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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Mieux vaut tard, que jamais [PV Anya]

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Mieux vaut tard, que jamais [PV Anya] - Page 2 _



________________________________________ 2015-03-05, 17:32


Mieux vaut tard que jamais...
Ft. Anastasia & Dimitri
Ca pour être débile, c’était sans aucun doute débile. L’étiquette russe n’avait pourtant rien à envier à celles du reste du monde. Mais qui dit débilité, dit aussi à savoir par cœur. C’est bien connu, plus c’est mesquin, et plus c’est important. Dimitri avait voué une véritable passion à les apprendre et à les transmettre ; ça lui restait encore suffisamment ancré en mémoire pour qu’il se permette parfois d’en faire la présentation, que cela agace ou pas la jeune femme. Même s’il ne pouvait que s’amuser de sa réaction, comme si rien que leur énonciation pouvait lui provoquer de l’urticaire.

« Merci mais non merci. Sauf si tu récites la partie sur les demandes en mariage à l'envers et en faisant le poirier. Là je trouverais peut être que c'est intéressant. » Je ris pour le coup, en secouant vivement la tête. « Je crains malheureusement de ne pas y parvenir, c’est bien connu : un homme ne peut pas faire deux choses à la fois ! » Reconnaissant sans aucune difficulté ma faiblesse sur ce plan-là, et lui permettant même de me rappeler la supériorité de la gente féminine. Bon, j’aurais peut-être été parfaitement capable de le faire – je craignais d’avantage le poirier que de réciter les règles à l’envers – mais je préférais ne pas tenter l’expérience. On n’est jamais suffisamment ridicule, mais parfois c’est largement suffisant. « Pour cette fois, tu seras épargnée de mes sermons. » Au moins, s’en était assez pour l’étiquette et tout ce qui s’en suivait. Nous n’étions plus en Russie, après tout.

« L'amour nous fait faire de drôles de choses… Mais bizarrement, je suis bien contente de ne pas finir avec un prince charmant, héritier de je ne sais quel trône. » Elle devenait romantique, presque mélancolique. « Dommage, c’est franchement intéressant d’être avec une princesse héritière. Ça ouvre tout de suite pas mal de perspectives d’avenir ! » Ne pus-je retenir dans un éclat de rire, soulignant parfaitement ce que signifiait son rang et sa couronne, aujourd’hui disparus. Après tout, elle était de ceux qui gouvernent, et qui ont donc les moyens de le faire. Je me montrais rarement vénal, et plus vraiment depuis que j’avais renoncé à elle pour qu’elle puisse retrouver sa grand-mère, mais parfois j’appréciais de plaisanter sur le sujet. Heureusement que je ne l’épousais pas pour son argent, et qu’elle ne le faisait pas uniquement parce que j’étais un garçon de cuisine – du moins l’espérais-je. Nous serions très mal partis dans la vie à deux dans ce cas.

Je reposais ma tasse presque vide en l’écoutant, levant à nouveau les yeux au ciel à sa première réponse. Je me savais parfois insupportable, mais de là à dire cela… Bon j’admets, j’avais tendu le bâton pour me faire battre et ce n’était pas la meilleure de mes idées. Mais elle sembla reprendre son sérieux, et je devinai sans mal la douleur prendre la part dans sa voix et son regard. Perdre une seconde fois sa famille devait être quelque chose de terrible à vivre et supporter, autant que la mémoire. Sur ce dernier point, je ne pouvais qu’être d’accord avec elle : se souvenir au bout de vingt-huit ans d’immobilité avait été une sacrée claque, et aujourd’hui encore je craignais de ne pas parvenir à faire totalement la part des choses.

« J'aimerais juste arrêter de perdre ceux qui comptent pour moi. » Je hochai silencieusement la tête, faisant une moue presque compatissante si j’en avais été capable. Le sujet était délicat, et visiblement l’affectait plus que de raison. M’adossant en arrière sur ma chaise, je l’observai d’un air calme mais attentif. « Tu es bien partie, non ? » Fis-je, d’un air entendu, en désignant de la main la sienne. Je me considérais naturellement parmi « ceux qui comptaient » pour Anya, à tort ou à raison ? J’espérais de loin à raison.

Me penchant à nouveau en avant pour chercher son beau regard bleu, je croisai les bras sur la table qui nous séparait. « Je peux t’aider… si tu as besoin. Au journal, on a pas mal d’archives. » Proposai-je, sans être vraiment sûr qu’elle souhaite ou non de mon aide. « Tu avais essayé la mairie ? Le recensement de tous les habitants de Storybrooke doit bien être consigné quelque part… » Ou presque. Accéder à la mairie, c’était comme affronter les portes blindées d’une banque internationale un jour d’inventaire administratif : quasiment impossible. Je n’avais, moi-même, toujours pas retrouvé Vladimir et Sophie dans ce monde-là, et craignait qu’ils n’aient pas été transportés avec nous. Nous ne pouvions tout de même pas être les seuls de cette histoire, si ?
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________________________________________ 2015-03-05, 23:22 « Men are such babies »

