« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Quand Astrid avait commencée à parler de Timothy, je ne savais plus comment faire pour l'arrêter. Il ne fallait pas lui donner de l'importance. D'accord, il nous avait aidé à ramener Pascal dans le droit chemin, mais ce qu'il avait fait ensuite quand on s'était retrouvé que lui et moi était impardonnable ! Heureusement que Elliot ne l'avait jamais appris.
"Oui, c'est bon, on sait Astrid. C'est Timothy, parfait. Maintenant oublie le."
Heureusement, on avait été sauvé par le gong quand le spectacle avait débuté et qu'une personne présente dans la salle, sans doute un artiste, avait atteris sur scène. Tandis qu'on s'émerveillait tous, quelque chose venait de tomber sur les genoux du beau Apollon. J'avais tournée la tête et une personne familière était apparue. Elle m'avait de suite reconnue et on avait échangé quelques mots, principalement sur ma nouvelle coupe de cheveux. Astrid à son tour venait de remarquer que je les avais coupés.
"Merci. C'est pour... une nouvelle vie. Nouvelle vie, nouveaux cheveux. Je me suis dit que ça serait pas mal. Ca marque vraiment le coup et... C'est ton copain là bas c'est ça ?" dis-je en pointant du doigt la piste.
"Il est plutôt doué. Je ne savais pas que c'était un artiste. Tu fais aussi partit du spectacle ?"
Tandis que Lounis était en train de me répondre tout en prenant place à côté de Apollon et plus sur lui... Astrid avait fait route en direction de Timothy et j'avais soupiré. Elle ne tenait pas en place, même quand on avait pour spectacle un tigre qui faisait des bons et une armée de clowns.
"Quoi ?" dis-je en tournant la tête vers Apollon.
"Je ne fais pas partit du spectacle. C'est une mise en scène. Tu n'as jamais été dans un cirque ? Antropy travaille pour eux, tout comme... ASSSS !" m'étais-je exclamée en voyant le cou de Astrid augmenter considérablement et rejoindre la scène.
"Qué ki si passe ?" marmonnais-je. Astrid faisait aussi partie du show ? C'était impensable !
La minute qui avait suivie, je l'avais passée la bouche grande ouverte, à contempler Apollon. Non pas que je le trouvais très sexy à cet instant précis, mais il nous imposait une vision d'horreur totalement catastrophique qui m'empêchait de détourner le regard. Je ne savais pas si j'étais folle ou simplement maso de restée comme ça à le fixer, mais c'était totalement envoûtant. Puis il eu fini de se régénérer les parties utiles et il retrouva son apparence normale.
"Tu veux dire un cauchemars ?" laissais-je échapper. Ca ne ressemblait en rien à un rêve. Tutoiement, vouvoiement... Je ne savais vraiment plus sur quel pied danser avec ce dieu. Il était de plus en plus différent des autres. Je me demandais même si ça en était réellement un. Il avait été créé ? Enfin c'était une créature du genre à Pouet ou... ?
"Bien ! Un diplodocus, un tigre à ressort, mais que manque t'il ? Oh oui, bien sûr..."
J'avais tournée la tête vers l'homme qui me regardait bien droit dans les yeux. Il était au coeur même du cirque, en plein centre de la piste, avec ses clowns tout autour qui s'étaient arrêtés pour l'occasion et qui se reculaient un à un, comme si ils étaient effrayés par ce qu'ils voyaient. Il n'y avait que le tigre qui continuait à sautiller. Quand à Astrid, elle se contentait d'observer le chapiteau, faisant des vas et viens avec son cou.
"Qui est le plus fort ? Le tigre ou le lion ?" demanda l'homme avant de tourner la tête vers une autre personne qui se tenait au loin. Ce dernier était de plus en plus poilu sur le visage et même s'il gardait une apparence humaine, des griffes semblaient pousser le long de ses doigts. Encore une vision d'horreur qu'on nous imposait. Même si ces griffes me rappelaient ma Robyn au Comic Con. Elle était déguisée en Wolverine. C'était terriblement sexe ! Mais là avec les poils de partour sur le visage, ça faisait juste flipper.
D'un geste de la main du showrunner, l'homme lion fit un bond de son siège jusqu'à la piste. Il se trouvait désormais à côté du tigre.
"Ce spectacle me plaît de moins en moins." dis-je à Apollon tandis que je baissais la tête pour observer le dieu. Pourquoi il était par terre ? Enfin à première vue il était à la même taille que les autres personnes autour. Mais pourquoi moi j'étais plus grande ? J'avais tentée de me relever vue qu'au départ j'étais assise, mais en réalité je ne l'étais plus du tout. Ni debout d'ailleurs. En baissant un peu plus la tête, j'avais même l'impression que mes pieds ne touchaient plus sol.
"Non d'une cacaHOOOOOOOOOOOOOO !"
Je m'étais stoppée net, en sentant que la fin de ma phrase ne venait pas et qu'au lieu de cela, on avait entendu comme un bruit de trompette.
"Rien de mieux pour un affrontement entre un tigre et un lion, qu'un peu de musique, n'est ce pas ? Trompettes !" s'exclama l'homme tandis que mon nez était en train de totalement changer et qu'il grandissait, grandissait...
Antropy Tiger
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We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
It's kinda crazy 'cause I really don't mind
And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Bondir bondir et encore bondir ! Comment ce type avait-il su que j’adorais ça ? Je l’ignorais royalement, en tout cas je m’amusais comme un petit fou au milieu des clowns, rebondissant et sautant de ça et de là autour de la scène comme si ça avait toujours été ma vocation première. A dire vrai, cela l’était, j’étais un tigre bondisseur après tout ! Des années de pratique et d’expérience pour en arriver à un tel niveau, je n’étais pas peu fier de ce que cela signifiait ce soir : la gloire ! Et pas la petite qui se traîne à la porte une fois les lumières éteintes, non non non ! Celle-là était en plein sous les projecteurs – d’ailleurs, il commençait à clairement faire chaud ou bien est-ce que c’était moi ? – et j’avais des regards rivés sur moi pour l’occasion. Même des rires. Ça fait du bien de rire, on dit que ça muscle les abdominaux et que ça rallonge la vie ! Si on part sur ce principe, vous n’avez vraiment pas fini de devoir me supporter…
Enfin, surtout Lounis, les autres je m’en moque un petit peu pour le coup, mais lui n’est pas prêt de se débarrasser de moi. Même une balle dans le ventre n’avait pas suffi et les pirates de l’espace employés par Leroy non plus ; comme quoi, ça à la peau dure, un tigre en peluche. Tout le secret est dans le rembourrage, mais chut, sinon ça va s’ébruiter et les gens vont finir par croire que se planquer de la laine d’alpaga dans le corps rend immortel… Y’a des imbéciles de partout, que voulez-vous ! Vous imaginez les gros titres ? « Mort par étouffement : à voulu manger de la laine. » ou encore « Suicide collectif : la secte des Alpaga Inside s’injecte du rembourrage jusqu’à la mort ! » Un peu contradictoire pour un élixir de jouvence, n’est-ce pas ? Brr, ça m’en donnait des frissons.
A peu près tout autant que de découvrir une jeune fille blonde avec, soudain, un long, très loooooong cou juste à côté de moi ! Elle paraissait béate d’admiration sous l’étrange longévité – ou longueur, c’est mieux, Opy – de sa nuque et je ne pus que répondre à son sourire par un autre encore plus grand ! Visiblement, je n’étais plus le seul candidat à faire le tour de la piste, mais elle était trop mignonne pour que je retienne d’avantage de griefs contre elle. Au contraire, je fis des bonds dans sa direction et vint étirer ses jolies petites joues blanches pour vérifier qu’elle était toujours bel et bien vivante.
« Oh my godness, mais c’est trop cool ! Tu l’as acheté où, ce cou ? T’es un dinosaure ? Un vrai de vrai ? Qui vivait au jurassic toussa, et qui devait se battre pour survivre ? Une warrior, quoi ! J’admire ! J’adore ! J’adhère ! T’as rencontré un T-rex ? Et un tricératops ? C’est trop chou les trois-cornes, avec le nez au ras du sol ! Et toi, avec ton cou, tu devais être… un… Un pté… Non. Un Driplo… DIPLODOCUS ! C’est ça, j’ai bon ? J’ai bon, j’ai bon, j’ai bon ?! »
Pire qu’une puce en train de mater un lévrier afghan, sérieux. Calme-toi Opy ou tu vas lui faire peur, on ne rencontre pas un dinosaure tous les jours ! Surtout quand le dit reptile est en vie malgré une apparence des plus humaines. Ah oui, il y avait une vraie fille là-dessous ! Une… FILLE ! Comme Summer, mais en plus petit et en plus… carrément plus blond. C’était joli le blond, je lui dirais de se les teindre de cette couleur la prochaine fois. La dernière fois, le turquoise n’avait pas eu l’air de l’emballer, mais ressembler à un épi de maïs devrait un peu mieux lui convenir, non ? J’demanderais à Lounis tout à l’heure…
Où il était passé celui-là, au fait ? Parce que laisser Loulou tout seul au milieu d’une foule, ce n’était jamais la meilleure idée à avoir. J’en avais déjà eu l’expérience – même si ce fourbe avait affronté le Comic Con sans moi… MONSTRE ! – et je préférais ne pas la réitérer. Aussi bondis-je sur l’un des rebords de la piste, plissant mes yeux ayant pris une couleur ambré à la recherche de mon précieux petit compagnon… Ou ma grande perche, au choix dans les appréciations. Plus devant en tout cas, puisque le gosse normalement à côté de moi était étendu de tout son long sur NOS places ! Comment ça ? De quel droit ?! Ignorait-il qu’un tigre était territorial et ne tolérait pas les intrusions de ses semblables sur sa propriété ? Non pas que je considère ce mioche comme mon égal, mais ça revenait au même au final : oust de là, sale gosse !
