La fille surexcitée qui faisait trois pommes et qui avaient eu l'idée de se coiffer avec des bonbons s'auto-désigna "chef" il semblerait. Au début ça ne plaisait pas à Kris. Mais elle avait l'air d'être la seule à connaître les lieux, alors avait-il vraiment le choix ? Il s'approcha de Sven et remarqua qu'il pouvait parler lui aussi, comme pendant la malédiction. Était-ce un effet secondaire du sort de Regina ?

"-On est dans de beaux draps !"

Accompagné de créatures étranges -dont un dragon !-, d'un gamin déjà insupportable, d'un ado à l'air paumé, et de son frère, il avait donc été transporté dans un jeu vidéo. Un jeu vidéo de quoi ? D'habillage de Barbie ? C'est quoi ce jeu vidéo de petites filles coloré pour donner la nausée ?
Il voulut tout de suite rentrer chez lui, et apparemment la "Centrale" était le seul moyen. Il suivi donc la fille.

Il se passa quelque chose. D'étrange mais surtout de très désagréable. Quand il rouvrit les yeux, sa tête tournait. Il se trouvait dans une autre forêt déjà plus sympa à regarder. Plus de niaiserie, c'était sombre mais il y avait de vrais... ah non, c'étaient des Mikados...
Il vit la fille regarder ses mains d'un air inquiet. Était-ce elle qui les avait téléportés ici ?
Il resta près de Felix -enfin de Sven- avant de tomber par terre, bousculé par le dragon aux tendances de chats.
Il regarda dans la direction de la créature et vit quelque chose qui approchait et qui aurait très bien pu faire l'affaire avec une vielle connaissance. Après Marshmallow à Arendelle, voici Ourson à Sugar Rush, au regard aussi féroce que le monstre de glace.

"Oh non..."

Sugar Rush

Le fait de voir tous ces animaux esquissa un petit sourire malicieux au petit roux. Cette chose, ce jeu, c'était ça, un terrain de jeu, un jeu gourmand. Il venait de lâcher le sucre d'orge, mais pas sur qu'il se retienne de bondir sur tout le décor. Il n'était pas quelqu'un de raisonnable, il n'était qu'un gamin gourmand. Il courut jusqu'à la queue du dragon, la levant et la laissant tomber lourdement sur le sol, ce qui émit un bruit curieux sur le sol sucré qui était sous leurs pieds. Il courut faisant face au dragon et tenta d'imiter un cri qui se voulait effroyable. En réalité, il avait juste l'air un peu ridicule.
Robyn ouvrit à nouveau la bouche, s'adressant à tout le monde ici. Harris lui fit face avec un grand sourire.

-Harris. CUPCAKEEEEEE!

Voilà, Cupcake, qu'elle se débrouille pour déchiffrer ça. Ou alors qu'elle demande aux autres. Ils auraient pu atterrir de la même façon que lui. Ce n'était pas trop important à ses yeux. Ha si, il y avait le gros chat. Harris se précipita vers lui...ou plutôt elle, pour lui faire un gros câlin. Son instinct d'enfant surement. parce que les chats aiment se faire câliner non? À cet instant, il avait un visage heureux.
Sugar Rush
Il était bien mort, mais drôle de vie que celle du jeu vidéo après la mort. La mythologie celtique réservait parfois des surprises. Si toutes ses réincarnations devaient se faire dans des mondes aussi paradisiaque, il ne dirait pas non.

Ladite Vanellope agrippa le jeune homme à la coupe étrange. Quand Harris vis ce qui semblait un petit bug, comme celui des appareils électriques d'Hope. Il courut et plongea sur la jambe du garçon. il marcherait sur ses talons, il avait l'air moins étrange que les autres. Il ferma les yeux très fort, serrant le pantalon de Jamie aussi fort qu'il le pouvait.
son électronique.
Il mit un moment après cette nouvelle téléportation avant d'ouvrir les yeux. Il tenta bien de gouter à nouveau aux sucreries, mais au dernier moment, il tourna la tête vers vanelope. Les autres avaient suivi. "Ho non". La voix du monsieur taillé comme un frigo à glace poussa Harris à tourner la tête vers l'ourson.
Copain
Pour le petit roux, son regard n'était pas si effrayant. En fait, l'ours en gélatine attirait le roux sur plusieurs points. Il était tiraillé entre vouloir le manger et le câliner. Il quitta le petit groupe, courant vers l'ourson pour le câliner. Le danger, Harris, il ne le voyait pas. Tout comme il n'avait jamais écouté les recommandations de la vieille sorcière sur le sort qui l'avait ramené à Storybrook. Il se mit à grogner comme un ourson, essayant de communiquer avec la sucrerie...en vain évidemment. Mais son imagination n'avait aucune limite.

