« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Je devais avouer un truc, la ballade en dino était vraiment plaisante. Et sans le danger de mort constant présent lorsque nous étions au sol je pouvais profiter de la pureté de l'air brassée par les déplacements des grands-parents d'Astrid, le paysage était magnifique alors que la jungle s'étendait devant nous. Entouré de désert reflétant le soleil, et est-ce que c'était des volcans au loin? Ouais, ça faisait vraiment préhistoire pour le coup.. La préhistoire, drôle d'aventure tout de même, coincé dans le passé. Avec la blondine qui murmurait à l'oreille dinos qui était notre meilleure chance de nous en sortir en un seul morceau. Enfin, il valait mieux qu'elle soit avec nous au lieu que l'on reste paumé dans la jungle. Pascal caressa le crâne de la grand-mère d'Astrid, se laissant bercer par le roulement constant de la tête du dinosaure tout en gardant l’œil ouvert pour surveillé ce qui étaient restés en bas. Vraiment, ils ne savaient pas ce qu'ils loupaient, j'étais sur le dos d'un dinosaure! Personne allait croire ça, dommage que je n'ai pas d'appareil photo... Même si par moment ça bougeait un peu trop à mon gout. Les deux dinosaures s'arrêtèrent et le grand-père commença à... Heu... Bavarder (?) avec Jérémiel, je vis ce dernier s'énerver pour rien. Ce qui n'était pas forcément malin face à un dinosaure de plusieurs dizaines de tonnes qui pouvaient possiblement comprendre notre langue. Ou qui était suffisamment malin pour reconnaître les émotions, meh, je n'allais pas descendre tout de suite. C'était mieux de regarder blondine lui crier dessus depuis un bon perchoir et de ne pas être en bas, et puis une nouvelle fois, je gardais l’œil ouvert sur le sol pour éviter qu'un T-rex ou je ne sais quel monstre décide de prendre un morceau de Kris ou de Jeff pour goûter. Ouaip, faut toujours quelqu'un sur la vigie, même si cette vigie était la tête d'une grand-mère dinosaure. Au moins c'était original comme perchoir.
"Votre petite fille à un sacré tempérament..."
Mamie dino grogna, d’acquiescement peut-être? Ou est-ce que c'était un rire dinosaure? Je ne sais pas, je pouvais parler anglais , pas dinosaure, parce que c'était une langue bien morte pour le coup. N'empêche, pourquoi la petite avait été touchée par la Malédiction et pas les grands-parents? C'était plutôt étrange que...
Pascal se sentit happé par les épaules et soulever du sol en un éclair, sa vision se brouilla sous l'effet du choc alors qu'il sentit un véritable étau de refermer sur ses bras. Le vent sifflait à ses oreilles alors qu'un cri de panique s'échappa de sa gorge. Il fit la bêtise de regarder en bas, là où il pouvait voir deux têtes de dinos inquiètes s'éloignant rapidement, trop rapidement. En même temps que le sol. Oh bordel. Le caméléon leva la tête pour voir ce qui venait de le Pascalnnaper, et c'était un Ptérodactyle qui avait décidé de jeter son dévolu sur moi. Et ce n'était pas bon, pas bon du tout. Je n'avais pas survécut à une guerre pour me faire bouffer par l'ancêtre de mon aigle, hors de question. Alors ne regarde SURTOUT pas en bas et respire, il va pas te bouffer en vol, tu as toujours ton sabre, il va devoir se poser un jour où l'autre et il ne devrait pas te lâcher. Sinon pourquoi il aurait voulu t'attraper dans le premier cas? C'était vraiment pas mon jour, mais il fallait que je garde la tête froide mêME SI JE SUIS EMPORTÉ PAR UN AIGLE DU CRÉTACÉ. Non Pascal, reste concentré sur la première chose à faire, le faire se poser en vitesse. Ses pattes me faisaient mal et j'allais être malade à ce rythme, il semblait vouloir se diriger vers une sorte de petite formation rocheuse en plein milieu de la jungle, et s'il se posait là. Oh s'il se posait j'allais lui montrer que j'avais aussi des griffes. Majestueux dans les airs, certes, mais c'était comme un albatros, ça marchait moins bien sur terre.
Pascal inspira un grand coup et serra les dents, puis il commença à balancer ses jambes en avant et en arrière. Créant un mouvement de balancier qui l’entraînait un peu plus à chaques instants, si le Poulet ne voulait pas se poser, j'allais le faire descendre un peu moins même. L'adrénaline faisant battre son cœur à une allure folle et chassant la peur, le caméléon puisa dans ses ressources pour se balancer de plus en plus haut. Et enfin, alors que ses épaules hurlaient de douleur, il plaqua ses jambes autour du cou de la créature volante, s'agrippant comme... Comme un koala de l'extrême au cou du carnivore. Ce dernier cria de surprise alors qu'un poids lui faisait soudainement piquer du nez (ou du bec?) vers le sol. Il arriva à se redresser en battant plus énergiquement des ailes, mais il fut suffisamment ralenti pour que ses potes le rattrapent, super, j'avais maintenant toute la troupe sur le dos. Avec leurs cavaliers en prime. Wait leurs cavaliers?
En effet, je pouvais voir des silhouettes déformées par la vitesse chevauchant les ptérodactyles. Bien, j'avais une chance de survie, maintenant il suffisait que ce truc me repose et que je gagne du temps pour... Le reptile volant profita de cette distraction pour secouer énergiquement la tête ce qui me fit lâcher prise, me refaisant faire un mouvement de balancier. Le caméléon serra les dents alors qu'il sentait la peau s'arracher à cause des frottements, alors dans un dernier mouvement de rage et de désespoir, il utilisa son mouvement de balancier pour mettre un coup de pied dans la gorge du reptile qui n'apprécia pas le coup. Et me le rendit bien, tout en continuant de voler il tourna sa tête vers moi en me lançant un regard haineux et me donna un coup de bec sur le haut du crâne, me déboussolant suffisamment pour que j'évite tout mouvement brusque... Mais juré, si jamais il se posait, j'allais lui montrer qu'il n'était pas le seul à avoir des griffes. ... ... Même si un coup de main serait appréciable.
