« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Depuis que j'avais emménagé dans le Cottage Boréal, avec Apolline, je dormais beaucoup mieux. Violette avait quitté notre colocation. Socrate était venu ici, à la demande d'Hyperion. Quant à Magrathéa, elle était partie dans son monde régler certaines affaires. De ce fait, il n'y avait plus de raisons de maintenir en place la colocation. Et un loyer à partager à deux aurait été bien trop chers. Socrate nous avait proposé, à la demande d'Hyperion, de venir ici, au Cottage. Un endroit que le Titan s'était créé et qu'il avait aménagé dans le but d'y couler des jours heureux. C'est vrai que ce lieu faisait penser à un petit paradis.
A ce que le Titan nous avait dit, il y avait un bouclier de protection tout autour. Ce qui faisait qu'on y était en sécurité. Le domaine s'étendait grandement à l'arrière de la maison. De ma chambre, petite mais chaleureuse, j'avais une vue sur l'allée de graviers et l'entrée principale de la maison. Vue que les autres demeures se trouvaient assez éloigné, on ne voyait que de la végétation et le toit d'une chaumière très au loin.
Quant à ma chambre, du précédent locataire, j'avais conservé tous les meubles. Je disposais d'un lit une place, d'un secrétaire où je prenais parfois quelques notes. C'était pratique ce genre de meubles. J'avais une table de chevet où se trouvait mon livre de chevet. Actuellement, il s'agissait de la Machine à Remonter le Temps, d'H.G. Wells, sous les conseils de Jules. J'avais une penderie et aussi un support posé dans un coin de la pièce où se trouvait mon bâton. C'était une conception de Cookie. Un magnifique cadeau d'emménagement. Quant au petit fauteuil bleu nuit qui était destiné à Pantalaimon, quand il vivait dans cette chambre, je l'avais gardé pour Michoko. Ce dernier avait élu domicile dessus. Il y était souvent quand il ne gambadait pas dans la maison où qu'il ne rejoignait pas Astrid dans son potager.
Le Cottage, c'était un petit paradis sur terre ! En plus, vue qu'il était situé aux abords de la ville, je faisais désormais mon footing matinal en pleine nature. Ce qui le rendait encore plus agréable.
Depuis quelque jours, Hyperion avait quitté le domicile afin d'entreprendre un voyage. Du coup la demeure disposait d'un occupant de moins. J'avais entrepris ce matin de me rendre dans le jardin et d'y lire quelques chapitres de mon livre. De quoi faire une matinée farniente à profiter du soleil !
« Tu irais où si tu pouvais voyager à travers le Temps ? » demandais-je au détective.
Après ma matinée lecture, je m'étais rendu jusqu'en ville, afin de prendre de quoi manger pour le midi. J'avais une petite liste de course. Pratiquement tout ce qu'on mangeait venait du potager, mais certaines choses s'achetaient en ville. C'était en quittant l'une des boutiques avec un sac remplis d'un paquet de farine et d'un pot de miel, que j'avais croisé Sherlock. On avait fait quelque pas ensemble dans la ruelle et je lui avais posé la question.
« Je lis un roman en ce moment. Il y est question d'un homme qui a inventé une machine à voyager dans le Temps. »
Une sorte de Elliot sans pouvoirs, qui pouvait simplement voyager avec un appareil créé sur mesure. Est ce qu'on pouvait créer ce genre de choses ? Bien entendu que non. Ce n'était que de la fiction.
« Oh attends, il faut que j'entre là. » lui dis-je en désignant un magasin de cuisine.
Ce n'était pas pour acheter une cuisinière ou autre, mais plutôt un couteau. Un grand et solide couteau. Apple m'avait demandé de m'en procurer un, car comme les potirons du jardin étaient presque prêt et qu'on arrivait à fin octobre, elle voulait qu'on passe une après midi à préparer tout ce qu'il fallait pour la fête d'Halloween.
« Tu te déguises pour Halloween ? »
C'était une pratique courante. J'avais vue beaucoup de gens se déguiser les années précédentes et sortir dans la rue. De mon côté, je ne l'avais jamais fait. Cette année, on organisait une fête au Cottage. Quelque chose d'assez intimiste, même si Apple avait parlé de convaincre Hyperion d'ouvrir le Cottage à tout plein de monde. Du moins si il serait de retour d'ici là. Bien que je me doutais que si il ne serait pas là, elle ne s'en priverait pas.
« Tu veux venir au Cottage ? On organise quelque chose d'assez simpliste. Y'aura juste Apple, Astrid, Socrate et quelques invités. Enfin, si tu n'as rien de prévu. »
Je me rendais compte que comme il ne restait plus que trois jours avant le 31 octobre, c'était peut-être un peu tard pour lui lancer une invitation.
CODAGE PAR AMATIS
Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
“Si vous voulez construire une machine à voyager dans le temps, faites en sorte que ce soit dans une voiture!”
Il y a quelques temps.
Lundi. Je rentrais dans notre appartement, d’une démarche assurée. Sans attendre, je ne croisais même pas le regard de John. Ce dernier était en train de boire son thé dans le salon. Depuis qu’il avait rejoint l’appartement pour y vivre, je devais m’expliquer sur mes agissements. Et là je n’allais pas y échapper. Je rentrais donc, le visage fermé. Mon aube de prêtre se soulevait sous mon passage. Parce que oui, j’étais déguisé en curé. Pourquoi ?… Je n’avais pas envie d’en parler. Je me vautrais, dans mon fauteuil, le regard boudeur. « Bonjour. »
C’était John. Il leva les yeux vers moi se séparant de l’attrait qu’il avait pour sa tasse. « Un soucis ? »
Pour toute réponse, je me renfermais d’avantage et je me contentai d’un signe de la main qui signifiait que je n’avais pas envie d’en parler. Mardi. Comme la veille, je rentrai le visage fermé et légèrement inquiet. Posant un révolver sur la table du salon, je réajustais cette fois-ci ma veste de policier, et je me dirigeais à nouveau mon précieux fauteuil. Une fois assis, j’observais le mur du salon comme si il avait un intérêt tout particulier. John quand à lui, était en train de regarder la télé dans le canapé. Son regard croisa le miens, puis il reporta son attention sur la télé. « Tu ne veux toujours pas en parler ? »
En guise de réponse, je mis mon casque anti-bruit et je tournais le dos à John en disant un simple : « Non. » Mercredi. Cette fois-ci j’entrais dans la pièce avec un de mes déguisements favoris. Une pile de comics sous le bras, je les déposais à côté de l’arme qui n’était absolument pas factis et que j’avais posé la veille. Faisant virevolter ma cape, j’étais encore plus agacé que les autres jours. Je filais directement dans mon fauteuil, prenant bien soin de ne pas froisser ma cape rouge. John était quand à lui en train de regarder des vidéos Youtube quand je rentrais dans la salle. Il mit sur pause, leva les yeux sans me prêtait grande importance.
« Et aujourd’hui ? »
Pour toute réponse, je me levais, je passais devant John, je lui claquais son ordinateur, puis je me dirigeais vers ma chambre afin de m’y enfermer. Je n’avais absolument pas envie d’en parler. Jeudi. J’entrais encore à la même heure, cette fois-ci, en combinaison de pilote. Cette dernière, un peu serrée, faisait apparaître ma musculature que je m’efforçais de cacher. Car oui, depuis quelques temps, j’essayais d’entretenir mon corps. Posant mon casque de pilote, mais gardant mes lunettes d’aviateurs, je me dirigeais droit vers mon fauteuil, et je m’y avachis, complètement désespéré.Cette fois-ci, John était dans son fauteuil en face de moi. Absorbé par la lecture de son livre, il leva les yeux vers moi, puis, voyant très bien que cette fois-ci j’avais besoin de parler, il m’ignora. Je soupirai alors, assez bruyamment et déclarait : « Nora a quitté la ville. Lundi, je me suis posté devant un des points de passage habituelle quand elle court, puis j’ai interrogé des fidèles de l’église à côté. Mardi, je me suis mis au même endroit, mais j’ai abusé de l’autorité de conférait l’uniforme en demandant à des gens au hasard s’il ne l’avait pas croisé. Mercredi, même chose, mais je suis aller au Comic Book. Tu n’as pas idée du nombre d’informations qu’on peut avoir là bas. Pas de trace de Nora. Et aujourd’hui, je me suis fait passé pour un pilote d’hélicoptère, qui prend des photos de la ville afin de vendre des clichés de leurs maisons aux gens. Et même à plusieurs mètres d’altitudes, pas de trace de Nora ! »
John, pour toute réponse, ne quitta pas son livre des yeux. « Mais c’est qu’il parle. »
Et il continua de lire quelques minutes. Moi, dans mon fauteuil, je me dandinais légèrement. Je détestais qu’on m’ignore. Et surtout, je détestais que John m’ignore. « Elle n’a pas le droit de quitter la ville ? » « Sans m’avertir ?! Je suis son ami John ! Son ami qui l’embrasse sur la bouche ! » « C’est pas parce que tu l’as embrassé une fois qu’elle te doit son emploi du temps. »
J’avais envie de le taper. Mais je me retenais. Il venait juste de réemmenager, je ne voulais pas qu’il s’en aille. J’enlevais mes lunettes d’aviateur et je me contentais de le foudroyer du regard. « Je l’ai embrassé plein de fois John. Je suis sûr qu’on est petit ami, mais qu’elle ne le sait pas encore. C’est bien comme ça que ça marche non ? »
Il sembla surpris de ma question. « Pas du tout, si elle n’est pas au courant que vous êtes ensemble c’est qu’il y a un problème. » « Comment lui demander si on est ensemble si elle n’est pas là ? »
Je clignais des yeux. J’étais très intelligent, mais pour les sentiments, j’étais véritablement stupide. John, lui, était très fort. Mais il ne voulait pas partager ce précieux savoir alors que moi, je partageais tout mon savoir avec lui. Mon assistant leva les yeux au ciel. « Tu lui demanderas quand elle reviendra. » « Non, toi tu vas le faire. Je n'ai pas le courage. »
C’était des choses qu’on faisait dans l’ancien temps et qui s’était perdu. On envoyait un homme de confiance annoncer à la dame qu’on avait des sentiments pour elle. Ca évitait de se prendre la honte et c’était bien pratique. « Absolument pas. T’es adulte, tu peux lui demander seul. »
Je me levais, soudainement, comme une furie. Je n’étais pas content du tout. Je tapais dans le livre de John, comme un enfant, et je me dirigeais vers ma chambre. « Très bien ! Et je lui dirai que mon meilleur ami n’a aucun conseil sensé à me donner alors que je LUI AI SAUVER LA VIE, à de multiples reprises ! »
Madame Hudson rentra à ce moment là, avec le petit déjeuner, comme tous les jeudi. Il était composé de thé et de gâteaux succulents de sa composition. John soupira et posa son livre. « Que veux tu comme conseil ? »
Trop tard, j’avais déjà claquer la porte de ma chambre. « Il recommence… A mon cher John… Vous êtes de retour depuis peu… Mais savez vous qu’une fois, il a répété ce qu’il allait lui dire pendant toute une nuit comme une pièce de théâtre ? »
Elle posa le plateau, et s’installa dans mon fauteuil. « Jamais je ne l’ai vu comme ça vous savez… Même avec Irène. »
Plus tard.
