« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
❝ Il y a certaines choses que tu vois avec tes yeux, et d'autres que tu vois avec ton coeur. ❞
A partir du moment où Jeremiel posa sa main sur ma tête, je sentis un courant apaisant parcourir tout mon corps, depuis le sommet de mon crane jusqu'à mes orteils. Je baissai les paupières, me laissant envahir par cette brise bienfaitrice qui engourdissait mes membres, mais sans m'inquiéter pour autant. Je savais que mon ami ne me ferait aucun mal. Il me prit la main et le courant s'intensifia. Cela faisait un bien fou... Comme si un cours d'eau était né en moi et faisait partir la douleur. J'ouvris les yeux et lui souris. J'aurais pu le remercier, mais il savait déjà que je lui en étais reconnaissante. Je me sentais beaucoup mieux. Je passai une main sur mon visage et ne sentis plus aucune coupure. Il venait de me guérir. Il m'aida à me relever et chancela quelque peu. Je le soutins plus ou moins, par réflexe, mais il s'écarta aussitôt. Il ne voulait pas montrer qu'il était affaibli, ce qui me surprit. Quand on va mal, ce n'est pas la peine de faire semblant.
Je fronçai les sourcils, soucieuse, mais adressai un signe de la main à la petite fille qui alla très vite trouver refuge auprès de Pascal. Je la comprenais. Il avait quelque chose de rassurant.
Puis, Jeremiel mentionna John Smith. J'écarquillai les yeux et m'écriai, en tapant dans mes mains avec ravissement :
"J'avais raison, c'est bien lui qui est ici ! Le pauvre... nous devons le retrouver !"
Je jetai un regard oblique à Jeremiel qui venait de préciser qu'il était dangereux. J'émis un petit soupir irrité et ajoutai précipitamment, d'un ton réprobateur :
"Il n'est pas méchant. Il est perdu, il est tout seul ! Tu te comporterais comment si tu avais été livré à toi-même pendant des semaines dans le crétacé ?"
Je croisai les bras, le jaugeant d'un air que je voulais sévère.
"D'ailleurs, où sont mes grand-parents ? Pour l'instant, le plus méchant ici, c'est toi, parce que tu n'as soigné personne d'autre à part moi, alors que Mary Margaret et Chapeau se sont brulés très gravement, ça se voit !"
Je les désignai sans cesser de fixer mon ami. Il me faisait de la peine à rester borné sur ses principes. Il pouvait se montrer tellement altruiste et d'autres fois si entêté, si obtus !
"Bon, je propose qu'on se dirige le plus loin de ce volcan, qui me suit?"
Pascal avait du sentir la tension ambiante, vu ce qu'il venait de proposer. Je hochai la tête et lui emboitai le pas, observant la fillette perchée sur son dos. Elle tournait la tête vers moi, me fixant de ses grands yeux bleus. Je lui adressai un autre sourire, me demandant si elle venait de Storybrooke, elle aussi. D'où aurait-elle pu débarquer ? Elle leva la main vers moi et la ferma, avant de la rouvrir, comme pour me saluer d'une singulière façon. Je l'imitai, amusée par son expression sérieuse. "Bam." dit-elle tout à coup.
"Bam ?" fis-je, perplexe. "Pourquoi 'bam' ?"
//BAM !//
Une détonation retentit derrière moi. Je pivotai sur mes pieds et découvris, tétanisée, Jeremiel étalé sur le sol, une ecchymose sanglante sur le front. Un caillou aussi gros qu'un oeuf de poule glissa sur le sol terreux avant de s'immobiliser juste à coté de lui. Je fis un pas vers lui, tremblant de la tête aux pieds. Un dinosaure n'aurait jamais fait ça...
Jeremiel remua légèrement, grognant, maugréant. Je déglutis avec peine, et tournai brusquement la tête vers le buisson le plus proche en entendant des craquements.
Nikolaus Jamestown
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"Mais ne le prends pas mal, Arès. On ne peut pas tous être beaux comme moi."
| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : John Smith
Vraiment, trouver un plat de nouilles au beau milieu du crétacé, c'était peu commun. Si on me l'aurait dit, je ne l'aurais pas cru. Pourtant, c'était indéniable : sous mes yeux, j'avais bel et bien différents types de nouilles, agrémentés de légumes. Il y avait la grande nouille coiffée d'un chapeau, le légume aux allures périmées qui portait un survêtement, la princesse qui avait l'air d'un mec avec sa coupe de cheveux, la tronche de ravioli avec son look clodo, la blondinette qui aurait pu jouer le rôle de la nouille au blé complet, et enfin... elle. Maya. La courgette cent pour cent bio qui parcourait l'ère jurassique pieds nus avec ses jambes de rêve et un gros coeur rouge sur le pull. Elle aurait pu avoir eu une cible peinte sur la poitrine, ça aurait eu le même effet. Je me doutais que leur départ en cet endroit n'avait pas été calculé, mais y avait quand même des erreurs basiques à ne pas commettre. Comme... éviter les couleurs voyantes.
J'avais mis du temps à retrouver la trace de Tete de Foin. Il savait brouiller les pistes, ce nigaud, et puis le volcan n'avait pas aidé dans l'affaire. Quoi qu'il en soit, crétacé ou pas, j'avais des comptes à régler. Maintenant que je l'avais à ma merci, je n'allais pas laisser passer cette chance.
