La nuit était bien sombre ce soir, alors Pascal avait décidé de se dégourdir les jambes en patrouillant en dehors des routes, pas de voiture brillante et lumineuse cette fois, juste mon chapeau de Shérif et Brave qui m'accompagnait sur mon épaule. La nuit était sombre, mais les ombres ne me faisait nullement peur. J'avais affronté bien pire que quelques grattements contre le trottoir depuis que j'avais quitté cette tour, il y a une vie de cela. J'avais apprécier la chaleur du soleil sur ma peau écailleuse, mais maintenant, après plusieurs mois de guérilla et plusieurs guerres, je me disais que les ombres me convenait tout aussi bien, et puis j'étais un caméléon après tout. Même si cela faisait bien longtemps que je n'avais pas utilisé mon don de naissance pour devenir invisible, je n'avais généralement plus besoin de ma la jouer en finesse, même sans arme j'étais parfaitement capable de me débrouiller face aux criminels de Storybrooke. Mais passons, le soleil allait bientôt se lever et tout paraissait calme, j'avais juste croisé quelques personnes sortant de fête un peu plus tôt, rien de bien méchant. Je commençais à me dire s'il ne valait pas mieux que je rentre avant qu'Hope décide de me refiler sa paperasse en douce. Bah, il devait être quoi? Un peu avant 6h du mat? Je pouvais encore m'accorder quelques minutes dehors avant de retourner au bureau. Pascal soupira, il adorait son nouveau job, c'était ce qui lui fallait pour éviter de retomber et commencer à tout gérer de manière robotique et cruellement efficace. Non, ce job, c'était une bouffée d'air frais, mais... Je devais admettre que de temps en temps, le frisson de l'aventure et du combat me manquait un peu, bien sûr, je ne voulais nullement une énième guerre où une nouvelle invasion de la part de Yen Sid, mais je devais admettre que je m'étais véritablement marrer lors de mon voyage au Jurassique avec Astrid, Jeff et MM, je me demandais comment les deux derniers allaient, j'avais recruté une wonderland dans la nouvelle police après tout, j'espérais que cela ne dérangeait pas le chapelier que je considérais comme un ami. On ne se croisait pas souvent, mais lorsque l'on se croisait, c'était toujours une grande dose de fun. Et puis MM... Hum... Je me demandais si elle ne m'en voulait pas un peu d'avoir pris le job de sa fille. Peut-être, peut-être pas. Bah, j'allais l'inviter au Granny un jour où l'autre pour que l'on puisse discuter un peu. Autour d'un chocolat chaud, personne ne dit non à un chocolat chaud de chez Granny. Mais passons, Pascal déambulait tranquillement, ne suivant aucun itinéraire précis en sifflotant un air joyeux, Brave scrutant les rares passants et les rues comme si elle sentait quelque chose, et Pascal s'arrêta de siffler, lançant un regard à son aiglonne. Son comportement était de mauvais augure, Brave avait un instinct de prédatrice, capable de repérer et fondre sur des proies minuscule à plusieurs centaines de mètres d'altitude, lorsqu'elle sentait que quelque chose n'allait pas... C'est qu'il fallait se préparer à un truc vraiment dangereux, Pascal devint aussi alerte que son oiseau de proie, tendant l'oreille et écoutant le silence d'une ville qui s'éveillait lentement.
Puis vint le premier cri, féminin, suivit du fracas d'une vitre brisée, suivit d'un second hurlement, masculin cette fois, et du fracas que Pascal identifia comme un mur s'écroulant. Le caméléon sortit sa radio avant de prendre le canal réservé aux urgences.

"Ici Pascal, signalement d'une probable scène de ménage au 21 rue des Ombres, je me prépare à intervenir tout de..."

Nouveaux hurlements strident, comme si quelqu'un s'amusait à racler de longs ongles sur un tableau, cette fois ce n'était pas humain, ni animal. C'était plus méchant que ça, et cela venait pas d'ici. Une créature magique? Peut-être. Merde, fallait que j'intervienne plus vite encore. Le caméléon reprit sa radio et s'arrêta pour voir la porte d'une maison s'ouvrir, merde merde merde, les voisins étaient debout... Et est-ce que c'était... Régina?! Oui, c'était elle. Est-ce qu'elle y était pour quelque chose? Non, impossible, tu ne pourris pas la vie de tes voisins en sortant du lit et en pyjama. Elle était juste là ou mauvais moment, et puis la rumeur disait qu'elle essayait de se racheter pour la Malédiction, peut-être bien que oui, peut-être bien que non, je m'en foutais à l'heure actuelle, j'avais plus urgent sur le feu.

