« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Revenir chez elle avec ce vide immense en elle n’était pas simple. Non Ava n’avait jamais eu l'intention de revenir ici. Mais les récents événements avaient changé sa vie. Perdre l’homme qu’elle aimait n’était pas dans ses plans, mais, elle avait apprit à prendre la vie comme elle venait. Depuis qu’elle avait découvert qu’elle n’était pas réellement une humaine, elle vivait au jour le jour, et surtout profiter des personnes qui pouvaient l’entourer. Cela faisait quelques années qu’elle n’était pas revenue à Storybrook, et elle n’aurait jamais penser que cela lui avait manquer autant. Surtout sa famille. Avec le temps, elle avait mis un mot sur ce que ces personnes représentaient pour elle. Et, le seul mot qui lui était venue en tête, était famille. Parce qu’ils étaient bien les seules à savoir qui elle était vraiment, comme elle pouvait se comporter avec les gens.
Ava savait qu’un écart s’était creusé entre eux, chacun avaient fait sa vie de son côté. Certains avaient fait l’armée, d’autre le tour du monde. Elle, n’avait pas été bien loin, du moins, elle était restée dans le même pays et avait appris à vivre différemment. La blondinette n’avait jamais pris le temps, ou bien simplement n’avait jamais eu le courage d'appeler ceux qu’elle considérait comme ses parents, et encore moins sa sœur. Elle avait toujours eu peur de craquer, de montrer ses émotions, de les invités chez elle. Mais elle avait surtout peur, peur que rien ne revienne comme avant, qu’ils ne l'accueillent pas les bras grands ouvert. La jeune femme n’avait jamais partagé ce qu’elle avait fond d’elle, et elle ne serait pas quoi répondre si on lui demandait pourquoi elle était de nouveau là. Que dire… Qu’elle venait de perdre Mark, l’homme avec qui elle partageait sa vie, avec qui elle avait des projets.
La douleur était bien trop présente en elle pour pouvoir en parler. Elle n’avait pas pleureur réellement à sa mort, de peur de ne plus pouvoir s’arrêter. Elle n’avait pas crié, non, elle était rentrer chez elle, et après des longues heures à réfléchir, elle avait fait ses bagages avant de revenir chez elle. Et la blonde s’était senti soulagée en revoyant cette ville qu’elle avait toujours connu.
Maintenant, elle se trouvait devant la porte du garage qu’elle connaissait que trop bien. Et une bouffée de bonheur l’envahi. Elle ne savait pas vraiment si elle devait toquer ou bien rentrée. Dans le fond, la jeune femme était chez elle. Prenant son courage à deux mains, elle rentra dans le garage ouvert, respirant l’odeur de l’essence avant de tomber nez à nez avec Ben.
Ben.. Celui qu’elle considérait comme son père, il avait pris un petit coup de vieux, mais il n’avait pas réellement changé. Elle resta un moment à le regarder, avant qu’un sourire se dessine sur ces lèvres.
“Salut..”
Elle ne bougea pas. Devait-elle le serrer dans ses bras ? Ou bien lui faire la bise ? Maru, était-il là ? Comment allaient-ils ? Tellement de questions dont elle aimerait avoir des réponses. Mais chaque chose en son temps. Puis, ils allaient sans doute avoir des questions à lui poser aussi. Et dans le fond, elle trouvait cela normal.
Ben était tranquille aujourd’hui. Rien ne pourrait venir exploser la bulle de tranquillité qui le tenait. Il avait réparé une nouvelle voiture, elle avait trouvé preneur, et en plus sa princesse lui avait fait un gâteau. Que des bonnes raisons pour être content. Sa princesse était d’ailleurs à l’école. Dinah, Liliann et Ishanee travaillaient… Maru était quelque part. Dusty toujours pas rentré. Il était donc seul pour le moment. Se déplaça avec son skate sous une voiture, il chantonnait presque des aires de ACDC. Presque, parce qu’il savait ne pas savoir chantonner, et encore moins chanter, et qu’il ne voulait pas faire un sacrilège à un groupe qu’il appréciait.
Il se sortit de sous la voiture alors qu’il cru entendre au loin le son de quelqu’un approchant. C’était son jour de congé, mais si on lui demande de l’aide pour réparer quelque chose c’était tout de suite oui, oui et encore oui. N’oublions pas qu’il était de bonne humeur. Il se releva alors qu’il était prêt à faire sa tirade habituelle pour les gens venues demandés de l’aide. Mais il reconnu Ava.
Et son petit salut tout timide là. Il fit presque choquer de cette réaction face à lui… Lui, c’était lui quoi. Le meilleur ami de son frère… dit comme ça. Mais ils étaient plus oncle et nièce que l’autre appellation trop longue.
- Ava !
