« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La veste isolante en avait pris un sacré coup. Un trou béant s'ouvrait sur la blessure d'Antalpy, qui grognait presque dans sa barbe -inexistante-, tandis que le sang coulait le long de son bras. Il n'avait pas l'habitude de prendre les coups. Normalement, c'était lui qui les donnait, avec son stylo plutôt qu'avec ses poings ou son couteau. Ça lui rappelait presque le temps dans la jungle, bien que même là-bas son statut de roi l'immunisait contre des coups portés volontairement. Tous ses sens aux aguets, Antalpy ressentait l'intense envie de se jeter à corps perdu dans la bataille. Son agressivité s'était vue augmenter depuis la levée de la malédiction, et souvent, il avait du mal à retenir ses pulsions de violence. Il n'était après tout pas un tigre comme les autres ; la loi de la Nature stipulait qu'il fallait tuer uniquement lorsque la perte de la vie se faisait nécessaire, pour nourrir un carnivore comme lui par exemple. Mais Shere Khan s'amusait de la vie. Il tuait sans hésitation, juste pour le plaisir malsain de voir une vie s'éteindre entre ses pattes griffus. Et le tigre qui sommeillait en lui était resté en dormance durant vingt-huit ans, alors l'envie d'aller planter ses crocs dans la chair ne manquait pas, surtout lorsque l'adrénaline du moment prenait peu à peu possession de son calme constant de personnage haut placé. Heureusement pour lui sûrement, Erythie remarqua de suite la blessure à travers le feulement qu'il avait poussé en guise de réflexe, bien que la douleur ne le dérangeait pas. Elle laissa entendre qu'elle ne pouvait rien faire contre le serpent, mais assurait qu'elle pouvait l'aider, lui. Il n'avait pas envie d'être aidé, mais quelque chose le poussait à laisser la demoiselle faire, et il s'exécuta sans broncher. Elle fit pousser des plantes étranges, et s'occupa d'en faire une mixture et un bandage, qu'elle fixa sur le bras d'Antalpy. Perplexe, celui-ci se contenta d'hausser les épaules quand elle eut fini son ouvrage.
« Je vous aurais blessé pour moins que ça, mais pour une raison qui m'échappe, je ne ressens aucune envie de vous faire du mal. »
Puis soudainement, Antalpy entendit un cri perçant venant d'Artémis, qui hurla qu'il fallait s'abriter. Sans réfléchir, il se jeta sur le sol, emportant Erythie avec lui dans sa chute volontaire afin de les protéger tous les deux de l'impact de l'explosion. Quand tout se termina, Antalpy resta quelques instants assis dans la neige, ses yeux perçants mesurant la puissance de ce trident que portait la déesse de la chasse. C'était donc cela, la puissance divine. Pulvériser sans compter tout ce qui se dresse sur son passage. Un frisson parcourut son échine, mais il mit cela sur le compte du froid et se décida à rejoindre le reste du groupe, bien qu'il appréciait ce statut d'observateur extérieur dont il profitait jusque là. Artémis s'adressa directement à lui, cherchant peut-être à lui faire comprendre que ce n'était pas un pique-nique en famille qui les attendait. Mais cela, Antalpy l'avait compris dès qu'il avait entrepris le voyage. Il avait très bien compris que ce ne serait pas une promenade de santé. Mais Ce n'était pas cela qui allait l'empêcher d'atteindre son propre but ; il allait falloir bien plus qu'un titan tout puissant. Il se contenta alors de garder le silence, sans prendre la peine de sortir son calepin car il notait chacun des informations reçues dans un coin de son cerveau. Quant aux autres, particulièrement les trois comiques du dimanche, il se contenta de leur jeter un regard froid et calculateur, usant de son énergie pour éviter que l'énervement ne l'envahisse. Ce n'était pas encore le moment. Pas encore. Le petit groupe pénétra enfin dans le temple, et Antalpy jeta un coup d'oeil méfiant aux alentours. Il avait entendu parler de feu durant le combat, et rien que ce mot suffisait à lui hérisser le poil ; alors il s'inquiétait légèrement de voir arriver non pas un autre serpent de glace, mais un dragon ou quelque chose dans ce goût. Mais au final, ce fut ce qui s'appelait un Oracle qui apparut. Le directeur général en avait entraperçu la fonction et l'existence à travers ses recherches sur les divinités grecques ; et s'il avait bien compris, il n'y avait qu'une seule question qu'il était possible de poser, alors que mille et une d'entre elles attendaient encore une réponse. Ce fut Artémis qui s'avança pour la poser, aussi peu sûre d'elle qu'un chaton qui découvre le monde. Antalpy secoua machinalement la tête de gauche à droite, avant de croiser les bras en prenant soin de ne pas provoquer de douleur sur le bandage d'Erythie -son crachat mélangé à des plantes avait d'étranges vertus soulageant à sa plus grande surprise-. Sincèrement, il ne s'attendait vraiment pas à cela. Les Dieux, censés être surpuissants et au-dessus de tous les humains magiques et non-magiques, étaient des types lambdas avec des doutes, des mauvais côtés et un goût un peu trop prononcé pour les blagues sarcastiques les plus agaçantes qui soient.
« J'ai une mission, je dois me rendre sur Téménos, car un Titan s'y trouve. Le Titan, que nous trouverons, sur Téménos, si nous allons, s'agit-il de Chronos ou de quelqu'un d'autres ? »
« Grande déesse, il ne peut pas y avoir de Titan sur Téménos. Téménos est un sanctuaire. »
Antalpy laissa un rictus légèrement méprisant envahir son visage, bien qu'il resta toujours silencieux. Une seule question, une seule, une seule chance d'obtenir toutes les informations du monde en même temps. Il aurait fallu quelqu'un doté d'un talent pour les mots, d'un talent pour les formulations. À la place, Artémis avait formulé une longue phrase en essayant d'embriquer au mieux plusieurs questions à la fois pour n'en former qu'une. Mauvaise technique. Mais bon, au lieu d'avoir des informations précises sur Chronos, les touristes du dimanche savaient où ils allaient : dans un sanctuaire de la planète Téménos. Génial. Antalpy ne savait pas pour combien de temps son métabolisme allait supporter ces voyages.
« Je ne sais pas si mon avis a la moindre signification pour vous, ô divinités suprêmes que vous êtes, et je risque de souligner l'évidence. Mais retenons que l'Oracle a dit « il ne peut pas y avoir de Titan sur Téménos ». ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas. Sanctuaire ou non. »
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Comme je m'y attendais, la question d'Artémis concernait ce qui nous attendait sur la planète où nous devions nous rendre. Contre la décision d'Arès. Ce qui ne semblait pas être une bonne idée de base, mais après tout, y'avait de quoi être curieux quant à la situation. Évidemment, je m'y attendais un peu, la réponse de l'Oracle ne nous éclaira pas tellement. Quoi que... A part nous dire qu'aucun titan ne pouvait se trouver dans ce sanctuaire – parce que oui, les planètes sanctuaires, ça existe, il en faut bien. Techniquement, toute cette organisation pour s'y rendre afin de vérifier ce qui s'y trouvait ne signifiait donc rien... Mais mes yeux restaient fixés sur la statut. Qui se retourna alors dans ma direction.
Et mon expression montra ma contrariété. Puis l'Oracle s'éteint et ne prononça plus un mot, ce qui, d'un côté, était incroyablement frustrant. Je passais ma main dans mes cheveux – qu'Hadès adorait tant – en me retournant vers les autres qui semblaient tous se demander pourquoi on devait se rendre là-bas, alors. Tout était vague et désassemblée, chacun tentant à sa manière de trouver des explications. Des raisons les envoyant sur Téménos. Dans ma tête chaque idée se bousculait et je savais pertinemment que nous étions sur la bonne voie malgré la réponse première de l'Oracle. Les paroles d'Antalpy remontèrent brièvement à mes oreilles et je hochais la tête en signe d'approbation.
