« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le tigre orange se servait de sa queue pour rebondir sur le sol. Le chien noir aux dents proéminentes me regardait avec un air qui me plaisait moyen. Quant aux deux lionnes, j'avais très envie de leur faire gouter le plomb de ma mitraillette. C'était quoi ce cirque ? Mais si j'avais pu me préparer au reste...
Le tigre bondit et bondit encore sur le dos d'une des lionnes, avant de s'exprimer d'un ton effroyablement joyeux. Oui, la bestiole parlait. J'ouvris des yeux ronds comme des billes, les mains crispées sur mon arme. J'allais le faire la fermer une fois pour toutes. J'aimais pas les bêtes qui faisaient des trucs bizarres. Ca me stressait.
La lionne, sans doute lassée d’être utilisée comme monture, le fit lâcher prise et le tint en respect, sa patte puissante posée contre la gorge offerte du tigrounet. J'avais presque envie de la remercier, mais elle se mit à parler elle aussi. Je frémis et la visai. Là, y en avait marre. On se jouait de moi. Quelqu'un m'avait envouté pour me faire imaginer n'importe quoi. J'étais en train d'halluciner. Ou alors, ma première journée de travail m'avait beaucoup plus épuisée que ce que je croyais. Non, impossible : j'étais un roc. Il m'en fallait plus pour me terrasser. J'avais déjà passé quarante-huit heures sans dormir une fois, lorsque j'étais traqué par les Hommes en Noir. A aucun moment je n'avais laissé la fatigue s'emparer de moi.
Je me concentrai, expirai légèrement et ajustai ma cible. L'autre lionne s'agita, et la première lui fit comprendre de se calmer. Oui, excellente idée. Ne bougez pas, vous souffrirez moins de cette façon...
La lionne plus jeune me harponna, me demandant sans détour de les faire rentrer.
"Rentrer où ?" fis-je, perplexe. "Au cimetière ? Ne t'en fais pas ma jolie, tu vas très vite t'y rendre."
Je choisissais finalement de la viser, allai appuyer sur la détente, mais un truc tout noir passa dans mon champ de vision et attira mon attention. Le chien hideux courait comme un dératé. Il avait la rage ou quoi ? Interdit, je le regardai faire, avant qu'il ne se plante face à moi et me dévisage de ses gros yeux stupides.
"Tu veux me becter toi aussi, sérieusement ?" m'esclaffai-je.
Il était ridicule avec ses quarante centimètres de hauteur. Je devais admettre que sa dentition était impressionnante, mais ça s’arrêtait là. Jouer à trouver la cause ? La cause de quoi ?
Il avait l'air contrarié. Oulalah attention, j'avais contrarié un toutou aussi agressif qu'un chihuahua ! Subitement, il expectora un liquide qui fit fondre instantanément la mitraillette dans mes mains. Je la lâchai avant que l'acide n'atteigne ma peau et médusé, fixai mon arme qui se désagrégea sur le sol en laissant un grand trou noirâtre.
"Okay." fis-je posément en dégainant mon Beretta 92 que je cachais à ma ceinture, dans mon dos.
J'enclenchai le chargeur et voulus viser le cabot mais à cet instant précis, une alarme résonna dans tout le zoo.
"Alerte ! Défaillance du système de sécurité ! Alerte !" nous apprit tranquillement une voix informatisée.
Je déglutis avec difficulté en voyant tous les enclos s'ouvrir tout autour de nous. Les pingouins s'empressèrent de s'échapper, leurs pattes palmées clapotant sur le sol tandis qu'ils se dirigeaient inexplicablement vers le stand de glaces. Je les regardai passer avant de lever mon arme sans savoir si je devais tirer ou pas. "On est dans la merde." fis-je pour tout commentaire.
J'avais l'impression que le destin s'acharnait sur moi, sérieusement. Un bon gardien aurait cherché à réactiver les clôtures, à remettre les animaux dans leurs enclos respectifs. Il aurait également prévenu la directrice du zoo qu'il y avait un grave problème.
Mais je n'étais pas ce genre de gars. Tout ce qui m'importait, c'était la tablette qui m'attendait sagement dans le nouveau musée.
Aussi je gardais mon arme et lançai au quatuor de bestioles parlantes :
"Si j'étais vous, je me casserais d'ici. Ca va vite finir en boucherie. Au pire, vous pouvez vous tailler un steak dans un pingouin avant de partir." proposai-je aux deux lionnes. "J'ai un truc à faire."
Je me détournai d'eux pour m'engager dans le couloir du vivarium. Ca allait être difficile de rejoindre le musée, car il faudrait traverser la majeure partie du zoo qui serait sans doute envahie par une quantité phénoménale d'espèces dangereuses. Un frisson d'excitation me parcourut. Le gout de l'aventure m'avait tellement manquée... Surtout que se mesurer à des prédateurs, c'était nettement plus grisant que d’être coursé par une bande de dinosaures. Les chances étaient égales de part et d'autre, au moins.
Je me retournai subitement vers les animaux parlants.
"En fait, vous êtes les derniers clients que j'ai voulu virer. Pourquoi vous vous retrouvez avec des poils et des crocs ? C'est bizarre que ça ne m'atteigne pas."
Je m'observai un court instant avant de hausser les épaules. J'étais surement trop génial pour être changé en animal. J'esquissai un vague sourire confiant et m'éloignai. Il fallait faire vite si je voulais voler la tablette sans encombre.
Krystal Oliver
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| Conte : Le roi lion | Dans le monde des contes, je suis : : Tama
Au cimetière ? Comme le cimetière des éléphants ?! Je savais pas qu'il y avait un endroit avec tout plein d'ossement à Storybrooke, comment avais-je pu louper un endroit aussi incroyable ? Surtout que je m'étais balader dans la vie, quand je m'étais perdu pendant des heures en cherchant une rue. Heureusement qu'on m'avait apprit à lire, sinon j'aurai jamais rien compris à ses gribouillis, pouvait pas faire des dessins ? Non les humains, fallait vraiment qu'ils se compliquent la vie. Vraiment des animaux stupides ses bipèdes, finalement les hyènes étaient peut-être plus évoluer à faire dans la simplicité ?
En plus y croyait me faire peur avec son machin là ? Quoique, en le positionnant comme ça, je revis une scène que j'avais vu dans la boite à images qui bougent chez Sarabi. Ça tuait ce machin ! Sarafina m'avait dit pas touche, mais là je devais me défendre et lui arracher le bras ! Question de survie, qui fut finalement régler par la petite boule noir pleine de dent. Grâce à cette chose je n'étais pas blessée, il va me falloir du temps pour encaisser cette information. En tout cas ses marquages de territoires étaient … Impressionnant. Il était sûr que personne d'autre ne l'aurait.
Avant que je ne dise qu'il n'était pas important de chercher tout de suite la cause à notre changement d'état -j'avais quand même envie d'en profiter le plus possible, une horrible voix se fit entendre. Il l'avait pas déjà dit qu'il y avait un problème ? Enfin avec les enclos, mais ça devait être lié non ? En tout cas, si tous les herbivores et carnivores étaient ensemble dehors, ça serait effectivement une boucherie. Tant qu'il y avait pas de hyène.
