« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)


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 Mieux vaut tard, que jamais [PV Anya]

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Mieux vaut tard, que jamais [PV Anya] _



________________________________________ 2015-03-02, 18:45


Mieux vaut tard que jamais...
Ft. Anastasia & Dimitri
J’observai calmement l’étendu d’herbe et de buissons qui se dessinait devant moi. Respirant calmement, il n’y avait déjà plus de vapeur qui daignait s’envoler à cause de la température en hausse. C’était dommage, j’appréciais d’avantage l’hiver que le reste des saisons. Sans doute un souvenir de ma vie précédente, à Saint-Pétersbourg où vous vous promenez en manche courte quand il fait 10 degré, sous prétexte que c’est l’été. Une écharpe autour du coup et mon éternel manteau sombre sur les épaules, je m’étais accroupi quelques instants pour souffler un peu. Parfois l’un des chiens venait réclamer une attention ou me déposait un bâton pour que je le lui lance. Mon regard les observait courir, se chercher, se battre, jouer, revenir, se rouler dans l’herbe humide… et je ne me sentais pas d’avantage à ma place qu’en cet instant : au milieu de la forêt bordant Storybrooke, dans la liberté sauvage de ce qui aurait pu être une échappatoire.

Je baissai les yeux vers mes mains, dont je triturais machinalement les doigts pour les réchauffer un peu. Il était encore très tôt, le jour se levait à peine sur le Maine, nous couvrant de son manteau lumineux au fil des minutes et des heures. Songeur, je repensai aux derniers évènements qui avaient chamboulés mon existence de célibataire tranquille : en Novembre dernier, j’avais retrouvé Anya. Après près d’un an à me souvenir d’elle sans parvenir à la trouver, depuis la levée de la malédiction en fait, elle était apparue sans prévenir ; un bout de femme entêté, très caractéristique de celle que j’avais connue dans notre histoire. Sans trop savoir pourquoi – peut-être le coup de l’émotion, que sais-je – j’avais alors osé lui demander quelque chose qui me paraissait pourtant inconcevable jusque-là : l’épouser. Comprenez, il s’agit de l’héritière d’une dynastie puissante, et moi je ne suis qu’un homme des rues fils de cuisinier, il y a comme quelque chose d’incompatible entre nous. Si, si, ça s’appelle la hiérarchie et l’étiquette. Mais il faut croire que j’ai toujours eut un souci avec la hiérarchie, car je me suis jeté en plein dans la gueule du loup sans une once de remord.

J’avais été d’un sacré ridicule à cette demande, et rien que d’y songer je ne pouvais m’empêcher de vouloir me mettre des claques. Qu’est-ce qui m’avait pris, bon sang ? Paraître aussi gêné qu’un gamin de 5 ans, tu m’étonnes qu’elle me traite de bébé à longueur de temps ! Je soupirai à nouveau, secouant la tête pour chasser cet indélicat souvenir de ma personne. L’essentiel étant… Qu’elle avait dit oui ! Si, si, même moi je n’y avais pas vraiment cru, et pourtant les faits étaient là : moi, Dimitri Chostakovich, j’allais me marier avec la disparue des Romanov. Comme quoi, tout est possible, et surtout l’impossible.

Je siffle, pour indiquer aux chiens de ne pas trop s’éloigner. Sait-on jamais ce qu’on pourrait trouver dans ces bois, des fois des bruits très étranges se faisaient entendre au point d’en faire gronder certains. Rassuré de les voir revenir, je repense à ce matin. Quatre mois déjà que je lui ai fait ma demande, et pourtant je ne me suis décidé à sauter le pas que cette semaine : je lui ai acheté une bague. Alors certes je n’avais pas un salaire mirobolant, et elle avait été sans doute bien plus gâtée dans notre précédente existence qu’actuellement, mais j’avais fait de mon mieux. Un simple anneau fin et doré, orné d’un diamant. Par contre, je n’avais pas eu le courage de la réveiller ce matin pour la lui donner. Je l’avais observée dormir un moment à côté de moi – fichues insomnies – avant de me décider à me lever pour sortir de la maison. J’avais simplement déposé le coffret précieux sur la table de la cuisine, avec un mot : « Je reviens dans une heure. » Bon, ça faisait presque deux heures, mais n’importe, je n’avais pas une excellente notion du temps.