"Seigneur Apollon, quelque chose gronde à Téménos. Le sanctuaire a été souillé. Les douze l'ont vue. Soyez prudent."
Voilà les paroles qu'avaient partagés avec moi la statue avant de se mettre au repos pour reprendre son énergie. Les douze étaient un peu comme des mentors dans le domaine de la divination, dont la position, le rôle actuel, étaient bien peu partagés. Disons que leur vie n'était plus la même qu'avant à présent mais qu'elles avaient toujours leur utilité passé... Faire partage de leur vérités. Je ne pouvais que croire ces mots si elles en étaient les porteuses, c'était une évidence. Je devais m'en inquiéter aussi. Et je ne me gênais pas.
Je poussais un soupir et me penchais vers Artémis, chuchotant à son oreille ce que l'Oracle m'avait dit, notre mission ne déviant donc pas. Mais il fallait faire attention... Encore plus qu'on ne le pensait déjà. Puis je me redressais, m'étirant légèrement avant de m'adresser au reste du groupe.
« Quelque chose nous attend là-bas. Le sanctuaire est souillé. »
Habitué à ne pas devoir donner d'explications quant à mes paroles parfois inattendues, je ne prenais même pas la peine de dire comment je le savais.
« Ce qui signifie que ça peut très bien être un titan, comme Antalpy l'a souligné, ou autre chose aussi... On ne sait pas. On ne saura qu'en y allant. » Mon regard se posa un instant sur ma jumelle, mon visage se fermant l'espace de cette unique seconde, avant de reprendre un air plus souriant pour parler aux autres. « Vous pouvez rester ici si vous préférez, ce serait totalement compréhensible ! »
Le pire c'est que je ne disais même pas ça pour me moquer, je comprendrai plus que parfaitement s'ils décidaient de faire marche arrière. Se lancer dans l'inconnu, dans un danger dont on ne connaissait pas la nature, c'était dangereux. Peut-être moins pour des dieux, mais ça restait stupide, quand on y pensait. Je les laissais donc faire leur choix en fixant Artémis. Si quoi que ce soit tournait mal, elle savait pertinemment que je préférerais la voir partir seule plutôt que de la voir prendre des risques inutiles. J'ignorais même au fond si je voulais vraiment la voir se jeter là-dedans, à la demande d'Aphrodite... Mais si notre sœur le demandait, c'est que ça devait être important.
Je me tournais vers Hadès, soudainement, réalisant que lui n'était plus divin. Il avait des potions mais à un moment, merde, s'il les cassait il était foutu. Oui bon, il s'agissait pas de n'importe qui, il devait avoir plusieurs moyens de sorties, mais je n'étais pas confiant.
« Tu veux toujours venir ? »Pourquoi ? Quel était son intérêt dans tout ça ? A part se mettre en position de faiblesse ?
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J'avais observé la scène, les bras croisés, appuyés contre une paroi de la salle. La roche était froide, ce n'était pas très agréable pour le dos, mais je n'avais pas envie de me mélanger au groupe.
"Grande déesse, il ne peut pas y avoir de Titan sur Téménos. Téménos est un sanctuaire."
J'aurai peut-être dû faire comme Arès et me rendre plus souvent dans la bibliothèque d'Olympe pour y découvrir la signification de chaque planète. Car Téménos, non seulement ça ne me disait rien, mais en plus si on avait aucune idée d'où on allait, c'était de mieux en mieux. Artémis semblait persuadée qu'on allait y trouver un titan, mais elle avait tord. Ca ne me surprenait même pas.
Je m'étais tout de même avancé vers le groupe tandis que l'Oracle s'était tourné vers Apollon. Une fois à proximité de Antalpy, je lui avais fait une tape sur la tête avant de m'approcher de Apollon.
"Les divinités suprêmes te remercient de ton intervention totalement inutile. Mais l'autre truc de pierre a dit qu'il n'y avait pas de titan sur Téménos, c'est tout, point barre. Alors évite de contredire les créatures divines, même quand leur tête est faites de pierre."
J'avais levé les yeux au ciel avant de m'adresser à Apollon.
"Moi, je suis pour qu'on rentre. Cette planète n'a aucune utilité pour nous et très franchement..."
J'avais poursuivi à voix basse.
"J'ai l'impression que Artémis perd un peu la boule en ce moment en proposant des idées stupides du genre se rendre sur une planète car elle a vue un point rouge en rêve ou je ne sais quoi. A mon avis les points elle les voit tout le temps."
J'avais porté mon index contre ma tempe et je l'avais gigoté pour faire le geste qui montrait que la personne dont on parlait été tout simplement folle. Mais sans me répondre il avait rejoint notre soeur et il avait commencé à blablater. Bon ok, ils étaient toujours décidés se rendre là bas.
"Soit... Après tout je n'ai rien de mieux à faire de ma journée et je n'ai pas prévu d'aller au bal. Donc qu'on arrive en retard ou non, je m'en moque."
Apollon s'était tourné vers moi, sans doute pour répliquer un truc, mais la seule chose qu'il m'avait demandé c'était si j'étais toujours sûr de venir.
"Tu n'as pas entendu mon monologue c'est ça? Je viens. Mais on y va pour rien. D'ailleurs je ne veux pas dire, mais une planète entourée de brume, c'est une planète qu'on veut cacher parce qu'on y cache tous nos déchêts. A mon avis on va juste se rendre dans les toilettes privées de Chronos et ça ne va pas sentir bon du tout."
Diane Moon
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Je méditais aux paroles de l'oracle, le fait, qu'il ne puisse pas y avoir, de Titan, là-bas, ne voulait, pas pour autant dire, qu'il n'y en avait pas. La carte ne ment jamais. C'était, ce qu'Aphrodite m'avait dit. Et, j'avais toute confiance en ma sœur. Je vis, alors la statue se tourner vers mon frère, il la regarda quelques secondes, avant de prendre un air contrarié, puis, elle ne prononça plus un mot. J'allais lui demander, ce qui le contrariait autant, quand le tigre pris la parole, levant les yeux au ciel, je prit mon plus bel air condescendant et me retournais vers lui :
- Merci, pour ces « éclaircissements », jamais nous ne l'aurions deviné, sans vous. Heureusement, que vous êtes là
Méprisante ? Condescendante ? Sarcastique ? Tout, cela faisait partis de mon « masque ». C'est, généralement, la personnalité, que j'adopte, quand, il y a un fort pourcentage de gens en qui je n'ai aucune confiance. Et actuellement, hormis, Apollon, Erythie et Dolos. Je, ne faisais pas confiance aux autres. Le tigre, je pourrais m'en débarrasser très facilement, Hadès aussi, avec sa mortalité retrouvé. Il, ne me connaissait pas, et ses préjugés, m'avaient toujours agacés. Généralement, quand il faisait une remarque, sur le fait que je sois soit disant « coincée », je me contentais, d'un sourire, méprisant. Il, ne savait rien de moi. C'est d'ailleurs, la technique, que je décidais dès à présent, d'appliquer, ici. S'il croyait que je ne l'avais pas entendu... Aussi me contentais-je d'un sourire méprisant à son égard, pendant, qu'Apo' m'entraînait plus loin. C'est là, que j'appris, que l'oracle avait communiqué, avec lui. D'un côté, cela ne m'étonnait pas vraiment, s'il y avait bien une personne, avec qui c'était possible c'était bien lui. Il, m'informa, que le sanctuaire était souillé. Je fronçais, instantanément, les sourcils, cela faisait une raison de plus, pour y aller. Mais, dans son regard, c'est la crainte que je vis, la même crainte, que j'avais eue ce jour là, quand le cavalier, l'avait amené, inconscient, devant moi. Je passais, ma main sur son visage, et prit finalement la parole :
- J'ai beaucoup trop de doutes, d'incertitudes, de peur et de craintes en moi, et je pense, qu'il est temps, d'arrêter de ressasser, éternellement, le passé, et d'avancer. J'ai une mission, à accomplir, et je le ferais jusqu'au bout, peu importe, si on se trimballe une équipe composé en grande partie de bras cassés et d'enquiquineur. Pour une fois, une seule fois où je peux me rendre utile autrement, qu'en chassant des créatures pour la personne occupant le trône de la citée. Je dois le faire jusqu'au bout. Mais, je te promet, qu'on ne sera pas à nouveau séparé
Je sentais, qu'il n'était pas entièrement, convaincu, mais il me laissait faire. Aussi, se décida-t-il, à faire part, aux autres, de ce qu'il m'avait dit. Il, leur laissa le choix, soit ils venaient, soient ils repartaient sur terre, nous pourrions, largement, les faire repartir. Mais, manifestement, tout le monde, décida de rester, même Hadès. Dommage, ne plus l'avoir, dans les pattes, aurait été une bonne chose
- Comme la dernière, fois, chacun, prend la main d'un dieu, Gabriel et vous là tigrou, celle de Dolos, Erythie tu prendras la mienne. Quant à toi Hadès, celle d'Apollon, puisque manifestement, tu adores sa coupe de cheveux, je suis sure qu'il pourra te donner des conseils pour avoir la même. Le style, hippie défoncé, ça va bien cinq minutes.
