« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'étais couchée depuis déjà plusieurs mais pourtant, incapable de trouver durablement le sommeil, j'avais l'impression de n'avoir dormi que cinq minutes. Je me tournai et me retournai dans mes draps de soie, sentant l'agacement me gagner à chaque qu'un de mes yeux fatigués se posait sur le cadran du réveil. Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui n'allait pas au point que je n'en ferme pas l'œil de la nuit ? Je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. La météo, évidemment, n'arrangeait rien à l'affaire. Le vent soufflait et la pluie battait contre la fenêtre. N'y tenant plus, je repoussai finalement les draps et m'avançai vers la fenêtre, découvrant la cour du manoir parfaitement sèche, n'en déplaise à ce que mes oreilles - parfaitement fonctionnelles - avaient pu entendre. Et toujours ce quelque chose que je ne parvenais pas à identifier mais que je pressentais... jusqu'à ce qu'enfin, mes yeux se posent dessus. Elle était là. Qui ou quoi exactement, je ne savais pas. Ce que je savais c'était qu'elle était là, près de la mare aux cygnes. Une forme blanchâtre et immobile, manifestement peu au fait avec le concept de "propriété privée". Toujours sensiblement agacée, je savais que ne me rendormirai pas de si tôt. C'est pourquoi je choisis de descendre à sa rencontre, m'apercevant, quelques minutes plus tard, alors que j'arrivais devant la mare, qu'elle n'avait absolument pas bougé. Peut-être qu'elle m'attendait, allez savoir ! Une chose était certaine, la proximité aidant, j'étais à présente en mesure de distinguer ses traits de jeune femme transparente, sans doute morte depuis des siècles à en juger par ses vêtements. Non pas qu'ils soient rongés par les mites ou hideux. Bien au contraire. Mais ils étaient assurément datés. On ne s'habillait plus comme ça depuis facilement 150 ans, à moins d'être invitée à fête costumée. - Bah voilà, je suis là, déclarai-je factuellement tandis que Fantômette ne faisait pas mine de bouger. Tu vas rien dire et me laisser deviner ce que je dois faire, c'est ça ? J'ai juste ? demandai-je sans cacher la plus que pointe d'ironie qui ponctuait ma voix. Et, en effet, j'avais juste. Fantômette ne déclina pas son identité (ç'aurait été bien trop facile), n'ouvrit pas la bouche et, en fait, ne fit absolument rien. Prévisible, songeai-je en roulant ostensiblement des yeux. - Bah vas-y alors, le Mime Marceau ! l'encourageai-je avec impatience. Montre moi ce que tu fais, fais quelque chose, ce que tu veux ! J'ai pas toute la nuit, si jamais tu te demandais ! Ca, si vous voulez mon avis, c'est typique des morts. Parce qu'eux ont le temps ils pensent que pour les vivants c'est tout pareil. Sauf que non. C'est loin d'être pareil. Heureusement, Fantômette décida d'enclencher la seconde et se mit en mouvement. Je la suivis sans me hâter, puisque, de toute façon, elle ne se hâtait pas non plus. Nous prîmes la direction de la forêt qui, d'un sentier parfaitement praticable, se changea bientôt en un chemin plus sauvage dont les branches essayaient de s'accrocher à mes cheveux et mes vêtements. Décidément, elle avait VRAIMENT tout pour plaire, cette petite ballade nocturne. A cela c'était évidemment ajouté un vent mordant, mais, heureusement, après que j'ai mentalement traité Fantômette de tous les noms de fantômes débiles qui aient pu me passer par la tête, tout s'arrêta. Si brutalement que ça n'en était absolument pas naturel. Mais est-ce que c'était naturel de trouver un fantôme dans son jardin en pleine nuit ? Absolument pas. A partir de là, le reste de cette histoire n'était, fondamentalement, pas si surprenant. La forêt avait laissé place à une imposante demeure au jardin aussi impeccable que le mien - mais moins classe car dépourvu de cygnes. Fantômette, de son côté, avait disparu. Comme c'est pratique ! songeai-je en roulant une nouvelle fois des yeux. Remarquez, peut-être avait-elle rejoint la fête que j'entendais nettement au loin, le calme alentours aidant à distinguer le bruit caractéristique d'un bal. Je n'avais évidemment pas fait tout ce chemin pour repartir sans avoir profité de la fête, d'ailleurs, j'avais comme l'intuition que c'était un peu pour ça que Fantômette m'avait amenée ici en première instance. Et manifestement, elle n'avait pas réveillé que moi, car, à seulement quelques mètres derrière moi, je vis Meredith émerger de ces mêmes bois de l'enfer que je venais de traverser, dans une splendide robe victorienne. Même si elle était très classe, je doutais qu'elle se couche en robe de bal, ce qui m'incita à observer mes propres vêtements. Je constatai alors que j'étais moi-même vêtue d'une sacrée robe victorienne. - Tiens, tiens, commentai-je, je me disais encore que ma promenade nocturne avec Casper manquait d'une Nounou d'enfer pour être aussi parfaite qu'on peut s'imaginer une nuit blanche. J'imagine que tu viens aussi suite aux recommandations silencieuses de Miss Silence Mortel 18880 ? demandai-je en étant à peu près certaine de la réponse qui allait suivre. Eh bien je ne sais pas ce que tu en dis mais personnellement je me suis pas tapée toute la route pour repartir aussi sec. Nous y allons ? demandai-je encore en indiquant la splendide maison d'un signe du menton.
Meredith P. Newton
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Généralement, je dormais bien la nuit même si depuis mon retour de Londres, je faisais quand même pas mal de cauchemars, surtout dû à la mort de ma mère et de ma tante ou peut être bien de Bert et ma fille. Je ne sais pas trop. Cependant, j’arrivais tout de même à dormir et quand je n’y arrivais pas, je prenais quelque chose pour pouvoir m’aider à dormir. Eh oui, je dois bien l’avouer que je suis désormais loin d’être à peu de choses prêt parfaite en tout point. Cependant, ce n’est pas mes cauchemars qui m’ont réveillée pour le coup mais autre chose, quelque chose de plus étrange, perturbant. Alors que j’ouvre les yeux, j’entends le vent qui souffle à l’extérieur et la pluie qui tombe mais lorsque je tire les rideaux de ma chambre, je comprends rapidement que quelque chose cloche parce qu’il ne pleut pas dehors, ou tout du moins, rien n’est humide.
« Parfois je suis vraiment fatiguée de cette ville… » soupirais-je.
Mes yeux se posent rapidement sur une silhouette à l’extérieur. Une silhouette toute vêtue de blanc. Me frottant les yeux, lorsque je me retourne, je sursaute en la voyant si proche de moi. Apparemment, je ne pouvais clairement pas l’éviter. Si proche d’elle, je perçois chaque traits qui la distingue. Ses longs cheveux clairs, sa robe qui date d’une toute autre époque et son aspect fantomatique. Ses yeux clairs me fixent mais elle ne dit pas un mot. Un frisson me parcourt. Je me saisis d’un gilet le passe par dessus mon tee-shirt de pyjama.
« Qu’est-ce-que tu veux ? » demandais-je plus d’une fois à la femme fantomatique.
