quoi faire : depuis quatre cent ans, inexorablement, ils remontaient et charriaient les âmes des défunts afin de les conduire à leur dernière demeure. C’était la règle et la loi. Une loi inéluctable, ou presque... Davy Jones faisait ce qu’il voulait de tout cela sans que jamais personne ne puisse lui reprocher quoi que ce soit.
On ne reproche pas au Roi des océans.
Le capitaine passa une main dans ses cheveux bruns – dépourvus de tricorne – pour les repousser nonchalamment en arrière. Joignant ses mains pour entrelacer ses doigts entre eux, il se tourna sur lui-même comme s’il s’apprêtait à dire quelque chose… Mais fit un pas de côté pour éviter la masse lourde qui s’effondra lamentablement sur le pont du navire. Un rouler-bouler plus tard, et une lumière décidément très franche éteinte, Bill le Bottier se relevait de sa chute en époussetant négligemment son long manteau poisseux. Un sourire carnassier apparu sur le visage de son capitaine quand il lui fit face, une étincelle brûlante d’intérêt s’allumant au fond de ses yeux.
« Ce cher monsieur Turner ! » S’exlama-t-il, presque joyeusement. Mais son attitude et son ton ne laissait clairement aucun doute sur la dureté dont il faisait preuve. « J’espère que vous m’apportez d’excellentes nouvelles, il faut terminer cette journée de la manière la plus excellente possible ! »
Il désigna nonchalamment Skunk attaché près de la planche, s’approchant de Bill pour passer un bras autour de ses épaules. Sa main se serra sur son bras. Le Bottier déglutit un peu, adressant un regard sincèrement désolé au jeune garçon perdu mais sans pour autant esquisser le moindre geste pour l’aider. Chacun sa punition.
« J’ai cru comprendre que Jack vous avais donné du fil à retordre ? »
Il épousseta un fil sur son manteau de cuir, l’attrapant entre son pouce et son index pour observer le mécréant, avant de souffler dessus pour le chasser loin de lui. Attendant que Bill ne daigne ouvrir la bouche, le sentant trembler légèrement contre lui à mesure que les premières secondes s’écoulaient. « Billy Bones est mort, comme promis. » Déclara son contremaître, ce qui eut pour réponse un long soupir faussement navré alors que Jones portait une main sur l’emplacement de son cœur.
« Aaah, Billy Bones… Ma foi, il nous manquera ! On ne fait plus d’hommes comme lui de nos jours. »
Ses paroles suintaient d’ironie mais son second n’osa pas le lui faire remarquer. Il connaissait les tons et mesures du capitaine, il ne se serait jamais permis de faire un seul commentaire. Il tenait à sa vie, surtout dans l’état où elle était, et avait appris à prévenir la fureur de son supérieur. « Et il portait bien la carte. Jack l’a récupérée. » Ou presque.
« Parfait. » Commenta-t-il en tournant son regard vers lui. Bill détourna le sien. « Alors pourquoi n’est-elle pas en votre possession, actuellement, afin que vous puissiez me la remettre ? »
Turner déglutit difficilement, n’osant lui répondre. Il se crispa, immobile et incapable de bouger. Même s’il l’avait voulu, la poigne de son capitaine l’en empêchait.
« Pourquoi est-ce que c’est vous, et non Jack, qui êtes ici puisque vous n’avez pas la carte ? »
Continua Jones, d’un ton à la fois détaché mais terriblement lourd de sens. Bill sentait la glace des enfers lui glacer le sang et geler sa colonne vertébrale au rythme des syllabes.
« Vous savez que j’ai horreur des inutiles, monsieur Turner. »
Le Bottier prit une grande inspiration, à la fois de frayeur et pour parler, mais le regard noir et tranchant de son supérieur l’empêcha de faire quoi que ce soit. Le souffle retenu, il devinait non sans mal la suite des évènements…
Lorsque quelqu’un tomba ridiculement sur le pont central, lâché par l’un des tentacules du Kraken.
Jones détourna son attention de son second pour s’intéresser au nouvel arrivant. Voilà bien quelque chose de particulier… La créature qui recrachait une victime, première nouvelle. Il faudrait sans doute qu’il revoit l’ordre des priorités la prochaine fois, surtout que ce gaillard n’avait pas l’air si malade que cela. A vrai dire, il n’avait pas fière allure et semblait plus nauséeux qu’autre chose, mais rien de bien affolant pour être contre-indiqué à être dévoré. Si son monstre commençait à faire la fine bouche, il n’était pas sorti de l’auberge ! Il y avait des coups de fouets qui se perdaient.
L’insignifiant rejeton d’algues puantes fit résonner sa voix nasillarde, ce qui tira un soupir agacé au Capitaine du Hollandais Volant. Il ne pouvait pas se taire celui-là ? Franchement. Qu’est-ce qui le retenait de ne pas écraser sa tête sous ses bottes, et de s’assurer que tous les os du crâne étaient suffisamment réduits en bouilli pour se confondre avec son cerveau ? Rien. Rien ne l’empêchait en fait. Fier de ce constat, il se détourna passager qui venait d’arriver et s’approcha de Skunk dans le but évident d’appliquer au pied de la lettre ce qu’il venait de penser. Après tout, si même Pan n’était pas venu le sauver, c’était bien qu’il était lui aussi inutile, non ? Et les inutiles, on les élimine.
« Capitaine ! Capitaine, y’en a qui respirent encore ! » La botte près de la tempe du garnement, Jones résista bien malgré lui à l’envie cruelle de mettre un terme à l’existence insolente du putois. Bon, il pouvait bien le faire avant de voir de quoi il retournait, non ? Juste un peu. Juste… Il fit volte-face, reposant sa jambe sur le bois du pont en joignant ses mains dans un claquement avant de les frotter paume contre paume.
« Allons, vous savez bien que « respirer » ne veut pas dire « digne d’intérêt », Monsieur Waggeby. »
Rappela-t-il en s’avançant, contournant d’un œil curieux le jeune homme en train de se redresser au milieu de l’agitation soudaine qui gagnait ses pirates. Ah oui, c’était vrai qu’il avait atterri ici lui… Un signe de tête au Bottier qui n’osait pas bouger, et ce dernier s’approcha de Terrence pour l’aider – ou plutôt, le forcer – à se relever. En entendant un grognement, Bill tapa l’arrière du crâne de l’inconnu pour le remettre à sa place. Bien. Davy Jones les ignora de nouveau, penchant la tête sur le côté en observant un peu les personnages que les matelots couverts de corail ou d’éléments marins étaient en train de hisser à bord…
« Mesdames… »
Fit le capitaine en découvrant deux jeunes femmes à la chevelure flamboyante. L’une paraissait bien plus jeune que l’autre, et bien moins fournie aussi. Jones s’offrit le luxe d’un baisemain à l’adresse de la plus grande des deux créatures féminines, levant ses yeux vers les siens et la complimentant sur le rubis qui ornait l’un de ses doigts. Même trempée, elle était élégante. Comme quoi, il y avait du bon à autoriser certaines femmes à bord des navires… Savait-on jamais, un peu de bon temps ne faisait de mal à personne.
Il venait de reconnaître la reine des pirates sans aucun mal, vu le regard furieux qu’elle lui adressait sous son air détrempé. Enfin, le chien était un petit indice supplémentaire, vu la violence dont elle fit preuve pour se débarrasser des bras qui la tenait afin de rejoindre sa maîtresse. Jones se mit à sourire.
« Quelle surprise. J’espère que vous ne vous êtes pas fait mal durant le spectacle ? »
Demanda-t-il une fois qu’il fut à côté d’elle, la toisant des pieds à la tête avec un regard sincèrement amusé. Wendy Darling était sans doute la dernière personne qu’il s’attendait à voir ici… Enfin, pas tout à fait, puisqu’il avait aperçu son bâtiment au décours de l’achèvement du Queen Mary Revenge. Mais de là à la voir s’en sortir, elle était plus coriace qu’elle n’en avait l’air ! Il avait bien fait de la laisser en vie la dernière fois, même si le souvenir de sa main cuisante sur sa gorge fine lui procura une décharge agréablement excitante d’adrénaline. Sentir la vie glisser hors de son corps. Voir son regard se voiler. Sa respiration se stopper. Et ce sang sur sa chemise qui…
Elle était trempée.
D’où il était, il avait donc une vue imprenable sur son décolleté… Et sur la poitrine délicieuse et discrète qu’elle dissimulait d’ordinaire aux yeux des autres. Passé le premier instant lubrique, il haussa un sourcil moqueur avant de désigner la grande rousse juste à côté d’elle. Se penchant d’un air conspirateur vers Wendy.
« Vous devriez lui demander son secret… Les vôtres n’ont pas bougés depuis la dernière fois. »
Jones se mit à rire, profitant du fait qu’un de ses hommes la maintenait par le bras pour éviter royalement le coup qu’elle tenta de lui porter. Il entendit la chienne grogner et lui lança un regard noir. Elle comptait l’impressionner ? Ce maudit animal plein de puces. Elle devrait bien s’entendre avec le cloporte que Pan lui avait refilé pour qu’il se charge du sale boulot, à ce rythme-là il allait attirer toute la vermine des océans !
Et en parlant de vermine… Ses hommes semblaient avoir repêché un bonhomme en sacré mauvais état, vu la pâleur de son visage et le sang sur ses bras. Les bandages autour de ses poignets avaient lamentablement pris l’eau et laissaient entrevoir des cicatrices fort singulières. Le capitaine les fixa un court moment, avant de poser son regard dans celui du brun.