Et il se déplaça pour s’approcher d’elle. Pour lui, Ava, Dinah, et les autres membres de la fratrie Smith, ou bien des autres touts courts, étaient encore des enfants. Des gamins qui, en couche culotte, couraient dans la maison. Il sourit encore tout heureux de la voir. Il savait qu’il avait du cambouis sur le visage, sur les mains, et même dans les cheveux, mais il n’y fit pas cas alors qu’il s’approcha pour mieux la regarder, comme un grand père retrouvant sa petite fille après des années sans l’avoir vu.
- Laisses-moi te regarder. Tu as l’air … fatigué.
Avec une mine affreuse comme dirait Sally si elle pouvait être ici. Sally ne connaissait pas encore Ava. Elle avait bien sur rencontré Dinah, mais pas encore sa jumelle qui ne se ressemblent même pas.
- Je te fais pas de câlin, je suis plein de cambouis, mais si tu veux, on peut monter. Tu veux un café, un thé vert peut-être ? Un reste de gâteau au chocolat préparer par Lili ? Tu es revenu pour vivre avec nous quelques temps ?
Il pensait que oui au vue de ce qu’elle portait, mais il préféra demander. Les chambres de cette maison étaient nombreuses, bien plus que ce qu’on pouvait le penser depuis l’extérieur, et il n’y avait pas de doute de trouver une chambre pour elle …. Sauf si elle voulait coucher à nouveau dans la même chambre que sa sœur, mais ça c’était une autre histoire.
Ava était vraiment heureuse de retrouver un membre de sa famille. Elle se sentait de nouveau aimée rien qu’en le regardant. Mais elle se demandait s'ils l’aimeraient toujours après. Quand, elle aurait passé ces nerfs, pleurer ou autres auprès d’eux. Ils allaient sans doute lui en vouloir de n’avoir rien dit. Elle aurait pu passer un petit coup de téléphone pour leur faire part de sa venue. Mais elle n’avait rien fait. La fatigue se lissait sur son visage, et elle espérait qu’il ne poserait pas vraiment de question, dans tous les cas, elle n’y répondrait pas. Pas parce qu’elle n’avait pas envie, mais pour elle, Mark était toujours là et, elle ne voyait mal dire les choses sans craquer.
“Oui, la route a été longue, et toi, comment vas-tu ?”
Mentir. Voilà ce qu’elle allait faire dans les prochains jours. Mentir encore et toujours, cacher la vérité. C’était la solution qu’elle avait trouvée en conduisant, elle avait eu le temps de réfléchir. Étrangement, elle n’avait pas pleuré, elle n’avait pas crié, non, elle avait roulé jusqu’à Storybrooke dans un silence complet. Réfléchissant simplement à ce qu’elle pourrait dire. Mais elle savait que les questions viendraient un jour ou l’autre, et à ce moment-là, elle ne devrait dire tout. La simple vérité. Elle savait d’avance que ce jour-là, elle aurait bien plus mal que les autres jours. Parce qu’elle allait revivre un moment qu’elle préférait oublier pour l’instant.
“Mh.. Je veux bien un verre d’eau. Heu.. Oui, si ça ne vous dérange pas, c’est juste le temps de pouvoir trouver quelque chose et de recevoir mes affaires. Je reviens définitivement ici.”
Ava resterait sans doute bien plus longtemps au garage qu’elle ne le pensait. Mais ce n’était pas grave, parce qu’elle avait besoin de sa famille pour se reconstruire. Elle avait besoin d’amour et de soutien, mais la blondinette n’allait certainement pas demander de l’aide, loin de là. Enfin, elle allait sans doute demander de l’aide pour faire, un trie dans toutes ses affaires. Ou elle demanderait à ce que quelqu’un jette tout, et elle s’en voudrait sûrement plus tard. Car dans les cartons qu’elle allait recevoir, il y avait tellement de souvenirs, tellement de moments joyeux. Qu’un jour, elle voudrait sans doute revoir ces photos ou bien revoir un simple pull.
Suivant Ben, elle était plus qu’heureuse de retrouver des choses qu’elle avait connu. Elle avait hâte de revoir sa famille, même si Ben était pour elle comme un oncle. C’était étrange de se retrouver ici, dans une ville qu’elle avait connu, mais de se sentir comme une inconnue. Elle ne put que sourire en voyant les photos accrocher au mur, photos qui retraçaient une petite partie de sa vie. De sa vie d’avant, où elle était heureuse et où son cœur était remplis d’amour.
“Comment va tout le monde ?”
La blonde s’installa sur une des chaises, elle espérait que Ben ne se souviendrait absolument pas des lettres. Au moins, il ne lui poserait pas de questions. Parce que, devoir inventer un mensonge et devoir le dire à une personne qui comptait pour elle, aller lui faire mal. Elle le savait. Puis, elle allait tout faire pour que la discussion ne vienne pas forcément à elle. Ou bien, elle essayerait de survoler tout ça.
