ft les gens & les zombies

Agnès & Les gens & Les zombies

Les bras d'Edith étaient réconfortant, et Agnès voulait y rester tout le temps. Elle commençait vraiment a en avoir marre, là ce n'était plus drôle du tout. Elle entendit Kenshin crier, et sursauta, essayant de se mettre dans une position d'attaque tout en restant assise. Fausse alerte, ce n'était que l'ancienne lionne qui le désinfectait. « Ne t'inquiètes pas petit écureuil, ça va passer. » Elle aussi avait mal, mais elle avait l'habitude en quelque sorte, et elle se faisait du soucis pour les autres. Sasha venait de filer son collant, et elle n'était pas contente, car le zombie était en train de lui manger. Espérons qu'il ne coûtait pas cher, car sinon ça serait du gâchis.

Ces zombies étaient vraiment rapides et surtout très coriace car ce fut April qui se fit attaquer à la cheville. Agnès lui tendit la main après qu'elle ai utilisé son club de golf, pour ne pas qu'elle tombe au sol à cause de sa blessure. Déchirant un bout de sa chemise qui pendait déjà, elle le lui donna avec un petit sourire désolée. « Tiens, c'est pour que tu puisse nettoyer ta plaie, pour que tu es moins mal. » Ses grands yeux étaient remplis de larmes, parce qu'elle n'aimait pas la tournure des événements.

Kenshin cria encore, et Agnès sursauta encore une fois, elle aussi à la limite de la crise de nerfs. Se relevant avec l'aide d'Ediht, elle se jeta sur l'écureuil qui pètait un plomb. L'enserrant dans ses bras, elle posa sa tête contre son dos. « Calme toi, calme toi calme toi. » Agnès tremblait, elle avait peur, réellement, pensant que la fin du monde était en train de s'abattre sur eux, tellement que les éléments étaient déchaînés. Elle poussa même un cri quand le tonnerre éclata et que les éclairs déchiraient le ciel. « S'il te plaît ne devient pas comme eux, tu es gentil, tu es un tout mignon écureuil. » Les sensations dans le corps de la jeune femme étaient en train de faire un yoyo total, presque pire que quand Gabriel lui avait dit qu'il l'a libéré pour qu'elle vive sa vie.

Se calmant un petit peu alors que tout le groupe se resserrait, comme pour se protéger mutuellement, Agnès avait du mal à suivre le rythme de marche qui avait accéléré. Elle ne savait pas combien de kilomètres ils avaient parcouru, mais avec sa cheville, les longueurs étaient multipliaient par trois. Edith s'était avancée, pour voir dans quelle direction la mairie se trouvait, vu qu’apparemment la ville était devenue un immense labyrinthe.

Doucement, Agnès attrapa délicatement la main d'April, tout en lui lançant un petit regard à faire fondre une banquise. « J'ai peur, dans les jeux ça se passe pas comme ça normalement. Là on va tous mourir. » Frissonnant quand le vent l'a transperça, Agnès était vraiment gelée, presque en hypothermie. S’arretant un peu, elle regardait d'un air qui aurait pu croire qu'elle dormait, Sasha et Charlie qui s'étaient retournés pour leur parler. Or elle gardait quand même ses réflexes serrant violemment la main d'April. « CHARLIE ATTENTION UN ZOMBIE DERRIER TOI »

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Agnès & Les gens & Les zombies

Heureusement Charlie avait de très bons réflexes et la tête du zombie tomba au pieds de sa sœur, qui shoota dedans. Agnès hocha doucement la tête, alors qu'il commençait à se disputer. Se retournant vers April, la jeune fille lui fit alors un grand sourie. « J'ai confiance avec toi. Tu es forte et en plus tu es gentille. » Un peu de douceur dans ce monde de brute. La maladie d'Agnès fluctuait, et son taux de stress redescendait au fur et à mesure qu'ils avançaient et que les zombies ne se trouvaient pas à coté d'elle dans un rayon de minimum 20 kilomètres.