Je m’apprêtais à sauter hors de la piste pour aller lui expliquer le fond de ma pensée, lorsque je fus brusquement ramené au centre de la piste de cirque par notre homme de cérémonie. « Qui est le plus fort ? Le tigre ou le lion ? » Je lui adressai un regard surpris, alors qu’un autre type apparaissait à côté de nous… Etait-ce réellement un homme ? Je penchai la tête sur le côté en observant son allure toute poilue et ses mains griffues. Un coup d’œil vers mes propres doigts, qui s’étaient un peu allongés, découvrant avec surprise que des rayures commençaient à apparaître sur mes bras – et sans doute le reste de mon corps !? Bougez-pas, je reviens… Une petite vérification à faire… Voui, ici aussi c’était rayé ! Bref. Revenons à nos moutons, ou plutôt, à notre petit lion pas si petit que ça. Pourquoi est-ce que tout le monde dans cette ville a décidé de faire la taille de Lounis moins une demi-tête ? Personne de suffisamment normal pour rester sous le mètre soixante-dix, sérieux ?!
Je grognai intérieurement de cette constatation, attendant impatiemment la suite des consignes. On allait devoir faire quoi ? Un shifumi ? Un bowling ? Arriver le premier au long-cou un peu plus loin ?! Je me dandinai d’un pied sur l’autre, avant de faire un bond de côté en entendant un soudain bruit pétaradant. Levant les yeux vers la foule, je découvris une jeune femme en train de voleter au-dessus de la scène, son visage se transformant étrangement… en quelque chose dont je préférais ignorer l’existence. Ça avait l’air un peu trop chelou comme truc, pour moi en tout cas. J’avais certaines limites à la folie dans le domaine du fantasme, et cette apparence n’en était sûrement pas un.
En tout cas, je reportai rapidement mon attention sur la bête mi-homme mi-lion en face de moi, toujours sans trop savoir ce que je devais faire. C’était évident que le tigre était plus fort que le lion, mais dans quel domaine voulait-il que je le prouve ? « Le défi est simple… Messieurs, en garde ! » Ah, c’était à moi ? Je réfléchis à toute vitesse, avant de pointer un doigt accusateur vers la fille qui volait, criant un :
« Là, une fille avec une trompe en train de voler !! »
En espérant que ça allait détourner son attention… Mais c’est alors que je remarquai la canne blanche. Tient, on ne l’avait pas déjà vue quelque part celle-là ? Ah oui, le type pour le concours d’aveugles là, que Lounis avait laissé passer devant dans la file. Bon, on va dire que même les aveugles peuvent avoir des réflexes un peu bêtes, non ? « Arrête de te payer ma tête. » Répliqua le lion, d’un ton dédaigneux. Alors là, moi ?! Moi, se payer sa tête ?!! MOI ?!!! Un peu, j'avoue.
« Si tu crois que j’ai que ça à faire, me payer ta tête ! J’aimerais pas vraiment te ressembler pour le coup, avec des poils partout on dirait un grand singe. Tu as mis quoi comme shampoing pour que ce soit aussi lisse ? Tu m’rappelles un personnage de film… Chew quelque chose, un animal qui grogne et voyage dans l’espace avec Han Solo ! Je sais pas si tu vois de qui je parle. Ah mais, suis-je bête, tu ne vois rien ! Pardon ! Tu veux que je te le dessine peut-être ?... Non mauvaise idée. Désolé, j’ai pas les yeux en face des trous et j’ai du mal à réfléchir. Tu dois connaître ça, non ? »
C’était quand même hyper difficile de ne pas lancer des vannes sur cette infirmité. Lounis m’avait déjà dit de ne pas me moquer des gens, mais quand j’étais excité je ne pouvais pas m’empêcher de débiter un peu tout ce qui me passait par la tête. Ce n’était pas toujours franchement intelligent, je le reconnaissais… Sans me laisser en placer une autre, le maître de cérémonie agita la main et je me surpris à soudainement bondir en direction du lion ! Prenant appui sur son genou avant de lui rentrer dedans, j’évitai habilement la cible pour me déporter sur le côté.
« Ah bah, si on doit se battre au jeu des équilibristes, on est pas rendu… personne à de la boue pour un défi de lutte ? Ca serait quand même plus sexy, non ? Non vous ne voulez pas ? Vraiment pas ? »
Un nouveau bond. Cette fois je posai mes mains sur les épaules du lion pour passer dans son dos et y rester habilement accroché ! Je ne comprenais pas pourquoi mes pieds se levaient d’eux-mêmes et leur lançait un regard lourd de sens. Passant mon bras autour des épaules de l’étranger aveugle, je m’agrippai et grimpait même un peu pour pouvoir poser mon menton sur le haut de son crâne. J’avais pratiqué le combat contre cinq sœurs pendant mon hypothétique jeunesse humaine, alors ce n’était pas un lion qui allait me faire peur ! J’avais d’ailleurs une notion toute relative par rapport à celle-ci.
« Bon, maintenant qu’on voit que le tigre est au-dessus du lion – sans mauvais jeu de mot cette fois – est-ce que je peux descendre ? Parce que je crois qu’il va s’énerver… Ca se voit sur son visage. »
Je désignai de l’index la personne sur laquelle j’étais installée.
« J’espère que c’est ton ventre que je viens d’entendre grogner ? »
Je baissai les yeux vers le visage du lion. Non parce que ça n’annonçait rien de bon ce genre de bruits en général… Un sourire à son attention, les gens aimaient les sourire, suaf les aveugles... Avant de m'agripper de toutes mes forces à ma prise.
« Gentil, le chat... On est un peu cousin au fond, non ? Regarde on n'est pas si différent, mis à part que t'as la tronche pleine de poils ! Mais ça t'irait presque bien, promis ! J'te ferais un bisou si tu me mord pas, d'accord ? Couché ! LOUNIIIIIS, LE LAISSE PAS S'EN PRENDRE A MOAAAAAA !!!!! »
C'est vrai, il n'y a pas grand intérêt pour un lion aveugle que de venir au cirque. S'il avait été seul Zira n'aurait pas quitté son apparemment mais il avait fait une promesse au gosse et il aurait été trop bête de ne pas prendre un peu de temps en profitant du spectacle. L'ambiance, la joie, la musique... Ça ne pouvait que faire du bien à un homme un peu trop seul. Il aurait préféré que zachaël soit là, il n'aurait pas été si ridicule et il aurait put avoir la description de ce qu'il se passait autour de lui.
Il entendit les pétards, se faisant petit l'espace d'une seconde, par surprise, puis les présentations. Ça y est, le spectacle commençait et avec lui ses applaudissements. Ce que Zira ne donnerait pas pour voir encore un peu plus que les lumières fortes des spots près de la scènes. Il serra les mains sur sa canne blanche. Et la chose la plus étrange fut lorsque le présentateur s'écria un nom de dinosaure... Non pas pour le dinosaure, en soit ils auraient put présenter un faux animal en carton... Mais la voix qui passa à sa droite descendait des hauts gradins et glissait jusqu'à la scène, comme quelqu'un qui serait passé au dessus es gens sans pour autant les déranger. Comme si un cou s'agrandissait et les gens avaient des réactions diverses. Certains riaient et d'autres... Avaient l'air dégoûtés. Que se passait-il ici? Il aurait aimé le savoir. « Qui est le plus fort ? Le tigre ou le lion ? » Son coeur s'accéléra à ces mots. Il s'emballa même. Comme quand vous avez de la fièvre. Il monta une main à son front et fut surprit d'entrer en contact avec des griffes. Ses griffes. Son visage était couvert de poils, sa respiration ressemblait doucement à celle d'un grand félin. Bordel. Pas ici. Il n'y avait évidemment aucune crinière pour recouvrir son cou, ç'aurait été trop simple. Et il se sentit décoller bien contre son gré pour atterrir sur la terre, au centre du chapiteau. Tout d'abord il ne comprit pas tout. Il sursauta en entendant l'éléphant terminer la phrase d'une jeune fille au loin. Clairement, il n'était pas le seul à retrouver des attributs animaliers. Sauf qu'un éléphant ne fait pas dans la délicatesse. Et qu'il ne voulait pas se recevoir ce poids sur les pieds. Il fallait trouver un moyen de sortir de scène, mais sans repères c'était pour Zira, presque impossible. « Le défi est simple… Messieurs, en garde ! » Pardon? Quoi? Il se tourna vers la voix, les sourcils froncés et l'air mécontent. Hors de question de se battre alors qu'il n'avait pas l'avantage, c'était du suicide. Tout le monde sait qu'une lion est plus puissante en force qu'un tigre. Le tigre est solitaire quand la lionne est tactique, la force de cette dernier est aussi plus grande.... Du moins quand elle possède tout ses sens. Et ce n'est pas le cas de notre Zira, qui malgré sa prestance restait fortement handicapé. « Là, une fille avec une trompe en train de voler !! » Il roula les yeux au ciel. Oui il avait comprit, un éléphant risquait à tout moment de tomber et ils étaient dessous, mais actuellement, ils avaient d'autres choses à faire; fuir; ou se battre, au choix. mais Zira n'avait aucune envie d'écouter les ordres d'un présentateur de cirque.
