« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Les deux pandas semblaient prêts à continuer la bataille, jusqu'à la mort, simplement parce que... Mais oui, pourquoi en fait ? Aucun de la bande n'était allé près de l'enclos aux pandas, il n'y avait donc pas eu de violation de territoire ou de menace d'invasion. Leur animosité n'avait donc aucun sens, ni aucune raison d'exister d'ailleurs ! À moins que le gardien ne leur ait fait un truc auparavant... Mais pour le savoir, il aurait fallu que les ours de Chine puissent parler ! Et ils en semblaient complètement incapables, alors qu'eux même semblaient y parvenir sans difficulté. Pourquoi ? Leur double nature, la magie ? Quoi qu'il en soit, malgré toutes ses interrogations, la lionne ne comprenait pas la situation actuelle. C'était même complètement irréel... Surtout qu'avoir Tigrou qui commentait le combat comme l'on commente un match de boxe ou de foot n'aidait pas vraiment. À l'entendre, ils étaient tous des supers héros indestructibles. Mais un seul coup de ces paluches qui servaient de pattes aux pandas pourrait leur causer bien des blessures...
Un rugissement figea toute l'assemblée. Les pandas se retournèrent et blêmirent un peu plus - comme si c'était possible... Un lion blanc se tenait près de l'entrée, fier et aussi sûr de lui que possible. Les peluches de Chine s'en allèrent sans demander leur reste, tandis que le lion se montra tout à coup gêné... C'est lorsqu'il se mit à parler que Sarafina le reconnu. Le gardien ! Ce type était le gardien à cause de qui tout était arrivé ! Décidément, il s'en passait des choses pour ce mec ! Après les paroles d'usage entre Tigrou - qui grimpa sur son dos lorsqu'elle lui en eu donné la permission, parce qu'au fond, elle l'aimait bien ce petit - la troupe partit à la poursuite du singe et de la tablette magique qu'il avait volé.
Le macaque était parti vers l'enclos des girafes et tout le monde se mit en route pour y aller le plus rapidement possible. Lorsqu'ils y arrivèrent, Sarafina avait beau cherché, elle ne vit pas le singe voleur. Ce fut Tigrou qui le repéra, caché dans les branches. L'animal était monté trop haut dans l'arbre, empêchant ainsi toute tentative de monter le rejoindre... À vrai dire, la lionne ne voyait plus qu'une solution : marchander pour récupérer la casquette et la tablette !
- Hé ! Petit singe ! Fit-elle en s'approchant au plus près de l'arbre. N'aie pas peur, je ne te veux pas de mal. Je voudrais juste récupérer la tablette et la casquette que tu as pris à mon ami... Tu voudrais bien nous redonner le tout ? Ajouta-t-elle gentiment. En échange, je te donne le lion blanc, tu pourras jouer avec, il adore qu'on touche à sa crinière ! Termina-t-elle, profondément contente d'elle-même et de sa bêtise.
À vrai dire, négocier n'était pas forcément le meilleur plan possible, mais la lionne ne voyait pas trop comment faire d'autre. Si les autres avaient un meilleur plan, elle les laisserait volontiers tenter leur chance, parce que là, Sarafina n'avait vraiment plus aucune idée !
- Si quelqu'un a une autre idée, qu'il ne se gêne surtout pas pour la donner ! Dit-elle à l'attention du reste du groupe.
Adam B. Parker
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Adam s'amusait formidablement bien, de l'exercice, qu'est-ce que s'était bon. Le dynamisme était présent, il ne pouvait qu'être heureux. Certes, ils étaient moins facile à combattre que les sauteurs boxeurs mais ça rendait les choses encore plus intéressant. Le tigré l'avait suivit dans sa course, seulement quelques secondes après sa phrase dite. Il le faisait bien rire et l'aimait bien. Au moins, il savait comment l’appâter pour plus tard pour lui demander quelque chose. C'était bon à savoir.
L'orange avait décidé de jouer les commentateurs, il devait vraiment faire comique lui, ou ça fait penser à ungentilbouletadorablemoulinàparolequiestfortsympathique. C'est ainsi que les deux lionnes se rajoutèrent à la bataille, la plus jeune se fit comme immobiliser à une certaine partie du corps. S'était sans doute des fléchette qui endormait, réfléchit-il. Mais sa réflexion fit vite coupé par l'attaque de la plus âgé. Celle qui voulait retrouver forme humaine. Peut-être avait-il des gens humains autour d'elle qui l'attendaient. Adam se ressaisit, qu'est-ce qu'il en avait à faire de savoir tout ça ! Il immobilisa un des panda, pour venir en aide à un de ses camarades.
Cependant, Adam se recula bien vite, ses oreilles en prirent un coup, un long et fort gémissement se fit entendre derrière lui. Il se tourna bien vite, agacé par celui-ci et tomba sur...un lion...blanc..Tiens il en connait une à qui ça ne pourrait déplaire. Il s'approcha de lui, lui tournant autour, le reniflant. Il était un animal fallait bien qui le fasse ainsi. Il parlait aussi...et s'était le gardien...Adam paraissait décidé mais à la fois ravie. Intéressant, fort intéressant, alors lui aussi il était devenu animal...qui se gênait pas de draguer les lionnes. Logique. Il leva les yeux au ciel intérieurement et continua à le renifler, l'envie de faire pipi..lui donnait une belle excitation, il voulait juste marquer son territoire, il n'y avait rien de mal, si ?
Mais, la phrase qu'il lui jeta, l'arrêta, il le remettrait à plus tard tant pis. Ce n'est pas parce qu'il est un lion et qu'il avait fait fuir les pandas juste en rugissant, qu'il se laissera abattre pour ce qu'il veut faire. Et puis, comme il a dit ça lui fera un souvenir.
Ils se mirent à marcher tranquillement, trop tranquille au goût de Adam sans encombre, il en fut déçu. Mais ne dit rien, réfléchissant juste à quelques points de cette soirée. Pour l'instant tout semblait si illogique. Enfin, il s'amusait bien, alors le reste, il s'en fichait plus qu'autre chose, presque du moins.
