J'ai perdu les élections, j'ai besoin de me changer les idées et de manger quelque chose de bon mais apparemment tu as l'air débordée. Je peux peut être t'aider ?

Un chausson aux pommes ?

C'est vêtue d'un tailleur crème, perchée sur une bonne dizaine de centimètres de talons que je quitte le Manoir. Les résultats des élections étaient tombés et on avait pas gagnés. En même temps, qu'est-ce-que j'avais cru en me présentant ? Que tout le monde allait oublié ce que j'avais fait ? Qu'ils n'allaient plus tenir compte du dôme qui les avaient mis en danger ? Eh bien j'avais fait une grosse erreur. Puis en plus, depuis la démission de Bodhi, je me retrouve sans travail. J'ai besoin de parler à quelqu'un et surtout de manger quelque chose étant donné que l'échec des élections s'ajoutant à ma perte d'emploi, j'ai pas du tout envie de faire à manger.

De plus, Alexis me manque atrocement, j'ai su qu'elle était partie pour Neverland et j'ignore quand elle reviendra mais ce qui est sûr, c'est que je suis inquiète, vraiment très inquiète et je me rends compte de toutes les erreurs que j'ai faite qui me reviennent d'ailleurs toute en pleine gueule. Je soupire et monte dans ma voiture avant de démarrer et de me rendre à la boutique d'Amélia. Elle fait des bons gâteaux, ça je le sais alors pourquoi ne pas y aller.

Une fois arrivée devant, je me gare et descends de ma voiture avant d'enfiler ma paire de ray-bans et de me rendre jusqu'à l'entrée.Je respire un bon coup et finit finalement par entrer. M'approchant du comptoir, je retire mes lunettes et souris à la jeune femme.

-Bonjour Amélia.

made by pandora.

La journée était ordinaire. Amelia avait ouvert la boutique comme tous les lundis et préparé ce dont elle avait besoin. Les clients n'affluaient pas spécialement le lundi mais la jeune femme avait de quoi s'occuper. Largement.
La veille, elle était allée voter, comme beaucoup d'habitants de Storybrooke. Quatre trios s'étaient présentés mais il avait fallu n'en choisir qu'un. Amelia avait étudié les programmes avec attention, à l'exception d'un, qu'elle avait vraiment trouvé trop loufoque. Pour ce qui était des trois autres, en revanche, elle avait du les départager bien qu'elle ne connaissait pas réellement les personnes qui se présentaient. Pas personnellement, du moins.
L'une des équipes comprenait Regina Mills, l'ancien maire de la ville et sa belle fille, Blanche Neige. Bien sur, Amy savait qui elles étaient, comme tout le monde. Personne ne pouvait oublier madame le maire aussi facilement, ni sa rancune envers Blanche Neige. Mais Amy ne s'était jamais trop occupée de cette histoire qui ne la regardait pas. Elle ne connaissait pas assez les deux femmes pour s'en mêler mais avait lu dans le journal du matin qu'elles n'avaient pas gagné les élections.
En effet, le conseil avait été remporté par l'équipe menée par Diana Lake, une femme qu'Amy ne connaissait pas non plus. Mais dont les idées politiques étaient intéressantes, sans aucun doute. Amelia n'était pas mécontente du résultat des élections. Storybrooke semblait sur le point d'être dirigée par une équipe de confiance, ce qui ferait surement oublier la démission surprise de l'ancien maire dont la jeune femme ne savait pas grand chose non plus.
A vrai dire, elle n'avait pas réellement le temps de suivre tout ça de près. Sa vie de famille était trop chaotique et surprenante pour lui laisser beaucoup de répit, sans compter qu'elle devait gérer sa boutique toute seule. C'était beaucoup, mine de rien, même pour la volonté de fer de la jeune femme.
Ceci étant dit, il se passait parfois des choses dans sa boutique qui lui permettait de se tenir au courant de la vie de la petite ville mais Amelia ne s'était pas attendue à ce que cela soit le cas ce lundi ci. Pourtant, quand elle vit Regina Mills entrer dans sa boutique, elle fut surprise. C'était bien la dernière personne qu'elle aurait pensé voir ce matin là. Du moins ici.
Comme à son habitude, Regina respirait la classe, dans son tailleur parfaitement coupé. Ca au moins, ça ne changeait pas. Mais son ton, sa voix, s'étaient adoucis depuis quelques temps déjà, comme si la Méchante Reine avait décidé de tirer sa révérence pour ramener Regina sur le devant de la scène. Ou alors Amelia se faisait des idées. Toujours est-il qu'elle appréciait ce qu'elle pensait avoir décelé.
- Bonjour Madame Mills. Que me vaut le plaisir de votre visite? demanda t-elle d'un ton enthousiaste. Un envie de chocolats, peut-être? demanda t-elle bien que la question soit totalement rhétorique.

