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 [Fe] The Phantom Manor †

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Calliope Lloyd-Webber
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[Fe] The Phantom Manor †  _



________________________________________ 2015-05-04, 22:39




On va en Ecosse ! [Fe] The Phantom Manor †  242150264

J'étais aussi excitée qu'une môme de cinq ans à qui on aurait annoncé qu'on l'emmenait dans un magasin de jouets géant et qui pourrait acheter tout ce qu'elle voudrait. Sauf que là où j'allais, c'était milles fois mieux qu'un magasin de jouets. Pendant tout le trajet dans le pick-up de Jamie, je n'avais pas arrêté de crier de joie, sans pouvoir tenir en place sur le siège et en hurlant toutes les cinq minutes « On va en Écosse ! On va en Écosse ! ».

Parce que oui, on allait en Écosse. Pour de vrai ! Si j'avais tenu un journal intime pendant que j'étais encore gamine, j'aurai sûrement écris que l'un de mes rêves était d'aller dans ces terres de légendes pour nager dans le Loch Ness et essayer de croiser le monstre dont on en entendait parler parfois dans les émissions sur le paranormal. Mais bien entendu, comme je n'étais pas vraiment comme les autres filles à couette de l'époque, ça personne ne pouvait le savoir. J'avais bien demandé à mes parents pendant un repas silencieux si je ne pouvais pas avoir à Noël le droit de partir toute seule en Écosse jouer les aventurières. Je tiens à dire qu'ils n'ont même pas réagis au fait que je voulais aller dans un autre pays sans eux alors que je n'avais que onze ans. Bon au final, à ce noël là, j'avais eu des bouquins.

Alors quand la semaine dernière, j'avais ouvert la boîte aux lettres en sachant très bien que le seul courrier que je pouvais recevoir était des résultats pour mes derniers examens à l'hôpital, j'avais cessé de respirer en voyant la lettre couleur crème à mon nom. J'adore recevoir du courrier. Mais j'adore encore plus en recevoir quand je suis invitée à passer un séjour dans un manoir écossais. Avec des billets d'avion. Deux. Des. Billets. Pour. Prendre. L'avion. Pincez moi je rêve encore ! Je m'étais précipitée dans l'appartement et j'avais lancé la lettre parcheminée à Jamie qui prenait tranquillement son petit déjeuner sur le canapé.

- Fais tes valises, on part en Écosse !

Cette invitation aurait pu être un canular. Moi personnellement, je n'étais même pas étonnée que quelqu'un en Écosse connaisse mon nom et me propose de venir me ressourcer dans un vieux manoir appartenant une riche famille. Plus rien ne pouvait me perturber.

Je l'avais eu un peu mauvaise par contre en apprenant que je n'étais pas la seule de la ville à avoir été invitée. Je croyais que j'étais exceptionnelle, merci ! Mais apparemment, peu de monde avait pris tout ça au sérieux. En me cachant dans une poubelle pour éviter Swan après avoir pas assez discrètement récupéré un porte-feuille dans la sacoche d'un homme d'affaires, j'avais découvert un paquet de lettres comme celle que j'avais reçu. La plupart étaient déchirées ou froissées. Les billets d'avion aussi. Comment est-ce qu'on pouvait faire ça ? Les gens ne savent plus profiter de la vie, vivre à fond ? En tout cas, moi, j'allais partir là-bas. Et Jamie aussi, de toute façon je ne le lui laissais pas le choix. C'était un manoir, on pourrait se faire un trip en mode « c'est hanté ! ». J'aimais autant « Supernatural » que lui maintenant, on allait pouvoir s'éclater.

Il était quatorze heures, et j'attendais le moment où on pourrait embarquer pas vraiment patiemment. Je détestais attendre. À force de faire les cent pas dans l'aéroport, j'allais finir par le connaître par cœur. J'avais fais plusieurs fois des tours d'escalators, essayé de monter sur les tapis roulants qui emmenaient les bagages, faire les yeux doux à l'espèce de garde du corps qui m'avait interdis de faire ça, fais des étirements pour essayer de me calmer... Ce qui n'était pas hyper pratique quand on portait juste une robe noire courte. J'avais quand même enfilé aussi un blouson en cuir noir un peu trop grand qui allait bien avec mes bottines en cuir, je vous rassure. Heureusement que je venais de découvrir le Starbucks, sinon je me serais mise à courir partout comme le gamin de trois ans qui avait essayé de me voler mon sac à main tout à l'heure. Je m'étais pris un frappuccino au chocolat et deux cookies au nutella, avant de retourner m'affaler sur le siège en plastique à côté de Jamie, à qui je tendis un des cookies.

- Tiens, je me suis dis que tu aurais faim. Ça va, tu ne deviens pas fou toi ? J'ai l'impression qu'on est les seuls à vouloir aller en Écosse, c'est bizarre. Tu imagines si on est que tout les deux dans l'avion ?

Je suis sûre qu'on pourrait faire un cache-cache. Ou jouer au ballon. Amusée par l'idée, je pris une gorgée de ma boisson froide, en fronçant les sourcils quand la glace s'amusa à me geler le cerveau. Ça faisait mal ! Je me massais légèrement le front, avant de retirer la paille recouverte de chantilly pour la lécher. Pas sûre qu'on trouve ce genre de boisson là-bas. Ça sentait le thé à plein nez. Je n'ai jamais aimé ça. J'ai l'impression de boire un truc pour vieux.

Je sortis de mon sac noir tout simple l'enveloppe qui commençait à se froisser à force d'être manipulée. Je voulais juste être sûre que je n'avais pas oublié les billets. J'avais déjà vérifié une dizaine de fois, mais on n'est jamais trop prudent. La lettre en soit, je la connaissais par cœur. J'avais hâte de voir les jardins, la forêt privée, leur bibliothécaire, manger les spécialités de leur chef et surtout pouvoir aller voir le Loch Ness qui se trouvait à seulement à dix minutes en voiture. En plus il y aurait des majordomes pour s'occuper de nous. J'allais être traitée comme une princesse ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas joué à ça tient.

- Attends, est-ce qu'on a vérifié si tout était éteins à l'appart' ? J'ai bien pris le numéro de Granny pour pouvoir l’appeler hein, tu te souviens si je l'ai fais ?

Je commençais à paniquer un peu. J'avais laissé à la patronne de Jamie mon chat. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. J'avais totalement confiance en la vieille femme qui était juste géniale, mais quand même. C'était la première fois que j'allais être séparée du Chat autant de temps. Il allait me manquer. J'allais devoir utiliser Jamie comme peluche à la place.

- Je me demande si quelqu'un d'autre va venir...

J'avais des doutes. Ça faisait déjà vingt minutes qu'on était là, et personne en vu. C'est moi qui avait voulu arriver très tôt, histoire de ne pas louper l'avion. On ne sait jamais. La prudence, vous connaissez ? J'aimais bien l'idée d'être toute seule avec Jamie en vacances, mais en même temps... j'espérais que quelqu'un d'autre viendrait. Il avait reçu une invitation lui aussi, j'avais bien fais comprendre qu'il devrait venir, mais pas sûre qu'il saute le pas et quitte sa zone de confort. Si on m'avait dit un jour que je voudrais que Vassili vienne en Écosse avec moi... j'aurai bien ris.



Solal A. Dorado
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[Fe] The Phantom Manor †  _



________________________________________ 2015-05-05, 01:02

"Il est toujours porté disparu ?"

"Ouep, on sait pas où il peut bien être."

"Ça fait combien de temps ?"

"Presque un mois maintenant !"

"Et il faisait quoi avant de disparaître ?"

"Il avait de la marchandise. On sait pas trop dans quel coin il était par contre. On a fouillé ses endroits habituels mais il y était pas."

"Et... vous aussi vous avez reçu ces billets d'avion bizarre pour l'Ecosse ? Peut-être qu'il est là-bas."

"C'est interdit de sortir, pourquoi il aurait été là-bas ?"

"Ben... C'est pas plus légal de vendre..."

"Ferme là bordel !"

"Ouai enfin moi ce que j'en dis, c'est que tout ça c'est louche, c'est tout."

Un soupir s'échappa des lèvres de Solal alors qu'il écoutait les hommes parler entre eux. Il n'avait jamais vu une réunion partir ainsi dans tous les sens. Mais ce n'était pas lui qui menait la discussion aujourd'hui et Ariel ne semblait pas vouloir remettre de l'ordre. Il semblait perdu dans ses pensées. Tout comme son fils. Il n'arrivait plus à s'enlever ce gamin de la tête. Et dans un sens, il était soulagé qu'il vienne dormir chez lui désormais. Surtout depuis que l'un de leur revendeur avait mystérieusement disparu. Plusieurs hypothèses avaient été évoquées. La plus probable étant qu'il avait fui avec la marchandise pour la revendre sous son propre compte et garder tout l'argent pour lui. Si cette hypothèse se vérifiait, il ne resterait pas grand chose du type lorsque ses hommes le retrouveraient.

La seconde possibilité résidait dans le fait qu'il soit déjà au fond d'un caniveau quelconque. Mort d'une overdose serait le plus probable. A moins qu'un autre gang lui soit tombé dessus. Peu probable. Il y avait des accords. On ne touchait pas aux affaires des uns et des autres au risque de provoquer une guerre. Et personne ne souhaitait voir se profiler une guerre de gangs. Il y aurait trop de victimes et beaucoup seraient des dommages collatéraux. Les civils seraient pris entre deux feux sans moyen de fuir. Il doutait donc que ce soit un crime commis par des rivaux. Pour Solal, l'overdose semblait l'hypothèse la plus probable.

"Solal !"

"Oui ?"

Le jeune homme redressa la tête et posa le regard sur son père qui le fixait le regard insondable comme il en avait parfois le secret. Il savait qu'il allait devoir mener une mission à bien, il ne savait toutefois pas encore laquelle.

"Tu partiras en Ecosse. Seul ! Je ne veux pas attirer l'attention plus que nécessaire."

"Seul ? Mais, je ne peux pas partir. J'ai..."