Non. Mais non. En fait. Si il y avait un awards pour manque de chance, Jamie l'emporterait haut la main. C'était presque terrifiant de se rendre compte de la poisse incommensurable qui semblait l'entouré depuis que Super-Emma était entrée à Storybrooke. Enfin.... Quoi que. Déjà avant cela, on ne pouvait pas vraiment considérer que sa vie soit auréolée de chance rutilante. En fait, non, Jamie était tout simplement malchanceux, ou plutôt il avait le chic pour se fourrer dans des aventures.... Uniques. Flippantes. Et épuisantes.
Retrouver son corps, son vrai corps, c'était une aventure déjà! Comme c'était étrange d'avoir de nouveau un corps d'ado! Il était si petit que ça à la base?! Et si maigre... Où étaient passé les muscles qu'il avait l'habitude de sentir sous sa peau? Il ne se souvenait plus d'avoir été à ce point.... Frêle. Et puis cette coupe! Doucement, cela le fit sourire, passant ses doigts le long de sa queue de cheval stylisé. Il comprenait mieux son affection pour Anakin dans l'épisode deux. Cela semblait tellement irréel et pourtant, ça tenait du réflexe. Bon, il ne gagnerait certainement pas de prix de beauté mais au moins, c'était lui, vraiment! Jim Hawkins. En chaire et en os. Incroyable. Totalement obnubilé par cette perspective, il écarta presque complètement l'improbabilité de la situation, ainsi que l'étrangeté du groupe qui l'entourait. Jusqu'à ce qu'une gamine pas plus haute que son bassin vienne lui déboîter l'épaule en le tirant en avant. Von Schweetz? C'était un vrai nom ça? Ou ça faisait partie du pari de 'je fais un déco encore plus rose que le monde de Barbie"? Non sérieusement, c'était tellement saturé en couleur et en odeur que Jim commençait à regretter les couleurs sombres et ternes de son espace. Au moins là-bas, ça ne puait pas le sucre à tout va. Il avait l'impression d'être tombé dans une tasse de sucre glace, sauf qu'en plus, on cherchait visiblement à lui arracher un bras. Non mais c'était quoi cette môme? Elle se prenait pour.... Ah la présidente? Carrément. Génial...
Il allait reprendre possession de son bras, et se redresser par la même occasion, quand une petite masse vint s'enrouler autour de sa jambe. Il n'eut pas le temps de baisser la tête car soudain, tout se pixelisa. Ce fût très étrange. Comme si soudain, il se trouvait dans une partie de Tétris, mais aux couleurs criardes. Cela ne dura cela dit qu'une seconde, et les tétronômes devinrent des... Mikados. Ah quand même. Cette fois, Jamie freina des quatre fers. Des Mikados?! L'euphorie passa aussitôt. Mais dans quoi est-ce qu'il était encore tombé? Mais c'était donc impossible qu'il puisse passé une année, pire, un mois sans qu'il tombe dans un univers parallèle qui allait encore plus écourté ses périodes de sommeil?! C'était trop demandé d'être tranquille?! Peinard! Pépère! Plein de gens se plaignaient de ne jamais vivre de grandes aventures, mais à cet instant, Jamie sentait que lui aurait tout donné pour prendre un peu de leur banalité contre un trop plein d'excitation. La gamine avait relâcher son bras, mais ça, Jamie ne s'en rendit compte que lorsqu'une masse sombre le percuta de plein fouet. Pas trop violemment, mais assez pour qu'il recule d'un pas ou deux, sentant par la même occasion le léger étau autour de sa jambe se resserrer, manquant de le faire tomber en arrière. Recalibration cognitive. Un dragon se tourna vers lui, tandis qu'un petit garçon roux agripper à sa jambe ouvrait timidement les yeux. Un dragon?! Ce ne fût qu'à cet instant que Jamie réalisa à quel point leur joyeuse bande était... Etrange. Observant tour à tour tous ces camarades, il sentit soudain le petit relâcher sa jambe, alors qu'un homme plutôt trapu laissait échapper une phrase qui n'augurait rien de bon.
Le réflexe vint avant de comprendre, Jamie attrapa le petit garçon par l'épaule pour le retenir bien avant d’apercevoir le petit ourson coloré. Hein?! Le '404 not found' facial qui éclaira le visage de Jamie valait sans doute une photo, mais personne ne crut bon d'en prendre une. A vrai dire, tout le monde semblait plutôt perplexe face à cet... Ennemi? Jamie aurait été incapable de le dire. En même temps, c'était un foutu ours en gélatine. Un ourson en gélatine! Du genre de ceux que Sam avait l'habitude de grignoter au travail. Mais... Par réflexe, il resserra gentiment sa prise autour de l'épaule de l'enfant, s'approchant de lui.
-Attends...
Il n'avait aucune idée de ce qu'ils étaient supposés attendre, mais il ne se sentait pas tellement rassuré. Tout ça, tout ce... Sucre, ça ne lui disait rien de bon. C'était vraiment trop 'rose' pour que ce soit vrai. Sans quitter des yeux le monstre de gélatine, il ne pût s'empêcher de jurer tout bas, avant de s'adresser à la "présidente" des lieux.
-Bordel.... Bon. Toi. La présidente. Ami ou ennemi? ajouta-t-il en montrant du menton l'ours.
Après avoir subit autant de trucs improbables dans les derniers mois, Jamie avait dépassé le stade de s'attarder sur les détails du 'comment a-t-on atterrie ici?" La question "contre quoi on se bat?" lui semblait, dans l'immédiat, plus importante.

