« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Chaque pas était douloureux, sa jambe lui faisait mal, et elle avait l'impression qu'un marteau lui frappait sur le crane sans interruption. La jeune femme se dirigea vers la voiture et se rendit rapidement compte que les autres membres allaient relativement bien. Ils étaient amochés mais en vie, c'était déjà ça. lentement la jeune femme s'approcha pour se trouver face a Aaron. Lorsqu'il leva la main vers son visage, elle ne put s’empêcher de se crisper violemment, son aventure avec Trojan encore bien trop présente en elle. Elle ne voulait pas qu'on la touche. Elle ne voulait pas qu'un autre type s'approche d'elle. Elle ne voulait plus.
Pourtant elle aimait bien Aaron, mais comme avant elle aurait besoin de temps. Et puis elle était droguée, et avait été kidnappée avant de brièvement voir la mort. Pas vraiment une journée reposante, alors elle avait une excuse. D'un geste brusque elle passa une main sur ses yeux humides et suivit Aaron en boitillant. Au bout de quelques kilomètres, la douleur a sa jambe devint moindre et elle marcha plus facilement. Les heures lui semblèrent longues et elle ne pouvait s’empêcher de jeter des coup d’œil aux autres pour s'assurer qu'ils allaient bien.
Enfin ils atteignirent un ville dans laquelle Aaron loua une voiture. Louise resta éveillée pendant le voyage, chantonnant dans sa tête les chansons des Blues Brothers pour se remonter le moral. Dieu ce que son CD lui manquait. Le voyage fut rapide et ils arrivèrent a Las Vegas, se faisant agresser par les lumières et la musique. La voiture s’arrêta devant l'hôtel le plus luxueux qu'elle ai jamais vu. La bouche entre ouverte, la princesse descendit de voiture avec son sac et la batte de base ball qu'elle n'avait pas lâchée. Suivant le petit groupe, elle repéra discrètement le prix des chambres - qui faillirent la rendre malade - afin de pouvoir rembourses Egéon plus tard. Ca plus le prix de la location de la voiture lui donnait presque le tournis. Elle aurait certainement besoin d'un ou deux millénaire pour arriver a mettre une telle somme de coté. L'un des groom les guida et ils arrivèrent rapidement dans les suites dignes de son ancien palais. Tout respirait le luxe et l'abondance.
La princesse visita la suite, jetant de petits regards ici et la, avant de pousser doucement la porte de la chambre d'Alexis et de se laisser tomber sur le lit. Ils étaient tout simplement immenses, on aurait facilement pu dormir a cinq dedans. En entendant la douche dans la salle de bain, Louise se rendit compte qu'elle aussi aurait besoin d'un bon décrassage. D'un geste fatigué, elle attrapa le téléphone qui était sur sa table de nuit et composa le numéro de ce qui semblait être la lingerie. Une jeune femme l'accueillit aimablement.
"Excusez moi mais j'aurai besoin de vêtements si c'est possible. Pourriez vous me monter une tenue complète s'il vous plait ? Une robe simple sera bien suffisante, ainsi qu'un pyjama et quelques affaires de toilette.... " Rapidement elle donna les informations nécessaires pour l'employée. "Mais pourriez vous inscrire le montant sur un papier et le glisser avec les vêtements s'il vous plait ? Ce serait vraiment gentil de votre part ... " "Tres bien mademoiselle."
Elle raccrocha et remonta les genoux sous le menton, avant de mettre rapidement un dessin animé qui passait sur une chaine. La jeune femme se laissa rapidement emportée par Tarzan jusqu’à ce qu'Alexis ne réapparaisse, toute propre.
"Salut !" annonça Louise avec un sourire. "Je crois qu'on va partager la chambre, j'espere que ca ne te dérange pas ... "
Un coup fut frappé a la porte principale. "Ce doit être pour moi ! " fit la jeune femme en se levant rapidement, pour sortir de sa chambre et aller récupéré le paquet de vêtements qui lui remit un groom avant de disparaitre. Un coup d'oeil rapide l'averti du prix de la tenue et elle soupira. Elle allait se ruiner. Louise se dirigea vers sa chambre quand tout a coup, celle dans laquelle Aaron et Melody dormaient s'ouvrit pour laisser place a une Tara pour le moins bouleversée. Elle allait sortir mais a princesse c'était rapidement approchée d'elle pour la tirer vers le bras. elle ne pouvait pas sortir dans cet état, c'était bien trop dangereux. Louise l'attira vers les canapés et la fit asseoir, posant ses affaires a coté d'elle.
« Je suis désolé Louise, j’allais partir… Je vais essayer de me trouver un avion. »
La vilaine menteuse. Son sourire sonnait faux et sa voix était peu convaincante. Elle ne pouvait pas savoir que Louise avait joué a ce petit jeux pendant des années. alors elle savait reconnaitre quelqu'un de triste quand elle le voyait, même si celle ci essayait de le cacher. D'un geste doux elle posa doucement le bout de ses doigts sur le front de Tara, avant d'y appliquer la main et ferma les yeux en expirant, laissant ses mains s'illuminer doucement. Maitrise. elle se débrouillait de mieux en mieux avec son pouvoir. Avec le plus de douceur possible elle aspira la douleur de Tara pour la prendre pour elle, soulageant la jeune femme. Le visage impénétrable, elle masqua la douleur qu'elle sentait a la place de la jeune fille, avant d'avancer son autre main vers le poing et de la brune. Elle répéta l'opération sur celui ci et sur ses cotes qui avaient bien souffert, prenant pour elle les blessures.
« Comment est-ce que tu as fait ça ? " "Ce n'est rien, c'est juste ... un don que j'ai" répondit elle un peu pale. Elle la regarda un instant, avant de lancer. « Ca se passe bien dans ta chambre ? » Il aurait fallu être idiot pour ne pas s'en rendre compte. « Moyen. Melody ne peut pas me voir et l’ambiance commence à me peser… De toute façon, je ne vais pas faire long feu ici… » « Tu peux venir avec nous dans la chambre si tu veux. » « Oh non… T’inquiète pas, je vais pas vous embêter. Tu as déjà fait pas mal de chose… Mais c’est adorable de ta part ! » La princesse roula des yeux. « Mais ça m’embête pas je t’assure, viens ! » D'un geste elle attrapa ses vêtements et le poignet de Tara pour l'entrainer vers sa chambre. "Alexis ? Ca te dérange si Tara dors avec nous ?" Sa colocataire accepta, et Louise posa des affaires sur son lit avant de se tourner vers son invitée. "Vu la taille du lit on pourrai facilement dormir a cinq dedans ! Et puis je suis insomniaque, je ne dors quasiment pas, vous serez tranquille je pense que je passerai la plus part de la nuit dans le salon... ."
Ses insomnies n'avaient pas cessé depuis qu'elle avait retrouvé la mémoire. Alors a la collocation elle passait le plus claire de son temps a jouer a la wii, voir un film ou s'occuper comme elle pouvait pendant que les autres dormait. Elle trouvait cela tout de même bien sympa d'avoir des dieux pour amis vu qu'ils ne ressentaient pas le besoin de dormir. Sauf que depuis quelques temps Diane dormait. Alors la princesse passait une partie de ses nuits a jouer a Mario Kart ou a Zelda ( qu'elle avait entamé il y avait peu ) ou discuter avec Phoebus quand il était la.
"Tu peux prendre la salle de bain, je passerai après toi", ajouta elle avec un sourire. A peine Tara eut elle disparue derrière la porte que Louise se laissa glisser contre un mu en soupirant. Elle avait besoin d'un peu de repos... Prendre les blessures de Tara l'avait fatigué, peut être que ce soir, quand les autres dormiraient, elle essaierait de soigner ses derniers blessures elle même ... a moins qu'elles n'aient déjà disparues a ce moment la. "T'en fais pas ca va aller" fit elle a l'intention d'Alexis. "Juste un petit coup de fatigue passager..."
Lorsque Tara sortie, Louise pénétra dans la salle de bain a son tour et profita des bienfaits de la douche. Pas de bain pour elle ou elle risquait d'y rester des heures. Rapidement, l'eau redevint claire et elle sortie, avant de se sécher les cheveux, s’arrêtant juste quand ils étaient un peu humides. Après quoi elle sortie les vêtements de la poche qu'elle avait eut et eut la surprise d'un trouver une petite trousse a maquillage. Louise s'habilla. Ensemble de dentelle blanche sur laquelle elle passa un short en lycra noir et une petite robe violette par dessus. Une touche de maquillage et elle était a nouveau présentable. Rien de tel que de se faire belle pour reprendre courage. La jeune femme laissa ses vêtements sales dans la panière prévu a cet effet, rangea la salle de bain, récupéra ses affaires et sortie rejoindre les filles.
"Ca fait du bien ... Bon, et si vous m'expliquiez comment vous êtes arrivés ici ?" fit elle en s'asseyant sur le bord du lit pour mettre ses sandales.
Une fois que chacune se fut expliquée, le petit groupe sortit pour s’apercevoir qu'Aaron était seul, installé sur l'un des canapés, battant des cartes. Levant les yeux lorsqu'il les entendit approché, il leur expliqua rapidement que Jezabel, Melody et Glène étaient partirent a la découverte de la ville.
"On peut aller faire un tour au casino en bas si vous voulez." proposa Aaron.
Louise jeta un coup d'oeil a Tara et Alexis. maintenant qu'ils étaient a Las Vegas, autant en profiter, elle n'aurait certainement aucune chance de revenir par ici.
"Pourquoi pas ? Après tout maintenant qu'on est la autant en profiter ..."
Alexis les prévint qu'elle préférait rester dans la chambre, et le trio descendit. Rapidement la musique leur vint aux oreilles et la foule se fit plus dense. Ils arrivèrent rapidement au Casino de l’hôtel. Ils arrivaient a peine a s'entendre par dessus le bruit des machines a sous, le brouahaha incessant et des cris en tous genre . Un peu anxieuse, Louise ne quitta pas ses compagnons qui déambulaient parmi les jeux. Ils s’arrêtèrent un moment pour se concerter, et elle senti son regard dériver, pour se poser sur une table de black Jack. Curieuse, la jeune femme s'approcha pour observer la partie. L'un des joueurs attira son attention. Grand, cheveux courts, bien habillé, il semblait avoir une chance impossible. Fronçant les sourcils, elle s'approcha un peu, lui faisant levé les yeux. L'homme lui envoya un sourire charmeur et revint a sa partie tendis que la princesse l'observait.
Au bout que quelques minutes, elle en était certaine, il trichait. Elle avait repéré une sorte de roulement de victoires par équivalences. L'homme perdait deux parties mais gagnait la troisième avec le double de gains .... Mais comment faisait il ? Louise jeta un regard derrière elle et aperçut Tara et Aaron non loin. Parfais, elle ne les avait pas perdu. Revenant a la table, elle vit que le rideau qui maintenait le dessous de la table caché avant légèrement bougé. Intriguée, elle le fixa un moment pour le revoir bouger, et apercevoir en un éclaire, un bout de chaussure.
"Y a quelqu'un la dessous !" murmura elle pour elle même. La jeune femme recula et rejoignit ses amis. "Hey ... y a un nain sous la table de Black Jack" leur dit elle en désignant la dite table de la tête. Les regards qu'ils lui renvoyèrent valaient toutes les réponses du monde. "Mais je vous jure je suis sure qu'il y a un nain dessous ! Il aide l'un des joueurs a gagner. "
Bon en même temps elle ne pouvait pas leur en vouloir de ne pas la croire au vue de ses dernières actions. Enfin, elle semblait avoir toute sa tête pour l'instant... Agacée, elle leur tourna le dos pour aller droit sur la table. Elle allait leur montrer qu'elle n'était pas - totalement - folle. Louise s'accroupit devant la table, sous les regards surpris et légèrement inquiet des autres joueurs. D'un geste brusque, elle souleva la nappe et avança a quatre pattes sous la table, ignorant les protestations au dessus d'elle.
"Ah Ha ! " S'exclama elle en se redressant brusquement face au nain, se donnant un coup sur la table par la même occasion. "Aiiiiiie ...." Tout a coup, le nain la poussa violemment et s'enfuit en courant, traversant le casino en zigzaguant entre les clients. La princesse soupira et sortie de sous la table. A peine eut elle mit le nez dehors qu'elle se sentit violemment attrapée par le bras et relevée. Face a elle, l'un des joueurs lui tenait le bras avec force et la secouait d'avant en arrière en criant.
"Mais pourquoi vous avez fait ca ? Qu'est ce qui vous a pris ? Espèce de petite co**e vous venez de réduire mon projet a néan !" "Lachez moi vous me faites mal !" s'écria elle en se débattant comme elle pouvait tout en ayant l'impression qu'il allait lui briser le bras. Paniquée, le cerveau étouffé sous une couche de terreur pure, elle s'agitait de manière désordonnée, sans réellement réfléchir a la manière dont elle se défendait. Son souffle était court et elle avait l'impression que son coeur allait explosé tant il battait vite. "LÂCHEZ MOI !"
Glène leva une des jambes d'Aaron, soupirant, pour prendre son sac, évitant de se couper avec ce que Jézabel lui lançait dessus, ramassant le tout, étant persudadé qu'elle voudrait récupérer tous ses petits trucs.
Il avait bien sur fallut qu'ils tombent sur un barrage de police. Avec la situation, ça tombait pile au bon moment. Il releva la tête. Sauf qu'il n'aurait jamais du relever la tête.