« Là faut pas me le dire deux fois. »
Sarafina m'avait dit pas touche, mais pas touche aux autres hein ? Si lui me donnait l'autorisation pour chasser, j'allais pas me gêner pour sauter sur l'occasion. Ni une ni deux de m'était jeter sur le premier pingouin qui n'avaient pas eut le temps de s'enfuir, le pauvre avait glisser, pousser par ses camarades dont l'instinct de survie était visiblement plus important. D'un coup de crocs je lui avais brisé la nuque et couper la moitié de la gorge, ah le goût du sang ça m'avait manqué, il y en avait partout.
« Parce que t'es pas un vrai mâle ? Juste un bipède sans crinière et avec peu de muscle ? »
À peine le temps d'arracher une morceau et d'y gouter que le voilà déjà partit. Je reprenais ma proie dans ma gueule avant d'aller le suivre. Bah quoi ? Fallait bien penser à un casse-dalle si jamais une petite faim nous prenait en cour de route. Allez savoir quels animaux on pourrait se mettre sous la dent après. Et puis pourquoi il rentrait dans un endroit aussi … fermé ? On était bien dehors, bon j'avais dis de nous faire rentrer, mais je pensais qu'à l'intérieur ça serait mieux que des vitres avec de la végétation derrière et des bruits de sifflement. Oh non des serpents.
« Ch'Il y avait pas de ch'meilleur endroit ? ... »
Et en plus il y en avait par terre. J'aimais pas les serpents, c'étaient pas nourrissant, en plus certain pouvaient mordre et tuer. Est-ce qu'on tuait nous d'une morsure ? Ah oui le pingouin … Bref c'était ignoble, je sentais leur écailles sur mes pattes. J'avais sortit mes griffes, comme ça j'embrocherai tous ceux qui auraient le malheur de glisser sous mes pattes. Mauvaise idée si c'était pas pour transpercer leur tête, j'en avais planté un au niveau de la queue et il m'avait mordu en retour, d'un geste de réflexe, je l'avais décapité d'un coup de patte. La tête ayant fini sur le machin orange à rayure.
« On a pas quelque chose pour tous les tuer rapidement ?! »
Sous la surprise de la morsure, j'en avais lâcher mon repas, ce qui était bien plus simple pour parler. Mais la petite boule noir, elle pouvait tout faire fondre ? Ça serait super rapide sur les serpent non ?
Tama n'avait pas apprécié son interdiction, forcément... Et Sarafina ne prit pas la peine de lui expliquer le pourquoi. Cependant, elle craignait pour la vie du gardien du zoo. Cet imbécile restait fixé sur elle avec sa fichue mitraillette ! Ainsi, la seconde intervention de sa cadette lui parut tout à fait approprié ! Qu'il se bouge le cul pour leur rendre leur forme humaine mince à la fin ! Sacré paradoxe quand on savait que quelques mois plutôt seulement, elle était en pleine dépression à cause de ce conflit entre humaine et lionne. Mais elle s'était remise et habituée à être les deux ! Aujourd'hui qu'elle se sentait bien dans sa peau, elle recouvrait son ancienne identité. Ce qui la perturbait au fond, mais étant donné que l'homme était toujours muni de son arme, elle n'avait pas prit le temps d'y penser.
En parlant des événements tous récents, Sarafina tourna la tête pour voir où était passé l'autre animal qui les accompagnait. Le chien noir baveux... Celui-ci courait en tout sens, sautant parfois au passage. Excité comme l'était le truc roux. Ce qui manqua de faire lever les yeux au ciel à la lionne. D'ailleurs, une lionne pouvait-elle lever les yeux au ciel ? Pas le temps d'expérimenter que déjà, le truc tout noir cracha sur l'homme. Sa bave toucha l'arme, la faisant fondre. Et rendant plus méfiante la lionne qui n'aimait pas savoir qu'une créature était capable de ce genre de choses. Mais là, pour le coup, ça tournait à leur avantage. Jusqu'à ce que le brun ne sorte une nouvelle arme. Chouette, il en avait combien des cachées comme ça ? Alors qu'il visait le chien, une alarme retentit, brisant presque les tympans de Sarafina. Sérieusement, comment faisaient les animaux pour supporter ça ?
C'est alors que la réalité lui vint. Les cages s'ouvraient. Les animaux allaient être en liberté. Si sa part animale était contente pour eux, celle humaine, plus raisonnable et qui n'avait pas vraiment sa place dans cette forme, savait que ça allait être un gros bordel. Déjà, jamais elle ne parviendrait à contrôler Tama avec plein de proies autour d'elle. Résister à son instinct de chasse allait déjà être assez difficile pour elle, alors Sarafina n'imaginait même pas ce qu'il en serait pour sa cadette. Mais cela annonçait aussi des problèmes avec les autres prédateurs... D'ailleurs, le gardien ne s'y trompa pas puisqu'il leur conseilla de partir. Avant d'ajouter qu'elles pouvaient se faire un steack dans un pingouin. Il aurait mieux fait de se taire cet idiot, puisque maintenant, Tama allait jouer ! La lionne la laissa attaquer un pauvre volatile puis elle les suivit lorsqu'ils partirent vers un endroit qu'elle aurait préféré éviter de voir.
- Facile, faut pas être un génie pour le comprendre. Vous n'êtes pas un ancien animal, donc pas de transformation pour vous. Ajouta-t-elle après que Tama ait répondu au gardien.
Entrer dans le vivarium fit gronder la lionne. Non, décidément, sous forme humaine ou pas, elle n'aimait pas les serpents. Visqueux et dangereux, ces choses-là étaient des dangers pour les habitants de la savane. Les lionceaux étaient assez étroitement surveillés par leur mère durant leur petite enfance à cause de ça... Posant prudemment les pattes au sol, Sarafina grondait à chaque sifflement menaçant qui lui était adressé. Elle était tellement occupée qu'elle ne vit pas ce qu'il s'était passé pour Tama. Ce ne fut que lorsque sa cadette lâcha sa proie qu'elle sut qu'il s'était passé un truc.
- Ca va Tama ? Il a pas mordu trop profondément ? Demanda-t-elle à sa cadette avant de la pousser du coin du nez. Allez, avance, on y est presque arrivé. L'encouragea-t-elle d'un léger coup de museau dans la tête.
Ensemble, les deux lionnes parcoururent le reste du chemin, sans plus d'encombre. Une chance. En attendant, Sarafina ne voyait pas trop où ils allaient là. Le chemin vers elle ne savait quoi serait semé d'embûche à cause de cette panne électrique qui avait libéré le reste des animaux. D'ailleurs, il était peut-être temps de savoir ce qu'il se passait...
- Au fait, Gardien, vous nous menez où là comme ça ? Vous avez un moyen de nous faire redevenir comme avant ? Demanda-t-elle, sans trop espérer de réponses.
Ce type ne lui inspirait pas confiance déjà lorsqu'elle était sous forme humaine, mais là, sous sa forme animale avec son instinct plus fort, c'était encore pire ! Seulement, il semblait être leur seule chance d'un retour à la normale alors ils étaient obligés de le suivre pour l'instant...
