J'allais mieux, je commençais, tout doucement, à reprendre pied. La présence, d'Apo', n'y était pas étrangère, je le savais. J'avais, il y a un certain temps, parlé d'une collocation. Je, n'avais pas encore, envoyé, les annonces, mais, je ne tarderais, très certainement, pas à le faire. Tout, comme, je ne retarderais, pas plus l'échéance. Je, n'arrivais pas à entrer en contacte avec le fils d'Aphrodite, quelque chose semblait me bloquer. Après, tout il me semble, qu'Arès, était le parrain, ou quelque chose comme ça, d'Elliot. Il, devait très certainement, déjà s'occuper de lui, et de sa compagne, Lily, d'après ce que j'avais compris.
J'aurais, aimé, j'aurais vraiment aimé, les rencontrer, voir à quoi ressemblait, mon neveu. Je, ne le connaissais, pas, mais, j'étais sure, que je l'aimerais. Pour moi, il, ne pouvait pas en être autrement. J'étais bien trop attaché, à ma famille, pour, ne pas l'aimer. Même, si, il avait été, le pire emmerdeur, que j'ai jamais connu, et qu'il arrivait, à me faire complètement sortir de mes gongs. J'avais aimé, son père également, il était mon frère, et même s'il me tapait sur le système, il le serait toujours. Je, l'avais toujours considéré comme mon frère. Un, frère lointain, que je ne connaissais, pas, et qui m’exaspérait, mais un frère quand même. J'éprouvais, de l'affection, dût à ce lien. Même, si je ne l'admettrais, jamais, et que même s'il n'était pas mort, je continuerais, à le regarder avec le même regard condescendant, que je réservais, aux gens, à qui je n'accordait que peu d'intérêt.
Pour en revenir, à Elliot, il était également, le fils de ma sœur, ma sœur préféré, celle que j'avais apprit à connaître, et à apprécier. Elle, était, d'ailleurs, la seule que je connaissais vraiment. Athéna, nous ne nous sommes jamais entendu, quant à Hera, Démeter, et Hestia, je n'ai jamais, eu vraiment, beaucoup de contacte avec elles.
Aussi, aurais-je vraiment aimé, le rencontrer, et lui parler de sa mère. Mais, à chaque fois, que je me poussais à le faire, je restais stationné, comme une idiote devant chez lui, et finissait par faire demi tour, pour repartir, chez moi. Apollon, ne disait rien, il se contentait, de me prendre dans ses bras, pour m'assurer de son soutien.
Par moment, je me disais, que je comptais, peut-être un peu trop sur lui. Le lien, que j'avais avec lui, était tellement, unique, que j'avais sans doute tendance, à trop me reposer sur lui. Mais, d'un côté, il fallait me comprendre. J'étais, une solitaire, j'étais née, comme ça. Alors, l'avoir lui, à mes côtés, m'avait aidé, à ne pas être toute seule. Pendant, des années, des siècles, des millénaires, il n'y avait toujours eu qu'Apollon. Ô bien sur, j'avais appris, à connaître un autre de mes frères, mais, ce n'était pas le même genre de lien. Apollon, était ma moitié d'âme, et Poséidon, était mon grand frère.
Mais, même aujourd'hui, l'impression persistante, d'être la petite sœur, celle toujours laissé de côté, ne partait pas. J'en avais, assez, tellement, assez. Alors, je m'enfermais, dans ma bulle, et seule mon frère jumeau y avait accès.
Seule dans ma chambre, je fis apparaître, l'arme que j'avais « gagné ». Le trident, je le regardais, et le fit aussi tôt disparaître. Je, ne l'aimais pas. Au fond, je pense qu'il me faisait peur. Je, n'avais aucune, connaissance, en la matière, et je préférais, de loin, mon arc et mes flèches. Je savais, bien, que tôt ou tard, il allait falloir, que j'apprenne à le maitriser, mais, pas tout de suite. Certes, cela, ne servait à rien, de repousser sans cesse l'échéance, mais, je devais en avoir vraiment envie. Le faire, dans mon état actuel, ne servirait à rien.
J'avais besoin, d'air, de grands espaces, impossible pour moi, de rester plus longtemps, enfermée, avec mes pensées, c'était généralement, dans ces cas là, que je me morfondais, et je ne le voulais plus. Aphrodite, n'était plus. Soit, aussi douloureux, que cela puisse paraitre, je m'y ferais.
- Apo' ! Je sors criais-je à l'intention de mon jumeaux
Mieux valait, prévenir que guérir, je n'avais pas spécialement, envie, qu'il s’inquiète pour moi. Même, si je savais, que rien que mon état, l’inquiétait. Pourtant, j'allais mieux, ou tout du moins, je l'espérais. Mais, partir dehors, dans la forêt, m'aiderait, à y voir plus clair. La nature, était mon élément de base après tout.
Je ne sais exactement, combien de temps, j'avais marché, je m'étais retrouvé, prêt du lac, de la forêt. J'aimais, y venir, c'était là que j'avais rencontré Diana après tout. Un, sourire, amusé, étira mes lèvres. Je, n'étais pas spécialement, quelqu'un de très sociable, à la base, et ma rencontre avec la dame du lac, aurait largement, pu mal se finir, pour autant, il n'en était rien, et en apprenant un peu plus, à nous connaître, j'avais remarqué, que son aide pouvait m'être précieuse. Diana, était franche, parfois un peu trop, mais c'était ce dont j'avais besoin. Elle me « secouait les puces » dirons, nous, pour que j'arrête de déprimer.
Laissant, le plus de pensées positives, m'envahir, je fermais les yeux, laissant le vent jouer avec mes cheveux. Je restais comme cela un moment, jusqu'à ce que je me fasse grossièrement, bousculée. Je me retournais instantanément, pour clairement exprimer ma manière de penser à l'importun, quand je me rendis compte, qu'il s'agissait d'une connaissance :
- Lena ? M'étonnais-je
J'avais rencontrée, la fée des astres, lors d'une escapade, en ville, pour prendre de quoi retaper, la vielle bâtisse, que nous occupions, actuellement, avec mon frère. J'avais, ressentie cette étrange sensation, d'une personne ayant un lien avec l'une de mes attributions : la lune. Je, n'avais jamais, ressentis ça, avant d'arriver à Storybrooke, mais, c'était comme si j'étais attirée par eux, et probablement eux par moi. Ce devait surement, être pour cela, que ma première connaissance ici, m'avait prise pour son ennemi, et tentée de me tuer.
Quoi qu'il en soit, elle semblait quelque peu perturbé, fronçant les sourcils, je m'approchais un peu plus d'elle, essayant de décrypter ses émotions grâce à mon empathie :
- Tu devrais être plus prudente, à l'avenir, tu es tombée sur moi, c'est une bonne chose, mais ça n'aurait pu tout aussi bien ne pas être le cas. Quoi qu'il en soit, tu m'as l'air perturbée, que t'arrive-t-il ?
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