« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
❝ Quand on utilise la magie, il y a toujours un prix à payer ❞
Un cri était resté coincé dans ma gorge quand j'avais vu des ailes sombres s'abattre sur moi. Ensuite, un grand trou noir.
Je me sentais bringuebalée en tous sens, et un bruit chuintait sous ma joue, comme si on chuchotait sur le sol avec une grosse voix. Je battis des cils, la tête lourde. Je voyais un peu flou à travers quelques mèches de cheveux blonds. Je sentis qu'on me serrait l'épaule. Lorsque enfin ma vue s'habitua à la pénombre, je discernai les contours d'une grande boîte. J'étais à l'intérieur, et elle remuait tout en avançant. A travers les grilles, je voyais un paysage triste et pluvieux.
Je levai la tête et poussai une exclamation étranglée en voyant un homme couvert de poils penché au-dessus de moi. C'était lui qui me tenait par l'épaule ! Ses yeux luisaient d'un drôle d'éclat, un peu comme celui des Dents Tranchantes.
"Ne me mangez pas !" couinai-je en me recroquevillant contre la paroi.
Dans mes cheveux étaient piqués des brins de paille qui jonchaient le... wagon. Oui, ça avait l'air de ressembler à un drôle de train. A travers une autre grille, j'aperçus Lounis. L'homme-lion lui avait parlé et n'avait pas l'air si méchant. Tout du moins, il ne m'attaquait pas. Soit il n'avait pas suffisamment faim, soit il n'avait pas d'intention hostile. Je ne baissai pas ma garde pour autant. J'avais vécu parmi les prédateurs, mieux valait rester prudente.
"Où sont Lily et Apollon ? Et Antropy ?" demandai-je dans un filet de voix apeuré.
Je portai les mains tremblantes à ma bouche, le regard figé en une expression d'horreur. J'espérais qu'ils étaient en sécurité, mais je craignais tout le contraire. Brusquement, le train freina et je manquai d'être projetée en avant, mais l'homme-lion avait gardé son emprise contre mon épaule. Je grimaçai en sentant ses griffes s'enfoncer dans ma chair. Le train se stoppa totalement dans un crissement de freins, avant qu'une sonnerie ne retentisse.
Je me relevai tant bien que mal, toute courbaturée. Je passai une main sur ma nuque endolorie et remarquai alors un détail encourageant : je n'avais plus de noeuds le long de mon cou. Par contre, ce dernier avait retrouvé taille humaine. J'étais partagée entre la déception et le soulagement. J'étais redevenue totalement Deux Jambes.
"Merci..." dis-je à l'homme-lion, car même s'il m'avait fait mal en plantant ses griffes dans mon épaule, il m'avait aussi empêchée de finir en tapisserie contre la grille.
Je jetai un coup d'oeil à mon épaule et ne discernai pas grand-chose -quelques traces de sang. Ca aurait été plus facile de voir l'étendue de la blessure avec mon long cou, mais bon...
Mon regard fut soudain attiré par des lumières au dehors, vite suivies par un roulis assourdissant qui se dissipa très vite. Un orage. Comme la nuit où Maman était morte. Je pris une grande inspiration pour me donner du courage et observai la pluie tambouriner sur le sol, au dehors.
"Vous savez où est Lily ?" demandai-je à Lounis et l'homme-lion. "J'ai peur pour elle. Apollon est plein de pouvoirs, il saura s'en sortir, mais Lily... je ne veux pas qu'on lui fasse du mal."
La voix d'un homme retentit au dehors, forte et autoritaire :
"TERMINUS !"
Inexplicablement, ce mot inconnu me fit frissonner. Je me mordis les lèvres et m'approchai de la grille pour regarder ce qui se passait à l'extérieur. Des Deux Jambes à la peau noire arrivaient par dizaines jusqu'au train. Ils tenaient des bâtons en main. Une sorte d'éclair électrique s'en échappait par moments, en réponse à l'orage qui éclatait au-dessus de nous. Je n'avais pas peur de l'orage, il était juste synonyme de douleur et de chagrin pour moi.
Je me figeai, horrifiée, en voyant un homme passer son bâton à travers la cage de Lounis. Il le heurta de plein fouet, une décharge s'en échappa, et l'homme doté de quatre pattes fut parcouru de spasmes avant de s'écrouler, inerte. Cela se passa si vite que je n'arrivais pas à réaliser. J'aurais voulu vérifier s'il allait bien mais c'est alors qu'un bâton se dirigea droit sur mon ventre.
"Non ! Non je... je vais rester sage, c'est promis !"
C'était sorti tout seul. Je ne savais pas quoi dire. J'étais bien trop terrifiée. Je ne voulais pas qu'on m'électrifie. Bizarrement, le Deux Jambes à la peau noire écarta son bâton et s'en alla plus loin. Toutes les grilles des wagons s'ouvrirent dans un grincement glaçant. On souhaitait nous faire sortir. Pour aller où ?
J'hésitai, jetant un regard à Lounis toujours immobile sur le sol. Qu'allaient-ils faire de lui ? Je ne pouvais pas l'aider sans me faire agresser. Je devais faire ce qu'on me demandait.
Déglutissant avec peine, je sortis du wagon, après avoir glissé ma main dans la patte velue de l'homme-lion. Curieusement, il était la seule présence rassurante du coin.
"Reste avec moi, s'il te plaît." lui murmurai-je.
Tous les occupants des wagons se mirent en ligne et arpentèrent un moment un sentier détrempé. Je frissonnai sous la pluie battante. Ma salopette en jean était totalement imbibée d'eau. J'avais un mal fou à soulever mes jambes.
Soudain, je vis de grandes cabanes, brièvement illuminées par un éclair, avant qu'elles ne soient de nouveau noyées dans l'obscurité.
A cet instant, je remarquai un homme marcher d'un pas énergique. Il tourna la tête vers moi, m'enveloppa d'un regard insistant en direction de mon cou, avant de me dépasser pour toucher les poils de l'homme-lion. Puis il accéléra l'allure et disparut dans la pénombre.
J'étais toute raide tandis que je marchai. Congelée par la pluie glacée et les rafales de vent. Mes cheveux trempés collaient dans ma nuque et sur mes épaules. Mon tee-shirt à rayures faisait comme une seconde peau. C'était désagréable. Quand j'étais Long-cou et que j'étais sous la pluie, je n'avais pas de vêtements pour m'entraver.
Je serrai davantage la main de l'homme-lion dans la mienne. Sa fourrure mouillée dégageait une odeur forte mais réconfortante. Je lui souris faiblement.
Subitement, du raffut se fit entendre derrière les cabanes. Comme si on luttait contre quelque chose, ou quelqu'un. Je levai la tête dans cette direction mais ne vis rien de particulier. En revanche, j'entendis très clairement le coup de feu. S'ensuivit un silence abominable, un silence de mort.
Là où on nous emmenait, il n'y avait pas d'issue.
"Lily, Apollon, Lounis... faites très attention. Antropy... bondis très loin d'ici si tu le peux." murmurai-je.
Le matin même, j'avais hésité à emmener Albert avec moi au cirque. Il aurait été ravi de voir des animaux, mais Jeremiel m'en avait dissuadé, estimant qu'il aurait été trop enthousiaste de les dévorer. J'aurais dû écouter mon intuition, songeai-je, angoissée. Un Dent Tranchante n'aurait fait qu'une bouchée de tous ces méchants. On aurait pu monter sur son dos et partir loin d'ici.
Je frémis. C'était la première fois que j'avais une pensée aussi cruelle. Je changeais. Si ça se trouvait, au contact des Deux Jambes, je risquais de perdre ma dinosaurité ? Je secouai la tête. Non, Albert était mieux là où il était, surtout si je voulais le faire devenir végétarien. Il fallait que je me calme. Peut-être que tous ces gens ne nous voulaient pas de mal ? Peut-être avions-nous mal compris ?
J'avais vraiment beaucoup de mal à m'en persuader.
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Magique, c'est ça ouais. Je vais tous me les faire.
La rage grondait si fort à l'intérieur de lui. Ses poings se serraient et une lumière pâle mais bien distincte pouvait presque se former autour de son corps. Il avait finit par lâcher Lily, qui ne cessait de se débattre de sa prise, tandis que les clowns tout autour d'eux s'activaient davantage. Il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit. Ses yeux s'étaient posés sur Astrid, la panique le saisissant un instant en voyant l'état dans lequel elle se trouvait, les flèches avaient fusées, chacun des spectateurs se retrouvant de nouveau à sa forme animale. Un juron échappa au dieu qui se précipitait pour protéger le pauvre Lounis qui se retrouvait assailli à ses côtés. Un coup de poing dans la gueule de ce chien enragé le calma bien vite et la bête se retrouva au sol, assommé, en une seule seconde. Il n'allait pas se priver de sa force divine en cet instant. Au contraire, il allait l'user jusqu'à l'os.