Un tremblement d'excitation parcourut mon échine tandis que je les observais depuis un buisson bien touffu. J'étais tellement crasseux qu'on ne me voyait pas. Comme quoi, c'était utile parfois d'avoir l'air d'une charogne. C'était tout ce que j'avais été ces derniers temps, depuis que j'étais arrivé dans ce cauchemar : une proie, une souris pour tous ces prédateurs. Il avait fallu que je me terre, que je me saigne, que me fasse oublier, pour espérer qu'on ne me traque plus, que tout s’arrête enfin. Je sentis mes nerfs lâcher. Je fermai le poing sur le lance-pierre que j'avais fabriqué. Puis, je relevai les yeux sur le groupe qui commençait à s'éloigner, insouciant du danger qui rodait. Ils avaient l'air de se déplacer comme s'ils étaient en colonie de vacances... Bande de demeurés...
Dans le silence le plus total, je fis tourner mon lance-pierre. Il siffla légèrement dans l'air, mais d'une façon à peine perceptible. Je le fis chanter davantage, projetant avec une précision presque chirurgicale le caillou sur la tête du clodo en vacances. La pierre heurta son crane si brutalement qu'un bruit sourd retentit, avant que l'homme ne vacille et ne s'écroule.
Je choisis ce moment pour bondir hors du buisson et me précipiter sur la silhouette à terre. Il se redressait déjà, mais d'un coup de bâton sur le dos, je lui coupai son élan. J'enjambai rapidement son corps, me plaçant au-dessus de lui pour l'immobiliser, attrapant sans ménagement ses mains pour les maintenir fermement dans son dos. Je les nouai rapidement à l'aide d'une liane très résistante et le forçai à relever la tête quand je passai un de mes bâtons contre sa pomme d'Adam.
Là, je m'accordai un peu de temps pour souffler. On respire... Ah ! Je me surpris même à savourer les rayons de soleil contre la peau brulée de ma nuque. Mais pas question de se relâcher, surtout que le nigaud tentait de se dégager. Je le forçai à redresser davantage la tête, mon bâton faisant pression contre sa gorge et sa colonne vertébrale. Je crus entendre un craquement. L'ombre d'une grimace démente fendit mon visage ravagé.
Je maintins mon bâton d'une main tandis que l'autre cherchait déjà mon arme. Lorsque mes doigts se refermèrent contre le métal tiède de mon Beretta 57, je me sentis aussitôt plus vivant.
"Ca, c'est à moi." dis-je en passant mon flingue dans la ceinture élimée de mon pantalon. "N'y vois rien de personnel, Tete de Foin. Comme tu peux faire des tours de magie divins, une arme ne t'est d'aucune utilité."
Je relevai enfin la tête, observant les autres personnes à travers les mèches qui me tombaient devant les yeux. Un sourire goguenard craquela le sang séché sur ma joue. "A en juger par la promptitude avec laquelle ils cherchent à te sauver la vie, j'en déduis que ce sont de supers potes à toi." m'esclaffai-je. "Trop LOL."
Je leur lançai un regard désabusé, avant de m'intéresser de plus près à la gamine, qui était accrochée au Navet, légume primeur du casting.
"Ca va ? Tu n'as rien ?" m'enquis-je, subitement soucieux.
La fillette ne répondit rien, se contentant de me fixer comme elle le faisait toujours. Elle parlait peu, mais elle savait se faire comprendre avec les yeux. Ca avait été une drôle de compagnie durant mon calvaire. Je l'avais trouvée à l'aube du troisième jour. Je savais à peu près combien de temps s'était écoulé, car je m'étais "amusé" à graver des "LOL" sur des troncs d'arbre. Un LOL pour chaque jour passé à subir cette blague de mauvais gout. J'avais été contraint de prendre soin de la fillette, même si ce n'était pas mon hobby favori de devoir m'occuper de quelqu'un. Habituellement, je préférais régler le problème avec une balle dans la tête. Mais là... c'était un peu trop me demander. On pouvait dire qu'elle m'avait empêché d'en finir, car certains soirs, le désespoir m'enveloppait avec tant d'ardeur qu'il aurait été facile de gâcher une balle... Une balle et tout s’arrête. "Alors, on cherche la sortie ?" demandai-je aux vacanciers d'un ton railleur. "J'ai bien peur qu'on soit tous coincés ici. Il faudra vous y faire. Vous savez ce que c'est la bonne nouvelle ? Je n'ai plus qu'une balle. Je n'ai pas l'intention de la gâcher. Je sais précisément à qui je la réserve..."
Mon regard tomba sur Jeremiel qui remuait toujours malgré ses entraves. C'était de sa faute si je me retrouvais là. Il m'avait conduit jusqu'à un cercle de pierres et quand j'avais passé mon anneau-téléporteur, j'étais apparu face à un tricératops enragé. Il n'y avait aucun moyen de rentrer, mais je pouvais encore me venger.
"Par respect pour les demoiselles, je vais faire ça proprement. Si vous voulez, vous pouvez vous tourner."
Qu'ils essaient un peu de m'en empêcher, tous autant qu'ils étaient. Après tout ce que j'avais enduré, me battre contre mes semblables me semblait bien trop facile.
Soudain, je perçus quelque chose remuer autour de nous. Quelque chose qui n'avait rien d'humain. Un léger cri se fit entendre. Je me redressai d'un bond, abandonnant mon emprise sur Tete de Foin toujours ligoté et étendu sur le ventre.
"Ok, là ça craint." soufflai-je.
Je jetai un coup d'oeil aux autres et réprimai un grognement en les voyant les bras ballants.
"Faut vous secouer ! On n'est pas en train de faire du tourisme !" fis-je entre mes dents serrées.
J'attrapai les deux bâtons aiguisés qui étaient accrochés dans mon dos, en tendis un au Navet et l'autre à la nouille au chapeau. Puis, je ramassai mon premier bâton que je donnai à Maya.