Ils arrivèrent à l'enclos des girafes..une bonne girafe...pas pour tout de suite. Il n'avait pas envie de manger. juste de bouger un peu plus. Le tigré remarqua la présence du singe qui avait toujours la tablette dans les bras. Ce fut la lionne plus âgée qui prit la parole. Adam resta dans son coin observant juste le singe, bien sagement.
- Hé ! Petit singe ! Fit-elle en s'approchant au plus près de l'arbre. N'aie pas peur, je ne te veux pas de mal. Je voudrais juste récupérer la tablette et la casquette que tu as pris à mon ami... Tu voudrais bien nous redonner le tout ? Ajouta-t-elle gentiment. En échange, je te donne le lion blanc, tu pourras jouer avec, il adore qu'on touche à sa crinière ! Termina-t-elle, profondément contente d'elle-même et de sa bêtise.
Si il pouvait rire, il le ferait, en faite, il pouvait puisqu'il parlait..alors il rigola, même si on le regardait un peu du coin de l'oeil. Bah quoi ? au moins on était tous un peu près d'accord pour l'échange...s'était déjà bien. ça prouve qu'on a un esprit d'équipe développé non ? Il sentit le regarde de la lionne vers eux.
- Si quelqu'un a une autre idée, qu'il ne se gêne surtout pas pour la donner ! Dit-elle à l'attention du reste du groupe.
Adam regarda le macaque, il n'avait pas l'air de vouloir le lion blanc, qui lui d'ailleurs n'avait pas l'air de vouloir d'être échangé..Adam pourra s'amuser avec lui ainsi. Il s'approcha de l'arbre, l'orange n'était pas loin de lui. il avait bien une idée, mais il était peu sur de lui. Mais, ce n'était pas grave, qui ne tente rien n'a rien, donc tentons.
Il prit un peu plus d'élan et s'aida du tigré qui rebondit à ce moment là pour s'approcher un peu plus de l'arbre. Il sauta plus haut que ce qu'il aurait pu grâce à lui et lâcha tout en criant "Attention à vous, prenez vos parapluie!" , ça faisait du bien...que demander de plus. Il était juste heureux de se soulager, de se vider, ça détend.
Il retomba lourdement sur le sol et vit le singe lâcher la tablette à l’assaut du liquide acide qui vint le toucher...mais le seul hic c'est que la tablette tomba dans l'abreuvoir des girafes. Était-ce vraiment un Hic ? ils allaient pouvoir enfin voir les girafes.
Krystal Oliver
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Mon ventre … Ne plus le sentir était une sensation étrange, normalement quand je m'allongeais sur le sol, je le sentais le sol, mais là rien, un zèbre pouvait m'éventrer que je ne m'en rendrais pas compte. Pire, je pourrai être excité par l'odeur de mes propres tripes entrain de se rependre sur l sol, c'était terrible. Combien de temps est-ce que cela allait durer ? Je préférais ne pas prendre plus de risque, de toute manière mon panda semblait assez souffrir pour ne pas m'attaquer encore, avec une patte en moins, son visé serait moins précis et puis Sarafina était d'attaque elle aussi.
« Tu crois ? Mais il est si petit ... »
Bien que juste pour nous faire perdre du temps, le petit singe méritait de me servir de collation. Mais d'un coup voilà qu'un grand lion blanc arriva et rugit de toutes ses forces. Ah bah enfin des lions, je croyais qu'on ne verrait que la bouffe dans ce zoo ! On était débarrasser des pandas, et moi j'admirais notre nouveau compagnon, avant de déprimer lorsqu'il se mit à nous parler. Comment un mâle qui se faisait si souvent avoir pouvait d'un coup devenir un super mâle ?! Mais est-ce que je pouvais manger le tigre en peluche ? Sa remarque sur la tête des lions et de chevaux me donna des envies de meurtre.
« C'est vrai ?! »
Après mon air boudeur pour sa remarque comme quoi j'allais ralentir le groupe, me voilà toute motivée, debout sur mes pattes, prête à manger de la girafe, comme sur la terre de lion. Ah, le pure bonheur, manger la nourriture de chez soi ! Même quand la peluche me demanda avec ou sans tâche, je ne pu lui répondre tant l'image d'en manger une et de savourer sa chaire occupait tout mon esprit. Je fus d'ailleurs tellement dans ma rêverie que je ne remarquais même pas qu'on était déjà près des girafes, et que le petit singe s'y trouvait, c'est quand Sarafina lui dit qu'elle ne lui ferait pas de mal que je réalisais : Comment je le manger du coup moi si elle lui disait ça ?! En tout cas, l'idée d'échanger le lion contre la tablette était amusante, car c'était surtout lui qui la voulait, mais du coup on perdait le seul lion mâle de l'équipe, bien que cela ne voulait pas dire qu'il serait utile.
« Moi j'ai pas d'idée, un lion blanc c'est rare, il devrait être content. »
Mais la petite boule noire sembla avoir une idée, ou pas, je ne saurais dire ce qu'il faisait, s'aidant de la peluche en plus, je le sentais mal ce coup-là. Et à son annonce j'avais rapidement reculer avec les autres. Il était dingue ou quoi ?! Ça faisait des trous partout ! Cette chose était dangereuse, efficace mais dangereuse. Le singe avait eut si peur qu'il lâcha la tablette … dans l'enclos des girafes, oh oui !!! Sauf qu'elle était derrière un enclos, ça c'était moins drôle, est-ce que j'escaladais ? Non, la flemme. Tant pis pour la girafe, autant gouter de nouvelle saveur. Mais la tablette, j'allais faire plaisir à tout le monde, avec ma patte je pouvais atteindre l'abreuvoir des girafes.
« Bon je crois que je peux l'avoir … Bah s'mouillé. »
Je détestais avoir le poils mouillé, vraiment cette sensation était désagréable au possible, néanmoins, je pouvais sentir la tablette sous mes griffes, il fallait juste que je la choppe bien … J'y arrivais jusqu'à ce qu'un hurlement me déconcentre. Ce cri m'étais vaguement familier … Non pas elle … Si. Yzma toujours avec ses fameux lama, dite mois pas que celui sur lequel elle était accroché était l'autre idiot … La tablette ou Yzma ? … Je la regardais avec cette horde de lama qui courait vers les guépards, quelle idée d'aller vers ceux qui allaient les manger. Hey mais attendez !!! Pas question que les guépards goutes du lama avant moi !!!
