« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
On était tous blessés, on était tous fatigués, mais les raptors ne comptaient pas nous laisser le moindre répis. J'avais regardé autour de moi, faisant un rapide point sur la situation. Pascal avait donné des ordres, on les avait suivi et résultat, Maya et Astrid étaient en sécurité à côté de lui. Enfin... en sécurité autant que possible.
John était également avec eux, mais encore dans les vapes. Jeff nous avait rejoint et Mary venait tout juste de se faire blesser à la jambe. Elle tentait du mieux qu'elle pouvait de ramper. C'était celle qui semblait le plus en difficulté, fallait donc se préoccuper d'elle avant tout.
Je m'étais approché, tandis que les raptors récupéraient également, même s'ils avaient eu très peu de dégâts et une fois arrivé jusqu'à Mary, j'avais posé ma main sur la sienne qui était à terre.
"Attends, ne bouge pas. Tu es blessée."
Ca elle pouvait le voir d'elle même. Mais elle m'avait sauvée du raptor, je voulais lui rendre l'appareil du mieux que je pouvais. Soigner Astrid à mon arrivée n'avait pas été la meilleure des idées, car ça m'avait retiré pas mal d'énergie et j'avais dû prendre le temps de me ressourcer. En plein combat, soigner quelqu'un, ça nous mettrait tous en danger, plus qu'autre chose, car on aurait un combattant en moins. Mais les raptors étaient suffisament loin, je pouvais au moins l'aider un peu.
J'avais avancé ma main jusqu'à la jambe de Mary et je l'avais posée dessus, fermant les yeux et me concentrant. Au bout de quelques secondes, je sentais ma tête tourner, mais la blessure allait déjà mieux. Je ne pouvais pas totalement la faire disparaître, mais je pouvais au moins cotériser la plaie. Je m'étais redressé, essayant de rester droit, puis j'avais tendu ma main à Mary.
"Tu peux te lever? J'ai fait ce que j'ai pu. Je vais t'aider à rejoindre le groupe."
Une fois debout, je l'avais maintenue pour rejoindre le groupe à ses côtés, mais les raptors avaient repris le rennes de la situation et l'un d'entre eux nous avait déjà pris pour cible. J'avais juste eu le temps de lâcher Mary et de me tourner, pour placer mes mains en avant. Fallait que ça marche cette fois ci. Une petite boule de feu avait quittée ma main et s'était dirigée droit sur le raptor. Trop petite pour faire véritablement de dégâts... Je ne pouvais pas faire mieux, ça serait trop risqué, mais... Oh et puis zut.
"Pousse toi !" avais-je hurlé à Mary tandis que la boule de feu allait toucher sa cible. J'avais mis ma main en direction du sol et je m'étais concentré. Le sol avait légèrement tremblé tandis qu'une traînée avait foncée vers la boule de feu, la dépassant, comme si le sol entraînait plus rapidement la boule vers le raptor. Une fois touché sa cible, la boule l'avait envoyée valser en arrière. Pas suffisamment à mon goût, mais ça avait au moins pu le détourner de nous quelques instants. Je sentais de plus en plus une douleur dans mon crâne. Bon sang...
Quand j'avais rouvert les yeux et que je m'étais tourné vers le groupe pour voir où en était Mary, j'avais vue la petite fille regarder vers quelque chose au loin. Elle donnait l'impression de renifler ou autre. Elle pouvait sentir quoi? Je ne savais toujours pas ce qu'elle était. Puis tout à coup j'entendis un bruit que j'avais déjà entendu... et je vis en me retournant, les raptors s'agiter d'avantage.
"Et merde..." avais-je murmuré en entendant une nouvelle fois un grand bruit. Il était encore loin, mais il allait arriver, c'était évident. Il fallait en finir avec ses raptors, car ce qui arrivait, allait surement être pire. Et on devait trouver un moyen de quitter cet endroit au plus vite si on voulait survivre. J'avais tourné la tête vers Astrid.
"Où est l'oeuf? Celui qui nous a amené ici?"
Elle devait l'avoir sur elle. S'il était capable de nous faire venir, il pouvait peut être aussi nous faire partir.
Jefferson Hyde
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Vous connaissez les non-anniversaires ? Non ?! Eh bien je vous souhaites malgré tout un excellent non-anniversaire, mon cher ! Mais là n'est pas la question. Qui boirait le thé au milieu du jurassique, hormis le Lièvre de Mars ? Le Chapelier Fou, si seulement il avait du thé sous la main… Mais pour l'heure, Jefferson avait très peu de choses. Quelques fioles encore intactes, un manteau qui le faisait transpirer sous la chaleur humide de la jungle, et de vilaines morsures au bras gauche et à la jambe droite. Vous connaissez la non-survie ? Eh bien voici la méthode Chapelier en cinq leçons… Un, isolez-vous du groupe. Deux, faîtes le malin. Trois, menacez un dinosaure plus gros et aux crocs bien plus aiguisés que les vôtres. Quatre, utilisez un bâton fin et pointu comme bouclier. Cinq, visitez le jurassique.
Se traînant difficilement là où le petit groupe était réuni, il n'eut que le temps de s'effondrer sur le sol, alors que la pluie commençait à battre la clairière de son fouet trempé. Sa jambe lui faisait un mal de chien, et il ne pouvait plus y mettre son poids, s'aidant uniquement de son membre gauche en tirant l'autre derrière lui comme un boulet. Pascal donna ses instructions, et les évènements s'enchaînèrent sans que Jefferson ne prête plus attention au reste. Désormais, sa vie était en jeu, il n'était plus question de ne rien prendre au sérieux. Même pour un type aussi cinglé. Pendant que les autres détournaient l'attention des raptors, Jefferson s'approcha péniblement de John Smith, gémissant de douleur, avant de s'asseoir aussi confortablement que possible à côté du corps inanimé du blond crasseux qui dormait par terre.
« C'est vraiment le moment de dormir hein ? »
Toujours armé de sa lance improvisée, le Chapelier déposa celle-ci précautionneusement à portée de main, avant de fouiller frénétiquement ses poches, à la recherche des fioles qui lui restait. Quatre fioles, au contenant tout simplement inconnu, même pour lui. Il jura silencieusement, cherchant des points de lumière afin de tenter de deviner ce que les liquides pouvaient bien avoir comme effet. S'il avait de la chance, il aurait de quoi réveiller le blond crasseux. S'il n'en avait pas, il allait tout bonnement l'empoisonner, et le tuer sur le coup.
« Bon, on se fait ça à la roulette russe ? »
Le vol plané de Mary Margaret Blanchard interrompit bien vite le sourire enjoué que Jefferson commençait à arborer par habitude, et il se dit qu'il était peut-être temps de se dépêcher. Secouant prestement les fioles, il serra les dents, tout en jetant de fréquents coups d'oeil vers les raptors, qui s'agitaient encore en tous sens, de plus en plus intéressés par les deux corps sur le sol que constituaient le Chapelier et le blond crasseux.
« Bon, merde, désolé, on va devoir faire ça au hasard. J'espère que ça sera la bonne... »
Remettant les trois autres fioles dans ses poches, Jefferson déboucha celle qui contenant un liquide vert légèrement gélatineux, avant d'ouvrir de force la bouche de John Smith, d'y verser le contenu et de le forcer à avaler. Il jouait le tout pour le tout. ça donnerait un guerrier de plus, ou ça ne ferait aucune différence, alors autant tenter le sacrifice.
