« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C'était une journée particulièrement chaude, bien qu'une brise légère vienne rafraichir les quelques personnes qui traversaient les rues silencieuses de Storybrook. Par un temps pareille, les gens restaient chez eux : volets tirés pour empêcher la chaleur de pénétrer leurs petits nids, télévision allumée pour essayer de ne plus penser a la canicule qu'ils supportaient. Pourtant, de petits bruits de pas se faisaient entendre au milieu des crissements des criquets, et une jeune femme en vêtements légers traversa la rue pour rejoindre la glacerie. Après plusieurs heures de supplices au milieu des chapeaux, elle c'était décidée a sortir pour trouver de quoi se rafraichir.
Chapeau sur la tête pour se protéger du soleil, elle poussa la porte de la glacerie avec un soupire de soulagement. Ce devait être l'endroit le plus frai de toute la ville. Et il était bondé, comme souvent pendant cette période de l’été. La jeune femme salua le serveur qui slalomait entre les gens, et se glissa jusqu'au comptoir ou elle se laissa tomber sur un tabouret qui venait par miracle de se libéré.
- Loulou ! Que me vaut le plaisir de ta délicieuse présence en ces lieux ? s'exclama un jeune homme blond au sourire communicatif en s’installant devant elle de l'autre coté du bar. - Tu oses poser la question avec le temps qu'il fait ? répliqua la jeune femme en se demandant vaguement si Phoebus y était pour quelque chose. - Oh tu sais, moi et les températures ...
D'autorité elle attrapa la main de Jack et la posa sur son front brulant en poussant un soupire de soulagement. Avec son éternel sweat, il aurai presque pu lui donner chaud si elle n'avait pas déjà été en train de fondre. Ca faisait un bien fou. Pratique d'avoir a disposition l'esprit de l’hiver ... Elle serait resté la toute la journée si elle avait pu mais le devoir les appelait tous deux.
- Je sais ce qu'il te faut, lâcha Jack en récupérant sa main et en attrapant un gobelet avant de lui faire une glace pilée - grenadine. C'est la maison qui offre, tu me fais de la pub en venant ici ... fit il en désignant le petit haut rouge décolleté qu'elle portait par dessus son short en jean.
La jeune femme leva les yeux au ciel et déposa un rapide baiser sur sa joue avant de quitter la boutique en lui promettant de l'appeler plus tard pour le cinéma. Une glace contre une soirée ce n'était pas cher payé ... surtout quand c'était lui qui invitait.
Tendis qu'elle dégustait tranquillement son bien en se dirigeant vers le Chatpeauté Louise se retrouva soudain face a ... un lapin. Le jouet s'approchait lentement d'elle en faisant de la musique, ses petites pattes frappant doucement les cymbales qu'il tenait entre ses pattes. Elle eut tout juste le temps de penser C'est miniooon Qu'un bras se glissait sous son cou et qu'on lui appliquait un mouchoir sur le nez et la bouche. Une seconde après, tombait, entendant un rire satisfait avant de sombrer dans l'inconscience.
Lorsqu'elle reprit connaissance, la jeune femme était ligotée, son chapeau hors de vue et elle avait un mal de crane tout simplement abrutissant. Allez, remue toi ... se dit elle en se forçant a garder les yeux ouverts. Pour finalement constater qu'elle était face a une poule.
"Oh. Salut ?" fit elle mentalement, puisque sa bouche était ballonnée. "Cot ?" "Tu saurai pas ou on est par hasard ?" ajouta la jeune femme en tentent de se redresser. "Cot ?" "Non, la je peux appeler personne ..." Clignement de yeux. "Tu t’appelle comment ?" "Cot cot ?" "Enchantée Cot-cot. moi c'est Louise. Ravie d'être ta compagne de kidnapping ... "
Certes elle parlait a une poule mais le son de sa propre voix, même dans sa tête, la rassurait un peu, lui rappelait qu'elle était toujours en vie et lui évitait de penser qu'elle était attachée. Surtout, ne pas faire attention a se détail. Ne pas faire attention au frottement de la corde sur sa peau qui l’empêcher de faire le moindre mouvement. Elle repoussa en bloc tous ses souvenirs. Du calme ! se dit elle. Tu aura tout le temps d'être traumatisée plus tard. Ce n'était vraiment pas le moment de faire une crise d'angoisse.
Ignorant la panique qui commençait a l’envahir, elle observa son environnement pour se rendre compte qu'elle était dans un avion dont le propriétaire - ou le pilote - avait des gouts douteux au vue de la danseuse hawaïenne qui ornait le tableau de bord. Bon. Une poule, une danseuse hawaïenne et un tableau de bord. Comment se tirer de ce mauvais pas ?
Elle n'eut pas le temps de se poser plus de questions que des pas se firent entendre. Le cœur de la jeune femme s'affola. Si c'était son époux ou Claude, elle était cuite. Elle recula le plus possible, sentant le fer des boites derrière elle qui lui rentrait dans le dos, quand tout a coup, un inconnu apparu.
"Chut ! Ti va ti taire!" Fit il en s'adressant a la poule.
Du bout du pied il la poussa sur le coté et s’accroupit près de Louise, qui hésitait entre le soulagement de ne pas voir son mari ou un de ses sbires, et la peur que lui inspirait cet inconnu.
"Yi ti drogué ! J'attends que ton amoureux arrive, cet Efléron et je vais obtenir ce que je veux ! Ji vi tout lui prendre !!" Efléron ? Mais je connais personne de se nom la ! Et ce n'est pas mon amoureux ! .. .Attends tu parles d'EGEON ???? Mais c'est pas moi qu'il faut prendre ! Je le connais a peine !
Malheureusement pour elle, l'homme ne semblait pas télépathe et sans douceur, il écarta la corde de son épaule pour lui planter une aiguille dans le bras. "Mmmmhmmmm !!" fit elle en le fusillant du regard, ( ce qui équivalait a " Mais doucement espèce de bute, ca fait mal ! " ).
L'homme s'éloigna la laissant a nouveau seule avec Cot-cot. Louise fit rapidement un bilan de la situation ( ne pouvant s’empêcher d'être tout de même soulagée de savoir que Joshua ne semblait pas etre de la partie ), réfléchir au pourquoi du comment elle en était arrivée la, passa en revue tous les produits qu'elle connaissait et toutes ses recettes, compta jusqu’à 1 027, prépara sa liste de course quand tout a coup du bruit se fit entendre de l'autre coté de la porte. Les sens aux aguets, elle écouta, se demandant si c'était les amis de son ravisseur avant que celui ci ne s’installe aux commandes.
Quand l'avion décolla, elle crut que sa fin était proche. En constatant qu'il était aussi stable qu'une balle rebondissante dans une machine a lavée, elle fit quelques prières a toutes les divinités qu'elle connaissait, jusqu’à ce qu'une boule de feu ne vienne frapper la porte. Une boule de FEU ??? Non mais ils étaient MALADES ? Impuissante, elle assista a ce qui semblait être un match de tennis qui se termina par l'envoie d'une bombe non armée du coté passagé.
Jusqu’à ce qu'il décide de lâcher les commandes pour lui mettre un couteau sous la gorge. Beaucoup de cris c'étaient fait entendre jusque la mais aucune voix qu'elle reconnue. "Euh calmez-vous monsieur ! Il faut rester calme face à l'adversité !" Rectification faite, elle en connaissait une. Aaron ? Mais qu'est ce qu'il fichait ici ? Bon, vu que le pilote la prenait pour la copine d'Egeon ce n'était pas si étonnant que ca mais tout de même ... Tout a coup le visage de Melody apparut devant elle. Oh non pas elle ...
"Vous vous connaissez ?" "Ouais, mais c'est bon, vous pouvez l'achever. Elle ne manquera à personne." Merci, c'est tres aimable de ta part de me le rappeler...
Tout a coup, elle se sentit ... étrange. Comme si elle avait bu.la tête lui tournait et elle avait l'impression que le monde prenait une autre dimension. Lorsqu'elle parla de la marque, la princesse baissa machinalement les yeux sur sa main, que Muertè venait de dégager, avant de la lâcher en faisant des signes d'exorcisme. Louise s'écrasa sur le sol avant de se faire redresser par Aaron qu lui arracha son bâillon.
"Salut" fit elle d'une voix enrouée. avant qu'il ne lui fourre un Arlequin dans la bouche. Aaah il n'y avait que ca de vrai, c'était encore plus efficace que les glaces de Jack. Mais bon elle risquait juste de s'étouffer avec. Tendis que les autres parlaient, elle se surprit a rêvasser, se demandant vaguement si les lutins qu'elle voyaient étaient réelles ou non. Elle devait les écouter, c'était certain.
Tout a coup, sans savoir comment, elle se retrouva a plonger dans le vide. Elle poussa un hurlement strident avant de se stopper en plein milieu, le souffle coupé. Se dévissant le cou, elle remarqua avec soulagement qu'un parachute c'était ouvert dans son dos, et la ramenait plus ou moins en douceur vers le sol. Elle aperçut soudain une silhouette qui courait non loin et au moment ou elle cru qu'elle allait manger de l'herbe, elle se sentit attrapée par quelque chose se mou, avant de rouler l'un sur l'autre pour qu'elle lui atterrisse finalement dessus.
"Salut ?" fit elle au parfait inconnue qui se tenait sous elle. "Je connais quelqu'un qui va se remettre à me faire la tête si on arrange pas la situation" répondit son sauveur.
Aussi tot ses liens coupés, Louise lui sauta dessus et le serra contre elle avec force en .... ronronnant. o_O Puis elle mit une main de chaque coté de son visage et lui fit un smack avant de se tourner vers les autres personnes du groupe. L'une d'elle la regardait clairement comme si elle allait faire un meurtre (Jez), alors sans prendre la peine de réfléchir, Louise se jeta sur elle et la pris par la taille pour se coller a elle.
"Mamaaaaan" fit elle en soupirant de bien être. D'un geste, elle pointa son doigt vers Melody et déclara "Elle elle est pas gentille. Elle m'a colorié la main". Elle lui tira la langue jusqu’à ce que son regard ne tombe sur une autre brune ( Tara ). Louise lâcha sa "mère" et bondit sur Tara en la secouant par les épaules. "Cot-cot c'est bien toi ? Ma copine de kidnapping !" Elle lui attrapa les mains et la fit tournée avec elle jusqu’à ce qu'elle tombent toutes deux sur les fesses et que Louise éclate de rire. Une main se tendit vers elle et la princesse l'attrapa, jusqu’à ce qu'elle se rendre compte qu'elle appartienne a ..."Ronron !!!! "
En deux temps trois mouvement, elle lui grimpait dessus en mode Koala, les jambes accrochées autour de sa taille, les mains autour de son cou, et un sourire énorme sur le visage. Elle attrapa un élastique qu'elle avait autour du poignet et lui fit une couette sur le haut du crane avant de lui faire un câlin énooooorme ... et de se souvenir ou elle était. D'un geste brusque elle lâcha Aaron et tomba sur les fesses ( encore ) pour reculer le plus loin possible avec les mains et les pieds. Lorsqu'elle fut a une distance raisonnable, elle se redressa, épousseta ses mains et jeta un regard embarrassé autour d'elle.