Mais aucune réponse de sa part. Cependant, elle semble vouloir que je la suive. Enfilant une paire de baskets, je quitte rapidement mon appartement pour suivre le fantôme à l’extérieur. Je sentais que c’était clairement pas l’idée du siècle mais à Storybrooke, je cherche même plus à comprendre la logique des choses, y’en a jamais de la logique dans ce qui arrive dans cette ville. La suivant dans une forêt environnante, je soupire mais la suis par la suite. Elle s’arrête souvent pour voir si je la suis bien. Même si au départ le chemin n’est pas trop gênant, je lutte rapidement contre les branchages qui deviennent de plus en plus denses et qui veulent s’accrocher à mes cheveux. Et si on y ajoute le vent, elle a tout pour plaire cette nuit.
Quelques temps plus tard, je me retrouve rapidement à l’extérieur de la forêt, face à une grande maison. Mais alors que je m’avance, mon regard se pose rapidement sur Deborah alors que je m’approche et que je comprends que la miss fantôme à disparue. Sympa.
« Je suis contente de voir une tête connue après avoir suivie un fantôme cheloue dans une forêt sombre tu sais. » énonçais-je à la rouquine.
Remarquant sa tenue, je ne tarde pas à distinguer que la mienne à également changée et que je me retrouve vêtue d’une robe de l’ere victorienne.
« Sympa la tenue. » énonçais-je avec un sourire « ouais, je l’ai suivie à travers la forêt et pouf elle a disparue. » énonçais-je en haussant les épaules « allons-y oui. » ajoutais-je alors que j’entendais la musique qui venais de la maison.
Alors que nous nous approchons de l’entrée, mon regard se pose rapidement sur un homme inconnu au bataillon mais pour qui apparemment nous n’étions pas inconnues. Il semblait être le gardien et être vêtue pour la même époque que nous. Il semble vouloir nous accueillir sympathiquement et c’est pas plus mal je dois dire.
« Les retardaires que nous attendions ! Bienvenues, je m’appelle Sir Patrick. Je vais vous conduire à vos chambre avant que vous ne vous joignez à la fête. »
Je tourne le regard vers Debbie et approuve simplement d’un signe de tête.
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Deborah Gust
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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
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Moi aussi j'étais plutôt contente de "voir une tête connue" dans ce que je pressentais être un sacré bordel. Mais j'étais encore plus contente de voir CETTE tête connue plutôt que celle de Sherlock Holmes ou Aspirateur Walters, deux des personnes que je supportais le moins dans toute cette ville de malheur qui s'appelle Storybrooke. Au moins les choses étaient-elles à peu près bien faites. Meredith était presque aussi futée que moi et avait, je pense, des chevilles aussi importantes que les miennes. Ca serait sans doute utile s'il fallait courir pour notre vie. - Tu m'étonnes, commentai-je lentement. Miss Pratiquement Parfaite avait quelque peu perdue de son flegme anglais. Je supposais donc qu'elle était déjà passablement soulée par toute cette histoire mais au moins était-elle agacée ET dans une tenue seyante. Comme quoi, on pourra pas dire que je ne suis pas positive. - La tienne est chouette aussi, repris-je pour retourner son compliment à Meredith. S'il doit nous arriver des tuiles, au moins on sera bien apprêté, ajoutai-je, presque certaine qu'il nous en arriverait. Honey Lemon, Miss Einstein 1993, si elle avait été là, m'aurait sans doute sorti quantité de statistiques inintéressantes dont je n'avais guère besoin pour aboutir à l'analyse qu'elle aurait sans doute faite : à savoir que quand quelque chose d'étrange arrivait à Storybrooke, c'était inévitablement suivi de toute une ribambelle d'ennuis mortels. Pourquoi cette situation, déjà bien étrange dans son genre, échapperait-elle à la généralité ? Car on ne pouvait pas vraiment dire que l'apparition d'un fantôme en pleine nuit soit quelque chose de banal - même pour les standards de Storybrooke. Y avait pas à dire, Regina Mills n'avait pas fait son taf à moitié au moment de nous maudire. Même des années après l'arrivée de la Sauveuse, on subissait encore presque tous les jours. Je comprenais parfaitement que Meredith soit un peu soulée, l'étant moi-même la plupart du temps quand il s'agissait de notre ville. Mais maintenant que nous étions là, autant ne pas regarder l'herbe pousser, ce qu'elle semblait approuver. Ca tombait bien, nous n'avions pas été affublées comme des boniches (ça, je l'aurais VRAIMENT mal pris, d'ailleurs) mais comme des femmes de la haute, un rôle qui nous allait bien mieux au teint. J'étais donc bien contente que Meredith soit aussi disposée que moi à poursuivre l'aventure et lui emboîtai le pas. Nous remontâmes l'allée principale qui menait vers la splendide demeure et fûmes accueillies par Sir Patrick, le majordome. Même s'il était particulièrement aimable et tenait à nous conduire dans nos chambres pour nous préparer (ce à quoi j'avais bien envie de rétorquer que, d'après moi, nous étions déjà suffisamment apprêtées), je ne pus m'empêcher de relever le menton et de le prendre de haut. J'y peux rien, j'adore ça. Et vu notre place respective dans la société, en plus, j'en avais le droit, il pouvait rien dire. - Vous apprendrez, Sir Patrick, que les personnes importantes se font toujours attendre. C'est normal. L'attente suscite le désir. Mais ces mêmes personnes en principe détestent attendre alors ne perdez pas notre temps et allez-y, procédez, montrez nous donc la route, l'invitai-je, accompagnant ces dernières paroles d'un geste presque impatient de la main. En parfait petit domestique, Sir Patrick s'exécuta. Et tandis que nous le suivions, nous pûmes constater que l'intérieur des lieux était aussi splendide que l'extérieur. Naturellement, avec une maison aussi grande que celle dans laquelle nous venions de pénétrer, notre hôte avait LARGEMENT de quoi proposer une chambre par personne. Et ce fut exactement ce qui se produisit... sauf que notre hôte avait visiblement des lacunes en logique de la logistique puisqu'une fois à l'étage nous fûmes séparées. Je pris à gauche, afin de découvrir une chambre richement décorée dans l'aile réservée aux invités tandis que Meredith fut entrainée dans l'autre direction, l'aile, à en croire Sir Patrick, réservé au maître des lieux. Tiens, tiens, tiens. Je ne pus m'empêcher d'arquer un sourcil, même s'il ne me laissa pas le temps de poser quelque question que ce soit. Comme c'est pratique, dites-moi. Ca sent pas DU TOUT les embrouilles, absolument pas. Heureusement, ça ne sentait pas non plus le vieux ni le renfermé, en tout cas pas dans la chambre qui m'avait été allouée et que je pris soin d'inspecter sous toutes les coutures avant de me rafraichir à la salle de bains, m'assurant de la perfection de mon teint. L'envie de dormir m'avait totalement quittée depuis de longues minutes déjà mais, en ma qualité de