Je me décidai finalement à me redresser. Anya avait dû se réveiller en mon absence, du moins l’espérais-je. Aussi pris-je la direction de ma maison, située en bordure de la forêt pour être plus tranquille. Rappelant les chiens pour qu’ils me suivent à leur rythme, je n’aimais pas les maintenir en laisse ou les attacher. Ils étaient mes compagnons de route et d’infortune, même si désormais, ils étaient aussi ceux de mon étrange sensation de bonheur intérieur.
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Anastasia Romanov
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________________________________________ 2015-03-02, 20:27 « Men are such babies »

La vie était parfois très étrange et il semblait qu'Anya en faisait l'expérience tous les jours. L'avant-veille encore, elle avait rendez vous à Choco La Thé avec Daven parce qu'elle s'inquiétait du manque de nouvelles de la part de Dimitri. Et voilà qu'à peine quelques heures plus tard, il téléphonait, l'invitant à passer la soirée chez lui. Quelle n'avait pas été sa surprise et sa joie! A croire qu'il avait été en connexion directe soit avec les pensées de la jeune femme soit avec ce que Daven lui avait dit!
Bien sûr, la jeune femme n'avait pas cherché midi à quatorze heures et s'était contentée de dire oui. Puis, une fois le téléphone raccroché, elle avait laissé exploser sa joie dans son petit studio qui devait encore en résonner.
Le soir même, elle s'était donc rendue dans sa petite maison en bordure de la forêt, trop heureuse de quitter ce studio si petit où elle habitait. Une maison charmante, au coeur ou presque de la nature. Rien de surprenant quand on connaissait l'âme aventurière de Dimitri. Et l'endroit, bien que littéralement rempli de chiens, plaisait de plus en plus à Anastasia.
La soirée en elle même aussi avait été plaisante. Puis la nuit. Mais à présent, Anya venait de se réveiller dans un lit vide, un lit que Dimitri avait du quitter depuis quelques temps - une heure, peut être? - sans oser la réveiller. Les chiens aussi semblaient avoir quitté la maison, à en juger par le calme plat qui régnait alentour.
La jeune femme profita alors de toute la place qui s'offrait à elle afin de s'étirer de tout son long. Puis elle se leva, enfilant un peignoir qui trainait là par dessus son pyjama. Car même si l'hiver touchait doucement à sa fin, l'été était loin d'être là. Or, depuis la malédiction, Anya était plus habituée au climat du Maine qu'au climat russe de son enfance ce qui l'avait presque rendue frileuse, surtout le matin.
Machinalement, la jeune femme se dirigea vers la cuisine où elle trouva deux choses: un coffret fermé et un mot. Ignorant la première trouvaille, Anya saisit le petit bout de papier sur lequel Dimitri avait griffonné "Je reviens dans une heure.". Il ne restait donc qu'à l'attendre. Et à petit déjeuner, évidemment, une envie qui était plus forte que la curiosité vis à vis du coffret sur la table qu'elle aurait tout le temps de regarder une fois rassasiée.
La jeune femme attrapa donc une bouilloire et fit chauffer de l'eau pour le thé. Pendant ce temps, ouvrant tous les placards qui passaient à portée de main, Anya partit à la recherche de thé et de sucre, ce qu'elle finit par trouver alors que la bouilloire commençait à siffler. Parfait timing, songea t-elle avant de verser l'eau chaude dans une tasse où elle plaça un sachet de thé. Enfin, elle retourna vers la table, tira une chaise, s'assit avec son breuvage et prépara des tartines afin de satisfaire son estomac. Elle commençait à peine à mordre dans le pain recouvert de confiture qu'un bruit se fit entendre, semblant annoncer le retour de Dimitri et son chenil.
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________________________________________ 2015-03-02, 21:23


Mieux vaut tard que jamais...
Ft. Anastasia & Dimitri
Le chemin du retour est un peu long, mais heureusement sans embûches ni problèmes. Nous avions l’habitude de passer par là, et dix flairs valent sans doute bien mieux qu’un seul nez d’humain ; aussi ne croisâmes-nous personne d’indésirable. Vu l’heure matinale en même temps, cela aurait été très étonnant. Je devinai le toit de la maison derrière les arbres, puis discernai enfin les volets au milieu des lattes blanches du bâtiment. Au vue des lumières, j’en déduis que la demoiselle s’était très certainement déjà levée. Ma gorge se serra malgré moi à l’idée qu’elle ait pu se vexer de sa solitude matinale, c’est vrai que je n’avais pas songé à cela. Nous ne vivons pas ensemble, et nous ne nous étions pas vu depuis longtemps. Elle va sans doute croire que j’ai fuis ; quoique, vu le calme qu’a dû être son réveil, je pense bien qu’elle s’est doutée de mon retour prochain.

Je parcourais les derniers mètres qui me séparaient des trois marches de l’entrée, puis prit une seconde pour une grande inspiration avant de pousser la porte. Il faisait doucement chaud ici, j’en retirai mon manteau et mon écharpe en laissant entrer derrière moi le reste des habitant des lieux. Un coup d’œil rapide au miroir de l’entrée – ça va, je n’avais pas l’air trop négligé pour cette fois, et je pris enfin la décision de rejoindre la cuisine.

Comme attendu, elle y était. Je ne pus retenir le sourire amusé qui naquit sur mon visage lorsque je la découvris en pyjama, ayant revêtue un vieux peignoir par-dessus. Dire que j’avais en tête la princesse russe, il ne faudrait pas que cette image matinale ne filtre un peu trop aux oreilles de nos concitoyens. Leur mythe de la délicieuse héritière en serait bien entaché – quoique, cela leur donnerait l’occasion de se dérider un peu. L’odeur de pain et de confiture emplissait la pièce, et je l’entendis même croquer dans une tranche qu’elle avait commencée.