J'avais donc abandonné la tablette dans l'eau pour poursuivre Yzma et le lama, me frayant un chemin en évitant de me faire piétiné. C'était plus facile qu'avec les gnous mais quand même. J'avais foncé sur le côté pour me jeter toutes griffes dehors sur le lama, le faisant tomber sur le côté, Yzma comprise, écraser entre le sol et le cadavre du lama que je venais d'assassiné à grand coup de canine, histoire d'abréger ses souffrances et gouter un peu. Je me redressais sur l'animal mort pour regarder Yzma, le regard brillant d'envie de meurtre.
« Deux pour le prix d'un, voilà mon jour de chance. »
Bon okay, c'était le gros nawak. Le mini-chien venait de pisser sur le singe qui avait fait tomber la tablette dans l'abreuvoir des girafes. Quel combat épique... Quant à la lionne, elle me semblait beaucoup moins sympathique depuis qu'elle avait voulu me refourguer au-dit macaque. J'avais feulé légèrement en entendant cette proposition. Dommage pour toi, ma belle. Mon intérêt pour toi venait de diminuer d'un cran.
Pour commencer, je bondis sur le tigre à ressorts et écrasai sa gorge dans ma patte puissante, histoire de le faire taire. Aussitôt, je sentis l'artère de son cou palpiter contre mon pelage. Je frémis, le fixant d'un oeil intense où se mêlait la fascination et la délectation. Il avait l'air tellement appétissant... Je commençais à comprendre les pulsions de la jeune lionne. Hypnotisé par son corps transi, capturant son regard dans lequel je lisais l'ombre de l'inquiétude, je retrouvai l'état d'esprit du tueur à gages, ce boulot qui me manquait tant. Supprimer des gens verreux pour de l'argent, c'était jouissif au possible. Mais neutraliser un tigre trop bavard devenait une autre sorte de jeu. Je me demandais quel gout aurait sa chair, comment le sang giclerait quand je plongerai mes crocs dans sa gorge... Je me léchai les babines avant d'approcher ma gueule ouverte de sa tête. "Tu fais moins le fier maintenant, hum ?" lui murmurai-je d'un ton doucereux.
Un cri strident me fit lever les yeux vers une bande de lamas qui fonçaient droit sur l'enclos des guépards. Ces derniers attendaient tranquillement la livraison de la bouffe à domicile. Je me redressai en reconnaissant la jeune femme rousse cramponnée au cou d'un des lamas, et qui hurlait sans discontinuer avec la même force vocale qu'une soprano sur le point d'agoniser. Si j'avais encore eu des pouces, je me serais bouché les oreilles.
Secouant la tête, je libérai à contrecoeur le tigre et dévisageai la jeune lionne qui se mit à courir vers les lamas.
"Eh mais... c'est pas le plan ! Et la tablette ?" fis-je, scandalisé.
La lionne parvint avec agilité à se frayer un passage entre les lamas déchainés et extermina le lama porteur d'Yzma d'un coup de patte avant de le déchiqueter consciencieusement. Ce dernier était tombé sur le corps de la jeune femme qui s'égosillait à n'en plus finir. Quant à la lionne, elle était montée sur le cadavre du lama pour mieux croquer la proie rouquine.
Je levai les yeux au ciel et me dirigeai vers l'abreuvoir. Tant pis pour Yzma. Ca ne serait pas une grande perte. Cependant, si elle mourrait, je risquais de ne jamais voir mon salaire d'une journée. Sans parler du fait qu'elle savait surement pour quelle raison on était des animaux. La tablette était une hypothèse, Yzma était une certitude. Elle était trop canon pour être honnête. Je poussai un grognement agacé avant de rebrousser chemin pour courir jusqu'à la lionne et la repousser en me jetant sur elle. "Occupez-vous de la tablette !" lançai-je aux autres.
Puis je me tournai vers la lionne qui montrait les crocs. Je fis de même. C'était plutôt sympa d’être un lion, ça me venait très naturellement. On se faisait face, prêts au combat. Soudain, je pris une allure neutre, secouant ma crinière lentement.
"Je ne me battrai pas avec toi. Tu ne peux pas tuer cette femme. Elle est peut-être notre seule chance de salut. Aide-moi plutôt à pousser le clafoutis de lama."
Je désignai le cadavre sous lequel Yzma s'agitait en beuglant toujours d'un ton suraigu. J'avais une furieuse envie de lui arracher la gorge mais restons caaaalme Klaus. La lionne n'avait pas l'air de vouloir accéder à ma requête.
"Très bien. Reste là à bouder. Je vais le faire tout seul."
J'entrepris de dégager le lama, mais je m'aperçus très vite qu'en étant un lion, on a beaucoup plus de mal à déplacer un cadavre qu'en étant humain. Je tentai d'abord de le pousser avec mes pattes avant, puis refermai ma gueule sur l'une de ses pattes pour le tirer vers moi. Rien n'y fit. Heureusement, le tigre vint m'aider. Tss... pourquoi se montrait-il tellement sympa à longueur de temps, celui-là ? Y a rien qui m'insupporte davantage que la gaieté inexpliquée.
Enfin, Yzma fut libre. Elle cessa brusquement de hurler pour se redresser d'un bond et nous fixer avec des yeux terrifiés. Sa robe ultra courte était pleine de terre et sa coiffure ne ressemblait plus à rien. Je fis une moue. Tout compte fait, je n'aurais pas du lui sauver la vie.
Yzma Popochimalt
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| Avatar : Emma Stone
Ils ont l'air un peu trop contents...
Je vais en tuer quelques uns, ça va les calmer.
On s'éclate à Rio avec le robot !
| Conte : Kuzco ღ | Dans le monde des contes, je suis : : Yzma ϟ
Ils me guettaient. Ils attendaient pour me sauter dessus. Il fallait que j'agisse la première. Je m'étais fait avoir par ces sales lamas en voulant accomplir mon expérience, mais cette fois-ci, ils étaient piégés.
"AHAAAA !" m'écriai-je, triomphante en les désignant. "Vous ne m'aurez jamais ! Je suis la plus forte ! Vous savez pourquoi ? Parce que j'ai des pouces opposables, MOI !"