Ben Ranger
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- La route ? Tu aurais dû m’appeler, je serais venu te chercher tu sais ? J’ai encore deux beaux hélicoptères prêts à décoller à tout moment !
Pour Ben, il n’y avait rien de mieux que les hélicoptères. Les tanks peut être ? Mais dans un cas comme dans l’autre, étrangement on ne voulait pas qu’il aille faire les courses avec … Il ne comprenait pas vraiment. Si ça ne tenait qu’à lui, il ferait tous les jours les cours avec son magnifique hélicoptère et il le montrerait à tout le monde …. Aller chercher la jeune femme quelque part, même dans un autre pays, ça n’allait pas lui faire grand-chose.
- Je vais très bien.
Il était toujours en train de s’essuyer les mains alors qu’il lui faisait un signe de la tête pour le suivre. Il monta les escaliers qui menaient directement sur une mezzanine avec vue sur le garage. Il était en train de sortir un verre et de le remplir.
- Bien sur que non ça ne nous dérange pas. Maru et Dinah seront ravis. Tu vas juste devoir rencontré ma fille que tu ne connais pas encore, mais elle est le genre à aimer tout le monde, il n’y aura pas de soucis la dessus. Je suis content de te revoir. Tes affaires je pourrais t’aider à aller les chercher si tu veux ?
Il lui tendit le verre d’eau et lui s’était pris une bière en parlant. Il ne savait pas ce qui avait poussé Ava à revenir … mais à sa manière de se tenir, il pouvait déjà dire que c’était un peu les mêmes raisons que Dinah et Maru… ils en avaient eu besoin. Besoin de se ressourcer en famille. Au moins seront-ils trois de leur grande fratrie.
- Tout le monde va bien, mais ne pense pas que tu couperas à une discussion avec chacun d’entre eux. Ils ont bien envie de discuter avec toi je pense. Surtout Dinah, elle aura tellement à dire, tu sais qu’elle est toujours très bavarde. Un très de caractère des Smith apparement.
Non, il n’était pas un Smith … pas du tout même … mais … C’était tout comme. Il était le fils d’un homme qui avait accepté d’aider Maru à tout… Dont faire ce garage au milieu d’ici. Il était aussi un homme qui avait passé sa vie à vivre avec la fratrie des Smith…. Alors peut être aussi avait il quelque grief qui venait de leur éducation commune … mais il n’était pas bavard comme eux… rien ne pourrait préparer le monde à avoir une personne comme les Smith dans leur vie.
Lui en avait déjà 3. Et il était tellement heureux d’avoir les trois ! Il ne posa pas de question aussi pour cela. Parce que la tristesse était écrite sur le visage de Ava. Comme Ben l’avait lu sur le visage de Dinah ou sur celui de Maru… Les Smith avaient bien un défaut, c’était qu’il ne savait pas mentir. Buvant une gorgé de sa bière, il finit par reprendre.
- Tu pourras reprendre ta chambre si tu veux, je la rangerais, il te restait encore quelques affaires de toute façon… et ma proposition de t’aider à déménager tiens toujours. Aujourd’hui je suis en repos, donc si tu veux on peut même commencer tout de suite.
Il n’aimait pas faire les choses lentement. Il aimait quand les choses étaient … rapides, logique et bien faites. C’est tout.
“Oui, on va dire que je suis partie rapidement. Non, non, je ne voulais pas vous déranger.”
Si, Ava ne les avait pas appelés, c’était parce qu’elle n’avait pas voulu les inquiéter au son de sa voix. Ou encore les faire déplacer jusqu’à ici, et qu’ils lui posent trop de questions. Débarquer ici, à l'improviste, avait tendance à couper l’herbe sous le pied. Et elle n’aurait pour l’instant pas trop de questions. Chaque chose en son temps. Puis, elle savait que Ben avait tendance à ne pas poser trop de questions d’un coup.
“Tu as une fille ? Comment s’appelle-t-elle ? J’ai vraiment hâte de la rencontrer et de revoir tout le monde. Vous m’avez manqué.”
Elle se rendit bien vite qu’elle avait loupé tellement de choses. Mais elle se rendit compte aussi, que personne ne lui en voulait, de ne pas avoir appelé. Ils avaient continué leur petite vie et maintenant, ils se retrouvaient tous ici, là où tout avait commencé. C’était étrange de revenir dans un endroit, dans cet endroit. Pourtant, elle s’y sentait comme chez elle. Elle n’avait qu’une hâte, que Maru et Dinah ne passe cette porte et leur crier surprise. Elle mettrait son masque, celui avec un sourire.
“Oui, je pense qu’on va passer des heures à parler. Oui, mais ce trait-là peu changer. Je ne suis plus aussi bavarde qu’avant. Enfin, il met arriver de parler au balai quand j’étais seule.”