Mary Margaret avait largement préféré resté au sol, avec Jeremiel et Kris. Non sérieusement, elle ne comprenait pas que l'on puisse faire confiance à des grosses bêbêtes comme les dinosaures... Mais finalement, le petit groupe s'arrête et la princesse soupira. Tout ca pour une question de paraitre grossier ou non. La brunette alla donc vers a petite blonde, qui était maintenant à terre, pour lui dire :
-Bon j'aimerais bien ne pas y passer la journée... J'aimerais rentrer chez moi... J'ai des bébés qui m'attendent accessoirement...
Mais alors que la discussion commençait à s'envenimer et bien... Pascal poussa un cri avant de s'élever dans le ciel, pris en grippe par un ptérodactyle. Snow écarquilla donc les yeux, avant que la petite bonde n'aille chercher des baies...
-Euh... Je tiens pas à finir en brochette de ptérodactyle moi...
Mais c'était déjà trop tard. Car déjà un gang de ptérodactyles venait de se poser à leur pied. Mary Margaret écouta donc Astrid parler, ne comprenant pas un traitre mot de la conversation. Puis elle vit la blondinette grimper sur un pterodactyle et elle lui lanca un regard apeuré, en demandant alors :
-Sérieux ? Mais...
Mais elle n'eût pas le temps d'en rajouter plus puisque tout le monde enfourchait son dino. Elle soupira donc et fit de même, avant que l'aigle préhistorique ne décolle... En zigzagant. Mais c'était quoi ce bordel ? Et en plus elle prenait du retard sur les autres...
-Non mais attendez moi !!!!! Mon machin il est totalement bourré !!!!!
Jefferson Hyde
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Je ne suis pas fou, ma réalité est juste différente de la vôtre. Pour Jefferson, cette phrase résumait divinement bien le fonctionnement d'un Wonderlandien. Et on pouvait remplacer « ma réalité » par à peu près n'importe quoi : ma perception des choses, ma manière de m'habiller, mon sens de l'humour, ma capacité à noter des faits étranges et normalement impossibles dans le monde tel qu'on le connaît. Ils avaient voyagés dans le temps ? Sur Terre ? Dans le monde des contes ? Même s'il avait semblé distrait et désintéressé, le Chapelier avait noté quelques points essentiels qui pouvaient toujours servir plus tard : la jeune blonde semblait connaître à la fois les environs et les dinosaures rencontrés, hors, ils étaient dans le passé, pas dans le monde des contes. Un mystère, une énigme, comme Jefferson les aimait tant... Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ? Jeremiel dénotait aussi de sa part de mystère. Un type caché dans une cabane au fond des bois, Jefferson n'en connaissait qu'un autre, et c'était le psychopathe et père des enfants de Mary Margaret Blanchard. À croire que ça devenait une mode de squatter la forêt... Au moins, le Chapelier n'avait pas qu'une vulgaire cabane, mais un manoir géant. Et toc ! Les diplodocus se mirent en marche, faisant trembler le sol. Assis au milieu du dos de Grand-Mère, Jefferson se laissait bercer par les mouvements lents de sa « monture », l'esprit étrangement songeur et silencieux. Il pensait à tout ce qui s'était déjà déroulé depuis qu'il avait retrouvé sa fille et les Wonderlandiens. Et depuis qu'il avait arrêté de kidnapper des femmes, enfin, Spot et Emma surtout. Emma. Emma. Voilà quelqu'un qui hantait son esprit comme Dark-Jeff hantait son chapeau. Il avait envie de l'emmener faire des tours à dos de diplodocus avec Paige ; il était certain qu'elles auraient adorés... Le petit groupe atteint une clairière, d'où l'on pouvait apercevoir des montagnes qui laissaient échapper des volutes de fumée, surmontant avec majesté des plaines désertiques qui contrastaient fortement avec la nature dense que les aventuriers venaient de traverser. Les grand-parents d'Astrid s'arrêtèrent, et Jefferson en profita pour se coucher aussi confortablement qui possible sur le dos de Grand-Mère, s'assurant que son chapeau tienne sur son crâne, fermant un les yeux comme un chat qui faisait un petit somme. Jeremiel et Astrid prirent la parole, dans ce qui ressemblait à une dispute, et, indifférent, Jefferson se contenta d'écouter les sons de la nature, appréciant l'instant présent avec délice, pour une fois que son cerveau ne l'écrasait pas de ses absurdités. Parmi ces bruits, un cri strident retentit, et à la vitesse de l'éclair, Pascal se fit happer par un ptérodactyle, ce qui manqua de faire tomber Jefferson de Grand-Mère tant il riait. Non ! C'était trop gros comme histoire ! Se faire enlever par un ptérodactyle ! Surtout Monsieur Prudence extrême quoi ! BUAHAHAHA !
« Et un caméléon qui se balançait dans les griffes d'un ptérodactyle, faisait son baptême de l'aiiiiir, tralalalala »
Le Chapelier chantonnait légèrement, après s'être levé pour descendre de Grand-Mère, étendant les bras comme s'il était en équilibre sur un fil. Atteignant le sol, il observa, bras croisés, la jeune blonde répondant au doux nom d'Astrid parler avec d'autres oiseaux reptiliens, jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il allait de voir voler. Là, son expression changea du tout au tout.
« Euuuuh... Mais non... Je vole pas moi ! C'est le Cheshire qui vole ! Le Chapelier ne vole pas il fait des chapeaux et boit du thé ! Il faut vraiment que vous lisiez Alice au Pays des Merveilles un de ces jours ! Et après c'est moi qui est cinglé ! »
Sauf qu'à mesure qu'il parlait, chacun enfourchait un ptérodactyle et s'envolait au secours du caméléon en détresse. Non mais quelle ironie ! C'était génial et terrifiant à la fois ! Quand tout le monde fut dans les airs, il ne restait plus que Jefferson, qui restait planté devant l'oiseau reptilien avec l'air de dire « nope ».