« Réveille-toi ! »
Le Chapelier poussa un soupir de soulagement en entendant le blond crasseux toussoter, ses yeux s'entrouvrant faiblement. Enfin, blond… ce n'était plus vraiment le cas. À vrai dire, Jefferson étouffa un rire moqueur quand il vit que les cheveux et la barbe de l'inconnu viraient au vert fluo, et poussaient à vitesse très accélérée. Au moins ça passait inaperçu dans le décor de jungle… Sauf qu'avec la touffe qu'il commençait à avoir au fil des secondes, il allait finir par ressembler à Merlin des Bois et s'encoubler dedans à chaque pas.
« Bienvenue chez les non-morts ! Désolé mon vieux pour le dommage collatéral, t'as du tomber sur un concentré fait à partir de plantes magiques, mais au moins t'es réveillé… on a besoin d'un coup de main ! »
Les réjouissances furent de courte durée. Il suffit d'un seul coup d'oeil au Chapelier pour voir deux des raptors fondre sur lui à la vitesse de l'éclair. La seule pensée qui lui traversa l'esprit était qu'il venait de réaliser qu'il ne voyait plus à double, piètre consolation face à la situation… Jefferson attrapa sa lance, mais n'eut que le temps de se placer en bouclier humain entre John Smith et les Saletés. L'un l'attrapa d'un coup de dents dans le col de son manteau, l'envoyant balader à quelques mètres, avant que l'autre ne le réceptionne d'un violent coup de griffes sur le ventre.
« NON MAIS je ressemble à un ballon de basket ou quoi ?! »
Le Chapelier hurla de douleur, impuissant. Il avait réveillé John Smith, mais sa situation ne s'était pas arrangée pour autant. Couché sur le dos, la respiration coupée, pissant le sang de tous les côtés, Jefferson était incapable de faire le moindre mouvement, bien que tout le monde, raptors y compris, semblaient s'être immobilisés suite au tremblement soudain du sol. Un silence tendu s'ensuivit, et tout le monde tendait l'oreille, tout le monde réalisait que quelque chose de gros, de très gros était sur le point d'arriver. Grand-père ou T-Rex ? Dans l'état où était Jeff, il était parfaitement incapable d'y aller de son avis sur le sujet, de toute manière...
Je tournais la tête,mais regrettais bien vite cette décision,ma tête me faisait mal comme si on jouait du tam tam dedans ,j'avais la vision quelque peut flou et j'avais envie de dormir et de vomir,en gros le résultat de cette balade au crétacé n'était pas brillant ,si jamais je rentrais vivante j'irais a l’hôpital ,mais pour le moment il fallait surtout qu'on se débarrasse des vélociraptor ,mon arme n'était plus dans ma main ,elle avait du tomber au moment ou le raptor m'avais envoyer voler contre un arbre.Je tentais de m'asseoir mais la tache s'avérait plus compliqué que prévue,j'avais la tête qui tournais et je ne pu m’empêcher de retomber sur le sol.
Je me redressais soudain en remarquant que deux raptor était proche d'Astrid ,celle ci se tourna vers celui qui était derrière elle et je n'avais pas besoin de voir l'avenir pour savoir qu'elle allait avoir mal,le second raptor la griffa ,elle fit un vole planer et je savait déjà qu'il y avait beaucoup de sang qui s'écoulais de sa blessure.Je devais faire quelque chose ,mais je n'avais pas la force de bouger,Astrid allait se faire manger et tout se que je pouvais faire c'était regarder,mes yeux me piquait,je sentait les larmes me monter au yeux.Mais par chance Pascal arriva bien vite pour tenter de sauver la situation et bien vite ,je me retrouvais au côté d'Astrid.
Il était tant de se relever,je m'appuyais contre un arbre et me poussais vers le haut,mes jambes tremblais sous le poids de la tache,je lâchais un grognement de douleur car une douleur fulgurante me passa dans le crane,je fermais les yeux et me mordait la lèvre jusqu'au sang,il fallait que je reste debout,il était hors de question que je reste assise jusqu’à se que les autres nous sauve.Un peut plus loin se trouvais l'arme de Klaus,je me concentrais dessus,avançant le plus lentement possible dans sa direction ,tentant tant bien que mal de rester en équilibre sur mes deux jambes.Je me penchais en avant pour attraper le bâton,l'agrippais fermement, quand je sentait un souffle d'air chaud sur mon visage et un autre dans ma nuque,pas le temps de réagir que celui derrière moi me griffa profondément le dos,sa allait laisser des cicatrices,quand a celui devant moi il m'envoya faire un vole planer en direction des autres,atterrissant a plat ventre sur le sol pas autant confortable que mon tapis de bain.
J'était dans un sale état,même mes pieds était ensanglantée,j'était fatiguer ,tellement fatigué physiquement et mentalement que je me mit a éclater en sanglot au sol comme une petite fille apeurer,je roulais sur le sol pour me mettre sur le dos et lâchais un cris de douleur ,comme j'était stupide parfois,j'avais oublié ma blessure dans le dos.Je n'en pouvais plus,je cherchais sa présence,je voulais qu'il soit a mes côtés,je voulais qu'il me revienne et qu'il m'aide mais je ne le voyait pas ,peut être était il toujours dans les vapes ,je continuais de pleurer."John..."Lâchais-je dans un souffle ,mais je savait qu'il n'avait surement pas entendue,le sol se mit a trembler ,les raptor et le sang avait surement du attirer d'autre créatures.
Ma pensée fut confirmer quand je tourna la tête,les raptor s'en allait bien vite mais l'un deux fut soulever dans les airs puis dévorer par la nouvelle créature qui venait d'arriver,ma vision n'était pas encore parfaite,alors je clignais plusieurs fois des yeux et quand je pu enfin voir le nouveau monstre,je déglutis avec peine ,il n'y avait pas un mais deux Tyrannosaure Rex ,tout aurait pu bien se passer ,ils auraient pu simplement passer par la et manger les raptor, mais non l'un deux tourna la tête dans notre direction et le deuxième fit de même quelque seconde a peine.Je lâchais un juron dans ma langue maternelle avant de pousser un soupire,reniflant au passage.
"Mais par les étoiles laissez nous tranquille ,bande de cactus dégénérer."
Bien sur j'avais beau l'avoir dit a voix haute ,d'une voix faible sa ne voulais pas dire qu'ils allaient se consulter tout les deux puis décider de nous laissez tranquille pour retourner a leur balade champêtre ,mais on pouvais toujours rêver.
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Pascal Méléon
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| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Vous savez, j'avais bien appris plusieurs choses sur le champ de bataille. Et l'une d'entre elle était que si tout le monde s'arrêtait, c'était que la situation venait d'empirer, encore. Et bordel, je n'ai jamais eu plus raison de ma vie. Surtout lorsque les raptors décidèrent de filer à l'anglaise pour que l'un deux se fasse bouffer cash par T-rex 1, qui amena son super pote, T-rex 2 à la fête. Et bon sang, si même le trio du crétacé qui venait de nous mettre une raclée décida qu'il était plus prudent, c'était que nous étions dans de très, très, trèèèèès sales draps. La seule chose à faire, fuir, le plus vite possible. Le problème, et bien en fait il y en avait plusieurs, la coupe de John pour commencer, très tendance, mais Jeff avait géré. Puis Maya, Mary et Jeff était dispersés et pissaient le sang, comme tout le monde. J'étais vraiment le seul à m'en être sorti sans trop de casse? Bien, j'allais devoir sortir tout le monde d'ici alors, et cela en utilisant le seul avantage que nous avions, notre cerveau. Parce que faut pas plaisanter, on parlait de deux T-rex adultes dans la totalité de leurs moyens, et puis bon sang il arrêtait pas de pleuvoir à verse. Vite, pense de nouveau, trouve quelque chose. Il en va de notre survie, la pluie, les blessés, l'échappatoire se trouvait derrière nous et surtout, surtout. La gamine était derrière eux, derrière le putain de couple de mastodontes mangeurs de chaires. C'était la merde et c'était hors de question que je la laisse là-dedans.
