J'ai perdu les élections, j'ai besoin de me changer les idées et de manger quelque chose de bon mais apparemment tu as l'air débordée. Je peux peut être t'aider ?

Un chausson aux pommes ?

Oui, je venais de demander à Amélia si elle n'avais pas besoin d'aide car elle était surbookee et moi je n'avais pas de travail. Tandis qu'elle pesait le sachet de chocolat pour en connaître le prix, elle me répondus et j'écoutais sa réponse avec attention. Alors elle cherchait un apprenti ? Elle m'indiqua les compétences requises et je souris lorsqu'elle me dit que si j'avais quelqu'un à lui proposer, je ne d'avis pas hesiter.

A dire vrai, oui je connais bien une personne qui serait intéressée. Qui adore les chocolats et qui a toutes les qualités requises pour travailler convenablement. Vous l'avez devant vous.

Voilà, je lui ai tout dit, je lui souris, attendant une réponse de sa part.

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Pour le coup, Regina Mills ne manquait pas de culot! OK, ça toute la ville le savait plus ou moins, mais Amelia venait d'assister à quelque chose de presque surréaliste et réellement gonflé. Mais probablement pas surprenant quand on connaissait l'ancienne reine et quand on savait ce à quoi elle était prête pour satisfaire ses désirs. Au moins cette fois, elle la jouait soft, avouant simplement ce que tout le monde aurait deviné: elle avait besoin d'un boulot.
Regina avait perdu les élections et par là même son travail, sa seule et unique occupation. Or, comme beaucoup de personnes, elle n'était pas de celles qui aiment se tourner les pouces toute la journée. Elle avait été reine puis maire, elle était donc habituée aux responsabilités, à la gestion, à l'organisation. Pas à l'ennui. Amy comprenait donc qu'elle tente quelque chose, ayant de toute façon déjà perdu son travail. Mais elle n'en était pas moins surprise!
- Eh bien... ça pour une proposition! commenta Amelia, peinant, pour une fois, à trouver ses mots. Si on m'avait dit que l'ancien maire voudrait travailler pour moi, j'y aurais jamais cru! Vu votre ancien travail, vous êtes habituée aux responsabilités et à l'organisation, ce qui est aussi une bonne chose dans ce domaine, reprit-elle afin d'examiner la proposition. Par contre, je ne connais rien de vos qualités culinaires en dehors de cette histoire de pomme empoisonnée, sourit la jeune femme, espérant ne pas être blessante mais drôle. Donc j'ai besoin de voir ce dont vous êtes capables avant de décider si notre collaboration peut se faire sur la durée ou pas, conclut-elle enfin. Ca vous parait honnête?

J'ai perdu les élections, j'ai besoin de me changer les idées et de manger quelque chose de bon mais apparemment tu as l'air débordée. Je peux peut être t'aider ?

Un chausson aux pommes ?

Oui, je n'y étais pas allée par quatre chemins, je m'étais tout de suite proposer. Quoi ? Elle a besoin d'aide et j'ai besoin d'un job alors autant tenter ma chance non ? Et puis je suis plutôt en art culinaire. Je ne la quittais pas du regard tandis qu'elle fit une blague sur la pomme empoisonnée, je souris légèrement avant qu'elle ne dise qu'elle attendrais de voir de quoi j'étais capable avant de définir si notre collaboration pourrait durer ou non.

Comme quoi les gens changent Amélia mais oui, cela me paraît honnête. Vous n'allez pas être déçue, je vous le promets.

Bien sûr, je savais que tout ne se ferait pas du premier coup alors j'avais tenté et maintenant, j'attendais sa réponse, avec impatience je dois le dire car j'avais une folle envie de faire la cuisine !

