« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Scampi ne s’en sortait pas beaucoup mieux que moi. Non seulement nous étions patriotes de chevelure, mais à présent nous étions également sœurs de brûlures ! Elle n’arrêtait pas de se gratter, et sa peau allait bientôt devenir aussi rouge que sa tignasse. De mon côté, après avoir opéré un quasi-génocide du banc de méduses, j’étais passée par les hauts fonds pour contourner cette marée de gélatine démoniaque. Sur mes gardes, je partis en éclaireuse en attendant que tout le monde soit du bon côté. Aucun pirate en vue, aucun bateau. RAS. Pour le moment. Jack Sparrow s’affairait à examiner tous les coquillages et crustacés qui passaient à sa portée. Il a un pète au casque le coco. Il jeta alors à Killian un Bernard l’Hermite. Mon beau-frère ouvrit sa coquille, dévoilant un rouage qui s’apparentait étrangement au coffre. Bingo ! Jack, je crois que je t’aime. Continue comme ça et peut-être que t’auras droit à un câlin. Je reportai mon attention sur les alentours. Toujours rien d’inquiétant à l’horizon. Un bruit de chute me fit tourner la tête : la fille MacBernick venait de se vautrer en beauté. Et la pauvre ne s’était pas loupée : son bras et son flanc étaient ensanglantés, et elle avait dû prendre aussi un coup sur la caboche. Je lui aurais volontiers porté secours, si cet instant de distraction n’avait pas suffi pour que les pirates de la baie débarquent. Le capitaine du Black Pearl lança un cri d’alerte d’une virilité extrême, sonnant la reprise de la fuite. Et nous nous enfonçâmes dans ce que j’avais essayé d’éviter depuis le début : la jungle de Neverland. Tu baisses dans mon estime, Jack, faut se ressaisir là.
Davy Jooooones !! QUOI ?! C’est une blague j’espère ?! Je m’étais démenée comme un beau diable pour échapper au capitaine du Hollandais Volant, et voilà que Jack me mène tout droit vers lui. Une violente poussée meurtrière me prit au ventre. Si ça continuait comme ça, j’en connaissais un qui n’allait pas faire de vieux os. Je restai en arrière, dans la pénombre, pendant que Sparrow papotait avec l’autre Captain Octopus. Je n’avais pas spécialement envie que ce dernier prête une grande attention à moi. Il me mettait vraiment mal à l’aise, et j’avais peur de commettre un acte malheureux à cause de cette gêne. Je remarquai que l’équipage de Wendy était là aussi. Et aussi bien Chovka, qu’Anna ou que Miss Darling avaient l’air dans un sale état. Le seul qui s’en sortait plutôt bien était le gars aux cheveux longs… Vous avez dit bizarre ? En même temps, quand on revient d’entre les morts, la jungle ne doit être qu’une promenade de santé… A peine arrivés, et déjà repartis : Jack nous entraîna vers la source du feu d’artifice qui illuminait à présent le ciel de l’île. Tortuga… A ces mots, mon cœur fit un petit bond de joie. Rien de telle qu’une bonne soirée dans le repère des pirates pour reprendre des forces ! Oubliées les méduses, oublié le danger de mort imminente. Première tournée au No Man’s Land ! Qui aime le rhum me suive ! Si je ne fus pas la première, je ne fus en aucun cas la dernière à emboiter le pas à Sparrow. Ce type jouait au yoyo avec mon estime pour lui.
La taverne était un milieu qui m’était familier. J’évoluais sans peine entre les bouteilles volantes, ou autres OVNI balancés d’un coin à un autre, les ivrognes zigzagants, et les bagarres de comptoir. J’emplis mes poumons de cette insouciance ivre, cette jubilation grisante. Les joues rosies par l’ambiance survoltée, je commandai une chope de rhum. On commence doucement. Les autres rescapés semblaient bien profiter eux aussi. Certains étaient même déjà ronds comme des queues de pelle. Amateurs. Je rejoignis Killian un peu plus loin, le saluant d’une grande tape énergique dans le dos (comment ça il était en train de boire ? Et alors ?). C’est l’moment de s’requinquer mate ! On s’ra p’t’êt’ plus là demain ! commençai-je en riant aux éclats. Eh, ça m’fait penser que t’as toujours pas fait ton enterrement de vie d’garçon ! Si tu veux mon avis, c’est ce soir ou jamais. T’inquiète, j’dirai rien à Dia, lui fis-je dans un clin d’œil, mettant mon index sur ma bouche. Il fallait bien qu’il s’amuse un peu le beau-frère. Bon, c’était pas le tout de se bourrer la tronche, mais il fallait penser à chercher où on allait se pieuter. Le dodo, c'est sacré (après la bectance bien sûr). Je partis donc voir le tavernier pour qu’il me loue une chambre. Enfin, qu’il m’en prête gracieusement une, parce que je n’avais pas un pesos sur moi. En passant devant la porte, je vis Davy Jones à l’entrée. Je m’arrêtai un instant, le fixant de mes grands yeux d’océan. Nous n'en avions pas fini tous les deux. Enfin, je ne sais pas trop ce que nous avions commencé, mais une chose était sûre : ce n'était pas terminé. Une étincelle sauvage illumina mon profond regard, et je repris ma route, à coups de poings bien placés pour les hommes un peu trop tactiles. Non mais.
Comment ça vous avez plus d’chambres ? Vous fichez pas d’moi ! Construisez-en une, virez quelqu’un, mais faites un truc bon sang, j’vais pas pioncer dehors comme un chien ! J'vous jure que si j'ai pas de toit sur ma tête quand j'aurai fini d'bouffer, j'vais m'servir d'vot' peau comme couverture ! (A Tortuga, il faut de suite mettre les choses au clair, surtout lorsqu'on est une femme. Sinon ils vous font le coup du "on peut trouver un arrangement", et là, n'acceptez jamais, je dis bien jamais, ce fameux "arrangement".) Je venais de jeter ma chope sur le sol, dans un grand bruit de verre brisé. C’est alors que j’entendis la discussion d’Anna et Scampi. Un sourire éclaira mon visage. Vous savez que j’vous aime, les filles ? leur dis-je en les prenant dans mes bras (la taverne, ça rapproche). Je m’écartai aussitôt, me rappelant des blessures de Scampi. Oups. Les miennes ne me faisaient plus trop souffrir, et après un bon bain, tout irait pour le mieux. Bon, allez Scamp', viens manger un bout avec nous. Il paraît que les piqûres de méduses, ça creuse ! Je m'étais bien rendue compte que la pauvre donzelle était toute seule dans son coin, avant qu'elle ne parle à Anna. Lançant un regard entendu à cette dernière, j'entraînai ma petite protégée par la main, et nous nous dirigeâmes toutes les trois vers la table qui venait d'être dressée. Pardooon, poussez-moi excusez-vouuus ! (Ou l'inverse... Bah, c'est plus l'heure de réfléchir.) Jouant des coudes, je parvins à obtenir trois places. Et maintenant, on pause nos miches ici et on s'remplit la panse ! m'exclamai-je en chopant un gros morceau de viande avec mon couteau. J'enchaînai les plats comme si je n'avais pas mangé depuis des mois. Tout ce qui passait à ma portée finissait happé par le trou noir qui me servait d'estomac. Un vrai glouton.
Une fois le repas fini, tout le monde monta dans les chambres par petits groupes. Et nous, les trois "roussquetaires", ne nous firent pas prier. Je me retournai tout de même avant de monter dans notre chambre, pour voir si Kiki s’en sortait. Bah, c’était un grand garçon, il se débrouillerait. Je ne m’en faisais pas trop pour lui. Après tout, Tortuga était un peu comme sa deuxième maison, non ? Dans notre chambre, trois couchettes étaient installées sommairement sur le sol. On ne pouvait pas s'attendre à un palace à Tortuga. Testant les matelas (enfin, ce qui était sensé être des matelas), je laissai les plus confortables à mes deux congénères. Je vérifiai que la fenêtre n'était pas accessible par un quelconque grimpeur nocturne (rigolez pas, une fois je m'étais réveillée parce qu'un type louche venait de se casser la figure en rentrant par la fenêtre...), puis fermai les volets, profitant de la fraîcheur du crépuscule. Dormez bien les filles. Et si jamais vous avez un problème, vous aurez qu'à crier. J'avais un don pour rassurer les gens. Mais bon, au moins elles savaient que j'étais là. J'agissais comme si j'étais en vacances aux îles Caraïbes. Je n'étais nullement inquiétée par le fait que c'était sans doute la dernière fois que je verrai le soleil se coucher. Folie ou génie ? Un peu des deux. Je tombai comme une souche ce soir-là, l'esprit serein, et passai une nuit sans rêves. Merci petit rhum de mon cœur.
Emi Burton
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Killian Jones-Swan
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Team Noix de Coco
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Faire équipe avec Jack Sparrow, plus jamais. On avait le coffre ok, il m’avait passé l’un des rouages que je me suis empressé de ranger dans la poche de mon foutu jeans, mais le banc de méduse et compagnie on va repasser. Le miss MacBernik avait l’air de souffrir, elle tenait même plus debout alors faut voir… Mon précieux sol est en train de me tromper avec elle. Son cri d’une virilité sans égal m’a complètement rendu sourd, la prochaine fois cri loin de mes oreilles mate.
Ou comment se mettre en danger inutilement, un livre par Jack Sparrow. Premier chapitre, se rendre dans la jungle noire. Deuxième chapitre ; Provoquer papy Jones avec le précieux coffre… il est stupide de nature ou alors il le fait exprès ? Ce n’est pas possible. Tandis que monsieur-je-fais-tout-pour-rendre-Davy-Jones-en-colère papote avec le vieux je m’accoude là où je peux, contre Bekah donc m’accordant une petite manucure avec mon crochet. Que Sparrow se débrouille avec papa, je n’ai pas le temps je dois prendre soin de moi actuellement et plus important observer l’état de santé de nos adversaires. Enfin adversaire… Wendy et sa petite clique. Ils n’ont pas l’air très en forme dis-donc. A part Mr. Le Chien Divin, ce qui n’est pas très surprenant.