D'un geste théâtral, je sortis une fiole emplie d'un liquide rose fluo que j'agitai avant de la jeter devant eux. Elle explosa en mille morceaux, libérant une brume rose qui s'étendait très vite, les faisant presque disparaitre à ma vue. Je déglutis et battis des cils d'un air paniqué. C'était un peu mal calculé que je ne les vois plus. Hum. Pas grave. Je restais la meilleure.
"Cette brume va faire fondre votre cervelle ! N'essayez pas d'en sortir, vous ne pouvez pas ! Elle trouble déjà vos repères !" fis-je d'un ton extatique. "C'est ma dernière nouveauté ! Je voulais mettre un point d'honneur à te détruire dans ta forme originelle, sale petite lionne !"
Je cherchai des yeux Krystal mais ne la trouvant pas à cause de la brume, je haussai les épaules et poursuivis d'une voix plus forte :
"C'est super que tu aies amené de la famille à toi ! Vous allez mourir ensemble !"
"Je n'ai rien à voir là-dedans, boss ! Fais chier quoi !"
Je clignai des yeux. Cette voix m'était familière. Où l'avais-je entendue ? Au télé-shopping ?
"Je démissionne ! J'en ai marre de toutes ces conneries." "Oh, c'est vous Klaus !" dis-je d'un ton roucoulant en reconnaissant tous les jurons. "Quelle joie de vous entendre ! Mais... je ne vous ai pas vu ! Comment êtes-vous arrivé si vite ?" "Je suis le lion de la bande, espèce d'idiote !" "Roooh quelle impolitesse !" fis-je en ajustant mon brushing explosé. "Sans votre impertinence, j'aurais tout fait pour vous sauver la vie ! Dommage ! Je garderai toujours votre souvenir -oh oui- en mémoire ! Mais ça veut dire que mon expérience à marché même sur les humains non animaux ? Roooh faut que je le note dans mon journal !"
Je sautillai sur place avec un sourire jusqu'aux oreilles, quand j'entendis un feulement dans mon dos. Je sursautai en me retournant, découvrant trois guépards prêts à me sauter dessus.
"AAAAAAAAAAAAH A MOIIIIIIIIIIIII"
Prestement, je fonçai dans le nuage de brume rose et percutai de nombreuses personnes, dans le flou le plus total. "Ah !!! Qui m'a touché les fesses ? Poussez-vous ! Poussez-vous, j'ai dit ! Je veux pas être mangééééée !"
C'est alors que je me rendis compte que ma cervelle allait fondre aussi.
"Oh non."
Il fallait se sortir de là, et vite ! "Il se peut..." fis-je d'un ton tremblant que je voulais charmeur. "Il se peut que j'ai l'antidote pour dissoudre le nuage... et pour vous rendre votre apparence... mais... il faut me promettre de ne pas me tuer. Je n'ai pas vraiment voulu vous supprimer, après tout... C'était pour rire !"
Un feulement se fit de nouveau entendre.
"Klaus... c'est vous ?" couinai-je.
Quelque chose chercha à me griffer. Je sautai sur le premier truc venu pour m'y cramponner. Ca me semblait tout petit et humide et aie... ça brulait !
"Les guépards sont entrés dans le nuaaaage !" hurlai-je en secouant ma main endolorie. "Faites quelque choooose !"
Adam B. Parker
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| Conte : Film d'animation ; Moi, moche et méchant | Dans le monde des contes, je suis : : Le chien Brutus
Adam avait presque réussi son coup, si elle n'avait pas atterri dans l'abreuvoir ça aurait été mieux, mais on ne pouvait pas tout avoir. Il savait que sa méthode pourrait paraître n'importe quoi et assez dangereux mais c'était ce qu'il était en chien-piranha et encore là, ce n'était encore rien. Il se contrôlait beaucoup plus qu'on pouvait le croire. Il regardait ses partenaires d'infortunes et la jeune lionne, se porta volontaire pour l'attraper. Quelle est gentille...Elle veut faire plaisir au lion peut-être. Il attendit assis, patiemment, le macaque qui tentait toujours de rester percher, mais qui semblait être mal au point. Ce n'était pas de sa faute, il voulait pas nous écouter. Bon, il ne lui avait pas laisser le temps à vrai dire...Il lève les yeux au ciel.
Il était en train d'attendre, que la jeune lionne l'attrape quand un bruit assourdissant pour ses oreilles, désagréables vint l'oppresser. Rah...mais qu'elle se taise ! Il vit en mettant comme il put tout ça en sourdine, un groupe de Lama, foncé vers l'enclos des guépards. Et le cri venait de la gorge d'une femme, accroché à un des animaux. Il avait envie de lui sauter dessus pour lui faire fermer son clapet. Mais, il se retint. Il ne savait pas qui s'était enfin , il avait l'impression de l'avoir déjà rencontrer. Cependant, il n'arrivait pas à réfléchir avec tout le vacarme qu'elle faisait. Si personne ne l'avait entendu à par nous, s'était anormal.
Comme si quelqu'un l'avait entendu, la jeune lionne fonça sur le Lama qui portait la criarde. Elle était agile et arriva facilement à celui-ci. Elle l'attrapa et l'acheva, faisant taire la femme insupportable. Adam était toujours assis, retrouvant son calme. Il avait envie de rigoler, elle allait la bouffer, tant mieux, comme ça elle nous ferait plus de problèmes auditifs. Maintenant, il pouvait mieux réfléchir. Pendant quelques secondes, il était partie ailleurs, n'ayant pas vu ce qu'il s'était passé avec le lion. Ah voilà, il savait qui s'était, s'était la patronne.
A ce moment, il entendit exactement, ce qu'il avait pensé. Mais, en observant la jeune femme, elle avait une fiole dans une de ses mains et ni une ni deux, elle la jeta. Il recula un instant, une brume s'éleva, rose...Beurk, ça sentait pas la rose -blague nulle- Il reniflait et entendit la voix désagréable pour ses oreilles de la rousse, s'élever. Le jeune lionne aurait du la manger. Il était entouré de cette brume, il ne voyait rien, ce qui commençait à l'énerver, effectivement, il avait ses sens moins performants. Il n'allait pas se laisser si facilement abattre, il lui en fallait beaucoup plus. Il regarda à ses côté, le tigré normalement, y était, il aperçut vaguement une queue orange..