"Prends-le. Je te promets que dans quelques secondes, tu penseras que c'est le meilleur cadeau que tu aies jamais eu."
C'était aussi le meilleur de mes bâtons. J'avais passé des heures à les rendre pointus, à vouloir qu'ils soient presque aussi résistants que des lances. C'était tout ce qu'il me restait face aux prédateurs. Dans les longues nuits d'insomnie, je m'étais amusé à dessiner dessus à la pointe de mon poignard. Sur celui de Maya était gravé un serpent qui s'enroulait tout autour.
J'avisai la brune à l'allure de garçon manqué, appréciant le fait qu'elle porte un arc. Au moins une qui avait du bon sens. Astrid était désarmée, mais tant pis pour elle, je n'avais plus rien en stock. Le magasin Klaus "bazar et munitions" était fermé.
Un nouveau cri rauque résonna dans la foret. Pas de bruits de pas, seulement des mouvements dans les feuilles, tout autour de nous. Je me saisis de mon poignard et déclarai à voix basse :
"J'espère que vous êtes endurants. Y a des Saletés dans les parages."
Je les avais appelés les Saletés, car il était très difficile de s'en débarrasser, tout comme c'était peine perdue de les fuir. Elles couraient bien trop vite, les Saletés...
D'autres grognements plus rapprochés. Ils s'appelaient entre eux. Je déglutis avec peine. Il y en avait plusieurs.
Je baissai les yeux sur Tete de Foin, qui gigotait toujours sur le sol. J'hésitai un instant avant de me pencher vers lui, couteau en main.
"Bon, laisse tomber tout ce que j'ai dit avant. Je n'ai pas tellement la rage contre toi. Sans rancune ?"
Je grimaçai avant de couper ses liens du bout de la lame. Je sentais que j'allais le regretter mais... j'espérais que le nigaud ferait diversion, voire même qu'il servirait de repas aux Saletés.
... même si jamais elles ne seraient rassasiées avec un type aussi sec.
Jeremiel Othrys
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Je ne sentais plus mes mains. Elles avaient été liées, puis déliées et j'avais été traîné par terre, on m'avait passé un morceau de bois sur la gorge. Ce n'était pas dans mes habitudes de me laisser faire, mais je n'étais pas dans mon élément. Qui plus est, cette pierre n'avait en rien arrangée la situation. J'étais épuisé, fatigué et surtout... énervé ! A peine John m'avait libéré que je m'étais relevé du mieux que je pouvais.
J'avais mis mon poing devant ma bouche pour tousser dedans. Je sentais que j'avais respiré un peu trop l'odeur du sol. J'avais même de la terre en bouche de quand il m'avait applatis le visage la première fois. Il m'avait fallu quelques secondes pour reprendre mes esprits et pour me tourner vers John, m'avancer vers lui et lui donner un coup de poing qu'il ne serait pas près d'oublier. Mais possédé par la colère, je ne m'étais pas arrêté là et je lui en avais donné un second en pleine face. La rage, le stress, tout me poussait à continuer, à le frapper encore et encore. Je lui avais d'ailleurs donné mon troisième coup de poing avant de le voir tomber.
Comme si ça ne suffisait pas, je m'étais dirigé vers lui, je l'avais agrippé et relevé de force avant de le ramener vers là d'où venait le bruit. Juste quelques pas et je l'avais balancé au loin. J'étais pas assez fort pour l'envoyer valser plus loin, mais il avait tout de même une nouvelle fois atteris par terre. Il en avait pour son compte et il saignait suffisament. J'avais tourné la tête vers le groupe.
"Lui il sert d'appât, nous on dégage !"
Je m'étais tourné pour partir, mais comme je savais que Astrid ne m'aurait pas suivie, j'étais allé vers elle et je lui avais pris fermement le bras.
"J'ai dit on dégage ! Alors dépêche toi !"
Mais elle ne m'avait pas écoutée, se débattant, réussissant à se libérer et elle était partie en direction de John.
"Et merde!" avais-je laissé échapper avant de partir dans l'autre direction, mais de très vite faire demi tour. Je ne pouvais pas l'abandonner, je ne pouvais pas les abandonner. Qui plus est, je n'avais pas d'arme et elle non plus. Il m'en fallait une. J'avais besoin d'une arme ! J'étais revenu vers John et tout en laissant Astrid passer une main sur sa joue pour essuyer le sang, j'avais fouillé dans ses poches et récupérer une fiole d'alcool que j'avais mis dans ma poche à moi et son pistolet qu'il avait à sa ceinture. On ne faisait que se le passer depuis quelques temps. Plus qu'une balle? Je savais déjà comment l'utiliser.
A peine j'avais fait demi tour pour prendre un peu d'élan et voir la situation de loin, que trois vélociraptors avaient fait un bon jusqu'à nous. Ils étaient apparus comme par magie, bien qu'on les avait entendu arriver au loin. Mais je ne les voyais pas aussi rapides. Quoi qu'il en soit, j'avais machinalement levé mon arme, mais un raptor avait bondis sur moi, me l'arrachant d'un geste de griffes et me griffant au passage. J'avais laissé échapper un cri avant de me rendre compte qu'un second raptor venait d'apparaître juste en face et avait voulu m'embrocher. Je n'avais rien, absolument rien pour me défendre si ce n'était ce que je savais le mieux faire.
Ma main en avant, j'avais envoyé une boule de feu sur le raptor... La seule chose que je n'avais pas pu prévoir, c'est que je me retrouverai là, la main en avant... sans la boule de feu ! Et merde... Pourquoi ça ne marchait pas ?????? Le raptor avait bondis sur moi ! BORDEL !!!