« Wendy Darling, ‘Reine des pirates’ c’est bien elle. » Annonçais-je à Sparrow avec un soupire de lassitude. Election bidon je vous le dis. « Je vais t’envoyer une carte pour le mariage si tu veux, rhum à volonté. » Ou pas. Il va oublier entre temps.
On repart déjà ? On ne peut pas se poser tranquillement. Enfin, si mes souvenirs sont correctes je sais exactement où on se dirige. Tortuga, je n’y ai pas mis les pieds depuis des années ! Ma seconde maison de mon temps à Neverland. Je fais un clin d’œil à mes collègues m’avançant à côté de Sparrow, c’est les pirates qui dévoilent le chemin vers le paradis. Après la bataille, un peu de réconfort. Tous ensemble comme une grande famille dans le : No Man’s Land. En plus c’est Jack qui paie.
Eviter les coups et les balles perdus dans une taverne de Tortuga c’est tout un art. Je souhaite bonne chance aux petits nouveaux. Aussitôt arrivé dans la taverne je pique une des bouteilles à un pauvre pirate qui dormait sur place un filet de bave au coin des lèvres. Il en aura plus besoin. Je picole de longue gorgée quand ma belle-sœur préférée vient me saluer avec une tape dans le dos… mauvaise idée. Sous le coup je manque de m’étouffer en recrachant le rhum dans la figure de quelqu’un qui passait là au mauvais moment… Je lui fais un grand sourire d’excuse, qui semble fonctionner puisque après avoir bafouillé une malédiction il se barre.
« J’aime ton optimisme Bekah! » Enterrement de vie de garçon… c’est vrai ça. Je pourrais me lâcher dans la taverne. En l’observant je remarque qu’elle a déjà un petit coup dans le nez. « Aye t’as raison chérie ! Profitons des plaisirs de la vie tant qu’on le peut encore. »
Je fini ma première bouteille de rhum en saluant mon cher paternel à la porte de la taverne avec une immense sourire. Bah pourquoi il rentre pas faire la fête avec nous ? Il sait vraiment pas s’amuser… je me faufile parmi les pirates déjà ivres et des filles à moitié nue entendant au loin l’aubergiste annonçant qu’il n’y a plus de chambre. C’est embêtant ce petit détail. Je me débrouillerai plus tard. Je reste plusieurs minutes à observer Wendy au loin, débattant à son sujet, une nouvelle bouteille de rhum dans la main. Je vais devoir demander une audience à Sa Majesté quand les choses se seront calmées avec papy. Je ne veux pas que notre relation se détériore de la sorte, je dois lui présenter des excuses, qu’on s’explique elle et moi. Et au calme…
Je passe à la table que Bekah partage avec les deux autres rousses, avec mon crochet je pique un morceau de viande avant de disparaître dans la foule. Elles ne m’en voudront pas.
Trouvant enfin une table de jeu, je m’y installe poussant par terre l’un des anciens participants pour lui piquer la place. Ils ont un commentaire à faire les autres ? Je veux juste les ridiculiser. Je suis un dieu aux jeux de dé. La triche c’est tout un art, la seule règle et de pas se faire choper. Aussitôt comme d’habitude quand je m’adonne à ce genre de jeu de charmantes jeunes femmes tournent autour de nous.
« Killybear, Hook t’es de retour. »
Je fais un grand sourire en entendant l’un de mes surnoms, j’autorise qu’une personne à m’appeler comme ça. Mon porte bonheur préféré en plus ! Ma charmante Liz. Une belle brune à la poitrine plus que généreuse.
« Chérie, viens reprendre du service tu veux bien ? »
Elle prend aussitôt mon crochet s’installant sur la place libre sur mes genoux. Je la laisse comme à son habitude me tripoter les poils du torse tandis que je ridiculise les autres joueurs de la table. Non, je ne suis pas devenu infidèle à Diana, j’ai juste une idée derrière la tête. Et qu’on se plaigne pas, d’habitude j’ai plus de fille sur mes genoux.
Je bois jusqu’à plus soif, sentant le rhum agir de plus en plus sur mes actions. Oui, je crois bien que je commence à être ivre, mais faut profiter ! A Storybrooke je me suis juré de pas boire de rhum jusqu’à la naissance de mon fils, donc ce soir j’en profite. Sentant Liz de plus en plus entreprenante je rentre vite fait dans le jeu de la séduction oubliant ma partie de dé, que je gagnais bien sûr.
« Trouve-nous une chambre, maintenant. »
Je murmure à son oreille avant de nous relever, piquant la bouteille de rhum sur la table, laissant ma charmante prostituée me tirer par le crochet jusqu’à une chambre. Du moins j’espère. En montant les escaliers je peux voir des hommes déjà bien occupé avec certaines femmes, eux ils n’auront pas le temps d’atteindre la chambre… Liz ouvre une chambre libre pénétrant la première. Je jette un coup d’œil rapide aux alentours pour vérifier qu’aucun membre de nos équipes ne me voient, je n’aimerai pas qu’ils se fassent de fausses idées sur mes intentions… Alors qu’elle se jette dans mes bras dans le but de m’embrasser je la repousse doucement, la maintenant à bout de bras.
« Désolé, mon cœur et… corps appartiennent à une autre désormais. J'avais vraiment besoin d'une chambre. Tu peux bien m'accorder ça ? En souvenir du bon vieux temps. » Avec un clin d’œil je sors une bourse, que j’avais volée dans la taverne, remplis de pièce que je lui tends. « Pour tes services, oublie pas de dire aux autres quelle extraordinaire nuit t’as eu avec moi. »
Elle me remercie avant de quitter la chambre. Je soupire en regardant l’état de la pièce… C’est pitoyable, dire qu’avant je pouvais dormir là… Enfin bon. Je bois ce qui me reste de ma bouteille de rhum avant de m’endormir d’épuisement.
C’est en sursaut que je me réveille pour trouver Sparrow penché sur moi. Je pousse un cri de terreur me dégageant – j’ai vraiment utilisé la bouteille de rhum comme doudou cette nuit ?...
« Mais t’es pas bien ! Me secoue pas comme ça je vais vomir... »
Mon crâne… j’ai mal… Je porte ma main à ma tête en essayant d’assimiler ses informations. Coffre, perdu, volé… Le coffre volé ?! Je le pousse complètement me relevant titubant.
« On t’as volé le coffre ?! Comment ?? » Je le regarde la mâchoire serré. Ce capitaine je vous jure… Je jure entre mes dents. « Incapable de garder son navire... Incapable de satisfaire une femme ou de garder un coffre... »
Le coffre. Le coffre, le coffre et encore le coffre. Le coffre est la clef. Le coffre est la solution. Le coffre et sa clef est la clef de la solution. Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre, suivez un peu ! Mais dans ce cas, quel est l’intérêt de trouver un coffre qui n’a pas de clef ? Vous en posez bien, des questions stupides, vous… Une serrure à toujours sa solution. Ne reste qu’à mettre la main dessus et… « Y’a plus d’coffre ! » S’exclama-t-il soudainement, s’éveillant en fixant le plafond au-dessus de lui. Reniflant, il tourna la tête à droite, puis à gauche, avant de se redresser entre les deux jeunes femmes qui lui avaient tenue compagnie pour la nuit. Il les observa tour à tour, ne parvenant pas très bien à faire la corrélation entre leurs corps dévêtus… et le fait qu’il porte encore chemise et pantalon. Peut-être s’était-il endormi trop tôt ? Il avisa la bouteille de rhum en train de se déverser dans le lit. La soulevant, il observa le fond restant. Salvateur. « Hmm… » Il goutta d’abord le goulot avant de porter la bouteille à ses lèvres et de la terminer. Une, deux puis trois gorgées et le tour est joué. « Pas assez d’rhum… ! » Râla-t-il. Ne restait qu’à s’extirper de là…
Plus facile à dire qu’à faire, alors que, le plus souplement possible, Jack glissait au pied du lit et tombait directement dans ses bottes ! Si ce n’était pas la classe, ça ! Parcourant d’un regard la pièce où il se trouvait, il haussa un sourcil rassuré en voyant ses effets posés un peu plus loin. Ceinture. Pistolets. Bourse… Rien ne semblait manquer à l’appel. Il passa ses bras dans son manteau, l’ajustant soigneusement en lissant le bord d’un air concentré. Il épousseta un peu son col, chassant quelques grains de poussière désagréables, puis vissa son tricorne sur son crâne. Bien. Ne restait que… le coffre. « Où te cache-tu, sac à bois… » Marmonna l’homme en se penchant en avant, courbant l’échine pour espérer le retrouver rapidement. Il fouilla d’abord le haut des tables et de la commode, puis commença à ouvrir tiroirs et armoires. Il fit voler des froufrous et autres fanfreluches dans la pièce à mesure que son degré de panique augmentait. Dessous. Dessous, souvent c’était dessous ! Se pliant à genoux, posant son oreille contre le plancher, il n’entendit que le grincement irritant mais ne vit rien de plus. Ah si, des pieds… Des pieds ?!