« Gentil ptérodactyle... tu voleras bas hein mon petit ? »
L'énorme bête le fixait d'un air peu convaincu, l'air de dire « eh, je suis un dinosaure volant, pas un abruti. ». Surtout que Jefferson était si peu convaincu à l'idée de monter sur la bestiole que celle-ci finit par pousser ce qui ressemblait à un soupir, et agita ses grandes ailes pour rejoindre les autres, sans son cavalier.
« Ah ! Voilà ! Sage décision ! Moi je reste avec Grand-Maman et Grand-Papa... »
Et avant qu'il n'ait le temps de dire « ouf », Hamtaro -comme il avait décidé de baptiser subitement son oiseau- fondit comme l'éclair sur lui, et le saisit entre ses pattes griffus. Le Chapelier poussa un cri de surprise, s'agitant en tout sens tout en tenant fermement son précieux couvre-chef d'une main.
« Eeeeh mais ça va pas ! On ne froisse pas le manteau du Chapelier de la sorte espèce de malotru ! Laisse moi descendre ! »
Mais Hamtaro prenait toujours plus de hauteur, avant de soudainement faire exactement ce que Jefferson avait demandé. Il le lâcha.
« CHEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEESS Pourquoi tu m'as jamais appris à voler HAAAAAAAAAAAAAHAHAHAHA »
Hurlant et riant en même temps, Jefferson tenta d'attraper le vide pour se ressaisir, sans comprendre qu'Hamtaro avait tout prévu, car celui-ci passa en-dessous de Jefferson et le réceptionna sans douceur sur son dos osseux. Un poil assommé par le choc, Jefferson se saisit l'estomac d'une main tout en continuant de rire, à la fois grisé et terrifié par l'aventure. Il aimait la hauteur, mais seulement quand il avait quand même un sol solide sous les pieds lui... Il n'était pas le chat du Cheshire ! Mais bon, vu qu'il avait une main sur son chapeau et l'autre sur son estomac, forcément, le Chapelier ne tenait pas en équilibre. Par une suite d'évènements totalement dûs au hasard, Jefferson passa de assis sur Hamtaro à en-dessous, se retenant maladroitement avec ses bras et ses jambes pour ne pas tomber. Son chapeau s'envola soudainement, mais le ptérodactyle eut l'étrange réflexe de le rattraper dans son bec, et le Chapelier lui en était très reconnaissant.
« Merci pour le chapeau, je te revaudrai ça, mais tu voudrais pas m'aider à me remettre comme il faut ?... »
Jeremiel Othrys
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| Avatar : ➹ Norman Reedus
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Uriel
Je scrutais Astrid de bas en haut. Elle était sérieuse quand elle me demandait de dire pardon à son - grand père? Je n'allais pas m'excuser devant un animal et encore moins un dinosaure. Elle avait beau me traiter de Dinosorophobe, je resterai de marbre. Ce qui comptait à l'heure actuelle, c'était de se mettre à l'abri et de trouver un moyen pour se protéger de ce qui pourrait arriver d'en haut. Car dans une clairière, les abris ça ne courait pas les rues.
"Tu peux arrêter d'être grognon? Ca a beau être ton monde, tu ne peux pas te comporter comme tu veux. Ces créatures restent à leur place et je resterai à la mienne. Compris?"
Cette fois ci je m'étais éloigné, car je voulais clôturer le débat. Il était inutilé d'échanger nos points de vues, de toute façon j'avais raison sur ce coup là. A peine j'avais fait quelques pas, qu'elle s'était plantée devant moi, donnant un coup sur mon tas de bois pour le faire tomber. Je m'étais contenté de pencher un peu la tête sur le côté pour la regarder. J'allais lui répondre, mais elle avait été captivée par la même chose que moi : un grand bruit !
A peine j'avais tourné la tête que j'avais vue le dit Pascal se faire enlever par une créature volante. Qui avait vue juste pour les menaces venues d'en haut ? Je ne comptais pas pour autant m'en vanter. Je m'étais penché pour ramasser un morceau de bois et m'approcher des créatures volantes pour les faire s'enfuir, mais rien à faire, ils avaient eu le caméléon.
"Mettez vous à couvert !" avais-je crié tandis que Astrid s'était dirigée vers un arbuste et qu'elle s'était mise à... crier? Elle appelait ces créatures? Mais elle avait vraiment un grain ou quoi? Je m'étais précipité vers elle pour la faire taire, mais trop tard. Une dizaine de ces créatures nous survolaient.
"Astrid ! Mets toi à couvert bon sang !"
Elle était têtue et maintenant elle se mettait même à parler à ces oiseaux. J'avais abandonné mon bout de bois pour m'emparer de mon baton pointu qui se trouvait sur ma route. Les oiseaux se trouvaient désormais devant Astrid. Merde! Ils avaient fait comment pour descendre si vite? Je m'étais approché prudement, tendant mon baton devant moi, prêt à l'utiliser.
"Ils quoi?"
Elle n'était pas sérieuse? D'accord j'avais dit que je la croyais, mais je n'étais pas prêt à accepter l'éventualité qu'elle pouvait parler à tous les animaux de ce monde. Elle n'avait pas attendu qu'on donne notre avis et elle était montée sur le dos d'une de ces créatures qui avait pris son envol. Si je ne savais pas qui étaient les dieux, j'aurai sans doute fait comme tout le monde et priais le premier qui me serait venu à l'esprit. Mais là, aucun de ceux que je connaissais m'inspirais suffisament confiance pour le prier.
"Ok..." avais-je dit en reculant un peu, puis finalement en m'élançant vers le premier oiseau venu et en sautant dessus. Il avait de suite pris son envol et je regrettais amèrement de ne pas y avoir réfléchi plus tôt. Car on se tenait comment sur ces choses?
Mon oiseau avait suivi les autres et je tentais de rester tant bien que mal sur la créature. Elle avançait même plutôt vite comparé aux autres et elle avait pris les devant pour foncer droit sur la créature qui détenait Pascal. On allait y arriver et ensuite, on rentrerait chez nous. S'en était assez de ces péripéties. Arrivé à hauteur de Pascal, je m'étais mis debout sur l'oiseau en lui donnant l'ordre de ne pas tanguer. Mais j'avais aucune idée de s'il pouvait me comprendre, ni même si il allait faire ça pour moi. Quoi qu'il en soit, j'avais tendu la main le plus possible quand on était passé à côté de Pascal, pour pouvoir tenter de le récupérer...
