« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Daven continua de marcher, il était en colère, vraiment en colère, entre la petite présidente qui se faisait passé pour la meilleure de tous et le monde taré ou ils étaient tombés, le dragon commençait à en avoir ras le pompom et s'était pour être poli! Il continua de marché, rapidement suivit par un autre personnage, l'ado ! Il soupire mais tant qu'il ne lui faisait pas de reproche pour l'instant ça allait. Soudainement il entendit quelqu'un dire quelque chose derrière et se retrouva embourbé dans du chocolat ... "Oh non pas encore" Daven fit la première chose qui passa dans sa tête, il cria à l'aide, tout en se débattant. Jusqu'à ce qu'il voit que plus il se débattait, plus il s'embourbait dans l'espèce de mâchin collant.
-Je suis d'accord avec l'autre ado dont je ne sais plus le nom! Trouvez nous quelque chose pour nous sortir de là non d'un chien!
Le dragon respira profondément et ricana quand il entendit la courte sur patte leur dire d'arrêter de se débattre. "Sans blague … on avait pas remarqué qu'on s'enfonçait dans des sables mouvants mortelle à base de chocolat." Daven leva les yeux au ciel et ne répondit pas à Jay. Après tout, il savait très bien qu'il ne pouvait pas volé et qu'il ne pourrait sans doute jamais sans un cavalier. A moins de trouver un système de prothèse. Puis le montagnard arriva et commença à lui en même plein la tête. Daven le regarda, de la fumé sortit de ses naseaux mais pas le moindre plasma. Il avait de la chance que Krokmou n'est plus son feu. Il attrapa la corde et donna l'autre morceau à Jay. Puis ils se firent tirer hors de là.
-De un, non je ne peux pas voler! Et de deux en arrivant ici j'ai perdu mon plasma pour de la voix.
Il était calme mais il se rapprocha rapidement du blondinet, sa voix se faisant menaçante.
-Mais fait attention à ce que tu dis, j'en ai mangé plus d'un comme toi, et je t'assure que ça ne me dérangerait pas de recommencer.
Il lui souffla de la fumée dans la figure et s'assit sur son arrière train attendant la suite, au moins. Le prochain qui recommençait à le faire chier, finirait en dinée pour les ourses!
Harris Bowman
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Harris avançait dans le tunnel. Gauche, il ne fallait pas qu'il arrive quelque chose au renne. Il pestait arrivant tant bien que mal à avancer, pour passer il dût être en mode renne de guerre! ventre au sol. Avec ses grosses cornes. Parfois il n'arrivait pas à avancer et Harris l'aidait comme il pouvait. Il pourrait être utile à un moment ou un autre qui sait.
Vané avait demandé à Harris de regarder, le rouquin exprimer d'un regard, qu'elle pouvait lui faire confiance. C'était bien la première inconnue à pouvoir lui faire confiance. Elle était aussi petite que lui, enfin, elle ne l'était pas tout le temps apparemment, juste ici. Harris courut mais avec prudence, aussi quand il fallut s'arrêter, il n'eut pas trop de problèmes.
Des sables mouvants. Harris soupira et regarda Vane. Ils devaient trouver une solution. Les sables mouvent. Harris cherchait, il avait vu ça dans un bouquin, oui, il s'instruisait, il fallait bien pour devenir roi.
-Taisez-vous enfin, j'essaie de réfléchir.
Mais le groupe qui se faisait engloutir continuait à pester dans tous les sens, les uns contre les autres. Harris se frappa le front, dépité. Ce fut à ce moment-là qu'il se souvint.
-Allongez-vous le plus possible, déjà, ça devrait ralentir. Vous n'allez pas vous enfoncer totalement, enfin je crois.
Il regarda le renne et eut un petit sourire.
-Tu crois qu'on peut se servir de tes cornes...a moins qu'elles soient aussi robustes que le mikado...
Jouer la provocation, avec un peu de chance, il voudrait prouver le contraire, c'était de la psychologie.
Robyn W. Candy
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(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
Open up your mind and let me step inside, It's so easy when you know the rules, It's so easy all you have to do. When you're feelin' down and your resistance is low, light another cigarette and let yourself go. This is your life, don't play hard to get, It's a free world. Just play the game like ev'ryone Vané & la bande de bras cassés
Sugar Rush
C'était comme voir des mouches se débattant sur du papier collant. Vous savez, ces espèces de guirlandes toutes gluantes qui, justement, servent à tuer les mouches. Ça serait vraiment pas glorieux de mourir aspiré par du chocolat en poudre tueur. Je souhaiterais même pas ça à mon pire ennemi. Même en Enfer, les autres morts se moqueraient. Pour qu'ils aient un minimum d'honneur, je me devais de les sauver. Peu importe combien ils peuvent être cons. Et même si je ne les aime pas. Et que je ne les connais pas.