Un, sourire, un regard complice, avec une lueur amusée dans celui de chacun, échangé, avec Apollon. Pour le tigrou, je plaidais coupable, Peggy, était parfois, un peu trop curieuse, pour son propre bien, et j'avais récemment, dût, acheter la collection, pratiquement complète, des œuvres, de Disney, sachant qu'Agnès, aussi avait été très emballé par cette idée. J'avais, passé un certain, temps, dans le canapé, à les regarder avec elles. Alors, forcément, après une overdose de Winnie L'Ourson, ou que sais-je encore, c'était la première référence qui me venait à l'esprit. Je ne pouvais, pas franchement, blâmer, Peggy, elle voulait, savoir à quoi ressemblait, les habitants de la ville, en « vrai », dans le monde des contes. La plupart, venant, de Disney, j'avais acheté, la collection, quasi complète des dvds, pour qu'elle se fasse une idée. Je me retournais, et marchait jusque là, où se trouvait Erythie, attrapais, sa main, et, juste après, nous nous retrouvions, sur Théménos. De loin, sans être dessus, nous ne distinguions que de la brume, mais une fois arrivé, nous pouvions, voir qu'il s'agissait, d'une planète, pas tellement, différente de la terre. La seule, différence, c'est que la nature, avait reprit le dessus. Et quelque part, ça tombait, plutôt bien, car la nature, c'était mon domaine... J'essayais, de voir, si une quelconque, présence, nous attendait, mais rien, il ne semblait rien n'y avoir, et je n'aimais pas ça.
J'ai entendu ce que le Tigre m'a dit, mais j'ai simplement préféré sourire. Il y a des choses qu'il ne vaut mieux pas dire si on ne veut pas être détesté à tout instant. Moi j'ai décidé de vivre et même si c'est dure, j'aime je ne changerais d'avis. Maintenant que je suis la seule représentante de mon espèce, je dois faire ce qui doit être fait pour que plus jamais personne ne blesse la nature. La nature me donne tout ce dont j'ai besoin, elle donne à tout le monde ce dont ils ont besoin, mais peu de personne arrive à voir tout ça. Ils préfèrent la technologie à la nature et un jour, la technologie les tuera. Quand tout le monde se présente à l'Oracle, que je pose mes questions, je sens la colère du Tigre l'envahi, je le sens parce que moi même j'ai ressenti cette colère plus souvent qu'à mon compte. Je pose une main sur son bras pour lui montrer que ça ne serre à rien de se quereller. Moi, en me mettant en colère j'ai presque mis la vie de tout le monde en danger et j'en tire une grande leçon. Dans certaine cas, la colère est bonne et d'en d'autres, elle est mauvaise. Il faut juste savoir faire la part des choses. Je suis en pleine réflexion quand soudainement Apollon décide de nous avouer quelque chose. Le sanctuaire ... souillé ... ce n'est pas bon.
-Si un sanctuaire est souillé c'est grave ... très grave, je n'ai vu qu'un seul sanctuaire et il a été souillé par le sang de mes soeurs ... maintenant la Terre-Mère ne fait plus confiance à personne et n'attend qu'une fausse manoeuvre de notre part ..
Un murmure, je réfléchis à ce qu'il s'est passé avant, ce qu'il s'est passé alors que je tentais à l'époque de fuir. Je n'aime pas me rappeler les choses du passer, mais encore une fois, je me rends compte que tout peut être un enseignement, surtout les choses douloureuses. J'ai foi en l'avenir et je sais que toutes les personnes ayant du sang de nymphe sur les mains auront des problèmes. La Terre-Mère ne laissera jamais cet acte impuni, même si c'était l'ordre d'un dieu. Je veux y aller, je n'ai pas peur de la mort parce que je sais que la Terre-Mère m'accueillera avec plaisir en son sein, je retournera à la terre et enfin, je pourrais revoir mes soeurs tant aimé. Mais je sais aussi que si je meurs ... la terre deviendra autre chose, c'est comme ça. Sans une nymphe sur Terre, la terre ne peut être contrôlé, elle devient vivante elle-même. Ma Mère m'a raconté ce qu'il se passerait si on disparaît toute, mais je ne l'ai jamais écouté parce que, pour moi, jamais je n'aurais à vivre la mort de mes soeurs. Aujourd'hui, je regrette de ne pas l'avoir écoute davantage. Je serre les points et m'approche un peu d'Artémis, je veux aller avec eux. Je m'éloigne encore d'Antalpy pour aller prendre la main d'Artémis. La déesse est une grande déesse, avec un sacré caractère certes mais c'est ce qui la sauvera dans beaucoup de situation. Quand on arrive sur la planète je retiens un cri de stupeur. Ici la nature a repris ses droits. Ici, la Terre-Mère a décidé que les hommes, les animaux et les dieux n'avaient pas le droit de vivre. Elle a repris ça véritable place.
-On dirait un miroir de notre planète, comme si Théménos était un parallèle de notre planète ... mais ici, la Terre n'a pas donné d'avertissement, elle a repris ses droits. J'espère juste qu'elle ne nous prendra pas pour des intrus et ne tentera pas de nous tué comme elle a tenté de tuer tout ce qu'il y a ici.
Je ne veux pas leur dire, mais ce que je vois, c'est un peu la promesse que ma Mère m'a fait si jamais ils me tuaient. Personne ne peut vivre sans esprit des forêts, sans esprit de la nature. Et ici, sur cette planète, on le voit clairement. Je m'accroupis et décide de me baisser pour toucher le sol. Les autres ne comprendront certainement pas ce que je vais faire, mais pour moi ça a une signification particulaire. J'adresse une prière muette à la terre de cette planète, lui demandant silencieusement si elle pouvait évité de nous attaquer. Parce que ce silense qui nous entoure, il est très inquiétant, beaucoup trop inquiétant
Nath' soupira presque de soulagement quand Artémis attrapa le trident pour l'utiliser. Vraiment ce n'était pas trop tôt, et puis, si ça ne marchait pas, là il pourrait fuir correctement. Le rayon divin frappa la créature et rien ne se passa, et il eut un petit pincement au cœur pour sa sœur, surtout avec le regard qu'elle lui envoyait. Mais non, ce n'était pas de sa faute, peut être que le trident répondait à des conditions spéciales, ou autres, heureusement il n'eut pas le temps de réfléchir plus qu'il entendit la voix de la déesse hurler. Rapidement, l'air autour de Nath' forma un bouclier, et les bouts de glace qui fusèrent comme des balles de fusil ne le touchèrent pas. Il avait déjà un trou dans la tête, c'était largement suffisant.