BOOM !
Je n'avais rien vue venir, je me sentais juste tomber en arrière.
Astrid Littlefoot
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| Avatar : Emily Kinney
Que font deux dinosaures quand
ils n'arrivent pas à se décider ?
Un tirajosaure.
[Carte du menu du Dino-Truck]
| Conte : Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : Petit-Pied <3
❝ Il y a certaines choses que tu vois avec tes yeux, et d'autres que tu vois avec ton coeur. ❞
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils s'en sortaient tous très mal sur leurs montures. Chapeau se retrouvait dans le mauvais sens, en dessous de son ptérodactyle, Mary Margaret hurlait à qui mieux mieux alors que son dinosaure volait en zigzag, quant à Jeremiel, il n'avait pas l'air plus à l'aise. Je n'en menais pas large non plus, mais le dialogue avec mon ptérodactyle aidait à se déplacer de façon plus fluide. Je criai plusieurs fois lorsqu'il piqua du bec avant de remonter subitement, et je le soupçonnai même de s'amuser de mes frayeurs. Ce n'était pas très gentil.
Je n'avais pas lâché Petit Pyjama du regard. Son ptérodactyle nous devançait, mais par un fruit du hasard, Jeremiel le rattrapa. Je haussai un sourcil perplexe. Finalement, il ne se débrouillait pas si mal à dos de dinosaure. S'il n'était pas aussi grincheux à longueur de temps... Mais que faisait-il ? Il venait de se mettre debout sur son ptérodactyle tout en tendant la main en direction de Pascal qui se raccrochait désespérément à l'oiseau-dinosaure. Je retins mon souffle quand leurs mains s'effleurèrent, mais c'est alors qu'un archéoptéryx percuta le visage de Jeremiel de plein fouet. Impuissante, je le vis basculer en arrière et tomber dans le vide. "NOOON !" criai-je en tendant désespérément la main vers lui.
Sans réfléchir, j'incitai ma monture à descendre le chercher. Je me trouvai trop loin, mais il fallait que j'essaye. Il le fallait. Je murmurai des encouragements à l'oreille de mon ptérodactyle, presque couchée sur lui pour lui offrir plus d'aérodynamisme. Les yeux plissés, je ne voyais presque plus rien. La vitesse me donnait le tournis.
Jeremiel chutait toujours. Jamais je n'arriverais à temps... Il allait mourir écrasé. C'était trop horrible.
Soudain, un cri s'étouffa dans ma gorge quand j'aperçus Grand-Père, juste en dessous de lui, lever la tête et ouvrir la bouche avec une lenteur atroce. J'eus l'impression d'assister à la scène au ralenti, bien que je fonçais toujours en piqué. Le coeur battant à tout rompre, je poussai un un cri tonitruant en voyant Jeremiel rebondir sur sa grande langue avant de rester collé dessus, façon chewing-gum sur une chaussure. "Bien joué, Grand-Père !" m'exclamai-je avec un grand sourire.
Je remontai vivement, mon estomac fit un saut périlleux avant de retrouver sa place. Je vis juste à temps Pascal disparaitre au sommet d'une falaise. Mary Margaret, Kris et Chapeau le suivaient de près, toujours sur leurs montures. Subitement, je vis celle de Kris dévier et comme un cauchemar, il tomba de cette dernière, disparaissant dans la jungle luxuriante. Son ptérodactyle l'ignora totalement, tout comme celui de Jeremiel l'avait ignoré quand il avait chuté. On ne pouvait pas faire confiance à ce genre de dinosaures, hormis Petri. J'aurais aimé qu'il soit là en cet instant, bien qu'il soit tellement petit qu'on n'aurait pu monter sur lui.
Mon ptérodactyle prit de l'altitude et atterrit brutalement dans un nid qui faisait plusieurs mètres de diamètre. Petit Pyjama se trouvait parmi les oeufs, ainsi que Mary Margaret et Chapeau. Je fus rassurée en les voyant, mais je n'oubliai pas les autres pour autant. Me tournant vers mon ex-monture, je déclarai vivement : "S'il vous plait, pourriez-vous essayer de retrouver Kris ? Je parle du Deux-Jambes avec les poils blonds sur la tête. Il est tombé quelque part dans la jungle. C'est trop dangereux pour lui de rester seul. Je vous en prie."
Je le suppliai du regard, espérant l'émouvoir, mais son regard resta de glace. Enfin, il acquiesça lentement avant de s'envoler, ses coups d'ailes perturbant l'air autour de nous. Je plaquai mes mains sur mes cheveux pour qu'ils arrêtent de chatouiller mon visage et avisai les autres.
"C'était trop lui demander de nous faire redescendre. Ce sont des dinosaures très fiers, les ptérodactyles." expliquai-je. "En tous cas, Jeremiel est en sécurité avec mes grand-parents. Il va falloir qu'on emprunte le chemin le plus long pour le retrouver."
Je levai les yeux vers les branchages qui composaient le grand nid, avant de m'approcher de la paroi. Je trouvai un appui et commençai mon ascension. Je faillis tomber plusieurs fois, mais ma ténacité fut la plus forte. Je parvins enfin au rebord sur lequel je m'agrippai, grimaçant sous mon propre poids. Mes bras me tiraient atrocement, mais je devais continuer. Au prix d'un terrible effort, je basculai de l'autre coté et roulai sur moi-même avant de tomber lourdement sur le sol couvert de brindilles. Je poussai un gémissement et redressai la tête. Là, je restai bouche bée.