professionnelle du dégoût, je me devais de veiller à ne pas avoir la mine d'une déterrée. Une fois assurée que ce n'était pas le cas, je quittai ma chambre et pris la direction de l'aile dans laquelle Meredith logeait, pas gênée pour un sou de m'y aventurer. Depuis quand Deborah Gust est-elle gênée par quoi que ce soit, de toute façon ? Cela ne réglait toutefois pas un autre problème : trouver la bonne chambre sans y passer une journée. Heureusement pour nous, si je n'étais pas gênée pour visiter cette partie de la maison, je n'étais pas non plus gênée de ne pas le faire en silence : - Ohé, Miss Presque Parfaite 2021, ils t'ont rangée où ? appelais-je à la cantonade en arpentant le couloir. A priori, avec une interpellation pareille, même si toutes les pièces étaient occupées, seule une porte s'ouvrirait. Je voyais difficilement qui d'autre que Meredith pouvait se reconnaître dans ce descriptif et c'est effectivement ce qui se produisit. Meredith ne tarda pas à ouvrir la porte de la chambre et indiquer : - Ici. Je ne me fis alors pas prier pour y pénétrer et refermer la porte derrière moi. - J'aime pas cet endroit, soupira-t-elle, l'air lassée. - Pourtant, tu as une plus grande chambre que moi, observai-je, presque jalouse (j'ai sans doute un plus grand égo donc je mérite FORCEMENT une plus grande chambre). On t'a dit pourquoi tu logeais aussi loin des autres invités ? repris-je, ayant moi-même un mauvais pressentiment sur cette affaire. Avant de répondre, Meredith s'assit sur l'immense lit puis leva les yeux vers moi, restée adossée à la porte close : - Juste que monsieur je sais pas qui et tu me connais, je suis pas du genre à ne pas savoir, enfin bref...Le majordome m’a juste dit que monsieur voulait que j’ai la meilleure chambre et qu’il me rejoindrait dans une vingtaine de minutes... Je voulais demander de qui il parlait mais je me suis dit que...bah c’était peut-être pas une bonne idée. J'opinai lentement. - C'aurait pu être intéressant d'avoir déjà l'information mais je suppose que dans un gros quart d'heure tu seras fixée. T'auras qu'à crier "brocoli" si jamais ça tourne mal et je saurais que je dois intervenir, proposai-je. Un petit sourire se dessina sur la bouche de Meredith qui reprit : - C’est noté, Miss Brocoli. Puis elle commença nerveusement à tapoter le lit avec ses doigts avant d'avouer : - Je suis contente de pas être coincée toute seule dans cette époque. - Tu m'étonnes, rétorquai-je lentement en roulant des yeux. Très vite, cependant, je lui précisai : - Cela dit, je crois que je vais filer dans ma chambre et devoir te laisser avec Monsieur Machin. Je pense pas que j'ai envie de tenir la chandelle. Bonne chance, chantonnai-je en rouvrant déjà la porte de la chambre. Meredith croisa une dernière fois mon regard et, bien moins assurée que d'ordinaire, conclut d'un profond soupir résigné : - A... à tout à l'heure. Avec un sourire encourageant, je levai le pouce puis refermai la porte derrière moi. J'étais de retour dans ma propre chambre seulement quelques minutes plus tard où une ribambelle de femmes surexcitées me rejoignirent sans demander mon avis. Je les laissai faire, me contentant d'observer la scène, les bras croisés sur la poitrine et de relever les informations pertinentes. Par exemple : "blablabla pas utile... tante Deborah... blablabla pas utile". Nous étions donc, au moins pour certains, de la même famille. Point positif : ma famille était aussi richement vêtue que moi, ce qui ne faisait pas de nous des pécores. Parmi toutes ces femmes, il y avait quelques jeunes filles qui ne manquèrent pas d'étudier ma tenue sous toutes ses coutures avant que celle qui était manifestement leur mère ne suggère que nous descendîmes au bal où nous étions attendue. - Laissez un peu respirer Tante Deborah, rabroua-t-elle gentiment ses enfants qui pouffèrent. - Ouais, faites donc ça, les encourageai-je dans un murmure avant d'emboîter le pas au reste de la famille Von Gust. Une fois dans la salle de bal, je constatai qu'elle était aussi richement décorée que le reste que j'avais déjà pu observer de la demeure. J'attrapai une coupe de champagne et commençai à déambuler parmi les invités, une pluie de compliments s'abattant sur mon passage. - Vous êtes tout en beauté ce soir, Mademoiselle Von Gust ! s'écria un gentleman avant de me baiser la main. - Comme toujours, très cher, comme toujours, lui répondis-je en souriant. Et puis, ce soir est une soirée exceptionnelle, observai-je dans l'espoir que non seulement il le confirme mais qu'en plus il m'en apprenne davantage sur le but de la soirée. - Vous avez raison. Monsieur a sorti le grand jeu pour sa belle. Et c'est bien normal ! Mademoiselle Newton ne mérite pas moins pour son enterrement de vie de jeune fille ! J'opinai tout en essayant discrètement de l'apercevoir parmi les invités, décidée à la rejoindre au plus vite afin de savoir si, entre temps, Monsieur lui avait donné cette information. Malheureusement, elle n'avait pas encore fait son apparition au bal et se faisait désirer autant que Cendrillon. Je continuai donc ma pêche aux informations même si je n'en obtins pas davantage. Pourtant, tout le monde, sans la moindre exception, ne parlait que des futurs mariés. Ils étaient tous extrêmement impatients que la noce ait lieu et semblaient à peine capables d'attendre jusqu'au lendemain. Ils ne cessaient de m'expliquer qu'ils ne manqueraient l'événement pour rien au monde, comme s'il s'agissait du mariage de Kate et William, ce dont je doutais grandement. Plus je discutais avec les invités et plus mon pressentiment que quelque chose de très glauque se cachait derrière ces sourires et ces vœux de bonheur. Sans que je ne puisse pour autant mettre le doigt dessus. Même les sourires dérangeants de certains ne m'aidaient pas davantage à comprendre le fond du problème. Heureusement, j'étais Dégoût, pas Peur et pas Panique. Je n'avais donc jamais peur, ce qui ne m'empêchait pas d'avoir un très mauvais pressentiment, accentué par le fait que, d'après les sous-entendus des uns et les allusions des autres, j'étais manifestement censée savoir de quoi exactement ils voulaient tous parler. Par chance, je suis une excellente actrice. Je sus donc totalement feindre la compréhension tout en dissimulant ma crispation. Si avec ça j'ai pas l'Oscar de la Meilleure Actrice, je sais vraiment pas ce qu'il faut à Hollywood. Franchement.
Meredith P. Newton
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Bon, on était donc coincée en 1880, habillées d’époque alors que dix secondes avant, j’étais encore en pyjama dans mon lit à fixer la mariée fantomatique. Alors que nous montions à l’étage, nous voilà toutes les deux séparées. Je regarde Deborah qui se dirige vers sa chambre tandis qu’on m’amène vers une toute autre chambre dans une toute autre aile de la maison. Je sentais pas du tout l’avancement de la situation. Je le sentais vraiment vraiment pas du tout.