"Tu as quoi ? Pas de fiancée à t'occuper à ma connaissance, ni de femme. Tu peux partir. Rien ne te retiens ici. Toni peut parfaitement prendre ta place en ton absence."

Les poings du jeune homme se serrèrent légèrement mais il ne répliqua pas. Il n'était pas en position de discuter et cela l'énervait au plus au point. L'idée de voyager et de s'éloigner quelque temps du gang n'était pas pour lui déplaire mais qui prendrait soin de Zachaël en son absence. Il n'avait parlé à personne du petit squatter. Et le frigo était presque vide. Le départ pour l'Ecosse aurait lieu dans quelques heures à peine et il n'avait rien de prêt. Tout cela se faisait dans la précipitation la plus complète. Il n'aimait pas cela, c'était comme si son père préparait cela depuis des semaines. Comme si il avait voulu délibérément l'écarté. Mais de quoi ? Le soupçonnait-il de quelque chose ?

"Emmène de quoi vendre au cas où et... ne me déçois pas."

"T'ai-je déjà déçu ?"

"Ça... c'est à voir !"

Solal lui jeta un regard surpris avant de se renfrogner légèrement et de se lever. La réunion était terminée pour lui, plus aucune raison de rester. Il n'accorda pas même un regard aux autres et quitta la pièce en claquant la porte. Il n'arrivait pas à en croire ses oreilles, il cherchait encore qu'est-ce qu'il avait bien pu faire de travers. A moins que Zachaël ne soit plus aussi secret qu'il ne le pensait. Il poussa un soupir et rentra rapidement chez lui. Il avait une valise à préparer et un mot à laisser sur la table de la cuisine. Il ne s'attarda pas. Pris ce dont il avait besoin pour le voyage, peut-être un peu plus pour palier aux différences de température qui pourraient survenir. Il dissimula son arme et quelques sachets de poudre dans le double fond de sa valise. Un tel voyage sans de quoi se défendre était inenvisageable. Et heureusement pour lui, il y avait longtemps qu'ils avaient appris à tromper les douanes. Même si quitter Storybrooke leur était interdit, les visiteurs avaient le droit d'entrer dans leur ville.

Son père lui faisait prendre un risque et il n'aimait pas ça. A croire qu'il voulait qu'il se fasse prendre. Mais il ne discuterait pas ses ordres. Il quitterait les Etats-Unis, il transporterait de la marchandise et tout irait pour le mieux. Il ne voyait pas bien à qui il pourrait revendre mais au pire, il aurait de quoi prendre son pied si le séjour l'ennuyait. Il éteignit les lumières et laissa les clés sur la table de la cuisine avec son mot à l'intention de Zach. Il espérait qu'il savait lire au moins. Enfin, si il le retrouvait mort de faim sur son canapé, il aurait la réponse à sa question. Il s'en voulait de partir précipitamment mais ce n'était pas comme si il avait le choix. Il attrapa ses clés de voiture et sortit de la maison sans un regard en arrière.

Il parcourut plutôt sereinement les kilomètres qui le séparait de l'aéroport. Depuis la fin de la malédiction, il n'avait encore jamais réellement quitté la ville. Et se retrouver ainsi loin de sa zone de confort avait quelque chose de dérangeant. Et pourtant, il n'avait pas peur. Peut-être aurait-il dû ressentir quelque chose. Au moins, une légère excitation mais tout ce qu'il ressentait était une pointe d'agacement. Il se retrouvait bien malgré lui à rechercher un type qui ne quitterait sans doute jamais Storybrooke pour passer un séjour avec des... gens. Normaux sans doute. Peut-être y aurait-il même des enfants. Il détestait les enfants.

Il gara la voiture devant l'aéroport et inspira profondément avant de la quitter avec une petite pointe de regret. Adviendrait ce que pourrait désormais. Il se passa une main dans ses cheveux soigneusement gominés pour les recoiffer légèrement et pénétra dans l'aéroport. Il regarda un instant autour de lui à la recherche des personnes de son "groupe". Ils ne devraient pas être trop difficile à reconnaître non ? Ils auraient sans doute une enveloppe crème, similaire à la sienne, entre les mains. Il poussa un soupir et se dirigea par dépit vers la rangée de sièges en plastiques mis à la dispositions des voyageurs. Lorsqu'il remarqua enfin une enveloppe identique à la sienne entre les mains d'une jeune femme. Pas désagréable à regarder en plus. Si il n'y avait que des comme elles pendant ce voyage, ça irait.

Il fit apparaître un demi-sourire sur son visage et se dirigea vers la jeune femme et l'homme qui l'accompagnait. Son petit-ami sans doute. Quel romantisme. Un voyage en amoureux, un peu plus et il haussait les yeux au ciel. Il devait se reprendre, il devait jouer les gentils garçons. Se montrer social pour ne pas attirer le regard. Enfin autant qu'il puisse passer inaperçu.

"Excusez-moi ! Je me demandais. Vous participez au voyage en Ecosse ?"

Et voilà, premier contact établi. Ce qu'il détestait cela. Il allait devoir se montrer poli et courtois et faire tout un tas d'efforts inutiles pour se montrer aimable. Il en avait la migraine rien que d'y penser.


Evelyn Nichols
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Evelyn Nichols

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Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...

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[Fe] The Phantom Manor †  _



________________________________________ 2015-05-05, 01:31

The Phantom Manor...

You are cordially invited...


L’heure du départ avait sonné... Evelyn regarda sa valise puis plongea ses yeux dans ceux de son chéri pendant quelques instants avec un petit sourire désolé. Une fois de plus…ils se séparaient. La jolie blonde n’avait pas vraiment le choix et après tout, Wilson l’avait déjà quitté quelques temps auparavant pour partir en Grèce, où il était d’ailleurs revenu très mal en point. Elle savait aussi qu’il repartirait dans peu de temps pour la France, avec son amie Hope, la rouquine qui l’avait vue nue… Il lui avait proposé de venir avec, de participer elle aussi à cette recherche du gong mais comme son retour du voyage en Ecosse et le départ du voyage pour Paris risquaient de coïncider, elle avait dut refuser, à sa grande tristesse. Ils s’étaient promis l’un et l’autre de s’envoyer des photos, déjà pour se sentir moins seuls, aussi parce qu’Evelyn ne voulait plus le ramasser à la petite cuillère comme elle l’avait déjà fait. Elle voulait savoir que tout se passait bien à chaque instant. Ils avaient passés la nuit ensemble, chacun dans son petit lit, mais dans une pièce commune. Une chose était sûre, EVE avait encore bieeeeen des choses à apprendre sur les relations amoureuses et… sexuelles… Pour l’instant pas de rapprochement, pas de bisou sur la bouche, juste de timides bisous sur la joue… En apparence, Evelyn avait 30 ans, en réalité sa vie avait commencé avec la fin de la malédiction… elle était jeune novice dans ce domaine…

Ils avaient passés la soirée à regarder des films ensemble et notamment le film avec lequel tout avait commencé : Hello Dolly. Ils s’étaient gavés de chocolats chaud et de popcorn puis elle avait fini par faire sa valise, et il l’avait aidé. Il n’y avait pas à dire, le rangement ça le connaissait, en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, tout était plié, empaqueté, fermé et cadenassés. Et le lendemain… il avait fallu partir. De son petit sourire triste, elle s’approcha de lui et lui pris ses mains dans les siennes, les joues un peu rosies.

- Ça va passer vite, tu vas voir. Je ferais attention, toi aussi hein ? Et tu m’envoie des photos, n’oublie pas !

Il profita alors de ce moment pour lui donner un petit bout de papier absorbant renfermant… des cookies ! Il avait sûrement du les faire pendant qu’elle était en veille… enfin… en train de dormir. D’un geste brusque, folle de joie, elle lui sauta au cou, manquant sans doute de lui déplacer une épaule en le remerciant joyeusement. Puis elle lui dit un bisou sur le front et sortit de l’appartement, suivit de Wall-E qui rentait chez lui. Il allait être tout seul… son meilleur ami partait aussi… elle ne savait pas où, il en avait très peu parlé, mais l’idée de l’abandonner comme ça la rendait triste. Elle lui fit un signe de la main à travers la vitre du taxi puis passa la frontière :en route pour l’Ecosse !

Elle profita du trajet jusqu’à l’aéroport pour relire la lettre qu’elle avait reçue. En tant que Directrice du secteur Biologique du laboratoire de Storybrooke, elle avait été cordialement invitée à se rendre en Ecosse, dans une « luxueuse demeure » disait la lettre, « où serviteurs seraient » à son service. Bon bon bon… elle ignorait qu’elle était reconnue à ce point, bien qu’elle eu, en très peu de temps, fait des avances considérables dans son domaine et publié de nombreuses revues. La lettre disait qu’il existait dans ce pays de Grande-Bretagne de nouvelles espèces de plantes encore inconnues et peu analysées qui pouvait possiblement avoir des propriétés étranges. On lui demandait de l’aide et qui était-elle pour refuser d’apporter son soutien à des confrères ? Surtout quand on lui payait le billet d’avion et le séjour et même si elle devait laisser Wall-E…

Arrivée à l’aéroport, elle enregistra son bagage et passa les contrôles. Elle ferma les yeux, de peurs de sonner au passage du détecteur de métaux mais fut surprise de voir qu’elle réussit le test sans encombre… Il fallait dire qu’elle était faite de chair et d’os maintenant… plus de métal… Elle se dirigea ensuite vers les boutiques, entra dans un coffee shop au nom étrange de « Starbucks » et leur commanda un chocolat chaud. Elle serait moins loin de son amoureux comme ça… Elle prit une photo et lui envoya. Il y avait de la chantilly sur celui-là… Wall-E aussi lui mettait de la chantilly sur ses chocolats chaud parfois… Puis, tout en sirotant sa boisson, elle se dirigea vers son terminal avec son bagage à main, comportant son parfait attirail de petite biologiste. Elle ne portait pas la blouse blanche pour le voyage mais des vêtements confortable. C’était la première fois qu’elle prenait l’avion, elle voulait être à l’aise, d’autant qu’elle ne savait pas si elle allait aimer ça…

C’est alors qu’elle le vit… Jaimie… Le meilleur ami de Wilson… Alors c’est là qu’il partait ? Il allait en Ecosse lui aussi ? Il aurait pu laisser sa place à Wall-E… Ne vous méprenez pas, EVE aimait bien le jeune homme, il avait veillé sur elle pendant son coma, elle se souvenait de sa voix durant ses longues journées plongées dans les ténèbres. Il lui arrivait de chanter mais aussi de lui parler. Et depuis qu’elle s’était réveillée, une relation étrange les liait. Il aimait parfois dire qu’il la voyait un peu comme « la mère qu’il n’avait pas eu »… Elle n’avait jamais compris, parce qu’elle n’avait jamais eu de mère. Un robot n’a pas de parents, des créateurs, c’est tout. Mais il était gentil et il s’occupait bien de son amoureux, donc elle supposait qu’ils avaient une bonne relation… Il y avait aussi une jeune fille brune avec lui qu’elle ne connaissait pas et un homme tout aussi brun qui semblait pas vraiment super heureux à l'idée de faire la cosette... Tant mieux, elle n'aimait pas trop ça non plus. Son regard se fixa alors sur les enveloppes... ils avaient tous la même...