Le sang gicla jusque dans la voiture, et Glène s'en prit au visage. Il fut prit d'un haut le coeur, ouvrant de grands yeux devant ce que ce timbré venait de faire, crispant ses mains sur les jambes d'Aaron. Heureusement que celui à était inconscient, se dit-il.
La suite se passa rapidement. Laisser Woody n'était pas une mauvaise idée, il y en avait déjà trop eu dans cette aventure. Mais laisser Louise conduire une moto, c'était sûrement une mauvaise idée. Elle était droguée, et ce n'était...
Boum (nous y revoilà encore)
La tête de Glène se cogna plein de fois. Tout tournait. Ou bien était-ce une impression. Il perdit connaissance lorsqu'il se retrouva écrasé par carrosserie de la voiture qui, en était-il sur, n'aurait pas du être là.
Il courait. Il faisait fois, il faisait sombre, mais ce n'était pas encore la nuit. La forêt était enneigée, cela aurait pu lui paraitre magnifique si elle ne semblait pas menaçante, pesante, écrasante. Sa respiration était saccadée. Il courait comme s'il... fuyait quelque chose. Il se retourna et aperçut un loup. Un loup à la peau de glace qui reflétait les lumières des premières etoiles du ciel. La créature le pourchassait, sauvagement, pas dans le but de le tuer. Mais pour son exil. Il courait, s'enfonçant dans la forêt sans fin de Génévria, laissant petit à petit la malédiction s'installer dans son esprit, faisant de lui un immortel, à moins que quelqu'un ne le libère...
Glène !
Cette voix dans le ciel, elle était inhabituelle...
Glène !
Glène rouvrit les yeux, se redressant soudaiment, reprenant sa respiration. Il avait mal de partout. Il tourna la tête. Il était dans un avion.. Ils avaient du avoir un accident, mais il ne voyait qu'une voiture. Une moto plus loin. Que se passait-il ? Où était l'avion ?
Il croisa le regard de Jézabel, inquiet. Celle-ci le serra dans ses bras. Cela faisait du bien à Glène. Et les évènement lui revinrent. Saletés de trous de mémoire.
Ils avaient du marcher. Longtemps. Glène avait mal, mais ne boitait pas, il avait connu pire. Son tête-short se tachait de sang sur l'épaule droite, qui coulait depuis son visage, dont une bonne partie avait était erraflé par la voiture. Il était resté à l'écart , de nouveau derrière, se perdant sur ses pensées, repensant à son rêve qui l'avait emmené dans son passé.
Ils purent louer une voiture au bout de quatre heure de marche. S'assoir enfin fut un grand soulagement pour lui. Il avait vérifié que la photo ne s'était pas abimée dans son sac, avant de s'installer, et de serrer Jézabel comme il serrait son collier contre lui. Il ne dormait pas. Il observait la jeune femme dormir, paisible.
Il avait voulu rentrer chez lui, le voyage était raté. Il était nul, on ne pouvair pas dire l'inverse. Mais il ne pouvait rien faire sans les autres, alors il se contenta de suivre. Il manqua de s'étrangler devant la luxure de l'hôtel. Après l'avion, il avait du mal à croire qu'on pouvait faire plus. Si tout a fait, et il en avait la preuve sous les yeux.
Le petit appartement... Le grand appartement était magnifique. Il posa ses yeux un peu partout, avant de s'avancer vers la fenêtre et d'admirer Las Vegas. Lumineux. Trop lumineux, il ne pourrait pas admirer les étoiles cette nuit entre deux siestes coupées par ses problèmes de sommeil qui le réveillaient sans cesse. Mais il ne put qu'admettre que la ville était magnifique, immebse, époustouflante. Il n'eut pas le temps d'apprécier davantage que Jézabel le tirait dans une chambre.
Il tomba sur le lit, et en voulant se redresser, il fut écrasé par Jézabel. Il ne fit rien, se perdit dans son regard. Admira sa beauté. Et alors ça lui frappait. Il était amoureux d'elle. Sans l'ombre d'un doute.
Elle se releva, pour se diriger dans la salle de bain. Il accueillait la nouvelle avec inquiétude. Il n'avait jamais été amoureux sans que ses histoires finissent mal. Il ne voulait voulait pas que Jézabel lui échappe également. Il la voulait près de lui. Fichu sentiment.
Il resta sur le lit, fermant les yeux, commençant à dormir' il se sentit paisible l'espace de quelque seconde, ce qui lui fit un bien fou. Puis Jézabel vint le réveiller. En en peu de temps, après s'être désinfecté le visage -hors de question de se le recoudre pour sa part- il se retrouva dans les rues de Las Vegas, bruyantes, mais impressionnantes.
Il jeta un regard noir, qui ne se vit pas, à Melody. Si elle voulait rendre le voyage pire qu'il ne l'était déjà, il rentre à l'hôtel, et s'enferme dans sa chambre pour ne plis adresser la parole a personne jusqu'au lendemain. Il fit signe à Jézabel de l'attendre -trop angoissé de la perdre dans la foule abondante qui semblait vous avaler-, et se dirigea dans un petit magasin, usant de ses premiers dollars pour s'acheter un téléphone jetable. Il composa aussitôt le numéro de Martin pour lui envoyer un texto, lui disant qu'il allait bien, qu'il était bien arrivé, et qu'il lui manquait déjà terriblement. Il rejoint Jézabel pour lui sourire.
Alors ? Las Vegas est a nous, que veut tu faire ?
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Aaron McAdams
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jesse Eisenberg ♥
« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
Alexis s'était excusée de m'avoir fait mal à la tête, mais je ne lui en voulais pas. On pouvait tous faire une erreur, surtout quand on avait l'impression de se faire agresser par quelqu'un. Bien que là, c'était elle l'agresseur. Heureusement, j'avais la tête solide. Par contre, Mel, s'était remise à rouspéter, ce qui avait tendance à me donner bien plus mal au crâne qu'un coup reçu dessus.
"C'est Egéon qui m'a donné l'avion et de quoi nous offrir la suite à l'hôtel. Il voulait qu'on décompresse, qu'on s'éloigne de la ville quelques temps. C'est pour ton bien et le miens qu'il fait ça, alors arrête de rouspéter deux minutes. Faut rester souder et calme, Mel." lui dis-je sans m'approcher d'elle et en prenant à mon tour la route.
Une fois à l'hôtel, j'avais remarqué que personne avait proposé à Tara d'être avec elle dans la chambre, du coup j'avais fait la démarche moi même. Mais une fois à l'intérieur, Mel s'était une nouvelle fois mise en colère et elle nous avait pondu un poisson chat hyper agressif avec des griffes acérées. Elle dépassait les bords et je comptais bien lui faire remarquer. Tara était une jeune femme adorable et très gentille, il n'y avait pas de raisons de se comporter ainsi avec elle ! Mais ce qui me blessa le plus de la part de la sirène, c'était ce qu'elle venait de dire sur moi et sur... Louise.
Elle considérée Tara comme la nouvelle Louise dont j'allais tomber amoureux et que je suivrais comme un toutou. Je finirai par lui écrire des poèmes, lui envoyer des lettres et au final elle me briser la coeur. Je venais enfin de me rendre compte qu'après toutes ces années, c'était ainsi qu'elle me voyait. C'était ça qui faisait le plus mal, mais d'un côté, elle avait eu ce qu'elle voulait et sans passer par des intermédiaires... Ne pas utiliser de gants, y aller très fort et me faire souffrir. Je venais non seulement de réaliser de quoi elle était vraiment capable, mais j'avais aussi perdue ma meilleure amie par la même occasion.
Jezabel était entrée dans la pièce avant que je ne puisse dire quoi que ce soit et pour la première fois, c'était moi qui imitait le poisson rouge, avec la bouche légèrement ouverte, sans piper mot. Elle avait emmenée avec elle Melody, tandis que Tara avait quittée la suite. Je m'étais retrouvé tout seul, quelques instants, dans cette chambre. Elle paraissait bien plus grande, bien plus vide. Il y avait autant de places que ce qu'avait laissée dans mon coeur Melody, en le quittant il y avait quelques minutes.
Je devais partir...
Ma place n'était pas ici avec eux. Je voulais nous rassembler d'une manière amusante pour faire un voyage un peu à part et qu'on apprenne à mieux se connaître. Je voulais montrer à Mel qu'on pouvait être amis avec ces habitants, qu'on pouvait créer des liens forts et solides. Mais même avec toute la meilleure des volontés, j'y arriverai jamais. La jeune femme était butée et même si on était dans un endroit féérique ou on allait pouvoir profiter pleinement de notre week end, ça ne servira à rien. Elle était persuadée qu'ils étaient tous mauvais et rien y changerait. Je devais partir, car de toute façon, le week end était déjà gâché, comme beaucoup d'autres choses.
J'avais quitté ma chambre à mon tour et je m'étais dirigé dans le salon où il ne semblait y avoir personne. Ils étaient sans doute pour la plupart déjà partit ou alors ils étaient en train de discuter dans leurs chambres des péripéties qui leur était arrivé par ma faute. Fallait que ça cesse. J'étais passé devant le canapé et la table basse et j'avais ouvert la porte pour sortir. Une fois dans le couloir, j'étais arrivé devant l'ascenseur et j'avais appuyé sur le bouton, attendant que les portes s'ouvrent.
"Monsieur McAdams ?" avais-je entendu avant de tourner la tête vers l'homme qui se tenait là ( lui ).
"Enchanté de vous rencontrer. Je suis le directeur de l'hôtel, monsieur Le Verrier." avait-il dit en me tendant sa main que j'avais prise par politesse. Il avait émis un petit sourire avant de la retirer et de regarder vers l'ascenseur. Les chiffres indiquaient qu'il venait de s'arrêter à deux étages plus bas.
"J'espère que votre suite vous convient."
Je m'étais contenté de hocher la tête, car la suite était véritablement magnifique. C'était l'ambiance qui craignait, mais il n'en était pas responsable.
"Nous avons mis à votre disposition la salle des conférences pour ce que vous aviez prévu. Les clefs vous attendent à l'accueil pour quand vous en aurez besoin."
"Merci, mais... A dire vrai, je pense que je vais partir."
Il semblait véritablement surpris par ce que je venais de lui dire et je n'osais pas le regarder dans les yeux, car il ressemblait à un papy et c'était pas bien de leur faire du mal. Je ne voulais pas qu'il pense que je partais parce que l'hôtel ne me plaisait pas.
"J'adore beaucoup votre hôtel, vraiment, merci. La suite était parfaite, mais ça ne s'est pas passé comme je l'avais prévu avec les personnes qui sont venus avec moi et... Je suis navré, je vous payerai pour les deux jours, mais je ne pense pas qu'on va rester."
Il avait émis une petite moue avant de poser sa main sur mon bras.
"Je comprends monsieur McAdams. Vegas donne beaucoup et prend tout autant. Mais c'est une ville fantastique qui nous réserve parfois des surprises. Vous devriez lui laisser une chance de plus de vous convaincre."
C'était plus facile à dire qu'à faire, car ce n'était pas la ville que je devais convaincre, mais une jeune femme avec un caractère pas facile du tout. L'homme avait retiré sa main de sur mon épaule.
"Vous savez... La première fois que je suis venu à Vegas, c'était il y avait une cinquantaine d'années. Je ne suis plus tout jeune." avait-il dit en émettant un petit rire. "C'est ici que j'y ai rencontré ma femme. Je sortais tout juste d'une relation difficile et j'étais venu ici pour dilapider toutes mes économies. J'en suis repartit aux bras d'une magnifique jeune femme et quelques années après, je suis revenu ici et j'ai acheté ce casino. On ne sait jamais ce qui nous attends à Vegas, mais une chose est sûre... Cette ville change notre vie à jamais."
L'ascenseur venait de s'arrêter à notre étage et les portes s'étaient ouvertes. Immédiatement, le groom avait retenu les portes en saluant le directeur qui lui avait rendu son sourire.
"Vous devriez tenter le coup. Amenez les à une table, laissez les s'amuser, s'imprégner du décors, de l'ambiance et peut-être que ça changera leur vie à jamais. Je vous offre vos premières parties. Ce soir vous ne repartirez pas les mains vides, ni... le coeur." avait-il dit en posant son index sur mon coeur. Je m'étais sentis beaucoup mieux, comme si d'un simple geste, d'une simple parole, il avait réussi à me convaincre que les choses pouvaient encore changer. Je devais me donner à fond pour faire de ce week end quelque chose de merveilleux. Il fallait que je convainc Melody qu'on pouvait devenir ami avec toutes ces personnes, qu'on pouvait être comme eux, égaux. Je ne devais pas me laisser abattre. Fallait faire le premier pas et il fallait le faire maintenant.
"Merci..." m'étais-je contenté de répondre au vieux monsieur, avec un petit sourire, juste avant de faire demi tour et de retourner dans la suite. J'avais bien fait de venir jusqu'ici, car j'avais véritablement envie que ma vie, que notre vie à tous, change.
Une fois dans le salon, je m'étais installé dans l'un des canapés, sortant un paquet de cartes et les battant, en attendant que les jeunes femmes et Glène me rejoignent. J'avais vue Louise quitter la chambre en première. Elle était habillée d'un ensemble de dentelle blanche, avec un short en lycra noir qu'elle avait passée juste au dessus. Je me demandais pourquoi je pouvais facilement reconnaître les différentes sortes de vêtements ? Peut être parce que j'apportais beaucoup d'importance au look des autres ? C'était étrange et ça me surprenait moi même. Elle avait une légère touche de maquillage sur le visage, juste ce qu'il fallait pour l'embellir et faire ressortir la magnifique couleur de ses yeux. Je m'étais levé en rangeant le paquet de cartes dans ma poche, quand elle m'avait annoncée qu'on était plus que nous. Jezabel, Mel et Glène étaient partit faire un tour en ville. Ok... Le plan commençait mal ! Il ne fallait pas se laisser abattre pour autant.