Elle lui adressa un petit sourire, elle était vraiment heureuse de revoir un visage familier. Ca aurait été dans d’autres circonstances, elle aurait sans doute couru dans ses bras pour avoir un câlin. Mais l’envie n’était pas là. Et Ava savait qu’au moment, où elle se retrouverait dans les bras de Ben, elle allait pleurer. Parce qu’elle savait qu’elle serait comme chez elle, et les bras réconfortants l’attendait sagement.
Buvant une gorgée d’eau, elle pencha la tête sur le côté. Ava savait qu’en venant ici, on ne lui fermerait pas la porte au nez. De toute façon, elle n’avait pas d’autre endroit où aller. Sa seule famille était ici à présent.
“C’est vrai ? Vous n’avez pas donné ma chambre à une personne de passage ? Je veux bien, j’ai quelques cartons dans la voiture et d’autres qui devraient arriver. Et des meubles aussi. Mais je préfère qu’on les mette autre part.”
Elle s’était arrêtée au bord de la route pour faire une pause et avait joint une entreprise. Puis, elle avait envoyé un message à sa belle-mère, telle une lâche, pour que cette dernière puisse prendre tout ce qu’elle voulait. Sautant sur ses deux pieds, elle attendit Ben pour descendre à sa voiture. Elle avait mis une ou deux valises, un carton avec des papiers importants et rien d’autre. On pouvait vite comprendre qu’elle était partie dans la précipitation. Elle n’avait pas voulu rester une minute de plus dans la maison où l’amour et le bonheur avaient régné.
“Je n’ai pas grand chose, ça devrait aller vite.”
Ben Ranger
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Personnage abandonné
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- Nous déranger ? Comme si tu pouvais nous déranger ! N’importe quoi toi. Ta sœur elle m’a fait un peu la même blague en revenant.
Il leva les yeux au ciel. Comme si les voir revenir pourait lui donner l’impression d’être déranger. Ben avait toujours vécu avec plein de monde, avec plus d’une personne, et voir son garage être remplit, bouger, avoir des gens qui partent, qui reviennent, et bien ça lui faisait plaisir à lui. C’était le genre de chose qu’il appréciait grandement, et continuerait encore à apprécier même si tout le monde finit par faire son nid ailleurs.
- Une fille adoptive, elle a 11 ans. Elle s’appelle Sally. Je suis sûr que tu l’aimeras, Sally est le genre de petite fille que tout le monde aime.
Sally ferait fondre le cœur d’un glaçon … et nul doute qu’elle pourrait aimer Ava. Et que l’inverse serait vrai aussi. C’était le super pouvoir de Sally bien qu’elle vienne de ce monde là. Il était content de voir que le monde revenait vers le garage. Tout le monde était bien plus heureux quand ils étaient en train de manger sur une table à crier contre quelque chose à la télévision … Sally était bien plus heureuse ainsi aussi.
- Au balai ? C’est une idée … mais ne t’en fais pas, si tu veux plus parler, Sally le fera pour toi… Ishanee ou Dinah aussi, elles peuvent parler beaucoup … beaucoup trop d’ailleurs…
Ben était un peu stoïque ne savant pas s’il devait lui proposer un câlin ou non. Il réfléchissait encore alors qu’il faisait des choses et d’autres dans la cuisine. Il approchait d’une chose, la bouger de place, la remettait à sa place, pour occuper ses mains et son esprit.
- Bien sur que nous n’avons pas donné ta chambre. Il y a bien assez de chambre ici pour permettre de garder les chambres de tout le monde.
Maru et lui avaient un peu abusé quand ils ont fait le garage … S’ils ont tous une petite chambre sans prétention, il y avait assez de chambre et de place pour tout le monde. C’était leur plus grande obsession. On dormait dans une chambre, et le reste on pouvait le faire ailleurs. C’était pour ça que cette maison pouvait s’apparenter à un hôtel.
Ben réfléchit un instant à où mettre les meubles de la jeune femme … en effet il pourrait pas tout mettre dans la chambre, et il n’avait pas forcément envie de payer un container trop loin de lui.
- On a une garage, ou plus un mobile home qui sert pour des pièces normalement, je suis sur qu’en rangeant ce foutoir comme il faut je pourrais faire de la place pour tes meubles, ne t’en fais pas je ferais tout ça.
Parce que lui et Maru, ils avaient une manière bien à eux de ranger toutes les choses … Il ne valait mieux pas aller dans cette zone sans être aguéri… ou habitué… ou avoir envie de disparaitre sous la montagne de choses qu’ils stockaient, pour un au cas où qui ne viendrait peut être jamais. Ben la laissa faire et l’aida en portant un carton dans ses bras après être revenu tout chercher.
- Ce n’est pas grave. Nous, nous avons plein de chose alors on pourra trouver tout ce dont tu as besoin. Parce que tu sais bien que Maru fait des choses mieux que neufs avec du vieux.