"Changement de programme, j'ai deux civils au prise avec une créature non humaine, j'interviens tout de suite, envoyé des renforts. "

Pascal ferma la radio et craqua ses mains, Brave se gonfla sur son épaule, prête à intervenir, bien, voilà que la journée s'annonçait bien plus mouvementée que prévu... Et moi qui me plaignais du manque de fun il y a quelques minutes plus tôt... j'aurais dû fermer ma grande bouche, le Shérif se précipita sur la porte et l'enfonça d'un coup de pied puissant, et la serrure explosa alors que la porte s'ouvrit dans un grand fracas, un nouveau cri, et plus de fracas, je devais faire vite. Mais avant.

"POLICE! QUE PERSONNE NE BOUGE!"

J'avais toujours voulu dire ça.

Mary Margaret maudissait parfois les jumeaux. Cette nuit là plus particulièrement en fait. Parce que Lily Rose avait décidé qu'elle ne voudrait pas dormir. Elle avait donc pleurer toute la nuit, ce qui avait bien évidemment réveillé Nathan qui s'était lui aussi mit à pleurer. Et ce n'était que sur les coups des cinq heures du matin que les deux bébés avaient décidé de s'endormir, laissant enfin leur maman se coucher elle aussi dans la chambre qu'elle avait loué au Granny.

Mary Margaret s'était donc endormie immédiatement et.... S'était réveillée une heure plus tard... Mais comment ça une heure plus tard ?!? Qui OSAIT importuner son sommeil ? Pas les gamins qui dormaient tranquillement en tout cas. Elle arqua donc les sourcils, se rappelant qu'Henry n'arrêtait pas de venir la voir ses derniers temps. Mais il n'avait tout de même pas OSER le faire à six heures du matin, non ?

La jeune femme se leva donc et s'habilla un peu plus chaudement que sa chemise de nuit avant d'ouvrir sa porte et... Il n'y avait rien. Sauf si on occultait les cris de femme qui provenaient de dehors. Y'en avait qui prenait du plaisir à six heures du matin...

Mais lorsque des cris d'homme, furieux, se firent entendre, la princesse arqua les sourcils. C'était plus une scène de ménage qu'une scène de plaisir finalement... Comme Ruby passait dans le coin, Mary Margaret lui demanda alors :

-Tu peux me garder les bébés, j'vais voir les voisins parce que j'aimerais dormir ensuite...

Elle laissa donc les gamins à Scarlett, sans aucuns remords, avant de prendre son carquois et son arc. Oui, parce qu'elle avait beau être dans la ville de Storybrooke, elle était devenue légèrement parano depuis Eden et elle ne se séparait presque plus de son arc.

Arrivant donc en ville, près du quartier de sa belle-mère, Mary Margaret arqua les sourcils. Regina se disputait avec Robin ? Parce que c'était près de sa maison que les cris se faisait entendre... Mais depuis quand la sorcière avait elle un animal ? Oui, parce qu'il venait d'y avoir un bruit étrange en fait...

"POLICE! QUE PERSONNE NE BOUGE!"

Immédiatement, Mary Margaret tourna donc la tête vers la maison voisine, d'où Pascal, nouveau shérif, venait d'hurler. Oubliant donc sa belle mère et son presque beau père, Mary Margaret se dirigea vers le caméléon, lui demandant donc, amusée et plus du tout fatiguée :

-Salut Pascal ! Tu as besoin d'un coup de main ?

Eloise s'était éveillée aux aurores ce matin-là. Et avait entraîné David avec elle, pour un entraînement musclé. Ils s'étaient battus l'un contre l'autre durant une heure ou deux, avant de rentrer pour se prendre une douche bien méritée. La déesse alla sous l'eau la première, avec le secret espoir que l'ancien berger la rejoindrait. Mais il n'en fut rien et elle se dépêcha de lui laisser la place. Une fois qu'il l'eut rejoint, les deux colocataires décidèrent de se rendre au Granny's pour prendre leur petit-déjeuner, chacun ayant la flemme de le faire à la maison. Comme David devait ensuite aller au dojo, il avait emmené son épée avec lui. C'est sur le chemin qu'ils entendirent des cris de femme.