"On peut aller faire un tour au casino en bas si vous voulez."
On était descendu, on avait commencé à jouer et Louise s'était mise à dire haut et fort qu'il y avait un tricheur à la table de Black Jack. Selon elle, il y avait un nain sous la table qui passait des cartes. Elle recommençait... Pourtant elle semblait être à nouveau totalement bien dans sa peau et dans sa tête. Mais étrangement, au bout d'un moment, on avait pu voir un nain quitter la table et se mettre à courir, laissant le plus d'espace possible entre la table de Black Jack et lui. Bon sang ! Elle avait dit vrai ? Désormais je la croirait toujours !
L'un des joueurs avait agrippé le bras de Louise, ce qui m'avait mis hors de moi, même si j'essayais de garder mon sang froid. J'avais d'ailleurs tenté que Tara face de même, en lui prenant la main et en lui chuchotant de ne pas utiliser ses pouvoirs ici. Il ne fallait pas qu'on prenne le risque de blesser quelqu'un ou qu'on sache qu'elle possédait des pouvoirs. On devait tous passer inaperçu. Quoi qu'il en soit, il fallait agir et faire quelque chose pour stopper ce mec.
"Lâchez la tout de suite !!" dis-je d'un ton fort et contrôlé à l'homme qui la tenait, tout en pointant un doigt accusateur dans sa direction.
"Va te faire foutre ! T'es quoi ? Son copain ? Tu veux défendre ta p*** de copine ?"
"Ce n'est pas une... Et puis arrêtez d'être grossier. En plus vous lui faites mal ! Lâchez la sur le champs et faites lui vos excuses !"
La seule chose que ça avait eu pour effet, c'était de le faire rire. Mais il n'allait pas rire très longtemps, car je voyais au loin des agents de sécurité arriver. Ca allait vite finir, mais en attendant, il continuait à faire mal à Louise et je ne savais pas comment le stopper. Il ne fallait pas entrer dans son jeu, mais il ne fallait pas non plus que Louise continue à avoir mal de la sorte. Dilemme... Je m'étais approché de lui et j'avais posé une main sur son épaule.
"S'il vous plaît, lâchez la, maintenant."
Mais il ne m'écoutait pas et il avait serré un peu plus fort le bras de la jeune femme. Du coup j'avais fait la chose qui me paraissait la plus censée à cet instant. Je m'étais excusé...
"Désolé..."
Car oui, c'était important de s'excuser auprès de quelqu'un, avant de lui donner un coup de poing dont il se souviendra. Mon poing fermé s'était dirigé droit vers son visage et tandis qu'il lâchait Louise tout en heurtant le sol, j'avais retenu la jeune femme pour l'empêcher de tomber à son tour. Puis, en parfait gentleman, je l'avais aidée à se redresser tandis que les agents de sécurité maintenaient l'homme au sol. Une fois bien redressée, je l'avais lâchée pour lui laisser un peu d'espace. Je ne voulais pas me retrouver trop longtemps collé à elle.
"Tu vas bien ? On va aller te chercher de la glace pour ton bras."
Tandis que j'achevais ma phrase, le directeur était justement arrivé et avait tendu un mouchoir rempli de glaçons à Louise, tandis que ses mains dégoulinaient d'eau.
"Tenez mademoiselle. Je vous prie de nous excuser pour le désagrément. Venez vous installer à l'écart le temps que la douleur passe."
On l'avait suivi un peu à l'écart des joueurs, tandis que le type maîtrisé au sol était en train de se faire relever et escorter vers la sortie. Des gens autour de la table de Black Jack avaient applaudis. Je ne savais pas si c'était parce que je lui avais donné une droite ou parce que Louise leur avait permis d'éviter de perdre de l'argent à cause de ce tricheur. Quoi qu'il en soit, Vegas réservait véritablement des surprises.
"Viens." dis-je à Tara en tendant la main dans sa direction pour qu'elle nous suive et qu'elle ne reste pas seule dans son coin. Elle avait agis en adulte en n'utilisant pas ses pouvoirs. Quand à moi, je n'avais pas tapé réellement fort sur l'homme, car je savais que ma force de demi dieu aurait pu le tuer et je voulais juste qu'il lâche Louise. On n'était pas obligé de faire du mal aux autres, même si on en avait les moyens.
Une fois à l'écart, le directeur nous avait installé autour d'une table et il avait appelé un serveur qui nous avait amené des boissons rafraîchissantes aux frais de la maison. Quand à Louise, on avait remplacé son mouchoir par une serviette et de nouveaux glaçons. On lui avait aussi amené une petite pommade pour faire passer la douleur.
"Prenez le temps de vous reposer quelques instants. Le bar est à votre disposition."
Il avait regardé vers Louise en lui faisant un petit sourire.
"On devrait avoir plus souvent des clientes comme vous. Il n'est pas toujours facile de débusquer les tricheurs. Vous avez un véritable oeil de lynx mademoiselle Hollen."
Il avait ajouté que les consommations de tout notre week end étaient aux frais de l'hôtel, puis il s'était éclipsé, tandis que le serveur venait voir si on manquait de rien. Vegas, Vegas... Ca allait être un week end mouvementé. J'espérais que les autres passaient aussi un bon moment dans la ville. J'avais sortit mon portable pour envoyer un texto à Egéon et lui dire qu'on était bel et bien arrivé. Il m'avait répondu au bout de quelques secondes en me souhaitant un bon week end et en me disant que de son côté, il avait pratiquement fini...
"Mel boude, mais ça se passe bien. On est bien arrivé. Dommage que tu ne sois pas avec nous."
"Passe un bon week end ! Profite au maximum ! Et ne t'en fais pas pour Mel, elle va aller beaucoup mieux très bientôt. On a pratiquement fini..."
Melody Blackstorm
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
❝ So I wanna know... What's the name of the game? Does it mean anything to you? ❞
Je lançai un sourire goguenard à Tara pendant qu'elle tentait de se défendre face à mes agressions verbales. C'était presque touchant la façon dont elle avait de se justifier. Qu'elle ne dise pas qu'elle n'en pinçait pas pour lui, après ça. Le pire dans l'histoire, c'était Aaron qui restait muet. Son silence était pire qu'un aveu. J'en avais assez de sa fausse gentillesse. Il était vicieux : il faisait croire qu'il était un honorable chevalier alors qu'en réalité, il était le plus vile des traîtres.
« Et ouvre les yeux, elle t’aime à en crever alors bouge toi pour pas la perdre. »
Les paroles de Tara me firent écarquiller les yeux en même temps que mon sourire moqueur disparaissait. J'entrouvris la bouche, le souffle coupé. Je voulus répliquer quelque chose mais elle s'en alla vivement. Pff... même pas le courage d'affronter l'opinion des autres. Elle me donnait envie de vomir.
Les poings serrés, je vis Jezabel arriver au même moment. Je passai une main dans mes cheveux encore un peu humides, lui offrant un regard reconnaissant. Elle était la seule personne dont la présence me faisait plaisir. Ca faisait du bien après un tel raz-de-marée.
« Est-ce que ça va ? Si je t'avais pas sortie de la voiture à temps, l'arbre t'aurait tranchée en deux ! »
"C'est vrai, c'est grâce à toi ?" fis-je, prise au dépourvu. "Eh bien... merci. Ca me fait bizarre de savoir que quelqu'un se soucie de moi."
J'avais murmuré le reste de mes paroles tout en coulant un regard noir en direction d'Aaron. Je me sentais mal à l'aise de savoir que Jezabel m'avait sauvée la vie. Alors, je comptais vraiment pour elle ? Ce genre d'acte, on ne le fait pas à la légère, c'est bien trop dangereux.
Aussi, lorsqu'elle me proposa de partir avec elle, je hochai la tête avec une lueur d'espoir au fond des yeux. De toutes façons, je n'avais pas tellement envie de rester seul à seule avec Aaron, maintenant que tout était brisé.
Nous traversâmes la suite ; Jezabel attrapa Glène en chemin, l'affublant du sobriquet "Minet", ce qui me fit doucement sourire car c'était exactement ce que je pensais de lui depuis le début.
Ensemble, nous sortîmes de la suite, puis de l'hôtel. La ville, illuminée et bruyante, nous ouvrait les bras. Je voyais bien que Glène n'était pas particulièrement enchanté que je sois des leurs. Je le lui rendais bien en l'ignorant. De toutes façons, il nous planta très vite pour s'engouffrer dans un magasin.
Je fronçai les sourcils et me tournai vers Jezabel :
"Honnêtement, qu'est-ce que tu lui trouves ?"
A mesure que je m'étais éloignée de l'hôtel et d'Aaron, mon entrain avait repris le dessus sur ma réserve habituelle. Oui, je peux me montrer enjouée de temps à autre. L'ennui, c'est que j'ai toujours peur que tout s'écroule plus vite qu'un château de cartes. Je sais comment est la vie : elle donne, et quand on s'y attend le moins, quand on est le plus heureux, elle reprend tout. J'avais réussi à me recréer un équilibre fragile. Une partie de ce dernier avait volé en éclats à cause d'Aaron, mais j'allais me reconstruire. Sans lui, mais j'y parviendrai.
"Allez on est entre filles, il ne va pas entendre !" insistai-je en plantant mon regard dans celui de Jezabel. "Tu as l'air vraiment chouette, et lui en comparaison, il me fait penser à un... flan. Toi, tu es un feu d'artifices et lui c'est un dessert qui reste sur l'estomac. Vous n'allez pas ensemble. Alors c'est pour ça que je te le demande : qu'est-ce que tu lui trouves ? C'est purement physique ou il y a autre chose ?"
Je lui souris, histoire de lui faire comprendre que ce n'était en aucun cas un interrogatoire. Je me posais juste des questions sur les relations en général. Je n'avais jamais vécu d'histoire d'amour. D'ailleurs, ça n'existait pas. La seule personne que je trouvais digne d'intérêt était mon frère. Mais c'était interdit, impossible. Mieux valait oublier, même si les vagues me ramenaient toujours jusqu'à lui.
Glène revint vers nous quelques instants plus tard, un téléphone flambant neuf en main. Je haussai un sourcil avant de dire, sarcastique :
"Wouah... toi tu n'es pas du tout accro à la technologie."
Il m'ignora et demanda à Jezabel ce qu'elle voulait faire. Plus que jamais, j'eus l'impression de tenir la chandelle. Je me mordis les ongles et dansai d'un pied sur l'autre, puis je me reculai. Je jetai un coup d'oeil vers le bout de la rue. Retourner à l'hôtel ? Non, j'avais trop peur d'y croiser Aaron. En tous cas, je ne pouvais pas rester à côté d'eux. Je me sentais en trop et je détestais ça.
Alors que je m'éloignai, un sixième sens me fit baisser les yeux. J'évitai une flaque d'eau à temps et perdis l'équilibre. Quelqu'un me rattrapa alors que je basculai en arrière, et m'agrippa par les épaules. Surprise, je voulus me redresser. Je sentis que quelque chose clochait quand ses mains se resserrèrent sur mes épaules. Je tentai de me dégager. Une forte odeur d'alcool, de tabac froid, d'étrons de poules et de cuir s'engouffra dans mes narines alors que l'homme me murmurait à l'oreille :
"Ty vas créver."
Je tournai la tête et découvris Muerte, dont le visage ne se trouvait qu'à quelques centimètres du mien. Je réfléchis rapidement et décidai de lui cracher dessus. Je visai l'oeil.
Comme je l'escomptais, il poussa un cri aigu avant de me lâcher pour plaquer les mains sur ses yeux.
"Ty m'as aveuglé, ispèce dy c*nnasse !"
Et grossier avec ça ! Sans attendre, je lui donnai un coup de Converse dans l'entrejambe. Il tomba à genoux dans un couinement.
"Non mais sans blague." grognai-je tout en ramenant mes cheveux en arrière. "Qu'est-ce que tu nous veux, à la fin ? Tu bosses pour qui ? Réponds ou je te défonce le crâne !"
Les poings serrés, je me tenais face à lui. Autour de nous, la foule s'écartait mais poursuivait son chemin tranquillement. Apparemment, les gens étaient habitués aux bagarres, dans le coin.
Muerte fit la chose la plus stupide qui soit : il se redressa juste assez pour dégainer son canif et nous menacer avec.
Je plaquai une main contre mon visage, avant de m'écarter pour laisser le Minet et Jezabel contempler cet imbécile dans toute sa splendeur. Puis je me tournai vers eux, l'air désabusé :
"Bon, on lui fait sa fête et ensuite on va faire la fête ?"
Je n'avais jamais vu un type pareil. Il n'empêche qu'il ne lâchait jamais l'affaire. Un genre d'obsessionnel. Mais trop incompétent pour qu'il rejoigne mon armée.
Tara Duncan
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GOOD FRIEND ARE LIKE STARS
YOU DON'T ALWAYS SEE THEM
BUT YOU KNOW THERE'RE ALWAYS THERE
Adoratrice auto proclamée des cochons
et surtout des Pua !
| Conte : Tara Duncan | Dans le monde des contes, je suis : : Tara, la blonde à la mèche blanche qui fait tout exploser à son passage !
