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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Evénement #3 : L'ïle de la Tentation - Groupe 2 [Fe]

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Wilson Wallander
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Wilson Wallander

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Evénement #3 : L'ïle de la Tentation - Groupe 2 [Fe] _



________________________________________ 2014-07-14, 18:05

QUE LES DIEUX ROBOTS SOIENT BÉNIS !
wilson ∞ morrigan
Quelle nuit pourrie. Il n'y avait pas à dire, Wilson avait rarement été de si mauvaise humeur au réveil. En général, il commençait même sur les rotules, se réjouissant d'avance de la journée pleine de bonnes actions qui l'attendait. Peut-être qu'il manquait de sommeil... à observer les étoiles un peu trop longtemps le soir, il perdait le rythme. C'est qu'il était plus tout jeune ! Étouffant un bâillement, il se retourna dans son lit... ou ce qu'il croyait être son lit.

C'était tout fin, ça grattait, ça rentrait dans ses vêtements. On lui avait volé sa couverture pendant son sommeil pour lui faire une farce ? Si seulement... Ouvrant lentement les yeux, il ne put se retenir de sursauter lorsque le paysage se dévoila complètement face à lui. L'eau turquoise, le sable blanc et le ciel dégagé. Il sut immédiatement qu'il ne s'agissait pas de la plage de Storybrooke, aucun doute n'était possible. Mais alors comment ? Il faisait presque aussi chaud que dans son ancien monde, au moment où la pollution régnait, pourtant, l'air été pur ici ou en tout cas, il pouvait le sentir au léger vent claquant son visage. Et le sol n'était pas envahi par des immondices, la mer n'était pas devenu marron... Il n'était donc pas de retour dans le passé. Son corps humain lui confirmait cette hypothèse. Wilson était toujours là.

Se grattant la tête, perdu comme jamais, les questions fusaient dans son esprit. Comment ? Pourquoi ? Tout seul, en plus. Faites que ça ne recommence pas... Will aimait bien sauver le monde, oui, mais si cette fois il pouvait le faire accompagné, ce serait plutôt pas mal. Des siècles de solitude lui avait suffit. Il n'avait quand même pas été envoyé ici juste parce qu'il s'était dit que sa vie manquait d'aventures ? Non parce qu'entre aventures et aventures, y'a un sacré gouffre... Lui il voulait sauver la vie d'un chat pour commencer, pas tout de suite se retrouver sur... une île déserte ! Si jamais les dieux des robots étaient en train de se jouer de lui, ils allaient l'entendre.

- Allez tous vous faire... ah je suis poli, mais j'en pense pas moins ! lança-t-il en direction du ciel sans vraiment savoir pourquoi.

Il entreprit de se redresser, paumé pour paumé, autant visiter l'endroit. Il se rassurait en se disant que si jamais l'envie de se barrer lui prenait, il pourrait toujours nager ! Heureusement qu'il avait prit des cours récemment, même si vu son niveau actuel, en quelques mètres il finissait déjà étouffé.
Il ignorait dans quelle direction aller, il faut dire qu'aucun grand bâtiment ne dépassait les palmiers. Ces derniers semblaient s'étendre à l'infini, dansant en rythme les uns avec les autres et Will distinguait simplement au sol une diversité de plantes multicolores, s'enfonçant dans la forêt tropicale. Qui sait quelles bêtes pouvaient se cacher là dedans.
Aucun endroit où se réfugier en vue en tout cas... il pouvait juste attendre. Parce que ceux qui l'avaient laissé ici étaient des sadiques qui voulait le voir crever d'ennui.

- Vous auriez au moins pu me laisser un bouquin...

Ou un pollux. Oui, oui, un pollux. Y'avait l'air d'avoir un tas de poils étalés pas loin, ils les voyaient d'ici, le soleil se reflétait dessus et ça l'aveuglait presque. Wilson accéléra le pas, priant pour ne pas être en train d'avoir des hallucinations, au moment où la masse de poils se mit à bouger. Il déchira une chaussette sur un caillou et s'étala sur le sable pas très loin de l'endroit qu'il essayait de rejoindre. Ce qu'il avait confondu avec le pollux semblait en fait avoir une apparence humaine, puisque son ombre le dominait à présent. Il releva les yeux, faisant face à une... magnifique personne, sans aucun doute, même si à part ses cheveux il n'en voyait pas grand chose. Tout ce qu'il retenait, c'était qu'il n'était pas seul comme il le croyait. C'était un ange tombé du ciel. AMEN. QUE LES DIEUX ROBOTS SOIENT BÉNIS !

- S'il vous plaît... Me laissez pas tout seul... Oui, il est désespéré. En plus... J'ai perdu une chaussette... Vous pourriez me prêter la vôtre ? Fais ton regard suppliant, fais ton regard suppliant.

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Evénement #3 : L'ïle de la Tentation - Groupe 2 [Fe] _



________________________________________ 2014-07-14, 21:03


The moment I wake up, before I put on my makeup I say a little prayer for you


Dormir est une fonction primaire de l'organisme : en dormant, nous nous régénérons à la fois physiquement et mentalement. Il faut savoir que nous passons un tiers de notre vie à dormir !
Les cycles du sommeil évoluent avec l'âge : plus on vieillit, moins nous avons besoin d'heures de sommeil et moins notre phase de sommeil profond est importante. En moyenne, un bébé a besoin de 16 à 20 heures de sommeil, un enfant de 12 heures, un adolescent de 9 heures et un adulte de 6 à 8 heures voire moins pour une personne âgée. Mais, parfois, pour se sentir reposé, un « gros dormeur » peut avoir besoin de 10 heures de sommeil quand 6 heures suffiront à un « petit dormeur ».

Du moins, dormir est un état naturel pour tout être humain qui se respecte. Moi, je ne suis pas humaine. Et je n'ai normalement pas besoin de dormir. Si je me couche sur un lit et plonge dans un état second, c'est tout simplement pour me laisser aller dans un état de méditation, me ressourcer. Quelques siècles perdue dans un trou noir et béant m'avait fait perdre la notion du temps et du monde. Plus rien n'était comme avant, et moi principalement. Même si ces humains me répugnaient, les imiter était un bon moyen de survivre et m'intégrer dans leur univers misérable, morne et pitoyable.

Je n'avais jamais dormi avant. Mais je ne me souvenais pas qu'au réveil, rien n'était plus pareil. Que les lieux changeaient. Je pensais qu'il suffisait de rester sur son matelas et que lorsque on ouvrait les yeux, on était toujours sur le lit. Pourtant, le contact sous mon corps était tout sauf celui d'un matelas. Les paupières toujours clauses, je pouvais quand même me rendre compte que tout ce qui m'entourait ne ressemblait en rien à la demeure où j'avais élu domicile. La simple fenêtre minuscule de la chambre n'aurait jamais déversé autant de soleil. Et l'eau jaillissant de la fontaine installée dans cette drôle de pièce pour se nettoyer n'avait pas cette odeur salée. De même que ce n'était pas vraiment en ville que le cris des mouettes auraient été entendues.

Mes paupières se soulevèrent d'un coup, et mon regard accrocha celui d'un gros rond lumineux face à moi, perdu dans l'étendu bleuté du ciel. Aucun doute, ça s'était le soleil, je pouvais le reconnaître. J'étais, semblait-il, allongée. Quelque part, mais je ne voyais pas où. Sûrement pas le Tartare, à moins qu'ils aient refais la décoration. La fosse des enfers étaient juste faîte d'ombres, pas de chaleureux soleil. Ce serait trop facile sinon.

Je bougeais la tête vers la droite, et ma joue entra en contact avec une matière chaude. C'était jaune et ça donnait envie de me gratter. Mais c'était surtout du sable. Ce qui voulait dire que c'était une plage. Et qu'il y avait la mer. L'océan après... C'était tout à coup comme si j'étais de retour à la maison, sur les plages où les bateaux étaient construits pour ensuite aller piller les îles aux alentours. Que de bons souvenirs... mais ça ne pouvait pas être ça. Trop louche. Et je ne porterais sûrement pas des habits d'humains.
Être ainsi allongée me donnait une impression d'infériorité. Je me redressais rapidement, pour me retrouver face à la mer. Ah la mer... une grande histoire d'amour elle et moi... même si celle-ci était loin d'être celle que j'aimais. Trop belle et trop calme à mon goût. Quand il n'y a aucune vague, on appelle ça un étang. Ou un bassin.

Je passais une main sur mon jean salis par le sable, mais c'était presque impossible de décrocher les grains jaunes du tissus. C'était même carrément incrusté dedans. Je savais que les vêtements humains étaient de la camelote, je le savais ! Ce genre de choses est impossible à entretenir et n'a aucune résistance. J'aurai dû garder mon armure avant de m'allonger, au lieu d'enfiler ce pantalon collant et ce haut qui montrait plus de ma féminité que ce qu'il faudrait. Si c'était le prix à payer pour intégrer les humains, je n'étais pas sûre que ça valait le coup.

- S'il vous plaît... Me laissez pas tout seul... J'ai perdu une chaussette... Vous pourriez me prêter la vôtre ?

Je me retournais d'un bon, en portant instinctivement la main dans mon dos pour attraper ma hache. Mais il n'y avait rien. Juste l'attache vide. Sans quitter des yeux la personne devant moi, je voulu prendre mon épée à ma hanche. Mais il n'y avait qu'un fourreau, vide lui aussi. Mes armes... je les avais perdu. Et en plus je ne m'étais même pas rendue compte que quelqu'un était derrière moi. Ce lieu était louche. Très louche. Trop louche.

Si ça avait été un ennemi armé, même sans arme, j'aurai pu le tuer. Je lui aurais volé son âme et envoyé aux Enfers, juste en posant une main sur son front et en me concentrant un peu. Je ne suis pas déesse de la guerre pour rien. Mais le jeune homme devant moi avait tout sauf l'air d'un ennemi. Déjà il était plutôt maigrichon. Et il avait une moue adorable qui n'aurait jamais eu sa place sur le visage d'un combattant. Ce n'est pas cliché, mais réaliste. Il ne semblait même pas capable d'écraser un insecte ou égorger un lapin. Alors m'attaquer et me tuer... même pas en rêve !