« Franchement si tu connus comme ça, tu vas dépasser notre cher Maître en puissance. » Artémis en maîtresse de l'Olympe ? Tiens pourquoi pas, ça pourrait être une bonne idée, et ça changerait un peu, même si , le changement avait déjà eu lieu. La déesse éclata d'un rire assez étrange et Nath' recula un petit peu, quelque peu effrayé même. Il ne l'avait jamais vu dans un état pareil, et il était déstabilisé. Ou alors c'était le fait que son cerveau était entrain de dégouliner le long de sa colonne vertébrale. Heureusement que sa sœur venait de lui cautériser la plaie d'ailleurs, sinon il aurait pu faire le fil d’Ariane avec ses neurones.
« Ouep, Papy Chronos c'est pas un enfant de cœur, tout comme nous d'ailleurs. Enfin bon, je penses que pour votre bien, ne contrariez pas cette déesse, on sait jamais. » Peu de personnes connaissait le véritable caractère de la déesse de la lune, considéré souvent comme plutôt passif, et légèrement folle parfois. Nath' avait tout le temps entendu les ragots et les rumeurs sur elle, tout comme sur lui. « Tiens Hadès, essaye pour voir ce que ça donne. » Parce que même si Nath' était sonné, il avait bien vu que Mister j'ai mis ma robe de chambre n'avait rien fait, rigolant même sans doute quand il l'avait vu voler. D'ailleurs, il adressa un sourire sincère à Gabriel, qui l'aidait à rester debout. « En rentrant on cré une émission de télévision ensemble si tu veux, un truc où les gens dansent et font des sauts comme moi bien évidaient. On donnera la meilleure note à celui qui reste vivant. » Il savait bien que dans ces paroles, Gab' s'inquiétait un peu, même s'il ne le montrait pas, et pour ça, Nath' en était réellement touché.
« Bon là, j'avoue je suis du même avis que lui. » Hôchant la tête, il ne pouvait être que d'accord avec le fait que la nymphe avait été vraiment nulle. Pour lui, elle ne servait qu'a être jolie. Ce n'était pas sa faute, c'était son éducation, tout comme celle d'Hadès d'ailleurs. Quand ils croisèrent leurs regard, les deux frères eurent le même sourire pervers et légèrement dégradant pour la nymphe. Après tout, les dieux, même si opposés par les idées et les caractères, étaient tous les même au fond. « Et un bon whisky aussi, on en a tous besoin. » Pour toute réponse, Appolon ouvrit sa main sur des cerises. Secouant la tête désespérément, Nath' refusa d'un geste de la main. Les fruits, très peu pour lui, surtout maintenant. Vraiment, un verre d'alcool n'aurait pas fait de mal. Passant enfin la grande porte du temple, le dieu n'était pas vraiment détendu. Après le serpent que pouvait il y avoir d'autres ? Il régnait une ambiance assez étrange, et cela ne le rassurait pas.
« Tu vois, tu te prépares déjà pour notre futur show qui va faire un carton » . Nath' avait remarqué que son meilleur ami s'est changé, lui aussi pouvait faire pareil, mais sa tenue de combat de l'Olympe lui convenait parfaitement. Son attention se reporta sur son autre frère, qui son visage venait de s'illuminer. Un oracle, c'était très pratique ça. Nath' avait déjà essayé de les faire mentir, sans espoir. D'ailleurs, il s'était même fait engueuler une fois, par Apollon, mais le jeu en valait vraiment la chandelle. « Bah tiens, il manquait plus que Mister vérité. » Le dieu des mensonges recula d'un pas, se mettant plus en retrait. Ce n'était pas le moment de provoquer une autre guerre, que se soit entre le truc en pierre, son frère et toutes les personnes crédules pour croire en la véritable divination. Parce que bon, lui aussi avait fait de la divination avec les humains, dans un temps passé. « Perso' j'aurais pas formulé la question comme ça.. »
Il l'avait dit tout doucement, plus pour Gabriel et peut être même Hadès que pour les autres, parce que bon, il n'avait pas non plus envie de s'en prendre une par la meneuse. Mais cependant, quand l'Oracle répondu par la négative, Nath' ne put s’empêcher de faire un petit hoquet sarcastique, tout comme le tigre qui était aussi à ses côtés. « Je le savais, on aurait pas du poser cette question ; » Le journaliste remontait un peu dans son estime même si, techniquement le ton employé lui aurait coûté un petit voyage dans les tréfonds de ses illusions alors que la nymphe elle, restait toujours au même endroit, près de sa terre mère. « Mais Hadès, justement ils sont en pierre, pas le matériau le plus solide si tu veux mon avis. »
Nath' se retourna ensuite vers Posipy, qui sentait la colère a plein nez. « Mon cher, je penses qu'il faudrait mieux ne pas utilisé certains mots avec nous car l'expression grosse tête prend tout son sens. » Ensuite, il entendit la nymphe et là, il ne put se retenir. « Oh mais j'étais pas au courant, Papy Chronos organise un goûter ? Parce que dans ce cas là, je connais un chapelier qui fait le meilleur thé de cette ville. Plus sérieusement, je penses que Papy et sa clique sans doute ont élaboré un petit plan pour nous faire croire qu'il n'y en avait pas. »
Et puis finalement, d'autres questions encore. S'il voulait venir ? Non mais là aussi, il n'avait pas fait tout ce chemin pour avoir un trou dans la tête. « Comme la dit Hadès, on a rien de mieux à faire. Maintenant on est dans l'espace, alors autant continuer la visite, parce que franchement si c'était que pour voir la statue en pierre, je veux être remboursé. » Artémis reprit les opérations en main, faisant un très bon guide de voyage. Attrapant la main de Gabriel, Nath' se tourna vers lui avec un grand sourire. « C'est bon t'a prit ton sac de plage ? » Ensuite, le dieu attrapa la main du journaliste. « Vous aussi ? La serviette peut être ça sera mieux ! »
Sauf que ce n'était pas la plage, mais une végétation dense, et très épaisse qui recouvrait la surface de ce nouvelle planète. « Ah ben non, ça aurait été mieux le kit d'Indiana Jones. » Comment allaient ils pouvoir trouver quelque chose à travers cette jungle. Cela revenait à chercher une aiguille dans une botte de foin. Plus ils s’enfoncèrent dans la planète et plus l'endroit était chaotique. "Si des zombies débarquent, ça ne m'étonnerait même pas. Je suis sur que ton fils à du venir ici pour refaire son laser game." Bien sur, l'épisode de l’apocalypse zombie à Storybrook n'avait pas échappé au dieu, il savait même que ses amis les démons avaient prévu de refaire une partie, pour s'amuser.
Alors qu'il rigolait doucement avec Gabriel, Nath' remarque un éclat fugace alors qu'ils marchaient dans ce qui semblait être une ancienne cité. Intrigué, il arrêta de faire la pipelette, se concentrant tout en ne montrant rien. Il entendait du coin de l'oreille, qu'on disait qu'il n'y avait pas âme qui vivant, et bizarrement il n'était pas rassuré, surtout que l'éclat scintillante mais cette fois, il reconnu l'éclat d'une ancienne robe brodé entièrement de noir et dans cette robe, une femme, qui redisparut derrière le mur. Clignant plusieurs fois des yeux, il se pinça pour voir s'il n'avait pas rêvé. "Deux minutes, je dois aller faire la pause pipi."
Quittant le groupe, il remarqua que la femme réapparut rapidement, pouvant ainsi voir son visage. Elle était âgée, usée par le temps mais sa beauté était resplendisente. Et si quelqu'un si connaissait en beauté c'était bien lui. Pressant le pas, il tourna au coin de la rue, classant les questions qu'il avait dans sa tête quand il tomberait sur cette femme. Sauf qu'au lieu de ça, il se retrouva dans un cul de sac, face à un mur en pierre dénué par contre de toutes formes de végétations. Non, ce n'était pas possible, elle avait disparut. Une illusion ? Après tout, c'était lui le maître des illusions, et il l'aurait comprit si on lui jouait un tour. Non cette femme avait bien été réelle, ce n'était pas l'air qui passait dans son cerveau qui lui avait fait halluciné ça. Le groupe arriva alors, et Nath' se retourna vers Artémis très perplexe. "Je ne sais pas ce que la nymphe a discuté avec la terre, mais je penses que l'on nous surveille. Je ne veux pas dire que j'avais raison en disant que Chronos utilise des illusions car cela serait m'avancer, mais je penses que cette planète est beaucoup moins inhabitée que l'on veut nous le faire croire. "
Je murmurais a Nath' en retour."Moi non plus mais c'est trop tard.