Boom ? Comment ca Boom ? Et euh... Pourquoi Jeremiel venait-il de tomber à terre comme... Une merde ! Et c'est alors qu'un autre homme sortit donc des buissons, pour tenter d'attacher le Dieu. Ah ouais ? Ben au pire des cas ils n'avaient pas besoin de lui pour rentrer si ?
Il parvint donc à se libérer et demanda à tout le monde de le suivre. Dépitée, Mary Margaret le suivit donc, alors qu'Astrid, elle, faisait de la résistance... Et que Jérémiel retournait la chercher. La princesse resta donc en retrait, avant que... Et bien que les dinosaures ne débarquent. Ca c'était pas cool... Surtout qu'Astrid n'avait pas d'armes. Mary Margaret se tourna donc vers elle pour la protéger mais... Et bien les trois dinosaures se précipitaient tous sur Jérémiel qui n'arrivait pas à se battre. Elle se retourna donc vers le Dieu, puisqu'il avait déjà assez morflé comme ca, avant de préparer sa flèche, tout en criant alors :
-Surtout ne bougez pas !
Ouais parce que s'il bougeait, la flèche risquait de le transpercer. Mais ce n'était qu'un détail. Elle arma donc son arc et visa le velociraptor qui se dirigeait vers la pauvre cible sans défense, avant de lâcher la flèche, visant l'une des pattes du lézard géant. Et apparemment, il n'avait pas l'air d'apprécier ca puisque qu'il venait de se retourner vers elle, abandonnant le pauvre Jérémiel.
La brunette lança donc un regard noir au Dieu, se promettant de le tuer pour ca une fois de retour à Storybrooke, avant d'armer une nouvelle fois son arc, tout en reculant à mesure que le dinosaure avançait... Mais c'était clair que ce n'était pas une pauvre flèche qui allait avoir raison de la grosse bestiole...
Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
-God creates dinosaurs. God destroys dinosaurs. God creates man. Man destroys God. Man creates dinosaurs. -Dinosaurs eat man. Woman inherits the earth.
Vous savez, je détestais que l'on frappe les gens avec qui je me retrouvais en pleine galère, je ne comprenais pas comment certaine personne ne captait pas la première règle de survie élémentaire: Deux paires de yeux en valent mieux qu'une. C'était le truc le plus simple au monde, l'union fait la force! D'après toi pourquoi les proies se baladaient en troupeau et les prédateurs en meute? Enfin oui, ce John Smith, crasseux comme Gollum (ouais, ce nom lui allait bien) et ayant totalement perdu l'esprit était dangereux. Surtout lorsqu'il était armé avec un flingue et quand j'avais la petite sur les épaules, je n'allais pas pouvoir me rendre invisible avec elle sur le dos et cela ferait d'elle une fille. Si jamais j'essayais de la faire descendre le mec risquait de tirer, bon, il l'aurait regretté l'instant d'après, mais il aurait été trop tard. Puis un buisson décida de faire son intéressant, ce qui paniqua le malade en question (graveur de LOL de profession), et lorsque même le psychopathe du coin commence à paniquer c'est que ce n'était pas bon. Il me donna même une lance préhistorique, ce truc devait être suffisamment pointu pour percer les écailles des dinosaures, même si mon sabre pourrait surement faire l'affaire. Puis il fit la bêtise de libérer Jerem, et Jerem le remercia en lui cassant les dents, j'aurais surement fait la même chose dans son cas mais... Je ne savais pas ce s'était passé entre ses deux là mais ça devait être quelque chose. Bon sang, j'étais plus sympa avec Judah.
La suite arriva bien trop vite pour que ça soit bon pour la santé, et le danger se matérialisa sous la forme de trois raptors, en chair et en os. Misère. Pascal se concentra aussitôt sur les trois arrivant, décidant que la première priorité était de mettre la petite à l'abri de ses prédateurs. Le caméléon observa la scène avec la petite sur les épaules, qui était bien trop calme pour une situation d'urgence, avant d'apercevoir un tronc d'arbre creux tombé au sol. Le caméléon fit descendre la gamine de ses épaules avant de lui montrer la souche creuse, la petite hocha la tête et comprit aussitôt avant de disparaître à l'intérieur du tronc. Un cri attira l'attention du caméléon alors qu'il vit un des dinos foncé sur Mary, sans réfléchir, il monta sur la souche et attrapa une liane d'une main en tenant la lance de bois de l'autre. Sans perdre un instant le caméléon se servi de la souche pour prendre appui et se servir de la liane comme corde pour rejoindre son ami en péril. Et au lieu de s'arrêter au dernier moment, Pascal continua sur sa lancé en poussa un cri de guerre pour attirer l'attention du carnivore. La seule que vit le raptor lorsqu'il tourna la tête fut la paire de botte qui percuta son crâne à pleine vitesse, l'envoyant bouler un peu plus loin en poussant un cri de douleur. Pascal atterrit souplement sur le sol avant de faire un hochement de tête vers Mary qui encochait une nouvelle flèche, puis le caméléon se tourna vers Jerem avant de lui lancer le pieu en disant malgré le boucan ambiant:
"Cadeau, j'ai déjà ce qu'il me faut."
Pascal dégaina son sabre avant de faire un moulinet en l'air et d'observer la situation une nouvelle fois, la petite était en sécurité mais... Si jamais l'un de nous se faisait prendre en étau par deux de ces bêtes à la fois il était foutu, il fallait se regrouper autour d'Astrid et de Gollum dans les vapes. Il fallait faire vite alors que les raptors semblait comprendre que leurs proies n'étaient pas si facile.