Dimitri riait ce qui réchauffait étrangement le coeur d'Anastasia. Aucune mélodie au monde n'avait ce pouvoir sur elle. C'était presque de la magie, sauf qu'elle n'avait pas besoin de baguette mais de dire une bêtise.
- Tu as raison, seules les femmes sont polyvalentes, approuva la jeune femme, heureuse que Dimitri ait enfin retenu cette leçon élémentaire. Vous, vous êtes juste des bébés, ajouta t-elle d'un air complice, sur qu'il verrait de quoi elle parlait.
Du moins, il avait intérêt à se rappeler. Car pour le moment, il se contentait de mettre l'étiquette de côté, à raison. Elle ne servait à rien dans ce nouveau, qu'elle aurait probablement beaucoup ennuyé aussi. Il était plus simple de se contenter des règles de politesse de base et de ne pas faire de révérences. Même si ça avait une certaine classe, dans le fond.
Et comme l'humeur était à la plaisanterie, il enchaina en se montrant faussement vénal et donc ravi d'avoir séduit une princesse de son rang. Anya sourit.
Pourtant, au départ, il s'était montré vénal. Il le lui avait bien sur caché, afin que son plan fonctionne mais il ne pouvait pas nier qu'avant de la connaitre, il était plus intéressé par les dix millions de roubles que par l'idée d'aider une grand-mère à retrouver sa petite fille. Ce qui aurait été le cas de beaucoup d'hommes mais cela n'avait pas empêché la jeune femme de se sentir trahie quand elle avait découvert le pot aux roses.
Ca ne fait jamais plaisir à personne de voir qu'on a voulu la prendre pour plus bête qu'elle n'était. Surtout quand la personne est vulnérable, ce qui était alors le cas de cette jeune orpheline qu'elle était.
Mais l'eau avait passé sous les ponts. Des sentiments étaient également nés, reléguant les aspirations de Dimitri. Aujourd'hui, ils pouvaient donc se permettre d'en rire, parce qu'il avait évolué dans la bonne direction.
- Tu seras déçu si tu ne m'épouses que pour la fortune que j'avais dans l'autre monde, répliqua Anya sur le même ton. Tu serais plus avisé de m'épouser pour mon charme ravageur, ma vivacité d'esprit et ma charmante compagnie, conclut-elle sur le même ton.
Mais l'ambiance retomba comme un soufflé raté, comme c'était toujours le cas quand il s'agissait du sort noir et de ses conséquences. Car en dépit de la blague pas drôle d'Anastasia, le sujet était sérieux et sensible. Mais Dimitri avait raison. Malgré l'obscurité, il y avait depuis peu un peu de lumière dans la vie de la jeune femme et elle était déterminée à garder cette précieuse flamme en vie aussi longtemps qu'elle serait de ce monde.
Au commentaire du jeune homme, Anya ne put s'empêcher de regarder sa main gauche et la promesse d'un bel avenir qui y luisait.
- Oui, je suis bien partie, souffla t-elle sans relever les yeux histoire de ne pas craquer.
Il s'accouda alors à la table et chercha son regard, qu'elle consentit à lui donner. Son offre ne surprit pas la jeune femme qui savait quel coeur généreux battait dans sa poitrine. Bien sur, il voulait l'aider et bien sur, elle ne demandait que ça. C'était important à ses yeux qu'il ne s'intéresse pas qu'à ce qui était rose dans sa vie mais aussi au reste, car c'était ce qui aiderait leur histoire à durer. Mais retrouver Marie semblait difficile, somme toute. Peut être qu'ensemble... Après tout, ils avaient affronté de sacrées tempêtes, tous les deux.
- Ca ne coute rien d'essayer, conclut Anya en souriant. Merci pour ta proposition. Je n'ai pas consulté les archives pas plus que je n'ai eu accès au recensement. Je devrais demander si Regina peut m'aider, peut être. Et toi, bien sur. Montre moi que je vais épouser un homme utile, plaisanta t-elle.
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________________________________________ 2015-03-06, 19:25


Mieux vaut tard que jamais...
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Rire. Je n’en profitais plus très souvent depuis la levée de la malédiction, et être avec Anya me procurais des sensations que je pensais aujourd’hui perdues. Heureusement qu’elle était là. Heureusement qu’il n’était plus seul, et pouvait donc se permettre des écarts de conduites qu’il ne pensait pas pouvoir faire. Rire, un sentiment très simple, et pourtant terriblement complexe à rendre spontané. Je ne m’embarrassais pas de faux-semblants sur cet aspect : quand je n’avais pas envie de rire, j’esquissais simplement un rictus maladroit et cela passait généralement. Ou pas. « Vous, vous êtes juste des bébés. » Mais cette fois-ci, ce fut un rire franc et sincère qui franchit mes lèvres. Sérieusement amusé de la situation. Evidemment que cette phrase faisait mouche, combien de fois Anya m’avait-elle traité de bébé durant notre périple ? A croire que j’étais trop gamin pour comprendre, ou immature pour ne pas s’agacer avec elle. Etais-je toujours un bébé ? En sa présence, sans doute un peu. « Et vous, trop vieille pour le bébé que je suis ? Dois-je en déduire que je vais épouser une femme mûre ? » Mure et réfléchie, c’était sans doute bien ce qu’elle était. Quand elle ne faisait pas la tête brûlée ou s’engouffrait dans les pièges d’un sorcier maléfique. Mais ça, c’est un détail.

« Tu seras déçu si tu ne m'épouses que pour la fortune que j'avais dans l'autre monde. » Je feintais de m’évanouir en repensant à toute cette fortune perdue. En réalité, j’y avais renoncé il y a bien longtemps ; lorsque j’avais compris qui était réellement Anya et que, à la soirée d’opéra où nous nous étions rendu, elle m’avait giflé de toute sa colère et son désespoir. Je l’avais trahie. Manipulée. Bercée d’illusions, elle m’avait fait confiance avant de se rendre compte du pot au rose. J’avais été un sacré connard et, comme si ce geste avait pu racheter ma conduite, j’avais finalement écouté la voix de la raison : rendre Anastasia à sa famille et sa grand-mère. Peut-être voulais-je me convaincre moi-même qu’au fond, j’étais un type bien et droit. En refusant la récompense, profitant de la seule satisfaction de la savoir heureuse et sauvée. L’esprit serein aux bras de sa famille retrouvée… Jusqu’à ce labyrinthe et ce sorcier qui avaient bien faillis avoir ma peau. Heureusement, tout s’était bien terminé. Trop peut-être. A présent, nous voilà à Storybrooke, dans le Maine.

« Tu serais plus avisé de m'épouser pour mon charme ravageur, ma vivacité d'esprit et ma charmante compagnie. » Je souris. Encore d’avantage. La vantardise n’était pas un de ses défauts, la modestie non plus. Elle était tellement adorable lorsqu’elle essayait de vendre des qualités qui lui appartenaient réellement… Je ne lui fis pas l’affront de les réfuter, mais pas non plus le plaisir de les affirmer. Son charme avait déjà frappé, plus d’une fois. Sa vivacité d’esprit me faisait grincer les dents autant que me satisfaire de ne pas être en couple avec la première des nunuches venues. Quant à sa charmante compagnie… il faudrait que l’on revoit ensemble la définition de « charmante ». Si je voulais lui faire du gringue, je me serais mis à énoncer d’autres petites choses qui la caractérisent si bien, dont je savais qu’elle rougirait sans peine. Puis l’ambiance chuta, repartait dans une autre direction pas franchement agréable.

Considérer Anya dans son ensemble avait toujours été un parti prit. Au départ je ne m’étais intéressé qu’à lui ancrer dans le crâne des souvenirs éventuels qu’elle devrait avoir en tant que princesse ; mais la vérité avait vite repris le dessus et c’était ce qu’elle était, là, aujourd’hui, qui comptait. Alors certes, je ne lui avais pas fait part de tous mes troubles et de mes petits soucis de conscience – elle aurait largement le temps de s’en rendre compte, et ce n’était pas comme si je les lui dissimulais, n’est-ce pas ? Mais doit-on forcément tout avouer à l’amour de sa vie ? Pas ce matin. Pour ce matin, je comptais juste profiter de sa présence. Elle n’avait pas l’air de vouloir partir travailler, et moi j’avais laissé un message au Daily Mirror pour leur signaler mon absence d’aujourd’hui. Avais-je déjà prévu qu’elle resterait ? Peut-être. Mon instinct m’avait très rarement fait défaut.