« Arrête de te payer ma tête. » Non franchement, qu'il arrête. Et ce qui s'en suivit fut pire que tout. Le genre de réflexion qui fit montrer les crocs à la lionne. S'il voulait calmer le jeu, il était mal partit : les seuls à pouvoir faire ce genre de blague étaient Zachaël et Solal. Encore que ce dernier arrivait parfois à lui faire mal au coeur. Un combat. Comme au temps des gladiateurs. Ce n'était pas franchement le genre de jeu agréable auquel la lionne voulait se plier. Et il se retrouva pourtant avec l'affreux 'tigre' sur les épaules. Il tirait sur son pelage, s'agrippant comme le font les bébés singes en manquant de déséquilibrer l'arabe. Et s'il ne bougea pas, il ne manqua pas de laisser ce long grondement sonore significatif des grands félins en colère. Le voilà qui hurlait dans son oreille. Lounis, c'était quoi ça? Qui plutôt. Qu'il vienne vite le chercher pitié, lui n'avait pas la force pour ce genre de gamin (vu son poids, il ne devait pas faire plus d'un mètre soixante-dix. Il devait avoir quoi, 14 ans?). Aussi balança-t-il une main par dessus son épaules pour agripper le pull de Tigrou, toutes griffes plantées dans le tissu alors qu'il le faisait purement et simplement tomber en avant -privilège de la force, que voulez vous.- , sans pour autant le lâcher, le tenant comme on tient un enfant par le col.
"Arrête de hurler, à la fin! Et la prochaine fois que tu appuie sur le terme 'voir', je t'assure ne pas avoir besoin de mes yeux pour retrouver la trace de ta gorge." Oui, les menaces -bien réelles- étaient remplies de colère, à croire que les attributs revenus aidaient à être soit même, pressant même sur le torse du tigre une certaine pression. "Où est le dénommé "Lounis"?! Venez le chercher, il a besoin d'un babysitter!" Inutile d'aller plus loin ici. Il le lâcha sans demander son reste, avec peut-être un peu trop de force, s'éloigner pour chercher un point d'appui. Là. Le bord de la scène, alors qu'un gamin pleurait de voir le lion s'être approcher de la sorte. "La ferme gamin. je ne vais rien te faire." On ne fait pas de mal aux enfants. En avoir perdu est suffisant. Il fallait arrêter le présentateur, qu'on lui rende son apparence. Pourquoi personne ne faisait rien?!
Après son débarquement un peu catastrophique en haut des gradins, le jeune homme, même s'il restait gêné se détendit un peu. Ça allait, ils étaient tous assez accueillants, il n'y avait pas de quoi stresser. Même le grand blond ne semblait pas lui tenir rigueur de sa maladresse. Il lui en était reconnaissant. C'est qu'il avait tellement l'habitude que sa maladresse justement, lui attire des ennuis, que maintenant il faisait tout son possible pour s'assurer que l'on ne lui en voulait pas. Et la petite blonde avec un visage tout gentil semblait aussi être vraiment douée pour détendre l'atmosphère. Lounis ne savait pas si c'était voulu ou non, mais il ne s'en plaindrait pas. Il répondit gentiment et avec son habituel sourire aux présentation. Ces deux personnes étaient des amies de Lily. Il ne connaissait pas vraiment la demoiselle, mais s'ils était ses amis, c'était qu'ils devaient être des gens agréables. C'était du moins le souvenir qu'il avait de Lily en tout cas -si l'on oubliait tous les malheureux évènements du Comic Con.
Ah oui, Astrid avait raison, il avait de la chance d'avoir Antropy! Il était hyperactif, parlait beaucoup, n'avait jamais cinq minutes de pause, et ne laissait que rarement souffler Lounis, mais il était parfait. On s'habituait à le voir sauter partout et pour tout et... Non stop. En revanche, il ne savait pas vraiment ce que Astrid voulait dire en parlant d'une certaine Jezabel... Si elle parlait du Wilson que Lounis connaissait, il allait commencer à être sacrément curieux. Tout le monde parlait de peste mais lui n'avait toujours pas vraiment compris. En revanche pour Antropy... " Mais... Normalement, il est toujours agité, mais il ne saute pas comme ça..." Cela avait été presque un murmure, lâché à Astrid et qui faisait suite à la remarque de Phoebus. Non, normalement Opy courait partout, mais il ne sautait pas, et dans tous les cas, pas aussi haut. Oh là là, Lounis sentait qu'il allait y avoir de la casse. C'était dangereux tout ça. Pourquoi n'allaient-ils encore pas pouvoir profiter d'un spectacle tranquillement entre amoureux sans que tout tourne au vinaigreeeAAH C'était quoi ça?!
Le jeune homme était resté pantois, tenant serré entre ses mains, le paquet de pop-corn qu'il avait presque écrasé de surprise. Est-ce que le cou d'Astrid était en train de s'allonger? Lounis stoppa tout mouvement, les yeux ronds. Lorsqu'il loucha sur Phoebus, ce dernier semblait lui aussi surpris. Il n'était donc pas le seul à voir ça? Personne ne l'avait drogué? C'est que la drogue quelle qu'elle soit ne collait pas du tout avec son autisme. Il valait mieux qu'il évite et... Et il couina en remarquant que Phoebus s'était mis sacrément en difficulté pendant le temps où lui-même était resté dans la Lune à suivre ce cou des yeux... Outch. Quand le blond se redressa, Lounis eut l'air terrifié. Ça n'allait pas du tout du tout! Il allait se précipiter pour l'air, appeler les secours, n'importe quoi, lorsqu'il remarqua que visiblement... Ça allait mieux? Est-ce qu'il venait de se... Soigner? Voilà qui était surprenant... Lounis en lâcha son paquet de pop-corn -en réalité il avait une concentration toute relative, il avait juste oublié de le tenir.
Le bruit qui s'échappa du côté de Lily fit sursauter le jeune homme, s'il n'avait pas déjà laissé tomber son pop corn, il aurait cette fois jeté le paquet de surprise. Et lorsqu'il tourna la tête cela valait le détour. Un trompe?.. Ah mais oui! Il se souvenait de la chanson. Dumbo n'est-ce pas? Donc si Tigrou sautillait, Lily trouvait une trompe et Astrid un... C'était quoi Astrid? Il tendit l'oreille en entendant le présentateur donner des mots... D'accord. un diplodocus... D'accord. respire Lounis, ça va aller. Et voilà qu'ils amenait quelqu'un d'autre sur scène. A en juger par sa canne, il semblerait qu'il s'agisse de l'homme à l'entrée... Un lion? "... C'est pas plutôt une lionne?" marmonna le jeune homme sans s'adresser à qui que ce soit en particuliers... Il n"y avait pas de crinière. Il n'y avait qu'une sous espèce de lion sans crinière, ils s'appelaient les lions du Tsavo, et vivaient au Kenya, mais ils n'étaient pas assez connus pour avoir leur propre conte à moins que celui là ne soit l'un des deux mangeurs d'homme de l'histoire du Man Eater's camp... Brr. Non, il préférait se dire que c'était une lionne.
Ils n'allaient pas se battre tout de même?! Lounis entendait de là Antropy se lâcher sur les vannes. Oh il allait falloir qu'il lui tire les oreilles à celui là pour lui rappeler qu'on n'embêtait pas les handicapés! Et même si son handicap n'était pas physique, Lounis connaissait bien ça. Il était déjà debout avant même qu'Antropy ne l'appelle à l'aide, il lui avait juste suffit de voir son tigre -littéralement pour le coup- commencer à sauter sur l'homme-lionne-ou-Tsavo. Ca allait mal tourner tout ça! Et Lily qui... Elle volait?! Oh la la. Alors évidemment lorsqu'il entendit l'appel à l'aide du rouquin, le jeune homme n'attendit même pas que Zira ne lui demande de venir pour commencer à dévaler les marches.
" J'arrive, j'arrive! Bougez pas de làààà-AAhhhh Aie. "
C'était bien sa veine. Sa maladresse, mêlée au bois usé des marches, et à ses chaussures plates l'avait mené en bas, les fesses sur le sable de la scène avant même qu'il n'ait le temps de souffler. Il s'était cogné et se sentait un peu sonné. Alors qu'il se redressait il pu clairement entendre un rire de foule qui le mit instantanément mal à l'aise... Quoi donc? Le jeune homme jeta un regard en direction de la foule... C'était lui qu'on regardait? Quoi? Il allait se lever, commençant par épousseter son pantalon blanc qui allait certainement être tâché par le sable jaunâtre quand il se stoppa net. Son geste n'avait pas eu la sensation escomptée du tout et ses grand yeux bruns s'ouvrirent de nouveau tout ronds lorsqu'il baissa les yeux sur ses mains... Enfin ce qu'il en restait. Plus de doigts plus de bras, juste des petits sabots tous fins, et de longues pattes... Et c'était visiblement pareil pour ses jambes. Ce fut peut-être un petit coup de panique qui le fit se relever aussitôt. Mais pas pour bien longtemps évidemment. Qui s'étonnerait? Il fit quatre pas en arrière, essayant en vain de se mettre sur ses deux jambes... Pattes arrières. Et il retomba un peu plus loin pattes par dessus tête en trébuchant sur le faux muret qui faisait le tour de la scène.
