« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Ah ça, pour une course, ça avait été une sacrée course ! A un moment, j’avais même pu décoller du sol alors que je n’avais même pas sauté, comme mut par un soudain superpouvoir qui faisait de moi un super-tigre à casquette ! Peut-être que je devrais mettre un masque et une cape ? J’y réfléchirais, j’avais déjà le couvre-chef de disponible pour le coup et des idées pleins la cervelle ; ça sert de voir des étoiles quand on se cogne aux parois de verre, tout de suite on visualise les choses différemment – à moins que ça ne soit à cause de ma boîte crânienne un poil déboitée vu toutes les portes et les murs que je m’étais pris de plein fouet. En tout cas, je volais ! Ou plutôt, je venais de me faire attraper par la peau du cou entre des crocs bien aiguisés afin de sortir au plus vite de cet endroit en cours de destruction massive.
Levant le nez vers elle, je ne pouvais que ronronner et m’extasier de la tournure des évènements ; on se serait cru dans un film d’action : les méchants qui nous courent après, le traitre manipulateur au premier rang pour la fuite, et les quatre personnages principaux qui méritent le rolling de caméra du siècle pour le sprint réalisé sans aucune répétition ! Vraiment, un très beau travail d’équipe, réalisé tout en finesse et sans aucun besoin de seconde prise. Chapeau les acteurs, et chapeau les membres de l’équipe de tournage pour leur discrétion et leur professionnalisme. Si on ne savait pas qu’ils étaient là, à l’affût du moindre petit mouvement de muscles des fauves que nous étions, on aurait pu ne jamais pouvoir les remercier. Quelle indélicatesse. Aussi m’empressais-je de leur envoyer un baiser silencieux avant de grimper sur le dos de la lionne qui m’avait si gentiment appris à voler.
Nous nous retrouvâmes enfin à l’air libre, parvenant jusqu’au jardinier qui avait décidément sacrément de souffle pour se permettre de courir plus vite que nous. Je le suspectai d’avoir un truc, comme des bottes magiques qui permettaient de franchir sept lieux en une enjambée et… Quoi, comment ça « c’est déjà pris » ? Ça aurait très bien pu être lui, eh ! Après tout, nous savions tous que nous étions d’anciens animaux, mais lui ? Pas assez classe pour se voir muni de quatre pattes, alors il fallait bien trouver d’où il pouvait provenir. Alice au pays des merveilles peut-être ? Y’avait des cartes jardiniers il me semble… mais lui, il avait surtout une tronche de cake, rien d’un deux de carreau. J’étais là, en train de visualiser trèèèès distinctement à quoi il ressemblerait avec une tenue de sirène – jardinier, jardin, plante, eau, mer, sirène. Suivez un peu ! – quand il nous injuria simplement et bonnement en nous demandant de… brancher nos cerveaux. Quels cerveaux ?
« Et sinon, des questions intelligentes, vous en avez parfois ? Si on le savait, on serait pas là à vous suivre ! » Grogna la lionne qui m’avait aidée, et je ne pus que hocher vivement la tête en montrant mon total accord avec ce qu’elle disait. « Je crois qu’il ne connait même pas la signification du mot « intelligence », trop intellectuel pour un jardinier. A la limite, essayez « bégonia » ou… Coup de poing dans ta face ! » M’exclamai-je malgré moi à l’arrivée des kangourous. « Oh mais… C’est de la famille de maman gourou ? J’ignorais qu’ils avaient été transportés ici ! Petit gourou me parlait souvent d’oncles boxer, comme quoi ils tournaient sur des rings, vivaient dans une limousine et passaient-leur temps libre à jouer au basket. S’il m’avait dit qu’ils finiraient dans un zoo, je serais venu plus tôt ! On ne rate pas une occasion pareille de rencontrer la famille et… Ouais ouais, du calme, j’ai pas de gants de boxe moi ! » Ils n’avaient pas l’air très commode en plus. Maman gourou était grande et délicate, en plus elle portait un tablier et savait très bien faire la cuisine. Rien à voir avec ces rustres de cousins qui s’en prirent même à la dame lionne. « Non mais eh ! C’est pas parce qu’elle fait un peu vieille qu’il faut la frapper ! Vous n’aurez pas son sac ni son argent, allez embêter quelqu’un d’autre avec vos sales pattes. Oust, oust ! Contentez-vous du jardinier. » Je tentais vainement de les faire reculer, mais heureusement le chien bizarre prit les choses en main. Ou plutôt, par derrière – ça fait pas un peu salement tourné, non ?
J’assistai rarement à de tels festins et la jeune lionne – blonde numéro deux – semblait bien décidée à nous montrer ce que ça faisait d’être dans la peau d’un carnivore. Je bondis hors de sa ligne de mire quand elle déchiqueta l’un des kangourous, retombant près de sa copine. D’ici, je serais sans doute un peu plus en sécurité, savait-on jamais qu’un coup de dent perdu morde au mauvais endroit… Pauvre Joey, je ne l’aimais pas ni ne le connaissait, mais franchement, mourir d’une manière aussi stupide que grignoté par un gros chat. « Lui aussi, ça se trouve, il avait la grippe. » Fis-je remarquer à la jeune gourmande. « Ou le choléra. Ou bien il va te refiler pleins de boutons et tu vas devoir te teindre en rousse pour assortir tes cheveux à ton visage. Tu y as pensé à ça ? Le coût en frais de coiffeur ou de chirurgie esthétique ! Et j’te parle même pas des espèces en voie de disparition, tu participes au comité de lutte contre la sauvegarde animale ou quoi ? » En tout cas, j’étais d’accord sur une chose : ces kangourous, en tant que touristes australiens, ils ne risquaient pas de revenir se paumer au fond du Maine. Quand on dit que les Etats-Unis sont un pays à risque, on sait de quoi on parle !
Le type sans casquette – que j’avais donc toujours sur la tête – sembla enfin reprendre conscience de lui-même et de sa médiocrité. Ou bien il voulu me prouver, à sa manière, que je l’ouvrais un peu trop. Pour ça, chacun avait sa méthode : le direct « TAG***LE » dans la figure, le sournois « tu crois que le silence est un bon ami ? », le poli « est-ce que tu peux fermer ton clapet, s’il te plait ? » ou encore l’extasié « mais tu t’arrêtes jamais en fait, t’as assez de salive pour tout englober ? ». j’en avais vu un bon paquet de fois, et je dressais même un top 10 de la réplique tellement c’était courant. Y’avait le listing du nombre de fois que j’ai entendu le fameux « Opy, la ferme. » ou le nombre de mes vaines tentatives pour ne pas ouvrir la bouche pendant plus de quatre minutes (trois essais, infructueux) ; mon record étant de trois minutes et seize secondes. Sinon, c’était pas drôle, c’était pas fun, et ça ne manquait pas de me donner encore plus envie d’étaler mon imbécilité. Mais je crois que le coup de l’explosage-de-crâne-de-kangourou, on ne me l’avait encore jamais fait. Non. A bien y gouter du bout de la langue, je n’en avais aucun souvenir gustatif ni même sensoriel. « … » Là pour le coup, j’observais ma – magnifique – fourrure qui dégoulinait jusqu’au sol de sang et de morceaux indigestes de la créature animée, en me demandant bien… « … mais COMMENT je vais laver tout ça moi ?!!! Le pressing ne fait pas de rabais sur les 100% tigre, et avec leurs produits ça fait disparaître les rayuuuuuuures ! » M’écriai-je, en essayant désespérément de chasser ces trucs immonde de mon poil soyeux à l’aide de bonds et de roulades sur le sol. J’allais raquer niveau lave-linge et repassage avec un accoutrement pareil.