- Je n'ai pas l'impression que tu puisses m'éclairer sur le pourquoi et le comment nous nous sommes retrouvés ici. Tu as surtout l'air d'un enfant qui a perdu sa mère... et qui essai de la retrouver.

Certes, il n'était sûrement pas un enfant. Mais son regard de chien battu y faisait penser. Ou alors à un petit animal de compagnie. Mais pas à un homme. Dommage. Quand on se retrouve au milieu de nul part, un homme sous la main, ça fait passer le temps.
Je posais mes yeux bleus sur son pied nu. Il voulait une chaussette. Si je ne me trompe pas, c'est ce que les humains portent dans leur chaussure. Dire qu'à mon époque, on ne portait que des bottes en fourrures et si il faisait froid, on risquait d'avoir des engelures. Les mortels étaient pire que des femmelettes. Je retirais ma chaussure noire en utilisant mon autre pied, qui tomba sur la sable. Je me retrouvais un pied simplement recouvert d'un bout de tissus noir, ce qu'on appelait chaussette, selon le commun des mortels. Ça ne servait franchement à rien. Je levais le pied, essayant de rester en équilibre debout, et d'un geste rapide je retirais le vêtement. Les pieds de nouveau sur terre, je tendis la chaussette au jeune homme.

- Tenez. Il me semble que ça te tient à cœur. Et étrangement, je suis d'humeur généreuse aujourd'hui.

C'était bien vrai ça. Je n'étais pas trop énervée, mais je sentais plutôt l'excitation envahir mon enveloppe charnelle et spirituelle. Ça faisait des siècles que je ne m'étais pas sentie aussi bien. Je suis une femme d'action, alors avoir autre chose à faire que de jouer avec des mortels faiblards et sans intérêt, ça ressemblait à mon Valhalla personnel.

- Je n'ai pas plus envie que ça de rester avec toi, crois-moi. Tu as l'air faible, et généralement, je n'aime pas m'embêter avec un šibek*, mais je pense que si je t'abandonne, ça risque de mal finir, et même si ça ne me pose pas plus de problèmes que ça, je pense que t'avoir moi pourrait servir.

On ne sait jamais. Si nous somme coincés dans un monde gouverné par des dieux adorant les sacrifices, j'aurai toujours le mien sous la main.
Je posais les mains sur mes hanches et jetais un coup d’œil circulaire à l'horizon. Que la mer, pas de terre au delà. J'ai une vision plus améliorée que les mortels, mais il n'y avait rien. Sauf de l'eau. Quand un sens ne sert pas à grand chose, et accessoirement que l'on a pas d'armes avec soit, il reste l'odorat. Ça peut apprendre beaucoup, croyez moi. Je suis principalement douée pour sentir le sang, mais le reste ça fonctionne aussi.

Je pris une grande inspiration. Il y avait l'odeur salée de la mer, celle écœurante des algues échoues sur la plage. Même le soleil avait une certaine odeur, chaude et caressante. Ne me demandez pas pourquoi je peux sentir le soleil. Tournant la tête vers le petit humain, je le dévisageais en essayant de prendre un air un minimum intéressé. Je n'aime pas les mortels. Sauf mes vikings. Et lui, il n'en était pas un. Mais il était du genre mignon comme tout. Et autant avoir un humain dans ma poche.

- Je vais avoir besoin de toi. J'aimerais que tu prennes une grande inspiration par le nez, et que tu me dises tout ce que tu sens. C'est important. Tu as la tête de quelqu'un qui a été un animal, je trouve. Donc ton odorat doit être développé. Je veux absolument tout savoir sur ce que tu arrive à sentir. Tout les détails comptent, d'accord... euh... je pourrais t’appeler « mortel », mais autant savoir comment tu t'appelles. Je suis Morrigan. Ou Freyja. C'est au choix.

J'avais dû mal à me comporter comme une humaine. C'était dur, très dur. Mais si je voulais que ça se passe bien, le menacer en lui plongeant la tête sous l'eau n'était pas une bonne idée.


* šibek veut dire "faible' en slovène. Je voulais trouver ça en norvégien, mais c'était impossible Evénement #3 : L'ïle de la Tentation - Groupe 2 [Fe] 563794906
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________________________________________ 2014-07-15, 19:23

QUE LES DIEUX ROBOTS SOIENT BÉNIS !
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Il ne comprit pas vraiment ce que cherchait la jeune femme en commençant à toucher plusieurs endroits de son corps... Hum, non, il n'allait pas l'agresser. Tout ce qu'il cherchait pour l'instant, ce n'était pas sa maman non plus, c'était une chaussette de remplacement. Depuis qu'il avait réalisé, après la tombée de la malédiction, que ses pieds n'étaient pas son mode de transport "naturel", il y faisait attention. On se rend pas compte à quel point c'est fragile, un pied. Une foulure à la cheville et hop, on a du mal à marcher ! Alors qu'avant, un boulon de perdu, on en trouve un autre, on rajoute un peu d'huile, au besoin, on revisse... Des os de remplacement, ça se trouvait beaucoup moins facilement. Il ne voulait pas abîmer ce qui lui permettait de pouvoir rester debout. Puis, il aime pas trop avoir du sable entre les doigts de pied, aussi (c'est surtout ça en fait).

Elle avait raison sur un point néanmoins : il ignorait tout de cet endroit et de la raison de leur présence respective. Si deux inconnus comme eux avaient été placés sur cette plage, il devait y avoir une raison... Rien n'arrivait par hasard, ce n'était pas possible. Peut-être que d'autres personnes se trouvaient ici, à l'autre bout de l'île... Peut-être pas. Non pas que l'idée de passer un temps indéterminé en la compagnie de cette blonde au regard étrangement transperçant le dérangeait, mais elle avait l'air d'être dotée d'un fort caractère à l'opposé du sien. Oh, ça pouvait être marrant, non ? Tant qu'il ne la cherchait pas trop, parce qu'il doutait de pouvoir gagner en cas de confrontation. Will avait l'instinct pour ce genre de choses.

- Tenez. Il me semble que ça te tient à cœur. Et étrangement, je suis d'humeur généreuse aujourd'hui.

Il ne se retint pas de sourire lorsqu'elle lui tendit le vêtement, l'enfilant aussi rapidement que possible. Ça le rassurait d'un coup. Dans une telle situation, le moindre geste amical pouvait lui remonter le moral. La remerciant rapidement, il se remit sur ses deux jambes, balayant d'une main le sable qui s'était logé sur ses vêtements et aussi dans ses vêtements et ses cheveux et sur sa tête... Oui en fait il fallut plus d'un seul balayage pour en enlever le maximum.

- Je n'ai pas plus envie que ça de rester avec toi, crois-moi. Tu as l'air faible, et généralement, je n'aime pas m'embêter avec un šibek*, mais je pense que si je t'abandonne, ça risque de mal finir, et même si ça ne me pose pas plus de problèmes que ça, je pense que t'avoir avec moi pourrait servir.

Hum, d'accord. Il n'avait pas l'impression que la moindre contestation puisse être acceptable et, à dire vrai, lui aussi se disait qu'être avec elle ne pouvait pas être si mauvais. Si jamais ils se retrouvaient dans le pétrin, il s'en sortirait bien mieux si elle se trouvait à ses côtés. Elle avait l'air de savoir se débrouiller. Mieux que lui, en tout cas. Mais il s'adapte vite ! Donnez lui encore cinq minutes et il sera devenu un véritable Robinson. Il était programment pour se faire à toute situation, avant, aucune raison que ça ait changé. Si elle ne donnait pas l'air de l'apprécier à sa juste valeur pour le moment, elle verra bien qu'il est très débrouillard comme garçon !

Il gonfla le torse, reboosté par cette remontée de confiance, jusqu'à ce que ce regard pénétrant se repose sur sa personne. Gloups. Pas à dire, elle ne devait pas être n'importe qui. Venait-elle aussi de Storybrooke ? Ou d'un autre monde ? Il ne l'avait jamais croisé auparavant et, quelqu'un comme ça, ça ne passe certainement pas inaperçu, surtout dans une si petite ville. Elle devait venir d'autre part... sans doute un endroit "magique", lui aussi.

- Je vais avoir besoin de toi. J'aimerais que tu prennes une grande inspiration par le nez, et que tu me dises tout ce que tu sens. Ah bah pour l'instant il sentait surtout qu'elle était très bizarre. C'est important. Tu as la tête de quelqu'un qui a été un animal, je trouve. Donc ton odorat doit être développé. Je veux absolument tout savoir sur ce que tu arrive à sentir. Si elle le prenait pour ce qu'il n'était pas, tout de suite, ça devenait plus clair. Elle allait être déçue. Tout les détails comptent, d'accord... euh... je pourrais t’appeler « mortel », mais autant savoir comment tu t'appelles. Je suis Morrigan. Ou Freyja. C'est au choix.

"Mortel" ? Wilson ne l'était pas vraiment, si on y réfléchissait... Il avait vécu des siècles déjà... Peu importe. Freyja. Ce nom lui disait vaguement quelque chose, mais s'il commençait à chercher dans sa mémoire, ça lui prendrait un certain temps. Et il ne se voyait pas resté planté la bouche ouverte devant elle pendant un quart d'heure, commencer à baver, alors que ça ne devait pas avoir une si grande importance... On s'arrêtera à Morrigan.

- Enchanté, je m'appelle Wilson ! Je viens de la planète Terre. Est-ce que c'était vraiment utile de le préciser ? Mettons ça sur le compte du stress, de l'excitation, elle le déstabilisait c'est tout. Et euh... je suis navré mais... je n'ai jamais été un animal. A moins que chez vous, les robots soient traités comme des chiens. Enfin, je dis pas que je suis un robot... Si seulement il pouvait ne pas raconter sa vie à n'importe qui, ce serait bien. J'ai toujours été très nul pour ce qui est de sentir. Mes plats brûlent tout le temps dans le four, je suis pas très doué à ce niveau là.

