Alors que Pascal était au prise avec Umbra sous forme de dragon, Mary Margaret, elle, était restée au sol, avec les autres, continuant à envoyer des flèches, totalement au hasard. Parce que la dragonne était en vérité bien trop haute dans les cieux pour qu'elle l'atteigne. Et finalement, la créature se mit à chuter et chuter... La princesse venait de lui envoyer une flèche droit dans l'oeil !

- STRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIKE !

Bon d'accord, c'était un coup de chance, mais elle avait bien le droit de fanfaronner quand même, non ? Lorsque Klaus annonça donc qu'il faudrait maintenant tuer la coupable de toute cette mascarade, la princesse la menaça de son arc, prête à lâcher LA flèche fatidique. Mais il manquait encore Yoshi et ...

"PAS SI VITE!"

Lentement, Mary Margaret baissa alors son arc et recula de nouveau. Elle avait reconnu cette voix entre toutes. Et vraiment, elle n'avait pas envie de ce confronter à Eden, puisque c'était lui qui venait d'apparaître.

"C'est l'Esprit de Lémuria, l'Esprit de ce monde. Il prend les traits d'une personne qui vont est... Peu appréciée."
- Peu appréciée ? Mais...

Un miroir venait d'apparaître aussi et l'institutrice tourna donc son regard vers l'objet, pendant que Pascal, récupérait le carnet de notes des mains de l'esprit qui leur lança les pages de Yoshi au visage. Prise d'une violente douleur, comme si tous ses os se brisaient, Mary Margaret ferma les yeux et grimaça. Elle manqua une respiration, avant d'entendre, au loin, Pascal leur dire qu'ils retraient tous. Elle lutta alors pour contrer la douleur et ouvrir les yeux de nouveau.

Dans tous les cas, ce qui importait pour elle maintenant était simplement de se retrouver chez elle et de s'assurer que ses enfants allaient bien...

special trip to Lemuria...  

up to the sky to get back the moonlight

Klaus se téléporta, imaginant le visage de Lyra. Il la trouva sur les ruines flottantes du temple de la lune, en train de se battre contre les deux sorcières du crépuscule et de la nuit. Klaus leva les mains, leur donnant une baffe magique avec les ombres.

Lyra ! Ça va ?

Il s'approcha d'elle, mais pas trop, de peur de la blesser, essayant d'aviser ses blessures. Dans l'ensemble, elle allait bien, ce qui le rassura, mais il en avait assez des deux mortes.

Vous vous battez pour rien, Lyra ne mourra pas !

Alors qu'est-ce que vous allez faire ? Souffrir ? Vous ne pouvez pas sauver Lemuria ! Demain est un jour qu'il ne vaut mieux pas poursuivre pour des héros pleins d'espoir tels que vous. C'est bien d'être un rêveur optimiste, mais il n'y en a pas la place ici ! Cette malédiction a été lancé par le sang de ce monde, par les sources des ombres, seul les gardiens peuvent encore essayer quelque chose, mais dommage, cette option n'est plus envisageable !

Ou bien allez-vous rentrer à Storybrooke ? Ignorant, Igniculus, tu es une créature, et ta magie est reliée à ce monde. Tu t'en étais détaché grâce à la première malédiction de Regina, mais la deuxième t'y a attaché de nouveau. Toute la magie qui fait de toi un être vivant se trouve ici. Tu t'en va, tu meurs ! Vous êtes condamnés, quoique vous fassiez, nous gagnerons !

Klaus eut un frisson dans le dos. Elle avait raison... Il regarda Lyra tristement, avant de se dire que c'était mieux ainsi. C'était un sacrifice à faire, mais qui jouait en leur faveur. Qu'importe ce que disaient ces sorcières, demain sera un jour à poursuivre.

Avec les technologies humaines, je pourrai être maintenu en vie, dans le coma, mais en vie. C'est un sommeil assez profond pour me faire revenir. Les gardiens ont ce pouvoir. J'attendrai le jour où il le rappelleront à eux, et je saurai que c'est le moment pour ramener la lumière !

Crepusculum et Nox rièrent, mais Klaus put y lire une certaine angoisse à l'interieur de leur voix. La luciole regarda Lyra. Elle avait l'air inquiète, il l'a comprenait. Klaus prenait le risque de mourir, destination sans retour aussi froid que la glace de Cynbel.

Tout ira bien, tout ira mieux. Et quand nous serons de retour, nous serons tous réunis, toi, moi, ainsi que ta famille. Ne t'inquiète pas...

Je ne dirai pas ça si j'étais toi...