Pascal fit rapidement le tour de ses options sans omettre le moindre détail, il y avait forcément une solution, il y avait toujours une solution. Il fallait penser à tous les paramètres et options qui se présentent à toi, le moindre début de plan pourrait faire la différence, je ne devais pas paniquer, la panique apporte la peur et dans cette situation, paniquer signifier la mort. Le caméléon rangea lentement son sabre alors que le seul mastodonte encore vigilant, le premier étant occupé à manger du raptor, dirigea son regard vers nous. Le caméléon suait à grosses gouttes et la pluie n'aidait pas alors que son cerveau tournait à 200 à l'heure, puis il eut un plan, un plan tellement stupide et audacieux qu'il pourrait marcher, surement le plan le plus débilement génial que je venais de mettre au point. Mais c'était peut-être notre seule chance de survie, et c'était surtout mieux que rien, mais bon sang, c'était d'une débilité sans nom. C'était donc dans mes cordes. Pascal rangea son sabre avant de mettre la main dans sa poche et de dire doucement:
"Vous me faites confiance? Non? Tant mieux, parce que vous allez m'écouter une seule et une unique fois."
Le carnivore géant fixa son regard vers moi, et je ne baissa pas les yeux:
"Astrid, tu vas me chercher Mary à mon signal, Jerem tu t'occupes de Jeff et John, je te jure que si tu essayes quoique ce soit je t'explose, tu vas chercher Maya. Je vais chercher la petite, puis vous allez courir le plus rapidement possible."
Pascal prit une grande inspiration, ignorant les gouttes de pluies sur son visage, le sang coulant de ses blessures et le regard terrifiant du prédateur qui nous fixait comme le buffet froid que l'on sert au mariage, le caméléon se coupa entièrement de tout. Il ne restait plus que lui, le tyrannosaure et la petite fille. Tout allant se jouer maintenant, je n'avais le droit qu'à une chance, une seule et unique chance. Alors il ne fallait pas la foirer.
"HEY PETITE! JE VIENS DE CHERCHER! ET ON SE DISPERSE! "
Le tyrannosaure chargea droit vers moi, ouvrant une gueule suffisamment volumineuse pour me déchiqueter au moindre mouvement, le prédateur ne fit qu'un pas, un seul pas. Alors Pascal referma la main sur son dernier paquet de m&m's et, d'un geste fluide d'une précision étonnante, le lança directement dans la gueule grande ouverte du carnassier. Le tyrannosaure s'arrêta net, secouant son immense tête de gauche à droite comme pour chasser quelque chose. Un grand *glups* se fit entendre alors que le caméléon devina ce qui venait de se passer. Le tyrannosaure poussa un gémissement alors qu'un gargouillement terrible se fit entendre, le gémissement se changea en cri de douleur presque misérable et assourdissant à la fois. Mais ça marchait, bon sang, est-ce que c'était en train de marcher? Dites-moi que ça marche, il faut que ça marche. Le tyrannosaure pencha la tête vers le sol dans le geste universel du truc très salissant qui allait se passer. Car comme le petit vomitausaure que j'avais rencontré hier; le chocolat n'était pas conseillé pour les dinosaures. Pascal ne perdit pas de temps et courra surement plus rapidement que jamais alors que le tyrannosaure... Et bien... Le tyrannosaure n'en menait pas long, pas long du temps, et ce fut surement l'un des moments plus dégouttant de toute ma vie parce qu'un estomac de cette taille qui décidait qu'il fallait tout vider par la voie rapide, ce n'était pas beau à voir, oh misère il y en avait... Partout. Il pataugeait dedans. Pascal détourna le regard alors que le dinosaure poussa un autre gémissement de douleur avant de se repencher en avant, mais le plan était un succès, les deux mastodontes étaient suffisamment distrait pour nous ignorer juste le temps qu'il fallait pour nous laisser le temps de prendre les blessés et de fuir. Pascal atteignit la souche où se trouvait la gamine qui avait l'air terrorisée, cette dernière sortit hors de son abri et se jeta à mon cou sans prononcer le moindre mot. Le caméléon referma les bras autour de la gamine pour éviter qu'elle ne tombe dans l'eau boueuse et... Oh mon dieu il y en avait juste là. Pascal sursauta alors que le tyrannosaure glissa à cause de ses jambes tremblantes et de la fragilité du terrain, est-ce qu'il venait de perdre ses couleurs? Mais oui, il était juste malade comme un chien maintenant. Aller Pascal, tant pis pour les chaussures et tu allais éviter de penser que tu venais de t'en sortir avant d'avoir mis un bon kilomètre entre ces prédateurs et toi. Le caméléon courut donc plus rapidement que jamais, ignorant le sang qui coulait de ses blessures et la fatigue, évitant surtout de penser dans quoi il mettait les pieds en évitant la tête du carnivore qui respirait difficilement. Meh, il allait survivre, les dinos étaient résistants, ça allait juste nous laisser de quoi trouver un abri. Sauf si son pote le trouvait appétissant, dans ce cas... Et bien l'un des deux aurait à manger pour plusieurs jours, ce qui était tout à notre avantage. Mais assez discuté Pascal, va rejoindre tout le monde à l'avant, il fallait se regrouper, soigner les blessés... Et trouver le moyen quitter cet enfer vert et écailleux, sans oublier John, j'allais devoir le surveiller celui-là, au cas où il tentait quelque chose. Et il était même pas midi, bon sang, il était où le bouton pause?
Nikolaus Jamestown
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| Avatar : Nikolaj Coster-Waldau
"Mais ne le prends pas mal, Arès. On ne peut pas tous être beaux comme moi."
| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : John Smith
Un liquide gluant et fortement sucré s'écoula dans ma gorge, me sortant lentement de ma léthargie. Puis, brusquement, la boisson enflamma mes papilles. Je toussai plusieurs fois et écarquillai les yeux. Un gars avec un chapeau était penché au-dessus de moi, et je fis une prière pour espérer qu'il ne m'avait pas fait de bouche à bouche. Il avait l'air du parfait crétin. Il me sortit une phrase digne d'un film à petit budget.
« Bienvenue chez les non-morts ! Désolé mon vieux pour le dommage collatéral, t'as du tomber sur un concentré fait à partir de plantes magiques, mais au moins t'es réveillé… on a besoin d'un coup de main ! »
Je clignai des yeux, l'esprit encore embrouillé. Mon visage me faisait un mal de chien. Je portai une main à ma barbe et affichai une expression anxieuse en sentant cette dernière s'allonger sous mes doigts. Je l'attrapai et la regardai. En plus d'avoir une taille préoccupante, elle n'avait de cesse de grandir, et elle ressemblait à du lichen. Je lançai un regard assassin au type qui venait de me faire boire n'importe quoi. J'étais prêt à l'attraper par le col pour le secouer comme un prunier quand je sentis quelque chose me freiner. Comme si une autre personnalité tentait d'entrer en moi. Quelqu'un qui n'avait aucune rage en lui.