Il savait qu'une des lionnes étaient un peu plus derrière et l'autre devant lui, avec le lion. Il toucha la queue du tigré pour lui signaler sa présence. "Ne nous séparons pas trop..." dit-il pour ne pas qu'ils s’éparpillent de trop. Soudain, le cri strident de tout à l'heure revint lui titiller les oreilles, il ne fallait pas la tuer...ni même la blesser ? un feulement se fit entendre...il pouvait comprendre son cri...mais à force, sa patience envers la patronne allait être mit à rude épreuve.
D'ailleurs, il sentit quelque chose, grimper sur lui. Il savait qui s'était, vu les cordes vocales qu'elle se tapait. La main posée où il ne fallait pas, il sourit intérieurement. Tenez on dirait qu'on touche là où il ne faut pas. Tant pis pour vous. Il mit ses oreilles sur une sorte de pause. Heureusement, que la brume atténuait ses sens à cet instant. Elle cria. Il se mit à rire -en vrai s'était vraiment bizarre- Il se calma, pour se concentrer, en effet, on dirait que ça allait être quelque chose de bien intéressant de se battre dans cette brume. Un nouveau jeu. C'était pour lui !
Il se concentra et mit tout ses sens altérés sur pause. Il sentait la présence de différentes personnes/animales....il se fiait à certains instincts qui étaient bon de retrouver, se vidant la tête. Il entendit un nouveau feulement, il sentait que cela se rapprochait. Il poussa le tigré un peu plus loin et grâce à certaines vibrations il put esquiver les griffes de l'animal, qu'il jetait successivement. Il était rapide, c'était un guépard logique mais lui aussi il l'était. Si on voyait les choses de l'extérieur, Adam était tout excité, la langue sortie, comme un chien...et les dents encore plus en avant près à croquer comme un piranha...Il était prêt.
Il évitait un peu près tout les coups de patte ou crocs, plus ou moins difficilement par moment et se faufila à travers les pattes de l'animal, ce qui fit l'effet voulu. Il mordit dans une des ses pattes. Il n'était pas très futé le félin...La brume n'aidait pas, mais les instincts de Adam, reprenaient le dessus, il se laissa envahir par sa partie animal plus qu'humaine, il savait que ce n'était pas une bonne idée. Il était dans son truc, heureux. Il sauta sur le dos du guépard qui essaya en boitant de l'envoyer valdinguer. Il réussit une première fois à lui faire rencontrer un mur. Adam secoua sa gueule.
C'est bien boule de poils, tu ne te laisses pas faire. Il attaqua une nouvelle fois, sautant sur son dos. "Rodéo !", cria t'il, complètement envoûté par ce jeu. L'animal s'agitait, énervé, ça tombait bien, lui aussi. Ils auraient pu être pratiquement copains mais il n'avait pas l'air d'accord avec ceci. A chaque fois, qu'il retombait, il esquiva tant bien que mal les coups de crocs pour remonter sur celui-ci. Il n'avait pas envie d'utiliser sa marque de territoire. Trop facile sinon, et là il voulait s'amuser.
Quelques minutes passèrent encore, il prit la décision d'en finir une bonne fois pour toute. Il entendit pour un rugissement qui pourrait déchirer le cœur de quelqu'un. Adam se dit qu'une des lionnes en avait eu un aussi. il avait entraperçu le tigré s'approcher d'un autre guépard. Courageux.
Il s’accrocha une nouvelle fois au guépard -il était peut-être un peu maso aussi- rentrant ses dents dans sa peau, que l'animal n'appréciait guère. Il entreprit sa montée vers son cou. Se relevant, enfonçant ses griffes pour ne pas se faire une vole plané et croqua sans une once de pitié, encore plus profondément dans son cou, grignotant, jusqu'à broyer sa gorge. On pourrait croire qu'il avait presque la tête coupée...Il s'était effondré. Il avait continuer à le grignoter encore un peu, lui arrachant la peau et lui coupant des parties.
Un de moins...Il s'assit sur lui, venant par moment prendre un morceau par ci par là. Espérons que les autres s'en sorte.
Guépard : 2/3
Krystal Oliver
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La tablette ? Rien à faire de sa tablette, il avait qu'à la chercher lui même, c'était un mâle non ? Bah qu'il prouve qu'il est pas inutile ! Moi j'avais un lama à dévorer enfin !!! Depuis le temps que j'en rêvais, comment Simba avait-il pu croire que je pourrai m'enticher d'un animal avec une tronche pareille ? J'allais lui ramener la carcasse tien, pour qu'il voit ce que j'en fais des lamas ! C'était bon en plus comme viande, pourquoi Granny en mettait pas au menu ?!
Mais voilà que belle crinière arriva, et me poussa. D'où il me poussait lui ?! Je le regardais en montrant les crocs, on touche pas à mon diner ! Mais il se calma, avait-il comprit que j'étais une lionne depuis toujours et que lui depuis dix minutes même pas ? Les lionnes n'avaient pas peur de chasser et de tuer des lions errants parfois, question de protection de territoire.
« Moi je lui fais pas confiance, la dernière fois elle est devenu un dragon ... »
Du coup s'il voulait des emmerdes, bah tout seul hein, même s'il avait visiblement besoin d'un coup de main. Je m'étais assise pour mieux l'observer. M'avait pas l'air bien doué, j'en ramener des cadavres bien plus lourds à la meutes après une chasse ! Les mâles vraiment … Dire que c'était une peluche qui devait venir l'aider.
« Je devrais lui manger ses pouces alors ... »
Si c'était ça qui la rendait fort, autant les dévorer non ? Mais encore une fiole, j'avais reculer d'un pas avant que de la fumé rose ne se répande partout, et visiblement son attaque était contre moi. Elle m'en voulait encore pour la dernière fois ?