"Euuuuuuuh .... désolée pour tout ca ..." lacha elle d'une petite voix "Je sais pas ce qu'il m'arrive ..."
Tara Duncan
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Adoratrice auto proclamée des cochons
et surtout des Pua !
| Conte : Tara Duncan | Dans le monde des contes, je suis : : Tara, la blonde à la mèche blanche qui fait tout exploser à son passage !
Je vais mourir. Non, c’est vrai, je vais mourir. Je sais que je vais mourir. Comment ça je le répète trop. Bon d’accord… Une dernière fois… JE VAIS MOURIR ! Il faut se rendre à l’évidence, il se passe un million de truc par seconde. Nous avons un manche en tant que pilote et encore pire, un psychopathe ! Je suis sûre d’avoir entendu quelqu’un ! Ne me prenez pas pour une folle, un chat ça miaule, ça fait pas des bruits de personnes étouffés. Je lançais un regard noir à la chose brune qui nous accompagnait et ne servait pas à grand-chose depuis le début du voyage. « Fait gaffe, mes pouvoirs se manifeste aussi quand je suis énervée, ce sera con que la source de mon énervement se retrouve cramer. » Bon d’accord, ce n’était pas dans ma nature de répondre comme ça, mais là, j’étais tellement sous pression que les mots sortaient de ma bouche avant d’y avoir réfléchis. Après m’être faite poussée par Jezabel, cette dernière n’eut pas d’autre idée que de lancer une boule de feu dans l’avion. Trop choqué pour crier, je regardais la scène improbable se dérouler devant moi. Mais à quoi jouait-elle ?! J’essayais de maitriser mes pouvoirs et elle lançait une boule de feu dans l’avion alors que ce dernier était déjà mal piloté ? Cherchant un regard réconfortant autour de moi, tout le monde avait l’air meurtrit. Reposant ma tête dans le coussin, j’étouffais un gémissement. « On va tous mouuurriiiiiiiir ! » Non sérieusement… Je vous ai déjà dit que j’avais pas du tout envie de mourir ? Mais vraiment pas. Je suis sûre que j’ai encore plein de chose à voir et à vivre ! En pleine lamentation, un truc dur et froid me percuta la tête, me faisant perdre l’équilibre. « Aïïïeuuh ! Mais ça va pas de balancer des trucs comme ça ? » Je regardais le petit objet qui venait de m’assommer, horrifiée. Attendez.. Un déo ? Ne me dites pas que c’est un déo qu’il a utilisé et qui a touché ses… Je fis une grimace dégouté en essayant de me sortir cette idée de la tête.
L’attention avait l’air fixé sur le cockpit, curieuse de nature, je m’y dirigeais à tâtons pour voir ce qu’il se passait. L’homme… Enfin, le psychopathe pardon, tenait une jeune femme en otage. Voilà, qui c’est qu’avais raison ? C’est bibi. Toujours m’écouter, je dis pas que des conneries. Ce dernier nous menaçait avec des bombes toutes plus bizarre les unes que les autres. Après le déo, la mousse à raser il allait nous jeter quoi ? Un rasoir ? Ce serai surement plus efficace. Toussant à cause de la fumé, j’entendis Glène me demander d’utiliser mes pouvoirs. Hésitante, la fumé ne me permettait pas de bien voir et j’étais dans tous mes états avec ce qu’il venait de se passer. Je fixais mes mains tremblantes, lâchant légèrement le fluide magique que j’avais retenu tout ce temps dans l’avion. Immédiatement, mes mains s’illuminèrent pour venir m’aveugler quelques secondes. Alors que je visais l’homme chauve, une silhouette se dessina à côté de lui. Ecarquillant les yeux, je détournais rapidement mes mains en essayant de retenir la décharge qui menaçait de partir à tout moment. « Stop, stop, stoop ! » Quelques secondes passèrent avant que mon pouvoir s’éteigne finalement. Il faut vraiment que j’arrête de me faire des peurs comme ça. Je reportais mon attention vers le cockpit où la jeune femme était toujours attachée. Melody et Aaron avait l’air de la connaître. Il fallait forcément la libérer. Alors que je regardais Melody, attendant qu’elle règle son compte au chauffeur, la jeune femme sortit une phrase qui me fit hurler. « Mais t’es malade ! On peut pas… » Une main s’était plaqué sur ma bouche tandis que les autres me faisait les gros yeux. Mais quoi ? Vous êtes sérieux, vous allez la laissé mourir ? Mais elle a rien fait ! Ecarquillant les yeux en entendant Melody parler, je fis un bref mouvement de recul. Ah d’accord, comme si un psychopathe ne suffisait pas, il fallait qu’on en ait un deuxième dans l’équipe génial. Je lançais un regard anxieux vers Jez en lui intimant d’arrêter de dire des choses comme ça. Enfin.. Pas que je n’étais pas d’accord, mais on m’a toujours dit qu’énerver un psychopathe était synonyme de mort. Et j’aimerai éviter.
J’ai finalement compris le stratagème de la jeune femme et la bêtise que j’avais failli faire. Vous m’excuserez, mais après ça, j’ai le cerveau en compote, me demander de réfléchir était un peu trop pour moi. Melody passa à côté d’Aaron pour lui donner le feu vert avant de s’approcher de moi alors que je regardais les deux jeunes gens se réjouir de leurs retrouvailles. Reportant mon attention sur la brune, je rougis légèrement avant de répondre. « Quoi mais il est pas avec… » Tais-toi Tara, vu la situation, non ils ne sont pas ensemble, ça ne sert à rien de remuer le couteau dans la plaie. « On n’a pas batifolé, dis pas n’importe quoi ! On a juste marché, rien de plus. Et puis, je ne l’ai vu qu’une fois, et c’est loin d’être la même personne. Toi par contre, ça a l’air d’être bien différent. Je suis pas sûre d’être la plus à plaindre… » Sans lui laisser le temps de répondre, je m’éloignais. Vu le personnage, elle aurait surement tout nié en bloc, s’énervant contre moi. Je m’éloignais légèrement de la porte, laissant les autres bloquer la Muerté. De toute manière, je ne servirai pas à grand-chose sans mes pouvoirs. Et j'avais une tout autre idée en tête. Tant qu’à faire, si on devait faire une chute libre, autant la faire avec des parachutes. Je me ruais vers l’un des premiers rangements pour tout en extraire. Rien… Je passais au suivant, continuant ma petite ronde. Malheureusement, avant de toucher mon but, une nouvelle fumée épaisse se propageait dans l’avion me faisant cracher mes poumons. Brusquement, la porte de l’avion s’ouvrit. Mais à quoi jouait-il ?! Je le vis vaguement sauter, emportant la dénommé Louise avec lui. Accroché à un fauteuil, j’essayais de me pas me faire happé par le trou. Difficilement, je me suis dirigé vers le cockpit pour être un peu plus tranquille et apporter mon aide qui n’avait pas été très utile jusqu’à maintenant. Tirant de toutes mes forces sur le levier, l’avion remontait peu à peu. Le problème étant que le sol se rapprochait bien trop vite et que nous ne pourrons pas l’éviter. La secousse de l’atterrissage me fit trébucher sur le pied d’un de mes compagnons tandis que je e réceptionnais tant bien que mal, suspendu au levier. Quelque chose de rouge explosa sur le parebrise, me donnant furieusement la nausée. Avant que je ne puisse me relever, le cri de Jez me fit courir pour me réfugier sous la table, attendant le choc inévitable.
Brutalement arrêté, je me cognais la tête contre le haut de la table. Génial comme plan, bravo Tara. Sonné, j’attendis quelques secondes avant de pouvoir bouger. Pour le coup, j’étais à deux doigts de vraiment vomir et de me laisser tomber dans les pommes. Je vis des jambes sortirent une à une de l’avion. Sortant de ma cachette, je me dirigeais vers le cockpit pour retrouver la poule qui avait été abandonné quelques minutes auparavant. Une grosse tâche de sang se répandait dans la petite pièce, me faisant sortir au plus vite. Génial… Vraiment génial ! Sortant de l’avion en m’éclaboussant légèrement, je n’eus pas le temps de prendre une bonne respiration que Jez fonçait déjà vers moi, toute heureuse. Je la regardais, toujours figée et choquée par ce qui venait de nous arriver. Mais comment faisait-elle pour être aussi joyeuse ? Franchement, elle m’épatait. Pour toute réponse, je précise que mon cerveau ne marchait plus correctement, je fis une moue triste. « La poule est morte. » Voyant Glène se décomposer, je levais les yeux pour voir Louise descendre petit à petit dans le ciel avec un parachute… La Muerté non loin d’elle avec un magnifique parachute Hello Kitty. A la suite des autres, je m’élançais pour rattraper le point d’atterrissage de la jeune femme. Le grand air et la petite course à pied m’ayant fait reprendre mes esprits, je pouffais de rire en voyant Pollen allongé sur Glène. « Dis donc Glène, tu les attires toutes, tu vas faire des jaloux.. » Si j’avais pu j’aurai continué dans ma moquerie mais la femme anciennement ligotée remercia d’une façon étrange Glène. Je tournais les yeux vers Jezabel en me pinçant les lèvres. « On a galéré à la sauver… La tue pas maintenant s’il te plait… » Une nouvelle fois, Louise se rua sur Jez pour l’appeler maman et la serrer dans ses bras. Hein ? On m’aurait caché des choses ? Vu la tête de la brune, je me demandais à quoi jouait la nouvelle arrivante. Sérieusement, elle essayait de faire passer la pilule en se faisant passer pour sa fille ? Je n’étais d’ailleurs pas au bout de mes peines… Lorsque la jeune femme se tourna vers moi, un discours étrange à la bouche. Vexée qu’elle puisse me confondre avec une poule… UNE POULE ! Je la fusillais du regard alors que nous tournoyons. « J’suis pas une poule ! Et puis la vrai est morte... » Répondis-je avec une pointe de tristesse dans la voix. La nausée commençait à me gagner j’essayais de ralentir Louise dans ses tournoiements. « Stop, stop ! S’il te plait ! Je vais vomir ! » Je finis par m’écraser sur les fesses, grimaçant. Génial. Alors que je me relevais difficilement, la jeune femme fonça sur Aaron, adoptant un surnom qui me fit une nouvelle fois pouffer de rire. Je lançais un regard discret vers Melody comme elle l’avait surement fait pour moi auparavant. Mais, n’ayant pas le temps de m’attarder plus, des bruits de poule se firent entendre derrière moi.