Je passait ma langue autour de ma sucette tout en tournant la tête vers notre ami Caninos ,je pouvais l'entendre dans sa tête en train de râler comme une vieille mamie,la télépathie c'est pratique sauf quand on est entourée de râleur,mais un rictus amusée s'afficha sur mon visage quand il nous appela divinité suprême et qu'il expliqua qu'il y avait peut être un titan sur la planète Téménos."Divinité suprême ,j'ai toujours voulue avoir un titre dans se genre...mais sa ne serait pas complètement exact comme titre.."Je fut interrompue par Artémis qui venait de casser l'ancien tigre avec son ton condescendent ,j'en rigolais presque ,mieux valait pas être son ennemie a celle la.
Mon rictus devint moqueur quand Nathanaël ouvrit la bouche encore une fois pour casser la nymphe ,finalement se taper un petit voyage dans l'espace c'était plutôt pas mal surtout quand on pouvait écouter les gens se casser les un les autres.Puis monsieur le dieu viking nous adressa la parole pour nous faire comprendre que si on avait trop peur et qu'on voulais rentrer chez maman c'était maintenant ou jamais,Hadès ouvrit la bouche pour dire qu'il voulais rester,Nath' en fis de même.
"Moi qui voulais allez au bal et danser la valse ...bon allez je suis trop curieux,allons-y." Puis Artémis nous ordonna encore une fois d'attraper la main d'un dieu,je sentit Nath' me prendre la main,je lui rendait son sourire"J'ai même pris ma pelle et mon seau ."Lui répondais-je avec un ton faussement enjoué puis nous étions de nouveau téléporter ailleurs.Nouvelle arrêt : Téménos. Je regardait autour de moi,mes vêtements changèrent encore une fois,je n'avait plus besoin d'avoir chaud a présent.C'était très brumeux et la nature avait repris ses droits,je commençais a chantonner "Le lion est mort se soir" puis m'arrêta quand Erythie pris la parole puis elle s'accroupie au sol pour le toucher,pendant un instant j'ai crue qu'elle allait retirer ses vêtement et se rouler au sol pour faire qu'un avec la nature,sa aurait une vision inoubliable et ridicule.
"Si on trouve pas Nicolas Hulot cacher derrière un buisson ,je vais être déçus."Puis Nath' annonça a voix haute que c'était l'heure de la pause pipi,je levais les yeux au ciel."Ami du bon gout et de la poésie bonsoir."Je disait plus pour moi même que pour les autres.Je remarquais soudain quelque chose d'étrange,j'entendais des chuchotement dans ma tête ,une voix d'abord ,puis une autre et une dernière ,parlant en même temps dans ma tête,je ne pouvais pas les faire taire.
"Elle en est une..."
C'était tout se que j'entendais,je regardais autour de moi ,tentant de trouver qui d'autre étais présent mais il n'y avait personne d'autre a part le groupe avec qui j'était venue ,puis il n'y eut plus rien ,le silence complet,j'ouvrais mon esprit pour tenter d'entendre quelque chose d'autre mais rien,la seul voix qui résonnait était celle de Caninos,mais lui je pouvais le bloquer si jamais il jappais un peut trop,c'est se que je fit d'ailleurs puis après un certain temps on retrouva Nathanaël qui nous dit que la planète devait nous surveiller.
"J'ai la même impression que toi,y'a eu du papotage dans ma tête qui ne correspondait pas a notre cher ami le tigre donc il y a d'autre gens présent...et j'espère qu'ils auront des explications ,j'ai horreur qu'on s'incruste dans ma tête sans permissions."
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Je me contentais de lever les yeux aux paroles d'Hadès. Franchement, il pensait à ça, là, maintenant ? S'il y avait bien un fou de présent dans ce groupe, déjà, ce n'était certainement pas Artémis. Et je ne dis pas ça parce qu'il s'agit de ma sœur. Entre la nymphe qui fonce dans le tas, l'ancien dieu devant utiliser des potions pour se réparer le nez et le journaliste qui était venu par simple curiosité professionnelle sans avoir une seule idée de ce qui l'attendait, on était quand même bien entouré là. Je lâchais un sourire lorsque Arté relança une remarque sur ma coiffure en prenant la main d'Hadès. Pas de sa faute s'il n'avait pas hérité des bonnes gènes. Puis bon, sa coupe hippie au final, elle lui allait bien. Je pourrai toujours lui prêter mon shampoing, si ça pouvait l'aider... C'est pas vraiment le moment d'y penser non plus.
La téléportation fut rapide, comme la première, et je ne m'attardais pas et lâcha mon frère. Les marques d'affections entre nous n'étaient pas nécessaires... On en était pas là. Nous étions sur une planète plutôt semblable à la Terre, bien qu'étrangement habité par la nature. Évidemment, Erythie était de son côté en train de... de faire ses trucs de nymphes. Je n'allais pas lui dire de se stopper, si quelqu'un connaissait bien la nature, c'était elle, il n'y avait pas de doutes. Sur ce coup-là, je lui faisais d'avantage qu'avec le temple.
Quand je me retournais, Dolos était en train de s'écarter, allant je ne sais où. Qu'est-ce qu'il avait vu, celui-là ? Perplexe et légèrement inquiet – cet endroit n'inspirait pas confiance, trop vide, trop silencieux – je me mis à le suivre. Pas question de se séparer maintenant. C'était la pire idée qu'ils pourraient avoir. Ses paroles me firent froncer les sourcils. Je n'aimais pas ça, vraiment pas. Ignorer ce qui se trouve présent ici, ce qui habite cette planète... Je préférerais savoir au moins à quoi l'on va devoir faire face. Ce fut alors au tour de son pote de s'exprimer et pas pour les rassurer. Des voix ? Manquait plus que ça. Je me mis à soupirer. On se trouvait en plus dans un cul de sac, pas la meilleure position. J'aurai bien aimé m'écarter de cet endroit, faire un peu le tour, mon regard se posant sur Artémis pour essayer de savoir ce qu'elle a l'intention de faire. Nous ne savions même pas ce que nous étions supposés trouver ici...
Me retournant, tentant d'observer les alentours, quelque chose attira mon attention. Une silhouette. Humaine. D'instinct, je pose ma main à mon arc dans mon dos avant de me dire qu'elle est trop éloignée pour être dangereuse. Puis, elle n'a pas l'air agressive. Juste là, prostrée et elle m'intrigue. Je me détend légèrement et fais quelques pas dans sa direction, tentant d'apercevoir son visage, mais ses yeux sont tournés dans une direction qui n'est pas la mienne. Comme perdus. Ce n'est pas quelque chose de vivant, je le sens, plutôt une image passée, un écho.
« Nous n'aurions pas dû le défier... Jamais... De notre erreur, vous en payerez le prix... »
L'entendre parler m'étonne. Je suis même incapable de me retourner vers le groupe, ne voulant pas quitter des yeux cette étrange apparition. Quelque chose me dit que je dois continuer de m'approcher. Mes pas sont lents, calculés. Je me sens soudainement mal à l'aise. La silhouette, que je devine alors masculine, lève la tête en l'air, fixant le ciel. Je tente de regarder dans la même direction mais ne voit rien d'inquiétant.