" Oh non, c'est le pompon. " Grommela le jeune homme en agitant les pattes pour se relever, ou à défaut, se redresser. Les pattes d'accord. Est-ce que le petit pompon blanc qui avait élu domicile en bas de sa colonne vertébrale était VRAIMENT nécessaire?! C'était assez gênant déjà de ne pas être fichu de se tenir debout, mais il n'avait guère envie qu'on admire une queue de cerf.. Ou de faon, c'était du pareil au même. Il réussit au terme d'un combat qui rendit le public hilare, a au moins s’asseoir sur le faux mur de bord de scène, les quatre pattes posées au sol dans un écart tout relatif pour s'assurer qu'il ne bougerait plus. Il détestait qu'on se moque de lui, ça le mettait franchement mal à l'aise.
" Désolé Opy. Si tu veux de l'aide vient, moi je bouge plus. " appela le jeune homme d'une voix plaintive. Il avait déjà de la peine à tenir sur ses jambes, alors imaginez un peu, avec des pattes toutes fines et proprement disproportionnées. Et s'il pouvait arrêter les signaux alarmés de sa queue de faon, ça l'arrangerait, parce que les gamins qui s’esclaffaient à chaque fois qu'il sursautait n'étaient vraiment pas agréables!
Lounis : 100%
Phoebus Light
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| Avatar : Alexander Skarsgård
When you love someone but it goes to waste
what could it be worse ?
| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Alors du coup, Lily aussi travaillait pour le cirque ! Il était le seul à ne pas être dans le coup ! Ah, ces petites cachottières, elles l'avaient emmené ici dans l'intention de lui montrer leurs étonnantes capacités, n'est-ce pas ? Bah bien sûr !
Il avait volontairement évité sa question concernant le « cauchemar ». Il avait très vite comprit à quoi elle faisait allusion en voyant le regard qu'elle lui portait. Il ne devait pas avoir été très agréable à voir, en effet, d'autant plus que Lounis semblait avoir tout vu également. Oups ? C'était pas de sa faute si le pop-corn ça faisait très mal et que son nez en avait payé le prix ! Maintenant, tout allait mieux, c'était revenu en place bien comme il faut, plus aucune trace de l'incident. Ils avaient bien plus important à gérer que ce petit bobo de rien du tout, de toute façon. Apollon avait levé les yeux au ciel alors que l'homme devant toute l'assemblée semblait être en manque d'un peu plus d'action. Un combat entre un tigre et un lion ? Ils avaient vraiment besoin de ça ?
En un instant, le second félin arriva sur la piste à son tour, le visage couvert de poils et ses griffes commençant à pousser. Un détail retenu son attention pour autant, le manque de crinière. S'agissait-il donc d'une lionne ? Ce n'était pas si inhabituel que ça ici, apparemment, le changement de sexe entre leur vie d'avant et la présente. Ce qui le fit réagir aussi, c'était cette canne qu'il tenait, il n'y voyait donc rien ? Pour le dieu des arts et de la lumière tel que lui, il trouvait ça affreusement triste pour cet individu qu'il ne connaissait même pas.
« On devrait partir avant qu... Et merde ! »
Se redressant d'un bond, levant les yeux au-dessus de lui, Apollon étouffa encore de nombreux jurons alors que Lily se trouvait à présent en l'air. Le pire arriva certainement lorsque la trompe de l'éléphante commença à se redessiner tout doucement pour prendre énormément de place sur son visage. Ah, il détestait parfois avoir raison dans ses suppositions ! Qu'elle vole, encore, pourquoi pas ! Mais la trompe ! Le bruit résonna dans ses oreilles et il grimaça l'espace d'une seconde, alors que l'homme qui guidait tout ce spectacle semblait empli d'extase.
« Bouge pas Lily, je gère ! »
Du moins, il essayait. Son regard passait partout. Sur Astrid qui perdait en équilibre, sur Antropy qui venait de sauter sur le dos de l'inconnu, sur Lounis qui courrait vers son compagnon pour lui venir en aide. Sur cet homme et son grand sourire détestable.
Du mieux qu'il put, il tenta de donner le plus de stabilité possible au diplodocus, casant une chaise derrière elle pour qu'elle ne s'écrase pas en avant. Elle semblait se préoccuper de bien d'autres choses, tournant sa tête de tous côtés, heureuse d'avoir son long cou, sans se rendre compte qu'à chacun de ses passages, si la moindre personne ne se baissait pas à temps, elle se prenait un sacré coup. C'était vraiment le bordel.
Serrant les dents pour se contenir face à de tels dérapages, Apollon se mit debout sur sa chaise et attrapa – avec grâce, bien entendu, pas du tout en galérant pendant plusieurs minutes – la jambe de Lily qui ne semblait pas très stable, là-haut. Il remercia non seulement sa force naturelle mais aussi cette petite touche divine qui lui permettait de la maintenir en main sans le moindre soucis. C'était comme avoir un ballon dans une fête foraine, en fait. Sauf qu'elle faisait bien plus de bruit et qu'elle bougeait beaucoup, aussi. Oh, il s'en accommodait, commençant à se frayer un chemin pour rejoindre l'escalier en ne prêtant pas attention aux protestations des autres spectateurs.
Certains semblaient ébahis par ce qu'ils voyaient, d'autres totalement effrayés. Faut dire que lui non plus ne s'attendait pas à ça, en rentrant dans le chapiteau. Il aurait préféré voir une grande girafe en train de jongler, ou bien des numéros de funambules, ça c'était classe. Là ça partait n'importe comment. Et ça ne s'arrêtait pas !
Lançant un regard vers le centre vers lequel il se dirigeait, il soupira en voyant que Lounis aussi, était prit dans le jeu. Avec des sabots de petit... faon ? Ah donc en fait, il était le seul à ne pas avoir d'antécédent bestial, c'est ça ? C'était une bonne chose, en soi, il s'énerverait très vite si jamais on osait l'utiliser de quelque manière que ce soit. Même s'il commençait à douter de son immunité au fil des secondes... Qui sait ce qu'il préparait celui-là...
Se mettant au bord, près de Lounis qui s'était assis pour ne pas se ramasser par terre, Phoebus se racla violemment la gorge dans l'espoir d'attirer l'attention du showrunner. Les sourcils froncés, le pied tapant le sol, sa patience en prenait un grand coup. Il ne supportait pas que l'on profite des autres, que l'on s'en amuse, qu'on s'en serve comme distraction. S'il n'était pas capable de faire un spectacle digne de ce nom, et bien qu'il change de métier ! Et qu'il arrête d'embêter les autres, bon sang ! Certes, Antropy et Astrid ne semblaient pas déranger par la situation – pour l'instant – mais il avait ce mauvais pressentiment lui dictant que tout ça ne ferait qu'empirer. Autant tenter de tout arrêter tant qu'ils le pouvaient.
« Je suis désolé monsieur, mais vos numéros sont très mal organisés ! » Bien qu'il ne parlait pas particulièrement fort, sa voix portait et devait sans problème atteindre l'intéressé. Le fait de pouvoir utiliser les ondes en sa faveur était un avantage. « Je vous conseillerai de mettre fin à ce carnage avant que ça ne devienne incontrôlable... Si ça ne l'est pas déjà. »
Il n'appréciait pas cet individu étrange. Déjà, parce que s'il était vraiment sympa, il n'aurait pas seulement rendu ses poils à l'aveugle mais aussi sa vue, parce que ça l'étonnerait que cet handicap ne date de sa période de lionne. Elle n'aurait jamais survécu. A moins d'être gravement badass. Peut-être qu'elle/il était badass. Il n'en savait rien et il s'en inquiéterait plus tard.
« Mais vous n'êtes pas obligés de rester si ça ne vous amuse pas. »
Heureusement qu'il se contrôlait – et qu'il tenait toujours Lily – sinon il lui aurait déjà sauté dessus pour lui arracher son chapeau qui lui faisait une tête abominablement grosse.
« Vous trouvez ça amusant, vous ? »
Il s'était retourné vers la rangée la plus proche de sa position, laissant échapper un petit rire. Franchement, il y a de meilleures manières de se divertir que de se moquer de personnes qui n'ont rien demandé – même si ceux-là s'amusent malgré tout. Ils ne pouvaient de toute façon clairement pas partir tant qu'ils n'avaient pas récupéré une apparence plus... plus pratique. Lily émit alors un son de trompette qui le fit frisonner. C'était dérangeant comme son, ça vibrait dans tout son corps.