Si on m'aurait dit que je passerais ma journée dans un jeu vidéo enfin à ce qu'à pu dire la petite fille haute comme trois pommes, je penserais que la personne m'ayant dit cette chose est folle.
Je me retrouve dans un décor très gurly, rose blanc, jaune pétant etc, personnelement j'adore normal vu que je suis une fille.
Connaissant personne dans ce petit groupe, ce qui est dommage d'ailleurs, j'espère que cette aventure me permettra de les connaître.
Ce qui m'a parût étrange c'est que seule Vaneloppe la petite est contente d'être ici comme si elle savait et connaissait cette endroit.
Celle ci nous demanda de partir mais malheureusement quelque chose se passa, comme si nous étions happé par quelque chose, je commence à avoir mal au cœur avec tout ceci.
Après avoir repris doucement mes esprits et en lançant des regards autour de moi je demande :

« Où nous sommes, c'est quoi cet endroit ??

Les arbres étaient vraiment bizzar mais bon c'est pas le plus terrifiant qui nous attendait. Des ours s'approchaient de nous, mais pas des ours comme j'ai pu voir dans ma vie, des ours en bonbons.

Je me mis direct en position de défensive, je savais pas comment allaient réagir ces choses.

Sugar Rush entre copains

— Kristoff ?
Je couru auprès de mon meilleur ami, lui faisant un câlin en frottant ma fourrure contre lui. La petite fille trop mignonne qui se prenait pour la présidente de quoi encore ? Ah oui, Sugar Rush ! C'étais quoi ce machin ? Bizarrement elle nous avait transporté dans un jeu vidéo génial ? Remplie de bonbon, moi j'adore. Au grand trot je partis plus loin gouter aux autres magnifique trucs sucrés qui se trouvait tout autour de moi. Puis tout d'un coup, elle nous a transporté dans une forêt totalement différente elle était faite en… Mikado ?! J'adore ce pays ! Au triple galop je courus manger un morceau de ce nouvel endroit mais je fus interrompu par des petits nounours en gélatines. Il avait l'air tellement bon… Depuis que j'avais retrouvé mon corps de renne j'avais de nouveau l'appétit d'un renne qui travaillait dans le froid. Je ne sais pas ce qui étais pire, entendre la petite geindre ou résisté à manger ces petits ours qui se tenaient devant nous. Je m'approcha du gros lézard tout noir, qui ressemblait à un dragon. Je lui fis aussi un signe de tête qui faisait du genre "c'est bon calme toi, c'est juste des ours en bonbon haribo". Puis je repartis prêt de la minuscule présidente pour lui poser quelque question. Mais elle était trop occupé à crié sur l'ado à la coupe des années 80 et sur le petit garçon au cheveux roux qui comme moi, essayait de tous manger.