« Un lâche qui s’accroche à la vie… »
Mais sa phrase resta en suspens lorsqu’il vit, à travers le haut trempé du jeune homme, la silhouette singulière d’une pièce de huit suspendue à son cou. Que faisait-il avec ça ? Un coup d’œil en direction de Wendy, puis de nouveau sur la pièce et sur son porteur. Le capitaine tendit la main, extrayant la pièce de son étau de tissu pour la révéler aux yeux de tout le monde. Brillante. Clinquante. Avec une tête de mort caractéristique en son centre et des gravures sur tout son pourtour. Un objet de marque et surtout… de confiance.
« … Ou un pirate plein de mystères. »
Reprit-il finalement, l’air intrigué. Jones aimait la nouveauté et les découvertes, alors le cas du jeune homme commençait à lui plaire. Mais n’est pas aventurier qui veut, et ce n’était pas parce qu’il appréciait l’imprévisible qu’il tolérait tout autant les surprises. Alors, quand le dernier survivant fut hissé à bord… Bill le Bottier poussa un soupir de soulagement. Killian était la porte de sortie qu’il espérait, alors voir qu’il était parvenu à rester en vie était en quelque sorte un soulagement. En soit, en tant que fils de Davy Jones, il aurait été surprenant de le voir mourir pour si peu. Mais les tares existent et on ne peut jamais être sûr que le rejeton sera aussi efficace que l’original.
En tout cas, ce qui était efficace, c’était l’effet de surprise que son arrivée venait de provoquer chez le Capitaine du Hollandais Volant. Tous ses hommes le sentir, retenant leur souffle. Silencieux. Intrigués. Voilà bien longtemps que Killian Jones n’était pas monté à bord du navire et sa venue ne laissait rien présager de bon. Pour personne.
Jones tapota son index contre son menton.
« Voyez-vous ça… »
Toisant son fils des pieds à la tête, il s’attarda sur son visage. Killian n’avait pas changé malgré les années. Condamné, comme lui, à une existence éternellement longue et décisive… Une vie de piraterie et de forbans, de vols et de trésors. Sacrés trésors. Alors pourquoi est-ce qu’il était habillé d’une manière aussi ridicule ? Il n’avait plus cette étincelle désespérée dans le regard. Plus la même rage au fond des yeux. Plus la fureur qui lui faisait serrer les mâchoires et transformait sa voix. L’homme qu’il avait retrouvé des années auparavant dans des désirs de vengeance… Avait laissé place à ça. Il en rirait s’il le pouvait, mais Jones n’avait pas vraiment d’humour. Ou très peu. Un trait de famille.
« Messieurs ! Et mesdames. » S’exclama soudainement Jones, en se tournant tour à tour vers chacune des personnes présentes sur le navire. « Il semblerait que nous ayions récolté des invités de marque aujourd’hui. Wendy Darling nous fait l’honneur de sa sulfureuse présence… Et mon fils a décidé de nous rendre une petite visite de courtoisie. »
Il adressa un sourire aux deux personnes concernées, appuyant d’avantage son attention sur la seconde. Cette journée était décidément pleine de rebondissements et d’attentions. Il en avait presque oublié l’incartade de son quartier maître et du singe… Mais il ne manquerait pas d’y revenir de sitôt.
« Voilà bien longtemps qu'on ne s'était retrouvé, Killian. »
Le silence se réinstalla sur le navire. Les voiles faisaient grincer le bois sur la légère houle qui faisait suite aux vents du carnage. Bill frémit. Il connaissait bien Davy Jones. Il ne le connaissait que trop bien. Un personnage éloquent, haut en couleurs, paraissant des plus agréables quand on ignorait sa vraie nature…
« Tuez-les. Tous à l’exception de sa majesté. »
… Mais ce n’était qu’une façade afin de mieux poignarder les gens dans le dos.
Wendy Darling
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Le Johnny Deep coulait sans qu'elle ne put rien faire. Au milieu des cris, des hurlements de terreurs, du brui du bois brisés en petits morceaux elle crut entendre une voix qu'elle connaissait. Mais la jeune femme n'y fit pas attention, trop concentrée sur le spectacle morbide qui était face a elle. Le Kraken ne laissait aucunes chances, aucune échappatoire. Presque malgré elle elle sentit son cœur se serrer en voyant l'un de ses hommes qui tentait de combattre se faire attraper par la bête qui éclata son crane en le lançant avec violence sur le pont. Accroché a son bout de bois, elle passa une main derrière la grosse tête de l'animal et entremêla ses doigts aux poils mouillés de sa chienne pour se rassurer. A coté d'elle, un cadavre émergea du fond des flots, a moitié déchiqueté par la créature qui a présent disparaissait sous la mer.
La nausée la prit et la reine eut le plus grand mal a se forcer a regarder autour d'elle. C'était sa faute et plus que jamais, elle devait apprendre de ses erreurs. Wendy jeta un regard au bateau qui approchait d'elle, cherchant au milieu des débris des survivants ? Non, le Hollandais ne faisait pas de prisonnier. Pourtant, un cordage tomba non loin d'elle et la jeune femme, après avoir longuement hésité finit par le passer sous le ventre de Nana, avant de grimper elle même a bord. A peine eut elle posé un pieds sur le pont qu'elle sentit des bras vigoureux l'attraper et lui coincer les mains dans le dos, l’empêchant de faire quoi que ce soit. Par réflexe, elle se mit a se débattre, avant d'entendre une voix qui la fit s’arrêter pour lever des yeux de feu sur le capitaine du Hollandais, qui saluait deux femmes, juste a coté d'elle. Rapidement, Wendy observa autour d'elle, apercevant les deux rousses - dont une qui avait été présente lors de son élection - et .. Skunk ? Que faisait il la ? Immédiatement, elle chercha Pan du regard mais ne le voyant pas, revint a son adversaire du moment.
"Capitaine Jones" lâcha elle d'une voix tendu ou elle tentait de maîtriser sa colère.
Et une petite pointe d’inquiétude, il fallait l'avouer. Ne pas être un minimum inquiet face a un tel homme relevait de la folie. Dans son dos, elle entendait Nana qui grognait et se débattait avec force, avant de tout a coup, faire lâcher les pirates qui la maintenaient pour se placer a coté de sa maîtresse, grognant a n'en plus finir contre l’homme qui la maintenait. Immédiatement, la reine se sentit plus rassurée. La jeune femme ignora la question, se retenant de lui hurler dessus. Sa respiration, saccadée, était difficile a maîtriser tant elle était énervée. Il venait de couler SON navire et SON équipage. Et malgré l'air qu'elle affichait, elle devait se retenir de grimacer en respirant. Le coup qu'elle avait pris avait été violent, et elle savait que ses cotes avaient soufferts. Rapidement, elle verrait une trace violacée prendre possession de son abdomen. Elle sentait de petites gouttes salées couler le long de ses cheveux, sur sa nuque, ses vêtements plaquées contre elle qui gênaient ses mouvements, et cette main qui la tenait solidement en arrière l’empêchant de de bouger.
Le regard de l'homme face a elle se fit plus intense et elle baissa les yeux pour voir ce qu'il fixait, avant de les relever et de fixer un point que le coté, rouge de gène et de colère. Elle déglutit difficilement, mal a l'aise au possible, prise d'une pulsion pudique qui lui donnait envie de se cacher. Il se pencha vers elle et la jeune femme sentit un nouveau vent de colère s'emparer d'elle.
"Espece de ..." fit elle en tentant de le frapper, alors qu'elle était difficilement retenue par le matelot derriere elle.
Ce type était un rustre, un malotru et .... Si elle avait pu elle lui aurai planté un couteau dans le torse pour venger son outrage. A nouveau. Nana gronda plus fort, prête a attaquer.
Son souffle c'était accéléré et les yeux assombris par la rage, la reine suivit le dos du capitaine qui s'éloignait pour s'approcher d'un homme. Elle mit quelques secondes a le reconnaître, trop occupé a essayer d'assassiner mentalement son ennemie. Chovka. Wendy eut l'impression de se prendre une douche glacée dans la figure, avant que son cœur ne se mette a battre de plus en plus vite. Que faisait il ici ? Pourquoi était il aussi pale ? Est ce qu'il allait bien ? Elle ignora le regard de Jones, trop concentré sur celui qu'elle considérait comme son ami pour prêter attention a Jones. Il était revenu, c'était tout ce qui importait. Les autres passagers étaient ils ses amis ? Pourquoi était il la ? Était il venue la voir ou étais ce seulement par hasard ? Pourquoi n'était il pas venue plus tôt ?
Trop de questions et pas assez de réponses... Elle aperçut la pièce de huit que tenait Jones et se calma immédiatement. Elle lui avait fait confiance, elle pouvait continuer. Et le capitaine savait qu'il comptait un minimum pour elle sans quoi il n'aurait pas une pièce de ce genre. La jeune femme chercha a capter le regard de Chovka et lui fit un petit sourire désolé. Elle était tellement heureuse de le voir, mais en même temps .. une petite partie d'elle avait toujours peur du rejet. Et les circonstances n'étaient pour ainsi dire pas idéales pour des retrouvailles.