« Allons, soyons conciliants, rendez au moins ses jambes à ce pauvre petit. Et enlevez-lui ces poils à lui, c'est du manque de respect de lui infliger ça ! »
Il était indigné qu'on puisse supporter autant de pilosité sur le visage, ça devait gratter et irriter à un point... Après, c'était un lion donc, peut-être qu'au final ça lui plaisait. Il n'en savait absolument rien. Des gens riaient tout autour, tandis que lui restait planté là avec une Lily volante à bout de bras. Il était le seul à trouver que ça n'avait aucun sens ? Et que pour réussir un tel exploit, ce me devait être quand même franchement pas recommandable ?
Il le sentait vraiment pas !
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Astrid Littlefoot
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Que font deux dinosaures quand
ils n'arrivent pas à se décider ?
Un tirajosaure.
[Carte du menu du Dino-Truck]
| Conte : Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : Petit-Pied <3
Le monsieur du spectacle n'avait pas répondu au sujet de mes écailles. Mon rêve aurait été de redevenir totalement un Long-Cou, car j'avais de plus en plus de mal à tenir l'équilibre. Apollon avait tenté de me retenir mais sans savoir pourquoi, il m'avait lâchée. J'avais basculé en avant et manqué de m'écraser la tête au sol, mais j'avais réussi à me redresser de justesse. Le tigre à ressorts bondit vers moi et passa ses mains sur mes joues. Je lui souris tandis qu'il se montrait surexcité comme à son habitude. Tandis qu'il parlait, j'en profitai pour
« Oh my godness, mais c’est trop cool ! Tu l’as acheté où, ce cou ? T’es un dinosaure ? Un vrai de vrai ? Qui vivait au jurassic toussa, et qui devait se battre pour survivre ? Une warrior, quoi ! J’admire ! J’adore ! J’adhère ! T’as rencontré un T-rex ? Et un tricératops ? C’est trop chou les trois-cornes, avec le nez au ras du sol ! Et toi, avec ton cou, tu devais être… un… Un pté… Non. Un Driplo… DIPLODOCUS ! C’est ça, j’ai bon ? J’ai bon, j’ai bon, j’ai bon ?! »
"Oui c'est ça !" m'écriai-je, ravie. "J'ai même une amie Trois-Cornes qui s'appelle Cera ! Par contre les Dents Tranchantes, je ne les aimes pas trop..."
Mon regard s'assombrit un peu en me souvenant de mon passé. Heureusement, le spectacle continua et chassa mes idées noires. Bientôt, une drôle de bébête mi-homme mi-lion rejoignit le tigre sur la scène. Il avait une canne, ce qui n'allait pas avec le reste. Je fronçai les sourcils en entendant ce que le monsieur du spectacle leur proposait.
"Non, il ne faut pas qu'ils se battent. Ils pourraient aussi devenir amis, non ?"
Pourquoi toujours des querelles ? Je préférais quand les gens riaient et s'amusaient. Je n'aimais pas les bagarres, ça finissait toujours mal... Antropy porta notre attention sur autre chose. J'écarquillai les yeux en découvrant Lily en train de s'élever dans les airs. Son nez s'était allongé d'une façon considérable, et elle émettait des bruits de trompette. J'esquissai un grand sourire.
"Oh Lily, tu t'envoles !"
J'étais ravie pour elle. Elle m'avait déjà racontée à quel point ses grandes oreilles lui manquaient pour s'élever dans les airs. Pour l'instant, elles étaient toujours aussi petites, mais elle flottait malgré tout. Apollon essaya de la ramener au sol. Je tournai en vitesse mon long cou pour le rapprocher de lui.
"Non, ne fais pas ça ! Elle a toujours voulu s'envoler ! Il faut la laisser faire !"
Pendant ce temps, un coup d'oeil en bas m'apprit que Lounis avait des pattes toutes fines et pas très pratiques à la place des mains et des jambes, ainsi qu'un pompon dans le bas du dos. Je pouffai en le trouvant adorable comme ça.
C'était merveilleux d'avoir un cou tellement grand. Je pouvais voir partout en même temps, ou presque !
Ma tête rejoignit Lounis en moins de deux et je lui donnai un petit coup de front sur l'arrière train pour l'inciter à se redresser.
"Tu ne sais pas marcher à quatre pattes ? C'est très facile, pourtant. Il suffit de ne pas y penser. Ca vient naturellement."
J'aurais bien aimé lui montrer comment s'y prendre mais j'avais toujours deux jambes et un très mauvais équilibre. D'ailleurs, l'objet qu'on avait placé pour m'aider à rester "droite" émit un craquement sinistre et je me sentis de nouveau basculer en avant. Beaucoup plus violemment.
Je poussai un cri étonné tandis que je dévalai les gradins, roulant sur moi-même dans un vacarme assourdissant. Les gens criaient. J'aurais voulu m'excuser mais je n'y voyais plus rien. Je fermai les yeux, me contentant d'endurer la douleur et les éclats de lumière.
Enfin, ma chute prit fin. Je restai quelques instants immobiles, sur le dos, les yeux tournés vers... Apollon et le monsieur du spectacle. Ouch... quelque chose n'était pas normal. Ma colonne vertébrale n'était pas dans le sens de ma tête. Mon cou me faisait vraiment très mal, et j'avais l'impression qu'il était plus petit...
Je sentais le sol de la scène sous ma peau. Je tentai de me redresser en grimaçant, sans succès. Toujours plus ou moins allongée, je portai une main jusqu'à ma nuque et découvris avec horreur que...
"J'ai des noeuds !"
J'avais glapi, ma voix n'était guère plus qu'un murmure étouffé. J'avais un mal fou à parler. Encore plus de difficultés à déglutir. Ma main crispée descendit le long de mon cou qui était tordu par trois noeuds à différents endroits. Comment était-ce possible ? Les diplodocus n'avaient pas la nuque aussi élastique !
"Au... se... cours..." balbutiai-je d'un ton éteint.
Personne n'avait dû m'entendre. L'air me parvenait de plus en plus mal. J'allais étouffer !
Apollon discutait avec le monsieur du spectacle. Apparemment, il n'était pas content. Il voulait que tout s'arrête. L'autre lui répondit :
"Ce n'est pas encore très amusant, car nous ne sommes pas encore au clou du spectacle."
Le clou ? Quel clou ? Un objet pointu pour accrocher des cadres ? Pourquoi les Deux Jambes parlaient-il toujours par énigmes ? Je tentai d'attirer leur attention en rampant vers eux, mais bientôt, je vis des tâches sombres danser devant mes yeux. L'air se raréfiait de plus en plus à mesure que les noeuds se resserraient dans ma gorge.
Autour de nous, les clowns s'immobilisèrent brusquement avant d'ouvrir grand leur bouche peinturées de rouge. Soudain, des fléchettes s'en échappèrent et piquèrent des gens dans les gradins. Ce fut bientôt la panique générale. Partout des cris, du mouvement... les gens essayaient de sortir du chapiteau mais ceux qui étaient piqués par les fléchettes tombaient au sol, se tordaient de douleur et se relevaient... différents.
Je vis très clairement un homme devenir une panthère noire, un autre se changer en gorille, un autre se mouvoir en serpent, en doberman ou en ours. Les fléchettes avaient le pouvoir de rendre un humain totalement animal !
Mes yeux écarquillés observaient tout cela sans que je ne puisse agir. J'aurais aimé m'enfuir, mais je ne pouvais pas. Je remuai faiblement sur le sol, déglutissant avec peine sous le poids des noeuds à mon cou. J'étais emmêlée dans mes idées et dans ma tête.
Soudain, du coin de l'oeil, je vis le serpent -vraiment très grand- se mouvoir dans ma direction, le museau grand ouvert. Voulait-il me faire un bisou ou m'avaler ? Je m'aperçus que je n'avais pas très envie de le savoir. On avait tous les deux une forme allongée, je devais sûrement lui rappeler quelqu'un. Alors dans ce cas, pourquoi me manger ? J'aurais aimé l'en dissuader mais comme je ne pouvais plus parler, je me contentai de fermer les yeux tandis qu'il serpentait vers ma tête... tout en essayant de ramper millimètre par millimètre.
Astrid : 100% (mais bientôt avalée toute crue )
Lily Olyphant
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« T'inquiètes Elliot, c'est
pour Halloween... un déguisement...
mais ça fait mal... »
| Conte : Dumbo ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Dumbo ☣ l'éléphant qui sait voler. ϟ
Le tigre venait de sauter sur le dos du lion, tandis que Lounis était en train de lui porter assistance. Astrid semblait perdre totalement le contrôle de son cou et elle était sur le point de s'entortiller. Je trouvais le spectacle amusant, mais tout ceci paraissait bien trop réel. Quand j'avais baissé mon regard en direction du beau Apollon, il semblait tout aussi perturbé que nous. J'avais fait un coup de trompette avec ma trompe pour attirer son attention. Je volais, je pouvais me déplacer dans les airs et même si cette sensation m'avait manquée, je n'avais pas envie d'en profiter pour le moment. J'aurai préférée redescendre, me sentant bien plus en sécurité en bas qu'en haut.