Bon. Elle n’était pas parti. Suite à quelques enquêtes approfondies, je m’étais rendu compte qu’elle avait juste déménagé. S’en était suivi toute un série de démarche complexe. J’avais du tout reprendre à zéro. Revoir ses habitudes, revoir ses passages. Je détestais les changements. Ca m’avait pris quelques temps, mais j’y étais arrivé. Aussi, j’avais eu dire qu’elle venait faire les courses à la même superette. Qu’elle n’achetait généralement que des produits de premières nécessités, comme du lait ou du beurre, mais jamais de légumes. Et j’avais établi, un savant calcul, et une excellente moyenne. Ils devaient être 5 ou 6. Et ils mangeaient pas mal de beurre. Et quelqu’un buvait aussi des litres de lait. J’avais donc réussi, en fonction de ses deux produits, à établir quand est-ce que je pouvais la croiser au moment des courses. Je le faisais de manière occasionnelle, pour éviter tout soupçon. Mais qui buvait donc autant de lait chez eux ? J’avançais, avec mon caddie de grand-père qui roulait derrière moi. J’avais décidé de faire les courses ce matin. Ca avait surpris tout le monde, y compris John. Peut être que son cerveau ferait la jonction à un moment donné. Et qu’il déciderait de me suivre. Comme il était bon limier et fin pisteur, c’était un risque à prendre. Je me retournais plusieurs fois afin de vérifier qu’il ne me suive pas. Aussi, je m’étais retrouvé comme par enchantement au même moment que Nora devant l’épicerie. Après avoir bavardé de tout et de rien et d’avoir simplement profité de sa présence, elle attira mon attention sur les voyages dans le Temps. « Très certainement à un concert des Beatles. Ou j’irai voir Léonard de Vinci, à Florence, pour en apprendre plus de lui. C’est mon modèle. Mais… Les voyages dans le Temps, c’est non seulement néfaste, et c’est dangereux. Tu le sais aussi bien que moi. Non ce qui est vraiment intéressant, c’est le multivers. »
Je marquais une pause, puis j’observais Nora, son sac de course, puis le miens. « Le multivers, c’est ce qu’il y a de mieux. Tu as un million de possibilités supplémentaires, et beaucoup moins de désagrément. Pourquoi tu n’as pas acheté de beurre et du lait ? »
Oui, car dans son sac, il y avait de la farine, et un pot de miel. C’était totalement incohérent. D’après mes calculs, elle aurait du acheté au moins six litres de lait. Nous rentrâmes alors dans un magasin de cuisine, et je fis un regard appréciateur et une mine satisfaite quand elle se mit à choisir le couteau. « Très bon choix. Ah. Intéressant ce livre. Mais totalement irréaliste. Si on doit voyager dans le temps, il faut une voiture. »
Je hochais la tête, sûr de moi. C’était ce qu’il y avait de mieux pour placer une machine à voyager dans le temps. Tout le monde le savait. « Halloween ? Ah. »
Je marquais une pause. Mes derniers souvenirs d’Halloween me laissait un peu perplexe. Mais… Après tout. Pourquoi pas.
« Quand je me déguise, c’est en général pour des faits précis. C’est pour me fondre dans la masse et glaner des informations, jamais par plaisir. Mais d’après John, j’excelle en la matière. Alors, oui, j’accepte. Je mettrai mon costume préféré simplement pour l’occasion. »
Je souriais, plutôt satisfait de ma réponse. J’avais lu dans un livre sur l’amour qu’il fallait toujours accepter les invitations de ceux qu’on aimait, même si cela nous intéressait pas. C’était de l’hypocrisie, mais apparemment, ça marchait. « Ah ! Voilà donc qui boit autant de lait ! »
C’est au mot « Socrate » que j’avais eu une illumination. Son ancien colocataire excentrique devait habiter là bas, avec eux. Tout s’expliquait, et tout était ainsi clair. « Je viendrai, donc. En espérant que nous n’ayons pas à subir d’aventures étranges comme à chaque fois que nous sommes ensemble. Ou alors, une très grande aventure. Ca nous rapproche à chaque fois. »
J’avais dit ça, tout en prenant un robot cuisinier automatique. « Je vais acheter ça à John. Comme ça, il comprendra peut être qu’il cuisine mal. »
Sinmora
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Daisy Ridley
« Tu es incorrigible ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ
Il y a trois choses à savoir sur Halloween. La première, c'est que c'est une fête celtique, dont les origines remontent à environ 2 500 ans. La seconde, c'est qu'elle se fête entre amis. On se déguise, on se fait peur, on va chercher des bonbons chez le voisinage. La dernière, c'est que... les amis aiment parfois inviter plus de monde que nécessaire... et vous vous retrouvez très vite entouré de pleins de gens dont vous ignorez qui ils sont ! Et quand ils sont en plus déguisés... ça devient véritablement compliqué !
« Tu sais, je voyais plutôt une petite soirée entre nous. » avouais-je à Astrid.
Elle portait un pyjama dinosaure et elle achevait la préparation de tartines de houmous. Je voulais lui donner un petit coup de main, mais un grand minotaure qui répondait au nom de Norbert était déjà en train de l'aider. Enfin... si on pouvait appeler cela l'aider, car il en avait plein les doigts et il se les léchait entre deux tartines.
« Norbert ! Je t'ai déjà dit que ce n'était pas propre ! » lui lança le petit dinosaure.
Le grand poilu s'était excusé une nouvelle fois tout en se léchant les doigts pour les nettoyer. Ce qui rendait toujours la chose aussi sale. Mais bon... il était un des invités de Astrid, alors qui était-je pour lui faire la remarque ? Il suffisait simplement que je me passe de ces minis tartines.
« Tu as vue Socrate ? Il devait revenir avec des citrouilles du jardin, mais je ne le vois toujours pas. »
« Il est déguisé en quoi encore ? » lui redemandais-je.
Puis, ça m'était revenu. Il était sans doute le plus reconnaissable, car il n'avait pas opté pour du maquillage ou un masque qui lui cachait le visage. Il avait choisi une tenue élégante et dépariée à la fois, avec une montre à gousset. Selon ses dires, il ressemblait à un explorateur des temps anciens. De notre côté, on s'était demandé si il n'avait pas voulu imiter tout simplement Jules Verne. Quoi qu'il en soit, quand on lui avait fait la remarque, il avait pris la mouche, prétextant d'aller chercher des citrouilles dans le potager. Si ça se trouvait, il avait fuis.
Je venais de quitter la cuisine en précisant à Astrid que je me mettais en quête de Socrate. En réalité, je voulais fuir à mon tour. Il y avait une vingtaine de personnes dans le salon.
« C'est à qui la baraque ? » demanda un gars à côté de qui je venais de passer et qui empestait l'alcool si bien que j'en eu un haut le coeur.
« Un vieux man ! »
Ah ben celui ci empestait autre chose que je n'arrivais pas à qualifier. Une odeur de plantes bizarres ou je ne sais quoi. Je m'étais empressé de passer devant eux afin de rejoindre l'extérieur. C'est fou à quel point il avait tout autant de monde ici que dedans. Une vingtaine de personnes vagabondaient dans le jardin. Je me demandais où était Apple et si Hyperion était au courant pour cette fête. On ne l'avait pas vue depuis trois jours. Mais d'après Apple, il n'aurait pas dit non. J'étais pas si sûre que ça pour ma part...