« Je devrais demander si Regina peut m'aider. » Que… Quoi ? « Regina ? » Demandai-je, surpris de cette proposition qui semblait lui être venue spontanément. « Regina Mills ?! » L’ancienne maire, celle qui s’était révélée être derrière l’entièreté de la malédiction qui nous avait propulsé ici et maintenus pendant vingt-huit en suspens ? Cette Regina là ? Je restai interdit, au point que même sa petite pique humoristique ne parvint pas à me tirer autre chose qu’un soupir amusé. Je restai focalisé sur la personne de Regina. « Tu connais Regina Mills ? Depuis combien de temps ? » Cela me surprenait, à vrai dire. Je savais qu’Anya avait tendance à bien s’entendre avec un très grand nombre de gens, mais certaines de ces fréquentations… Laissaient tout de même à désirer. Mon ton n’était en rien agressif, juste curieux. Et hébété.
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________________________________________ 2015-03-08, 20:50 « Men are such babies »

Le rire de Dimitri prouva à Anya qu'elle n'avait pas tort: il se souvenait bel et bien que lui et ses congénères ne sont et ne seront jamais que de gros bébés qui se prennent pour des êtres virils. Au moins il prenait ce fait avec le sourire, ce qui n'était pas le cas de tous les mâles.
Mais bien sur, il se vengea de cette pique, une fois de plus, insinuant cette fois qu'il allait épouser une mamie, ou presque! "Une femme mûre!" songea Anya en secouant la tête d'un air atterrée. Qu'est qu'il fallait pas attendre...
- Le fait que les femmes soient plus matures que les hommes ne fait pas d'elles des personnes ménopausées à 21 ans, commenta t-elle avec son plus grand sérieux. Dommage pour toi, d'ailleurs, ça aurait voulu dire que tu aurais hérité de ma fortune plus rapidement. Tu peux toujours retrouver ma grand-mère et l'épouser, ceci dit, ajouta t-elle bien amusée par cette idée.
Car si Anya et Dimitri avaient parfois du mal à se supporter, elle préférait ne pas imaginer ce qu'il adviendrait entre Marie et Dimitri. Même si elle avait fini par l'estimer pour ce qu'il avait fait pour sa famille - enfin, ce qu'il en restait - il n'était définitivement pas son genre d'homme! Tout comme elle n'était pas son genre de femme!
Et pourtant, Anya avait un jour cru qu'il n'était qu'un jeune homme vénal, intéressé non pas par elle et son bonheur mais par le magot qu'elle représentait. Dix millions de roubles, tout de même. Anya savait que c'était beaucoup - notamment pour avoir, elle aussi, vécu dans la misère. Elle pouvait comprendre qu'un homme comme lui en ait besoin, mais cela n'avait pas atténuer la trahison... pas avant qu'il ne se rachète réellement en laissant parler son coeur et non son porte monnaie désespérément vide. A ce moment là, elle avait pleinement accepté ses sentiments, tout pardonné et choisi que son prince charmant serait en fait un garçon de cuisine reconverti. Qui avait eu le goût de la choisir elle, même si ne l'admettrait jamais.
Mais la séance de drague silencieuse prit bientôt fin. A cause de Regina, d'une certaine façon. Ce n'était pas si surprenant, après tout. Dimitri ignorait certaines choses du passé de la jeune femme, or, ces choses avaient une incidence sur son présent. Qui pourrait ne pas lui plaire, c'était vrai mais la jeune femme choisissait encore ses amis librement! Aussi, si elle voulait se lier à un dragon et à une ancienne méchante reine, c'était son affaire. Ceci dit, elle ne pouvait que comprendre sa curiosité légitime.
- Oui, je connais Regina, expliqua la jeune femme d'une voix tranquille. Je la connais depuis trente ans, si on prend en compte la malédiction. Je l'ai rencontrée quelques mois après toi, pendant notre périple vers Paris. On s'était arrêté dans son royaume. A l'époque, ce n'était pas encore la méchante reine, juste une femme seule qui m'a laissé visiter son château. J'ai compris plus tard qu'elle m'avait reconnue et qu'elle voulait s'assurer que je retrouve la mémoire un jour. Bref, si tu veux tout savoir, je l'ai rencontrée pendant que toi et Vladimir prenaient un café dans une auberge. Il faisait beau, j'avais envie de voir le monde, pas de boire et j'ai bien fait, nous sommes encore très amies. Malgré le sort noir. Elle est venue me faire des excuses à ce propos. Tu sais, elle ne nous visait pas nous, elle visait Blanche Neige et son prince. Crois le ou non mais c'est une bonne personne à qui il est arrivé de mauvaises choses. N'a t-elle pas prouvé depuis un an qu'elle sait faire le bien?

Sorry for the delay j'avais pas reçu de notification comme quoi tu avais répondu!
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________________________________________ 2015-03-09, 09:51


Mieux vaut tard que jamais...
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Je haussai un sourcil. « Le fait que les femmes soient plus matures que les hommes ne fait pas d'elles des personnes ménopausées à 21 ans. » Je l’entendais bien ainsi ! Une ménopause à vingt-et-un ans était tout de même un peu démesurée pour la réflexion. Je me retins de lui répondre, préférant ne pas aborder trop vite ce sujet-là… et celui qui s’en suivrait forcément : les enfants. Car quand on décide de faire sa vie avec quelqu’un d’autre, il y a bien un moment où on se pose la question, non ? J’ignorais un peu ce que pensait Anya sur le sujet, et chez moi le terrain était glissant donc, autant esquiver joyeusement et discrètement le sujet pour me concentrer sur le reste de la réplique. Et quelle réplique !

« Dommage pour toi, d'ailleurs, ça aurait voulu dire que tu aurais hérité de ma fortune plus rapidement. Tu peux toujours retrouver ma grand-mère et l'épouser. » - « Je savais bien que tu avais une fortune cachée ! » Me moquai-je, reprenant la plaisanterie où elle s’était arrêtée. En revanche, pour la grand-mère on repassera n’est-ce pas ? Je voulais bien la retrouver, mais pas l’épouser. Je n’étais pas non plus le genre d’homme à m’emmouracher d’une petite vieille sous prétexte qu’elle avait de l’argent derrière et de quoi m’entretenir ; à notre époque c’était peut-être populaire mais pas à mes yeux. Je préférais me faire ma fortune par mes propres moyens, qu’il faille mentir pour cela. C’était du moins ce que je pensais à l’époque. Aujourd’hui, mon « confort » de vie me suffisait amplement. J’avais ce que je voulais et de moindres dépenses à faire, que demander de plus ? « Ta grand-mère ? Non, sans façon. Je préfère de loin le modèle plus récent de la petite fille. Tu n’as pas de rides au moins, et tu es encore rousse. » Et ça m’allait plus que très bien.