- Le rouquin a raison ! Pour une fois, tu vas nous servir à quelque chose, le renne.
J'avais attrapé le bout de la corde qu'ils nous avaient envoyé et m'étais retournée vers l'animal avec un sourire moqueur... qui s'effaça aussitôt.
- Le renne ! Il a disparu !
Il n'était plus là. Alors qu'il était là il y a encore quelques secondes. Soit il était en réalité un ninja, soit il se passait quelque chose de louche. Attendez... on était pas plus nombreux au début ? Je tournais la tête dans tout les sens, me retournant vivement en regardant partout. C'est ça, il y avait des déserteurs parmi nous !
- C'est quoi ces conneries... trois personnes ont disparu. Ce n'est pas normal.
Je fronçais les sourcils, en regardant encore le décor coloré. Je ne connaissais pas ces personnes, je me fichais de leur bien être, mais Sugar Rush n'était pas la Quatrième Dimension. On ne disparaît pas comme ça.
Et nous ne saurions plus que deux si les crétins enfoncés dans le chocolat se faisait totalement submergé. Personnellement, ça ne me gênait pas de me retrouver avec le petit roux. Avec lui au moins, je ne risquais pas d'avoir de complexe, vu sa taille.
J'attrapais de nouveau la corde et essayais de tirer de toute mes forces. Et je dis bien « essayer » . Ils pesaient trois tonnes ! C'est pas possible ! Je serrais les dents et me mettant en partie en arrière, je tirais de nouveau, les yeux fermés. Putain ! Pourquoi j'ai jamais de Captain America sous la main ! Je fini par tomber en arrière, sur les fesses. J'en avais marre. Je rentre enfin chez moi, et une bande de bouffons me pourrissent mon retour aux sources !
- Viens m'aider le rouquin ! J'ai besoin de tes gros bras !
Je me remis à tirer, les muscles tendus. J'en avais mal aux bras. Sauver des gens... encore. Toujours. Pour quoi en retour au final ? Rien. On m'en voudrait encore parce que c'est mon pays, que j'en suis la princesse. Ce n'était pas moi qui les avait poussé là-dedans, mais pour eux, ça ne devait pas faire une grande différence. Même en étant de nouveau Vanellope, je reste encore et toujours Robyn. Foutue bipolarité ! Foutue malédiction !
Un bruit comme un claquement suivi de grésillement se fit entendre, et j’eus tout à coup mal au cœur, comme si je me retrouvais sur un bateau en pleine tempête. J'ouvris les yeux, et la surprise me fit les ouvrir encore plus grand, un peu à la manière d'une chouette ébahie. Ils n'étaient plus coincés dans le Nesquik. D'accord, ils en étaient à moitié recouvert. Mais ils étaient assis sur le sol, devant moi, vivants. Je baissais les yeux vers mes mains qui tenaient toujours la corde. C'était moi qui avait fait ça ?
- Je... je me suis téléportée. Ou plutôt, je vous ai téléporté. Je crois.
Je sentis un sourire étirer mes lèvres. J'avais presque réussi à contrôler mon pouvoir. Presque. Mais je les avais sauvé, parce que je n'avais pas voulu les laisser mourir. J'avais l'impression que ça se déclenchait quand j’étais perturbée, énervée ou effrayée.
Je lâchais les cordes et fis un bond, mon poing fermé levé vers le ciel. C'était peut être enfin le retour de Vanellope ! Prend ça dans les dents, la bipolaire ! Je me retournais vers les autres, en me mettant les mains sur les hanches et leur adressant un regard mi joyeux-mi moqueur.
- Alors, que ce qu'on dit ?
- Vanellope Von Schweetz, vous êtes en état d'arrestation !
Ces voix... je me figeais, toute expression quittant mon visage. Sauf peut être la panique. Je me retournais lentement, et ce fut comme si je m'étais pris un mur de plein fouet. Et ça faisait mal. Les shérifs de la Police Sucrée se tenaient juste devant moi, accompagnés de l'armée d'Oréos. C'est-à-dire un donnuts et un éclair au chocolat qui marchent, parlent et qui portent une enseigne de shérif, accompagnés d'une dizaine d'oréos qui pointent sur vous des lances. Peut être que comme ça, ça paraît ridicule. Mais ça ne l'était absolument pas.
- Q..quoi ?
J'étais quasiment incapable de parler. J'étais tétanisée. Ils ne pouvaient pas faire ça. J'étais leur princesse. Normalement, ils doivent me souhaiter bon retour chez moi . Pas m'arrêter.
- Vous êtes prié de nous accompagner au palais, ou nous utiliserons s'il le faut la manière forte. Veuillez nous suivre.
Le shérif Éclair s'était approché de moi, des menottes à la main. Je tendis les bras automatiquement devant moi, sans rechigner ou dire quoi que ce soit. Je n'y arrivais pas. C'était comme si mon rêve s'était transformé en cauchemar. Cauchemar que j'avais déjà vécu tant de fois...
