[Fe] A la Vie, à la Mort - Evénement #24

________________________________________ 2015-04-19, 14:09

« I am so sorry. »

Heureusement que Lily était là pour apaiser les tensions entre les enfants perdus et nous. Je ne lui en serais jamais suffisamment reconnaissante. C'était bon de la revoir. Ces deux dernières années, j'avais presque oublié ce que c'était d'avoir une amie.

Diana s'excusa auprès de l'indienne pour leur comportement. Puis, elle nous apprit une tragique nouvelle. Mes ailes vibrèrent presque en entendant ses paroles. Je plaquai les mains contre mon coeur avant de l'aider à se relever. Là, je la serrai longuement dans mes bras. Elle était donc bel et bien avec Killian. J'étais vraiment triste pour eux. J'aurais voulu réconforter le pirate mais il était parti sur tout autre chose. Je le comprenais, il cherchait à oublier au plus vite. Plus tard, nous aurions le temps pour parler de tout cela.

Je m'occupais donc des enfants perdus légèrement à contrecoeur. Heureusement que Lily m'aidait car je me méfiais toujours d'eux. Malgré tout, ils n'avaient pas l'air si méchant que ça. Brusquement, une phrase de l'un d'entre eux me gela sur place.

"Pan est en chemin."

Aussitot, je m'agitai dans tous les sens. Il fallait que je parte au plus vite ! Non, ne pas partir. Sois courageuse, reste ici. Attends. Nooon ! Il FAUT que je vole ! S'il me revoit, il... Il quoi ? Que va-t-il faire ? C'est vrai, ça. Je redoutais depuis toujours d’être à nouveau confrontée à lui, sans savoir réellement ce qui m'attendait. Aujourd'hui, c'était le moment de le savoir. Il fallait que je sois forte.

Je m'écartai donc des enfants perdus pour adresser un regard confiant à Killian. J'avais également peur pour lui, bien que Peter ne pouvait rien tenter contre lui en un tel lieu. Mais lorsqu'on partirait, que se passerait-il alors ? Je fus parcourue d'un frisson. Mieux ne valait pas y penser pour l'instant.

Un feu de camp fut allumé. Je m'en approchai rapidement et m'assis sur un tronc d'arbre couché, tendant les mains pour les réchauffer non loin des flammes. La nuit était tombée et il faisait plutôt froid. Oui certaines fées sont frileuses, et alors ?

Chokva parla de vodka. Je haussai un sourcil dans sa direction avant de taper mon index contre ma tempe.

Ca va pas la tête ? On doit avoir toutes nos facultés quand Peter sera là !

Pauvre Chokva... Il ne savait pas à qui il avait à faire. Malgré tout, son idée n'aurait pas été mauvaise en d'autres circonstances, ça m'aurait réchauffée au moins. J'avais bu qu'une seule fois de l'alcool, quand j'étais dans le monde réel, et je devais reconnaitre que c'était très agréable. Par contre, ça montait vite à la tête. Je me souvenais encore d’être montée sur le comptoir du bar et d'avoir dansé pendant plusieurs heures.

J'en étais là de mes réflexions quand les flammes vacillèrent sous l'effet d'un courant d'air. Je frémis, sachant déjà ce qui venait d'arriver. A travers le feu crépitant, je vis deux silhouettes atterrir sur le sol. La troisième le heurta violemment et roula sur plusieurs mètres. Je n'avais d'yeux que pour l'homme qui venait de se poser. Il plongea son regard perçant dans le mien et aussitôt, j'eus l'impression de ne plus savoir comment faire pour respirer. Peter... il avait grandi. Il n'était plus le garçon qui m'avait bannie des centaines d'années auparavant. Il était redevenu l'homme qu'il était lorsqu'il était encore le capitaine du Hollandais Volant.

Je déglutis avec peine, l'observant sans comprendre. Comment cela était-il possible ? Qu'avait-il fait pour en arriver là ?

Son regard était encore plus brulant que la braise. Je n'arrivais pas à le soutenir. Je pensais être suffisamment courageuse, mais je ne pouvais pas. Je n'étais qu'une fée, une petite fée insignifiante qui avait désobéi.

Je redevins minuscule et m'envolai brusquement, laissant une trainée de poussière dorée dans mon sillage. Je volai si vite que le vent fouettait méchamment mon visage et séchait mes larmes avant même qu'elles ne coulent sur mes joues. Je m'étais enfuie. Je ne pouvais pas supporter ça. Son regard... la colère dans ses yeux. J'étais certaine de l'avoir lue.

Je ne m’arrêtai que plusieurs minutes plus tard, après avoir survolé plusieurs kilomètres de verdure et de forets. J'atterris dans le camp indien et m'engouffrai rapidement dans un tipi que je connaissais bien. Je n'avais pensé qu'à cet endroit pour me réfugier. Le seul où je me sentais encore un peu chez moi.

A l'intérieur, des guirlandes de perles en terre cuite se balançaient dans la faible brise. De toutes les couleurs, elles émettaient un son apaisant. J'avisai le lit de camp dans un coin et me pelotonnai dessus, reprenant ma taille adulte. Lily ne m'en voudrait pas d’être venue chez elle pour me cacher. Lily était mon amie.

Je sanglotais en silence, mes larmes de plus en plus nombreuses roulant sur mes joues. Je me sentais bête d'avoir fui de la sorte. Désormais, j'étais encore plus terrorisée. Mais plus encore que la peur, la douleur me tenaillait. Peter était réellement en colère contre moi. Il ne me le pardonnerait jamais. Avant de le revoir, j'avais cultivé le faible espoir qu'il ne m'en voulait plus pour mon erreur passée, mais j'avais eu tort d'espérer. Rien ne me sauverait.

Soudain, une ombre passa près de moi, de l'autre coté de la tente. Je me redressai et passai une main sur mes joues, hoquetante. Je me levai du lit, traversai le tipi et soulevai la toile de l'ouverture. A quelques mètres se tenait un indien qui me fixait d'un air sombre, les bras croisés. Les peintures sur son visage lui donnaient un air encore plus sévère.

"Vous êtes une fée." dit-il d'une voix grave.

Je hochai la tête, m'excusant presque de ma condition, et sortis de la tente.

"Vous ne devriez pas être ici." reprit-il sur le même ton. "Aucune fée n'a le droit de poser le pied sur Neverland. Ils sont déjà venus plusieurs fois vous chercher. Ils reviendront."

Mes ailes papillonnèrent dans le vide. Désemparée, je tordis mes mains l'une contre l'autre, me mordant les lèvres. Les indiens allaient-ils me livrer aux enfants perdus ? Il s'agissait sans doute des autres, ceux que Pan considérait comme son armée. Ceux-là n'entendaient rien à part la cruauté.

Il fallait que je trouve une autre cachette tant que je le pouvais encore. J'étendis mes ailes pour partir mais à cet instant précis, trois enfants perdus atterrirent à coté de moi. Deux autres me bloquaient le passage dans mon dos. Je disparus dans la poussière dorée, redevenant petite pour mieux me faufiler.

"Si tu ne reprends pas ta taille adulte et que tu ne nous suis pas, on saccage le village !" me menaça l'un d'entre eux.

Le pire, c'est que je savais qu'ils en étaient capables. Je réfléchis rapidement, mais je n'avais aucun autre plan en tête. Quoi que je fasse, j'étais perdue. Je repris taille humaine et accordai un bref regard vers le ciel qui m'appelait. Impossible de fuir en s'envolant quand les autres peuvent vous suivre. Une dizaine d'autres enfants arrivèrent bientot.

"Vous n'avez rien à faire ici." déclara l'indien qui n'avait pas décroisé les bras.

Les garnements s'esclaffèrent et dégainèrent leurs épées. Soudain, un courant d'air étrange se fit sentir. Ils cessèrent aussitôt de rire, sentant eux aussi que quelque chose clochait. Un autre courant d'air arracha un cri à l'un d'entre eux qui leva son épée tremblante sans savoir où frapper.

"Vous n'avez rien à faire ici." répéta calmement l'indien.

Je me mordis les lèvres, guettant l'inévitable. L'Ombre apparut non loin, toute noire et chargée de ténèbres. Les enfants terrorisés s'en allèrent aussitôt. Hélas, ils jugèrent bon d'encercler le camp indien de sorte à m'attraper si je tentais de fuir. Ils l'assiégeaient. Personne ne pouvait entrer, personne ne pouvait sortir.