— Hey Ho, mini présidente, tu peux me dire pourquoi nous sommes dans un monde si appétissant, Sugar Rush comme tu dis. Hein ?

FICHE PAR CENTURY SEX

Open up your mind and let me step inside, It's so easy when you know the rules, It's so easy all you have to do. When you're feelin' down and your resistance is low, light another cigarette and let yourself go. This is your life, don't play hard to get, It's a free world. Just play the game like ev'ryone Vané & la bande de bras cassés

Sugar Rush

Ils avaient pas l'air très contents de se retrouver ici, la bande de naufragés virtuels. Et moi, j'étais encore moins contente de les voir dans mon jeu vidéo. Le destin avait vraiment un humour à la con. Il pouvait pas se choisir de temps en temps un autre bouc émissaire ? Parce que si ces crétins continuaient encore à manger mon domaine, j'allais péter un câble. Certes, d'une certaine manière, c'était déjà fait. Je nous avais bien tous téléportés ici. Avec un peu de chance, je pourrais les envoyer ailleurs, et enfin être seule. Ce serait tellement bien.

- Arrêtez de bouffer le décor, sérieux ! Ces arbres sont d'une espèce rare, vous croyez que ça pousse comment ?

Tient, bonne question. Je devrais arrêter de demander des trucs dont je ne connais pas la réponse. J'ai pas vraiment eu l'occasion dans ma vie de savoir comment des mikados géants poussent dans le coin. Par contre je suis incollable sur tout ce qui concerne le coca-cola et le mentos.

Je poussais un soupire et me massais les tempes, tandis qu'ils me posaient tous des questions, toutes moins intelligentes les unes que les autres. Quand je m'étais retrouvé face à des zombies la dernière fois, au moins, les crétins avec lesquels je m'étais retrouvés n'étaient pas si... crétins. Enfin ça, j'allais pas le dire tout haut. Ils avait tous l'air de chouettes prises dans les phares d'une voiture, limite la bave aux lèvres, le cerveau réduit à l'état de compote... et je pourrais continuer comme ça encore longtemps. Je suis très douée pour dénigrer les gens.

J'allais leur répondre, mais la faune locale fit son apparition. C'était de petits ours en gélatines, à peu prêt de ma taille en tant « qu'enfant ». Ils étaient de toutes les couleurs et s'approchaient de nous, les plus méfiants se cachant derrière les arbres en chocolat et en biscuit, seul leur museau coloré et gélatineux dépassant. Pas possible de le nier, ils étaient très mignons. Vraiment, le genre peluche grandeur nature. Bon, là ils étaient peut être un peu trop collant pour que ce soit réellement sympa de les câliner. Dire que j'en avais manger des kilos entiers dans ce monde sans magie où ils n'étaient pas vivants. Je sentis mon estomac protester à cette image.

Tout le monde réagissait différemment devant les nouveaux venus. Le grand type au gros nez n'en menait pas large, mais le petit rouquin ne semblait pas effrayer. Il faisait même... des bruits bizarres. Euh... ouais, ok, si il veut hein. Je me retournais vers les sans cervelle qui avait l'air d'être plus curieux que les autres et levais les yeux au ciel une nouvelle fois. Il fallait qu'ils partent. Je n'étais pas prête à m'entourer une nouvelle fois d'abrutis.

- Alors premièrement, je ne suis pas « mini-présidente », mais Vanellope. Va-Ne-LLo-Pe. Ça va, c'est pas si dur à comprendre à ce que je sache.