Son regard parcourut la salle, avant de voir le corps de la diplodocus se faire recouvrir de corbeaux, puis disparaître en un instant. Choqué par un tel tour de passe-passe, le grand blond chercha Lily du regard. Où était-elle donc passer ? Le temps qu'il se retourne, le tigre roux avait lui aussi disparu sous ces oiseaux de malheur et, derrière lui encore, le faon n'était plus. Bordel mais sérieusement ? Où est-ce qu'ils les emmenaient ? Qu'est-ce que c'était que ce cirque ?
Partout où il regardait, c'était le chaos. Chacun tentait de retrouver ses repaires ou alors se battaient purement et simplement, retrouvant leurs instincts. Certains tombèrent... Morts ? Comment pouvait-on craindre de crever en regardant un spectacle de cirque ouvert à tout âge, dites moi ? Il avait eu raison de ne pas sentir ce mec. Il avait toujours raison, il devrait suivre son instinct plus souvent. Les corbeaux se bousculaient pour récupérer chacun de ceux qui étaient encore présents. Pour ne laisser plus que lui, là, sur le sable, seul face ces monstres. Oui, des monstres, des enfoirés même.
Calmant sa respiration, ne comprenant pas ce qui se déroulait autour de lui, Apollon se dirigea vers l'un des clowns. Énervé. C'était visible, palpable, dérangeant même. Il n'aimait pas ça. Il venait de perdre les deux filles qu'il était supposé protéger – c'était la mission secondaire qu'il s'était lui-même donné. Il était un dieu, un vrai, ça ne devrait pas être si compliqué pour lui, non ? Où se croyait-il ce monsieur au chapeau pour faire sa loi comme si rien d'autre n'avait d'importance que son petit show ?
Il voulut empoigner l'un de ces gars au visage peinturlurés et à l'expression plus que fatiguant, à toujours sourire comme des débiles, sauf que son bras passa au travers. Il y avait mit l'élan, la volonté et toute sa colère. Il tenta avec un autre, non loin, mais le même schéma se produit. Son corps entier le traversait comme si... comme si Apollon n'était qu'un simple fantôme, spectateur impuissant. Un cri de frustration sortit de sa bouche tandis que ses yeux ne montraient plus rien de compatissant. Il voulait s'amuser, le bonhomme ? Il allait s'amuser, oh oui, il allait beaucoup s'amuser quand il trouverait le moyen de l'atteindre. On ne se joue pas d'un dieu aussi facilement et, pire que tout, on ne joue pas avec de pauvres humains de la sorte en sa présence.
Le calme reprenait ses droits sous le chapiteau. Il fallait qu'il trouve un moyen de tous les rejoindre. Pour les aider. Il n'eut pas besoin d'attendre bien longtemps. Le showrunner, toujours avec ce petit sourire qui lui donnait envie de lui écraser la tête entre ses mains, s'avança dans sa direction.
« Approchez... Vous nous rejoignez monsieur Apollon ? Même les dieux sont les bienvenues à Magic Circus ! »
Le rideau se tira derrière lui, Apollon fixant le vide qui se profilait. Une obscurité totale, mais un bruit de train bien lointain s'en échappant. Alors c'était ça, il les emmenait dans il-ne-savait-quel-monde pour en faire ses bêtes personnelles ? Toutes ces personnes de Storybrooke, chacune avec ses particularités, devait être une mine au trésor pour ce psychopathe. Posant ses yeux sur l'homme, il se demanda un instinct quel choix serait le plus judicieux. A première vue, il voulait y aller, se jeter dedans même pour tous les retrouver et les faire sortir de là. Il espérait simplement que sa condition divine ne lui serait pas retiré – il se demandait bien comment ce serait possible, de toute manière. Très rapidement, il fit passer un message à Artémis, pour ne pas qu'elle s'inquiète, simplement au cas où leur lien se retrouverait coupé pendant cette escapade. Il était persuadé de revenir en un seul morceau, ça ne lui faisait pas peur, il ne voulait juste pas qu'elle s'inquiète sans raison. Je vais aller sauver quelques vies et je reviens ! Prépare moi une tarte pour mon retour.
« Croyez-moi, vous ne vous en sortirez pas si facilement. »
Il avait prononcé ses mots en se dirigeant dans le trou béant face à lui, murmurant froidement. Il n'oublierait jamais ce visage, cette aura dégagé par cet inconnu dont les motivations restaient encore trop floues. Mais oui, oh oui il le trouverait et il lui montrerait ce que ça fait tiens, que d'être traité de la sorte ! Il le filerait à Hadès, ça lui ferait plaisir un nouveau jouet !
Une voix s'éleva alors qu'il pénétrait dans ce genre de tunnel sans fin, sans qu'il ne comprenne d'où elle venait ou de qui elle était. Il ne pouvait la reconnaître ni même deviner s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme, elle était comme brouillée pourtant si distincte.
Fais attention...
Il retiendrait le message, peu importe la personne qui le lui faisait passer. Il avait tendance à apprécier les voix dans sa tête, elles lui apportaient toujours de bonnes paroles ou de bonnes nouvelles. Non, pas toujours, mais d'habitude c'était positif, que lui puisse entendre des choses. Il laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres, mains dans les poches, se promettant de tenir compte de ce conseil. Avant de tomber. De tomber de très haut, sans avoir moyen de se retenir, lâchant un cri sous la surprise. C'était pas prévu ça !
Apollon ne ressentit pas de douleur, d'impact ou de changement de climat. Pas tout de suite, du moins. Il ne tarda pas à ouvrir les yeux, ne remarquant qu'à cet instant qu'il avait finit son chemin allongé sur une branche. Elle était solide, celle-là, pour tenir alors qu'il venait certainement de s'étaler dessus lamentablement. Il avait assez de place, au moins, c'était mieux à ce niveau là que le siège de la dernière rangée. Se redressant quelque peu, sentant que sa tête reposait sur quelque chose de bien plus large et agréable au toucher qu'un bout de bois, il remarqua le corps d'un petit éléphant, sur le dos, endormi. Un éléphant avec de très grandes oreilles. Est-ce qu'il ronflait ? Un peu. Si peu. ( )
« Lily ? »
Il la reconnaissait, sans même savoir comment ou pourquoi, mais il savait que c'était elle. Il reconnaissait ses oreilles. Et puis, elle était le seul éléphant qu'il avait pu voir alors que tout partait dans tous les sens, quelques minutes plus tôt. Qu'est-ce qu'elle était adorable comme ça ! Toute petite ! Soupirant de soulagement à l'idée d'avoir remit la main dessus – ou plutôt, la tête, en l'occurrence – il se demandait simplement comment ils avaient pu atterrir dans un tel lieu.
Autour, simplement des habitations en bois, comme des cabanes, très vieilles. Il pouvait même apercevoir le début d'un désert au loin. Simplement cela, des maisons semblant vide, aucune lumière ne s'échappant, juste... Abandonnée. Cette ville était abandonnée. Bien leur veine, tiens. A la recherche de la moindre présence, il remarqua alors une forme au pied de l'arbre dans lequel il se trouvait. Une forme allongée, semblant dormir tout autant que Lily, rousse et rayée, avec de petites oreilles rondes et...
« Antropy... »
En avoir retrouvé deux, c'était un bon début, il ne s'en plaindrait pas. Ah... Il aurait aimé les laisser faire leur sieste paisiblement, mais ce n'était pas le moment venu pour se reposer ainsi. Il n'était pas au complet. Il y avait ce lion, le Lounis tout frêle et la Astrid au long cou à retrouver. Sifflant aussi fort qu'il le pouvait, il espérait que cela ferait au moins tressaillir le tigre tout en bas. Si Lily pouvait réagir aussi, ce serait parfait. Il commença à doucement la secouer, prenant garde à ce qu'elle ne glisse pas sur cette branche.
« Faut se réveiller mes petits, c'est pas ici qu'on trouvera comment se barrer ! »
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| Conte : Dumbo ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Dumbo ☣ l'éléphant qui sait voler. ϟ
Il y avait une cacahuète. Il y en avait même deux. Elles étaient là, taille géante devant moi et je courais tout autour, ma trompe en avant pour renifler l'odeur. C'était bien des vraies. Il n'y avait pas photo, j'allais me régaler. Puis tout à coup, au détour de la seconde cacahuète, j'en avais aperçu une autre et encore une et encore une et... C'était tout un champs de cacahuètes !! J'avais trompé le plus possible, courant à travers le champs, galopant pour tenter d'arriver le plus vite possible. J'en avais jamais vue autant et jamais des aussi grandes.
Je m'étais frotté contre la première. J'avais tenté de grimper sur la seconde, me renversant de tout mon long vue qu'elle était instable. Je n'arriverai jamais à en faire tomber une, mais je pourrai toujours tenter de la décortiquer par en dessous. Ca ne devait pas être difficile. Ca aurait été mille fois mieux si j'avais retrouvée ma forme humaine, car j'aurai eu mes mains pour m'aider, mais là avec ma trompe ça devrait le faire. Il suffisait que j'arrive à passer ma trompe autour de la cacahuète et que je la serre très fort et là qu'elle se mette à me secouer, me secouer encore et... Me secouer ?