Adam B. Parker
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| Conte : Film d'animation ; Moi, moche et méchant | Dans le monde des contes, je suis : : Le chien Brutus
Adam avait bien entendu sa réflexion. Il était sous estimé, parce qu'il est petit. Certes, mais Adam voulait voir, si il avait retrouvé toutes ses facultés et quoi de mieux que de l'essayer sur son arme. Il vit la mitraillette échapper des mains du gardien, pour ne pas que l'acide l'atteigne. Si il pouvait sourire, il l'aurait fait. Enfin il le faisait mais à sa façon et comme il l'avait prévu, l'homme après avoir vu son arme disparaître, fondre totalement, il n'était pas content. Alors, il sortie son autre arme.
Là, il sortie la langue, comme un...chien content. Adam s'excitait sur place, comme si le fait qu'il le tenait en joue, le réjouissait, il aimait jouer, il pouvait tirer et essayer de l'atteindre, ça l'amusait.
Cependant, sa joie ne fut que courte durée car une alerte prévint que tout les enclos s'étaient ouverts. On dirait que son mensonge se transformait en réalité.Il va peut-être s'en mordre les doigts. ça lui plairait de le voir en action.
Adam s'en fichait de tout ça, mais au moins, il en aura des choses à raconter à Agnès et d'ailleurs, il va essayer de lui apporter des preuves. Pour la petite de Margo, il devrait aussi ramener une peluche. Enfin, il verra. Ce n'était pas forcément le moment de penser à cela et puis, il avouait que depuis qu'il avait retrouvé sa condition, ça lui semblait si simple. Il devait le reconnaître ça l'avait bien atteint...Humain...sans blague...qu'elle connerie oui !
Il regarda à sa droite et sa gauche. Il vit la lionne, la plus vielle, elle n'avait pas l'air de bien l'apprécier pour le moment. Ce n'était pas grave. Il regarda la plus jeune, il lui avait en quelque sorte sauvé la vie, elle lui devait quelque chose. Il la regarda trépigner, elle avait réagit au premier degré, pour ce que venait de dire, le jardinier gardien. Elle alla chercher son dîner avec grand plaisir. Adieu Pingouin.
Il se retourna et sauta sur place devant l'orange à ressort. Maintenant, qu'il était libre, il allait le faire avancer. Bien entendu, il avait écouté, l'homme qui se croyait au far west, -il avait quand même des connaissances-. Il était d'accord avec la vieille lionne. Si eux étaient des anciens animaux, lui n'en était pas un, sinon il serait comme eux. Logique pourtant.
Il se reporta sur le tigré, il se mit à lui courir après, essayant de l'attraper. Au moins, ils avançaient tout en jouant. Non ? Ils dépassaient les lionnes dont une avait son casse croûte entre les dents. Appétissant, mais Adam préférait courir après le ressort orange, tout en suivant le gardien.
Cependant, ils arrivèrent bien vite dans une sorte de pièce intérieur. Adam s'était stoppé et observait chaque recoin. Il allait peut-être trouvé d'autres animaux domestiques, ses araignées par exemple. Mais, il tomba sur des serpents, il en était déçu. C'est nul les serpents, ça n'a pas bon goût de plus.
Il entendit un rugissement, Adam vint vers celui-ci, la jeunette s'était faite mordre. Il avançait devant eux moins excité mais toujours assez dynamique allant de droite à gauche, comme un bourré. Il aurait dit que le gardien avait des choses à faire, si ils le suivaient, il nous fera passer par différents territoires, Adam ne pouvait qu'être content, il était sur de trouver des endroits sympas où il pourrait jouer. Jouer à celui qui grimpera à l'arbre le plus rapidement, jouer à saute mouton, en mangeant ceux là, sauter sur les hippopotames, glisser le long du cou d'une girafe, arroser le bassin pour mettre de l'acide partout, cela peut faire un bon parcours du combattant.
Enfin tout cela restait à voir, il allait marquer de son passage ici. Mais il fut coupé dans sa rêverie par le nombre important de serpents qui se regroupaient et qui voulaient attaquer. Des serpents qui veulent jouer à tournis cota, tournis coti, c'est formidable.Il se mit à courir en rond pour arrêter la petit troupe derrière lui, leur barrant le passage quand il passait devant eux. Ils étaient presque arrivé.
"C'est parti!" Tout en tournant, il se mit à lâcher tout. Il envoya une belle flaque d'acide vers eux. Un des serpents se retrouva avec le bout de sa tête en moins, alors Adam prit l'occasion et le tira à lui, le jetant en l'air, pour le faire atterrir dans sa gueule, l'avalant. Heurk, pas très bon, mais ils contenaient pleins de protéines résistantes, pour la suite de son expédition.
Après avoir finit son oeuvre, son regard se posa sur la peluche ressort. Il était au sol. Il s'approcha de lui et il s'aperçu que son espèce de ressort avait rapetissé et une de ses pattes était abîmée. Adam fit les gros yeux. Ah, il avait oublié ce détail. Quand il était excité, il pouvait parfois être maladroit et ne pas faire attention aux dommages collatéraux. Il se mit à mettre un grand coup de langue sur la partie blessée, il n'avait pas l'air d'en avoir reçu énormément mais ça allait surement laisser une marque et ne jamais disparaître. Son coup de langue permettait de récupérer le liquide qui pouvait encore lui brûler sa...peau...son pelage. Bref sa protection extérieure.
"Je suis désolé pour cet accident petit gars", s'excusa t-il tout de même. Il était un minimum poli et il pouvait encore parler, même penser comme un humain, il pouvait pas y échapper, pas encore du moins.
Il se retourna regardant au loin le gardien, toujours en marche. Il cachait quelque chose, et n'était pas innocent de ce qu'ils avaient. Il y avait quelque chose dans ce zoo, qui leur permettait de retrouver leur forme originel. Alors Adam se décida. Sa mission :Savoir ce que c'était pour l'avoir et pouvoir rester ainsi à vie et jusqu'à la fin de sa vie.
Antropy Tiger
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We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
It's kinda crazy 'cause I really don't mind
And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Il s’en passait des choses, et pas que des jolies choses dans ce zoo. Déjà, ça puait. Ouais, sincèrement, ça sentais mauvais à plein nez et ça me donnait clairement envie d’éternuer. Ensuite, si on sortait un peu des simples sensations olfactives, ça puait l’arnaque à plein nez. Non mais, QUI filerait un beretta à un jardinier, SERIEUX ? Quoi, comment ça je connaissais l’arme qu’il venait de sortir ? En même temps c’était écrit sur le côté, faut pas être franchement stupide pour prendre deux minutes à lire les écritures. C’est comme les petites lignes en bas des contrats, qu’on oublie toujours, celles-ci aussi faut pas oublier de les lire ! Une fois j’ai pas lu et j’ai appris plus tard que j’avais été marié à une reine abeille, que nous avions eu quatorze mille deux – très exactement – enfants puis qu’elle avait divorcé parce qu’elle considérait que j’étais trop immature. Donc oui, les gens, prenez le temps de lire tout ce qui est écrit quand ça concerne votre existence. Bon sur la patte de la grosse lionne y’avait rien d’écrit, même pas un « made in africa », et comme le gars ne me visait pas moi personnellement… Je ne me sentais absolument pas en danger. Juste un peu embêté parce que s’il tirait, ça allait dépasser le niveau sonore autorisé dans les lieux publics et que le zoo risquait d’avoir des problèmes pour ça.