- Jaimie ? Je ne savais pas qu tu partais aussi en Ecosse... Tu n'étudies pas les plantes pourtant... Contente de te voir.

Elle lui sourit gentiement avant de se retourner vers les autres.

-Je m'appelle Evelyn Nichols, je suis chef du laboratoire de biologie de Storybrooke et professeur de mathématique à la faculté... Vous venez étudiez les plantes écossaises vous aussi ?

L'entrée en matière était plutôt correct, sans doute encore un peu maladroite mais elle avait fait des effort considérables. Maintenant, elle ne déclinait plus son matricule de fabrication et ne demandais plus à tout le monde si il était son ami ou son ennemi... ça avait pris du temps, mais on y était... Elle reposa encore un regard sur Jaimie pour qu'il approuve ses efforts, ce qu'il fit. Ouf... On finissait par y arriver à devenir humaine...
lumos maxima

https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t10840-plant-plant-eeeeeeve- https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t19782-in-a-sky-full-of-stars-eve


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________________________________________ 2015-05-05, 09:31

Kiana jubilait de joie, bien qu'elle ne comprenait pas comment Cornélia avait put dire non à cette invitation à aller visiter l'Ecosse. Certes, elle était déprimée depuis la fin de la malédiction, et le retour de ses souvenirs de sa vie passée et donc la transformation en plante de son petit ami... Mais justement, la brune avait pensé que la blonde sauterait sur l'occasion pour se rendre en Ecosse pour se changer un peu les idées... Mais au lieu de ça, elle avait tout simplement donné son billet d'avion à Kiana. Peut être que ça sonnait comme un mauvais coup de la part de la blondinette, non ? Et peut être qu'elle aurait dû se méfier de sa soudaine bonté avec elle ?

Au lieu de cela, la jeune étudiante en statistiques s'était empressée de préparer ses affaires, n'ayant de cesse de remercier son amie, trouvant tout de même dommage que tout le groupe ne parte pas avec elle. Parce qu'elle n'était jamais contre une petite aventure avec ses amies. Et pour elle, voyager pour la première fois or des limites de la ville de Storybrooke était une vraie aventure !

Elle arriva donc à l'aéroport le plus proche de la ville inventée par Regina après une petite heure de voiture. Et une fois à l'intérieur du bâtiment, elle s'empressa donc de passer à l'enregistrement de sa valise, de passer le portique du détecteur de métaux et d'explorer les environs, puisqu'il lui restait encore du temps avant d'embarquer. Cependant, rien ne la tentait. Même pas le Strabucks, même si à coup sûr, si Hay Lin avait été présente, elle l'aurait emmené avec elle pour dévaliser la boutique de pâtisseries et essayer toutes les boissons. Mais ce n'était pas du tout le genre de Kiana.

D'ailleurs, la jeune femme venait d'entendre une voix qu'elle reconnaissait. Des souvenirs remontèrent donc à sa mémoire. Cette bataille dans le centre commercial contre le cavalier de l'apocalypse. Cette femme bizarre qui avait pût lire dans ses pensées alors qu'elle se croyait la seule capable de le faire. Pas de doute possible, il s'agissait bien d'Evelyn, cette humaine un peu bizarre qui les avaient tout de même beaucoup aidé dans la bataille apocalyptique de Storybrooke.

Kiana s'avança donc vers le groupe, constitué d'Evelyn, d'un des serveurs du Granny et d'un homme et d'une femme que la pyromane ne connaissait pas et leur adressa tous un signe de tête, avant de se tourner vers la biologiste en disant alors :

-Bonjour Evelyn. Comment vas-tu depuis "l'apocalypse" ?

Se rappelant alors que les autres ne devait pas la connaitre, elle se tourna donc vers eux pour se présenter à son tour, puisque de toute manière, il devrait passer un moment ensemble :

-Je suis Kiana Firewood, étudiante en statistiques à la faculté. C'est une amie qui m'a fait cadeau de ce voyage.


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[Fe] The Phantom Manor †  _



________________________________________ 2015-05-05, 09:57

Cette lettre était un vrai piège, ça se sentait. Elle promettait un voyage magnifique avec des servants, au coeur de l'Écosse. Le premier piège était particulièrement évident, les Storybrookiens n'avaient le droit de quitter l'Amérique seulement avec une autorisation divine. Et, comme par hasard, ce n'était pas précisé sur la carte donc, en partant, la colère divine s'abattrai sur moi. Mais, je voulais partir la bas quand même. Déjà parce que l'Ecosse c'est vachement beau, à ce qui paraît mais aussi pour connaître le destinataire de la lettre. Parce que, logiquement, un hôte m'accueillerait là-bas et soit il était vraiment bizarre et offrait juste un voyage à des inconnus, soit c'était quelqu'un qui me connaissait et qui voulait ma mort, ce qui était plus probable.

Oui, je voulais aller là-bas pour savoir qui était la personne qui voulait ma mort, et comme ça je le tuerais. Je ne suis pas faible, je savais me défendre, j'aimais juste pas le faire car le sang ça salissait les mains. Petit problème, je n'étais pas le seul à avoir reçu cette invitation. Ce qui voulait dire qu'on avait tous un ennemi commun. Le problème c'était que ça pouvait très bien être des boulets qui ne me feraient que de me ralentir...

Ma valise prête, sans oublier le couteau qui servirait à me défendre ou à abréger les souffrances des possibles boulets tombés à terre, caché par un moyen très malin pour ne pas qu'il doit voyant à l'aéroport mais que je ne relèverais pas. J'avais aussi glissé des habits et quelques biscuits pour le voyage en avion. Et,valise prête, je pris ma voiture pour aller à l'aéroport le plus proche. Là-bas, je fis toutes les choses ennuyantes tout en réfléchissant à mon approche avec les possibles boulets. J'avais opté pour une approche sociable. J'allais paraître le plus gentil possible. Comme ça, ils auraient au moins un peu confiance, surtout si c'étaient des boulets, sans penser que je les abandonnerais sans sourciller au premier coup de mou.

Quand j'arrivais, je vis un petit groupe de cinq personnes déjà formé. Si il n'y avait qu'eux, ce serait mieux que je l'imaginais...Enfin, on verra, il y aura sûrement des retardataires. Même si je ne préférais que ce ne soit pas le cas. En m'approchant, je vis que les trois filles présentes n'étaient pas mal du tout à regarder. Une plus que les deux autres d'ailleurs, intéressant...Les deux hommes étaient...eux. Bon, au moins, personne n'avait l'air d'un boulet.

Quand ils me virent arrivés, mon sourire était déjà là. Je m'arrêterais devant eux, passant une main dans mes cheveux impeccables et me présenta.

-Bonjour, Hans Morgan, étudiant en économie et célibataire. C'est un plaisir pour moi de partir en Écosse avec vous, vous avez l'air sympas !

J'avais porté un regard lourd de sous entendus à la femme en robe noire quand j'avais dit "célibataire". En même quitte à être là, autant que j'en mette une dans mon lit...


*Pitch Black
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[Fe] The Phantom Manor †  _



________________________________________ 2015-05-05, 11:42

[Fe] The Phantom Manor †  0

Vous savez, je n'aimais pas les canulars, j'avais ma petite fierté tout de même et cette lettre qui me disait clairement que je venais de gagner un voyage en Ecosse était... Soit une blague bien trop complexe pour son propre bien, soit l'invitation la plus étrange qu'il m'ai été donné de recevoir. Dans les deux cas, cette histoire de manoir appartenant à une vieille famille était étrange. Cependant... Je devais admettre que la curiosité avait légèrement prit le dessus, je veux dire, qui aurait vraiment prit la peine de déposer cette lettre dans ma boite au lettre, payer un billet d'avion (qui était vrai, je l'avais fait vérifier), et tout cela pour m'offrir une visite d'un château écossais? C'était peut-être l'occasion de me détendre, d'oublier ce fiasco avec Sable et la disparition de Emily-Jane. J'avais peut-être besoin de réfléchir un peu, de me vider l'esprit et de prendre une grande bouffée d'air loin de Storybrooke. Et puis si c'était un canular, je retrouvais l'investigateur de cette blague pour lui rappeler que jouer avec ma patience était le meilleur moyen de passer de confortables nuits blanches.
J'avais cependant prit des précautions, ne voulant pas enchaîner Maara à mon travail, j'avais simplement fermé le cimeterre en m'excusant du dérangement, je n'avais pas besoin de bagage, ma magie me permettait de tout téléporter depuis mon intérieur, je partais donc avec le costume que Diane m'avait offert et l'enveloppe en poche. Bien sûr, j'avais prévenu Diane sous la forme d'un sms qui ressemblait plus à une lettre officielle qu'à un message entre deux amis et amants. Je... N'étais pas doué avec la technologie.
Est-ce que signer avec un cœur avait été raisonnable?
Mais oui, la curiosité et mon gout pour les lieux anciens avait fait que j'allais être de l'aventure, et que j'allais apprécier le voyage. Je ne m'inquiétais pas de l'interdiction de sortie divine, j'étais déjà sortie de la ville avec Diane alors je pouvais surement recommencer, et c'était la première fois que j'allais prendre l'avion, bien sûr, je pourrais facilement me téléporter en Ecosse mais cela serait ne pas jouer le jeu. On m'avait payé un billet, autant l'utiliser.