Relevant vivement la tête, il se rendit compte qu’une femme était postée devant la porte, tenant contre elle un drap qui la couvrait à peine. Elle observait le capitaine d’un œil endormi et passablement nonchalant, se demandant sans doute ce qu’il était en train de traficoter aussi tôt. Jack se redressa dans un demi-sourire, les mains en l’air en préparant son excuse. Devant son air sceptique, il tendit droit devant lui un des foulards rosâtre qu’il avait précédemment arraché de son cintre. « Un p’tit souvenir… Pour la route ! Vieille habitude… » Baragouina-t-il d’un air entendu, se décalant sur le côté dans des pas lents et mesurés. La jeune femme le suivit du regard, sans doute partagée entre l’envie de repartir dormir ou bien de rester éternellement là, platée sur ses jambes. Un peu comme une jument mais sans le désavantage animalier, vous voyez le genre ?
Des bruissements derrière lui. Jack se tourna rapidement pour se rendre compte que les deux créatures qui l’enlaçaient précédemment étaient en train de se réveiller. « Non ! » S’exclama-t-il, agitant les bras dont l’un tenait encore le ruban vers elles. « Restez-là, dormez, dormez ! Y’a de quoi, un lit bien chaud, des draps, des copines… » Il se décala vers la sortie, attrapant le bras de la troisième pour la pousser en direction des deux autres, qui l’accueillirent dans des gloussements ensommeillés. Avisant une jolie paire de fesse, Jack leva les yeux au ciel. Pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas rester ? Juste un petit peu. Non. Non et non. Le coffre, voilà, le coffre ! Où était-il ? Scélérat ! « Restez, dormez… Embrassez-vous ! Faites ce que vous voulez mais… Restez-là, mes chéries. » Un clin d’œil plus tard et le voilà parti en exploration dans le reste de la taverne.
Ça tombait bien que la plupart des poivrots de la veille étaient soit écroulés soit repartis cuver leurs boissons ailleurs. Jack put aisément explorer les dessous de tables et de bancs, bien qu’il dut soulever quelques bottes ou bras, ou… d’autres choses peut définissables tant leur état laissait à désirer. Rien. Rien de rien de… Rien. Où était ce maudit coffre. « Le gamin ! » Il grimpa les marches quatre à quatre, il lui semblait l’avoir vu s’extirper par l’escalier avec une donzelle – qui était redescendue bien vite d’ailleurs… Précoce et rapide, un duo mal assorti – mais après, restait à trouver la bonne chambre. Il frappa a quelques portes, en ouvrit d’autres « Non… ! » qu’il referma prestement en découvrant des scènes d’horreur à l’intérieur. Tout ce rhum gâché ! Un poulet lui sauta à la figure à la quatrième de l’étage et il le chassa à grands gestes brusques, manquant de perdre l’équilibre sous la surprise ! Heureusement, il n’avait pas crié, où il aurait réveillé les trois rouquines qui… Rouquines ? Ah, les voilà !
Mais ce n’était pas elles qu’il cherchait. Après quelques efforts, Jack finit par mettre la main sur son objectif. « Debout. Debout ! Killian, debout ! » Il le secoua d’abord du bout des doigts, puis un peu plus vivement pour terminer par l’attraper par les épaules en espérant le réveiller. Et quand il grogna, l’homme mit un index sur ses lèvres pour lui dire de se taire. « Shh… Parle plus bas on va t’entendre, matelot ! » Ces jeunes, incapables de tenir l’alcool et la conversation en même temps. « Qu’est-ce que tu dirais si… Si je te disais qu’on… Involontairement et contre ma volonté, volé, le coffre… ? » Il marqua un temps d’arrêt en l’observant, le temps que ça lui monte au cerveau. « Shht ! » Il mima le geste d’un couperet sous la gorge en le voyant s’agacer, se redressant avec lui pour ne pas le voir flancher vers le plancher.
« Coffre. Volé. Un léger contretemps, rien de bien disgracieux mais… » Il cherchait à garder contenance, toisant des pieds à la tête ce pirate au crochet qui… « Il ne te manquerait pas un… léger détail ? » Demanda Jack en désignant une main absente et… un crochet aussi, visiblement. « Une de ces dames te l’aurait-elle chapardé sans que tu ne t’en sois rendu compte, pirate ? » Il se dandinait d’un pied sur l’autre, le visage satisfait et presque moqueur devant le ridicule de la situation. Perdre un crochet, bah voyons ! « Oh ne t’en fais pas, c’est sûrement le voleur de coffre qui l’a trouvé à son goût. J’en suis sûr. » Il lui tapota gentiment l’épaule avant de tourner les talons. « Par ici, il faut retrouver ce coffre où tout va nous passer sous le nez ! » Et quand ça passait sous le nez, c’est que ce n’était pas dans les poches !
Il tambourina aux portes des trois rousquetaires et se permit même un passage dans la chambre de la blondinette lovée contre le brun… « Debout, future… madame, Jones. Navré de vous déranger mais… On est un petit peu pressé. » Lui tapotant la joue pour la tirer de ses songes, il leur jeta des vêtements avant de penser à récupérer le dernier membre de l’équipage, un gand gaillards aux cheveux longs. Puis, en quelques minutes, voilà qu’ils furent tous en bas de la taverne. Jack donna un coup de pied au gamin étalé sur un tabouret – sans doute celui-ci remplaçait-il le coffre ? Pour le faire chuter et le réveiller. « Oh navré le gnome, je ne t’avais pas vu… » Mesquin.
Il claqua dans ses mains et les embarqua à l’extérieur, savait-on jamais que des oreilles indiscrètes soient dans les parages… « Bon… Une clef – vous avez la clef n’est-ce pas ?, une serrure, un rouage et… Et il nous manque le coffre. » Enuméra-t-il à haute voix. « Le coffre va bien, il est juste… en route. En route, c’est ça ! » Mais devant leurs mines déconfites, il plissa le regard. « Il nous manque quelque chose… » Quand on lui répondit que c’était Davy Jones qui possédait la serrure, il resta impassible. Trois secondes. Puis tapa violemment du pied plusieurs fois sur le sol avant de faire des grands gestes dans tous les sens. Non. Non et non, pas possible, pas possible ! « Et en plus, y’a plus de rhum. Parfait, non mais, parfait ! » Il leva les yeux au ciel, récupérant au passage la clef qu’on lui tendait sous le nez. Réfléchir. Réfléchir et… Réfléchir encore. Où était passé le capitaine ? Il était sans doute parti avant. « Avancer. Eclairer. Avancer et progresser. Avancer, reculer, avancer. Indices, avancer, indices, aller jusqu’au… » Il tritura sa ceinture à la recherche de quelque chose mais, avisant qu’il ne l’avait plus, il resta en suspens. Il glissa la clef dans sa ceinture pour compenser. Bon, on ferait sans. Pourvu que…
Il se planta devant la petite troupe de bras cassés et mal réveillés. « Il faut avancer. Les pirates sont partis tôt ce matin et, visiblement, le capitaine aussi alors… Il nous faut prendre de l’avance ! » Il allait et venait sur une ligne invisible, essayant de motiver ses troupes avec un ton engageant et grandiloquent au possible ! Même Gibbs n’était pas là pour voir ça. « De l’avance et… Et pour cela, il va nous falloir un guide. Nabot ! Oui ? Non, non pas le nabot. Un guide plus efficace – désolé, ne le prend pas mal. » Il s’excusa d’un signe de la tête et attendit que la demi portion réponde pour reprendre son discours, lui adressant un regard inquisiteur. « Un guide, sans peur et sans vergogne, qui connait Neverland comme sa poche ! Je ne suis pas ce guide. » Au moins il l’avouait. « Mais je le connais ! » Si, si, il savait réellement de qui il parlait. « Une seule personne peut nous dire où se trouve l’entrée pour le trésor… Et elle n’est même pas loin d’ici ! » Enfin, dans ses souvenirs.
Il les laissa réfléchir quelques secondes, pendant que lui s’extrayait doucement du chemin pour se diriger vers les abords de la ville de ses grands pas marqués. Ses bras en balanciers, il n’attendit même pas pour s’enfoncer dans la jungle – il tâta juste un buisson du pied pour être sûr de sa direction. Le vent semblait tourner, c’est ce qu’indiquait son index humidifié par sa bouche. Il changea deux fois de direction avant de sembler sûr de lui, franchissant alors les premières racines et s’engouffrant pour de bon à l’intérieur. Son instinct lui faisait rarement défaut, la personne qu’il recherchait avait intérêt à être là. Le capitaine Jones lui avait dit qu’elle serait là. Et Jones avait toujours raison…
Après plusieurs minutes à patauger dans la jungle déjà chaude et humide, ils s’engouffrèrent dans une végétation plus dense et moins agréable. Les sensations d’être observés revinrent au triple galop… Ils n’étaient plus seuls dans la jungle. Sûrement pas. Jack commença à ralentir l’allure mai garda un air détaché. Il ne fallait pas affoler trop vite les troupes. Les détendre. Leur raconter des aventures, sans doute ? « Et c’est comme ça que Killian a perdu pour la première fois sa vir... » Il s’interrompit au même rythme qu’il s’immobilisa, retenant soudainement sa respiration. Les mains suspendus, il laissa le silence s’installer avant de doucement se redresser. Là, juste devant son visage : un fil. Très fin, suffisamment pour passer inaperçu. Un piège. Jack déglutit puis se tourna vers les autres, poussant un soupir rassuré. « Un pas de plus et c’était l’incident diplomatique ! » Ou presque. Un craquement se fit entendre et plusieurs singes s’enfuirent à travers les branches en même temps que quelques oiseaux. Jack observa autour d’eux, redevenu sérieux. Il y avait quelqu’un. Indéniablement.
« Je crois que nous avons trouvé notre guide… » Et ce dit guide n’avait pas l’air franchement ravi de les voir.