Si elle lui demandait de fouiller dans le sable par contre, là c'est une toute autre affaire. Niveau nettoyage et recherche d'objets cachés, il pouvait faire des miracles ! Il courrait vite aussi. C'était un avantage, non ? Pour lui faire plaisir (parce qu'il est très gentil), il tenta quand même le coup de l'inspiration profonde, sans grande conviction.

- Je sens que j'ai du sable qui est encore coincé dans le nez. Le nez froncé et les yeux plissés, il n'était pas d'une très grande utilité. On devrait peut-être faire le tour de l'île, ou aller voir dans la forêt. Il y a peut-être d'autres personnes dans le coin, ou des animaux... Ou un portail avec un peu de chance. Il ne peut pas ne rien avoir.

Ils ne perdaient rien à essayer. Puis ça vaut toujours mieux que de rester planter là à attendre que le bon dieu se présente et leur explique le pourquoi du comment.

- Alors, vous venez d'où, Morrigan ? Il en avait déjà entendu beaucoup d'histoires hors du commun, elle ne le surprendrait sûrement pas. (  Evénement #3 : L'ïle de la Tentation - Groupe 2 [Fe] 4070235387  )
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________________________________________ 2014-07-18, 02:58


The moment I wake up, before I put on my makeup I say a little prayer for you


Bon, apparemment, je n'étais pas tombé sur l'humain du siècle. Niveau intelligence, on va faire un effort. J'étais coincée avec lui, et pas avec un grand aventurier. Ou mieux encore, un viking. Ah si j'avais eu un guerrier sous la main, tout aurait été plus facile ! Mais à la place, j'avais récupéré... un robot.



Je ne sais pas ce que c'est. Pour moi, ça ne veut rien dire. Je n'en ai encore jamais vu. Je veux bien les chimères, les loups géants qui avalent la lune, mais un robot... c'est un peu comme la fois où on m'a parlé de la télévision. Ou de l'utilité première d'un rasoir. Non, ça ne sert pas à égorger et écorcher les gens, mais à retirer sa pilosité. Je ne comprendrais jamais les mortels. Jamais. On dit sur mon passage que je suis instable psychologiquement. Comme si eux, ils n'étaient pas tarés avec leurs drôles d'engins sans intérêt.

Mais ça c'était la Terre. Ce monde d'humains fous. Je n'étais pas chez moi, et si mon alter-ego était d'ici, moi je ne pouvais même pas voir cet endroit en peinture. Retourner veiller sur mes vikings est la seule chose un tant soit peu intéressante. En attendant, je suis coincée sur une île avec un petit humain bizarre. Encore plus bizarre que les autres, j'entends par là.

Je croisais les bras sous ma poitrine, en tournant la tête vers la forêt sauvage avant de reporter mon attention sur Wilson. Il voulait qu'on cherche quelque chose. Et en même temps, savoir d'où je venais. Les mortels ont une passion pour la conversation, c'est impressionnant ! Comme si le silence était une terrible chose pour eux. Mais bon... on a que ça à faire, hein !

- Apparemment, tu ne me seras d'aucune utilité... ce n'est pas grave, je vais me débrouiller. J'espère que tu seras plus doué en autre chose. En orientation, par exemple. Ça servirait bien, là maintenant. Il y a quelque chose sur cette île qui m'empêche d'être au meilleur de ma forme. Mais je pense que ça va s'améliorer. En attendant, je suis pour qu'on reste ici.

On ne sait jamais. D'abord fouiller les alentours, et après on improvise. Ce n'est pas l'aventure qui me fait peur, et encore moins le manque d'arme, même si j'aimerais avoir ma hache avec moi. Deux mains posées sur un cou fragile, un geste brusque et hop ! Le corps tombe comme si on avait tranché les fils d'un pantin.

- Si on est dans un endroit sous influence magique, il se peut qu'il n'y est rien. Ou alors tout a été prévu pour nous faire subir des des tests. J'ai vu « Hunger Games », je suis prête à tout. Justement, d'où je viens, le lieu était figé dans le temps. Je suis sortie du Tartare, une prison des Enfers. Pas la joie, où il faisait noir. Censée être morte. Bref, pas la joie.

Je levais les yeux au ciel en terminant ma phrase. Si Zeus ne m'avait pas tué, j'aurai pu prendre le contrôle d'autres royaumes, aidé mon peuple à gagner des guerres, au lieu de revivre et me retrouver dans un nouveau coin paumé avec rien à faire !

- Attends ici. Je crois que je viens de voir quelque chose.

Un éclat lumineux attira mon attention dans l'eau. Ça brillait comme si c'était en or, ou un quelconque autre métal capable d'attiré ainsi les rayons du soleil. Sans réfléchir, j'avançais à grand pas jusqu'à la mer. M'accroupissant doucement, je plongeais une main dans l'eau azurée. Mes doigts se refermèrent sur un manche décoré. Je ressortis la chose à l'air libre, et mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Ma main tenait un poignard avec une lame fine et longue. Une arme. L'un de mes attributs divins. La chance tournait ! Et ma divinité avec ! La guerre était là. Si je voulais un peu plus de pouvoir, je devais m'occuper de mes autres spécialités. C'est-à-dire les faucheuses, les mères et...

Je me retournais doucement vers Wilson. Si c'était l'unique moyen de pouvoir peut être sortir de cette fichue île, je voulais bien faire un effort. Être de nouveau une divinité à l'état pur pourrait me permettre de créer un portail, ou trouver une solution. Même si ça ne me tentait pas plus que ça, je devais faire avec mes attributs. Dans tout les sens du terme.

Me rapprochant du jeune homme en ondulant des hanches et un petit air de panthère, je m'arrêtais à un peine un mètre de lui. Le poignard à la main, je le levais pour le porter au niveau de mon débardeur, que je transperçait de la lame. Je fis la même chose pour le bas. Les vêtements étaient ouverts, révélant mes sous-vêtements noirs. Merci à mon état de divinité qui m'offrait un corps de rêve, musclé et bronzé juste comme il faut.

Je mordillais ma lèvre inférieure de manière aguicheuse, en retirant le reste de mes vêtements du bout des doigts. Le tissus abîmé tomba au sol, que je repoussais d'un coup de pied léger. A côté de la chaleur de mon corps, même l'air autour de nous passait pour presque fraîche. Je n'étais pas la déesse de l'amour passionnel pour rien (Manière classe de dire « sexe » quoi Evénement #3 : L'ïle de la Tentation - Groupe 2 [Fe] 563794906 )

- On est sur une île, tout les deux, sans personne... je ne sais pas toi, mais ça me donne des idées... intéressantes.

Je m'étais rapproché une nouvelle fois de lui, beaucoup plus près. Je portais le poignard au niveau de son visage et suivit la ligne de sa mâchoire avec la lame en acier.

- Vous les hommes, vous êtes tous les même, non ? Et justement, je sais y faire. Même avec les robots.

Même si je ne sais toujours pas ce que c'est. Il avait l'air humain, donc ça devait être la même chose. Moi qui suis si compliquée en matière d'amant... il devrait en être honoré même ! Je ne suis pas comme Eris, mon âme jumelle. Elle, c'est presque une traînée. Alors que moi, au moins, je fais mon choix. Et seulement quand j'ai besoin.

Quelque chose dans les bois attira mon attention. De plutôt gros. Peut être un animal. Ou pire. Un léviathan, qui sait. Une odeur métallique flottait même dans l'air. Soit du fer rouillé... ou du sang. Je pencherais bien pour la deuxième option.
D'un coup, je m'écartais de Wilson, toujours en sous-vêtements. Mon attention se rapportait maintenant entièrement pour la forêt. Si il y avait eu un tant soit peu d'excitation dans l'air, elle était remplacée désormais par mon instinct de guerrière. Je relevais le menton et tendis le poignard vers les arbres.

- Il y a quelque chose. De gros, je dirais. Et pas herbivore. Il faut que j'aille voir ça. Tu peux rester ici, ça ne me gêne pas.

Sans même attendre sa réponse, je me dirigeais vers la partie de l'île si verte. Les nombreuses facettes de ma personnalité avaient encore frappées.
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________________________________________ 2014-07-18, 21:06

QUE LES DIEUX ROBOTS SOIENT BÉNIS !
wilson ∞ morrigan

Non, il ne le prenait pas mal. Il avait comprit que si elle ne le trouvait pas très intéressant, ce n'était pas parce qu'elle ne l'aimait pas lui particulièrement, apparemment elle semblait blasée par les "mortels" en général, s'il avait comprit ses propos. Donc pourquoi se vexer ? Au moins elle ne se barrait pas toute seule, elle acceptait de rester avec lui ! C'était déjà pas mal. Puis en orientation, c'est vrai qu'il se démerdait. Il se perdait rarement. Il faut préciser également qu'il n'était pas souvent dans des endroits qu'il ne connaissait pas... Rester ici ? Oh, ça lui allait finalement, explorer la forêt et risquer de ne plus jamais pouvoir en ressortir, ce n'était pas une si bonne idée. Elle avait raison, rester ici, c'était bien.

C'est là qu'il commença à être paumé. D'abord, quand elle se mit à parler de "Hunger Games", parce qu'il connaissait pas du tout ce truc et ça lui donnait faim. Hunger, oui, faim, donc il avait faim. C'est tout. Puis elle parla d'un endroit figé dans le temps... Du Tartare... Des Enfers... De la mort. Elle était morte. Finalement, non, de ce qu'il voyait, mais elle aurait dû l'être. Il n'y comprenait rien. Ça devait se voir sur sa tête d'ailleurs. Wilson n'était pas de nature curieuse, mais là, c'était encore plus étrange que lui annonçant qu'il était un robot. Elle n'avait rien dit à ce sujet, ce qui était plutôt bon signe, mais les Enfers ? Si elle y était et qu'elle se retrouvait là... C'EST PAS LES ENFERS ICI QUAND MÊME ? Ah non, elle en était sortie. Ouf. Trop de pression, trop d'informations d'un coup, il ne savait plus quoi penser... Pas le temps de poser de questions plus poussées, de toute manière, elle lui donnait déjà des ordres. Pas bouger, attendre. Très bien. Comme s'il était en état de désobéir. Il ignorait qui elle était et pour avoir été dans le Tartare... Oh il avait lu des bouquins, c'était pas un inculte ! Wilson avait lu des choses ! Qui sait ce qu'elle pouvait être, ce qu'elle avait pu faire... Il fallait qu'il se casse en fait, pas qu'il reste avec elle ! Non, elle le rattraperait... Qu'il soit gentil, qu'il fasse l'innocent, tout se passerait bien, un robot ça peut pas crever de toute façon !