C'est dans cette état d'esprit curieux que Pitch resserra le col de son costume, ferma la porte de son portail en fer à double tour et se téléporta aux portes de l'aéroport. Bon sang, il y avait tellement de gens, fort heureusement je n'étais pas bousculé. L'aura de peur qui m'entourait naturellement était, même atténué par mon changement de comportement récent, toujours présente. Ce qui évitait qu'un touriste me rentre dedans avec sa valise, et puis, les contrôles étaient bien plus rapide lorsqu'il n'y avait pas de bagage à vérifier. Je devais surement passer pour un excentrique dans mon costume, mais cela n'avait entre peu et pas d'importance à mes yeux, j'aimais porter cet ensemble, et la chaleur ne me dérangeait nullement. Bien, il ne restait plus qu'à attendre l'avion dans le hall approprié et... Il y avait déjà d'autre personnes présente, j'entendis clairement une femme, assez agréable à l’œil, se présenter comme une scientifique. Intéressant. Il y avait aussi une étudiante et un... Un dragueur de plage répondant au nom de Hans et... Et une personne qui dégageait une étrange sensation, il ne dégageait pas exactement la même sensation divine qui Diane, la sienne était plus... Terne. Pitch examina le prénommé Jaimie, c'est comme ça que la scientifique l'avait appelé, de haut en bas tout en continuant de s'approcher du groupe et de dire:

"J'espère que vous n'allez pas essayer ce genre d'approche envers la gente féminine durant tout le voyage, Monsieur Morgan."

Pitch ignora complètement Hans avant de se présenter à son tour, gardant les mains dans son dos, n'oubliant pas les règles de politesse, i fit un léger mouvement de la tête pour saluer l'assemblée.

"Je suis Pitch Black, fossoyeur, Roi Cauchemar et Maître de la Peur. Vous me connaissez peut-être de nom pour avoir concouru pour la mairie et repousser Yen Sid. Vous pouvez m'appeler Pitch, mais toute remarque relatant mon nom à une marque de brioche se finira très mal. " Il fit un léger sourire qui ajouta clairement qu'il ne plaisantait pas, et qui rappelait qu'une personne avait besoin de dormir pour pouvoir être en bonne santé, avant de reprendre. "J'espère que nous allons passer un agréable voyage ensemble..."

Le fossoyeur termina sa phrase en regardant de nouveau Jaimie avec curiosité, ce n'était pas un regard méchant ni intimidant, juste de la simple curiosité, et c'était ce que j'étais, curieux. Mais pas impoli, je n'allais pas lui poser des questions devant tout le monde, ni même de question tout court. Je le garderai juste à l’œil le temps du voyage.
Prudence est mère de sûreté après tout.


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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
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________________________________________ 2015-05-05, 22:41

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If there's something strange in your neighborhood. Who ya gonna call? 




-Callio', t'es vraiment sûre qu'on doit prendre nos maillots de bain?
La brune ne prit même pas la peine de répondre à sa question, lançant simplement sa trousse de toilette sur le lit de Jamie. Avec un sourire, Jamie la mit rapidement dans l'une des deux valises qu'il avait posé sur son lit, avant de glisser son pantalon de surf et le bikini de sa colocataire dans leurs valises respectives. L'hystérie dont faisait preuve Calliope le rendait de bonne humeur. En fait,il devait l'avouer, mais Callio' était contagieuse pour lui. Si il avait trouvé l'enveloppe, tout seul, il n'aurait probablement jamais envisager le fait de croire cette invitation. ça lui aurait fait envie, c'est certain, mais il aurait finit par jeter l'enveloppe, l'invitation toujours dedans. Probablement le jour même du "départ". Par prudence. C'était quand même improbable que n'importe qui connaisse son nom, à l'autre bout du globe, non? Pire, c'était même suspect. Carrément suspect même. C'était évident que c'était au minimum bizarre, et pourtant, il était bel et bien en train de refermer sa valise. 
Main sur les hanches, il reprit mentalement la liste des choses qu'il avait mit dans sa valise. Le séjour n'était pas censé durer longtemps, aussi avait-il emballer le minimum. Quelques fringues, de quoi rester propre, son pantalon de surf donc, une paire de basket pour aller courir, une tenue présentable -exigence de Calliope, et la moitié des affaires qui ne rentraient pas dans la valise de cette dernière. Pur pragmatisme. Et puis, elle avait été convaincante, en lui expliquant qu'elle risquait de payer un supplément alors que lui avait touuuuuuute cette place à disposition. Non, vraiment, cette fille était contagieuse pour lui. Mais il fallait aussi dire que c'était la première fois qu'il avait une grande soeur. Il ne savait pas encore comment on évite les pièges tendues par une grande soeur.
-Bon, je crois qu'on peut y aller. Tu veux appeler Granny une dernière fois? lança-t-il en attrapant sa valise pour aller la déposer dans le couloir.
Des petites vacances tranquilles, loin de Storybrooke, de l'Olympe, des dieux et du boulot. Non sérieusement, ça sentait le piège à plein nez. C'était absolument improbable que lui, Jamie Skyrunner, maître de la poisse toutes catégories confondues, aie droit à des vacances peinardes dans l'un des endroits les plus verts et les plus reculés du monde. Il avait bien tenté de l'expliquer à Callio'. Mais elle n'avait rien voulu entendre. Pire que ça, elle l'avait frapper à l'arrière de la tête, pour le faire taire. Jusqu'à ce qu'il se taise. Au bout d'un moment, il avait finit par le faire. ça ne l'empêchait pas de le penser très fort. Et puis.... Pour être franc, il avait vraiment envie de croire qu'il les avait mériter, ces vacances. Après tout ce qu'il avait morfler ces derniers temps... Et puis il ne manquerait pas à grand monde. Callio' venait avec lui, Oppy' bossait, Zach' était passé il y avait moins de deux semaines, et Cathal l'avait encourager à partir profiter des vertes forêts pour courir un peu. Granny lui avait accorder facilement son congé. Après tout, c'était rare qu'il prenne des vacances... Et puis, il lui avait passé un chat en échange, c'était quand même équitable comme marché! D'ailleurs, il se demandait encore comment Callio' allait pouvoir s'endormir sans lui, mais passons. Au fond, il y avait une seule personne qu'il avait.... Envie? A défaut de meilleur mot, envie de prévenir. Par sécurité, hein? Il n'avait pas spécialement envie de reprendre une baffe super sonic en rentrant de vacances.
L'aéroport était immense, et surtout gelé. Jamie détestait ça. Il venait d'une planète caniculaire, le froid, ce n'était vraiment pas son truc. Enfouissant son nez dans son col, il observa avec un sourire discret Calliope marcher de long en large devant lui. C'était amusant de la voir agir comme ça. Bon d'accord, elle avait un peu l'air d'une tarée mais il s'en fichait, elle restait marrante. Fermant un peu les yeux, Jamie se mit à jouer avec son portable dans sa poche. C'était stupide, mais en même temps, elle lui avait fait un tel scandale la dernière fois qu'il était parti -bon ok, la dernière fois, il était mort, mais c'était le même concept. Coupant court à ses réflexions, Calliope vint lui mettre des cookies sous le nez, le faisant sourire de façon légèrement ironique.
-Mais arrête un peu, et pose tes fesses. Je suis poisseux, mais l'appart' va quand même pas explosé pendant mon absence, t'es bien placée pour le savoir, lança-t-il en croquant dans son cookie, avant un son de contentement.
C'est alors que, bouche à moitié pleine, il vit arriver un grand gars avec un sourire qui ne lui plaisait qu'à moitié s'approcher d'eux pour leur demander si eux aussi, partaient en Ecosse. Enfin leur demander. Demander à Callio. Maintenant qu'il la connaissait, Jamie haussa simplement les sourcils pour mastiquer son cookie, avant de sourire de surprise.
-Evelyn? s'exclama-t-il en voyant arrivé la scientifique.
Se levant, il fit un pas vers elle, alors qu'elle rejoignait leur petit groupe. ça pour une surprise. Il n'avait pas vu la scientifique depuis un moment et cela lui faisait vraiment plaisir de la voir. Il avait parler à peu de gens de la belle au bois dormant 2.0 qui lui faisant office de... Référant maternelle? C'était probablement le terme, même si Evelyn était tout sauf une "Maman". Mais vu la donne de base que Jamie avait, elle était plus que géniale à ses yeux.
-Ah non, je te confirme que je n'ai rien à voir avec les plantes, rit-il, avant de la laisser se présenter, chose qu'elle fit de façon très calme et diplomate, ce que Jamie releva d'un signe approbateur.
Il y a peu, elle était encore aussi à l'aise socialement que lui était joueur de cornemuse. Quoi que. Jamie n'avait jamais jouer de cornemuse. Une jeune fille vient à son tour saluer Evelyn, puis elle se présenta. Elle aussi partait pour l'Ecosse? Cette fois, Jamie lança un coup d'oeil à Callio. Non sérieusement, elle ne pouvait pas le frapper à l'arrière du crâne cette fois. C'était louche. Très louche. Aussi louche que l'homme qui vint à son tour se mêler à leur petit groupe. Sérieux, il sortait d'où le mec, d'amour gloire et beauté? Le prototype du mec d'une série télé pour filles. Célibataire? Jamie leva discrètement les yeux au ciel en voyant son oeillade vers Callio'. Bon après tout, il était poisseux, non? C'était normal  qu'au moins une chose foire dans cette histoire non. Si ça pouvait n'être que ça... Sauf que non. Visiblement, si les filles de la bande était plus ou moins normales -si tant était que Calliope et Evelyn puisse être qualifié de 'normales'- les hommes, en revanche, semblaient tous plus étrange les uns que les autres. Le "Roi des Cauchemars", rien que cela, venait donc de les rejoindre et son regard insistant vers lui ne plaisait que moyennement à Jamie. Qu'est-ce que lui voulait ce type encore? Pourquoi est-ce qu'il le matait de la sorte? ça avait beau être discret, en tant qu'ancien délinquant, Jamie avait gardé ce sens de 'détection des regards  appuyés'. ça le dérangeait un peu. Surtout qu'au fond, Jamie pouvait sentir une chose, caché derrière son plexus, réagir. C'était ténu, et lointain, mais une chose noire et ténébreuse en lui pulsait vers ce "maître de la peur". Et cette chose, Jamie avait prévu de ne plus jamais en reparler.
Souriant à Evelyn, Jamie s'approcha discrètement de Callio, à l'oreille de qui il se pencha une seconde.
-Et là, ose me dire que c'est pas bizarre.
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________________________________________ 2015-05-06, 01:35



On va en ... Écosse ?!