Je regardais la jeune femme en souriant, reconnaissante alors qu’elle commençait à me tirer vers sa chambre. La suivant sans rechignée, je me disais qu’une bonne douche ne pouvait pas me faire de mal. J’entrais dans la chambre, aussi somptueuse que celle d’Aaron et Melody. Franchement, je ne pouvais même pas imaginer le prix qu’elle devait coûter. M’approchant du lit, je déposais mes affaires dans un coin. Je n’avais pas spécialement pris le temps de les regarder… De toute manière, avec ce qui s’était passé, ils auraient pu me mettre un déguisement de clown que je ne l’aurai pas remarqué. Heureusement pour moi, l’ensemble était noir. Sobre, c’était tout ce qu’il me fallait. Alexis sortit de la chambre, toute propre et bien habillé. Je lui souris timidement avant de prendre la parole. « J’espère que ça ne te dérange pas. » Me retournant vers Louise, je ris légèrement. « De toute manière, je ne pense pas que nous allons beaucoup dormir cette nuit… » Du moins, pour ma part. Même si nous rentrons tôt, je n’avais pas forcément envie de beaucoup dormir. J’avais fait une partie de ma nuit dans la voiture et je serai sans doute mieux quand je rentrerai chez moi. Souriant à Louise en me dirigeant vers la salle de bain, je lui renvoyais un merci tout en refermant la porte derrière moi. Une énorme baignoire m’attendait avec une multitude de savon et de gel douche. Ne perdant pas une minute, je mis l’eau à couler tout en rajoutant du bain moussant. On dit qu’on ne sent pas sa propre odeur… Mais, même si c’était le cas, je savais que je ne devais pas sentir très bon.
Après m’être détendu un petit moment dans l’eau chaude et avoir fait plusieurs champoing, j’étais sortie rapidement à contre cœur. Je serai bien resté là toute la soirée, mais Louise attendait derrière moi. Enroulant une serviette autour de ma poitrine et une autre dans mes cheveux, je dépliais les vêtements que m’avait donnés l’employé pour la première fois. Une jupe noire taille haute ainsi qu’un croc top de la même couleur. Le tout était assez classe pour pouvoir entrer partout. C’était parfait, au moins, je ne me ferai pas recaler. Attrapant le sèche-cheveux à ma droite, je pris quelques minutes pour sécher mes cheveux et leur donner un peu de volume. Il faut bien faire quelque chose, si la tenue peut passer, avec cette tête là et les cheveux partant dans tous les sens, je resterai devant les établissements. Requinqué, je sortis de la salle de bain pour laisser la place à Louise. « Désolé, j’ai été un peu longue, mais ça fait tellement de bien ! » La regardant partir vers la salle de bain, je m’étalais sur le lit en soupirant d’aise. Je tournais la tête vers Alexis, une moue gênée sur le visage. « Désolé pour notre rencontre… J’ai pas été très polie, mais j’avoue que ton entrée était fracassante ! » Après avoir discuté et somnoler, un bruit me tira de mes rêveries. Louise sortit de la chambre, toute pimpante. Fronçant les sourcils en regardant son visage, je souris amusée. « Tu t’es pris du maquillage ? Chanceuse ! » Je me redressais face aux deux jeunes femmes tandis que nous écoutions chacune les récits des autres. Effectivement, chacune de nous trois avait connu une arrivée plus ou moins difficile et différente.
Les discussions terminées, nous sommes toutes les trois sorties de la chambre pour rejoindre Aaron. Les filles avaient filé, emportant Glène avec elle. Soupirant discrètement de soulagement, je n’aurai pas eu le courage d’affronter une nouvelle fois la tempête brune. Il nous proposa de découvrir les casinos de Las Vegas, ce qui en soit, était très tentant. Alexis déclina l’invitation, surement déjà épuisé par les évènements. J’aurai bien fait de même, mais je n’étais pas à l’article de la mort et Aaron avait surement passé du temps à organiser ce voyage. Il n’avait surement pas envie que tout cela rate. Prenant mon courage à demain, je suivais les deux jeunes gens, quelques pas en arrière. Je regardais un peu ce qu’il se passait autour de moi distraitement, tout en mémorisant le chemin. Rapidement, l’ambiance changea, devenant tout de suite plus festive. Même avec le moral dans les chaussettes, ce genre de chose était entrainant. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je suivais toujours Louise et Aaron, prenant connaissance des différents jeux. Poker, non surement pas, je ne savais pas y jouer et je perdrai surement le reste de ce que j’avais sur moi. Louise, elle, avait l’air particulièrement intriguée et concentrée sur ce qu’il se passait. Voir… Un peu trop. Persuadé d’avoir déniché un tricheur, la jeune femme s’attira les foudres d’un homme baraqué. Il l’attrapa par le col, la secouant. « Mais pour qui ils se prend cet ab.. » Enervée, mes yeux lançaient des éclairs tandis que je me rapprochais de lui d’un air furieux. Brusquement stoppé par Aaron, il me demandait de ne pas utiliser mes pouvoirs ici. « C’est pas mes pouvoirs que je vais utiliser pour lui régler son compte à ce… » Baissant les yeux en m’apercevant des crépitements qui s’échappaient de mes pommes, je lâchais vivement la main d’Aaron. « Attention je vais te bruler ! » Comprenant ses propos, je planquais mes mains sous la table, frustrée de ne pas pouvoir régler son compte à l’agresseur. Ecarquillant les yeux en voyant Aaron s’excuser, je restais septique face à ses paroles. Lui demander pardon ? Pourquoi ?! La réponse vint rapidement. Le poing du garçon s’enfonça dans la tête de l’homme, me laissant échapper un léger cri victorieux. « Bien joué ! » Passant à côté de la jeune femme, je la regardais dubitative. « Dis… Ton truc de tout à l’heure, ça marche dans l’autre sens ? Pour te soigner je veux dire… »
Ce qui semblait être le patron de l’établissement venait d’apparaître face à nous, nous emmenant dans une autre salle tout en s’excusant pour les désagréments. Laissant Louise se faire amener jusqu’à l’endroit avec le patron, j’avais reculé de quelques pas en tournant la tête, amusée par les applaudissements. On avait deux héros parmi nous. Tournant la tête vers Aaron, je pris sa main en le suivant vers notre nouvel endroit. Une nouvelle fois, la salle était spacieuse, et agrémenté d’une grande table autour de laquelle nous nous étions tous assis. Levant les yeux vers l’homme, je souris, reconnaissante. « Merci beaucoup. » Détournant les yeux vers Louise, je la regardais amusée. « Félcitation Sherlock, tu as presque gagné un job à Las Vegas, c’est pas rien ça ! » La porte s’est refermée derrière le patron tandis que je reportais mon attention vers Louise et Aaron. « Ça va mieux Louise ? Et ton poing Aaron ? » Ne perdant pas une seconde, je me levais en me dirigeant vers la porte. « Je vais nous chercher quelque chose à boire, attendez moi avant de repartir ! » Claquant la porte derrière moi, je laissais les deux blessés se remettre de leur mésaventure. Me faufilant jusqu’au bar, je zigzaguais entre les personnes en essayant de me faire une place au bar. A peine une minute après mon arrivé, un homme vint prendre ma commande. Ignorant ce que je pouvais leur faire boire, je finis par commander une de mes boissons préférées. Si je n’avais pas de doute qu’elle plairait à Louise, je me questionnais sur ce qu’aurait préféré Aaron. Malheureusement pour lui, je ne connaissais pas du tout les types de bières et j’ai finis par lâcher l’affaire à la dixième sorte de breuvage. Quelques minutes plus tard, les boissons étaient prête, fraiche et arborait un jolie dégradé de couleur. Un verre contre moi et les deux autres dans mes mains, je faisais attention à ne pas me tâcher une nouvelle fois. Je n’avais pas du tout les moyens de me payer une autre tenue.
Entrant à reculons dans la salle pour pousser la porte, je déposais les trois boissons sur la table. « Bon… Comme j’ai complètement oublié de vous demander ce que vous preniez, j’ai pris ce que j’aimais… J’epsère que ça vous plaira ! » Je pris les deux verres avant de les tendre à Louise puis Aaron. « C’est un sex on the beach… Particulier comme nom, mais excellent, enfin, j’aime beaucoup moi. Louise, je pense que tu vas aimer… Aaron j’espère, je n’ai pas pu te prendre de la bière, je n’y connais rien. » Quoi ? Les garçons ça boit de la bière non ? Et non, c’est pas cliché du tout. Je fais comme je peux hein. M’asseyant à côté d’eux, je pris le cure-dent posé sur le verre avec les trois bonbons dessus. C’était le meilleur, il n’y avait pas à dire. Sirotant ma boisson, j’étais plongée dans mes pensées. Me remémorant les conditions de notre rencontre, je tournais la tête vers Louise. « Attend ! Euh… J’suis pas sûre que ça fasse bon ménage avec la drogue… Enfin… Tu sens encore les effets ? » Grimaçant, je regardais le verre déjà entamé en me demandant si j’avais fait une bêtise. Je n’espérais pas… Mais elle avait surement dû se poser la question avant. Je l’espérais en tout cas. « De toute manière, c’est pas très fort… Je bois pas d’alcool fort, ça ne me réussit pas… » J’avais pu le constater une fois. Une fois qui ne se reproduira plus jamais. Comme je ne m’amuse pas à écumer les bars, je ne bois pas souvent. Et forcément, peut-être par manque d’entrainement, je ne tenais absolument pas l’alcool. Relevant la tête, je souris légèrement. « Alors ? Vous aimez ? »
Nous n’avons pas fait long feu à l’écart, après avoir finis nos boissons, j’avais essayé de mettre un peu d’entrain à la sortie. On était à Vegas après tout et tout avait été organisé. Ce qui avait dû prendre un temps monstre. Sans parler de l’argent. Me levant de ma chaise, j’avais regardé les deux jeunes gens tous à tours en souriant. « Ça vous dit d’essayer les jeux qui sont dans la salle ? » Je m’étais dirigé avec eux vers la salle principale où la population avait augmenté. Je restais proche du petit groupe pour ne pas les perdre, essayant de trouver quelque chose de sympa. Continuant sur ma lancé, j’ignorai les tables de poker ou tout autre jeu de carte en espérant qu’aucun des deux ne me tirerai là-bas. Je n’ai jamais su manier les cartes et encore moins jouer à ces choses-là. En plus d’être une très mauvaise menteuse, je réussissais très rarement à berner mes adversaires. Finissant par arriver à un jeu de pure chance, j’haussais les épaules en m’y dirigeant. De toute manière, il n’y avait que la chance qui comptait ici, alors autant essayer. Je tournais la tête vers mes partenaires. « Ça vous dis d’essayer ça ? » Attendant qu’une nouvelle partie s’annonce, je m’avançais vers les autres joueurs en me faisant une place. « On peut se joindre à vous ? » Les hommes présents acquiescèrent, un sourire amusé sur le visage. Je regardais la roulette en me concentrant. Bon… Miser sur un chiffe, c’est du pur suicide. Mais d’un côté, la somme est multiplié par 36… 36, vous vous rendez compte ?! Mais non, Tara, tu sais que tu n’as jamais été chanceuse, alors ne tente pas le diable. Une chose était sûre, je ne serai surement jamais cocue. Mais passons. Miser sur deux et quatre chiffres restait encore risqué pour moi. Je préférai la joué sage pour le moment. Nous avions donc Manque, Passe, Pair, Impair et les deux couleurs. Une stratégie pour choisir… Bien sûr ! Plouf plouf, ce sera toi que je choisirai en premier au bout de trois un, deux, trois. Comment ça elle est pas bien ma technique ? Vous allez voir si elle est pas bien ! Je mise sur le rouge du coup. Une chance sur deux, ça devrait pas être sorcier. La partie en cours se finit et chacun positionnait ses jetons sur la table. En me hissant sur la pointe des pieds, je déposais mes jetons sur la partie rouge, croisant les doigts pour gagner. Me retournant vers Aaron et Louise, je souris. « Vous jouez aussi ? Vous pariez sur quoi ? » Entendant le bruit de la roulette, je me reconcentrais sur la bille blanche qui venait d’être lâché. Concentrée sur cette dernière, je croisais les doigts sous la table. Certes, ce n’était pas très utile, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. La boule ralentis, alternant les cases noires et rouges. Un sourire monta sur mes lèvres lorsqu’elle perdit de l’élan, s’arrêtant presque sur une case rouge. Presque. Sous un dernier élan, elle passa la case noire, s’y arrêtant définitivement. La mine déconfite, je levais les yeux vers Aaron et Louise. « J’ai pas de chance ! » N’ayant pas regardé où est-ce que les deux jeunes gens avaient posés leurs jetons, je souris. « Et vous alors ! Vous avez gagné ? »
crackle bones
Louise Hollen
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He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
Entre la drogue, l'accident de moto, les soins prodigués a Tara et le fait qu'elle n'ai pas pu se reposer, Louise se sentait faible. Lorsque l'homme l'avais saisie par le bras, elle n'avait tout simplement pas pu résister. Surtout qu'elle n'avait pas la moindre potion sur elle. Si seulement elle avait pu lui envoyé une pincée de poudre en pleine figure ... Par réflexe, elle avait fermé les yeux et se mordait la lèvre pour ne pas crier, quand tout a coup elle entendit la voix d'Aaron s'excuser juste avant que l'homme ne la lâche. Hein ? Le demi dieu la rattrapa et l'aida a se redresser.