Me retournant brusquement, je vis trois poules nous foncer dessus. DES POULLLLLLLLEEEEESSS ! Ravie, je les regardais arriver avec un grand sourire. « Oh génial ! Y’en a d’autre ! » Alors que l’une d’entre elle se jetait sur moi, je l’accueillis à bras ouvert avant de me rendre compte que cette dernière ne voulait absolument pas me faire un câlin mais plutôt m’envoyer des coup de bac. « Aïe… Mais AÏE ! Lâche-moi ! Ta sœur elle était plus gentille ! Lâche-moi ! » Alors que j’attrapais l’animal à plume pour l’envoyer par terre, je lançais un regard aux autres. Aaron et Louise avait l’air dans le même cas que moi, attaqué par ces petites poules sauvages. J’aurai préféré que l’autre poule vienne nous accueillir. Alors que les trois objets du démon revenaient en chargeant vers nous, je reculais légèrement, laissant le fluide magique se répandre dans mes veines. Mes mains s’illuminèrent une nouvelle fois d’une lueur bleutée alors que je visais la première poule, passant à côté de Melody. Prenant quelques secondes pour visé, j’avoue avoir sous-estimé leur rapidité. Mon jet de magie rata de peu sa cible pour s’écraser contre Melody. Ce dernier étant destiné à faire cramer quelques plumes de poules pour les effrayer sans les blesser, les vêtements de Melody prirent feu, se consumant sa la bruler. « Oh non ! Non, non, non ! » J’essayais tant bien que mal d’éteindre le feu me ce dernier consuma sa petite robe jusqu’à la dernière fibre. « Je suis désolé ! Je suis désolé ! C’était pour la poule normalement… Je… J’ai raté ! » Effrayer par son regard assassin, je m’éloignais d’elle le plus vite possible en lui jetant ma veste. « Tu peux la garder.. Je suis désolé ! » Regardant autour de moi pour tenter de changer de sujet, je fuyais toujours Melody qui avait une lueur meurtrière dans le regard. « Me tue pas, me tue pas… » Essayant de voir le côté positif, je souris légèrement. « Au moins, ça a fait fuir les poules...» Mon regard se déposa sur un panneau indiquant une station essence trois kilomètres plus loin. Je fis volte-face devant le groupe en désignant le panneau. « Regarder, on va pouvoir trouver de l’aide là-bas… On y va ? » Restant toujours à une distance considérable de la brune, je cherchais un endroit où elle ne pourrait pas mettre en œuvre ce qu’elle imaginait. Techniquement, si je me planque derrière Aaron, elle ne le touchera pas. L’air de rien, je me positionnais derrière lui, le laissant toujours entre nous deux.
Tara : 95% Aaron : 95% Pollen : 95% Melody : 100% mais plus de robe
Aaron McAdams
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| Avatar : Jesse Eisenberg ♥
« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
On était vraiment très loin de la sortie que j'imaginais. D'abord, on aurait jamais dû se faire attaquer par des poules, ni même par Muerté, la mort, comme il le disait si bien. On aurait simplement dû prendre un avion, partir en direction de Las Vegas et s'éclater dans la suite qu'on nous avait réservé. J'avais absolument tout prévu pour qu'on passe le meilleur des moments et qu'on dépense un peu d'argent aux machines à sous. Mais bien entendu, comme toujours, il y avait eu des imprévus.
"Attends Mel.. C'est pas si grave, en plus tu as mis des sous vêtements assortis."
Je n'étais pas sûr que ça allait la calmer, mais quoi qu'il en soit, ça l'avait au moins interpellée, ce qui me laissait quelques secondes de plus pour trouver un autre parade. Tara était derrière moi, ce qui lui garantissait de ne pas se faire charcuter dans les minutes qui viendraient. Ca ne l’immunisait pas à vie, mais au moins ici, Mel ne tenterait rien. Car si elle lui sautait dessus, je pourrai toujours la stopper, j'étais bien placé.
"Ecoute, je t'assure, c'est vraiment bien comme ça, tas pas à t'en faire et... Attends, tiens." avais-je dit en retirant ma veste et en la tendant à la jeune demi déesse. Je voulais pas qu'elle prenne froid, bien qu'il faisait extrêmement chaud. A dire vrai, j'avais pas spécialement envie non plus qu'on l'observe. C'était assez déplacé de la regarder alors qu'elle était en petite tenue.
"On est pas loin de la station service, il y aura très certainement des vêtements neufs. Et peut être même un haut Petite Sirène, on sait jamais. Tu adores les sirènes. Normal d'un côté, vue que tu en es une, mais ça pourrait être génial, n'est ce pas ? Et je t'offre le haut ! Le bas aussi. En attendant, tu peux garder ma veste. Allez... On fait tous un effort."
Je m'étais approché d'elle, je l'avais forcée à se tourner et j'avais passé une main sur son épaule pour l'entraîner avec moi en direction de la station service.
"On avance, c'est pas très loin."
La route risquait d'être mouvementée, mais tant que je tenais Mel tout contre moi, il n'y aura pas de victimes. J'espérais que quelqu'un prendrait soin de Louise qui semblait plus que perturbée. Elle avait été droguée ou quoi ? Quoi qu'il en soit, je ne devais pas m'approcher d'elle. Egéon m'avait prévenu : elle était le mal. Me plonger dans la magie m'avait aidé à l'oublier et j'étais sur le point de passer à autre chose.
Au bout de quelques mètres, un nouveau panneau indiquait qu'on était plus qu'à 2 km de la station service. Ca allait être un jeu d'enfant d'y arriver sans encombres. La seule chose que j'espérais, c'était qu'une fois sur place, on trouvera tout ce qu'il faut pour habiller Mel, car des vêtements propres et neufs, ça lui fera sans doute oublier ce qui est arrivé.
"Attendez..." avais-je dit en me stoppant et en entendant un bruit de derrière les buissons. C'était quoi ça ? J'avais lâché l'épaule de Mel, tout en la faisant reculer un peu, avant de la reprendre immédiatement, vue qu'elle était déjà en train de se précipiter vers Tara.
"Reste là! Non mais ça suffit maintenant? Tu ne peux pas oublier ce qu'elle a fait ? Personne te regarde en plus !" avais-je dit en tentant de la maintenir tout contre moi, mais elle tentait de s'échapper. Puis, j'avais ajouté à l'intention du type au regard vicieux...
"Glène? Lève les yeux !"
Comment être crédible quand il y a un autre mec dans le groupe ? Puis, j'avais tourné la tête vers Jezabel tout en la fusillant du regard, car elle aussi dévisageait Mel.
"Vous avez quoi à tous regarder ses jam... Ok... Ne panique pas, tout va bien !"
Je maintenais toujours Mel tout en jetant un coup d'oeil derrière nous et en voyant une petite flaque d'eau au sol. Quand je l'avais faite reculée, elle avait dû entrer en contact avec l'eau et voilà qu'elle ne tenait plus debout à cause de sa queue de Sirène qui venait d'apparaître.
"Bon, je porte le poiss... Mel jusqu'à la station essence et on avance sans tenir compte de ce qui se cache derrière les buissons."
Je n'avais pas envie de savoir de quoi il était question. Passant un bas de Mel autour de mon épaule, je l'avais soulevée pour la porter avec un peu de difficulté, mais j'avais bien fait de me muscler un chouilla avant cette aventure.
"On est pas très loin ! Faut garder le rythme !" dis-je confiant. Même si ce n'était pas du tout facile de tenir une sirène dans ses bras qui gigotait dans tous les sens pour tenter d'attraper Tara.
"Mais arrête !"
Melody Blackstorm
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| Avatar : Kristen Stewart
❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
❝ So I wanna know... What's the name of the game? Does it mean anything to you? ❞
Entre Aaron qui s'était servi de mon bras comme de joystick pour commander l'avion et Louise qui avait perdu la tête, on pouvait dire que j'étais bien entourée.
L'atterrissage avait été violent. J'avais tenté de me raccrocher à n'importe quoi mais le choc m'avait propulsée contre le sol. Je sentis une douleur aiguë exploser dans mon épaule. Génial. Une nouvelle ecchymose qui s'ajoute à la collection de bobos. Je me relevai, repoussai mes cheveux emmêlés et suivis les autres, grimaçant en suivant le regard de Tara. Une tache de sang maculait le pare-brise de l'avion. Pauvre petite poule.
Une fois devant la porte de sortie, je jetai un coup d'oeil au dehors. Le paysage était presque désertique, parsemé de quelques arbres décharnés et dépourvus de feuilles. J'émis un soupir en voyant Jezabel crapoter dans la boue, en contrebas. Quel charmant spectacle.
"Et après tu vas me dire qu'on n'est pas dans une garderie." marmonnai-je à Aaron.
Surtout que ce dernier venait d'actionner un bouton qui déroula un toboggan gonflable menant jusqu'en bas, évitant de ce fait d'être touché par la boue. Ingénieux et stupide à la fois. Tout le monde l'emprunta. Je levai les yeux au ciel et me jetai dedans à mon tour, masquant difficilement mon sourire tandis que je sentais la vitesse fouetter mon visage et s'infiltrer dans mes cheveux.
Une fois en bas, Jezabel m'accueillit avec une réplique qui me hérissa :
« Il y tenait à son avion, ton frère ? »
"Mon frère ?"
Je ne parvins pas à cacher mon étonnement. Perplexe, je me tournai vers l'avion enplafonné contre le grand arbre, avant de dévisager Aaron qui gardait profil bas. J'ignorais qu'Egéon possédait un avion privé. Il ne me l'avait jamais dit. Le coeur gros, je songeai que je ne savais pas grand chose de notre héritage, en fin de compte. A chaque fois que je posais des questions, il en profitait pour me bercer de paroles douces. Etait-ce possible qu'il me... manipule ? Je serrai mes bras contre moi dans l'espoir de me protéger de cette question déroutante, puis je secouai légèrement la tête tout en fixant le sol. Non, cela ne se pouvait. On se faisait entièrement confiance. Aucun secret. Et pourtant...
L'herbe desséchée crissait sous mes bottines noires. Je m'éloignai du petit groupe pour marcher vers l'inconnu. Le minet nous fit remarquer que Louise approchait. Je levai les yeux et mis ma main en visière pour voir effectivement un parachute descendre vers nous. Le minet joua le sauveur en recevant la folle dans ses bras. Je fis semblant de vomir et accélérai l'allure. Plus loin encore, le parachute de Muerte termina sa course dans les arbres, hors de portée.
"Un taré de moins." commentai-je, puis j'ajoutai en jetant un regard noir au groupe : "Plus que quatre."
C'est alors que des poules passèrent entre mes jambes pour attaquer les autres. Je pivotai sur moi-même, stupéfaite, et revins sur mes pas. Je n'avais pas spécialement envie de leur prêter main forte, mais je ne voulais pas qu'Aaron soit blessé. Il guérissait vite mais ce n'était pas une raison.
Je me plantai au milieu du "combat", déroutée. Puis, je vis une poule pas très loin qui était en train de me charger. Je plissai des yeux, calculant la trajectoire, et pris de l'élan. Si je m'y prenais bien, je pourrais lui envoyer un coup de pied.
J'étais très concentrée quand je sentis une odeur de brûlé, suivi de :
« Oh non ! Non, non, non ! »
La voix de Tara. Quoi encore ? Je baissai les yeux et poussai un cri paniqué en voyant des flammes parcourir ma robe. Je ne savais pas comment les éteindre ! Dans les films, on les voit taper dessus mais je craignais de me brûler. D'ailleurs, comment se faisait-il que je n'avais pas mal ? J'avais eu le temps de me poser toutes ces questions pendant que ma robe se consumait entièrement, et j'obtins la réponse quelques secondes plus tard : la magie. C'était la magie qui me laissait en sous-vêtements noirs en dentelle et en bottines au milieu de nulle part. Merci la magie ! Mais surtout... merci Tara.