Tout le monde! Je veux que l'on se regroupe autour d'Astrid et de Smith. Mary tu vas au centre et tu tires dès que tu as un angle de tir, Jerem, Jeff, Maya et moi on va s'occuper de distribuer les baffes tout en se couvrant mutuellement. Nous avons l'avantage du nombre, ne le gâchons pas en nous dispersant.
Le caméléon commença déjà à reculer vers le blessé et la blondine alors que son corps prit une teinte rouge vive, bon sang, j'aurais bien besoin d'un bouclier.
Je me tournais très vite pour voir que l'inconnue au pouvoir était au sol avec une blessure au crane,il venait de se prendre un cailloux assez gros car je le voyait pas loin de lui,qui avait bien pu faire cela ? Tout d'un coup un homme blond bondit d'un buisson pour se précipiter sur l'inconnue et je reconnue tout de suite Klaus,j'affichais un regard horrifié quand il se mit a frapper l'homme avec un bâton,j'avais eu raison de l’appeler monstre dans ma cabane.C'était donc lui qui avait graver les "LOL" sur les arbres ? Même pas étonnant du tout,même si sa m'étonnais qu'il connaisse un mot pareille ,sortant de sa bouche sa faisait très étrange.
Je l'observais ,les sourcils froncer,apparemment il connaissait la petite fille vue qu'il alla la voir pour lui parler,je croisais les bras sur ma poitrine,j'avais presque envie de marcher vers lui et de lui en coller une troisième,les deux premières avait été très satisfaisante mais comme on dit ,jamais deux sans trois et puis sa me démangeait.Puis il annonça qu'il lui restait qu'une balle dans son arme et que bien évidemment il réservait celle ci pour l'homme au sol.
"Laisse le tranquille !."
Mais bien sûr il ne m'écouta pas ,je pris un pas en avant vraiment prête a lui en coller une quand il y eu du mouvement dans les buissons ,un cris retentis et rien quand entendant la réaction de Klaus ,je savait qu'on était a présent en danger,je serrais les poings quand il s'avança vers moi avec une arme,je lui jetais un regard noir avant de prendre l'arme d'un geste sec sans même un remerciement ,j'était vraiment en colère contre lui que j'en oubliais la politesse ,si j'avais été moins en colère j'aurais surement été choquée par mon manque de politesse, mais crotte, il ne méritait même pas un merci.J'observais le bâton ,il y avait un serpent gravée autour ,c'était plutôt bien fait.
Puis j'entendit des bruits de coups et je sortie de ma rêverie pour voir que l'inconnue avait été libérer et que maintenant il frappait Klaus,je levais les yeux au ciel,si j'avais assez force ,j'en prendrais un pour taper sur l'autre. Klaus était a présent a terre ,j'avais envie de bouger et de le rejoindre mais en même temps celui qu'il était devenue ne me plaisait pas,je n'allais surement pas montrer a quel point j'était amoureuse de lui même si c'était un abruti fini,je tournais donc les talons pour suivre l'inconnue mais Astrid elle voulais aidez John vue qu'elle se précipita sur lui.
"Je sent qu'on va payer le faite qu'on soit rester..."
Tout s’enchaîna assez rapidement ,un raptor se dirigeais vers l'inconnue et sa ne semblait être que son seul objectif ,mais Mary Margaret elle avait décider de s'attirer les foudres du raptor en lui tirant une flèche dans la patte ,sa aurait pu être un bon plan mais sa ne servit qu'a l'énerver encore plus.Pascal lui joua les Tarzan en se balançant a l'aide d'une liane ,cognant le raptor en pleine poire et la créature s'éloigna.Il proposa aussi un bon plan ,se regrouper autour d'Astrid et de Klaus. J'étais prête a m'avancer vers eux quand raptor s'avança rapidement vers moi ,me griffant le bras et m'envoyant bouler contre un arbre au passage,mon crane cogna contre le tronc et le choc me fit perdre connaissance pendant plusieurs minutes.J'ouvrais les yeux et remarquais que la créature s'avançait vers moi rapidement et je ne bougeais même pas ,autant avoir tout l'attention du raptor sur moi pour qui laisse les autres tranquilles et qu'ils puissent s'en allez.C'était très stupide comme plan mais bon ,je n'avais jamais dit que j'était brillante surtout en période de danger.
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Jefferson Hyde
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Jefferson n'aurait peut-être pas dû boire une fiole au hasard de ses poches. Celle dont il avait bu le contenu avait produit l'effet souhaité ; il se sentait en pleine forme et ses brûlures lui faisaient moins mal. Sauf que désormais, malgré une lucidité d'esprit bienvenue, il voyait tout à double, sans que l'image ne soit trouble pour autant. C'était quand même plaisant, puisqu'il pouvait voir non pas deux, mais quatre hommes bien bâtis en train de faire une sorte de match de catch dans la terre. Au moins le spectacle était plaisant malgré l'urgence de la situation, et Jefferson s'appuya contre un tronc d'arbre d'un air nonchalant, le temps que les engueulades cessent et que tout le monde se trouve un terrain d'entente. Ce n'était pas lui qui allait trouver une solution miraculeuse après tout ; il voyageait dans l'espace, pas le temps, alors autant suivre les autres dès qu'ils se décideraient à faire cesser leurs enfantillages ! Le retour de son air profondément ennuyé fut interrompu par trois charmants ancêtres des poules, sauf que celles-là étaient largement plus griffues et agressives que celles que Jefferson s'amusait à chasser pour le fun à Storybrooke. Pour une fois, le Chapelier écouta les deux Mary Margaret Blanchard qui venaient de décocher deux flèches contre deux des six vélociraptors présents, maintenant que quatre d'entre eux avaient particulièrement bien amoché le pseudo-badass. Rappelons-nous que Jefferson voyait tout à double, et que donc, en ce qui le concernait, il y en avait six et pas trois. Perturbant, n'est-ce pas ? Le Chapelier resta parfaitement immobile, collé contre l'arbre, laissant les autres s'en prendre plein la face -à vrai dire c'était plutôt l'inverse vu comment se débrouillaient les caméléons-, se contentant de tenir l'arme fournie par John Smith bien en main.