Il lui fit un clin d’œil pour lui rappeler la phrase préféré de son frère dans le monde des contes … et ici aussi … parce que c’était un grand malade. Il se déplaça directement vers sa chambre et ouvrit la porte de son pied dans un sourire.
- Je te laisse te mettre à l’aise avec les affaires, et ensuite tu peux venir me voir si tu en as l’envie bien sur. Je serais dans le garage et on pourra parler de …un peu tout en faite.
Il regarda d’un coup sa montre. Il leur rester une peu plus de deux heures avant que Sally n’arrive … Et personne n’était prêt à rencontrer la tournade Sally sans être un peu préparé.
“Oui. Je ne vous ai pas vraiment appelé ces dernières années. Alors peut-être que je n’étais pas la bienvenue ici. Je sais que c’est idiot, mais.. Bref.”
Ava savait qu’elle aurait toujours sa place ici, mais revenir comme un cheveu sur la soupe pouvait être mal vu. Pourtant, il l’avait accueilli comme si, elle avait toujours été là. Comme si, elle n’avait jamais quitté la ville. Réchauffer son cœur froid. Ou est-ce tout simplement son corps qui avait froid? C’était peut-être ça. Elle n’avait pas dormi depuis plusieurs heures, peut-être une journée, elle ne savait pas trop. Elle n’avait pas vraiment osé regarder son téléphone. Parce qu'un message y était affiché. Un petit, je t’aime envoyer par Mark.
“C’est un joli prénom. Tu es devenue papa, les choses changent tellement vite. Comment prends-tu ce nouveau rôle ?”
Si Ava pouvait faire en sorte qu’elle puisse tourner toutes les conversations vers Ben, elle le ferait. Elle n’aurait peut-être pas la force de parler. Ou elle éviterait tout sujet difficile, parlant de son métier, de sa vie en général dans son ancienne vie. Ça pourrait être la bonne solution. Mais elle savait que son visage parlait pour elle. En même temps, elle n’avait pas encore souri, ou presque pas. Et le drame était tout ressent, remontait peut-être à vingt-quatre ou quarante-huit heures, elle ne savait même plus.
“Oui, tu sais, les premiers mois, j’étais toute seule, alors, je m’occupais comme je le pouvais. Elle parle beaucoup ta fille ?”
La blondinette savait qu’elle allait beaucoup aimer Sally alors qu’elle ne l’avait pas encore rencontrée. Puis, si la petite fille aimait parler, sans doute toute seule, ça ferait de la compagnie à la jeune femme. Mais elle savait d’avance qu’elle lui répondrait, parce que c’était qu’une enfant. Et qu'elle ne comprenait pas forcément Ava. Suivant des yeux les gestes de Ben, elle pencha la tête sur le côté. Il ne savait pas vraiment quoi faire, elle le voyait bien.
“C’est vrai. Vous avez eu beaucoup de monde qui est passé ?”
Ava aimait ce garage, parce qu’il était assez grand pour se sentir chez soi, malgré qu’elle vivait en colocation. Revenir ici, vivre avec beaucoup de monde allait lui faire bizarre. Elle qui vivait seulement avec son petit-copain jusqu’à aujourd’hui. Seulement tous les deux. Et maintenant, elle allait vivre avec sa famille, ceux qui étaient chers à son cœur.
“D’accord, merci. Mais je pense vendre pas mal de meubles, c’est trop de souvenirs.."
Elle s’arrêta de parler, les meubles qui allaient arriver, elle les avait choisis avec Mark. Et elle se voyait mal les garder, ou encore les installer dans sa nouvelle maison, le jour où elle partirait de ce garage. Ils pourraient avoir une nouvelle vie, donner du bonheur à quelqu’un d’autre. Elle allait seulement garder les photos, sans doute, ou encore quelques habits. Elle ne savait pas vraiment.
“Oui, c’est gentil, vraiment. Je sais que Maru est très doué. Alors, peut-être qu'il pourra se servir dans mes meubles pour refaire quelque chose.”
Les valises roulantes derrière elle, elle suivit Ben jusqu’à sa chambre. Chambre qui n’avait pas changé. Elle lui fit seulement un signe de la tête alors que la porte ne se ferme derrière elle. Ava se retrouvait de nouveau seule. Une soupire sortit d’entre ses lèvres, alors qu’elle défit ses bagages, elle se stoppa quand elle tomba sur une photo floue d’elle et Mark. La pliant, elle la rangea dans la poche de son pantalon avant de rejoindre Ben au garage. Attrapant une allumette, elle l’alluma avant de sortir la photo et de la brûler. De toute façon, on ne voyait rien du tout dessus. Elle se demandait même pourquoi elle l’avait encore.
“Le garage fonctionne bien ? Vous n’avez pas trop de monde ?”