Il y eut du mouvement et on fit monter un nouveau survivant. Killian. La jeune femme déglutit, hésitante. Elle ne savait pas quelle attitude adopter face a lui. A son couronnement, elle avait été soulagée de voir qu'il ne lui en avait pas voulu. Mais le temps avait passé et désormais, elle lui en voulait de l'avoir abandonné comme ça. De l'avoir laissée toute seule face a une flopée de pirates qui ne voulaient qu'une seule chose : la voir morte. De temps en temps elle se demandait si ce n'avait pas été pour lui un moyen de se débarrasser d'elle pour pouvoir plus facilement diriger les pirates par la suite. Non, son attitude pendant son couronnement avait été ... presque cruelle. Qu'est ce que ça lui aurait coûté d'assumer devant les autres ? Parce qu'a l'époque, elle le considérait comme un allier. Maintenant ... maintenant, elle se disait que si il l'avait réellement été, il aurait fait quelque chose pour ne pas qu'elle ai l'air d'une idiote qu'on en reconnaît pas, pour ne pas la laisser sans défense.
Elle détourna les yeux, étudiants les autres passagers pour ne pas se concentrer sur les deux Jones. Deux rousses - bien plus belles qu'elle elle l'avait bien compris merci, inutile de l'enfoncer en étant ironique - Chovka, Skunk, Terrence - qu'elle aperçut avec soulagement non loin et a qui elle fit un petit signe de tête pour s'assurer qu'il allait bien - Nana, elle.
Le silence se fit autour d'elle uniquement troubler par Nana qui semblait ne pas vouloir grogner.
"Tuez les. Tous a l'exception de sa majesté."
"NON !"
Elle avait crié et c'était débattue. D'un geste brusque, elle enfonça son talon dans le pieds de l'homme dans son dos et Nana lui mordit violemment le mollet, faisait relâcher sa prise au matelot ce qui permit a la reine de se dégager. D'un geste brusque elle le frappa et s'éloigna, en alerte. L'adrénaline parcourait son corps, la peur la rendait plus rapide, accélérait les battements désordonnés de son cœur. Elle le savait, il ne voulait la garder en vie que pour récupérer "ce qu'il voulait", allez savoir quoi, qu'elle possédait en temps que reine des pirates.
D'un geste brusque, elle détacha sa chemise de son corps pour la relâcher, afin qu'elle lui colle le moins possible a la peau et s'approcha de Jones, ignorant son fils a ses cotés, les bras croisés sur sa poitrine pour la dissimuler. Sa chienne se plaça dans son dos, grondante, prête a bondir, protégeant ses arrières. Wendy leva les yeux vers le capitaine, le regard brûlant.
"Vous n'avez pas le droit." D'un geste elle désigna Chovka, Terrence et Skunk. "Lui, lui et lui sont avec moi, ils font parti de MON équipage et il est hors de question que je vous laisse leur faire quoi que ce soit.".
Son seigneur des pirates. Son ... garde du corps/presque ami ? Et son espion. Quand aux autres ... elle leur jeta un regard rapide, avant de revenir a Jones. Rebekah et Killian lui avaient clairement fait comprendre qu'elle n'était rien pour eux alors qu'ils se débrouillent. Ils étaient grands. Mais la troisième, l'autre rousse, elle ne ressemblait pas vraiment a un pirate. Wendy lui jeta un rapide regard, essayant de voir ...ce qu'elle faisait la, avec qui elle était ... Celle ci sembla désigner les autres du menton, essayant de dire quelque chose comme "je sais pas ce que je fous la avec eux moi !"
"Et elle aussi" annonça la jeune femme en se retournant vers le capitaine. "Alors laissez les, ils sont sous ma protection".
Sa protection ... Des paroles dérisoire d'une fillette qui n'avait rien pour se défendre elle même. Elle le savait. Il le savait. Mais tout se jouait sur les apparences non ? Quand a la rouquine, elle n'avait apparemment rien a voir avec Killian et son amie, elle ne semblait pas vouloir la tuer, et apparemment, Jones l'énervait aussi. Elle ne savait pas ce que Jones junior ferait d'elle alors elle préférait prendre les devants. Quitte a essayer de sauver des gens, autant que ce soit le maximum possible. C'était toujours une vie de sauvée.
Jones eut un sourire moqueur et s'approcha du bastingage, alors qu'une main s’agrippait difficilement. D'un geste brusque, il posa sa botte contre celle ci, écrasa consciencieusement les doigt de l'homme avant de le repousser. Le bruit d'une chute dans l'eau. Un hurlement et le silence. Le Kraken avait finit le travaille.
La jeune femme ne pu retenir un frisson désagréable qui lui remonta le long de l'échine pour venir se loger le long de son cou. Elle jeta un regard a Terrence et posa une main sur la garde de son sabre. Ce type savait se battre, il était fort. Peut être pas assez pour faire face au Kraken mais passez pour apporter son soutiens. A condition qu'il ne tombe pas a l'eau... Quand a Chovka ... il avait l'air fatigué. Affaiblis. Skunk était en mauvaise posture et la rousse ... elle ne savait pas ce qu'elle valait.
Réfléchis ! S'intima elle.
Clairement elle n'était pas en bonne posture mais elle avait un avantage : Jones avait besoin d'elle. Elle aussi avait besoin de lui mais pour le moment c'était elle qui avait ce dont il avait besoin. Qu'elle ne sache pas encore de quoi il s'agissait n'était qu'un détail ... non ?
"S'il vous plais. ajouta elle finalement. Vous venez de couler mon navire, c'est le minimum que vous puissiez faire."
Ca lui avait arraché la bouche. Réellement. Elle avait détaché ses bras de devant elle et posé une main sur son sabre, le défiant du regard. Tant pis pour la chemise, avec lui on était jamais trop prudent et elle ne se souvenait que trop bien de leur dernière entrevue. Mais si elle n'était pas menaçante, elle ne restait pas moins sur ses gardes. Nana surveillait ses arrières, elle le savait. L'animal était énorme et saurait la défendre. Pour le moment, son plus gros problème était face a elle.
Elle était sur son navire a lui, et bien que calme, sa voix n'en était pas moins tranchante. Le respect d'un capitaine sur son navire était primordiale mais elle devait bien lui faire comprendre que même si pour l'instant elle n'avait rien, elle n'en était pas moins redoutable. Elle ne demandait pas une faveur, on ne demandait pas de faveurs a Davy Jones. Non, elle exigeait. Poliment certes mais il devait se douter que si elle n'obtenait pas ce qu'elle voulait, il y aurait des conséquences.
Terrence devait bien admettre qu'il n'était pas si mal logé que ça entre les tentacules du Kraken. Il avait une vue d'ensemble sur la scène qui se déroulait sous ses yeux et il était relativement loin de l'eau. Donc aucun risque de se retrouver mouiller ou quoique ce soit approchant. Il esquissa une légère moue mélangeant fascination et dégoût lorsque Kraky commença son repas. Avalant les cadavres les uns après les autres. Le gardant en l'air comme pour le faire participer d'une certaine façon. Il observa donc la scène, un coude posé nonchalamment sur le tentacule, la tête calée dans sa main. Une pose mêlant intérêt morbide et ennui profond.
Peut-être que la créature allait songer à le relâcher à un moment. Pas qu'il se plaigne de sa situation actuelle. Bien au contraire. Elle était beaucoup plus enviable que celle de ses anciens compagnons de voyage. Ou même que celle des personnes encore vivantes qui barbotaient dans l'eau pour essayer de sauver leur peau. Il put apercevoir Wendy en contrebas, fidèlement accompagné de Nana. Au moins, elle n'était pas seule. Et elle savait nager elle visiblement. un nouveau soupir lui échappa et il commença à se tortiller légèrement pour essayer de gagner un peu d'air supplémentaire. Il commençait à avoir mal à l'abdomen à force d'être serré comme ça. Il tapota doucement le tentacule comme pour attirer son attention.
"Hey... ce serait cool que tu me fasses redescendre maintenant. Et sur la terre ferme de préférence. T'es mignon !"
Un instant, il cru qu'il avait réussi à faire céder le Kraken. Il sentit qu'il commençait à bouger. Un léger mouvement de balancier qui lui fit prendre une teinte légèrement verdâtre, lui enserrant l'estomac. Il en avait légèrement assez de tous ces mouvements de balancier. Lui donnant la désagréable impression d'avoir été éjecté sur une mauvaise montagne russe. Après les roulis du bateau, il avait le droit à la berceuse version Kraken. Comme si se faire secouer dans tous les sens avait le moindre risque de l'endormir. Mais après tout, chacun sa façon de faire. Il prit donc sur lui pour ne pas rendre tripes et boyaux alors qu'il subissait les mouvements désordonnés de la bête qui le tenait captif avant de sentir que plus rien du tout ne le ceinturait.
Il mit un certain moment à comprendre qu'il volait dans les airs. Littéralement, effectuant un magnifique vol plané avant de s'écraser sur le pont du seul navire encore entier. Il resta un moment sur le sol à essayer de reprendre ses esprits lorsqu'une voix lui fit légèrement redresser la tête. Le tout accompagné d'une odeur nauséabonde. Il plissa légèrement le nez, l'odeur le prenant à la gorge. Même sous forme humaine, il gardait un odorat beaucoup plus développé que la majorité des humains. Et là, c'était presque au delà du supportable. Il prit néanmoins sur lui pour fixer son regard sur le garçon qui venait de l'apostropher. Copain ? Depuis quand, ils étaient copains ? Il ne le connaissait même pas ce mouflon. Il évalua la situation un moment avant d'esquisser un sourire amusé. Il voulait juste qu'il le détache donc ? Pourquoi pas après tout. Il était marrant ce gamin. Juste un peu trop... odorant.