J'ai perdu les élections, j'ai besoin de me changer les idées et de manger quelque chose de bon mais apparemment tu as l'air débordée. Je peux peut être t'aider ?

Un chausson aux pommes ?

Je souris à la jeune femme lorsqu'elle me demanda si j'avais eu une soudaine envie de chocolat. Je posa mon sac à coté de moi et leva le regard vers elle, vu l'heure j'étais certainement sa première cliente et cette idée me fit sourire à nouveau, j'allais peut être passer du temps ici à parler qui sait, après tout, j'ai comme l'impression que je peux lui faire confiance.

Oui on peut dire ça, j'avais envie de chocolat mais aussi de parler et j'ai penser à vous, je ne sais pas trop pourquoi, on ne se connait pas beaucoup mais je vous fais confiance.

Je lui souris et hésité à lui dire que j'avais eu en fait une grosse flemme de faire quoi que ce soit à manger et que j'avais réduit en cendres le journal de ce matin plus une bonne partie de mon canapé, mais bon ça elle n'avais pas à la savoir.Je leva le regard vers elle avant de reprendre:

En fait, je viens surtout pour manger du chocolat parce qu'apparemment ça console quand on est pas bien et vu mon échec aux élections et ma perte d'emploi, j'ai bien besoin de me gaver de sucre.

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Comme prévu, Amelia avait vu juste: Regina venait pour le chocolat, ce qui était le cas de pas mal de personnes qui franchissaient le seuil de cette boutique. Elle n'avait donc pas réellement de mérite pour avoir deviné cela. Mais ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était l'envie soudaine et inattendue de l'ancien maire de se confier à... elle.
Soit. Amelia aimait par dessus tout écouter et aider - du mieux possible - les autres. C'était une seconde nature chez elle, tout comme son besoin de voir et de chercher le meilleur chez les gens. Elle était donc capable de pardonner les gens, même quand ceux-ci lui avaient fait du mal. Et, dans le cas présent, elle se sentait aussi capable de faire la conversation avec cette femme qu'elle connaissait avant tout de réputation.
- Merci pour votre confiance, répondit-elle, sincèrement touchée qu'une quasi inconnue ait une aussi bonne opinion d'elle. Il parait que je sais bien écouter en plus de me débrouiller en pâtisserie. Vous avez peut-être fait un choix judicieux.
Ce qui n'était pas faux. En revanche, il était rare que quelqu'un invite Amelia à se mêler de sa vie. Généralement, elle le faisait d'elle-même, que la personne en ait envie ou pas. C'était presque plus fort qu'elle, en fait, comme une maladie chronique qu'elle ne comptait pas soigner. Aujourd'hui, en fait, elle comptait soigner Regina Mills du mieux qu'elle pourrait. Car maintenant qu'elle avait enlevé ses lunettes de soleil, Amy voyait bien qu'elle avait connu des jours meilleurs. Et elle se doutait sans trop de peine de ce qui la mettait dans cet état.
Néanmoins, se sentant libre de parler dans cette boutique encore très calme, Regina confirma que c'était les élections qui la mettaient dans un tel état. C'était évidemment compréhensible, d'autant qu'elle n'exerçait aucun métier à côté. De quoi sentir l'ennui poindre le bout de son nez, en plus de potentiels soucis financiers, même si Regina semblait plutôt nantie.
- Oui, j'ai lu le journal, confirma Amelia avec une moue compatissante. La politique ne m'intéresse pas plus que ça alors fatalement je n'y connais rien. Je ne suis pas née pour régner, mais je me doute que perdre son travail n'est pas évident. On va donc essayer de vous trouver les meilleurs chocolats de la boutique, ça ne peut pas faire de mal! assura la jeune femme. C'est prouvé, vous savez, que le chocolat fait du bien au moral. Je veux dire, y a réellement des scientifiques qui se sont penchés sur la question et ils en ont conclu que c'était bénéfique. Vous vous rendez compte? Je vends du bonheur! Rien que ça, ça m'aide parfois à aller mieux! se réjouit Amelia en contournant le comptoir.
Elle sélectionna alors un chocolat et le tendit à l'ancien maire:
- Tenez, essayez, déclara t-elle simplement.