Je me débattis quelques instants contre cet inconnu qui voulait me piquer mon corps, mais c'était peine perdue. Il venait vers moi, il n'était que chaleur et compassion. Il calma mon esprit à vif et le modela avec douceur. Avec effroi, je m'aperçus que je n'étais plus là. J'étais devenu quelqu'un d'autre qui observait le monde autour de lui avec de grands yeux ébahis, à travers le lichen broussailleux qui tombait devant ses yeux.
Je me redressai, restant assis, observant dans un état second le type se faire attraper par des dinosaures. Ces créatures m'évoquaient vaguement quelque chose, mais il y avait tant de feuilles et de ramifications d'arbustes dans mon crane que je n'arrivais pas bien à réfléchir. Il y avait pourtant une chose dont j'étais certain. "Je... s'appelle... John." marmonnai-je d'une voix rêveuse.
J'étais assis en tailleur au milieu des danses de tous ces gens. Ils avaient l'air de combattre, beaucoup criait. Je me mis à jouer avec de petits bâtons sur le sol, créant un Mikado improvisé. J'aimais bien les jeux d'adresse, surtout que le combat, ça m'ennuyait. Ils allaient bien finir par tous être épuisés et venir jouer avec moi.
Comme je l'avais prédit, les dinosaures qui avaient la bougeotte finirent par s'en aller. Je lançai un grand sourire un peu bébête à tout le monde, impatient de faire une nouvelle partie de Mikado avec tout le monde. Je désignai les bâtons à Jeremiel comme pour l'encourager à se joindre à moi, avant d'enrouler ma barbe en lichen autour de mon cou façon écharpe car elle commençait vraiment à m'encombrer.
Hélas, des tyrannosaures décidèrent de jouer les trouble-fêtes. Je poussai un grognement déçu ; l'un deux pivota la tête vers moi avant de souffler fortement.
Et brusquement, je l'entendis. Sa voix s'éleva, me faisant oublier tout le reste. Je levai les yeux vers la cime des arbres avant de me rendre compte qu'elle était plutôt en bas. Je l'aperçus. Elle était tellement près, à seulement quelques mètres de moi ! Je me levai d'un bond, envoyant valser mes petits bâtons d'un coup de pied. "Je s'appelle... Maya !" m'écriai-je en courant jusqu'à elle.
Sans attendre les consignes du gringalet qui avait dégainé un paquet de M&Ms, j'attrapai la jeune femme par la taille et la mis sur mon épaule droite, comme un sac à patates. Je m'étais à peine arrêté de courir le temps de faire tout cela. Elle était en danger, je ne pouvais pas la laisser seule. Je devais la secourir ! J'accélérai l'allure, mettant le plus de distance possible entre nous et les T-Rex. Mon dos était incroyablement douloureux mais je ne ralentis que lorsque j'entendis un des dinosaures émettre un son monstrueux. Je me retournai et une grimace écoeurée s'afficha sur mon visage qui avait pris la teinte et la consistance de l'écorce. Le dino venait de rendre son petit-déjeuner, et ça sentait vraiment très mauvais.
Me croyant à l'abri, je reposai Maya sur le sol, mais la retins contre moi en la sentant perdre légèrement l'équilibre. "Je s'appelle... Maya ?" demandai-je.
Je n'arrivais plus à m'exprimer avec d'autres mots, alors que j'aurais voulu savoir si elle allait bien. C'était bizarre d'avoir un langage si limité alors que dans ma tête, tout explosait. Je m'aperçus qu'elle était blessée au dos. Du sang s'écoulait d'une plaie ouverte qui avait laissé une trainée rouge sur ma main.
"Maya... Maya..." répétai-je sans cesser de l'observer.
La pluie tombait drue sur nous, mais même trempée jusqu'aux os, elle était magnifique. Je posai ma main rugueuse contre sa joue glacée et souris.
"Maya."
Il fallait que je fasse quelque chose pour elle. J'avais envie de lui offrir un cadeau. Comme je n'avais rien de mieux sous la main, j'attrapai un bord de ma barbe-écharpe et arrachai un bout de branche pourvue d'une minuscule feuille verte que je lui tendis comme un trophée. "Maya." dis-je encore une fois, la voix remplie d'émotion.
Les autres étaient autour de nous, mais ils n'avaient pas besoin de cadeaux, eux. Je ne les connaissais pas. Alors que Maya... elle était aussi belle qu'un arbre au printemps, avec des bourgeons et des petites fleurs. C'était tellement beau, un arbre...
Rien ne pouvait gâcher la magie de cet instant. Absolument rien, pas même le sol qui tremblait de nouveau sous la pluie battante, ni les ombres menaçantes et incroyablement hautes qui s'avançaient vers nous.
"Non... pas Maya..."
Je me mis à réfléchir fortement. C'était tellement difficile avec toutes les ramifications dans mon cerveau ! Tout s'embrouillait. Chaque image était fausse, mais pourtant, une évidence venait de germer dans mon esprit. Ce n'était pas Maya. C'était... "... Pocahontas."
Tout allait bien trop vite pour Mary Margaret. Et elle ne broncha même pas lorsque Jeremiel s'avança vers elle pour l'aider et tenter de la soigner. La blessure était toujours là puisque le Dieu n'avait pas usé de tous ses pouvoirs mais peu importait. Parce que l'important était maintenant qu'ils fuient tous le plus vite possible. Car plus rien n'était capable de faire du mal aux deux tyrannosaures qui venaient d'arriver. Et honnêtement, Mary Margaret ne voulait pas vraiment servir de casse croûte...
Elle préféra donc suivre les conseils de Pascal qui tentait d'attirer l'attention des deux mastodontes, prenant appui sur Astrid qui devait l'aider, avant de fuir le plus vite possible, sans même remarquer que l'un des deux dinosaures s'étouffait et rendait son repas. Sérieusement, elle n'en était pas du tout à là et préférait sauver sa peau. Surtout que le paquet de M&M's semblait plus avoir énervé le géant qu'autre chose...
Tiens d'ailleurs... Les deux carnivores les rattrapaient bien vite. C'était la fin... Ils allaient tous finir dans l'estomac d'un monstre. Et alors que la brune pouvait sentir l'haleine putride du lézard géant sur elle, puisque les deux grosses créatures venaient de foncer sur eux la machoire grande ouverte et bien... Et bien, elle put constater qu'elle respirait toujours !
Elle fit donc volte face pour voir un homme se tenir juste entre eux et les T-Rex. La jeune femme écarquilla donc les yeux, tout en regardant l'homme typé noir se tenir droit, face aux grosse bêbêtes. Et elle eut presque envie de lui dire de fuir lui aussi. Mais, en réalité, l'homme, qui portait une longue cape éliminée et un long bâton en bois dans sa main semblait très calme. Quand à Mary Margaret, elle se tourna donc vers ses camarades d'infortune, leur demandant alors, quelque peu essoufflée par leur course:
-C'est qui lui ? Il vient d'où ?
Maintenant, il ne restait plus qu'à prier pour que les dinosaures ne mangent pas Gandalf...