Anya avait toujours été une très jolie fille. Déjà enfant, elle était gracieuse et dégourdie, en plus de porter élégamment ses cheveux relevés en arrière à l’aide d’un ruban bleu clair. C’est un des rares souvenirs que j’ai d’elle, la dernière soirée du clan Romanov au complet. Puis nous nous étions revus des années plus tard dans ce même palais, dans cette même salle de bal. Ses yeux océan avaient alors fait tout leur travail. Jusqu’au bateau, délicieuse Anya dans sa robe assortie qui apprenait à danser la valse avec notre aide. Ah ça, pour sûr, quand on lui avait enlevé sa couche de guenilles, elle avait ressemblé à quelque chose. Et quelle chose ! Que d’améliorations entre l’orpheline de Saint-Pétersbourg et la princesse au bal de son retour, et ce n’était sans doute pas dû qu’au styliste. Cette fille était jolie. Enfin, pour moi elle l’était outrageusement.

Elle se mit à m’en expliquer un peu plus sur sa relation avec Regina Mills. J’avais toujours suivi cette histoire de loin, même si tous les habitants de Storybrooke ne pouvaient pas tous oublier et pardonner ce qu’elle avait fait. Certes, à l’entendre, c’était une personne qui se trouvait au mauvais endroit et au mauvais moment en quelque sorte ; une « bonne » femme qui faisaient des « mauvaises » choses. Des mauvaises choses. Nous figer dans le temps pendant vingt-huit ans ? Effacer tous nos souvenirs ? Provoquer en moi cette bourrasque incompréhensible qui me dévorait chaque jour un peu plus que le précédent ? Ah ça, pour sûr, elle en avait fait des conneries. Et des belles ; même si je supposais en ignorer la plupart. Et ce qui me surprit encore plus, c’est qu’elle m’avoue l’avoir rencontrée pendant notre séjour à Paris ! Vraiment ? Comment ne l’avais-je pas vue ?… « Si tu veux tout savoir, je l'ai rencontrée pendant que toi et Vladimir prenaient un café dans une auberge. » - « Dès qu’on te laisse toute seule, tu vas papoter avec la première femme venue. Eh bien, quelle pipelette ! » Répondis-je, essayant de chasser mon trouble comme il était possible, mais c’était maladroit.

« Tu sais, elle ne nous visait pas nous, elle visait Blanche Neige et son prince. » C’est ce que j’avais cru comprendre, oui. Après tout, quand on est journaliste on a un peu son nez dans toutes les affaires, criminelles ou non, personnelles ou non. Mais les griefs d’une femme envers un couple de jeunes gens justifiaient-ils d’en attendre plusieurs centaines d’autres ? « Crois-le ou non mais c'est une bonne personne à qui il est arrivé de mauvaises choses. N'a-t-elle pas prouvé depuis un an qu'elle sait faire le bien ? » Ah, revoilà le couplet de la bonne personne. J’avais sincèrement du mal à voir le bon dans cette femme qui avait failli m’éloigner, presque pour toujours, de la vie que j’avais précédemment et des personnes qui m’y étaient chères. Alors certes, Anya pouvait bien fréquenter qui elle souhaitait. Mais la perspective de la savoir avec la reine noire ne m’enchantait pas vraiment. Je me rendais compte, malgré moi, que j'en ignorais beaucoup sur la Anya qui avait vécue dans le Maine.

« Je suis sceptique sur Regina Mills. » Finis-je par avouer, en voyant qu’elle attendait visiblement une réponse de ma part. « Faire le bien peut être donné à n’importe qui. » J’en étais le premier étonné et le premier à l’affirmer malgré tout ; chassant cet argument comme d’une bagatelle. Me voilais-je la face ? Sans doute un peu. « Tu dis qu’elle est ton amie depuis trente ans… Tu la connais donc mieux que moi et je te laisse seule juge de ce que tu veux lui demander ou non. » Finis-je par dire, en me radossant au dossier de ma chaise, croisant les bras. « Mais si tu lui livres tous tes secrets, et les nôtres, cela peut très bien se retourner contre toi. » Je préférai la mettre en garde. J’étais peut-être trop méfiant au fond, mais cela m’avait au moins toujours maintenu en vie jusque-là. Accorder sa confiance à la mauvaise personne pouvait très vite faire déraper notre existence. Et je n’avais pas envie de gâcher celle-ci alors qu’elle portait une promesse au bout du doigt.

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________________________________________ 2015-03-09, 21:17 « Men are such babies »