J'ai perdu les élections, j'ai besoin de me changer les idées et de manger quelque chose de bon mais apparemment tu as l'air débordée. Je peux peut être t'aider ?

Un chausson aux pommes ?

Bon, apparemment comme tous les habitants de la ville, elle avait lu le journal et savait donc que j'avais perdu mon travail mais contrairement aux autres, elle était compatissante à mon égard et cela me rassura, puis je savais sa réputation d'être gentille, elle n'allait donc pas me virer de la boutique avec un coup de pied au cul non ? Je souris lorsqu'elle annonça que j'avais surement fait un choix judicieux en venant la voir elle. Je regarde la jeune femme et ne perds pas mon sourire avant de finalement lui avouer que j'étais là pour le sucre, pour manger du chocolat vu que j'ai perdu les élections et mon emploi en même temps.

Elle me souris en m'annonçant que souvent le chocolat rendait heureux et elle affirma qu'elle était contente de vendre du bonheur et que ça l'a rassurait quand elle en avait besoin. Elle ajouta que c'était prouvé scientifiquement et je souris à nouveau écoutant ses paroles rassurantes avant qu'elle ne prenne un chocolat et ne me le tende. Je souris et m'en empare avant de prendre le temps de la manger. C'était un bonheur pour les papilles, le goût du chocolat se répandit dans ma bouche avant que je ne ferme les yeux pour savourer ce moment. Je rouvris les yeux avant de sourire à la jeune femme:

-C'est du bonheur à l'état pur.

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Regina Mills attrapa le chocolat et le porta à sa bouche, ce qui conduisit Amelia à fait de même, avec une autre de ses créations. Certes, il était peut être un peu tôt pour se baffrer mais elle avait subitement eu envie d'accompagner l'ancien maire dans sa dégustation, ne perdant pas de vue sa réaction, cependant.
Après tout, Amelia n'avait aucune idée des goûts de cette femme. Il se pouvait très bien qu'elle lui ait proposé le seul chocolat qu'elle n'aimait pas et que, au lieu de lui acheter un sachet, Regina Mills décide de partir en courant en la traitant de folle avant d'aller lui établir une mauvaise réputation dans toute la ville.
Ou pas. Peut-être en effet qu'Amy avait encore visé juste en choisissant ce chocolat plutôt qu'un autre.
C'est en effet ce qui se produisit quand l'ancienne Méchante Reine affirma que c'était "du bonheur à l'état pur". A présent, Amelia souriait de toutes ses dents, sentant que la journée démarrait décidément très bien.
- Vous ne pouviez pas me faire plus plaisir, commenta t-elle, ravie de voir son opinion partagée. Maintenant que vous allez un petit peu mieux peut-être pouvons nous composer un assortiment rien que pour vous? offrit-elle, craignant cependant de paraitre vénale.
Parce que c'était bien une chose qu'Amelia n'était pas. Au contraire, elle mettait un point d'honneur à permettre à ses clients de goûter avant d'acheter, plusieurs fois si nécessaire. De même, elle n'insistait jamais quand quelqu'un ne voulait finalement rien acheter, ce qui avait conduit certains membres de sa famille à lui faire remarquer que, pour une commerçante, elle n'avait pas réellement le sens des affaires. Et pourtant, sa boutique lui rapportait largement de quoi vivre et subvenir aux besoins de ses enfants. Elle en concluait donc qu'elle n'avait pas besoin d'avoir le sens des affaires pour en faire et que sa gentillesse suffisait. C'était du moins ce qu'elle essayait de mettre en avant, n'oubliant pas que Regina était à la base venue pour acheter du chocolat et non le manger à l'oeil!

