Temple de Paphos, maintenant.

Je faisais face à Uriel accompagné de l'Hécatonchire. Si tout se passerait mal, je nous enverrais au pire soit en Olympe ou un autre endroit tout en invoquant mes frères et sœurs, leurs créations ainsi qu' Elsa, Emma, Wilson et Jamie. Nous serons sûrement assez nombreux afin de le vaincre. Je me préparais à l'affronter quand, sortie de nulle part, une flèche lui transperça le torse. Alors qu'il tombait au sol, je me retourna. Non ... ce n'est pas possible ... Aphrodite ... c'est bien toi ? Je ne bougeais pas, je ne faisais que la regarder immobile. Je ne savais pas quoi dire, quoi faire. Je la regardais sans rien comprendre. Et sans m'en rendre compte, je sentais un rictus se dessiner et des larmes couler. Elles ne cessèrent de couler malgré qu'elle m'ignorait. Je la regardais, oubliant tout ce qui m'entourait. Elle était là, elle était revenue. Puis, comme une balle de revolver, le remord me toucha en plein cœur. Je ne l'avais même pas cherché ... elle avait étée tout ce temps seule. Je ne pouvais rien dire, juste la regarder comme je l'avais toujours fais. Je n'avais pas senti son aura, elle semblait qu'elle eusse disparue. Elle ne la retrouva que quand un homme en noir vint l'agresser. Ms poings se serrèrent à un tel point que j'eus les paumes ensanglantés, enfonçant si profondément qu'il ralentissait le processus de régénération.

Puis elle m'adressa la parole pour la première fois, ne me regardant même pas. Elle parlait du fils du titan t l'envoya dans la prison de l'Olympe. Elle semblait le connaître et il semblerait que je l'ai légèrement surestimé, je ne m'en préoccupa que très peu. Le plus important était qu'ELLE était là. Elle était redevenue. Et moi je n'avais rien fait, je l'avais présumée morte. Je la laissais donc faire. Puis en montrant Hippolyte elle me demandait si c'était elle. Sa voix n'était qu'un murmure, mais tout mon corps se mit fut pris d'un frisson. Les larmes coulaient encore et je n'osais pas faire le premier pas, risquer de la perdre encore, de la briser. Je ne répondis alors que d'un hochement de la tête :

" Oui. Elle s'appelle Hippolyte, elle est la cousine d'Elliot. "

J'avais parlé rapidement afin de ne pas briser le ton sûr de soi de ma voix. Elle me regardait enfin, je plongea immédiatement dans son regard, il montrait toute sa peine, sa souffrance. Elle s'approchait de moi, je murmurais alors :

" Désolé "

Ma voix était tremblante, touchée, au bord de nouvelles larmes. Elle vint m'enlacer, de nouveau mon corps ressentit ce frisson. Je sentais son corps contre le mien. Elle trouva refuge dans mes bras, et murmura sa joie d'être revenu. Je souris avant de sentir de nouveaux mes larmes tombées sur sa chevelure dorée, encore une fois, je n'avais servi à rien. Je l'agrippais au même moment où elle fit pareil. Ma voix encore plus tremblante je murmura :

" Désolé. Désolé. Désolé. Désolé "

J'étais presque devenu un robot, une poupée brisée répétant une vingtaine de fois ce mot. Mes péchés s'alourdissaient tellement ... mon dos ne tint pas le coup. Alors que cela faisait une demi minute que nous nous serrions l'un contre l'autre que mes jambes ne supportèrent plus tout ce coup, ce poids. J'étais maintenant à genoux et je la serrais encore :

" Je n'ai rien fait, désolé. Désolé ... "

J'offrais certainement un spectacle pathétique que Hadès ou Dolos se seraient régalés mais je n'en avais aucunement cure. Je me leva après un certain temps à genoux puis posèrent mes yeux sur le groupe et particulièrement sur l'autre femme que j'avais abandonné. je posa alors mes yeux sur elle :

" Je m'excuse aussi. Je n'aurais jamais du ... désolé, je ne reviendrais plus je te le promet. Le message est passé. Je suis désolé et après tout, pour toi je suis autant un étranger que cet " Uriel " "

Je me força à sourire avant de faire disparaître le groupe, le renvoyant à Storybrook. Nous étions désormais seul. Moi ce monstre et elle que je ne faisais que tirer vers le bas. La famille est tout, ceux que nous aimons. Je n'avais pas le droit de .... alors je voulais les protéger. Aphrodite, Hippolyte et tout les autres.