- Daven Drack, Harris Bowman, Jamie Skyrunner et Kris Reindeer, vous devez vous aussi nous suivre.
- Comment ça, Jamie Skyrunner ?
Tout à coup, Robyn avait refait surface. Jamie ne pouvait pas être ici, impossible. J'avais pas encore vu un seul cocker dans ce groupe. Et pourtant je suis très douée pour... Deux minutes. Je reportais mon attention sur l'ado. Non ? Non !
- Jamie ? Attendez, c'est pas possible... oh putain !
Si ça l'était. Mais ce n'était plus un cocker. Quelque chose s'était passé. Sûrement sa coupe de cheveux. J'en aurai presque ricané si shérif Donnuts ne s'était pas approché de moi, suivi de ses gardes qui nous encerclaient. Je me senti tout à coup comme redevenir Vanellope.
- Veuillez garder le silence, tout ce que vous dîtes pourrait être retenu contre vous. Maintenant, suivi nous.
Je voulais leur demander où, mais son speech style « NCIS » était plutôt convaincant. Et j'avais trop peur de savoir. Je tournais la tête vers le groupe, qui me fixait avec l'air de se demander ce qu'il fallait faire.
- Suivez les. Et obéissez.
J'avais murmuré, en espérant que les shérifs n'entendent rien. Je ne voulais pas finir ma vie dans un cachot. Surtout celui de l'ancien Palais de sa Sucrerie. Être coincé chez un mort, c'est pas le retour à la maison que j’espérais.
Affolé, Kris regarda autour de lui pour vérifier l'affirmation de Tit' Miss Sucrée. Sven avait en effet disparu. Son cœur s'accéléra. Oh non, non pas ça. Il venait de retrouver Felix, et ne voulait pas en être séparé de nouveau, encore moins pour 30 ans. Cependant, il n'avait pas le temps de penser à ça. Il se jura de retrouver son frère, et aida Tit' Miss avec la corde.
▬Rouquin, rouquin, le rouquin a un nom, dis-je en tirant avec elle sur la corde.Je suis Kris… Kristoff dans ces circonstances. Enchanté, Tit' Miss.
Alors il se produit quelque chose d'étrange. L’événement était similaire à ce qu'ils avaient vu lors de la téléportation. Ceux qui étaient encore dans le chocolat était désormais devant eux, sur terre. Tit' Miss Sucrée avait l'air d'être fière de maîtriser enfin ce qui avait l'air d'être un problème. Kristoff souri, sourire qui ne dura pas. Des pâtisseries humanoïdes vêtues comme des flics accompagnés d'oréos géant armée d'une lance chacun se trouvaient derrière eux, venant arrêter la présidente, en profitant pour interpeller tout le groupe par la même occasion. Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise. Vraiment ? Quelle genre de connerie pouvait donner ce monde niais à souhait et totalement stupide en moins d'une heure ?
▬Ah là ça suffit ! Je ne sais pas ce que Miss Sucrée à fait pour se faire arrêter par des goûters périmés, mais je n'en ai rien à foutre ! Je veux juste rentrer chez moi, et je compte bien y parvenir. Alors allez vous faire voir !
L'éclair en chocolat s'approcha et tenta de maîtriser Kris, lequel lui décocha un coup de poing pour se défendre. Mais il fut vite encerclé par les lances des oréos, et sous le regard insistant de Tit' Miss, il dut se rendre. Menottés, il suivirent les policiers, ou plutôt leurs ravisseurs, pendant dix bonnes minutes, pour se diriger vers un palais blanc. L'intérieur était uniquement décoré à l'aide de friandises, et de vieux tableaux usés aux murs montraient le plus souvent un petit homme qui devait être un roi, vu la tenue. Les flics les amenèrent dans la salle du trône. Elle était immense. Son attention se reporta vers la présidente. Elle respirait fortement, avait les yeux grand ouvert, et avait peur. Elle était choquée.
▬Hey ! Miss ? Qu'est-ce qu'il y a ? Calme toi, tu vas faire de l'hyper-ventilation ! Miss ?
Harris Bowman
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Harris n'avait pas trop compris ce qu'il venait de se passer. Okay, c'était louche. Pas plus d'une seconde plus tôt, ils étaient là, monsieur musclé, Robyn et lui tentant de sortir Padawan et le dragon d'une mare de Nesquik mouvant, et pouf, comme les chocapics, ils s'étaient retrouvé dans un palais. À tous les coups, c'était lié aux mystérieux pouvoirs de vanéloppé. quelque part, ça arrangeait bien Harris, c'était plus facile pour eux comme ça. Sauf que oui, la facilité ce n'est pas toujours bien, et là, ce n'était pas bien. Un truc en forme d'étoile et son escadron arrivèrent en proclamant haut et fort que Vane était en état d'arrestation. Il la menotta et ce fut au tour des autres.