Deborah vint rapidement à me retrouver dans la chambre et nous discutâmes plusieurs minutes. Je lui fis comprendre que « Monsieur » avait souhaité me laisser la plus grande chambre, la meilleure. Mais je dois avouer qu’après qu’elle soit partie, les vingtaines de minutes me parurent très très très longues. Assise sur le lit, je pousse un soupir avant de lever le regard vers la porte qui laisse passer un homme. Ça devait être lui le fameux « Monsieur ». Fallait vraiment qu’ils revoient la description du terme séduisant parce que là pour le coup, on était loin du compte et là tout de suite j'avais envie de partir en courant.
Et le pire, c’est qu’il a les yeux brillants d’amour. Il me fait très vite comprendre qu’il veut que je devienne sa femme. Je ne le quitte pas des yeux, ce dernier prends mes mains entre les siennes avant que je remarque une bague énorme qui vaut sacrément son pesant d’or autour de mon annulaire gauche. Homme riche, sans nul doute. Au moins, loin d’être beau, il a l’argent. Oh bon sang, j’ai l’impression d’être une rapace alors que ça me ressemble pas du tout. Pour sûr que ça doit être l’époque qui veut ça.
Nous prenons le temps de discuter un petit moment et je dois avouer que ses petites attentions bienveillantes à mon égard, que sa douceur et son calme me perturbe énormément. Mais au fil de la discussion, il me fait comprendre que la mariage va avoir lieu le lendemain et que c’est une soirée de célibat ce soir, une dernière soirée on va dire. Soupirant, je détourne légèrement la tête mais ce dernier me fait comprendre sa tristesse que je ne puisse pas avoir ma famille auprès de moi. Donc je devais être orpheline ou un truc dans ce genre là.
M’humectant les lèvres, je respire profondément avant de le voir repartir, me disant simplement que je peux descendre rejoindre les invités. La seule que je voulais retrouver, c’était Deborah. La prévenance de toute la famille de mon « fiancé » est très très dérangeante. Je finis finalement par pouvoir retrouver Deborah et clairement, je voulais juste qu’on trouve un moyen de se sortir d’ici et surtout que je puisse échapper à un mariage non souhaité. J’arrive enfin à sa hauteur « Oh miracle, je t’ai trouvée ! J’ai l’impression d’être dans un asile de fou. Ils me félicitent tous pour mes fiançailles avec « Monsieur », mais aux dernières nouvelles, je suis pas fiancée, j’officialise à peine récemment avec quelqu’un alors de là à être fiancée…t’y comprends quelque chose toi ? » « C’est au moins aussi bizarre que me faire appeler « tante Deborah » par quelqu’un que je n’ai jamais vu de ma vie. Je pense que j’appartiens à la famille élargie du marié ou quelque chose comme ça. On a dû prendre la place d’autres personnes. C’est pour ça que t’y captes rien. Et ce fameux « Monsieur », t’as vu sa tête ? Il est sexy au moins ? Je pense que ça sera plus facile pour toi de jouer la fausse fiancée s’il est beau. »
Je pose mon regard sur la jeune femme en me pinçant les lèvres.
« Je comprends…c’est vrai que ça paraît logique. Tout est lié à ce fantôme qui n’a rien trouvée de mieux que ça. Appart les tenues qui sont assez cools. J’ai jamais aimé cette époque en plus. » je pousse un soupir « il est…supercalifragilistiquement moche et je pèse mes mots. » « Ouais, les fringues sont cool. Le point positif s’il est moche à ce point, c’est qu’au moins il ne te fera pas d’ombre » raille Deborah « T’as quoi contre l’époque ? » je souris légèrement « Tu marques un point pour le coup, puis après tout, je suis la petite orpheline qui lui fera de l’ombre. D’après ce qu’il a dit, j’ai plus de famille ou je ne sais pas trop quoi… »
Je prends le temps de regarder un peu autour de moi.
« Je sais pas trop…c’est pas une époque que j’apprécie plus que ça. Enfin, au moins, y’a à manger et regarde la bague… » énonçais-je avant de tendre ma main « Waouh ! Pas mal ! Essaye de trouver un daguerréotype ou trouve un peintre pour l’immortaliser, ça donnera peut-être des idées à ton nouveau Jules. » répond t’elle en prenant ma main pour regarder la bague.
Je lui souris.
« C’est pas une mauvaise idée parce qu’une bague comme ça, ça s’immortalise clairement ! » je me mets à rire légèrement « vu la tête de mon « fiancé » » énonçais-je en mimant les guillemets « je profite au moins de la bague. » « Voilà ! Ça c’est une attitude positive ! Profite de la fortune de Monsieur et avisons dès qu’on aura plus d’infos sur ce joyeux bordel. » « Ça marche ! » énonçais-je avec un léger sourire.
Mais alors que la soirée bat son plein, on nous demande de tous nous rapprocher pour pouvoir prendre une photo. Je sais pas trop pourquoi mais je sentais pas la suite de la situation, cependant en tant que fiancée, je me devais d'approuver. Au moins, Debbie était avec moi. Je respire longuement et m'approche pour m'installer afin de prendre la photo. Quelques instants plus tard, le flash crépite.