J'avais ouvert les yeux, me sentant remuer dans tous les sens, quand j'avais vue en face de moi une autre sorte de cacahuète. Elle avait la peau pâle, des cheveux, de grands yeux et une bouche avec des lèvres attirantes. Ma trompe se baladait dans ses cheveux tandis que je souriais à la cacahuète humaine qui se tenait devant moi. J'en aurai bien fait qu'une bouchée.
En remerciant Apollon de ne pas m'avoir réveillé brusquement, je m'étais rendu compte qu'il avait mis ses mains contre ses oreilles. Pourquoi ?
"Ca ne va pas ?"
Il me faisait des signes que je ne comprenais pas. Qu'est ce qu'il voulait dire en me montrant sa bouche ? Je n'allais pas l'embrasser ! Il me prenait pour qui ?
"C'est pas parce que je ne suis plus avec Elliot que je vais embrasser le premier dieu venu. J'ai déjà donné avec les dieux et même si vous êtes vraiment terriblement sexy il va falloir... Oh..."
Il avait pris ma trompe en main et il l'avait indiquée de son autre main, ainsi que ses oreilles. Ok... Je trompais. Je ne parlais pas. J'étais redevenue comme avant. Je ne faisais que tromper et du coup il devait entendre qu'un bruit de trompette. Ce n'était pas l'idéal. En plus j'étais très mal mise là où j'étais. J'avais tentée de me mettre de côté, mais il était trop tard pour entendre Apollon me crier un "ATTENTIONNNNNNNN !"
Je m'étais retrouvée en chute libre, en train de foncer tête baissée vers une sorte de peluche géante. Oh bon sang !!! J'allais l'écraser ! J'avais beau battre des pieds, ça ne servait à rien, je ne m'envolais pas. C'était au moment où mon corps était tombé contre le sol que je m'étais rappellée que comme j'étais à 100% un éléphant, c'était avec mes oreilles que je pouvais voler et non avec mes pieds. Si je m'en étais souvenu plus tôt, ça aurait pu sauver une vie. Je m'étais redressée, sentant une petite douleur au ventre qui avait tout pris lors de la chute et j'avais fait quelques pas en arrière. Bizarre. Il n'y avait plus aucune trace de la créature. A croire qu'elle avait non seulement été écrasée mais également désintégrée.
En levant les yeux et la trompe, j'avais vue un truc bouger au loin. Mais ça devait être tout autre chose. J'avais également levée les yeux pour demander à Apollon de nous rejoindre là par contre c'était bien un truc bizarre que j'avais pu apercevoir. La chose, la peluche, le tigre était à ma place sur la branche et dans les bras d'Apollon. o_O Qu'est ce qu'il faisait là haut ? C'était un tigre sur ressort ou quoi ?
J'avais attendu qu'ils me rejoignent tout en observant au loin le village qui se tenait là. Ca pourrait être sympa d'y chercher de la nourriture. Il y avait sans doute des cacahuètes. Peut-être même des cacahuètes géantes comme dans mon rêve. Je m'étais dirigé vers le tigre désormais au sol et vers Apollon et je m'étais mise derrière eux, penchant ma tête pour les pousser un peu et leur faire comprendre d'avancer. On s'était mis en marche en direction du village et j'en avais profité pour glisser ma trompe dans la main d'Apollon. Je me sentais plus en sécurité quand je pouvais tenir quelque chose... A l'époque c'était la queue de cet énergumène de Timothy, mais avec Apollon, c'était beaucoup moins évident.
Antropy Tiger
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We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
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And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Un éléphant, ça trompe énormément. C’est tout ce qui m’était venu à l’esprit lorsque, après avoir entendu un sifflement assez désagréable à mes oreilles, j’avais ouvert les yeux pour découvrir un énoooorme popotin et une trompe en train de me tomber littéralement dessus ! Alors, soit j’avais des hallucinations – et dans ce cas les macaques m’avaient fait fumer un truc pas net – soit j’allais littéralement me faire écrabouiller tout plat par un animal au moins cent fois plus gros que moi ! A la réflexion, je préférais de loin le coup de l’hallucination… Mais je ne me souvenais pas avoir fumé. Qu’est-ce qui pouvait donc… La pomme d’amour ! Oh bon sang, la pomme d’amour que j’avais obligé Loulou à m’offrir avec mon argent ! J’en étais sûr que c’était de sa faute à elle. Forcément. Je zyeutai rapidement mon ventre d’un air réprobateur, grondant ma gourmandise de me pousser à avaler tout un tas de choses pas très nettes. Genre, le chocolat vibrant des frères Bogdanov la dernière fois – même si ça ne m’avait strictement rien fait, c’était juste un très bon chocolat. Mais là, la friandise avait pris un peu trop d’ampleur dans mon système neuronal. J’allais me réveiller, n’est-ce pas ? J’allais…
« Non mais, HEUREUSEMENT que j’ai des réflexches ! Non mais, sh’est quoi shette manière de tomber sur les gens ?!!! On vous a pas appris qu’on ne couche pas le premier shoir ? Vous êtes shans doute une très sholie demoiselle, mais non mershi ! Pas de shette manière ni… dans shette tenue ! »
J’avais bondis. Littéralement, tout mon corps s’était mis en mouvement d’une manière quasi divine pour me propulser hors de la portée de l’éléphant et me faire bondir bien au-delà de mes espérances ! Dans le monde des contes, j’avais une sacrée détente qui avait été retrouvée un peu dans mon côté humain… Mais là, on dépassait un peu mes espérances en la matière. Je n’avais jamais sauté aussi vite, mais je n’avais en même temps jamais eu à sauver ma peau à ce point. Il s’en était fallu d’un cheveu ! Ou plutôt d’un poil en laine. Grimpant par la première direction qui s’était offerte à moi – le ciel – je m’étais rapidement rendu compte que des branches m’entouraient et…
« Shalut beau goshe, on she connait ? »
Qui était donc ce type blond qui m’avait arrêté au passage et que j’agrippai de toutes mes forces, mon petit cœur mécanique battant la chamade sous le coup de la surprise ! Il n’était pas trop mal et il était grand. Ah oui, le mec qui était plus grand que mon Lounis !! On en croisait tellement rarement que ça avait le mérite d’être relevé et consigné. Accroché à son torse avec mes jambes et à son visage avec mes bras, je fini par doucement lâcher chaque partie de son corps en voyant son air réprobateur. Oh ça va, si on ne pouvait même plus imaginer des bouées de sauvetage improvisées comme on voulait… Fallait pas se vexer ou se trouver là, hein !
Avisant que l’éléphant n’avait pas de nouveau l’envie de se propulser sur moi, je descendis prudemment sur la branche où était assis l’homme à côté de moi. Ouais, de toute manière, debout je le dépassais ! Alors il n’avait pas à frimer d’être assis et d’être plus petit que moi comme ça, nah ! Glissant jusqu’au sol en quelques bonds bien placés sur les branches, je rejoignis la terre ferme et tout le sable qu’elle semblait décidée à contenir. Oh, est-ce qu’on aurait un jour la possibilité de tomber dans un monde avec des rivières en chocolat ou des parterres de friandises ? Non parce que le sable, encore le sable et toujours le sable… Y’a bon quoi. Ca rentrait de partout et, surtout, ça grattait ! Regardez, j’étais déjà en train d’en retirer des mailles de laine qui faisaient mon pelage. Beuark, j’en avais même sur la langue !
Occupé à essuyer cette dernière, je me sentis soudain un peu poussé en avant. Haussant un sourcil curieux, je compris assez rapidement que l’éléphant voulait qu’on avance vers le village. Okay, ça se trouve, Lounis avait eu la même idée ? Euh, attendez, non. Non, Lounis n’aurait jamais eu cette idée parce que Lounis détestait tout ce qui était nouveau et inconnu. Alors… D’ailleurs, où est-ce qu’il était passé celui-là ? Je l’avais repéré à un moment, assis sur le bord de la piste à côté de l’homme blond mais, pas revu depuis. Soudain, le doute m’envahit et je fis quelques bonds pour devancer les autres en portant mes mains à mon museau pour faire mégaphone.