Quelques jours après, temple de Paphos.

Quelques jours pour revenir, quelques jours pour voir quel était finalement la source de cette énergie. J'avais envoyé télépathiquement un message aux autres dieux signifiant qu'Aphrodite était encore vivante. Attendant ces deux jours tout en profitant brièvement de celle que j'aimais tant.
Je fus donc devant le temple de Paphos et entra facilement dans le lieu d'Aphrodite. Une fois entré, je vins donc en direction de cette puissance ... si oppressante. La carte n'y était pour rien, quelque chose rodait ici. Une voix se fit entendre parlant de Cygnos et de la création de l'âme d'Aphrodite. Il était devenu gardien de ce lieu sacré par châtiment.

Je cherchais partout, cette énergie m'effleurait presque, mais je ne voyais rien. Mais qui peut bien posséder une telle énergie ?

Il était apparu devant moi ... non ... comment était ce possible ? Ca ne pouvaient pas être lui ...
Je l'écoutais tout en l'observant. Il me parlait de ma mère, Gaïa et du fait que j'étais exactement comme elle m'avait décrit. J'avais apparemment un destin plus glorieux que celui que j'eus. Mais qu'est qui s'est passé ? Pourquoi n'a t on jamais vu Mère ?

Puis, d'un mouvement de la main, tout nos noms, les 15 s'affichèrent sur la carte. Je la regardais ... pas possible ! Non, ça commençait à faire un trop pleins d'informations.
Il venait ici souvent ? Je ne l'avais jamais senti, enfin je crois ... Je ne sers vraiment à rien ! Vint au tour des douze titans d'apparaître sur la carte, suite à cela il me conta l'histoire des Titans, tout en nous comparant tout les deux avec notamment l'arrivée des nouveaux dieux.

Ma mère avait mit en danger son peuple ? Pourquoi ... il devait sûrement y avoir une explication. Nos armes les mettaient en danger et donc il l'avait fait tuer, elle et la moitié des siens. D'un côté, il ressemblait à Zeus, mais je les comprenais en partie. Le pouvoir, le règne n'est pas chose aisée. De plus, il était au courant pour Hippolyte ... c'était un Titan après tout, cela devait être normal.

En un clin d'œil, nous nous retrouvâmes sur un immense caillou. Chronos s'excusa alors pour " l'accident des 4 cavaliers ". Je n'avais rien à lui dire, il était un Titan, il était plus fort que tout ceux qui existe et j'étais dans son domaine. Il partit alors s'asseoir sur son trône accompagné d'un jeune garçon ... Uriel. Ils se ressemblaient lui et ce " Jeremiel ", ils avaient en plus la même aura, la même empreinte. C'était vraiment son fils, quel salaud ! Mais pourquoi y en avait il deux ?
Et enfin, il finissait de tourner autour du pot. Il voulait l'univers du monde des contes. C'était un ultimatum, soit je leur donnais MON monde soit le leur. Pour me le prouver et appuyer ces propos, un trou noir derrière lui, où l'on pouvait voir la cité d'Olympe. Il ne ment pas, j'ai vraiment à faire le choix entre ma famille et sept milliards de vies contre moins d'un million d'extraterrestres. Ils avaient leurs défauts mais les détruire ne me réjouissaient pas tant que ça.

Nous fumes alors de nouveau dans le temple et l'indicateur me concernant montrait encore 10% de cycle de vie. Cependant, ce marqueur revint à 100% lorsqu'il me parla de la possibilité d'abandonner Storybrook afin qu'il y gouverne avec son fils. La décision me revenait ...

Et alors que nous nous faisions face, il posa ses mains sur mes épaules. Et là je la sentit. Cette terrible puissante, sans limites, infinies. Nous n'avions aucune chance ! Puis il disparut en me demandant de lui faire confiance ! Comme si je pouvais ...

Revenant sur la carte après cette terrible expérience, je vis alors que mon indicateur était maintenant à 9%. Je soupira alors :

" Avons nous vraiment une chance contre un titan ? "

Et alors que je relevais la tête, un point rouge sur la carte apparut, marqué dessus Titan. Ce point était sur une planète inconnu, de l'autre côté de notre univers. Peut être y avait il une carte à jouer ? Surtout que je savais maintenant pour Galan ...

Je pris alors la carte et disparut. Décidément, la vie n'a pas décidé de me faire de cadeaux. Pour l'instant, j'ai certaines personnes à interroger. J'arrive mon vieil ami.