« J'apprécie le geste. »
Bah oui, elle voulait me tuer en lionne, pas en humaine, j'appréciais beaucoup, ça m'arrangeait même, pas question de mourir dans ce corps d'humain sans poil. Mais quand elle parlait de cervelle qui fond, elle était sérieuse ou c'était pour faire peur ? En tout cas, elle me brisait les oreilles à hurler autant, c'était pas l'épaule que j'aurai dû lui broyer la dernière fois, mais les cordes vocales. Faudra que je pense à le faire après qu'on soit sortit de cette fumée rose …
J'essayais de sentir l'odeur des autres, ce n'était pas facile avec celle de la fumée, mais il ne fallait pas que je les blesses accidentellement, du mois Anita, bien que la boule noire pouvait faire fondre n'importe quoi, mieux valait pas l'attaquer par erreur non plus. D'un coup tous mes instincts s'éveillèrent : les guépards étaient là. Une guerre éternelle avec cette race, l'habitude de tuer leurs bébés qui ressemblaient bien trop aux lionceaux avec leur tâche.
En position de chasse, j'attendis que l'un d'eux se rapproche, c'était dure, mais en me concentrant bien, je pouvais sentir leur présence. Lorsque l'un fut assez proche, je bondis sur lui, un coup de patte dans le visage, lui arrachant une partie du museau. À terre il essaya de s'échapper, voyant la mort arriver sur lui. Pas de chance, j'étais bien plus prédatrice que lui. Dans un dernier espoir il poussa un dernier rugissement, un mélange de peur et de douleur avant d'agoniser dans ma gueule, après que je lui brisais la gorge.
Je ne sais pas ce qui m’étonnait le plus... Que l’on soit à la poursuite d’un singe voleur de casquette ? Que le jardinier soit devenu un lion frimeur digne de la pub freedent ? Que le chien se mette à faire pleuvoir de l’acide pour faire déguerpir le macaque – et accessoirement fondre le reste de l’arbre ? Ou bien que l’autre minette se mette à râler parce qu’elle avait la patte dans un abreuvoir ? Hmm, a bien y réfléchir, je choisis de me pencher sur ce qui m’enserre la gorge actuellement. Ah oui, c’est vrai que je suis en danger de mort et que le truc aux dents longue se penchent dangereusement vers moi pour me souffler un « Tu fais moins le fier maintenant, hum ? » J’étouffe un éternuement, en essayant de me dégager de ses griffes. « Je vais surtout finir asphyxié si tu continues à me coller avec ton haleine de babouin ! » Rétorquai-je, sans me laisser démonter le moins du monde par la dangerosité de la situation. Je ne vous avais pas dit que j’avais un décalage certain entre mon instinct de survie et ma capacité à me foutre dans la merde ? En tout cas, il ne méritait pas le slogan pour les dentifrices, ce n’était pas agréable un lion qui vous crache à la figure le contenu de son estomac. Un peu plus et j’aurais pu faire la liste précise… Heureusement des lamas décidèrent d’interrompre notre joyeuse joute, et je… des lamas ?! Comment ça des lamas ? Ils s'étaient perdus ou quoi ceux-là dans la disparition des incas ou quoi ?
Je bondis hors des griffes de l’autre botaniste pour rouler au-delà du groupe de lamas, interloqué alors que, bousculé, je sautais pour m’accrocher au cou de l’un d’eux. Ce n’est qu’en voyant la lionne se jeter sur l’un d’eux et le dévorer avant de se tourner vers une rouquine, que je compris que j’étais parti un peu loin des autres. « Merci m’sieur le lama, mais j’ai encore un peu besoin d’ceux-là pour redevenir moi-même, tu comprends ? Alors, ciao bello ! » En glissant sur son dos puis prenant appui sur sa croupe pour me précipiter vers celles et ceux qui étaient mes compagnons d’infortunes depuis le début de la soirée. Cette expression est vraiment bête, compagnons d’infortunes. Je crains qu’il n’y en ai pas un de moins riche que moi dans tout le petit troupeau, et je savais de quoi je parlais, en bon roi des mites. Je me glissai furtivement près du chien, puis je me dirigeai vers la dame rousse qui criait plus fort qu’un album d’Alanis Morissette. Bah qu’est-ce qu’elle avait celle-là ? C’est pas comme si la lionne dévorait tout depuis le début. « Si ça se trouve, la tablette marche à l’envers pour les animaux et les transforme en humain ? » Demandai-je, alors que j’aidais machinalement le jardinier à dégager le corps du lama. « Donc du coup, la rouquine serait…. Un orang-outan ? Mais c’est pas classe ça, un orang-outan… pourtant ça voudrait dire que j’avais raison pour les touristes ? Oh my, la lionne a bouffé les petits scientifiques de l’antarctique !! » Je commençai à sérieusement m’inquiéter de la santé mentale de la lionne pour le coup. Le cannibalisme, ça rend pas dingue ?
« Vous ne m'aurez jamais ! Je suis la plus forte ! Vous savez pourquoi ? Parce que j'ai des pouces opposables, MOI ! » Je penchai la tête sur le côté, avant de baisser les yeux vers les moufles qui me servaient de mains. Bah, moi aussi j’avais des pouces opposables… Pourquoi elle disait ça ? Mais je n’eus pas vraiment le temps de réfléchir d’avantage – si, je sais réfléchir, moi ! – qu’une étrange nuage de fumée rose nous enveloppa lourdement. Ah tient, voilà l’orang-outan qui se remettait à beugler… Ou bien à crier ? Ouais je crois que ça crie ces machins, mais en tout cas ça fait un sacré boucan. Elle me percuta de plein fouet en se dirigeant vers nous, et je tombai en arrière pour rouler un peu plus loin en grognant. Non mais, on n’a pas idée de bousculer les gens de la sorte ! Revenant dans le nuage en remontant mes manches, j’allais lui faire tâter de quel bois je me chauffais ! « Il se peut que j'ai l'antidote pour dissoudre le nuage... et pour vous rendre votre apparence... mais... il faut me promettre de ne pas me tuer. Je n'ai pas vraiment voulu vous supprimer, après tout... C'était pour rire ! » Ah bah, si c’était pour rire… Non mais non, eho, même moi d’ordinaire je ne suis pas aussi con pour gober ce genre de gros bobards. Il en faut plus pour m’impressionner, merci.