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Regina Mills accepta le marché, surement ravie par cette opportunité qui se présentait aussi rapidement. Pour un peu, on aurait cru qu'elle avait de la chance dans son malheur! Ou qu'Amelia Peters était décidément une bonne poire vraiment trop gentille. April l'aurait probablement réprimandée d'accorder sa confiance aux gens aussi rapidement mais April n'était pas là, pas plus que Faith, d'ailleurs, qui aurait probablement eu encore plus de mal avec cette idée. Que pour le coup Amy n'avait pas proposé! Regina s'était, pour ainsi dire, vendue toute seule, sautant sur une occasion qui s'offrait à elle. Profitant, en quelque sorte, de la pénurie d'apprenti d'Amelia.
- Très bien, déclara t-elle dernière. Je vous mets à l'essai sur le champ si vous le souhaitez. Mais pas dans cette tenue. Les escarpins c'est à vous de voir si vous gérez quand il faut courir partout; Je vous conseillerais des chaussures plus plates pour éviter de vous fouler une cheville. Mais le plus important c'est qu'ici vous ne travaillez pas en tailleur sinon même le meilleur pressing n'arrivera pas à les récupérer. Venez avec moi.
Amelia invita Regina à passer derrière le comptoir, dans la partie interdite au public du magasin. Lui désignant un porte manteau elle reprit:
- Vous pouvez accrocher votre jolie veste ici où elle ne craindra rien.
Puis elle attrapa un tablier et le tendit à l'ancien maire:
- Et vous pouvez mettre ça pour protéger le reste. Et ensuite on va voir ce que vous pourriez faire aujourd'hui! s'écria la jeune femme, un peu excitée, au fond d'avoir quelqu'un avec qui travailler.
Même si ce quelqu'un ne correspondait pas réellement au type d'apprenti qu'elle pensait avoir.

J'ai perdu les élections, j'ai besoin de me changer les idées et de manger quelque chose de bon mais apparemment tu as l'air débordée. Je peux peut être t'aider ?

Un chausson aux pommes ?

Comme je m'en doutais, Amélia accepta ma proposition et décida de me mettre à l'essai pour la journée. Je souris légèrement et leva les yeux vers elle.

Vous ne le regreterez pas Amélia.

Je lui souris et la suivis donc pour prendre quelque chose afin de proytéger ma tenue. Je me doutais bien que je ne travaillerais pas en tailleur ici et à dire vrai, ça ne me dérangeait pas tant que je pouvais au moins mettre des chaussures à talons mais apparemment, c'était déconseillé aussi. Bon tant pis, j'opterais pour les chaussures plates ou les bottes à talons sur lesquelles je tiens.

Elle m'indiqua un porte manteau où j'avais la possibilité d'accrocher ma veste afin qu'elle ne risque rien, ce que je fis sans tarder et elle me donna un tablier pour protéger ma tenue. Je m'en saisis et le passa autour de ma taille avant de le nouer dans mon dos et leva le regard vers la jeune femme:

-En quoi puis-je vous être utile ?

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Regina Mills avait assuré à Amelia qu'elle ne regretterait pas son choix, la gratifiant au passage de l'un de ces sourires rassurants dont elle avait le secret. Un truc de politicien, surement, pour inspirer la confiance. Et l'ancien maire savait y faire, de ce côté là. Elle savait être persuasive - avec ou sans chantage - et se faire respecter. Et jouer les méchantes, même s'il paraissait que ce n'était plus d'actualité. Ne la connaissant que de réputation, Amy ne pouvait et ne voulait pas juger. Du moins, pas avant de la connaitre, ce qui risquait fort bien d'arriver!
Pour le moment, cela dit, rien n'était fait. Les deux femmes étaient simplement dans l'arrière boutique et Regina se préparait. C'était un spectacle peu commun que de voir cette femme aussi puissante avec un tablier autour de la taille. Ca la changeait des tailleur sévères qu'elle semblait tant aimer et lui donnait, en quelque sorte, un air plus maternel qui n'était pas déplaisant.
- Parfait! s'écria Amelia. Voyons de quoi vous êtes capable! Le glaçage de gâteau, ça vous dit? J'ai une commande pour demain. Le gâteau est fait, il n'y a plus qu'à le glacer en dessinant le modèle qu'à demander la cliente.
A vrai dire, Amelia ne savait i ce que Regina aimait le plus faire en cuisine ni ce en quoi elle excellait particulièrement. Mais comme il fallait bien la tester, elle lui proposait la première chose qui lui passait par l'esprit, de sorte que cela pourrait toujours s'apparentait à un test surprise qu'à l'aveu de la part de la propriétaire qu'elle ne savait pas comment évaluer ses potentiels collaborateurs. Et pour cause! Elle n'en avait jamais eu avant ce jour, elle allait donc, peut-être, apprendre en live ce que cela signifiait d'être la patronne de quelqu'un d'autre qu'elle même. Tout un programme.