« Je suis désolé ! Je suis désolé ! C’était pour la poule normalement… Je… J’ai raté ! »
Je plantai mon regard assassin dans le sien, si bien qu'elle recula, totalement paniquée, et me jeta une veste que je me pris en plein visage. Furieuse, je la jetai dans la boue.
"J'en veux pas, espèce de dinde ! Tu sais ce que je veux, hum ?"
« Me tue pas, me tue pas… »
J'allais me gêner. Elle me prenait vraiment pour une psychopathe, alors ? C'était fou que je semble aussi antipathique. J'étais tellement hors de moi que je ne me souciais même pas de me trouver en petite tenue devant tout le monde. De toutes façons, je ne les connaissais pas. Je jetai un coup d'oeil vers Aaron avant de plaquer mes bras contre moi, histoire de cacher ma poitrine pas très fournie. J'avais toujours eu honte de ne pas en avoir beaucoup. Face à lui, je me sentais encore plus mal à l'aise. En tous cas, ça ne ressemblait vraiment pas au rêve que j'avais fait... Je ramenai nerveusement mes cheveux devant mes épaules et les tirait au maximum pour cacher un peu la misère.
« Au moins, ça a fait fuir les poules...»
Aha, c'est ça, fais de l'humour. Tu crois que ça va me calmer ? Croyant pouvoir m'échapper en changeant de sujet, Tara désigna une pancarte qui indiquait une station service à trois kilomètres d'ici.
J'aurais aimé me focaliser là-dessus, mais la remarque d'Aaron termina de m'achever.
"Attends Mel.. C'est pas si grave, en plus tu as mis des sous vêtements assortis."
Oui, c'est super, mais je n'avais pas envie qu'on les voit ! Avec sollicitude, je pris la veste qu'il me tendait et la drapai sur mes épaules.
"J'espère bien que tu vas m'offrir les fringues. C'est un peu de ta faute ce qui m'arrive." grommelai-je avec l'ombre d'un sourire.
Il passa un bras autour de moi pour m'inciter à le suivre. Rien que pour agacer Tara, je me collai davantage contre lui avant de lui lancer un sourire mauvais par-dessus mon épaule. C'était un début de vengeance.
Nous marchâmes un petit moment avant qu'Aaron ne nous stoppe. Il avait remarqué un truc louche. J'en profitai pour m'élancer vers Tara. Un bon coup de poing dans les gencives, ça devrait lui rappeler de ne PLUS utiliser sa magie sur moi. Je me sentis brutalement entraînée en arrière. Je roulai des yeux et me retrouvai face à Aaron. Il me maintenait fermement contre lui. Je me débattis et sentis alors très nettement le contact de l'eau contre le haut de mon mollet. Tout d'abord, je songeai au bien-être qui m'envahit, car je n'avais plus été en contact avec l'eau depuis plusieurs heures. Cela m'avait tellement manqué... Puis je me souvins, comme un électrochoc, de la conséquence inéluctable. Je serrai les poings alors que je sentis mes jambes se dérober sous moi. Je perdis l'équilibre et sentis bientôt l'herbe sèche craqueler sous mes écailles. Je grimaçai légèrement.
"Ne me lâche pas." grognai-je à Aaron à voix basse tout en le regardant intensément.
Il me maintenait contre lui, comprenant seulement à l'instant ce qui venait de m'arriver. Il me prit dans ses bras et j'en profitai pour donner un coup de nageoires à Glène qui avait un peu trop maté mes écailles. J'aurais aimé faire de même avec Tara mais elle était trop loin. Cela ne m'empêcha pas de tenter l'impossible. Je gesticulai dans les bras d'Aaron pour l'atteindre, et lorsqu'il me fit une remarque, je lui collai une tape à l'arrière du crâne.
"Le poisson fait ce qu'il veut !" dis-je d'un ton acerbe, lui signifiant que j'avais très bien entendu ce qu'il avait dit quelques secondes plus tôt. "D'ailleurs, je ne suis pas un bagage à mains."
Je gesticulai davantage pour enlever la veste et essuyer le petit carré mouillé sur mes nageoires, ce qui avait provoqué ma transformation. Je frottai rageusement dessus et bientôt, je vis les écailles disparaître, remplacées par mes jambes. Songeant à un détail préoccupant, je plaquai de nouveau la veste sur moi, me mordis les lèvres et murmurai à Aaron, le rose me montant aux joues :
"Euh... j'ai euh... plus rien en bas."
A la fois surpris et perturbé, Aaron me lâcha brusquement. Je me reçus sur mes pieds nus et grimaçai. Puis j'esquissai une moue agacée tout en serrant davantage la veste autour de moi et en la maintenant fermée jusqu'en bas.
"Tu me dois une paire de chaussures, aussi !" lui fis-je remarquer. "J'adorais mes Doc Martens en plus..."
Je portai un doigt à ma bouche pour mordiller mon ongle et je me détournai du groupe pour marcher en tête. Malgré les cailloux et les brindilles qui étaient un véritable supplice sous mes pieds nus, j'avais hâte de parvenir jusqu'à la station service. J'espérais qu'il y aurait des vêtements, car je me voyais mal aller jusqu'à Vegas vêtue en tout et pour tout d'un soutien-gorge et d'une veste.
Enfin, je vis un bâtiment rectangulaire au toit plat à seulement quelques mètres. J'accélérai l'allure en boîtant légèrement. La station service avait vraiment piètre allure. Les vitres étaient sales, couvertes de poussière, et les lampes grésillaient. Sur la porte, un panneau en bois avait été cloué. Ce dernier indiquait :
"Bates Motel à 10 km."
"Aha, lol." fis-je sans aucune joie.
J'esquissai un pas vers la porte mais gardai mon pied en suspens au-dessus d'une petite flaque d'eau. Je frémis et expirai lentement. Ouf, j'avais failli mettre le pied dedans. Heureusement que je l'avais vue à temps.
"Y a encore une flaque d'eau. C'est bizarre, pourtant il fait super chaud et sec."
Je levai la tête vers l'auvent qui me semblait plus large. L'eau n'avait pas pu goutter de là. Puis je haussai les épaules, poussai la porte et enjambai la flaque.
A l'intérieur, les néons qui grésillaient conféraient un aspect fantomatique au lieu. Personne dans les rayons. Pas de vendeur.
"Eh oh ?" criai-je, hésitante.
J'attendis quelques secondes et arpentai la boutique de long en large. Soudain, j'aperçus un petit coin vêtements. Je me ruai dessus, mon coeur battant la chamade. Faites qu'il y ait quelque chose portable...
Je louchai sur les hauts Petite Sirène qui s'étalaient sous mes yeux. Aaron était-il voyant en plus d'être devenu magicien ? Je choisis le moins pire des deux, celui avec uniquement le poisson jaune, et pris un short en jean délavé. Pour les chaussures, ça risquait d'être difficile. J'avais le choix entre des bottes en plastique vert bouteille ou des spartiates dorées avec des strass. Absolument pas mon style. En plus, j'évitais au possible de mettre des chaussures ouvertes pour amoindrir le risque d'entrer en contact avec l'eau. Il me semblait ne pas avoir le choix. Les bottes en plastique avec cette chaleur, ce n'était même pas la peine d'y penser.
Je me saisis donc des spartiates et les bras chargés de mes affaires, je cherchai un endroit où me changer. J'avisai un recoin derrière un rayon de barres énergétiques. Je posai le tout au sol et laissai tomber la veste d'Aaron. Je commençai par enfiler le short en jean. Certains m'observaient bizarrement pendant que je m'habillais, mais je les ignorai totalement.
Je passai le tee-shirt Polochon par-dessus ma tête et m'aperçus qu'il découvrait mon ventre. Je haussai les épaules. J'attachai ensuite les spartiates et me redressai. Constatant qu'il n'y avait toujours personne dans la boutique, je me dirigeai tranquillement vers la sortie. Sentant une nouvelle remarque d'Aaron, je déclarai :
"Quoi ? De toutes façons y a pas de vendeur. Alors c'est pas du vol. Tu pourras m'offrir autre chose comme ça."
Je lui fis un petit sourire et attrapai une bouteille d'eau au passage. Je l'ouvris et en bus la moitié. J'aurais préféré me baigner dedans mais ce n'était pas vraiment le moment. Je la vidai entièrement et sans réfléchir, jetai la bouteille vide sur la tête de Tara. Je me détournai en vitesse et sortis de la boutique. Je me moquai qu'elle sache que c'était moi. La vengeance serait pour plus tard, de toutes façons. Il fallait que je la peaufine d'abord.
Au loin, il me sembla voir un buisson bouger tout seul.
"Tu crois qu'il y a des mirages dans le coin ?" demandai-je à Jezabel. "D'ailleurs, on est au Nevada ? Ca ressemble au désert, mais... j'en sais trop rien."
Je passai une main dans mes cheveux. Je me sentais perdue. Totalement. En plus j'avais l'air d'une gamine avec ces fringues. J'avais vraiment envie que cette journée se termine vite.
Bon, apparemment, elle ne savait pas que cet avion appartenait à son frère. Est-ce que j'avais faits une gaffe ? Je préférais me reculer de la place que j'occupais pour la laisser juger les dégâts par elle-même. Je revenais subitement près de Glène, un sourire radieux au visage. Je sautillais sur la pointe des pieds, plaquant mes mains sur ses épaules. On était vivant, c'était génial ! Bon, j'avoue que je n'avais pas eu à m'en faire état donné que je pouvais planer. D'ailleurs, je ne sais pas ce que j'aurais fait s'il aurait fallu que j'en sauve quelqu'un. Parce que je n'aurais jamais pu prendre tout le monde. Pendant que je laissais des cris de joie s'échapper de mes lèvres, je voyais que Glène semblait pensif, il regardait le ciel. Puis il plaqua son regard de nouveau sur moi. Steuplait... chut... Là-haut... Dans le ciel... Louise et... J'arrêtais de sauter pour me tourner moi aussi. Tout le monde avait levé la tête, regardant la jeune femme ligoter faire une chute vertigineuse avec son parachute. Ce n'était pas la copine d'Aaron, déjà ? Alors que je m'apprêtais à planer jusqu'à elle afin de la réceptionner, Glène fut plus rapide que moi et se lança dans sa direction. Eh, je sais qu'y a urgence, mais pas besoin de courir comme un dératé ! Pourquoi c'est toi d'ailleurs, qui va la réceptionner ? Pourquoi ce n'est pas Aaron ? C'est sa copine, après tout ! Je n'avais pas de raison d’éprouver de la jalousie. Il allait juste la sauver, je n'avais rien à craindre. Il écarta les bras, s’apprêtant à la recevoir, mais il se la prit en pleine poire et ils tombèrent au sol. D'un autre sens, il y avait Muerte qui descendait avec un parachute… hello Kitty ? Je ne pus me retenir de rire face à ce spectacle.