Peter Pan est mort. Clochette me l'avait annoncé comme ça, sans préambule. Peter était mort, et elle ne savait pas comment, j'avais aucune explication. Depuis cette danse où j'avais prit les devant et j'étais allé l'embrasser, le fruit dans ma poitrine ne jouait du tambour que pour lui. Ma vie était devenue l'île, les indiens, Peter. J'avais tout fait pour m'entrainer et devenir forte pour pouvoir protéger tout ce à quoi je tenais. En pleine face j'avais appris que j'étais incapable de protéger juste une seule personne, alors mon propre peuple. Jamais je ne serai digne de porté la coiffe de mon père et de prendre le titre de grand chef indien. L'île était devenu à mes yeux mornes et sans couleurs. Elles peut-être encore là, mais je ne les distinguais plus, ça m'avait déjà fait cela avant.
Je m'étais éloigné du campement, j'avais rien dit à mon père, mais il avait surement compris que quelque chose n'allait pas. Il était chef depuis si longtemps, qu'il devait surement savoir sans qu'on lui dise lorsqu'on changeait de Pan, moi j'avais préféré ne rien voir, enfant le terrible pressentiment que j'avais ressentit tout au fond de mon être. Alors que je fumais un calumet pour me détendre, j'en fumais de plus en plus en ce moment, j'aurai normalement eut une remontrance de la part de mon père et du sorcier, mais j'étais pas d'humeur à ce qu'on me rappel les règles.
Soudain des bruits de pas, j'étais en alerte, l'arc bandé et les flèches prête à l'emploie, me suspendant par les jambes sur une branche d l'arbre où j'étais perchée, lui jetais un regard fauve prêt à le dévorer sur place. N'avait-il pas fait suffisamment de mal depuis son retour ? Il était même peut-être lié à la mort de Peter, il avait bien ensorcelé Clochette, raison pour laquelle elle m'avait demandé de l'aide. J'allais lui en enfoncé une quand il me proposa quelque chose. La raison était si importante que j'avais relâcher mon arme, l'enjeu était bien trop grand pour le tenter de le tuer là maintenant. Puis il sortit quelque chose qui fendit mon être, un souvenir douloureux qui me rappela mon échec. Comment avait-il pu avoir cet objet ? Et pourquoi voulait-il mon aide ? C'était suspect, mais après un commun accord … Suite à des négociations et des réponses à certaine question.
-Personne ne doit y accéder... Ou tu sais ce qu'il va se passer.
Il était bien sûr hors de question que quelqu'un y touche, mais cela expliquait pourquoi il y avait tant de pirate sur l'île ses derniers temps … Détestable intrus qui piétinait notre terre. Les cannibales auraient au moins autres choses à manger que des enfants avec peu de viande sur la chaire. Moi j'avais décider de ne pas relever mes pièges, des fois que des pirates tombaient dedans, ça ferait de la nourriture facile pour les créatures de la jungle. Dans le doute certains pièges avaient même eut le droit à de la dreamshade, histoire de leur rappeler que l'île c'était pas une destination où on s'y baladait comme on voulait.
J'avais récupérer le reste des outils potentiellement utile pour la suit sur l'arbre avant de partir au lieu indiqué. Un lieu sur l'île qui avait été créer au fur et à mesure des aller et venues de certains êtres aux mœurs trop légère. Bon c'étaient des armes principalement, on était jamais trop prudent avec ce genre de personne que j'allais retrouver. Ils étaient d'ailleurs déjà dans la jungle, je les suivais à travers les feuillages, de loin. Si certains visage étaient connus d'autre parfaitement inconnu. Puis le meneur s'arrêta. Et zute. J'avais bien envie de décocher une flèche pour l'activé, mais non, à la place je m'étais laisser tomber au sol droite, devant lui après l'avoir pousser avec mes jambes dans la chute pour l'écarté du fil. Ça serait bête que je sois tenté ou qu'un geste maladroit le déclenche. J'avais tout de même adressé un regard à ce que je connaissais avec un bref salut de la tête, et les autres juste un regard curieux.
- Lily la Tigresse ! En voilà une.. excellente surprise. Tu ajoutes une délicieuse touche sauvage au cœur de tout ce délirium. - Jack … - J'escomptais tomber sur toi, justement ! Vois-tu ma chère, outre tes capacités indéniable en chasse sur l'île... j'aurais besoin d'un tout, touuuut tout petit service. Un service de rien du tout !
C'était pas la flatterie qui allait marcher. Et puis un petit service, drôle de notion du mot petit, et puis c'était pas en me tournant autour que ça allait marcher. Il se rendait compte, ils se rendaient tous comptes de la merde qu'ils voulaient déterrer ? Les malédictions et tout le bordel les attiraient ? Un parfait regroupement d'inconscient qui se rendait pas compte du danger et de la ruine qu'ils pourraient provoquer. Savoir ça et sourire, c'était vraiment pas net. Il était pas net. Il pourrait joindre les mains tant qu'il voulait s'était vraiment trop louche.
-Est-ce que tu as entendu parler du Trésor de Neverland ? Oui, forcément, tu es les oreilles de cette île ! Donc, le trésor... Et bien, nous le cherchons ! Pourrais-tu nous montre la voie pour nous y rendre, délicieuse créature ?
Avant de me dire à l'oreille que je serais richement récompenser, comme si les trésors m'intéresser. J'avais une tête de fille qui ne vivait que pour les bijoux et les choses qui brillent ? Il alla vers les autres pendant que je réfléchissais, que de proposition aujourd'hui …Et lui se ventait d'être proche du trésors, me montrant même les preuves de différent succès …
-On a les indices ! Regarde, une clef ! Et deux autres... on s'est servi de la carte de miss Darling ici présente pour les retrouver. Et cette dite carte menait... tu sais où.
Puis tout bas, près de mon visage.
-Je sais que ton père et toi savez où se trouve l'entrée... Si tu nous y conduit, tu auras une large part de ce trésor pour toi et toute ta famille. S'il te plait !
Oui c'était certain, pas besoin d'un clin d'œil.
-Tu es conscient de ce qui va arriver par la suite ? Moi ce que je veux c'est une garantit pour les indiens, et le reste de l'île.
Non car si on avait plus d'île, à quoi ça servait d'être encore là ? Et puis même sans les cannibales, on s'ennuieraient bien vite.
-Enfin je veux bien consentir à faire une visite guidé des lieux en échange de ce que je demande, ça évitera d'autre problème. Et puis c'est demandé gentiment.
Y'avait toujours des problèmes avec les étrangers, entre Skunk qu'il avait faillit tué, les créatures qui subissaient le même sort … Trop dangereux pour les laisser ici. Entre mes pièges, ceux des enfants perdus, des indiens et des cannibales, ça allait être une vrai partie de plaisir, mais pour peut qu'à chaque fois qu'un tombait dedans on devait s'arrêter l'en sortir … ça risquerait de prendre pas mal de temps, car j'allais pas leur dire où était les pièges … S'il voulait jouer avec le feu, qu'ils se fassent mordre par celui-ci. C'était donc partit, j'ouvrais la route après avoir désactivé mon piège juste devant la route, ça serait bête que dès le début quelqu'un se prenne dedans … pas si tôt.
Bon ! Me voilà dans des branches d'arbres entrain de faire trempette dans la rivière ! Magnifique, magnifique ... Comment j'ai fait encore pour le retrouver dans un situation aussi merdique ?
J'avais souris à l'autre rousse devant moi. Anna d'après ce qu'elle m'avait dit. Et je suis en peux plus d'accord avec elle. Puisque nous sommes que très peu de roux et rousses, il fallait que l'on s'aide. Et puis j'étais contente qu'elle me propose d'en partager sa chambre. A vraie dire, je n'avais pas très envie de dormir sur cette banquette. Surtout parmi tous ces pirates qui hurlent comme des bourins. Parmi tous ces pirates un peu trop alcooliser qui balance dans la salle tous ce qui leur tombe sous la main. Bekah ? Ca devait être la troisième rousse qui était avec tout a l'heure. Et en effet c'était bien elle puisqu'elle nous remercias quand Anna avait dit qu'on pouvait lui demander de dormir avec nous. Peut être un peu trop enthousiaste ! Pardon mais quand elle le pris plutôt violemment dans les bras, je ne pus m'empêche de pousser gémissement de douleur. Mon bras ... Heureusement elle relâcha directement son emprise !
Avant de me tirer à travers les tables de la taverne. Disant que rien ne vaut un bon repas après les attaques de méduses. Et j'étais plutôt d'accord ! J'avais vraiment un appétit d'un ogre. Et je ne pense pas me venter si je dis que j'avais bien le droit à un bon repas ! Enfin c'était avant que Killian Jones vienne me piquer MON morceau de viande ! Mais je n'allais pas en faire tout un plat ! Bien trop exténuer pour tenir tête à quelqu'un ce soir ! On verra sa demain au pire ! Mais ce soir, on va essayé de rester tranquille. Pour une fois que on peut respirer dans qu'il y ai quelques choses qui viennent nous déranger ! Pour au moins quelques heures, j'espère.
Très vite, on était monté dans la chambre. Les trois roussequetaires ensemble. Rebekah était encore très active. Regardant par la fenêtre fermant les volets, barricadant les portes... Je ne savais pas comment elle faisait pour avoir encore toute cette énergie ! Moi j'en pouvait plus. "Bonne nuit" Je vous jure que dès que j'ai posé la tête sur l'oreiller, je me suis directement endormie ... Pouff comme ça ! La seul chose que j'espérais c'était que je ne ronfle pas. Oh la honte que se serait ! Je ne veux même pas imaginer !