« LOUNIIIIIIIIISH ? LOUNIIIIIIISH ! Lounish, répond moi shi tu m’entends ! N’est pas peur, tu crains rien sh’ai pas de dents !! Loulouuuuuuuu !! »
Personne ne me répondit, juste le vent et un petit rouleau d’herbe qui courait derrière un autre. Je les évitai soigneusement, sautillant d’un pied sur l’autre pour parvenir à trouver un équilibre devant l’affluence de toutes les petites boules poussées par le vent. Aïe, pas du sable dans les yeux !! Bondissant un peu plus haut pour les éviter, je grimpai sur l’une des devantures des cabanes en bois. Roulant-boulant sur un mètre, je passais à côté de l’écriteau d’une d’entre elles : Agrabah. Oh ? Ca me disait un truc ça… Mais quoi ? Je tirai la langue en réfléchissant, posant mon menton dans ma main en fixant le texte. Agrabah… Agrabah… Tournant les yeux vers les autres maisons, je lus des termes comme Arendelle ou encore Kamelott… Qu’est-ce que c’était que ça ?
« Eyh ! » Lançais-je à mes deux compagnons d’infortune restés en bas dans l’allée centrale. « Agrabah, sh’est pas une formule magique ou je shais pas quoi ? » Non, ça ne devait pas être ça… Sûrement pas en fait. Ça sonnait plutôt comme des noms de villes ou ce genre de trucs. Des noms de ville ! Je bondis sur la maison suivante et lu l’écriteau à voix haute (ça, je savais bien faire) :
« Terre des Lions ! Oh, le retour des lions… Mais on dirait des noms de deshin animés, non ? Quelqu’un connait le… Forêt des rêves bleus !! Là-bas !! »
Je désignai en trépignant l’écriteau bleuté deux cabanes plus loin, me précipitant pour sautiller vers l’entrée en bondissant sur le sol ensablé. Je plissai les yeux pour essayer de regarder à l’intérieur, sans grand succès. Qu’est-ce que ça voulait dire au juste ? Et où est-ce qu’on venait d’atterrir ? Dans le sommaire d’un livre de contes, ou bien ? Tant qu’il n’y avait pas des chiffres et des calculs à faire, moi ça m’allait. Ou presque… Où étaient les autres ? Ca ne sentait pas très bon tout ça. Pas bon du tout même… Et c’était pas la faute de l’éléphant pour cette fois.
//Normalement j’avais pas griffé Astrid, mais je vais m’arranger :caché://
Un cirque. On ne l’y reprendrait vraiment pas deux fois. Lui qui préférait de loin rester chez lui, pour éviter de se dire qu’il ratait quelque chose en ne pouvant voir… Voilà qu’il faisait parti des attractions principales d’un cirque. Il détestait voir les animaux des cirques. Pour un lion comme lui, un lion devait se trouver dans la nature, pas devant des enfants mangeant du pop corn et riant comme des idiots. Alors être l’attraction du coin n’allait pas lui plaire très longtemps! Si encore il était redevenu la lionne qu’il avait été avant, la donne aurait sans doute été changée… Mais ce n’était pas le cas. Il ne voyait pas encore à 100%, il était dans une constante brume…
« Je ne mange pas les gens. » Il avait levé les yeux au ciel à cette remarque. Grand dieu, il était peut-être un lion, mais il savait se contenir! Quelle idée? S’il avait été un lion, un vrai, il ne l’aurait pas pour autant attaqué. Qu’est ce que ces idées reçues? Un prédateur ne mange que pour se nourrir, pas pour le plaisir! Si c’est le cas, il faut réapprendre ses moeurs. De plus, il n’aurait jamais manger d’autres lions même en cas de disette, alors manger un humain reviendrait à se dire qu’il mangeait ses semblables…Pure idiotie. Mais il voulait bien la pardonner, elle n’était qu’une enfant n’est ce pas? De ce qu’il voyait elle n’était pas bien vieille… « Je ne sais pas. Pas ici. » Il n’allait pas mentir, leurs petits compagnons de galère n’étaient tout simplement pas ici. Lily, Apollon et cet énergumène insupportable qui lui avait arracher des poils, il avait retenu, c’était Antropy. Il n’aurait de toute façon pas put reconnaître leurs visages puisqu’ils ne les avait jamais vu… Mais il n’y avait personne autour d’eux, c’était sûr.
Une fois le train arrêté, il lâcha la jeune fille tout en fronçant les sourcils… Il avait sans doute mal contrôler sa nouvelle forme, puisqu’il sentant ses griffes se rétracter quand il se détendait. Ses oreilles se penchant sur sa tête alors qu’il entendit l’orage. Il n’avait rien contre cette chose, mais il faut avouer qu’il n’était pas toujours rassuré lorsqu’il l’entendait; Lorsqu’il y avait de l’orage, il pouvait tout aussi bien y avoir le feu, les inondations… Les inondations sont la cause de la mort de beaucoup de jeunes lionceaux cachés dans les recoins… Il frissonna. « Je ne sais pas où sont tes amis… Astrid c’est ça? Mais je pense qu’ils vont s’en tirer. Ta… Lily, était un éléphant, aux dernières nouvelles. » Il échappa même un léger rire. Il faudrait qu’il cesse d’être trop maternel. On se moquait de lui à cause de ce coté, mais allez accepter d’avoir laisser tuer vos deux lionceaux. Ce n’est pas quelque chose de facile à porter! « TERMINUS » Il gronda intérieurement. Reculant même d’un pas en distinguant des gens approcher. Un sol rougeâtre, de l’orage, des gens noirs, un cirque. On aurait dit une mauvaise parodie de l’Afrique, pourtant ils ne venaient pas de là-bas.
Il regarda tout les wagons s’agiter, ils n’étaient pas les seuls à avoir plus ou moins retrouver leur forme : Lounis était une biche et non un cerf, mais avait l’apparence complète de l’animal. Lui était à moitié lion, comme si le processus avait été arrêté, et Astrid était humaine, entièrement… Cela dit s’il s’agissait du dinosaure… Tant mieux. Il aurait aimé dire à Lounis de se calmer -Ce petit avait peur de l’orage? Ou bien des gens qui se massaient devant les wagons?- mais il n’eut pas le temps et il n’eut que le temps de le voir se faire avoir par les tasers. Il se crispa, de ses mains sortaient les griffes, il aurait put égorger cet homme qui avait approché Astrid. C’est la main de cette dernière qui le calma. Tournant ses yeux verts en sa direction, serrant les mâchoires. Rester avec elle unh. Il n’avait pas été fichu de rester avec ses propres enfants. « Ne bouge pas. » S’il n’avait pas le droit de sortir des rangs, il ne se gêna pourtant pas. Lâchant la main de la plus jeune. Et ça ne manqua pas, il senti un taser frapper son bras sans ménagement. Sauf qu’il était à demi Lion, pas biche, et qu’un rugissement grave suffit à faire reculer celui qui lui voulait du mal. Assez pour qu’il puisse aller chercher le corps assommé de Lounis, le hisser dans ses bras et sur son épaules pour ensuite revenir dans la ligne. « Là. Je reste avec vous. » Pour venir reprendre la main d’Astrid alors qu’il portait la biche sur son épaule, comme un animal chassé. Il finirait bien par se réveiller.
Il manqua d’agresser cette personne qui les approcha. Il ne put définir son visage -Foutus yeux!!!- mais il sentit ses doigts dans son pelage et il n’appréciait pas. Il resserra juste la main de la jeune fille en avançant à la suite du groupe d’animaux. Astrid du sentir ses griffes passer très près de sa peau quand le coup de feu retenti. S’il y avait une chose qu’un lion ne supportait pas, c’est le bruit d’une arme à feu. « Il se passe quoi là-bas… » Il gronda, comme un lion en colère, rétractant ses griffes pour éviter de blesser Astrid ou la biche qu’il avait sur l’épaule, toujours inconsciente.
Il secoua la tête à cause de l’eau dans son poil, avant que les groupes ne s’arrêtent. Devant eux, la même grande cabane qu’avait du voir Astrid. Elle paraissait grande, bien trop. Elle n’avait rien d’accueillant, ses murs étaient lourds, sales et les lettres au dessus de la porte n’avaient rien à envier aux mauvais films d’horreurs. Il fallut un moment à Zira pour réussir à lire « Australia » en haut… il sentit le groupe se remettre en marche, alors il suivit. Ils allaient entrer là dedans, c’est ça? Lui, ça ne lui disait rien qui vaille.
Sur son épaule, Lounis avait commencé à s’agiter, alors il se décida à le poser au sol en faisant attention à ce qu’il ne tombe pas. Mais ce poids rendait ses mouvements plus libres, c’était agréable. « On ne se quitte pas. Au cas où vous ne l’ayez pas remarquer, je vois très mal, même ainsi. Je ne vous verrait pas disparaître. Lounis, c’est ça? Au besoin viens vers moi, je ne t’attaquerai pas. Et ne m’appelez pas ‘le lion’. Zira suffira. » Zira, ô grande méchante. Ça ne l’empêchait pas d’être civilisé et en apparence très calme. À l’intérieur, par contre, il bouillonnait. Un peu comme avant une grande chasse.