Au départ, la guerrière pensa qu'elle était entrain de prendre du bon temps, mais les cris furieux de l'homme lui indiquèrent le contraire. Quand David se tourna vers elle, la brune lui lança un regard noir. Non ils n'iraient pas. Les gens pouvaient bien se débrouiller tous seuls non ? En plus, il y avait un shérif dans cette ville... Un mec qui avait osé mutiler sa nièce adorée et qu'elle n'avait jamais pu cogner. Alors qu'il y aille lui et qu'il se prenne un pain dans la bouche, ça lui ferait du bien. Mais les cris de l'homme furent suivi par des rugissements étranges et là, la déesse sut qu'elle avait perdu. Avec un soupir, elle hocha la tête et les deux compères filèrent rapidement vers le lieu d'où retentissait les cris.

En arrivant, Eloise freina brusquement. Merde alors. Déjà, il ne semblait pas y avoir de monstre ou d'autres conneries du genre. Mais en plus, il y avait l'ancienne baleine, le lézard qui avait osé toucher à sa nièce et Regina. Ils étaient déjà tous sur les lieux et la baleine n'avait pas l'air conne avec son arc... Sérieux, elle croyait impressionner qui avec ça ? Levant les yeux au ciel, la brune se tourna vers David avec un regard peu amène.

- Tu vois, la situation est déjà prise en mains... Dit-elle en lui faisant comprendre du regard qu'il valait mieux qu'ils s'en aillent. Notre cher shérif et celle qui se prend pour une nymphe d'Artémis vont pouvoir s'en occuper... Ajouta-t-elle avec un brin de sarcasme.

Pitié, qu'il comprenne qu'elle ne pourra pas rester là longtemps sans fracasser Pascal et Mary-Margaret. C'était viscéral, elle ne parvenait pas à supporter leur vue, pas alors qu'ils avaient blessé deux personnes qu'elle aimait profondément. Certes, Hippolyte n'avait plus de traces de cette mutilation - d'ailleurs, elle n'avait jamais bien pu comprendre comment cela était arrivé - mais la douleur psychologique était restée. De même pour David, bien que celui-ci ne le reconnaisse pas. Ce n'était pas encore vraiment passé. Du moins était-ce son avis et qui irait la contrarier hein ? Ah ouais... David le ferait justement... Bref en attendant que l'ancien shérif adjoint prenne une décision, Eloise examina ses ongles. Réaction futile, mais sinon, elle craignait de poser de nouveau les yeux sur les deux énergumènes et il ne valait mieux pas... Pour leur bien à eux, bien évidemment.

Eloing & les autres

Voyage à Lemuria

Elo' m'avait réveillé à 4h du matin pour que nous partions nous entraîner ensemble. Je n'ai rien contre le fait de m'entraîner, mais il va falloir que je lui rapelle que moi j'ai besoin de dormir. Mais bon je l'avais suivi de bonne grâce. Après nous être défoulé nous étions rentré à la maison tranquillement. Je la laissais prendre sa douche et j'en profitais pour regarder sur internet les résultats de hockey sur glace. Je pris sa place dans la salle de bain quand elle laissa la pièce vide. Dix minutes plus tard nous prenions la direction du Granny's. Il allait pas tarder à ouvrir de tout manière. En chemin, un bruit m'interpella. Je me tourne vers ma colocataire et je vois bien qu'elle n'a pas vraiment l'intention d'intervenir. bah elle fait ce qu'elle veut, moi j'y vais. Mais rapidement je vois une sorte de résignation dans son regard. Nous n'avons pas vraiment besoin de parler tous les deux, on se connait assez bien à présent. Finalement nous partons ensemble en courrant dans la direction des bruits. Moi j'ai mon épée à la main, puisque je voulais partir au Dojo directement après le petit dej. Elo n'avait rien, m'enfin il lui suffisait de faire apparaître ses armes au besoin.
Quand nous arrivons je vois Regina, Snow et Pascal, le type qui a fait que Emma a perdu son poste de Shérif. Je m'avance quand même bien décidé à protéger cette ville. Ce n'est pas parceque je ne suis plus le shérif adjoint que je vais abandonner mes habitudes. Et si ça ne plais pas au nouveau maire, je m'en contrecarre. Je sais ce que la déesse pense de mon ex femme et du shérif. Je me met alors près d'elle, prenant la main qu'elle observe dans la mienne. Je la force à me regarder. Je lui dis alors.

- "Je sais à quoi tu pense, mais je m'en fiche, ce qui m'importe c'est que les gens que j'aime soit en sécurité, Emma, Henry, Alexis, Killian et Diana. Toi et moi ensemble, tu sais aussi bien que moi qu'on peut les défendre, alors ignore Snow et Pascal. Fait apparaître ton armure Elo'."

Je salue rapidement d'un signe de tête Snow, Regina et Pascal. Je garde les yeux rivés sur Elo' et je lui dis.