"Euuh .. oui, merci .." souffla elle juste avant qu'il ne la lache.
Un homme s'approcha d'eux et lu tendit un mouchoir remplis de glaçon. La jeune femme le remercia rapidement et l'appliqua sur son bras avec un soupir de soulagement avant de le suivre, alors que son agresseur se faisait embarqué par la sécurité.
« Dis… Ton truc de tout à l’heure, ça marche dans l’autre sens ? Pour te soigner je veux dire… » "Oui, ca marche aussi dans ce sens. Mais ca me fatigue" ajouta elle en grimaçant.
Pour une blessure de ce type, elle ne sentirai quasiment rien. Elle savait que tout cela n'était que le fruit de son état de réserve de magie sur pattes. Cette capacité li avait par ailleurs valu de longues heures de torture, mais en même temps elle lui devait la vie. alors elle ne savait pas tres bien si c'était une bénédiction ou une malédiction. Ils s’installèrent tranquillement a l'écart et un serveur apporta la princesse de quoi calmer sa douleur. Elle le remercia et s’appliqua rapidement un peu de pommade sur le bras. Ce n'était pas parce qu'elle pouvait guerrir plus rapidement que les autres qu'elle allait ignorer les joies de la médecine.
"On devrait avoir plus souvent des clientes comme vous. Il n'est pas toujours facile de débusquer les tricheurs. Vous avez un véritable oeil de lynx mademoiselle Hollen."
La jeune femme fit un sourire amusée a Tara a propos de sa remarque et tourna son regard vers l'homme, le fixa intensément dans les yeux une seconde avant de répondre avec un sourire simple:
"C'est très gentil a vous de me dire ca, merci. Mais si je puis me permettre, comment connaissez vous mon nom ?"
Elle ne le lâchait pas les yeu. Même si extérieurement elle était parfaitement détendue et l'incarnation même de l'innocence et de la naiveté, intérieurement, tous ses sens étaient aus aguets. Comment savait il ce détail ? Elle n'était initialement pas prévue dans le voyage a Las Vegas, Aaron n’avait donc pas pu donner son nom a l'avance pour la réservation. Le viel homme la fixa dans les yeux a son tour, son regard septique planté sur elle. Aucuns ne cillaient, cherchant a scanner l'autre. Un petit sourire amusé apparut sur ses lèvres, a croire qu'elle le surprenait ou l'amusait. Il se leva et répondit.
"Grâce à la réservation mademoiselle Hollen. Vous n’étiez pas prévue à la base, ce qui ne pose absolument pas de problèmes. Du coup j'ai su quel était votre nom. Sans vouloir me vanter, j'ai une très bonne mémoire." "Au point de vous souvenir des noms et visages de chaque clients ?"
L'homme lui fit un sourire énigmatique et s'éloigna. Louise suivit son dos un instant, le voyant se meler a la foule. Il n'était pas censée la connaitre, même si elle avait été sur la réservation. après tout elle n'avait pas suivit Aaron a ce moment la et le livre des clients n'avait pas de photos de chacun d'eux. Et quand bien même ce serait le cas, elle n'avait pas pris de photos. Tout ceci avait excitée sa curiosité et éveillé sa méfiance.
Tara revint avec des boissons, et méfiante, Louise gouta rapidement, prête a retenir une grimace. Mais en fait, c'était plus tot bon son truc !
"Merci Tara, c'est pas mauvais ton truc." Puis elle se tourna vers Aaron en se mordant l’intérieur de a lèvre. Rapidement, elle expira et lacha " Merci Aaron. C'est très gentil de m'avoir aidé tout a l'heure... désolée de t'avoir entrainé dans cette histoire. Et aussi de squatter le voyage que tu as organisé." Elle savait qu'elle n'était pas la personne qui aurait du être la. Melody et elle se détestaient cordialement, et elle savait que le demi dieu avait un faible pour elle. Alors elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu'elle n'avait pas sa place ici. Se tournant vers Tara, elle répondit :
"Je ne sais pas, je me sent bien depuis un moment. Je pense qu'il doit y avoir un déclencheur, mais quoi ? Ce serait plus simple si je le savais. Au pire, Jefferson, c'est mon patron, m'aidera a confectionner un antidote. Il faut juste que je reste sage en attendant d'y être. Si c'est possible" finit elle en buvant une gorgée de sa boisson. Rapidement elle senti la chaleur se répandre dans son corps. Elle ne supportait pas bien l'alcool, elle devait faire attention.
"Ca va c'est pas mauvais. Mais tu pense qu'une boisson aux arlequins ca existe ? Quitte a boire du bonbon ..."
Etais ce sa faute si elle adorait ca ? Maintenant qu'elle y pensait ... Elle plongea une main dans son sac et lança a Tara et Aaron l'un des bonbons de son paquet. Remarquant que le jeune homme en avait un rose et Tara un orange, elle lâcha, amusée :
"Ce sont des coctails, vous me direz ce que vous en pensez ..." Elle, préferait les classique et en déballa un pour le manger.
« Ça vous dit d’essayer les jeux qui sont dans la salle ? » "Très bonne idée. C'est pas un nain et une brute qui vont m’empêcher de m'amuser !" déclara elle en se levant d'un bond.
Elle était a Végas bon sang, elle n'aurait peut être jamais plus l’occasion d'y revenir. Autant en profiter. Elle laissa Tara prendre les commandes du petit groupe et la suivit a travers la salle. Rapidement, la jeune femme s’arrêta devant une roulette et misa sur une couleur. A l'écart, Louise hésita a miser avant de se rappeler qu'elle n'avait pas un sous. Dur dur que la vie de pauvre ... Pendant que sa brune fixait la bille blanche, Louise laissa son regard dérivé sur la salle avant de s’arrêter sur une personne. Pardon ? C'était lui ? Qu'est ce qu'Arnold Schwartzenegger faisait par ici, installé a une table ? Laissant ses amis la, elle se glissa discrètement vers sa place et attrapa une serviette en papier et un feutre en s’approchant. Hésitante, elle toussa une seconde pour attirer son attention.
"Excusez moi ?"
L'homme se tourna et effectivement, il s'agissait bien du célèbre acteur. Louise en aurait sauté de joie. Terminator, Connan le barbare, Expendables ... aurtant de films qu'elle avait adoré grâce a son jeu.
"Oui que puis je ?" fit il avec un fort accents belge. "désolée de vous dérangée mais ... vous ne voudriez pas me signer un autographe s'il vous plais ?"
"D'accord, mais je ne signerai uniquement que sur vos fesses." Fit l'homme la reluqua de haut en bas avant de lui faire un sourire grivois "Pardon ? Vous plaisantez hein ?" "Non non pas du tout. Allez demis tour" ajouta il en lu faisant signe de se retourner. "Euuuuh finalement, je pense que ca ira ... "
Rapidement la princesse prit ses jambes a son cou sous son rire et rejoignit Tara qui venait de perdre a la roulette.
"Désolée, j'ai pas joué, j'ai pas un sous sur moi. Tsss j'aime pas me faire kidnapper..."
Le trio s'éloigna tendis que les vainqueurs récupéraient leurs mises.
"J'ai vue Arnold Schwartzenegger la bas" fit elle en leur montrant la table ou il était. "J'adorais cet acteur mais franchement, il est vachement plus pervers que ce qu'on crois ! N'allez surtout pas lui demander d'autographe. Sauf toi peut être Aaron..."
Ils se promenèrent un moment parmi les machines a sous et tout a coup, Louise remarqua un jeton abandonné. Triste et seul, il ne voulait qu'une chose : se faire utiliser. La jeune femme jeta un regard a droite et a gauche avant de l'attraper et de le glisser dans la fente d'une des machines a sous. Les images défilèrent rapidement quand soudain, la première image s’arrêta sur un 7. Puis la seconde. Et enfin la troisième. Le jackpot, elle avait touché le jackpot ! Rapidement, une musique se déclencha et la jeune femme vit les pièces commencer a tomber dans la machine et par réflexe, Louise plongea la mains dedans. Elle n'avait jamais vu autant d'argent depuis son arrivée dans ce monde. Elle mit une poignée de jetons dans sa poche et allait faire de même avec une autre quand ...
"Aie ! Mais ca va pas ?"
Une vielle femme venait de débarquer et lui avait mis un coup de cannes dans le bras. Depuis sa mésaventure avec Trojan, la princesse avait compris que les personnes âgée étaient en général bien plus en forme que ce qu'elles laissaient croire.
"Non mais ... c'est a moi !" s'exclama elle en tendant une main vers les jetons. En un éclaire, la canne s’abattit violemment sur sa main en lui arrachant un cri. Pourquoi tant de haine ? Entre cette petite vielle et l'autre brute, elle en avait marre de se faire victimiser. Les mains sur les hanches, elle la fixa d'un regard noire.
"Non mais vous vous prenez pour qui de me piquer mon gain comme ca ?
D'un geste, elle attrapa la canne qui allait s'abattre sur elle et la retira des mains de la grand mère. C'était mon jeton salle gosse ! J'étais a la guerre quand tu suçais encore le sein de ta mère alors dégage et respecte l'ancetre !
Louise la regarda un instant, voyant la petite vielle attraper tout ce quelle pouvait. Profitez en bien, l'argent ne fais pas le bonheur. répondit la princesse en se retournant. Elle attrapa Aaron et Tara par la main et les entraina loin de la vielle femme.
Mes yeux n'arrivaient pas à quitter la splendeur de Las Vegas. J'avais un énorme sourire aux lèvres, et je passais en revue les immeubles illuminés, les pancartes brillantes, les musiques fortes qui émanaient de certains endroits. Las Vegas était vraiment la ville parfaite. Glène nous fit signe de l'attendre le temps qu'il se faufilait dans un magasin. Je le regardais partir sans comprendre, avant de tourner mon regard vers Melody. Elle semblait m'observer avec une certaine curiosité. Je fronçais les sourcils, essayant de comprendre ce qu'elle me voulait. quoi ? Je n'ai rien fait, c'est promis ! Aucune connerie, même pas une seul en-tête. Enfin si, des tonnes et des tonnes de choses en tête, des tonnes de conneries réalisables, mais je ne pense pas honnêtement que c'était la tripe de la sirène. ''Honnêtement, qu'est-ce que tu lui trouves ?" Hein ? J'écarquillais les yeux et cherchais aux alentours la personne à qui elle pouvait bien poser cette question. C'est quand voyant que c'était moi qu'elle observait que je déglutis. Je pointais le doigt dans ma direction, me désignant. Ah, je crois que c'était bien à moi qu'elle parlait. quelle idiote, y avait personne d'autre autour de nous. Même Glène était parti quelques secondes. Je me dandinais d'un pied à l'autre, atrocement mal à l'aise. Je crois qu'elle parlait de Glène. Et à ce sujet, j'avais bien envie de me faufiler dans un trou de souris, maintenant. "Allez, on est entre filles, il ne va pas entendre !" "Tu as l'air vraiment chouette, et lui en comparaison, il me fait penser à un... flan. Toi, tu es un feu d'artifice et lui c'est un dessert qui reste sur l'estomac. Vous n'allez pas ensemble. Alors c'est pour ça que je te le demande : qu'est-ce que tu lui trouves ? C'est purement physique où il y a autre chose ?"
C'était… Compliquer. Je ne savais pas quoi dire. Je me souviens d'une seule chose avec Glène, c'est que c'était l'histoire d'un soir, y a fort longtemps. C'est tout. Et je m'étais échappé pour reprendre ma forme initiale, parce qu'il n'avait jamais su que j'étais la mort, et il ne l'avait pas su jusqu'ici. J'avais l'impression que cette nouvelle lui avait retourné l'estomac et qu'il me voyait différemment. J'hésitais, riant nerveusement. Moi, un feu d'artifice ? Callio m'appelait Bip bip le flippeur, mais ça ressemblait quand même à un feu d'artifice, dans un sens. Ce n'est pas ma faute si quand j'ai bu trop de café ou quand je suis bourré, je me mets à avancer hyper vite et à faire flippeur entre les meubles avant de m'assommer et de tomber par terre. Ça s'est déjà produit plusieurs fois, et ce n'était pas souvent ma faute. En revanche, le fait qu'elle trouve que Glène ressemblait à un flan, ça ne me plaisait pas vraiment. Glène était un garçon absolument charmant, doux, gentil et un peu trop collé à son meilleur ami, mais certes. Un meilleur ami que je n'appréciais pas, et qui ne m'appréciait pas. On se retournait la chose, au moins.
▬ « Oh, si tu savais le sex apeal ! » Dis-je avec un clin d'œil, le visage mesquin. Cependant, je repris un visage sérieux, parfaitement sincère. « De toute manière, il me regarde bizarrement depuis qu'il a appris que j'étais la mort, je n'ai aucune chance. » Déclarais-je d'un ton assez triste. C'était pour ça que quand j'avais couché avec lui, j'avais pris la forme d'une fille parfaitement normale. En général, les garçons fuyaient quand ils voyaient que j'étais la mort. Sauf Xilbalba, mais lui, il sortait carrément du lot. Mais il ne fallait pas se laisser morfondre ! J'étais à Las Vegas et je comptais bien en profiter moi ! D'ailleurs, comme par hasard monsieur finit par revenir un portable à la main. Je croisais les bras en relevant un sourcil. Il était incapable de se séparer de Martin, ce n'est pas possible ! Comme il m'exaspérait, ce loup de glace ! Jalouse ? Et pis quoi encore. Les chiens, ce n'est pas ma gamelle, pas mon genre, pas ma tasse de thé, nah ! Alors ? Las Vegas est à nous, que veux-tu faire ? La toute de suite ? Des tonnes d'images me venaient en tête. Des images pas bien. Mais j'avais surtout envie d'aller jouer dans les casinos, de faire une partie de poker ! Parce que si y avait une chose à laquelle j'étais addict après le café, c'était bel et bien les jeux. Les parie, les défis, les jeux d'arcade, les jeux vidéo. Enfin bref, je ne vais pas vous faire un topo !