« Fais comme chez toi… » Ne pus-je retenir d’un ton sarcastique, quoiqu’un peu trop jovial pour l’occasion. Si j’étais vexé qu’elle ne m’ait pas attendu ? Nullement. Après tout, j’étais parti sans elle moi aussi. Je contournai la table pour aller saisir la bouilloire, me servir une tasse de thé à mon tour avant de la rejoindre. Tirant la chaise, je m’installai en face d’elle, mes doigts autour de la porcelaine pour profiter de la chaleur – le temps que le thé n’y infuse.

Alors que j’allais à nouveau ouvrir la bouche, j’avisais l’écrin de velours sombre qui avait été relégué au second plan sur la table – à côté des vieux journaux, des mots croisés entamés et d’un magazine télévision. Haussant un sourcil, un peu surpris, j’avouai ne pas bien comprendre la signification du message. Plusieurs possibilités : elle l’avait vue et s’en fichait, elle l’avait vue mais me faisait croire que non, elle l’avait vue mais était déçue, ou elle ne l’avait pas vue. Même pas ouvert un peu ? Mon attention se reporta sur la dame qui se trouvait à ma table. Ma, dame. Je la connaissais suffisamment pour savoir qu’elle n’était pas du genre à dénigrer un bijou comme le font les poules blindées d’argent et couvertes de luxe, et me doutais qu’elle n’avait pas autant changé que cela. Ca rayait au moins une des possibilités, voire deux.

« Bien dormi ? » Demandai-je, en l’observant d’un air calme. Ne m’attardant pas sur le fait que nous ne nous étions pas vu depuis longtemps, et que je ne lui avais donné aucunes explications sur mon absence ou mon envie de la revoir.

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________________________________________ 2015-03-02, 23:06 « Men are such babies »

Le flair d'Anya ne l'avait pas trompé. Comme toujours, d'ailleurs. Elle n'en était pas à la moitié de sa tartine que déjà la porte d'entrée s'ouvrait. Son coeur manqua un battement, ce qui ne l'empêcha pas de faire comme si de rien n'était. Tout comme elle avait fait pendant une bonne partie de leur périple jusqu'à Paris, trente ans plus tôt. Anastasia se concentra donc sur sa tartine, faisant mine d'oublier les bruits de pas qui se rapprochaient pour finalement conduire tout le jeune homme dans la cuisine. Mais Anya fit mine de l'ignorer et de trouver plus d'intérêt à son repas.
- Mais je fais comme chez moi, répliqua t-elle sans lever le nez. Je n'ai pas besoin de permission, alla t-elle jusqu'à préciser d'un air faussement hautain en souriant.
Même si elle ne se sentait pas réellement princesse, elle aimait en prendre l'air et le forcer. Pour s'amuser, d'abord, mais aussi parce qu'elle savait que ça exaspérait un peu Dimitri. Faussement, en fait. Il ne l'avouerait jamais, mais il était fou de sa princesse.
Dimitri se dirigea vers la bouilloire et se servit un thé avant de prendre place en face d'Anya. Levant les yeux, elle le vit regarder le coffret qui se rappela par la même à son existence. Oops. Il fallait peut être que je l'ouvre? songea t-elle en avalant une gorgée de thé. Eh merde... Il ne manquerait plus qu'il prenne ça mal, pensa t-elle encore en mordillant sa lèvre inférieure.
Préférant cependant ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, Anya se dit qu'elle pourrait toujours rattraper le coup, quitte à passer pour la gloutonne de service.
- Bien dormi, rétorqua t-elle à sa question en croisant son regard pour la première fois. Et toi? Tu t'es bien promené avec ton chenil? plaisanta t-elle.
Puis elle attrapa le coffret et le fit passer d'une main à l'autre, avec une certaine nonchalance. Feinte, certes. Mais il n'avait pas besoin de le savoir.
- Je t'attendais pour l'ouvrir, confia t-elle. J'ai une vague idée de ce que ça pourrait être, ajouta t-elle avec un sourire complice.
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________________________________________ 2015-03-03, 01:01


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« Mais je fais comme chez moi. Je n'ai pas besoin de permission. »

Elle était indécrottable. Comme auparavant, lorsqu’elle ne cessait de me dire d’arrêter de lui donner des ordres. Puisque je la considérais comme la princesse héritière, de quel droit m’octroyais-je le privilège de le faire ? Elle n’avait pas tort en un sens, même si à l’époque je ne pensais pas qu’elle puisse être la véritable Anastasia. Toujours ce petit air supérieur et cette insolence royale qui la caractérisait si bien. Des images brèves me revenaient en mémoire, cachées au fond de mon esprit un peu incertain. Je m’accrochais à celles-ci comme à une bouée de sauvetage. Anya en était le gilet qui me maintenait hors de l’eau, en un sens. Même si elle était indélicate, en pyjama et peignoir, en train de se goinfrer de tartines.