Une Deux-Jambes se trouvait devant moi. Impossible de la confondre avec un de mes semblables. Elle était grande, à la peau bronzée, avec de longs cheveux noirs qui flottaient dans l'air du vent. Je battis des cils, interdite. Elle avait une brosse à dents dans sa main et des pantoufles aux pieds -d'ailleurs, ces dernières semblaient avoir souffert. Elle portait un gros coeur rouge sur la poitrine et un bonnet avec des oreilles de chat. A mon avis, elle avait du effrayer pas mal de dinosaures dans cet accoutrement.
Mais je restai focalisée sur ses cheveux et son visage. Je l'avais déjà vue. Les morts me l'avaient montrée dans la mémoire fissurée de l'homme au revolver.
"Oh, vous êtes là aussi !" m'écriai-je, ravie. "Bonjour, je m'appelle Astrid ! Je vous ai déjà vue même si vous ne le savez pas !"
Elle allait être beaucoup moins apeurée si je me montrais gentille avec elle. Les autres m'avaient rejoint tant bien que mal.
"C'est chouette, on est de plus en plus nombreux !" dis-je avec un grand sourire.
Sa avait pourtant été un début de journée plutôt tranquille,je m'était lever a une heure plutôt raisonnable pour un jour de congé,me traînant jusqu’à ma machine a boisson Tassimo ,sortant une tasse plutôt grande pour le faire un Latte Machiatto caramel,avant de me traîner jusqu’à la partie salon de ma maison,posant la tasse sur la table basse ,je me dirigeais vers la télé pour l'allumer ,prenant quelque DVD les regardants avant de me tourner vers Loki."Qu'en pense tu Loki ...Love Actualy ou plutôt Alien ? ."Le petit lapin nain se contenta de remuer le museau et j'hochais la tête positivement."Oui ...The Shinning aussi je trouve que c'est une bonne idée mais je crois que c'est chez Medhi."Je choisissait finalement Alien ,lançant le film tout en buvant mon latte.
Plutôt normal ,n'est-ce pas ? C'est se que je me disait aussi jusqu’à se que je me décide de faire un tour dehors a la recherche de plante,je m'était d'abord diriger vers la salle de bain après m'être habiller ,il fallait que je me lave les dents.Je chantonnais et dansait un peut en même temps quand soudain une lumière m'aveugla,je poussait un cris strident et la lumière disparue ,je regardais autour de moi avant de cligner des yeux plusieurs fois."Toto ,j'ai l'impression qu'on est plus au Kansas."Bien sur il n'y avait personne autour de moi,juste de la végétations a n'en plus finir.Je me décidais de prendre mon courage a deux mains et m'avançais tranquillement vers la lumière au bout la bas.
"Par la barbe de Gandalf mais ou suis-je ?."
J'eu bien vite la réponse a ma question quand je sortie de la végétation pour me retrouver nez a nez avec un dinosaure,il n'avait pas l'air menaçant mais il ne fallait jamais se fier au apparence,je sentait mes mains trembler de peur,je levais celle qui tenait ma brosse a dent."On s'approche pas ...j'ai pas envie de finir en nourriture pour dino."Le Dinosaure se contenta de me fixer du regard,je ne pouvait pas lire ses émotions,il avança sa tête vers moi,je poussait un cris strident,avant de me faire lécher le visage par une langue géante,je grimaçais tant pis pour la douche.Vous êtes gentil."Je levais la main doucement avant de lui tapoter le museau ,la bête expira par les narines et je me prit un vent d'air chaud."Sa sent la forêt..."Commentais-je ,souriante avant de regarder le Dinosaure droit dans les yeux."Vous pourriez m'indiquer la sortie ? Pas que j'aime pas le crétacé ,loin de la ...mais bon je suis pas vraiment d'ici et je voudrais pas écraser un papillon et changer le court du future...."J'attendit une réponse.
"Graaaooouuh !."
"Je suis pas sûr d'avoir tout compris mais merci quand même mon petit coquelicot."
Je lui tapotais une dernière fois le museau avant de prendre la direction général qu'il m'avait indiquer,je ne parlais pas complètement dinosaure mais j'avais a peut près compris se qu'il voulais dire,après tout la communication avec les animaux sa me connaissait même si je n'était pas aussi douer qu'avant.En tout les cas l'air était respirable pas comme celui de Storybrooke qui était polluer,l'air du crétacé était pur et sa me faisait du bien au poumons,j'avais le sourire au lèvre,tellement contente d'être ici même si j’espérais ne pas être coincer ici jusqu’à la fin de mes jours,mais au moins j'était le plus loin possible de l'autre monstre.
"Far over the Misty Mountains cold To dungeons deep and caverns old We must away ere break of day, To find our long-forgotten gold...."
Quitte a se distraire autant chanter une chanson ,bon j'avais pas la même voix que le chanteur mais bon se n'était pas comme ci j'avais un publique et je chantais pas comme une casserole ,on me l'avais dit plusieurs fois que j'avais une assez belle voix ,rien qui n'égalais celle de Céline Dion mais au moins personne ne grimaçais quand j'ouvrais la bouche.En tout les cas il fallait vraiment que je pense a toujours avoir des chaussures au pieds parce les pantoufles c'était vraiment pas fait pour les randonnées champêtre au milieux des dinos.
J'allais ouvrir la bouche pour continuer a chanter quand je vis plusieurs Ptérodactyle foncer vers le bas surement en direction de leur nid et il me semblais avoir vue un homme avec un chapeau ,je fronçais les sourcils et m'avançais un peut plus vers le rebord attendant de voir se qui allait se passer.Je n'eu pas attendre bien longtemps,une petite blonde venait de terminer son ascension et me regardait droit dans les yeux,je penchais la tête légèrement sur le côté elle avait l'air de me connaitre mais je ne l'avais jamais vue de ma vie.Je remarquais ensuite d'autre gens monter,une femme au cheveux court que je reconnaissais tout de suite,c'était Mary Margaret,je l'avais vue plusieurs fois dans les rue de Storybrooke mais on n'avais jamais vraiment parler.L'homme au chapeau était bien sur Jefferson,je lui adressait un sourire polie avant de regarder le dernier jeune homme que je ne connaissais pas mais il avait l'air d'en avoir vue des vertes et des pas mûres.