« De sa queue méfiez-vous... Des piquants protégez votre corps... »
Par réflexe, je répète la phrase à haute voix. Je ne sais pas si les autres l'entendent. Après tout, je n'ai rien vu de ce que Dolos a pu apercevoir, je n'ai pas eu de voix dans ma tête comme Gabriel... Et ce qui se profile n'a pas l'air joyeux. Autant les prévenir. A peine ai-je fini de prononcer cette phrase que l'homme me fixe alors et je me sens vaciller. Ses yeux dans les miens, une larme coulant sur sa joue, je n'ai qu'une envie : accélérer vers lui. Le prendre dans mes bras.
« .. Mon frère... Pardonne moi... Ils volent vers vous! »
Héphaïstos... Que fais-tu là ? Ma question restera sans réponse. J'avais augmenté la cadence de mes pas dans l'espoir de pouvoir le toucher – sachant qu'il n'était pas réellement là, pourtant, l'espoir d'une seconde uniquement. Ma gorge est serrée, mes poings également mais tout s'enchaîne très vite. Trop vite.
Sans que je ne puisse l'éviter, en une fraction de seconde, mon frère disparaît, envolé. Traversé par un manticore. C'est à peine si je réalise vraiment ce qui est en train de se passer. Il m'a avertit pourtant. M'a dit que c'était présent, qu'il fallait se protéger. Je n'ai pas le temps de réagir.
La créature se jette sur moi, me plaquant au sol avec une violence bien trop forte. Mes os se brisent sous l'impact et mon souffle est coupé. Mes yeux la fixent avec étonnement, surprise et presque avec tranquillité. Je n'aurai pas pu l'éviter de toute manière, j'ai été trop imprudent. Je cherche Artémis du regard, me disant qu'eux ont du le voir venir, qu'ils ont été plus réactifs, en vain. La dernière chose que je vois, c'est cette gueule béante remplie de dents acérées et ses ailes déployées.
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Diane Moon
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e ne sais pas ce que les autres, pensaient des paroles d'Erythie et Dolos, mais pour ma part, j'y prêtais grande attention. Quand je vis la nymphe s'agenouillait à terre sous le regard étonné des autres, je me décidais à éclairer leur lanterne :
- Elle adresse une prière à la terre. Je ne connais, peut-être pas les Hespérides, mais j'ai souvent vu des dryades le faire
Les nymphes, avaient toujours plus ou moins été mes seules amies. À l'époque, je n'étais pas aussi proche d'Aphrodite, que je l'étais maintenant. Et au niveau de mes sœurs, il n'y avait qu'avec Déméter, avec qui je m'entendais bien. Nous, n'étions, pas vraiment proche, disons que nous avions une relation amicale. Dolos s'éloigna du groupe, soit disant pour aller se soulager, je n'allais pas lui coller Apollon, ou Hadès, pour l'accompagner comme un môme, mais je formulais, néanmoins, un avertissement :
- Ne t'éloigne pas trop, je n'aime pas cet endroit, et je n'ai pas très envie que tu meurs
C'était très mal formulé, mais, c'était une manière de lui dire, de faire attention, et que je m'inquiétais pour lui. J'avais un peu eu l'impression de materner, sur le moment. Je continuais, d'avancer, serrant mon arc dans ma main, prête à dégainer une flèche, s'il y avait le moindre danger. Dolos, revint, finalement vers nous, et s'approcha de moi, je ralentis le pas pour l'écouter. Il, pensait, que l'on nous surveillait, et que la planète était bien moins inhabitée que l'on pourrait le penser. J'hochais, la tête en fronçant les sourcils, Gabriel, confirma, les paroles, de mon frère. Cela, ne me disait rien qui vaille. Je vis, Apo' s'éloigner, du groupe, je ne savais pas ce qu'il avait vu. Mais, comme un réflexe, je me mis à le suivre, jusqu'à ce qu'une silhouette familière n'apparaisse devant moi, me forçant à piler. D'accord...Je pense sérieusement que j'allais me changer. La tenue, 21ème siècle, avec les bottes à talon, on oublie, j'allais plutôt reprendre, ma tunique de chasse, qui était une robe certes, mais quoi qu'en dise certains, c'était beaucoup plus pratique, dans certaines situations. Quoi qu'il en soit, la silhouette me regarda droit dans les yeux. Et j'eus soudainement, une grosse boule dans la gorge. Cela se voyait dans ses yeux qu'il n'était pas vraiment là. Mais, puisqu'il était devant, moi, autant en profiter et lui dire que je ne l'avais pas oublié
- Tête de plancton murmurais-je
Je ne savais, pas, si je devais être heureuse ou triste de le revoir, c'était mon frère qui se tenait devant moi, la personne qui m'avait aidé, la première fois, à contrôler le trident, Poséidon.
- Blondie ?... Je ne te vois pas...Il fait si sombre
J'esquissais un léger sourire. Blondie et Tête de plancton, c'était les surnoms que l'on se donnait. Poséidon, fut bien avant Aphrodite, le seule à avoir réussit à percer ma carapace. Et l'un, des seul, avec qui j'avais une vrai relation, pas de faux semblants, pas de méfiance rien. D'un côté, c'était assez dur de se méfier en sa présence. Apo' était mon pilier, Aphro, ma sœur adorée et ma meilleure amie et lui...Lui, c'était vraiment mon « grand frère », et moi sa « petite soeur ». Il, avait un jour comme ça, décidé, de me faire réagir, et s'était mit à se moquer de moi. Mais, ce n'était pas les railleries d'Hadès, non, c'était autre chose, c'était de la taquinerie plus tôt. Et plus, je réagissais, de façon, agressive, plus il continuait, et, un jour, comme ça, il s'était mis à m’appeler Blondie. Alors, du tac au tac, j'avais répondu que puisque c'était comme ça, lui, c'était une tête de plancton. Il, m'avait regardé, trente secondes, avant d'éclater de rire. Et, j'avais dès cet instant, su, que je pouvais vraiment lui faire confiance. Alors, j'étais entré dans son jeu. Je revins doucement à la réalité, cela n'arriverait plus jamais. Il, était mort, et il ne reviendrait pas. Je voulus faire une tentative d'humour, et lui demander, si j'offrais Hadès en sacrifice contre son retour à la vie, ça serait accepté, et après, je lui demanderais, surement s'il n'avait pas deux trois conseils, pour m'aider à maitriser son trident, que je m'empressais de faire apparaître. Mais, je n'en eu spas le temps :
- Non ! Je ne dois pas ! Tu dois partir, je ne dois pas te voir... Vous ne devez pas rester là, il n'y a que la mort ici.
Je voulus lui crier d'attendre, mais il disparus aussi tôt, et au moment, où il disparaissait, j'entendis mon jumeau crier, je me retournais immédiatement, pour voir ce qu'il se passait, mais une femme apparut devant moi :
- Paix et Bonheur, Gloire et Triomphe.
Pardon ?
C'est ce que j'aurais voulu le dire, sauf qu'au moment, où elle disparaissait, le trident, se mit à devenir brûlant, beaucoup trop brûlant. Je le lâchais avec un crie de douleur, et il disparut dans un éclat de lumière. Aïe, j'allais certainement, me faire taper sur les doigts, par Arès, pour avoir en quelque sorte « perdu » une arme divine, ça fera qu'un truc en plus pour lequel m'excuser. Mais, à la place d'Apollon, à qui je voulais à présent demander pourquoi, il avait crié se tenait un tas de cendres. J'eus un haut le cœur, et sentais mes jambes trembler, avant qu'elles ne se dérobent. Je restais, parterre la tête en avant, mon visage caché, par mes cheveux, je sentis quelqu'un s'approcher de moi, et lui fit signe de s'arrêter avec ma main :
- Ça va, c'est rien, dis-je, ça me fait toujours ça, quand, ça ce passe
Je me relevais, finalement, aussi blanche qu'un cachet d'aspirine, mais calmée de ma « crise ».
- L'histoire comme quoi les jumeaux, lorsque l'un meurt, l'autre aussi, ce n'est qu'une légende, en revanche, pour Apo et moi lorsque l'un meurt, l'autre le ressent.