▬ « Ah beh bravo le méchant ! Très convaincant ! C'est quoi la prochaine étape ? La barbie ? » M'exclamais-je dans une nouvelle vague de rire. Mais mes yeux s’arrêtèrent sur un spectacle qui me décomposa. Louise venait d'embrasser Glène. Sous mes yeux. J'écarquillais mon regard comme des billes, tandis qu'une rage enflammait mon ventre. Furieuse, je serrais les poings en les fusillant du regard. Je sentais ma main chauffer petit à petit, menaçant de créer une boule de feu. Et si je la jetais sur Louise ? Glène se releva avec elle, mais je l'ignorait grandement en rageant dans mon coin. Tara se tourna vers moi en pinçant les lèvres. « On a galère à la sauver… La tue pas maintenant s’il te plaît… » Mes yeux s'attardaient sur ma paume qui venait de créer une minuscule boule de feu. Je marmonnais des mots intelligibles, mais je n'eus pas le temps de faire quoique se soit que je sentis des bras se refermer dans une étreinte, faisant disparaître la boule de feu. Je baissais le regard pour découvrir Louise qui me faisait un câlin. C'est une blague, j'espère ? Elle embrasse Glène pis, elle me prend dans ses bras en m'appelant maman ? Je fis les gros yeux. J'avais tellement envie d'enflammer ces cheveux maintenant. Je pourrais glisser une petite boule de feu dans l'une de ces mèches, créant un gigantesque incendie ? Mais Louise me lâcha très vite, ne me laissant pas le temps de toucher une seule de ces mèches brunes. Elle se plaignit en tirant la langue en direction de Melody. Bien, y en a qui son suicidaire à ce que je vois. « dit donc Glène, tu les attires toutes, tu vas faire des jaloux... » Ouai. Je le regardais venir à nous, mais je ne souhaitais pas rester en sa présence.
De mauvaise foi, je laissais Louise continuer à vaguer à ces occupations – ce qui voulait dire grimper sur Aaron et lui faire une ravissante petite couette.- Dans d'autre conditions j'aurais surement rigolé et participé à son délire, parce que j'étais complètement cinglée. Mais là, j'étais dégoûtée. Je m'écartais du groupe un moment et saisis mon Samsung Galaxy S5. Il était nouveau, et énorme. Il était encore plus grand que ma pauvre oreille ! Mais j'avais besoin de parler à quelqu'un, quelqu'un qui m'était très cher. Je pris la conversation du haut du répertoire : Calliope. C'était toujours la même. Je lui adressais ces quelques mots : je vais bien, l'avion a failli se crasher, mais je vais bien. Je te raconterais en rentrant. Juste, je te parle du fait que Glène, c'est fait embrasser par une fille sous mes yeux ? Non parce que tu vois, je bouillonne là. Je relevais les yeux pendant quelques minutes, pour découvrir un drôle de spectacle sous mes yeux. Des poules tombaient du ciel, ce qui m'intrigua soudainement. L'une vint s'en prendre à Aaron, tandis qu'une autre – pour mon plus grand bonheur – s'en prit à Louise. Un mauvais sourire illuminait mes lèvres. Tara se prit également une poule. Elle tenta de la griller avec sa magie, mais tout ce qu'elle réussit à faire, c'est griller la robe de Melody. Oh merde. On est d'accord, Tara allait mourir. Du moins, je ne voyais pas sa mort pour tout de suite, même si je m'imaginais très bien Melody vouloir la tuer. Elle s'excusa en direction de Melody, qui péta un câble. Elle jeta son blouson dans la boue et Tara se réfugie derrière Aaron qui tentait de la calmer.
▬ « Vous aurez pu me dire qu'il y avait un combat de boxe, j'aurais été chercher mes pops corns, pas sympa les gars, vraiment ! » M'exclamais-je, taquine. C'était risquer de sortir une chose pareille étant donné l'humeur de Melody. Aaron décida de lui donner sa veste, et cette fois si la sirène l'accepta en la passant par-dessus elle. En même temps, elle était en sous-vêtement la pauvre… Et moi, j'étais spectatrice de ce spectacle. Mais j'en profitais pour me glisser vers Louise, une idée mesquine en tête. Elle n'allait pas s'en sortir aussi facilement, drogué ou pas droguer ! Mon téléphone sonna, et je jetais un coup d'œil à mes messages. "Ton avion a failli se crasher ? Je te préviens, si tu te reviens avec une seule égratignure, je traîne en justice ces incapables, juré !" Un sourire réconfortant émanait de mon visage. Ça faisait du bien de parler à quelqu'un qui m'était proche ! Je levais les yeux au ciel avec un sourire, comme si elle était juste devant moi. Un second ding, retentit, je baissais de nouveau mes yeux sur mon Samsung blanchâtre. "Il a fait quoi. O o, mais quel... Tu veux que je vienne ? Je peux harceler un type pour me payer un séjour à Las Vegas, et je viens bousiller ce crétin." Je laissais échapper un rire. C'était bien Callio, ça ! Vouloir détruire tous ceux qui s'approchaient de moi. Je m'empressais de répondre : ne t'inquiète pas, j'ai une idée derrière la tête, il ne va pas s'en tirer aussi facilement !
Je relevais la tête aux paroles d'Aaron qui me sortait de mon petit délire virtuel. "On n'est pas loin de la station-service, il y aura très certainement des vêtements neufs. Et peut-être même un haut Petit Sirène, on sait jamais. Tu adores les sirènes. Normal d'un côté, vu que tu en es une, mais ça pourrait être génial, n'est-ce pas ? Et je t'offre le haut ! Le bas aussi. En attendant, tu peux garder ma veste. Allez... On fait tous un effort." Chouette, on n'avait pas de moyen de locomotion et ont savaient pas ou on était ! Enfin du moins, moi, je pouvais utiliser ma super vitesse, mais ça ne se faisait pas de les abandonner. Je les suivies en me plaçant derrière, évitant Glène et restant à côté de Louise. Elle avait l'air de planer complètement, être une autre personne. C'était méchant de lui en vouloir alors que si ça trouve, ce n'était pas sa faute. Non, bien sûr que non. La jambe de Melody reçu de l'eau, et d'un coup, ces pieds s'allongèrent et prirent des écailles pour se transformer en queue de sirène. J'arborais un visage choqué, alors qu'Aaron me fusillait du regard. Mais c'est trop cool ! Imaginez si moi aussi, j'en avais une… Je pourrais nager dans l'océan ! Aaron finis par la porter dans ces bras, bien qu'elle gesticulât pour essayer de choper Tara. Je profitais de leur petite querelle pour me rapprocher un peu plus de Louise, un air innocent sur le visage.
▬ « Tu sais Louise, je ne te l'ai encore jamais dit parce que je suis ta mère et je tiens à toi mais… En réalité, tu es une licorne coincée dans un corps humain. Je te ne l'ai jamais dit parce que tu as perdu ta vraie famille et que je ne voulais pas te faire de peine. » Je pris le ton le plus triste et le plus dramatique je pus. Intérieurement, je me retenais de rire face à de telles absurdités. « Mais je ne t'ai pas tout dit : tu dois ramener une tomate bleu à ton peuple, afin de t'en sortir. Je suis tellement désolé de t'avoir caché la vérité... » M'excusais-je, pensant à un sourire malsain dans mon esprit. Soudain, mes yeux prirent un choc et je fis mine de paniquer. Je poussais d'un coup Louise d'une trajectoire imaginaire et tournais un visage pressant vers elle.
▬ « Il y a des crocodiles partout, vite, monte sur cette barque ! » M'écriais-je en désignant le dos de Glène. Beh quoi ? À charge de revanche, hein. « Elle se conduit en tenant les rames ainsi... » Je lui fis comprendre qu'il fallait tirer les cheveux de Glène pour naviguer. Après avoir laissé un gros sourire malicieux, je me précipitais très vite vers l'avant, prenant la tête de la marche. Mais je fus rejointe par Melody qui avait retrouve l'usage de ses jambes. Et enfin, une pancarte s'élevait dans les airs. Batte motel, 10 km.
▬ « C'est une blague ? » M'écriais-je, mécontente. J'avais tellement envie de tous les emmener dans ma super vitesse pour aller plus vite. Mais c'était impossible. Je laissais un soupire m'échapper, quand tout à coup, sur le chemin se dressa enfin une structure. Un magasin ? On entra tous à l'intérieur. Melody finit par prendre des affaires. Quant à moi, je m'arrêtais devant une machine à faire du café. Oh, du café. J'avais tellement envie de café. Callio ne voulait jamais me donner de café, parce qu'elle disait que ça me rendait complètement surexcité, encore plus que d'habitude. Mais je peux faire une exception non ? J’enclenchai la machine en glissant des pièces. Un gobelet apparu et un liquide noir s'écoulèrent dedans. La délicieuse odeur qui s'échappait me fit frémir les papilles. Je me saisis du verre et le portais à mes lèvres. Le délicieux liquide coulait dans ma gorge, me faisant sautiller presque sur place. Une fois le gobelet finit, je le lançait dans la tête de Glène et sortit du magasin à toute vitesse. Je me sentais bien d'un coup. Je ressentais le besoin de bouger soudainement. Je m'arrêtais l'extérieur, regardant le monde avec envie.
Je continuais de sautiller sur mes pieds, quand la voix de Melody s'éleva non loin de moi. "Tu crois qu'il y a des mirages dans le coin ?" Je ne sais pas, est-ce que tu voies une chèvre avec un masque de clown en train de vendre des hot-dogs ? "D'ailleurs, on est au Nevada ? Ça ressemble au désert, mais... j'en sais trop rien." Mais c'est qu'elle faisait des efforts ! J'étais carrément choquée qu'elle vienne m'adresser la parole. Je tournais enfin la tête vers elle, remarquant son tee-shirt qui me fit sourire d'un air amusé.
▬ « Sympa, le poisson qui rigole comme un tordu ... » Déclarais-je. « Ne bouge pas, je vais jeter un coup d'oeil. » Répondis-je ensuite. Sans lui laisser le temps d'attendre, je disparut la seconde d'après pour m'élancer sur la route désertique. Le paysage flouté ne me donnait pas d'informations précises. Des cactus, un désert de cailloux. Étant allée trop loin, je revenu dans le sens opposer en passant devant Melody à toute vitesse. Quelque chose de rosée attira mon attention sur la route. Plus je me rapprochais, plus ça avait la forme… D'une voiture. Je m'arrêtais devant deux jeunes hommes. Ils semblaient, tous les deux, soucieux et en panne, apparemment. Mais mes yeux s'attardaient sur le petit Bijoux que voilà. Émerveiller, j'en oubliais presque la présence des deux jeunes hommes qui me regardait, ébahis.
« Salut, chérie. On est perdu ? » Déclara l'un d'eux. Un sourire malicieux éclairait mon visage.
▬ « Salut, chaton. On est en panne ? » Répondis-je, aussi amusée que lui. Je laissais aller mes charmes pour m'approcher de lui. Il me couva d'un regard mesquin. Mes doigts traînèrent le long de sa fermeture de son blouson en cuir. Je jouais avec, tandis que laissais échapper un sourire enjôleur. Puis, sans prévenir, je l'emportais avec moi et vins le plaquer contre un cactus. Il hurla à cause des épines, et je revins sur ma lancer pour prendre le deuxième homme et l'amener lui aussi contre le cactus. Ils me regardèrent choquer, tandis que je fis le tour de l'immense plante mexicaine afin de les attacher avec des lianes que j'avais dégotées pas loin. Je m'arrêtais enfin, les regardant, joueuse.