En parlant de problèmes… « Madame, tu peux me lâcher ? Non pas que je n’apprécie pas le geste, et tu as de très jolies dents, très gracieuses et… coupantes. Pour tes griffes pareil, j’peux te conseiller un super salon de manucure : il te les fait pas chères et de la couleur que tu veux ! Ahem. Mais t’es un peu lourde. Non pas grosse, j’ai pas dis grosse ! T’es une super jolie lionne bien faite et tout mais, c’est pas que je ne veux pas te draguer, mais je veux jouer moi ! Pourquoi c’est toujours les mêmes qui ont le droit ?! » Je gigotais pour essayer de m’extraire de là, profitant qu’elle reporte son attention ailleurs pour parvenir à tirer une patte, puis deux, la troisièèèèèème… Ouais ! Bon, quatrième c’est bon. Mais, ah non, ma queue ! Je me mis à tirer dessus de toutes mes forces pour la décoincer. C’est qu’elle avait de la poigne la mémère lionne. Allez, encore un peu, bientôt, preeeesque… Je me mit à haleter après mon effort intense, m’appuyant sur son épaule en grommelant, puis recommençait mon manège. J’essayai même de la pousser un peu mais elle n’avait pas du tout l’air de faire attention à moi. Et moi, je ne faisais pas vraiment gaffe à l’alarme qui se mit à résonner au-dessus de nos têtes.
Lorsque ma queue consentit enfin à se déloger de là-dessous - ou plutôt, quand la lionne leva la patte pour bouger vers sa comparse – je me sentis partir en arrière dans un magnifique roulé-boulé de quelques mètres qui me mit le cerveau à l’envers et les yeux derrière les mauvais trous. « Aïe ! » Ma queue semblait faire un drôle d’angle ? Je reniflai ça. Hmm… Allo allo ? Ah mais non, elle n’était juste pas dans le bon sens ! Que j’étais bête parfois. Et qu’elle était friponne cette queue ! Hop là, un petit coup à droite, puis à gauche, puis.. « Eh là ! Toi aussi tu veux jouer ?! » M’exclamai-je, en voyant l’étrange chien à la dentition proéminente courir vers moi comme un dératé. « Okay, on va jouer ! Tu fais le chien et je serais le tigre ! » Ça tombait sous le sens, moi j’avais des rayures. Je plissai les yeux dans un air de défi, et attendit qu’il ne soit qu’à un mètre pour bondir brutalement en direction d’un buisson qui se trouvait à côté.
Un bond par-ci, un bond par-là, je filai sur le bitume coloré pour zigzaguer entre les pingouins et me surpris à voir autant de peluches d’un coup. D’où est-ce qu’elles sortaient ? J’en avais gagné qu’une pourtant. Ou alors je m’étais pris un sacré coup sur la tête tout à l’heure. Bon en même temps, vu qu’on était redevenus un peu tous des animaux, je déduis que c’était peut-être le reste des visiteurs du parc qui s’étaient à leur tour transformés ? M’appuyant sur la tête d’un, je me mit à sauter entre les pingouins jusqu’à ce que l’un d’eux – trop mou – me fasse perdre l’équilibre et me vautrer littéralement sur le sol. Ma peluche ! Je m’apprêtai à retourner la voir quand j’entendis un craquement horrible venir de juste à côté de moi. La lionne ! Mais qu’est-ce qu’elle faisait au pingouin ? C’est un jeu ?... Ca dégouline un peu beaucoup pour un jeu. Yerk ! Mais elle était en train de le tuer ? Elle allait le bouffer ? Ah mais non, ce n’était pas possible ça ! C’était un touriste, si elle commençait à croquer les touristes, s’en était fini de la renommée internationale de Storybrooke ! Comment on allait justifier ça auprès de l’ambassade de l’antarctique ? Bah oui, les pingouins, ça vit en antarctique, soyez pas bête. Au meurtre ! A l’assassin ! Au viol ! Pour le coup, j’étais content d’être une semi-peluche, moi on ne pouvait pas me briser la nuque. Et elle l’emmène en plus !
« Eyh eyh, reviens ! Revieeeeens !! C’est dégueulasse ça ! Si ça se trouve il avait la peste, ou le choléra, ou pire… La mucoviscidose ! La grippe ! Le rhume !! Il avait des microbes de partout, ça sentait à plein nez ! Pose-le, mais pose-le ! Pauvre touriste pingouin, dire qu’il avait peut-être une très, très longue vie devant lui. T’as peut-être tué le prochain centenaire ! Ou l’homme qui vivrait mille ans ! Tu as pensé à ça ? T’y as pensééééé ? » Ouais, okay, c’était foutu pour les mille ans. Mais il restait toujours l’histoire de la grippe, et c’était par rien. Tout en parlant, j’avais repris ma course-poursuite avec le petit chien marrant, prenant appui sur tout ce que je trouvais pour bondir de ci ou de là entre les différents protagonistes que nous croisions. Je profitai que nous entrions dans un nouvel endroit pour m’agripper au haut de la porte et me jeter droit dans la gueule du loup. Ou plutôt, des serpents.
Eeeeeeeyh, mais ça pique ces trucs en plus ! Et ça gigote. Et ça gesticule. Et ça s’agite. Eeeeeeet, macarena ! Avisant un grondement derrière moi, je tournai les yeux pour découvrir l'assassinatrice-de-touristes en train de se faire mordre par une de ces créatures monopodale. J’en attrapai alors un au vol que je me mis à faire tournoyer au-dessus de ma tête pour taper sur les autres. « Tenez sales bêtes, mangez-vous entre vous ! » Mon acte héroïque et courageux pour nous tirer de là fut soldé prématurément lorsque la jeune lionne – que je venais quand même de défendre, m’envoya en plein dessus la tête d’un des reptiles qu’elle venait de trancher nette. J’en lâchai mes serpents-batte-de-baseball improvisé et tombait à la renverse sur le sol du vivarium. « … Strike… » Grognai-je en me massant la mâchoire, avant de sentir un petit picotement sur le bout de la queue.
Haussant un sourcil – si, même en tigre j’en ai – je me retournai vivement en sentant les mêmes picotements venir de ma patte posée parterre. Mais… c’est vert ? Et minute, ça ressemble au truc qui avait fait fondre la mitraillette. Ah oui, ça en avait bien l’odeur. Je secouai vivement la patte, puis la queue quand je senti que les fibres de laine d’alpaga commençait à se rétracter sur elle-même. « Naooooon ! Mais ! Mais comment je vais bondir, moi, si ça rapetisse ? Tout est une question de taille dans ce domaine, et j’avais la plus longue des queues ! » Couinai-je, en me laissant tomber sur le sol en ignorant les cadavres de serpents. « Je suis désolé pour cet accident petit gars. » Heureusement, le chien fauteur de troubles s’approcha de moi pour me donner des coups de langues, et je le remerciai d’un petit tapotement sur la tête – ou du moins, ce qui ressemblait à la tête. Ca faisait mal quand même, cet acide. « Tu le sors comme ça naturellement ? C’est trop… » Dangereux ? Méchant ? « … Cool ! Franchement, tu ne voudrais pas m’apprendre à le faire aussi ? Ça doit dépoter grave quand t’en a besoin, et je t’avoue que je pourrais en avoir souvent besoin de mon côté alors… » Je n’avais absolument aucune personne particulière en tête, évidemment. Antalpy, si tu m’entends, le courroux de l’acide urique s’abattra sur toi !!!