« Sherlock ! » m'exclamais-je en croyant l'apercevoir au loin.
Je m'étais approché de lui, me rappelant que je tenais toujours ma batte de base ball en main. Car oui, je n'avais pas choisi mon déguisement, sinon j'aurai pris quelque chose de plus simple. C'était les filles qui m'avaient habillées. Selon elles, cette tenue me plairait bien car elle contenait un bâton. Ou quelque chose de similaire. Pourquoi on avait toujours cette impression que j'étais un peu trop à fond sur les bâtons ?
Pour ce qui était des cheveux, c'était Apple qui m'avait fait une teinture. Sur le coup, j'avais hurlé. Une partie blanche, des côtés rose et bleu... mais au final, j'avais trouvé cela amusant. Et on m'avait garantit que ça partirait au lavage. J'espérais qu'elles ne m'avaient pas mentis, car je ne me voyais pas resté habillé comme ça.
Mon haut été légèrement déchiré sur le devant et contenait une indication. J'avais fan d'un monsieur J. On m'avait dit qu'on se ferait une soirée Batman pour que je comprenne tout cela, mais on n'avait pas eu le temps. C'était partie remise.
Je portais un mini short. Au début j'avais rouspété aussi, mais quand on m'avait parlé de collants... j'avais... rouspété tout compte fait. Car ils ne cachaient rien du tout. Après, on ne vivait qu'une fois. Oui, j'avais une nouvelle philosophie. Ou c'était plutôt les filles qui m'avaient forcées à l'adopter. Et puis ce soir, tout le monde était déguisé et personne regardait sur les autres. Alors pourquoi pas...
« Je sais ! C'était pas censé être une soirée aussi animé. Mais les filles ont invités un peu trop de monde. »
Ou selon les dires de Apple, c'était moi qui n'en avait pas invité assez. Car oui, je n'avais invité que Sherlock. Mais quand on me parlait de comité réduit, je pensais qu'il s’agissait d'un invité par personne. De toute façon, je ne voyais pas trop qui j'aurai pu inviter d'autre à notre soirée.
« Si tu ne veux pas rester, je comprendrais. »
Je savais qu'il n'aimait pas les foules. Après pour ma part, je n'avais pas envie non plus de rester dans les parages, mais fallait bien quelqu'un pour surveiller le tout. Car je m'étais mise en tête de m'assurer que rien serait dégragé et que Hyperion ne s'énerverait pas à son retour. Je ne l'avais jamais vue s'énerver jusqu'à ce jour, mais j'avais peur qu'il prenne vraiment mal cette soirée. Surtout qu'on était au Cottage depuis pas très longtemps. Fallait faire bonne impression. Et puis c'était un Titan. On avait le droit de contrarier un Titan ?
« LA FETE COMMENCE ! » hurla un jeune qui leva un pichet de bière, suivi par pas mal de monde.
C'est moi où les gens continuaient à arriver ? Ca allait se stopper quand ? Le jardin en était plein ! Et il était grand !
« Pour information, je ne crois pas qu'on ait le droit à autant de monde ici. Hyperion n'est pas au courant. » avouais-je au détective.
Si seulement le Titan rentrait une fois qu'on aurait tout nettoyé, ça serait parfait. Et puis, les gens ici ne parleraient pas de la soirée autour d'eux, du coup il n'en saura rien. C'était un Cottage à l'extérieur de la ville, donc très discret. Même si... là... oh... qui avait eu l'idée d'un feu d'artifice ?? Voilà que des citrouilles étincelantes se trouvaient de partout au dessus de nos têtes.
Tout en levant les yeux pour admirer le spectacle, je sentis quelque chose tomber sur mon nez. Comme un peu de poussière. Ce qui me fit éternuer.
« Bordel ! Ils nous ont fait sniffer quoi ces bouseux ? » m'exclamais-je à l'intention de mon invité. « Hé attend toi ! »
Un des mecs d'avant, celui qui sentait pas bon les plantes venait de passer devant nous, éternuant à son tour. Je lui avais pris ce qu'il tenait en main.
« Ca sent la Marie-Jeanne ton truc ! »
« Tu plaisantes ? Je suis clean, je sors de prison. » se justifia t'il.
Je tirais un coup sur son mégot avant de le tendre à Sherlock.
« C'est bien de la weed. Faut faire tourner ! »
Je me sentais étrangement bien dans ma peau, même si légèrement différente... Sherlock était déguisé en quoi d'ailleurs ? Je ne m'étais même pas encore attardé sur ça. Du coup j'en avais profité pour jeter un oeil tout en lui tendant la weed. Fallait qu'il se détende. Le monde était Peace and Love ce soir !
CODAGE PAR AMATIS
Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
“Si vous voulez construire une machine à voyager dans le temps, faites en sorte que ce soit dans une voiture!”
« Alors, en quoi elle se déguise ? »
J’étais dans l’ombre d’une ruelle de Storybrooke, appuyé contre un muret. Il était environ 18h00, et le soleil commençait déjà un peu à décliner, nous offrant plus de part d’ombre. C’était ainsi, quand l’automne avançait, les jours devenaient alors plus court. A côté de moi, un petit garçon d’environ 10ans était lui aussi appuyé, de la même manière, dans les ténèbres. Il était déguisé en gavroche pour ce soir, et il y ressemblait beaucoup. Il semblait regarder à droite et à gauche de manière un peu nerveux. « Tu les as ? »
Avec un soupire, j’ouvrais le sac en craft que j’avais dans ma main droite. Le petite garçon me regarda d’un air envieux. « T’as aussi pris Bruni. C’est bien. T’es un brave gars. »
Je roulais des yeux, l’ensemble de la dernière collection des funko pop de la Reine des Neiges II dans mon sac en craft. En fait, le petit gars, qui s’appelait Jonas, était fan de la reine des neiges, mais avait trop honte pour aller les acheter lui même… « Tu sais, on est au vingt et unième siècle. Personne ne te jugera si tu aimes ce genre de truc. »
Mais visiblement, j’eus plus l’impression que je l’avais sincèrement choqué. Il me lança un regard assez triste, signe que je ne comprenais visiblement pas la situation. « J’ai une réputation de dur à tenir dans ma bande Sherlock. Tu crois vraiment que je peux me permettre d’acheter ça ? »
Je roulais encore une fois des yeux et je soupirai. Jonas était le chef d’une petite bande d’enfants qui parcouraient Storybrook. Certains avaient des parents, d’autres non. Ils étaient quand même tous plus ou moins laissé à eux même. L’avantage de ce genre de situation, c’était qu’ils avaient des oreilles partout, et qu’on ne les soupçonnait jamais de rien. Qui aurait soupçonné un enfant d’espionnage ? « Elle va se déguiser en Harley Queen. »
Je fronçais les sourcils, notant intérieurement tout cela pour moi. Avec un hochement de tête ; je lui tendis le paquet, qu’il referma avec soin et passa derrière son dos d’un air avare. « Et ça reste entre nous, vieil homme. »
C’était clairement une menace. Son regard se fit noir, puis il disparut. Les mains dans les poches, je restais un moment appuyé contre le mur. Peut être qu’un jour, il faudrait que j’avertisse la Mairie que des enfants rôdaient dans la ville. Je ricanais. Et qui me rapporteraient des renseignements. Tout en sifflotant, je me dirigeais vers chez moi, avec un idée de déguisement bien défini dans mon esprit. Plus tard.