Pfff Mini-présidente... Fallait vraiment que je me trouve une nouvelle appellation, celle là était pas si top au final. Je me tournais vers le dragon et tendis un index vers lui.

- Toi le gros lézard volant, si t'es si intelligent, alors pourquoi tu nous fais pas ton monter sur ton dos en mode « Eragon » et nous emmène pas dans les airs, histoire qu'on est une vue d'ensemble du jeu, hein ? À ce que je sache, tu viens pas d'ici, alors la ramène pas. Ça fait vingt-huit ans que j'ai pas mis un pied ici, je me souviens pas de tout les petits secrets du coin. Donc ta gueule.

Lui, il faisait directement parti de ma liste noir. Pourquoi tout ce qui est un mec est con ? J'étais déjà bien excédée là. Mon attention se reporta sur le renne. Il avait vraiment été humain lui aussi un jour ? Nom d'un oréo, ça devait être horrible de sortir un jour avec ce type sous sa forme bipède, et se rendre compte qu'en faîte c'est un animal qui empeste la bestiole. J'avais bien fait de rester toute seule moi.

- Si je savais pourquoi on est là, tu crois vraiment que je nous aurais accidentellement transporté dans cette forêt de Mikado ? T'aurais pas un lien de parenté avec le reptile toi par hasard ? J'ai l'impression qu'il te manque aussi un bon gros bout de cerveau à toi aussi.

Même les espèces d'ânes sont chiants de nos jours, si c'est pas horrible. Heureusement que le rouquin ne posait pas trop de questions. J'avais même l'impression qu'il était pas top doué pour parle. Enfin quelqu'un qui n'allait peut être pas m'agacer. Peut être. Ou pas. En tout cas, l'ado genre rebelle était lui aussi sur la liste des types que je me sentais directement prête à détester.

- Alors pour toi, des minis-ours en gélatine se ramènent, et ceux sont des ennemis ? Sérieux, ils sont minuscules, ces bestioles sont inoffensives. J'aurai dû deviner qu'avec cette coupe, t'étais pas du genre à beaucoup réfléchir hein. On a rien à craindre avec eux, c'est plus les par...

Je n'eus pas le temps de terminer de l'éduquer un peu. Cet ado avait pas trop l'air d'avoir reçu un jour une éducation. Mais là, c'était pas vraiment un problème. Un grognement résonna entre les grands mikados. Le genre lugubre, dangereux et qui vient d'une bêbête qui a faim. Je déglutis et arrêtais de bouger, en regardant sans tourner la tête les autres.

- Pas. Un. Geste brusque. Je crois que la maman des oursons est pas contente. Et elle, elle est pas sympa. Quelqu'un a touché aux petits gélatineux ?

J'avais murmuré en serrant les dents. Je voulais pas me faire manger par les parents des petiots. Ça serait tellement ironique de finir mangé par des ours à la guimauve géants. C'était pire que les vélociraptors de "Jurassic Park".

(c) crackle bones

Sugar Rush

Harris s'arrêta net, son élan brisé par la main qui venait de se poser sur son épaule. Il leva la tête vers le Padawan, posant ses yeux bleus sur lui. Il fronça les sourcils, gonfla les joues, la moue boudeuse. Il sentait qu'il faudrait plus d'un mot pour le convaincre. Des oursons en gélatine, ce n'était pas méchant, ça ne pouvait pas l'être.

-Ils ne sont pas méchants !

Comme s'ils pouvaient l'être? Franchement, les adultes étaient de vraies poules mouillées. Harris regarda la lionne qui n'avait pas vraiment l'air d'avoir compris où ils se trouvaient. Mais elle parlait, ce n'était pas comme ceux du zoo qui faisait que grogner et dormir. Il s'extirpa de la main de Jamie et marcha jusqu'à elle.

-Sugar Rush. Dit-il.