Pris dans son élan de panique le jeune homme, ou plutôt à cet instant la jeune biche -où était ses bois de cerf?!- sursauta en entendant quelqu'un s'adresser à lui. Oh, il n'avait pas vu qu'il n'était pas seul. Peut-être qu'il était encore un peu dans le gaz après s'être fait assommer... C'est que sa tête était sacrément douloureuse: c'était peut-être à cause de cela que ses bois ne lui avait pas été rendus? Oh mais qu'est-ce qui expliquerait, dans ce cas, qu'il ait été transformé en biche et pas en cerf? C'était une mauvaise blague, c'était ça? Et comment ça monsieur le lion -toi aussi on t'as volé ta crinière?- ne le comprenait pas? Il ne braillait pas assez fort?
" Où sont les autres!? " continua-t-il de couiner, n'ayant vraisemblablement pas encore compris qu'il n'était pas compréhensible. Pour les autres il devait juste être en train de bramer tout son comptant. C'était un peu handicapant. Mais visiblement le lion avait décidé d'être rassurant. Bon, avec ce que s'amusait toujours à dire Antropy sur les lions et les fauves, Louis n'était jamais très rassuré de les voir -même au zoo-, mais celui-là semblait faire de son mieux. Et si le jeune homme continua de couiner un moment, il finit par se laisser tomber, couché dans la paille qui recouvrait le sol, avec un long soupir pour accompagner le tout. Quelle poisse. Mais au delà de ça, ce qui l'inquiétait, c'était l'absence du tigre en peluche. Il était autiste, pas stupide. Il l'avait vu tomber et de cette hauteur, il ne voulait pas savoir pourquoi des corbeaux l'avaient emmené. Mais quelque part, il avait aussi vu Astrid dans une fort mauvaise position, et visiblement elle était là et bien en vie... Peut-être qu'il pouvait espérer retrouver son tigre entier quelque part dans ce train?
Mais pour le moment, il allait juste fermer les yeux. Il ne pouvait pas faire plus, enfermé dans un wagon sinistre. Il allait juste se laisser bercer par les tchak-tchak caractéristiques des rails, et espérons que tout ira mieux à l'arriver, mais sans trop savoir pourquoi, il avait un mauvais pressentiment. Cette histoire était mal partie, et elle allait certainement mal finir. Il sentait sa peur s'agiter dans tous ses petits muscle de cervidé. Dormir le tiendrait au moins au calme. Si encore arrivait-il à fermer ses grands yeux paniqués. Heureusement que Faline n'était pas là au final, au moins, il ne s'inquiétait pas pour encore une personne supplémentaire. Elle n'y croirait pas quand il lui raconterait, s'il avait la chance de rentrer à la maison.
Il s'était visiblement endormi. Et ce qui le réveilla fut le coup de frein qui tira le train vers l'avant. Il releva la tête secouant ses oreilles bien trop grandes, en jetant un petit regard un peu perdu autour de lui. Le paysage était devenu bien plus austère, bien plus sinistre encore, désertique, aride, couverts de lourds nuages inquiétant. On aurait pu penser à un film d'horreur. Brr, Lounis n'aimait déjà pas les regarder, alors il se passerait bien d'avoir à les vivre. Un éclair, un coup de tonnerre, de la pluie. Ni une ni deux, Lounis était de nouveau debout sur ses fines pattes instable, essayant de se cacher quelque part, n'importe où, dans son wagon. Il détestait l'orage. Cela lui rappelait de bien mauvais souvenirs, la falaise, les chiens, la chute. Ah, non, sortez le de là! Il couina en voyant Astrid et monsieur lion bouger eux aussi. " Eyh! Aidez moi! " Mais là encore ses paroles devaient juste ressembler à des braillements désemparés... Sortez le de là... Le laissez pas tout... "AIE! " il couina mais ce fut tout ce qu'il pu faire lorsqu'il sentit le taser entrer en contact avec sa peau, avant de tomber. Le noir.
Lorsqu'il entrouvrit un œil, il sentit quelques gouttes lui glisser derrière l'oreille... Visiblement, il pleuvait encore, mais quelqu'un le portait... Il voulu se redresser mais se sentit en équilibre instable, et abandonna vite l'idée. Le coup de latte sur le crâne et le coup de taser lui avait suffit, et il avait la tête en feu avec toutes ces histoires. A en croire par la voix qu'il entendait, et ce qu'il arrivait à voir malgré sa vision encore troublée, c'était le lion qui le portait. Mh, on lui aurait dit ça quelques heures plus tôt, le jeune homme aurait pris peur. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître -surtout venant de lui- il se sentait presque rassuré face à cette donnée. Il ne connaissait même pas le nom de cet homme, mais il avait l'impression au moins qu'il n'était pas un total inconnu. Ça avait quelque chose de rassurant.
Oh? Il le posait? Lounis se sentit tanguer un peu sur le côté, reprenant son aplomb en se heurtant à la jambe de monsieur Lion maladroitement, agitant les oreilles comme pour s'excuser. Désolé monsieur, c'était difficile de gérer des grandes pattes comme ça! Oh et bien le voilà son nom! Zira?.. "Zira comme la lionne?" évidemment, cela n'avait rien d'une phrase pour les autres, et Lounis redressa sur ses épaules sa petite tête agacée. Ça allait être difficile de se faire comprendre si ça continuait ainsi. Le jeune homme -ou biche dans le cas présent- regarda la cabane avec un air sceptique, mais il n'eut pas le temps de refuser d'entrer que nos trois lurons y furent poussés sans ménagement. Aoutch. Ils avaient le taser facile dites donc...
Le faon resta immobile un moment dans le silence de la cabane... Bon le point positif de cette histoire était qu'au moins, ils étaient au sec. Lorsqu'il se secoua pour se débarrasser au moins un peu de l'eau qui lui coulait du poil, il manqua de tomber... Décidément. Avant d'entreprendre de jeter un coup d’œil à la cabane. Tout cela lui paraissait assez austère, encore une fois. L'intérieur était vide, ressemblait à l'extérieur avec juste un toit au dessus de leur tête... et c'était tout. Rien pour rappeler l’Australie et d'ailleurs... " Pourquoi Australie? " demanda la biche. Aucun d'eux n'était d'Australie, alors pourquoi? S'apercevant encore une fois qu'on le regardait brailler sans le comprendre, il lissa les yeux, ronchonnant et secouant la tête. La barbe. Oh... Contre un mur, il remarqua un bâton, levant les oreilles, il trottina vers ledit bâton d'un petit pas léger et silencieux, attrapa le morceau de bois entre ses dents pour revenir vers ses compagnons d'infortune à la même allure, tout fier de lui. Il allait pouvoir communiquer, au moins avec Astrid, et si le monsieur... Zira, ne voyait pas, elle pourrait lui retranscrire. Elle savait lire, Astrid, unh? Dans tous les cas il ne pouvait pas faire autrement, aussi se pencha-t-il, remerciant le sol de n'être d'un fin sable rougeâtre, afin d'écrire dedans, maladroitement, des lettres tremblantes:
" A U S T R A L I A ? "
Et la petite inclinaison de tête qu'il offrit à ses deux compagnons signifiait clairement "Pourquoi?" Ils n'avaient pas l'air de kangourous après tout. C'était très curieux. Effrayant, aussi. Mais d'aucun dirait que Lounis était effrayé par tout et n'importe quoi, alors il se tairait sur ce point.
Lounis : 100%
Astrid Littlefoot
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Que font deux dinosaures quand
ils n'arrivent pas à se décider ?
Un tirajosaure.
[Carte du menu du Dino-Truck]
| Conte : Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : Petit-Pied <3
❝ Quand on utilise la magie, il y a toujours un prix à payer ❞
J'avais froid dans cette maison envahie par l'obscurité. Même si la pluie ne cinglait plus, j'étais trempée des pieds à la tête. Je serrai mes bras contre moi, frissonnant à mesure que mes cheveux gouttaient dans mon dos et sur mes épaules. Il y avait une dizaine de personnes autour de nous. Certaines étaient humaines, d'autres animales. On partageait tous la même anxiété. Les éclairs dévoilaient notre peur au fond de nos yeux. Même les prédateurs avaient oublié leur instinct de chasse. Zira avait lâché ma main pour s'occuper de Lounis, qui était devenu un joli animal de la forêt. Il avait repris connaissance, j'étais soulagée. Il tenta de se faire comprendre par de petits bruits. Je me penchai vers lui, les mains posées sur les cuisses, mais je secouai la tête, navrée.
"Je suis désolée, je ne comprends pas ce que tu essaies de dire."
Je ne parlais pas le langage des biches. Il trouva un bâton grâce auquel il dessina des lettres dans la terre rouge. Un éclair illumina le mot et je lus "Australia ?" . Je me souvins que c'était ce que j'avais lu sur la pancarte de la maison. Je haussai les épaules. Même si je n'entendais rien à ses bramements, j'espérais qu'il comprenne mes paroles.
"Je ne sais pas pourquoi c'est écrit ça. Tu crois qu'on va nous emmener en Australie ?"