Les mains dans les poches de mon costume violet, j’entrais dans le cottage avec un petit groupe. D’abord surpris par le nombre de personne que je croisais, je n’y avais finalement pas tant attaché d’importance. Au départ, j’avais pensé que nous serions en petit comité, mais visiblement, il en était tout autre. Peut être que Nora avait mal compris. Ou peut être qu’on lui avait fait une farce. Quoi qu’il en soit je me renfermai légèrement. Plus les gens étaient nombreux, moins j’étais à l’aise. Entrant dans la maison, je la trouvais assez peuplé. Mon regard balaya la salle, et d’un seul coup d’oeil, une bonne centaine de détails me sauta aux yeux malgré les déguisements. Il y avait de tout. Du simple jeune fêtard ayant eu vent d’une soirée gratuite, à la jeune femme timide qu’on avait invité et qui se sentait mal à l’aise car celui qui l’avait visiblement invité n’était lui même pas invité. Tout cela créa une atmosphère étrange, comme si chacun s’était passé le mot pour venir ici. Le monde commençait un peu à affluer, et je me demandais soudainement si nous n’étions pas encore engagé dans une aventure à nos dépends. D’expérience, je savais que ça commençait toujours comme ça. La première information s’avérait exacte et montait de façon exponentielle. Là, il s’agissait du nombre d’invité. Faisant plusieurs grimaces et des tiques assez nerveux propres à moi d’être entouré d’autant de personne, je me demandais si je n’allais pas partir, quand une jeune femme déjà un peu ivre me percuta de plein fouet et renversa une partie de sa bière sur moi. « Ooooops ! Désolé ! Oh, mais c’est ma chance on dirait ! Salut, beau Joker. T’es avec Harley ce soir ou t’es dispo ? »
Elle avait un cocktail dans l’autre main. Je savais d’expérience que ce n’était absolument pas bon de mélanger les alcools. Je fronçais les sourcils et l’observait sans rien dire. Mon silence sembla un peu la frustrer, car elle soupira et s’en alla simplement. Faisant une nouvelle moue, je la regardais partir, ne comprenant absolument pas de quoi elle voulait parlait et ce qu’elle entendait par « dispo ». Oui j’étais disponible pour enquêter, mais j’étais de repos ce soir. Peut être m’avait-elle reconnu et souhait passer au 221B pour une affaire. Finalement, je la rattrapais doucement par l’avant bras et lui déclarait d’un ton serein. « Passez chez moi demain soir. 221B, Baker Street. »
Elle gloussa et but une gorgée de chaque alcool en me regardant d’un air pétillant. « Comme t’y va… Pourquoi pas ! A demain ! Enfin, si je me rappelle de tout ca ! WOUUUUH ! »
Et elle s’en alla. Je restais là, les bras le long du corps au milieu de la pièce principale. Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer. Est-ce que j’avais dit encore quelque chose qui ne fallait pas ? « Sherlock ! »
Je me tournais, lentement vers la voix. J’avais envie de faire un sourire radieux et benêt à la voir arriver ainsi, mais j’avais lu dans un livre qu’il ne fallait pas laisser transparaître ce qu’on ressentait, aussi, j’avais un peu fermer mon visage, ce qui, avec le costume me donnait un air étrange. « Ah te voici. »
Je n’avais… eu rien d’autre à répondre. Mais en même temps, j’avais été invité par Nora, et ça m’avait semblé totalement naturel de répondre par cette phrase. Je nous regardais un moment, puis commençait à me demander si je n’avais pas fait une erreur de prendre un costume assorti au sien. « Tiens, on a eu la même idée de costume. »
J’attendis. Une seconde, puis deux. C’était à peu prêt le temps qu’il fallait pour évaluer si une réponse ou une réplique qu’on avait dites était satisfaisante. Je fis une grimace, constatant que ma réponse n’était absolument pas convenable. Prenant un verre de bière qui traînait je l’a bu d’un seul trait, pour me donner du courage. « Je vais rester. Même si y’a du monde. Au pire, je t’aiderai à ranger et j’expliquerai à Hyperion que vous n’y êtes pour rien. Ca ressemble à une soirée organisée sur les réseaux sociaux dans votre dos. Il faut enquêter. »
Je pris un deuxième verre, et fit pareil qu’avec le premier. L’alcool me donnait du courage, et je trouvais enfin les mots pour parler à Nora. Enfin, je ne réfléchissais pas à chacune de mes paroles, ce qui me donnait un aspect un peu plus humain à mon goût. « T’es très belle, et on est assorti. En fait, je l’ai fait exprès. Je ne savais pas en quoi me déguiser et... »
Mais je n’eus pas le temps de finir ma phrase que plusieurs citrouilles oranges explosèrent non loin de nous. D’abord, je fus surpris par la créativité des artifices, qui étaient de haut niveau, puis, je fus contraint d’éternuer à cause de la poussière étrange que cette dernière dégageait. « Etrange. »
J’écarquillais les yeux, instant, puis… Voyant Nora agresser un jeune homme qui visiblement fumait de l’herbe, je me mis à éclater de rire. Un rire sans joie, mauvais, qui s’amusait à voir ma petite Nora tourmenter les autres. « Ahahah ! »
J’attrapais le joint, et je tirai dessus sans cérémonie. Et je me remis à rire. En réalité, mon corps était trop habitué à différentes substances pour que cela me fasse quelconque effet immédiat. Le décor se tendit un peu, et mes sens se firent moins aiguisé. Mais en vérité… Je m’en foutais complètement. Moi ce que je voulais vivre, c’était l’instant présent. Et ce que j’aimais, c’était le chaos. M’appuyant contre une chaise, je penchais la tête sur le côté, un peu comme un chien curieux qui regarde son entourage. Ca commençait à être un peu le bazar. Mais pas assez à mon goût… « Je reviens chérie, amuse toi ! »
Lui faisant de grands signes de la main, je m’éloignais. Je savais que l’ignorer totalement la rendrait folle de rage. Ca avait toujours été comme ça. Elle, elle m’aimait éperdument et moi… Je l’ignorai. Pour la faire souffrir toujours un peu plus et la garder prêt de moi. C’était tellement amusant ! Je retombais sur la fille que j’avais croisé tout à l’heure, qui était déguisé en Cruella d’Enfer. Elle semblait absorber à discuter avec un Docteur House qui faisaient plusieurs grimaces. « Et donc, pour un bon manteau de fourrure... »
Je l’interrompais. Je me moquais cruellement de l’autre. Et si ça le faisait souffrir qu’on soit deux sur une même fille, j’en étais plus que ravi. « Hé chérie ! Tu te rappelles de moi ? »
Sans cérémonie, je lui mis une main aux fesses, qui fit sursauter Docteur House. Il s’en alla, en marmonnant des choses incompréhensibles. Elle me regarda, d’un air étrange, toujours avec ces deux boissons à la main.
« J’expliquais comment faire un bon manteau de fourrure. Ca t’intéresse ? »
Je gloussais, trop amusé de voir des chiots mourir pour servir de manteau. « Oh oui ! Est-ce qu’il faut les dépecer vivants ou morts ? » demandais-je d’un air très intéressé, ma main toujours sur ses fesses.
Mais je n’eus pas le temps de poursuivre la discussion, qu’une vague de panique et de petits hurlements détona derrière moi. Je rayonnais ! Ma petite Nono était en train de me rejoindre ! Et elle allait très certainement essayer de me frapper ! Je me tournais pour envoyer Cruella derrière moi en levant les bras d’un air totalement innocent. « Elle a voulu prendre mon corps et faire un manteau avec ma peau blanche comme la neige une fois l’acte fait ! Sauve moi Nono chérie ! »
Sinmora
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Daisy Ridley
« Tu es incorrigible ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ
Après avoir confié le joint au suivant, je m'étais dirigé vers le stand de boissons. Je mourrais de soif. A peine arrivé devant, j'avais pris un verre que j'avais trempé dans le bol de punch. Une fois ma main sortit de ce dernier, j'avais tenté de le boire, mais on venait de m'accoster.
« Salut, moi c'est Batman. Tu as une minute ? »
Dévisageant le mec de bas en haut, je me demandais si c'était réellement Batman. Il en avait le look, mais d'ordinaire, Batman portait son costume en intégralité. Là, il avait le masque, le slip de superman et un faux torse poilu. C'était un Batman très très bizarre.
« C'est ringard ton costume. » lui dis-je.
Il semblait triste de l'apprendre. Mon dieu... faites qu'il se ressaisie !
« Je ne savais pas quoi mettre. Du coup je me retrouve sans identité. Tout ça parce que je n'ai pas osé prendre le risque de porter mon costume préféré en intégralité. »
Ah ouais... voulant tout de même être gentille, je lui tendis mon verre à boire. Je mis ma batte de base ball en équilibre sur mon épaule, la tenant d'une main et de l'autre, je posais ma main sur le dos du jeune garçon mal vêtu.
« Le plus grand risque que tu peux prendre dans ta vie, c'est de n'en prendre aucun. Tu veux être un héros, tu dois dépasser tes limites et continuer. Alors file te changer ! Met le costume de ta vie ! Celui qui montrera qui tu es réellement ! Et surtout... non d'un morpion ! C'est quoi cette main ? Non mais c'est quoi cette MAIN ? » hurlais-je, quittant le mec.
Je me dirigeais droit vers une folle avec un manteau de fourrure et une main posée sur ce qu'il ne fallait pas ! Mon bâton toujours dans ma main à moi, je l'avais brandit pour le diriger en direction de...
« MONSIEUR J ! » m'exclamais-je, perdant un peu mes moyens. « Cette main ! Je l'aurai reconnue entre mille ! Mais c'est pas la bonne fesse ! » lui précisais-je en prenant sa main et en la plaçant sur ma fesse à moi.
Sur le coup je ressentis quelque chose de bizarre. Qu'est ce qui m'arrivait ? J'avais la sensation de ne pas être réellement moi. Titubant légèrement, je tentais de me ressaisir. J'étais Quinny, c'était ça, n'est ce pas ? Et j'aimais la position de cette main ! Observant la femme au manteau de fourrure, je lui tendis ma batte de base ball.
« Va te mettre dans un coin et frappe toi avec, je dois me ressaisir avant de te rejoindre ! »
Elle s'en alla rapidement, me traitant de folle, sans pour autant me rendre ma batte. Me tournant vers monsieur J et laissant sa main où elle se trouvait, je le regardait dans les yeux.
« Monsieur J, comment pouvez vous vous laisser faire par une femelle comme elle ? Elle porte des petits chiens sur le dos et elle... en met de partout. » dis-je en regardant la femme au loin se donner des coups de batte sur sa jambe, faisant gicler du sang sur son beau manteau. « Ecoeurante. FAUT COGNER DANS L'AUTRE SENS POUR QUE CA GICLE A L'EXTERIEUR ! » lui hurlais-je dessus avant d'entraîner Monsieur J plus au loin et en retirant sa main de sur moi.