Il n'en savait pas beaucoup plus à ce sujet, juste...qu'ils étaient au paradis des bonbons et des sucreries. Voilà. Même si les Celtes ne croyaient pas trop au paradis. Les Américains appelaient le monde après la mort ainsi. Harris n'était visiblement pas le seul gourmand du groupe. Il sourit en voyant le renne manger l'un des arbres en mikado... Harris, en tant que gamin et adepte des pubs laissèrent s'échapper un "restons léger" murmuré.
L'attraction de l'ours en gélatine était trop forte. Harris avait deux envies, lui faire un câlin et le manger, mais comme il s'agissait d'un ourson, il resterait à sa première idée. Non parcequ'en étant lui-même un petit ourson à la nuit tombée, il jugeait que tout ce qui ressemblait à un ours était un ours, nourriture ou non, et que s'il le mangeait, il faisait du cannibalisme.
Il s'élança vers l'ourson, et referma ses bras sur ce dernier. Il était bientôt encerclé par d'autres qu'il câlinait. Mais un grondement venant de son dos l'arrêta net.

-Oups.

Il lâcha l'ourson, fit son plus beau sourire et tenta d'intimider l'ours. Sauf que cela ne fonctionna pas très bien. Il allait donc devoir faire un repli stratégique et mettre en place un plan pour se débarrasser de la maman, pas contente.
Il courut vers le reste du petit groupe, les dents serrées, les yeux grands ouverts. Le renne étant le plus proche de lui, il sauta sur son dos.

-Huuu!

Le grondement qui émanait de la forêt chocolatée n'annonçait rien de bon. Rien de bon du tout. C'était à peine si Jamie n'avait pas envie de lancer un 'Encore?!' désespéré vers le ciel. Une part de lui décréta cependant que ce n'était pas le moment, étant donné que cela n'était jamais le moment de se demander ce qui allait encore foirer dans une situation qui s'apprête à dégénérée. Mue par un réflexe commun, les trois quarts du groupe étaient resté ou avaient reculés vers l'arrière. Ce qui le laissait en première ligne, au côté de la présidente Vané-truc. Sérieusement? Elle, présidente? Une gamine comme elle? Une petite part de son esprit, celle non occupé à endiguer le stress et le désespoir qui s'insufflait doucement dans ses veines à mesure que le grognement se rapprochait, lui souffla qu'elle n'était peut-être pas tout à fait ce qu'elle semblait être. Après tout, lui même avait récupérer son corps d'avant. Celui d'un ado. Mais Jay la renversa d'un revers de la main, considérant du coin de l’œil la minuscule chose qui serrait les poings à côté de lui. Présidente en couche culotte ou pas, elle restait la mieux renseigner sur... L'endroit où ils se trouvaient. Alors, entre le tétanos et la gastro...
Le grondement se fit soudain plus grave, et Jamie eut la puissante envie de lever les yeux au ciel. Non mais sérieusement, on parlait bien de la mère ours d'un foutu ours en gélatine là? Il n'y avait vraiment personne pour relever l'improbable, le ridicule de la situation? C'était d'une crétinerie... Un cauchemar post récolte de bonbons un soir d'Halloween. Pourtant, Jamie serra les poings. Si ces derniers mois lui avait apprit quelque chose, c'était bien que l'improbable pouvait se montrer.... Violent. Et cela eut le don non négligeable de faire se mouvoir, dans son sang, quelque chose que Jamie avait endiguer. Depuis la dernière... Epreuve, Jamie s'était abstenu de toutes formes de violences. L'adrénaline avait quitter son mode de vie, remplacer par la caféine et la nicotine, à défaut de mieux. Il ne l'avait aucunement rechercher de peur de revoir surgir, là, sous ses veines, ces choses qui l'avait pousser à tuer, encore. Wilson pouvait le lui répéter aussi souvent qu'il le désirait, Morph pouvait le lui promettre qu'il n'était pas quelqu'un de mauvais, cela ne changeait rien à la peur monstre que ressentait Jamie à l'idée de se battre, encore. Certes, cette fois, aucune entité millénaire ne possédait son corps comme un vulgaire véhicule. Mais les cauchemars n'étaient jamais loin. Ils étaient là, latent, mais dans son sang. Dans ses veines. La violence.
A l'instant où Jamie s'en rendit compte, son corps s'emballa. C'était habituel, sauf que cette fois, cela se déclencha au plus mauvais moment possible. Alors que la panique bloquait chaque parcelle de son corps, la génitrice de l'amas de gélatine émergea des arbres de chocolat. Amas non moins gélatineux que son petit, elle devait mesurer, au bas mots, trois fois la taille de la présidente qui recula aussitôt d'un pas, à côté de lui. Il aurait voulu pouvoir, lui aussi. Mais son corps s'était bloquer. Ses genoux verrouillés, sa respiration bloquée. La seule chose qui bougea, ce furent ses yeux, pour admirer le déniveler fabuleux qu'offrait l'affreuse bestiole. Et pendant près d'une seconde, Jamie se demanda si son briquet n'était pas rester dans sa poche, histoire de faire fondre la grosse bestiole. La seconde suivante, il prenait le premier revers de gélatine de sa vie. Et sa mâchoire espéra sincèrement que ce serait le dernier aussi.
Ses pieds décollèrent du sol, et son dos cassa net le tronc chocolaté le plus proche. Atterrissant sur le ventre, il eut soudain les narines emplies de sucre, à lui en brûler les sinus. Cela acheva de l'étouffer à moitié. Ses toux de fumeurs n'avaient rien à voir avec celle-ci, qui lui déchira littéralement le torse, alors que des cris et des grognements s'élevaient dans tous les sens. L'ours s'avançait vers ses "compagnons", visiblement très en colère. ça, Jamie le déduit à l'oreille, car sa vision n'avait plus rien de très nette. Sa tête tournait comme un vieil évier en fer blanc, résonnant pareillement, et il manqua de s'effondrer en avant lorsqu'il tenta de se redresser sur ses paumes. Le problème, ce fût que le tronc brisé en deux laissait s'écouler une espèce de coulis de chocolat, qui l'embourbait délicatement, rendant le sol autour de lui extrêmement glissant. Autant dire qu'il lui fallut un moment pour revenir sur ses jambes.
Appuyé sur le tronc arraché, Jamie eut le réflexe de s'avancer, près à venir en aide aux autres. Mais ses pieds ralentirent. Sa respiration devint froide. La peur. La panique. La trouille monstre de pouvoir se battre. De devoir se battre. Une pierre immense sembla lui tomber au creux du torse. Trop risqué. Trop risqué... Ce n'était pourtant qu'un ours en gélatine. Mais...