Le jardinier, sans doute fier de sa connerie, fini par se relever. Il faisait moins le fier quand il embrassait le gazon lui, j’avais la très grosse envie de venir lui étaler le contenu de la casquette sur le crâne avant de sauter dessus plusieurs fois pour que ça lui rentre dans le cuir chevelu. Mais au lieu de ça, je me pris malgré moi à son petit jeu stupide : qu’était-il marqué sur son front ? Regardant mes compagnons d’aventures, je constatais que les uns comme les autres n’en avaient pas d’avantage d’idée. Aussi repris-je mon élan pour sautiller macabrement en énonçant à voix haute tout ce qui aurait pu être inscrit sur le haut de sa tronche « Concierge ? Patate ? Unijambiste ? Blond décoloré ? Frimeur ? Jardinier au rabais ? Skieur de fond ? Beefsteak ? Non je sais, pelleteuse ! Ou bien c’est couverture ? Cheveux. Bouton ! Front ? Mais dans ce cas ça serait trop nul et trop facile. Girafe ? Babouin ? ZZtop ? Purée c’est pas facile… Tasse ? Ou alors, y’a écrit « SPA » mais ça veut pas dire ce que ça veut dire ! » J’étais tout occupé à mon élucubration lorsque nous arrivâmes à l’intérieur du… musée. « Ouais, génial la visite. La prochaine fois, on se tape le mémorial de la seconde guerre mondiale ? Et si on est des foufous, on se fera même une partie de scrable ? » J’étais presque sarcastique quand je le voulais dis donc.
En tout cas lui, ça semblait particulièrement l’exciter de se promener à côté de vieilles babioles bonnes à jeter. J’avais jamais aimé l’art contemporain, déjà parce que j’y comprenais rien et ensuite parce que c’était moche. Clairement. Levant les yeux aux cris de notre guide touristique au rabais – ouais, il avait évolué le jardinier et gagné un niveau dans sa compétence la plus basse : faire l’intéressant. – je vis un petit singe suspendu aux néons qui tentait visiblement de se carapater les pattes ailleurs. « T’as bien raison, c’est ce qu’on devrait faire nous aussi, si on veut pas finir aussi maboule que ces trucs marrons là… » Je désignai les sortes de guerriers qui s’étaient avancés sans que le blondin ne les remarque. M’étant arrêté dans la marche, je penchais la tête sur le côté en les entendant parler. « Dit, tu crois que c’est un rébus ? » Chuchotai-je au chien noir en les entendant parler. Ça en avait tout l’air. Il fallut que les sortes de soldats masqués assoment le jardinier pour que je me rende compte que c’était pas exactement ce genre de jeu. « Ah d’accord, vous préférez le cache-cache, c’est ça ? » Constatant qu’ils étaient en train de le saucissonner pour visiblement… l’emmener ? « Faut compter jusqu’à dix pour le retrouver ? Et si on le retrouve pas, vous le mangez ? Oh ouais, dites-moi que vous le manger ! En court-bouillon ou barbecue ? Ça a l’air meilleur au court-bouillon, puis vous aurez le temps de le préparer avant qu’on arrive, comme ça, plus qu’à mettre les pieds sous la table ! » J’étais très feignant et fier de l’être.
Malheureusement, les hommes en terre cuites ne répondirent rien, se contentant d’embarquer le mec avec eux. « Si on peut même pas partager… Eh mais ! La casquette ! MA casquette ! Eh, non, c’est moi qui l’ai vue le premier, je la garde ! Rend moi ça, REND MOI ça ! Fichu macaque, raboule la casquette ! » Je tentai de m’y agripper face au petit singe qui venait de m’en décoiffer. Mais quand on a des moufles plein de sang, c’est pas évident de s’accrocher à un truc. Bondissant à plusieurs reprises, je le vis grimper à nouveau vers les néonts puis se balancer jusqu’à une bouche d’aération. « MA CASQUETTE ! Fais pas le sourd, je sais que t’entends très bien ! J’vais te filer des timbales pour jouer avec tu vas voir, RE-VIENS-I-CI. » C’était pas faute d’être rapide et digne d’un tigre chasseur, mais cette fichue grille de ventilation était décidément bien trop haute. « Bouhouuuu, il triche en plus ! Madame t’as vu comment il triche ?! Il m’a piqué ma casqueeetttteuuuuh ! » Et accessoirement, la tablette de l’autre. Mais on s’en fout de la tablette, non ?
Adam fit un genre de sourire au gardien. Il ne voulait pas attaquer un homme à terre, ça ne se faisait pas et puis autant attendre un peu avant de lui faire quoique ce soit, c'était plus drôle, plus amusant. N'est-ce pas ? Il était toujours assis sur le gardien, regardant le repas servit, se faire bien mâchonner. Il était ravi que la jeune lionne avait apprécié son geste. Autant rendre les choses plus facile.. Il entendit le jardinier. Il l'appelait ainsi maintenant, surement à cause du tigré, qui parlait sans arrêt, ça ne l'embêtait pas, même ça le faisait toujours autant rire et puis, même si il avait une bonne ouï, il savait la fermer un temps soit peu, pour que ses oreilles ne sifflent pas trop. L'homme reprenait ses esprits et le prit sans ménagement pour le poser. Si il pouvait Adam, aurait levé les yeux au ciel mais il se contenta de lui gronger dessus. Attendons encore un peu avant de lui faire quoique ce soit.
Il aperçut le troisième Kangourou, qui ne fit pas long feu, puisque cet abrutis, lui laissa même pas le temps de se battre. Il valait mieux d'un côté, puisqu'on l'avait déjà bien assommé, ça aurait été dommage qu'il le soit une deuxième fois. Dommage pour moi, je n'aurais pas mon repose fesses.. Adam l'écouta, alors comme ça, ça serait une tablette. Il regardait ses camarades d'aventures Pourquoi pas, si elle est magique. Mais le gardien lui inspirait pas confiance, depuis le début, il voulait qu'on le laisse tranquille, ce qui était pas possible, vu qu'il pouvait être pisté facilement. Et puis plus on est, mieux c'est, c'est plus drôle.
Le brun suivit, le tigré, qui ne tenait pas sur place et qui avait un nouveau look, grâce à notre guide. il n'était pas très chic mais bon, il était dans l'ambiance. Il suivit et ils entrèrent dans un...Musée..C'était surement le nouvel endroit, qu'ils allaient ouvrir. Adam aimait bien les objets historiques...il aimait bien lire les histoires qu'ils recelaient, ce n'était pas quelque chose, qu'il partageait avec grand monde, mais s'était quelque chose, qu'il avait appris à aimer, de part sa condition humaine. Alors être ici, le rendait tout excité. Il en oubliait presque pendant quelques secondes la tablette. Il regardait tout autour, courant vers chaque objet qui pourrait être présent dans le lieu.