Je renouais, mes cheveux en chignon, et laissait mes vêtements changer, pour laisser apparaître, ma tenue de chasse, ça irait mieux maintenant, ça serait beaucoup plus pratique
- Il, n'est pas mort repris-je enfin, si, mais pas définitivement, il va se régénérer
Je prie plusieurs bouffées d'air, histoire de reprendre des couleurs, et me tournais vers le groupe :
- On, est dans de salles drap, alors je vais vous demander une chose, cette chose est probablement, la chose la plus compliqué, que l'on peut vous demander de faire à l'heure actuelle, mais, il va falloir la faire
je regardais, tour à tour, tous les membres, de la mission, et reprit la parole :
- Se serrer les coudes
Je sentais déjà leurs remarques sarcastiques, venir, mais à nouveau je levais la main, pour les stoper :
- Je sais, qu'on ne s'entend pas, et je ne vous demande pas d'être les meilleurs amis du monde, et de vivre dans le monde des bisounours. Non, ce que je vous demande, jusqu'à ce que l'on réussisse, à partir d'ici, c'est de mettre de côté, toute vos rancoeurs, tous vos grief les uns contre les autres, et tous vos préjugés. Parce qu'unis, on peut réussir à faire quelque chose. Chacun, pour soi et tant pis pour les autres, c'est la mort assurée. Pour tous.
Je m'avançais devant Hadès, et prit une grande inspiration :
- Désolée, pour le coup de poing, c'était profondément immature de ma part. Écoute, tu ne m'apprécies manifestement pas, je ne sais pas pourquoi, et, à vrai dire je m'en moque, tu as certainement tes raisons. Bonnes ou mauvaises, ce n'est pas à moi de décider. Mais, juste le temps qu'on s'en sorte, met de côté, tes sarcasmes, tes railleries et que sais-je d'autres. S'il te plait, ne m'oblige, pas à utiliser mon « joker » pour que tu le fasse. Je me suis juré de ne jamais le faire.
Je le laissais, méditer, à mes paroles lui tournant, le dos, et repartant vers les autres, néanmoins, je m'arrêtais, et reprit la parole :
- Être, éternellement, vierge, je ne l'ai pas choisi comme ça sur un coup de tête. Je ne me suis, pas dit un jour « tiens, c'est cool, je vais rester pure et chaste toute ma très longue vie et quand j'en aurais marre, je vais m'enfermer dans un couvent ». Non, rester vierge, c'est mon « mécanisme de défense ». Parce que cela, veut dire que je ne peux pas avoir de relation, où je risquerais de m'attacher, et décider de concevoir un demi dieu ou une demi déesse. Cela veut dire, ne pas m'attacher à un être dont l’espérance de vie, est un bien plus courte que la mienne, et ne pas souffrir de sa perte, pendant de très longues années. Car, pour un dieu, la vie d'un mortel ne dure guère plus longtemps qu'un battement de cil
Je repris ma marche, et me plaçait de manière à faire face à tout le monde :
- On est tout seule, Arès ne viendra pas nous aider, ni qui que ce soit, d'autres. Alors, je pense, qu'on a plutôt intérêt à faire ce que j'ai dit. Si vous, êtes tous d'accord, je propose d'attaquer ce manticore, de manière à ne lui laisser aucun temps de répit je m'explique, imaginons par exemple, que je lui lance une flèche en première, dès que ma flèche est planté, Dolos par exemple, tu attaque juste par derrière, et ainsi de suite, est-ce clair pour tout le monde ? Cette fois-ci, il ne faudra plus compter, sur l'arme divine pour nous sauver la mise, je viens de la « perdre ». Oui, c'est assez embêtant, mais on a d'autres choses à faire, que de se préoccuper de sa perte pour le moment.
Je les regardais, tour à tour à nouveau et reprit une dernière fois la parole :
- Vous, ne vous êtes pas demandé pourquoi il ne nous avait pas encore attaqué ? Nous, sommes sur une planète, où la nature a reprit ses droits et qu'est qu'il faut à la nature, aux plantes pour pousser ? De la lumière, on ne le voit pas à cause de la brume, mais il y a du soleil. Actuellement, il n'y en a plus, il fait nuit. Enfin, en quelque sorte. Je suis la déesse de la chasse, mais également de la lune, ce qui, signifie, que j'ai une influence sur elle. Actuellement, nous sommes protégés par la lumière de la lune, elle nous cache du manticore. C'est un, petit tour de passe, très utile. Néanmoins, tout pouvoir, même divin, a ses limites, je ne peux la maintenir en place que pendant 20 minutes, et il nous en reste moins de 10. Alors ? Vous daignez vous serrez les coudes ou on meure tous ?
Shere Khan était en colère. Profondément. Il hésitait entre « pourquoi il s'était lancé dans une aventure pareille avec cette bande de bras cassés » et « Judah, Dieu des Enfers ou non, il va finir par tâter de mes crocs, ça tombe bien qu'il soit mortel... ». Au-delà du fait qu'il était parmi des divins aux pouvoirs surpuissants, Antalpy se basait également sur la manière d'être des convives pour se donner une idée du destin du monde. Et dès qu'Artémis prononça « Tigrou » et que Judah ouvrit la bouche, il avait la sourde impression que le monde n'était de loin pas sorti de l'auberge. Ses muscles étaient tendus au maximum. Il se retenait de se jeter sur quelque chose, n'importe quoi, juste pour pouvoir dégager cette agressivité féline qui le caractérisait. Ses phalanges blanchissaient de plus en plus, se crispant sur le manche de la hache qu'il avait conservé depuis le combat contre le serpent de glace. Heureusement pour lui, la seule autre personne qui avait encore de la crédibilité, Erythie, posa sa main sur son bras, et ce eut l'étonnant effet de le calmer. Pas totalement, mais il sentit une sorte d'apaisement l'envahir, comme pour sa blessure, et Antalpy reprit contenance, son air sérieux et énigmatique reprenant possession de son visage. Alors, toisant Judah et Artémis, un sourire apparut, avant de s'élargir de plus en plus, devenant carnassier, pour se terminer sur un léger ricanement.
« Vous avez raison, mon cher M. Dolosy. Ou dois-je dire Dolos ? Il semblerait que des pouvoirs comme les vôtres -à tous- montent plus à la tête que n'importe quel pouvoir politique. Je m'abstiendrai donc de faire le moindre commentaire à l'avenir. » Il haussa les épaules, remaniant les paroles des autres à sa sauce. Puis, se tournant vers Artémis, il ajouta d'une voix qui penchait légèrement vers le sarcasme, même si au final, il était sincère. La diplomatie, ça faisait après tout parti de ses compétences ; et il s'amusait à tester ce qui fonctionnait ou non. Visiblement, si l'on était Mortel et sans pouvoir magique ou divin, mieux valait faire profil bas avec les montgolfières qu'il avait autour de lui. « Malgré tout, Artémis, je dois reconnaître que vous semblez posséder un minimum de jugeotte, et de ce fait, je ne peux que me soumettre à votre volonté. Aussi inutile que je puisse être à vos yeux, je suis votre obligé. »
Antalpy jeta un oeil tout autour de lui, anticipant d'avance les remarques hautaines en tous genres et se préparant à les laisser couler dans son esprit sans réagir, avant de les laisser divaguer entre eux. Pour cela, il recula de quelques pas, se mettant à une distance respectable des autres non pas par peur, mais par réelle volontiers de se marginaliser. Il n'était pas comme eux, et il n'avait aucunement l'intention de le prétendre. Ce qui l'intéressait, c'était de prendre des notes. C'était pour cela qu'il était venu à la base après tout. Pas pour faire ami-ami avec ces étranges individus, mais bien pour en découvrir un maximum sur les Dieux et sur Chronos pour permettre aux Storybrookiens de sortir de leur ignorance face à cette menace sans précédent. Tout en maniant l'opinion publique comme il l'entendait, bien entendu. Puis vint le moment de la téléportation. Artémis s'occupa de donner les instructions aux « candidats », et conformément à ce qu'il avait dit quelques instants plus tôt, Antalpy s'y conforma et rejoint Dolos avant de lui tendre la main à contrecoeur. Contre toute attente, il répondit à l'énième plaisanterie du Dieu du mensonge, par un sourire en coin.