On fut stoppé par un Génie. Je supposais qu'il s'agissait d'un Génie, vue qu'il était tout bleu de la tête au pied et qu'il possédait le crâne chauve et une petite barbichette noire.
« Je suis là pour t'obéir, et réaliser tous tes souhaits. » me dit-il.
« Tous ? T'es vraiment un génie ? » lui demandais-je.
« L'un des trois de l'univers connu. Comment puis-je te contenter? »
« Oula, lentement. Et avec beaucoup de passion. Mais en dehors de ça, j'ai le droit à combien de souhaits ? » ajoutais-je.
Me faisant bousculer par quelqu'un qui hurlait au monstre, je fus coupé dans mon élan. Me tournant, je remarquais la présence d'un monstre qui coursait une femme. Comme quoi y'avait bel et bien un monstre. Où était ma batte de base bal ?? Me tournant vers le précédent emplacement de cette dernière, je remarquais que le sang de la femme ne giclait plus sur elle.
« C'EST CA ! BRAVO ! » lui hurlais-je. « Elle apprend vite. » ajoutais-je à l'intention de Monsieur J, tout en... clignant plusieurs fois des yeux et retrouvant mes esprits.
« Qu'est ce que... ? » demandais-je, en sentant ma tête tourner. « Sherlock ? » lui dis-je.
J’eus à peine le temps de me rappeler où s'était situé sa main un peu plus tôt, que je relevais la tête dans sa direction avec un grand sourire.
« J'ai une idée ! Cinquante billets que sa jambe gauche se brise avant sa jambe droite ! » annonçais-je.
Oui, j'étais redevenu elle, ou moi. Je ne savais pas trop. Ma tête était lourde, mais je souriais. J'avais la sensation d'être moi même en cet instant.
« Tu étais où ces derniers temps ? Je t'ai manqué? Moi, tu m'as manqué, poussin ! » dis-je en me frottant légèrement tout contre monsieur J.
J'aimais me dandinais comme ça.
« Oula... tu as amené ta matraque avec toi ? » dis-je avant de me faire bousculer une nouvelle fois.
Et de deux en une soirée...
« C'est pas bientôt FINI ? » hurlais-je à celui qui venait de me bousculer.
Apparemment Batman était devenu Slipman ! Voilà qu'il se disputait avec deux autres mecs qui le ruaient de coup. Il avait besoin d'aide !
« Hé ! Vous deux ! Lequel d'entre vous veut tâter de sa grosse matraque en premier ? » dis-je en désignant Monsieur J. « Dit comme ça, c'est bizarre. Je l'admets. Tu as bien ta matraque avec toi ? »
L'avait-il prise ? Quoi qu'il en soit, j'avais quelque chose moi et je le voyais au loin, à côté de la jambe droite de la femme à qui je l'avais donné ! J'aurai du parier sur la jambe droite. On avait parié ?
« Bon, lequel d'entre vous, mes petites cervelles grillées, veut goûter ma grosse batte fantaisie ? »
« J'ai pas l'impression que c'est mieux... » laissa échapper mon ami Slipman.
« On fait avec les moyens de bords. Bon allez les garçons, approchez ! » dis-je, impatiente de frapper le premier.
CODAGE PAR AMATIS
Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
“Si vous voulez construire une machine à voyager dans le temps, faites en sorte que ce soit dans une voiture!”
Je rigolais. Très fort. Pourquoi ? Parce que c’était le chaos, le bazar, l’anarchie. Beaucoup de mots définissait ce qui se passait maintenant. Et si beaucoup de mots le définissait, c’était que c’était forcément génial. Quand je vis ma Queeny venir vers nous pour nous séparer, je fus très content de sa colère. J’aimais quand elle était jalouse et en colère. Cela prouvait qu’elle était à moi. « Cent billets qu’elle meurt avant d’avoir fini sa jambe ! »
J’étais monté sur un petit tabouret, pour avoir une vue d’ensemble. C’était de plus en plus le bazar. Mais pas assez ! Je devais faire encore un peu monter la mayonnaise ! Observant le décor, je cherchais ce que mon génie intellectuelle chaotique pouvait rajouter à ce tableau merveilleux. C’était comme une magnifique toile, dont je devais ajouter ma sublime touche de violet. « Qu’est ce que… Sherlock ? »
Moi aussi, j’eus cette sensation. Qui étais-je ? Les rouages de mon esprit s’embrayèrent dangereusement et je vacillais, manquant de chuter du tabouret et me rattrapant au dernier moment sur Nora. « Je… Je n’en sais rien. Reste prêt de moi. Il faut sortir d’i... »
Hé ho ! J’étais le Joker ! C’était le bordel ici ! On allait pas quitter le bordel sans mettre un peu plus le bordel non ?! Je fis un large sourire à ma Queenie. Que m’était donc-t-il arrivé il y a quelques instants ? Qui était cet esprit cartésien qui avait frappé au miens ? J’étais un peu schizophrène. Etait-ce Stéphane ? Ou Tiphanie ? Je clignais des yeux. « T’es revenue, ma p’tite Queenie. Ma Reine des Reines ! Que te voulait ce vilain génie ? Veux-tu que je lui fasse un sourire plus… Large ? »
Je souriais, saisissant un couteau qui traînait sur la table. Elle se frottait à moi. C’était… Plutôt sympa ! Mais j’avais pas envie de ça ! Pas tout de suite ! Pas maintenant alors qu’on s’amusait comme des p’tits fous ! Cependant je lui fis un petit bisous d’esquimau. Mon nez effleura le siens.
« Teu teu teu ! C’est pas Mini J ! C’est un p’tit jouet que je garde touuujours sur moi ! »
Mais j’eus à peine le temps de vouloir sortir l’objet qu’elle s’en alla déjà. Je restais là, les bras vers le bas, le visage triste du clown le plus triste sur mon visage. Je n’étais pas un Auguste ! Drôle et clinquant ! J’étais un Pierrot ! Un pierrot qui regardait sa belle arlequine s’en allait vers un groupe de grand gaillard. Si ça continuait on allait me la piquer ! Un groupe était en train de tabasser un mec en slip. Mes yeux s’agrandirent sous l’effet de l’excitation. « Attends moi Queenie chérie ! Je veux participer ! »
Et, de mon pantalon violet, je ne sortis pas une matraque mais… un taser. Il faisait aussi lampe torche. Où je l’avais trouvé ? Je n’en savais rien. P’t’être que j’avais toujours ça sur moi. Alors que j’avançais, je me baissais in extremis pour éviter un coup de batte. Alors, j’envoyais mon taser en avant, dans un grand geste maladroit ! J’allais bien frapper quelqu’un ! Qui, je m’en foutais royalement. Mais ça allait mettre encore plus de chaos. Finalement, c’est slipman qui ramassa. Il se mit à couiner comme un chaton et s’effondra au sol comme une feuille morte. « Oups ! »
J’avais pas frappé le bon. Ou alors, j’avais frappé le bon. J’aimais pas trop qu’on attire comme ça l’attention de ma Queenie. C’était la mienne. Et lui, il l’avait attiré comme une mouche attire du vinaigre. Tout simplement parce qu’il se faisait taper. Pourquoi je le détestais tant ?! J’enjambais le corps, et je le forçais à se retourner. Ce masque. Celui de la chauve-souris. Je le détestais. Je le haissais. Je ne pouvais pas encadrer ce masque. Mon couteau toujours dans les mains, je passais ma lame avec tendresse sur le masque et commençait à chantonner. « Une chauve souris… Qui courait dans l’herbe… Je l’attrape par ses ailes... »
Mon couteau continua de parcourir le masque avec tendresse. Je passais doucement ma lame dessous. « Est-ce qu’on enlève ce petit nœud avant d’ouvrir définitivement le paquet ? Oh. Ca serait gâcher… Je vais te faire un petit sourire comme le miens ! Tu sais qui m’a fait ce sourire Bat’ ? C’était ma nourrice. Elle détestait quand je pleurais… Pourtant, maman, elle, aimait bien quand je pleurais. Elle me frappait, pour que je pleure ! Je pleurais tellement que Nounou en est devenue folle, et qu’elle a voulu me faire un sourire… définitif ! »
Le revers de la lame effleurait dangereusement le masque, puis le cou. « Que coupe-t-on en prem... »
Je lâchais brusquement le couteau. Mes mains se portèrent à ma tête et je me relevais brusquement. « N..nora ? Où es-t... »
Mais je n’eus pas le temps de poursuivre, qu’une policière en tenue sexy me plaqua au sol. « Police de SexyTown ! Vous êtes en état d’arrestation ! »
Sinmora
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Daisy Ridley
« Tu es incorrigible ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ
Je cognais sur le premier type avant de m'en prendre au second. Fort heureusement, ils n'étaient pas si agiles que cela. Même si le premier, à peine relevé, avait réussi à venir jusqu'à moi afin de me donner une droite - que j'avais réussi à éviter, mais pas sans manquer de tomber et de me faire une écorchure sur la cuisse et pour ainsi dire, abîmer mon collant !
« J'y crois pas !!! » hurlais-je « Un collant tout neuf !! Tu vas me le payer !! »
Je me dirigeais vers lui, avant de me stopper net.
« Tu as combien sur toi ? »
Il me regarda surpris pendant que je ramassais un bout de bois qui se trouvait là. Allais-je lui demander de me rembourser le prix du collant ? Il s'attendait à cela ? En me redressant, je levais le bout de bois en adressant un grand sourire au mec.