Malheureusement, bourrin comme il était, il devait faire attention, pour ne pas faire tomber un des objets...ce qui ne rata pas pour certains. Heureusement, qu'il avait des réfléxes, grâce à son esprit, encore un peu trop humain pour lui, mais qui servait tout de même à cet instant. Il devait bien le reconnaître."Ce lieu est vraiment intéressant..", disait-il à voix haute, plus pour lui même. Qui c'est..peut-être qu'il découvrirait des choses qui pourraient lui servir.
Il reprit conscience, il avait complètement zappé le groupe. C'était lors du cri du gardien, qu'il s'en était aperçut. Il leva les yeux vers le plafond et vit également le singe qui se faisait aveuglé par la lampe torche du jardinier. Ouille, ça ça fait pas du bien.. Cependant, ce qu'il se passait ensuite, Adam en fut pratiquement mort de rire. Il regrettait juste de ne pouvoir participer à la situation et de mettre son grain de sel. Ils en auront surement l'occasion plus. Enfin, il l'espérait.
En effet, leur gardien...se faisait encercler, assommer et saucissonner, comme si ils allaient le faire cuire et le manger..par des statuts..en terre cuite..Si il ne se trompait pas..D'ailleurs, l'orange lui avait parlé..Un rébus ? Non.., là s'en était pas un. Il en rit. Il espérait qu'ils allaient les attendent pour le festin. Mais, il fronça des sourcils -expression- et se fit la réflexion..Est-ce possible que des statuts en terre cuites, soient vivantes ? Il ne lui semblait pas que ça l'était...Avant qu'il ne puisse continuer sa pensée ou dire quelque chose. Le tigré cria et réclamait sa casquette auprès du singe, qui avait toujours la tablette et s’échappait, vers la bouche d'aération. L'orange n'arrivait pas à l'atteindre et il en était déçu d'ailleurs. Pour une casquette ? S'était son jeu...soit.
Il se demandait si, la tablette, leur importait beaucoup. Le gardien avait dit que c'était la faute de cette dernière. Alors elle était magique. Mais était-ce vrai ? Il n'inspirait pas confiance à Adam, alors comment le croire. Et puis, il s'en fichait de redevenir humain, il était bien ainsi. Il souffla -grognement- Que devait-il faire ? Ils devraient surement se concerter..mais le temps qu'il le fasse, le capucin sera déjà loin. Il regarda tour à tour ses compagnons.
"Que voulez-vous faire ? visiter tranquillement ce lieu ? Suivre le singe avec la tablette, espérant que ça soit elle la cause de notre état...ou rester ainsi...et espérer que cela pour certains d'entres vous redeviennent comme avant ? On a le choix..mais faut se décider rapidement ?" déblatérait-il rapidement sans respirer. "..Cela dit, aucun de nous faisons confiance au gardien...alors...dit-il vrai pour la tablette..", continua t-il. Il regardait la bouche d'aération. Réfléchissant au seul moyen qu'il pouvait voir pour rattraper l'animal. "Et on dirait que je suis le seul à pouvoir passer dans ce machin"..finit-il par dire.
Il regardait l'entrée de l'aération..attendant la décision de chacun. Adam s'en fichait plus qu'autre chose, même si l'idée de rester ainsi et de visiter pouvait plus l'amuser ou même le ravir.
Krystal Oliver
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| Conte : Le roi lion | Dans le monde des contes, je suis : : Tama
Autant le tigre en peluche pouvait être intéressant quand il s'adressait à monsieur le jardinier, autant quand il parlait des kangourous, son niveau mental semblait diminuer. Sérieusement je comprenais jamais de quoi il parlait, ça le perturbait tant que ça la viande ? Et puis la boule de poile noir aussi en avait tué un. On pouvait tuer mais pas manger ? C'était quoi la logique ?
« Personne ne touchera jamais à ma crinière, jamais. »
Puis un gros bruit se fit entendre, me faisant frissonner, c'était le bruit que les humains faisaient quand ils tuaient un animal, même un lion. Je haïssais se bruit. Je lançais un regard noir à celui qu'on surnommait le jardinier. Quand on tue c'est avec sa propre force, rien d'autre, c'était ça la loi de la nature, ça c'était de la tricherie.
« Même pas un vrai tigre tu devrais pas te plaindre, et puis c'est rien c'est que de la chaire de Kangourou, tu vas pas en mourir. »
Il avait qu'à faire sa toilette, moi je la lui ferait pas, c'était même pas de la vrai fourrure. Belle crinière -tel serait son nom jusqu'à ce que je le sache. Sa crinière, non sérieusement c'était la plus belle crinière de mâle que j'avais vu dans cette ville. J'avais presque envie de lui demander de venir à la maison, juste pour que Simba puisse voir à quoi devait ressembler une crinière plus potable que la sienne. Mais bon, il venait de tuer un kangourous lâchement, donc il avait juste la crinière d'un mâle.
Bon en tout cas, jolie crinière nous dit qu'on aurait la solution à notre problème dans le musée, bien que pour moi ce n'était pas un problème, mais je voulais pas rester loin d'Anita, sinon je serai encore grondé. Ça m'arrivait souvent que je voulais être moi-même dans cette ville. Dire qu'avant que j'étais moi c'était au contraire, tout plein de félicitation qui me tombait dessus … Je veux rentrer chez moi et que tout redevienne comme avant, j'en peux plus d'ici. J'avais pas fini le repas, mais vu que tous les animaux du zoo étaient en liberté désormais, ils aurait un repas déjà tout près pour leur remplir l'estomac. S'ils étaient pas chanceux.
Une fois dans le musée j'observais tout ce qu'on pouvait voir dans les fenêtres. Je me demandais à quoi pouvait bien servir tous ses différents objets plus étranges les uns que les autres. Oups, en regardant de trop près j'avais fait tomber un vase, encore plus gros et décorer que chez Sarabi. Je m'étais éloignée ni vu ni connu, il aurait très bien pu tomber tout seul. De toute façon, belle crinière attira l'attention de tout le monde.
« Ah oui, c'est indispensable de la récupérer … Oh quelle dommage ... »
Je m'étais assise en prenant un faux airs angoissée par la situation tout en regardant le petit singe, ne pas redevenir humaine, me terrifiait tellement … De plus je ne voyais pas comment ce machin que le singe trimbalait pouvait ne faire redevenir humain, ni comment il avait pu nous changer en notre véritable apparence. Mais quelque chose d'autre attira mon attention, des sortes d'humain en terre avec une gueule assez étrange qui s'en prenait au seul humain de la bande.
« Sérieusement, il se fait encore avoir ? Hey mais s'il le mange je veux en être aussi ! C'est une viande que j'ai pas encore gouter ! »
Voilà que les hommes en terre l'avait assommé. Ce mâle était décidément faible, après un kangourou, de la terre. Gros soupire. Et puis l'autre qui pleurait pour un objet du jardinier, sérieusement, il vole un truc et il pleure parce qu'il se le fait ensuite voler ? Ça serait l'animal qu'il aurait durement chasser je comprendrai mais là ...
« Tu vas pas pleurer pour ce truc humain qui appartient à l'autre idiot qui se faite encore avoir ? »
Mais la boule de poile noire soulevait un problème bien plus important : quoi faire ? Écouter belle crinière qui avait pensé nous tué et qui se faisait tout le temps avoir ? Aller le manger en compagnie des êtres de terre ? D'ailleurs ils mangeaient quoi eux ? Ou rester là à visiter le zoo. Tellement de choix possible.