C'est comme les deux filles pas loin de moi que je me suis réveillé en sursaut. On pouvait remercier Jack Sparriw pour cette entrée fracassante dans la chambre ... On ne pouvait pas dormir encore un petit peu ? Non parce qu'on pouvait dire que j'étais encore dans la phase adolescence ! Il me fallait mon nombre d'heure de sommeil pour pouvoir être complètement en forme ! Déjà que je n'avais pas beaucoup dormir depuis qu'on était arrivé sur cette île ! La seul fois ou j'aurais pu me reposer, il fallait qu'il y ai le singe qui se ramène ... On avait vraiment pas dormir beaucoup puisqu'il était encore très tôt le matin. Attend ? En plus il avait perdu le coffre ? Non mais c'était pas possible comment il avait fait pour perdre le coffre quand même ? Je sais pas il aurait pu s'attacher à la boîte pour par le perdre ... Non mais pardon on aurais pu mourir quand il l'avait récupérer et il l'avait perdu. J'espère juste qu'on vaut toujours le rouage avec nous parce que sinon j'aillais vraiment exploser ...
Du coup on s'était tous retrouver dehors encore à moitié endormie. Et en plus il veut que l'on soit réactif ? Désolé mon coco mais il aurait mieux nous laisser dormir si tu voulait que l'on soi réactif ! Je vous jure, que j'aurais pu m'endormir debout. La tout de suite maintenant tellement j'était encore complètement endormie. Malheureusement il entama le pas, racontant qu'il fallait se l'on trouve quelqu'un qui puisse nous aide, quelqu'un qui connaissait l'île par cœur. Ces moindre recoins, c'es moindres pièges, etc. Mais comme il disait, il n'y avait pas le môme ? Ca nous aurait sens doute éviter la petite balade au aurore dans la forêt. En plus je suis sur qu'il ne sais même pas ou il va ... Comme avant en faire non ? C'était pas un peu du hasard tout ça ? Mais apparement sa technique avait l'aire de fonctionner puisqu'on tomba sur une jeune femme. Une jeune indienne apparement, Lily La tigresse. Je ne l'avait pas aperçu quand on était dans le camp des indiens la dernières fois. Peut être il y avait il plusieurs camps. Mais enfin après je ne sais quel marcher - parce que je n'écoutais plus se qu'il disait depuis longtemps. Oui j'avais complètement décrocher ! - elle accepta de nous aidé. Si elle connaissait vraiment toutes l'île sur dans ses moindres recoins ... Peut être c'est elle ou se trouve mes parents et bigorneaux ? Il faudrait que je lui demande un moment ou un autre. En tout cas on commençait à avancer plutôt tranquillement. Ce qui n'était pas mal pour me permettre "d'essuyer" de me réveiller complètement. On était entrain de la suivre quand elle commença à passer une rivière en sautant de rocher en rocher. Non non non et non ! Je n'allais pas reproduire l'erreur une troisième fois ! J'ai encore les marques de la dernière fois je vous rappelle ! Les blessures n'étaient toujours pas guérir et n'allait sans doute pas guérir du jour au lendemain ! Mais apparement je n'avait pas trop le choix ... Tout le monde commençait à eux aussi sauter, et chacun arrivait plutôt bien manquant de basculer mais rien de très grave. Et ils arrivaient quand même de l'autre côté ? Pourquoi je n'y arriverais pas moi aussi ? Parce que comme je l'ai déjà dit je suis une MacBernik et qui dit MacBernik dit forcément boulette ... Et j'en suis vraiment une puisque comme avec les méduses ... "Aaaaaaaaarrrrgggg" Je glisse sur l'un des rochers me retrouvant rapidement dans l'eau.
Avec le courant je me faisais emporter plus loin en essayant de garder au maximum la tête hors de l'eau. Plus loin, j'ai réussit à choper des branches d'arbres. Ce qui m'empêchait de continuer la route. Sauf que je ne pouvais pas m'extirper de la. Le bord de la rivière était bien trop éloigne pour que je me sorte de la rivière toute seul. Il faudrait que quelqu'un daigne bien venir m'aide.
"Heuu ... Il y aurait - il quelqu'un ? " criais-je en espérant qu'il m'entende. Je leur avait une nouvelle fois montré à quel point j'avais un équilibre d'enfer. Le meilleur qu'il puisse exister ... Mais bon heureusement que cette fois ci je m'étais juste mouillé. Au moins le contacte avec l'eau froide m'avait réveillé brusquement. Là je pouvais vous dire que j'étais prête ! J'avais de plus en plus froid. J'essayais tant bien se mal de me tenir au branche pour de pas continuer la route. Attentent, espérant que quelqu'un vienne a la rescousse.
On ne dirait pas comme ça, mais passer une soirée en compagnie de Rebekah et Scampi, ça requinquait sec au niveau du morale. L'ambiance de Tortuga, était festive, mais loin, des festivités ennuyeuse que j'avais pu connaître à Arendelle. Pas que le couronnement, de ma sœur, soit ennuyeux, pas du tout, Elsa, était super, et elle était née pour diriger. La fête était superbe...Enfin, elle aurait dût l'être si je n'avais pas tout gâché. Mais, c'était pas fait pour moi. J'étais trop tête brulée, pour attendre bien sagement, dans une jolie robe, que l'on décide de me fiancer au prince de je ne sais pas trop où, pour lui faire une ribambelle d’héritier.
Enfin, laissant mes pensées de côtés, je finit par monter avec mes trois coloc d'un soir, pour découvrir notre « chambre », c'était sur qu'il fallait pas s'attendre à un palace cinq étoiles, mais bon, quand on partait à l'aventure, il fallait savoir s'adapter. puis de toute façon, pour avoir dormit, pendant quasi un an sur un matelas au beau milieu de mon salon le temps de me trouver un lit, qui pouvait entrer dans ma chambre -elle faisait pas trente mètres carré on va dire-, c'était pas ça, qui allait me décourager.
Après que Bekah, ai tout vérifié, on finit, par s'allonger, et finalement s'endormir. Je crois que ce fut la nuit, la plus courte de toute mon existence, étant donné qu'on se fit réveillé, pas longtemps après, à grands coups de tambourrinade, sur notre porte. Pas besoin, d'avoir bac plus sept, pour savoir de qui il s'agissait : Sparrow. Avec un grognement, je me levais, jetant, un vague regard embrumé à mes deux compagnes de chambres. Qu'est qu'il nous voulait encore celui là ?
Attrapant, en vitesse deux rubans que j'avais trouvé au fond de mon sac -qu'est qu'ils fichaient là, j'en savais rien, ça devait sûrement, être des restes, de ceux que j'utilisais pour emballer les chocolats- j'en profitais tout aussi rapidement, pour nouer, mes cheveux en deux tresses, tandis-que nous sortions. Et c'est donc là, que tous réunit, alors qu'il nous amenait à l'extérieur. Que nous avions la joie d'apprendre qu'il avait paumé le coffre. Ok...D'accord. J'étais pas super de bon poile, je l'avouais, j'étais aussi sans doute mal réveillée, je l'avouais aussi. Et, il y avait des fois où j'avais du mal à tenir ma langue. Comme cette fois-ci :
- Heuu attendez, alors déjà vous êtes pas foutu de conserver votre bateau de manière définitive, après, vous, réussissez, à vous faire voler le coffre...Je peux pas être méchante hein, mais, vous êtes sur, que vous êtes réellement un pirate ?
Je plissais les yeux, légèrement soupçonneuse, tandis-qu'il continuait son speech, tout en retenant le « sans blague » sarcastique lorsqu'il avoua ne pas être le guide qu'il nous fallait, mais qu'il le connaissait. Ben, voyons. Je sais pas pourquoi, mais j'avais un léger doute là dessus. Je me contentais, donc d'un haussement d'épaules et d'un soupir résigné, envers mes deux comparses rousses, tandis que nous, continuions notre périple, nous enfonçant de plus en plus dans la jungle. Heureusement, que j'avais eu la bonne idée, de mettre ma veste, dans mon sac, et que je supportais, un tout petit mieux, le climat qu'hier. Il, finit par commencer à « raconter » une anecdote, avant de s'immobiliser brutalement. Un piège. Aucun doute, avec lui comme guide, on serait déjà tous mort.
Je retins de justesse, l'exclamation admirative, lorsque Lily la Tigresse apparut devant nous. Il, fallait me comprendre aussi. Dans ce qui fut mon enfance fictive, j'avais été une très grande fan de Peter Pan. Je lisais, le roman à m'en user les yeux, rêvant moi aussi, de rencontrer des indiens, et de croiser le fer avec des pirates.
Je laissais Jack, s'enfoncer, tout en priant qu'il le fasse pas trop, et qu'elle accepte. Non, parce qu'avec lui, on pouvait être sur de rien. C'était moi où tous les Jack avaient une tendance à être des boulets ? Parlant de ça, je me demandais si le « mien » de Jack, avait finit, en pièce à cause d'Aster, ou s'il s'en était sortie ? Bwarf, c'était un grand garçon, il avait très certainement, dût trouver un moyen de le semer. Le tout, en le faisant bien tourner en bourrique évidemment.
Enfin, Lily accepta de nous aider, ce qui était plutôt une bonne chose, aussi, nous, nous mirent tous en route, derrière notre guide. Arrivé, prêt d'une rivière, elle commença à la passer, sautant de rochet, en rochet. J'essayais de suivre, en évitant de déraper -on savait jamais avec moi-, quand Scampi tomba à l'eau, se faisant emporter, un peu plus loin par le courant :
- Hey ! Scampi est tombée ! Criais-je à l'adresse des autres, on peu pas la laisser comme ça !