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Je finis par apercevoir le fiancé et enfin pouvoir me faire un avis sur sa tête. Bon. Clairement c'était pas Leonardo DiCaprio (sinon Meredith aurait réagi différemment) mais y avait pire, quand même. Quand elle avait dit qu'il était "supercalifragilistiquement moche et je pèse mes mots" je m'attendais à vraiment pire. Des verrues par ci. Des dents en moins par là. Une peau particulièrement fripée voire un handicap physique à la Quasimodo. Mais lui, là-bas, il avait l'air normal. Quand il souriait il avait toutes ses dents et devait seulement avoir une petite quarantaine. Evidemment, beau ou pas, Meredith ne le connaissait pas, elle ne l'avait pas choisi et elle ne voulait pas de lui. C'aurait donc été glauque qu'il ait cette tête ou une autre. Sauf que s'il avait eu celle de Leonardo DiCaprio j'aurais peut-être essayé de le lui piquer ou été jalouse. Heureusement, la seule chose qui m'arriva fut d'être appelée pour poser devant le daguerréotype d'un illustre inconnu. Comme j'étais grande et manifestement pas super importante, je fus placée relativement au fond, ce qui est bien dommage. Avec moi en premier plan, cette photo aurait été encore plus réussie que le Baiser de Doisneau. Mais bon... La soirée toucha ensuite assez vite à sa fin. Les invités commençaient à s'en aller et pourtant, la plus anciennes des grands-mères était toujours debout. Certainement bourrée, à en croire le point auquel elle était joyeuse mais encore bien réveillée. Pourvu qu'elle ne finisse pas par avoir l'alcool triste, songeai-je en l'observant. Manque de bol, elle n'avait pas suffisamment de cataracte pour que mon regard passe inaperçu et, aidée de sa canne, se leva pour me rejoindre avec un album photo. Sans attendre de savoir si jamais du temps pour elle (ce qui n'était pas le cas), mamie Blues s'installa sur la chaise à côté de la mienne et annonça qu'elle avait en sa possession un album très spécial. Tiens donc, songeai-je en arquant un sourcil. Si c'était si spécial, l'album contenait peut-être de précieux indices pour empêcher le mariage de Meredith. Je feignis donc de comprendre TOUT A FAIT de quoi elle voulait parler et l'invitai à procéder. Mais très vite, quelque chose m'interpella. En plus de présenter les personnages toujours dans la même position au fil des siècles (les jeunes mariés au centre, la famille heureuse tout autour, exactement comme la photo que nous venions de prendre), ce qui n'était pas soit pas très original soit pas très normal, j'aperçus mon ami Gabriel Agreste sur le tableau le plus ancien. Mon cœur rata un battement tandis que mon esprit commença à réfléchir à toute allure. Etions nous donc tous prisonniers dans le temps ? Quel malheur avait bien pu s'abattre une fois encore sur la moitié de la ville ? Je me retins de soupirer, craignant d'éveiller les soupçons de mamie Gâteaux. Je n'avais reconnu tout le monde sur les différentes photographies mais ce n'était pas le plus important. Ce qui comptait, c'était que j'avais découvert à quel point toute cette histoire nous dépassait et qu'il fallait en avertir Meredith au plus vite. Malheureusement, c'était comme si tous les domestiques de la maison (et manifestement, ils étaient nombreux) avaient décidé que mon idée (pourtant très sensée) était la pire qui soit. Une fois de retour à l'étage, je n'avais pas fait deux pas en direction de l'aile où je savais qu'elle logeait qu'une femme de chambre m'avait fourni une couverture supplémentaire avant de me souhaiter une bonne nuit. A tous les coups, ils allaient rôder toute la nuit et mieux valait sans doute prendre des forces. Je décidai donc que la partie était remise à plus tard et m'endormis dans le lit confortable à ma disposition. Je dormais sans doute depuis plusieurs heures, du sommeil des justes, quand un courant d'air glacé me fis sursauter. Instinctivement, je tournai la tête en direction de la fenêtre, que je n'avais pourtant pas laissé ouverte, et constatai qu'elle était effectivement fermée. Toutefois, au vu des récents événements, je décidai de ne pas simplement me retourner et inspectai le reste de la chambre. Bien m'en prit car une mariée, cette fois en tenue de notre époque, était tranquillement installée sur la causeuse. - Décidément ! m'écriai-je. C'est quoi, une réunion annuelle des mariées cadavériques ? Y a un séminaire dans le coin ? demandai-je avec impatience. Pour toute réponse, la mariée transparente se leva et m'invita à la suivre. Non sans rouler des yeux (et espérer qu'elle le voie), je repoussai mes couvertures et la suivis, pieds nus, dans la plus grande des discrétions. C'est ainsi que nous nous aventurâmes dans les confins de la maison (décidément immense, bien plus que le manoir d'Aryana), jusqu'à nous arrêter devant deux portes closes. J'allais faire remarquer à Casper que, contrairement à elle, je ne pouvais pas traverser les murs quand elle m'indiqua une clé en or qui, ô miracle, me permit d'ouvrir les portes. Je découvris ainsi un bureau et une bibliothèque où trônait également une armoire en verre remplie de boîtes en acajou, comme la porte de cette armoire était ouverte, Fantômette en profita pour me désigner une boîte en particulier, dont je m'emparai sans trop de cérémonie. Dedans, j'y trouvais une collection de bagues de fiançailles, chacune reliée à des mèches de cheveux. A chaque date correspondait une date, gravée en or et à chaque mèche de cheveux correspondait une mariée trépassée. Fallait pas avoir fait maths sup pour s'en douter. Tout le monde connaît cette coutume étrange de garder une mèche de cheveux des mortes en souvenir. Edgar Poe en a même fait une nouvelle. Ou bien c'était un autre romancier de l'époque, c'est pas comme si le détail importait vraiment. D'ailleurs, il y avait dans le coffret une place encore vide avec la date de l'année dans laquelle nous vivions. 1880. - Ce n'est pas prudent de venir ici ce soir, résonna soudain une voix dans mon dos. Je fis volte-face et aperçus le futur marié. Il se tenait dans l'embrasure de la porte. Comme si j'étais dans mon bon droit, je relevai fièrement le menton tandis qu'il s'approchait de moi en continuant d'un air tranquille : - Vous savez très bien que ça porte malheur. A ces mots, il reprit la clé d'entre mes mains et referma le coffret puis l'armoire sans se presser avant de m'adresser un sourire complice que je lui rendis en crispant tous les muscles de mon corps. - Vous devriez aller vous coucher, il faut que tout soit prêt pour demain, conclut-il, une lueur mauvaise dans les yeux. Je restai stupéfaite, l'observant s'en retourner comme si de rien n'était tandis que dans mon esprit naissait mille et un scénarios d'empoisonnement à son encontre. Il y avait forcément de l'arsenic, du cyanure ou du thallium que je pourrais "malencontreusement" verser dans son prochain verre. J'y pensais encore sur le chemin du retour, celui qui me menait à ma chambre et j'y pensais toujours en me recouchant, faute de pouvoir faire mieux pour le moment. Le sommeil, cette fois, vint péniblement et m'apporta un étrange cauchemar. J'avais l'impression qu'on hurlait dans ma tête. Quelqu'un saignait. Mon nez se remplissait des odeurs de terre mêlées à celle du sang. Et les visages flous des invités de la soirée me donnaient presque le tournis alors que je ne bougeais même pas. Bref, c'était l'angoisse. Je commençais à en avoir ma claque de mal dormir. La fin du rêve, plus nette en comparaison avec le reste, me donna presque envie de troquer mes habits de Dégoût pour ceux d'Espoir. Je vis distinctement le manoir qui nous accueillait brûler dans les flammes et entendis tout aussi clairement la voix d'une femme m'exhortant : - Enrayez le cycle ! Après le mariage. Après cette ultime injonction, je m'éveillai en sursaut, persuadée d'avoir vécu bien plus qu'un rêve. J'en avais à présent l'intime conviction : le mariage devait avoir lieu. Meredith allait être ra-vie. Avisant