« Je ne sais pas encore si j'apprécie votre humour ou si j'ai envie de jouer au ping pong avec vous et le serpent de glace. Vous seriez la balle, au fait. Joli vol plané ! » L'humour, ce n'était pas exactement la tasse de thé d'Antalpy. Le sarcasme violent, celui qui existait pour faire mal, il le maîtrisait très bien ; mais l'ironie de tous les jours, ça, il n'y parvenait qu'à moitié, bien que cela le laissait indifférent, car une fois qu'ils avaient changé à nouveau de planète, il reprit son expression neutre, bien qu'il lança à l'air faussement déçu de Nathanaël : « À défaut d'un kit Indiana Jones, j'ai toujours un couteau et un spray au poivre. On sait jamais, entre deux attaques surpuissantes, ça peut toujours servir. »
Ce fut sa dernière participation à l'allégresse générale, et par un réflexe incompréhensible, il rejoint Erythie, qui semblait sincèrement atterrée par le destin du sanctuaire. À son tour, Antalpy détailla le paysage, prenant le temps de sentir l'odeur des plantes, d'écouter le son du vent, d'inspecter chaque détail de ce qui s'étendait devant leurs yeux. Il n'y avait que désolation. C'était une véritable nature morte, car le silence et l'immobilité régnait. Les édifices, dévorés par les plantes invasives, ne semblaient plus rien abriter d'autres que des animaux de nuit. Et pendant qu'il rêvassait, perdu dans ses pensées et s'éloignant lentement du groupe, quelques-uns des convives furent victime d'étranges apparitions, comme s'il flottait dans l'air un parfum toxique qui faisait naître des hallucinations. Quoiqu'il en fut, personne n'eut le temps de se concerter pour comprendre ces apparitions qu'une manticore apparut à la vitesse de l'éclair, transformant Apollon en un tas de cendres inégales. Artémis prit les devants, bien que la mort présumée de son frère lui avait fait un choc terrible. Elle laissa entendre qu'il allait falloir se serrer les coudes, mais l'ancien tigre se contenta d'un air à la fois blasé et sarcastique. Visiblement, il n'était pas la bienvenue à l'intérieur du groupe, alors ce n'était pas le moment de lui demander de jouer aux petits chiens obéissants avec les autres. Après tout, il n'en avait que faire de leur destin. Hormis peut-être Erythie, vers laquelle il jeta un coup d'oeil. Elle devait sûrement posséder un étrange pouvoir de manipulation, car jamais il n'éprouvait de la sympathie si vite pour que ce soit. L'attention du journaliste se reporta sur la manticore. Il voyait surtout un gros lion avec des ailes et une espèce de triple queue de scorpion. Un gros lion. Un lion. Un félin. Antalpy sentait une envie folle de se battre. Il voulait voir le sang couler. Il voulait se battre contre ce lion avec la même férocité qu'il ne le faisait contre les autres tigres, là-bas dans le monde des contes. Il était aveuglé par une cruauté sans nom, par une pulsion meurtrière qui lui donnait envie de bondir contre la créature sans plus se préoccuper du reste. Cela faisait depuis le début du voyage qu'il avait dû retenir une colère toujours plus envahissante. Il était désormais temps de la laisser l'évacuer. Se défouler contre la manticore lui permettrait au moins de reprendre contenance autrement que grâce à Erythie.
« Entièrement d'accord, Artémis. Et si vous le permettez, je commence. Étant inutile, selon vos dires, je pourrai au moins être la mouche qui vole près de ces yeux, assez pour l'agacer et détourner son attention de vous. Ensuite, débrouillez-vous pour attaquer en conséquence. »
Et sans un mot de plus, Antalpy laissa son esprit devenir celui du tigre. Il avait bien prévenu qu'il ne ferait plus aucun commentaire ; c'était à eux de se débrouiller. La hache soigneusement prise en main, Antalpy toisa la manticore d'un air déterminé, laissant l'agressivité l'envahir. Puis, il s'élança en avant, prêt à l'attaque. La créature ne faisait guère plus de quelques mètres au garrot, et le plan était simple : lui grimper dessus comme sur un cheval, pour attaquer depuis le dessus. Elle voletait à proximité du sol, juste assez bas pour permettre à Antalpy de grimper à une grosse plante alentour puis de bondir en quelques gestes. Respirant à peine, il laissa la gravité faire son travail, et tandis qu'il se rapprochait de la manticore qui ne l'avait pas vu venir, il se rattrapa à sa crinière d'une main, poussant des râles sous l'effort que cela représentait. Puis, s'aidant de ses jambes, il passa rapidement à califourchon sur la bête, les jambes placées juste devant les articulations de ses ailes. Bien évidemment, sa petite tactique ne passa pas inaperçue. La manticore ne semblait pas ravie d'avoir un Mortel qui lui grimpe dessus de la sorte, comme si elle n'était qu'un vulgaire cheval. Alors, très vite, elle se mit à partir dans tous les sens, essayant tour à tour d'attraper Antalpy entre ses crocs et de le jeter au sol. L'ancien tigre tenait bon, tant bien que mal, et dans un bref moment de répit, il parvint à planter profondément la hache dans le poitrail de la créature tout en se retenant à la crinière épaisse qu'il avait devant lui. L'animal poussa un cri strident, et redoubla d'efforts pour le faire tomber, ce qui finit par réussir, et bientôt, Antalpy lâcha accidentellement sa hache, qui partit se poser sur le sol dans un grand bruit métallique. Tout se déroulait à une vitesse folle ; Antalpy et la manticore criaient et grognaient tour à tour, chacun essayant de déstabiliser l'autre. Mais l'instant d'après se fit soudain très lent, et Antalpy se retrouva accroché par la seule force de ses bras au cou de la bête, qui remonta en piquée dans le ciel, avant de redescendre de la même manière, faisant des aller-retour inlassable pour se débarrasser de son agresseur. L'ancien tigre voyait rouge, mais il n'était pas exactement en position de force. Alors il fit la seule chose qui lui paraissait logique, tandis que l'adrénaline parcourait ses veines à grande allure : il mordit. Il mordit, sans relâcher, de plus en plus fort. Ses dents plus aiguisées que celles des humains se plantèrent dans la chair de la bête, et le sang coula, sur son visage, dans sa gorge. L'odeur âcre caractéristique lui envahit les narines, et il resserra encore l'étau de sa mâchoire sur la gorge de la manticore, qui rugissait de douleur. Malheureusement, la chance ne dura pas. La créature parvint enfin à donner un coup de patte à Antalpy, et devant la force du coup, ce dernier dut tout relâcher, sa mâchoire comme ses bras, se retrouvant en chute libre en direction du sol. Heureusement pour lui, il n'était pas au plus haut des montagnes russes que faisait l'animal, et quelque chose d'étrange ralentit sa chute, comme si le vent le retenait de tomber trop violemment. Il rugit à son tour, emporté par l'allégresse du combat, et saisit une branche d'arbre. Le contrecoup ralentit un peu sa chute, bien qu'il s'effondra sans grâce à travers le tas de feuille, gémissant de fatigue et de douleur une fois au sol. Essoufflé, épuisé, Antalpy se releva, miraculeusement indemne, hormis qu'il était couvert d'écorchures en tous genres et que ses vêtements étaient pour la plupart déchirés de partout. Au moins, il n'avait rien de cassé. Se dirigeant avec lenteur près de sa hache, il observa un instant le groupe au prise avec la manticore, ravi de voir que celle-ci avait du sang qui se déversait à la fois de son poitrail et de son cou. Joli score. L'ancien tigre s'assit sur le sol. Il était temps pour lui de se reposer quelques instants, après tout...
Jauge de vie Antalpy : 90% Jauge de vie Manticore : 50%