Mais pas trop le temps de jacasser, voilà que le jardinier – ou botaniste ? Ça commençait comme Beretta. D’ailleurs c’est vrai qu’on ne sait pas son nom à celui-là… – continuait son périple en nous abandonnant là comme des malpropres. Attrapant le corps d’un serpent avec de jolies tâches orange, je pris le parti de m’en faire un nœud au bout de la queue en guise de pansement. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a ! L’agitant à minima, je pus rapidement me rendre compte qu’elle semblait toujours fonctionner. Ouf, sauvé ! Je n’allais pas devoir cesser de jouer pour cette fois, ça aurait été trop triste et je me serais mis à pleurer jusqu’à ce qu’on remplisse la salle jusqu’au plafond. Surtout que mon compagnon de jeu semblait être en pleine forme – étrange forme de croisement – et les deux lionnes s’étaient déjà engagée à la suite du type.
Décidant de ne pas me laisser abattre, je tapotai sur le museau du chien et me mit à bondir en avant. « Le dernier arrivé au jardinier à perduuuuuuuu ! » Y’en avait au moins deux qui s’amusaient… Grimpant sur les rebords de vitres et tout ce qui pouvait passer à portée, je m’amusai clairement à sauter d’un mur à l’autre du vivarium en suivant l’étrange gars malpoli qui nous attendait même pas ! Lorsqu’il sorti pour s’engager dans un autre bâtiment, je vis ma chance d’enfin l’attraper et le suivi sans aucune hésitation. Fonçant sur l’un des murs, j’effectuai un dérapage parfaitement contrôlé et me saisissais du rebord de l’étrange porte circulaire pour me propulser en avant. Droit sur lui. Droit sur sa tête. Droit au-dessus de sa casquette, que j’attrapai au vol dans un rire diaboliquement satisfait, avant d’aller m’écraser contre les parois en verre épais qui constituaient… les bords d’un tunnel à requin !
« … Han tous les poissons colorééééééés ! » Me mis-je à gagater lorsque, en soulevant la casquette du jardinier qui me tombait devant les yeux, je vis passer tout un tas de ces petits trucs devant mes yeux. Poussant la visière dans ma nuque, je vins coller mon nez à la vitre pour les voir de plus près. Je n’avais pas souvent vu de poissons, c’était une expérience totalement nouvelle pour moi. Ah, je n’avais jamais vu de requin de près non plus. Et celui qui vint croquer les p’tits poissons me fit faire un bond monumental en arrière, qui manqua de me faire perdre le précieux trophée que j’avais récupéré sur le jardinier. Ah nouveau je soulevai la casquette, me rendant compte qu’il y avait des requins partout ! Mais quand c’était partout, c’était… partout. « Méchants requins ! Pas beau ! Vilaines bêtes ! On ne mange pas les petits poissons inoffensifs ! On ne… mais, pourquoi est-ce que le sol y tremble ? Sous l’eau normalement on ne ressent pas les secousses, si ? »
Sauf que nous n’étions pas sous l’eau mais sur la terre ferme. Et que je voyais clairement les vis des armatures commencer à crisser sous le tremblement qui se faisait de plus en plus présent. Et fort aussi. Au moins 1000 sur l’échelle d’Hitler – Non, Hitcher. Richter, voilà. – et ça, c’était pas rien. Puis, ça puait. Oui, comme au début, mais là ça puait réellement. Une sale odeur de chaussette usée oubliée au fond du panier à linge depuis trois ou quatre mois, j’en savais quelque chose. Ca puait et ça faisait du bru… « Des gnous !!! Je le savais !! Je le savais qu’il y allait avoir un lâcher de gnous !!! Han trop bien, on se croirait dans le roi lion !!! Mais, pourquoi ils… Eh ! Cette aquarium est en visite privée ! Allez oust, dégagez ! Non, vous voulez pas dé… Mais pourquoi ils foncent sur les parois ces andouilles ? Euh… Y’en a pas un peu trop là ? Aie, ça c’était ma patte ! Courrez ! QUE TOUT LE MONDE COUUUUUUUURT !! » Heureusement que le verre était épais et résistant aux coups de têtes de ces animaux stupides, sinon on serait vraiment dans la merde ! Mais le bout du tunnel n’était pas loin, je voyais la lumière du panneau vert de sortie. Confiant, je m’accrochai à la casquette et filai vers la fin du tunnel en bondissant pour essayer de ne pas finir en carpette – je m’appelais pas Mufasa moi.
Oh. Dans l'autre monde, ils étaient tous persuadés d'avoir été des animaux. Ah oui... Okay... Grande idée du jour : semer le plus vite possible cette bande de zinzins. Je commençais à entrevoir la possibilité que la majorité des habitants de cette ville venait d'un autre monde, mais de là à ce qu'ils soient des clébards et des lions, fallait pas pousser.
La petite lionne était vraiment écoeurante avec son pingouin à moitié mâchouillé qu'elle tenait dans sa gueule. Je n'aurais pas pensé qu'elle prendrait mon conseil au pied de la lettre. Je grimaçai légèrement et lui répondis un peu tardivement, alors que nous venions d'entrer dans le vivarium :
"Je n'ai pas besoin d'avoir une crinière pour être un vrai mâle, petite. Admire l'artiste !"
Savourant la supériorité due à mes godillots en cuir renforcé, je passai tranquillement, marchant allègrement sur les serpents qui sifflaient et tentaient de me mordre sans succès. Heureusement que mes chaussures couvraient également mes chevilles, sinon j'aurais sacrément morflé.
Arrivé au bout du couloir envahi de reptiles, je pris un air exaspéré et me retournai vers la lionne plus âgée qui venait de m'interpeler.
"Evidemment ! Je suis un magicien ultra coté ! J'ai juste besoin de récupérer ma baguette et hop ! Vous redeviendrez comme avant !" fis-je d'un ton sarcastique.
J'ajoutai en constatant que le tigre à ressorts avait l'air de me croire :
"Faut arrêtez de rêver. Personne ne vous sauvera. On n'est plus dans votre monde de bisounours. Ici, c'est la réalité. Et quand un truc moche arrive, faut encaisser et basta."
Sur ce, je leur tournai le dos pour m'engager vers le tunnel aquatique. Il baignait dans le clair-obscur car les plombs avaient sauté. Je jetai un coup d'oeil aux ombres menaçantes des requins et m'engageai à grands pas. J'avais à peine fait la moitié du chemin que j'entendis le tigre. Il ne pouvait pas crever, celui-là ? Il parlait tout le temps, ça m'énervait.
Effectivement, le sol tremblait. Soudain, une dizaine de gnous désorientés surgirent au coin du tunnel. Je n'attendis pas que le tigre le dise pour courir. Je m'élançai vers le panneau "sortie" tandis que les gnous affolaient tapaient sans relâche contre la vitre. Je n'avais pas très envie de rester pour savoir ce qui allait se passer...