Edith était toujours en tête, Agnès avait vu son corps au détour d'une ruelle. Elle avait abattu un zombie rapidement et avait continué à courir pour trouver le chemin adéquat pour la mairie. Quand au petit groupe, il avançait sûrement. Sauf que la quiétude fut de courte durée car une bande de vilains zombies fit son apparition. Ce fut d'abord la blonde, un ancien félin selon April, qui s'énerva contre le pauvre zombie. Vraiment, Agnès marqua dans un coin de sa tête, qu'il ne valait mieux pas la mettre en colère, même si en temps normal, elle ne se serait pas gênée de lui dire ses vérités.

Elle sursauta, lâchant la main réconfortante de la lionne qui se faisait attaquer par un zombie mordeur. La fatigue commençait sans doute à se faire sentir, car April n'arriva qu'a le repousser, ne le tuant pas. Agnès passa une main dans son dos, alors qu'elle tremblait comme une feuille pour la réconforter, comme elle l'avait fait avec l’écureuil. D'ailleurs, ce dernier réceptionna le zombie qui avait mordu April pour le décapiter d'un coup sec et précis. Edith revenait pour voir si tout allait bien, et hocha de la tête pour répondre à sa question, tout comme la blonde.

Après la pluie, le beau temps normalement. Non, pas ici, le vent venait de se lever, et cela n'annonçait rien de bon. L'odeur devenait de plus en plus forte, comme si tous les zombies en décomposition se trouvait à coté d'eux. Agnès se boucha le nez, alors qu'ils marchèrent un peu, en soufflant doucement. De l'eau n'aurait fait de mal à personne, mais la jeune fille ne voulait pas se plaindre. Déja qu'elle passait pour le boulet du coin, si en plus elle commençait à dire qu'elle avait soif et faim, c'était fini. Essayant de regarder s'il y avait pas une fontaine, elle s'éloigna à deux pas du groupe. Mais forcément, c'est à ce moment là, qu'un zombie l'a percuta de plein fouet, lui arrachant un cri de douleur et de surprise.

Cette fois, elle ne se laisserait pas avoir, repoussant de toutes les forces qu'elle pouvait avoir dans ses jambes, le zombie tomba sur le côté alors qu'elle esseyait de se relever à toute vitesse, grimaçant de douleur. Empoignant fermant sa batte de criket, elle était prête. Fermant les yeux, soufflant, il fallait qu'elle fasse abstraction des choses, qu'elle allait mine de rien tuer un humain. Cette pensée la fit frissonner, alors qu'elle entendait le zombie grogner en se relevant. Non, il fallait qu'elle fasse sortir sa colère, qu'elle pense à une chose qui lui avait fait du mal, et là elle n'aurait plus aucun scrupule. Quand elle ouvrit les yeux, ce n'était plus un banal individu transformait en zombie, mais bel et bien Gabriel qui se tenait devant elle. D'accord, elle dut se retenir pour ne pas aller lui faire un câlin et lui demander comment il allait, mais soudain, les paroles qu'il lui avait dites résonnèrent dans son esprit.

Une claque mentale, plus forte que la claque physique qu'il lui avait donné ce même jour. Dark Agnès surgit du fin fond des enfers. Levant bien haut sa batte, elle attendit que le zombie se jette sur elle, pour lui assener un coup violent sur la nuque. Tombant au sol, il n'était pas encore mort, et toute sa colère et sa haine se déversa sur lui. Plus aucun bruit dans la rue, comme si tout le monde était stupéfait de la rage que pouvait contenir ce petit être. « Je te hais. Je suis stupide là alors ? Et je l'a vis mieux ma vie là, hein maintenant que tu es partit. Tu trouves aussi n'est ce pas. » Elle s'acharnait encore et encore, alors que le sang giclait sur elle, la recouvrant en grand parti. La batte rentrait comme dans du beurre, alors que les derniers tressauts de zombie se calmait un peu. « C'est ça, meurs, brûle en enfer, que les diablotins te piquent les fesses avec leur pique. Crève Gabriel, putain mais CREVE. »

Là, c'était sur, le zombie était mort, et même enterré, vu comment elle l'avait réduit en poussière. Finalement, elle n'était pas la fille de Wilfried Gru pour rien, il l'avait bien élevé. S’essuyant d'un revers de manche, elle se rajoute en réalité du sang sur le visage, alors qu'elle se rapprochait du groupe, tenant sa batte sur l'épaule. « Bah quoi, peut être qu'il s'appelait Gabriel, hein, on sait pas d'abord. »