Dimitri ne repartit pas sur la ménopause, peut être déstabilisé par ce sujet typiquement féminin. Anya ne s'en vexa pas, trop contente de ne pas avoir à s'en préoccuper pour le moment. Elle était encore jeune et fraiche. Le reste viendrait plus tard et mieux valait ne pas corrompre la blague avec un sujet sérieux.
Parce que, pour le coup, l'idée - même prise sous forme de vanne - de shipper Dimitri et Marie Romanov, c'était vraiment du lourd. Cette pensée avait manqué de faire exploser Anastasia de rire, tant elle était improbable. Un jeu de hasard ne l'aurait pas été plus, assurément. La réponse de Dimitri, au delà de l'humour, était en revanche adorable, dans tous les sens du terme. Une vraie déclaration d'amour, même si elle avait l'air de ne pas y toucher. C'était suffisant pour réveiller le côté romantique d'Anya et la déstabiliser. Dans ces cas là, elle ne savait jamais quoi répondre et craignait toujours de rougir, ce qu'elle faisait surement déjà, d'ailleurs, tout comme elle avait machinalement attrapé une mèche de ses cheveux.
- Oui, j'aime mes cheveux, commenta t-elle d'un air distrait. Couleur 100% naturelle, crut-elle bon de préciser. Et ma peau lisse. Ceci dit, j'espère aussi bien vieillir que ma grand-mère parce qu'aux dernières nouvelles, même si ça fait trente ans, elle était encore en très bon état.
Mais quand le sujet repassa sur Regina, Anya ne sut bientôt plus sur quel pied dansait. Elle ne savait pas comment interpréter son commentaire - et je ne parle pas de l'adjectif "pipelette" auquel elle ne prêta pas attention. Ce qui la préoccupait, en revanche, c'était de savoir si oui ou non il lui en voulait d'être amie avec la "Méchante Reine".
- Je l'ai croisée par hasard, se contenta t-elle alors de répondre.
De toute façon, c'était la vérité. Elle n'avait pas cherché à copiner avec une reine ce jour là. Elle avait seulement été intriguée par un château, ce qui avait eu leur rencontre pour protection.
Mais cela ne calmait toujours pas l'angoisse naissante d'Anya. Pourtant, Dimitri resta calme, se contentant de scepticisme, ce qu'elle ne pouvait que comprendre.Beaucoup étaient encore sceptiques au sujet de Regina et, après ce qu'elle avait fait, c'était, là encore, normal.
- Je comprends, répondit-elle calmement. Mais d'après ce que je sais Mary Margaret lui a aussi pardonné. On est amies, elle et moi. Sans doute un truc de princesses, commenta t-elle pour relâcher un peu la tension. Quoiqu'il en soit, les choses et les personnes commencent à changer et c'est bien. Surtout pour Regina qui avait fait de sacrées conneries.
Ce qu'Anya apprécia aussi était le fait que Dimitri la laisse faire ce qu'elle voulait de ses relations - et soit en partie de son avis, quand il parlait de changement, même s'il ne survola que le problème, sans doute à dessein. Toutefois, il tenait à la mettre en garde, ce qui était absolument charmant. Dimitri était adorable quand il se faisait du souci pour Anya. Vraiment. Elle fondait toujours, inévitablement. Et ce jour là n'échappa pas à la règle.
Anya se leva et vint s'assoir sur ses genoux pour le forcer à décroiser les bras, notamment, mais aussi pour changer de chaise, d'une certaine façon.
- Il n'y a qu'à toi que je livre tous mes secrets, minauda la jeune femme. Tu devrais le savoir, ajouta t-elle faussement vexée, soufflant le chaud et le froid. Regina m'a beaucoup soutenue quand elle a su que je te cherchais et était la première - ou deuxième, en fait, Daven était le premier - à se réjouir quand elle a su que je t'avais remis le grappin dessus. Elle nous veut du bien. Elle aime pas Raspoutine, donc elle ne peut pas être foncièrement mauvaise, si?
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________________________________________ 2015-03-10, 19:55


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S’il fallait que je sois déstabilisé par un sujet comme la ménopause, je pouvais remballer mon métier et aller traire les vaches dans une ferme albanaise. J’en voyais des vertes et des pas mûres, de toutes les couleurs et même des rayons X tous les jours, alors ce n’était pas vraiment le problème hormonale cité ci-dessus qui avait vraiment le don de me faire tourner la tête pour parler d’autre chose. Mais en soit le questionnement était logique. Heureusement pour moi, Anya ne tiqua pas et n’embraya pas sur celui que je redoutais bien d’avantage ; préférant imaginer me mettre en relation avec sa grand-mère. Je m’attendais à une réplique cinglante de sa part, comme mon audace de prétendre intéresser sa grand-mère ou bien à nouveau ce côté ambitieux qui me caractérisait si bien.

En revanche, je ne m’attendais – presque – pas à la voir détourner les yeux en rougissant légèrement. C’était une surprise. Une surprise adorable, d’autant plus lorsqu’elle eut ce petit geste mécanique qu’elle faisait dès qu’elle était gênée ou mal à l’aise. Que ne l’avais-je imaginé en pensant à elle lorsque nous étions séparés… Toujours ce petit tournicoti malpoli mais qui trahissait tant de choses sur son état interne. A chaque fois qu’elle s’apprêtait à parler de quelque chose qui la dérangeait, ou qu’elle se montrait peu sûre d’elle en se jetant dans la gueule du loup, elle faisait ça. Ne joue jamais au poker, ma chère, tu perdrais bien trop rapidement. Même la petite moue de ses lèvres était attendrissante… C’était bien la première fois que je pouvais me permettre de penser ça sans avoir envie de me mettre des claques par la suite. Elle n’était plus une princesse. Elle était ma princesse.

« Oui, j'aime mes cheveux. Couleur 100% naturelle. Et ma peau lisse. » - « Je les aime bien aussi. Les cheveux et la peau. » J’appréciais d’avoir l’impression de maîtriser un peu mieux mes sentiments qu’elle pour une fois, même si je ne faisais pas toujours le fier. J’avais longuement été un petit coq fier de ses prouesses et de sa personne ; les vieilles habitudes sont difficiles à faire partir. De plus, je passais le plus clair de mon temps à essayer de me mettre dans la tête des gens plutôt que de gérer l’orage qui régnait dans la mienne, alors comprendre ce qu’elle pouvait ressentir ou exprimer était presque une seconde nature. Pourtant, je faisais l’effort de ne pas trop essayer de tout savoir à l’avance sur ses pensées ou ses expressions, j’appréciais la part de surprise et d’imprévisibilité dont elle était pourvue et ce serait triste de la gâcher à un jeu que j’étais le seul à jouer.

« Je comprends. Mais d'après ce que je sais Mary Margaret lui a aussi pardonné. On est amies, elle et moi. Sans doute un truc de princesses. » - « Sans doute, oui… » Commentai-je un peu nonchalant, attendant la suite. « Quoiqu'il en soit, les choses et les personnes commencent à changer et c'est bien. Surtout pour Regina qui avait fait de sacrées conneries. » Je ne pouvais qu’hocher à nouveau la tête. Pour les conneries, pas pour les gens qui changeaient. En même temps, je n’avais pas l’impression que la chose était vraie alors… c’était malgré moi un énième exemple du temps qui passe et de l’horloge qui s’est stoppée dans mon crâne. A défaut d’avancer, comme tous ceux qui avaient retrouvés souvenirs et mémoires, je reculais et m’empêtrais dans mes propres tourments. Mais après tout, elle faisait ce qu’elle voulait, non ? Je n’étais pas son père.