▬ « Déjà commence par laisser Martin tranquille. » Répondis-je. Mince, ce n'était pas ça que je voulais dire. Je crois que ma jalousie avait parlé avant moi. Je saisis son portable de ses mains, le levais en l'air et l'agitais sous ses yeux. On était à Las Vegas, fallait en profiter ! Je glissais le portable dans un endroit où il n'allait surement jamais le rechercher, enfin pas tout de suite en tout cas. Sans ménagement, je bloquais le portable dans mon soutien-gorge, bien calé, bien décidé qu'en ce moment, il était à moi et pas à Martin. La dernière fois, je lui avais jeté un gobelet rempli d'eau en pleine tête, au loup de glace.
▬ « Tu le veux ? Viens-le prendre ! » Dis-je d'un visage malicieux et d'un ton plein de mesquinerie. Je lui lançais un sourire joueur, les mains sur les hanches et les yeux brillants de malices. Mais un hurlement me fit tourner la tête. Melody avait disparu pour se retrouver avec une voix bien trop familière à mon goût. Je soupirais et venais dans sa direction pour trouver un asticot sur les genoux, ce tenant l'entre-jambes. bon, on lui fait sa fête et ensuite, on va faire la fête ?" je n'aurais pas dit mieux !
▬ « Et comment ! » Ajoutais-je, plaçant mes mains sur ces joues, lui brûlant les pommettes volontairement. L'homme se mit à crier, tandis que de la fumée s'échappait de mes mains. Je retirais ensuite mes mains pour voir de belle marque rouge, brûlée sur ces joues. Ça sentait le porc, et ont voyait mes empreintes. Bloquant mes mains sur ces épaules, je me propulsais vers le ciel, planant dans les airs avec l'homme. Je repérais un petit crochet sur un lampadaire. Lui lançant un sourire beaucoup de sarcasmes, je l'accrochais au crochet et redescendis sur le sol. Je levais la tête pour contempler l'homme qui pendait dans le vide, agitant les bras et les jambes. Je me frottais les mains, et tournais la tête vers Melody et Glène.
▬ « Bon on y va ? » Demandais-je avec un air innocent sur le visage, comme si de rien n'était.
Le casino était énorme. Des gens absolument partout. Des machines, des tonnes de machines ! Je regardais Glène et Melody comme une petite fille et me mis à hurler dans tous les sens en trépignant sur place. Sans leur laisser un mot, je disparut rapidement vers les tables de poker. Des hommes étaient assis, et jouaient en plaçant des cartes au centre. Je pris place sur l'une des chaises avec un gros sourire, les yeux illuminés par l'excitation.
« Eh attend, tes qui toi ? Tu ne joues pas, dégage ! » Déclara l'un des hommes. Je fis un air choqué. J'avais autant le droit de jouer qu'eux ! Le deuxième me regarda de haute en bas, avec un air enjôleur au visage. Un sourire née sur mes lèvres et je me déplaçais vers lui. Je pris soin de m'asseoir sur ces genoux et passais une main sur ces épaules, et l'autre à on mentons. Le caressant avec envie.
▬ « Laisse-moi jouer, s'il te plaît… » Lui glissais-je dans l'oreille, le regardant avec douceur et beaucoup d'entrain. Je lui fis un petit sourire, avant de caresser ces cheveux d'un noir de jais. Je le sentis frissonner, ces yeux se posaient dans les miens. Il hésita, et je donnais une nouvelle sauce en baladant mes doigts sur son torse, le caressant avec passion. Bien sur, tout cela n'était que comédie pour jouer. Vous avez vu sa tête ? Même une limace était plus jolie. L'homme plaça une main sur ma taille, ce qui me fit frissonner de dégoûts. Reste gentille Jez, reste gentille. Il finit par hocher la tête tandis que deux de ses partenaires lâchaient des plaintes. Un sourire conquérant aux lèvres, je bougeais de ces genoux et vins m'asseoir en face. Ils me distribuèrent les cartes, et commençaient à mettre les jetons sur la table.
« Mise ! » M'ordonna l'un des hommes. Je le dévisageais, et portais mes mains dans mon short. Je sentais des ridicules petites pièces dans mes poches. Ce qui accéléra mon pouls. Mince, je crois que je n'avais pas pris assez… Ils commencèrent s'impatienter, et l'un fit exprès de tousser pour me faire avancer plus rapidement.
▬ « Je… Je n'ai que des pièces… » Balbutais-je. Je ne voulais pas que le jeu s'arrête tout de suite moi ! Je voulais jouer. L'homme pointa un doigt vers mon cou. Au centre ce mon sternum se trouvait un magnifique collier en argent, avec une tête-de-mort colorée. Il avait des motifs en tribaux de toutes les couleurs dessus.
« Alors tu mets ça. » Déclara-t-il. Mon collier ? Hors de question ! Je portais une main dessus, secouant négativement la tête. C'était la seule chose qu'il me restait du Mexique et de ma vie passée. Cela signifiait la mort, mon royaume, ça comptait énormément pour moi. Je refusais, c'était catégorique. Soupirant, je repérais un portefeuille qui dépassait de la poche de quelqu'un. Il était en train de danser et ne se méfiait pas du tout. Oh non... Je n'allais quand même pas faire ma Callio ? Je pinçais les lèvres. Je leur dis d'attendre quelques secondes et quittais la table. Je me dirigeais avec vitesse vers l'homme, lui saisie son portefeuille et revins à quelque centimètre de la table. Aaron avait dit qu'on ne devait pas utiliser ses pouvoirs en public. C'était ennuyant. Je revins avec lenteur vers eux et brandis le portefeuille que je jetais sur la table. Je mis mes pieds en éventails en prenant les cartes dans mes mains.
▬ « Beh quoi ? On commence ? Je vais m'endormir ! » Me plaignit-je, mon humeur joueuse avait repris le dessus. Les hommes hochèrent la tête. La partie commença. Tout le monde misait plusieurs jetons. Je savais comment marchait le poker, j'étais très bonne ! Je savais aussi que le mec en face de moi n'allait pas tarder à mourir. À vrai dire, demain à 15h32 il se fera écraser par un bus parce qu'il aura trop bu et qu'il ne sera pas attentif à ce qu'il va se passer autour de lui. Je prenais les cartes, en libérais d'autres. J'observais les différentes facettes des personnes présents. L'un se frotta le cou. Il n'avait pas un bon jeu. L'autre se passa une main dans les cheveux avec beaucoup d'assurance. Il bluffait. L'autre réfléchissait, très concentré. Les deux premiers se couchèrent.
« Alors petite, ta les chocottes, tu déguerpis ? » M'intimida le seul restant. Un sourcil arqué, j'avais toujours les pieds en éventail et mis tous mes jetons au centre de la table.
▬ « Ehhhhh non. Tapis ! » Et pour cause, j'avais un excellent jeu. Un ricanement m'indiqua qu'il tentait de m'impressionner, encore. Je fis semblant de bâiller, avant de lui offrir un sourire garce. Il me montra ces cartes.
« Je t'ai eu, quatre rois rouges. »
▬ « Pff, amateur ! Retourne jouer avec ta grand-mère ! Quatre As, et ouais ! » Fils-je en plaquant mes cartes d'un air théâtral sur la table. Les yeux pétillants, je me saisis de l'argent. Mais l'un des hommes posa sa main sur mon poignet et me le bloqua sur la table. Sa poigne de fer me fit gémir. Je levais les yeux vers lui, éloqué. Qu'est-ce que tu fabriques ? C'est mon argent ! Je l'ai gagné !
▬ « Eh ! Dite à votre chien de garde de me lâcher où je lui brise les bijoux de familles, pigé ? » Fils-je mauvaise. L'homme eut un rire rauque, son cigare dans la bouche. Il ne m'avait toujours pas lâchée, ce bouffon.
« Tu vois, dans les jeux, il faut toujours savoir retomber sur ces pattes et ... » « Et moi je vois rien du tout ! » Attaquais-je. Je posais ma main sur celle de l'homme qui me l'avait bloqué et lui brûla le poignet discrètement. Il me lâcha en hurlant, me regardant avec choc tandis que tout le monde le fixait. Sans lui laisser le temps de réagir, je sautais au-dessus de la table pour tomber sur l'homme au cigare et le plaquer à terre. Ma tête se cogna sur le carrelage tandis que je l'abattais de coup en pleine tête. Je sentais des mains fermes me relever avec force. J'atterrit sur les pieds, entouré de gros bras. D'accord, je crois que j'ai fait une bêtise. L'homme se releva avec un cocard au niveau de l'oeil. Il me regarda méchamment, leva son poing vers mon visage.
▬ « Vas-y ! Je t'attends ! » M'écriais-je en sautillant sur mes pieds, une lueur de défis dans le regard alors que mes bras étaient prisonniers des deux chiens de garde. Je crois que fréquenter Callio me faisait commettre beaucoup d'imprudence… Mais le coup ne vint pas, et pour causes des agents de sécurité pivota dans notre direction.
« Pfff, lâchez là ! » Grogna l'homme au cigare. La prise ferme qui enveloppait mes poignets se relâcha et je sentis avec soulagement un poids sur ma poitrine disparaître. Je reculais de quelques pas, en me frottant les marques rouges que m'avaient laissées ces deux-là. Je posais les mains sur le tas de billet, et levais la tête vers eux.
▬ « Merci, c'était un plaisir les gars ! » Et sans leur laisser un temps de réponse, je disparais la seconde qui suivit loin d'eux et avec l'argent. Je m'arrêtais près d'un jeu de danse en arcade. Le cœur battant, je posais une main sur mon front, pleine de soulagement. J'avais tellement eu peur de me le prendre, ce poing… Je relevais la tête en voyant un gosse qui jouait aux jeux de danse. Il bougeait des pieds rapidement, atteignant un très bon record.
▬ « Pff, facile ! » M'Esclamais-je. Le gosse me regarda, et me toisa d'un air de défi.
« Tu n'es pas capable de me battre ! » Déclara-t-il un sourire mesquin aux lèvres. Je fis de même, et rangeais l'argent dans mes poches. Je glissais une pièce dans la machine et me plaçais dans le jeu.
▬ « On voir ça, crevette ! Celui qui gagne donne 500 dollars à l'autre, vu ? » Proposais-je. Il sourit de toutes ces dents et me serra la main. Mon humeur joueuse était revenue. J'appuyais sur le bouton, et les lumières sur le sol se mirent à bouger, je tapais mes pieds là où il fallait, entamant une danse sur une drôle de musique .
Aaron McAdams
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
J'avais vue Tara revenir vers nous avec deux verres. Je lui avais fait un petit sourire en prenant celui qu'elle m'adressait, sans pour autant boire dedans. Mon père était le dieu des excès et à chaque fois que je buvais la moindre goutte d'alcool, ça avait des effets plutôt bizarres sur mon organisme. Je n'avais pas envie de voir ça et elles non plus n'avaient pas envie de voir cela. Comparé à tous les demi dieux, je crois que je devais être le plus malchanceux, car l'alcool, ainsi que beaucoup d'autres choses, avaient de très mauvais effets sur moi.
"Ne t'en fais pas pour mon poing, je sens pratiquement rien. Je tiens ça de mon père."
Je me souvenais de lui avoir dit que j'étais un demi dieu, mais je ne lui avais pas expliqué quels étaient nos avantages. Celui de donner sans encaisser de douleurs, s'en était un. Sans doute le plus utiles de tous les avantages divins qui me venait de mon père. Tara nous avait incitée à jouer, mais je commençais à m'inquiéter pour Melody et le restant du groupe qui n'était pas encore de retour. Vegas était une ville dangereuse et je ne voulais pas qu'il leur arrive quelque chose. Je me sentais responsable d'eux vue que j'avais organisé ce voyage. J'aurai bien envoyé un texto à Mel, mais elle n'avait pas de téléphone, ce qui n'arrangeait pas les choses.
"Quoi ?" avais-je dit en sortant de mes rêveries. Louise venait de s'excuser de s'être incrustée dans le voyage. C'était une bonne chose plutôt ! Bon d'accord, j'essayais de me désintoxiquer d'elle, mais même si c'était plus dur quand elle était juste à côté, ça me permettait de me concentrer encore plus pour tenter de l'oublier. Enfin, ça me forcait à le faire. Quoi qu'il en soit, c'était pas une mauvaise chose qu'elle soit de la partie, car quand elle était là... hum... Je me sentais un peu plus en sécurité ?
J'avais souris en l'entendant parler d'une boisson aux Arlequins. Elle était véritablement raide dingue de ce genre de friandises. J'en étais devenu accroc moi aussi et c'est pour ça que j'en avais toujours un sur moi. Ca ne venait pas du tout du fait qu'ils me faisaient penser à elle ou qu'avec des Arlequin sur moi, c'était un peu comme si une part d'elle m'accompagnait de partout... Ok... Qu'avait dit Egéon ? Ne plus y penser. Donc je ne devais plus y penser.