Qu'ils viennent, qu'ils viennent pas, moi je m'en fous j'irais l'aider quand même. Aussi, tôt, dit, aussi tôt fait. Manquant de déraper, et de me retrouver moi aussi à l'eau. J'arrivais, à m'approcher le plus, possible de là où elle était :
- Scamp' Attrape ma main, je vais tenter de te tirer ! Lui dis-je
J'évitais de mentionner le fait, que j'étais pas Hulk, et que j'avais pas une force surhumaine, histoire de pas l'affoler. Aussi, lorsque je sentis, sa main, dans la mienne, tentais-je du mieux que je pouvais, de l'attiré vers moi. Sauf, que je faisais un peu officie de poids plume, et que le poids d'un corps, particulièrement, dans ce genre de situation, c'est quand même pas très léger. Aussi, alors que je manquais, de me retrouver à nouveau à la flotte, vis-je une autre main, se tendre, pour aider Scampi à remonter :
- A là une, à la deux, à la troiiiiiis terminais-je limite dans un cri alors que je me faisais presque emporter en arrière. Réussissant, à me stabiliser comme je le pouvais -mon sens de l'équilibre pouvait être très précaire quand il le décidait- je repris mon souffle comme je pouvais, avisant la pauvre Scampi totalement trempée :
- Je dois peut-être avoir une tenue de rechange dans mon sac dis-je, je sais pas trop au niveau de la taille si ça ira. Mais, en tout cas, j'ai des bandages et du désinfectant sur. On s'occupera de tes blessures, dès qu'on pourra avoir un peu de répis
En espérant qu'on en aurait. Remerciant, la personne qui m'avait aidée, on finit, par rejoindre la berge saint et sauf, avant de continuer à nous enfoncer dans la jungle. Je sais, pas pourquoi, mais, j'avais, un très, très mauvais pressentiment. Lily, s'arrêta soudainement, devant une caverne bordé de buisson, indiquant que le chemin était par là. Pas mega, rassurée, j'échangeais, un regard, avec Scampi et Rebekah, en particulier lorsque l'indienne nous encouragea à passer en premier. Bon bah....Quand faut y aller, faut y aller.
Je me figeais totalement, déglutissant péniblement, devant nous, se trouvait un certain nombres de jaguars : - Heeeeuuuu je crois que c'est dans ces là, qu'on effectue un « repli stratégique » annonçais-je très, très doucement à l'ensemble des autres membres du groupe
Tout, le monde sembla d'accord, parce qu'on prit tous la fuite, le plus silencieusement possible, le tout, avant de se mettre à sprinter, pour avoir le plus de distance, entre ces bestioles et nous. Une, fois arrêté, alors que je tentais, de reprendre de mon souffle, je me mit soudainement, à éclater de rire :
- C'est rien...c'est nerveux, dis-je entre deux halètement, histoire de pas trop passé pour une cinglée
En réalité, je ne m'étais jamais autant amusée, de toute ma vie, hormis la fois où j'étais partis à la recherche d'Elsa.
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YOU MAKE ME WANNA DIE
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| Conte : folklore germanique & légendes phéniciennes. | Dans le monde des contes, je suis : : une nixe, la fille du Léviathan.
Est-ce que je vous ai déjà dit à quel point mon sommeil est sacré ? Non ? Oui ? Peut-être. Bon, quoi qu'il en soit, je vais vous le redire : respecter mes roupillons fait partie des dix commandements de ma personne. "Dormir, tu feras", comme dirait l'autre gnome vert aux grandes oreilles de Star Wars (Yoga ? Mais non, ça n'a rien à voir, voyons. Qu'est-ce que vous me racontez encore ?). Et ce matin-là, Jack Sparrow venait de commettre un immonde sacrilège : il m'avait réveillée à une heure indue. Dans un monde parfait, il aurait été lapidé sur la place publique illico presto. Rendez-vous compte : ma journée était fichue. J'allais tirer la tronche jusqu'à la prochaine sieste. Les sourcils froncés, la bouche fermée dans une moue boudeuse et les yeux assombris par mon mécontentement, je quittai la chambre avec mes deux patriotes capillaires. Comment ça Monsieur Jesaistoutmieuxquetoutlemonde avait perdu le coffre ?! Ce même coffre pour lequel nous avions failli y laisser nos miches à plusieurs reprises ? Ce foutu coffre pour lequel j'avais abandonné mon idée de me casser vite fait bien fait de ce plan foireux ? Le Capitaine Jack allait voir son espérance de vie chuter dangereusement dans les heures à suivre... Passionnée (admirez toute l'ironie du mot) par les explications de l'autre incapable, j'admirais ma manucure d'un air absent. C'est bon, on peut y aller ou vous comptez rester plantés là toute la sainte journée ? Trop bougonne pour me pendre la tête à essayer de comprendre dans quel nouveau traquenard le taré au tricorne allait encore nous embarquer, je me complaisais dans un royal mutisme. Je n'étais décidément pas dans un bon jour.
Pendant que nous nous enfoncions dans la jungle, je restai à l'arrière, traînant des pieds, les mains dans les poches. Je shootai dans quelques cailloux par ci par là. À force de rester la tête baissée, je faillis bien percuter la personne devant moi. Nous nous étions arrêtés brusquement. C'est qui elle ? Pourquoi elle a des plumes dans les cheveux ? Elle s'est crue où ? À Coachella ? Une convention hippie peut-être ? Je n'écoutai pas un traître mot de tout ce qui se disait. J'aurais sûrement dû...
Seul le cri de Scampi me fit réagir. Je vis Anna partir à sa rescousse, et la suivis. Ça m'aurait beaucoup étonné qu'avec ses petits bras musclés, la jeune femme réussisse à tirer Scamp' hors de l'eau... Il ne faut pas sous-estimer la force du courant. J'arrivai juste à temps pour saisir la main de Scampi, et la remonter sur la terre ferme. Une pour toutes, toutes pour une.
Allez, ça faisait longtemps ! m'exclamai-je pour moi-même lorsque nous nous retrouvâmes en face à face avec des jaguars. Comme tout le monde, je pris mes jambes à mon cou, mais, n'étant pas bien réveillée, je l'éloignai des autres. Que je finis par perdre d'ailleurs. Génial, manquait plus que ça. J'étais sur le point de m'asseoir par terre et d'attendre que ça passe, si des bruits ne m'avaient pas attirées. Je tombai nez à nez avec deux personnes de petite taille (il paraît qu'il faut pas dire nains, c'est malpoli), vêtues de pagnes et avec des percings plutôt folkloriques (genre un tibia en travers du nez et un humérus dans l'oreille). Mon moment de bug général leur suffit pour se lancer à ma poursuite, torches à la main. J'aime pas le feu. Donc j'aime pas ces gens (des cannibales, d'après mes connaissances). Une douleur aiguë me transperça la fessé gauche (il aurait pas pu mieux viser, ce débile !). Je venais de me prendre une fléchette anesthésiante. J'adore. Je me sentais déjà toute engourdie. Je dus m'appuyer contre les troncs qui passaient à la portée pour avancer. Ma tête tournait, l'anesthésiant se répandait déjà dans tout mon corps (le problème avec l'eau, c'est que c'est beaucoup plus fluide que la chair). J'allais devoir parler. Ce serait l'exception, après, je ne dirai plus rien jusqu'à ce que je dorme. Et même pour prévenir d'un danger, je me la fermerais. Sauf si des personnes que j'aime sont concernées, je suis pas un monstre non plus. Killian... An... na... Scam...pi... m'efforçai-je d'articuler. J'allais m'écrouler d'une seconde à l'autre, et les cannibales allaient avoir la mauvaise surprise de se retrouver avec la boisson sans le plat. J'étais trop cool pour mourir, ou du moins pour mourir comme ça.
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Wendy Darling
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| Avatar : Shailene Woodley
| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Wendy
Elle dormait.Ou plustot, elle avait dormis, ce qui en soit était assez surprenant. Une nuit ou elle ne c'était pas réveillée en sursaut au bruit d'une planche qui craque ou par des rêves ou elle revoyait les visages des hommes qu'elle avait du tuer. Elle avait beau jouer les dures, au fond elle restait une gamine apeurée. Chovka lui avait doucement secoué l'épaule mais elle avait hoché la tête de gauche a droite en grommelant quelques paroles incompréhensible, avant de ramener la couverture sous son menton et de se rapprocher un peu plus du jeune homme. Hors de question de bouger, elle était trop bien et n'avait clairement pas assez dormis. C'était trop rare qu'elle arrive a passer une nuit presque complète, alors elle voulait en profiter. Jusqu’à ce qu'elle entende le meuble qu'elle avait calée contre la porte se mettre a bouger. Puisque Chovka n'avait visiblement pas sauté sur ses pieds pour étriper l'inconnu, elle en déduisit qu'elle était relativement en sécurité et donc qu'elle pouvait allégrement replongée dans les bras de Morphée. Sauf que non, la vois - parfaitement désagréable a entendre au matin - de Jack résonna et il se permit de lui tripoter la joue.
« Debout, future… madame, Jones. Navré de vous déranger mais… On est un petit peu pressé. »
Elle marmonna quelque chose, jusqu’à ce que l'information daigne franchir les brumes qui entouraient son cerveau et ne parvienne a sa raison. HEIN ??? De QUOI ? Non mais il avait bu quoi le pirate ? Sérieusement, que quelqu'un le surveille. Au moins il avait eut le mérite de la réveiller. Soupirant comme si c'était la fin du monde, Wendy se redressa et resta quelques instants immobiles, a se frotter un œil en baillant, pestant contre ses envies de balades nocturnes. Elle jeta un regard a Chovka et attrapa ses bottes d'un air las avant de les enfiler et de se redresser. Reprenant ses armes, elle re attacha son châle autour de sa taille et descendit les marches de l'escalier avant de se laisser tomber sur un banc, attendant des explications qui ne tardèrent pas a venir. Sauf qu’évidemment, Jack les embarqua a l'extérieur.