« Bah euh … Est-ce qu'il a dit la vérité ? Et puis rester comme ça … C'est pas si terrible. De toute façon il n'y a que toi qui puisse poursuivre le petit singe, donc la décision te reviens. »
Quelque soit sa décision je ne lui en voudrait pas, même si je préférais rester lionne, mais Sarafina ne pensait surement pas la même chose que moi ...
[Désolé la qualité ainsi que pour les fautes j'ai pas prit le temps de corriger ]
L'équipe semblait prête à se défendre, coûte que coûte. Sarafina s'était faite boxer par l'un des kangourous puis faite insulter par Tigrou qui la traitait de vieille. De quoi la mettre de très mauvaise humeur ! Quel dommage, alors qu'elle avait commencé à l'apprécier vu toutes les réparties cinglantes qu'il avait mis dans la tête du gardien dont ils ne savaient toujours pas le nom...
Quoi qu'il en soit, la bestiole noire et Tama en profitèrent pour s'amuser avec les trucs bondissants, jusqu'à ce qu'Adam en tue un et ne l'offre à la cadette des lionnes. Puis le gardien reprit connaissance et tua le dernier kangourou d'une balle dans la tête. Simple et efficace. Mais cela ne plaisait pas vraiment à la lionne, parce qu'elle préférait un combat à la loyale qu'un truc pareil... Enfin, le résultat était là, ils étaient au calme à présent. Ouais, mais ça, ce ne fut valable que jusqu'au moment où l'autre cinglé de bipède se mit à hurler, faisant mal aux tympans de la lionne qui grogna pour marquer sa désapprobation.
- Et bien quoi la tablette ? Demanda-t-elle en grommelant.
Sarafina eut la réponse rapidement. Mais bizarrement, elle n'y croyait pas trop... Vous avez déjà vu une lionne dubitative ? Avec le sourcil levé d'un côté ? Non ? Bah elle réussit à le faire. Elle avait certainement eu une tête bizarre, mais tant pis ! Safi avait du mal à croire qu'il puisse être sûr du pouvoir de cette tablette alors que quelques instants auparavant, il ne savait pas pourquoi ils étaient redevenus animaux...
Seulement, elle n'eut pas le temps de l'interroger plus sérieusement, car des hommes en terre cuite avaient fait leur apparition. Ils ne se concentrèrent que sur le gardien, au grand étonnement de la lionne. Puis comme cet idiot les provoquait, ils le mirent ko, l'attachèrent et l’emmenèrent. Bon débarras ! Sarafina ne chercha même pas à voir où ils l'emmenaient, trop occupée à se demander s'il n'avait pas eu raison pour cette fois... De toute façon, ils allaient devoir s'occuper du singe, puisque celui-ci avait piqué la casquette de Tigrou qui n'arrêtait pas de geindre.
Et même si Tama le sermonnait pour cette histoire d'objet humain, Sarafina elle, avait en tête tout le reste. La bestiole noire souleva un autre souci. Aucun n'avait confiance dans les paroles du gardien et de toute façon, il serait le seul à pouvoir passer par la bouche d'aération. La lionne grogna quand Tama argua que ce n'était pas si terrible de rester sous forme animale et que la décision revenait seule au truc noir. Alors là, même pas en rêve ! Elle s'était enfin habituée à sa vie d'humaine, avait trouvé l'amour, hors de question donc de rester sous forme de lionne !
- On récupère la tablette et la casquette du tigre. Décida-t-elle. Même si l'on a pas confiance en l'autre cinglé, il ne faut pas négliger la possibilité qu'il ait eu raison... Expliqua-t-elle avant d'ajouter : Et puis, je ne sais pas vous, mais être l'une des rares lionnes dans la ville, ça ne me plait pas. Je veux reprendre cette forme humaine à laquelle j'ai eu tant de mal à m'habituer... Tant qu'on ne sait pas comment rentrer dans nos mondes, autant s'acclimater à celui-ci.
Le premier qui s'opposerait à ça, elle le mettrait en si mauvais état qu'il ne pourrait plus rien dire par la suite. Même si elle comprenait que Tama veuille rester lionne, vu qu'elle détestait sa forme humaine, elle ne pouvait pas lui permettre de prendre une telle décision. Les autres avaient aussi des vies d'humains et même si personne ne se rendait compte de ce qu'ils pouvaient perdre en restant sous forme animale, Sarafina ne le voyait que trop bien elle. Et elle ne renoncerait pas à sa vie...
Adam B. Parker
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| Avatar : Max Greenfield
| Conte : Film d'animation ; Moi, moche et méchant | Dans le monde des contes, je suis : : Le chien Brutus
Adam écoutait attentivement les avis des deux lionnes, sachant déjà celle de l'orange qui voulait surtout récupérer la casquette du jardinier qui doit-être en ce moment même grillé ou non. M'enfin ce n'était pas grave, du moment qu'il serait en vie pour pouvoir le marquer, pour qu'il est un beau souvenir de son travail ici.
Il sourit mais se dit, que ce n'était pas le moment de penser à cela. Il y avait une autre situation qui demandait attention. Il regarda les lionnes l'une après l'autres, donnant leur avis. Il sourit à la plus jeune après ce qu'elle venait de dire.
« Bah euh … Est-ce qu'il a dit la vérité ? Et puis rester comme ça … C'est pas si terrible. De toute façon il n'y a que toi qui puisse poursuivre le petit singe, donc la décision te reviens. »
Il sentait qu'elle et lui, ils allaient être d'accord sur pas mal de choses. Il ne pouvait nier que sa condition lui plaisait. Il l'avait déjà pensé depuis qu'il était sous sa véritable forme. Cependant, ça lui prenait la tête. Il voulait faire au plus simple. Il entendit ensuite la réponse de la congénère de la jeune lionne.
- On récupère la tablette et la casquette du tigre. Décida-t-elle. Même si l'on a pas confiance en l'autre cinglé, il ne faut pas négliger la possibilité qu'il ait eu raison... Expliqua-t-elle avant d'ajouter : Et puis, je ne sais pas vous, mais être l'une des rares lionnes dans la ville, ça ne me plait pas. Je veux reprendre cette forme humaine à laquelle j'ai eu tant de mal à m'habituer... Tant qu'on ne sait pas comment rentrer dans nos mondes, autant s'acclimater à celui-ci.
Ça ne l'étonnait pas, non plus cette deuxième réponse. Elles avaient raisons toutes deux. Il fallait bien choisir quelque chose. Lui se balader dans les rues, il pourrait presque si il n'était pas à moitié piranha, mais il ne voulait pas qu'on le prenne comme rat de laboratoire. Il avait assez donné de se côté là. Il regarda le tigré qui n'arrêtait pas de crier au vol de sa casquette.
Il souffla, il pensait aux gens qui faisaient parties de sa vie, il n'était pas sur que certaines personnes approuveraient mais si il trouvait la solution d'avoir l'occasion de seulement "parfois" se transformer, ça serait déjà un bon début. C'était peut-être quelque chose d'improbable mais il y croyait tout de même un peu. Et comme ça tout le monde serait content.
Maintenant, qu'il savait l'avis de tous, il avait pris sa décision. Il savait que la plus vieille des lionnes, ne changerait pas d'avis, ça se lisait sur sa..gueule -face ? figure ? visage ? portrait ? Bref- Même si, lui, aurait décidé autre chose, il ne se serait pas plier, si il n'aurait pas été d'accord. Cependant, il avait pris sa décision : Poursuivre le singe, pourquoi ? Pour la casquette -Vous ne le croyez pas ?- Il allait leur dire ce qu'il en était lorsqu'il entendit au loin des bruits assez lourds de pas.