l'heure sur une horloge, je décidai de me préparer et trouvai dans l'armoire de ma chambre une robe parfaite pour l'occasion. N'étant pas la reine du jour, j'avais besoin de moins de préparatifs que Meredith et m'empressai d'aller la trouver. Sans prendre la peine de frapper, j'entrai dans sa chambre et m'adossai contre la porte, des fois que quelqu'un ait la bonne idée de vouloir nous interrompre. - J'ai fait un rêve, ma cocotte, et c'est pas celui plein de paillettes de Martin Luther King. J'ai plutôt fait un rêve dans lequel la mariée se fait trucider à la fin. D'ailleurs, hier soir, Fantômette m'a montré que t'étais pas la première et qu'a priori l'idée c'était pas que tu sois la dernière. Mais la véritable mauvaise nouvelle c'est que tu dois te marier. Y a pas le choix. C'est la voix dans mon rêve qui l'a dit. On peut briser le cycle mais après le mariage. Aloooooooooooors, repris-je en tapant dans mes mains. Tu veux de l'aide pour t'habiller ? Besoin d'un kleenex ? De hurler ? De frapper quelqu'un ? Depuis son lit où elle était encore assise, Meredith, hagarde, me fixait sans rien dire. Je l'avais connue dans une meilleure forme, sans aucun doute. Pourtant, après quelques instants, elle me répondit, déjà lassé : - Je sais... - Dans ce cas j'imagine que tu as aussi eu une nuit agitée, ajoutai-je alors qu'elle opinait. - Du coup, oui je veux bien de l’aide s’il te plaît, reprit Meredith dans un soupir. Et encore si le fiancé était beau... - Si tu veux mon avis, dis-je en attrapant la robe de mariée exposée dans la penderie, vaudrait encore mieux qu'il soit encore plus laid et bien intentionné, ça nous éviterait d'aussi mal dormir. Mais on va pas se laisser faire. Toi, tu vas être la mariée la plus sublime et la plus badass, et moi je vais voir si je trouve pas du poison ou des couteaux à cacher dans mes fripes, juste au cas où. T'en fais pas, je veille au grain, assurai-je en commençant à l'aider à enfiler sa robe. C'est "jusqu'à ce que la mort nous sépare", la formule consacrée, non ? repris-je par pure rhétorique. C'est pratique, ça ne précise pas qui doit mourir en premier. On va s'arranger pour que ce soit lui et ensuite on filera. Dit comme ça, ça avait l'air facile. Dans les faits, ça le serait sans doute beaucoup moins. Mais je voulais d'abord rassurer Meredith. Lui affirmer que je n'étais pas prête à m'avouer vaincue aussi facilement. Heureusement, Meredith non plus, quand elle reprenait du poil de la bête. Tout en s'habillant avec l'aide de Debbie, Meredith va légèrement sourire avant de reprendre la parole - - Tu crois que je peux cacher un poignard dans mon corset, juste au cas où ? demanda-t-elle pendant que j'agrafais sa robe. - Si t'en trouve un, ça peut être une bonne idée, approuvai-je. Genre dans un de tes bas. Moi je compte aller voir discrètement si je trouve pas de l'arsenic à verser malencontreusement dans le mauvais verre. - On va faire ça oui ! acquiesça la future mariée avant de recommencer à soupirer. Je veux pas dire mais je trouve qu'on forme quand même un sacré duo. - Ouais, j'suis assez d'accord et d'un autre côté je trouve ça assez normal, rétorquai-je, presque blasée. Deux personnes parfaites, c'est pas étonnant que ça matche. Allez. Courage. On se revoit plus tard et t'as intérêt à encore être vivante à ce moment-là sinon c'est moi qui te tue, la prévins-je, l'air grave, avant de quitter sa chambre. Dans le couloir, je croisai son promis et lui adressai un immense sourire. - J'ai rarement vu une mariée aussi belle, lui assurai-je avec confiance. Je pense que ce mariage va être mortel. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, j'ai des trucs à faire avant la cérémonie. Je n'attendis pas d'obtenir sa permission pour filer, déterminée à commencer ma quête de poison. L'empoisonnement de la vie, socialement ou physique, c'est mon rayon de dégoûtée professionnelle. Alors si je pouvais trouver quoi m'y aider, j'allais certainement pas cracher dessus !
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Quelle soirée étrange. Mon instinct me mettait en garde, je le sentais. J’avais vu Deborah apparemment occupée à regarder des photos avec une vieille femme, j’avais entendue son prénom mais je l’avais oubliée. Bref, je n’avais pas préférée rester plus longtemps. J’avais coupé court à la soirée, expliquant un mal de tête même si c’était pas ça. La porte close, je pousse un soupir. Je n’avais pas vraiment sommeil mais je crois que j’avais surtout besoin de digérer la situation et de comprendre ce que je faisais vraiment ici. Tout me semblait très bizarre et je dois avouer qu’une part de ce mystère commençait légèrement à m’effrayer. Je m’assieds sur le lit, portant l’un de mes doigts à la bague de fiançailles qui trônait à mon annulaire. Je voulais voir Deborah, sortir de cette maudite chambre mais apparemment, ce bon vieux domestique ne semblait pas du même avis vu qu’à chacune de mes tentatives, il me rattrapait rapidement avant de me ramener gentiment dans ma chambre.
« J’ai l’impression d’être dans une prison et ça me plaît pas énormément tout ça. » soupirais-je, seule avec moi-même.
J’avais pu enfiler ma chemise de nuit sans trop de soucis, je suis pas non plus dôté de deux bras gauches non plus. J’ai rien contre ceux qui en ont mais c’est pour l’image vous voyez. J’avais fini quelques temps plus tard à m’endormir, le regard rivé sur l’extérieur de la chambre. Quelques heures plus tard, durant la nuit, un courant d’air frais me chatouille le visage. Pourtant, je n’avais pas souvenirs d’avoir laisser la fenêtre ouverte avant de m’endormir. Je ne tarde pas à papillonner des cils avant de me relever dans le lit. Mon regard se pose rapidement sur la causeuse de la chambre, enfin plus précisément sur la mariée fantomatique qui y était installée.
Elle n’avait rien de la mariée précédente qui m’avait amenée jusqu’ici.
« Oh non, vous allez pas me dire que ça continue. » soupirais-je avant de me frotter les yeux pour être sûre que je ne rêvais pas.
Elles s’étaient toutes données rendez-vous ou quoi ? Je commençais déjà à en avoir marre de tout ça, je voulais juste retourner à Storybrooke, retrouver Woody et reprendre mon train train habituel. Mais apparemment, c’était pas dans les projets actuels. Elle ne dis rien, m’observe, l’air triste. Je me découvre avant de me lever du lit, les pieds nus, afin de m’approcher d’elle. Elle porte une robe de mariée de l’époque actuelle dans laquelle je me trouve, c’est une certitude. Elle fait alors un signe de tête en direction de l’armoire. M’approchant de cette dernière, je l’ouvre avant de me rendre compte que la même robe que la mariée trône dans l’armoire. C’était la robe que j’allais apparemment devoir porter. Elle était belle, vraiment belle mais je commençais à douter.
La seconde d’après, de la buée apparaît sur le miroir derrière elle avant qu’il ne soit écrit cinq petits mots qui méritaient d’être dictés comme cauchemardesques.
Tu ne méritais pas cela.
Et elle disparue la seconde d’après. Restant plusieurs minutes, seule au milieu de ma chambre, je respire profondément. Ok, il fallait pas que je panique. Je m’approche de la causeuse mais plus aucun signe de la mariée fantomatique.
« Ressaisis-toi Meredith. » lançais-je à moi-même avant de me recoucher.
Les yeux clos, je replonge dans le sommeil. Cependant, ce n’était clairement pas un sommeil aussi reposant qu’on le voudrait. Je voyais le Manoir, les pièces que j’avais pu visiter, je voyais mon futur époux, la vieille femme à l’album photo qui se faisait apparemment appelée Giselaine, enfin c’est ce que j’avais plus ou moins entendu. Elle avait toujours l’album à la main et était assez effrayante. J’étais là sans être vraiment là. Des cris retentissaient tout autour de moi. Je voulais hurler mais aucun sons ne sortait de ma bouche. Je voyais des gens lutter, du sang et toutes ces personnes que j’avais côtoyés dans les connaître. Je cherchais Debbie du regard mais sans succès.