Avalant difficilement sa salive, il se contenta d'un petit sourire en coin nerveux lorsque Morrigan se retourna dans sa direction. Elle n'était plus la même. Sa démarche était différente, sa manière de le regarder moins... plus... non, ça n'avait pas beaucoup changé, toujours aussi dérangeant. Elle n'avait plus ses vêtements. QUOI ? Comment... Pourquoi elle venait de déchirer son haut ? Elle ne se rendait pas compte qu'il n'y avait aucune boutique ici où elle pourrait s'en racheter ? POURQUOI elle avait fait la même chose avec le bas ? POURQUOI ? Il faisait chaud, d'accord. Très chaud maintenant. Mon dieu que se passait-il... D'accord. Il devait l'admettre, elle était très jolie - pour une humaine, ou du moins quelqu'un à l'apparence humaine. Il se sentait mal à l'aise, sa respiration s'accélérait et il sentait son sang lui monter à la tête. Il avait beau être accoutumée à la manière de ressentir les émotions des hommes, maintenant, il n'en restait pas moins totalement déboussolé par ce qui lui arrivait actuellement. Il n'était pas fait pour gérer tout ça. Les moments où il s'était retrouvé devant une telle créature se comptait sur le doigt d'une main - sur un seul doigt, même. Tournant la tête, passant sa main dans son cou, il évitait le moindre contact visuel, mais elle n'était apparemment pas de cet avis.

- On est sur une île, tout les deux, sans personne... je ne sais pas toi, mais ça me donne des idées... intéressantes. Vous les hommes, vous êtes tous les même, non ? Et justement, je sais y faire. Même avec les robots.

Calme toi. Tu es assez intelligent pour voir qu'elle n'a aucune intention de t'enfoncer son poignard dans le cœur... Ce serait plutôt ton "poignard" à toi qu'elle veut... Mon dieu, seigneur, j'ai jam... Je sais p... CALME TOI BORDEL.
Était-il utile de préciser que s'il connaissait la théorie, sa pratique quant à elle se résumait au néant ? Puis c'était quoi ce retournement de situation ? Il était perturbé le pauvre ! Elle lui disait qu'il était inutile et maintenant elle voulait se servir de lui et le violer ! Non, elle attendrait qu'il soit consentant, n'est-ce pas ? Elle n'était pas horrible à ce point là ? Elle avait l'air gentille... Au fond... Si on cherchait bien.

- Si on pouvait juste attendre de se connaître un peu plus, que je sache au moins si tu aimes les tortues, que j'ai pas l'impression que tu sois une inconnue...

Elle venait de s'afficher presque nue devant lui. Elle l'aguichait au possible. Et elle le lâchait. De nouveau, elle était différente, plus aux aguets, de ce qu'il ressentait. Ah, oui, elle venait de partir dans la forêt en lui disant qu'un énorme prédateur était dans le coin. PARFAIT.

Même s'il refoulait un peu ses ressentis, il était frustré, un minimum... Son côté Wilson l'était, en tout cas. Il tira même une petite moue avant de réaliser qu'elle venait vraiment de s'en aller alors qu'une bête semblait être dans les parages.

- Mais t'as même plus de vêtements ! fut la seule chose qu'il réussit à prononcer, avant d’accélérer le pas pour la rattraper.

Le coin de palmiers et d'autres arbres exotiques était tout aussi chaud que la plage, même s'il avait l'impression que c'était plus humide. Ce ne serait pas étonnant qu'il y ait un point d'eau au milieu de cette étendue végétale.

- Si c'est vraiment gros à ce point-là, je pense pas qu'on est de grandes chances... Même si vu d'où tu viens, je préfère pas savoir ce dont tu es capable. Si on allait cueillir des fruits plutôt ? On va se poser près d'un arbre, tranquilles et on profite d'un joli coucher de soleil ?

Étonnement, il se doutait que son idée ne lui conviendrait pas. Qu'elle n'y ferait pas attention et qu'elle continuerait sa "traque". Son inconscience - ou son courage, il ne savait pas - le laissait néanmoins admiratif... Il avait perdu ce côté de sa personnalité, foncer sans réfléchir dans l'aventure (habituellement pour une cause, quand même, mais pour le plaisir ça doit être tout aussi amusant !).

- Bon, allons-y alors !

Il enleva son tee-shirt, en déchira un bout et se fit un bandeau autour de la tête. Façon chasseur... Ah non, c'est pas ça, ceux qui ont un bandeau ils jouent au tennis... Oh, au moins, il avait moins chaud et elle se sentirait moins seule ! Il l'accompagnait dans ses premiers pas vers le naturisme !
Will resta à ses côtés, tout en guettant leurs arrières et le haut des arbres. Il fit en sorte de ne surtout pas trébucher, de la cogner ou de la gêner. Elle était en chasse. Faut pas énerver quelqu'un qui chasse. Surtout si cette personne est armée et vous, non.

Soudain, un bruit éclata d'entres les arbres, un grognement fort qui avait dû résonner sur plusieurs mètres. Surpris, mais gardant un certain instinct protecteur quand un danger se présenta, il passa son bras devant elle, croyant attraper son épaule. Il avait mal calculé... Plissant les sourcils, portant son regard sur elle, il se rendit compte qu'il avait visé trop bas. C'était pas la première fois qu'il touchait la poitrine d'une femme vraiment bien faite ?

- Ah... Euh... Je... C'était pas prévu. Gêné et ne voulant pas refaire la même connerie - surtout qu'elle avait l'air de se débrouiller beaucoup mieux que lui dans la nature au final, elle n'avait pas besoin d'être "protégée" - il la laissa passer devant. A ton avis c'était qu...

Il n'eut pas le temps de poser sa question. En quelques secondes, les arbres alentours uste en face d'elle, à peine à quelques mètres, se trouvait un grizzli géant de 4 mètres. A la fourrure marron, la mâchoire pleine de sang et le regard féroce. Wilson crut faire un malaise mais en voyant la jeune femme aux pieds de la bête, avec son simple poignard comme défense... Il ne comptait pas la laisser seule. L'animal ne les avait peut-être pas encore vu. Il se rapprocha de Morrigan, sur la défensive, le plus silencieusement possible. Il n'osa pas se placer trop près d'elle, de peur qu'elle ne le prenne pour l'ennemi et ne le plante dans le feu de l'action. On sait jamais.

- On ferait mieux de se planquer. A moins que tu aies des superpouvoirs que tu ne m'aies pas encore révélé, on fait pas le poids.

Il murmurait, ne voulant pas attirer d'avantage l'attention de la bestiole. Un coup de patte et ils terminaient écrabouillés, en pâté, sur une île déserte. Il ne voulait pas mourir puceau si jeune.
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________________________________________ 2014-07-19, 02:20


C'est l'histoire d'un robot, d'une déesse et d'un ours qui sont sur une île déserte...


Je ne m'étais pas attendue à ce qu'il me suive. Wilson avait l'air trop fragile. Rien qu'avec son prénom, ça se sentait. Trop maigrichon, trop... mignon. Trop sensible. Trop facilement impressionnable. Mais ce n'était pas totalement désagréable. Aussi surprenant que ça puisse paraître, j'aime protéger. Certes, principalement les vikings et les mères. Mais je voulais bien faire un effort pour lui. Il avait un côté naïf qui ne me dérangeait pas, pour une fois. Enfaîte je n'avais même pas envie de le tuer.

Je n'avais pas vraiment envie de faire attention à lui pendant que j'étais sur mes gardes. Mais un petit coup d’œil sur le côté arriva à me décrocher un sourire. Il avait lui aussi déchiré son haut et avait enroulé une bande de tissus autour de son front. Il était amusant, aucun doute là-dessus. Pas assez musclé, mais pas désagréable non plus à regarder. Même si pour le moment, je n'avais pas trop la tête à ça. Peut être après la traque. Ça ouvre toujours mon appétit. Rien de mieux que se battre pour faire monter la température et déclencher les passions.

Me concentrant de nouveau, poignard près du corps, j'essayais de sentir tout autour de moi une présence suspecte ou l'odeur du sang dans l'air. Il pouvait y avoir beaucoup de prédateurs sur cette île. Généralement, c'est dans ce genre d'endroit que les pires créatures se cachent. Mais ça ne m'effrayait pas le moins du monde. J'en avais affronté, des bêtes. J'avais été blessé un nombre incroyable de fois, failli connaître le repos éternel souvent, mais j'étais toujours victorieuse. Ce n'est pas rien d'être une déesse. Mieux qu'un robot, sans aucun doute. Je ne perdais pas de vu d'ailleurs le petit humain. Il faisait de son mieux, et il ne me gênait pas plus que ça. Au final, contrairement à ce que j'avais pensé au début, il se débrouillait pas trop mal.

Le bruit sourd du grognement d'une bête jaillit des bois. Cette chose n'était pas loin. Avant même que je puisse faire un geste, Wilson jeta son bras devant moi et me toucha... la poitrine ? On était peut être en ce moment nous même traqués, et il en profitait pour me peloter ? Je fronçais les sourcils et repoussais sèchement son bras. Il pouvait dire qu'il n'avait pas fait exprès, mais c'était un peu trop bien visé pour ne pas être réfléchis.

- Ne me touche plus. Si tu tiens à la vie. Et à ta main aussi.

Sans même lui jeter un coup d’œil, je continuais de marcher, en serrant les mâchoires. On ne me touche pas, sauf si je le veux. Je n'aurai jamais dû le chauffer tout à l'heure, maintenant il me prenait pour acquise. J'ai compris, je referais pas deux fois la même erreur. Aussi longtemps qu'on restera sur cette île, je me conterais de l'abstinence. Ça ne me changera pas trop d'habitude.