- "Puis une bataille devrait te dérouiller un peu très chère déesse, je trouve que tu commence à être prévisible..."

La provoquer gentiment, la seule façon de la faire réagir.

code by Silver Lungs

Les Cauchemars de Lémuria

Yoshi & Co

Il devait être aux alentours de 6h du matin et je n'avais pas fermé l’œil de la nuit. Je n'avais même pas pris la peine d'aller me coucher. Quand j'avais fermé ma boutique et que j'étais rentré chez moi, j'avais un peu regardé la télévision puis j'étais parti dans mon bureau, avait sorti une feuille de dessin et mon matériel habituel. J'adorais dessiner. Quand je dessinais, je me sentais bien mieux, je pouvais exprimer tout ce que je ressentais par ce moyen. Mais là, l'inspiration venait de mon ancienne vie, j'avais dessiné un des nombreux mondes que j'avais visité en aidant Mario à sauver sa princesse. J'avais une boîte de cookies avec moi, ouverte et je mangeais tout en dessinant, grâce à ma langue extensible et gluante. Jusqu'à 6h tout se passa particulièrement bien, je ne fus pas dérangé par les bruits qu'aurait pu faire des fêtards pendant la nuit, le calme absolu. Mais alors que je faisais les finitions, j'entendis un cri de femme provenant de la rue. Je me levais d'un bond faisant tomber mon crayon. Tous mes sens étaient en éveil, j'avais déjà eut affaire à des scène similaires pendant mon ancienne vie, quand Peach se faisait enlevé, elle criait, elle aussi. Et si Quelqu’un venait de se faire enlever ? Je ne pouvais rien faire... Alors que je sortais dans la rue, un bruit de vitre brisé se fit entendre, puis un cri d'homme cette fois et pour finir, le bruit d'un mur qui s'écroulait. pas très rassurant tout ça... je marchais en direction des bruits. Un nouveau se fit d'ailleurs entendre, il n'avait pas l'air humain, plutôt bestial, aigu et strident. Je vérifiais que j'avais bien mon carnet de dessin et un crayon avec moi, objets dont je ne me sépare jamais et commença à courir. quand j'arrivais, je vis avec surprise qu'un bon nombre de personnes était déjà présentes. Je pus reconnaître Regina et pascal, deux personnages incontournables de la ville, étant l'ancienne mairesse et le nouveau shérif. les autres personnes m'étaient totalement inconnus. j'osais quand même m'approcher du shérif.

-Dites-moi, qu'est ce qu'il se passe ici ?

special trip to Lemuria...

up to the sky to get back the moonlight

3h du matin

Klaus avait l'impression qu'au fil de la nuit, la musique était de plus en plus fort. Aucun voisin ne s'en plaignait ? Il appuya son dos le dossier, posant son coude sur le bar, faisant tourner le petit parasol dans sa boisson qu'il n'avait bu qu'à moitié, en bougeant du pied machinalement.
À sa droite, une jeune femme de son âge, Gen, aux cheveux blonds si clairs qu'on pourrait croire qu'ils étaient blancs, mettait du rouge à lèvre, en regardant dans son téléphone, dans lequel elle pouvait se voir à l'aide de la caméra frontale.

Tu as peur de revoir ton ex ou tu ne supporte vraiment pas les boites de nuits ? Dit cette dernière en constatant l'humeur de Klaus. Dans le premier cas, on s'en fiche, je parie que tu ne le reverras pas après le coup de Tristis et Rubella. Dans le second cas, on a dit qu'il faut enfin prendre nos marques dans ce monde. Ça fait deux ans qu'on se souvient de notre passé, et deux ans qu'on est tous ensemble dans ton immense maison à vivre isolé en cherchant d'autres Lemurians. Regarde, Rubella, Finn et Robert sont partis danser. Ou alors ils se sont perdus dans la foule en allant demander une chanson ou en cherchant les toilettes. Quant à Tristis... Elle jeta un coup d'œil à l'homme qui se trouvait de l'autre coté de Klaus, qui écoutait la conversation d'un air déprimé. Oui bon, c'est un clown triste, il est venu c'est déjà ça. Et moi, j'ai mis du rouge à lèvres ! Ce truc c'est tout bizarre en plus. Allez amuse toi, viens danser. Ou au moins allons chercher nos amis avant qu'on ai un accident. Je soupçonne Finn d'avoir prit sa pipe, et même si elle n'a plus de pouvoirs, elle fait des bulles bizarres.

[color=#00008B]Même les boites de nuit me paraissent déprimantes dans ce monde.../color]

Tristis, tu n'aide pas...