Des bruits de pelle, de la terre retournée, de l’humidité…du sang, encore et encore. Je me retrouve à l’extérieur du Manoir alors que ce dernier est en flamme. La voix d’une femme parvient jusqu’à mes oreilles, presque muette, douce comme un murmure, comme une lointaine tinte.
« Enrayez le cycle ! Après le mariage… »
Je me réveille en sursaut dans mon lit, seule dans cette grande chambre, transpirante. Le mariage… J’allais devoir me marier. Enrayez le cycle. Il y en avait eu avant moi. Je devais stopper ce cycle infernal. Je n’appréciais clairement pas le cauchemar que je venais de faire et j’espérais que ce n’était pas l’avenir qui nous attendait mais apparemment, me marier avec cet homme que je n’aimais pas était la seule solution. Deborah était venue m’aider à m’habiller après m’avoir fait comprendre qu’on avait en partie fais le même rêve.
Une fois habillée de ma robe de mariée, je m’humecte les lèvres, m’approche de la causeuse avant de m’y asseoir. Passant ma main sur le miroir, je respire profondément. Tout m’avait pourtant semblait si réel. Elle était là, j’en étais sûre. Regardant mon reflet dans le miroir quelques minutes, la minute finit par s’ouvrir sur l’Oncle Danaël, il faisait parti de la famille de mon futur époux et c’était apparemment à lui qu’on avait demandé de m’accompagner jusqu’à l’autel vu que je n’avais aucune famille.
Mon regard croisant le sien, je lui souris. Je devais faire bonne figure, il fallait que je fasse comme si tout allait bien. Je devais me marier.
« Vous êtes d’une beauté renversante très chère Meredith. » « Merci Oncle Danaël. » « Nous y allons ? »
Il me tend le bras pour que je passe le mien afin qu’il m’accompagne jusqu’à l’extérieur pour m’avancer jusqu’à l’autel.
« Allons-y. » soufflais-je alors.
Nous quittons la chambre avant de se retrouver à l’extérieur. Mon regard se pose rapidement sur Deborah qui est installée dans l’assemblée. Je respire, me rendant compte qu’au moins, je n’étais pas seule. Mon regard se relève pour croiser celui de mon futur époux et un léger frisson me parcourt l’échine. Onze heures sonne à l’horloge alors que je m’avance dans l’immense jardin jusqu’à arriver aux côtés de mon fiancé. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à la mise en garde de ce rêve mais pourtant je devais dire « oui » pour pouvoir enrayer le cycle, il le fallait.
La cérémonie se passe sans encombres, je réponds bien sûr par l’approbation nécessaire pour ce genre de cérémonie et tout se passe sans encombres. Oui, je vais pas m’amuser à vous décrire le mariage tout en détails parce que je pense que vous savez tous plus ou moins comment ça se passe donc…les félicitations, les compliments et j’en passe. Je pu enfin me libérer de mon époux et en profitais donc pour rejoindre Deborah alors que la soirée/le buffet commençait à se dérouler tranquillement.
« Je suis pas bien là, je t’assure que je suis pas bien. J’ai un mauvais pressentiment. » lançais à Deborah après l’avoir amenée un peu à part des autres invités « Ah moi le mauvais pressentiment, je l’ai depuis vachement plus longtemps. Mais j’suis allée te chercher un petit truc sympa en cuisine. »
Elle me tend un petit couteau assez tranchant que je récupère rapidement avant de le glisser dans un de mes bas aussi rapidement que possible. Levant le regard vers elle, elle me montre une fiole.
« Et j’ai trouvé du poison au cas où. » « Merci pour le couteau. » soufflais-je alors avant de reprendre « Je commence à stresser avec cette histoire de cycle à briser ou je ne sais pas trop quoi. S’il y a eu d’autres mariées avant moi, ça veut dire qu’ils ont foiré non ? » « Soit ça, soit qu’ils réussissent depuis des siècles et se disent que c’est la meilleure façon de renflouer leurs caisses. Enfin je dis ça mais je voudrais pas te faire flipper. J’ai vu un de mes amis sur une reproduction d’un tableau de la Renaissance. Le style Louis XIV ça lui plait pas trop mal, si on considère le style que c’est à la base, mais je crois que comme moi, il faisait juste partie de la famille. Dans tous les cas, si c’est une affaire de voyage dans le temps, essaie pas trop de visualiser, ça va te donner la migraine. Ça serait dommage d’ajouter ça à ton mariage de rêve. »
Un petit rire m’échappe devant l’ironie de la rousse. Cependant, par la suite, je garde le silence plusieurs minutes avant de reprendre la parole.
« Je vois…bon, on va dire que…on va dire que tout va bien. On va s’occuper de suivre le rêve qu’on a fait. Il faut réussir à enrayer le cycle et si pour cela, je dois jouer la mariée parfaite, alors allons-y. Après tout, je suis à peu de choses près parfaite en tout point. »
Je soupire légèrement avant de voir mon nouvel époux s’approcher de nous avant de me proposer de danser. J’avale difficilement avant de faire un signe de la tête et de tourner le regard vers la rouquine.
« Je reviens vite. » énonçais-je simplement avant de la voir lever le pouce en signe d’encouragement avant de se diriger vers le buffet pour prendre un verre.
Dansant avec mon époux, je reste néanmoins silencieuse et me contente de lui sourire. La valse terminée, nous en dansons quelques autres avant que le soleil ne commence à se coucher. L’horloge de la maison se mets alors à sonner les 21h. Tout se stoppe autour de moi, la musique se stoppe, tout le monde se regarde. La mère du marié s’approche de moi avec un sourire. Saisissant mes mains, je lève le regard vers elle.