Il y a les gens qui vous parlent de quelque chose, comme d’un fait divers ou bien d’un évènement qui va survenir dans peu de temps. Et puis il y a Callio qui vous parle d’un truc dans sa vie et qui, en l’occurrence, cherche visiblement à insister sur le sujet : elle vous le cite au petit déjeuner alors que vous avez le nez dans votre mug de café, glisse une allusion avant que vous ne l’abandonniez chez vous pour partir au travail, ne manque pas de le rappeler dans un coup de fil vers midi, puis en profite pour vous coller une enveloppe écrue sur la porte de votre chambre avant d’annoncer que elle, « elle part en Ecosse » entre deux bouchées d’une glace au chocolat au restaurant. Oui, lorsque cette jeune femme à une idée bien précise en tête, elle ne manque absolument pas de vous la faire comprendre – de manière plus ou moins subtile – et veille à ce que cette pensée ne sorte jamais de votre tête. Qu’elle ne s’inquiète pas trop, lorsqu’une information entrait dans ma mémoire elle n’en ressortait quasiment jamais ; restait à l’interpréter sans trop faire d’erreurs.

Elle voulait aller en Ecosse, ça je l’avais bien compris et plus que percuté je crois. Mais pourquoi spécialement l’Ecosse ? Pourquoi pas l’Angleterre ? Londres ? Ou encore la France ? L’Espagne ? Un pays plus chaud que le fin fond de l’Ecosse quoi… Je la voyais bien plus porter un bikini et des lunettes de soleil que se les geler dans un imperméable kaki avec son petit bonnet de laine grise à pompon. (Ne me demandez pas pourquoi je la préférais en maillot de bain, la réponse vous paraîtrait plus que logique. Quand même.) C’était sans doute cette étrange lettre que nous avions plus ou moins tous reçu en ville qui lui avait monté les idées à l’envers. Qui avait bien pu avoir une idée aussi surprenante que d’inviter des habitants de Storybrooke dans un manoir à l’autre bout de la planète, avec service compris et prise en charge intégrale ? Ca paraissait tellement beau pour être vrai que j’avais laissé traîner la lettre sur mon bureau avant qu’elle ne soit collée sur ma porte par la demoiselle. A vrai dire, je l’y avais décrochée rapidement pour la remettre sur le meuble de l’entrée, sans trop savoir quoi en faire. En quoi ça me concernait, au fond ?

C’est ce que je venais de demander à une des dames dont je m’occupais ce matin, agenouillé pour l’aider à réajuster correctement l’attelle qui lui maintenait la jambe. Une mauvaise chute de cheval et voilà où on en était rendu ! Fort heureusement, elle s’en remettrait. Elle était encore assez jeune et pleine d’énergie, ne manquant pas de me mener dans une conversation diverse et variée comme à chaque fois que j’allais la voir ; et ce matin, elle portait sur ces étranges enveloppes reçues par certains et sur ce voyage proposé jusqu’en Europe. J’avais haussé les épaules, me contentant d’un :

« Ma… petite amie, est persuadée que c’est une bonne idée de s’y rendre. Elle doit d’ailleurs déjà être à l’aéroport à attendre son vol pour Edimbourg. »

A vrai dire, elle devait même être en train de tourner en rond d’impatience, en la connaissant. Pourvu qu’elle ne se retrouve pas toute seule et que cette histoire ne soit pas un canular monté pour se moquer d’elle ; Calliope était un peu impressionnante et particulière, mais elle ne méritait absolument pas que d’autres gens profitent de cette naïveté singulière et enfantine qui l’habitait. A l’idée que ce puisse être une caméra cachée, je regrettais presque de l’avoir laissée faire son petit manège ; mais elle avait dû embarquer Jamie avec elle donc, elle ne craignait pas grand-chose, n’est-ce pas ? C’était une petite tête brûlée à l’esprit aussi combattif qu’imprévisible, je n’avais pas à m’inquiéter. Et au pire, Jamie la ramènerait à Storybrooke et elle bouderait plusieurs heures avant d’accepter de sortir à nouveau. Oui, c’était pas mal ça comme optique. Après tout, ces lettres ne pouvaient être que la mascarade d’une personne en manque de distractions.

La dame assise devant moi me donna une tape sur l’épaule de son magazine, me lançant un regard plus que courroucé auquel je répondis par des grands yeux surpris. Qu’est-ce que j’avais dit de si grave ? « Vous devriez avoir honte, Vassili. Si votre compagne vous annonce qu’elle part pour l’Ecosse, vous vous devez de la suivre ! » Ah bon ? Mais elle n’était pas vraiment ma compagne, à vrai dire. C’était plutôt étrange et… Mais elle insista devant mon absence de répartie, se penchant vers moi comme si elle devait me murmurer un secret connu des seuls femmes de son âge. « Quand une femme veut quelque chose, elle l’obtient. Si elle avait voulu de votre absence, elle ne vous aurait pas parlé de ce voyage ; je suppose qu’elle vous a agité l’invitation sous le nez et n’a cessé de vous rappeler les dates de départ ? » Je hochai la tête. « Alors déguerpissez d’ici, avant qu’un autre voyageur ne lui mette le grappin dessus et s’embarque avec elle à l’autre bout du monde ! » Je ne comprenais pas exactement cette étrange logique purement féminine, mais je ne pus néanmoins réfréner le sourire timide qui passa sur mes lèvres alors que je poussais un soupir gêné. Me relevant, je la saluai poliment alors qu’elle agitait encore son magazine en me lançant des « Oust ! Oust ! Ou c’est moi qui vous mettrais les fesses dans cet avion, de gré ou de force ! » Elle parlait en riant à demi, immobilisée dans son attelle et son fauteuil. Elle avait fière allure là-dedans, tiens… Mais ses étranges conseils n’étaient pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Devais-je y obéir ? Devais-je les suivre ? C’était insensé.

Et pourtant.

Je posai le pied à l’aéroport, encore un peu essoufflé par l’étrange course qui venait de se produire dans ma vie : en à peine quelques heures, j’avais téléphoné à ma secrétaire pour annuler l’intégralité de mes rendez-vous et de mes gardes – Astrid avait d’ailleurs crié de joie et d’excitation en voyant que je prenais des « vacances » en se dépêchant de raccrocher avant que je ne change d’avis – j’étais ensuite passé chez moi récupérer quelques affaires que j’avais pliées dans une petite valise, bien ordonnées et tout (sale manie de robot) afin d’optimiser l’espace, avait récupéré l’enveloppe avec le billet puis embarqué dans ma voiture avant de recevoir des sms de ma secrétaire. Primo, il faisait 12°C à Edimbourg actuellement, un manteau était de rigueur d’après elle et je gardai donc celui que j’avais sur les épaules. Deuxio, le taux de change était avantageux mais elle m’avait – par sécurité – débloqué ma carte de crédit pour être utilisée en europe. Enfin, tercio, elle avait modifié mon mot de passe de messagerie pour que je ne cherche pas à travailler à distance. « PRENEZ DES VACANCES ! » Ecrivit-elle en lettres majuscules dans son dernier message, me tirant un nouveau sourire amusé avant de poser le gsm sur le siège passager. C’était dangereux de téléphoner en conduisant, mieux valait faire attention à la sécurité.

L’aéroport, c’est un endroit tout de même très grand et passablement… plein d’espaces vides. De vitres. D’escalators. De pièces et de salles. De grandes allées et de couloirs pas toujours rassurants. J’avisai l’heure sur ma montre : le vol n’allait pas tarder à partir ! J’étais presque en retard, mais pas assez. Heureusement. Après avoir demandé mon chemin à une hôtesse d’accueil, je n’avais pas résisté à m’arrêter dans un Starbucks pour me prendre un capuccino dardé de sauce chantilly – une trouvaille de Callio dont je ne savais plus me passer – afin d’avoir quelque chose dans le ventre. J’avais aussi récupéré des petits chocolats, peut-être qu’ils plairaient à cette petite téméraire ? Ou pas. Ouais, en fait c’était stupide. Calliope devait s’attendre à ce que je ne vienne pas, je n’allais pas me pointer comme une fleur en lui donnant ça. C’était stupide et passablement gnangnan. Aussi les fourrais-je dans mon éternelle sacoche et me dirigeai d’un pas rapide vers les douanes.