Peut-être me faisais-je plus de soucis qu’il n’en fallait réellement. Peut-être la réalité était-elle aussi belle et optimiste que ce qu’elle m’avançait d’un air si assuré. Je n’en étais pas sûr, mais c’était sa façon de penser. Toujours à voir le bien de partout, radicalement mon contraire. Les opposés s’attirent, semble-t-il. Je la suis des yeux, intrigué qu’elle ne se lève de table. Certes elle a terminé son déjeuner, mais… Ah. Heureusement, ce n’était pas pour s’en aller de là, bien au contraire. J’affrontai ses yeux bleus quand elle eut l’outrecuidance de venir s’installer sur mes genoux, décroisant les bras pour finalement mieux les passer autour d’elle. J’avais peu de contacts tactiles avec les gens, aussi appréciai-je son initiative qui me permettait de l’avoir un peu plus avec moi ce matin. « Il n'y a qu'à toi que je livre tous mes secrets. Tu devrais le savoir. » Je n’ignorais pas cela, mais qu’elle le dise me poussait au moins dans la certitude. Cette petite ride sur son front quand elle essayait de jouer aux filles agacées. Charmant.

« Regina m'a beaucoup soutenue quand elle a su que je te cherchais et était la première - ou deuxième, en fait, Daven était le premier - à se réjouir quand elle a su que je t'avais remis le grappin dessus. » - « … Daven ? » Ne pus-je m’empêcher de demander, ayant du mal à visualiser de qui elle pouvait bien me parler. Je n’avais jamais rencontré ses amis et mon propre cercle était suffisamment restreint pour que je puisse les comptes sur les doigts d’une main. Alors un étranger… « Qui est ce Daven ? » Jalousie quand tu pointes le bout de ton nez, tu ferais mieux de te prendre la porte dessus que de venir m’enquiquiner. « Elle nous veut du bien. Elle aime pas Raspoutine, donc elle ne peut pas être foncièrement mauvaise, si? » Je n’étais pas vraiment d’accord avec elle, le sorcier russe devait avoir beaucoup d’ennemis, et des gens bien moins fréquentables qu’elle ou moi. Et puis, c’était comme si elle me demandait de faire confiance à Anastasia Cœur, l’odieuse reine qui avait prêté main forte à Raspoutine pour nous anéantir. Hors de question, un point c’est tout. J’étais rancunier et de mauvaise foi, surtout quand ça m’arrangeait.

Pour la peine, je fis mine de ne pas apprécier sa réponse, alors que ma main partie se perdre un peu plus bas que sa taille et que je lui pinçais – gentiment – les fesses. Prenant un air offusqué. « Wilson ! Chien de malheur, file d’ici ! On ne fricote pas sur le fessier des dames de cette manière ! » N’avais-je point de honte à accuser l’un de mes plus fidèles compagnons à quatre pattes ? Aucune. Cela me permit bien au contraire de caresser ses hanches en remontant vers ses reins. « Intenable. Ceci dit, moi ce n’est pas que du bien que je veux, pour le moment. » Je l’observai d’un regard entendu. « … Ce peignoir est de trop. » Ce pyjama aussi. Mais chaque chose en son temps, non ? Et je venais sans doute de changer radicalement d’expression. Ca me plaisait assez. Chasser les pensées sombres avec quelque chose qui pouvait d’avantage nous rapprocher que nous éloigner était une possibilité agréable sur la théorie. Mais en pratique ?

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________________________________________ 2015-03-10, 23:41 « Men are such babies »

HJ: Tu fais crier des "daaaaaaaaaaaaaaaw Mieux vaut tard, que jamais [PV Anya] - Page 2 675216545 " à tout bout de champ avec tes posts Mieux vaut tard, que jamais [PV Anya] - Page 2 2592232539

Dimitri n'était, malheureusement, pas aveugle. C'était plutôt tout le contraire, ce qui trahissait encore d'avantage la jeune femme parce qu'elle savait qu'il savait. Il était observateur, ce qui l'avait conduit à travailler pour le journal, d'ailleurs et savait tout particulièrement observer Anya et ses manies. Toujours les mêmes depuis des années. Une chose que le sort noir n'avait pas changé et que rien ne changerait, probablement. Donc fatalement, les choses étaient faciles pour Dimitri. Un peu trop. Anya avait beau essayé de faire comme si, elle savait pertinemment qu'il avait compris qu'il lui faisait de l'effet et c'était gênant. Anastasia se sentait vulnérable, dans ces moments là.
Il glissa un petit compliment qui la fit sourire, même s'il ne lui apprenait rien de nouveau. Il aimait ses cheveux, ça c'était sur. Il les aimait depuis le début, en fait. C'était en partie pour ça - et ses yeux - qu'il avait accepté de l'emmener à Paris. Quant à sa peau... Dimitri l'avait suffisamment embrassée et caressée pour que la jeune femme comprenne qu'elle lui plaisait.
Dimitri opinait du chef, ce qui rassurait Anya. Il était calme, aussi. Au moins ils ne courraient pas -apparemment - vers la dispute pour Regina. Ouf! Une amitié, si surprenant puisse t-elle paraitre, ne méritait pas autant de choses, surtout de la part de deux personnages adultes. Anya était contente de voir qu'il se contentait de donner son avis sans chercher à lui forcer la main. De toute façon, ce n'était pas ainsi qu'elle serait convaincue de lâcher Regina, au contraire. Anya était têtue, mine de rien. Et ça aussi, il le savait.
Et ce qu'Anya savait, c'était la façon dont ses charmes opéraient sur lui. Elle nota ainsi rapidement qu'elle avait eu une bonne idée en venant s'installer sur lui. C'était plus... convivial, d'une certaine façon. Et au moins il ne croisait pas les bras. Il se contenta en fait de tiquer quand elle parla de Daven. Evidemment. Un prénom d'homme, ça ne pouvait que le faire tiquer! Mais il n'avait rien à craindre de lui.
- C'est un ancien dragon, précisa t-elle. Il est très gentil avec moi, ne t'en fais pas. En fait on s'est connus dans la forêt. De dos, il te ressemblait un peu et j'avais eu l'espoir que c'était toi mais... non en fait c'était juste un ancien dragon avec qui le courant est bien passé. Sans jamais passer à ce point là, précisa t-elle au cas, bien que ce soit, à ses yeux, une évidence.
Il n'y avait que Dimitri qui comptait et il n'y aurait jamais que lui. Point barre, à la ligne. Mais il était plus judicieux de le redire, parce que les hommes sont par définition jaloux, de mauvaise foi et tout un tas d'autres choses. Dimitri, pour sa part, était plus méfiant et rancunier qu'Anya alors mieux valait laisser couler, pour le moment et, peut être, lui présenter Regina un jour plus ou moins lointain.
En attendant, il faisait semblant de bouder. Un vrai gosse. Mais Anya n'était pas dupe, d'autant qu'elle sentait sa main baladeuse atterrir bientôt sur ses femmes. Bah voyons...
- C'est petit d'accuser un chien innocent, commenta t-elle simplement. Indigne de toi, aussi.
Mais la remarque se perdit dans la proposition indécente de Dimitri, qu'Anya avait par ailleurs senti venir. Voilà que le peignoir était de trop! Et bientôt le pyjama, c'est ça? Anya roula des yeux, faussement excédée.
- Et la peau aussi, elle est de trop? demanda t-elle en souriant d'un air entendu. Tu sais, c'est assez commun chez les humains de s'habiller, ajouta t-elle d'un air plus nonchalant.
Malgré tout, elle était plutôt satisfaite de la tournure des événements. Il n'était plus question ni de Regina, ni de Raspoutine, ni de toutes les plaies qu'il restait à panser. A présent, il ne s'agissait plus que d'eux deux, si proches... Il fallait bien avouer que cela avait aussi donné quelques idées à Anya.
- Sachez que je ne suis pas dupe, souffla t-elle en s'approchant de la nuque de Dimitri, et que j'ai compris quelles étaient vos intentions... C'est indécent mais... ça me plait, conclut-elle en l'embrassant furtivement.
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________________________________________ 2015-03-11, 22:02