-Comment vous connaissez mon nom?
Oui, ce fut la première question qu'il posa. parce que oui, il voulait savoir.
-Vous êtes qui exactement?
S'il avait des menottes, c'était qu'il était de la police de ce monde, ou pas, il pouvait juste jouer. Harris ouvrit la bouche quand le donut leur imposa le silence. Il se tue volontiers. Il fallait réfléchir et vite. Vaneloppé demanda qu'ils suivent le mouvement. Mais Harris n'était pas de cet avis, il ne voulait pas finir en prison, il était trop jeune, et puis, Vane, il l'aimait bien. Ce fut pour cette raison qu'il ne fit rien, pas immédiatement en tout cas. Bon d'accord, pour tout avouer, ce fut la tentative avortée de protestation de l'armoire à glace qui le persuada de ne rien entreprendre de risquer et suicidaire. Vanéloppé, c'était assez étrange, mais elle lui rappelait Hope, elles étaient différentes, mais Vane et Hope avaient toutes les deux du caractère. Harris était près de Jamie, la tête baissée, il lui donna un petit coup d'épaule au niveau du tibia pour qu'il regarde dans sa direction.
-Faut l'aider! On fait quoi?
Bha oui, il se disait que si quelqu'un pouvait faire quelque chose, c'était lui, ce n'était pas le chevalier servant par excellence, mais il semblait connaitre Vanéloppe depuis plus longtemps que tout le monde réunit ici.
Jamie Skyrunner
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| Avatar : Garrett Hedlund
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
ça avait comme un léger arrière goût chocolaté de déjà-vu. Les forces de l'ordre qui lui demandait de calmement le suivre. A croire que c'était comme le vélo, ça ne s'oubliait pas. Rentrer les épaules, serrer un peu les dents. Se taire. Visiblement, c'était pas la tasse de thé du montagnard, qui prit aussitôt le parti de s'opposer violemment au.. Donut. Ok, un air de déjà-vu mais ça restait d'un ridicule profond. Sur sa planète, au moins, c'était des robots. Rouillés et avec un accent terrien improbable mais ça faisait figure d'autorité! Le métal gris et cuivré, le mètre quatre vingt de hauteur, la force des rouages, ça, ça imposait le respect! Même la petite tête brûlée qu'il était, sous tous les dehors d'arrogance qu'il affichait, avait toujours su que si jamais ses policiers à lui venaient à beuguer, ils pourraient le casser en deux aussi sec! Mais un donut et un éclair... Il avait presque envie de lever les yeux au ciel et de leur jeter du thé à la figure pour les faire fondre.. Sérieusement, comment c'était possible que Robyn vienne d'un tel monde? C'était tellement niais, tellement.... Rose. Et tellement plein de... Sucre, merde, on parlait quand même de la nana la plus acide du monde. Coulant un regard vers elle, il la détailla de nouveau. Maintenant qu'elle savait qui se cachait derrière sa coupe de Padawan film deux, il se préparait mentalement à devoir assume le flot intarissable d'insultes, de moqueries et de coups bas habituels. Sauf que vu son visage, elle avait d'autres chats à fouetter. En fait, elle n'avait pas l'air bien. Pas du tout. Et Robyn ou pas Robyn, une fille avec des menottes, ça réveillait malgré lui tous ses instincts de pur Chevalier Servant. A la bonne heure! Sauf que non. Enfin sauf qu'il n'avait aucune idée des règles qui régissait ce monde. Après tout, peut-être que c'était aussi normal de se faire escorter menotté que de tomber sur des ours en gélatine géant. Aller savoir. En attendant, Jamie conservait ses anciens réflexes. Au cas où. Epaules basses, en arrière. Tête légèrement penchée en avant. Mâchoire serrée. Yeux à l'affût. Si Robyn avait été dans son assiette, elle se serait bien fichue de son allure de taulard, si crédible. Un léger coup dans son tibia lui fit baisser les yeux. Encore un truc qu'il n'avait pas bien comprit de ce monde. Pourquoi la moitié du groupe avait disparu, le laissant lui, le montagnard, le dragon et le petit? Ce n'était pas le monde, mais il rêvait d'aller se mettre en travers de la route pour exiger des explications à la gamine. A Robyn. Merde, voilà qu'il redevenait poli et chevaleresque. -Faut l'aider! On fait quoi? Un sourcil se levant légèrement, il se demanda un instant si ce petit avait des dons paranormaux pour l'avoir senti glisser dans sa peau de gars trop gentil. Parce que si la tête de Jamie avait le mot 'bad boy gentil' de graver sur le front, ce n'était pas vraiment le cas de celui de Jim. Or il avait bien le visage de Jim. C'était compliqué de partager un seul esprit pour deux corps différents