La jeune reine se leva donc, attrapa une miche de pain et s'en pris un bout avant de se mettre a le machonner tout en attrapant le sabre d'un pirate qui dormait. Celui ci releva la tête mais sans plus de cérémonies, Wendy lui abattit une bouteille sur le crane, le renvoyant au pays des songes.Elle salua rapidement Terrence d'un "Pas trop vide ton lit cette nuit ?" ironique et Anna d'un simple "Salut miss" avant d'écouter d'une oreille distraite Jack déblatéré un tas d'idioties. Ah.
D'un hochement de la tête elle approuva Anna. Même pas foutu de garder un coffre, ah la la, la piraterie se perdait. Ceci dit, il s'agissait de Jack et on ne pouvait pas vraiment compter sur lui non ?
"C'est Jones Senior qui a la serrure" lâcha elle d'une voix agressive. "Mais j'ai toujours la clef."
Le pirate se tourna vers elle immédiatement, et s'approcha en se courbant outrageusement.
"Est ce que ta majesté future mariée à notre très... cher et respecté... petit pirate qu'est Killian Jones, daignerait avoir l'obligeance... Que dis-je la courtoisie flatteuse de me prêter cette clef ? Une marque de confiance entre pirates, et la promesse d'une dette qui pourrait se révéler des plus... intéressante ?"
Elle hésita une seconde avant de la lui tendre, lançant au passage un haussement de sourcil interrogateur a Killian. D’où ils étaient fiancés ? Ce serait peut être sympa de la mettre au courant non ? Ceci dit, la promesse d'une dette ne tombait pas dans l'oreille d'une sourde. L'information se lova dans un coin de son cerveau, attendant son heure. Cependant, elle ne pu s’empêcher de plisser les yeux en le voyant chercher le compas qu'il n'avait plus. Et merde. Dire qu'elle lorgnait dessus depuis le début. Et puis il n'était pas difficile de savoir qui l'avait pris. Évidemment. Super, vraiment super.
Elle retint un soupire et se mit a suivre le pirate de loin, derrière le groupe, préférant marcher un peu a l'écart. Elle n'aimait pas avoir quelqu'un dans son dos, les coups en traîtres étaient trop dangereux et elle en avait déjà eut plus qu'elle aurait du. A une autre époque, on l'aurait dit paranoïaque. Mais ici, elle se trouvait juste prudente. Surtout quand on se sentait observé a ce point. C'en était dérangeant. D'une caresse elle fit taire Nana. Brave chienne, elle avait l'habitude de la prévenir a chaque danger. Mais a Neverland, le danger était partout.
Lily.
Wendy salua l'indienne et serra la mâchoire. Ce regard, si semblable a celui qu'elle avait. La perte de l'homme qu'on avait aimé. Instinctivement, sa main remonta a son collier qu'elle caressa du bout des doigts. Elle déglutit, passa la langue sur ses lèvres devenues subitement sèches.
L'indienne accepta de servir de guide, mais Wendy avait tilté sur quelques uns de ces mots. ' une garantit pour les indiens, et le reste de l'île.'. Garantie contre quoi ?
Le groupe avança et traversa ce qui semblait être une rivière. Souplement, la jeune reine sauta de pierre en pierres, suivit par sa chienne, quand tout a coup, le bruit d'une chute. Elle aperçut Scampi a l'eau et vit Anna qui allait l'aider.
Un sourire amusé sur les lèvres, la jeune femme les regarda un instant, pour être sure qu'elles s'en sortiraient, avant de finir de traverser. Puis ce fut au tour de la grotte. Ah Lily ... Évidemment, les indiens et leurs habitude de toujours les mener dans des pièges ... Des jaguars. Ok, sympa.... Lentement, silencieusement, le groupe fit demis tour avant de s’éloigner rapidement. En entendant le rire d'Anna, Wendy ne pu s’empêcher de pouffer avant de plaquer une main sur sa bouche pour s’empêcher de rire. Elle était reine, avait une image a protéger, et même si elle mourrait d'envie de se laisser aller a un fou rire, elle ne le devait pas. Lentement, elle inspira pour se calmer, apaiser ses épaules qui tressautaient, et se redressa, captant le regard de Chovka avant de se détourner. Sans commentaire.
Lily poursuivit son avancée dans la jungle et finit par les mener dans une partie ou se trouvaient des crânes plantés sur des pieux et bardés de grigri et autres peintures peu ragoûtantes. Le message d'accueil des cannibales en fait ...
"C’est un message d’avertissement", déclara Lily en continuant son chemin, au milieu des pics qui continuaient a décorer la jungle. "J'aurai jamais deviné" lâcha Wendy pour elle même en tirant son sabre de remplacement.
Le groupe déboucha dans une clairière qui semblait être un camp abandonné. Bizarre, surtout quand Nana refusait de la suivre sur ce terrain et se mettait a japper comme jamais. Wendy s’arrêta et s’accroupit, attrapant un peu de sable dans ses doigts. Sable qui lui sembla ben étrange ... Trop sombre. Différent au toucher. Elle en porta une pincée au visage, pour le sentir, méfiante, quand son regard fut attiré par une tache blanche un peu plus loin. Des os calcinés ... et plus loin, des tonneaux renversés.
"Mais qu'est ce qui c'est pas... NON !"
Jack, ce maudit pirate encore et toujours. Elle l'avait vue frapper l'un des tonneaux de son épée lorsqu'il était passé a coté, créant une étincelle qu'elle avait vu tomber inéluctablement vers le sable ... Vers la poudre.
"Nom de ...!!!"
Trop tard. Les tonneaux explosèrent dans un bruit de tonner et Et la jeune femme ne du son salut qu'a ses talents d'acrobates qui lui permirent d’échapper a la mort. Elle roula dans les buissons enflammées et leva es yeux, perdue. Ses oreilles sifflaient, elle avait affreusement mal, chaud et avait l'impression que son dos était brûlé. le sol tanguait et elle mit un moment a se relever, s'appuyant sur un cocotier au tronc noircis. Elle haïssait littéralement Jack.
Elle déglutit et soudain, sentit une truffe humide contre sa main. Attrapant le collier de l'animal, elle se laissa guider a travers la poussière jusqu'au groupe. Vêtements noircie, brûlée a plusieurs endroit, surtout le dos. Elle grimaça.
"Toujours en vie .." fit elle finalement en les voyant émergé de la poussière.
Wendy 65%
Arya Pan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Skunk & dorénavant... Peter Pan !
“On a mieux qu’un trésor quand on sait s’en passer.”
Quelqu’un avait tapé dans mon tabouret et j’avais sursauté avant de tomber au sol. Ca allait pas non de me faire des frayeurs comme ça ? Ma tête était toute endolorie, j’avais l’impression d’avoir les yeux gonflés, ils me piquaient, j’avais une très forte envie de vomir, surtout que j’empestais l’alcool. Je voyais flous et quelque chose tapait inlassablement dans ma tête qui tournait déjà beaucoup. Me prenant la tête dans les mains, j’hurlais d’une voix pâteuse et plus qu’érraillée :
- Arrêtez la musique !!!
Sauf qu’il n’y avait pas de musique… Sauf dans la tête… Boom Boom Boom Boom… Je mis un certain temps à comprendre ce qu’il se passait tandis que tout le monde s’activait. Puis soudain je regardat mes mains… vides… Me tournant vers Jack et la rouquine qui savait pas respirer, je finis par leur dire d’une même voix :
- J’avais pas un coffre dans les mains hier ?
Madame Sparrow finit par me confirmer que le coffra avait bel et bien été dérobé par Davy Jones et ma fureur remonta à la surface… enfin… pas trop non plus… Sinon c’était mon repas de hier soir qui risquait de remonter à la surface. Tapant du pied comme une gamine qui avait bu la veille (je sais, c’est dur à imaginer, ça n’arrive pas tous les jours), je me mis à récupérer mes affaires au sol ainsi qu’une nouvelle pièce que je ne pris même pas la peine d’observer dans mon état et que je fourrais rapidement dans ma poche avant de rejoindre le petit attroupement tout en titubant et en marchant à la vitesse d’un escargot qui aurait trop mangé. Tout tanguait autour de moi, pire que dans un bateau en pleine tempête, j’allais vomir… ça n’allait pas du tout… N’y retenant plus en arrivant devant le groupe, je finis par le faire juste devant les bottes de Jones fils et je le regardais d’un œil vitreux :
- Désolé(e)
Je l’étais vraiment… Pour une fois ! Je faisais des crasses voulues, ça ça n’avait pas été prévu au programme. J’étais même presque triste pas y avoir pensée toute seule… Arrivant devant un tonneau d’eau, j’y plongeais toute la tête sans cérémonie pour tenter d’aller mieux et de me réveiller puis je me nettoyer la bouche avant de rejoindre les autres et surtout le copain. Tandant les bras vers lui, je lui demandais :
- Tu peux me po’ter ? (Ma voix pâteuse avait oublié le R me faisant limite passer pour un enfant en bas âge).
Il avait pas trop envie visiblement le copain mais moi j’arriverais pas marcher ou alors touuuut douuuucement, alors je décidais pour lui. L’agrippant, je commençais à lui monter dessus tant bien que mal (plutôt mal, pas facile d’être agile avec tout ça), ce qui prit un temps fou et du lui démonter le dos. Tant pis pour lui, il avait qu’à dire oui. Visiblement excédé, il finit par m’aider à me hisser sur ses épaules et j’attrapais ses cheveux comme des reines.
- En avant le copain !
Le passage de la porte fut plus difficile que prévu, et je faillis me prendre la chambranle en pleine tête, m’obligeant à me contorsionner pour éviter le problème, puis une fois dehors nous retrouvions…
- Couuuucouuuuu Lily !!