Ca serait très bizarre, mais d'un côté, j'avais déjà assisté à des phénomènes extraordinaires. Je frémis, de plus en plus angoissée. Je voulais retourner à Storybrooke, dans la forêt. Je ne souhaitais pas m'en aller aussi loin. Ce n'était pas gentil de forcer les gens à faire ce dont ils n'ont pas envie.
Brusquement, la porte s'ouvrit sur un éclair et claqua contre le mur. La silhouette d'un homme imposant se dessina dans l'embrasure. Il tenait un fouet à la main droite, portait un costume un peu trop serré sur sa bedaine proéminente. Sa voix était forte et cassante. Elle fit taire tous les murmures immédiatement.
"Maintenant que vous êtes tous ici, autant vous dire ce que vous faites là."
Il consulta le carnet qu'il avait dans son autre main avant de poursuivre, nous enveloppant d'un regard perçant :
"Australia. Intéressant. On en a envoyé beaucoup là-bas. Peu en sont revenu. Qu'est-ce que nous avons ? Lion, biche, panda... diplodocus. Très intéressant. Ca faisait longtemps qu'on n'en avait pas eu. C'est de la bonne viande, en plus."
Je sursautai et réprimai un glapissement. Terrorisée, je plaquai une main contre ma bouche et reculai contre le mur du fond. Je me collai contre dans l'espoir de disparaître dedans. Dans la pénombre, peut-être qu'il n'allait pas me voir ? S'il ne me trouvait pas, peut-être allait-il me laisser tranquille ?
Soudain, je sentis quelque chose se courber dans mon dos et me pousser violemment en avant. Je me retrouvai sans trop savoir comment, plus ou moins agenouillée devant l'homme au fouet. Je relevai la tête et il croisa mon regard paniqué. Un fin sourire souleva sa moustache.
"Tellement pressée ? Ne t'en fais pas ma petite, ça sera bientôt ton grand moment."
Je n'arrivais même plus à bouger, tétanisée par ce qui m'attendait. J'aurais aimé m'enfuir, mais il bloquait la seule sortie.
Subitement, une panthère se jeta sur lui dans un feulement furieux. Elle lui passa au travers et se cogna contre le mur dans un miaulement de douleur. Deux planches sortirent du mur et la prirent en étau, l'écrasant au maximum jusqu'à ce que... sa tête ne roule au sol. Alors, les planches du mur s'écartèrent dans un grincement tandis que le corps inerte de l'animal s'écroulait, maculant de sang le sol déjà rouge. L'homme accorda un bref regard à ce spectacle avant d'ajouter :
"Je pense que je n'aurais pas pu trouver mieux pour vous faire comprendre que vous ne pouvez rien tenter contre nous."
Je ne parvins plus à respirer. Quelque chose obstruait ma gorge. Je n'arrivais même pas à pleurer. Je fixais la panthère coupée en deux, obnubilée par tout ce liquide qui s'écoulait.
L'homme se retourna pour s'en aller, mais un de ses sbires lui précisa alors :
"On ne les a toujours pas retrouvés."
Je détacha difficilement mon regard du cadavre pour observer l'homme au fouet. Il semblait réfléchir. Ceux qu'ils avaient perdu, se pouvait-il qu'il s'agisse de Lily et des autres ? Mon coeur manqua un battement. J'espérais qu'ils s'en soient sortis. Je voulais les savoir en sécurité.
L'homme tourna la tête vers Zira, et ensuite vers Lounis, songeur.
"On pourrait trouver quelqu'un pour les pister. Ou bien un appât."
Je déglutis avec peine et trouvai le courage de me relever. Vacillante, je m'avançai d'un pas pour me placer devant mes amis. Mon regard farouche oscillait entre la terreur et le chagrin.
"Vous... vous ne leur ferez pas de mal !" dis-je d'un ton misérable. "Laissez-les tranquille ! Je suis rare, vous l'avez dit ! Relâchez tout le monde, abandonnez vos recherches ! Je ferai tout ce que vous voudrez, mais laissez les autres."
L'homme posa les yeux sur moi. Une lueur intense et profondément intéressait brillait dans ses yeux. Finalement, il sourit et déclara, tout en ouvrant les bras lentement :
"ça aurait été très tentant, et j'aurais accepté. Mais je vous ai déjà tous. Pourquoi me priver d'un tel plaisir ?"
Sur cette dernière réplique, il s'en alla. La porte claqua de nouveau, me faisant sursauter. Je fus secouée de quelques sanglots et me tournai vers Zira et Lounis :
"J'aurais essayé, au moins."
Je m'assis sur le sol et ramenai mes jambes contre moi, avant de poser mon front contre mes genoux. J'aurais tant aimé que Jeremiel soit là. Ou de pouvoir parler à Maman. Mais je ne pouvais parler avec ni l'un, ni l'autre. Je n'entendais pas les fantômes dans cet endroit, comme s'ils n'y avaient pas accès. Ca me faisait encore plus peur. Plus que jamais, je me sentais seule.
Je levai une main pour caresser le flanc de Lounis.
"Tu es très doux." murmurai-je avant de lever la tête pour poser ma joue contre son pelage.
Jude retira son chapeau pour faire tomber l'eau de pluie qui s'était accumulée dessus. Il passa une main dans ses cheveux bouclés imbibés d'eau pour en faire évacuer le maximum, et remit son chapeau, ne pouvant se résoudre à autre chose que de rester sous la pluie, tristement prisonnier de ces étranges animateurs de cirque, à marcher dans la file composée d'une dizaine de personnes, d'anciens animaux certainement eux aussi, dont on avait arraché la liberté en quelque seconde dans ce cirque à Storybrooke. Le visage de Jude, qui fixait le sol au lieu du ciel comme à son habitude, ne souriait souriait pas. Il était las, sans aucune chaleur, aucune lumière, aucun espoir. Il était au bout, il allait finir si tristement, avec si peu de dignité. Lui qui avait été joyeux toute sa vie, c'est ainsi qu'il partait, triste, dépressif, voyant bien la mort venir doucement mais sûrement.
Il retira son chapeau de nouveau, répéta le geste dans ses boucles avant de reposer le couvre-chef sur sa tête. Autour de lui, certains étaient humains, d'autres complètement transformés dans leurs formes animales, d'autres étaient à lui-chemin entre les deux. Le groupe allait partir ainsi, transformé à jamais, avant même qu'ils ne pouvaient comprendre ce qui leur arrivait. Pour sa part, aucune partie animale n'avait fait surface sur son corps depuis qu'il s'était reveillé dans ce train étrange. Il répéta le rituel du chapeau encore une fois, pour retirer l'eau qui inondait sa tête. Il répétait cette action une dizaine de fois, avant d'arriver d'avant un grande et étrange cabane, se prénommant "Australia", sans raison apparante, ce qui restait bizarre en soi.
Il trouva une place entre un rhinocéros et un cheval et s'asseyait, attendant donc ainsi son sort final. Lorsque la porte s'ouvrit, Jude frémit. Un homme, peut être celui qui était à l'origine de ce cirque -sans mauvais jeu de mot-, entra et tous à l'assemblée animale. Ses paroles furent inquiétante. Tout en lisant la liste des animaux présent, il parlait de viande, ce qui était préoccupant. Il y avait bien des façons de mourir. Se faire manger était horrible. Il ne voulait pas finir ainsi. Hélas, c'est sûrement ce qui se passerait... Il parlait de diplodocus, autre point étrange. Un diplodocus, ce n'était pas un dinosaure ça ? Apparemment cette jeune femme blonde qui semblait craindre les mots et menaces de l'homme en était un. Ou en avait été un.
Tellement pressée ? Ne t'en fais pas ma petite, ça sera bientôt ton grand moment, dis l'homme alors qu'il devait utiliser de la magie pour se faire agenouiller la jeune dinosaure.
Les sourcils de Jude s'arquèrent vers le haut, laissant paraitre, en plus de sa mine morne, davantage son inquiétude. Son grand moment... cela voulait-il dire qu'elle allait souffrir avant qu'on ne la tue ? Car de toute façon, c'était la fin. Il le sentait bien, c'était la fin...
Une panthère eut la malheureuse idée de se rebeller, ce qui eut pour effet de se faire décapiter, sans même n'avoir pu couper un cheveu à l'homme de cirque. La fin... C'était la fin, c'était la fin !
L'homme de cirque fut informé par l'un de ses hommes. Il avait perdu quelques victimes manifestement. Il y en avait qui était encore un peu chanceux, qu'ils en profitent... Il tourna la tête vers un mi-homme, mi-lion, songeant à l'idée de retrouver ces échappés en les faisant pister, et la diplodocus se mit devant lui, prête à se sacrifier pour le protéger. Courageux... Mais inutile de toute façon c'était la fin... L'homme du cirque sortit de la cabane, les laissant prisonniers. Jude se leva, pour s'agenouiller prêt de la jeune femme qui pleurait sur le sable, se collant a elle, lui tapotant gentil le dos.