« Oui votre majesté, tout ce que vous voudrez votre majesté. » Ironisai-je alors, en levant les yeux au ciel à sa réflexion. Ces petits piques de fiertés et d’assurance étaient de précieux moments qui parfois venaient à refaire surface. Je ne l’avouerais jamais, mais j’adorais ses échanges sarcastiques et son répondant. Elle n’avait rien d’une fille faible ou facile, elle avait grandi dans un orphelinat avant d’être mise dehors et connaissait ainsi le coût de la vie. Loin d’être une cruche – et pourtant au départ je pensais clairement pouvoir la duper – elle était définitivement la seule que j’appréciais sincèrement. Mieux. Que j’aimais. Mais là encore, je me tairais pour le moment.

« Mon chenil se porte bien. Tu devrais venir avec nous, un jour. » Répondis-je, me surprenant moi-même de la proposition. Ces escapades étaient l’unique moyen que j’avais trouvé pour m’isoler un peu du reste du monde et apaiser un peu mes pensées. Ne rien imaginer était impossible, mais au moins le froid mordant de l’hiver qui venait de s’écouler avait un peu apaisé le désordre qui se logeait dans ma tête. Ou bien était-ce dû aux retrouvailles avec ma douce ? Sa présence cette nuit m’avait permis de dormir d’avantage que l’ordinaire. Au départ intimidé et poli, j’avais terminé par venir l’enlacer au niveau de la taille et déposer un baiser dans sa nuque chaude avant de m’assoupir quelques heures. Elle sentait terriblement bon. Un parfum envoûtant et apaisant, suffisamment en tout cas pour me faire oublier un peu tout le quotidien.

Elle saisit le coffret, et je sursautais presque en la voyant le manipuler. Mon regard passa d’une de ses mains à l’autre, avant de revenir affronter son regard si sûr d’elle. Je n’avais pas bougé, affichant un air détaché alors que je sentais le sang battre à mes tempes sous le stress soudain. L’adrénaline me poussait à vouloir me jeter en avant pour récupérer l’écrin avant qu’elle ne l’ouvre, mais mon cœur et mon esprit se mirent d’accord pour avorter cette idée stupide. Après tout, cette bague était pour elle, non ? La seule à qui j’avais jamais voulu offrir un présent de cette sorte – et que j’espérais être la seule.

« Tu n’étais pas obligée. Après tout, j’ai quatre mois de retard. » Fis-je remarquer, gâchant sans doute un peu la surprise malgré moi. En tout cas, mes suppositions s’étaient validées : elle ne l’avait pas ouverte. Je considérais comme impossible qu’elle me mente alors, je m’accrochais à cette supposition et cette idée-là. Rassuré, et en même temps terriblement anxieux à l’idée que cela ne lui convienne pas. Avais-je fait le bon choix ? Ma princesse allait-elle apprécier ? Ou bien se sentirait-elle insultée et blessée par mon retard ? Il faut dire que je ne m’étais pas montré très entreprenant depuis notre coup de tête de Novembre. Il fallait que je me rattrape, tout de même. « Ouvre-le, c’est pour toi dans tous les cas. » Insistai-je. Non, ne l’ouvre pas, je ne veux pas voir ça ! Enfin, si, mais non, mais… je résistais encore avec violence à l’envie de le lui reprendre. Quel gentleman étais-je pour la laisser ouvrir ceci toute seul ? Indigne personnage. Je me cachai derrière une longue gorgée de thé pour la peine.

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________________________________________ 2015-03-03, 12:19 « Men are such babies »