Avant même qu'il surgisse d'entre les arbres, je sentis l'ours arriver. Une bête énorme, d'un brun sale et aux yeux cruels. Au vu de son museau barbouillé de rouge, il était clair qu'il ne mangeait pas que des baies. Mais que ce que faisais un ours sur une île ?

- On ferait mieux de se planquer. A moins que tu aies des superpouvoirs que tu ne m'es pas encore révélé, on fait pas le poids.

Ah oui. Lui était un mortel. Je n'allais pas le laisser se faire dévorer. Mais je n'allais pas non plus me laisser intimider par un ours. Sans tourner la tête vers lui, je gardais les dents serrées pour murmurer.

- Ce n'est qu'un ours. Et pour tout t'avouer, je suis une déesse. La déesse de la guerre. Donc ce n'est pas un ours qui va me faire peur. Je vais le tuer, et si tu veux, je t'offrirais même sa peau pour te faire des couvertures. Ou un manteau. Ou un tapis. Bref, comme tu veux. Mais je vais le tuer. Restes là, ne bouges pas, et ça ne prendra que quelques minutes.

Sans attendre sa réponse, je m'approchais à pas lent de l'animal, le poignard tendu vers lui. J'étais discrète, et ce n'était pas la première fois que je tuerais une bête de cette taille. Mais sans hache, sans épée, et juste avec un poignard, ce n'est pas la meilleure solution. Mais bon... on fait avec ce qu'on a, hein !

Un craquement se fit entendre. Pas causé par l'ours lui même, mais autre chose. L'animal tourna sa grosse tête vers moi... ou plutôt Wilson. A croire que c'était une ourse et que le pauvre garçon était à son goût. J'étais invisible, peut être ? Sûrement, car ses petits yeux noirs étaient totalement subjugués par le jeune homme. L'animal se redressa sur ses pattes arrières, en poussant un rugissement, avant de retomber au sol et se mettre à courir vers lui.

Bon. Je pouvais être débarrassé du robot, comme il disait être. Un ours qui vous tombe dessus, ça peut faire beaucoup de mal et vous tuer rapidement. Ou pas. Mais en tout cas, je n'aurais plus à l'entendre à parler. Sauf qu'au fond, si je devais rester sur cette île pendant encore longtemps, je préférais encore l'avoir avec moi. Il était plutôt attachant, malgré ses mains baladeuse.

Avant que l'ours puisse abattre sa patte sur Wilson, je me jetai sur lui pour l'envoyer au sol, sur le côté. Une douleur foudroyante envahit le haut de mon corps. La bête avait planté joyeusement ses griffes sur le côté, laissant trois griffures profondes et ensanglantées, abîmant en même temps mon soutien-gorge. Pas le temps de penser à ça. Malgré le sang presque noir qui jaillissait de mes plaies et la douleur je relevais le bras avec lequel je tenais encore le poignard et avant de recevoir le coup de grâce, je jetai avec force l'arme à la tête de l'animal. La lame traversa son crâne comme du beurre. Merci à ma force divine d'être aussi impressionnante. L'ours s'écroula à mes pieds, faisant trembler le sol. Une fois sûre qu'il était bien mort, je m'allongeais complètement, sur le côté encore intact de mon corps.

- Tu vois... c'était facile, non ?

Malgré la douleur, je n'avais pas pu m'empêcher de sourire, les yeux fermés. Je ne voyais pas Wilson, mais j'étais trop concentrée sur la douleur de mes blessures. J'avais oublié combien ça pouvait faire mal.

- Dis... tu serais mignon d'enlever le poignard de la tête de cet ours. Je pense qu'on en aura encore besoin.

Vu la faune dans le coin, il pouvait y avoir encore bien pire qu'un ours.
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________________________________________ 2014-07-20, 23:56


wilson ∞ morrigan
Tout ce qui avait pu se dérouler dans les minutes précédentes lui passaient maintenant totalement au-dessus de la tête. L'ours se dressait face à lui, prêt à l'écraser de tout son poids, à le réduire en pâte pour chat. S'il y avait bien quelques paroles qui résonnaient encore dans sa tête, alors qu'il était mortifié et se demandait si c'était réellement son destin de finir de la sorte, il s'agissait de celles de Morrigan. Je vais le tuer. N'était-ce pas stupide de se faire défendre par une femme ? Certes, pas n'importe quelle femme... Je suis une déesse. La déesse de la guerre. Tout de suite, il comprenait mieux pourquoi elle le mettait mal à l'aise et dégageait autant de confiance, d'assurance... Pourquoi il se sentait tout petit et inutile. Restes là, ne bouges pas, et ça ne prendra que quelques minutes. Est-ce que là aussi, il devait l'écouter ? Alors qu'il allait se prendre un ours sur la tête ? Il n'avait même pas le droit de se décaler ? Bien qu'il est beaucoup de respect pour cette personne qu'il connaissait à peine - mais dont il avait pu lire des légendes, ce qui suffisait en soit - il était prêt à désobéir. Il allait se décaler en roulade, ce qui ne lui aurait peut-être pas permit d'éviter l'impact mais au moins d'en réduire les conséquences, quand il se rendit compte que Morrigan s'était élancée.

Wilson avait été tellement préoccupée par l'animal qu'il n'avait pas quitté des yeux qu'il n'avait pas fait attention aux gestes de sa compagne de l'île. Certes, il ne doutait pas de ses capacités. Lorsqu'elle était armée en conséquence et dotée d'une couche de vêtements plus épaisses. En sous-vêtements, avec un poignard, ça devenait moins évident. Il retint son souffle l'espace de quelques secondes, serrant les dents lorsque les griffes de la bête la blessèrent. Mine de rien, s'il pouvait éviter d'assister à l’éviscération de quelqu'un, il trouverait ça sympa aussi. Le sang commençait à couler du corps de la déesse... dit comme ça, c'était encore plus dramatique. Il n'osa pas s'approcher, non pas par frayeur cette fois, parce qu'il était plein d'adrénaline et de rage - il aime les animaux, mais les gros qui attaquent sans raison, s'il peut s'en débarrasser... Tant mieux. Il ne voulait pas intervenir de peur de la déstabiliser et de la mettre encore plus en danger. Il n'était pas non plus stupide et savait que le moindre faux mouvements pourrait lui coûter la vie - à elle, pas si sure, elle était supposée immortelle, non ? Mais lui... Si elle se battait à sa place pour rien, pour qu'il finisse quand même par crever de manière idiote, à quoi bon ?

L'action se déroula très vite. Pas le temps de dire "ouf", que c'était fini. Le poignard planté dans la tête de la bestiole. Le sol résonna lorsque l'animal tomba à terre, sans même avoir eu le temps de pousser un dernier gémissement. Impressionnant. Très impressionnant. Il ne savait pas vraiment quoi dire, quoi faire, il était perdu... La tête était éclatée non loin de lui, l'odeur métallique du sang se répandait dans l'air et nul doute que cela allait attirer les autres carnivores du coin. Rapidement, il se retourna vers Morrigan, allongée sur le sol, certainement incapable de bouger pour l'instant. Il hocha la tête à sa demande et, sans un certain dégoût qu'il n'arriva pas très bien à dissimuler, retirer l'arme du crâne de l'ours. Du liquide s'écoula encore davantage et il du faire face à quelques nausées - il n'était pas habitué aux scènes de ce genre. Le calant au niveau de sa taille, dans un cran de son jean, il fit attention à ce que la lame ne se plante pas dans sa jambe. Manquerait plus que ça.

- Je dois avouer que je suis plutôt sous le choc... Mais waouh. Il se sentait con, face à elle. Vraiment. Tu es peut-être une déesse, mais j'imagine que tu vas mettre un certain temps à t'en remettre...

Bien qu'elle l'ait menacé de mort si jamais il osait la retoucher, Wilson n'allait pas se gêner. Ce n'était pas pour la peloter, non, ils avaient dépassé ce stade quand même ! Il voulait juste l'aider. Enlevant son bandeau de fortune, il pressa le tissu contre sa plaie ouverte, pour stopper l'hémorragie. Il ignorait si elle risquait de mourir ou d'être affaibli, étant donné sa nature, mais il préférait prendre des précautions. Utilisant le reste de son tee-shirt, il tenta tant bien que mal d'obtenir un bandage improvisé, au moins pour qu'elle arrête de se vider de son sang. Le tout était tenu par sa ceinture qu'il avait retiré - elle lui était plus utile à elle qu'à lui, pour le moment. Il ne préféra pas prononcer un seul mot, voulant la laisser récupérer. Moins elle en faisait, mieux c'était.

Ils ne pouvaient pas rester ici, pourtant. Avec le sang, le cadavre qui allait sentir horriblement mauvais dans quelques temps... Il est temps de prendre les devants, mon gars. Sans hésiter très longtemps, il releva la jeune femme et la fit se tenir à son épaule. Il comptait surtout sur son instinct pour leur trouver un endroit où se poser, à cet instant. Si l'ours était dans le coin, il y avait sans doute un point d'eau se trouvant aux alentours. Peut-être même une grotte, avec un peu de chance...

- J'aurai peut-être du prendre un bout de viande sur la carcasse... Il pensait à voix haute, oui, ça lui arrivait. J'y retournerai, si besoin. Ça périme pas si vite que ça un ours mort ?

Il n'y connaissait rien, c'était pas très dur à deviner de toute façon. Avant, il mangeait pas, il avait commencé à se mettre à s'alimenter après la malédiction. C'était pas de sa faute si dans sa vie il n'avait pas eu l'occasion de chasser ! De toute manière, il devrait y retourner, elle lui avait dit qu'elle lui ferrait un tapis.

- Je crois entendre... des clop clop... Son langage était primaire, parfois.

Il leur fallut encore un petit moment de marche lente pour arriver à hauteur de... minis-cascades. Environ 10 mètres de haut. Entourées d'un bassin. De l'eau claire, fraîche et surtout, qu'ils pourraient boire et utiliser pour nettoyer le sang de Morrigan. Avec beaucoup de précaution, il la posa sur la végétation, un peu plus éloignée mais il n'allait pas l'allonger sur les rochers qui la bordaient non plus ! C'était pas confortable.

- C'est joli, tu trouves pas ? Attends, je vais t'apporter à boire !