Lala ça va aller, tout ira bien, lala.
Il se voulait être gentil pour la rassurer, mais de toute façon, il savait que la fin allait arriver. Il ne souriait pas, trop triste pour en trouver la force, mais essayait de rester gentil avec elle. Il leva un main pour caresser une main vers la biche, une expression peut être plus triste encore sur le visage, regardant l'animal, mais aussi l'homme lion derrière.
Lala, ça va bientôt finir, nos souffrances vont définitivement disparaître, lala...
Il resta très proche de la jeune femme blonde, quasiment collé à elle, ne la quittant plus. Il y avait peut être du rassurant, si l'on prenait ça phrase de la manière du mensonge qu'il y avait formulé. Ou bien si on la prenait avec le gros sous entendu, ça n'allait rien avoir de réconfortant, surtout si Jude gardait cette mine dépressive.
Lala, oui, c'est la fin, c'est la fin...
La porte s'ouvrit d'un coup, deux clowns au regard inquiétant se présentaient derrière. Restant collé a la diplodocus, Jude eut le coeur qui battait plus vite.
Lala, voilà voilà, c'est la fin, ils sont venus pour nous, on va mourir maintenant, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin, lala...
Phoebus Light
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| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Magique, c'est ça ouais. Je vais tous me les faire.
Qu'est-ce qu'elle pouvait en faire, du bruit ! Il avait mit ses mains sur ses oreilles, avant de tenter de faire des gestes dans tous les sens pour qu'elle comprenne enfin qu'il n'arrivait pas à déchiffrer un mot de ce qu'elle pouvait bien être en train de lui raconter. Déjà qu'il manquait d'équilibre sur cette branche, si elle se mettait à faire un tel boucan il ne tarderait pas à se laisser tomber. Il tentait tout, montrant sa bouche en l'ouvrant grand, en espérant qu'elle finirait par se rendre compte de sa condition d'éléphant. Il ne parlait pas l'éléphant. Il n'avait pas de trompe lui. Cela ne fit que l'énerver encore plus sans qu'il ne comprenne pour quoi et il avait finit par lui la prendre dans les mains afin de l'empêcher de continuer. Enfin un peu de calme ! Heureusement, Lily sembla à cet instant réalisé ce qui se passait. Il l'avait lâché, trop tôt sans doute, parce qu'au même moment, elle se mit à glisser en direction de la terre ferme.
« ATTENTIONNNNNNNNNN ! »
Trop tard. Passant une main sur son front, lâchant un soupir, se préparant à descendre à son tour avant que la peluche tigrée qui se trouvait au sol quelques secondes plus tôt ne lui atterrisse dessus. D'abord surpris, Apollon se félicita d'être assez rapide et surtout d'agile, sinon ils auraient chacun fait une chute assez douloureuse.
« Shalut beau goshe, on she connait ?
Un léger sourire se forma sur les lèvres du dieu qui réprima son rire autant qu'il le pouvait. Qu'elle était adorable cette grande peluche rousse ! Même s'il l’agrippait vraiment très fort et que sa respiration était presque coupée par la fourrure de l'animal collé à lui, il restait doux et confortable. Pas trop lourd non plus. La position restait néanmoins inconfortable et peut-être une grimace lui échappa sans qu'il ne souhaite vexer Antropy. A croire, mine de rien, que lui et son copain avait un penchant pour les grands blond, entre l'atterrissage parfait dans ses bras et le dernier qui lui était tombé assis sur les genoux... Il n'avait pas perdu de son charme avec les années, c'était rassurant dans un sens.
Alors que le tigre descendait prudemment, Apollon avait accroché le tronc de l'arbre et s'y accrochait, entamant sa descente sans faire preuve de beaucoup de délicatesse. Ce n'était pas comme s'il craignait d’abîmer sa chemise ou ses ongles, il était bien loin de ses préoccupations. Puis, techniquement, s'il tombait, il ne serait blessé qu'un instant. Mieux valait ne pas tenter, il ne savait pas où il avait atterri et quelles surprises plus ou moins agréables leur réservait cet endroit.
Rejoignant Lily en s'ébouriffant les cheveux, il sentit clairement qu'elle le poussait pour avancer, alors qu'il avait eut l'intention de le faire en premier lieu ! Il n'allait pas rester planter là, à quoi bon ? Il avait envie de savoir ce qu'ils faisaient ici, quel était ce lieu et... Pourquoi ? Il sentit la trompe de l'éléphante se glisser dans la main et lui lança un regard qu'il voulait rassurant. Il la protégerait, qu'elle ne s'inquiète pas. Si jamais quiconque venait s'en prendre à elle, il devrait lui passer dessus d'abord. Il savait qu'elle en avait vécu des choses, avec Elliot et... Dolos, aussi... Il espérait que ce voyage ne se terminerait pas aussi mal que ses précédents.
Il l'entraînait avec elle à la suite d'Antropy qui criait en espérant retrouver son petit ami. Se mordant la lèvre, observant autour de lui, Apollon déduit très vite qu'ils étaient seuls, ici. Personne d'autre pour leur montrer le chemin ou leur en apprendre plus sur ce qui se passait.
« On a dû être séparés... Astrid, Lounis, le mec à la tête de lion. Ils ont dû être emmené autre part. »
Il se parlait davantage à lui-même, faisant ses propres suppositions, cherchant une logique quelconque à cet événement. Lui était un dieu, invité malgré tout à « Magic Circus », mais qu'est-ce que ça voulait dire, exactement ? Il ne s'agissait pour les autres que d'anciens animaux retrouvant peu à peu leur forme originelle... Lui ne rentrait pas dans le lot. Qu'ils essaient seulement de le dresser pour en faire un membre de la troupe, tiens ! Il se frotta la tempe de sa main libre. Il avait fait le bon choix, il devait être bien placé pour leur venir en aide... théoriquement ? Il n'y connaissait rien, à la magie et à tout ce qui l'entourait. Il aurait dû demander à Louise de lui en apprendre un peu plus.
Les maisons en bois se ressemblaient toutes, à une différence près, que le tigre ne tarda pas à remarquer aussi. Agrabah. La Forêt des rêves bleus. Conora. Arendelle. Kamelott. Terre des Lions. Il savait de quoi il s'agissait, pour une fois, pour connaître certains habitants de ces mondes.... Diana venait de l'un deux, Elsa aussi. Louise et Diane lui avait parlé de certains, quand il avait voulu en savoir plus sur les habitants de Storybrooke. Les mondes des contes chacun représenté par de toutes petites maisons dans un décor de western bien mal reproduit. Il n'avait même pas le droit au chapeau pour être imbibé dans l'ambiance, ils n'auraient pas pu laisser quelques accessoires traîner, ceux qui étaient derrière tout ça ?
Ses pieds traînant au sol, la trompe de Lily toujours dans sa main, il rejoignit bien vite Tigrou qui se trouvait devant la maison qui devait être au nom de son propre conte.
« C'est pas net. Pas net du tout. »
A dire vrai, il n'en savait pas plus qu'aucun d'eux, il savait simplement que cette situation le démangeant et mettait chacun de ses sens en alerte. Il ne supportait pas être dans l'ignorance et n'avoir aucun indice. Où était donc passé les autres ?
Poussant une des portes au hasard, espérant trouver plus d'informations à l'intérieur, il ne montra que l'espace d'une seconde un regard plein d'étonnement et... quelque peu de dégoûts. Des caisses de métal étaient entreposés, des masques aussi, comme si on se préparait à la fin du monde ou à l'explosion d'une centrale à quelques kilomètres. Non, ils étaient pas en zone désertée quand même ? Mais ce ne fut pas sur ça que se porta toute son attention, non, il y prêta à peine gare. Ce qui le choquait et le laissait sur le pas de la porte, empêchant les deux autres de voir ce spectacle, se fut ces statues... Étrangement, elles ressemblaient à l'homme-lionne de tout à l'heure. L'une d'elles présentait un corps humain muni d'une gueule de loup, une autre avait d'énormes pattes, à l'instar d'un ours. Penchant la tête sur le côté, Apollon resta un moment captivé par le réalisme de ses œuvres, jusqu'à ce que la réalité le heurte de plein fouet. Il recula, fermant la porte dans son dos, gardant cette expression positive et pleine de bonne humeur qui ne laissa pas un instant entrevoir à quel point il était inquiété.
Ce n'était pas des statues. Il s'agissait d'êtres empaillés.
Il préféra entraîner Lily – et Antropy, de la même façon, passant sa main dans son dos pelucheux – plus loin de ces maisons. Il ne savait pas s'il s'agissait des personnes tirés du conte, qui se retrouvaient exposés de manière glauque et dérangée, mais à dire vrai, cette fois, l'ignorance ne lui déplaisait pas. Il avait Dumbo et Tigrou avec lui, il ne souhaitait pas qu'ils s'ajoutent à cette collection morbide.