Il se tourna vers ce qu'il entendait. Il fronça les sourcils -l'image n'est pas très belle sur un chien-piranha- se demandant ce qui allait encore venir. Il n'avait pour le moment pas très faim, mais il avait envie de se soulager, ça il en était sur et de plus le gardien n'était pas là pour qu'il le fasse.
Il recula un peu, se mettant un peu plus vers la bouche d'aération, faisait comprendre aux autres, qu'il voulait suivre le singe. Ce qui semblait être trop tard, puisque ce qui marchait comme des hippopotames depuis quelques minutes, venaient de débarquer dans la pièce.
Adam resta de marbre, les regardant, il hésitait à rire. C'était à la fois une scène comique et en même temps il savait que ça ne l'était pas, ils avaient des...sarbacanes et ils marchaient sur leur deux pieds, comme des hommes. Pour des Pandas avec une réputations moins vives, s'était assez contradictoire, d'où le côté comique de la chose.
En revanche, quand il vit la tête qu'ils faisaient, s'était tout autre chose. Ils étaient pas très content -Ils voulaient pas faire la fête et s'amuser avec eux, dommage- Alors, il se plaça vers le groupe, en position défense. Cela n'inspirait rien de bon, il fallait jouer la prudence.
Mais plus les minutes passèrent et plus leurs jeux de regards, l'impatientaient, alors il se décida à entamer les hostilités. "Et si on jouait!"dit-il les chargeant. Il les vit se séparer pour surement, que Adam se sente encercler. Il était trop rapide pour le moment, pour qu'ils l'attrapent. Ils n'étaient pas aussi rapide et ils ne pouvaient pour le moment le viser avec leurs sarbacanes, étant trop près d'eux.
Adam profita de ce moment pour foncer dans les jambes de l'un des Pandas, le faisant renverser en avant, sa tête heurtant le sol de pleins fouet. Bien sur, ça ne l'avait pas fait autant mal, qu'il aurait voulu, mais cela rendait le jeu encore plus intéressant et puis s'étaient des boules de poils. Allez assommer un panda d'un coup, en voulant jouer avec.
Il se remit vers son groupe, un peu fier mais il savait que ce n'était que le début. Pourquoi pas ! un peu d'exercice ! Enfin ! Ceux-là il ne les mangerait pas. Il laissait les lionnes le faire si elles le voulaient. Il savait ce qu'il ferait ensuite.
Premier Panda : 90% Deuxième Panda : 100% Adam : 100%
Antropy Tiger
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| Avatar : Ed Sheerαn.
We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
Read your lips, I'd rather kiss 'em right back...
YOU KNOW WHAT ?
It's kinda crazy 'cause I really don't mind
And you make it better like that
| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Plus les minutes passaient, et plus je me demandais comment est-ce que l’homme pouvait concrètement descendre du singe. C’est vrai quoi, ces trucs étaient malicieux et entièrement poilus – alors je veux bien que des spécimens bipèdes soient pourvus d’une fourrure plus épaisse que les vitres de la limousine du président des états-unis, mais on parle ici bien de singe et non d’ours – en plus d’être les plus habiles de leur main que je n’ai jamais vu. Quand on comparait avec un exemple humain, en toute absence de jugement prenons notre jardinier, on pouvait clairement se demander où était les branches qu’il avait manqué en se cassant la figure de la grande lignée génétique. Probablement dans la tronche. Ou bien coincé dans son… derrière, d’où l’expression « un balai dans le fion t’évitera bien des gnons ! » Mais en aucun cas ces deux espèces ne pouvaient être clairement liées. Ou bien moi j’étais une peluche extraterrestre à quatre bras fan de Miley Cyrus. Euh, attendez, je SUIS une peluche ! Et Miley Cyrus ne chante pas si mal que ça… Oui bon, on parlait de singe, non ?
Mes compagnons de jeux se questionnèrent clairement sur la question de récupérer ou non la tablette que l’autre chimpanzé malpoli avait piquée. En plus de ma casquette. « Bah euh … Est-ce qu'il a dit la vérité ? Et puis rester comme ça … C'est pas si terrible. » Enonça la plus jeune des deux lionnes, visiblement l’une des principales intéressée satisfaite de la dernière lubie de Storybrooke : reprendre notre forme animale d’antan. Il fallait avouer que c’était cool, même moi je le reconnaissais : ma queue m’avait tellement manquée ! Et même si ma fourrure risquait de shlinguer le kangourou mort pendant un siècle ou deux, j’étais très satisfait de retrouver un peu ma forme d’antan. Un corps d’athlète comme le mien, ça s’entretient, vous croyez quoi ! Les bonds et autres petites satisfactions personnelles n’était que la partie visible de l’iceberg ! Derrière, c’était des heures d’entraînement à courir dans tous les sens et jouer à toujours être le plus rapide. Coco Lapin perdait souvent dans nos compétitions de vitesse, j’adorais quand même le lapin ne parvenais plus à retrouver sa salade au jeu des cachettes. M’enfin, là, c’était moi qui était en train de perdre face à un macaque mesquin qui se planquait derrière une grille d’aération. Groumpf.
« On récupère la tablette et la casquette du tigre. » Ouh mais qu’elle était gentille en fait la jolie blonde ! Voilà qu’elle repassait en tête de tableau de la catégorie sympathique, je me mis à la fixer avec une adoration immense et communicative face à une idée si lumineuse. Ma nouvelle divinité, qu’elle était adorable d’être ainsi de mon avis. J’érigerais un autel en ton honneur et ne manquerait pas d’y déposer un pot de miel pour te remercier. « Même si l'on a pas confiance en l'autre cinglé, il ne faut pas négliger la possibilité qu'il ait eu raison... » - « Raison ? Ça parait à la fois tellement improbable… que ça en devient probable en fait. Après tout il avait promis une attaque de lion et une échappée de gnou. Bon je dis pas qu’il est devin, sinon il aurait vu venir les autres zoulous là ; mais en un sens il a peut-être pas tort… Peut-être que les jardiniers ont réellement le droit de se ballader avec une mitraillette. Et si sa tablette est capable de nous rendre humain, autant éviter que ça nous arrive en train de tremper dans un court-bouillon ou au milieu du groupe de touristes venus de l’antarctique. Ca gèlerait l’ambiance. » Je n’étais pas spécialement enchanté de retrouver la foutue tablette, mais le singe avait ma casquette. Et je voulais cette casquette.
« Je veux reprendre cette forme humaine à laquelle j'ai eu tant de mal à m'habituer... Tant qu'on ne sait pas comment rentrer dans nos mondes, autant s'acclimater à celui-ci. » Je tournai les yeux vers l’autre lionne, puis vers mon ami le mi-chien-mi-piranha qui semblait approuver l’idée. Moi j’étais mitigé, j’adorais ma peau d’humain rouquin un peu trop bavard, mais la situation étant ce qu’elle était, je préférais de loin m’amuser ce soir que de penser à retourner bosser demain. On n’avait pas tous les soirs l’occasion de s’envoyer en l’air – prenez le bon sens du terme – avec des bestioles de la savane au milieu d’un musée remplis de vieux trucs. Peut-être même qu’on pouvait casser des trucs ? Oh ouais, à chaque fois Winnie n’était pas content quand on brisait des choses, mais c’était tellement fun ! Un vase par-ci, une vitre par-là, après tout qui viendrait nous dire quoi que ce soit ? En animaux, difficile de nous reconnaître. J’en oubliai presque que j’étais recouvert de l’autre substance gluante que le kangourou m’avait déversé dessus, à sautiller d’un pied sur l’autre en gloussant à l’idée de faire des ravages dans le musée. La tablette me sortait déjà de la tête malgré moi.