Mais il n'eut pas le temps d'esquisser le moindre geste qu'une botte lui obstrua la visibilité. Allons bon qu'est-ce que c'était que ça encore ? Il vit le pied s'approcher dangereusement du visage du gosse. Encore trop sonné pour réagir ou esquisser le moindre geste. Et puis après tout qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire que ce môme meurt écrabouillé par une botte ? Rien du tout dans le fond. Il ne le connaissait même pas, il y avait à peine cinq secondes. Et ce n'était vraiment pas le moment pour avoir une discussion avec sa conscience sur le fait d'agir ou non. Il y avait encore peu de temps, il ne se serait même pas posé la question. Mais cette fichue âme lui parasitait le cerveau. Comme une espèce de sangsue ou de bonne conscience qui lui disait ce qu'il avait le droit ou non de faire. Et visiblement, laisser un gamin se faire défoncer la tête n'était pas acceptable.
Toutefois, il n'eut pas à se battre davantage avec cette petite voix nauséabonde dans sa tête puisque le pied se reposa de lui même à terre lorsqu'une voix interpella son propriétaire. Qui semblait être le capitaine de ce bateau. Charmant personnage en perspective. Mais pour ce qu'il en avait à faire en réalité. Tout ce qui lui importait lui, c'était de savoir où se trouvait Wendy. Il était censé "veiller sur elle". Et une fois de plus, il l'avait perdu. Il savait qu'elle se trouvait dans l'eau mais où précisément, là était la question. Il savait aussi que s'il ne la retrouvait pas, il allait passer un sale quart d'heure en rentrant. Judah ne laisserait sans doute pas passer son échec cuisant. Même s'il lui racontait la rencontre avec le Kraken et la voracité de la bête. Ça ne passerait sans doute pas du tout !
Il amorça donc un geste pour se redresser au milieu de toute cette agitation lorsqu'il sentit deux mains le forcer à se remettre debout. Il poussa un profond grognement, plus animal qu'autre chose. Prêt à montrer les dents lorsqu'une tape à l'arrière de son crâne le prit au dépourvu. Il se retourna vers l'homme qui l'avait aidé ou plutôt forcé à se redresser avec la nette intention de lui faire savoir sa façon de penser lorsque son attention fut attirée par les nouveaux arrivants. Il remarqua avec soulagement que Wendy en faisait partie et esquissa un mouvement dans sa direction lorsque le capitaine se pencha vers elle. Mais il fut vite arrêté dans sa démarche par deux mains, le maintenant fermement par les bras pour l'empêcher d'avancer. Et l'homme avait de la poigne malgré ce qu'il paraissait. Toutefois, il ne résista pas plus que cela en voyant que Wendy ne craignait rien dans l'immédiat. Il se détendit légèrement. Laissant son regard passer tour à tour sur les nouveaux arrivants et sur les membres de l'équipage. Qui sentaient le poisson à plein nez. C'était assez désagréable. Surtout qu'il avait l'impression que cela faisait un moment que le poisson avait dû être sorti de l'eau. Il poussa un léger soupir avant de poser son regard sur le type au crochet. Lui... il le connaissait. Il était là lorsqu'il avait dû aller sauver la déesse magique. Et il se souvenait encore du ton condescendant qu'il avait eu à son égard. Mais au vu de son patrimoine génétique finalement ce n'était même pas étonnant.
Le père aussi semblait se prendre pour le centre du monde. Jouant avec eux comme s'ils n'étaient rien. Mais visiblement, il ne savait pas à qui il avait affaire. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres à cette constatation et il observa la scène avec détachement. Leur exécution à mort finalement ne l'affolant pas plus que cela. Il fut toutefois légèrement surpris que le père condamne son fils à mort de cette façon. Mais après tout, les humains avaient parfois d'étranges pratiques. Et ce n'était pas à lui de se mêler de leurs histoires de famille. Il n'était pas là pour ça. Juste veiller à ce que Wendy reste en vie. Et comme le big boss ne semblait pas vouloir la tuer. Ça arrangeait ses petites affaires finalement.
Mais il n'avait pas pris en compte la réaction de Wendy dans ses calculs. Cette dernière ne semblait pas d'accord avec le fait de voir les autres se faire trucider sur place. Quelle dommage, il était certain que ça aurait fait un joli spectacle. Il apprit donc dans la foulé que le petit putois faisait parti de l'équipage, tout comme le gars tout pâlichon qui semblait avoir perdu une quantité de sang non négligeable. Et une des deux rousses aussi. La plus petite. Mignonne, il devait bien l'admettre. Il esquissa un léger clin d’œil à son attention avec un petit sourire charmeur. Il n'y avait pas de moment pour faire du charme à une dame, c'était bien connu. Et il n'y en avait pas non plus pour tenir tête à un capitaine qui semblait avoir l'avantage. Surtout quand on s'appelait Wendy Darling visiblement.
Il observa Jones, puisque c'était son nom visiblement, renvoyer un homme à la mer pour se faire dévorer par le Kraken avant de se tourner vers Wendy. Il fronça légèrement les sourcils en captant son regard, il avait compris. Et surtout, il avait capté son mouvement pour saisir son sabre. Il était peut-être temps d'agir. Et il serait le seul à pouvoir le faire donc. Il laissa échapper un léger soupir avant de hocher lentement la tête dans sa direction. Profitant que l'attention de l'homme était porté sur la jeune femme, il envoya un puissant coup d'épaule à son geôlier, lui faisant lâcher prise d'un même coup. Puis sans un bruit et avant qu'on ne puisse l'arrêter, il s'élança sur Jones et le saisit à la gorge. Usant de toute sa force de créature divine pour le faire suffoquer. Un sourire carnassier sur les lèvres.
" Fini de jouer maintenant..."
Il serra davantage sa prise. Légèrement surpris de ne pas voir l'homme suffoquer ou avoir la réaction habituelle d'un homme qui étouffe. Il aurait déjà dû être mort. S'il avait été un humain lambda banal. Il aurait dû être mort. Mais c'est là qu'il comprit son erreur. Lorsque le type lui planta son poignard dans la carotide. Il grimaça légèrement sous la douleur mais ne lâcha pas pour autant. Augmentant sa pression autour de la gorge de son adversaire. Avant de sentir une violente douleur lui traverser la gorge. Il vit le poignard ressortir de l'autre côté de son cou. Laissant derrière lui une ouverture béante. La sang s'écoulant dans un flot rapide et continue, giclant allègrement sur le Capitaine du Hollandais Volant.
Terrence porta machinalement sa main à son cou avant de tituber légèrement en arrière. L'air commençant à lui manquer et la tête commençant à lui tourner sérieusement. Il se sentit chuter sur le pont du navire avant que tout ne devienne noir autour de lui. Le capitaine observa le corps inerte à ses pieds, décalant ses bottes pour éviter qu’il ne déverse le reste de son sang dessus. Passant une main sur son visage, constatant ses doigts rougis, il poussa un lourd soupir plein de sens et d’agacement.
"Ces pieds-tendres sont d’une impolitesse… "
Fit-il remarquer, tirant un bout de tissu de son manteau pour essuyer à minima son visage. Un coup de pied plus tard et le corps de Terrence roulait à un mètre de lui, comme s’il n’était plus qu’une vulgaire poupée de chiffon.