Au bout de plusieurs sauts périlleux, le jeune homme avait réussi à attraper ma jambe. Il avait dû s'y prendre à plusieurs reprises, car même si mon intention de départ était de l'aider, dès que je battais des jambes pour tenter de redescendre, je montais de plus en plus haut. C'était pas ma faute si je ne contrôlais pas mon vol. D'habitude je me servais de mes grandes oreilles. Là c'était apparemment en bougeant les pieds. Je ne comprenais pas encore comment cela fonctionnait. Quoi qu'il en soit, j'avais laissée échapper un nouveau bruit de trompe quand je m'étais sentie tirée vers le bas. Ca y est, il y était arrivé ! Mais même s'il me tenait fermement la jambe, je sentais que quelque chose m'attirait vers le haut. Peut être cette envie de toute de même voler, de me rappeler le plaisir que ça me procurait. Mais je devais rester calme, tenter de ne pas m'envoler d'avantage et me laisser diriger par la main du charmant dieu.
Il discutait avec l'homme qui dirigeait tout cela, tandis que je voyais au loin Astrid tomber au sol. Son cou était totalement entortillé et elle avait du mal à avancer. J'avais donné un coup de jambe pour forcer Apollon à se tourner, mais ça ne marchait pas. Il pensait que j’essayai de monter encore plus haut et il avait tiré sur ma jambe une nouvelle fois pour me faire redescendre. Il me restait ma trompe. J'avais sonné deux à trois coups, tout en redonnant un coup de jambe en direction de là où se trouvait Astrid. Cette fois ci il avait tourné la tête et tous les clowns semblaient aussi se rendre compte que quelque chose clochait, car ils s'étaient stoppés net, avaient ouvert leur bouche et... AHHHH ! Non mais c'était quoi ça ?
Des flèches étaient parties dans tous les coins et les gens tentaient de fuir, tandis que certains d’entre eux changeaient d'apparence. J'avais tourné la tête vers l'homme au centre du chapiteau qui semblait jubiler. Quand à Apollon, quand j'avais baissé la tête vers lui, il observait au loin un serpent s'approcher de Astrid. Il fallait la sauver ! J'avais battu des pieds, poussé de toute mes forces et j'avais sentis quelque chose d'énorme pousser dans ma tête, comme si ça tentait de s'en échapper. La transformation n'était pas finie ? Après un dernier coup de trompe, j'avais réussi à me défaire du dieu et mes oreilles étaient apparues, grandes, volumineuses ! Je pouvais enfin voler en toute liberté et ce n'était pas que mes oreilles qui était de retour. Je me sentais à nouveau changer, encore et encore. Je ne voyais plus mes jambes, je me sentais de plus en plus lourde, de plus en plus volumineuse ! Une fois la transformation achevée, j'avais la sensation d'être à nouveau redevenu un éléphant, mais il n'était pas temps de confirmer mes dires. Il fallait agir. J'avais foncée trompe baissée en direction de Astrid et j'avais donnée un coup de patte au serpent qui s'était éloigné.
"Il faut partir d'ici ! Vite !"
Plus je parlais, plus je me rendais compte que Astrid avait les yeux à peine ouvert. En plus il y avait un bruit assourdissant tout autour de nous. J'avais atterris à côté d'elle et j'avais tentée de la remuer avec ma trompe pour la faire bouger, mais rien n'y faisait. Elle devait avoir du mal à respirer à cause de son cou totalement entortillé. Je m'étais tournée vers Apollon pour lui demander de l'aide, mais il ne semblait pas me comprendre du tout et qui plus est, il était déjà occupé à empêcher Lounis de se faire attaquer par le chien agressif !
"Vite ! Il faut aider Astrid ! Dépêchez vous !"
Je ne pouvais rien faire vue que je n'avais plus mes mains. Et plus le temps avançait, plus je me rendais compte qu'on allait perdre notre dinosaure si on n'y mettait pas du nôtre. J'avais du coup pris mon élan et j'avais foncé vers le lion. C'était le plus proche. Je voulais lui faire comprendre de venir aider Astrid, mais pendant que je lui parlais, je me rendais compte qu'il ne pouvait pas me comprendre, car ce n'était pas un bruit assourdissant comme les autres que j'entendais depuis avant. C'était ma trompe ! Je ne parlais plus, je trompais !! Comment se faire comprendre en faisant ça ?
Quand j'avais tourné la tête vers Astrid, j'avais vue des corbeaux se poser sur elle. Ils n'allaient pas la manger ??? Je m'étais précipitée dans sa direction, espérant que le lion me suivrait, mais au lieu de ça, je me sentais tirer en arrière, comme si quelque chose m'agrippait les pattes et plus j'observais Astrid, plus j'essayais d'appeler à l'aide, plus il y avait de corbeaux sur elle. Puis tout à coup, elle disparue, juste là, sous mes yeux et les corbeaux avec. Mais que se passait-il ? Et qui me tirait en arrière ?
Antropy Tiger
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We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
It's kinda crazy 'cause I really don't mind
And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Bon alors, récapépètons un peu ce qu’il venait de se passer : moi parterre – ça c’était pas cool – un lion qui n’allait rien me faire – cool ! – et un Lounis étalé au sol sans possibilité de me venir en aide… Bon, pour le petit ami super héroïque on repassera, peut-être qu’il n’y avait pas assez de pirates et de tentacules ? Ouais, l’apesanteur et le changement d’air avaient dû l’aider un peu à se rendre utile, parce que là… Bon, on ne pouvait pas réussir à chaque fois son coup, que voulez-vous. Aller, je lui pardonnai volontiers pour ce petit écart de réaction et me permis même de sourire devant son étalage maladroit. Il avait au moins eu l’honneur de courir quand je l’avais appelé, ça méritait une petite médaille de consolation ! Mais après, là tout de suite il y avait un autre problème, et pas des moindre : le demi-lion… Je lui adressai mon plus grand sourire – même s’il ne voyait rien – et je tapotai sur le bras qui me tenait pour gentiment lui faire comprendre qu’il fallait me lâcher. Si, si.
« Même si le trip sadomasochiste dominant à l’air de vous plaire, je vous assure que ce n’est vraiment pas le bon endroit ! Tout le monde nous regarde, ne faites donc pas de folies. Je ne tiens pas à tourner dans ce genre de film avant au moins mes trente ans ; même si je dois reconnaître que sous les poils, vous êtes plutôt pas mal… Aller, sans rancune, j’vais vous trouver un joli petit gars pour vos désirs cachés ! Là, là-bas par exemple, y’a un grand blond vous le voy… J’vous le décris ? »
Je me tortillai en même temps pour me dégager de sa prise, me concentrant un peu mieux pour réorganiser un peu mieux ma force pour ne pas avoir à lui demander clairement de me lâcher. J’avais une dignité ! Et un tigre ne s’abaisse jamais face à un lion, voyons, dans quelle dimension est-ce que ça se produit, ça ? J’agitai nerveusement ma queue, profitant des soudains éclats de voix de la foule qui semblèrent attirer l’attention de mon agresseur pour me faufiler hors de ses griffes. Bondissant en arrière pour me mettre hors de sa portée, je me mis même à grimper sur un banc puis sautai jusqu’à l’étage de l’orchestre pour m’y nicher, accroupi. Il parait qu’en hauteur, on a une meilleure vision d’ensemble sur ce qu’il se passe autour de nous. Mais, qu’est-ce qu’il se passait, au juste ?
Je haussai un sourcil dubitatif en avisant la scène. Des gens criaient en s’enfuyant. D’autres étaient parcourus de spasmes avant de voir leur corps métamorphosé en quelque chose d’autre… Oh un pingouin ! Oh non mais c’est trop mi… Plus de pingouin. Un guépard qui passait par là venait de l’attraper au passage avant de s’enfuir sous les gradins. Ah mince, ça devait être un copain à Krystal ça, à manger n’importe quoi. N’empêche, j’avais eu RAISON !! Oh mon dieu, il faudrait que j’aille lui dire ça ! Les animaux du zoo étaient bel et bien des êtres vivants qui s’étaient transformés, comme nous ! Elle avait donc tué un asiatique et s’était faite frapper par des australiens en colère avec des gants de boxe ! Oh mon dieu, mais c’était une meurtrieuse !! Et en plus, ça recelait de bactéries le cannibalisme… Pas étonnant qu’elle ait eu quelques difficultés à parvenir jusqu’à la fin de notre petit parcours découverte. Faut toujours vérifier la provenance de ce qu’on mange.
Je me grattai le menton, avant d’entendre des petits bruits suspect provenir d’en dessous. Baissant les yeux, j’avisai un petit singe en train d’essayer d’attraper ma queue de tigre qui s’agitait nerveusement. Amusé, je jouai quelques instants avec lui pour le faire rebondir en l’air, avant de tout bonnement retirer ma queue de là. Non mais, ce n’était pas un jouet pour les enfants ça ! Il mit alors ses petits mains sur ses hanches et me désigna, babillant des petits cris adorablement mécontents en me sommant visiblement de lui rendre son jouet ! Un coup d’œil à ma propriété, et je secouai la tête de droite à gauche pour exprimer mon opinion. Il insista, j’insistai aussi. Il tendit la patte dans un cri plus fort, mais je lui tira la langue et saisit ma queue pour la serrer contre moi. Alors, en réponse, il se tourna vers la gauche et poussa des petits cris brefs. Lorsque je vis apparaître trois macaques bien plus grands que lui, je compris qu’il était temps de déguerpir rapido-presto de là !