Je lui lançais un sourire pas très réveillé avec un petit signe de la main. Lily était une amie… Elle était souvent avec nous lorsque Peter le Vieux était encore présent, elle était sa chérie et on avait fini par sympathiser. C’était la seule indienne qui nous laisser l’approcher et avec qui il y avait une véritable coopération. Elle m’avait même sauvé des griffes de Hook lorsqu’il m’avait passé à tabac et pour cela, je lui devais beaucoup… à commencer par la vie… Elle nous expliqua son petit jeu. Cool… j’aimais les jeux… Mais elle aurait au moins pu me donner un traîtement de faveurs, on était copains non ? Si, on était copain ! Les uns après les autres, je les regardais se vautré, appuyée sur la tête du copain et je finis par lui tapoter le haut du crâne en lui chuchotant :
- Tu me fais descendre siteuplé ?
Une fois en bas, je me plantais devant l’indienne.
- Bon, il est parti par la jungle, non ? On est entouré de Jungle ici… Et puis vu comme tu aimes les plantes, calumet toussa toussa… ben je vais dire plante !
Elle me souriait en m’indiquant le chemin. J’aimais pas son sourire, c’était celui des mauvaises blagues habituellement. Je n’eus d’ailleurs pas longtemps à attendre pour m’en rendre compte. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouvais avec une ronce autour du pied, soulevée dans les airs, la tête en bas. Heureusement que ma sacoche était solidement fermée, sinon toutes mes jolies pièces seraient tombées. J’étais déjà pas bien comme ça, je finissais presque par sangloter malgré moi :
- Mais c’est pas du jeu ça ! Lily on est copain toi et moi ! T’avais pas le droit…
Plus je me débattais et plus ça faisait mal... alors je bougeais plus... j'avais plus la force de toute façon...
Sa nuit n'avait pas été aussi triste et solitaire que tout le monde semblait le croire. Jack et Killian n'étaient pas les seuls à avoir passé la nuit en bonne compagnie. Et il avait un avantage certain sur tous les autres... Il avait une chambre pour lui tout seul. Ce qui pour ce genre d'affaire n'était pas négligeable. Il avait donc passé une nuit agréable. La première depuis plus d'un mois. Depuis qu'il avait embarqué sur le bateau de Wendy. Enfin un vrai lit et pas l'impression d'être secoué dans tous les sens. Pas de lit qui tangue, pas de trucs bizarres. Non juste un lit normal et une compagnie féminine plus qu'agréable.
Il n'avait jamais eu besoin d'énormément de sommeil. Et il avait donc profité de cette nuit de débauche jusqu'à l'aurore. Jusqu'à ce Jack ne débarque dans sa chambre. Une urgence visiblement. Ce type était étrange. Il ne savait pas si c'était le fait qu'il puisse se transformer en singe qui le rendait maboul ou s'il était déjà comme ça à la base. Il sortit à contre cœur de son lit. Caressant une dernière fois les corps encore endormis à ses côtés avant de se lever et de s'habiller rapidement pour rejoindre le reste du groupe.
"Oh... mon lit n'était pas vide loin de là..."
Il laissa son regard s'égarer du côté de sa chambre avec un sourire amusé avant de reporter son attention sur Wendy. Si elle pensait qu'elle avait réussi à le frustrer en allant dormir avec Chovka et bien... elle se trompait. Oh évidemment, il l'avait eu un peu mauvaise au début. Mais c'était le jeu après tout. Elle préférait les cadavres ambulants, c'était son choix. Il n'avait jamais forcé qui que ce soit. Même si par moment, l'idée lui avait traversé l'esprit. Mais il avait toujours eu une certaine fierté et il préférait largement avoir quelqu'un de consentant qu'une victime. C'était beaucoup plus flatteur pour l'ego de se dire qu'on était naturellement irrésistible. Ce qu'il était. Il fallait bien le dire. Ou plutôt, il aimait le croire.
Il poussa un profond soupir lorsque Jack commença à les entourlouper encore une fois avant de commencer à se diriger vers la sortie. Avant de se faire stopper par le gamin. Il lui jeta un regard effaré. Il le prenait pour quoi ? Un doudou ? Une nounou ? Non mais... hors de question ! Il ne le porterait pas. Non mais et puis quoi encore ? La prochaine étape il lui chantait une berceuse ? Il y avait des limites à sa bonté. Déjà qu'il trouvait qu'il se montrait un peu trop gentil. Il ne fallait pas pousser trop loin non plus. Mais il n'eut même pas le temps de dire non que le gosse commençait à lui grimper dessus. Et voilà... Non mais... il se prenait pour un singe ou quoi ?
"Non mais... Hé ! Aïeuh... Roh mais c'est pas possible. Quelle plaie !"
Il poussa un profond soupir avant d'attraper Skunk par les hanches et le hisser sur ses épaules. Au moins comme ça, il arrêterait de lui mettre des coups au passage. Non mais je vous jure. De mieux en mieux. Il lui pinça légèrement le mollet pour le mettre en garde.
"Je te porte alors n'en rajoute pas trop, tu veux ? Pas d'ordre, compris ? Je suis pas ton cheval !"
Il trouvait qu'on avait un peu trop tendance à le prendre pour une mule ces derniers temps. En Suisse et puis maintenant ici. Il ne fit donc aucun effort pour se baisser lorsqu'il passa la porte pour sortir. Au gamin de se débrouiller pour ne pas se cogner. Il avait voulu qu'il le porte ? Très bien ! Mais pour le reste, il se débrouillait. Il arriva auprès du reste du groupe pour écouter le discours de Jack et lança un regard noir en direction de Wendy et Chovka. Aucun commentaire ! Oui, il était faible et oui, il aurait mieux fait de laisser tomber l'avorton au sol. Mais... il était d'humeur généreuse. Après la nuit qu'il venait de passer. Il pouvait après tout. Du rhum et des femmes que demander de plus ? Il haussa un sourcil, essayant de déchiffrer le message codé du pirate.
"Atends... comment ça le coffre est en route ? Tu l'as perdu ?"
Il jeta un regard peu amène au cinglé avant de s'approcher de lui dangereusement.
"Dis moi que c'est une blague ?! Même pas fichu de garder un coffre. On te demandait pas grand chose pourtant ! Je rêve."
Il s'apprêtait à le choper par le devant de sa chemise pour le secouer sous le coup de la colère. Mais le pirate réussi à s'esquiver tout en parlant d'un guide. Il releva les yeux pour regarder au dessus de lui. En effet, Skunk n'allait pas être d'une grande utilité ce matin. Il poussa un profond soupir avant de se décider à suivre le reste du groupe. Il n'avait pas vraiment le choix de toute manière. C'était ça ou abandonner toute chance de retrouver le coffre et de parvenir jusqu'au trésor. D'ailleurs, le gamin semblait connaître leur guide. Plutôt jolie brin de fille d'ailleurs. Mais ce n'était pas le moment de s'égarer. Il fallait rester concentrer. Surtout qu'ils s'enfonçait à nouveau dans la jungle. Et que tout le monde semblait tomber dans des pièges, les uns après les autres. Pas très efficace la guide ! Il lui jeta un regard suspicieux avant de faire descendre Skunk de ses épaules à sa demande. Il allait falloir qu'il se décide sur ce qu'il voulait lui aussi. Il n'allait pas faire que ça. Une fois par terre, c'était fini, il le laissait se débrouiller seul. Mais ça... c'était avant de le voir se faire attaquer par des ronces enragées. Il poussa un profond soupir. Et voilà qu'il allait se mettre à pleurer... Si c'était de la pitié qu'il voulait... Oui bon d'accord. Il faisait vraiment peine à voir.
"Non mais j'y crois pas..."
Il se dirigea vers le gamin, esquivant quelques ronces au passage pour ne pas finir la tête en bas comme le gamin avant que l'une d'elle ne s'enroule autour de son bras alors qu'il commençait à détacher Skunk, s'enfonçant les épines dans la main. Il grimaça légèrement mais resta maître de lui. Libérant le gosse avant de se débarrasser de la ronce qui lui encerclait l'avant-bras. Il reposa ensuite Skunk sur ses épaules avant de grogner légèrement.
"Et maintenant, tu bouges plus, compris ?"
Non mais fallait pas déconner non plus. Il jeta un regard noir à Lily au passage.
"C'est par où maintenant ? Je crois qu'on a assez joué !"
L'indienne poursuivit son chemin, les enfonçant toujours plus dans la jungle lorsqu'il remarqua d'étranges petites formation sur les arbres. Il s'approcha légèrement pour mieux observer et constata qu'il s'agissait de petites maisons creuses. Constituées pour la plupart d'écorces et de bois et de différents objets trouvés par ci, par là. Il se demanda un instant qui pouvait bien habiter ce genre de chose. Des fées ? Ou autre chose ? Curieux, il tendit la main pour toucher une des maisons. Mais la retira bien vite lorsqu'il vit qu'elle commença à s'écrouler. Il se mordilla la lèvre inférieur de gêne avant de se tourner juste à temps pour voir Lily lever les yeux au ciel.
Il fronça les sourcils avant de sentir quelque chose de dur lui atterrir sur la tête. Il redressa le regard pour observer l'arbre et voir une colonie d'écureuils visiblement furieux et prêts à en découdre pour la destruction de leur maison. Leur jetant dessus toutes sortes de projectiles pour les faire fuir. Il s'éloigna prudemment et se rapprocha du groupe qu'il avait quitté.
"Il serait peut-être judicieux de partir avant qu'ils ne nous jettent des choses plus grosses. Vous en pensez quoi ?"
Ce n'était pas qu'il était pressé. Mais un peu quand même pour le coup. Même si Skunk lui offrait une certaine protection en étant sur ses épaules, il se prenait des projectiles quand même.
Terrence : 90 - 25 = 65% (sauvetage de Skunk = -5%, Attaque des écureuils = -10% et délai de postage = -10%)