Il y avait une chance sur deux que j’y reste, l’eau n’était pas des plus chaudes et pour être honnête je voyais la couleur que chaque vaguelette tirait à mes avants bras et un long frisson venait tirer mon échine à chacune d’entre elle. Ma chemise, originellement blanche, avait une teinte oscillant entre le carmin de l’eau et le rose de mes épaules qui dépassaient encore hors de cette dernière. Je sentais la pièce contre mon torse et mon coeur qui tentait de sortir de ma poitrine à mesure que je paniquais. Je cherchais donc les deux seules personnes que je connaissais dans l’espoir de ne pas être le seul à nager au coeur de cet enfer, sentant le Kraken respirer sous l’eau à peine plus loin… Et ces deux seules personnes étaient Killian, et Rebekah, non que cette dernière ne fasse partie de mes connaissances proches, mais Killian non plus, après tout. Je n’y voyais rien, et nul doute qu’il n’y avait ici que très peu de rescapés. Il y avait ici et là des morceaux de cadavre, et si mon coeur n’était ce qu’il est, j’aurais sans doute déversé le contenu de mon dernier repas à la mer. Il y a des points positifs au fait d’être un meurtrier… On ne voit plus les choses de la même manière. Lorsque j’entendis la voix de la jeune femme j’eus une seconde de tranquillité, suivit par une autre de soulagement alors qu’elle attrapait la malheureuse planche à laquelle je m’agrippais: Killian était en vie. Soit la personne que je connaissais le mieux ici. Que n’aurais-je pas donné pour avoir Zachaël à mes côtés. Il avait un instinct de survie bien supérieur à toutes les personnes réunies ici. Comme beaucoup des grands fauves. Mais il n’était pas là, alors je devais me raccrocher à ce qu’il me restait: Crainte et colère. Une amère potion en formation…
Je manquai de repartir en panique lorsqu’ils récupérèrent Rebekah, Jones junior était toujours dans l’eau un peu plus loin, mais nous étions tout deux au pied d’un bâtiment énorme. Oh il n’y avait pas à réfléchir très longtemps, il n’y avait ici présent plus qu’un seul navire, et il s’agissait du Hollandais volant, navire sur lequel j’aurais préféré ne jamais mettre les pieds; Je ne me rappelais que trop bien de sa première apparition, entre canons et tourbillons… J’avais rêvé plusieurs nuits qu’il nous suivait jus’à Storybrooke… Il ne l’avait jamais fait. Lorsque je vois la corde tomber du navire, j’ai pourtant le réflexe primitif de m’y accrocher, ma planche coulant de plus en plus à mesure que l’eau s’emparait des cavités du bois flétri. Je lâchai un couinement de douleur alors que les marins me remontais. Il avait fallut enrouler la corde à mes bras et pour ainsi dire, le confort n’était pas de mise. En touchant le pont du bâtiment, je manquai de fléchir le genoux, bien plus épuisé que je ne l’aurait pensé. Mais je n’en eu pas la possibilité puisque des pirates vinrent attraper mes deux bras pour les tenir aussi fermement que possible. « Un lâche qui s’accroche à la vie… » Je lâchai un grognement, mais surtout, je tirais déjà sur mes bras pour essayer de me défaire de ces inconnus me tenant comme avant une exécution. Jetant un rapide coup d’oeil autour de moi, la première chose qui me frappa fut clairement Wendy. Je n’avais pas rêver. Elle était bien là et je sentais ma respiration accélérer, retour d’adrénaline soudain. Mais plutôt que de bouger, je me contentai de relever les yeux vers ce qui devait être le capitaine du navire, amorçant un reculé quand il toucha à ma pièce. « … Ou un pirate plein de mystères. » J’aurais pu lui cracher au visage, lui dire que nous n’étions pas dans un mauvais conte pour enfant, malgré tout je ne répondis rien, seul mes poings se serrèrent sur eux même -dans la mesure du possible-, alors que je reprenais un maximum appuis sur mes pieds. Il fallait que je rejoigne Wendy. Les autres importaient peu: J’avais fais une promesse à cette jeune fille, et un cerf ne bafoue pas ses promesses. C’est parfois handicapant d’être l’incarné de l’un de ces animaux à l’honneur plus important que n’importe quel roi. Il ne faudrait juste quelques secondes pour me remettre, les vêtements lourds et trempés. Quel handicap… Je n’arrivais pas à détacher mon regard amande de la reine et de son chien, mais surtout de la distance nous séparant, et du nombre de pirates nous entourant… C’est un détail qui vint me ramener à la réalité, et pas des moindres « Et mon fils a décidé de nous rendre une petite visite de courtoisie. » Killian Jones. Pourquoi avais-je été si idiot? Je n’étais peut-être pas né dans le sang des pirates, je n’avais pas non plus potasser les codes de ces derniers par coeur, mais je connaissais mes classiques: Le Hollandais Volant avait pour propriétaire le pirate Davy Jones, et pas une seule seconde mon esprit n’avait fait le rapprochement entre le pirate de renoms et celui qui portait le cuir depuis notre première rencontre. Père et fils. Et de ce que je pus voir, il n’y avait entre ces deux là pas beaucoup d’atomes crochus…
Suffisamment peu pour que ne résonnent neuf mots. « Tuez-les. Tous à l’exception de sa majesté. » Neuf mots qui vinrent raviver la flamme de peur qu’il le manquais. Mon coeur se serra au cri de Wendy. Je tirais un peu plus fort sur les bras retenus prisonniers par les hommes de Davy Jones; « Vous n'avez pas le droit! Lui, lui et lui sont avec moi, ils font parti de MON équipage et il est hors de question que je vous laisse leur faire quoi que ce soit. » Il me suffis d’un regard sur le coté pour remarquer que les pirates commençaient à voir leurs bras trembler à mesure que je voulais me détacher d’eux: J’étais peut-être mourant, j’avais passer le seuil de la mort il y avait à peine deux semaines, mais je n’en restais pas moins l’un des animaux les plus dangereux que l’on peut croiser dans les bois. La peur agissait en ma faveur. J’osai tout de même un regard autour de moi, avisant le petit putois… Il oserait tuer un enfant? La colère se renflouait peu à peu après la peur : Il était hors de question que je ne meurs d’une main n’étant pas la mienne. Quand à l’autre homme, je ne le connaissait pas, il était certainement le dernier homme encore debout de l’équipage de Wendy, et cela me peinais malgré moi. Davy Jones avait voté pour Wendy lors de l’assemblée, alors pourquoi? Il était en train de faire un cours magistral à la reine, comme le font tout les adultes à l’arrivée d’un jeune roi, ou bien, il était le dernier des fous.
« Ces pieds-tendres sont d’une impolitesse… » Je sentis mes entrailles se resserrer alors que la flaque de sang s’écoulait peu à peu du corps du pirate… Non, je n’avais pas peur du sang, mais cet instinct qui séjournait en moi n’avait aucune pitié pour le sang, il en était presque avide et si je détournai le regard ce n’est pas par dégoût: Je n’avais pas rechuter une seule fois depuis le combat à l’Assemblée, il serait malvenu de laisser l’Animal ressortir pour une ‘simple’ décapitation. Une décapitation à quelques mètres de moi. Mes muscles étaient tendus, aussi durs que lors d’une crise cardiaque…
« OooohOOooooH. » Cette chanson… Cet air.. Je tirai un peu plus fort sur mon bras, faisant lâcher l’un des pirates alors que ce dernier tournait la tête pour tenter de comprendre ce que disait la chanson… Derrière moi je vois des pirates s’agglutiner le long des pans du navire, et je pense d’abord qu’ils remontent des corps, pourtant ce qu’ils posent sur le pont ne ressemble en rien à un être humain. Il s’agit d’énormes formes, plus ou moins semblable à des méduses -Vous n’avez jamais vu une méduse sur une plage?- de la taille de Skunk au minimum. De chacune d’entre elle sortait un refrain différent, des voix qui chantaient l’âme des pirates, mais qui faisaient erreur sur les paroles… « Ils vont….le trouver!» Furent les premières que je pus distinguer alors que l’un des pirate enserrait une chaine autour de la méduse - appelons les ainsi- pour la jeter dans la cale.
Celle qui suivit sembla se défendre, ne pas vouloir être mise en soute sans pour autant pouvoir s’accrocher car elle n’avait pas de patte, sa texture la tirait juste en arrière… « Billy Bones avait raisonnnn! » Un coup de pied du pirate la jeta aux oubliettes. Je jetai un regard au corps décapité, je sentis un pirate rattraper mon bras, serrant la plaie qui s’y trouvait désormais nue. « La carte est à Ne… » « Le trésor ! » Encore une méduse pour tomber au coeur du navire dans un bruit de plainte à vous en arracher le coeur. Mes sens en alertes: Trésor? Quel trésor?! « LE TRESOR est là baaaas. Neverla…. » Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase, ou son chant. Ou sa lamentation, au vu du ton implorant des créatures, qu’elle fut enfermer avec les autres. Le pont était gélatineux de leur texture, les pirates qui me tenaient détournèrent la tête vers l’eau, alors que Bill le Bottier leur emboitait le pas. Qu’est ce que ces choses qu’ils récupéraient? Et qui se plaignaient comme des âmes en peine? Mes intestins se resserrent… je priai pour avoir tord. Mais je n’avais pas de temps à perdre. Il n’avait pas fallut longtemps pour que je comprenne les paroles de cette infâme et triste chose. Neverland. Et selon les chansons réunies, il y avait quelques chose là bas.
Je profitai de n’avoir plus qu’un détenteur pour le jeter au sol d’un revers, attrapant la bande rougeâtre que j’avais réussis à faire tomber au sol, et en deux bonds, j’étais à hauteur de Bill le Bottier, mes deux poings tirant sur les deux bouts de mon bandage, ce dernier était déjà serré autour du cou du bottier tel un couteau à beurre. J’entendais sa respiration siffler à mesure que le tissu regagnait en pression. Je ne pouvais le tenir de l’une de mes mains, mais la bande était enroulée de manière serrer et il me suffisais de serrer un peu les coudes… « Vous ne tuerez personne d'autre! » Ma respiration était vive, conscient que ce genre d’acte risquait de me mener à ma perte: Mais je n’avais rien à échanger contre ma propre vie, alors si je ne pouvais me sauver, je tenterais de faire diversion pour que les autres puissent par un miracle certain, sauver leur peau. Il y avait déjà eut un mort, et le son de son sang sous mes chaussures me faisais resserrer encore plus mon arme de récupération. Pendre un pirate, ironie. Je le tirai avec moi, me cachant derrière lui aussi bien pour le tenir en joug, que pour me protéger, me déplaçant jusqu’à me positionner devant Wendy Darling. Mon capitaine. Aucun autre. « Nous sommes les seuls à savoir où est ce maudit singe et votre carte. Nous et cet abruti! » Je resserrai encore ma poigne, le soulevant légèrement pour le redresser. On manque d’air, poisson?
« Relâchez nous, ou vous ne retrouverai jamais votre trésor. Tuez en un seul de plus, et vous perdrez votre homme. » Aussi inutile soit-il. Je voulais jeter un regard à Wendy, mais ma colère me donnais simplement envie de tuer le bottier sur le champs, si personne ne m’arrêtais l’Animal allait faire son oeuvre à l’image d’un grand constricteur. J’étais faible, et pâle, mais j’étais encore en vie. Et je me battrais jusqu’au dernier s’il le fallait. « Obéissez à votre Reine. » Tout comme je refusais de le quitter du regard. Un cerf ne baisse pas les armes sans avoir foncé dans le tas. Au pire quoi? Je mourrai? Je l'avais déjà fais une fois, ce n'était pas si effrayant...