Quelques longues minutes plus tard, il faut dire que subir une fouille corporelle rapprochée n’a rien de très agréable, voilà que je devinais enfin la salle d’embarquement ! Mais pourquoi il n’y avait personne ? Un coup d’œil sur mon billet, puis sur les numéros affichés dans les écrans de contrôle, je me rendis compte que je n’étais pas exactement au bon endroit. Non, un vol pour Sydney ne me disait pas vraiment pour le coup. Enfin, si, mais pas aujourd’hui. Je repartis donc dans l’autre sens, suivant l’alphabet avant d’aviser un petit groupe de personnes installées à l’autre bout de la pièce immense où nous nous trouvions. Je reconnus de loin Jamie, qui discutait avec une demoiselle plus petite que lui et à l’air sérieux. A côté de lui se trouvaient trois hommes dont j’ignorais l’identité ; enfin, l’un d’eux me disait quelque chose pour l’avoir vu récemment dans les journaux… Mais je préférais ne pas m’avancer sur son nom, craignant de dire une ânerie. Une jeune fille se trouvait là elle aussi. Puis la seule qui était encore assise, alors que je l’aurais plutôt imaginée courir de partout : miss Lloyd-Webber.

Au moins, si c’était une caméra cachée, nous serions huit pigeons à nous être fait avoir.

Je franchis les derniers mètres qui me séparaient du petit groupe, adressant un signe de tête poli alors que la nervosité commençait à me gagner. En vacances. En voyage. A l’autre bout du monde. Avec ces personnes-là ? Non mais, est-ce que je n’étais pas juste dingue en fait, d’accepter ça ? Qu’est-ce qui m’avait poussé à … ah oui. Elle m’en avait parlé. Et ma patiente s’en était mêlée pour que je me dépêche de venir ici. Je passai une main sur ma nuque en arrivant à leur hauteur, ne sachant pas très exactement quoi faire.

« Je… Désolé, je suis un peu en retard. Je m’appelle Vassili Caine. J’espère qu’il y a bien un avion qui nous attend aujourd'hui ? »

Je jetai un regard à Callio avant de lui adresser un sourire simple. Au moins, elle était là. Et elle n’avait pas encore sauté au cou de l’une des personnes ici présente, c’était aussi un bon point. J’avais bien envie de venir m’installer à côté d’elle - histoire de mettre un peu de distance entre elle et l'un des types qui semblait la fixer d'un peu trop prêt - mais je fus interrompu dans cette idée par une petite musique qui résonna dans la salle. Restait à savoir ce qui allait désormais nous arriver, puisque notre vol venait de s’afficher sur le grand panneau au-dessus de la porte d’embarquement. C’était vraiment parti pour l’Ecosse ?



Calliope Lloyd-Webber
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[Fe] The Phantom Manor †  _



________________________________________ 2015-05-07, 01:39


Ecosse, me voilà [Fe] The Phantom Manor †  1634017881

Je pouvais dire adieu à ma partie de cache-cache dans l'avion. Il y avait plus de monde que je le pensais. Enfaîte, j'aurai préféré être tranquille, pouvoir avoir autant d'espace possible au Manoir, même si ça promettait d'être immense. J'aimais bien l'idée de pouvoir choisir ma chambre ou en changer en plein milieu de la nuit. Apparemment en plus, il venait juste d'ouvrir pour accueillir des visiteurs et il n'y aurait que nous, « les américains ». J'allais pouvoir courir en chaussettes sur le parquet et me laisser glisser. J'avais toujours rêvé de faire ça. Vu le lieu où on allait, ils devaient souvent le cirer, le parquet.

Je lançais des sourires à la ronde tandis que les voyageurs nous rejoignaient. Ils étaient obligés de venir nous parler ? Il y avait assez de sièges libres, ils auraient très bien pu attendre l'avion dans leur coin. Je ne connaissais personne, ce qui était logique d'un côté, j'étais en ville depuis seulement quelques mois. Evelyn me disait quelque chose par contre, je crois que Jay m'en avait un peu parlé. Elle était sublime cette fille. Je détestais ça. Dans mon idéal, j'étais la seule fille dans ce Manoir. Comment j'allais faire avec une concurrente pareille pour jouer les femmes fatales ? Quoi qu'elle parlait de plantes, ça devait être une intellectuelle. Je ne comprenais pas pourquoi elle nous parlait de ça d'ailleurs. On part juste en voyage chérie, calme toi et laisse le boulot chez toi hein. J'adore le jardinage, et en plus elle avait pris un chocolat chaud au Starbuck. Si elle n'avait pas été aussi sexy, je l'aurai presque trouvé sympathique. Presque. Je n'avais pas envie qu'elle essaie de squatter Jamie sous prétexte qu'ils se connaissaient. Je l'ai emmené pour moi, pas pour partager.

- Calliope Lloyd-Webber. Sans aucun diplôme, strip-teaseuse et accessoirement célibataire.

Je lançais un regard mielleux au beau gosse qui disait s'appeler Hans. Je voyais bien comment il me regardait, avec son petit sourire charmeur en coin. J'avais juste fais ça pour me moquer de tout le monde. Je veux dire... qui se présente en disant qu'il est étudiant en ceci ou qu'il fait cela comme métier ? Et que l'autre sorte carrément qu'il était célibataire ? Bonjour les discussions. Tous des têtes pensantes en plus, je me sentais aussi intelligente et importante qu'une huître tout à coup. Qu'ils sachent que je me déshabillais pour payer ma part du loyer, ça allait les mettre mal à l'aise comme ça. Il n'y avait que le premier brun arrivé qui n'avait pas dit haut et fort son titre royal. Je savais pas si c'était bon signe ou pas. Il n'avait pas l'air du genre bavard.

- Tu m'étonnes que tu ne veux pas qu'on fasse une blague sur ton nom... Tu devrais traîner en justice tes parents pour t'avoir appelé comme ça.

Je m'étais retenue pour ne pas faire une blague idiote quand Pitch s'était présenté. Je ne m'intéressais pas à la politique, mais quand même, qu'il se soit proposé à la mairie alors qu'il avait le nom d'une brioche qu'on mange le goûter... Non mais franchement. J'avais envie de rire, mais comme je ne voulais pas vexer le roi des cauchemars en personne, je me penchais à mon tour vers Jamie pour lui murmurer discrètement à l'oreille.

- Je suis d'accord, c'est bizarre. Tu crois que le croquemitaine a des parents au faîte ?

Je n'étais pas sûre, pour le coup. Mais en même temps, il ne pouvait pas être né non plus dans un chou. En tout cas, je n'aimais pas sa façon de fixer Jamie. J'étais au courant de certaines choses divines qui lui étaient arrivées, mais je ne voulais pas qu'on le fixe comme une bête de foire. Je posais une main sur le genou du jeune homme à côté de moi, avant de prendre une nouvelle gorgée de ma boisson qui allait finir par fondre totalement si je ne la terminais pas plus vite. Je croquais un bout de mon cookie, quand je vis quelqu'un arriver. Quelqu'un que je croyais ne pas voir du tout, au final.

- Tient tient, le docteur Caine a donc décidé de prendre des vacances... Impressionnant.

Je lui avais adressé un sourire en coin, en me retenant pour ne pas réellement sourire comme une dingue à en avoir mal aux joues. Il était venu alors. Je savais que lui faire du bourrage de crâne allait finir par rentrer. De toute façon, si il n'avait pas daigné me rejoindre, je l'aurai superbement ignoré à mon retour. Peut être même que je me serais affichée avec quelqu'un d'autre, juste pour lui faire regretter de ne pas être venu avec moi.

- Pile à l'heure ! Allez les enfants, on y va, l’Écosse nous attend !

Je tapais dans mes mains comme une maîtresse qui rappellerait ses élèves pour qu'ils se mettent en ligne, et je bondis de mon fauteuil, de nouveau aussi excitée qu'une puce. C'était le grand moment ! Nessie, me voici ! J'avais pensé à emmener un appareil photo pour pouvoir tenter de photographier le plus mystérieux des montres marins. J'ai un don inné avec les monstres en général. Qu'ils soient sympas ou pas. Nessie allait se montrer pour moi. Ce n'était pas pour rien que j'avais emmené mon maillot de bain.

Tandis que les autres avançaient déjà pour rejoindre la porte d'embarquement et vérifier que tout était en règle, je pris mon temps pour m'arrêter à quelques centimètres de Vassili, à qui j'adressais un autre sourire, mais plus sincère cette fois.

- Je suis contente de voir que tu as fini par m'écouter.

Je passais à côté de lui, frôlant sa main du bout des doigts et parti rejoindre les autres en finissant rapidement ce que j'avais acheté au Starbuck. Je n'allais pas m'éterniser non plus. J'aurai pu l'embrasser, mais il y avait du mâle parmi notre « groupe ». Le but ce n'était pas de leur faire croire que j'étais en couple. Surtout que je n'étais plus la seule fille qui partait. Encore la petite brune, ça allait, je ne me sentais pas menacer, même si je n'allais sûrement pas devenir amie avec. La blonde par contre... Elle devait en faire, des ravages. Si elle s'approchait de Vassili, elle n'allait plus plaire à grand monde après ce que j'allais lui faire subir. Mais on en était pas encore là. Il fallait que je profite au lieu de déjà imaginer mon futur match de boxe féminin.

Après que tout fut vérifié et en ordre, nous entrâmes enfin dans l'avion. Je ne pouvais pas m'empêcher de sautiller sur place, en m'extasiant sur tout. Absolument tout.

- Des hublots ! Trop bien ! Et on a des mini-télés ! Regarde !

Je pointais du doigt ce que je voyais pour montrer à Jamie, en affichant un grand sourire de gamine le matin de Noël. C'était mieux que ce que j'imaginais ! J'avais toujours voulu voyager en avion, mais mes parents n'étaient pas des adeptes du changement. Et dans le Mondes des Contes... bonne chance pour trouver un avion.

J'avais du mal à me décider de la place que je voulais. Il y avait deux rangées de chaque côté de l'avion, composées de trois fauteuils à chaque fois. Il y avait vraiment beaucoup beaucoup de places. Nous n'étions que huit, et il y en avait tellement que chacun pouvait choisir sa place.

- Jamie, mets toi là, prêt du hublot.