Je sentais le sol quelque peu tanguer en dessous de moi, parvenant avec difficultés à garder un équilibre sur mes deux pattes arrières. « Oh, eeeet…… qui a planqué un bateau sous l’enclos des girafes ? » Demandai-je à tout hasard. « J’ai jamais supporté les croisières, alors quand y’a en plus des macaques de partout et des gros chats tachetés, c’est pas l’attraction la plus drôle. Oh le macaque. Avec ma casquette. Reviens, que je… J’crois que j’ai le mal de mer… » Mes joues prirent une couleur blanche, puis verte, traductrice de mon état intérieur en train de se faciliter le transit intestinal dans la mauvaise direction. J’espérais attraper la rambarde de sécurité avant de passer par-dessus bord, lorsque je vis soudainement apparaitre devant moi un des guépards. Avec le chien dessus. Okay. Ok, tout va bien. Soit j’étais passé sous champis, soit je venais quand même de trouver le pote le plus cool de toute la planète entière et même plus. Cela fit redescendre ma boule au ventre – il valait mieux – et j’évitai soigneusement les mouvements de l’autre hystérique pour me faufiler entre les pattes des trucs restants. Pas de raison qu’il soit le seul à jouer !
« Minou, minou minouuuu ! » Appelai-je à l’adresse du dernier des gros chats, agitant la queue dans mon dos, prêt à bondir. Cela le fit grogner et, alors qu’il s’élançait vers moi dans toute sa splendeur animalière… je le vis lamentablement perdre l’équilibre et s’échouer de tout son long sur le sol, dérapant jusqu’à mes pieds pour s’arrêter à quelques centimètres de moi. « … Et une baleine échouée, une ! » M’exclamai-je, en lui bondissant dessus pour grimper sur son dos et lui asséner un coup de pied monumental dans le crâne. « Fallait pas abandonner Willy ! » Non mais ! Trottinant ensuite à distance respectable du guépard assommé, au cas où Mama Lionne déciderait d'en faire son dernier sandwich.
Visiblement, la proposition d'Anita n'avait pas vraiment enthousiasmé le petit singe. Tant pis, au moins, elle aurait essayé ! Adam avait eu une autre idée et la lionne le regarda bondir sur Tigrou pour rebondir jusqu'à atteindre une branche. Là, avec une certaine stupéfaction mêlée à une bonne dose de dégoût, elle vit la boule noire pisser sur l'arbre et donc sur eux aussi, par ricocher.
D'un bond, la lionne se mit hors de portée de l'acide et vit le singe perdre la tablette qui alla se mettre dans l'abreuvoir des girafes. Bon bah au moins, ça, c'était fait ! En plus, Tama pourrait aller en croquer uneau passage ! D'ailleurs, sa cadette s'attelait déjà à essayer de récupérer l’artefact. Jusqu'à ce qu'une voix retentisse. Une femme rousse, sur des lamas fit son apparition. Et la plus jeune des lionnes en bouffa un avant de lui sauter dessus. Klaus aidant, la rousse fut sauvée.
Jusqu'à ce qu'elle balance une fiole qui se brisa, libérant un truc rose qui forma un nuage. La rouquine les avertit que la brume allait leur faire fondre la cervelle. Déjà entrain de se gratter les yeux à l'aide de sa patte, Anita n'entendait plus grand chose. À part des hurlements, des grognements et des cris de femme. Elle ne voyait rien du tout dans tout ce capharnaüm. Un coup de langue s'échoua sur sa truffe, venu d'où et de qui, la lionne n'en avait strictement aucune idée !
- Gardez vos langues rangées bordel ! Cria-t-elle, aspirant un peu plus les émanations de la brume au passage.
Lorsque le nuage rose se dissipa, la lionne put enfin voir où était posté les gens. Un guépard mort, un autre qui la collait un peu trop sans qu'elle ne comprenne bien pourquoi, un lion blanc, une lionne visiblement plus jeune qu'elle, un truc noir bizarre, un... Non, une peluche de tigre et une rousse. Voilà tout ce que le nuage lui montrait. Elle vit même un petit singe qui était entrain de déchirer une casquette, très moche au passage. Ce primate avait donc un peu de goût...
- Dites euuuh... Z'êtes qui ? Demanda-t-elle à l'assemblée, les regardant tour à tour sans trop savoir qui ils étaient. Vous pouvez me dire ce que je fais là moi ?
La lionne était complètement perdue. Elle ne reconnaissait rien du tout, ni personne d'ailleurs ! L'installation qui les entourait lui semblait étrange, ce n'était pas comme ça la dernière fois qu'elle s'était éveillée ! La savane avait disparu, ses compagnes aussi... Bordel, mais que c'était-il donc passé ?!
- C'était quoi le truc rose qui m'a amené ici ?
Les voir la dévisager comme si elle était une folle énerva grandement la lionne. Comment osaient-ils regarder ainsi la grande... Merde ! Elle ne se souvenait même plus de son nom ! D'un coup, elle se mit à paniquer, à regarder frénétiquement autour d'elle.
- Mais je suis qui moi ? Finit-elle par lâcher brusquement.
Yzma Popochimalt
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emma Stone
Ils ont l'air un peu trop contents...
Je vais en tuer quelques uns, ça va les calmer.
On s'éclate à Rio avec le robot !
| Conte : Kuzco ღ | Dans le monde des contes, je suis : : Yzma ϟ
Je m'étais mise à quatre pattes pour tenter d'échapper aux guépards et ainsi retrouver mon chemin dans la brume rose, mais c'était peine perdue. Je n'y voyais rien. Je sortis donc la langue pour m'orienter selon le mouvement du vent. O_o J'avais lu quelque part qu'en cas de cécité, ça pouvait aider. Sauf que ma langue rencontra bientot une chose molle et humide. Oh mon dieu ! Une truffe ! Et en entendant la lionne se plaindre, je sus très vite à qui j'avais à faire ! Je me reculai d'un bond et sentis un liquide chaud gicler sur moi. L'odeur métallique me souleva le coeur. Du sang ! Quelqu'un pissait du sang sur moi ! Aaaaah ! Apparemment, les animaux se battaient entre eux. Je couinai et cherchai à tâtons une bombe aérosol que j'avais empli d'un gaz capable d'évacuer la brume. Ne jamais créer quelque chose sans l'antidote qui va avec... J'aurais quand même pu y penser plus tôt. Mais j'avais une excuse, j'étais à bout de nerfs avec tout ça !
J'appuyai sur la bombe qui émit un long "pssshiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit" et le nuage se dispersa, rendant l'air plus respirable. Ouf, parce que j'avais l'impression d'avoir le cerveau coincé dans une boite de conserve. On respirait mieux.