Allons, concentre-toi un peu Opy, ça à l’air grave et important. Voilà, chasse cet air stupide de ton visage. Concentré. Oh, le serpent ! Je l’avais oublié celui-là… J’étais en train de le défaire soigneusement lorsque deux grosses boules de poil noir et blanches débarquèrent dans la pièce où nous nous trouvions. « Oh… Après l’Australie et l’Antarctique, voilà qu’on se barre en Chine. Décidément, y’a du people dans les rues de Storybrooke ! Prochaine étape, l’Afrique ! Ah non on a déjà les lionnes, c’est vrai. Et Tchernobyl avec le chien… Ne reste plus que l’Amérique du sud dans ce cas. Vous croyez qu’ils comprendront l’espagnol ? Hablo italiano ? » J’étais là, à essayer d’imaginer quel animal pourrait débarquer pour représenter un mexicain avec son harmonica, quand le chien prononça une phrase absolument sublime : « Et si on jouait ? » - « Owuiiiiiiiiiiii !!!!! » m’exclamai-je dans un grand bond de joie, me mettant immédiatement à poursuivre mon ami de jeu en direction des deux gros pandas armés. Il n’en fallait pas plus pour capter mon intérêt, quelques mots et me voilà au garde-à-vous et prêt à en découdre !
Je le vis filer entre les jambes de l’un des deux, et profitait de l’inattention de l’autre pour bondir. D’abord sur la tête du premier, puis la bedaine du second qui me fit rebondir contre le mur en face. Y prenant appui, je revins droit sur sa figure et lui administrait un magnifique coup de boule qui nous fit partir tous les deux en rouler-bouler. « Espèce en voie de disparition, mes fesses ! Même pas capable de tenir sur deux jambes sans ressembler à des poules qui ont trouvé des couteaux ! » Me relevant prestement, je m’éloignait de quelques sauts des créatures en manquant de glisser sur l’une des sarbacanes jetées sur le sol. « C’est quoi ? Ca pique ? On dirait… Ca sent bizarre en tout cas ! Le bambou ça se mange d’ordinaire, non ? » Fis-je, en attrapant une pour regarder à l’intérieur. Quand le panda voulu me la reprendre, je filai entre ses pattes avec habileté pour me retrouver non loin des lionnes. « 1 partout pour le chien et moi ! A qui le tour ?! » J’étais tout excité et motivé, la partie ne faisait que commencer !
Sarafina n'avait pas l'air d'accord avec moi pour le fait de rester lionne. Elle avait été humaine trop longtemps c'était pour ça, je l'espérais du moins, car sinon cela voulait dire qu'elle ne voulait pas retourner sur la terre des lions et qu'elle préférait sa vie d'humaine. Et ça, je refusais d'y croire ! Je détournais la tête pour une mine boudeuse, autant qu'un visage de lionne pouvait le faire. Pas question de devoir me soumettre à se monde, mais apparemment je n'avais pas le choix, si la boule noir obéissais aux désirs des deux autres, j'allais quand même pas tenter de faire un regard suppliant en espérant que Sarafina et la peluche ne me voit pas ? Aller récupérer deux objets humains vraiment … Quelle idée ! Finalement la boule de poile avait choisit de suivre le singe et donc d'obéir aux lois humaines, j'étais déçue, mais je ne pouvais rien y faire.
« Moi de toute façon je comprends pas, la dernière fois auzoo quand je suis redevenu humaine c'était grâce a la propriétaire et ce n'était pas avec une tablette ... »
Bon on était redevenu humain avec la fiole aussi, donc c'était pas pareille, mais pourquoi un morceau qui n'avait pas l'air magique du tout pouvait être la cause de notre état ? Et puis pourquoi il la voulait lui cette tablette ? Sarafina et la peluche avaient l'air de vouloir lui faire confiance pour ce coup là, mais j'étais pas convaincu. Surement mon manque d'envie de redevenir humaine.
Deux ours bicolors étaient là. Des ours comme des zèbres, sauf que c'était pas des rayures mais des grosses tâches, et les deux avaient exactement les mêmes, comme si je voyais double. Mais pourquoi ses animaux utilisaient des armes comme des humains ?! Ils méritaient de mourir juste pour ça. Hey mais attendez, Diku m'avait parler aussi de la chine, comme le tigre en peluche le faisait là. Ça voulait dire qu'ils se mangeaient ? Elle devait me faire gouter la nourriture chinoise, mais j'allais peut être pas l'attendre !
Mais la boule de poile noir m'avait prise de court en se jetant sur eux pour jouer. Comment on pouvait avoir envie de jouer avec des animaux qui se prenaient pour des hommes ? Ils étaient bon au moins ? Il en avait renverser un qui visiblement c'était fait mal, son cri de douleur l'avait trahit. Enfin, il avait quand même pas assez mal pour rester allonger et ne plus rien faire. Dommage. Même la peluche s'amusait à leur donner des coups, j'allais pas les laisser tous les deux s'amuser. Sauf que je savais pas c'était quoi leur machin, ça avait l'air de lancer quelque chose, mais comment il faisait ?
Je m'élançais vers le premier panda, mais en lui sautant dessus je fus toucher au ventre. Ça faisait mal, et je sentais plus ma faim, je sentais plus grand chose à cette partie d'ailleurs, mais qu'est-ce qu'il m'avait fait ?! Ça me mettait dans une rage folle, qu'en retombant je m'étais jetée sur sa patte et l'avait réduit en charpie. Essaye de jouer encore avec ton truc humain avec une patte brisée en deux tiens ! Puis je m'étais reculer vers les autres.
« Ils sont plus dures à tuer que les autres … Moi qui voulait manger chinois comme on m'avait dit d'essayer ... »
Ils avaient mis trop de temps à se décider. C'était un fait, Sarafina le voyait bien. Toutes leurs discussions avaient permis au singe d'aller se planquer dans un conduit d'aération où seule la boule de poils noire pourrait aller. Et justement, il ne semblait pas tellement décider à aller chercher la tablette. Ce que la lionne comprenait parfaitement, étant donné qu'elle n'avait pas tellement confiance non plus dans le gardien, mais savait-on jamais ! D'ailleurs, Tigrou lui donna raison, coupant court à d'éventuelles oppositions à ce niveau-là.
Le reste n'était pas si inattendu que ce qu'elle pensait. Tous avaient plus ou moins envie de rester sous leurs formes animales, celle qu'ils avaient toujours connu et qui était la leur depuis leur naissance. Ça aussi, Sarafina le comprenait tout à fait. Malheureusement pour ses compagnons, la lionne avait deux enfants qui eux, étaient sous forme humaine. Et elle ne se voyait pas les abandonner pour sa forme animale.