Astrid Littlefoot
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| Avatar : Emily Kinney
Que font deux dinosaures quand
ils n'arrivent pas à se décider ?
Un tirajosaure.
[Carte du menu du Dino-Truck]
| Conte : Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles | Dans le monde des contes, je suis : : Petit-Pied <3
❝ Il y a certaines choses que tu vois avec tes yeux, et d'autres que tu vois avec ton coeur. ❞
Il n'y avait plus que la douleur. Tout le monde souffrait. Ce n'était pas seulement moi. Plus que jamais, je prenais conscience que ce lieu n'était pas un endroit pour les Deux-Jambes. Ils devaient s'en aller au plus vite s'ils voulaient avoir une chance de rester en vie.
Mary Margaret s'appuyait contre moi, et je tentais de la soutenir de mon mieux malgré la plaie à mon ventre qui continuait de saigner légèrement. Ma main gauche était cramponnée à mon abdomen. Je me déplaçais en grimaçant, mais quand il avait fallu courir, j'y avais mis toute mon ardeur. C'était ça ou se faire croquer par deux Dents-Tranchantes affamés. J'avais entrainé la jeune femme avec moi, même si elle avait du mal à avancer.
Jetant un coup d'oeil par-dessus mon épaule, j'aperçus Pascal lancer le sachet de M&M's dans la gueule ouverte du premier T-Rex. Ce dernier ne semblait pas apprécier. Je me souvins alors que moi non plus je n'étais pas friande de chocolat. Sans doute que les dinosaures n'aimaient pas ça. Ce n'était pas fait pour notre constitution, tout comme le Coca Cola (une abomination, cette chose !) et le pop corn (j'avais eu le hoquet pendant trois heures la seule fois où j'en avais mangée).
La vision du T-Rex expulsant divers restes de nourriture coupa net toutes mes pensées. Je clignai des yeux mais me remis à courir, encouragée par Mary Margaret. Nous nous arrêtâmes quelques instants plus tard, croyant être hors de danger. Je m'écartai d'elle pour aller m'appuyer contre un arbre, passant une nouvelle fois la main sur ma blessure au ventre, et couinai légèrement.
"On déteste le chocolat !" fis-je remarquer à Pascal, le souffle court. "A mon avis, c'était une très mauvaise idée..."
Ce n'était pas un reproche, car au moins, il nous avait fait gagner quelques précieuses minutes. J'observai les alentours. Nous étions de retour dans le coeur de la jungle. Peut-être en nous cachant dans les arbres, nous pourrions leur fausser compagnie ? Ils ne possédaient pas une très bonne vue, ils nous repéraient surtout au mouvement. Si nous restions immobiles, nous avions peut-être une chance...
J'allais exposer mon idée quand les tyrannosaures surgirent devant nous. Le sol tremblait si fort sous leurs pattes que j'en perdis presque l'équilibre. Comme un coup du sort, la pluie s'accentua davantage, me faisant perdre en visibilité. Mes pieds s'enfoncèrent dans la terre meuble. Je me raccrochai au tronc d'arbre pour ne pas tomber.
Je finis par glisser, me recevant sur le flanc dans un bruit de succion particulièrement ignoble. Je grimaçai. Je n'avais pas été la seule à bouger dans l'histoire. De toutes façons, nous étions perdus.
D'un même élan, les deux T-Rex ouvrirent grand la gueule et fondirent sur nous, leur souffle exhalant une haleine putride. Je me recroquevillai sur moi-même dans la boue, fermant les yeux aussi fort que je le pouvais. J'espérais juste ne pas trop souffrir.
Je les rouvris en m'apercevant que j'étais toujours là. Les gouttes d'eau clapotaient sur la boue ainsi que sur les étoiles d'arbres environnantes. Je me redressai, couverte de terre humide de la tête aux pieds, et dévisageai le monsieur à la peau noire qui venait de s'interposer entre nous et les Dents Tranchantes. Il nous tournait le dos, faisant face aux deux dinosaures qui grognèrent dans sa direction. L'un des deux fit mine de vouloir le croquer mais l'homme noir tapa de son bâton contre le sol. Une détonation sourde résonna dans la jungle avant que les deux T-Rex ne disparaissent sous mes yeux ébahis.
Une seconde plus tard, des grognements me parvinrent, mais nettement plus lointains. Les Dents Tranchantes se trouvaient toujours dans la jungle, ils avaient été déplacé par l'étrange monsieur.
Je me relevai, glissant quelque peu dans la boue, et m'agrippai à Chapeau pour ne pas tomber à nouveau. Je ne lâchais pas l'inconnu du regard. Il s'était tourné et nous fixait globalement, même si j'avais l'impression qu'il nous observait chacun notre tour. C'était bizarre.
Un éclair perçant passa dans ses yeux avant qu'il ne prenne la parole. Sa voix était grave, posée et profonde :
"Si j'étais vous, je ne resterais pas ici plus longtemps."
Il frappa de nouveau son bâton contre le sol et la même détonation sourde ébranla toute la jungle. Brusquement, une fluctuation perturba l'air à coté de lui, formant un cercle d'énergie qui s'agrandit de plus en plus jusqu'à former un ovale de matière tournoyante. Médusée, j'observai ce prodige, me demandant de quoi il s'agissait. "Ce temps n'est pas le votre.." poursuivit-il.
Avec un geste empreint de lenteur et de grâce, il désigna le champ d'énergie qui s'agitait à coté de lui, puis joignit les mains sur son bâton. Ces dernières disparurent dans les longues manches de sa cape élimée. Alors, je compris ce qu'il avait montré. C'était un portail qui nous ferait retourner à Storybrooke.
Une peur panique s'empara de moi. Je me mordis les lèvres jusqu'au sang, en proie à une brusque hésitation. J'avais toujours prétendu que je voulais rester avec les miens, mais je craignais mon monde tout autant que je l'aimais. C'était l'absurde vérité. J'avais une chance de pouvoir partir... Je levai les yeux vers le portail duquel on ne discernait aucune forme. Je me souvenais parfaitement de Storybrooke. Je savais à quel point je m'y sentais mal. Ma place était avec ma famille, si petite était-elle...
Je me détachai de Chapeau pour m'avancer vaillamment vers le monsieur à la peau noire. Celui-ci m'accorda un regard perçant qui me déstabilisa quelque peu, mais je redressai la tête. Déglutissant avec peine, je déclarai farouchement :
"Je reste."
"Tu n'es pas comme eux. Ca n'a aucune importance." répondit-il d'une voix neutre.
Je déglutis à nouveau. Ses paroles me blessèrent, même si je ne le connaissais pas. Il avait l'air d'en savoir beaucoup plus que ce qu'il laissait paraitre. A commencer par ce bâton qui semblait posséder un grand pouvoir.
L'averse cessa brutalement, remplacée par quelques gouttes très fines qui tombaient de temps à autre. "Comment pouvez-vous prétendre ça ? Vous ne savez rien de moi." répliquai-je d'un ton mouillé.
"Tu n'as aucune importance." assura l'homme sur le même ton.
Je retins mes larmes et tournai la tête vers Jeremiel, car je remarquai que l'inconnu le fixait avec insistance. Je le forçai à me regarder de nouveau en lui parlant. "Qui êtes-vous ?" demandai-je. "Est-ce que vous savez comment je suis devenue... humaine ? Qui m'a fait ça ? Comment c'est arrivé ?"