Enfin... presque tout le monde. Je voulais Jamie à côté de moi, obligé. On allait en avoir pour entre quatorze et quinze heures de vol. J'allais devoir dormir, et j'avais envie de pouvoir avoir Jay prêt de moi. C'était tout de suite plus rassurant. Et puis je ne lui laissais toujours pas le choix. Quand il fut installé, je me mis juste à côté de lui, et fis un signe à Vassili de la main.

- Tu viens à côté de moi. Tu ne vas quand même pas aller t'isoler tout seul.

Ou te mettre prêt de la blonde atomique. Ni de la petite brune. Oui je sais, elles ont un nom, mais je n'ai pas envie de m'en souvenir. Et puis comme ça, j'étais parfaitement installée. Les autres avaient toutes la place qu'ils voulaient, ils allaient pouvoir se mettre à plusieurs, voir tout seuls... Comme ils veulent donc. Moi en tout cas, j'étais prête pour partir en écosse. Ça allait être géant.



Honnêtement, le trajet ? Je ne m'en souviens pas tellement. J'ai passé une partie du vol à dormir, la tête posée sur l'épaule de Jamie et ma jambe contre celle de Vassili. La position parfaite pour que je fasse des beaux rêves. D'ailleurs, je crois avoir rêvé que je domptais Nessie et que je m'en servais pour prendre le contrôle des Royaumes Unis. Normal. J'avais regardé quelques films, dont ce film avec Jim Carrey où il doit toujours dire oui. Je ne connaissais pas du tout acteur, mais que ce que j'avais ris ! On avait bien mangé, avec le choix entre menus en plus. Heureusement, parce que sinon, au bout de trois heures, je serais devenue totalement folle. J'avais jeté des regards sombres à l'hôtesse qui n'arrêtait pas de s'arrêter à côté de Vassili pour lui faire des grands sourires et battre des cils comme si elle avait quelque chose dans l’œil. Une turbulence et oups ! J'avais renversé mon verre de jus de pommes sur sa jupe crayon bleue marine. Même dans les airs, on ne peut pas fermer les yeux sans devoir surveiller, c'est dingue ça ! J'avais aussi discuté un moment avec Hans, dont les numéros de charme me faisaient sourire plus qu'autre chose. Beaucoup trop jeune pour moi. Mais c'était pas désagréable pour le moment. Et si ça pouvait rendre jaloux monsieur-je-séduis-involontairement-les-hôtesses... C'était encore plus bénéfiques. J'avais plus ou moins ignoré les autres par contre. Moi et les filles en général, ce n'est pas le grand amour. Le brun qui nous avait rejoint en premier me paraissait louche, surtout qu'il faisait des drôles de têtes à chaque fois que le film qui passait sur les télés étaient du genre romantiques. Et Pitch, j'avais trop peur de ne pas pouvoir me retenir de dire des conneries. J'aime bien me moquer, mais je ne voulais pas me retrouver à avoir peur de tout et faire encore plus de cauchemars.

En tout cas, retrouver la terre ferme, ça avait du bon. Et en plus, c'était des terres écossaises ! Après récupérations des bagages, je m'étais jeté au coup de Jamie en criant tellement j'étais contente.

- On y est ! J'arrive pas à y croire, on y est ! J'ai faim, on va au Starbucks du coin ?

C'est bien d'être arrivés, mais il ne faut pas oublier les priorités. J'avais envie de quelque chose de sucré. Le saumon et les brocolis c'est bien, mais pas tout le temps. J'entraînais les autres avec moi, du moins ceux qui voulaient manger quelque chose. Il était quel heure, d'ailleurs ? Je regardais un des panneaux lumineux, et vit qu'il affichait quasiment vingt deux heures et demie. Ah oui, j'avais oublié le décalage horaire. Six heures entre les états unis et l’Écosse. Merde, il était vachement tard, enfaîte ! Ils auraient au moins pu prendre un vol qui arriverait plus tôt... Surtout que le Starbucks était fermé. Ah bah génial, merveilleux ! Et je fais quoi sans ma dose de sucre pour tenir le coup ?

- Je crois qu'il va falloir attendre avant de manger un bout... Allons déjà nous chercher un taxi. On verra si on trouve un fast food sur la route.

La lettre indiquait bien qu'on trouverait des véhicules pour nous emmener jusqu'au Manoir. Apparemment il n'était pas tout à fait à côté de l'aéroport. Allez, je pouvais bien attendre une demie heure ou une quarantaine de minutes encore. Dommage qu'il fasse nuit par contre, je n'allais rien pouvoir voir depuis la fenêtre.

Suivie des autres, je sortie de l'aéroport, où attendaient une dizaine de taxis, pour la plupart des petites voitures noires tout ce qu'il y a de plus anglais. Il y avait aussi un énorme bus rouge à deux étages typiquement londonien et une limousine noire. Pitié, faîte que la limousine soit pour nous, s'il vous plaît, s'il vous plaît...

- Vous êtes le groupe qui doit aller au manoir Van Tassel, prêt de Fort Augustus?

Non, la limousine n'allait pas être pour nous, malheureusement. Un homme d'une trentaine d'année, brun et plutôt de belle carrure avec un visage agréable (C'est important ce genre de détails, s'il vous plaît) était arrivés devant nous, habillé d'un costume plutôt chic sombre et nous souriant.

- Exactement, c'est nous !

Je lui adressais à mon tour un grand sourire, plus sincère que celui que j'avais offert à mon « groupe » il y a une dizaine d'heure. J'aimais les écossais, c'était officiel. L'accent était merveilleux pour les oreilles. J'aurai du venir dans le coin plus tôt.

- Salut à tous, je suis Marcus, on m'a envoyé vous chercher. Si vous ne voulez pas qu'on arrive trop tard, il vaudrait mieux qu'on y aille tout de suite. Par contre je n'ai que quatre places dans mon taxi... Il y en a un autre qui suivra, mais il va falloir décider qui va avec qui. Je vous laisse choisir, je vais déjà installer les bagages de ces dames.

Il fit un clin d'oeil et son sourire s'élargit encore plus, avant qu'il ne vienne effectivement prendre nos valises et sacs. Que celles des filles, mais quand même. Ils les portaient tous en même temps. Ce mec était incroyablement fort. Vraiment, j'aime les écossais.

- Bon, ce n'est pas difficile pour les taxis ! Je vais dans le taxi de Marcus, avec Jamie, Vassili et Hans. Vous autres, vous allez dans l'autre. Ça vous va, c'est bon ?

Je n'attendis même pas leur avis que je me précipitais joyeusement vers le taxi du beau gosse qui serait notre conducteur. Il était entrain d'installer les valises dans son coffre, et j'en profitais pour faire un petit signe de la main au rouquin qui était au volant de l'autre taxi noir, avant d'examiner mon carrosse. La banquette arrière offrait trois places, et il y avait une place à l'avant. Le choix était vite fait. Je me glissais à l'avant, en attendant que tout le monde s'installe. Disons qu'il ne faisait pas vraiment chaud à Edimbourg. On se les gelait même carrément. Je me tortillais sur mon siège pour adresser un sourire mi innocent mi moqueur aux garçons à l'arrière.

- Tout va bien derrière, vous êtes bien installés ?

Ils étaient mignons comme tout, légèrement serrés comme des sardines dans une boîte de conserve. Certains avaient de longues jambes, ça ne devait pas être pratique. J'aurai pu me caser entre deux d'entre eux plutôt, mais j'avais envie d'être devant avec le conducteur. Qui fini par s'installer à son tour.

- Si vous voulez en profiter pour faire un petit somme, n'hésitez pas. On en a pour trois heures et demie de route.

J'écarquillais les yeux en entendant la nouvelle. Oh merde. On allait arriver tellement... tard ! Pourquoi tant de haine ? J'avais faim en plus. On avait intérêt à s'arrêter sur la route. En tout cas, j'avais assez dormi. J'allais en profiter pour faire la causette à Marcus. Et faire des grimaces aux mecs à l'arrière à chaque fois que je me retournerais.

La voiture se mit enfin en route, suivie de l'autre. À cause de l'obscurité, je ne voyais pas comment ils s'étaient installés. Dommage. Je parierais sur Pitch tient. Est-ce qu'ils allaient discuter eux aussi ? Je me demandais si ces gens avaient de la conversation... Oh et puis je m'en fiche. Pour le moment, je n'ai plus à les supporter. Pendant... plus de trois heures, en tout cas. Quand même, on aurait pu avoir un vol à une autre heure. C'était pas humain de nous faire ça. Ah les écossais, quand même.




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Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...

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________________________________________ 2015-05-07, 12:04

The Phantom Manor...

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Jamie semblait content de la voir, cela faisait plaisir. Elle aussi était contente, même si elle s’en voulait un peu : ils allaient tous les deux faire ce voyage et Wilson resterait tout seul… Elle aurait tellement aimé le prendre avec. Il confirma qu’il n’avait rien à voir avec les plantes et elle rit de son rit cristallin, un peu automatisé, qu’elle n’avait presque pas perdu de son ancienne vie et lorsqu’il approuva sa présentation, elle ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire de fierté… ça commençait à rentrer, il en avait fallu du temps et le combat n’était pas encore tout à fait gagné. La jeune femme à côté d’elle ne lui adressa pas la parole mais elle la regarda intensément. Quoi ? Elle avait fait quelque chose de mal ? Pourquoi qu’elle la regardait comme ça ? Elle avait déjà vu ce regard, dans un reportage animalier où deux gros félins, type tigres ou lions se regardaient en chiens de faïence avant de se disputer un morceau de viande. Etait-elle un animal dans son ancienne vie ? Elle ne serait pas la première qu’elle rencontre mais il faudrait la toucher pour le savoir et Wall-E lui avait dit qu’elle devait désormais faire cela plus discrètement. Wall-E… D’un sursaut, elle détourna le regard de la brune pour reposer son attention sur Jamie. Elle l’attira contre elle un peu trop brusquement, récupéra son portable et s’inflitra dans l’objet pour le régler sur « Appareil photo », elle n’aimait pas trop devoir à chercher 50 ans pour tomber sur l’application, sa technique était bien plus rapide. Elle prie alors un… « selfie » comme on disait maintenant depuis sa dernière recherche sur touuut l’univers d’internet qui lui avait prise environ… 1 minute 30. Puis elle le lâcha, marqua un petit message à l’intention de son robot d’amoureux : « regarde qui j’ai trouvé à l’aéroport. On pense à toi » elle y ajouta un smiley nuage (pourquoi nuage ? Ben parce qu’il est joli pardi… Oui, elle savait à quoi servaient les smiley mais n’arrivait pas vraiment à comprendre comment transmettre ses sentiments ou émotions à travers un dessin… Wall-E comprendrait) et envoya le tout. Elle reposa son attention sur Jamie qui semblait se demander ce qui venait de lui arriver et sur Calliope qui semblait prête à lui sauter à la gorge et précisa pour les deux :

- C’est pour Wall-E, il est tout seul. J’ai promis de faire des photos. On est tous les deux et il est tous seul. Tu comprends ?