« T'inquiète, j'accepte le liquide ! » laissais-je échapper en lui donnant un grand coup sur l'épaule.
Ca allait le faire saigner. Un paiement en liquide c'était acceptable ! Mais tout en relevant le morceau de bois pour le frapper une nouvelle fois, j'entendis la police. Et en me tournant, je la vis - elle, la police - à califourchon sur mon Joker en train de l'arrêter.
« Ah excusez moi un instant, on dit toujours les dames d'abord ! » annonçais à ma victime en me détournant d'elle pour m'approcher de la policière.
Une fois à sa hauteur, je pris ma main pour agripper sa tignasse et la tirer en arrière. Elle poussa un cri et ce fut à ce moment là, juste avant de la laisser retomber sur le sol et de lever mon morceau de bois, que je me sentis légèrement vaciller.
Qu'est ce que je faisais ? Regardant la femme avec de grands yeux, surprise de ce qui me prenait, je laissais tomber mon morceau de bois.
« Désolé. Je ne sais pas ce qui m'a pris... » lui dis-je en lui tendant la main pour l'aider à se relever.
J'étais qui ? Je faisais quoi ? Il m'arrivait quoi ? Tournant la tête une fois la femme debout et avant qu'elle se mette à fuir en courant - chose que je pouvais aisément comprendre, je remarquais que Sherlock se relevait lui aussi.
« Il se passe quelque chose. » lui dis-je. « C'est comme si par moment on n'était plus nous, mais... » ajoutais-je en penchant la tête pour observer ma tenue. « Ca ? »
On était quoi au juste ? Etais-je devenu le temps d'un moment cette femme dont je portais le déguisement ? Je ne savais même pas qui elle était réellement.
« Hé toi ! » lança un type qui venait dans notre direction.
Je me tournais d'un geste brusque.
« Un pas de plus et je te jette dans les toilettes sale bête en peluche ! »
Il portait effectivement un déguisement à poils. Pourquoi je lui avais dit ça ? Et sur ce ton ? Fallait que je me concentre. Que je garde le contrôle sur moi même. Et lui aussi.
« On doit partir. Faut quitter le Cottage. Si ça se trouve c'est que ici. On doit sortir et trouver de l'aide. » ajoutais-je en lui prenant la main et en courant en direction de la sortie.
Une fois passé la grille, je me stoppais pour reprendre mon souffle et lui laisser reprendre le siens.
« C'est bon, je crois. On est dehors ! » lui lançais-je.
Ici, il ne pouvait plus rien nous arriver.
« Tu as vue ce qu'ils ont fait à mon tout nouveau collant ? » dis-je en regardant mon collant, puis en levant les yeux vers Sherlock.
J'étais triste. Je tenais à mon collant.
« Les gens ici sont trop horribles. Si toute l'espèce humaine cesser d'exister, la planète aurait au moins une chance de s'en sortir ! Ils ne savent faire que le mal. »
A Vigrid au moins on se comportait mieux. On devait tenter de survivre chaque jour, mais le danger n'était pas nos semblables. Peut-être qu'on pouvait arranger tout cela. Qu'on pouvait mettre un terme à toute cette souffrance. Je fixais Sherlock.
« Tu serais prêt à mourir pour moi ? » lui demandais-je. « Non, attends, elle est trop facile celle là ! Tu serais prêt à vivre pour moi ? » ajoutais-je. « Parce qu'on pourrait vivre tous les deux sans tous les autres. C'est eux le problème ! Et comme ça la planète ira beaucoup mieux. Tiens, faut qu'on trouve la petite qui est à fond sur l'écologie. Elle a sûrement réfléchis à un moyen de réparer le monde. On pourra l'aider toi et moi. »
Je sentais que quelque chose n'allait pas dans ma tête. C'est comme si mes deux personnalités du moment tentaient de se chevaucher. Je devais reprendre le contrôle. Je savais que j'étais là. Mais je n'arrivais pas à parler, à articuler, à bouger. Je ne pouvais pas décider. C'était elle qui décidait de tout...
« Bon, on se lance ! Faut qu'on la trouve. Faut qu'on sauve le monde ! » m'exclamais-je avec un très grand sourire tout en cherchant vers où pouvait bien se trouver la jeune femme.
Etait-elle seulement ici ou fallait-il se rendre en ville pour la trouver ?
« Oh mais attend ! Juste avant ça... »
Je revenais vers Monsieur J. Après tout ce qu'il avait fait ce soir, ses vaines tentatives de me rendre jalouse, de se trouer une autre partenaire, de tenter de me rendre dingue, il fallait bien que je le maltraite un peu ! Et rien de tel que...
« Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous... » entendis-je.
Voilà que la flic était revenue avec Batman. Ce dernier avait une cicatrice sur le visage. Pourquoi Captain Slip se tournait contre moi ?
« Ah oui ? » lançais-je coupée dans mon élan. « Ok. Slip. Voila. J'ai dit slip, du coup vous allez utiliser Slip contre moi ? Et vous allez l'utiliser comment ? En me jetant au visage le slip de Captain Slip ? »
J'étais énervée ! Mais aussi sous le choc en voyant captain Slip ôter son slip et me le lancer dessus. Voilà qu'il était désormais quasi nu, avec juste un masque sur le visage. Mon dieu qu'il était petit... ce masque. Quant au slip, j'avais pu l'éviter en me poussant sur le côté.
« Si j'avais dit polochon ? On aurait fait une bataille de polochons ? Vous prenez toujours tout au pied de la lettre ? »
Ils étaient dingues ! Sans doute encore plus que nous. Quoi qu'il en soit, un mot me venait à l'esprit.
« Liquide ! » hurlais-je.
Car oui, paiement en liquide était de retour et il venait de donner un coup de morceau de bois sur la flic avant de s'attaquer à Captain Slip. J'en profitais pour agripper une nouvelle fois la main de Monsieur Sherlock J et de l'amener un peu plus au loin, à l'écart, toujours à l'extérieur du Cottage. Car apparemment ce pouvoir avait de l'emprise sur nous ici même. J'adorais ça ! En tout cas, je pouvais reprendre là où on en était resté, en lui collant une correction digne de ce nom !
« J'ai bien envie de t'écrabouiller ton Mini J pour m'avoir traité de la sorte ! » dis-je au clown. « Mais comme on est en mission pour sauver le monde, faisons la paix. » ajoutais-je en lui tendant la main.
Quand il la pris, je m'approchais rapidement de lui, pour éviter un camion poubelle qui nous passa à proximité. Pourquoi des camions poubelles roulaient à cette heure ci et pourquoi il se dirigeait vers la forêt ? Et est ce que c'était Monsieur Sherlock J qui m'avait attiré à lui, ou c'était moi qui m'étais précipité en avant ? En tout cas, collé contre le buisson où on se trouvait, j'avais sentis mes lèvres se mélanger aux siennes.
Venait-il de me mordre ? Ou c'était moi qui lui avait mordu les lèvres ? Ca avait un goût métallique. C'était bizarre. Mais quoi qu'il en soit, c'était pas grave ! Car on était sur le point de devenir pour la première fois des super héros qui allaient sauver le monde en exterminant la population. A part bien sûr les écolos et les végans !
« On s'apprête à sauver le monde, on a bien deux minutes avant de tuer tout le monde, poussin, n'est ce pas ? » dis-je en me collant une nouvelle fois contre lui.
Je me stoppais net. Non pas que ma mémoire me revenait, car j'avais l'impression que l'autre folle qui était censée posséder ce corps me fichait la paix. Je l'entendais pas. Mais attendez... qui étais-je réellement ? Elle ou moi ? J'étais Harley, n'est ce pas ? En tout cas, en me stoppant net, c'était pour une raison bien précise.
« Tu as combien de taser sur toi ? » lui demandais-je.
Parce que je sentais quelque chose là. Et les taser, j'en étais pas fan. C'était généralement une mort trop banale et radicale. Mieux valait quelque chose de plus poétique et artistique, tel une batte de base ball !
CODAGE PAR AMATIS
Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
“Si vous voulez construire une machine à voyager dans le temps, faites en sorte que ce soit dans une voiture!”