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| Conte : folklore germanique & légendes phéniciennes. | Dans le monde des contes, je suis : : une nixe, la fille du Léviathan.
Ohé, ohé, capitaine abandonnééé... Je ne sais pas si c'était à cause du fait que j'étais littéralement baignée dans mon élément, mais j'étais enveloppée d'une sérénité tirant sur l'inconscience. Autour de moi, trois navires finissaient leur reconstitution de la bataille de Trafalgar. L'air était chargé de la fumée des canons, et deux épaves finissaient de couler sous les tentacules du Kraken. Des cris déchirés emplissaient l'atmosphère d'une ambiance ô combien sordide, et pourtant, j'étais en train de barboter en chantonnant dans ma tête. Comme si tout allait pour le mieux. Ma peur s'était fait la malle. Oui, c'est ça, mon instinct de danger était resté sur les quais de Storybrooke. Autrement, j'aurais déjà pris la poudre d'escampette, abandonnant veaux, vaches, cochons et adieu Berthe ! Bref, j'aurais déjà foutu le camp. Mais non, je restais là à faire trempette au milieu des débris. Je pris soudainement conscience que le jeune homme à côté de moi ne partageait pas mon enthousiasme inexpliqué : Chovka nageait dans une marre de sang. Son teint était pâle. Trop pâle. Je ne pus m'empêcher de m'inquiéter. Je l'aimais bien ce p'tit gars. Quant à Killian, il ne me paraissait pas spécialement ravi non plus. Les gens ne savent plus apprécier les choses simples de nos jours...
La coque sombre du seul navire encore entier se plaça à notre hauteur. Des cordes nous furent lancées. Should I stay or should I go ? Monter à bord du Hollandais Volant ne faisait pas partie de ma liste des choses à faire avant de mourir (sachant que cette liste devient vite obsolète lorsque l'on monte sur ce navire), néanmoins, j'avais pour credo de saisir toutes les occasions qui se présentaient. Agrippant les cordages, je grimpai alors avec agilité le long de la coque. Des bras me tirèrent avec force dès que j'arrivai au niveau du pont. Un pirate m'attrapa les poignets et les mis dans mon dos. Hey, tu vas te calmer, oui ?! Quel accueil... Mesdames… Je tournai la tête pour découvrir un Davy Jones moins tentaculaire que prévu. Il s'approcha de moi (je remarquai par la même occasion qu'Anna -à qui je souris- et Wendy étaient aussi à bord) et me baisa la main tout en me complimentant sur ma bague. Je posai sur le mythique capitaine un regard à moitié perplexe, à moitié méfiant, comme celui des bêtes sauvages s'approchant des humains. Je ne savais pas trop comment réagir, aussi restai-je muette comme une carpe, mes yeux d'océan fixés sur Jones Senior. J'avais entendu toutes sortes de choses à son sujet, alors j'attendais de voir. Épate-moi chéri. Vous devriez lui demander son secret… Les vôtres n’ont pas bougé depuis la dernière fois, lança Davy d'un air moqueur à la Reine des Pirates, en me désignant. Je suivis son regard pour comprendre de quoi il s'agissait. Mes prunelles firent quelques allés-retours entre le buste de Wendy et le mien, tentant de déceler une quelconque différence. Je me tournai finalement vers le flibustier me tenant toujours le poignet : De quoi il parle ? Cependant, mon voisin ne semblait pas très loquace. Il désigna ma poitrine des yeux. ... Nan franchement je comprends pas là. Complètement larguée, j'observai d'un air distrait la suite de la scène. Voilà bien longtemps qu'on ne s'était retrouvé, Killian. Je n'étais pas une spécialiste des relations paternelles, mais une chose était claire : ce n'était pas le grand amour chez les Jones. Génial, j'allais devoir jouer à Super Nanny pour ramener Kiki en un seul morceau ? Qu'il était bon le temps où je n'avais qu'à me soucier de mes propres miches...
Tuez-les. Tous à l’exception de sa majesté. Hum, tu peux répéter, j'crois que j'ai mal compris... Toutefois, au vu du cri de protestation hurlé par Miss Darling, j'avais malheureusement très bien pigé. Cette dernière, en furie, s'empressa de sauver la peau du Tchétchène et d'Anna, ainsi que deux autres paumés dont la tête ne me disais absolument rien... Sauf peut-être le gosse. Je ne pouvais pas en vouloir à Wendy de ne pas nous prendre sous son aile, Killian et moi. Nous ne lui avions pas prêté allégeance, alors pourquoi nous protégerait-elle ? J'aurais fait pareil. Je lance un regard à Kiki, du genre "on va devoir se la jouer en tandem". J'avais un sacré don pour survivre, alors c'était le moment de mettre mes capacités à contribution. Mais étrangement, je n'étais pas effrayée pour un sou. Mon heure n'était pas venue, je le savais. Alors, les paupières baissées de suspicion, je me contentais d'attendre la suite des événements. Tout à coup, je sentis une lame s'enfoncer dans mon cou. Le pirate qui me retenait venait de passer à l'action. Le hic, c'était que ce genre d'attaques n'avait aucun effet sur moi. Un coup d'épée dans l'eau. Ça te prends souvent de poignarder les gens sans prévenir ? lui demandai-je, l'air offusqué. Le pauvre. Il était complètement dépassé. Le corps sans vie d'un membre de l'équipage de la Reine tomba sur le sol. Qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai pas suivi. Mon voisin me gratifia d'un regard surpris. Si t'y mets pas un peu du tien, on va pas y arriver !
Non, pas la priorité... Ils ne sont pas la priorité.... Capitaine...! Tiens, il est toujours là, lui ? Bill le Bottier essayait tant bien que mal d'attirer l'attention de son supérieur pour arrêter sa sentence. Je rêve ou il veut nous aider ?! Je n'eus pas le temps de me poser d'autres questions que l'Âme des Pirates résonna dans mes oreilles. Seulement, les paroles n'étaient plus les mêmes. L'équipage du Hollandais remonte alors sur le pont des sortes de grosses méduses informes. C'était de là que provenaient les chants. Elles parlaient d'un certain trésor qui se trouverait à... Mon cœur rata un battement. Avais-je bien entendu ? Neverland. Depuis le temps que cette île m'obsédait, j'étais plus proche du but que jamais.
Vous ne tuerez personne d'autre ! Chovka venait de prendre en otage le vieux Turner. Je n'avais jamais compris comment un être aussi insignifiant que le Bottier pouvait toujours être le second de Jones. Capitaine ! La carte ! Jack a la carte... à Neverland... la carte ! Le trésor est... Les pirates, ils vont vouloir la carte...! s'égosillait Bill. Le trésor est là-bas, vous en avez besoin ! Nous... Vous... Jack a volé la carte de Billy Bones. Le trésor est à votre portée ! Chovka en profita pour assurer que nous étions les seuls à savoir où était ce maudit singe. Vous considérez donc la découverte du trésor au-dessus de leurs vies ? Ne soyez pas ridicule, monsieur Turner... Ce n'est qu'une bagatelle. Que sont 5 vies face à toutes celles qui viennent de périr ? répondit Davy.
Hum, si j'puis m'permettre, commençai-je en levant une main pour demander la parole. Le couteau toujours en travers de la carotide, je continuai : J'compte pas négocier, ni prendre quelqu'un en otage. D'une parce que j'ai pas envie d'vous donner quoi qu'ce soit, et de deux parce que personne ici est assez important pour me servir de protection. (Mais arrête de bouger ton couteau, ça m'gêne pour parler, lançai-je à mon pirate.) Je repris : J'ai p't'être pas reconnu Miss Darling ci-présente comme étant ma reine, mais sur ce coup-là j'suis tout à fait d'accord avec elle : c'est non. J'ai quelques trucs de prévus la semaine prochaine, alors ça m'arrangerait pas de mourir maintenant. Puis de toute façon, j'suis tellement un poison que j'finirai pas m'étouffer dans mon propre venin... Pas la peine de vous fatiguer. Et votre fils doit rester en vie encore deux mois. Après vous faites c'que vous voulez, vos histoires de familles me r'gardent pas. Et comme dit l'Bottier, vous faudra bien quelques tarés comme nous pour vous dénicher vot'trésor. (Oh mais ça suffit maintenant ! je retirai le poignard en engueulant mon pirate. Y en marre à la fin) ! Tous les regards étaient braqués sur moi. Je souris de toutes mes dents, mon petit discours était terminé. Ou presque : Ah au fait, si vous avez des renseignements au sujet du Léviathan, se s'rait sympa d'partager. C'est pour mon arbre généalogique. Je vous avais prévenu que j'allais bassiner tout le monde avec ça.
Je vais peut-être regretter cette sculpturale demoiselle.... N'y voyez rien de personnel, ma chère, me dit Davy Jones. Je pris encore à partie mon pirate : Sculptu quoi ? Il vient de m'insulter, là, non ? Hein, c'est une insulte, ça, hein ? Visiblement, il n'y avait pas que ma peur qui était restée à Storybrooke...