Ce n'est pas ça ! Répondit finakement Klaus. [b]Je sais qu'en deux ans j'ai ramassé plein d'adresses en disant qu'elles étaient celles de lemurians, et qu'a chaque fois elles étaient fausses, mais celle que j'ai trouvé là, je suis sur que c'est celle là ! Je ne devrai pas être dans une boite de nuit, je dois lui parler. C'est forcément la reine, elle porte le nom de Laura !

Tu sais, Laura est un prénom courant, il n'y a pas qu'Aurora qui a appelé sa première fille ainsi. Et regarde, on a tous changé de nom même si on s'appelle encore comme avant. C'est sûrement le cas de la reine. Allez, on a dit qu'on danse cette nuit, il est 3h, et tu n'as pas dansé, moi non plus. Tristis, lui ne bougera que quand sa soeur aura trouvé de quoi le bouger. Alors viens.

Gen prit la main d'Igniculus, le forçant à se lever et à venir avec elle sur la piste. À contre coeur, il se laissa faire, redoutant peut être au fond de revoir son ex petit-ami qu'il avait eu pendant la malédiction qui lui avait du mal.
À peine eut-il fait deux pas, qu'il s'arrêta. Sa tête tournait, sa vision se brouillait. Tous ses sens devenaient troubles, il se sentait mal, et avait du mal à tenir debout. Alors il s'écroula sur la piste et perdit connaissance.

***

Au début tout était blanc. Puis des tâches bleues, vert foncée, noires apparurent sur ce tableau, se mouvant pour former un paysage que Klaus connaissait bien. La foret de Lemuria. L'autel de Mathilidis sur lequel s'était réveille Aurora la première fois qu'elle est arrivée dans ce monde. Sa vision le ramena à l'intérieur de la foret, de plus en plus profondément. Il passa la maison du vieux Capili, et alla toujours plus loin, et vit le pommier fleurit rose, lumineux et magnifique, l'arbre le plus vieux de cette terre entière. La où Igniculus avait rencontré Aurora la première fois.

Tout d'un coup, le pommier perdit de sa lumière. Les pétales roses devinrent noires, le tronc s'effrita. Klaus s'affola dans son sommeil. L'arbre mourait. Non, on le tuait. Les ténèbres. Non impossible, Umbra est morte.

***

3h plus tard

Klaus se réveilla en sursaut. Il était dans sa chambre chez lui, ses amis avaient du le ramener. Sa respiration était forte. Son rêve... Non ce n'était pas un rêve. Quelqu'un avait essayé de lui envoyer un message. Les voix qu'il avait cru entendre... Oengus et le Golem ? Ces deux là faisaient parti des créatures mystiques qui sont restées à Lemuria. Ils étaient en danger, de nouveaux ténèbres envahissaient leur monde.

L'adresse de la reine, il devait aller la voir, c'était à un quart d'heure de chez lui. Mais il connaissait ses amis, ils ne le laisseraient pas sortir après ce qu'il s'était passé.
Il prit dans son coffre aux cotés de son lit, une épée. La forte épée de Mathildis qu'Aurora avait brandi contre Umbra, que Klaus avait racheté chez l'antiquaire. Son manche était habillé une pierre de lumière qui rendait l'épée plus forte contre les ombres. Mais dans ce monde, la pierre était inutile. En effet, la magie qui venait de Lemuria ne fonctionnait qu'à Lemuria.

De toute façon, il allait devoir retourner dans son monde. Il mit l'épée dans un fourreau qu'il mit sur son dos. L'épée s'étant équilibré aussitôt pour lui, il allait pouvoir la brandir et se battre avec. Il ouvrit la fenêtre et s'accrocha à la gouttière pour descendre. Si seulement Storybrooke lui avait rendu ses ailes...

Il courut alors vers l'adresse qu'il avait trouvé. C'était la maison voisine de l'horrible femme qui les avait séparé des autre Lemurians. Il n'y fit pas attention. Il avait du passer plusieurs mois pour convaincre ses amis de ne pas venir l'étriper. Et heureusement que les autres lemurians éparpillés à Storybrooke avait eu la même résolution.

Il s'apprêtait à frapper a la porte de la maison supposée de la reine, quand il entendit deux cris. Le premier d'une femme effrayée. Le deuxième effraya Igniculus qui eut un frisson qui lui parcourait le corps entier. Impossible... ces créatures sont supposées être mortes...