Klaus serra la machoire, énervé.

Lyra ! A trois ! Un ! Deux ! Trois !

Il avait prit sa main, et eux deux combinèrent leur pouvoir. Lumière et ombre brouillèrent leurs esprits sorciers, et, dans un hurlement de douleur, Crepusculum et Nox disparurent.

On gagnera, je te le promets.

Ils revinrent vers le groupe principal, qui portait un dernier coup à Umbra, que Klaus et Lyra découvrirent sous sa forme de dragon, quand Pascal frappait. Umbra reprit sa forme initiale, et s'effondra.

Il fallait la tuer, maintenant.
Mais Pascal voyait les choses autrement. Il parlait de justice, il avait sans doute raison...

Et Lemuria leur apparut. L'esprit même de ce monde. Sombre, terrifiant. Klaus comprit que Lemuria était sombre d'abord, avant que les gardiens n'y créent la lumière.

Ils voyaient en cet esprit la personne la plus sombre pour chacun. Klaus voyait Umbra, lui qui n'avait jamais pu se confronter à tant de ténèbres avant Umbra.
Il n'intervint pas. Pascal avait l'air de gérer.

Et le moment arriva. Pour tous, c'était évident. Ils devaient partir désormais. Umbra viendrait avec eux. Klaus ne s'en effraya pas tant que ça, à Storybrooke elle n'a aucun pouvoir.

Klaus regarda Lyra passer avant lui. Il lança un regard noir à Lemuria et passa à son tour.

Un sifflement aigu.
Un mal de tête atroce.
Puis vint le coma.

Mais déjà, il avait l'impression de la poursuite de demain se trouvait déjà devant lui.

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La déesse était toujours occupée avec le démon quand la voix de Klaus retentit dans sa tête. Normalement, la télépathie, elle ne la pratiquait qu'avec les autres dieux... Cela lui parut curieux, incongru... Mais elle n'eut pas le temps d'y réfléchir plus. La princesse avait semblait-il reçu le même message et avait décidé de faire au plus pressé. Elle tira une flèche et se saisit de la main de la brune pour les transporter dans la salle où le combat contre Umbra faisait rage. Légèrement contrariée parce qu'elle n'aimait pas que l'on décide pour elle ou que l'on interrompe l'un de ses combats, Eloise fusilla Blanche du regard.

Les coups de Pascal et David n'avaient fait qu'énerver un peu plus Umbra et la goutte d'eau, ce fut la flèche de la princesse. La sorcière se tourna vers elles et s'apprêtait à les attaquer, mais au fond, la déesse s'en foutait complètement. Depuis un moment, elle avait compris qu'il faudrait les trois gardiens réunis pour tuer définitivement cette garce. Or, il manquait Klaus. Les événements s'enchaînèrent ensuite. L'attaque combinée de Pascal et David, la transformation d'Umbra, l'arrivée de Regina, sa propre intervention, la flèche de Mary-Margaret... Comme toujours dans un combat, Eloise avait tenté d'enregistrer tout ce qu'elle voyait. Bizarrement elle n'avait pas beaucoup cru à la trahison de Regina. Bien sur, avant de dire quoi que ce soit, elle avait voulu être sûre mais ses soupçons étaient bien fondés au final...

Quoi qu'il en soit, Umbra était à présent si faible qu'ils allaient pouvoir la tuer. C'était du moins ce que pensait la déesse quand elle constata la blessure de la sorcière... Et forcément, il avait fallu qu'on intervienne. Une voix surgit de nul part et Eloise se retrouva avec effarement devant Zeus. Bordel, il faisait quoi ici celui-là ? Ce monde commençait sérieusement à la gonfler avec toutes ses apparitions. La brune décida de ne rien dire, de peur de s'énerver de s'en prendre à un esprit contre lequel elle risquait de perdre. Quoi qu'il en soit, Pascal décida de prendre la décision d'emmener Umbra avec eux, puisque là-bas, selon eux, elle n'aurait aucun pouvoir. La guerrière n'était pas totalement d'accord avec cela, puisque la magie était bien présente à Storybrooke, nul ne pourrait prévoir ce qu'elle serait capable de faire ou non. Cependant, la sorcière serait toujours moins puissante qu'ici et si elle cassait trop les pieds, Eloise se ferait un plaisir de la tuer. Pascal partit le premier suivit de Mary-Margaret puis de Klaus. Avec un regard à David, Eloise passa le miroir à son tour.