« Vas-y mon chaton ! Arrache lui les cheveux ! Fais-en un trophée ! On le mettra dans notre repère ! »
Je tapais des mains comme un enfant, assis en tailleur. Je m’étais redressé, et j’avais penché la tête sur le côté. Qui étais-je ? Les couleurs, les bruits, les odeurs, tout se mélangèrent. Détails, analyse, solution. Je clignais des yeux. Pourquoi je regardais cette femme en face de moi ? Qui était-elle pour moi ? Comment s’appelait t-elle ? D’ailleurs, elle avait lâché la policière et se répandait en excuse. Nora. Un homme se présenta en déguisement poilu. Queenie ! Mais oui, ma douce Queenie ! Et moi ; qui étais-je ? Je m’appelais J. J, comme, Je-N’ai-Pas-D-Identité ! Je ne me rappelais même plus de mon nom, car je crois que je n’en avais pas et… et… Et je me laissais entraîner. Alors qu’au fur et à mesure que je marchais mon esprit alternait entre chaos et précision. Je ne savais plus qui j’étais réellement… Mais il fallait que… que… je mette le bordel. J’aimais le bordel, le bordel, c’était bien, y’avait que comme ça que j’étais heureux. « Ce n’est qu’un collant. »
J’étais revenu à moi. Je me tenais à la grille. J’essayais de focaliser mon esprit, droit et scintillant. Je me raccrochais à mes souvenirs. J’attrapais Nora par le poignet. « On doit s’en aller. Plus loin. Nora, écoute moi. Arrête de penser ça. Regarde moi. »
Je vacillais. Elle parlait de vivre ensemble, tous les deux. Sans personne. Que nous deux. J’aimais cette perspective, parce que j’aimais Nora. Et je détestais les gens. J’aurai bien sauvé aussi Eurus, et John. Et Madame Hudson. Et Queenie. Et moi. Surtout moi. Moi, je m’aimais beaucoup. Mes yeux remontèrent vers elle. « On va réparer le monde ! Le mieux, c’est de les exterminer ! Comme ça, y’aura plus qu’toi. Toi et moi ma chérie. Ohw ! Si t’y vas par les sentiments... »
Je me lançais aussi dans la bagarre. Saisissant le slip en vole, je me jetais sur l’homme nu et je lui enfonçais dans la bouche, à califourchon sur lui, le regard dément. « Mon père faisait ça à ma mère, en rentrant du travail. Il excellait dans le domaine de la faire souffrir, et de me faire souffrir ! Sais-tu comment il m’a fait ces cicatrices ? Il buvait beaucoup, il faut pas lui en vouloir. Ne jamais en vouloir à papa ! Disait ma sœur ! »
Soeur ? Je roulais sur le côté, alors que l’image d’Eurus parvint dans ma mémoire et s’y fixa. Me mettant en boule, j’entendais Nora rouspétait. Parler encore de liquide. Je me relevais, vacillant de plus belle. Pourquoi je vacillais et pas Nora ? Et pourquoi Queenie s’intéressait aux autres et non à moi ? Moi, son Monsieur J ! « Le monde attendra ! Héhé on y va ! On va faire des jumeaux ! C’est bien les jumeaux ! Tu savais que j’avais un frère jumeau mort à la naissance ?!»
Je prenais sa main, et me laissait entraîner. Le contact de ses lèvres réveilla en moi quelque chose. Je n’avais pas vécu ça souvent. C’était un souvenir, quelque chose qu’on garde pour soit. A l’intérieur, jalousement, et que l’on ne partage à personne. Le souvenir du premier baiser avec Nora… Nous étions tombé dans un buisson. J’étais rouge, malgré mon maquillage. « Qu’est ce que… non... »
Mon bras s’enlaça autour d’elle. Et je l’attirai à moi. Sherlock ou Monsieur J, au final, plus rien m’importait, j’avais le cerveau complètement vide. Passant ma main dans son dos, je la glissais pour trouver son soutiens… « Hé ! »
J’avais heurté deux garçons. Plus précisément, deux hobbits. Eux aussi, étaient en train de s’embrasser. J’écarquillais les yeux. C’était quoi ce buisson ? Un lieu de rendez vous spécial ? J’enlevais promptement la main du dos de Queenie. « Sam, laisse les. Ils ne font pas de mal. »
Résigné, le plus petit parlait tout bas, tenant quelque chose dans ses mains. Un espèce d’anneau. Ils étaient mariés ? « Vous dites toujours ça, M’sieur Fredon. Mais on était là avant eux ! »
Je le regardais. L’imprudent avait eu le malheur de nous interrompre, Queenie et moi. Je le saisissais par sa cape verte, et le secouer.
« Dégage de là et donne moi ça ! Ca doit valoir un bon paqu... »
J’avais saisi son petit anneau, et il me mordit jusqu’au sang. « AH MOI ! C’EST A MOI ! »
Je relachais l’anneau, qui tomba comme au ralenti. L’autre, qui s’appelait Sam, s’en saisit. Celui qui m’avait mordu fixa ce dernier. « Tu le voulais pour toi. Avoue, Sam. » « Reprenez le. Je vous le rends. »
Il lui tendit, comme s'il s'agissait juste d'un caillou ou d'un objet du quotidien sans importance. Je clignais des yeux, les mains sur les hanches. Saisissant un bout de bois qui trainait là, j’envoyais le premier coup dans le visage de Sam, et l’autre directement dans celui qui s’appelait Fredon. Ces derniers s’effondrèrent comme des mouches. Lentement, très lentement, je ramassais l’anneau et regardait à l’intérieur. « Made In China. »
Je me tournais, vers ma Queenie. Un mauvais sourire passa sur mes lèvres. J’étais à genoux, un anneau à la main, dirigé vers elle. On aurait pu croire que j’allais la demander en mariage mais... « C’est le miens. Car aujourd’hui… C’est mon anniversaire. C’est mon anniversaire, et je le veux... »
Je le serrai contre moi. Je ne partirai plus sans ce petit anneau. Je le garderai à jamais avec moi. Pour toujours. Je me relevais, et pointait mon bâton dans sa direction. « Tu veux me le voler, c’est ça ? Sale petite voleuse ! »
Et je sifflais. Comme un cracha perfide. Elle voulait me le prendre. Me prendre mon précieux.
Sinmora
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Daisy Ridley
« Tu es incorrigible ! »
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Intrigue divine ☣ Originaire de Vigrid. ϟ
Monsieur J était à mes pieds, genoux à terre ! Et il avait quoi en main ? Il avait quoi ?? Un anneau ! C'était le grand jour ! Est ce que j'étais bien habillée ? Baissant la tête, je voyais toujours ce trou dans mon collant. Fort heureusement, j'avais de la force dans les bras !
« Attends poussin ! » lui dis-je avant de me tourner et d'arracher mon collant du mieux que je pouvais. Jetant le restant à terre, je me tournais une nouvelle fois vers Monsieur J.
Voilà. J'étais prête pour la grande demande de ma vie. Mais attendez... pourquoi je voulais qu'il me demande en mariage ? J'étais Harley ! Je n'avais pas besoin de qui que ce soit. Voulais-je vraiment être attachée à quelqu'un ? Devenir sa femme ? Même si ce quelqu'un était Monsieur J ?
Je n’eus pas le temps de me poser d'avantage de questions, qu'il s'empressa de m'agresser verbalement. Il pensait que je voulais lui voler son anneau ? Mais pas du tout ! J'allais sans doute même refuser sa demande ! Alors pourquoi le prenait-il comme ça ? C'était lui qui avait un genoux à terre et non moi !
Il venait de récupérer un bâton sur le sol et de le pointer dans ma direction. Non mais il se passait quoi ? Qui était en train de faire exploser ma bulle de bien être ?
« Moi une sale petite voleuse ? MOI ? » lui hurlais-je dessus. « La bonne nouvelle mon gars, c'est qu'avec ton bâton tu vas arriver à l'hôpital. La mauvaise, c'est qu'il sera planté en plein dans ton coeur ! Dans ton sale coeur ! » lui hurlais-je une nouvelle fois dessus avant de me précipiter vers lui et de lui arracher le bâton des mains.
Je venais de le lever afin de lui frapper dessus. Il tenait toujours son anneau et... Mais qu'est ce qui me prenait ?? C'était Monsieur J ! Non, pas qu'est ce qui me prenait à moi, mais qu'est ce qui lui prenait à lui ?!
« Qu'est ce qui vous prend Monsieur J ? On ne se fait jamais la guerre ! On se fait mutuellement confiance ! »
A quelque chose prêt. Enfin par là j'entends, sauf quand il cherche à me tuer ou qu'il envoie ses sbires le faire. Mais on est censé être des âmes soeurs.
« Elle est où la confiance ? Celle où si tu me balances contre un mur, je ne réplique pas, car je sais que c'est pour mon bien ! Celle où si tu envoies dix hommes avec des tournevis dans le but de me poignarder, je sais que c'est une déclaration d'amour ! Celle où je t'ai dans la peau et que tu m'as dans la tienne, à tous les sens du terme, car j'ai la peau blanche exprès pour toi et par ta faute d'ailleurs. On se ressemble tellement qu'on ne peut que se faire confiance ! »
Non non... il n'était pas lui même. Fallait peut être une claque ou quelque chose de ce genre pour qu'il retrouve ses esprits. M'avançant vers lui, afin de la lui donner, je vis quelque chose passer juste entre nous. Une HACHE !!! Qui venait de lancer une hache ??? Me tournant, je vis un autre petit bonhomme de la même taille que les autres. J'avais utilisé mon baton comme un projectile qui l'avait frôlé de peu. Il s'était enfoui en courant. Me tournant vers Monsieur J, je l'avais cherché du regard. Mais où était-il passé ?
Et si il lui était arrivé quelque chose ? Il n'était pas dans son état normal. Il pouvait lui être arrivé tout et n'importe quoi ! Je devais ramener le vrai Monsieur J à la raison ! Finalement, je le vis au loin, en train de s'éloigner du Cottage par la route de forêt. Je m'étais élancé à sa poursuite.
« Je t'ai cru mort espèce de bouffon qui sent les pieds ! » lui hurlais-je dessus.
Enfin par mort j'entendais pas vraiment mort. Ou peut-être un peu. Si une hache l'avait épargnée, c'était pas un sentier de forêt qui allait avoir raison de lui.