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| Conte : Peter Pan | Once Upon A Time | Dans le monde des contes, je suis : : Captain James Hook
Esquiver le mariage, esquiver le mariage… comme si j’avais que ça à faire. Elle pense aussi que j’ai fait exprès de me faire ‘’kidnapper’’ par Turner pour me retrouver au milieu d’une attaque de Kraken ? Je serre la mâchoire quand je vois Chovka baigner dans une mare de sang. J’espère qu’il a le cœur bien accroché. On est au milieu des cadavres et des débris des deux navires qui ont à présent sombré. On n’a plus qu’à attendre que des membres de l’équipage de Davy Jones viennent nous repêcher, aucun autre choix impossible de rejoindre la terre à la nage les requins et autre créature des profondeurs seront bientôt là à se délecter des bouts de chair encore chaud. Tous ce chaos refait monté de vieux souvenir de mon ancienne vie. Ça me manque quelques fois. J’ai toujours aimé les canonnades. Quand c’est moi le vainqueur et mes ennemies qui coulent bien sûr, pas quand je suis celui à l’eau hein… pas comme aujourd’hui, mais je m’en fiche un peu tant que ce n’est pas mon précieux navire qui coule. Leurs capitaines n’avaient qu’à être plus prudents, ils n’ont pas l’air très futés.
La mer se fait de plus en plus agitée, le Hollandais Volant approche on le sens à la houle. Plus qu’à se préparer psychologiquement avant de rencontrer papounet. Alors que Chovka et Rebekah se font hisser les premiers sur le navire j’ai le temps de m’imaginer plein de scénario de nos retrouvailles. On va se tomber dans les bras ? De grande larme… Se dire combien on s’est manqué… tant d’émotion. Je dois arrêter le rhum. Notre dernière entrevue signé mon pacte avec lui. Un moyen de tuer le Ténébreux et j’ai réussi. Je devais payer ma dette, mais entre-temps je n’ai pas vraiment eu le temps de lui donner mon âme pour quelques siècles. Aller. L’heure c’est l’heure. Je prends donc la corde tendu en ma direction pour me hisser à bord, avec un peu de difficulté ça fait longtemps que je n’ai pas eu à monter une corde à une main… A peine arrivé qu’un pirate me saisis les poignets, retirant mon crochet par la même occasion – il est malin celui-là – et me les maintiens dans mon dos.
« L’accueil à pas changer à ce que je vois. » je marmonne dans ma barbe en lançant un regard aux autres rescapés. Oh tient. Sa Majesté en personne est ici ! Le cabot divin aussi. Surprenant. Skunk était là aussi attacher sur la planche, quoi de mieux pour illuminer cette journée ? Je porte enfin mon regard d’acier sur mon père, un sourire arrogant au coin. J’aurai aimé lui mettre un coup de poing, mais je préfère attendre le bon moment. Je lui dirai bonjour plus tard. Je commence à remuer un peu les bras, histoire que le pirate derrière moi finisse par me lâcher, enfin plutôt me desserrer un peu. C’est bon je ne vais pas m’échapper chéri.
« Voilà bien longtemps qu'on ne s'était retrouvé, Killian. » Je joue avec le feu ou pas ? Je renifle lui répondant avec insolence. « Pas assez longtemps il semblerait… Pourquoi je t’ai manqué ? » … A entendre l’ordre d’exécution du paternel je dirai que non… agissant avec un instinct de survie j’essaie de me dégager entièrement de l’emprise du matelot mais celui-ci arrive à m’immobiliser complètement. Je peux voir le regard… apeuré de Bill le Bottier à mon égard. Il ne semble pas décidé à obéir à son capitaine. Est-ce qu’il m’apprécierait au final ?
J’hausse un sourcil en entendant la protestation de Wendy. Elle joue à la reine ? Je la vois se dégager pour ‘menacer’ Papy Jones. Elle donne donc sa protection à pratiquement tout le monde sauf moi et ma belle-sœur ?! Je la regarde choqué. Ah mais je suis outré ! Après tout ce qu’on a vécu ensemble… le nombre de fois où on a joué à la planche à Neverland, nos duels à l’épée… Moi qui pensais être le tonton qu’elle n’a jamais eu. J’en verserai presque une petite larme. Je lance un regard à Bekah qui pense la même chose que moi à cet instant ; on couvre NOS arrières, les autres devront se satisfaire de la ‘protection’ de Miss Darling.
« Allons père, il faut écouter sa Reine. » Je le regarde d’un air moqueur. Après tout, il a voté pour elle. Qu’il lui obéisse. Mais il semblerait que le capitaine soit plus occupé à envoyer un pauvre malheureux directement dans la gueule du Kraken. Bon il accepte le deal de la Reine ou pas ?
« J’ai une dette envers toi tu te souviens. Je suis prêt à la payer. »
Non mais là il s’en fou de ta dette Jones… Hum, c’est moi où Bekah vient de se prendre un coup de poignard en travers de la gorge ? Je la regarde l’air dégoûter avec sa lame qui dépasse. Ça fait pas mal ? Ces créatures franchement… je n’ai même pas le temps de m’attarder sur ce petit, grand, détails que le Chien des Enfers se met à attaquer mon père. J’ignore quel instinct a fait que je réagisse au quart de tour en mettant toute ma force pour me dégager de mon geôlier pour… je ne sais pas trop en fait. Empêcher Cerbère de faire l’imbécile ou alors au fond de moi je voulais protéger le capitaine du Hollandais. Je pencherai plus pour la deuxième option. Mais à priori Davy n’avait pas besoin d’aide vu le sang qui s’écoulé de ce divin. Il l’a vraiment tué ? Je fixe le corps de Cerbère sans vie baignant dans son propre sang.
Non, pas la priorité... Ils ne sont pas la priorité.... Capitaine...! Mais c’est qu’il veut vraiment nous aider ce vieux bougre. Turner semble vouloir faire oublier à son capitaine la sentence de mort. L’air des pirates se mit à résonner dans les airs. J’essayais de voir d’où elle venait quand je vois l’équipage remonté… des méduses géantes tout à fait dégueulassent. C’est avec une grimace d’incompréhension et de dégout que j’observe et écoute ces créatures tandis qu’ils les jettent dans la cale… Un trésor, Billy Bones. Au nom de Neverland je claque de la mâchoire. Dieu que je déteste cette île. La carte de Jack c’était donc ça. Turner l’a volé au corps inerte de Billy.
Vous ne tuerez personne d'autre ! Tient, mon faon semble s’être réveillé. Il a même eu la fausse bonne idée de prendre Bill le Bottier en otage. Jamais bon de prendre les seconds en otage mon grand. Bill est aussi débile que Smee quand j’y pense. Aussi peureux ? Peut-être pour ça que j’ai pris Smee en second, il me rappelait ce vieux Turner. Les Jones ne sont pas aidés avec leur contremaître… Toujours sous la menace de Chovka il se met à reparler de la carte que Jack lui a volée, de ce trésor qui semble tellement précieux aux yeux de mon père. Le Tchétchène tient à faire remarquer qu’on est les seuls à savoir la localisation de ce maudit singe. Instinctivement je mets à fouiller dans la poche de mon jean pour sentir le compas de Sparrow que j’avais soigneusement rangé lors de l’attaque du Kraken, un sourire aux lèvres. Voilà notre porte de sortie.
J’ignore ce qu’a mangé Bekah ce matin, mais elle semble en forme la petite ! Je suis sûr qu’elle a piquée mes céréales. Malgré son petit discours et sa précision qu’il faut me laisser en vie encore deux petits mois – je peux m’empêcher de rouler des yeux à cette petite remarque – Davy ne semble pas vraiment vouloir changer d’avis. Il est dur en négociation le vieux. Ayant marre de tout ça je m’avance vers mon paternel, lançant un regard assassin à mon geôlier qui voulait me retenir. T’arrête oui ? Comme si que j’étais assez stupide pour attaquer Davy sur son propre navire.
« Tu es donc à la recherche de ce fabuleux trésor. Mais sans la carte de ce regretté Billy Bones ça sera difficile tu penses pas ? Et comme l’a dit Chovka, sans nous tu ne retrouveras jamais Jack et la carte. Cependant, il se trouve que j’ai un petit avantage contrairement à eux. »
Vu qu’ils se la jouent solo, je vais faire pareil… Je vois Davy me fixait, se demandant comment je pourrais bien l’aider… Avec un grand sourire je montre alors ce fameux compas à mon père, l’ouvrant pour prouver son authenticité. Aussitôt après je le range de nouveau dans la poche de mon jean, lui adressant un clin d’œil, bien à l’abris des petites tentacules baladeuses.
« Tu as besoin de véritable pirate pour cette chasse au trésor, père. Je t’accorde mon aide et donc l’aide de ce précieux compas en échange de ma vie et de celle de ma belle-sœur ici présente. » Je fais une petite présentation de Bekah, comme si je lui exposais la reine d’Angleterre. « Elle a la piraterie dans le sang tu peux me croire elle te sera très utile. »
Je fixe les autres rescapés, m’attardant sur Wendy. « Concernant Sa Majesté, elle semble s’en tirée assez bien par ses propres moyens. » T’as commencé Miss Darling. Tu protèges tes arrières et ceux de tes proches, je fais la même chose. « Eh bien ? J’ai pas l’éternité je me mari dans deux mois et je n’aimerai pas attirer la fureur de ma fiancée en arrivant en retard… » Je marmonne ses dernières paroles, imaginant la colère de Diana. Je suis certain qu’elle peut être plus terrifiante que le Kraken.
« Très bien. J'accepte ton aide en échange de votre... survie. » Me répond-t-il enfin en me tendant la main, je lui saisis en retour avec un sourire concluant ainsi le marché.