Regina Mills semblait penser que le glaçage était parfaitement dans ses cordes. C'est du moins de cette façon qu'elle interprétait son sourire confiant. Mais en fait ce n'était pas surprenant de la part de l'ancien maire. On ne le voyait pas, ou rarement, manquer de confiance. Elle devait garder ça pour un cercle très restreint de personnes intimes, parce qu'il était évident qu'elle ne pouvait pas avoir confiance en elle h24.
Mais pour le moment, elle avait raison de croire en elle.
Amy observait le moindre de ses gestes, plus par passion de l'art de la décoration de gâteau que pour la fliquer - même si c'était une bonne chose de voir qu'elle n"utilisait pas la magie. Elle aimait sans doute trop ça pour ne pas vouloir qu'une autre entité le fasse. Amelia aurait fait pareil si elle avait eu de tels dons. Mais la question ne se posait par car elle n'en avait pas et n'en aurait jamais. En revanche, elle assurait en cuisine, tout comme Regina, pour le moment.
Dix minutes plus tard, elle avait en effet fini et le gâteau n'en avait pas souffert.
- Je dois dire que vous n'avez pas fait un seul faux pas et que vous faites preuve d'une grande délicatesse, trait qu'on voit rarement chez la femme publique que vous êtes, si je peux me permettre. Ca se voit que vous aimez la pâtisserie et c'est une bonne. Tout comme c'est une bonne chose de voir que le gâteau n'a pas souffert, bien au contraire. Je pense que mon client sera ravi de votre travail. Et que je peux vous prendre à l'essai. Je ne sais pas ce que vous savez du chocolat mais vous avez l'air de vous y connaitre pour ce qui est de la pâtisserie.

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Amelia ne manqua pas de voir que l'ancien maire rougissait. C'était surprenant, presque indigne de la femme publique que tout le monde connaissait, et aussi touchant, en quelque sorte. Son bonheur était authentique, de même que sa volonté, ce qui était une excellente chose.
Amy n'avait en effet pas de gros moyens. Elle ne pourrait jamais offrir un salaire à Regina Mills digne de ce qu'elle avait du gagner pendant toutes ces années à la mairie. Mais ce qu'elle pouvait lui promettre, c'était de la bonne humeur, l'absence de prise de têtes et la possibilité de créer à foison afin que la boutique soit unique. Se distingue de la concurrence, en fait, aussi. Il fallait naturellement qu'elle y pense. Mais pour y arriver, surtout si elle prenait une apprentie, elle avait besoin de motivation.
- Ca fait plaisir de voir autant de motivation, commenta t-elle en la gratifiant d'un sourire radieux. J'espère que je serai un bon professeur, ajouta t-elle avec un clin d'oeil.
Car c'était une chose de faire des gâteaux le dimanche après midi avec ses enfants mais c'en était une autre de véritablement former une personne pour que les métiers de la bouche soit son travail à plein temps.
Amelia était donc contente de la voir prendre des initiatives censées d'elle-même, bien qu'il ne s'agisse que de mettre le gâteau au frais. Elle ne put s'empêcher de sourire, satisfaite, en la regardant faire.
- Vous avez bien fait de le mettre au frais, approuva la jeune femme. Ce serait dommage qu'il fonde, vous avez vraiment fait du beau travail. Henry a du avoir de très beaux gâteaux.
Et voilà, les deux femmes étaient presque déjà amies puisqu'elles échangeaient naturellement, comme si elles se connaissaient depuis un moment et non une petite heure. Mais Regina semblait avoir hâte de mettre la main à la pâte, au sens littéral du terme, puisqu'elle demandait de quoi en faire. Et ça aussi, ça plaisait à Amelia.
- Oh oui, j'ai de quoi faire. Venez, je vous montre où sont rangés les différents ingrédients.
Joignant le geste à la parole, Amelia expliqua rapidement son fonctionnement à Regina, lui fournissant au passage ce dont elle avait besoin pour son fameux chausson aux pommes garanti sans poison.
- A vous de jouer! conclut-elle non sans une certaine impatience.