parfois! Relevant les yeux, il fixa le dos de Robyn-Vané-truc. Elle était crispée au possible, nerveuse. Et elle ne s'était toujours pas moqué de lui. Ce qui n'était pas bon signe du tout. Jetant un coup d'oeil au plus petit, il baissa la voix. -Pour l'instant, on ne peut rien faire. On doit attendre de savoir où on va. On connait pas ce pays, et sans carte, on n'en sortira jamais. expliqua-t-il quand le petit fit une moue déçue. On a besoin de Rob... De Vané... De Vané pour s'en sortir. Rapidement, il releva les yeux, évaluant la distance qui existait entre le donut et Robyn. Posant sa main sur l'épaule de l'enfant, il lui glissa un 'attends' avant de combler l'espace pour venir se poster à la droite de Robyn. Jusqu'ici personne ne l'en empêcha. -Robyn, il se passe quoi? Sa voix était basse, assez calme. Il s'obligeait au calme depuis un petit moment déjà. Pas question de retomber dans une crise de panique. Pas maintenant. La routine, le déjà-vu. ça l'aidait à rester calme. Elle lui décocha un regard oscillant entre le 'dégage' et le 't'es sérieux pour les cheveux' et Jamie leva les yeux au ciel. Au moment où on le repoussait en arrière. -Veillez rester loin d'elle, Monsieur Skyrunner. D'un coup d'épaule il se dégagea de la main du donut -sérieusement, la main du donut?!- avant de s'arrêter, les pieds bien ancrés dans le sol. La position "vas-y sors ta matraque". -Alors je veux savoir ce qu'on lui reproche! Ce qu'on nous reproche! Je sais pas quelles sont les règles de ce monde -je sais même pas dans quel monde on est- mais je veux savoir ce qui se passe. Même si la voix était virulente, elle demeura calme. Il ne s'énervait pas, malgré la posture offensive. Ce n'était pas le moment. Et il ne voulait pas non plus finir menotté comme les autres. Le groupe s'arrêta un instant. -Monsieur Skyrunner, veuillez avancer. La tête lisse et sucrée du truc qui lui faisait face commençait à doucement l'agacer. C'était incroyable ce potentiel qu'avait ce monde à l'irriter. Pas l'énerver, pas le faire enrager, non mais l'exaspérer grandement. A croire que sa dépression s'intensifiait. Non seulement tout lui échappait, mais tout l'énervait. Et rien n'avait de sens. C'était le pays de la dépression en rose bonbon. Il n'aurait jamais cru pouvoir penser ça un jour, mais il était à deux doigts d'excuser l'acidité de Robyn. -Veuillez avancer ou nous userons de la force. Un vrai disque raillé. Jamie leva les yeux au ciel. Ces trucs auraient mériter de se faire refaire le portrait, et pas au sucre glace. Après un coup d'oeil appuyé à Robyn, il revint se poster derrière la friandise, se postant près du petit gars. Il attendit que le groupe reprenne sa route avant de se pencher à nouveau vers lui. -Tu veux bien faire un truc pour moi? Garde ça dans ta botte, d'accord? Enlevant sa boucle d'oreille, il la glissa doucement dans la main tendue du petit, qui le considéra étrangement. Il aurait bien voulu lui expliquer qu'en cas de serrure, cette petite chose pourrait faire des merveilles, mais il n'en eut pas le temps car une ombre d'une blancheur éclatante lui coupa tout simplement la parole. Jamais de sa vie, Jamie n'avait vu un truc aussi.... Girly. Non sérieusement. C'était littéralement le produit du mariage entre Barbie Licorne et un atelier pâtisserie! C'était... Immense. Et blanc. Et encore et toujours plein de sucre. Jamie commençait presque à se sentir écœurer. Si son nez commençait vaguement à ne plus roussir sous les effluves qui se soulevaient à chacun de leurs pas, et si ses yeux commençaient doucement à s'habituer à la brûlure d'une palette de couleur digne de la plus girly des gamines, il devait avouer qu'il n'avait jamais autant de sa vie désirer une pizza au fromage. Et une clope.
Ils étaient sortit du Nesquik, tout crotté, mais sortit sain et sauf, au moins, c'était une bonne nouvelle. Daven la regarda, comme si elle s'attendait réellement à un merci. "Quand j'ai attaqué, personne ne m'a dit merci, elle croit réellement que je vais le faire? " Il grimaça et grimaça davantage en entendant des voix arrêter la Présidente. "Alors ça c'est le pompom, voilà qu'en plus de nous amener dans un endroit que nous ne connaissons pas, elle se fait arrêter devant nous ... Franchement quelle présidente elle fait!" Daven se penche légèrement sur le côté pour regarder les personnes qui les avaient interpellé. Il faillit se mettre à rire, mais se retint de justesse, un donuts et un éclair au chocolat pour shérif avec une armée d'oréo.