▬ « Oh faite, pas très viril le rose pour des mecs… » puis je les laissais planter là en revenant vers la voiture. Je sortis les clés de la poche, que j'avais volée pendant que je lui tripotais la fermeture. Il avait tellement été occupé à regarder mes beaux yeux qu'il n'avait pas vu mon coup venir. Merci Callio de me l'avoir appris ! Je glissais les clés dans la serrure et un clic retentit. J'ouvris la portière, mais j'eus juste le temps de m'écarter pour voir de l'eau s'écouler. Bon sang, il avait été à la pêche ou quoi ? Pas loin, les deux hommes me regardaient en souriant.
« Mauvais plan, Milady ! » Commenta-t-il. Je haussai un sourcil et lançais une boule de feu sur le haut du cactus, commençant à s'enflammer malgré les hommes attachés. Puis je décidais d'aller chercher Melody, elle devait se faire du souci. Quoi que, elle serait ravie de se débarrasser d'une autre personne. Je revins la seconde qui suivit près d'elle.
▬ « Viens voir, j'ai découvert quelque chose d'extra ! » Dis-je exciter. Je plaquais mes mains sur ses épaules et l'emportais avec moi dans ma course, loin du magasin qui disparut dans notre champ de vision. Je m'arrêtais alors près de la voiture et la désignai comme ci, c'était un cadeau en hurlant "' Tadaaaaaaa !'' Bon par contre, les deux hommes se mirent à hurler à l'adresse de Melody en la remarquant, priant pour qu'elle vienne les délivrer du feu. Et Les autres allaient surement s’inquiéter de notre disparition.
Aaron McAdams
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ
"Noooon ! MEL !!!" hurlais-je, mais trop tard, car le poing de Mel s'était frottée contre les gencives de Tara. J'aurai bien voulu lâcher Mel pour aller voir si elle allait bien, mais elle en aurait profité pour lui donner un autre coup. Mieux valait la garder serrer tout contre moi.
"Je ne te lâcherai jamais."
Pourquoi ça semblait romantique au son de ma voix, alors que ça n'était pas du tout ce que je voulais ? Elle était revenue dans mes bras mais aussi tôt sec, ses nageoires avaient disparues et en sentant la différence et surtout en l'entendant me dire qu'elle n'avait plus rien bas, je l'avais lâchée rapidement. Je ne savais pas pourquoi, mais je me sentais hyper gêné de porter une Melody nue.
Heureusement pour elle, elle était tombée sur ses pieds, bien debout. Elle avait passée la veste autour d'elle pour que rien puisse être vue par les autres personnes présentes.
"Ok... Tout ce que tu veux..." lui dis-je quand elle me demanda de lui offrir des Doc Martens.
On était arrivé à une station service qui semblait inoccupée. C'était bizarre à une heure aussi avancée de la journée. D'habitude ce genre d'endroits était toujours géré par quelqu'un et non laissé à l'abandon. Mel s'était empressée de prendre des vêtements tout en se dirigeant vers la sortie.
"T'as pas payé!"
Mais elle se moquait un peu de l'argent. J'avais sortit mon porte feuille et j'avais déposé un billet de vingt dollars sur le guichet. Qui que ce soit qui gérait cet endroit, quand il reviendra, il trouver l'argent pour le dédommagement du vêtement. Je m'étais approché de Tara.
"Faut l'excuser, elle est lunatique par moment. Ca va toi ? Tu n'as pas mal ?"
Tout en lui demandant si elle souffrait ou non, j'étais passé derrière le guichet, me rendant là où se trouvaient les boissons fraîches. Elles étaient entreposées dans un grand bac avec des glaçons. J'avais pris une serviette propre qui se trouvait là et j'avais mis des glaçons dedans avant de m'approcher de Tara pour la lui tendre.
"Tiens, la douleur passera plus vite. Tu veux un truc à boire aussi ? A manger ? Ils ont des glaces !"
En parlant de glaces, moi aussi j'en aurai bien mangé une. J'étais retourné près du bac pour voir si il n'y avait pas de glaces. Quelques cônes étaient perdus ici et là, mais tous abîmés par les boissons qui les écrasaient à moitié. Pendant que je cherchais dans le bac, poussant tout au passage, j'avais entendu un bruit de santiags. Je les aurais reconnues entre mille, j'adorais ce genre de chaussures. Au loin, entre deux rayons, se tenait un homme debout avec une batte de baseball en main qu'il tapotait dans son autre main.
"Euh... Salut! Vous êtes le gérant ?"
Il me regardait avec un air que je n'aimais pas trop. Même s'il avait une belle gueule, il semblait être légèrement désaxé sur les bords. Sa manie de tenir cette batte tout en la tapotant, c'était assez perturbant.
"Y'en a à la fraise ?"
"Euh... Non. Enfin, je ne crois pas. Peut être dans la réserve! Je peux aller voir si vous voulez!"
Toujours être polis et serviable. C'était ce qu'on m'avait appris. Du moins ce que ma mère adoptive m'avait toujours demandée d'être. Cela dit, je me voyais mal aller fouiller dans les réserves vue qu'on était pas chez moi.
"Y'en a pas à la fraise..."
"C'est ce que je viens de dire..."
Il tapotait un peu plus fort avec sa batte. Pourquoi Mel était sortie dehors, nous laissons seuls Glène, Tara et moi ? Enfin d'un côté c'était pas grave, je savais me défendre et on savait tous le faire, mais il allait pas nous n'agresser quand même ?
"On ne veut pas d'ennuis, on veut juste trouver le... AHHHH !" m'écriais-je en m'écartant tout en tentant d'éviter une poêle que quelqu'un était sur le point de m'écraser sur la tête.
J'étais tombé à la renverse, entraînant la... jeune femme avec moi. Je ne savais pas ce qu'il se passait de l'autre côté du comptoir, mais apparemment, ça faisait du bruit !
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
J’en avais marre marre MARRE !! Mes pieds me brûlaient, mes épaules me brûlaient, je crevais de soif et je commençais à avoir faim…. Une chose était sûre : mes habits « spécial Neverland » n’étaient PAS DU TOUT adaptés à la situation ! Mais alors pas du tout ! J’étais seule, j’avais pas d’argent sur moi, bref, j’étais dans un bordel monstre et je ne voyais vraiment pas comment me sortir de cette situation… Le Nevada c’était franchement pas la porte à côté du Maine… J’avais marché pendant environ une heure quand j’avais enfin aperçue une providence : une station essence !
J’étais entré dans l’échoppe avec la ferme intention de marchander une bouteille d’eau et des chips… j’en étais presque prête à vendre mon corps… enfin non… peut-être pas… fallait pas déconner non plus ! J’avais commencé à tourner à la recherche de nourriture quand tout à coup, une voix me fit sursauter violemment :
- Avez-vous un appétit d’oiseau ? - Euh… Je vous demande pardon ?
Je m’étais retournée pour faire face à un homme d’une trentaine d’année, une coue ringarde, des cheveux bruns, le regard un peu fou, vêtu d’une chemise et d’un pantalon en toile. Il me tendit une main avec un sourire étrange.
- Je m’appelle Norman Bates… je possède un motel un peu plus loin… vous avez besoin d’aide… - Euuuuh non merci… et j’ai pas besoin de prendre une douche non plus, donc tu restes loiiiiiin de moi espèce de taré !
Je m’étais éloignée assez vite. Bates… j’avais vu tous les Hitchcock avec Regina, on me la faisait pas à moi… Mais il était pas censé être mort le vrai mec ? Punaise pourquoi POURQUOI ça tombait toujours sur moi ? Je le cherchais des yeux dans la boutique mais je l’avais perdu de vue… C’était pas bon signe ça… Punaise, il pouvait pas rester branché sur les blondes, non ? Il était où maint….
Avant que j’aie le temps de faire quoi que ce soit, je m’étais sentie tirée en arrière… Il essayait de m’étranglait et j’avais plus vraiment la capacité de crier. Je me débâtais depuis quelques secondes lorsque soudain, quelque chose nous fit perdre l’équilibre et nous fit tomber au sol. Je rampais rapidement pour me dégager lorsque je vis un mec blond, à l’allure de cow boy, qui était en train de lui taper généreusement dessus avec une batte de baseball en lui répétant qu’on s’en prenait pas aux jeunes filles. Lorsqu’il décida de le laisser enfin tranquille, il se releva en ressuyant ses mains en sang sur sa chemise et me la tendis pour se présenter. J’hésitais quelques secondes en regardant la main, puis je me décidais enfin à la serrer… C’était mon sauveur après toi.
- Ça va p’tite tête ? Je m’appelle Woody Mary - Enchantée, vraiment Woody… Moi c’est Alexis… merci… - T’aurais pas vu de la glace à la fraise ? - Euh… Non…
Il s’était déjà éloigné pour reprendre ses recherches tandis que je m’accroupissais à côté de Norman, inconscient… Non… Mort plutôt… Ah oui, mort ! Il avait plus de poul.
- BORDEL WOODY VOUS L’AVEZ BUTE !!! - Ben et alors ? Il manquera à personne !
J’étais bien forcée de remarquer qu’il marquer un point… Mais quand même ! J’étais complétement choquée, regardant le cadavre, tandis qu’il continuait à chercher sa glace. Mais soudain, nous entendîmes du bruit de l’extérieur, et Mary s’activa :
- Faut qu’on bouge p’tite tête ! Aide-moi !
Il avait soulevé le corps de Norman et me montrait d’un signe de tête un congélateur. Etait-ce vraiment le moment de parler d’éthique et tout le bordel ? Non… pas vraiment… Sans plus attendre, je me dirigeais vers le congélateur et l’ouvrit tandis qu’il le balançait dedans. Je le refermais soigneusement et Woody m’entraîna par le bras dans une arrière salle, en me collant une poêle dans les mains. Il m’intima le silence et nous attendîmes… pas d’autres ennuis, pitiés pas d’autres ennuis…
Woody était reparti dans la salle avec sa batte, prêt visiblement à nous protéger. Je savais pas trop si la glace à la fraise était un espèce de code ou pas, mais il demanda la même choses aux visiteurs. L’un d’eux, un homme d’après sa voix, se dirigeais vers moi. Alors, sans hésiter, je me jetais sur lui, ma poêle brandie. Il évita le premier coup et nous fit tomber tous les deux. A califourchon sur lui j’abatis ma poêle une seconde fois : CHBOING et une troisième : CHBOING. Je la relevais une nouvelle fois quand…
- Alexis ?
Je tournais la tête vers la voix et j’aperçue… Glène… C’était GLENE ! Au punaise quel était le pourcentage de change que je tombe sur des gens de Storybrooke ici ?!? Et je… je venais peut-être d’assommer le chauffeur…
- Oh non non non !!!
Je m’étais déplacée et relevée, essayant d’aider ma victime à faire de même.