L'homme resta muet. Il ne posa même plus les yeux sur moi. J'avais l'impression d’être transparente, qu'on ne m'entendait plus. Je rentrai la tête dans les épaules et reculai d'un pas, abattue. Tu n'as aucune importance. Tu n'as aucune importance. Cette phrase résonnait en moi aussi surement que le bâton lorsqu'il avait tapé sur le sol, sauf que les mots matraquaient mon crane. Je reniflai et passai une main sur mon visage crasseux pour essuyer une larme, avant d'écarter une mèche de cheveux afin de regarder à la dérobée.
L'homme à la peau noire cilla en remarquant la petite fille cachée derrière Pascal. Elle le regardait avec de grands yeux innocents, même si je crus y lire une étincelle de malice. "Je t'ai cherché partout. Les autres nous attendent." dit l'inconnu au bâton.
Une main noire jaillit de sa longue manche qu'il tendit à la fillette.
"Viens, Artemis."
L'enfant trottina jusqu'à lui et glissa sa petite menotte dans la sienne. Tous deux disparurent alors dans un léger claquement.
Le portail était toujours ouvert. Je le fixais un moment, l'esprit en abime, quand subitement, je pris ma décision. J'avais toujours été persuadé d'agir selon mon coeur. Je m'adressai alors à tous les Deux-Jambes, qui avaient l'air plus ou moins abasourdis par quelque chose qui m'échappait.
"Vous allez tous me manquer terriblement, mais je suis heureuse que vous retourniez chez vous. Tout le monde doit revoir sa maison un jour."
Je leur adressai un demi sourire, hésitant à leur faire un câlin. Je savais que les humains n'aimaient pas qu'on les touche trop longtemps. Je me contentai donc de leur sourire, certains plus qu'à d'autres, puis je leur adressai à chacun quelques paroles.
"Maya, prends bien soin de John. Il va avoir besoin de ton soutien. Mary Margaret, je suis contente que tu retrouves tes enfants. J'espère que tu leur raconteras nos aventures. Chapeau, sans ta bonne humeur, je crois que nous serions déjà morts. Pascal, tu es mon sauveur incontestable et incontesté. Je ne te serais jamais suffisamment reconnaissante pour tout ce que tu as fait."
Puis vint le tour de Jeremiel. Lorsque je me tournai vers lui, je sentis mon coeur chuter quelque part dans la boue qui s'enfonçait dans mes chaussures. J'évitai son regard fulminant pour observer les autres, dont l'absence me tenaillait déjà. "Je sais que c'est dangereux, mais ma décision est prise." dis-je fermement. "Je vais retrouver Grand-Père et Grand-Mère et tout ira bien. Je vous le promets."
J'en étais persuadée. Malgré toutes les souffrances, toutes les peines que l'on pouvait traverser, la lumière était toujours au bout du chemin.
"Je reverrai la Grande Vallée en pensant à vous tous." leur promis-je.
J'étais terrifiée à l'idée de me retrouver seule, lorsqu'ils seraient tous partis, mais je tentais de me rassurer en me disant que la solitude ne durerait qu'un temps. Je retrouverai très vite mes grands-parents, ainsi que Cera, Pointu, Petri et Becky, et tout serait comme avant... sauf que je resterai toujours ainsi. Longiligne et sur deux jambes.
Je trouvai enfin le courage d'affronter le regard de Jeremiel. Je m'approchai de lui et demandai d'un ton presque insistant :
"Dis à Lily de ma part que je suis désolée de ne pas revenir. Mais je pense qu'elle comprendra ma décision."
Je me mordis les lèvres et n'hésitai qu'un instant avant de passer mes bras autour de son buste pour le serrer avec chaleur, même si je savais que de tous les Deux-Jambes, il était sans doute celui qui détestait le plus les câlins. Je posai ma joue contre son épaule et fermai les yeux, savourant cette ultime étreinte.
"Tu vas beaucoup me manquer." avouai-je en plissant les paupières pour ne pas pleurer de nouveau.
Je sentis alors quelque chose m'oppresser, comme si mon corps était devenu aussi lourd que du plomb. Etrange impression.
Jeremiel Othrys
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Dix minutes et j'étais prêt. Il ne pleuvait pas aujourd'hui, le soleil battait son plein. Il n'y avait pas la trace du moindre Dinosaure à Storybrooke et pourtant, on aurait pu causer de grands dégâts si un seul d'entre eux avait passé le portail après nous. A croire qu'il s'était refermé juste à temps.
- Astrid : "Je reste."
J'avais levé les yeux au ciel, le soleil m'avait éblouis. J'avais longé la rue et je m'étais rendu chez Granny. Un très bonne auberge où on pouvait également y manger. Les pancakes le matin, il n'y avait que ça de vrai ! J'adorais cette ville, j'adorais le fait d'être vivant, d'avoir survécu à cette aventure et à beaucoup d'autres. Je savais que le temps nous était compté, que de nombreuses menaces pesaient sur nos épaules, mais aujourd'hui, la seule chose que je voulais, c'était de me détendre, de prendre du bon temps et de ne penser qu'à une seule chose : vivre ! C'était bon de vivre.
- Astrid : "Vous allez tous me manquer terriblement"
Je m'étais mis à penser à Jefferson, l'homme qui avait une grande passion pour les chapeaux. Je ne lui avais pas dit mais j'aurai bien aimé aborder le même look que lui, dans une autre vie.
"Je vais en reprendre !" avais-je dit à la serveuse. Ruby? Elle semblait heureuse et amusée de voir un client de bonne humeur dès le matin.
Pascal s'était débrouillé comme un chef, il avait l'âme d'un guerrier. Mary Margaret Blanchard, la mère de Emma Swan. Je l'avais enfin rencontrée. Je me demandais comment elle avait pu mettre au monde une déesse sans pour autant en être une elle aussi. L'avenir nous réservait sans doute encore de nombreuses surprises. Maya, une jeune femme surprenante, avec une brosse à dent assez particulière. Je ne pensais pas que ça serait la chose à emporter en cas d'attaque de raptors. Et enfin, John Smith. Il s'était montré bien différent de quand je l'avais vue pour la première fois. Ce n'était plus du tout le même homme. J'étais curieux d'en apprendre plus sur lui.
Comme je venais d'en apprendre plus sur nous...
- Astrid : "Je vais retrouver Grand-Père et Grand-Mère et tout ira bien. Je vous le promets."
Artémis était une enfant? Je n'avais rien sentis. Elle n'émettait aucune aura divine. Ca remettait beaucoup de choses en question. Quand au grand homme noir et barraqué, ça devait être Heimdall. Mon père m'en avait déjà parlé, même si je ne l'avais encore jamais rencontré. Il parlait de lui en bien, en disant qu'il était un grand guerrier, le gardien, comme il l'appelait. Je m'étais toujours demandé ce qu'il gardait, mais mon père était resté évasif sur le sujet. Je crois que j'avais compris par moi même.
- Astrid : "Je pense qu'elle comprendra ma décision."
Quand la serveuse était arrivée avec ma seconde ration de pancakes et les avais déposées sur la table, j'avais posé ma main sur la sienne avant qu'elle ne relâche l'assiette. J'avais contemplé sa main quelques secondes, puis j'avais relevé les yeux et je l'avais regardé intensément. Parfois on ne prenait pas toujours les meilleures décisions, mais on faisait toujours ce qui nous semblait être le mieux, au moment où on se devait de prendre une décision. Je l'avais regardée, comme j'avais regardé Astrid juste avant de...