-Avec l'estomac que j'ai, j'en mange dix comme lui!
Sa voix n'était qu'un murmure, après tout, même si c'était très drôle, ce n'était pas le moment de tenter le diable. Puis il prononça le nom du dragon et Daven plissa ses yeux de dragon. Comment savaient-ils leur nom? Il n'en savait rien, mais il espèrait très fort que ce n'était pas un mauvais signe. L'une des viennoiseries leur dit qu'elle quelque chose qui ressemblait trait pour trait à une réplique de film et Daven serra la mâchoire, personne ne lui disait ce qu'il devait faire, pas même Harold. Le dragon s'appréta à croquer un ou deux gâteaux, mais miss pète plus haut que tout le monde leur dit de les suivre. "Elle veut vraiment se faire arrêter ou quoi? "
-Et pourquoi est-ce que tu n'utilises pas tes pseudos pouvoirs magiques pour nous sortir de là?
Daven avait dit ça avec les dents serrer pour montrer, qu'il était clairement en train de se laisser envahir par la colère. Elle se vanter de pouvoir maîtriser ses pouvoirs et maintenant, là voici entrain de leur demander de suivre des méchants gentiment. Daven ne comprenait rien à la gente féminine. Ils marchèrent jusqu'au palais et s'arrèrent devant le trône. "Okay, on est dans un palais de patisserie avec des murs fait dans une matière pâtissière ... Y'en a un qui m'énerve et je fais un troue dans le mur."
-Bien sur, qu'elle brillante idée, l'aider! Mais on fait comment? On est dans un pays qu'on ne connaît pas, tout ici peut être un poison. Je suis sur que pour eux, nous sommes des êtres démoniaques, une sorte de virus qu'ils doivent détruire. Et au cas ou nous ne l'aurait pas remarqué, on est entouré d'oréos, je veux bien en manger une petite quinzaine, mais je ne suis pas sur que ça plaise à tout le monde ...
En fait Daven se fichait pas mal de tout ça, il n'avait qu'une seule envie, c'était rentrer chez lui et retrouver son loup. Oh ! Et aussi être le plus loin possible de toutes les personnes présentent et surtout ne pas aider la petite! Elle s'est mise dans le pétrin toute seule alors pour Daven c'est débrouille toi! Il soupira!
-Bon d'accord vous nous avez arrêter, mais est-ce que l'on pourrait au moins avoir un motif? Non parce que ça nous aide pas beaucoup tout ça.
Robyn W. Candy
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Sugar Rush
Je ne voulais pas parler. Je ne voulais même pas me moquer de Jamie. C'était la preuve ultime que je n'allais pas bien. Vu sa coupe de cheveux, c'était comme si il me tendait la perche pour que je lui sorte les pires conneries. Mais non. Je n'en avais pas envie. Ma bouche restait close, j'étais devenue muette. C'était la première fois que ça m'arrivait depuis des années. Quand j'étais encore justement Vanellope Von Schweetz. Les menottes ne l'avaient pas manqués. Ni la police. Même à Storybrooke, je m'étais arrangée pour ne pas me faire chopper par Graham ou Swan. Et il suffisait que je retourne dans mon jeu natal pour redevenir une paria. Je n'en étais plus une. Normalement. Les dernières heures de ma vie à Sugar Rush, j'étais devenue une princesse. Ils ne m'avaient quand même pas oubliés ? Je n'avais pas régné très longtemps, mais je pense pas qu'on zappe sa souveraine vite fait et qu'on l'envoie en prison. Quoi que je n'étais même pas sûre d'aller en prison. Peut être qu'un caramel avait pris le pouvoir. Et qu'il voulait me couper la tête. Ou me noyer dans du caramel.
Les shérifs nous avaient fait entrer dans le palais blanc, leurs gardes nous menaçant toujours. Je sentis un frisson me remonter le long du dos. C'était comme un mauvais présage. Ou du dégoût. Voir du désespoir. Ou de la tristesse. De l'horreur. Ou... de la peur ? Je n'étais plus trop sûre. Mais je me sentais mal. Trop mal. Je n'osais pas baisser les yeux, mes mains tremblaient comme si elles étaient possédées. C'était quand même idiot. D'avoir peur d'un château et d'un éclair au chocolat, je veux dire. J'avais combattu des zombies, survécu aux délires d'une déesse cinglée... je n'avais aucune raison de flipper. C'était juste de la nourriture comme ceux que je vends. Sauf qu'ils parlent et me menacent avec des armes. D'accord. Mais au pire, je peux toujours les manger.
Alors pourquoi la tête me tournait alors que nous venions d'entrer dans la salle de trône ? Je me sentie tout à coup redevenir cette gamine qui vivait sans cesse dans la peur de se faire un jour attraper. J'allais vomir. Voir pleurer. Je m'étais arrêté, et ma lèvre inférieure s'était mise à trembler, alors que mes yeux s'ouvraient en grand, sous le choc. J'avais vraiment mal au cœur.