Mieux vaut tard que jamais...
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La vulnérabilité était une notion toute relative, particulièrement importante dans toutes situations qui interpelle plus d’une personne. Il y a, dans tous les cas de figures, une personne qui est plus vulnérable que l’autre. Et l’action est proportionnelle au nombre, si bien qu’on en vient toujours à un jeu de supériorité et d’infériorité inconscient mais bien présent ; un vrai duel mené parfois par des mains de maître dans la manipulation. J’étais un expert dans ce domaine, préférant avoir un large coup d’avance sur le reste de mes adversaires que de me laisser aller à vivre l’instant présent. C’était à la fois rassurant et terriblement grisant de sentir mon interlocuteur s’empêtrer dans sa discussion. Mais Anya n’était pas un adversaire. Elle allait être ma femme, toute la nuance était là. Et quand on aime, on ne juge pas, paraît-il.

Courir à une dispute à propos d’une autre femme sonnait risiblement mal. J’étais jaloux, certes, et très fier de ce que je possédais ; mais s’agacer parce qu’une autre dame venait dans la conversation, je n’en étais pas réduit à cet aspect-là. Pas encore. Regina n’avait pas l’air d’être encore trop dans la vie d’Anya, et donc dans la mienne. Du moins je ne me sentais pas comme épié par elle ; j’avais bien d’autres yeux rivés sur moi pour tolérer la présence de cette personne en plus. L’amitié était relative à mes yeux, mais je n’allais pas me plonger dans un débat stérile qui ne mènerait à rien. En tout cas, ce ne serait pas moi qui irais la consulter et je prendrais avec des pincettes méfiantes les réflexions qu’elle pourrait fournir à la jeune russe devant moi. « De toute manière, si je te disais de ne pas la voir, tu ne le ferais pas, n’est-ce pas ? » Me contentai-je de faire remarquer. Elle était têtue, moi aussi, et plus on nous contrait, plus nous foncions tête baissée.

« En fait on s'est connus dans la forêt. De dos, il te ressemblait un peu et j'avais eu l'espoir que c'était toi mais... non en fait c'était juste un ancien dragon avec qui le courant est bien passé. » - « Tu m’en diras tant… » J’avais quand même plus de classe que n’importe quel autre type, dragon ou pas, non ? Oui, c’est encore de la mauvaise foi, bien joué pour ceux qui ont devinés. « Sans jamais passer à ce point-là. » Elle roulait des yeux et je l’imitais, prenant un air courroucé. Avait-elle besoin de le préciser ? Je l’espérais bien assez comme cela. Et puis, pourquoi me parlerait-elle d’un homme qui lui plaisait ? Elle était taquine, pas suicidaire. Un ami de plus. Décidément, je découvrais la liste et chaque nom était plus étrange que le précédent. « Tu gardes d’autres surprises dans tes amis ? » Préférai-je demander. Sait-on jamais.

« C'est petit d'accuser un chien innocent. Indigne de toi, aussi. » Je souris innocemment. Je câlinerais Wilson pour me faire pardonner, mais il me fallait bien un prétexte pour pouvoir mettre impunément mes mains sur une partie de son anatomie qui n’avait rien d’anodine. Certes j’en avais la probable autorisation, mais j’appréciais la sensation de faire quelque chose d’interdit. Franchir les limites était un petit passe-temps délectable et délicieux. Comme cette demoiselle d’ailleurs. Délicieuse. On en mangerait presque un bout si on était un peu plus cannibale, non ? Mouais. Il fallait que j’arrête avec ce genre de pensées étranges. C’était malsain et ça me mettais quand même un brin mal à l’aise. « Je suis un homme indigne. » Forcément, à commencer par mes quatre mois de retard… ou plutôt mes vingt-huit ans.

« Tu sais, c'est assez commun chez les humains de s'habiller. » Je souris un peu plus. « Ah ? Je croyais que la tendance était au naturisme avec un retour aux sources de l’être humain ? » Tant de grands mots pour ne trahir qu’une seule idée. Et visiblement, elle avait très bien compris de quoi je voulais parler. « Sachez que je ne suis pas dupe et que j'ai compris quelles étaient vos intentions... C'est indécent mais... ça me plait. » Elle s’était approchée pour me parler, comme chuchoter un secret qui ne devait pas s’ébruiter au-delà des murs de la maison. Je sentis ses doigts sur ma nuque, frissonnant du contact doucereux. « Dans ce cas, je crois que nous allons nous entendre, Anastasia Romanov. » Répondis-je avec satisfaction, alors que je glissai ma main contre sa mâchoire pour l’attirer contre moi à nouveau. Elle embrassait furtivement ? Il n’en était pas question. C’était un baiser que je voulais. Si ce n’est d’avantage.

Mon pouce caressa sa joue alors que je l’observais, ayant fini par me taire contre ses lèvres. En revanche, j’étais loin de perdre le nord et je me m’occupai de lui retirer ce vieux peignoir immonde pour la laisser en pyjama. Un coup d’œil vers son regard azuré et je la repoussai pour pouvoir me lever. L’entraîner à ma suite, quitter la cuisine trop lumineuse pour se réfugier dans un lieu que d’ordinaire j’abhorrais : ma chambre. Neutre. Sombre. Vide de tout objet personnels, afin d’éviter de songer au reste du monde quand je tentais d’endormir ma propre conscience. Mais pas aujourd’hui, et pas maintenant. Car quand je la poussai sur le matelas, ce n’était nullement pour m’endormir. Je déboutonnai son vêtement avec attention, déposant des petits baisers sur son menton ou son cou ; retirai ma propre chemise avec son aide et nous débarrassai du reste de nos affaires. Les draps portaient encore l’odeur de son parfum ; elle y avait tranquillement dormi pendant la nuit, l’utilisant désormais à un autre escient tout aussi passionnant. Et passionné. Ne pas la toucher pendant vingt-neuf longues années était un calvaire, je m’en rendais compte maintenant que je me perdais contre sa poitrine et enlaçait son corps nu contre le mien.