La réponse de Dimitri face à cette petite provocation fit le bonheur d'Anya. Il avait en quelque sorte passé le test: c'était toujours le même homme qu'avant et elle avait toujours le dessus. Que demander de plus puisqu'elle n'avait pas besoin de couronne pour être sa princesse?
Il proposa ensuite à la jeune femme de se joindre, un jour, à ses balades matinales en compagnie de son chenil. Pour sûr, ce serait différent du brin de route qu'elle avait un jour fait avec Pooka sous sa forme canine! Et bien différent des balades éventuelles qu'ils feraient à présent à Storybrooke. Mais l'idée était séduisante, presque romantique.
- L'idée est tentante, commenta la jeune femme. Pense simplement à me réveiller le jour où tu en auras envie, ajouta t-elle avec ce sourire espiègle qui la caractérisait quand elle s'adressait au jeune homme.
Mais dans l'absolu, il s'agissait d'une condition essentielle à la réalisation de ce type de balades matinales. Ceci étant dit, Anya comprenait qu'il ait besoin et aime être seul et n'aurait vu aucun inconvénient à ne jamais faire partie de ces promenades. Sauf qu'il avait proposé, et que ce serait donc sa faute si elle venait toujours.
Mais le jeu, le vrai, avait pour objet le coffret ou plutôt l'écrin qu'Anastasia venait de saisir. Fixant Dimitri, elle vit son visage se teinter imperceptiblement d'appréhension. Pourtant, il avait déjà fait le plus dur, à savoir poser la question. A laquelle elle avait même répondu oui. Il ne manquait qu'à officialiser l'affaire à l'aide du bijou que contenait très certainement l'écrin. Sauf que bien sur, Dimitri était un homme, il ne voyait donc pas les évidences et se trahissait en plus lui-même sans qu'elle n'ait rien demandé.
- Merci de confirmer mon intuition, répliqua simplement sa fiancée tandis qu'il insistait légèrement pour qu'elle l'ouvre.
Mettant fin à ce suspense intenable, Anya s'exécuta, découvrant effectivement une bague de fiançailles dans le coffret. Il s'agissait d'un anneau très fin semblant aussi minuscule que les doigts de la jeune femme au sommet duquel trônait ce qui avait tout l'air d'être un diamant.
Anastasia sortit le bijou de son écrin et l'examina brièvement avant de reporter son regard sur Dimitri:
- Je l'aime beaucoup, commenta t-elle. Ca valait bien la peine d'attendre quatre mois. Tiens, tu devrais me la mettre toi-même au doigt, suggéra t-elle en étant d'un côté la main gauche, vide et de l'autre la main droite afin de lui passer le petit anneau.
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________________________________________ 2015-03-03, 15:53


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« L'idée est tentante. Pense simplement à me réveiller le jour où tu en auras envie. »

C’est vrai que, vu l’heure à laquelle je sortais en général pour faire ce genre de sortie, il valait mieux la réveiller. Anastasia dormait beaucoup – enfin, comme une personne normale. Ce qui n’était pas mon cas. Je devrais donc au moins faire l’effort de paraître un peu plus naturel. De toute manière, j’avais découvert que je dormais mieux en sa présence alors… la chose ne devrait pas s’avérer trop difficile. Du moins l’espérais-je.

« N’oublie pas de te réveiller à ce moment-là, princesse marmotte. » Rétorquai-je tout de même dans une parole moqueuse, visant principalement à détendre l’atmosphère. Pourquoi serais-je le seul à devoir fournir un effort, quand il était bien plus simple de la mettre elle aussi à contribution. Même si, la voir réveillée de bon matin risquait de me pousser d’avantage à rester à côté d’elle qu’à m’extirper du lit ou nous étions allongés. J’appréhendais sans doute un peu trop le fait qu’un jour nous devions vivre ensemble ; bien sûr nous avions partagés bien des choses en Russie, mais souvent Vladimir et le chien se trouvaient en notre compagnie. Nous n’étions jamais véritablement seuls, ou bien cela partait en eau de boudin. Alors, se dire qu’elle serait bientôt uniquement à moi, à vivre sous le même toit… C’était grisant et à la fois effrayant. En serions-nous capables ? Ou plutôt, en serais-je capable sans tout mettre parterre ?

Elle se décida enfin. Si faire durer le suspense était un vrai délassement pour elle, il n’en était rien pour moi. Pourtant je n’ignorais pas ce que contenait le coffret, et je pouvais me douter que l’objet lui plairait. Mais que voulez-vous, on en vient à douter de tout et surtout de nous-même lorsqu’il s’agit de décisions aussi importantes que celle d’offrir une bague de fiançailles à la princesse de nos rêves. Je ne pouvais décemment pas être aussi sûr de moi que l’ordinaire, mais je poussai un soupir de soulagement lorsqu’elle avoua son contentement. Déposant la tasse de thé sur la table, je pris le temps de peser chaque mot qu’elle venait de prononcer. Bon, l’épreuve était passée. Le passage semblait être validé… enfin, pas tout à fait.

« D’ordinaire, c’est moi qui suis protocolaire. » Fis-je remarquer, non sans un regard entendu à Anya. C’est moi qui lui avais appris toutes les bonnes manières et les règles d’étiquette. La façon de se tenir assise et debout. La façon de saluer les gens en fonction de leur statut social. La délicatesse de parler et la formulation des politesses… Tout ce qu’elle avait clairement rechignée à apprendre, mais qui au final lui avait été bien utile. Au moins, j’estimais que ma contribution n’était pas futile ; mais s’il avait fallu pour cela affronter sa fougue et son agacement. Que de journées passées sans s’adresser un seul mot sous prétexte de fiertés et d’egos un peu trop gonflés ? Que de temps perdu, à rattraper aujourd’hui. Dans cette toute nouvelle vie.

Je lâchai la tasse pour saisir l’anneau précieux qu’elle me tendait. Faisant attention à ne pas le laisser glisser autre part, je pris un soin tout délicat à attraper sa main dans la mienne. Serrant ses doigts fins et délicats, je restai un moment en suspens. Etait-ce tout ce qu’il fallait faire ? Oui. Allons, presse-toi. Je passai alors cette bague à son annulaire gauche, glissant contre sa peau pour aller épouser la forme de son doigt. La taille semblait très bien convenir – je n’oublierais pas de remercier Sophie et Vladimir pour leur aide à ce sujet. Gardant sa main dans la mienne, j’admirais la nouvelle promesse que nous nous faisions pour cette fois. « Ne la perd pas. » Conseillai-je par instinct, même si je me doutais que la question n’avait même pas à être abordée.