J'ai perdu les élections, j'ai besoin de me changer les idées et de manger quelque chose de bon mais apparemment tu as l'air débordée. Je peux peut être t'aider ?

Un chausson aux pommes ?

Les chocolats de cette boutique étaient vraiment un bonheur à l'état pur et la jeune femme me remercia de lui dire cela, elle avait l'air contente que son sentiment soit partagé. La jeune femme, souriante et contente me proposa de créer un assortiment rien que pour moi. Je lui souris et observa les différents chocolats.

Eh bien à dire vrai, une grosse hésitation me gâte. Tous vos chocolats sont délicieux, j'en ai eu la preuve plus d'une fois par les paroles de nombreux habitants et je ne sais pas du tout quoi choisir mais ce qui est sûre c'est que je veux une dizaine de celui que j'ai gouté.

Je lui souris de toutes mes dents, j'étais contente d'être là parce qu'elle avait l'air gentille, compréhensive et puis parce que ses chocolats sont trop bons pardi ! J'avais encore pas mal d'argent de ma période où j'étais Maire alors je pouvais bien en profiter non ? Je regardais Amélia prendre les chocolats et les mettre dans un petit sac. Je m'approcha du comptoir où tronaîent des chocolats au lait et des chocolats blanc:

Je vais prendre quatre chocolats au lait et quatre chocolat blanc, ils ont l'air pas mauvais.

Je me rendis rapidement compte que la boutique s'était rapidement remplis car une bonne vingtaine de minutes plus tard, un bon nombre de personnes attendaient derrière moi. La plupart avait l'air pressée et je ne savais pas encore totalement quoi prendre, je me poussa sur le côté et souris à Amélia:

Je ne sais pas encore totalement quoi prendre, vous n'avez cas servir ces personnes, je vais m'asseoir et réfléchir.

Je souris et alla m'asseoir là où je pouvais ne quittant pas la jeune femme des yeux, vu le regard qu'elle posa sur l'assemblée, je me doutais bien qu'elle craignait le pire. A dire vrai, elle était seule dans cette boutique pour servir tout ce monde. Tout cela me donna une idée...

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Regina se répandait en compliment sur les créations d'Amelia et c'était vraiment très agréable, d'autant qu'elle avait pris le soin de mentionner qu'elle n'était pas la seule à le dire! Et quand on savait qui étaient les concurrents d'Amy, c'était plutôt une bonne chose à savoir!
Et justement, afin de se montrer à la fois pro et efficace, Amelia était prête à confectionner l'assortiment de l'ancien maire. Regina Mills n'avait plus qu'à donner ses ordres, en quelque sorte. Du moins, ses envies, comme celle de repartir avec une dizaine d'exemplaire du chocolat qu'elle avait goûté.
- On dirait que j'ai vu juste avec vous, sourit la jeune femme en s'exécutant.
Pendant ce temps, l'ancien maire c'était approché d'un autre présentoir, ce qui lui permit bientôt d'énoncer la suite de la commande. Amy la rejoignit donc au plus vite pour prendre les chocolats indiqués et les mettre dans le sachet qui commençait, mine de rien, à bien se remplir.
Puis, alors qu'Amelia relevait la tête pour connaitre la suite de ses désirs, Regina Mills décida de passer son tour puisqu'elle n'était pas tout à fait décidée.
- Ca arrive souvent, commenta la jeune femme avec un large sourire. Je vous laisse réfléchir, faire un tour dans la boutique et je reviens rapidement vers vous, conclut-elle en s'approchant du client suivant.
Lui comme les autres étaient un peu plus surs de leurs envies, sans doute parce qu'ils venaient plus régulièrement. Amelia prit cependant la peine d'échanger avec eux, se rappelant toujours de quoi elle avait parlé la dernière fois avec ses clients et surtout ce qu'ils aimaient. L'aspect humain de son métier lui tenait, après tout, autant à coeur que l'aspect créatif et commercial, si ce n'est plus encore, paradoxalement. Amy adorait voir sa boutique grouiller de monde, se sentir, en quelque sorte, au coeur de la vie de Storybrooke. Et si elle pouvait réconforter les gens avec son sourire, sa verve ou tout simplement ses chocolats, elle ne s'en portait que mieux!
Finalement, la petite foule de clients se dissipa peu à peu tandis que l'argent rentrait dans les caisses. Après peut être une dizaine de minutes, il n'y avait peu que Regina Mills et Amelia, qui revint tout naturellement vers elle. Du coin de l'oeil, elle l'avait vu observer la boutique, depuis le tabouret où elle avait élu domicile. Peut-être que cette finie observation lui aurait donné des idées? Il n'y avait qu'une façon de le savoir!
- Je suis de nouveau à vous! annonça la jeune femme en se plantant devant l'ancien maire. Où en étions nous? Vous avez réfléchi?