Ses doigts entrelacés aux miens, je sentais la pression de sa bague contre ma main. Je connaissais l’odeur de la peau d’Anya par cœur et je retrouvai enfin le goût tendre qui allait avec.

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________________________________________ 2015-03-12, 00:30 « Men are such babies »

Dimitri avait tout compris. C'était surement ce qui avait sauvé cette belle journée en amoureux, d'ailleurs. Certes, il ne portait pas Regina dans son coeur et n'avait pas envie d'y remédier. Il était carrément méfiant vis à vis d'elle et surement vis à vis de ce qu'elle pourrait dire ou faire à Anya, même s'il ne s'agissait pas de grand chose, au final. Lui rendre un cadeau perdu, ce n'était pas spécialement méchant. C'était même gentil de sa part, ce qu'elle n'avait cessé d'être avec elle. Sauf peut être du temps de la malédiction quand Anya ne se souvenait pas de leur amitié de longue date. Mais ça ne comptait pas. Seul le présent comptait et le présent annonçait de belles choses entre les deux femmes. Et ça, Dimitri ne pouvait pas le changer.
Il était aussi suffisamment intelligent pour avoir compris que les femmes n'étaient pas des enfants qu'il fallait chapoter. Anya n'aurait de toute façon pas supporter qu'il lui donne des ordres quant à ses fréquentations. Des avis, ok, des ordres non. Elle était majeure et vaccinée et si elle se plantait, elle n'aurait besoin de personne pour le reconnaitre.
- Tout à fait, approuva t-elle au seul commentaire du jeune homme. Têtue un jour, têtue toujours! plaisanta t-elle aussi, sachant pertinemment que ce qu'elle scandait s'appliquait aussi à la personne en face d'elle. Pour le coup, on fait la paire!
Pour ce qui était de Daven, sa réaction était moins dure à traite. Bien sur, c'était un peu vexant qu'elle l'ait rencontrée en pensant le trouver, lui. Mais était-ce réellement sa faute? Depuis qu'elle était redevenue la princesse Anastasia elle n'avait eu de cesse de le chercher. Sans lui, la jeune femme se sentait vide, comme les coquilles cassées des pistaches qu'elle aimait tant. Elle l'avait attendu, oh ça oui. Longtemps. Des mois avaient filé semblant durer des années. Mais jamais elle n'avait perdu la foi... au point de rencontrer un autre homme qui l'avait consolée, c'était vrai, qui lui avait insufflé un peu de courage de sorte à ce qu'elle soit prête à continuer la lutte. Pour lui. Pour eux. Mais ça bien sur, elle était incapable de le dire, préférant se concentrer sur ce qu'elle avait envie de prendre pour un trait d'humour mais qui était surement de la méfiance.
- Oui, je suis devenue amie avec un dieu et j'ai eu une aventure lesbienne avec Emma Swan, répondit-elle le plus sérieusement du monde avant de hurler de rire.
Puis elle ajouta:
- En vrai il n'y a rien. A part Regina et Daven je suis assez seule. Comme en Russie, en fait. Je passe ma vie à travailler pour des clients des fois étranges et sinon j'écris quand j'ai le temps, ce qui se fait rare.
Mais l'heure n'était pas à se raconter la vie dans les moindres détails avant de comparer les comptes Facebook. Dimitri avait décidé qu'il était grand temps de rattraper le temps perdu d'une toute autre façon... plus indigne, car il ne s'en cachait même pas, ce qui eut le don de faire rire la jeune femme.
- Au moins tu ne nies pas, approuva t-elle d'un air satisfait. Bon début... pour un homme indigne.
Elle rit encore quand il parla de naturisme mais changea bientôt d'humeur, sentant tout son corps bouillonner. Pour le coup, une telle réaction chimique était aussi indigne d'une princesse... Mais qu'importait, elle n'avait de toute façon pas envie d'être princesse! Elle voulait simplement être Anya et être avec Dimitri. Le reste importait peu.
Elle frissonna de plaisir en l'entendant l'appeler par son nom complet, aussi étrange cette réaction puisse paraitre. Même elle n'était pas sure de la comprendre entièrement. En tout cas, elle ne chercha pas à comprendre, trop occupée à se faire embrasser comme jamais par l'homme qu'elle aimait. Le frisson de désir s'intensifia. Elle avait chaud et froid en même temps, sensation qu'elle n'avait plus éprouvé depuis 28 ans.
Anastasia sentit le vieux peignoir qu'elle avait trouvé par hasard glisser de ses épaules pour achever sa course par terre. A aucun moment elle ne tenta de le retenir, ne regardant même pas où il avait atterrit. Seul le regard de Dimitri importait. Elle se sentait comme hypnotisée et se laissa faire sans broncher - ce qui était rare venant d'elle - quand il l'entraina à sa suite vers cette chambre qu'elle n'avait pas quitté depuis plus d'une demie heure et qu'elle retrouvait avec excitation.
Pourtant, la chambre en elle-même n'avait rien de spécial. C'était une chambre, quoi. Avec un lit, une commode, des tables à chevet, des lampes et une porte, à peu près. Et des draps encore défaits sur lesquels ils s'allongèrent en silence.
Toujours sans dire un mot, il commença à se montrer réellement indigne, c'est à dire définitivement entreprenant. On ne traitait sans doute pas les princesses avec autant de passion et de tendresse en général, mais Anya s'en foutait. Et pourtant, elle n'avait pas fait ça depuis presque trente ans, s'apercevant seulement maintenant du manque que cela représentait. Alors non, elle n'allait pas faire sa prude, au contraire. Ce qu'elle sentait au fond d'elle, c'était de l'impatience. Une impatience grandissante mais aussi un manque qu'il lui tardait de combler. Car ce n'était pas seulement la personnalité de Dimitri, leur complicité et leur relation sentimentale qui lui avaient manqué mais bel et bien aussi son corps. ET apparemment le manque était partagée.
Anya n'avait pas souvenir d'avoir un jour été touchée de la sorte. Enfin elle se sentait entière.

J'espère que tout le forum ne va pas lire ce spoiler - et avec ce titre c'est mal barré:
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