Je courus pendant un bon moment, traversant plusieurs salles remplies d'aquariums de différentes tailles avant de déboucher sur l'extérieur. Là, je me stoppai et me courbai en deux pour reprendre mon souffle. J'entendis des bruits de pas derrière moi et vis finalement le quatuor de bestioles s’arrêter à ma hauteur. Je fronçai les sourcils en voyant le serpent accroché à la queue du tigre.
"Tu as un..."
Devant son expression toujours aussi joviale, je décidai de clôturer par un :
"Laisse tomber."
Il m'horripilait ce truc pelucheux. Vraiment.
"Bon. Vous avez envie de redevenir vous-mêmes, c'est ça ?" fis-je en me disant que le seul moyen de me débarrasser d'eux était de faire semblant de les aider. "Vous n'avez vraiment aucune idée de ce qui aurait pu provoquer ce changement ? Ca doit être un truc magique."
Je tentai de paraitre le plus concerné possible, mais leurs yeux totalement vides eurent vite raison de ma patience. Je laissai échapper un soupir désabusé.
Je me retournai, prêt à les abandonner de nouveau, quand je croisai le regard furieux -oui, furieux- du kangourou qui me faisait face. "Kestatoi ?" le harponnai-je. "T'étais un mannequin dans une autre vie et tu veux aussi retrouver ton corps de rêve ?"
Ce kangourou devait être très susceptible, car il m'envoya un crochet du droit qui me projeta au sol. J'eus l'impression que mon visage venait d'exploser tant la douleur était forte. Ma vision était floue. Je passai une main sur mon visage, mon autre main serrant mon Beretta 92. Je clignai des yeux mais impossible de viser correctement. Sale bête. Je me redressai, voyant plus ou moins le kangourou être rejoint par un autre. Ou deux ? Ah je ne distinguais pas grand-chose...
Anita Jones
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
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| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarafina
Les deux autres avaient fait la fête avec les serpents, notamment le truc tout noir qui leur avait pissé dessus. Ainsi que sur Tigrou, qui s'était vu couvert d'acide. Le petit orangé ne semblait pas avoir compris au départ, jusqu'à ce que son comparse le rejoigne pour se faire pardonner. Bon ! Au moins, ils venaient tous de sortir du vivarium. Un souci de moins. Sachant que la question majeure était de savoir comment redevenir comme avant. Assez ironique pour une femme qui venait d'accepter sa double nature que depuis quelques mois...
Sarafina apprécia moyennement que cet imbécile la prenne pour une grosse idiote. S'il ne les croyait pas, tant pis pour lui. En attendant, c'était parce qu'il les avait fait rester après la fermeture du zoo qu'ils étaient tous dans cet état. Donc, c'était sa faute, à lui de trouver une solution ! Ouais, enfin, ça, c'était dans une situation normale, avec un mec correct et qui assumait ses conneries. Ce que la lionne n'avait pas l'impression de voir en face d'elle. Aux animaux donc de trouver un moyen de reprendre leur forme humaine, pour ne pas détonner avec le reste de la ville...
- Je crois que le monde des bisounours, c'est celui qui vous recevra à votre mort... Dit-elle en grognant. Va falloir se calmer un minimum et arrêtez de jouer au con...
Sarafina n'avait qu'une envie, le bouffer. Peut-être aurait-elle du laisser Tama le faire. Ou alors, elles pouvaient le faire ensemble, comme durant les parties de chasse sur la Terre des Lions. Un brin de nostalgie s'empara d'elle et la fit soupirer. Oui, cela lui manquait terriblement. Plus qu'elle ne s'y était attendue en vérité. Aussi profitait-elle un maximum de la situation. Tout comme elle profitait de voir le gardien attaqué par un Tigrou plein d'énergie. La peluche lui vola sa casquette et se prit une vitre. La lionne remarqua alors qu'ils étaient parvenus à un tube de verre, qui les séparait de l'aquarium. Et des requins, comme le découvrit rapidement le rayé. L'ancienne blonde grogna, n'aimant pas les espaces clos. Un tremblement l'inquiéta et lorsqu'elle en vit la cause, elle eut un mouvement de recul. Merde ! Des gnous !
Les souvenirs d'une cavalcade dans les gorges lui revinrent aussitôt à l'esprit. C'était une horde semblable qui leur avait fait perdre Mufasa puis Simba. Les autres commencèrent à détaler et Sarafina rattrapa rapidement l'orangé qu'elle attrapa par la peau du cou - pas très épais - avant de l'installer sur son dos. Ils iraient plus vite ainsi ! Au bout d'une course qui parut durer trèèès longtemps pour la lionne, ils arrivèrent à rejoindre le gardien qui avait tenté de les semer en zigzaguant entre les aquariums. Sarafina reposa le tigré à terre et regarda attentivement l'homme. Sérieusement, il le faisait exprès hein ? Fallait être débile pour croire qu'ils savaient ce qui avait causé ce retour à leur forme originelle...
- Et sinon, des questions intelligentes, vous en avez parfois ? Grogna-t-elle en faisant le dos rond. Si on le savait, on serait pas là à vous suivre !
Un autre grondement lui échappa quand il insinua qu'ils étaient des attardés. Oh oui, lui, à un moment ou à un autre, elle allait se le faire et ça serait sanglant ! En attendant, elle le regardait s'en prendre à... Un kangourou ? C'était dangereux ces bêtes là, avec leur manie de boxer ! Mais pour le coup, ce fut très agréable de voir le gardien s'en prendre une en pleine poire ! Sarafina aima moins le fait de se faire encercler par les autres qui avaient rejoints leur copain. D'ailleurs, l'un d'eux s'approcha trop prêt d'elle et la lionne fit mine de le mordre. Pour l'effrayer rien de plus ! Sauf que cet abruti lui mit un coup dans les côtés, lui coupant le souffle.
En se relevant, la lionne était prête à le bouffer...
- Dis moi Tama, t'as déjà mangé un kangourou ? Demanda-t-elle à sa cadette.
Jauge de vie : 90%
Adam B. Parker
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| Avatar : Max Greenfield
| Conte : Film d'animation ; Moi, moche et méchant | Dans le monde des contes, je suis : : Le chien Brutus
Adam ne se sentait pas mal non plus pour l'orange mais il devait réparer son erreur. Il n'avait pas l'air de lui en vouloir. Tant mieux. Du moment, qu'il était vivant et son état ne l'inquiétait pas vraiment, vu son comportement joviale qu'il avait. Il vit le gardien marcher plus vite, répondant tout de même aux différentes questions. Adam ria, il supposait que le son de son rire, ne ressemblait en rien à un humain. Le gardien venait de se faire chiper sa casquette par le tigré.
Il ne parlait pas beaucoup mais écoutait les choses, tout en observant, les réactions de l'homme. Il avait l'air d'un boulet à sa manière. Il avait bien compris, qu'il ne voulait pas las aider et même si il ne savait pas d'où venait le fait qu'ils étaient redevenus animaux, il savait quelque chose, il semblait préoccuper par quelque chose et Adam, cela le prenait pour un jeu : trouver ce que s'était. Peut-être que cela pourrait résoudre leur problème. Mais, il n'avait pas envie de reprendre forme humaine. Il était de nouveau lui, si il restait plus longtemps animal, il savait qu'il allait être de plus en plus qui il était, sans prises de têtes, peu de réflexions à ses actes, juste un animal, bourrin.