« On va lâcher cet anneau et faire comme si il n'y avait rien eu Poussin ! Ou alors je te découpe le doigt sur lequel tu le mettras en espérant que ça arrange tout ! »
C'était une solution comme une autre. Tout en m'approchant de lui une nouvelle fois, je sentis quelque chose caresser ma narine et je me mis à éternuer. Puis tout à coup, je sentis un énorme mal au crâne. Posant une main contre mon front, j'avais la tête qui tournait. Plein de pensées me submergèrent.
« Sher... Sherlock ? » laissais-je échapper.
NOOON ! Pas elle ! C'est qui elle ? Pourquoi elle veut prendre le dessus sur moi ? Va t'en ! Laisse moi avec mon Monsieur J ! Méchante !
Levant la tête vers Sherlock, j'avais la sensation d'avoir la tête énormément lourde.
« Qu'est ce qui se passe ? On a quitté le Cottage ? » lui demandais-je en me rendant compte qu'on était en pleine forêt.
On voyait toujours le Cottage au loin. Les effets semblaient se dissiper ou tout du moins être moins présent ici. Je m'approchais de lui et lui pris l'anneau afin de mettre un terme à tout ça.
« Ca va aller maintenant... » lui murmurais-je avant de sentir une nouvelle pression en haut de mon crâne. « Parce que j'ai l'anneau ! J'ai l'anneau !!! » m'exclamais-je à gorgé déployée. « Qui c'est qui a l'anneau ? C'est moi !! » ajoutais-je.
J'avais mis l'anneau à mon doigt sans ressentir le moindre effet. Pourquoi il voulait tellement cet anneau ? Il était nul cet anneau... A peine je l'avais mis que je l'avais retiré pour le lancer au loin. Y'avait mieux comme bijoux.
« J'ai pas l'impression que tu sais y mettre les formes pour me contenter. Je devrais plutôt me tourner vers Batman. Je suis sûr qu'avec le temps on pourrait s'aimer lui et moi. Tu sais qu'il m'a déjà embrassé ? Je me souviens plus de quand, ni de si il a gardé le masque jusqu'au bout, mais en tout cas c'était pas mal. Et il n'y avait pas d'histoire d'anneau avec. Ou alors je m'en souviens pas. En tout cas, lui s'est comporté en parfait gentleman et pas avec un bâton ! C'est stupide les bâtons ! »
Pourquoi j'avais l'impression d'avoir dit un truc horrible ? Pas contre Monsieur J, mais contre les bâtons ? Quelque chose ne tournait vraiment pas rond dans ma tête. Et pourquoi cette chose essayait de me compresser le cerveau. Mais c'est qu'elle continuait ! Elle est folle !!! Je posais mes deux mains sur mes tempes pour faire passer la douleur.
« Monsieur J, aidez moi ! Elle tente de prendre le dessus ! » lui hurlais-je dessus.
Il aurait pu me donner un coup de batte de base ball sur la tête pour faire fuir la fille qui tentait de me posséder, mais j'avais peur que ça m'explose le crâne, du coup je ne lui avais pas suggéré l'idée. Comment la faire sortir définitivement ?
« Faut la faire sortir ! Je sais ! » dis-je en relevant la tête et en fixant un arbre face à moi.
Si je fonçais vers lui, je me ferais mal et elle serait expulsée de ma tête. C'était la seule solution. Même si ça devait me coûter la vie ! J'étais sur le point de prendre mon élan... !
CODAGE PAR AMATIS
Sherlock Holmes
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Benedict Cumberbatch
« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
“Si vous voulez construire une machine à voyager dans le temps, faites en sorte que ce soit dans une voiture!”
Je marchais, m’éloignant du cottage et essayant de retrouver mes esprits. Dans ma vie, j’avais pris plusieurs drogues qui avaient eu des effets similaires. Souvent, c’était pour échapper à la solitude et à l’ennui que j’en avais pris. Je m’éloignais, vacillant. Persuadé que c’était l’endroit qui nous affectait. D’abord, il fallait que je reprenne mes esprits, ensuite, j’irai retrouvé Nora. Mais elle me rattrapa, m’arracha l’anneau, et se mit encore à délirer. J’arrivais à maintenir mon esprit dans un endroit particulier de mes pensées pour tenir. « Nora, il faut que tu appelles... »
J’allais dire Hypérion, mais je ne pus dire ma phrase. Car après tout, est ce que les phrases valent la peine d’être dites. Parfois, on tape les gens et ça se passe de mots. Parfois, on les tue, et ils ne peuvent plus parler ! C’est tellement mieux ! Devais-je tuer Queenie ? Après tout, elle m’avait dérobé mon précieux. Mon anneau. Je l’avais trouvé. Il était à moi ! Elle voulu s’élancer contre un arbre pour se fracasser la tête dessus. Ni une ni deux, je m’élançais sur elle, la plaquant au niveau des jambes et nous partions dans un roulé-boulé. Reprenant mon souffle, je me jetais sur elle. « Nora ! Ecoute moi ! »
Je clignais des yeux, un sourire mauvais. J’avais réussi à passer sur elle. « Queenie plutôt. C’est très vilain, de prendre mes affaires. Très très vilain ! »
Je l’embrassais. Avec fougue. « Mais ce qui est encore plus vilain, c’est de parler comme ça de la chauve-souris ! Te rappelles-tu ce qu’il m’a fait ? J’ai la peau si pâle à cause de lui ! S’il n’était pas intervenu, je serai aujourd’hui une star ! Une vedette ! »
J’avais les mains en l’air, dans un geste dément. Puis je les rabaissais. Mes yeux sur la personne en face de moi. Qui était-ce déjà ? Je clignais encore une fois des yeux, et je m’enlevais du dessus d’elle, ayant peur de lui faire mal… Ma main caressa ses cheveux, et glissa dans sa main. Je lui serrai fort. « C’est pas bien. Pas bien ce que j’ai fait. J’aurai du savoir que ça te briserait le coeur... »
Dans la poche de ma veste, je sortais un long couteau. Je maintenais sa main dans la mienne. « Mais tu m’as quand même volé ! Et tu veux me trahir avec la chauve souris ! Je vais te trancher la main ! Comme ça, j’aurai ta main, promise de mariage et l’anneau ! Haha ! »
J’allais abattre le couteau quand je le lachais brutalement. J’étais Sherlock Holmes. Qu’est ce que j’étais en train de faire. Mes mains sur la tête, je me mis au sol, en position foetal, complètement torturé par la double personnalité qui était en moi et qui tentait de revenir. « Peu pas… l’arrêter… appelle… quelq... »
Je serrai ma tête. Marchant à quatre pattes dans l’herbe, je cherchais mon couteau. Qui me l’avait volé ? C’était monnaie courante de voler les trucs des gens ici, surtout mes affaires ! Normalement c’est moi qui volait ! Enfin je volais, c’était relatif. En vrai, quand j’avais envie d’un truc, je le prenais. Qu’il soit à quelqu’un ou pas. Qui avait établi les règles de possessions ? Dans les temps anciens, une terre était à celui qui la voyait. Une lance était à celui qui la trouvait. C’était pareil avec cette histoire d’anneau et de couteau. Finalement, je m’asseyais, en tailleur, observant Queenie. « T’es vraiment trop belle ! Et tu sais ce qui me dérange le plus ! C’est que le lourd, le pénible, l’autre qui est à l’intérieur de moi ! Il te trouve encore plus belle. Je devrais le tuer. Mais j’ai perdu mon couteau. »
Les mains sur les hanches, toujours assis en tailleur, je ressemblais à un enfant de maternelle. Je fronçais les sourcils. « J’ai pas l’impression que l’autre partie qu’t’as en toi l’aime autant qu’il t’aime ! »
C’était complexe comme phrase. Même pour moi, génie du mal !
« Et j’ai pas l’impression qu’tu m’aimes autant que j’taime ! Tu parles toujours de la Chauve-Souris ! Tu cries, tu tapes, tu hurles, tu m’embrasses ! Mais tu m’aimes pas ! Si tu m’aimais, t’aurais compris que j’voulais t’épouser pour de vrai ! »
Un prêtre, avec une lampe torche, nous éclaira brusquement le visage. « Quelles brebis de dieu sont égarés ? »
AH ! MON COUTEAU ! Je m’en saisis brusquement, attrapant le prêtre par le col, et le tirant de toute mes forces en m’aidant de son poids pour me relever. Le couteau sous la gorge de ce dernier. « Tu tombes bien toi ! Tu vas nous marier ! »
Le prêtre se mit à trembler de peur, j’en étais plus que ravi.
« Ou je te fais un sourire ! Tu sais comment j’ai eu ce sourire ? C’était lors de mon dernier mariage. La belle a préféré aller voir un autre ! Alors j’ai décidé de ne plus jamais sourire. Mais j’en avais envie, tu vois, les émotions, quand elles sortent pas, elles pourrissent à l’intérieure… Donc, j’ai pris ce couteau... »
Je passais la lame sur sa joue, une éraflure apparue. « Et je me suis fais un sourire ! » « Seigneur ! Je vais… Je vais vous marier ! » « A la bonne heure ! Allez viens là ! Viens devenir Madame J !»
Je levais mon autre bras, triomphant. J’allais me marier avec Queenie. Elle s’appelerait désormais, Queenie J !