« And only once in your life you'll feel one true moment, woow... And this isn't it sweety ! »
Jefferson chantonnait pour lui-même de manière très machinale ; c'était son truc à lui quand l'ennui commençait à le gagner dans une situation d'urgence. Car face à un danger mortel, Jefferson s'ennuyait très vite et il fallait qu'il chante une chanson pour passer le temps. Eh, personne a jamais pu prouver la moindre logique chez cet homme... Quoiqu'il en fut, ce fut peut-être l'erreur de trop, car jusque là, il avait réussi à se faire oublier, laissant les autres s'agiter et crier pour attirer l'attention des vélociraptors. Était-il donc le seul à comprendre que se dandiner comme ça devant d'aussi grandes dents, c'était garantir de se faire mordre les fesses ? Quatre raptors -enfin, deux techniquement, il voit double, il voit double, dadadiladoum...- se tournèrent vers lui. Visiblement, il constituait désormais un déjeuner complet et une proie facile, puisqu'il était isolé des autres et surtout, aussi armé qu'une souris dotée d'une râpe à fromage face à Scar en personne.
« COME AT ME BRO ! »
Donner l'impression d'être énorme, crier aussi fort que possible, prendre de la place et du poids instantanément ; cette technique-là marchait contre les gros animaux et autres plantigrades quand il s'agissait de les éloigner. Sauf que là, les raptors ne demandaient que ça, et comèrent at lui sans la moindre hésitation, fonçant sur lui à toute vitesse. Jefferson n'eut que le temps de tendre ses bras et sa lance pour réceptionner les deux qui venaient de bondir pour le percuter de plein fouet. Le Chapelier bascula en arrière, se prenant le tronc d'arbre dans le dos, lui coupant net la respiration. Il entendit du verre se briser au fond de ses nombreuses poches, et la seule réflexion qu'il eut avant de tomber sur le sol, fut de se dire qu'après des aventures pareilles, ses fioles étaient quand même vachement solide pour ne pas se briser avant ce moment-là. Jefferson parvint à frapper deux raptors pour éviter qu'il ne lui saute à la gorge, mais cela ne lui épargna pas le bras. Les autres mordirent aussi fort qu'ils en étaient capable dans sa jambe droite, lui arrachant son premier cri de douleur depuis le début de l'escapade. Alors, à son tour, il frappa aussi fort qu'il put à la tête des deux raptors avec sa jambe gauche, le libérant provisoirement de leurs crocs acérés, avant de se lever avec difficulté. La seule chose qui lui restait à faire, c'était rejoindre le groupe, s'il voulait survivre...
Astrid Littlefoot
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| Avatar : Emily Kinney
Que font deux dinosaures quand
ils n'arrivent pas à se décider ?
Un tirajosaure.
[Carte du menu du Dino-Truck]
| Conte : Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : Petit-Pied <3
❝ This is the end. Hold your breath and count to ten... ❞
Tout allait bien trop vite. Lorsque Monsieur John Smith était apparu, j'avais esquissé un grand sourire, heureuse de le revoir. Il était très sale mais n'avait pas l'air trop mal en point. Hélas, il fallait toujours que les Deux Jambes gâchent tout. Pourquoi ne pouvaient-ils pas tirer un trait sur le passé et se faire un gros calin ? Au lieu de cela, John avait maitrisé Jeremiel au sol, avant de le relâcher quand il avait entendu du bruit. J'avais perçu moi aussi les fluctuations dans l'air, ainsi que des cris impatients et excités. Ils se mêlaient au bruit des étoiles d'arbre dans le vent mais j'avais appris à écouter la nature. Elle savait mettre en garde mieux que quiconque. Je m'étais instinctivement rapprochée de la petite fille, car elle devait avoir très peur, mais Jeremiel attira mon attention quand il donna un coup de poing à à John. Sous la violence du choc, il tomba par terre. Voulant se relever, mon "ami" lui envoya un autre crochet du droit, et encore un autre. Le visage de l'homme semblait avoir été barbouillé avec du jus de groseille, sauf que je savais très bien que ce n'en était pas. Je frémis et réprimai un cri en voyant Jeremiel le jeter sans ménagement quelques mètres plus loin, comme s'il ne s'était agi que d'un paquet encombrant. Il savait que j'allais désapprouver, car il me prit par le bras brutalement, voulant m'attirer dans l'autre direction.
Les cris se rapprochaient de plus en plus, mais je n'en avais rien à faire.
"On est plus fort tous ensemble !" assenai-je en me débattant.
Je parvins à me libérer et courus aussitôt jusqu'à John qui, étendu sur le sol, remuait à peine. Je passai une main sur sa joue ensanglantée et penchai la tête vers lui, soupirant de soulagement en sentant de l'air s'échapper de sa bouche entrouverte.
"Vous êtes vivants." murmurai-je.
Ce qui se passa ensuite défia l'entendement. Trois velociraptors surgirent des branchages et nous encerclèrent rapidement. Jeremiel leva la main vers eux, mais absolument rien ne se produisit. Terrifiée, je vis un raptor bondir sur lui tandis que Mary Margaret lançait des flèches à tout va.