Il soupira, il suivit le groupe, ils étaient enfin sortie du vivarium. Adam regarda autour et s'aperçut des gros poissons. Enfin..des requins. Le jardinier avait l'air agacé par l'orange. Adam en riait intérieurement, même si à force de parler, ça pouvait l'énerver, il ne dit rien, car au fond ça mettait de l'ambiance et il aimait bien jouer avec. Pour le moment, s'était des jeux encore soft, il espérait que sa tourne à quelque chose de plus tonus.
Il se mit à aller contre les vitres, courant et à chaque se les prenant -s'était tout lui, il n'avait jamais dit qu'il était intelligent par moment-, sauf que le verre se fissura en même temps. Il savait que ce n'était pas de sa faute, il voulait juste voir les requins de plus près ou même y goûter. Il sourit, attendons que le verre se casse, il pourra en manger, il en avait jamais eut l'occasion.
L'orange qui parlait toujours, alerta en même temps Adam, qui sentit le sol trembler. Il recula vers les autres, la lionne prenant le tigré sur son dos, le jardinier avait déjà détalé : quel courage ! Et ce qu'il vit, des gnous....complètement désorientés. "Courez!" , Adam se résolut à le faire, même si il aurait voulu faire connaissance avec les gros poissons. Il suivit le groupe, zigzgant entre plusieurs choses, suivant de près le gardien. Il croyait vraiment qu'il allait seumer des animaux avec une pseudo conscience. Il leva les yeux au ciel.
Ils s'arrêtèrent finalement, soufflant, Adam était tout excité, il avait hâte d'en découvrir d’avantage sur ce lieu, surtout de ce point de vue ci. Et puis si trouvait la solution d'être ainsi, tout le temps, ou sinon de l'être au moins de temps en temps. Il savait que Agnès ne serait peut-être pas d'accord, elle s'y était fait assez vite à sa condition, lui en humain, malheureusement pour lui.
Bref, s'était pas le moment, il n'avait pas envie de penser plus. Profitions juste du moment. Il vit le gardien après nous avoir fait son pitch idiot, se stopper devant des kangourous. Adam se déplaça. Il voulait avoir une meilleure vue pour le voir se faire boxer. Cela ne rata pas, une bonne droite et il était au sol. Il en ria fortement, ressemblant plus à un aboiement étrange. Il avait l'air de ne plus voir clair. Bien fait ! C'est ça de dire des bêtises.
Il se tourna et l'autre kangourou frappa une des lionnes. Quand celle-ci fut relevée, elle proposa à la plus jeune de passer à l'acte et de le manger. Adam ne pouvait qu'apprécier et être d'accord. Il les laissa s'occuper de celui-ci et se reporta sur celui qui avait frappé le gardien. Il soupira et se mit à courir avant qu'il ne le frappe une nouvelle fois. Il passa entre ses jambes, puisqu'il était en train de se relever, flingue à la main. Quand il passa en dessous, sans l'avoir fait exprès, il le déséquilibra de nouveau. Adam sauta dans son élan, comme un boulet de canon, atteignant la tête de l'animal à une bonne vitesse, ce qui avait l'air de l'assommer un temps soit peu. Il était à terre.
Il le mordit à certains endroits, le croquant. Il prit la carcasse dans la gueule et le traîna aux pieds...pattes des lionnes. "Tenez". Puis, il courut vers le gardien, s'asseyant sur celui-ci, attendant que le deuxième se fasse assommer par les paroles du tigré ou complètement dévorer par la jeune lionne. Lui, attendait encore un peu avant de se mettre à tout déchiqueter.
Krystal Oliver
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| Avatar : Ashley Benson
| Conte : Le roi lion | Dans le monde des contes, je suis : : Tama
« C'est quoi tout ce que tu dis ? Tout le monde à des microbes, ça me fait pas peur, et puis tu veux gouter tu en mangera pas tous les jours. Et je vais pas le lâcher, on aura surement pas d'autre repas avant un moment, surtout que j'ai faim. »
Je le regardai avec un grand sourire. Lui aussi pouvait me colmater une molaire. À oui les peluches c'étaient pas bon. D'ailleurs ça mangeait quoi une peluche ? En humain comme tout le monde, mais en peluche est-ce que ça mangeait ? Des pâquerettes pour trouver horrible de manger de la viande ? Comment ça faisait pour être vivait, quand on les éventrait il y avait que de la mousse, or, celle qu'on trouve dans la chambre de Simba, sont pareilles, remplis de mousse, mais elle bouge pas, même celle que je voulais prendre ici ne bougeait pas. Il faudra que je surveille de près celle qu'on avait à la maison ...
« Non ça va, mais quand même, pas agréable. »
J'avais un moment secoué ma patte pour oublier la morsure. Tss, vraiment des sales bêtes, et puis désolé pour le tigre en peluche qui s'était prit la tête de serpent, c'était pas contre lui. En tout cas la boule noire avait le courage d'en manger un. Comment il faisait pour digérer les écailles ? J'avais qu'une envie, qu'on sorte vite de cet endroit. Surtout si c'était pour voir le tigre se faire de nœuds avec des serpents, comme si on avait du temps à perdre. J'étais avec des fous, les mâles sont tous tarés.
« Fachile quand on a chune protecthon shur la peau. »
Tu parle d'un mâle lui aussi, déjà que c'était pas un ancien lion, il trichait avec ses vêtements. Puis j'entendis que le dernier arrivé au jardinier avait perdu ? Bien que je n'avais toujours pas compris pourquoi il l'appelait comme ça, je m'étais retourner pour voir que la peluche bondissait partout et commençait dangereusement à gagner du terrain. Bah si je devais lâcher mon repas pour gagner le jeu, non merci, je préférai conserver ma carcasse. Et puis si c'était pour finir aplatit contre une fenêtre qui donnait sur des poissons. Ils étaient beau d'ailleurs, j'aimais bien le poisson ça avait un bon goût, mais beaucoup de petit os.
« Moi je l'aime bien celui-là. »
Avais-je dis en regardant le requin dévorer des poissons. Le tigre par contre c'était ni un vrai mâle, ni un vrai félin pour avoir aussi peur de la loi animal. Même le poney ne faisait pas tant de manière et pourtant c'était qu'une ration de survie sur patte. Mais en sentant le sol trembler je pris vite mon diner et me plaqua contre les poissons. J'espérais que les fenêtres étaient solides car je détestais l'eau.
« Oh non, tout mais pas ça ... »
Des gnous, j'avais un mauvais souvenir des gnous, il avait tué Mufasa, et on avait pensé que Simba aussi. Et de quoi il parlait quand il parlait du roi lion la peluche ?! Sauf qu'en les voyant je ne pensais plus qu'à une seule chose : fuir au plus vite. Même un lion pouvait se faire piétiner contre ses herbivores et hors de question que je meurs d'une telle façon. J'avais eut vite fait de rattraper me faux-mâle, et de sortir, loin de la sortit, des fois que les gnous nous rejoignent dehors.