- Ce n'est pas possible... tu es mort, je t'ai vu mourir ! J'ai même aidé à te tuer !
J'allais tomber dans les pommes, plutôt. J'étais comme dans le Sixième Sens. Je voyais des gens qui sont morts. Ou alors, j'étais en Enfer. Ce qui expliquait la présence de Skyrunner. Mais lui... non.
J'avais retourné mon fauteuil d'un coup, les bras levés en l'air. J'adore les surprises ! Et le visage de Vanellope valait tout, absolument tout ! C'était la meilleure tête surprise que j'avais jamais vu ! Elle avait l'air sur le point de pleurer. C'était mignon comme tout.
- Mais que ce qui t'arrive ? On dirait que tu as vu un mort !
Je me mis à rire aux éclats à ma propre blague. Elle était excellente celle-là ! Il fallait que je la note quelque part. Elle pourrait servir quand j'attraperais aussi Ralph.
Je descendis de mon fauteuil et m'approchais du groupe en sautillant. Ils étaient plus nombreux que prévus. Mais ce n'était pas grave, j'adore les invités ! Plus on est de fous, plus on rit !
- Bienvenue à Sugar Rush ! Je suis King Candy, le roi de ce jeu. Mais appelez moi Sa Sucrerie, qu'il n'y ait pas trop de formalités entre nous.
Je leur avais adressé un clin d’œil, en contournant Vanellope qui était en tête de file, menottée, pour m'approcher des autres. Ils étaient tellement plus intéressant que cette horrible gamine. J'aimais qu'elle soit terrifiée en plus. C'était encore plus délicieux que des fraises Tagada. J'allais la laisser mariner. C'était le spectacle le plus délectable auquel j'assistais depuis bien longtemps.
- Oh j'adore votre coupe de cheveux ! Vous me donnerez le nom de votre coiffeur ? Et qu'il est mignon ce petit ! Vous, j'adorerais que vous me donniez des cours de musculations, j'aimais être aussi musclé que vous, regardez comme je suis maigrichon ! Et que vous êtes fascinant ! J'aimerais tant savoir volé... vous êtes la plus belle créature que j'ai jamais vu de toute ma vie !
Ils étaient vraiment très intéressants. Surtout le grand gaillard et le dragon. Je les voulais juste pour moi. Ils seraient tellement parfaits pour intimider mes ennemis ! Et ils seraient tout aussi parfaits dans la salle de trône. Ça ajouterait une petite touche d'originalité.
- Tu n'es pas le roi.
Ahhh ! Elle ouvrait enfin de nouveau la bouche ! Je fis un grand sourire et me tournais vers elle. Elle croyait m'impressionner avec son méchant regard de petite peste ?
- Bien sûre que si ! Je suis sa Sucrerie, comme je l'ai dit.
- Arrête tes conneries ! Tout le monde sait maintenant que c'est moi la princesse, que tu n'es qu'un imposteur ! Et que tu es censé être mort en plus !
- Non non non !
J'avais secoué la tête, en bougeant le doigt de manière négative devant son visage. J'étais ensuite retourné m'asseoir sur mon trône, avant de lui adressé un nouveau sourire. C'était tellement...génial !
- Ce n'est pas bien de parler comme ça, ma chère Vanellope ! Je suis le roi, et toi, tu n'es qu'une anomalie.
Son regard s'était obscurci quand j'avais prononcer son ancien surnom. Avec ses menottes, entourée de mes gardes, elle était tellement pitoyable. Jouissif !
- Comme tu peux le voir, je ne suis pas mort. Tu as essayé, mais ça n'a pas marché ! Mais tu as été une très méchante fille, Vanellope. Je suis très en colère ! Alors j'ai été obligé de te punir. Tu comprends, tu as quand même voulu me tuer !
J'avais pris un air attristé. Mais je savourais ma victoire. Elle avait l'air de vouloir pleurer. Ah ah ah ! Merveilleux !
- J'ai décidé de revoler les souvenirs des habitants de Sugar Rush. Tu sais, pour qu'ils oublient qu'ils t'aiment tous. Pour que tu sois de nouveau une anomalie. Que personne ne t'aime. Que tu sois toute seule...
- Arrête !
Elle avait vraiment l'air à deux doigts de se mettre à pleurer. Je n'allais pas arrêter en si bon chemin ! Je voulais la voir pleurer. Ça serait un si merveilleux spectacle. Mieux que des combats d'ours en chocolat !
- Et apparemment, tu as même été punie dans cette autre vie. Personne ne t'aime là-bas non plus. Pauvre, pauvre Vanellope, tu es toujours toute seule, alors que tu veux juste qu'on t'aime un peu...
- Ta gueule ! Ferme la !