Il trottina jusqu'au bord et entreprit de prendre de l'eau dans ses mains mais... la moitié se renversa alors qu'il n'avait pas encore entamer le chemin inverse. Il n'arriverait jamais à lui rapporter quoi que ce soit avec seulement ses mains. Penaud, il baissa les yeux et poussa un soupir de déception. Il pouvait faire beaucoup mieux que ça, oui, mais il lui fallait au moins quelques objets basiques. Avec rien c'était... c'était compliqué !

- T'as raison, je suis pas très utile... Pourtant j'essaie, je te jure ! Il se sentait obligé de se justifier, elle ne devait pas l'avoir entendu, de toute façon, il s'était surtout parlé à lui-même - encore. Il se rapprocha d'elle, faisant comme si de rien n'était. Je vais te porter... si tu veux ! Je veux pas que tu me coupes la main. De toute façon, j'ai le poignard, donc je risque rien ! Tout fier, il prit l'arme dans sa main, la fit tourner et... P***IN DE ME***, T'ES TROP *** !

- Je suis désolé, je voulais pas, pardonne moi ! T'as pas mal ? Je t'ai fais mal ? Oh mon dieu... Je t'autorise à me tuer maintenant, tu as le droit, je suis tout à toi. Je suis tellement désolé !

D'un geste rapide, il retira la lame qui venait de toucher l'abdomen de la jeune femme, la balançant sur le côté. Trop perturbé, il plaqua simplement sa main à l'endroit de l'impact, c'était ce qu'il savait le mieux faire, empêcher le sang de couler. Il paniquait. Légèrement.

- Tu es une déesse, de la guerre en plus ! Tu ne peux pas mourir, hein ? Je veux pas que tu meures !

Il ne voulait pas l'avoir blessé davantage... comment il pouvait savoir qu'il n'était pas capable de rattraper un poignard en plein vol ? Et que ce dernier allait se planter au niveau de l'abdomen de la madame ? Il ne pouvait pas savoir ! Avec un peu de chance, la ceinture avait amoindri le choc...
Il n'en pleurerait pas non plus, mais il s'en voulait affreusement, c'était certain. La honte se lisait sur ses traits, la peur aussi, pour elle. Il aurait du la laisser tranquille dès le début, ne pas lui piquer sa chaussette et tracer son chemin, elle aurait eu moins de problèmes. (Oui, Wilson est un garçon qui peut culpabiliser très rapidement.)

- Pardon.

Qu'est-ce qu'il pouvait dire de plus ? Il se serait bien foutu des claques - voir plus, un coup dans les parties c'est le plus douloureux, il le méritait amplement - sauf que ça l'aurait fait paraître encore plus... hum.
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________________________________________ 2014-07-24, 01:49


And I'm holding on for dear life, won't look down won't open my eyes


Ahhh il remontait dans mon estime, ce petit. Blessée comme j'étais, j'aurai été incapable de me déplacer seule. Bon, si j'avais vraiment été toute seule, je me serais débrouillée, comme toujours. Mais ça ne faisait pas de mal d'être aidé de temps en temps. Wilson n'était pas un guerrier, pourtant il aurait fait un bon infirmier. Pas le meilleur, mais pour le moment, je n'allais pas me plaindre. Il devait juste perdre cette horrible habitude de parler tout le temps et surtout dire n'importe quoi. Pourtant il avait bien commencé, à tenir sa langue pendant qu'il bandait mes blessures. Il avait pris de bonnes initiatives, qui auraient été excellentes sur une simple mortelle. Je n'allais pas mourir, bien entendu. Un jour, je me suis fais égorgée, et j'étais de nouveau en pleine forme le lendemain. C'était plus désagréable qu'autre chose. Mais quand Wilson m'avait relevé pour me soutenir, je n'avais même pas poussé un gémissement et je m'étais laissé faire. Même si ça me brûlait les lèvres de le corriger. Être « gentille », pour une fois, ça ne me coûtera rien. Je peux faire des efforts. Lui en a, il me semble, fait. À mon tour de lui rendre la pareille.

Tu n'as pas envie de manger de l'ours, crois-moi. Si tu as faim, on chassera le moment venu.

Je n'avais pas pu m'empêcher de lui faire remarquer. Je n'étais pas encore prête à le laisser décider pour nous deux. Je n'ai pas vraiment besoin de manger. Plus pour le plaisir gustatif, mais je reste immortelle. Si lui avais faim, chasser le lapin serait une solution plus qu'envisageable.

Pendant qu'il m'emmenait je-ne-sais-où, j'avais enfin réussi à ne plus parler. J'étais blessée sévèrement. Les longues griffes de l'ours avaient plongées dans la chair et même abîmés les os. Ma respiration était sifflante, et c'était mauvais signe. Mon poumon devait être crevé. La vie de guerrière me manquait, de toute façon.

J'avais peut être finalement bien fait de laisser Wilson se débrouiller tout seul. Il avait trouvé un endroit agréable à regarder, avec une cascade et un espace dégagé qui permettrait si besoin de monter un camp et de passer la nuit ici. Un prédateur dans les environs serait vite repéré. C'était parfait. Du moins, jusqu'à ce que je guérisse.

Un sifflement de douleur jaillit d'entre mes dents serrées, pendant que le jeune homme me posait au sol. J'avais oublié combien ça pouvait être douloureux. Ça passerait, mais ça faisait quand même très mal. J'avais perdu l'habitude de souffrir. Et de boire, aussi. Mais mon robot servant n'avait pas l'air de le savoir. Pourtant je lui avais dis que j'étais une déesse. Il s'acharnait quand même à tenter de me ramener de l'eau. C'était à la fois pathétique et attendrissant. Il avait vraiment une expression de chien battu qui me paraissait beaucoup moins agaçante maintenant. Je souffrais parce que j'avais voulu lui sauver la vie. C'était que j'avais un minimum de sympathie pour lui.

Il avait retenu la leçon, en tout cas. J'avais souri en l'entendant me dire qu'il ne voulait pas que je lui coupe la main. Si je le lui coupais, il pourrait moins facilement m'aider. Et ce n'était pas ce que je cherchais. De toute façon, il avait l'air trop naïf pour oser quoi que ce soit. Et il avait mon poignard. D'ailleurs, il ne devrait pas jouer avec. Quand on ne sait pas s'en servir, il ne faut pas essayer. Ou alors, il y a des ratés.

- Tu ne devr...AILLEEEE ! NE TOUCHES PLUS A CETTE ARME ! PLUS JAMAIS !

Le poignard avait volé jusqu'à moi et c'était planté dans mon abdomen, traversant ma ceinture de cuir. Ça faisait moins mal que le poumon crevé, mais quand même. Ce n'était pas ma journée ! Je jetais un regard qui en disait long à Wilson et lui pris l'arme des mains en le jetant sur le côté, loin de lui. Ce mortel était une catastrophe ambulante, pourquoi j'étais tombée sur lui ? Je repoussais aussi sa main de ma plaie et plaquais ma paume pour réduire le flux de sang qui s'en échappais. Avec le stress et mes pouvoirs qui n'étaient pas des plus performants sur cette île, j'étais bonne pour plusieurs jours de récupérations.
Si je coupais le nez du petit mortel, là nous serions quittes. J'avais l'irrésistible envie de lui faire beaucoup de mal, mais en voyant ses yeux, j'ai arrêté de m'imaginer lui tranchant quelques membres. Il avait vraiment l'air désolé. Plein de sincérité. Tout ce qui m'ont un jour blessé sont morts. Ils l'ont fait par plaisir, par vengeance. Là, Wilson n'avait pas l'air bien, à me voir saigner. Je pris une profonde inspiration et posais une main recouverte de sang sur la joue du jeune homme.

- C'est bon, je n'aurai jamais dû crier. Arrête de culpabiliser. Ce n'est pas de ta faute. Enfin si, quand même. Mais je n'aurai jamais dû te laisser jouer avec ce poignard.

Ça, c'est sûre. Il fallait vraiment être naïve pour laisser une arme tranchante entre les mains d'un gamin aussi peu expérimenté. La prochaine fois, si il veut de quoi se défendre, il n'aura qu'à aller se chercher un bâton.

- Je ne vais pas mourir. Tu l'as dis, je suis une déesse. Ce qui veut aussi dire que je suis immortelle. Et comme toi tu ne l'es pas, je ne te tuerais pas. Tu ne le mérites pas. Ça m'a traversé l'esprit sur le moment. Mais je n'en ai plus envie. Allez... je vais avoir besoin de toi. Même si je n'aime pas les mortels, je crois bien que les robots me plaisent.

J'avais peut être enfin trouvé quelque chose qui me plaise, autre que les vikings. Une fois mon côté guerrière passé, j'étais avant tout une déesse de la protection et de la passion, un être qui faisait tout pour ce qu'elle aime. Pas besoin d'être un être vivant. Biens des mortels ont connu le baiser mortel de mon épée, goûté à l'acier de ma hache. Tandis que d'un autre côté, j'ai protégé les enfants qui venaient de naître et mener mes guerriers à la victoire. Au final, je ne suis pas une déesse si cruelle que ça. Et je n'avais pas envie que Wilson pense ça. Lui n'était pas mauvais, pour un mortel. Il avait été le premier à avoir peur pour moi et ne pas être effrayé par moi. Les temps changent, on dirait.

Le fait que je sois la déesse de l'amour passionnel peut me permettre quelques extras. Même si je suis à la tête des valkyries, ces guerrières abstinentes, je ne suis pas obligée de me priver. Et de toute façon, mes folies sur la plage me sont un peu passées. Je n'avais pas tellement envie que l'on me touche, en ce moment.

Caressant la joue du jeune homme, une main toujours pressée contre ma nouvelle blessure ensanglantée, je tendis le cou et posais mes lèvres sur celle de Wilson, en fermant les yeux. Je me laissais totalement allé, et ce n'était pas du genre « ça va être torride », mais un vrai baiser où j'y mettais un peu de ma tendresse habituelle avec mes vikings.

Je gardais le contact pas plus d'une minute, mais j'espérais qu'il avait été quand même un peu...intense. J'avais aimé, oui. Ça changeait de mon dernier baiser. Je ne rentrerais pas dans les détails, mais cet homme était un peu... brutal. Le genre à vous arracher la lèvre.
J'écartais la tête et me réinstallais un tant soit peu confortablement.