La jeune femme jeta la photo dans la poubelle, la regardant se consumer. Comme son cœur qui était en train de mourir à petit feu. Elle chassa la peine qui était en train de lui broyer les poumons. Elle ne voulait pas que Ben puisse lire en elle. Ce n'était pas le moment de parler de tout ça. C'était bien trop frais, peut-être qu'ils en parleraient à la radio ou encore à la télé. Peut-être que les personnes qui vivaient à présent avec elle feraient le rapprochement. Dans le fond, elle n'espérait que non. Elle savait déjà ce qu'elle ne voulait pas voir dans leur regard. De la peine, du regret. Ou bien qu'on lui dise des désolé, je comprends. Non, elle en avait bien trop eu les heures qui avaient suivit le drame. Les habitants de la ville avaient sonné chacun, leurs tours, apportant des plats restaient dans son ancienne maison. Ils avaient été étonnés de voir une Ava qui ne pleurait pas. Elle avait entendu le peu de murmure qu'ils avaient échangé. Elle ne voulait pas de ça ici.
Ben se mit à rire doucement. Un rire doux, non moqueur, juste un rire qui sortait de ses lèvres. Il s’approcha de la jeune femme et ébouriffa ses cheveux dans un geste doux et mignon.
- Tu seras toujours la bienvenue, même si tu nous parles plus pendant 20 ans. Je ne peux pas promettre la réaction de ton frère ou ta sœur, ils seront ravi de t’avoir mais un peu en colère que tu ne leur dit rien … mais moi, tant que tu es en vie, et que tu sais que je suis là, ça me suffit.
Ce qui était la vérité. On pouvait ne plus lui parler, ne pas lui donner de nouvelle, tant qu’il savait que la personne était en vie, c’était tout ce qui compte. Et que tout le monde sait qu’il est là pour eux, qu’il peut les aider aux besoins … C’était le plus important. Il ne dit rien de plus là-dessus. C’était une certitude que tout le monde serait ravi de la voir revenir au bercail.
- J’ai déjà été papa avec Dusty je te rappelle. L’avoir fait vivre avec vous ne le rends pas votre frère pour autant.
Il rit, un peu. Parce que Maru et lui avaient eu tellement d’enfants. Que cela soit les frères et sœurs, Ava, Dinah et les autres…que cela soit les adoptions d’enfants, Dusty et Sally, ou les enfants qu’ils avaient gardés pendant un moment, comme Ishanee … (ou encore les enfants comme Flash qui prenait plaisir à venir dans leur monde)… Les deux meilleurs amis avaient toujours été papa, ce n’était pas nouveau … et il se disait qu’il pourrait continuer encore comme ça pendant des années.
- Oui je me doute que les premiers mois sont durs. Quand je suis parti à Hawai j’ai eu ce soucis, mais tout rentre dans l’ordre ensuite. Et Sally ne fait pas que parler, elle fait que ça, et tourner autour des choses qui l’intéressent. Tu le verras rapidement j’en suis sur.
Sally était le genre d’enfants qu’on ne pouvait pas ignorer, par son intelligence ou pour le reste, elle était toujours en train de montrer au monde qu’elle était … et bien … une personne que l’on devait écouter et c’est tout. Il sourit rapidement.
- Toutes les personnes qui sont passés sont restées. Liliann, que tu rencontreras, Maru, ta jumelle, Sally, pour le moment il n’y a pas eu plus.
Krystal et Léo avaient passés un peu de temps ici aussi, mais ils n’avaient jamais dormis, ils étaient souvent de passage et d’ailleurs ça faisait un moment qu’il n’avait plus vu ni l’un ni l’autre. Il lui fit un nouveau signe de tête.
- Ne t’en fais pas pour tes meubles. Il n’y a pas de soucis, on les gardera dans le garage, on trouvera forcément la place.
Et au pire ? Ils feront en sorte de trouver la place. Ils avaient assez de terrain pour acheter un autre mobile homme et de le rajouter au fond, sans que personne ne trouve rien à redire … ils étaient un garage, avoir des voitures et tout le reste c’était normal.
- Si tu as envie on pourra se faire des activités bricolages, Sally aime ça aussi, et elle trouve toujours des idées étranges sur internet… et ensuite elle me dit de le faire et elle le vend, cette fillette est la pire femme d’affaires que je connaisse.
Une fois laissé, il avait continua ses affaires. Quand elle revient, il la vit mettre le feu à quelque chose et le jeter, mais il ne dit rien. Il n’était pas le genre à dire quoi que ce soit.
- le garage a toujours été quelque chose que l’on a fait pour le plaisir ton frère et moi. Lui il continue de le faire vivre, et on continue de remettre à neuf des voitures pour les vendre. Sinon, je ne le fais plus autant depuis que j’ai repris le boulot de policier … et d’ailleurs je suis aussi pilote grâce à ma fille, qui vends des tours d’hélicoptère a qui veut bien payer.