Il recula. Il devait le faire avec ses amis, pas tout seul.
Un bruit de verre brisé suivi d'un autre cri de la femme le décida à rentrer tout de même pour aider la reine. C'est pourquoi l'élémentaire avait été crée après tout.

La porte d'entrée était fermée à clé. Il fit le tour de la maison, et y découvrit la porte de derrière fracassée, cramée et encore fumante. Dernier indice qui confirmait quel monstre d'Umbra était arrivé à Storybrooke. Il en existait deux types. Une de ténèbres, l'autre de feu. Et c'était du feu qui avait fait ça.

Un autre cri. Klaus s'engouffra dans la maison. Elle était immense, se repérer là dedans, d'autant plus qu'il y faisait anormalement totalement noir, malgré la porte qui était ouverte -qui n'existait plus en fait-, n'allait pas être facile. Et dans ce monde, Igniculus ne brillait pas. Il tenta de se repérer au bruit. Les cris continuaient. Un autre du monstre. Un mur entier se fracassaa et ébranla la maison entière. Il monta deux escaliers et la il vit enfin de la lumière. Orange. Le monstre était la.

Il courut au bout d'un couloir, ouvrit une porte qui venait de se fermer violemment... pour voir le monstre traverser un miroir, sûrement avec la reine. La maison reprit une lumière normale.
La miroir qui menait a Lemuria... Klaus s'en approcha, mais aussitôt la maison redevint sombre. Et le monstre traversa le miroir de nouveau, en fonçant droit sur lui.

Le monstre en question était un spectre. Comme un fantôme de femme, dont on ne voyait que la forme, entièrement recouverte de feu. Son cri était strident, aigu, déchirant. Klaus leva les mains vers elle. Mais sa magie ne fonctionnait pas ici. Le souffle court, il sauta sur le coté pour esquiver le spectre, qui fracassa le mur derrière lui et envoya une trainée de feu au dehors. Klaus regarda par la fissure, et vit un groupe de personnes devant la maison, piégées à cause du feu qui s'était propagé derrière eux.

A L'AIDE !

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-Salut Pascal ! Tu as besoin d'un coup de main ?

Le masque de sérieux de Pascal se brisa un instant alors qu'il jeta un coup d’œil en coin à Mary, armée d'un arc et partante pour une nouvelle aventure. C'était super de la revoir, mais une petite voix au fond de ma tête me rappelait que c'était une civile sur une future scène d'arrestation, voir pire vu les cris, armée d'un arc dans une maison, ce qui revenait à avoir une pierre face à un dinosaure. Le Shérif hésita, il avait confiance en MM, entièrement, plusieurs aventures passées à se couvrir mutuellement le dos donnait ce genre de confiance, Pascal pesa le pour et le contre de la laisser venir et, se disait que lorsque l'on avait survécut à des dinosaures, se disait qu'une arrestation était bien moins pire. Et puis je pouvais toujours avoir besoin d'un peu de renfort, alors vendu.

Ravi de te revoir MM, couvre la sortie, je vais m'occuper de...

Vous savez, j'avais passé tellement de temps auprès de la quasi-totalité de la famille divine qui je pouvais reconnaître lorsque l'une de ses grosses têtes arrivaient, c'était comme si l'air devenait légèrement plus pesant, et puis Brave s'agitait toujours, sauf avec Juju et Aryana. Elles étaient cool avec ces deux là. Mais lorsque les deux nouveaux arrivants se mirent à bloquer la sortie, je savais que l'un d'entre eux étaient divins. Et ce n'était pas David au dernière nouvelle. La "gentille" madame qui avait décidé de se montrer extrêmement pète-m&m's sans dire bonjour, elle avait besoin de prendre son café bien noir le matin celle-là. Tch, c'était laquelle celle-là? hum... Une épée à la ceinture... Je partirai sur la seul capable d'être une guerrière sur le trio que je savais présent à Storybrooke.

"J'ai pas le temps pour ça Athéna... Et puis une Nymphe d'Artémis? Mauvaise déesse, mais l'attention est là. "