L'Ombre était toujours là, flottant dans l'air. Impossible de savoir ce qu'elle allait faire. Je ne la lâchai pas des yeux, pétrifiée. Elle m'observa un long moment à travers ses yeux vides et enfin, elle s'éloigna et disparut.

Haletante, je me penchai en avant. J'espérais que Lily pourrait me venir en aide auprès de Peter. Pouvait-elle plaider ma cause ? Ou était-il trop tard de toutes façons ? Tout ceci était un mauvais présage. L'Ombre avait empeché les enfants perdus d'intervenir car ils n'avaient pas le droit de poser le pied chez les indiens. Mais je doutais qu'elle ait cherché à me sauver. Autre chose se tramait, et j'avais l'amère impression que j'allais le découvrir bientot.

"Calumet ?" proposa l'indien en dégainant le fameux objet fumant vers moi.

Je me demandai d'où il l'avait sorti. Je l'observai un court instant avant de m'en saisir et d'en aspirer une bouffée. Quitte à mourir, autant avoir l'esprit léger ! Ca ferait surement moins mal.

Tink : 70%

________________________________________ 2015-04-19, 23:10

Second star to the right...

Rêve ta vie en couleurs, c'est le secret du bonheur... } Feat Killian, Diana, Robyn, Chovka, Wendy, Lily, Tink & Peter

Lorsque je me remis de mes émotions, je rejoignis Wendy, Nana et Peter aux pieds de la montagne. Ma possible nouvelle amie me mit alors en garde face à ce lieu que j’allais découvrir. La montagne était un sanctuaire, la violence ne devait pas être utilisé, le sang ne devait pas couler. J’hochais vigoureusement la tête en signe d’approbation. La violence gratuite c’était pas trop mon truc, je me défendais uniquement quand c’était nécessaire et j’espérais de tout cœur que je n’aurais pas besoin de me défendre une fois en haut. A mesure que le temps passait, mon affection pour Wendy et sa chienne grandissait mais je n’oubliais pas non plus l’affection que j’éprouvais pour mon « équipage » et il était hors de question pour moi de choisir un camp, je m’en sentais incapable… On pouvait pas tous se faire un gros câlin, s’aimer et partir regarder un film ensemble en mangeant du popcorn, non ? C’était étrange, nous étions dans un monde régis par l’enfance et les jeux et j’avais l’impression que nous jeux étaient bien plus sanglant que nombre de jeux d’adultes… Il s’était passé quoi ? Peter avant joué sa jeunesse au Monopoly et avait perdu contre Jones ou quoi ? Machinalement, je posais ma main sur le manche de mon couteau… Wendy ne voulait pas que je l’utilise… encore aurait-il fallu que je sache m’en servir… j’étais largement plus douée avec un briquet et une bombe aérosol…

Une fois en haut, la tension monta instantanément. On aurait dit que la température avait immédiatement chuter de 50 degrés environ et tout le monde se regardait en chien de fayence. Mes coéquipiers semblaient contents de me voir… « Salut les gars ! » c’est ce que mon sourire et mon signe de main voulait dire. En revanche, Killian et Diana ne semblait pas super rassurés de me voir avec Pan… J’aurais bien voulu tenter une explication mais je n’eus pas le temps. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Clochette venait de rapetisser avant de s’enfuir… J’aurais parié tous mes bonbons que ce n’était pas de ma faute… Peter semblait lui faire très peu et c’était franchement pas rassurant. Il parla ensuite à une certaine « Lily » que je ne connaissais pas… C’était Lily la Tigresse ? Sérieusement ? La fille qui allait coulée attachée à une ancre dans le dessin animé ? Je me demandais si ça c’était vraiment passé dans sa vie ? Mais c’était pas trop le moment de poser la question donc je me contentée de lui sourire, un peu gênée.

Les enfants perdus qui étaient avec nous venait de se munir d’armes et s’étaient mis à nous pointer tous tandis que Peter s’était mis à parler à Crochet… c’était super tendu, j’aurais largement préféré un truc genre « Oooh C’est Peter…
- Monsieur Mouuuuuuuuuche »… Pourquoi c’était pas aussi marrant que dans le dessin animé sang ?! J’avais clairement l’impression d’être entourée de deux équipes ! A ma gauche dossards vert, la team Neverland, à ma droite dossard noire, les pirates ! Et moi j’étais quoi ? L’arbitre ? En tant que seconde, j’aurais forcément dû être avec mes coéquipiers mais… ils m’avaient abandonnés alors que Wendy… Bon sang que le choix était dur ! Et je ne voulais même pas choisir, merde ! Et voilà que Peter lançait un jeu… Ouais… on allait tous mourir pour une querelle à la con… Il s’assit autour du feu, nous invita à faire de même et après regardé l’assistance, je l’imitais. J’étais clairement la frontière des deux clans : à ma gauche, Wendy, à ma droite Diana. Je déglutis tandis qu’il expliquait ses règles et je le regardais avec des yeux ronds lorsqu’il expliqua les caractéristiques du chemin de Neverland… Je me sentais pas seulement comme une enfant perdue apparemment… J’ETAIS une enfant perdue et j’étais visiblement loin d’être la seule… Je m’étais râclée la gorge et avait levé la main comme si j’étais une écolière en me tournant vers Pan.

- Euuuh… Peter ?... Je peux passer mon tour moi ? J’ai déjà expliqué ça à la caverne et non seulement j’aime pas me répéter mais c’est le genre d’histoire que j’ai pas spécialement envie de raconter à tout le monde. Tu la connais, Wendy la connais, on m’oublie deux secondes ?

En voyant on regard, je compris que ce n’était pas une situation envisageable et je déglutis. Je savais pas que j’étais partie pour un Road Trip « Psychiatre »… Si j’avais su, j’aurais été chez le Docteur – Psychopathe – Black, ça aurait été moins loin et à voir la tronche du bol que Peter nous offrait, Aloysius faisait de la bouffe meilleure. Je regardais alternativement mes autres compagnons et en voyant de l’hostilité dans certains regards, je préférais détendre l’atmosphère… On se caaaaalme les gars, on se caaaaaaalme, pas de violence, c’est les vacances ! Pour faire bonne mesure de mon message « je suis paix et amour et j’accepte ton hospitalité », j’avais plongé ma main dans le bol à bouilli et l’avait enfournée dans ma bouche. C’était pas mauvais finalement… Bizarre, mais pas mauvais… Gluant, mais appétissant. J’avais avalé puis j’avais fait un sourire à l’assistance avant de me lancer dans mon histoire.

- Bon allez, je commence va…

Je mettais mise à faire des ronds avec mon index dans la poussière et j’étais très absorbée par mon travail. Je n’arrivais pas à regarder les autres dans les yeux, je ne pouvais pas, je ne supportais pas… Alors si je devais jouer, ce serait selon MES règles…

- Bon voilà, comme beaucoup le savent ici, je suis arrivée à Storybrooke à l’âge de 4 ans… Mes parents m’ont abandonnée comme un chien qu’on abandonne sur la route des vacances, à savoir dans une forêt. J’ai marché et je sais pas trop comment mais je me suis retrouvée à Storybrooke… Les gens ont été cool avec moi, je me suis même fait adoptée mais… J’avais pas ma place, au milieu de tout ça, au milieu de vous quoi… Je suis pas une princesse, j’ai pas des supers-pouvoirs, je suis pas une héroïne ou une méchante de roman, je suis juste… moi… Et Puis Regina qui nous fait son dôme sur toute la ville… ça m’a fichu un coup… j’ai compris que je n’étais finalement pas si indispensable à sa vie, que j’étais même remplaçable… Allez pas croire que personne ne m’aime, j’ai une famille, officiellement, qui tente de prendre soin de moi mais au final… tôt ou tard je finis toujours par être abandonnée… même ici dans cette forêt…

J’avais levé les yeux et tendu les bras pour montrer l’endroit. Puis j’avais posé le regard sur mes compagnons et j’avais dit :

- Mais je vous en veux pas hein ! Killian était sans aucun doute plus important, c’est lui le Capitaine et c’est pour le sauver lui qu’on s’est tous embarqués dans cette aventure… J’suis un dommage collatéral c’tout… mais je le vis bien, j’ai l’habitude.