J'ai perdu les élections, j'ai besoin de me changer les idées et de manger quelque chose de bon mais apparemment tu as l'air débordée. Je peux peut être t'aider ?

Un chausson aux pommes ?

Oui, elle avait de nombreux clients et je la regardait les servir. Elle aimait son travail ça se voyait ça mais le truc, c'est qu'elle avait l'air débordée alors quand elle fut à nouveau disponible pour moi, je m'approcha du comptoir et lui souris avant de faire mine de réfléchir avant de finalement opter pour quatre ou cinq chocolats noirs à l'orange:

Je vais vous prendre cinq chocolats à l'orange s'il vous plait et avec les autres, ça suffira.

Tandis qu'elle s'occupait de les ajouter dans le paquet prévu à cet effet, je lui fis ma proposition. Je pensa intérieurement que je n'avais pas à le faire mais après tout, j'aimais la cuisine, la patisserie et également le chocolat alors pourquoi ne pas essayer.

Dites moi Amélia ? Que diriez vous d'avoir de l'aide ? Je veux dire, j'ai vu à quel point vous êtes surbooké avec tous vos clients plus les commandes et tout ça...

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Regina Mills parut songeuse un moment avant de se décider pour cinq ultimes chocolats, à l'orange cette fois.
- Très bon choix, commenta Amelia. Ca m'a pris du temps mais j'ai réussi à marier l'amertume de l'orange et le chocolat sans que ce soit trop fort en bouche. J'aime à croire que maintenant le chocolat est juste intense, peut-être même sensuel, mais ça, c'est mon interprétation artistique un peu bizarre qui me le fait dire, confia la jeune femme avec un sourire complice.
Puis elle ajouta les chocolats dans le sachet avant de le refermer. Elle pesa ensuite le tout afin de déterminer le prix, qui s'afficha bientôt sur la machine plutôt moderne dont elle s'était récemment dotée.
Mais alors qu'Amelia allait énoncer le prix, Regina Mills fit une suggestion pour le moins étrange. Ou plutôt un constat, en fait, à savoir qu'elle était seule pour gérer la boutique, sur tous les fronts, qu'il s'agisse des commandes de matières premières, de l'inventaire, de la vente ou encore du remplissage des présentoirs, des comptes et de tout le reste. Beaucoup de travail pour une aussi petite femme, mais elle gérait, du moins comme elle pouvait. Pour le coup, elle rentrait toujours chez elle avec le sentiment d'avoir fait quelque chose de sa journée!
- Overbookée, c'est le mot, sourit la jeune femme. J'ai pensé à prendre de l'aide, un apprenti, par exemple. J'avais passé une annonce dans le journal mais force est de constater que je n'ai trouvé personne. Je sais que la concurrence a des apprentis, des salariés etc et j'imagine que j'attends que la bonne personne se présente. Parce que je suis totalement en mesure de rivaliser avec le Lapin de Pâques ou Charlie, assura la jeune femme avec conviction. D'ailleurs les affaires marchent et j'envisage même de proposer mes services de traiteur à domicile. Ca fait énormément de travail, donc je suppose que je suis un peu folle de tout faire mais si vous avez quelqu'un à me présenter qui sache travailler et travailler bien, ma foi, pourquoi pas! s'écria Amy.