J'allais pas me gêner.
Et puis David calma le jeu, et bon sang, c'était la première fois que j'entendais quelque chose de vraiment cohérent depuis bien trop longtemps, et ils étaient ensembles? Cool pour eux, je n'avais pas mon mot à dire sur leurs relations sachant que la mienne était digne d'un yo-yo en plein tempête. Juste... Elle n'était pas obligé de bitcher sur MM à longueur de journée, on dirait une adolescente, ce qui était surement le cas. Mais je me doutais qu'elle faisait partie du club qui se souvenait que j'avais fait couler du sang divin, hypocrite comme elle est, parce que j'étais absolument certain qu'Athéna était blanche comme neige (rien contre toi MM) et n'avait absolument jamais fait mal à aucun mortel durant sa vie.
Mais passons, l'ancien adjoint était encore foutrement droit dans ses bottes, et je pouvais faire une personne aussi sensée. En plus de lui faire totalement confiance, ouais, je pouvais faire avec ça, vraiment. Puis un dernier type arriva, jeune, qui m'était totalement inconnu, chier, ça faisait bien trop de civils et même une Divine sur la place, je n'allais pas pouvoir gérer ça seul, surtout si Madame Chevalier des Zodiaques passait en mode full warrior, bon sang, c'était UNE ARRESTATION. Pas un champ de bataille, et Régi venait de nous rejoindre... Je me demandais si je devais virer tout le monde de là à grand coup d'arrêt municipal (peu efficace, mais c'était quelque chose). Bon, le type avait pas l'air méchant pour deux sous au moins et... Et... Oh misère, j'avais une impression de déjà vu, une situation étrange, un groupe de personne réunie par hasard... J'étais reparti pour un tour, pas vrai?
Puis il y eut ce cri strident, plus proche, une parodie déformé de cri humain, et il y eut du feu, un mur de feu nullement naturel qui nous coupa la sortie alors que par une fissure, un visage apeuré nous supplia de venir l'aider. Tout le foutoir avec la déesse et les nouveaux arrivants fut oublier en un instant. Et Pascal tria les différents enjeux à la vitesse de l'éclair, un monstre de feu venait de nous bloquer la route et attaquait des civils pris au piège, au moins deux, alors que j'avais une groupe de citoyens et une immortelle raleuse avec moi. Il fit l'inventaire des capacités de chacun avant de prendre une décision rapide.

"David, avec moi en haut, Athéna et Régina, essayez de libérer le passage, MM tu couvres l'entrée, si quelque chose de gros et en feu essaye de passer tu me le crible de flèches. Le Brun tu restes ici. "

Pascal se foutait si Madame du Sanctuaire avait son mot à dire, j'avais plus urgent, beaucoup plus urgent à gérer. David était un ancien du commissariat, il savait comment ça marchait, et peut-être que Régi et Athé étaient les seules capables de sortir tout ce beau monde. Pascal entra dans une véritable purée de pois, des ténèbres qui étaient tout sauf normal plongeaient les lieux dans une atmosphère glauque et maléfique, Pascal avait affronter bien pire que quelques ombres, alors il alluma sa radio pour s'orienter, réfléchit Pascal, vite. Le Shérif inspira, sentant une odeur de souffre et de feu provenant de l'étage, et se précipita vers les escaliers. Ses pas écrasèrent des morceaux de verres brisés et les bruit provenant de l'étage se firent plus violents, plus urgents, le caméléon ferma ses paumes se préparant déjà à affronter le pire alors qu'il arriva à l'étage. Trois portes devant lui, des bruits de combats provenant à gauche, des grognements et des bruits de murs s’effritant juste devant, et des cri le plus à droite. Le monstre devait essayer de passer par le mur pour atteindre le gars qui nous avait appelé à l'aide. Le choix était simple, tu élimines la menace et il n'y avait plus de problèmes. Alors droit devant.
Le Shérif n'hésita pas une seule seconde, et Brave poussa un cri perçant sur son épaule, le caméléon enfonça la porte d'un coup de pied sec, et se retrouva en plein chaos, la sortie s'embrasa directement derrière le caméléon, limitant cette option. Et Pascal examina la situation avec un œil aussi vif que celui de Brave, le sol devant moi était détruit, et de l'autre côté se tenait une créature de feu et un homme qui tentait de la retenir avec une épée. Pascal ne réfléchit pas, bondissant au-dessus de gouffre, le monstre tourna son "regard" vers moi alors que j'étais en l'air et Brave s'envola de mon épaule. Le caméléon serra les dents, se préparant à recevoir un régime complet avec flamme au menu en plein vol, mais l'homme lui asséna un coup sur l'épaule, lui faisant se reconcentrer sur sa première victime, Pascal se posa de l'autre côté de la pièce, perdant un peu l'équilibre à cause de la vague de chaleur et roulant pour éviter de se faire cramer. Le caméléon serra les dents, tout son instinct était concentré sur les deux objectifs, éteindre le Flambeur et sauver le type à l'épée.
Puis la main de Pascal toucha le manche d'un objet qu'il connaissait bien, et son sourire se fit plus grand encore.
Le caméléon resserra son emprise sur le manche de la poêle a frire qui avait été projeté jusqu'à l'étage et se positionna entre le guerrier et la créature, mettant son arme favorite à plat pour arrêter un coup de poing enflammé, il fit tourner le manche et frappa le monstre en pleine "gorge", avant d’enchaîner avec plusieurs coups furieux sur sa tête et là ou devrait se trouver ses côtes, il se baisse pour esquiver un jet de flamme et frappa au genou, avant de faire tourner la poêle et, utilisant le mouvement cinétique, cueillir le monstre en pleine mâchoire. Le faisant reculer de plusieurs pas, Pascal termina par un chassé en plein dans le ventre, retirant son pied le plus rapidement possible pour que la chaussure ne prenne pas feu. Le monstre explosa en une fumée noire qui passa à travers le plancher. Le caméléon prit sa respiration et tapa sur le bas de son pantalon, éteignant le début de flamme. Le Shérif regarda la poêle qui était devenu inutilisable à cause de la chaleur et il la jeta à terre, se tournant vers le type à l'épée.