Dès qu'elle fut revenue à Storybrooke, elle sentit le changement. Arès n'était plus Roi. Paniquée, elle tenta de contacter son frère par télépathie, mais rien, le silence. Alors encore plus angoissée, elle fit apparaître son portable dans l'idée de le joindre avec ou de joindre Hippolyte dans le pire des cas. C'est là qu'elle constata qu'elle avait un message. De Connor. Pressée de savoir ce qu'il se passait, elle le lut. Et se statufia en constant la nouvelle. Impossible. Ce n'était pas possible... Elle était restée absente deux jours et une nuit, à peine ! Comment... Non, c'était une mauvaise blague, forcément. Rien de tout cela ne pouvait être vrai. Paniquée mais surtout en colère qu'on puisse jouer avec ce genre de nouvelle, Eloise appela sa nièce. Mais rien.

Alors la triste vérité s'imposa à elle. C'était de sa faute. Elle n'aurait jamais dû partir. Arès lui avait confié ce qu'il avait de plus cher au monde... Et elle n'avait pas été capable de s'en occuper. Il avait fallu qu'elle suive ce groupe dans cette aventure merdique. Et sa précieuse nièce était morte. Eloise se sentait perdre le contrôle. Colère, rage, haine, tristesse, culpabilité... Tout ce mélangeait, faisant d'elle une arme bien plus mortelle que d'habitude. Un seul regard, une seule parole pouvait la faire basculer dans un abîme dont personne ne pourrait plus jamais la sortir. Un bruit derrière elle la fit se retourner. David venait d'arriver. Elle le regarda, ne lui cachant pas ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle. La guerrière savait qu'il verrait ce qu'elle ne montrait pas.

- Ma nièce est morte... Lâcha-t-elle, les larmes aux yeux en le regardant.

Sa voix ne tremblait pas, elle était calme, plate. Seul David voyait son visage et ce qui la ravageait. Sur ses mots, Eloise se téléporta dans une forêt inhabitée au centre de l'Allemagne. Armée d'une épée, elle s'attaqua aux arbres, en déracinant quelques uns. Sa colère était telle qu'elle l'aveuglait. À moins que ce ne soit les larmes qui n'arrêtaient pas de couler depuis qu'elle avait mis un pied dans la forêt. La pointe de son arme dérapa, la déséquilibrant et lui faisant perdre son épée. À genoux devant l'arbre, cela n'empêchait pas la déesse de continuer à donner des coups de poing à l'arbre, tout en sanglotant. Ses paumes étaient en sang mais la blessure physique n'était rien face à celle qui lui brisait le cœur. Quand elle ne put plus taper, la guerrière laissa échapper sa colère en un long cri qui résonna sur des kilomètres.

Ce ne fut que bien des heures après son retour à Storybrooke qu'elle put se relever. La tristesse était passée. Ne restait plus que la colère et la haine. Quelqu'un allait payer. Et elle ne ferait pas cela en douceur.

Eloing & les autres

Voyage à Lemuria

Je restais sur mes gardes. Avec Umbra, j'avais remarqué que rien n'étais jamais terminé. La sorcière était vraiment ma en point, mais j'approuvais le choix de Pascal. Je les voyais passer le miroir les uns après les autres. Elo' me lança un regard avant de traverser à son tour. Je me retrouvais seul sur Lemuria. Je jetais un dernier regard à Lemuria, avant de traverser à mon tour le miroir. J'avais traversais un certains nombre d'aventures dans ma vie, mais celle là m'avait transformé. J'avais des pouvoirs à présents et j'allais devoir trouver quelqu'un pour m'apprendre à m'en servir.

Arrivé à Storybrooke, le miroir explosa derrière moi, mais je m'en fichais, le regard d'Elo' était un puit de douleur. Je m'approchais d'elle, je ne savais pas ce qu'il se passait, mais je savais que pour la mettre dans un tel état... Les mots qu'elle ponnonça, son ton... Je la pris dans mes bras, ignorant les autres, ignorant l'aura de la déesse. Elle avait besoin d'un ami, j'étais là. Mais elle se téléporta avant que je puisse dire quoique ce soit.
Alors je rentrais à l'appart. J'attendrai qu'elle rentre. Je ne me faisait pas d'idée, je savais parfaitement quel état d'esprit elle aborderai à son retour. Elo' réclamerait vengeance et elle mènerait cette guerre au bout. Elle rentra de nombreuses heures plus tard. Je ne lui demanderai pas où elle était, ni ce qu'elle avait fait. Je me levais du sofa, je me mis face à elle et je lui demandais.