J’avais souris puis j’avais détourné le regard. Je supportais pas de voir leurs regards tristes ou pleins de remords. Je me tournais vers Pan.

- Bon ben voilà, ça c’est la version courte, je vous ferais p’têtre un jour la séquence émotion de la mort qui tue mais là je suis crevée de me rabâcher alors… voilà…

Au suivant ! J’espérais juste de pas avoir une méga rébellion de quelqu’un et que tout se passerait dans la joie et la bonne humeur. J’avais ni envie de mourir, ni envie de me battre, et encore moins envie de voir que j’avais raconté mon histoire pour rien.

Vie Alexis : 95%

crackle bones

________________________________________ 2015-04-20, 22:34

Second star to the right...

« ...and straight on ‘til morning »

Mourir doit être une sacrément belle aventure. Personne n’en est jamais revenu, il doit y avoir une bonne raison à cela. Je regarde les étoiles qui illuminent le ciel en cette soirée funeste. Les morts rejoignent-ils les étoiles ? Est-ce que c’est eux qui nous guident quand on est perdu au milieu de l’océan ? Peuvent-ils nous voir d’où ils sont ? Je laisse une larme mourir le long de ma joue, laissant mon regard retomber sur le feu de camps, observant la danse des flammes. J’espère sincèrement qu’ils ne peuvent pas nous observer, je décevrai pas mal de monde je pense. Je dois faire le point sur tout ça… J’ai tellement besoin de m’isoler en ce moment même. De prendre le Jolly Roger et vogué jusqu’à ce qu’aucune terre ne soit en vue, juste me retrouver au milieu de l’océan comme seul parasite le bruit des vagues et du craquement du bois de mon navire sous mes pieds. Hélas tout ça m’était impossible. J’étais coincé sur cette île avec un sentiment me déchirant les tripes. Je me sens obligé de garder la tête sur les épaules, pour Diana et les autres. Si je craque maintenant, ils seront perdus ici… il est hors de question que ma peine soit la cause de leur décès. Je ne montrerais rien jusqu’à ce que je sois rentré à Storybrooke.

« Je suis partant pour ta vodka. »

Je regarde Chovka un sourire au coin. Et comment. De l’alcool c’est tout ce que je désire à l’heure actuelle. Je me tourne pour voir Diana frissonner. Les nuits sont froides à Neverland, j’avais oublié ce détail. Je me lève juste le temps de déposer ma veste sur ses épaules, passant ensuite mon bras crochu autour de ses épaules pour l’attirer contre moi avant de lui déposer un baiser sur le haut de sa tête. Malgré la tension qui régnait, je trouvais le bruit du crépitement des flammes apaisantes pour mon âme meurtrie. J’avais l’impression d’être du bétail qui attend sagement qu’on l’envoie à l’abattoir…

En parlant de ça… Je sens un tourbillon dans les airs, je relève les yeux pour voir Wendy et ma seconde arrivé accompagné d’un homme d’une trentaine d’année. Je fronce les sourcils, le détaillant de la tête au pied. Ça ne peut être Pan ?! Pourquoi ? Comment se fait-il qu’il soit aussi âgé que moi physiquement ?

« Mais regarde qui est devenu un homme ! Je peux enfin te prêter ma mousse à raser, Peter ! »

Je sais… J’ai dit aux autres de ne pas le chercher et c’est exactement ce que je fais à l’heure actuelle, mais c’est tellement tentant ! Je rigole intérieurement. S’il vieillit, cela signifie qu’il va bientôt mourir. Ce n’est qu’une question de temps… S’il a pris tant d’année en à peine 2 ans, je ne lui donne même pas 1o ans ! Enfin le Pays Imaginaire sera libéré de ce démon ! Je ne manque pas l’échange de regard entre lui et Clochette… Si jamais il ose lui faire quoi que soit… Je le tuerais de ma propre main !

« Tink ! Attend ! »

Trop tard… Elle a déjà repris sa forme miniature et a disparu dans le ciel de Neverland. Mon dieu… Ici elle était en sécurité, alors que dehors. Elle connait les dangers de Neverland pourtant ! Pourquoi a-t-elle agit avant tant d’inconscience ?! Je lui en parlerai une fois que je me serais débarrassé de Pan. Mon regard ne lâche pas celui de mon ancien patron et maintenant ennemi, un rictus se forme quand il ordonne à sa bande de gamin de me tenir en joue. Il me pense stupide ou quoi ? Je sais très bien que je suis en sécurité ici, il n’osera pas m’attaqué ici. Même s’il est le seigneur de ce monde, il y a des règles que même lui ne peut enfreindre !

D’un geste protecteur je pose mon bras crochu sur la jambe de Diana alors que Pan s’assoit en face de nous, indiquant les règles de son jeu. Il nous propose même à manger. La vieillesse l’a adoucit ou quoi ?

Dans un silence presque religieux j’écoute la révélation d’Alexis. Mon visage se tord de déception quand elle dit avoir était abandonné par mes compagnons. Je dégage mon bras de Diana jetant un coup d’œil autoritaire à elle et Chovka.

« Vous l’avez laissé seule ?! Pourquoi ?! » Je ne les laisse même pas dire quoi que ce soit pour se justifier que je continue d’un ton autoritaire. « Que ce soit bien clair, je refuse qu’on laisse quelqu’un derrière ! Ma vie ne vaut pas plus que celle d’Alexis ou de quelqu’un d’autre vous m’avez bien compris ?! On va retrouver Robyn et on partira de cette île tous ensembles ! Je me suis bien fait comprendre ?! »

Soit on part tous ensembles, soit on reste sur cette île. Personne ne sera laissé derrière. De quel droit ont-ils put la laisser toute seule… Bad form.

Je jette un coup d’œil autour de moi, il semblerait que personne ne veut prendre après Alexis. Personnellement je n’ai aucune envie d’étaler ma vie… Surtout que Pan sait déjà tout ça. Je suis sûr qu’il le sait. Mais ne voulant pas qu’il pense que je suis faible ou que je suis effrayer, je prends son potage dans ma main avant d’en engloutir une bonne partie. Bien que je sois pris d’un dégout par cette nourriture infernale je l’avale sans trop rechigner. Je fixe Pan tout en me lançant.

« Mon père m’a abandonné quand j’étais encore qu’un enfant, me laissant dans un port sans repaire ni rien. Je devais me débrouiller seul pour me nourrir, pour survivre. Mon frère Liam m’a retrouvé quelques mois après. Notre mère étant morte quelques années auparavant il m’a élevé seul jusqu’à ce que j’aie l’âge de rentré à mon tour dans la Marine Royale. Il est mort ici, sur cette montagne, empoissonné. »

Je ferme un court instant mes yeux, le visage crispé par la colère et la douleur de ce souvenir.

« Il était ma seule famille et il est mort dans mes bras… Je n’ai jamais apporté que peine et malheur autour de moi. Toutes les personnes que j’ai aimées m’ont abandonnées. Milah, mes parents, mon frère… Je sais que ma propre fille regrette de m’avoir pour père. »

Je regarde Diana mes yeux trahissant la peine et la douleur que voulais cacher à Pan.

« Et je sais aussi que ce n’est qu’une question de temps avant que ce ne soit ton tour. A cause de toi, à cause du secret que tu me cachais, j’ai tué notre enfant. C’est de ma faute si elle est morte. Je t’en veux tellement… Je sais maintenant plus que jamais qu’un homme comme moi… Un orphelin comme moi, ne mérite pas d’avoir une famille, ne mérite pas une once de bonheur. Je n’apporterai jamais rien d’autre que la mort. Qui pourrait aimer une personne comme moi ? Depuis des siècles je me sens comme une coquille vide, perdu. La première fois que j’ai posé les pieds sur cette île, je me suis enfin senti à ma place. »

Mes dernières paroles ne sont qu’un murmure qui meurt dans ma gorge. Mes yeux tombent sur le sol, je me saisis de ma flasque de rhum préférant boire que d’affronter le regard des autres. Pan avait gagné cette manche. Je pouvais bien dire tout le mal que je voulais sur Neverland, c’est le seul endroit qui c’est le plus rapproché d’une maison pour moi. Comme si cette île faisait partie de moi.