En reprenant mon souffle, et voyant qu'en passant près d'un gnous, la moitié de mon pingouin avait foutu le camps -me restait qu'une aile et une partie de la cage thoracique, je fus bouleverser. Moi qui voulais en faire gouter aux autres … Tant pis. Je terminais le peu de viande qu'il restait, ça serait toujours ça en moins à trimballer pour la suite, tout en regardant les jutes verbales entre l'humain et Sarafina. À l'entendre parler, j'avais vraiment envie de le voir dans le même état que le volatile démembré et dépecer devant moi.
Moi j'avais pas spécialement envie de retrouver ma vrai forme comme les autres, sauf si en restant ainsi je serai condamné à vivre derrière des barreaux comme les autres déjà présent ici. Je préférais encore la compagnie de Simba et les murs de la maison de Sarabi. Au moins il y en avait un ici qui avait craqué, je savais pas ce qu'était cet animal, mais il avait prouvé que pour le moment c'était lui le vrai mâle. Un coup et v'la l'autre qui se retrouva par terre. Bien fait.
« Non jamais, c'est le moment d'essayer ! »
J'allais défendre l'honneur de Sarafina, d'où il osait la toucher hein ? C'était quoi un prédateur, un sac de viande ? Si elle me proposait de manger c'était qu'ils n'étaient rien d'autre que de la nourriture vivante, et je comptais bien gouter. Je m'étais élancer sur l'animal bien grand, faisant attention à ses pattes et sa queue, et je donnais de grand coup de griffe et de crocs sur son visage, c'était qu'il avait de la force la sale bête ! Mais je réussi à atteindre son museau et une fois celui-ci dans ma gueule, je l'avait broyer de toute mes forces. Ça faisait mal à la mâchoire, mais ça faisait un de moins, voilà on pouvait manger.
« Oh … Merci. C'est gentil, t'es plutôt bien en fin de compte. »
Pour un truc petit et qui ressemble à aucun animal de connu. Ou sinon c'était vraiment une espèce que je connaissais pas. Mais j'appréciais beaucoup le geste. Pour une fois que c'était pas la lionne qui apportait la bouffe au mâle mais l'inverse. Voilà qui illuminait ma journée. Mais j'avais vu le troisième bestiaux qui essaya alors de m'attaquer. Ils étaient combien ? Et pourquoi il avait pas fuit en voyant ses deux copains morts ? Il voulait les venger ? Il savait pas sur qui il était tombé. Finalement la boule de poile noir était un meilleur mâle qu'eux, du coup aucune pitié. Plusieurs coups de crocs et le voilà partit.
Maintenant je pouvais dévorer le kangourou que la boule nous avait apporté. Diku m'avait pas dit de voir pour soigneuse dans le zoo avant de me proposer de faire des gâteaux avec elle ? Je crois que là c'était sûre, je serai jamais engager ici.
Le clébard s'était assis sur moi. Satané cabot, il ne pouvait pas me ficher la paix ? J'étais un peu trop dans les vapes pour le faire dégager. Il fallait que je me repose deux minutes. De toutes façons, les bestioles se chargeaient très bien de faire leur fête aux kangourous déchainés. Avec un peu d'entrainement, ils pourraient faire un malheur, ces quatre loustics...
Je me sentais un peu mieux. Tout du moins, mon visage m'élançait moins et ma vision était redevenue normale. Je me saisis donc du clebs et le posai sans ménagement sur le sol, tout en lui lançant un regard oblique.
"Ne refais plus jamais ça."
Heureusement, il ne s'était pas "oublié" sur ma veste. Les trous d'acide, ce n'était pas très tendance. J'ajustai mon arme et visai le dernier kangourou en pleine tête. Le contenu de son crane gicla sur la peluche à ressorts. Il était paré pour rejoindre le casting d'un film d'horreur avec son pelage cramoisi. Je lui décochai un sourire mauvais avant de les observer tous.
"Vous voulez redevenir comme avant ? A mon avis, la solution se trouve dans le musée. On n'est pas loin. Je vous y conduits mais après, vous me foutez la paix, ok ? C'est pas marqué 'SPA' sur mon front."
Sur cette réplique, je leur tournai le dos pour me diriger à grands pas vers l'édifice qui se dressait dans la nuit. L'éclairage était mort, seuls les panneaux indiquant la sortie étaient allumés. J'introduisis ma clé dans la serrure et ouvris la porte coulissante manuellement. Je la laissais grande ouverte pour que les autres puissent me suivre, même si l'idée de les enfermer dehors m'effleura l'esprit. Plus de problème, plus de garderie animale. Sauf que j'avais pas envie de briser leur rêve.
Je m'avançai dans la pièce obscure. Des vitrines se découpaient dans la pénombre, chacune renfermant des pièces rares et précieuses. J'avais envie de tout voler, mais inutile de s'encombrer pour rien. Une seule de ces choses pouvait me garantir une place au soleil.
J'avais déjà repéré les lieux, quelques jours plus tôt. Je me précipitai vers la vitrine qui m'intéressait, mais me stoppai brusquement en me rendant compte qu'elle était vide !
"Qu'est-ce que...?"
Oh punaise. Quelqu'un m'avait devancé ! Quelqu'un avait eu la même idée que moi et m'avais pris de vitesse ! Tout ça parce que je m'étais occupé de cette bande d'animaux débiles ! Ca m'apprendrait à me montrer altruiste.
J'entendais quelque chose s'agiter au-dessus de ma tête. Je levai les yeux vers le plafond et découvris un singe se servir des néons éteints pour se déplacer. Quelque chose brillait entre ses pattes. Je plissai des yeux avant de m'écrier, en le désignant du doigt :
"LA TABLETTE !"
Sans attendre, j'attrapai la lampe torche accrochée à ma ceinture et l'allumai dans sa direction. Surpris, le capucin poussa un cri et s'immobilisa, ébloui quelques instants, avant de continuer à s'enfuir. "Il faut attraper ce macaque !" insistai-je. "Il a volé la tablette ! C'est la seule chose capable de vous rendre votre forme originelle !"
Oh que je mentais bien ! C'était surtout une pièce de musée d'une valeur inestimable, dorée à la feuille d'or. Elle valait au moins 100 000 dollars, si ce n'était plus. Je refusais de la voir m'échapper. Pourquoi ce singe l'avait-il dérobée ? Il comptait faire quoi avec, se payer une villa ?
Un tremblement ébranla le sol, mais ce n'était pas comme quand les gnous avaient chargé. Cette fois-ci, cela ressemblait à plusieurs bâtons qu'on frappait sur le sol en même temps. Déconcerté, je vis une dizaine de guerriers en terre cuite grandeur nature arriver au pas de course et m'encercler.
"Tum tum tom !" s'écria l'un d'entre eux à travers son masque exagérément grand.
Il me menaça de sa lance. Agacé, je l'écartai, mais il insista. Je les observai avec davantage d'attention. Etait-ce un effet de mon imagination où était-ce les fameuses statues de guerriers amazoniens qui se trouvaient normalement dans la zone ouest du musée ? Comment pouvaient-ils être animés ? "Tu vas diriger ça sur quelqu'un d'autre !" m'écriai-je en repoussant plus brutalement sa lance.
Deux autres guerriers en terre cuite se jetèrent alors sur moi pour m'assommer avec leurs massues grossières.