- " En quoi puis-je t'aider? "

Je serai son soutien, nous n'avions pas besoin de le demander, pas besoin de le dire. Durant son absence j'avais appelé Emma et Killian pour leur expliqué la situation. Ce qu'il c'était passé les derniers jours, mais aussi ce que la déesse avait appris quand nous étions rentrés. Maintenant j'allais aider Elo', demain on verra ce qu'on fera...

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Le combat contre Umbra faisait rage et j’avais enfin retrouvé « mes amis », ceux avec qui j’étaient depuis le début, tout ce que j’avais fait, je l’avais fait en jouant la comédie, certes j’avais sans doute fait la connerie du siècle en lançant la malédiction sur Lémuria mais il était clair que de toute façon, nous allions gagner, depuis le début j’en étais certaine. Ce que m’avait dit l’esprit de Lémuria me restait en mémoire, et si c’était vrai ? Et si tout le monde me voyait encore comme le monstre que je fut jadis ? J’étais apparue sur le champ de bataille et j’avais combattu Umbra, usant de mon pouvoir de télékinésie pour l’affaiblir. Elle avait reçu deux rochers en pleine tête mais cette garce m’avait touchée avec ses boules d’énergie sombre.

Nous étions tous ensembles contre elle, elle était faible, très faible, je le sentais et Pascal lui donna le coup fatal. Lorsque je le vis tomber, je posa mon regard sur un énorme rocher non loin de nous et me concentra avant de lever les mains et le rocher se leva dans les airs, avant de stopper le Shérif dans sa chute, lui permettant de donner le coup fatal à la sorcière. Je bougea légèrement la main et le rocher allait retomber loin de nous. Puis tout s’ensuivit, Pascal mettant enfin Umbra à terre qui venait de reprendre sa forme humaine, et alors qu’il allait la tuer, une voix retentie, une voix que je reconnaissait et qui avait résonnée quelques temps plus tôt, Rumple…

« Pas si vite ! »

Non mais s’était pas possible enfin !

« C'est l'Esprit de Lémuria, l'Esprit de ce monde. Il prend les traits d'une personne qui vont est... Peu appréciée. », non sans rire, il prends l’apparence d’une personne qui nous est peu appréciée, ben là, je dois dire que c’est le comble du comble. J’écoutais sans réllement écouter ce qui se disait. J’avais légèrement mal au bide à cause de sa foutue boule d’énergie sombre et un miroir apparu derrière nous. La porte de sortie ? Très certainement. Il était temps de partir, je n’en pouvais plus de ces illusions et de tout cela, je voulais rentrer à la maison et tout oublier.

Je passa le miroir après Mary Margaret et me retrouva à Storybrooke avant que le miroir ne se brise derrière moi. Tout cela était terminé, enfin je l’espérais même si au fond de moi, je ressentais que la noirceur que j’avais accepté dans ce monde resterais à jamais au fond de moi. A présent, je ne voulais qu’une seule chose, rentrer chez moi. Je ne pris pas le temps de dire aurevoir ou quoi que ce soit, je me téléporta dans une fumée violette et réapparue dans ma chambre. Je devais à tout prix me changer. Je retira la tenue que je portais avant d’opter pour un chemisier blanc, un jean noir et une paire de bottes à talons noires.

J’étais rentrée à la maison…

Les cauchemars de Lemuria

Lyra et les autres venu d'un autre monde

De me battre contre ces deux mages noirs m'épuisent totalement, je pensais que mon heure était arrivé. Quand un bruit sourd se fit derrière moi, c'est Ignuculus.. Mais qu'est ce qu'il fait là..  Il m'aide à me relever en me demandant si je vais bien. 

Je me relève déterminée à anéantir ces deux ombres, la peur se lisait dans mes yeux, à cause de moi Ignu pouvait mourir à tout moment comme moi même.. Nous unissons nos pouvoir, l'ombre et la lumière que nous utilisons contre Nox et Crepusculum qui ont disparurent immédiatement. Je me sentais fatigué mais apeurée parce qu'il allait m'arriver. Nous rejoignons les autres qui avaient finalement battu Umba, je me sentais mal.. Lémuria comme je l'ai connu n'existait plus..  Devant nous se tenait un miroir où je peux apercevoir cette fameuse ville Storybrook..  Je franchis ce miroir, qu'est ce que j'allait devenir dans cette ville où je connaissais personne.. Enfin si Eloïse, David, Yoshi, Pascal ainsi que Régina.. Mais même si je les connaissais, j'ai le sentiment d'être seule.. Sans repère en me demandant où se trouvait ma mère...

(c) Colyn