L'intervention de Tama lui fit relever vivement la tête. Ainsi, la propriétaire du zoo savait redonner leur forme humaine aux gens ? C'était bon à savoir ça ! N'empêche que la lionne eut envie de mordre sa cadette pour ne pas l'avoir dit plutôt. Mais l'arrivée des pandas l'empêcha de mettre ce projet à bien. Heureusement en fait. La boule noire, Tigrou et Tama passèrent à l'attaque, blessant les deux pandas armés de bambou.
Avec un grondement, Sarafina se jeta elle aussi dans la bataille et parvint à mordre jusqu'au sang le second panda. Tama avait raison, ils étaient bien plus difficiles à neutraliser que les autres qu'ils avaient combattu jusqu'ici.
- T'en fais pas Tama, ton tour du monde culinaire, j'ai comme la sensation qu'il ne fait que commencer... Si ça se trouve, tu auras aussi le petit singe ! Dit-elle à la plus jeune en se reculant.
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"Mais ne le prends pas mal, Arès. On ne peut pas tous être beaux comme moi."
| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : John Smith
Le crépitement du feu faisait vaciller mes pensées. Je clignai des yeux et découvris les indigènes rassemblés en cercle autour de moi. J'étais allongé sur le coté, à même le sol. Quelque chose me semblait différent mais je ne savais pas quoi. Je me trouvais dans l'enclos vide des pandas, à deux pas du musée. Brusquement, tout me revint en mémoire. Les indigènes en terre cuite m'avaient assommé et enlevé. Dans quel but ? L'un d'entre eux brisa le cercle et commença à exécuter une danse étrange non loin des flammes du feu de camp, ses articulations émettant un craquement à chaque mouvement. Le feu semblait lécher son masque imposant. Subitement, je vis la tablette briller dans ses mains lorsqu'il la leva vers le ciel, puis le singe capucin sauta sur son épaule en terre rouge. Je me redressai et sentis une force nouvelle s'emparer de mes bras. Comme c'était étrange... j'avais l'impression d’être debout alors que je me trouvais plus bas que d'habitude.
Je baissai les yeux sur mes jambes et une exclamation stupéfaite s'échappa de ma gorge. Qu'est-ce que c'était que ce délire ?
"C'est quoi ce bordel ?" balbutiai-je, moitié perplexe, moitié furieux. "Tom-tom balagum ! Tom !" m'expliqua l'indigène qui tenait la tablette.
J'émis un grognement tout en le fixant d'un air meurtrier. J'aurais aimé plus de détails parce que ce que je voyais ne me plaisait pas spécialement.
"Rendez-moi mon corps !" criai-je. "Qu'est-ce que vous avez foutu ?"
L'indigène sentit qu'il allait passer un sale quart d'heure car il confia la tablette au singe qui se dépêcha de déguerpir.
"Le macaque !"
Sans attendre, je bondis en avant pour le poursuivre. Oh la vache, c'était balèze de courir à quatre pattes... Je m’emmêlai les pinceaux et roulai sur moi-même, terminant ma pirouette contre un arbre. Je secouai la tête et sautai sur mes pattes. Il ne fallait surtout pas que je perde ce maudit singe de vue. C'était une certitude : la tablette magique était la cause de tout ça. Il fallait que je la récupère à tous prix. Je n'avais pas envie de rester comme ça jusqu'à la fin de ma vie... Yzma aurait été capable de m'emprisonner dans un enclos.
Je soufflai un grand coup et me remis à courir. Mes pattes puissantes couvraient beaucoup de terrain en peu de temps. Je me rendis compte qu'il ne fallait pas réfléchir, il suffisait de se fier à son instinct. Et en tant que tueur à gages, le mien était plutôt aiguisé.
Hélas, le macaque avait une longueur d'avance. Il me faussa compagnie non loin de la devanture du musée. Au loin, j'entendais les indigènes en terre cuite hurler un chant de victoire. J'allais leur faire leur fête à eux, un de ces quatre...
J'émis un grognement et me retournai vers ma queue qui servait de balancier. C'était vraiment perturbant ce machin. Puis, en tendant l'oreille, j'entendis des bruits de lutte provenir de l'intérieur du musée. Je gravis les quelques marches et pénétrai dans le musée, soulagé que la porte soit toujours ouverte car j'aurais eu plutôt du mal à l'ouvrir avec ma patte griffue.
Indécis, je découvris les deux lionnes, le mini-chien moche et le tigre à ressorts aux prises avec des pandas psychopathes. Les deux bouffeurs de bambous étaient tout de même bien amochés. Krystal était occupée à déchiqueter l'une de leurs pattes, avant de faire une réflexion sur le fait de "manger chinois". L'ombre d'un sourire fit frémir mon pelage. C'était étrange de ne pas pouvoir arquer la bouche pour sourire. Je souriais intérieurement. J'en avais trop marre.
Anita mordit l'autre panda et tandis que l'odeur du sang s'insinuait jusqu'à mes narines, j'éprouvai une envie irrésistible d'aller rejoindre le festin improvisé. Je plantais mes griffes dans le sol du musée pour me contenir. Ce n'était vraiment pas le moment de se jeter dans la mêlée. Je risquais de me chopper un projectile de sarbacane et comme je n'avais plus d'arme pour me défendre, le combat risquait de tourner au vinaigre. Je n'avais pas spécialement envie de finir en tapis dans la cabane des pandas. Mon Beretta 92 me manquait tellement...
Caché dans l'obscurité, personne ne m'avait vu. Je pouvais jouer sur ça. Je passai en revue les différentes options qui s'offraient à moi. Pas de combat rapproché, mais je pouvais miser sur une chose, peut-être. C'était quitte ou double. Allais-je y parvenir ? Je sentais que c'était en moi, ça ne demandait qu'à sortir.
J'inspirai à fond et fis un pas hors de l'ombre. J'ouvris grand la gueule tandis que je laissais échapper la boule qui grossissait tout au fond de ma gorge. Le rugissement ébranla le musée tout entier, faisant presque trembler les vitrines.
Les pandas sursautèrent et poussèrent un couinement avant de ramasser leurs sarbacanes et de s'enfuir, clopin-clopant par la sortie de secours.
Je refermai la gueule, offrant un air surpris au petit groupe médusé. Puis je grattai le sol du bout de ma patte avant, légèrement embarrassé.
"On ne fait aucun commentaire, merci."
Je secouai ma crinière blanche et m'avançai vers Krystal qui avait été touché par une sarbacane.
"T'as pas intérêt à nous ralentir. On doit retrouver le macaque coute que coute. Je l'ai vu se barrer vers l'enclos des girafes."
Puis je regardai le tigre à ressorts d'un oeil mauvais.
"Je suis pas un cheval. Si tu me montes dessus, je bouffe ton rembourrage."
Baissant les yeux vers Adam, j'ajoutai :
"Quant à toi, pas de pause pipi."
Je m'intéressai ensuite à Anita, qui m'avait l'air des plus charmantes. J'étais un lion, et elle une lionne. Des idées peu recommandables me traversèrent bientot l'esprit. Je n'étais jamais contre la nouveauté. Je lui lançai un regard enjôleur et me détournai d'elle pour me pencher vers Krystal. "Allez, on y va." dis-je en lui donnant un petit coup de tête pour l'encourager. "T'auras même le droit de croquer dans une girafe, si tu veux."
Ce plan me tentait bien aussi. C'était dingue comme l'idée de manger de la viande crue titillait mes papilles. Je sentais les choses plus intensément.