Aujourd'hui...
- Astrid : "Tu vas beaucoup me manquer."
Je l'avais sentie se serrer tout contre moi et poser sa tête sur mon épaule. J'aurai bien aimé lever les yeux en direction de Heimdall pour lui demander quoi faire, mais il n'était déjà plus là. Elle n'était pas comme nous. Qu'elle restait ici ou qu'elle venait, ça n'avait aucune importance pour lui, ça n'avait aucune importance pour les dieux. A dire vrai, ça n'avait peut-être de l'importance que pour... moi?
Je me sentais mieux, bien mieux. Mon pouvoir était à nouveau à son maximum. Je sentais même quelque chose de différent en moi, mais je n'arrivais pas encore à distinguer quoi. Quand l'homme noir avait regardé dans ma direction, intensément, j'avais ressentis une grande chaleur s'emparer de tout mon être, mais je n'avais aucune idée de si ça avait un sens ou non. J'avais reculé Astrid de contre moi pour pouvoir la regarder dans les yeux. Je ne savais pas quoi lui dire, je n'avais jamais eu besoin de dire aurevoir. Toutes les personnes que je connaissais, que j'avais rencontré, m'avais été arrachée sans que j'avais pu y faire quoi que ce soit.
Peut-être plus fort que des mots, j'avais fait glisser ma main dans la sienne. Je n'aimais pas les câlins, mais je m'étais laissé aller à lui prendre la main. J'aurai voulu lui dire que elle aussi allait beaucoup me manquer. Je crois que je n'avais jamais eu de véritable ami jusqu'à ce jour, mais je n'avais pas pu prononcer la moindre parole. Je ne pouvais pas partir en la laissant ici, mais je ne pouvais pas rester. Quelles seraient ses chances de survies dans un endroit comme celui là? Il n'y avait aucune garantie qu'elle redeviendrait un long cou. Mais je ne pouvais rien changer à sa décision et ça se lisait dans ses yeux qu'elle était décidée à rester.
"Je..." avais-je murmuré en la regardant une dernière fois, juste avant de fermer les yeux. Je ne voulais pas qu'elle me regarde. Je ne voulais pas qu'elle voit en moi cette preuve de... lacheté.
"...suis désolé". avais-je achevé en disparaissant, emporté par le portail et en les emportant avec.
De retour chez nous...
On était réapparu dans la forêt, de là où on était partit. Même le coq était de retour, juste devant la cabane. Il n'y avait pas que nous qu'on avait passé le portail. C'était comme si tout était revenu à la normale, sauf qu'il y avait Pascal, Mary, Jefferson et Maya qui étaient là, avec. A peine j'avais ouvert les yeux, que je les avais regardés, que je l'avais regardée elle.
J'avais perdu bien trop de personnes et je m'étais fait la promesse qu'on reviendrait tous, même John. Quelle que soit la décision qu'elle avait prise, j'avais fait de même, mais je ne lui avais pas laissé le choix et je l'avais forcée à revenir ici, avec.
J'étais désolé et je savais qu'elle ne me le pardonnerait jamais, mais vivre là bas était suicidaire. Elle n'aurait eu aucune chance. Elle était désormais une deux jambes et qu'elle avait ou non envie d'en être une, elle ne pouvait pas faire autrement. Je ne savais pas encore ce qui l'avait conduite jusqu'à nous la première fois, mais désormais elle ne pourrait plus partir.
J'avais relâché la pression sur sa main que je tenais toujours. Puis, je m'étais dirigé vers Mary Margaret. J'avais passé une main dans mes cheveux avant de lui adresser un regard.
"Je pense que vous avez envie de rentrer chez vous, pour voir vos enfants, mais... On pourrait peut être se parler par la suite. Quelque part, quand vous voulez."
Je crois que j'avais véritablement envie de mieux la connaître. Après tout elle était la mère de Emma. Quand à Jefferson, je pense que j'en savais suffisament sur lui et il me faisait assez flippé comme ça pour qu'on aille boire un verre ensemble. Pour ce qui était de Maya et John, ils avaient sans doute des choses à se dire dès qu'il aurait cuvé sa potion. Quand à Pascal... Je m'étais approché de lui et je lui avais tapoté un petit coup sur l'épaule.
"Garde toujours des M&M's sur toi, sait on jamais !"
Puis, je m'étais tourné et j'avais tout simplement disparu.
Demain...
Je venais de lâcher la main de la serveuse, qui me regardait intriguée. Ca ne devait pas arriver souvent qu'on lui fasse ce coup là. J'étais sans doute aussi moins joyeux que quand j'étais entré dans cette auberge. Fallait dire que j'avais repensé à tout ce qui s'était passé et il n'y avait aucune raison d'être heureux. On avait survécu, mais à quel prix?
Je m'étais contenté de hocher la tête à la serveuse, en me mordant les lèvres et elle m'avait simplement laissée. Puis, j'avais tourné la tête vers la vitre, pour regarder au dehors et le comble dans tout ça c'était qu'une jeune femme brune était en train de passer dans la ruelle, avec un bébé dans les bras. Je l'avais observée quelques instants. Lily... Je n'avais plus besoin de lui dire que Astrid ne reviendrait pas.
Il ne fallait jamais regretter les décisions qu'on prenait, car sur le moment c'était ce qui nous semblait le mieux, le plus important. Qu'on ait agis lâchement ou par instinct. Je ne regrettais pas.
Jefferson Hyde
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Seriez-vous surpris si l'on vous disait que le Chapelier est agnostique ? Un peu ? Non ? Si ? Quand on vient d'un monde où le temps est relatif et la mort une simple bagatelle, on apprend à douter de l'existence d'une puissance supérieure qui régirait les lois de la nature. Preuve fut faite le jour où les Cavaliers mirent les pieds à Storybrooke et que Chronos confirma son existence, ainsi que celle des divinités grecques de base. À partir de ce point-là, on ne pouvait que se dire : les Dieux existent, les puissances supérieures sont bien réelles. Mais quand on a vécu dans une terre basée sur les illusions, on apprend à se méfier de tout ce qui se trouve en face de soi. Même si Chronos se présentait tout nu en dansant la karioka avec une banderolle marquée « JE SUIS CHRONOS », Jefferson continuerait de ressentir ce doute fondamental qui l'avait sorti d'un grand nombre de problèmes.
Le reste du combat préhistorique, Jefferson le passa couché sur le dos, prenant simplement le temps de respirer calmement pendant que les autres occupaient les tyrannosaures qui venaient de débarquer par surprise -ou sans surprise, il n'était plus exactement sûr. Il pensait à tout et à rien, à beaucoup et à peu de choses, à Paige et à Emma, à Wonderland et à ses habitants, à la fin du monde et son début. Les petites morts. Combien en avait-il vécu, de ces petites saletés là déjà ? Des dizaines. Et puis il y avait les moyennes morts. Et les grandes morts. Accompagnés de La Mort, celle qui allait emporter Jefferson avec elle, celle qui allait libérer le Chapelier du fardeau des petites, moyennes et grandes morts. Fardeau, vraiment ? Pour un type aussi sociopathe, ce serait surprenant qu'il en ait quelque à faire de la mort. Il n'y avait qu'une seule et unique mort qui avait réussi à le secouer tant que le monde s'était effondré autour de lui. Ce jour-là, il avait haït Wonderland du plus profond de son être, et s'était expatrié dans la Forêt Enchantée avec Paige, car la mère de celle-ci les avait quitté. Définitivement.