Je poussai un cri en découvrant les cadavres des deux guépards avec le chihuahua aux dents longues qui dévorait l'un d'entre eux allègrement. Quel cauchemar ! Le troisième n'en menait pas large. Il était à moitié mangé, et Klaus termina le travail d'un coup de dents. Hélas, les autres animaux étaient tous vivants. J'aurais bien aimé voir la cervelle de quelques uns s'échapper de leurs oreilles, mais il ne fallait pas trop rêver. Quoique... l'une des lionnes -pas celle que j'aurais voulu- se déplaçait bizarrement et avait l'air désorienté. Ses paroles firent jaillir un grand sourire sur mes lèvres rouge rubis. "Oh, merveilleux ! La brume l'a rendue amnésique !" m'écriai-je en tapant dans mes mains d'un air ravi. "Effet secondaire ! Je crois que ça aurait été mieux pour elle si sa cervelle avait fondu ! Quel désastre..."
Je jubilai presque.
"Bon eh bien maintenant que tout est fini, je crois qu'on peut tirer un trait sur le passé. Je ne parlerai pas de cette histoire si vous ne le faites pas. On est d'accord ? Je vais vous faire signer un document. Si vous ne pouvez pas tenir un stylo, vous n'avez qu'à cracher. J'ai l'habitude avec Llama."
Je haussai les épaules et farfouillai dans mes poches de tailleur à la recherche des feuilles. Où avais-je bien pu les mettre ? Soudain, je sentis quelqu'un tirer sur ma jupe. "Qu'est-ce que c'est ?" demandai-je d'un ton strident.
Je baissai les yeux sur le singe, portant une casquette à moitié déchiquetée, qui tenait une tablette ruisselante d'eau aussi grande que lui dans ses bras. "Pourquoi cet objet est hors de sa vitrine ?" fis-je, les sourcils froncés.
Le singe se confondit en excuses mais comme je ne parlais pas le singe, je lui donnai un coup de talon pour récupérer la tablette. Le macaque voltigea à plusieurs mètres.
"Vous pouvez nous rendre notre véritable apparence, oui ou non ?" s'enquit Klaus d'un ton impatient qui me déplut beaucoup.
J'observai les cinq animaux par-dessus la tablette dorée, impassible, avant d'éclater de de rire si fort que j'en vociférais presque. Je savourais cette lueur d'espoir au fond de leurs yeux. C'était si... touchant d’être tellement crédule. "Bien entendu, je suis la grande Yzma. Je suis toute puissante !" fis-je, mes ongles tapotant sur la tablette avec délectation. "Mais pas avec ça." ajoutai-je en jetant la tablette.
Cette dernière percuta de plein fouet le singe qui venait tout juste de se relever et qui retomba dans l'inconscience.
"Vous croyiez sérieusement qu'une tablette pourrait vous rendre votre corps d'humain ?" m'esclaffai-je. "On n'est pas dans ce film ridicule avec Ben Stiller ! Cette tablette n'a rien de magique, et en plus elle n'est pas en or véritable ! C'est du toc ! Comme je voulais à tous prix ouvrir mon musée, j'ai fait créé plusieurs contrefaçons, histoire d'avoir de quoi le remplir ! Hum... ça aussi il faudra que vous le démentiez quand je retrouverai mes fichus papiers..." songeai-je à voix haute. "Non, je vous ai fait boire un rafraichissement, vous ne vous souvenez pas ? En fait, c'était dans toutes les bouteilles d'eau du zoo, tout du moins, certaines seulement ! Je vous ai suivi chacun votre tour au long de votre visite cet après-midi pour vérifier que vous ingurgitiez bien la potion ! Elle a pris effet à la tombée de la nuit, comme je le souhaitais ! Ah ah ah !"
J'étais trop forte. Mais ils n'avaient pas l'air de partager mon avis. Certains avaient l'air de me trouver TROP appétissante. Je n'appréciais pas ce manque de considération. "J'ai caché l'antidote dans une horloge en bois, au musée." soupirai-je. "Je préfère tout planquer. Kuzco fouille un peu trop dans mes affaires, ça m'énerve !"
Grommelant, je pris la tête du groupe jusqu'au musée dont les portes ouvertes me firent frémir. A l'intérieur, tout était saccagé, les vitrines explosées... Il ne restait que très peu d'objets. Qui avait pillé cet endroit ? Puis, je compris. Difficilement, certes.
Trois minuscules sirènes s'agitaient sur le sol comme des poissons hors de l'eau, à coté d'un gros caillou. Plus loin, une tête solitaire parlait toute seule, à coté d'un tableau dans lequel s'agitaient des danseuses étoiles. Je m'immobilisai. Les objets du musée avaient pris vie ! Je poussai un hurlement en voyant un indigène en terre cuite pourvu d'un horrible masque passer devant nous avec sa lance sur l'épaule, tout en sifflotant.
"Qui a fait ça ?" criai-je. "Qui a jeté un sort sur mon musée ?"
Je trépignai sur place, mes petits poings serrés. Mon visage perdit toute couleur en voyant un petit crocodile avancer vers moi, ses yeux globuleux bougeant au rythme d'un tic-tac agaçant.
"Aaaah ne m'approche pas, toi !"
J'allais lui donner un coup de pied quand je me rendis compte que...
"Oh non..." balbutiai-je, le talon en l'air. "C'est l'horloge en bois ! Elle était en forme de croco ! Et maintenant c'est... un vrai croco ! L'antidote est à l'intérieur mais j'ignore comment le récupérer ! Il n'a surement pas de clapet !"
Pour toute réponse, le bébé crocodile se lécha les babines et ferma sa gueule à quelques millimètres de ma chaussure.
"Non mais ça va pas ? Ce sont des Louboutin !" couinai-je, apeurée.
Je reculai encore et grimpai sur le tigre en peluche, tentant de garder un équilibre précaire sur ses épaules. "Récupérez l'antidote !" ordonnai-je en me retenant comme je pouvais. "Ne le laissez pas me bouffeeeeeeeeer !"
Le bébé crocodile sautillait allègrement vers mes jambes qui battaient dans le vide. Je me redressai et grimpai le plus haut possible sur le tigre, l'étranglant presque.