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Jones: 90%

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Second star to the right!

Diana Aurait presque préférait que la fée lui hurle dessus en silence, plutôt que cette pitié qu'elle pouvait lire dans tout les regard. Cependant elle remercia Tink. La blondinette n'avait pas à patir de ses démons interne. Elle se releva, puis les choses s'enchaînèrent comme si souvent depuis ce moment sur le Jolly Roger et la rencontre avec l'ensemble du groupe. Elle écouta tous les propos de chacun, retenant à grand peine de répondre immédiatement de peur que sa propre franchise ne blesse encore plus les autres. Mais à présent, elle n'avait plus le choix face à Pan qui la regardait pour qu'elle parle. Alors elle entama son monologue à venir par une simple phrase, d'un calme olympien.

- « Si tu nous mets en danger, je te traquerai et te tuerai. Ceci n'est pas une menace, Peter, c'est une promesse! Maintenant que c'est dit, je vais jouer à ton jeu débile mais avant j'ai des précisions à donner à Alexis.»

Elle tourna son regard redevenu chocolat vers la jeune femme et elle lui répondit.

- « Je n'ai pas voulu t'abandonner, je, bah j'ai vue Tink blessait et en ne te voyant plus j'ai pensé que toi aussi tu avais été enlevée. Mais quand on a retrouvé Killian, avec Tink et Chovka, car Robyn a disparu en cours de route et il faudra aussi la retrouver... Enfin bref, en gros au moment où j'ai retrouvé Killian en présence de Lily, il y a un truc qui m'a encore plus ennervé que tout le reste et j'ai fait une fausse couche. Nous sommes montés directement ici, mais à aucun moment je n'ai volontairement voulu t'abandonner. JAMAIS,plutôt mourir dessuite que faillir à la promesse que j'ai faites à David. De plus je t'aime bien, on ne se connait et fréquente pas encore assez pour direque je t'aime mais voilà quoi,... »

Elle refus la bouillie, de toute façon elle n'avait qu'une envie c'était de vomir rien qu'à l'audeur, alors pour l'ingérer passez une autre fois. Elle regarda Killian dans les yeux qui avait exprimé ce qu'il ressentait au fond de lui.ALors elle en fit de même.

- « Je ne vois pas comment je pourrais être perdue, je n'ai jamais eu de repères, jamais de parents... Au début de ma vie, j'ai passé plus de 3 siècles au fond de l'eau, avec pour seule compagnie l'eau... »

Alors qu'elle se remémorait tout ça un doux sourire aparraissait sur son visage, de la nostalgie à l'état pure. Des sphères d'eau voletait autour d'elle, comme pour la réconforter.

- « Le siècle suivant je le passait toujours au fond de l'eau mais avec un enfant dont on m'avait ordonné de former, j'ai appris alors à l'aimer comme mon fils... Pour la suite en résumé, il y a eu des batailles, autant par magie que par les armes j'ai tués les ennemis pour protéger mon fils, son roi à lui et ceux qui était devenu ma famille. Le roi est tombé, à cause de l'amour de mon fils pour sa reine. J'ai faiili tuer de sans froid l'ennemie du royaume, mais au final j'ai amené la dépouille du roi surune île ou le temps s'écoule différemment. Puis sans me retourner, je sui parti de nouveau au fond de l'eau dans la Forêt Enchantée. Je n'apporte que souffrance Killian, tu n'y est pour rien. Je suis la seule et unique personne qui n'aurait jamais du venir au monde. »

Alors elle tourna son regard vers Pan et elle lui répondit.

- « Je ne suis pas certaine que ça rentre dans ton quotat de gamins perdus, j'exècre cette île. Mais moi ce que je ressens c'est que je n'aurait jamais du venir à la vie.»

Sur ses propos elle se leva, rendit sa veste à Killian et ne voulant pas plus longtemps lui imposer sa présence elle s'éloigna faisant fit des gosses avec leurs arcs, le premier qui tirait elle disparaîtrait dans un nuage de fumée. Elle se contenta de dire à Killian avant de s'isoler sans les perdre de vue.

- « Ce que tu viens d'avouer, ça ne change rien pour moi. Tu es le seul homme que j'ai aimé, tu es l'homme que j'aime et qui me rendsheureuse chaque jour depuis que l'on se connait, tu demeureras le seul que j'aimerai jusqu'à la fin de ma vie, même si tu meurt des siècle avant moi, il n'y aura personne. Et tu sais très bien que je tiendrai parole. Mais crois moi, c'est moi le monstre, toi tu n'y peux rien...»

Excalibur en main elle trancha la Dreamshade, peu lui importait le risque. Elle regarda alors après sa tache effectué, elle ne semblait pas avoir une égratignure. Tant mieux, il fallait qu'elle soit forte pour rentrer, ses enfants et son neveu avait besoin d'elle. Pour Killian aussi elle serait forte et s'adapterait... Pour ce lieu, plus vite elle quitterait cette île mieux elle se sentirait...

Aliana

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Faut qu'on discute

Si l'enfant perdu ne faisait pas tant de cirques, nous serions bien là, tous les trois, sur la montagne sacrée, à écouter le bruit de l'eau et la créature brouter de l'herbe. Avoir Tinkerbell si près de moi me ramenait longtemps en arrière, ça me faisait bizarre, nous avions toutes les deux changé, quelle nostalgie. Mais quand même, pourquoi était-elle si soudainement partie sans rien me dire ? Je mourrais d'envie de lui demander, mais je ne pouvais pas à cause de Skunks qui tremblait de peur. Décidément ... Et c'était sans compter sur les autres qui arrivaient, pourquoi n'étaient-ils pas morts en route ? Vraiment, l'âme Neverland était parfois trop gentille. J'avais réussi à ce que l'enfant me suive, je le protégerais quoiqu'il arrive, tout comme Tink, mais tout risquait de se compliquer si jamais les autres décidaient de jouer les barbares en terre inconnue. Je serrais ma lance, prête à attaquer en cas de problème, je leur avais même dit, cette fois pas d'excuse, ils étaient prévenus, même si l'un d'eux me parla de sa famille. Des scalps de sa famille ornaient des murs ? Pourquoi pas, chacun ses coutumes.

La femme qui avait attaqué ma monture s'avança vers moi, la monture fit un mouvement de recul, le souvenir de la douleur sans doute, je le caressais d'une main pour l'apaiser, ne la lâchant pas des yeux. Contre toute attente, elle s'excuse, je m'attendais pas à ça, et je dus avouer être un petit peu déstabiliser, comment l'attaquer après ? Après un moment d'hésitation, je baissais ma lance, elle, je ne l'attaquerait pas, elle avait déjà bien assez perdu en venant ici. Je ne pouvais pas comprendre sa douleur, je n'avais jamais vécu ça, des proches oui, mais personne n'était mort en moi, ça devait être une douleur horrible et je souhaitais en la regardant, ne jamais la vivre.

- Maintenant, il est en paix.

Ce n'était pas mon fort de réconforter les gens, surtout pas quand quelques minutes avant jamais voulu les voir souffrir et perir. Je regardais Skunks, j'avais faillis le perdre lui aussi, ce n'était pas mon enfant, mais une femme se doit d'être forte en toute occasion, toujours être digne. Killian l'avait senti lui aussi, Pan était en route, il fallait qu'on parle, ma précieuse fée avait failli perdre la vie, il faudra qu'on reparle de son règlement et de la terreur que ressentaient les enfants perdus, l'un d'eux avait faillit perdre la vie tout de même. Tink n'était d'ailleurs pas rassuré et je comprenais assez pourquoi, mais même si j'étais du côté de Peter, là on avait un sujet de dispute. Malheureusement, la bande du pirate décida de rester ici, en même temps il n'était pas fou, il faisait nuit, traversé l'île serait suicidaire. Bon bah on allait passer la nuit, autant faire un feu, en plus d'avoir chaud on verrait mieux. Tink s'y approcha d'ailleurs, mais tous les enfants attendaient, ne lâchant pas les autres du regard, moi je décidais d'attendre à côté de la créature, observant tous les autres de loin.

Peter finis par arriver, deux filles avec lui, Wendy ?! Je la regardais avec de grands yeux, longtemps que je ne l'avais pas vu et pourtant, elle n'avait presque pas changé !

- Wendy ? Tu es revenue ?