Bondissant sur mes pieds, je me jetai sur le côté pour traverser l’étage de l’orchestre, passant au-dessus d’un trompettiste qui me fixait avec des yeux ronds comme des soucoupes, et bousculant le trombone qui se cassa la figure. M’excusant sommairement en entendant les cris des singes, je me dépêchai de passer de siège en siège avant d‘atteindre le bout et de sauter jusqu’au sol. Prenant appui sur un rhinocéros qui n’avait pas l’air de comprendre ce qu’il faisait là, je profitai de sa présence pour me propulser vers le haut des gradins. Pas évident quand on avait la tête qui tournai et du mal à poser un pied devant l’autre. Un pied ou une… patte… Je manquai l’un des gradins et me vautrai en travers, bougeant les bras jusqu’à littéralement tomber à travers et atterrir lourdement sur le sol. Aïe, mais comment ils faisaient dans les films pour se relever après ça ? J’avais l’impression d’être tout cassé…
« Putain mais sh’est vraiment pas drôle she genre de …. »
Je m’interrompis tout seul (oui, c’est suffisamment rare pour que je prenne le temps de m’en rendre compte) en découvrant que les mains qui me massaient le visage n’avaient absolument plus rien de… Bah de mains. MES MOUFLES ! Au bordel, j’avais retrouvé mes moufles oranges et… Je posais prestemment ces derniers sur mon visage. Une petite tête. Un museau. Des oreilles ! Me redressant en entendant les singes, je pus découvrir que j’avais retrouvé mon grand ventre jaune et, surtout…
« MA QUEUE AERODYNAMIQUE DE TIGRE DE PREMIER ORRRRDRRREEEUHHHH !!!! MA CHERIE, tu m’avais manquéeeeee !!! Faut ABSOLUMENT que je te présente à Lounis !! Il va pas en revenir !! »
Je la serrais avec amour et affection jusqu’à me prendre un bout de gradin sur la tête. Etouffant un juron pas très poli, je découvris que les trois macaques tentaient de passer au travers et tendaient leurs mains griffues vers moi ! Je fis quelque chose de très courageux alors : je leur tirai la langue avant de déguerpir à toute vitesse en retrouvant le plaisir de bondir dans tous les sens sans que rien ne puisse m’arrêter ! Enfin, rien, ou presque. Alors que je m’extrayais des gradins et me précipitais dans l’allée centrale, je fus soudain interrompu par une main qui m’immobilisa littéralement en me coupant le souffle. Me débattant rapidement, je pris ensuite le temps de regarder qui venait ainsi de me saisir : un garnement. Le foutu petit schtroumpf à côté duquel j’étais assis !
« Oh oh… Toi et moi, désolé, she n’est pas poshible ! J’ai un truc à faire ! »
Son regard s’illumina de mille feux quand j’ouvris la bouche, et il s’exclama un : « UNE PIÑATA QUI PARLE ! » Que, une quoi ? Non je n’étais pas une piñata, j’étais une peluche de première catégorie et… Et mais non, où est-ce qu’on allait comme ça ?! Non non non, pas la sortie du cirque, pas la… Je fus alors soulevé dans les airs ! Poussant un cri de victoire en remarquant qu’ainsi, le gamin ne pouvait pas me suivre, je le fus bien moins quand je me rendis compte que c’était les singes qui s’amusaient à me balancer d’un bout à l’autre du chapiteau en grimpant toujours de plus en plus haut ! Ils me lançaient – littéralement – entre leurs pattes pour gravir leur ascension en me tenant par la queue, et je pus rapidement admirer la piste de sable bien loin en dessous de moi. Oh, on voyait Lounis ! Et un éléphant… Ils s’arrêtèrent au centre, sur une petite plaque en bois, et se turent.
« Sha shent pas bon... » Commentai-je malgré moi. « Vous ne préférez pas qu’on she fashe une petite partie de UNO ? Vraiment pas ? MAIS SH’EST PAS MA FAUTE, SH’EST MA QUEUE JE LA GAAAAARDEUUUUUH !!!! »
Je la serrai en hurlant alors que, après un regard entre eux, ils hochèrent la tête. Ça voulait dire quoi ça ? je ne vis pas le troisième revenir quelques instants après, mais je sentis passablement bien passer le coup violent qu’il me porta à l’arrière du crâne à l’aide de la trompette du départ ! L’onde de choc passée, sonné et sans trop percuter ce qu’il se passait, je les vis me pousser en arrière et tout bonnement… me lâcher. Me lâcher ? Mais me lâcher où ? Oh, je volais… Je… Je vis le toit du chapiteau s’éloigner. S’éloigner encore. Encore. C’était drôle, il faisait comment pour décoller ? Sympa le cirque, faudra qu’on revienne. Qu’on…
Je sentis soudain une douleur absolument atroce et immense. Puis je ne sentis plus rien du tout et ce fut comme si c’était une libération des plus agréables.
Un voile noir passa sur mes yeux, m’empêchant de remarquer que je venais de percuter le sol de la piste en sable dans un angle étrange malgré mon allure de peluche. Je ne vis pas le résultat d’une telle chute. Et je ne vis pas non plus une nuée de corbeau s’abattre sur moi comme ils l’avaient fait sur Astrid, faisait littéralement disparaître mon corps de là pour ne laisser que les traces dans le sable.
" J'ai déjà du mal sur mes jambes... J'ai toujours eu du mal sur mes pattes! " s'était plaint le jeune homme lorsqu'Astrid était venu l'encourager à se lever. Son petit coup de front l'avait d'ailleurs fait sursauter et s'il avait essayé de se lever sur le coup, il avait vite terminé de nouveau sur les fesses. Évidemment, il aurait aimé se lever, mais il se sentait juste tout faible sur ses grandes pattes et il n'irait pas bien loin quelle que soit sa concentration ou sa volonté. Et peut-être que la peur y était pour beaucoup aussi. N'y avait-il que lui qui était mort de trouille à l'idée de voir toutes ces parties animales?! D'accord, il avait compris qu'à Storybrooke, la magie était omniprésente, mais tout de même!
Et le pauvre Lounis n'était pas au bout de ses peines. Il avait vu le beau monsieur descendre des gradins en cramponnant Lily. Il ne s'était pas arrêté très loin et quelque part, le jeune faon se sentait rassuré, un peu, comme si, en cas de soucis, il restait une force capable d'empêcher les hécatombes. Oh, c'était certainement très bête de penser comme ça, ce monsieur aussi grand soit-il ne protégerait certainement pas tout le monde s'il devait arriver quelque chose. Et pourquoi Lounis s'imaginait-il qu'il puisse être une forme de protection plus grande que les autres? Peut-être parce qu'il l'avait vu se régénérer. La seule personne qui avait fait ça de connaissance de faon, c'était Elliott, et Elliott était un Dieu? S'il avait bien suivi, c'était au moins un magicien. Qui créait des catastrophe et tuait des Dieux. Où était-il d'ailleurs? Il n'était pas avec Lily? N'y pense pas Lounis, tu n'as pas du tout envie de te souvenir de tout ça. Ce monsieur là aussi était un Dieu? Ou un magicien?
Espérons qu'il utilise ses pouvoirs à meilleur escient que cet animateur de cirque. Car très vite ce fut la débandade. Les clowns, les fléchettes, les animaux qui apparurent, ou plutôt, se transformèrent de partout. Lounis vit Astrid tomber. Il aurait aimé aller l'aider mais lorsqu'il essaya de se relever il tomba tête la première dans le sable. Le temps qu'il se relève et tienne à peu près debout sur ses pattes, il avait perdu Antropy de vu, un éléphant que Lounis supposa être Lily à cause de ses oreilles et du fait que Phoebus avait perdu son étrange ballon, avait fait son entrée sur scène et barrissait avec force et panique, noyant le chapiteau dans un brouhaha qui aurait très vite le don de faire paniquer le jeune faon. Mais quelque chose d'autre s'en chargea avant. Il n'avait même pas besoin de tourner la tête, les simple grognement qu'il avait entendu non loin de lui lui avait indiqué ce qui s'était approché près, trop près de lui. Quand il avait tourné la tête, ses yeux s'étaient agrandis comme des soucoupes et son souffle se coupa instantanément. Soit il était en train de rapetisser sois ce chien était vraiment très grand?!
Quelle que soit la réponse, le jeune homme resta immobile un instant, comme à chaque fois qu'il avait peur, mais un simple souffle un peu plus près qu'un autre et il avait bondi sur ses pattes pour se réfugier à l'endroit le plus capable de le protéger. Et pour le moment Phoebus était la seule personne a ne pas encore ressembler à une chèvre, un ours, un tigre ou encore un chien. Lounis ne pouvait pas se défendre contre tout ça, il n'avait que de tous petits sabots, et même pas ses bois d'adulte. Et il avait effectivement rétréci. Un cerf ce n'était pas bien grand, un faon encore moins. Et toutes ses demandes d'aides ne ressemblaient guère qu'à des braillements de bébé animal perdu. Flûte flûte flûte. Il lui falait se cacher quelque part!