Doucement, je me penchai en même temps que je relevais son poignet, afin de lui offrir un baisemain digne de son rang et de sa classe. M’attardant cependant à caresser son poignet un peu plus que de manière raisonnable. « Sa majesté à des goûts forts étranges… Préférer ainsi un garçon de cuisine à un beau prince charmant. » La taquina-je, pour essayer de chasser le trouble que ce cadeau provoquait en moi. Ce n’était jamais une chose anodine, que de demander à épouser une femme. Encore moins lorsque j’étais persuadé qu’elle était celle que j’avais toujours voulue. Je repensai pourtant un instant au Prince Florian, rencontré lors d’un bal donné à son royaume ; une autre sacrée aventure que voilà. « Si votre grand-mère l’apprenait… » Elle se retournerait dans son lit. Avoir le courage de retrouver et de révéler l’héritière des Romanov était autre chose que de s’enfuir avec elle pour ensuite se marier. Elle avait tout de même un titre ! Et moi, du culot. Cela semblait avoir suffi, plus les deux ou trois fois où nous nous étions sauvés mutuellement la vie. Une bagatelle, un simple petit détail. Mais le moindre détail pouvait avoir toute son importance.

Je gardai sa main dans la mienne. Elle était vraiment le contact doucereux qui me liait à la réalité.

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________________________________________ 2015-03-03, 22:07 « Men are such babies »

- Princesse marmotte? releva la jeune femme, faussement outrée. Princesse qui dort un nombre normal d'heures, corrigea t-elle ensuite. Si tu es insomniaque ou un vampire, ce n'est pas ma faute, conclut-elle enfin.
Ce petit échange avait permit à Anastasia de se réveiller totalement, et une d'une façon plutôt agréable, il fallait bien l'avouer. Cela lui donnait envie de vivre d'autres matins de la sorte, tout en sachant que tout ne pourrait pas être toujours rose entre eux deux. Notamment quand ils mettraient réellement les pieds dans la vie à deux et ce qu'elle impliquait, ce qui, au vue de la demande en mariage, ne tarderait fatalement pas. Et l'idée était excitante, bien qu'effrayante. Franchement, vivre avec un homme et toute une flopée de chiens... ça promettait! Mais Anya, peut être parce qu'elle était folle, en avait envie et sentait qu'elle ne regretterait pas son petit studio.
Et elle ne doutait pas que Dimitri en ait envie, en dépit de son air crispé. Qui ne manqua pas de disparaitre quand la jeune femme donna son avis sur la bague. A croire que c'était vraiment stressant d'offrir un bijou à une femme... Car à moins qu'il ait eu la brillante idée de choisir une bague en plastic comme on peut en trouver dans des distributeurs, Anya avait peu de chances de ne pas l'aimer. Un présent d'une telle signification! Elle ne pouvait que l'adorer!
Cette bague était plus que la promesse d'un mariage. Elle symbolisait un jour béni, celui où les recherches d'Anastasia avaient pris un sens, celui où elle avait retrouvé son Dimitri. Bien sur, Anya n'avouerait jamais - ou peut être pas tout de suite - qu'elle parlait de lui au possessif, pourtant c'était le cas. Il lui avait fallu des mois pour le retrouver mais jamais - ou presque - sa foi n'avait faibli. A raison, comme le prouvait son coup de tête et la bague qu'il offrait à présent et qu'il allait lui mettre au doigt lui-même!
Bien qu'effectivement, il n'ait pas tort, Anya était rarement protocolaire. Lui si, plus, disons. C'était un peu curieux pour un garçon de cuisine, mais pourquoi pas.
- On a qu'à mettre ça sur le compte de mon côté romantique, rétorqua alors la jeune femme en agitant les doigts pour bien lui faire comprendre qu'elle y tenait. Et ma bonté d'âme qui te permet de suivre ton protocole chéri, ajouta t-elle en riant.
En vrai, et même si elle l'avait peu montré avec Dimitri, Anastasia aimait bien ce coté chevaleresque qu'avaient la plupart des demandes en mariages. Pour le coup, cela ne la gênait pas d'être une princesse, bien au contraire.
Enfin, il se décida à passer l'anneau autour de son annuaire... et à lui conseiller de ne pas le perdre?! Comme si c'était son genre. Il avait tout intérêt à ce que ce soit une blague ou un conseil donné pour la forme. Parce qu'Anya n'était pas du genre à perdre les objets auxquels elle tenait. Comme la chaine en or où pendant la clé de sa boîte à musique, ce qui avait longtemps été la seule lumière de sa vie.
- Fais moi confiance, soupira t-elle, faussement agacée en contemplant sa main gauche.
C'est alors qu'il attrapa à nouveau ladite main pour la baiser. Un vrai gentleman. Anya n'avait jamais eu l'occasion de lui demander d'où il connaissait autant de choses, lui, le garçon de cuisine. Avait-il observé à ce point sa famille? Il faudrait qu'elle pense à demander.
Il garda la petite main d'Anastasia dans la sienne, commençant à lui faire remarquer qu'il n'était pas fait pour elle. Et pas non plus le prince charmant, d'ailleurs. Ce qui tombait bien car Anya avait rencontré des princes 'charmants" mais elle ne leur avait jamais rien trouvé de spécial. Oui, ils étaient gentils et bien élevés, et riches, aussi. Mais ils n'avaient pas cette étincelle dont elle avait besoin et qu'elle trouvait avec Dimitri. Quant à sa grand-mère, aux dernières nouvelles elle approuvait puisque le garçon de cuisine lui avait rendu sa petite fille!
- Les "beaux princes charmants" ne m'intéressent pas, roucoula la jeune femme. Ils sont trop lisses. Trop protocolaires. Les garçons de cuisine sont plus intéressants. Quant à ma grand mère, il semble, très cher, qu'elle ait fini par vous apprécier... contre toute attente...
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Mieux vaut tard, que jamais [PV Anya] _