J'observais Clochette partir, je ne m'en faisais pas, les enfants et Pan étaient ici, avec de la chance elle irait au village indien, ou d'autre sinon ? J'haussais un sourcil, portant mon attention sur Peter, comment ça je ne devrais pas être ici ? Et puis quoi encore, il me faisait quoi là ? Je m'approchais de lui, me trouvant face à lui, posant mes lèvres contre les siennes tandis que son bras m'enlaçait contre lui, tout le temps du baiser.

- Ma place est à tes côtés.

Quel idiot parfois, mais en regardant autour de moi, me souvenant qu'on n'était pas tout seul, un des enfants qui avait détourné la tête, trop dégoutant pour lui me rappela Tink. Je regardais de nouveau Peter, et après une demi-seconde d'hésitation, lui donna un coup sur la tête, j'avais dit que je le taperai, enfin je l'avais pensé. Là j'étais très sérieuse.

- Il faudra qu'on parle de Clochette.

Son attention alla ensuite sur Crochet qui se retrouva menacer par les enfants, il n'était pas assez stupide pour tuer quelqu'un sur la montagne sacrée ... Il me déprima en disant qu'ici deviendrait leur nouvelle maison. Droit de veto, je suis contre. Faite qu'ils ne gagnent pas le droit de rester. Je l'observais, attendant les règles de son jeu, on allait connaitre ainsi leur histoire au coin du feu, manquait plus que les dessins dans la fumée du feu, et le calumet à se faire tourner. Pas sûr de vouloir le partager avec tout le monde, mais Wendy pourquoi pas, en plus elle l'avait jamais fumé. Mais avant le bol, je regardais le sourire de Peter, j'adorais sa fourberie. J'avais hâte de les voir boire, et je ne m'attendais pas à ce que Killian le face, après tout il connaissait Pan et ses jeux. Malheureusement, le moment entre Killian et moi sortit de nouveau suivit directement de la perte du bébé, ça me mit un coup au moral. Non, je n'avais pas envie de me sentir responsable même indirectement. Le calumet c'est bien aussi, je m'en préparais un, dire que Tink n'était même pas là pour une soirée autour du feu. On voyait même les problèmes de couple du capitaine pirate, c'était pas tous les jours.

©mycandids&Me

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Juste une bouffée d'air avant la mort d'un noyé.

Iamx - Avalanches

Pourfaire juste il lui aurait fallut plus qu'une vodka pour se calmer, il lui aurait fallut une bonne nuit de repos dans un petit appartement du centre de Storybrooke, à pester parce qu'il avait oublié d'acheter des cigarettes, à grogner parce que le rouquin ne lui écrivait pas de message, à s'énerver pour avoir perdu un stylo. Tout sauf cet environnement hostile à vrai dire.
Ce n'est pas par haine, non, il appréciait vraiment ses nouveaux compagnons de route, du moins presque tous, l'indienne était un danger qu'il gardait à l'oeil comme le cerf qui aurait vu ses flèches, il gardait aussi un oeil sur les bois, prêt à dégainer si un enfant sauvage l'approchait.
Mais ces gens étaient encore des inconnus, quoiqu'ils fassent. Il sursautait au moindre bruit, il était tendu, et malgré ses sarcasmes, son mauvais humour et le reste, la main tremblante qu'il cachait dans sa poche était une preuve sans nom sur le fait qu'il n'avait aucune confiance dans le lieu ou il se trouvait.
Il réussit quand même à rire à la réaction de Clochette, lâchant un "De toute façon ma bouteille est tombée à storybrooke. T'en fais pas." mais il en aurait bien voulu trois litres là! Avec du bol les gens ici ne connaissaient pas l'alcool et seraient tous assommés, les natifs de l'île évidemment!
"On trinquera si on s'en sort, j'paierai la tournée" C'était peut-être pas la chose à dire, mais tant pis, il n'était pas le mieux placé ici de toute façon, il pouvait bien y aller!

Quand les autres arrivèrent, le tchétchène se mura dans un silence; Il ne se leva pas et détailla les arrivants. Pan devait être celui qu'il ne connait pas. Un grand brun; Habituellement il aurait certainement fait une sale blague, mais la réaction de Clochette le bloqua complètement. Pourquoi s'envolait-elle aussi vite?! Il rangea immédiatement l'homme dans la même case que Lily, il n'irait pas par quatre chemins. D'ailleurs en parlant de blague Killian s'était bien débrouillé. Il lui donnait le point de cette manche là!
«I velikiy ... Kogda brak ?»
Oh mais quelle joie de vivre Chovka! Même sans comprendre il était évident que la remarque avait été lancée -sans aucune arrière pensée!- à l'encontre de l'indienne et de son matelot. Roulant les yeux au ciel en se tassant sur lui même. Les deux pirates avaient eut la pire nouvelle que l'on puisse avoir, et les voilà qui se faisaient des mamours devant eux. Le respect, sur cette île était honoré d'une manière bien hypocrite!

Diana. Que dire? Il aimait beaucoup Diana. Un franc parlé, une verve, un sens de l'honneur et un courage qu'il admirait. Elle était forte malgré la douleur et il se demandait si ce n'était qu'une couverture, mais si c'était le cas, elle la jouait très bien. Et il lui fut reconnaissant de menacer Pan. Lui obéissait au pirate: il préférait se taire le temps d'évaluer le danger, d'ailleurs il n'avait pas sorti un seul mot depuis son arrivée. Il fixait de loin, il avait plus ou moins nettoyé le sang séché sur son épaule.
C'est vrai, ils avaient abandonnés Alexis derrière, mais elle était en vie non? C'est tout ce qui compte... Il baissa cependant le regard en l'entendant, laissant à Diana le soin de les défendre ou non. Bon c'était peut-être un peu couard, mais peu importe.
Il écouta toutes les histoires. Il n'aime pas ça, les histoires. Il sent sa main qui tremble. Il n'aime pas que les gens se mettent à nu et perdent leur protection et pourtant il sait qu'il va devoir y passer, le plus tard possible. Peut-être que s'il réussit à disparaître.. Il Observe la soupe d'un air mauvais, il crève de faim, mais il n'a pas confiance. Encore une fois -essayez de nourrir un animal sauvage loin de son milieu naturel!-

« Je ne suis pas un enfant perdu. »

Premières paroles, ou presque, et voilà qu'il sentait son bras se parcourir de frissons. Bordel Hugo, tu es trop loin de ta forêt pour suivre ton fiancé, tu le sait ça? Il aurait espéré que dans le silence qui s'installa, personne ne prête plus attention à lui, mais apparemment le jeu était clair: il devait parler. Et bien il allait parler. Se redressant en ramenant les genoux contre lui, cacher son bras entre son torse et ses cuisses, il avait perdu quelques années. Il déteste les regards.
« Je n’ai rien à faire ici. Ma mère est quelqu’un d’extraordinaire, elle m’a toujours aimé, c’est vrai ça. Je suis un pourris gâté. Que ce soit maintenant, ou lorsque je n’étais qu’un cerf. La vie n’est pas facile, pour les cerfs. J’ai vu des gens, aussi bien pensant que vous » Dit-il en pointant Lily « Abattre mes semblables. Une putain de coutume, un respect de la nature que d’utiliser ce qu’elle vous donne. »
Sa voix se voulait presque agressive. La fatigue était la première en cause. Se décidant à bouger pour se servir de la soupe proposée par Pan. Du moins, remplir le bol, manquant d'en mettre à coté parce qu'il tremblait. Fichu bras.
« Mais je ne me suis jamais perdu. J’ai laissé derrière moi, pour venir dans ce monde qui va tous nous voir claquer, l’une des personnes les plus importantes que j’ai. Il ne sait sans doute même pas qu’entre des flèchettes soporifiques, des pirates mortifiés, un poulpe géant et des gamins effrayant je risque de ne pas revenir. Mais au final quoi… C’est peut-être mieux comme ça.»
Il se tut une seconde. Serrant les mâchoires.
« J’ai tué mon fiancé, et son corps repose en pleine forêt. Une clairière. On a parlé de lui pendant quelques mois, puis les gens se lassent. Je lui ai enfoncé les bois d’un trophée droit dans la nuque. » Il imita le geste en douceur, avant de laisser retomber son bras. « Et je ne m’en veux même pas. Je sais juste qu’il est mort, parce que c’est rapide de mourir. Et c’est paisible. »
Paisible mon cul. Il avait le regard refroidit depuis le retour de sa mémoire, une ombre qui le grignotait petit à petit.