" OPY! " Ou plutôt "Brrrraaa" serait plus correct. Le jeune homme avait reconnu la peluche, il n'y en avait pas trente six similaires. Mais que fichait-il tout en haut de ce chapiteau avec une bande de singes visiblement mal lunés?! Et... Non, non NON ne le lâchez pas bandes de fous! Il pouvait brailler, ou brâmer tout ce qu'il voulait il n'arriverait pas à l'attraper. Et bientôt, à l'instar d'Astrid, il disparut sous les corbeaux. Où l'avaient-ils emmené?! Qu'ils le ramènent tout de suite! Ils n'avaient pas le droit! Le faon continuait de s'égosiller tout son comptant, titubant ça et là avec ses pattes complètement désaccordées. Il falait que les corbeaux les ramènent!
Lorsqu'il se retourna, tout ce qu'il vite ce fut un clown, et un violent choc sur son crâne.
Mh? Que c'était-il passé? Sa vision était vitreuse, embuée, pas nette du tout... Il entendait des sons diffus, des bruits réguliers qu'il ne comprenait pas, il se sentait bercé... Outch, mal au crâne. Il avait pris un mauvais coup? Oui, il se souvenait. Ce clown avec sa latte de bois qu'il lui avait écrasé sur la tête sans douceur... Le faon secoua doucement la tête, mouvement aussitôt accompagné par les deux oreilles pelucheuses sur les côté de sa tête. Il avait toujours ses pattes... Oh non, le cauchemar était encore là? Profitant qu'il était couché, le jeune animal tourna les yeux pour regarder ses pattes, son corps... Une minute... Pas de tâches? Où étaient donc passées les tâches de faon auxquelles il était habitué? Il ne sentait pas non plus le poid des bois sur son crâne... Pas de fourrure à son cou pourtant bien duveteux lui aussi... Eyh. Non non non. Ce genre de chose, c'était Faline, et sa maman, et celle de Ronno même, qui les avaient. Ils s'étaient trompés sur la marchandise là! Lounis n'était pas une biche voyons!
Il voulu se relever, vacillant dangereusement alors que le convoi prenait un virage. Un convoi? Et oui. Il était dans une cage. Autour de lui il entendait maintenant se distinguer les bruits caractéristiques d'un chemin de fer... Lui se trouvait visiblement dans un wagon à bestiaux, à en juger par les barreaux tout autour. Opy. Astrid, Phoebus, Lily... Même le monsieur aveugle... Où étaient-ils?! " Eyh! Aidez moi! On est où là?! " Il réait de toutes ses forces, essayant maladroitement de se déplacer dans la cage. Dieu qu'il avait mal au crâne. " OPY! Lily! " Il ne pouvait pas être seul, si?! Et en plus, comment pourrait-il se faire comprendre a raire comme il le faisait, avec son petit air paniqué, se mangeant les barreaux de la cage tous les trois pas. Opy' connaissait son identité, mais il ne chercherait pas une biche. Les autres... Les autres il n'en savait rien. Il n'entendait pas d'éléphant dans le coin, et... Et avouons qu'il espérait que la cage aux lions n'était pas dans le wagon d'à côté. Mais en attendant... Il ne pouvait guère faire qu'une chose: Attendre. Les quatre pieds ancrés au sol, dans un équilibre loin d'être stable, il cherchait du regard quelque chose pour sortir d'ici. Il était dans un train de cirque qui se dirigeait il ne savait trop où... Il devait rentrer à la maison, il ne voulait pas savoir ce qu'on avait l'intention de faire de lui si le train venait à s'arrêter, et NON il ne voulait pas savoir où tout le convoi se rendait.
Echelon Conspiracy OST - The Clock Is Always Ticking
Ils étaient dans de beaux draps, très sincèrement, si Zira ne voyait rien, il pouvait sentir tout autour de lui la peur des gens, entendre les cris des animaux, ou plutôt les voix se muant en son. Lui même peinait à garder son calme alors que la fourrure glissait de plus en plus le long de son dos, que toujours aucune fourrure n'avait collé à son cou. Il avait l'impression d'être dans l'un de ces cauchemars dont on ne réussit pas à se réveiller. Il en avait l'habitude, depuis qu'il avait perdu la vue, il n'avait plus que des bribes de souvenirs, de plus en plus flous à mesure que le temps passait. On croit se souvenir longtemps des choses, malgré tout, nous les oublions très vite, le souvenir se tari à mesure que l'on y pense, jusqu'à devenir un son... Un simple son.
Il avait entendu Phoebus essayer d'arrêter cet enfer, mais rien n'avait fonctionner, et pire encore la débandade était de pire en pire. Et bien vite, Zira se mit à penser 'heureusement, Zachaël n'est pas là'. Il n'aurait put garder le léopard avec lui, car le connaissant, il aurait profiter de se transformer en bête pour chasser, pour retrouver ses instincts de léopard. Mais au moins il ne se serait pas retrouvé à être le seul humain redevenu femelle. Il entendait barrir derrière lui, se retournant pour lui demander de se calmer, il ne devait pas y avoir quarante éléphants ici, seul celui qu'avait mentionner le tigre était possiblement sur la piste. Aussi se retourna-t-il sans pour autant avoir le temps d'ouvrir la bouche. Il sentit l'arrière de son crâne heurter un objet dur et glacé. Il ne réussit même pas à se rattraper au sol. Le noir total.
Et quand il rouvrit les yeux, ce qu'il vit ne fut que la paille sous sa tête. Une minute. Ce qu'il vit? Il voyait?!! Il se redressa, secouant la tête en regardant autour de lui comme un animal de foire, sa respiration aussi rapide qu'une bête en cage. Il voyait, mal, mais il voyait, tout était flou, les formes tendaient à se ressembler, mais apparemment sa vue s'était améliorée... Est-ce que le retour à sa forme originelle y était pour quelque chose? C'est là qu'il réalisa qu'il était assit, et qu'il possédait encore des mains. S'il les tendait, des griffes sortait du bout de ses doigts comme de la patte de n'importe quel félin. Son visage était toujours le même visage de mi-lion mais avait semble-t-il terminé de se transformer. Son cou était toujours nu de crinière... S'il n'était qu'à moitié lion, c'est peut-être pour ça qu'il ne voyait qu'à moitié? S'il redevenait lionne... Il verrait? Et s'il retrouvait sa forme humaine? Il frissonna, manquant de tomber quand le véhicule prit un virage... Vu le bruit, il s'agissait d'un train, et.. Et il entendait un animal crier de l'autre coté. Il reconnaissait ce 'cri', l s'agissait de l'un des spectateurs, non? "Calme toi là bas. T'es pas tout seul!" Il ne l'aurait pas reconnu de visu, s'il avait vu une biche -quoiqu'il soit le premier dont l'apparence mentait sur l'ancienne vie- , mais le son ne trompe jamais. "Je te comprends pas. Et.. On est séparé, là." Séparés d'une grille, mais le lion était dans la cabine derrière le cerf -ou la biche, ici- , s'il tendait la mais au travers des barreaux, il pouvait presque le toucher... Il se releva, équilibre instable, pour tenter de voir -maintenant qu'il pouvait un peu- s'il y avait moyen de passer par le haut de la cage... Non. Et puis comment serait-il passé d'un wagon à l'autre? Une secousse le fit tituber en arrière et manquer de tomber. Pas par maladresse mais parce qu'un corps se trouvait là. Un corps qu'il n'avait pas vu avant... Il posa le genoux au sol, tendant la main vers ce qui semblait être une jeune fille, blonde, mais dont il ne pouvait discerner les traits du visage. Posant la main sur son épaule pour la secouer doucement, il ne faudrait pas la blesser en sortant les griffes! Il lâcha un léger rire. Seule dans la cage aux lions. Proie idéale même pour une lionne à moitié aveugle! Mais par chance, si certains lions avaient de sales habitudes, lui était plus sage. Plus posé. Et se contenta de s'asseoir à coté d'elle, il n'allait pas la laisser là. Elle semblait jeune et si Zira n'avait aucun soucis avec le fait de ne manger personne, il ne pouvait laisser un jeune derrière... Après tout, il y avait sur sa conscience la mort de deux lionceaux, non? Le genre de chose qui vous reste en travers. "Faut pas paniquer... Lounis, c'est ça? On va bien arriver quelque part, et je compte pas rester là." Oh ça non. Le dos contre la grille, il profitait un peu du "paysage" qu'il voyait plus ou moins. Verdure, arbres... Il du s'assoupir un moment car c'est le sifflet du train qui le réveilla, attrapant par réflexe la petite blonde entre ses mains, pour la redresser contre lui, prêt, visiblement, à partir en courant. Une chose le frappa: le paysage était jaune, presque mort, sans doute mort puisqu'il ne voyait pas, mais qu'il s'agissait en fait d'une sorte de désert? Il sentit sa queue s'agiter dans son dos -tient, il avait hériter d'elle aussi?- comme un chat en colère. Resserrant sa poigne sur Astrid alors que le train freinait réellement et ce jusqu'à l'arrêt total. Sonnerie à l'appuie. Il ne la lâcherait pas. Croyez le.
Et s'il ne pouvait lire malgré les formes qu'il distinguait, il y avait en face de son wagon une seule et unique chose. Un panneau.