________________________________________ 2015-03-04, 23:14


Mieux vaut tard que jamais...
Ft. Anastasia & Dimitri

« Princesse marmotte? Princesse qui dort un nombre normal d'heures. Si tu es insomniaque ou un vampire, ce n'est pas ma faute. »

Je ne pus réfréner mon sourire à sa réflexion, me contentant visiblement de la meilleure de la thérapie : l’humour. Et les pics avec Anya de bon matin. Me comparer à un vampire n’était pas franchement très agréable, mais je ne dis rien pour l’autre proposition. Elle avait tapée juste – comme souvent – mais ne s’attarda pas sur le sujet. Fort heureusement. Cela m’aurait franchement embêté de devoir me justifier ou expliquer les raisons de ces longues nuits sans sommeil, ou de ces réveils intempestifs trempé de sueurs. Heureusement que rien ne s’était passé cette nuit, bien au contraire. Et cela avait un goût agréablement revigorant ; finalement, la retrouver avait sans doute été la meilleure des choses qui me soit arrivée.

« On a qu'à mettre ça sur le compte de mon côté romantique. Et ma bonté d'âme qui te permet de suivre ton protocole chéri. »

Elle était moqueuse, mais le léger rouge sur ses joues trahissait qu’elle était aussi pleinement satisfaite de la tournure de la demande. Faire dans la mièvrerie n’était pas vraiment mon domaine – même si j’avais eu un sérieux problème de dignité personnelle le jour où j’avais formulé ma demande comme un débutant. Heureusement, le souvenir était chassé pour laisser place à ce nouveau-là. Un moment qui nous correspondait mieux, je trouvais. Qui nous ressemblait d’avantage que l’image du petit couple modèle attablé au restaurant. Nous n’étions pas des modèles, loin de là. Et cette différence faisait sans doute pleinement notre force désormais.

« Quelle générosité ! » Remarquai-je, d’un air entendu sans lâcher cette délicieuse main qui j’avais emprisonnée dans la mienne. « Un peu plus et j’en viendrais à te remercier pour tant de bonté. Veux-tu que je te récite l’étiquette russe pour compléter le tableau ? Les demandes en mariage y sont référencées, et c’est loin d’être une partie de plaisir… » Je souriais, un peu moqueur mais c’était pour notre bien. J’avais, plus jeune, eut tout le loisir d’observer la cours de Russie à travers les couloirs et les réceptions données au palais du Tsar ; et parfaire mon savoir autour de l’étiquette semblait un élément des plus essentiels lorsqu’on souhaitait faire passer une orpheline pour la princesse héritière d’un empire. Avait-elle déjà oubliée que ses manières lui avaient été apprises au décours d’un train ou d’un bateau ? Que nous avions dansé sa première valse au soleil couchant ? Je doutais que non. Elle avait une excellente mémoire.

Et l’envie piquante de ne pas se laisser faire, visiblement. Dire à Anya qu’elle avait tort relevait de l’impossible, tout comme prêcher le faux pour savoir le vrai. Je l’observai, me rétorquer avec un port princier et satisfait, à que point elle s’insupportait des princes sortis tout droit des contes et préférait de loin les garçons de cuisine. Touché, je dois avouer, je ne pus cependant retenir un léger rire sarcastique et entendu. Elle était si sûre d’elle-même. Presque insouciante de ce que cela pouvait engendrer. Mais fort heureusement, nous n’étions plus à Saint-Pétersbourg ni dans le conte romancé de notre histoire. Nous étions dans une ville du Maine, avec la vie devant nous et suffisamment d’encre pour réécrire notre histoire.