J'avais une sorte de 6éme pour ça depuis Marshmallow. Quand une créature étrange arrivait, je sentais tout de suite les embrouilles. Et je les avais senti pour ces friandises.

Je tournai la tête, et vis Sven, mâchoire plantée dans un mickado.
-Ouais, c'est bien toi... Dis-je exaspéré.
Y en avait qui était inquiets. Comme la lionne qui s'était mis en position d'attaque ou le gars aux cheveux beaucoup trop troublants pour mes yeux.
Puis il y avait aussi le gamin roux insupportable. Lui, sa stupidité étant encore grande, s'était élancé vers les créatures, en courant, sans se soucier de rien.

-Non n'y vas pas, espèce d'idiot !

Le sol trembla, et des oursons plus grand apparurent. Les mères des petits ? Sérieusement ? Ceux-ci avait un regard -surement maternel- féroce bien souligné. Le petit s'étant fait encerclé, je courus vers lui pour le sauver, mais je tombai en glissant sur une flaque de chocolat. Ma tête en heurtant le sol à tout vitesse eut une sorte de… bug ? Des pixels en tombèrent, puis elle revint à sa forme initiale, mais avec une sérieuse douleur.
Je me retournai et vit Coupe d'Ado essayer de se battre contre une mère ourson. Je me levai avec peine -je n'aurai jamais cru que le chocolat était aussi glissant ! - et évaluai la situation. Ça attaquai de tous les côtés. Vraiment ? On se faisait détruire par des… friandises de gamin ? Mais dans quelle stupide histoire suis-je encore ? Je tournais sur moi même, essayant de trouver celui ayant le plus besoin d'aide, quand je fus propulsé dans les airs à plusieurs mètres. Quand j'ouvris les yeux, je vis que j'avais atterri assez loin des autres. Quand j'essayai de me relever, un ourson arriva devant, et m'asséna un coup de… patte dans le ventre.