"Moi c'est Maya..."Je répondais a Astrid avec un sourire."Je suis contente de pas être toute seule ici,j'ai demander a un des dinosaure pour la sortie mais j'ai pas tout compris de sa réponse ,j'avais l'impression de communiquer avec grand mère feuillage."
Je rangeais ma brosse a dent dans ma poche ,avant de reporter mon attention sur Astrid ,fronçant légèrement les sourcils.
"Je peut savoir se qu'on fait tous ici ? C'est encore un coup du Dragon ? L'autre fois c'était le Far West ,maintenant c'est le Crétacé .... jouer avec l'espace temps c'est dangereux."
Et bien voilà. A trop vouloir bien faire, on tombait de haut. Du moins, cela s'appliquait très bien pour Jeremiel qui venait de se prendre un dinosaure en pleine poire et qui tombait alors de très heut. Mais Mary Margaret n'eut rien le temps de faire que déjà... Et bien son ptérodactyle à elle s'arrêta dans un nid. Hey mais non, elle ne voulait pas être le repas des bébés elle... Et Astrid se remit donc à dialoguer avec l'énorme oiseau préhistorique, avant que ce dernier ne s'envole. Snow soupira donc, avant qu'Astrid ne précise que les dinosaures en question étaient bien trop fiers pour les faire redescendre.
-Ben voyons... Tout le monde sait ce genre de chose, c'est d'une logique implacable !
Et quand elle parlait du moyen le plus long, elle ne croyait quand même pas qu'ils allaient grimper la paroi, n'est ce pas ? Non sérieusement ? La princesse laça donc un regard de défi à Jeff. Ben oui, ce n'était pas comme s'ils s'étaient mis ensemble à la recherche de la cabane d'Eden par le passé, non ? Elle finit donc par lui dire, sur un ton sérieux :
-J'suis sûre et certaine que j'arrive avant toi en haut !
Et sur ces belles paroles et bien... Elle se mit à grimper en haut de la paroi, arrivant de suite après Astrid, se redressant alors difficilement avant de faire face à une femme brune, en pyjama. Elle arqua donc les sourcils, avant de demander :
-C'était vous les "lol" sur les arbres ?
Ben oui, autant savoir qui avait fait ce genre de chose. Quoique... Il faudrait aussi trouver un endroit à l'abri des dinosaures pour la nuit qui commençait à tomber. Snow soupira une nouvelle fois. Elle espérait juste que quoiqu'il arrive, Eden s'occupe des enfants. Et qu'elle n'allait pas rester éternellement 60 milliards d'années en arrière aussi...
Elle repéra donc un coin, à l'abri. Une sorte de renforcement dans la falaise. Elle le pointa donc du doigt, le montrant ainsi au groupe tout en expliquant, sa nature de traqueuse reprenant vite le dessus :
-On devrait se cacher par là-bas. Si on se met dans les arbres, et comme les dinosaures sont énormes, on sera à leur merci sinon. Et en plein vent en plus donc on les attirera. Alors que là-bas, c'est parfait puisque c'est renforcé dans la roche. Il nous faudrait par contre des branchages pour nous cacher un peu. Et instaurer des tours de garde aussi...
Jeremiel Othrys
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Je sentais que j'allais me briser les reins à l'issue de cette chute. Et ça avait pratiquement était le cas, car je venais de me retrouver sur quelque chose de mou et... gluand... Puis, tout à coup, le ciel avait disparu.... Qui avait éteins la lumière? Je m'étais redressé, entendent un gargouillement. C'était mon ventre? Ou celui d'autre chose. Quoi qu'il en soit, c'était véritablement une situation non agréable. Et où étaient passés les autres? Je devais comprendre où j'étais et ce qui m'était arrivé et surtout pourquoi j'étais encore vivant.
J'avais ouvert les yeux, puis je les avais fermés et ce plusieurs fois, le temps de m'habituer à l'obscurité. Je voyais très bien dans le noir, mais ici c'était comme si on m'avait enfermé dans une boite. En plus ça commençait à bouger !
"Bon sang !" avais-je hurlé en m'agrippant sur... Je ne savais même pas comment je pourrai m'agripper sur quoi que ce soit, vue qu'il n'y avait aucune prise et que j'étais amené en avant. Ca y est, je chutais à nouveau. Quelque chose de plat avait amortis ma chute, mais c'était quelque chose de dur et je l'avais pris en plein dans le ventre.
"Aïe..." oui, "aïe", c'était le bon mot. Car ça avait fait mal. Je ne savais pas ce que c'était, mais ça sonnait dur. Je m'étais une nouvelle fois redressé même si on continuait à descendre. Puis tout à coup, ça c'était stoppé. Je ne pouvais pas encore voir la lumière du jour, mais le manège s'était arrêté. Quelques faibles rayons de lumières étaient apparus quand... oh mon dieu... J'étais où là? On dirait des...
"...dents?"
C'était des dents? J'étais dans une bouche? Il fallait que je sorte de là, que je m'échappe. C'était donc ça les choses toutes gluantes sur moi? De la bave de dinosaure? Où j'avais atteris??? Je m'étais mis en avant, prêt à faire un saut pour quitter cette... bouche. Devant moi, je voyais que très peu de choses, mais c'était à croire que le dino ouvrait aussi grand sa bouche qu'il le pouvait. Je ne devais pas attendre, ni même réfléchir. J'avais pris mon élan, me tenant le ventre, vue que j'avais mal à cause du coup et j'avais sauté dans le vide...
Encore un bond...
Encore un saut...
Et cette fois ci...
Je m'étais retrouvé les deux pieds par terre. Ce n'était pas une chute. J'étais déjà en bas. La bouche était ouverte contre le sol... Je m'étais tourné pour voir mon agresseur et j'avais vue le diplodocus refermé sa bouche, ce qui m'avait fait reculer. Puis, il s'était redressé... Ce n'était pas le grand père de Astrid? Si c'était ça, elle allait véritablement devenir insupportable.
"Et merde..." avais-je laissé échapper, avant de voir la bouche redesendre vers moi et le grand père de la jeune femme m'envoyer de l'air sur le visage avec ses narines. Oh bon sang l'odeur... Ca m'avait fait reculer, tellement la pression de l'air était forte.