- Tu vois ? Je te pardonne tout, absolument tout. Et tu n'auras pas eu à verser de ton sang pour me satisfaire.

C'était mon moment émotion. Maintenant, il allait peut être falloir s'occuper de la mise en place d'une stratégie pour s'installer et survivre. Je n'avais aucune envie qu'une bande de lapins tueurs décident de pointer le bout de leurs museaux pour nous dévorer. J'ai connu un lièvre géant divin qui broyait ses victimes entre ses dents. On ne sait jamais, tout peut arriver.
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Wilson Wallander
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Evénement #3 : L'ïle de la Tentation - Groupe 2 [Fe] _



________________________________________ 2014-07-25, 19:02


willy ∞ morri
Wilson avait mordu ses lèvres lorsqu'elle s'était mise à crier et s'était légèrement recroquevillé sur lui-même lorsqu'elle l'avait repoussé. Il voulait juste l'aider... C'était de sa faute après tout... Il ne voulait pas lui faire mal... Il préférait quand même qu'elle exprime sa colère en s'énervant ouvertement, plutôt que de paraître calme alors qu'au fond elle doit sûrement se demander si, à défaut d'être performant, son cerveau avait un bon goût une fois passé sur un feu de bois. D'ailleurs, elle était sûrement en train de se demander de quelle manière elle pourrait lui arracher la tête sans se blesser davantage, ça doit être pour ça qu'elle... le touchait ? Le contact de sa main n'était pas désagréable, malgré la quantité de sang qu'elle avait pu retenir... Ce n'était pas non plus quelque chose de violent, comme si elle se préparait à lui mettre une gifle, ou qu'elle voulait lui dire en face qu'une fois qu'elle serait de nouveau sur pied, elle le torturerait comme jamais personne n'avait été torturé.

Étrangement, il se calma instantanément au son de sa voix. Morri ne semblait plus si énervée, elle avait plutôt l'air de vouloir le rassurer. Bien sûr qu'il culpabilisait, c'était bel et bien de sa faute ! On a jamais vu un imbécile pareil... Ce n'était pas pour rien que chez lui, il n'avait pas de couteaux trop aiguisé, ou même rien qu'avec des dents... Quoi ? Il a le droit d'utiliser des couverts de gamin s'il en a envie ! Sinon il risque de se faire mal à chaque fois qu'il coupe un steak !
Il osa enfin relever les yeux, tentant de sourire, pour se convaincre que tout allait bien - même si ce n'était pas vraiment le cas. Même s'il s'en doutait, il soupira de soulagement lorsqu'elle lui confirma le fait qu'elle ne pouvait pas être tuée. Combien lui seraient tombés sur la tête si jamais elle était morte de sa faute ! Puis il se serait senti bien seul... et il aurait sans doute mis fin à ses jours tellement il s'en voudrait. Finalement, qu'il soit tombé sur un être mythologique c'était bien ! Difficile, au départ, mais il s'habituait, au fur et à mesure. D'un côté, il lui devait bien ça... Manquait plus qu'il commence à se plaindre d'être avec elle tiens, alors qu'il était le plus chiant, et de loin !

- Même si je n'aime pas les mortels, je crois bien que les robots me plaisent.

Son sourire se dessina pour de bon, cette fois. Savoir que malgré tout, elle ne le haïssait pas de tout son être, c'était plutôt gratifiant. Il était apprécié d'une déesse, s'il vous plaît ! Il pourrait rajouter ça dans la liste des choses géniales qu'il avait pu faire dans sa vie. Il se demandait juste si ça devait passer avant ou après "j'ai sauvé une bouée de la noyade"... Sans doute avant. La bouée il ne savait même pas si elle l'aimait bien (elle pouvait pas parler aussi). Il posa sa main sur la sienne, bien que ça le gêne un peu et qu'il se sente étrangement... pas mal à l'aise, non, plutôt troublé. Ce n'était pas tous les jours qu'il vivait de telles expériences. Il ouvrit la bouche, simplement pour la remercier, sans savoir trop pourquoi... Sans doute parce qu'elle comprenait sa maladresse, qu'elle ne l'envoyait pas bouler comme aurait pu le faire les autres, qu'elle lui pardonnait ses erreurs.
Son sourire se dessina pour de bon, cette fois. Savoir que malgré tout, elle ne le haïssait pas de tout son être, c'était plutôt gratifiant. Il était apprécié d'une déesse, s'il vous plaît ! Il pourrait rajouter ça dans la liste des choses géniales qu'il avait pu faire dans sa vie. Il se demandait juste si ça devait passer avant ou après "j'ai sauvé une bouée de la noyade"... Sans doute avant. La bouée il ne savait même pas si elle l'aimait bien (elle pouvait pas parler aussi). Il posa sa main sur la sienne, bien que ça le gêne un peu et qu'il se sente étrangement... pas mal à l'aise, non, plutôt troublé. Ce n'était pas tous les jours qu'il vivait de telles expériences. Il ouvrit la bouche, simplement pour la remercier, sans savoir trop pourquoi... Sans doute parce qu'elle comprenait sa maladresse, qu'elle ne l'envoyait pas bouler comme aurait pu le faire les autres, qu'elle lui pardonnait ses erreurs. 
Seulement, il n'eut même pas le temps ne serait-ce que de prononcer une syllabe qu'elle posait ses lèvres. Pas sur sa joue, pas sur son front, sur sa bouche. Elle l'embrassait ? Pour de vrai ? Étant donné les sentiments qui le parcouraient, il n'envisagea pas la possibilité que tout ceci soit un rêve depuis le début. Il était passé par trop de stades pour que son imagination soit la source de tous ces événements... Et si jamais il était vraiment en train de dormir, il se serait vu en tant que Wall-E, pas en compagnie d'un être divin et sans doute pas sur une île peuplé d'ours dévoreurs d'humains.

C'était un baiser délicat, loin d'être aussi féroce qu'il aurait pu le penser... Après ce qu'elle lui avait fait sur la plage, il s'était dit qu'elle devait toujours être passionnée. Il s'était trompé, mais il ne le regrettait pas. Il ne dura pas longtemps, pourtant, c'était suffisant. Non pas que c'était désagréable ! Au contraire... mais ça ne lui semblait pas mal placé, ni choquant. C'était la continuité de ce qu'elle lui avait dit... Ça passait bien dans leur conversation, en fait. Wilson restait un peu choqué, il faut dire qu'il ne s'y attendait pas du tout. Surtout pas de cette façon ! Il semblait qu'une certaine affection s'installait entre eux, ce qui était loin de lui déplaire. Il avait pu voir différentes facettes de la personnalité de Morrigan et chacune était opposée, tout en formant finement un tout harmonieux. Il se disait qu'elle devait encore avoir d'autres traits de caractères qu'elle dissimulait, mais il ne doutait pas qu'ils valaient tous le coup d'être découverts. C'était une personne... enfin, une divinité, agréable à côtoyer... Pas toujours, certainement, mais en globalité, il se sentait plutôt bien avec elle ! (non, le baiser ne fausse pas du tout son avis sur la chose, tout est très clair dans sa tête)

- Tu vois ? Je te pardonne tout, absolument tout. Et tu n'auras pas eu à verser de ton sang pour me satisfaire.

Il l'avait aidé ? Si c'était pour la bonne cause alors, elle pouvait se servir de lui quand elle le voulait ! (pas trop non plus, il est timide et fidèle à son amour de toujours, faut pas l'oublier) Elle avait l'air beaucoup moins... « guerrière », dans cette posture là, affaiblie. Non pas qu'il appréciait la scène, il aurait davantage préféré qu'elle soit encore en pleine forme, à vouloir battre un lion à mains nue à elle toute seule. Dire qu'elle lui avait donné sa chaussette... Dès le début, elle avait été sympathique avec lui. Jamais il ne l'avait trouvé méchante, à proprement parlé, elle avait son caractère simplement... il avait juste eu peur quand elle lui avait dit venir des enfers... Mais maintenant, il se disait que ça devait être un de ces coups foireux que les dieux se faisaient entre eux. Une blague de mauvais goût. Oh, du coup, c'était pas si grave qu'il lui ait enfoncé un poignard dans le ventre, elle avait vu pire ! … Oui, non, Wilson, évite de penser comme ça. C'était pas bien ce que tu as fais. Tu es pardonné mais n'oublie pas de ne jamais recommencer. Gentil garçon.

- Je... Je t'en prie ! Tout le plaisir est pour moi! Il se frotta l'arrière de la nuque, essayant d'empêcher ses lèvres de s'étirer en un sourire stupide. Je... Je voulais aller te chercher à boire, mais en fait, ça sert à rien, non ? Tu es immortelle... Manger, dormir, tout ça... C'est pas vraiment dans ton quotidien. J'aurai du y penser avant, je suis un peu lent.

Il lui fallait du temps pour mettre les informations en lien les unes avec les autres, au moins une fois que c'était fait, il n'était plus nécessaire de le lui répéter. Quand il comprenait, ça se passait tout de suite mieux !
Wilson se releva pour la laisser le temps de quelques minutes – laissant les chaussetes qu'il portait sur le sable, à côté de Morrigan. Sachant qu'elle ne pouvait pas se déplacer – et ne voulant pas qu'elle le fasse inutilement, de toute manière – il s'avança seul vers les cascades. Il ne portait plus que son jean défoncé... Pas comme si c'était très grave de le mouiller. Il passa sa main à travers l'eau – et il s'en prit une bonne dose dans la figure, au passage, autant ne pas faire les choses à moitié. Ne sentant aucune résistance, il y passa sa tête et la ressortit quelques secondes plus tard, heureux comme un gosse, les yeux brillants. Il ne perdit pas de temps pour rejoindre Morrigan, récupérant ses chaussettes qu'il roula en boule dans sa poche – certes, elles seraient trempées du coup, mais moins qu'en marchant dans l'eau avec.

- Je vais t'aider à aller jusque là-bas... C'est un endroit sympa, on sera moins exposés qu'ici, puis il fait frais. Le trajet sera peut-être un peu douloureux... mais ça vaut le coup !