Ce qui avait suivi, je ne l'avais pas trop compris. D'abord, elle avait tentée d'obtenir un autographe d'un mec musclé qui me disait vaguement quelque chose et qui devait être la seule personne de tout le casino, autorisé à fumer un gros cigare. Puis, elle avait agressée une vieille dame, ou c'était la vieille dame qui l'avait agressée... Quoi qu'il en soit, elle nous avait pris par le bras et amenés à l'écart. Et ce fut enfin au tour de ce type de s'approcher de moi et de m'offrir un verre.
"Désolé, je ne bois pas d'alcool, je ne le supp..." "C'est non alcoolisé ! Garantie 100% frais et sans la moindre goutte d'alcool ! Boit l'ami ! Boit !"
Vue que le type me semblait normal et qu'il voulait sans doute juste rencontrer de nouvelles personnes, j'avais pris le verre en parfait gentleman et j'en avais bu une gorgée. On aurait dit un goût de kiki ou quelque chose de ce genre. Du coup, je l'avais fini rapidement avant de me tourner vers les filles qui s'étaient dirigées vers une nouvelle table de poker. J'avais posé le verre sur le plateau d'un serveur qui passait par là et comme l'homme n'était plus à côté de moi... Il était partit où ? ... Je m'étais dirigé vers les filles en remettant bien le col de ma chemise.
"Tu devrais tout miser sur le 8 rouge." dis-je à Louise qui avait du retrouver un jeton et qui était en train de tout miser sur le mauvais chiffre et la mauvaise couleur. Quelques secondes plus tard, la roue s'était arrêtée sur le... 8 rouge ! J'avais fait un petit sourire aux filles tout en entendant les personnes à côtés rouspéter pour certaines qui pensaient que du coup c'était de la triche, tandis que d'autres semblaient tout heureux qu'on ait gagné.
"A ta place, je relancerai sur le 9 noir cette fois." dis-je une nouvelle fois à la jeune femme et quelques secondes après, c'était le 9 noir qui était sortit. Je ne savais pas comment je réussissais à voir ce qui allait sortir, mais c'était comme si quelqu'un me soufflait à l'oreille le résultat du lancé.
"Punaise, mais comment il fait ce mec ???!" "Il utilise son cerveau. A dire vrai c'est très simple. Là, on va avoir un 9 noir, puis un 7 rouge et enfin un 6 noir. Mais bon, c'est mathématique et faut avoir un cerveau de demi dieux pour comprendre ce genre de choses." "En quelle langue il me parle ?"
Le mec semblait outré, mais tout était sortit comme je l'avais prédit et l'argent se cumulé devant nous. Je ne savais pas que les demi dieux avaient cette facultés de gagner aux jeux de casino. J'avais tourné la tête et entendu de la musique venir au loin, quand je l'avais vue sur scène. Bon sang qu'est ce qu'elle était sexe ! Jezabel, c'est ça ? Ils étaient revenus ! On allait enfin pouvoir se lâcher... En plus elle avait commencée... Je la voyais se déchaîner au rythme de la musique...
"Bouge pas chérie, on arrive !" murmurais-je avant de prendre un verre d'alcool qui se tenait là et de le boire cul sec. Puis j'avais passé mes bras sous ceux de Tara et de Louise et je les avais entraînés avec moi.
"L'argent est pour vous, servez vous."
Une émeute avait eu lieu juste derrière nous quand on avait quitté la table et quand j'avais annoncé que je donnais tout nos gains aux joueurs restant. On était enfin arrivé devant la scène où se produisait Jezabel. J'avais pris le chapeau d'un mec qui se tenait là devant une machine à sous et je m'étais mis à danser aux côtés de la jeune femme. C'était un espace très étroit.
"On peut dire que tu sais bouger ton corps ! On leur montre de quoi on est capable ?"
Bien entendu, dans ma tête, c'était quelque chose de ce genre là...
Mais en réalité... Ca ressemblait plus à ça...
C'était pas si mal que ça. Je me sentais remuer des pieds et des mains, le tout bien écarté pour donner une impression que j'étais dans mon élément, mais j'avais pas vraiment l'impression que les autres étaient dans le même groove que moi. Dommage, car moi je m'éclatais vraiment beaucoup !
"Viens danser !" dis-je en tendant les mains - qui bougeaient toujours en rythme - à Louise. Mais elle ne semblait pas avoir spécialement envie. L'alcool produisait des effets vraiment particuliers sur moi et avaient pour but de me rendre encore plus ridicule que d'habitude. Heureusement, les effets ne duraient jamais très longtemps et quand je me rendis compte de ce que j'étais en train de faire, je ne m'étais pas arrêté pour autant. J'avais envie de danser. Aussi ridicule que je pouvais être, ça me faisait du bien.
"Je te rends les 500 dollars que tu vas perdre avec ton pari si tu continues à danser comme si de rien était." avais-je dis avec un petit sourire à Jezabel. Je ne voulais pas m'arrêter de danser, mais je ne voulais pas le faire seul. Elle allait perdre son pari et alors ? Elle gagnerait 500 dollars de plus !
Heureusement, elle ne m'avait pas abandonné tout seul sur la piste. D'ailleurs, j'avais forcé Glène à nous rejoindre. Pour le convaincre, c'était très simple, je lui avais juste glissé qu'elle le trouverait hyper sexe de se ridiculiser à mes côtés. Je commençais à parler comme Egéon. Quand à Tara, ça avait été simple aussi... Je lui avais juste tendu les bras. Ben quoi ? Cette fille avait un côté aussi folle que moi, ça devait pas être difficile à la convaincre ? Pour Louise, c'était plus compliqué, du coup j'avais fait la chose la plus invraisemblable qui soit et je lui avais dit...
"Si tu rejoins le délire et danse comme moi, tu peux être sûr que je ne craquerai plus jamais pour toi."
Ben quoi? C'était tout bénéf, non ? Elle dansait, elle faisait comme moi, elle se ridiculisait et c'était évident que je ne craquerai plus jamais pour elle, non ? Un plan facile, efficace et vraiment énorme ! Il ne me restait plus qu'à faire venir Mel. Elle m'en voulait surement encore, même si ça avait dû lui passer. C'était une fille lunatique qui était du genre à vous en vouloir l'instant présent et la minute d'après, elle vous proposait d'aller nager dans l'océan à ses côtés. Ca allait surement être pareil. J'avais tendu ma main vers elle au rythme de la musique.
"S'il te plaît... Je suis désolé de t'avoir entraîné dans tout ça, mais on avait besoin de prendre un peu l'air, de nous éloigner de Portland. Viens..."
Je ne savais pas si elle allait venir ou non, mais quoi qu'il en soit, je m'étais remis à danser et j'avais fermé les yeux. Ca en devenait encore plus ridicule, mais étrangement, j'avais la sensation qu'on était bien plus nombreux à danser et à se ridiculiser maintenant. C'était vraiment bizarre. A Vegas tout était possible, absolument tout... Même de se faire bousculer par quelqu'un et de manquer de tomber. Mais fort heureusement je m'étais retenu, ou plutôt j'étais à moitié tombé sur quelqu'un et il m'avait retenu. Quand j'avais ouvert les yeux, je l'avais vue et je n'avais pas pu m'empêcher d'approcher mes lèvres pour l'embrasser.
Ok... Cette fois ci elle allait véritablement m'en vouloir. Je ne savais pas comment j'arriverai à me sortir de cette situation. J'aurai dû écouter Egéon. Il me l'avait suffisamment dit : les filles c'est finis ! Même si ce baiser était vraiment excellent, j'étais saoul. Ou du moins j'aurai dû l'être ou j'aurai pu l'être. Quoi qu'il en soit, l'ambiance, la chaleur, l'alcool, les filles... Glène... Tout avait pour but de nous mettre en condition pour faire des débilités et je n'y avais pas échappé. Je m'étais passé une main sur le nez en tentant de faire comme si rien s'était passé, mais ce n'était pas possible. Je l'avais embrassée et pour que ça paraisse le plus normal possible, j'avais fait le truc le plus débile qui soit.
Je m'étais tourné, je l'avais vue et j'avais passé mes deux mains sur ses joues pour l'embrasser rapidement. C'était beaucoup moins bon, mais entre mec on pouvait bien se rendre ce petite service non ? En plus Glène embrassait bien, elle en avait de la chance Jezabel ! Peut être qu'en l'embrassant lui, elle oubliera que je l'ai embrassée elle aussi. Je m'étais tournée pour voir sa réaction, mais juste avant, j'avais tapoté l'épaule de Glène.
"Merci mec, je te revaudrai ça."
Ben quoi ? Il m'avait embrassé. Enfin, je l'avais embrassé pour faire croire que j'embrassais n'importe qui ce soir et pas uniquement elle. Je lui devais bien un truc en échange. Quand il voudra, où il voudra, du moment qu'il ne sera pas question de l'embrasser, car c'était vraiment bizarre. J'aimais pas embrasser les mecs, je venais de m'en rendre compte. A dire vrai je n'avais pas embrassé grand monde jusqu'à présent. Une demi déesse, qui est sortie avec Egéon ensuite et qui est sortie avec moi juste pour s'approcher de lui. Louise quand on était au manoir et que les Fish Twins voulaient absolument le Trident de Diane et là... elle. Mais non, je n'allais pas recommencer. Je n'allais pas une fois de plus tomber amoureux. C'était surfait pour moi tout ça. Bien loin derrière. J'avais regardée la jeune femme bien droit dans les yeux, juste avant de me demander si je ne devrais pas me remettre à danser, mais je crois que j'avais eu mon compte pour ce soir.
Melody Blackstorm
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
❝ So I wanna know... What's the name of the game? Does it mean anything to you? ❞
Ca faisait plaisir de voir Jezabel aussi imaginative pour se débarrasser de Muerte. Impressionnée, je la vis s'élever dans les airs pour le suspendre à un lampadaire. Aucun doute, elle serait un élément de taille dans l'armée. Il fallait que je la persuade à tous prix. Je devais réfléchir à une stratégie d'approche, connaître son opinion sur les dieux, voir si j'avais besoin de la convaincre un peu, beaucoup, à la folie ou... pas du tout. En tous les cas, j'avais l'impression de n'avoir eu qu'une démonstration de ses pouvoirs. En savoir toute l'étendue devait être vraiment grandiose.
Je songeai à ce qu'elle m'avait dit à propos de Glène. Lorsqu'elle passa près de moi, je la retins par le bras pour lui chuchoter rapidement :
"S'il ne veut pas de toi, c'est vraiment un crétin."
Elle me bluffait carrément. Mais j'étais bien placée pour savoir que les gens sont souvent effrayés par ce qui dépasse leur compréhension. On se ressemblait elle et moi. On détenait un pouvoir qui faisait peur aux autres. Même si le mien consistait en une malédiction.
On entra dans un casino gigantesque. Jezabel trépigna d'impatience et se trouva bien vite une table de poker en faisant du gringue à un type. Lorsqu'elle s'assit sur ses genoux, je glissai à Glène :
"Tu ferais bien de lui montrer un peu plus d'attention, sinon elle va te filer entre les doigts."
Je ricanai et rejoignis Jezabel. Elle trouva rapidement des embrouilles. Un homme la saisit par le bras, mais elle s'en sortit comme une grande en le brûlant. Elle engagea un combat entre les différents types. Je restai debout non loin, hésitant à m'en mêler. Je n'étais pas extrêmement douée au corps à corps. Si j'avais eu mon fleuret sous la main, j'aurais pu me débrouiller, mais là... je savais que je possédais une force au-dessus de la moyenne, mais je ne savais pas m'en servir. Avec Muerte, ça avait été facile. Il était immobile.
Jezabel se débrouilla très bien. Elle disparut de mon champ de vision.
"Oh non... tu as une idée d'où elle pourrait être ?" fis-je en me tournant vers Glène.
Ce n'était pas une bonne idée de se séparer. Vegas était gourmande. Je cherchai Jezabel un moment avant de décider de retourner à l'hôtel. La logique voudrait qu'elle y soit, même si je craignais qu'elle n'en possède pas énormément. Sans me soucier de savoir si le Minet me suivait, je marchai d'un pas rapide dans la rue et franchis le hall du Luxor. Je me rendis dans le casino, me doutant que mon amie voulait s'amuser encore un peu.
J'y retrouvai tout le monde, y compris Aaron. D'ailleurs, ce dernier me semblait avoir bu quelques verres de trop. Je secouai la tête. Il savait pourtant qu'il ne supportait pas l'alcool ! Jezabel dansait sur une machine, ses pieds bougeant très très vite, et Aaron tentait de la suivre, directement sur la piste. Oh non... il allait recommencer. Il ne fallait pas qu'il danse. C'était incroyablement humiliant pour lui. Heureusement qu'il ne se voyait pas.
J'entendis quelques rires moqueurs. Je serrai les poings et me dirigeai vers lui. Il venait d'inviter Louise à danser. De mieux en mieux. Glène et Tara les rejoignirent. Ridiculisez-vous en groupe, c'est tellement plus marrant !
Je m'arrêtai à mi-chemin et croisai les bras, les observant d'un oeil noir. Je me perdis un moment dans la mélodie de la chanson, si bien que je vis trop tard Aaron se dandiner devant moi en me tendant la main.
"S'il te plaît... Je suis désolé de t'avoir entraîné dans tout ça, mais on avait besoin de prendre un peu l'air, de nous éloigner de Portland. Viens..."