« Je ne suis pas un de vos enfants perdu. J’ai trop à faire pour rester sur cette île. » Il avait fait la promesse à June de vivre. Ici, il ne vivrait jamais, il ne tiendrait pas sa promesse, et c’est peut-être juste cette colère là qui le fit simplement faire basculer le bol de soupe sur le sol. Face contre terre. Impensable qu’il ne mange ça, quoique son ventre ne hurle famine, il préférait se bouffer une main! Il s’écrasa les orbites sous deux doigts, réfréner ce sale sentiment qui était monté en lui. S’il ne pouvait pas rentrer, il les tuerait. Ou bien il serait plus expéditif, si le poison de la haie était si puissant. Repoussant le bol en se reculant par rapport au feu plus qu’il ne l’était déjà. Le feu, il déteste ça de toute façon.
« Je ne connais rien à ce monde, votre conte ne fait pas partit de ma culture. Mais je trouverai un moyen de rentrer chez moi. »
On se calme Chovka, la colère ne mène nulle part. Mais plus il y pensait, plus il se disait qu’ils avaient non seulement perdu un bébé ici, mais aussi Robyn, là jeune femme aux éléphants.. Attendez… Aucun chemin de cailloux ne s’était produit pour elle? Elle était peut-être quelque part? Il jeta un oeil à Killian, le capitaine se doutait peut-être de ça; Pourquoi il ne voulait pas la chercher , s’il ne voulait abandonner personne?

Codage de Louna Blake,forum HP2005©

Chovka: 75/100 Santé

________________________________________ 2015-04-22, 22:58

Dans tes rêves ouais...

J'avais faim... tellement faim... Sérieux, mon ventre arrêtait pas de gargouiller bruyamment, en réclamant de quoi bouffer. J'ai tout le temps faim, ok ? Si j'ai pas ma dose de nourriture, je dépéris. Et le mieux quand même, c'est quand j'ai des oréos sous la main. Pourquoi je n'avais pas pris de foutus oréos, aussi ? Ah oui c'est vrai. J'étais pas censée me retrouver prise dans toutes ces conneries. J'étais tombé d'un un putain de troue. Je m'étais réveillée dans une putain de grotte bizarre. Et après... après...

Un craquement derrière moi me fit accélérer le pas. J'allais déjà plutôt vite, mais je flippais à l'idée de me faire rattraper. Mon estomac qui criait famine ne me rendait pas hyper discrète. D'un côté, les espèces de breloques dans mes cheveux arrêtaient pas de faire du bruit aussi, et c'était hyper chiant pour se la jouer ombre dans la nuit. J'aurai pu tout enlever. J'avais essayé. Et je m'étais juste arraché une partie des cheveux. Je tenais quand même un minimum à ma tignasse, même si jamais je pourrais tourner dans une pub de l'Oréal.

- T'inquiète Bébé Dumbo, on va retrouver les autres. Ça sent la bouffe, je suis sûre qu'on y est presque.

J'avais continué à grimper l'espèce montagne, en priant intérieurement que la lumière en haut appartenait au groupe et pas à ces tarés fumeurs. J'en pouvais plus de devoir fuir. J'avais mal aux pieds, et puis je voulais dormir. En plus il y avait plus de réseau, impossible de commenter les événements en envoyant des textos à Lily. Je me serais sentie moins seule déjà. Heureusement qu'il y avait la peluche avec moi. Vu comment les autres m'avaient lâchement lâchés, je ne pouvais que compter sur lui et sur moi même.

C'était pas sympa sérieux. Moi, j'étais même entrain de bien aimer tout ces gens. Et pourtant, j'aime quasiment personne, et je vous dis pas combien je suis compliquée en général. Mais bon, apparemment, ils essayaient même pas de me chercher. Ils préféraient faire une pyjama party autour du feu. Sympa, vraiment.

- Je veux rentrer aussi. Sérieusement, il y a aucune technologie dans le coin, c'est naze ! Ehhh putain les mômes on se calme là ! Me butez pas ! Je suis du côté des gentils moi non mais oh !

Alors que j'étais approchée du groupe qui mangeait tranquilos et que Chovka avait fini son petit discours, je m'étais retrouvée dans le viseur de la bande de marmots qui pointaient leurs arcs vers moi. Les mômes sont tous des tarés, je le savais ! J'avais levé les mains en l'air pour bien montrer que j'étais pas armée. Je voulais pas crever comme ça, bordel !

- Salut tout le monde ! Vous vous souvenez de moi ? Robyn ! À moins que vous aillez déjà oublié que je m'étais retrouvée dans la même galère avec vous depuis le début, tout ça tout ça...

Je leur avais adressé un regard noir, pour bien montrer que je leur en voulais. On m'abandonnait, comme d'hab'. J'avais l'habitude, mais quand même. Peut être qu'ils me prendrait dans leur équipe d'enfants perdus ? Je vis que tout le monde me fixait bizarrement. Ah oui, j'avais oublié... Je baissais les yeux vers l'espèce de robe à frange en peau ou je sais pas quoi qui avait remplacé mes vêtements trempés, puis pointais du doigt mon visage et mes cheveux. J'avais autour du cou un collier énorme fait avec je sais toujours pas quoi, on m'avait peint le visage avec des traits horizontaux rouges sur les joues et des symboles bizarres sur le front, et j'avais sur la tête une énorme coiffe faîte de plumes dorées. Un truc énorme, sérieux ! Et pourtant, c'était même pas lourd. Y avait aussi quelques trucs dans mes cheveux, avec des espèces d'os et de perles. Je voulais même pas savoir d'où venaient les os.

- Ouais, je sais, j'ai une drôle de tenue. Il m'est arrivé un tas de trucs de malades sérieux ! Bon par contre faut que je mange avant de raconter quoi que ce soit, je suis entrain de crever de faim là, et je vais jamais arriver à me concentrer.

Sans m'intéresser aux enfants qui continuaient à tenir leurs arcs, je m'approchais de l'un d'eux qui avait un bol remplis d'un drôle de truc devant lui. Il y touchait pas, il avait l'air de plutôt me surveiller moi donc bon... je pris le bol, et le foudroyais du regard.

- Pas la peine de pleurnicher, t'as essayé de me buter, alors j'ai le droit à une compensation. Et t'as de la chance, parce que j'aurai pu te bouffer toi.

Faut pas me faire chier quand j'ai faim. J'avalais rapidement la mixture bizarre, en utilisant mes mains et me léchait à la fin les doigts en faisant bien attention de ne rien laisser. C'était pas hyper méga ultra bon, mais ça m'avait remplis un peu plus l'estomac quand même. Les autres mômes, ils allaient manger leurs bols ou pas ?

Une fois que j'eus, je m'asseyais par terre, près du feu, et retirais Bébé Dumbo d'une sorte de sacoche en cuir ou autre machin qu'on m'avait passé. Lui aussi avait connu de folles aventures, ça se voyait. Il avait des peintures sur la trompe et ses oreilles, et un bandeau avec une plume lui entourait son imposante tête de peluche. Il y avait même eu le droit à une boucle d'oreille faîte avec une dent de bestiole très pointue. Je précise, j'étais contre ça. Mais on m'a pas vraiment laissé le choix.