Je me penchai aussi bas que je pouvais par-dessus John, qui était toujours inconscient, cherchant désespérément à le protéger. Je regardai la scène se dérouler sous mes yeux. Les cris de douleur de mes amis, les grognements triomphants des raptors... c'était un véritable cauchemar. Il fallait que je fasse quelque chose... mais quoi ? Impuissante, je vis Maya voler dans les airs et heurter un arbre avant de s'écrouler, telle une poupée désarticulée. Pascal, quant à lui, venait de donner un coup de chaussures à un raptor, tout en étant accroché à une liane. Je cherchais Chapeau des yeux. Il n'était nulle part, tout comme la fillette. Peut-être s'étaient-ils cachés ?
J'entendis les indications de Pascal, qui était de nouveau sur la terre ferme. Son idée paraissait bonne, mais tout le monde ne l'avait pas entendue. Maya notamment, qui, quelques mètres plus loin, venait de revenir à elle. Un raptor avançait lentement dans sa direction, claquant des dents avec convoitise. Personne ne semblait s'en soucier, à part moi.
Je baissai les yeux sur John. Il était en sécurité maintenant que les autres l'entouraient, que je n'étais plus seule avec lui. Je le laissai donc et m'avançai, les genoux pliés, jusqu'à Maya. Je restai penchée le plus possible afin de ne pas me faire repérer ni par mes amis, ni par les raptors. Lorsque l'un d'entre eux cria à mon attention, pour me faire revenir, j'étais déjà trop loin. Le raptor tourna la tête vers moi, ses naseaux exhalant un peu d'air chaud jusqu'à mon visage. Je tressaillis mais le fixai sans ciller, d'un air perçant. Puis, je levai lentement les mains vers lui, non pas pour le caresser -ce qui aurait été stupide et dangereux- mais pour lui montrer que je ne lui voulais aucun mal.
"Va-t-en." dis-je d'un ton intransigeant. "Va-t-en... s'il te plait."
Tenter de raisonner un dinosaure carnivore était perdu d'avance, mais je voulais tout de même essayer. J'étais la seule capable de comprendre leur langage. Le raptor bougea la tête dans ma direction de façon mécanique, comme si ma présence le déstabilisait. Il ne comprenait pas ce que je faisais dans ce corps, puisque je m'exprimais comme lui. Pendant une seconde d'illusion totale, je crus qu'il allait m'obéir et s'en aller, mais il poussa un grognement qui sonnait presque comme un ricanement.
Avec effroi, je sentis alors une respiration chaude dans mon dos, qui traversa mon tee-shirt. Un de ses congénères se trouvait juste derrière moi. Je venais de me souvenir qu'ils communiquaient par ultrasons. S'il avait compris ce que j'avais dit, il en avait profité pour appeler un des siens.
Je pivotai lentement sur mes pieds et poussai un hurlement en voyant la mâchoire aiguisée du raptor se diriger sur moi. Je me jetai sur le coté et poussai un second cri étranglé en sentant les griffes entrer dans mon ventre comme si c'était du beurre. J'eus l'impression d'etre déchirée en deux. Je me sentis soulevée dans les airs avant d’être violemment projetée sur le sol. Etourdie, je rampai sur le dos, une main plaquée sur ma blessure. Le sang était incroyablement chaud et s'écoulait en serpents écarlates entre mes doigts. L'odeur métallique attira les deux raptors qui évoluèrent vers moi d'un pas calculé, persuadés de parvenir à leur but.
Un tressaillement nerveux parcourut tout mon corps tandis que je tentai bien maladroitement de leur échapper. Avec un pincement au coeur, je songeai qu'au moins, Maya était sauvée pour le moment. Plus loin, j'aperçus Chapeau qui trainait sa jambe derrière lui. Vivant. Pascal et Mary Margaret se défendaient toujours farouchement. A coté d'eux, John était en sécurité.
Dans un brouillard de larmes, je lançai un regard perdu à Jeremiel. J'aurais voulu lui dire que je ne lui en voulais pas, pour tout ce qu'il avait fait, qu'il était et resterait à jamais mon ami, mais c'était trop tard pour tout cela.
Je n'aurais le temps de rien. Je ne reverrai jamais la Grande Vallée, sauf si le paradis y ressemblait. J'espérais revoir Maman. Pourtant, alors qu'elle aurait du être là pour me rassurer, elle restait silencieuse. J'étais seule. Toute seule.
Il n'y avait rien d'autre que la peur et la vie qui s'écoulait entre mes doigts, de ma blessure...
Devant moi, les raptors poussèrent un grognement moqueur. Ils étaient prêts à me bondir dessus.
Pascal Méléon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
La situation était catastrophique. C'était aussi simple que ça. Pascal repoussa une énième assaut du dinosaure alors que les premières gouttes de plus commencèrent à tomber sur cette scène de chasse préhistorique. Le terrain allait devenir glissant et boueux, cela me rappelait tellement ce que j'avais vécu en Ecosse, d'une certaine manière. J'avais connu des situations qui commençaient mal, mais celle-ci en était une méchante. Jeff venait miraculeusement de nous rejoindre et pissait le sang, hors de question de l'envoyer en première ligne. John était toujours dans les vapes, Maya commençait à peine à reprendre ses esprits et Astrid. Oh bon sang Astrid. Ils se rapprochaient d'elle. Tout prit une tournure noire et blanche pour le caméléon, l'adrénaline faisant tourner ses méninges à la vitesse de l'éclair, un raptor prêt de Maya, deux sur Astrid, Mary avait son arc et Jerem pouvait encore se battre, j'étais frais comparé aux autres, l'expérience de champ de bataille du caméléon le frappa de plein fouet, cherchant la meilleure alternative à l'instant présent. Il fallait réveiller John pour avoir une paire de bras supplémentaire, il fallait distraire les trois raptors, il fallait gagner du temps, il fallait faire beaucoup de choses. Le caméléon souffla un grand coup sans quitter la situation des yeux avant de dire sans aucune hésitation:
"Jeff, trouves une potion pour réveiller John. Jerem tu vas récupérer Maya et Mary tu le couvres. Je vais aller chercher Astrid, on se repositionne l'instant d'après autour de John. Jeff, s'il se réveille tu lui donnes ton arme. Je reviens."