Jefferson ne se redressa faiblement que lorsqu'il fut confirmé que les tyrannosaures n'étaient plus sur place. La présence de l'homme à la cape élimée ne le surprenait pas plus que cela, dans le sens où tout pouvait arriver, comme l'apparition d'une déesse de huit ans ou… un conquérant anglais se transformant en ce qui ressemblait à un homme-arbre. Le groupe se réunit autour de lui comme les enfants perdus, et Jefferson eut l'étrange réflexe de passer un bras protecteur autour d'Astrid quand celle-ci bascula contre lui. Déformation paternelle, à défaut d'une déformation professionnelle, sans doute.
Le petit groupe franchit le portail tandis que le Chapelier songeait à la manière dont il allait occuper le reste de sa journée. L'aventure était finie ; il ne lui restait plus qu'à rafistoler ses blessures comme on répare une poupée de chiffons, mais à partir de ce point, qu'allait-il faire ? Reconstituer quelques fioles pour remplir les poches de son manteau… et s'ennuyer à nouveau. Tenant debout bien qu'il se sentait un peu faible, il haussa les sourcils en observant les autres. Visiblement, personne ne semblait réaliser que tout était bel et bien fini, qu'il n'y allait pas avoir d'autres tyrannosaures dans le coin. Jefferson brisa le silence en frappant dans ses mains, prenant un air qui soulignait la finalité de la situation.
« Bon bah c'est parti... »
Jeremiel fit son petit tour d'honneur pour dire au revoir à chacun, prenant le temps d'adresser quelques mots aux aventuriers, sans s'attarder très longtemps sur le Chapelier, qu'il n'allait probablement pas revoir, ou tout du moins, pas avant très longtemps. Ça commençait presque à devenir larmoyant et plein d'émotions, à tel point que Jefferson soupira en faisant trembler ses lèvres, imitant le bruit d'un cheval agacé.
« Ok, ok, au revoir tout le monde, c'était sympa… Au revoir chapeau d'ailleurs tiens. Je me demande si Hamtaro l'a déjà déchiqueté… Hasta la vista, j'ai une colocation à surveiller moi ! Ah, Mary Margaret Blanchard, tu diras bonjour à Emma de ma part... » Il prit soudainement un air choqué, comme s'il venait de mettre les pieds dans le plat, volontairement. « Ah mais c'est vrai. Vous vous parlez plus je crois ? » Le Chapelier était sur le point de partir, lorsqu'il avisa John en lui flattant l'épaule d'un air compatissant. « Au fait, les effets de la fiole devraient passer assez vite. Enfin… je crois. C'est aussi possible que ça reste définitif… ou que tu gardes des séquelles. »
Puis, Jefferson lui fit son plus beau sourire avant de disparaître à son tour dans les bois, se traînant comme il pouvait jusqu'au manoir qu'il habitait désormais avec ses compatriotes Wonderlandiens. Sa jambe droite, son ventre et son bras gauche allaient mettre longtemps à se remettre de cette aventure, mais la seule chose dont il avait envie à ce moment-là, c'était une grande tasse de thé bien chaud.
Je prenais une grosse inspiration,prête a attaquer quand Klaus s'avança vers moi,comme si c'était la première fois qu'il me revoyait depuis longtemps,mais quelque chose n'allait pas,je fronçais les sourcils et clignais des yeux pour essayer de mieux voir ,car je voyais toujours flou,mais a peine que j'y voyais un peut plus claire que John me jeta sur son épaule tel un sac de patate et se mit a s'éloigner le plus rapidement possible,je poussait un grognement de douleur,se n'était vraiment pas la position la plus pratique ,mes blessure sur l'estomac frottait contre l'épaule de Klaus et sa ne me faisait pas le plus grand bien,mais je le laissait faire ,sa me rappelais la fois ou je m'était fait mal dans la forêt et il m'avait en quelque sorte soignée,il n'était pas complètement une grosse brute quand il faisait un effort.
Mais la il semblerais que se soit autre chose,quand je vis enfin son visage ,j'ouvrais de grand yeux surprise."Grand mère feuillage ? Pourquoi tu possède John ?."Bien sur c'était une question stupide,sa ne pouvais pas être grand mère feuillage,elle ne pouvait pas faire se genre de chose.Je me passait une main sur le visage avant de fixer Klaus du regard.Il pleuvait a présent,mes cheveux par chance ne prenait pas complètement l'eau grâce a mon bonnet mais mes vêtements se retrouvais bien vite engorger d'eau,mais la pluie ne me dérangeait pas plus que cela ,j'adorais la pluie,je souriait un peut avant de reporter mon attention sur John qui ne cessait de répéter mon prénom comme un mantra,je sentait sa main sur ma joue et mon sourire s'élargie,j'avais oublié a quel point j'adorais qu'il soit tendre avec moi,sa faisait tellement longtemps.
"Merci ..."J'attrapais avec délicatesse la petite branche avec la petite feuille au bout,un peut de calme avant la prochaine attaque,même si je pouvais déjà sentir le sol trembler ,d'autre créature allait surement attaquer,mais je voulais juste profiter de l'instant présent avec John ,même si il ressemblait plus a Groot qu'autre chose,il aurait fallut Medhi a nos côté,sa aurait fait Rocket et Groot au crétacé ,j'en rigolais presque mais mon rire se coinça dans ma gorge quand l'homme finit par m'appeler Pocahontas,je levais les yeux vers lui,je n'étais pas sur de savoir si il m'appelais comme sa pour me faire marcher ou si il était sincère,mais j'étais bien trop fatiguer pour vraiment chercher plus.
"Pocahontas ...et toi tu est John."Enfin presque...mais j'évitais d'ajouter cela a la fin de ma phrase.Je regardais autour de nous ,les tyrannosaure rex semblait être partie ,peut être a cause de cette secousse que semblait avoir déclencher le type qui ressemblait a Gandalf mais il était plutôt noir au lieu d'être blanc et il portait pas de chapeau ,ni de tenue blanche."Allez viens John..."Je me relevais avec difficulté ,aidant ensuite l'homme sur ses deux jambes avant de l’entraîner vers les autres,un portail venait d’apparaître et Gandalf le noir venait de disparaître avec la petite fille blonde.
Astrid prenait la parole pour nous adresser ses adieux,me demandant au passage de prendre soin de lui ,car il allait en avoir besoin,je fronçais les sourcils ,je ne comprenait pas pourquoi elle me disait cela,se n'était pas comme si quelque chose de grave allait lui arriver ,enfin il était déjà un arbre alors sa ne pouvais surement pas être pire et puis il redeviendrais surement Klaus bien vite a en croire les paroles de Jefferson ou peut être qu'il allait rester un arbre toute sa vie,moi je voulais juste John,gentil John pas un crétin sans cœur ou un arbre ,mais c'étais trop demander.J'adressait un sourire aux autres.
"Geronimo !."J'attrapais la main de Klaus avant de l’entraîner avec moi a travers le portail,il fallait que je m'occupe de mes blessures mais d'abord je devais surtout mettre Klaus a l'abris,il ferait peur a beaucoup de gens si ils le croisaient dans cette état la .Je prenait donc la direction de la forêt pour l'embarquer chez moi,c'était la meilleur solution.