- Pardon pardon ! Je t’ai pris pour un fou furieux ! Ça va ? T’as pas trop mal ? Je suis vraiment désolée !
Je regardais son front avec une attention particulière, il ne saignait pas, c’était déjà ça… Je prie alors Glène dans mes bras :
- Oh mon dieu comme je suis contente de te voir ! Tu t’imagines pas toutes les épreuves que j’ai vécues jusqu’ici !!! Et toi ? enfin… et vous… Qu’est-ce que vous foutez-là ?
Je souriais, radieuse, tout en continuant à observer le garçon que j’avais agressé… Je m’en voulais tellement… J’espérais que je ne lui avais pas fait trop mal…
Melody Blackstorm
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞
| Conte : La Petite Sirène 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Melody, la fille de Poséidon
❝ So I wanna know... What's the name of the game? Does it mean anything to you? ❞
« Sympa, le poisson qui rigole comme un tordu ... »
Je baissai les yeux sur mon tee-shirt trop court avant d'esquisser un semblant de sourire qui s'évanouit très vite. Peu de gens parvenait à m'arracher un éclat de joie, ou d'amusement. Il faut savourer les petites choses quand elles nous tombent dessus. Aaron me le disait souvent mais je l'écoutais rarement. Je me méfiais bien trop des autres. J'étais persuadée que c'était mieux comme ça, mais parfois, ma détermination se fissurait. Jezabel venait d'entrer par l'une de ces failles, et je ne savais pas comment la recevoir.
De toutes façons, elle venait de disparaître, m'envoyant une rafale de vent en plein visage. Mes cheveux collèrent à ma peau ; je les repoussai et tentai d'apercevoir la jeune femme, en vain.
Je restai plantée sous l'auvent de la station service plusieurs minutes. Plus le temps passait, et plus je m'impatientai. J'étais décidée à retourner à l'intérieur, histoire de voir ce que fabriquaient les autres, quand Jezabel apparut derrière moi et posa ses mains sur mes épaules. Surprise, je sursautai. Je sentis une pression incroyable contre mes omoplates alors que le paysage défilait à toute allure autour de moi, se transformant en une sorte de tunnel de couleurs et de lumière. Je battis des cils et criai quand soudain...
Tout s'arrêta. Je chancelai, le sang battant à mes tempes, le souffle court. Devant moi se trouvait une Cadillac rose pâle, carrément rétro. A côté de celle-ci deux hommes attachés à un cactus enflammé qui hurlaient de venir les délivrer. J'entrouvris la bouche avant de me tourner vers Jezabel, impressionnée.
"C'est toi qui as fait ça ?"
Alors comme ça elle était du genre à attacher les gens ? J'hésitais à être impressionnée ou anxieuse. J'avais très bien compris qu'elle était folle mais comme elle n'avait pas l'air de posséder de limites, elle pouvait être une recrue intéressante pour notre armée. Elle faisait de la magie, c'était un atout non négligeable. Je me penchai là-dessus quand un des gars cria plus fort, me sortant de mes pensées.
"Mets un bémol, c*nnard." lui lançai-je d'un ton agacé.
Il avait de quoi s'inquiéter, car les flammes descendaient lentement mais sûrement vers sa tête. Je roulai des yeux et me concentrai sur la Cadillac. J'enjambai la portière côté passager et m'installai sur le siège, ramenant de justesse mes jambes contre moi pour éviter un bain de pieds.
"C'est quoi toute cette flotte ?" fis-je en fronçant les sourcils.
Une flaque d'eau imbibait le tapis en bas du siège. Je tournai la tête vers Jezabel.
"Tu sais conduire ? Il vaudrait mieux ramener cette voiture à la station service. Ca ira plus vite pour aller à Vegas."
J'aurais bien pris le volant, mais je craignais que ma peau n'entre en contact avec quelques gouttes. Une sirène qui conduit, je ne pense pas que ça soit particulièrement judicieux.
Ignorant les cris déchirants des hommes attachés, je regardais déjà vers l'horizon. Je ne connaissais pas ces types, ils n'étaient rien pour moi. Si Jezabel leur avait fait ça, il y avait une bonne raison. Je n'allais pas tenter de la convaincre de les relâcher. Quelque part, je testais son taux de résistance. Histoire de voir si elle pourrait être une bonne recrue pour le grand dessein qui nous attendait.
Quelques instants plus tard, nous étions de retour devant la station service. Je sortis rapidement de la Cadillac en entendant un sacré boucan à l'intérieur du magasin. Je pressai le pas et surgis au moment où une brune se relevait et parlait avec Glène. Elle venait de s'écarter d'Aaron qui avait l'air à moitié assommé, un hématome aussi gros qu'un oeuf de poule sur le front.
"Qu'est-ce qui s'est passé ici ?" fis-je, décontenancée.
Il y avait aussi un type qui ressemblait à un cowboy. Sans attendre, je me précipitai vers mon ami et passai un bras sous son épaule pour l'aider à se relever.
"Tu trouves toujours que c'était une bonne idée de faire ce voyage ?"
Aaron marmonna quelque chose d'incompréhensible, les yeux exorbités. Je lui tapotai le crâne tout en hochant la tête.
"Mais oui, c'est ça."
Avec difficultés, je l'appuyai et le coinçai entre deux rayonnages pour me diriger ensuite vers le cowboy et l'inconnue. Je leur fis mon regard le plus noir et menaçant tout en serrant les poings.
"Vous allez me dire tout de suite qui vous êtes et ce que vous voulez à Aaron. Méfiez-vous des apparences, je suis tout à fait capable de vous achever en moins de deux minutes."
Exact, mais pour cela, il aurait fallu que nous soyons tous dans l'océan et que je puisse maintenir leurs têtes sous l'eau pour les noyer. Mais ils n'étaient pas obligés de le savoir.
Derrière moi, j'entendis quelque chose glisser avant de percuter le carrelage dans un bruit sourd. Aaron venait de dire bonjour au sol. Je soupirai mais restai implacable face à l'ennemi.
Tara Duncan
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GOOD FRIEND ARE LIKE STARS
YOU DON'T ALWAYS SEE THEM
BUT YOU KNOW THERE'RE ALWAYS THERE
Adoratrice auto proclamée des cochons
et surtout des Pua !
| Conte : Tara Duncan | Dans le monde des contes, je suis : : Tara, la blonde à la mèche blanche qui fait tout exploser à son passage !
Regardant Melody d’un œil méfiant, je regrettais amèrement mon erreur. Je jetais un regard désespéré à Aaron qui tentait de la rassurée mais qui avait maladroitement empiré la situation. Oh non pas ça… Elle va encore plus m’en vouloir ! La regardant jeter ma veste dans la boue, je fis une moue désolé. Mais cela n’allait pas s’arrêter là. La voyant presser le pas devant moi, j’avais placé Aaron entre nous, sachant qu’elle ne s’en prendrait pas à lui. Dès que je trouve une voiture, un avion, ou même une trottinette, je rentre chez moi, peu importe le temps que ça me prendra. A part faire des catastrophes, je n’étais pas d’une grande utilité. Reculant une nouvelle fois en la voyant s’approcher d’Aaron, il l’a plaqua contre lui pour l’empêcher de continuer sa course. Dans un soupir de soulagement, je ralentissais un peu le pas pour rejoindre l’arrière du groupe tandis qu’elle m’envoyait un nouveau regard assassin joint à un sourire mauvais tout en se collant au garçon. Je levais les yeux au ciel, retenant un sourire mi amusé, mi nerveux au vu de la situation. Nous continuons à marcher dans la direction du panneau. Je jetais un coup d’œil aux autres en marchant silencieusement. Ils avaient tous une tête bizarre, fixant les deux jeunes devant nous. Bah quoi ? Elle est en train d’armer un fusil à pompe pour me tirer dessus ? Tentant un regard discret, je restais bloqué sur ses jambes… Ou plutôt sur sa queue. Hein ? J’ai loupé un épisode ? Ou c’est un mirage. Elle a une queue de poisson à la place des jambes. Très bien, tout est normal. Aaron la souleva pour pouvoir continuer à avancer. Dans l’élan, elle réussit à décocher un coup de nageoire à Glène qui sursauta. Masquant mon rire, je lui lançais un regard amusé. « On dirait qu’on est tous les deux sur sa liste noire… » Reportant mon attention sur elle, je la vis gesticuler dans les bras du jeune homme pour tenter de m’atteindre aussi. Faisant un pas sur le côté, je me tenais à distance raisonnable du poisson pour ne pas me prendre un coup de nageoire.