"Ça va?"

Le type cligna des yeux, ne s'attendant surement pas voir venir un type tabasser un esprit du feu avec une poêle, avant de se reprendre, je pouvais voir qu'il était déjà crevé, enfin tu m'étonnes, c'était un réveil explosif ce genre de créature. Mais j'étais plus secouant encore, bref.

"Merci... Mais la créature n'est pas morte, affaiblie, mais pas morte. Et elle va s'attaquer à ce qui sont en bas."

Le caméléon hocha la tête, je me disais que c'était trop facile, mais même si je savais qu'elle ne m'aimait pas, Athéna était une déesse, donc suffisamment efficace pour éliminer la menace en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

"Suis moi, il reste encore du monde en bas et nous devons trouver une sortie de secours rapidement."

J'avais le sentiment que ça allait être une longue journée.

Les Cauchemars de Lémuria

Yoshi & Co

Le shérif ne me répondit pas mais je pus entendre un appel à l’aide provenant de la maison. Comme par hasard, un mur de feu apparut, nous empêchant toute fuite. Nous étions obligés d’aller vers la maison. Je courus à la suite du shérif, je voulus entrer dans la maison mais le shérif m’en empêcha, donna des ordres à tout le monde. Il me demanda de rester ici. J’étais un peu déçu qu’il ne me demande pas d’aide mais c’était le shérif, il devait savoir ce qu’il faisait, non ? Les bruits provenant de la maison étaient de pires en pires, le mur de feu qui nous bloquait était énorme, totalement infranchissable. Mais, alors que je regardais la maison en feu, pour voir si je pouvais distinguer une des personnes du groupe, j’entendis les pleurs et les cris d’un bébé ! Il y avait un bébé qui menaçait de se faire brûler à tout moment. Je cherchais les autres du regard, pour voir si ils partaient dans la direction des cris, mais rien. Je dus me résoudre à braver les règles du shérif et entre dans la maison en feu, en direction des pleurs. Je partis à gauche de l’entrée, en direction des flammes mais il n’y avait aucun bébé, je venais de me faire avoir comme un débutant… Les flammes devant moi tourbillonnèrent pour former un spectre qui apparut devant moi. Je ravalais ma salive. Il alla derrière moi et fonça sur moi. Je commençais à courir en direction du couloir, ne sortant pas un appel à l’aide. Devant moi, deux portes, une à droite, l’autre à gauche… à droite, un peu de lumière, à gauche, pas de lumière. Je pris à droite et, d’un coup de langue, ouvrit la porte faisant croire au spectre que j’étais parti à gauche, et ferma la porte de droit derrière moi. La porte derrière moi prit feu et je n’eus d’autre choix que de monter les escaliers sombres. En haut, l’on pouvait apercevoir un faible filet de lumière. Les escaliers prirent feu derrière moi et dans ma course effrénée, mon carnet à dessin tomba de ma poche, laissant seulement le crayon. Je ne pouvais le récupérer, les flammes arrivaient. Il était perdu. Arrivé en haut, un autre escalier, un couloir et trois portes. Le spectre reprit forme devant moi, bloquant l’accès à l’escalier. La porte du milieu était en flammes, alors je décidais d’aller à gauche mais cette porte ci était fermée à clé. Pas d’autres choix que d’aller à droite. Je fermais la porte derrière moi et découvrit dans la salle, un miroir qui semblait entouré d’un halo d’ombres étrange. Je m’approchais du miroir.

-Qu'est ce que... ?

Ma main venait de s'enfoncer dans le miroir, me faisant complètement tomber dedans...