Antropy Tiger
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We at a party we don't wanna be at.
Tryna talk, but we can't hear ourselves.
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YOU KNOW WHAT ?
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| Conte : Winnie l'ourson. | Dans le monde des contes, je suis : : Tigrou.
Un petit rappel personnel : ne jamais dire à une fille qu’elle ne sait pas se battre. Déjà parce que c’est faux, et ensuite parce que je ne suis pas une fille ! Oui bon, on pourrait le croire parfois avec la façon de parler ou la gestuelle, mais non je vous assure que j’ai bien un service trois pièces entre les jambes et tout ce qu’il faut en hormones. Oui bon là, en peluche c’est pas évident à deviner, mais j’vous assure. En plus regardez les lionnes, ce sont elles les chasseresses dans les meutes de lions, non ? Et on en avait un très bel exemple cette nuit avec les deux minettes de notre petite compagnie de bras cassés – ou de queues cassées, au choix – qui tenaient visiblement à nous rappeler la supériorité féminine dans le combat au corps à corps. Non pas que nous soyons des ennemis à impressionner, le chien et moi, mais la plus jeune semblait encline à démontrer toute la férocité sauvage dont elle pouvait faire preuve. Heureusement que j’étais une peluche, sinon je te l’aurais chassée avec un petit coup de patte du digne tigre que j’étais ! Euh… quel digne tigre ? Non c’est trop loin pour que je m’en rappelle. Et comme l’actualité est bien plus trépidante que le passé, on se contentera de ça. Nous parlions donc de manger chinois, je crois ?
Rebondissant de ça et de là, je lâchai rapidement la sarbacane après n’en avoir absolument pas trouvé l’utilité. Si ça plaisait aux pandas de manger du bambou avec des trucs piquants dedans… Peut-être pour ça qu’ils étaient si lents et balourds d’ordinaire. Bah oui, avec l’estomac rempli de fléchettes vaut mieux éviter les roulé-boulé dans la nature ou ça se finirait en passoire bicolore. La prudence est mère de sûreté, c’est le dicton qui le dit ! Je me perchai un peu en hauteur, sur un meuble du musée remplit d’assiettes en terre avec des dessins dignes d’un gamin de trois ans, observant avec attention la jeune lionne réduire en charpie la patte de l’un des pandas. « Espèce en voie de disparition : moins vingt-cinq pourcents de vie ! Encore un peu et on atteindra le niveau suivant : espèce éteinte. Motif : victime de son succès culinaire. » M’exclamai-je joyeusement, comme si tout ce massacre n’était qu’une pièce de théâtre et que chacun allait se relever une fois le rideau baissé pour saluer le publique. « Qui prend les paris ? Je mise sur les lions ! Quinze dollars qu’elles exterminent le dernier couple de panda des Etats-Unis pour pouvoir se faire un buffet chinois ! Alors, qui veut jouer ? Qui va gagner ? Quel suspeeeeeens ! » Je ne donnais pas cher de la peau des nounours. Quand on est sur le point de se faire exterminer, on réfléchit au-moins à la manière la plus classe de finir sa vie ! Pas debout – ou presque – avec des bambous… Ne manquerait que cet étrange chapeau rond et pointu que portent les chinois et le tableau serait complet.
« Et voilà la maman lionne qui se lance dans la bataille ! Oh mais quelle prise épique, directement à la gorge de son adversaire ! Une attaque implacable et maîtrisée d’une patte de maître…esse ! Non mais que c’est beau, regardez-moi ce spectacle, pas une goutte à côté. De l’art, du pur spectacle ! Pourvu qu’il n’ait pas la tuberculose, se serait très bête de se choper un truc après une si belle prise. » Je m’appuyai sur le meuble, suivant des yeux la scène et m’apprêtant à y retourner lorsqu’un rugissement bestial résonna dans tout le musée, me surprenant au point d’aller me planquer derrière le gros meuble en verre. Sortant mes yeux – et mes oreilles – pour voir qui venait de se pointer, je vis les pandas déguerpir littéralement face à un grand lion blanc qui se tenait droit sur ses pattes. Grattant la fourrure rayée sur la tête, il fallut tout de même qu’il ouvre la bouche en s’avançant vers nous pour que je le reconnaisse. « Le jardiniiiiiiiiiiiiiier ! » M’exclamai-je en bondissant jusqu’au sol pour rejoindre le petit groupe. « Je peux ? » Demandai-je à Anita, avant de grimper sur elle pour me mettre à la bonne hauteur. C’est pénible d’être petit des fois u_u
« Je suis pas un cheval. Si tu me montes dessus, je bouffe ton rembourrage. » - « En même temps, qui vous prendrais pour un cheval ? Un cheval c’est grand et ça ressemble à une vache. Bon ok, vu la tronche de cake que vous vous payiez on pouvait effectivement faire le rapprochement… Puis votre crinière de frimeur à l’air de pas mal gratter le derrière quand on s’assoit dessus, j’crois que je vais rester avec la lionne ; elle au moins elle est sympa. » Boudai-je presque, en lui lançant un regard sceptique. Sa santé mentale ne devait pas aller très bien pour qu’il pense qu’il était un cheval, je crois que les hommes en terre cuite lui avaient un peu trop retournés le cerveau, ou qu’il l’avait trop essoré avant de le passer au court-bouillon. Mais je n’ajoutais rien, faut pas vexer les fous il parait. Ça peut devenir dangereux à la longue. « Allez, on y va. T'auras même le droit de croquer dans une girafe, si tu veux. » - « Spécialités africaines ! Avec ou sans les taches ? » Mais la lionne avança et je n’eut d’autres choix que de les suivre moi-aussi, lançant un regard au chien un peu plus loin… Que je ne tardai pas à aller titiller sur le trajet, laissant la paix à la lionne pour me mettre à courir et bondir en compagnie de mon ami joueur.
« Girafes... » Lis-je sur un grand panneau en bois, parmi tout un tas d’autres indications utiles comme inutiles – non mais, qu veut voir des chèvres dans un zoo, sérieux ? Je désignai le chemin à gauche et m’y lançai-je, avant de rapidement revenir sur mes pas pour emprunter les dalles vers la droite. Pouvaient pas faire des panneaux plus simples à comprendre ? Nous rencontrâmes quelques animaux errant dans les parages, mais quand je leur demandais s’ils n’avaient pas vus un macaque avec une tablette, il me regardait de leurs yeux vides et amorphes. Bon ça va, je sais que l’idée d’un singe avec un ipad ne passe pas forcément pour le truc le plus naturel en soit, mais ils pourraient faire un effort de compréhension ! Heureusement que l’enclos des girafes se dessina devant nous et que nous pûmes y mettre un pied – puis deux ou quatre – sans encombres. Les grandes perches semblaient trop occupées à manger de l’acacia plutôt que de sortir de là alors, elles ne nous accordèrent même pas un regard. « Frimeuses. Les mannequins c’est plus ce que c’était ! » Avant de designer de ma patte moufflée des branches dans l’un des arbres : « Là, le macaque ! Et il a ma casquette !! Et le truc en terre cuite qu’on cherche aussi !! » Je me mis à trépigner d’impatience, essayant de comprendre comment grimper là-haut pour le rattraper. Y’avait pas Rafiki dans le coin pour nous aider à lui faire entendre raison ?