Continuant de marcher, j’avais commencé à oublier la menace que représentais Melody. Grave erreur, sans avoir le temps de me reculer, la jeune femme m’assena un coup de poing qui me fit reculer de plusieurs pas. Sonnée, j’amenais une main sur le côté de ma bouche pour essuyer les gouttes de sang qui en sortait. Ma lèvre s’était ouverte lorsque la jeune femme avait assener un coup violent sur le côté de ma bouche. Alors qu’il l’a gardait dans les bras, je me reculais pour reprendre mes esprits. Génial. Elle l’aura eu sa vengeance, c’est bon. Je relevais brusquement en entendant un bruit sourd devant moi. Aaron venait de lâcher Melody qui avait repris forme humaine et tentais de cacher le reste de son corps. Pinçant mes lèvres, je la regardais ajuster sa veste pour garder un peu d’intimité. Pied nue, heureusement pour elle, nous venions d’arriver devant le magasin. Qui tombait un peu en ruine à vrai dire. Bizarrement, la sirène avait l’air d’avoir abandonné l’idée de me tuer. Tant mieux, je continuerais à faire profil bas. Le coup avait dû la satisfaire. Regardant ce qui se trouvait autour de nous, j’espérais de tout cœur que nous allions pouvoir trouver un moyen de continuer notre périple, ou au moins, de sortir de ce trou pommé. Plongée dans mes pensées, je ne vis pas la bouteille d’eau vide s’écraser une nouvelle fois contre ma tête. Sursautant au bruit, je me tournais vers Melody pour la voir satisfaite de son geste. Soupirant, j’entrais après sa sortie dans le magasin. Me tournant vers Aaron, j’haussais les épaules en lui répondant. « Ca va… C’est de bonne guerre… Je comprends qu’elle soit énervée, j’éviterai d’utiliser ma magie la prochaine fois. » Ma lèvre me piquait encore et l’endroit où son poing s’était enfoncé restait douloureux, mais il n’y avait rien de grave. Heureusement, ça aurait pu être bien pire. Prenant la serviette pleine de glaçon, je la posais contre ma joue en grimaçant. « Merci c’est gentils… Des glaces ? J’en veux bien une ! Et j’irai surement prendre une boisson si tu en veux une aussi ! »
Entendant des bruits de pas derrière nous, je me retournais rapidement pour voir un homme à la dégaine… Spécial, encore une fois. On ne pourrait pas tomber sur des gens normaux pour une fois ? Méfiante, je gardais mes distances. Si c’était encore un psychopathe, je préférais être prête à… A… Faire quelque chose. En fait, sans ma magie, je ne savais pas vraiment ce que j’aurai pu faire. Il n’y avait pas d’objet pouvant m’aider à me défendre… Hormis une bouteille de soda mais je doute que cela serve à grand-chose. Fixant sa batte de baseball, je me reculais légèrement pour le laisser fouiller dans le bac à glace. S’était une diversion ? On s’en fichait des glaces à la fraise, c’était forcément une diversion. Concentrée sur l’homme, je ne vis que trop tard une jeune femme se ruer sur Aaron avec une poêle à frire pour le taper avec. Horrifiée, j’essayais d’arrêter la jeune femme sans me prendre à mon tour un coup. Sonnée, je ne serai pas très utile. « Mais vous êtes malade ! Lâche-le ! Lâche-le !! » Plus efficace que moi, Glène entra dans la pièce et sembla reconnaître la jeune femme. La regardant se poussé du garçon qui était dans un état à moitié comateux, je m’avançais pour l’aider, rapidement devancé par Melody qui m’écarta sans encombre pour prendre ma place. Me reculant, je fis face aux deux malades qui venaient de nous tomber dessus. « Y’a vraiment quelque chose qui cloche chez vous ! Vous êtes qui ? » Enervée et le cœur battant encore à la chamade suite aux évènements, je ne comptais pas lâcher l’affaire comme ça. « Je suis Woody Mary. Maintenant que les présentations sont faites, faut qu’on parte. » Faut qu’on parte ? Sérieusement ? Je me retournais vers les autres et surtout vers l’extérieur de la boutique en fronçant les sourcils. Y’avait déjà une voiture quand on est arrivé ? Hésitante, je regardais les autres en râlant légèrement. « Non mais sérieusement, on peut pas partir avec un malade du genre… Il a une batte de baseball ! » Rien que le fait qu’il ait pu l’utiliser me semblait aberrant. Il reprit la parole, me forçant à me tourner une nouvelle fois vers lui. « Y’a des gens pas nets dans l’coin. J’suis pas sûre que vous aimeriez les rencontrer. » Le regard fixé sur nous, nous laissant comprendre que nous étions inclus dans ces gens pas net. Parce qu’il est net lui ? On a deux visions différentes des personnes fréquentables apparemment. « On se sent observé ici. Comme si la colline avait des yeux. » Levant les sourcils, je le regardais comme s’il venait de débarquer d’un asile… Ce qui était surement le cas. « Eh mais vous avez vraiment un problème vous… »
« Prenez c’que vous voulez dans l’magasin, après, on fonce. » Regardant l’homme se diriger vers la voiture, je m’arrêtais pour prendre quelques boissons et quelques trucs à manger pour la route. Au cas où cette dernière durait un petit moment, j’avais quelques bouteilles de sodas et des paquets de gâteaux. Alors que j’allais sortir, je passais devant un chapeau de cow boy magnifique. M’arrêtant quelques secondes en regardant son prix exorbitant, j’haussais les épaules en le prenant. Je n’aurai jamais pu me l’acheter, autant le prendre, le soleil, ça tape fort dans le désert. Et puis, je pourrais toujours en faire cadeau à Mara. Le posant sur ma tête, je rejoignais le reste du groupe dehors. On allait vraiment monter en voiture avec lui ? Vraiment, vraiment ? Mais c’est pas possible… Je préfère encore faire le chemin à pied plutôt que de manquer de me tuer une nouvelle fois. Un psychopathe, d’accord, deux, ça commençait à faire vraiment beaucoup. Il s’installa tranquillement au volant, attendant que tout le reste du petit groupe monte. Les bras croisés, je ne bougeais pas d’un pouce. « On est déjà monté dans l’avion avec un fou furieux, on va pas recommencer l’expérience dans une voiture ! » Personne n’est d’accord ? Quitte à rester seule ici, je préférais ça à risquer ma vie une nouvelle fois. Alors que je fixais la voiture, un mouvement au loin m’interpella. Pourtant, rien n’avait l’air de bouger. Il n’y avait rien si ce n’est un buisson. Un buisson qui… Hein ?! Un buisson qui bouge ?! Je tapotais les côtes des personnes autour de moi pour lever un bras incertains vers le buisson. Rapidement, il s’arrêta pour redevenir immobile. Comme un vrai buisson. Lançant un regard aux autres, je m’approchais rapidement de la voiture. « Ok ! Je viens ! » Toute seule ici avec un buisson qui bouge ? Je préfère encore rester avec le groupe. Alors que j’allais rentrer dans la voiture du côté droit, je levais les yeux vers Melody qui m’envoyait un regard noir. Arrêtant ma main sur la poignée, je fis rapidement demi-tour pour m’assoir de l’autre côté. C’est pas les psychopathes qui manquent ici.
Louise Hollen
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| Avatar : Rachel Mcadams
He had beautiful eyes. The kind you could get lost in.. and I guess I did.
| Conte : Les douze fréres / Les cygnes sauvages | Dans le monde des contes, je suis : : Elisa : la soeur
A peine Louise c'était elle excusée, plus lucide que jamais, qu'une armée de poules bondissaient sur le groupe. Mais Tara avait ouvert la bouche et la princesse avait encore une fois perdu la raison.
"Des copiiiiines !!!" s'écria elle toute heureuse quand l'une d'elle lui sauta dessus pour ... lui faire mal. "Aie ! Mais Aie !! Arrete !! " La princesse la repoussa et s'enffuit a toutes jambes, se cahant derriere Tara qui ... fit bruler la robe.
"Oooooooooooooooh ... t'as les mains qui briiiiiiiiiiiiillent ..." s'exclama Louise, les yeux brillants, avant de revenir a la normale. Mas qu'est ce qu'il lui arrivait ? Elle fixa Melody l'oeil rond, dont les vêtements flambaient, Tara essayant vainement de sauver sa vie. Pas de bol. Le groupe se dirigea vers la station essence, et Louise se mit a l’arrière, avant de passer une main dans ses cheveux. Mais que lui arrivait il ? Tout ca c'était a cause de Moerte, elle devait le retrouver et le forcer a lui donner un antidote. Elle trouverai certainement de quoi faire des potions quelque part.... Du moins elle l’espérait ... Il y eut de l'agitation a l'avant et elle s'apperçut rapidement que Melody avait retrouvée sa queue de sirène.
Restant a distance du groupe pour réfléchir a ce qu'il lui arrivait et c'était certainement moins dangereux pour eux, quand Jezabelle s'approcha d'elle. Louise voulut s’excuser pour son comportement mais l'autre la coupa avant même qu'elle ai pu placé un mot. Une licorne ? Elle ? Et elle avait perdu sa vrai famille ? Sans attendre une seconde elle fondit en larmes et eut de gros hoquets. Elle ne voulait pas perdre ses freres. Elle ne voulait pas etre une licorne, elle voulait etre une humaine c'était beaucoup mieux. Comment allait elle retrouver ses freres s elle redevenait Licorne ? Ils ne la reconnaitraient jamais ! Louise écouta attentivement la suite des instructions. Une tomate bleue. D'accord, c'était logique ... Enfin, plus elle y réfléchissait, moins les effets de la drogue étaient puissants, et plus elle redevenait elle même. Tout a coup Jezabelle la poussa, l'envoyant au sol et lui parla de crocodiles et de barques.
"Hein ?" fut tout ce que Louise trouva a dire en se redressant. Mais trop tard, la femme était partie. la princesse s'humecta les lèvres. Elle devait VRAIMENT trouver une solution, la tournure que prenaient les événements ne lui plaisait pas du tout. Vraiment. Elle soupira. Elle avait chaud, soif, et faim. Sa chocolatine remontait a iil y avait longtemps déja ...
Le groupe pénétra dans la station essence et sans hésiter la princesse partie de coté des bonbons pour fondre sur un paquet de arlequins. Dieu merci, au moins une chose ne changeait pas, peu importe ou elle allait. Elle attrapa un sac a bandoulière, une casquette en Jean qu'elle vissa sur sa tête, une bouteille d'eau, un déodorant, un couteau suisse ( toujours utile ces machins ), un briquet et deux paquet de gâteaux. Elle finissait de rédiger un mot a l'intention du propriétaire quand la voix de Mélody lui parvint.
"Quoi ? De toutes façons y a pas de vendeur. Alors c'est pas du vol. Tu pourras m'offrir autre chose comme ça."
Et zut. Louise tourna sur elle même en riant et s’accroupit soudain. Elle ne devait pas se faire remarquer. elle était une ninja. La meilleure des Ninja. Lentement, elle avança et apperçue le dos d''un homme qui tenait une batte de baseball. Mhhhhh .... Trop dangereux pour elle... Les ninja restaient dans l'ombre, ils se faufilaient dans l'obscurité pour disparaitre a jamais .... Et elle se faufila dehors, laissant les autres avec le psychopathe.
Le soleil tapait mais l'ombre de la casquette l’empêchait d’éblouir la jeune femme. Louise plongea la main dans son sac pour en retiré un paquet de gâteau et se retrouva avec une boite de préservatif dans la main. Immédiatement le rouge lui monta aux joues et elle chercha un échappatoire. Mais comment diable avait elle pu confondre ca et un paquet de Dinosaurus ? Au moins les Arlequins étaient toujours la ... Pour se remettre, elle mit un arlequin dans sa bouche et ouvrit le paquet déja ouvert. Il en restait huit. Misère. Joshua lui avait "montré et fait faire" certaines choses durant leurs "séances" mais n'avait jamais laissé quiconque prendre sa virginité, même pas lui. Attiré par la gente masculine, il ne l'avait jamais laissée aux mains de ses hommes. Après tout elle avait été sa chose...
Un frisson lui parcouru l'échine et elle enfonça la boite au fin fond de son sac, ni vue ni connue. Tout a coup, Jezabelle et Melody revinrent dans une voiture rose et la sirène bondit sur ses pieds avant de foncer a l’intérieur. Soupirant, Louise la suivit et remarqua qu'elle menaçait un homme. Bah pas de quoi s'en faire ! Avec elle on a l'habitude. Toute guillerette et laissant les autres faire leur petites courses après tout papa avait dit qu'ils pouvaient prendre ce qu'ils voulaient non ? Louise ressortie sous le soleil et commença a danser dans le vide sur une musique rythmée qui pulsait dans sa tête... avant de s’arrêter, de s’accroupir et de se prendre la tête dans les mains.
"Rhaaaaaaaaaaaaaaa !!! Mais qu'est ce qu'il m'arrive ????" gémit elle . Un bruit se fit entendre et les autres membres du groupe la rejoignirent. Tiens, ils avaient décidés de suivre Baseball man ?
« On est déjà monté dans l’avion avec un fou furieux, on va pas recommencer l’expérience dans une voiture ! »
Louise se préparé a sauté sur le dos de Woody en hurlant pour lui demander soit de l'adopter, soit de lui donner son chapeau, soit de lui passer une tomate bleu, quand Tara lui donna coup dans les cotes pour lui montrer un buisson. Qui bougeait pour de vrai. Trop cooooooooooool
Rapidement, Louise jeta un regard derrière elle et ... Courut a toutes jambes vers le dit buisson, les bras levés au ciel.
"C'est a MOIIIIIIIIII !!!!!"
Quoi qu'il y ait la bas, c'était a elle. Apres tout elle était ne ninja danseuse étoile !