Pascal n'avait pas montrer la moindre trace de peur où de panique. Gardant la tête froide malgré la situation qui tournait au lentement à la boucherie, puis le caméléon devint invisible et se précipita vers les deux prédateurs, sabre en main. Personne ne devait mourir aujourd'hui. Personne ne devait périr sous les crocs d'une bête disparue depuis des âges, loin de sa famille et de ses êtres aimés. Je ne le permettrais pas. Pascal sauta, totalement invisible, et arriva sur le dos d'un des prédateurs. Ce dernier rugit de surprise et de colère alors que le caméléon entoura ses mains autour de sa mâchoire, faisant appui avec son sabre pour le blessé en même temps. C'était un rodéo mortel où la chute pouvait avoir des conséquences dramatiques, mais malgré les secousses et les griffures, Pascal tint bon, toujours invisible. Du sang gicla, le sien, celui du dinosaure, dans le chaos ambiant les deux carnivores se percutèrent entre eux. Le premier raptor envoyant culbuter le second, le choc fut assez violent pour faire lâcher prise à Pascal qui roula sur le sol pour se réceptionner, de nouveau visible à cause de la chute, le caméléon se retrouva cette fois avec l'attention des deux dinosaures. Astrid était toujours derrière les deux prédateurs, il fallait que je la récupère. Alors à la grande surprise des dinosaures, Pascal chargea en poussant un nouveau cri de guerre, les deux dinosaures bondirent, et le guerrier disparu de nouveau, se jetant au sol et se servant du sol boueux pour glisser sous les deux prédateurs d'un seul mouvement. Il se releva sans attendre et attrapa la blondine par la taille avant de la passer par-dessus son épaule, Astrid lâcha un cri de douleur alors que je sentais son sang couler sur mes vêtements, je n'avais plus le temps de me préoccuper de ça. Pascal courut aussi vite que possible vers le groupe, endroit le plus "sûr" de la clairière. Il n'était plus qu'à quelques mètres lorsqu'il entendit l'un des deux carnivore arriver dans son angle mort, Pascal jura et se retourna rapidement, donnant un coup de sabre dans le vent pour éviter l'assaut du carnivore, le sabre entailla un peu d'écaille et de chair sans pour autant causer de dégât. Le raptor recula en me hurlant au visage avant de tourner sur lui-même et de... Me donner un coup de queue? Pascal se maudit pour cette distraction alors que le raptor lui fouetta l'épaule libre d'un coup sec, un éclair de douleur traversa le bras de Pascal, mais il ne lâcha pas son arme et ne poussa pas de cri de douleur. Il donna un nouveau coup vers le raptor qui esquiva en bondissant en arrière, me donnant la marge nécessaire pour rejoindre l'abri précaire des lances. Pascal déposa Astrid au sol, avant de lui retirer les cheveux du visage et de lui sourire, bien, elle était vivante, amoché mais vivante. Jerem venait de fuir son propre assaillant et déposa Maya à côté de moi, trois blessés, un dans les vapes, et trois en état de combattre. Même si Mary semblait s'être pris un nouveau coup. Aller Pascal, tu avais affronté pire.
Le caméléon se releva et se mit au devant de la formation, sabre en avant, puis cracha un peu de sang et se mit en garde. Fusillant les trois raptors du regard, approcher bande de saloperies, nous allons vous montrer.
C'était l'hécatombe. Tout le monde était envoyé valsé contre les arbres, par les raptors, ou bien encore attaqué par les trois dinosaures. Parmi la panique totale, Pascal proposa une tactique. Mary Margaret allait donc rejoindre les autres et le centre alors que... Et bien les trois dinos se jetaient, littéralement, sur Jefferson qui semblait ne pas bouger.
Mary Margaret eut donc la réaction de cribler de flèche les raptors qui s'en prenaient au chapelier fou. Et ce fut une autre occasion pour elle d'attirer encore une fois l'attention des méchantes bêbetes...
-Ca va pas être possible Pascal !
Elle décocha donc une flèche dans le vide, avant de constater que cela n'avait fait qu'attirer de plus l'attention des raptors. Et elle n'eut même pas le temps de répliquer de l'attaque précédente que les raptors s'en prirent de nouveau à elle, sans qu'elle ne puisse rien faire. La machoire d'un des deux raptors s'abattit donc sur son bras, alors qu'elle lâchait son arc pour tenter de le préserver; et sans qu'elle comprenne comment, et bien elle fut envoyée dans les airs. Apparemment, le dino l'avait prise pour un joujou en plastique... Et elle référa donc rester à terre plutôt que d'attirer une nouvelle fois l'attention mais...
Et bien le deuxième raptor venait derrière elle pour enfoncer l'une de ses griffes dans sa jambe. Et elle comprit donc l'effet que celà devait faire de se retrouver planté par une flèche. Elle étouffa donc un gémissement, avant de donner un coup de pied au hasard pour éloigner le dino. Puis elle se mit à ramper sur le sol, essayant d'ignorer la douleur et l'odeur du sang qui coulait, pour rejoindre Pascal, Astrid et Maya. Parce qu'ils avaient l'air en sécurité...