Elle pleurait ! Oui oui oui ! Elle pleurait enfin ! Même si elle ne sanglotait pas et que c'était juste de grosses larmes silencieuses. Je me mis à applaudir en riant. Génial ! Enfin un peu d'action ! Mais maintenant je voulais la suite du spectacle.
- Vous avez vu comment elle parle à votre roi ? Emmenez là dans le cachot ! Je m'occuperais de son sort tout à l'heure !
Je m'étais redressé sur mon fauteuil et avais pointé le doigt vers elle. Les gardes l'avaient attrapés par les bras et l’entraînaient. Enfin ! Enfin ! Je l'avais pour moi tout seul, je pourrais me venger...
- Attendez deux secondes.... emmenez aussi le jeune homme et le petit garçon hors du palais. Je ne veux plus les voir ici ! Quant au dragon et à cet homme... je m'en occupe tout de suite !
J'appuyais tout à coup sur un bouton rose qui était apparu sur l'un des bras de mon trône et une trappe s'était ouverte sous leurs pieds, mes envoyant directement dans un cachot. Les shérifs faisaient sortir les indésirables. C'était... parfait ! Il ne me restait plus qu'à tuer Vanellope en sirotant un sirop à la menthe, et je pourrais enfin être pleinement heureux !
Harris Bowman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Le "roi" minuscule parlait, et trop pour Harris. Sa voix insupportait le garçon, et il n'y avait pas que ça. Non mais il s'était vu? Le visage du petit ourson prenait doucement une teinte rouge causée par la colère, et par le fait qu'il se retenait de ne pas cracher à la figure due dégarnit. Une phrase, un mot fut la goutte de sirop d'érable de trop. Mignon. Il se raidit, Harris était mignon, mais uniquement pour les gens qu'il aimait bien. Que Vane le trouve mignon, il aimait bien, mais pas ce truc avec une tête énorme, lui il avait juste le droit d'une chose, que la nuit tombe pour que le roux se transforme en ourson et le mange.
-Je suis PAS mignon, pas pour ta sale tronche en tout cas.
La phrase sortit toute seule, crachée, balancée comme quelque chose qui lui aurait brûlé la langue, Il avait un regard noir, oublié le mignon petit rouquin, « sa sucrerie » venait d'éveiller l'ours qui sommeillait en lui. Le roi s'était tourné vers Harris avant de porter son attention sur Vanéloppe qui avait enfin parlé. ça faisait mal au cœur d'Harris de la voir dans cet état. ça lui faisait encore plus mal qu'il se délectait de la peur qu'il inspirait à la présidente. Sa respiration se fut presque audible au fil des secondes qui s'écoulaient. Harris vit Vanéloppe pleurer, ce qui fit une sorte d’électrochoc dans son esprit, personne ne fait pleurer Vanéloppe, il la connaissait depuis peu, mais il l'aimait déjà beaucoup, et c'était rare qu'une personne rentre dans son coeur aussi facilement. Il ordonna qu'on l'emmène aux cachots, Harris poussa un petit grognement avant de se mettre à hurler.
-Vous vous trompez! Moi je l'aime beaucoup, toi par contre ta grosse tête ne me reviens pas, j'ai envie de jouer au football avec.
Visiblement, il n'avait pas aimé la remarque, et il demanda qu'on fasse partir Harris et Jamie. Le garçon tenta bien une riposte mais on lui colla un coup de matraque dans le dos. Harris serra les dents à cause de la douleur qui l'avait foudroyé. Se fut plus compliquée pour les autorités de l'attraper tant il se débattait. Et on les emmena à l’extérieur du palais, là où Harris, dans un cri de rage, laissa sa colère s'échapper de ses entrailles. Il se tourna vers Jay une fois qu'il redevint calme.
-Bha là mon grand, c'est toi et moi contre le reste du monde, enfin contre ses trucs sucrés. Tu me dis hein, si je peux en manger, ce sera avec plaisir.
Il fallait trouver le moyen de rentrer dans le palais, délivrer Vanéloppe et les autres, et puis au passage, dans un élan de bonté et parce qu'il avait fait pleurer Vane, renverser le roi et le mettre Game Over une fois pour toutes. C'était un plan assez simple finalement.
-On rentre, on trouve les cachots, on libère tout le monde, et on met une raclée au roi machin truc.
Oui, Harris n'avait pas un plan très élaboré, mais bon, il n'avait pas le temps de comprendre comment marchaient les choses et de trouver une solution toute réfléchie à l'avance, il s'adapterait en fonction de ce qu'il arrivera. Il avait l'habitude des stratégies télépathiques, avec ses frères, s'était facile, il n'avait qu'à les regarder pour qu'ils sachent ce qu'il avait en tête. Il n'avait jamais essayé de s'introduire dans un palais, il était plus doué pour en sortir. Il ne fallait pas faire de bruit.