Je suis fier de moi pour le coup. J’ai réussi à sauver notre peau. Ma satisfaction s’évapore très rapidement quand mon père ordonne à ses hommes de me jeter moi et Rebekah aux fers. C’est donc ça que j’ai oublié de préciser… Les conditions. Je me disais bien aussi. Je sens alors deux hommes me maintenir à nouveau les bras dans le dos avec plus de force ce coup-ci. Avant de nous mettre dans les geôles du Hollandais je peux voir Skunk se faire détacher de la planche pour être poussé vers ses nouveaux compagnons de fortune. Mon père lève les yeux au ciel en fixant Wendy.
«Et bien... Apportez-leur votre protection dans la mort. Puisque telle est votre décision.» Levant la main en l'air.
Un grondement sourd se fait aussitôt entendre. Je peux sentir le navire trembler, comme s’il avait heurté quelques choses sur le flanc. Je me retourne pour voir des tentacules qui apparaissent derrière nous, glissant au milieu des pirates et des hommes. «Puisqu'il faut tout faire soi-même...» Commente Davy Jones.«... Le Kraken va vous expédier immédiatement par le fond.»
Pas à dire, je sens que je serai très bien dans les cellules. Aucune raison de se plaindre.
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| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Skunk & dorénavant... Peter Pan !
“On a mieux qu’un trésor quand on sait s’en passer.”
Le copain barbu semblait prêt à m’aider… Il gagnait un point-là et c’était franchement pas facile à avoir les points avec moi… J’avais une dette, ok, je payais toujours mes dettes. On pouvait dire tout ce qu’on voulait de moi, que j’étais une peste, que j’étais insolent(e), arrogant(e), énervant(e) mais au moins, une chose était certaine, j’étais loyale… A ma façon, mais je l’étais quand même. Sauf que… Ben il perdit son point dans la seconde d’après. J’eus à peine le temps de fermer les yeux que son sang me gicla dans la figure et tapissa quelque peu mes habits. En ouvrant les yeux, je constatais qu’il s’était effondré, sans vie, se vidant de son sang :
- QUOI ?! NON MAIS C’EST PAS DU JEU !!! Il sert à rien lui !!! T’aurais pu au moins me détâcher avant de mourir punaise !
Je pestais contre cet incapable. Il pouvait plus m’entendre, les autres qui débarquaient sur le bateau avaient d’autres chats à fouetter, comme le Big Poulpe d’ailleurs mais moi… ben je me retrouvais à la case départ parce qu’il n’avait même pas eu le bon sens de mourir APRES m’avoir détacher. Pestant toute seule et marmonnant un « tssss j’te jure…. Tout faire sois même », je commencer à bouger mes mains vigoureusement sur la planche en espérant que le bois brut finirait pas scier, avec le temps…, mes liens. Tout en bougeant toujours les mains, je regardais qui venais d’arriver… La même équipe de bras cassé que j’avais vu au couronnement du Roi qui était maintenant une Reine… Ou presque… L’autre rouquine là-bas, je la connaissais pas… je connaissais pas non plus le copain mort mais lui à la limite on s’en foutait maintenant.
Je savais pas trop si j’étais contente de voir Wendy… Après tout, je travaillais toujours officiellement pour elle (merci de l’avoir gueulé haut et fort sur un bateau, si l’envie prends au poulpe de le répéter à Peter, je suis juste un Putois mort… Merci MERCI !).. Mais depuis quelque temps, je ne savais plus trop vers qui me tourner, à qui offrir ma loyauté. Avant de partir, Peter m’avait donné ue sacrée déculottée, mais il m’avait aussi appelé « Bras droit »…. Et finalement je me demandais si c’était pas mieux d’être avec lui dans l’hypothèse ou Peter le Vieux serait mort… Si je me mettais avec Wendy, je devenais Pirate… j’avais pas envie moi d’être ne pirate, je préférais leur taper dessus… J’aimais bien être une enfant perdue… Neverland était ma maison… Mon regard avait croisé le brun qui m’avait regardé de manière étrange pendant que je posais mon épée… puis l’autre rouquine que je ne connaissais que de vue… et enfin sur… Hook ! Merci Papa Noël !! J’avais déjà eu l’occasion de mettre une déculottée à Davy Jones puis à son fils dans un temps record et on m’en offrait une nouvelle fois la possibilité… Si j’étais loyale, j’étais aussi du genre rancunière… et j’oublierais jamais, absolument jamais la façon dont il m’avait passé à tabac la première fois qu’il avait reposé le pied sur l’île, sous prétexte que j’avais dit que je croyais pas aux fées…
Je prie une pose de quelque seconde dans mes mouvements de bras pour scier ma corde et repris de plus belle lorsque des méduses se mirent à chanter et à nous tomber sur la tête. Je sautillais d’un pied sur l’autre pour éviter les trucs gélatineux qui s’écrasaient trop prêt de moi avec un ricanement amusé. C’était cool ce jeu… TRESOR ?! Elles ont bien dit Trésor ? Mes yeux s’illuminèrent et je redressais la tête, aux aguêts. J’étais là pour ce foutu trésor et il était visiblement à Never… J’avais pas entendu la suite mais c’était sûr… Neverland !!! Il était sur l’île ! Avantage Skunk ! Skunk 1 – 0 poulpe et bras cassés. Le sourire toujours plus grand, je recommençais à scier mes liens avec ardeur. Il était pour moi ce trésor, pendant que le poulpe s’amusait avec les autres, moi je me faisais la malle et j’allais devenir riche !
Les méduses avaient arrêtés de tombé et je m’amusais à les bouger du bout du pied. On aurait dit de la gelée.
- Aahah dégueu…
Fallait bien s’occuper ton en rognant la corde non ? Toujours en m’esclaffant, je poussa la tête du truc du bout du pied tout en émettant les « chboing, chboing, chboing » répétitif avec la bouche à chaque fois que je les tapais. Jones était en train de régler ses problèmes avec papa poulpe et j’étais pas certaine qu’il était bon en négociation mais bon…
- Hééé… mais vous foutez quoi ?
Deux pirates s’étaient rapprochés de moi et m’avais prise par surprise en me soulevant de terre. L’un d’eux essayer de couper mes cordes mais on sentait que ni l’un ni l’autre n’étaient à l’aise :
- Je vous fais peur les gars ?
Mon sourire était toujours plus arrogant et il en devenait vicieux. Je faisais claquer mes dents d’un air menaçant mais ils devaient avoir largement plus peur de leur capipoulpe vu qu’ils avaient fini par rompre mes liens. Je me débattais comme une folle pour m’enfuir jusqu’au moment où je ne bougeais plus du tout, regardant bouche-bée « le copain » qui s’était relevé en position assise, dans son sang, l’air un peu hébété.
- Mais il était pas mort lui ? - Pas t’entourloupe gamin ! - Non mais je suis sérieux, il était pas mort lui ? Ah les nazes quoi vous savez même pas tranché une gorge correctement, laissez-moi rire !
Ils s’étaient retourné pour voir de quoi je parlais tandis que le mec qui me tenait me collait sur son épaule comme un sac à patate. Visiblement, on était en train de le relevé lui aussi pour le mettre avec les autres… désolée le copain… Une fois au sol, je me retrouvais en face de Davy. Je fis un signe de tête entendu à Wendy et écrasait le pied de Killian pour lui dire bonjour. Je commençais à m’esclaffer quand soudain le bateau se mit à trembler violemment. Le Kraken ? Couler par le fond ?
- Héééééé mais j’ai rien signé moi !! J’ai rien signé, j’ai rien signé, j’ai rien signéééééé !!!
J’essayais de m’enfuir mais on me remettait dans le groupe immédiatement. C’était vrai quoi, l’autre avec son crochet il avait parlé pour tout le monde mais j’étais pas de la bande, j’étais là avant eux, pourquoi je devais subir aussi ? Bien sûr, je n’eus pas le temps d’avoir une réponse que des tentacules surgirent sur le bateau pour tous nos emporter. J’avais la tête en bas, les bras le long du corps et sous le gros tentacule qui me maintenant fermement prisonnière. Avec une vitesse fulgurante, je me retrouvais projeté en l’air et je me cognais contre la rouquine que je n’avais encore jamais vu. Le choc était violent, elle aussi avait la tête en bas et nos deux crânes s’entrechoquèrent.
- Aïeuuuuuh !
Puis soudain, toujours attachée, je me retrouvée à l’endroit, tout comme la rouquine qui commençait à devenir rouge à force de retenir ta respiration.
- Fais pas ça ! Calme-toi ! Inspire et expire. TOUT DE SUITE !
J’avais hurlé en voyant qu’elle ne faisait pas ce que je lui disais. C’était fou ça, j’essayais d’être gentille pour une fois et on écoutait pas mes conseils. Elle finit par inspirer et expirer avec régularité.
- Cool. Continue. Tu prendras ta respiration que quand je le dis ok ? Je suis un pro, fais-moi confiance.
C’était pas la première fois que je me faisais balancée d’un bateau attachée… Elle inspirait et expirait au même rythme que moi et soudain, sans crier gare, les tentacules commencèrent à s’immerger, nous faisant tomber à une allure hallucinante.
- Attends… attends… attends…
On était presque dans l’eau.
- MAINTENANT !
Et d’un même bruit, on prit ensemble notre souffle avant de plonger sous l’eau comme tous les autres… Je nous avais donné un maximum d’oxygène… mais si on remontait pas vite à la surface, on allait tous crever… la fin était peut-être proche… et j’avais même pas trouvé le trésor !