« Il semblerait que sa petite-fille est fait de même. » Fis-je remarquer, faisant doucement tourner l’anneau autour de son annulaire. Finissant tout de même par lâcher sa main pour rendre la liberté à ses doigts. Les miens retrouvèrent la tasse en train de tiédir, et je m’empressai d’en avaler plusieurs gorgées avant d’en perdre la saveur. « Cela n’aurait pu être autrement, je suis bien trop agréable ! » Lançai-je, me moquant de moi-même et de mon caractère qui avait tant agacé Anya. Heureusement que Vladimir était là, à l’époque, pour calmer nos ardeurs de jeunes gens insouciants de leurs sentiments. Sinon, Anya ne serait jamais redevenue Anastasia, et j’aurais sans doute fini mes jours au fond d’un théâtre à faire répéter de mauvais acteurs. Rien que d’y penser, je secouai la tête. Les choses ne s’étaient pas déroulées de la sorte, et heureusement.

« Toujours pas de nouvelles de sa majesté Marie ? » Demandai-je prudemment, me doutant de la sensibilité du sujet. Je n’avais moi-même pas retrouvé mon ami d’antan malgré quelques recherches, et n’avait pas eu le temps de me pencher sur celles de sa grand-mère. Pourtant, les petites vieilles, ce n’était pas ce qui manquait ici ! Ou presque. Les rôles étaient inversés dans ce monde ; nous connaissions la vérité, mais tout se trouvait éparpillé sans possibilité de retrouver qui que ce soit de manière saine et sûre. Il était bien trop aisé de se faire passer pour qui nous n’étions pas.


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Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

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________________________________________ 2015-03-05, 00:05 « Men are such babies »

Dimitri parlait à présent de l'étiquette russe, cet ensemble de règles débiles qu'elle avait du apprendre afin de séduire sa grand-mère. Ce dont au final elle n'avait même pas eu besoin, puisqu'il lui avait suffit de reconnaitre l'odeur de son parfum. Comme quoi, l'étiquette ne faisait pas tout. De toute façon, sa grand-mère aurait-elle pu réellement croire qu'Anastasia avait envie de suivre l'étiquette? Assurément pas. Anya était un esprit libre. Elle voulait faire comme bon lui semblait. Et, bien que princesse, elle connaissait surement moins bien le protocole russe que Dimitri pourtant garçon de cuisine à la base. Le monde à l'envers.
- Merci mais non merci, répliqua t-elle à cette offre "généreuse". Sauf si tu récites la partie sur les demandes en mariage à l'envers et en faisant le poirier. Là je trouverais peut être que c'est intéressant, plaisanta la jeune femme.
Ils savaient tous les deux que le protocole l'ennuyait. Cependant, Anastasia avait toujours su, dans sa vie adulte, le respecter quand il le fallait, tout comme elle l'avait montré un jour avec le prince Florian Charmant, par exemple. Aussi, Anya se disait qu'elle aurait fait une bonne impératrice. Une impératrice un peu décalée, qui aurait régner à sa manière, mais une bonne impératrice quand même.
Puis il marqua un point. Oui, Anya avait fini par l'apprécier, comme pouvait en témoigner la situation présente et tant d'autres avant elles. Personne n'aurait cependant cru qu'ils auraient pu se supporter un jour, sauf peut être Vladimir. Mais ce n'était qu'une intuition qui courrait de temps en temps dans l'esprit de la jeune femme et qu'elle n'avait pu vérifier. Elle sentait juste qu'il avait vu l'étincelle avant tout le monde.
- L'amour nous fait faire de drôles de choses, commenta Anastasia en récupérant sa main.
Elle s'empressa, à l'instar de Dimitri, de finir son thé avant d'avaler ce qui lui restait de petit déjeuner.
- Mais bizarrement, je suis bien contente de ne pas finir avec un prince charmant, héritier de je ne sais quel trône.
Avec toi, je peux être moi et c'est le plus important, manqua t-elle d'ajouter. Mais elle se ravisa à temps, par peur de sombrer dans le mélo. Dimitri en profita alors pour poser une question délicate, certes, mais qui devait être posée. Car c'était son rôle aussi de se soucier de la vie de sa fiancée et sa grand-mère en faisait partie. Enfin, en théorie. En pratique, c'était justement plus compliqué.
Et il le sentait, la jeune femme l'avait compris au son de sa voix. Dimitri avait beau être parfois nonchalant, il savait prendre les choses importantes au sérieux.
- En fait elle te détestait tellement qu'elle préfère se cacher plutôt que te recroiser, plaisanta Anya même si le coeur n'y était pas tellement. Plus sérieusement, reprit-elle, je ne l'ai pas trouvée. J'ai même essayé le cimetière... au cas où... mais rien de ce côté non plus. Je ne perds pas espoir. J'aurais été deux fois amnésique dans ma vie, je finirai par trouver. J'aimerais juste arrêter de perdre ceux qui comptent pour moi, commenta t-elle un ton plus bas.
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