« Oh... Oh ! » Son regard s'était levé vers le haut de la maison 'Arendelle', pour y apercevoir un corbeau qui les fixait de ses grands yeux, sans faire le moindre mouvement, si ce n'est celui de les suivre du regard quelque soit la direction qu'il prenait. Il continua d'avancer un instant avant de brusquement s'arrêter, sifflant l'oiseau qui ne pouvait pas faire semblant de les ignorer. « Toi là ! Monsieur corbeau ! » Aucune réponse venant du piaf, pourtant il ne cessait des les observer. Au moment même où le dieu s'adressa à lui, un autre corbeau vint le rejoindre sur son perchoir. Oh, une réunion de famille ? « C'est par où la sortie ? » Toujours rien. Si ce n'est un troisième oiseau s'ajoutant au reste. Sérieusement, quel manque d'amabilité ! Pourrait au moins leur donner un indice, faire un petit bruit, juste montrer qu'ils sont en vie, c'est tout.
Ah mais... Des corbeaux... Des saloperies de... Corbeaux.
« Merde. »
Il avait murmuré, se détournant bien vite des oiseaux en se rendant compte qu'il avait peut-être été bien con, sur ce coup. Si tu étais là, Artémis, tu m'en metterai une tellement fort que j'en perdrai la mâchoire. C'est vrai que c'est tellement intelligent d'appeler les corbeaux qui font certainement parti du paquet de ceux qui ont embarqué tout le monde ici, voyons ! Les alliés du méchant de l'histoire ! Mais tenter de faire ami-ami avec eux, c'est peut-être pas si stupide, c'est juste que bon on essaie de se renseigner avant de tenter ce genre de choses, Apo.
« On va très bien se débrouiller tout seul, on a pas besoin d'eux ! »
C'était sans compter sur un nouvel élément venant s'ajouter à tout le reste. La croix rouge. Posée au sol. Lily l'éléphant venait de marcher dessus et, automatiquement, le dieu avait arrêter sa marche, relevant les yeux en direction des corbeaux. Ils se cherchaient du regard, se... se concertaient ? Il n'en savait rien, mais ce n'était pas bon signe. Qu'est-ce que ça pouvait bien être que ce truc ? Ils allaient lui sauter dessus ? La prendre à nouveau ? En général, ce n'est pas bon signe, les croix rouges. Cela désigne une cible, un endroit à viser, comme pour lancer les flèches, c'est un point de repère, celui qui doit être toucher. Serrant les deux, il se pencha pour être à la hauteur de Lily, ne sachant toujours pas ce que préparait les oiseaux. Il s'était promit de la protéger, bordel. Et le voilà déjà incapable de savoir quel choix prendre.
« Hum, je vais être franc, ma petite. Je n'ai aucune idée de ce que c'est que ce truc au sol et de ce que ça signifie pour les corbeaux là-haut. Je pense pas que ce soit mortel non plus et... Ils n'ont encore rien fait alors je dirai... On fait comme si de rien n'était ! On continue d'avancer joyeusement et tout se passera bien. »
Il avait un grand sourire, faisant de son mieux pour ne pas la presser. Peut-être qu'il ne fallait pas qu'elle bouge ? Que si elle faisait le moindre pas, ça déclencherait une bombe ? Non, ce n'était pas un détonateur la croix, quand même, pas foutue en plein milieu du chemin ? C'était trop tard pour changer d'avis, de toute façon. Il était prêt à lui sauter dessus pour la protéger si quoi que ce soit s'approchait de trop près, de toute manière.
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Lily Olyphant
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« T'inquiètes Elliot, c'est
pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »
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J'avais passé ma trompe dans la main du beau Apollon. Il n'était pas question de restée dans un endroit pareil sans se sentir un tout petit peu rassurée. Avec un dieu à mes côtés, j'avais le sentiment de ne PAS être du tout en sécurité, mais je voyais plus Apollon comme un humain ordinaire qu'un réel dieu. Il était un peu dans le genre de Judah, à vivre à côté de l'intrigue divine. Enfin des dieux...
Le tigre avait bondit devant nous en hurlant le nom de son ami. On avait tenté tant bien que mal de le suivre, mais c'était un sacré excité. La ville où on était arrivé était totalement vide. Il n'y avait pas âme qui vive. Apollon avait émis l'hypothèse qu'on avait été séparé avec Astrid, Lounis et le lion. Je ne me souvenais plus trop bien de comment qu'on avait atterris, juste que je m'étais réveillée aux côtés de Apollon. C'était plutôt agréable comme réveil, même si dans la situation actuelle, en étant un éléphant, je trouvais cela...
"AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !" avais-je trompée, en me rendant compte que oui, j'étais bel et bien un éléphant et dans mes souvenirs, j'étais un éléphant comme à l'époque, ce qui signifiait que j'avais mon petit chapeau sur la tête, quelque chose autour du cou et c'est tout. Le dieu s'était reposé sur mon ventre alors que je n'avais aucun vêtement ? Il s'était passé quelque chose ? J'en doutais, mais comment il avait osé profiter de la situation ? Je lui avais trompé dessus avant de m'éloigner de lui. Je ne voulais pas qu'il pense que j'étais une fille facile.
Apollon était entré dans une maison tandis que moi je tentais de trouver un arbre ou quelque chose à se mettre sous la dent. J'avais une folle envie de cacahuètes. Ca devait être la petite folie des éléphants, car quand j'étais humaine, j'en mangeais pas tant que ça. Il y avait bien toutes ces choses aux cacahuètes dont je raffolais dont le gâteau aux cacahuètes de ma Robyn, mais c'était tout. Peut être aussi les M&M's de Pascal et encore... Fallait dire que les cacahuètes c'était quelque chose de tellement bon qu'il n'était pas étonnant que tout le monde les aimait. Une fois Apollon sortit de sa maison, il était revenu vers nous et nous avait attiré au loin. Pourquoi il ne voulait pas qu'on rentre dedans ? J'aurai bien aimé voir ce qui s'y cachait. C'était des cacahuètes ?
Tout en nous reculant, j'avais tourné la tête, tentant de sentir avec ma trompe ce qui se trouvait à l'intérieur, mais rien à faire, il n'y avait pas la moindre odeur. Une fois au loin, on avait pu apercevoir un corbeau en haut d'une maison avec une indication dessus : "Arendelle". Ca me disait quelque chose. Elliot m'en avait surement parler. Si on était encore dans son laser game ou un truc de ce genre... Si ce cirque était sa création, voir sa façon de me récupérer, je le tuerai cette fois ci !
En attendant, Apollon s'était mis à parler au corbeau. C'était pas une mauvaise idée. Après tout, il était peut être tout comme nous un habitant de Storybrooke qui était redevenu bestial. Deux autres corbeaux avaient rejoint le premier. A dire vrai, à chaque fois que Apollon parlait, un autre arrivé. C'était bizarre et ça manquait de cacahuètes. On s'était éloigné des corbeaux et j'avais vue un truc rouge à quelques pas de moi. Mais comme on avançait, je n'y avais pas plus prêté attention. En tout cas ça se rapprochait et plus ça se rapprochait, plus je pouvais distinguer une croix. C'était quoi ? Ca avait l'air amusant, même si maintenant je n'arrivais plus à la voir vue qu'on ne s'était pas arrêté de marcher et que du coup, je devais avoir marché dessus. En tout cas je m'étais arrêté cette fois ci pour voir si il y en avait une autre autour de nous, avant de me rendre compte que Apollon me regardait avec un drôle de regard. Il s'imaginait quoi encore lui ?
Il m'avait parlé du danger que pouvait représentait cette croix. Mais bien sûr, il essayait de se rattraper surtout ! Je le voyais bien me reluquer. C'était totalement inapproprié. Si encore j'étais en humaine ok, mais en éléphant. Il avait des tendances bizarres ou quoi ? Je m'étais approchée de lui, trompe en avant. La croix sur laquelle j'avais marché avait changée de couleur et était passée au vert. Je ne l'avais pas remarqué vue que je lui tournais le dos. Une fois à la hauteur de Apollon, j'avais mis ma trompe au niveau de son visage et je lui avais tapoté le front plusieurs fois. Il devait comprendre que ce n'était pas bien d'observer une dame de la sorte.
A ce moment là, on avait entendu du bruit provenant des maisons et toutes les portes s'étaient ouvertes. C'était quoi ça encore ? J'avais tournée la tête, m'arrêtant de tapoter sur Apollon et j'avais pu observer divers animaux venir vers nous. Eux aussi c'était des habitants de la ville ? Pourquoi ils avançaient comme ça ? Qu'est ce qui leur prenait ? Je serai bien allée à leur rencontre, mais allez savoir pourquoi, j'avais préféré me positionner derrière Apollon et Tigrou et essayé de me cacher du mieux que je pouvais derrière eux. C'était pas chose facile, car ils étaient bien trop maigre. Ou alors j'étais bien trop...