"Ok ok, j'ai compris!" avais-je dit avant de regarder autour de moi, de me passer une main sur le visage pour retirer la bave qui était encore là et de regarder ensuite vers le dino.
"Désolé... Je ne le redirais plus!"
Voilà que je devais m'excuser auprès d'un dino pour avoir dit un gros mot... Sérieusement, où on était? J'avais levé les yeux au ciel et j'avais vue les volatiles s'éloigner au loin. En plus d'être dégueu, j'allais me retrouver seul.
"Chouette..."
J'avais tenté de me nettoyer du mieux que je pouvais, mais c'était pas facile. Puis, j'avais tant bien que mal levé les yeux vers le diplodocus.
"A une seule condition! On commence par trouver un point d'eau pour que je me nettoie. C'est compris?"
Oui, j'allais accepter de monter sur lui, mais qu'à cette unique condition.
Jefferson Hyde
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Jefferson n'en avait pas grand chose à faire des aventures des autres tant il s'en sortait mal sur son propre ptérodactyle. La seule chose qu'il perçut au loin fut Dirty Dancing basculer pour disparaître entre les arbres, et le pseudo-badass se faire... manger ?! par Grand-Père. D'accord, ne jamais considérer un diplodocus comme un ami, car si tu tombes du ciel il te mange. Logique ! Les ptérodactyles continuèrent de tournoyer dans le ciel jusqu'à ce qu'ils suivent tous celui d'Astrid jusqu'à un énorme nid. Agrippé tant bien que mal au cou osseux et maigre de sa monture, Jefferson hésita longtemps avant de lâcher. Ou plutôt, la créature semblait lassée de ce vol inconfortable et avait atterri pour se secouer comme un chien trempé, faisant tomber son cavalier sans la moindre douceur sur le sol. Le Chapelier poussa un léger râle de douleur, avant de se prendre son chapeau en plein visage.
« Wow, j'adore ces créatures... sans douceur, sans sympathie, et il a quand même pris la peine de me garder mon chapeau. »
Astrid donna des instructions au ptérodactyle en tirant la tête du chaton triste, une bonne vieille technique très utilisée par le Wonderlandien. Voilà qu'elle avait tout compris ! Il l'aimait bien, cette demoiselle. Peut-être que son côté très enfantin et innocent lui rappelait Paige ; ce qui n'était pas une bonne nouvelle... il n'était pas là pour s'attacher, mais pour vivre une aventure ! Le Chapelier observa les ptérodactyles s'en aller, presque la larme à l'oeil, tandis qu'il agitait la main pour dire au revoir. Oui, c'était très solennel, mais après tout, Jefferson était plus sensible qu'il en avait l'air... ou alors il agissait simplement pour le côté théâtrale des choses. À vous de décider !
« Oh parfait ! De l'escalade, c'est déjà beaucoup mieux que les vols improvisés ! »
Mary Margaret lui lança alors un défi, auquel il répondit par un haussement de sourcils. Décidément, leurs histoires passées n'allaient pas les lâcher. Le Chapelier éclata de rire, avant de s'incliner devant elle pendant qu'elle commençait à gravir les rochers.
« Voyons, Mary Margaret Blanchard, tu sais bien que je suis trop galant pour m'abaisser à ce genre d'imbécilités. »
En vérité, Jefferson avait surtout très rapidement mesuré la difficulté de la paroi. Les rochers étaient humides, et les crevasses bien trop étroites pour permettre à deux personnes de grimper en même temps. Il aimait les défis, et tout ce qui pouvait le sortir de son ennui perpétuel ; mais il n'était pas suicidaire pour autant. La vie loin de Wonderland lui avait tout de même appris à ne pas se lancer dans n'importe quoi, n'importe où et n'importe comment, car c'était bien le seul pays où gravir des roches humides était moins dangereux que de boire du thé avec le Lièvre de Mars. Suivant Mary Margaret Blanchard de près, Jefferson parvint en à destination en adoptant les mouvements d'un chat rayé de bleu, avant de se laisser rouler sur le lit de brindilles qui s'étendait devant eux, tenant fermement son chapeau dans ses bras. Ce n'était pas l'élément le plus pratique dans un tel voyage, mais que serait un Chapelier sans chapeau ? Mais un cavalier sans cavale pardi ! Plaçant ses mains derrière sa tête et laissant son couvre-chef sur son ventre, il se mit à examiner le ciel, poussant un soupir d'aise qui contrastait fortement avec la dangerosité de la situation. L'inconnue sortit alors de nulle part, et il se leva précipitamment, s'inclinant devant elle en souriant de toutes ses dents.
« Maya ! On se connaît non ? Il me semble que tu es amie avec ma fille ! AH ! Ravi de te voir ici. Tu viens avec nous ? Viens avec nous ! On est gentil ! Enfin, quand je dis on, ça n'inclue pas la demoiselle avec l'arc et les flèches. Elle est pas gentille elle. »
Le Chapelier continuait de sourire en serrant la main de Maya, comblé de trouver une tête connue et vaguement appréciée dans ce voyage. Comme quoi il n'avait pas que des ennemis... Puis il se tourna vers Mary Margaret Blanchard et croisa les bras d'un air perplexe.
« Je sais que c'est rare pour vous avec vos cerveaux d'humains ennuyeux de me voir faire preuve de logique, mais je te rappelle qu'on est à l'ère jurassique. Il pourrait y avoir un dinosaure des cavernes dans ta cache là-bas. Genre une araignée préhistorique ! Je pourrais tisser une harpe avec elle et on formerait le meilleur duo de tous les temps ! Ah Mary Margaret Blanchard, tes idées sont géniales. Allons-y ! »
Et sur ces paroles sans aucun sens, le Chapelier prit les devants et se dirigea d'un pas ferme vers la cache proposée par Mary Margaret Blanchard. Et tandis que ses compagnons d'infortune ne voyaient plus que son dos, son visage changea du tout ou tout, passant de l'hyper-expressif à un air totalement fermé et insondable.