Elle le regarda de ses grands yeux bleus et vides. C’était son meilleur ami, il devait comprendre. C’est comme ça que ça marchait, c’est son amoureux qui lui avait dit. Puis ce fut au tour de… Kiana d’arriver. Ses yeux s’écarquillèrent tandis qu’elle s’avançait vers eux. Instantanément, sa mémoire se remit en marche, elle se souvint de son prénom, de sa vie lorsqu’elle l’avait touché, de ses pouvoirs et de… Elle frissonna à ce moment de ses souvenirs. Elle avait rencontré Kiana le lendemain de ses retrouvailles avec Wall-E, ils s’étaient promis de se revoir le lendemain et de rester ensemble seulement voilà… Wilson avait été possédé, il avait fait des choses mal, Evelyn avait dû le combattre et elle lui avait porté le coup fatal… du moins… c’est ce qu’elle avait cru pendant de nombreux mois de tristesse et de malheur. Elle sourit à son arrivée, elle n’avait pas revue la « W.I.T.C.H » depuis ce terrible moment, elle était contente de la voir.

- Je vais bien, Wall-E n’est plus méchant, tout comme Jamie (Elle le montra de la main) et c’est mon amoureux maintenant. Et toi ?

Elle n’avait pas trop envie de s’étendre. Bien sûr il y avait eu la tristesse, l’impression que la vie n’avait plus de sens, les enfers, puis le dôme mais était-ce vraiment bien nécessaire de raconter tout cela. Elle se souvenait que généralement cette question était plus une question de politesse qu’un exposé en trois tomes. Si elle lui aurait raconté toute sa vie il y a de ça encore un mois, ce n’était plus le cas aujourd’hui, elle avait progressé. Et elle avait même pensé à dire « et toi ? »

Puis le reste du groupe suivit, que des mâles. Lorsqu’on lui parla de brioche, elle ne put s’empêcher d’avoir un sourire. Des brioches… Elle adorait ça, c’était la première chose qu’elle avait cuisiné avec Wall-E… Elle se demanda pourquoi diable elle ferait une blague sur son nom. A la limite une remarque sur la marque du même nom avec son histoire détaillée mais une blague… Elle avait encore du mal avec l’humour… Une fois qu’ils furent tous complets, ils entendirent une petite musique ainsi qu’une annonce : l’embarquement avait commencé. Elle de dirigea avec les autres vers la porte d’embarquement et en profita pour toucher les gens qui l’entouraient. Hop, Pitch en premier. Histoire intéressante, véritable maître des cauchemars, il avait dit juste. Il était venu par simple curiosité, sa lettre ne disait pas du tout la même chose que la sienne et…

- Je peux vous aider avec la technologie si vous avez besoin.

Elle lui sourit avant de détourner le regard pour donner son billet à la dame qui finit par le lui rendre en lui souhaitant un bon vol. Hop, le deuxième et le troisième furent Vassili et Calliope qui s’étaient rapprochés pendant quelques instants. La jeune femme avait eu une vie plutôt rude de ce qu’elle pouvait voir, libérée depuis peu… Quant au jeune homme… C’EST UN ROBOT !! OH MON DIEU C’EST UN ROBOT ! ELLE ETAIT AVEC UN ROBOT. Evelyn était plus que surexcitée, elle pensait qu’elle n’était que la seule robot de Storybrooke avec Wall-E mais non ! Sautillant sur place, elle tapota l’épaule de Vassili et lui lança avec un sourire :

- Moi aussi j’étais un robot ! Je suis vraiment heureuse de te connaître ! Je ne pensais pas qu’il y en avait d’autre que Wall-E et moi !

Puis elle se retourna vers Calliope qui, si elle aurait pu, lui aurait sans doute lancer des flammes par les yeux en cet instant… Enfin… C’était juste l’impression d’EVE…

- Je suis contente que tu ais pu te faire libérer de l’autre mère, ce devait être horrible. Et ta capacité à voir les fantômes est assez fascinante ! Fais attention, tu risques d’attraper un rhume dans très peu de temps, sans doute la climatisation de l'aéroport, heureusement Vassili est médecin et c’est ton amoureux en plus.

Sans un mot de plus elle se détacha du groupe et avança vers l’avion. Elle n’avait pas voulu être méchante ou menaçante ou encore révéler quelque chose qui était encore sous-jacent… C’est juste qu’elle n’avait pas encore de filtre, pas tout à fait, elle disait ce qu’elle voyait. Elle avait ressenti les sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre et elle n’y pouvait rien si elle avait vu que ses anticorps se mettre en marche, que l’infection nasale avait commencé t que le virus se développait à présent dans les premières cellules. Elle était encore au stade de « l’innocence », où elle ne savait pas encore qu’elle était malade… Mais pourtant elle allait bientôt le savoir…

Arrivé dans l’avion, Evelyn constata qu’elle ne faisait pas partie du groupe que Calliope avait placé, elle se contenta donc de se poser un peu plus loin, un peu à l’écart, collée au hublot. Elle avait eu sa dose de compagnie, elle aimait parfois rester seule.

Le décollage, le poids de la gravité s’alourdissant, sa peau se desséchant, Evelyn avait toujours tout ressenti au centuple et il fallait bien avouer que de voyager dans ses conditions était vraiment peu agréable. Elle coupa rapidement ses capteurs, bien trop heureuse d’être une humaine sous développée pour une fois… Les humains ne se rendaient vraiment pas compte de ce que tout ce que l’avion pouvait avoir comme effet sur eux… Et la dépressurisation… Le voyage passa relativement vite pour elle, il suffisait qu’elle annule sa notion du temps. Elle savait qu’il y avait un décalage horaire de 6h entre les Etats-Unis et l’Ecosse, autant éviter de ressentir ce fossé au maximum. Elle s’amusa pendant les premières minutes à entrer dans les télés, faisait un coucou de la main à Jamie et à Kiana qui la voyait à présent pendant quelques secondes pendant leur film, puis elle s’intéressa au pilotage de l’avion en entrant de le pilotage automatique et pris une photo pour Wall-E. Enfin, elle mangea un peu et se mit en veille pour le reste du voyage.

Ce qui l’intrigua à son arrivée à Edimbourg, c’est qu’ils n’avaient fait aucune escale, aucun changement… C’était plutôt rare voire impossible pour ce type de destination… Sans compter qu’il n’y avait qu’eux dans l’avion… les propriétaires du manoir étaient-ils riches à ce point-là ? Calliope décida encore de l’organisation des voitures et sans rien dire, Evelyn pris place à l’avant de sa seconde voiture. Elle profita de la courte attente pour toucher Hans, qui avait visiblement été un méchant ambitieux et Solal, plutôt un aventurier de bonne fortune. Le trajet allait durer 3h30… Et elle sentait que certaines personnes dans la voiture commençaient à avoir faim… De son côté, elle s’en fichait puisqu’elle pouvait contrôler son métabolisme mais elle se doutait que pour des humains comme eux, 3h30 risquait d’être long et que, dans l’autre voiture, certains risquaient d’avoir faim… Calliope en premier lieu, elle avait pu voir que son métabolisme était de type rapide, elle avait donc faim bien plus souvent. Elle ouvrit alors la fenêtre et détacha sa ceinture. Le chauffeur protesta.

- Restez-tranquille et concentrez-vous sur la route, je reviens.
- Comment ça vous revenez ?!

Pour toute réponse elle se glissa hors de la fenêtre et se déplaça en volant jusqu’à l’autre voiture. Elle frappa au carreau arrière et ce fut Jamie qui lui ouvrit.

- Vous avez faim dans votre voiture ?

Après avoir entendu les réponses, elle se connecta au réseau internet, toujours en volant à leurs côtés.

- Il y a un pub à 2 Kilomètres sur cette route, c’est à côté d’une station-service. Loch Ness Pub dîtes ça à votre chauffeur !

Elle retourna dans sa voiture, passa la fenêtre et la referma. Il commençait à pleuvoir, elle était un peu mouillée. Elle remit sa ceinture sous l’œil ahurit du chauffeur.

- J’ai des bottes à propulsion, je suis scientifique, je me devais de tester mon prototype dans un endroit des moins viables. Ça marche, un nouveau brevet américain sur le marché… hourra ? Bon maintenant regardez la route ou on va tous finir dans un fossé.

Ce n’était pas tout à fait vrai… Elle n’avait pas de bottes à propulsion, c’était elle-même qui faisait ça mais elle savait que le monde terrestre n’était pas très friand de bizarrerie, même en Ecosse, il fallait donc trouver quelque chose de plausible. Elle se retourna ensuite vers sa joyeuse compagnie.

- On s’arrête dans deux kilomètres, au Loch Ness Pub… Pas très original comme nom mais bon…

Quelques minutes plus tard, ils descendaient effectivement de la voiture et se dirigeait vers un pub mal éclairé, qui était un croisement assez spécial entre un pub écossais et un fast food d’autoroute. Elle était prête à parier que ce n’était pas le meilleur de la région mais vu le grognement des estomacs autour d’elle, tout le monde s’en contenterait.

lumos maxima

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