- Je sais pas ce qui s'est passé pour vous, mais j'ai rencontré une bande de malade, vous imaginez même pas ! Je me suis réveillée toute seule dans une espèce de caverne, ou fallait raconter quelque chose de perso pour sortir, un truc comme ça... J'ai réussi à sortir, j'ai marché pfff.... deux ou trois heures, en vous cherchant. Parce que oui, moi je laisse pas tomber les gens hein. Et puis je suis arrivée dans un camp. Un camp indien ! Pour de vrai ! Au début, ils m'ont menacés, et puis après je leur ai raconté ce qui m'était arrivé, ils ont l'air de bien aimer le passage où j'avais voulu botter le cul des pirates qui nous ont fait couler, et ils m'ont invité à faire la fête. Ça, c'était super cool. On a dansé, on a chanté des trucs trop bizarres et après on s'est tous rassemblés pour fumer le calumet de la paix. Je crois que ça s'appelle comme ça. Sauf qu'il est arrivé quelque chose de totalement tarés, je comprends pas pourquoi. J'ai fumé leur calumet, tranquille. Franchement, c'était pas pire qu'une clope. Et eux, ils me regardaient en souriant, comme si ils attendaient qu'il m'arrive quelque chose. Ils m'ont même demandés si je voyais pas des choses bizarres. Mais non, moi j'allais très bien. Un peu soif et méga faim, mais rien d'autre. Et là... Putain de merde... Ils ont commencés à délirer ! Une bande de malades ! À croire que leur fumette leur avait grillé la cervelle ! Ils ont dit des trucs comme quoi j'étais la « grande déesse machin-chose », que j'allais permettre de je sais plus quoi, et qu'il fallait que je fasse des trucs totalement bizarres, comme m'offrir à leur dieu... Non mais une bande de maboules ! Heureusement que j'ai chopé Bébé Dumbo et que je me suis enfuie, parce que sinon, ils m'auraient attachés à leur totem pour me faire des offrandes.

Je voulais même pas savoir quoi. Beurk. Beurk beurk beurk. En plus leur calumet, c'était dégueu. J'ai toujours cru que c'était une drogue ultra puissante, mais enfaîte c'était rien du tout. J'en étais presque déçue, j'aurai bien voulu me détendre un coup. Histoire d'oublier toute cette histoire. Et qu'en plus, je perdais une journée pour terminer le mariage de Lily. Merde, quand j'allais lui raconter ça !

- Sinon, vous ? Vous vous êtes éclatés ? Je vois que vous avez fais amis-amis avec une bande de gamins sauvages... Et d'un brun que je crois pas connaître... T'es qui toi ?

Il avait l'air de se prendre un peu pour le chef. Je l'aimais pas. C'est tout à fait le genre de mec à jouer dans une série où il joue un bad boy qui fait quand même craquer l'héroïne alors que depuis le début, elle a quand même l'air de préférer son frère à lui. Qu'elle garce. Je tournais la tête à la recherche de la blonde qui parle pas et c'est là que je la vis. Je me relevais d'un bond et attrapais un bol, prête à me défendre.

- Une indienne ! Vous vous êtes fais lavés le cerveau, c'est ça ? Vous êtes de leur côté ? Rêvez pas, jamais je ne deviendrais la grande prêtresse d'un peuple fumeur de moquette !

J'ai déjà du mal avec l'idée d'être une princesse, alors là, même pas en rêve. J'étais prête à partir vivre dans la forêt toute seule avec Bébé Dumbo si ils étaient tous des corrompus.

Robyn: 85% :boude:

________________________________________ 2015-04-23, 15:12

Mission

A la vie

A la mort ..

- Wendy ? Tu es revenue ?

Je levais les yeux vers une indienne a tresses, et la fixait avant que mon visage ne s'éclaire. "Lily !" Je lui fis un grand sourire avec un signe de la main. "Ca a mis du temps mais oui, je suis là". Une trainée jaune attira mon regard et rapidement, Clochette disparut dans la foret. Je fixais la poussière de fée en suspension, le regard vide. Bien, une de moins. Je n'aimais pas Clochette, et celle ci me le rendait bien. J'attrapais Nana par me collier pour éviter qu'elle ne lui cours après et essaie de la manger, comme elle le faisait par le passé. Ce n'était pas le moment. "Nana, reviens" murmurais je. Je venais de la libérer de son obligation de protéger Alexis. Elle était dans son groupe maintenant, elle ne voudrait certainement plus les quitter.

Je jetais a Crochet un regard noir a sa remarque. Stupide pirate. Tout a coup, Lily s’approcha de Peter et l'embrasa. Je ... Je ... Je fixais la scène, la bouche ouverte. Non, c'était pas possible, ce n'était pas vrai, c'était un cauchemars ! Apres tout ce que nous avions vécu, il ne pouvait pas m'avoir effacé de sa vie comme ca ! Pas aussi vite ! Pas après tout ce temps ! Non .. Non ... C'était pas possible ...

Je détournais le regard et croisais celui moqueur de Killian. Le voir comme ca me donnai envie de lui planter mon sabre dans le ventre. J'avais mal, je n'avais qu'une envie c'était de partir loin, très loin, de me cacher dans un terrier et de me planquer. Je ne voulais plus être la. Tout à coup, le sentiment de sécurité et de bien être que je ressentais depuis que j'étais arrivée ici c'était envolé. Je reculais d'un pas, agrippai la fourrure de Nana avec force. Je devais me calmer. Retenir la nausée. Ne pas pleurer. Ne pas craquer. Ne pas attaquer.

Mon sang battait a mes oreilles, je n'arrivait pas a réfléchir. D'un geste colérique, je m’éloignai deux et m’assis, un peu l’écart avec Nana. D'un coté, j'avais Alexis, de l'autre Nana. Je le détestai. Il m'avait abandonné lui aussi. Il n'avait pas mis longtemps a me remplacer. Je me sentais mal. J'en avais marre. Pendant deux longues années, j'avais cherché par tous les moyens a le revoir, a le chercher. Et la ... eh bien, je me rendais compte qu'il était simplement passé a autre chose.

Peter proposa un jeu et fit passer un bol. Les jambes croisées ramenées contre moi, j'écoutais les autres et fit passer le bol, les yeux résolument fixer sur les flammes. Je ne voulais pas les voir. Je sentais la jalousie et la colère enfler en moi comme des ballons. Je du maitriser ma respiration pour ne pas me mettre en apnée, et écoutai d'une oreille leur "problèmes". Super. Autant je connaissais celui d'Alexis, autant les autres ... J'en avais strictement rien a faire.

Puis ce fut au tour de Crochet. Pour un peu ca m'aurait arraché une larme tiens. Je savais que son histoire aurait pu me toucher, mais j'étais trop en colère pour le moment. Puis Diana. Pareille, elle je la supportai pas. De quoi elle se plaignait ? En gros, elle avait passé la moitié de sa vie pépère sous la flotte. Pas de quoi mélodramer. Puis ce fut a Chovka. Bah au moins lui il ne pleurait pas sur son sort. Brave petit.

Tout a coup, la fille que j'avais fait sortir d'un piège, celle qui se baladait avec une peluche de Dumbo. Elle arrivait,, habillée comme une sauvage, et piquait la bouffe d'un des gamins. Si j'avais voulu, j'aurai pu leur dire d’arrêter, de ne pas manger. Mais la seule personne qui avait un tant soi peu d'importance en avait déja mangé. Alexis avait été trop rapide. Quand a Peter, je refusai catégoriquement de regarder vers lui. Le feu était bien plus intéressant.

Un peuple de fumeur de moquette ? Bon sang, je l'aimai bien cette fille ! J'aurai bien lâché une réplique cinglante, mais même si j'étais en colere contre le "nouveau couple" ce n'était pas a Lily que j'en voulais le plus. Et je n'étais pas stupide au point de me mettre a ds la princesse des indiens. Je n'avais pas besoin de raconter mes secrets. Peter ne m'y forcerai pas de toute façon. Le silence c'était installé autour du feu. Je caressai Nana, puis me décidai a lever les yeux du feu, avant de les fixer tours a tours. Ils n'étaient pas chez eux. Et moi je ne savais pas ce que je faisais là.

Tout a coup, Killian se pencha en avant en gémissant, malade. Je le fixai un moment avant de me laisser tomber sur le coté, un bras sous la tête. Rapidement, Nana vint se placer contre moi, comme une grosse peluche. Moi j'étais triste, en colère, et j'avais besoin d'un calin. J'en avais strictement rien a faire que Killian soit empoisonné. Il pouvait bien mourir sur place, je m'en fichais.

Voila, je me mettrai a bouder, comme une gamine pas contente. Bon sang, qui aurai cru que j'avais presque 130 ans ? Les yeux a moitié fermé, je regardai Killian souffrir, et jetai un rapide coup d'oeil a Alexis et au autres, le visage éclairé par la chaleur des flammes. "Il lui faut l'antidote." Dis je a haute voix comme seule parole, en montrant la fontaine du doigts. "Demande a Pan".