Astrid Littlefoot
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Que font deux dinosaures quand
ils n'arrivent pas à se décider ?
Un tirajosaure.
[Carte du menu du Dino-Truck]
| Conte : Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : Petit-Pied <3
❝ Il y a certaines choses que tu vois avec tes yeux, et d'autres que tu vois avec ton coeur. ❞
Maya... étrange comme prénom. J'étais persuadée qu'elle s'appelait Pocahontas. En tous cas, c'était ce que les esprits m'avaient murmurés à son sujet. Je ne comprenais pas pourquoi les gens avaient plusieurs noms. C'était bien trop compliqué.
"Quel dragon ?" m'étonnai-je. "Ici, il n'y a que des dinosaures. Je crois que c'est à cause de moi si on est tous là."
Je rentrai la tête dans les épaules, mal à l'aise. Je craignais qu'ils ne soient tous en colère contre moi, car ils n'avaient pas vraiment l'air d'apprécier la promenade. Ca ne devait pas être facile pour eux, ils ne connaissaient pas mon monde. Je pris subitement conscience qu'ils voulaient sans doute tous la même chose que Maya : retourner chez eux.
"Je sais que c'est difficile pour vous, car vous vous retrouvez dans un endroit qui vous est totalement inconnu, mais je ressens la même chose quand je suis à Storybrooke. C'est une jungle de béton. En tous les cas, je comprends maintenant ce que vous traversez. Je vais vous aider à trouver la sortie. Vous retournerez chez vous, je vous en fais la promesse."
Je leur adressai à tous un sourire confiant. Je n'avais aucune idée de comment les faire retourner chez eux, mais il y avait bien un moyen. Il y en a toujours un. Toute à mes pensées, j'entendis Mary Margaret poser la question à Maya, mais je répondis avant elle :
"Non, je ne pense pas que ça soit Maya qui ait inscrit les "Lol". Elle n'a qu'une brosse à dents, alors que pour écrire ce genre de choses sur un arbre, il faut la pointe d'un couteau. Ca veut dire qu'il y a quelqu'un d'autre pas trop loin. Je pense savoir qui c'est..."
Je me mordis les lèvres en jetant un bref coup d'oeil à Maya. Je ne savais toujours pas si c'était le bon moment pour l'annoncer. Jeremiel n'avait pas l'air d'accord, mais d'un coté, il n'était pas là pour l'instant. Je décidai d'attendre encore un peu.
Chapeau et Mary Margaret jugeaient qu'il était temps de trouver un abri pour la nuit. Je m'aperçus que l'obscurité gagnait en intensité. La fraicheur du soir remplaça peu à peu la chaleur étouffante de la journée. Au bord de la falaise, je jetai un regard en contrebas. La jungle était toute noire. Impossible de discerner quoi que ce soit. J'eus une pensée pour Jeremiel et Kris. J'espérais que tous deux allaient bien. Je retournai auprès des autres qui s'étaient déjà massés dans le renfoncement. Certains avaient placé des branchages devant l'entrée. "Les nuits sont glaciales. Il faut qu'on se tienne chaud tous ensemble." leur appris-je tranquillement.
Je me plaçai entre Maya et Chapeau avant de glisser un bras autour du leur, et les rapprochai de moi. Ils n'avaient pas l'air très convaincus, mais ils le seraient très vite, quand au coeur de la nuit, le froid allait les étreindre. Je fermai les yeux, laissant le sommeil me gagner. J'étais tellement épuisée que je ne mis pas longtemps avant de m'endormir, bercée par les bruits de la nature.
***
Je me réveillai au son de légères vibrations. Je me sentais apaisée et reposée. On ne dort jamais mieux que sur un sol de pierres. Les matelas, c'était bien trop mou, ça faisait mal au dos. Je clignai des yeux sur les premières lueurs de l'aube qui perçaient à travers les branchages de la cachette. Je me redressai légèrement, surprise de constater qu'il régnait une chaleur agréable, et même un peu trop élevée. Les autres dormaient encore.
Je tournai la tête de tous cotés, cherchant d'où venait cette vibration. Soudain, j'enlevai ma mes mains du sol qui devenait vraiment brulant. Un tremblement ébranla la falaise, réveillant du même coup les Deux-Jambes.
Je me levai d'un bond, l'esprit en alerte. Que se passait-il ? Cela me faisait penser au grand déchirement qui avait bougé la terre, quand j'avais été séparée de mes grand-parents, peu avant la mort de maman. Je dansais d'un pied sur l'autre, pouvant à peine rester sur le sol de plus en plus chaud. "Une montagne qui brule." balbutiai-je soudain.
Pris d'une sorte de frénésie paniquée, je secouai les quelques personnes qui avaient du mal à émerger.
"Réveillez-vous, réveillez-vous ! On est sur une montagne qui brule ! Il faut bouger !"
Une fois qu'ils furent tous bien alertes, je poussai les branchages qui nous cachaient et sortis à l'air libre. Je toussai aussitôt et plaquai une main contre ma bouche. Une odeur de soufre alourdissait l'air. De la fumée s'échappait du sol tout autour de nous, tandis que la chaleur devenait presque suffocante. Ce n'était pas une falaise, c'était un mont duquel allait bientot s'échapper du feu ! Le versant par lequel nous étions arrivés à dos de ptérodactyles était trop abrupt à descendre, mais peut-être que l'autre...
"Suivez-moi, vite !"
Je commençai à courir sur le sol qui se craquelait sous mes pieds. Je zigzaguai entre la fumée qui s'élevait en pics hauts de plusieurs mètres. Il fallait s'éloigner le plus rapidement possible, avant que le pire ne se produise. Je commençai la descente de l'autre versant, qui était heureusement moins raide, même si la pente était tout de même bien prononcée. Je glissai et perdis l'équilibre. Sans rien à quoi me raccrocher, je roulai sur plusieurs mètres, criant en sentant les cailloux déchirer ma peau...
Dans ma chute, j'entendis une terrible détonation ébranler la montagne, à moins que ça ne soit ma tête qui venait d'exploser...