Oui, il n’abusait pas quand il avait dit que sa fille était le genre de petite fille qui arriverait à faire vendre ses yeux à un aveugle si elle le voulait… heureusement pour tout le monde, elle était gentille et ne le ferait pas … mais elle était tout de même redoutable. Ben ne dit rien sur la jeune femme …. Parce qu’il voyait dans son regard le même que le sien … il voyait dans son regard la même chose qu’il avait vu dans le miroir après la mort de la femme dont il était amoureux …
Malgré le faite que la jeune femme ne veule pas sourire, elle ne pu s'empêcher quand il lui ébouriffa les cheveux. C'était pourtant un geste simple, mais sur le moment, il était réconfortant. Sans se rendre compte, il avait été le premier contact humain depuis qu'elle était partie de sa ville. Elle n'avait pas accepté les câlins de ses voisins, ni les petits gestes. Mais avec Ben, c'était autrement, parce qu'il était comme un père, celui qu'elle n'avait jamais eu. Alors, dans le fond, elle sentit son cœur battre à nouveau. C'était étrange de dire ça, car son cœur n'avait jamais arrêté de battre. Pourtant, elle avait cru mourir. Mais elle était encore là, vivante, respirant cet air qui avait du mal à passer dans ses poumons.
"Je sais qu'ils vont être fâchés contre moi. Mais je sais qu'ils ne le seront pas longtemps, pour la simple raison : je leur ai manqué. J'aurais pu vous envoyer un message, mais pas de téléphone au volant."
Ben avait toujours eu le bon mot, et si, un jour elle parlait avec lui, elle savait qu'il aurait les mots qu'il faudrait pour enlever sa peine. Elle espérait juste qu'elle ne passerait pas ces nerfs sur lui. Non, parce qu'elle sentait la haine au fond d'elle. Elle était en colère qu'on lui ait prit l'amour de sa vie. Mais surtout, elle n'arrivait pas à se rendre compte qu'il n'était plus là. La seule chose qu'elle n'arrêtait pas de ce dire, c'est que ce n'était pas possible, non que rien n'était arriver. Que les collègues de son copain n'étaient pas venues à sa porte, en fin de matinée. Le regard triste, rougis par les pleurs. Et les mots, un traversant comme une lame tranchante, un peu plus à chaque fois. Elle se souvient leur avoir souhaité bon courage et toutes ses condoléances avant de fermer la porte. Elle aurait dû crier, elle aurait du pleurer, mais non. La seule chose qu'elle avait faite, c'était de venir ici. Parce qu'elle savait qu'ici, on allait réparer son cœur.
"C'est vrai, j'avais oublié. J'ai la mémoire courte. J'ai déjà un frère, et ça me suffit largement."
Elle ne savait pas comment son frère aller réagir en la voyant. Sans doute avec un câlin et dans le fond, elle espérait ne pas craquer à ce moment-là. Elle espérait ne jamais craquer devant sa famille. Elle s'en fit la promesse. Elle savait que le garage était un endroit plein de vie, que les gens venaient et partaient comme ils le voulaient. Ben et Maru avaient toujours accueillis des personnes plus ou moins longtemps. Ca rendait les soirées animés, et surtout les discussions. Parce que les opinions n'étaient pas les mêmes, mais tout rester dans la bonne humeur.
"Oui, il faut juste arriver à faire des rencontres. Au fil des temps, mon balai a été remplacé par des personnes. Au moins, j'avais une réponse. Sally a l'air d'une petite fille adorable et surtout pleine de vie. J'ai hâte de faire une rencontre d'une minie puce."
Ava aimait les enfants, elle aurait aimé en avoir. Mais ça aurait été bien compliqué de gérer sa peine et ceux de ses enfants. Elle n'avait déjà pas assez de courage pour affronter sa douleur, alors, dans le fond, c'était une bonne chose qu'elle n'ait pas d'enfant. Pourtant, c'était l'un de leur projet, avoir au moins dix enfants. Juste pour remplir la maison de rire et de bonheur. Elle savait que ce projet ne serait pas avec Mark, mais avec une autre personne, quand le moment sera venu. Dans un futur lointain. Chaque chose en son temps.
"Liliann ? Encore une nouvelle personne. J'espère que vous êtes gentil avec elle, et que vous lui demandez pas trop."
Ava avait vécu assez de temps avec eux pour savoir qu'ils ne savaient pas tout faire. Comme la cuisine, qui était une lacune pour les deux hommes. Bon, peut-être qu'ils avaient fait des efforts sur ce point-là. Elle verrait ce soir, et dans le pire des cas, ne pas manger. De toute façon, c'était impossible pour elle de pouvoir avaler quelques choses dans les heures à venir. Boire de l'eau la ferait tenir le temps qu'il faudrait pour qu'elle décide enfin de manger rien qu'un petit bout.
"Avec plaisir. Je pense qu'elle est du genre à tout dirigée. Si, c'est le cas, je serais un bon soldat."