Il n'attendit pas de réponse, même s'il savait qu'elle aurait aimé donné son avis, il pensait que c'était la meilleure chose à faire. Il resterait devant la cascade s'il le fallait, protégeant l'entrée pendant qu'elle récupérerait. Il ne voulait en tout cas pas la laisser ici, sans endroit où se protéger.
Ce fut plus aisé qu'il le pensait, seul le passage sous l'eau était... délicat. Il gardait son regard fixé sur elle, guettant la moindre de ses expressions afin de voir si elle souffrait... Et si jamais c'était le cas, il faisait en sorte de changer la position de son bras qui tenait son dos, ou de marquer une pause pour ne pas la brusquer.

- Voilà. On va être bien ici. C'est pas très haut standing mais au moins, ça a du cachet. En plus, c'est gratuit !

Aucune grotte à l'horizon, mais un renfoncement assez profond pour les accueillir le temps d'une nuit. C'était toujours mieux qu'une cabane improvisée avec des bouts de bois qui ne tiendrait pas un seul coup de vent et encore moins les prédateurs potentiels. Il était plutôt content de sa trouvaille, comme ça, Morrigan pourrait se reposer sans problème ! Il l'espérait... Peut-être que des poissons capables de respirer à l'air libre allait les attaquer comme des barbares pendant leur sommeil... Ce serait pas de chance.
L'allongeant sur le sol, faisant en sorte que sa tête soit posée à un endroit où la mousse s'était installée, il s'accroupit près d'elle.

- Une déesse... qui ne sait pas ce que c'est qu'un robot ? C'est pas si étonnant en fait... Un robot, c'est un... un être en métal, fabriqué par les humains. Ça ne parle pas, moi je ne parlais pas beaucoup en tout cas, j'étais un des premiers robots, on ne m'avait pas ajouté toutes les options. Et un robot, pour les « mortels » comme tu dis, ça sert à faire des choses à leur place, à fabriquer des objets, à nettoyer la maison... Moi je devais nettoyer la planète. C'est une longue histoire.

Y repenser, ça lui faisait un petit pincement au cœur. Il ne savait même pas si elle l'écoutait, elle s'était peut-être assoupie, quelque chose comme de la méditation pour reprendre des forces... Elle se fichait de son histoire, sans doute, de ce qui pouvait bien raconter... Mais en parler, alors qu'il ignorait où il se trouvait et pour quelles obscures raisons, ça lui faisait du bien.

- Pour les êtres humains, un robot n'est pas supposé avoir de sentiments. Ça obéit, ça répond aux fonctions qu'on lui a donné lorsqu'il a été fabriqué, c'est tout. Pourtant... Je sais que moi, je ressentais des choses. Les autres robots aussi. Ils nous voyaient comme des objets, mais on est pas que ça... Je n'étais pas que ça. Maintenant, je suis comme eux !

Il lui arrivait de se demander s'il appréciait vraiment cette situation ou simplement s'il s'y était fait, au fil des ans... Et ben, ça en faisait des choses d'un coup comme ça ! Il avait eu son moment émotion lui aussi. Le calme avant la tempête ?
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Evénement #3 : L'ïle de la Tentation - Groupe 2 [Fe] _



________________________________________ 2014-08-01, 15:32



No I don’t believe you, I won’t remind you when you say you don’t need me anymore

Ça avait fait du bien, ce petit baiser. Il ne m'avait pas sauté dessus pour me faire je-ne-sais-quoi, je n'avais pas eu besoin de le tuer et aucun éclair divin n'était tombé sur nous pour une histoire quelconque. J'avais même l'impression que ça avait déverrouiller quelque chose dans le cerveau de Wilson. Sans même que je en donne l'ordre, il était allé voir derrière la cascade pour vérifier si il n'y avait pas de grotte. Brave petit. Et il avait bien fait. Une grotte c'est toujours mieux qu'être pleine de sang et allongée sur l'herbe à la merci du prochain ours qui aurait envie de croquer un petit robot ou une déesse. L'idée de me battre était hautement plaisante, mais là j'avais envie laisser les plaies se régénérer tranquillement et surtout trouver un moyen de quitter cette fichue île.

Quand il m'aida à me relever pour m'emmener là-bas, je serrais les dents en l'agrippant et fixais l'objectif prévu, en évitant de pousser un tas de rugissement vulgaires dans ma langue d'origine. Les blessures étaient déjà entrain de se refermer, doucement mais sûrement. C'était comme si du feu était plaqué contre la chair ensanglanté. Et le feu, ce n'est pas mon élément naturel.

L'eau non plus, mais je ne dirais rien. Malgré les vagues de douleur qui augmentaient alors que nous étions sous la cascade, je ne lâchais pas du regard un point sombre devant moi, en gardant un visage aussi impassible que possible. Je me devais d'être forte pour deux, où Wilson risquerait de paniquer. Ce qui serait une très mauvaise idée, et j'avais besoin de lui.

Mais quand il m'allongea sur le sol humide, je poussais un soupire de soulagement en faisant une grimace quand mes plaies me relancèrent. Je me faisais vieille, avec l'humidité qui me faisait un peu plus souffrir. Allez Morrigan, dans quelques heures tu seras sur pieds, tu te déchaîneras et tu ramèneras le mortel et toi à Storybrooke, loin de cette île.

- Merci Wilson. C'est une bien meilleure idée que de rester à découvert. Je t'en félicite !

C'était si facile de complimenter les autres. J'ai horreur de ça. Il n'y a que mon peuple qui a toujours reçu mes accords et mes bénédictions. Je suis peut être peu ouverte d'esprit, mais rien à faire, les autres mortels avaient autant d’intérêt pour moi qu'un brin d'herbe. Ou un insecte. Distrayant à regarder, et quand l'amusement est retombé, on les écrase pour s'en débarrasser. Mais avec tout ce qui arrivait, j'éprouvais un attachement particulier pour Wilson. Je suppose que tout le monde l'a remarqué...

Je l'écoutais sans bouger me raconter ce qu'il était. C'était donc ça, un robot ! Comme un esclave en métal. C'était triste. Mais les esclaves ça sert quand même. Étrange de se dire que Wilson en chair et en os avait été un être métallique. Il avait pris trop d'initiatives pour être encore un esclave. Il était affranchie. Peut être que tout dans le monde avait des sentiments. Les mortels en ont, j'en ai aussi. Mais mes épées, mes haches... si un robot était en métal et pouvait être triste, alors mes armes...

J'attrapais la main de Wilson et la pressais un peu, en lui adressant un sourire. Ça devenait une habitude avec lui. J'aime avoir l'air sérieuse et prête à tuer le premier qui passe, mais là, mes lèvres arrêtaient pas de remonter pour n'importe quoi. Peut être qu'il faudrait que je récupère le petit humain avec moi, quand on sortirait de là. Il me suffirait quand je serais énervée de le faire parler.

- Tu es le premier robot que je rencontre, et la première chose qui saute aux yeux, à part ton air de chien battu, c'est tes émotions. Tu en as bien plus que certains humains que j'ai pu rencontrer. Ne te laisse jamais faire par ces idiots de mortels sans intérêt. Tu n'en ai pas vraiment, au final. Et tu dois en faire une force. Affirme toi, et n'obéis plus jamais à cette bande de bons à rien. Je sais de quoi je parle.

C'était quand même horrible de se laisser faire comme ça, même si on est un robot. Personne ne mérite d'être un esclave. Quoi que... Je relâchais la main de Wilson et lui adressais un dernier sourire, avant de bouger un peu pour me mettre confortablement.

- Allez, reposes toi un peu. Moi, il faut que je me concentre pour refermer plus vite ces blessures. Si il se passe quoi que ce soit, dis mon nom.

Je fermais les yeux comme si j'allais m'endormir. Certes, c'est tout noir, tout à coup. Mais je ne dors pas, je suis plutôt dans mon Valhalla personnel, où je suis enfin tranquille pour développer certaines de mes particularités. Je ne vais vous faire un dessin ou entrer dans les détails, mais ça fait du bien.

Être une déesse, c'est exigeant. On née divine, on ne le devient pas, et c'est la sensation la plus grisante qui soit. Être si forte, tuer l'adversaire d'un coup d'épée, pour rien au monde je ne voudrais arrêter. C'est bien plus plaisant. Et tellement excitant.

- Eris... Eris... Eris..

Que ce que c'était que ces chuchotements ? Je rouvris tout grand les yeux et redressais d'un geste brusque le haut de mon corps, sans faire attention à la douleur sur le côté. Ce nom... quel horrible nom ! Les petites voix aiguës continuaient à envoyer des pics glacés dans mon crâne, et je serrais les poings en essayant de trouver qui disait ça.

- Eris... robot.

Quoi ? Eris était un robot ? Ou ça voulait dire autre chose ? Je tournais la tête autour de moi, mais il n'y avait que Wilson. Attendez deux secondes... j'étais sur île, toute seule, avec ce petit robot. Il ne me connaissait pas, mais il était gentil avec moi. Il me faisait confiance, m'aidait. Et moi je me laissais faire. Oh non.

- Je savais qu'on ne pouvait faire confiance aux mortels, je le savais ! Et les robots sont tout aussi terribles, au final !

Je me redressais difficilement, mais je réussi à tenir sur mes deux jambes sans tomber. Heureusement, sinon l'effet aurait été bien moins impressionnant.

- Allez avoues... tu m'as fais venir sur cette île, t'es fais passé pour un gentil petit naïf, mais en réalité tu as un plan depuis le début. Tu veux faire revenir Eris hein ! Cette espèce de salope ! C'est quoi ? Tu lui as juré obéissance ? Tu as couché avec ? Ça ne m'étonnerais même pas... Mais je ne laisserais pas cette garce revenir ! Jamais !

Mon autre incarnation était morte pour de bon. Je haïssais Carrie. Ce n'était pas parce qu'elle était moi que j'étais obligée de l'aimer. Elle ne reviendrait pas, et j'étais prête à tuer n'importe qui pour ça. Même Wilson. Après tout il avait menti. Les drôles de petites voix dans ma tête me l'avaient dit.
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