Je ne l'avais jamais appelé comme ca. Pour moi il avait toujours été Peter, quand les autres l'appelaient Pan, je trouvai ca péjoratif, impersonnel, méchant. Ce "démon de Pan" comme disait Killian. Jamais je ne l'avais appelé comme ca. Mais là ...

OooOOooO

Bonjour ... Comment tu t'appelles ?

Moi c'est Peter ! Peter Pan ! Je viens du Pays Imaginaire ! Et toi ?

Enchantée Peter. Je suis Wendy. Wendy Moira Angela Darling.

Wendy ca suffira.

©Finnou

________________________________________ 2015-04-23, 16:27

"J'espère que ton explication tiendra la route..."

"Tu as raison."

"Ca suffira..."

"Aucun d'entre vous a sa place dans mon monde. Mais ça ne signifie pas pour autant que vous allez pouvoir le quitter aussi facilement."

"Tu as raison. Tu n'es pas un de mes enfants perdus. Tu serais plus un de ceux du camps adverse vue ta façon de parler. Tu es pathétique et tu détestes jouer. Tu n'as rien à faire sur cette île. Mais tu joueras quand même à mon second petit jeu."

"J'ai l'impression que ton ventre te fait souffrir. C'est à peu près ce qu'à ressentis ton frère, à l'époque. Tu dois t'en souvenir... Le jour où tu es venu me voir pour me demander mon aide. Et je te l'ai donnée. Je t'ai indiqué cette source, juste à nos pieds. Je t'ai dit que si il en buvait, il guérirait. Désormais, c'est à vous tous que je le dis..."

"Vous avez été empoisonné. Vous allez avoir un choix à faire. Soit vous buvez de cette source et vous guérirez, soit vous mourrez, ici et maintenant. Crochet vous l'aurait certainement dit s'il pouvait encore parler : Boire de cette source vous guérira uniquement à Neverland. Si un jour vous quittez l'île, le poison reprendra ses effets dans votre corps et vous mourrez."

________________________________________ 2015-04-23, 18:37

Second star to the right...

« ...and straight on ‘til morning »

Peter Pan et Lily la Tigresse ?! Quelle horreur… jamais je n’aurais imaginé ça même dans mes rêves les plus tordus. Rêve ? Plutôt des cauchemars oui. Maintenant qu’il est adulte je n’ose même pas imaginer ce qu’il pourrait faire avec l’indienne… Beurk ça me révulse. Pour moi il restait cet enfant qui ne voulait pas grandir, l’imaginer faire des trucs réservés au adulte… Et Wendy alors… ? Je la regarde un sourire moqueur pendu aux lèvres. Combien de fois je l’ai averti sur Pan ? Elle ne voulait pas m’écouter, tant pis pour elle.

Le choc de la vie amoureuse de Pan passé, j’écoute les révélations de Diana. Ne tournant jamais mon regard vers elle. Ces paroles n’étaient que non-sens dans mon esprit, mais je ne voulais pas l’interrompre ou lui répondre, ni même ne serais-ce que la rassurer. On n’avait pas le temps pour ça. Pas maintenant. Machinalement je reprends la veste qu’elle me tend, ne quittant pas le sol des yeux. Je déteste plus que tout exposer ma vie et mes soucis aux yeux de tous, mes adversaires ne doivent rien savoir de mes faiblesses. Surtout pas Pan. Je réglerais toute cette histoire en privé avec elle, pas devant Pan. Je refuse de lui donner cette satisfaction. Diana c’était éloignée du groupe, je ne fis rien pour la rattraper. Je regarde Pan dans les yeux. Je ne devais rien faire.

Et ensuite vint le récit de mon faon. Toutes ces histoires étaient bien joyeuses. Il y a de quoi se tirer une balle je vous le dis. Heureusement que je peux picoler ma flasque de rhum tranquillement, ça apaisait un peu mon mal. La mort d’un être cher, voilà un point commun. Je pourrais lui parler de tout ça une fois que le démon aura quitté la montagne et nous aura laissé tranquille.

Le retour de la grande Robyn et sa peluche ! Le fantôme d’un sourire se dessine sur mes lèvres aux récits de sa grande aventure chez les indiens. J’ai toujours dis que ce peuple était fou. Au moins il ne lui ait rien arrivé de mal c’est déjà bien. Aucun blessé grave. Si on oublie le bébé… Mais comment oublier ça ? Cette culpabilité me bouffe de l’intérieur. Mais vraiment… au sens propre je vous dis ! Une douleur insupportable me prend dans les entrailles, comme si quelque chose se déchirer à l’intérieur de moi. Je me laisse tomber à genoux les bras autour de mon ventre. Automatisme des plus stupides, comme si ça allait me soulager… Je sens quelque chose s’insinuer en moi. A mes cris de douleur Diana m’avait rejointe, accroupit a coter de moi. Cette douleur… elle glisse dans chacune de tes veines dans une lenteur infernale… Non… Tout sauf ça…

Pan confirme mes peurs… La Dreamshade. Le monstre. Malgré toute ma douleur je me lève pour me diriger vers Pan, juste pour le saisir par le cou, l’étranglant avec la force d’une fillette de deux ans.

« Tu m’as empoissonné espèce de salopard ! » Je me penche vers lui murmurant ces paroles pour que lui seul puisse entendre. « Tu le regretteras, mon ami. »

Je lui fais une rapide tape sur la joue avant de m’asseoir sur l’un des troncs, déchirant ma chemise avec mon crochet. Les veines noires apparaissaient tout le long de mon bas ventre, remontant petit à petit jusqu’à ma poitrine et mon cœur. Je revois Liam dans la même situation 350 ans plus tôt… Ce même poison qui me l’a pris est maintenant en train de me tuer aussi…

Il a empoissonné certain de nos bols, d’accord... Mais pourquoi le mien ?! Je lui étais plus utile vivant que moi il le savait très bien. Non… j’avais pris celui de Diana, c’était elle qu’il voulait empoissonner, pas moi. Il sait très bien qu’avec Diana, les plans qu’il a peut-être pour moi son compromis… C’est dommage pour lui, tous tombe à l’eau.

Ma respiration est de plus en plus erratique. Des gouttes de sueurs dégoulinent sur mon visage. Je suffoque. Tous mon corps me brûle, comme si un feu c’était allumé à l’intérieur de moi brûlant chacun de mes organes avec une lenteur sadique. Je sais très bien comment arrêter tout ça. Mais ce prix est lourd à payer… Jamais je ne pourrais quitter cette île de nouveau. Jamais je ne pourrais revoir les personnes qui me sont chers. Est-ce que ça ne valait pas mieux que je laisse le poison me tuer ? Je préfère rejoindre ceux qui m’ont déjà quitté que de vivre. Vivre et resté à jamais sur cette île, seul. Mes yeux se posent sur Diana. Non, je dois vivre. Je trouverai bien un moyen. Il y a toujours un moyen. Ou pas… Mais je suis un survivant.

« Pan a raison. »

Je supplie Diana du regard. Elle semble avoir compris… Elle revient vers moi avec l’eau de la source qu’elle a récolté dans l’un des bols vides. Je bois l’eau sans hésiter, sentant déjà ses bienfaits. Deux minutes de plus et je serais tombé dans l’inconscience. Mon teint blanc comme un mort commence à reprendre une couleur normal. Je regarde mon torse pour voir le poison disparaître peu à peu, les veines ayant disparu. Moi j’étais sauvé, mais les autres ? C’était leur choix à eux…

« Si vous buvez cette eau, vous serez sauvé. Mais sachez que vous serez pris au piège sur cette île pour l’éternité. C’est votre choix. La mort ou Neverland. »

Ils étaient prévenus. Je m’éloigne jusqu’à un buisson vidant toutes mes tripes. Dégoûté de tout ça. Dégoûté aussi du choix que j’ai fait. Je me laisse retomber contre un arbre, essuyant mon visage des perles de sueurs froides avec un morceau de ma chemise, de toute manière elle est morte ! Avec Chovka on va monter le club des mecs à chemise ouverte ou carrément torse nu. Enfin bon… Ce voyage fait remonter des souvenirs et des sentiments que j’aurais préféré oublier. Revoir le corps inerte de mon frère sur cette montagne en était une. Je devais évacuer tout ça, mon corps le supporté plus… et pour couronner le tout… J’étais coincé sur ce caillou de malheur. Peter va m’entendre, je vous le promet !

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