Il était sérieux ? Je baissai les yeux sur sa main tendue et l'observai comme si elle était malodorante. Il fallait qu'il cesse de vivre dans un monde de contes de fées. Dans la réalité, quand on abandonne ses amis, quand on leur fait de la peine, on ne peut pas tout réparer avec une danse à la noix.
De toutes façons, il abandonna très vite la partie. Sa main se referma en même temps que ses yeux et il se laissa entraîner par le rythme de la musique. Outrée, je le fixai d'un oeil volcanique.
Tout le monde dansait, sauf moi. D'autres clients de l'hôtel s'étaient mêlés au joyeux bordel. Je n'en revenais pas. Ils avaient tous été piqué par le virus du Bisounours ou quoi ?
Brusquement, Aaron perdit l'équilibre et tomba sur Louise qui, miraculeusement, parvint à le rattraper. La suite échappa à ma compréhension. Il l'embrassa. Il l'embrassa.
Il... l'embrassa.
J'eus l'impression que toute la thérapie qu'Egéon lui avait fait suivre pour se sortir cette fille de la tête venait de s'écrouler. Aaron était incorrigible. Je pris subitement conscience qu'il ne parviendrait jamais à guérir d'elle. Il l'avait dans la peau. Jamais rien ne changerait ça. Ca me faisait mal pour lui. Une colère sourde s'empara de moi. J'enfonçai mes ongles dans la peau de mes bras croisés, les lèvres pincées.
Pour se sortir de ce mauvais pas, il embrassa Glène qui parut déstabilisé. Tu m'étonnes...
Ca n'aurait pas dû me contrarier à ce point, mais j'en avais assez que Louise soit toujours la princesse dont on tombe amoureux, la fille en détresse que l'on sauve, celle à qui on donne un mouchoir ou un Arlequin. Je savais que j'avais un physique ingrat, mais je voulais savoir ce qu'elle avait de si spécial pour qu'il soit aussi accro à elle.
C'est pour cette raison que je marchai d'un pas raide jusqu'à elle, que je plaquai mes mains contre ses joues et que je l'embrassai à mon tour. Furtivement. En plus, elle avait le goût de l'alcool. Soit elle en avait bu, soit c'était le récent passage d'Aaron.
Je me reculai et m'essuyai la bouche d'un revers de main.
"Y a pas de quoi exciter un requin." constatai-je en lui lançant un regard désabusé. "Anna embrasse nettement mieux que toi."
Je jetai un coup d'oeil à Aaron qui semblait étonné par ma réplique. Je soupirai. Il croyait quoi ? J'avais une vie aussi. J'avais embrassé Anna d'Arendelle et ce bien avant qu'il ne tombe amoureux d'elle à cause de la Ceinture d'Aphrodite.
"Je vais boire un verre." grognai-je en les plantant là.
Je me ruai vers le bar, à l'autre bout de la salle, sans un regard en arrière. Je me hissai sur un tabouret face au comptoir et commandai ce qu'ils avaient de plus fort. Quelques instants plus tard, le barman fit glisser une vodka tonique que j'attrapai au passage. Le dos voûté, je fixai le fond de mon verre tout en tournant la petite ombrelle.
Après quelques minutes, je sentis qu'on m'observait. Du coin de l'oeil, je vis un vieux type décrépit au bout du comptoir vide. Il tournait une boite d'allumettes entre ses doigts sans me lâcher des yeux. Un vieux pervers qui voulait me cramer dans la ruelle ? Pourquoi pas... de quoi achever une nuit absolument parfaite !
"Vous n'avez pas quelqu'un d'autre à mater ?" fis-je avec humeur.
Il resta parfaitement serein tandis qu'il répondait :
"Je m'excuse Mademoiselle. Je n'avais aucune mauvaise pensée. Je vous trouve simplement très triste."
Je ricanai légèrement, gesticulant sur mon tabouret. J'enchainai sans le regarder :
"C'est là que vous me payez un verre pour que je vous raconte mes malheurs ? Le prenez pas mal, mais je suis pas du genre à déballer ma vie à un parfait inconnu."
"Je n'ai nullement l'intention de vous mettre mal à l'aise."
Le mal est déjà fait, pourtant.
Je soupirai, les épaules basses. Le bout de mes cheveux tomba dans mon verre. J'eus le début d'un haut-le-coeur en sentant l'odeur forte de la vodka. Je n'avais même pas envie de vider mon verre.
"J'en ai juste marre. Je voudrais retourner chez moi, dans ma bulle." marmonnai-je en mettant ma tête entre mes mains, les coudes sur le comptoir.
"Vivre dans un bocal, c'est du passé pour vous. Une jeune femme telle que vous mérite de s'épanouir au grand jour."
Je me redressai et l'observai d'un air intrigué. Ce qu'il venait de dire m'évoquait d'anciens souvenirs. J'avais l'impression qu'il savait que j'étais une sirène. Qui était-il ? Ami ou ennemi ? Par instinct, je préférais me méfier.
Il se leva souplement de son tabouret et se dirigea vers moi d'un pas nonchalant. Il n'avait pas cessé de tourner la boite d'allumettes entre le pouce et l'index.
"Je suis M. Le Verrier, le propriétaire de l'hôtel." se présenta-t-il. "Si une de mes clientes n'apprécie pas son séjour, cela me cause du souci."
Je fis la moue, avant de porter mon ongle à ma bouche pour le mordiller nerveusement. M. Le Verrier se tourna vers la piste.
"Il a l'air d'être un gentil garçon." ajouta-t-il en désignant Aaron du bout du menton.
"Oh oui, très !" fis-je, pleine d'ironie.
"Vous devriez lui laisser une seconde chance. Vegas pourrait vous surprendre, mademoiselle."
Il esquissa l'ombre d'un sourire avant d'incliner légèrement la tête vers moi et de s'éloigner. Je pivotai sur mon tabouret pour le suivre des yeux jusqu'à ce qu'il sorte. Son regard perçant m'avait scotchée sur place. A tâtons, je cherchai mon verre pour rafraîchir ma peau contre la buée et le froid causé par les glaçons.
Ce type était vraiment bizarre. Il se mêlait de choses qui ne le regardaient absolument pas. Je n'avais pas envie de pardonner à Aaron. Il avait été trop loin dans sa bêtise. La vie ne donnait jamais de seconde chance, alors pourquoi l'aurais-je fait ?
L'arabe se retint de lancer un regard noir à Melody, préférant l'ignorer. Lui savait pourquoi il avait besoin de ce téléphone, et de parler à Martin, et il n'avait pas besoin de son avis. Ne pas faire attention à elle serait bien plus douloureux pour son ego.
La réponse de Jézabel fit froncer les sourcils de Glène, étonné. Il pensait qu'elle serait compréhensive par rapport à son besoin de parler à Martin. Après tout ça, c'est étonnant qu'il n'ait pas fait de crise d'angoisse. Lui parler ou parler à Iris ou Ranko, il en avait vraiment besoin.
Jézabel !
Il ne put s'empêcher de crier lorsque celle-ci lui enleva le téléphone des mains pour le mettre... Dans son soutien-gorge. Il lança un regard plus que mécontant à Jézabel, pour lui indiquer que là-dessus, il ne rigolait pas.
Mais il s n'eurent pas le temps de se dire quoique ce soit qu'un visage et une voix déplaisants et malheuresment familiers surgit. Muerte, ce malade qui avait commencé a gâcher le voyage en premier en tentant de les tuer et en faisant cracher l'avion.
Glène resta à l'écart, Jézabel et Melody s'occupaient de lui très bien. C'est ainsi qu'il se retrouva, fumant et a bord des larmes, accroché à un lampadaire. Avant de suivre les filles, Glène ne put s'empêcher de lui asséner son poing dans ses bijoux de famille, avec assez de force pour exprimer la colère qu'il avait envers lui mais aussi envers ce voyage, avant de lancer un sourire angélique et rayonnant à l'homme, comme un enfant après une bêtise dont il est satisfait.
Oups !
Il s'empressa de rejoindre Melody et Jézabel dans le casino qui se présentait à eux. Jézabel avait déjà commencer à s'agiter un peu partout, avant de prendre part à une partie autour d'une table de poker. Glène sentit ses doigts craquer quand il serra les poings, mécontant, lorsque la jeune femme faisait des charmes à une des hommes, et pas des moindres.
Tu ferais bien de lui montrer un peu plus d'attention, sinon elle va te filer entre les doigts.
Glène lança un regard outragé à Melody.
Je ne suis pas...
Les mots se bloquèrent, comme si ce mensonge était trop injuste à dire.
Et puis... Je n'ai aucun conseil à recevoir à ce sujet à propos d'une fille qui jalouse autant Tara à propos d'Aaron, à cause de tous les vents qu'elle se prend. Toi, on t'a déjà filé entre les doigts, alors ne me dis pas ce que je dois faire.
Et oui, Glène entendait beaucoup de choses, et en comprenait beaucoup aussi.
C'était méchant. Et il s'en était un peu voulu, un peu après, mais il en avait marre de toute cette histoire, et les mots étaient sortis ainsi. Il regarda Melody, et au lieu de sortir des mots d'excuses, il soupira, et tourna le dos aux filles, énervé et agacé, s'intéressant faussement au reste de la salle. Il voulait juste rentrer au moins à l'hôtel à défaut de Storybrooke, et dormir pour se réveiller uniquement lorsqu'ils devront rentrer.
Il se retourna et se rapprocha d'elle uniquement lorsqu'elle lui demanda il savait où était passée Jézabel. La sirène sortit du bâtiment, mais Glène ne la suivit pas de suite. Il prit un verre de champagne sur un bar, sans se soucier de son propriétaire, et se rapprocha de l'homme qui s'était fait séduire par Jézabel.
Elle est à moi !
Et il fracassa le verre dans le visage de l'homme, le coupant un peu partout sur le visage. Il hurla. Gène avait du toucher l'œil. Il était vraiment, vraiment énervé. Il se retourna, et suivit Melody jusqu'au Luxor.
Devenait-il possessif et davantage jaloux maintenant qu'il avait compris ses sentiments ? Il n'en savait rien., il était juste sur d'une chose. Il était énervé.
Au casino du Luxor, tous étaient là. Excepté une personne. Glène remarqua de suite l'absence d'Alexis. Elle était son amie, et si une de ses rares amis du voyage n'était plus là, Glène n'allait pas être content. Spécialement Alexis.
Ils dansèrent joyeusement en coeur. D'accord, ils étaient ridicules, mais Glène vit tout de suite qu'ils s'amusaient. Ce qu'il ne faisait pas. Mais après tout ça, il ne voulait pas faire d'effort. Il fit demi-tour, pour aller dormir, quand la voix d'Aaron retentit derrière lui.
Jezabel me trouve hyper sex à danser à ses cotés, tu sais.
Il se retourna d'un coup. Pardon ? Voulaient-ils tous que Glène commete un meurtre par pur jalousie ? Jalousie totalement idiote d'ailleurs. Car il avait beau ne pas avoir de conseil de l'éléphant de mer, ce qu'elle avait dit resté gravée dans sa tête. Combien de chances avait-il ? Ils avaient juste couché une fois. Jézabel l'avait embrassé tout à l'heure, mais ça l'étonnerait que ça signifie quelque chose. L'amour se finissait toujours mal pour lui. Avec son expérience, il devrait le savoir.
Mais il n'en restait pas moins jaloux. Et s'il était hors de question de danser, il l'était également de laisser Aaron se pavaner aux coté de la jeune femme dans ces conditions.
Il se remémora d'un vieil ami qu'il avait pas vu depuis longtemps. Celui qui l'avait fait découvrir le fameux Sea, Sex, and Sun, qu'il avait offert a boire à Jézabel quand ils se sont retrouves. Glène tenait très très mal l'alcool. Et une fois saoul, il était horrible à voir. C'était à partir de cinq verres qu'il était comme ça, lui avait dit cet ami. Au bout de trois verres, il était juste assez éméché pour se croire maître du dancefloor, en gardant heureement sa conscience. Il prit alors trois coupes sur un plateau, et les enchaina d'un coup, cul sec chacune, avant de lancer un regard fougueux vers le groupe.
Mais lorsqu'il voulut pousser Aaron pour danser lui, aux cotés de Jézabel, celui ci prit son visage entre ces mains, pour l'embrasser. Il fit les gros yeux. Il était légèrement saoul, mais conscient. Il espérait juste que l'alcool qu'il avait bu lui ferait oublier ce moment. Surtout la partie Aaron embrasse très très bien. C'était le comble, apprécier le baiser d'un homme dans une soirée comme ça. Surtout que, même avec les trois verres qu'il avait simplement bu, il était capable de tout, comme embrasser une nouvelle fois le jeune homme. Ainsi, il préférait s'éloigner, pour ne pas déranger sa pauvre âme qui semblait déjà désordonnée. Il nota dans un coin de sa tête qu'il lui devait quelque chose. Surtout qu'il avait déjà peut être une idée, pensa-t-il en regardant Jézabel.
Jézabel ?
Il avait bien vu, Melody venait d'embrasser Louise a son tour, et Jézabel s'y était précipité, voulant savoir pourquoi tout le monde le faisait. Il prit la jeune femme par les épaules, rompant le baiser, pour emmener Louise un mètre plus loin.
Tu te laisse faire parce que tu encore droguée ou quoi ? Quoi, me regarde pas comme ça, tu étais droguée aussi quand tu m'as embrassé.