La jeune femme savait qu'elle serait bien plus douce avec la jeune Sally. Elle savait qu'un sourire viendrait se coller sur son visage, juste pour ne pas lui faire peur. Il était hors de question d'être de mauvaise humeur en compagnie d'une enfant. Il avait des choses qu'elle ne devait pas voir, pas encore. Ou simplement des choses qu'elle ne pourrait pas comprendre pour le moment. Elle voulait qu'elle garde son regard d'enfant sur le monde. La photo enfin finie de brûler, elle vida un verre d'eau dessus. Elle ne voulait pas non plus mettre le feu à cet endroit. Sinon, Dinah risquerait de la tué, si, elle savait que sa sœur s'amusait à brûler des choses.
"Oh, ce n'est pas trop prenant ? Tu arrives à gérer le garage et tout le reste ? Oh, je pense que ça doit être magnifique de voir Storybrooke depuis les airs. Ta fille a l'air d'être une petite fille très intelligente. Je pense qu'elle arriverait à me vendre un de tes billets."
Elle lui adressa un petit sourire avant de s'installer sur un des sièges. Regardant Ben faire.. Elle ne savait pas vraiment ce qu'il faisait. Malgré qu'elle est vécue dans un garage, elle ne savait toujours pas comment on s'occupait d'une voiture. Si tout le monde savait faire tout, on n'aurait pas besoin de payer des personnes, et le monde ne pourrait sans doute pas tourner correctement.
Ben était toujours ainsi avec les personnes qui comptait pour lui… il lui sourit et mettre en vrac quelques cheveux qui sont indisciplinés, ce n’était pas lui que ça aller empêcher de dormir. Ben sourit, et son sourire finit par être un rire.
- Maru a fait le tour de la planète en laissant que des cartes postales, et ta sœur s’est perdu dans le trou du cul du monde en ne faisant qu’un appel de temps en temps … si l’un ou l’autre se fâchent, tu me les envoie, et je m’occupe de leur cas. Parce qu’ils ne sont pas non plus tous blanc les deux là.
Ben ne leur en voulait pas. Il ne pourrait pas leur en vouloir, et cela même s’il s’était inquiéter. Il ne leur en voulait pas … mais il était hors de question qu’ils en veuillent à Ava alors qu’ils avaient fait un peu la même chose chacun de leur côté faut pas déconner ! Ben sourit quand elle dit avoir la mémoire courte … elle n’avait pas la mémoire courte … elle avait surtout la tête prise par d’autres soucis, et Ben n’était pas sur de devoir poser des questions où tout garder pour lui pour le moment … il choisit de se taire … Il préféra sourire à la suite.
- Ici, on a bien un balai, mais promis, tu n’auras pas besoin de lui parler, tu auras biiiien d’autres personnes a qui parler, et je suis sur que tout le monde sera ravi de cela.
Il sourit, qui n’avait pas hâte de rencontrer sa fille, il se le demander … sa fille était si mignonne, et toujours en train de vouloir aider tout le monde … elle était comme un pansement pour le cœur, alors Ben savait que la jeune femme ne pourrait qu’apprécier sa fille, et il avait hâte qu’elles se rencontrent justement …
- Nous sommes toujours gentils avec tout le monde. Et tu verras, elle est aussi très gentille, ça ne sera pas très compliqué de l’apprécier toi aussi.
Liliann était le genre de personne que tout le monde pouvait aimer, que tout le monde apprécierait, et ni Ben ni personne au garage n’oserait lui faire du mal … La seule chose c’est que même si un jour quelqu’un vient à la blesser elle ne le dira même pas. Il l’avait vu avec Dinah Price, une sale bimbo qui l’avait blesser et Liliann n’a rien dit … la prochaine fois, il ne l’invitera carrément pas !
- Parfait, si tu veux le faire avec elle, alors je te donne le travail. Sally sera contente, et ça pourra peut être te faire du bien à toi aussi peut être.
Dit il en penchant la tête sur le côté doucement … peut être que ça la ferait sortir de cette espèce d’aura qui lui tourner autour et qui l’étouffer ? Peut être que Sally pourrait l’aider et avec la famille, le reste se fera petit à petit … Ben sourit quand elle reprit la discussion sur son boulot.
- Prenant ? Non, j’arrive à jongler avec tout ça. Et je trouve que la routine c’est bien mit en place. Si tu veux, quand tu en auras l’envie et le cœur, je t’amènerais faire le tour en hélicoptère. Les deux sur le toit ne sont pas là pour faire joli tu sais. Elle arriverait à tout faire fendre croire moi.
Il sourit. Sa fille était vraiment redoutable. Doucement, il se déplaça et regarda l’horloge d’un œil. Il observa les aiguilles et fait un calcul rapide.
- On peut aller la chercher à l’école si tu veux, on la croisera sur le chemin, ça te conviens ?