« Ma chère…que diriez-vous de faire un jeu ? »
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- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
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Je m'étais faite une note mentale en assistant au mariage forcé de Meredith : ne jamais engager un prêtre aussi soporifique. Je voulais, un jour, m'épouser à l'église, parce que c'est plus classe que le mariage civil (sans parler du PACS) mais hors de question que ce jour-là le prêtre nous parle pendant ce qui avait tout l'air de durer des heures et des heures de Jésus, de Dieu et de tout le reste. Non, le jour de mon mariage, il parlera d'autre chose. Il se débrouillera, mais faudra que ce soit rythmé et intéressant, ce que ce mariage n'était pas. Pauvre Meredith... Au moins la robe lui allait-elle bien. Quant au repas qui suivit la noce, il s'avéra à la hauteur de la maison qui nous accueillait. Ca, au moins, c'était un bon point. Certes nous n'étions pas venues pour nous sustenter (de base, en fait, nous ne voulions pas venir) mais puisque déjà nous étions là et n'avons pas encore accompli la mission qui (je l'espérais) nous permettrait de quitter cette famille de malheur et son époque à laquelle l'espérance de vie c'était clairement pas de finir centenaire, fallait bien y trouver quelques avantages quand même. L'autre avantage que je semblais avoir par rapport à la mariée, c'était que je pouvais aller et venir comme bon me semblait. Cela m'avait donc permis de faire un tour complet du propriétaire avant le début de la fête, n'oubliant pas de passer par les cuisines récupérer un couteau pour Meredith. Poursuivant mon exploration, j'avais fini par mettre la main sur une armoire à pharmacie des plus intéressantes : elle était tellement remplie de poisons que j'avais jugé pouvoir en subtiliser une fiole sans que personne ne le remarque. Dès lors, celle-ci ne me quittait plus. Je doutai un peu de parvenir à l'utiliser (c'était pas comme si nous célébrions un mariage à huis-clos, loin de là) mais au moins je l'avais et si l'occasion se présentait, je n'hésiterais pas. J'adore trop empoisonner la vie des gens que je déteste pour ne pas de temps en temps le faire littéralement lorsque les circonstances s'y prêtent. A l'origine, je n'avais rien contre les mariages mais c'était sans doute parce que ceux correspondant à ma vision moderne du sujet me plaisaient. Ceux des années 1880 c'était pas le summum de l'éclate, ce qui me permettait de rester alerte, passant de petits groupes de gens en petits groupes de gens, échangeant des banalités parfois affligeantes et glanant les informations que je pouvais. Mine de rien, ça prend du temps, et c'était sans doute pour cette raison, compilée au nombre impressionnants de membres de la famille conviés à la noce, que je ne retrouvai Meredith seule à seule que tard dans l'après-midi pour enfin lui remettre un moyen de défense. Nous ne pûmes toutefois pas échanger longtemps que déjà "Monsieur" l'invitait à danser. Personne jusqu'à présent ne m'avait fait cette proposition et je ne m'en portai pas plus mal. Ils étaient pour la plupart moches et vieux, j'étais bien mieux avec un verre dans la main. Ce verre toutefois, je le posai bien vite lorsque 21 heures sonnèrent. Tout, de l'orchestre aux commères bruyantes, s'était brutalement tu tandis que la mère du marié proposait un petit jeu. - Ouh je sens que ça va être mortel, commentai-je à l'intention de la personne la plus proche de moi, sans faire attention à qui c'était. Je voulais simplement placer mon commentaire, pas connaitre l'opinion de celui ou celle qui en profitait. De toute façon, depuis le début de cette affaire, Meredith n'avait jamais eu le choix. C'était certainement pas maintenant que comme par hasard elle allait pouvoir remballer belle maman et qu'on pourrait se casser. Et, effectivement, c'est ce qui se produisit. A peine avait-elle accepté, bon gré mal gré (surtout mal gré, de mon point de vue) que l'ambiance s'alourdit davantage - si tant est que ce soit possible. De partout, je vis bientôt sortir de longues capes noires et des masques de loup alors que carnaval c'est carrément pas en mai, genre, jamais, never, ça n'existe pas. Je pinçai les lèvres, peu séduite par ce style et encore moins désireuse de l'adopter aussi, même si "Monsieur" venait de me tendre mon attirail. Tant pis, je m'en saisis avec déjà une petite idée derrière la tête. - Vous avez raison, ça pourrait bien servir, lui souris je, l'air mauvais. Monsieur me rendit mon sourire, une expression carnassière sur le visage. Si seulement il se doutait de mon plan, il aurait sans doute arrêté de sourire mais c'était tout aussi bien qu'il ne soupçonne rien. Pour le moment, il croyait sans doute que j'avais très hâte de chasser l'une de mes plus proches amies. Hahaha, c'était (très) mal me connaitre. Même si Meredith avait été Dyson (et dieu sait si je le déteste), j'aurais pas sali ma tenue pour lui ôter la vie en lui courant après dans les bois. Le poison c'est bien plus discret et certainement plus classe quand on veut se débarrasser de quelqu'un. Moins fatiguant, aussi, ce qui ne gâche rien. Accessoirement je ne suis pas littéralement une tueuse. Mes coups sont faits de punchlines et de vérités criantes, ils ne blessent mortellement que les égos de qui se croit supérieur à moi. Mais ça, bien sûr, il n'y avait que Meredith pour le savoir. Pendant que j'acceptai mon arme et refusai le reste du déguisement (parce que si c'était pas carnaval aujourd'hui c'était pas non plus Halloween, quoique l'ambiance puisse y faire penser) tous les autres, Monsieur inclus, avaient revêtu leur costume. Il était à présent presque impossible de les distinguer les uns des autres. Comme c'était pratique, songeai-je avec ironie. Croisant le regard de Meredith, j'articulai en silence "Ca va aller" afin de l'encourager (comme quoi, Dégoût sait aussi faire d'autres choses, j'ai beaucoup trop de cordes à mon arc) même si je ne pouvais rien promettre. Je pensais simplement qu'essayer d'être positives en ce moment délicat serait plus utile que de partir perdantes. De son côté, Monsieur commençait les (funestes) explications sur le degré de tortitude (si, ce mot existe, parce que je viens de décider qu'il existait) de sa famille : - Nous avons une vieille tradition dans la famille, qui remonte au temps de la Renaissance. Lorsque l'héritier est en âge de se marier, il choisit une brebis comme première épouse. Une femme douce, jolie, aimante, de famille pauvre et de préférence, sans famille. Il se marie, comme nous venons de le faire ce soir et une petite... sauterie est alors organisée. Un "Jeu", comme nous l'aimons l'appeler. Cela permet à la famille de vivre éternellement, de grandir et de s'épanouir, de se purifier aussi. Un rite très important donc... avant son véritable mariage. La brebis du sacrifice... Il n'avait pas besoin d'en dire plus pour que nous fassions 2 + 2 dans nos têtes pour comprendre qui était la brebis du sacrifice. C'était pas étonnant, en fin de compte, que Meredith ait obtenu le rôle. Elle n'était pas ingénue (à ma connaissance, du moins) mais elle avait davantage le look que moi. Je restai pourtant impassible, essayant de ne pas (encore) trahir mon rôle de membre de la famille de maboules mais pouvais voir sans difficulté la lueur tueuse et malsaine dans le regard de "Monsieur". Tous l'avait, en fait, cette lueur. Des meurtriers depuis des générations. Sympa l'héritage. Dexter aurait été impressionné. Abandonnant cette réflexion, je continuai d'écouter les explications de la règle, retenant mes yeux de rouler dans leur orbite. Y a que les monstres qui commencent leurs explications en disant qu'ils n'en sont pas. - Mais nous ne sommes pas des monstres très chère, vous êtes en infériorité numérique, nous avons donc un cadeau pour vous... Le jeu a commencé au neuvième coup de l'horloge cette nuit. Il se terminera au sixième coup de l'horloge demain matin. Cachez vous. Si personne ne vous trouve, alors vous pourrez vivre. Mais si on vous trouve... J'aurais presque pu balayer la fin de sa phrase en lui disant que "ouais, ouais, on avait compris le topo" et qu'il pouvait économiser sa salive. D'une certaine façon, c'est ce qu'il fit, complétant ses propos d'un signe de la tête qui ne laissait place à aucune interprétation (mais, franchement, il aurait fallu être vraiment très, très con pour pas avoir déjà compris l'idée depuis très, très longtemps). Sans plus attendre, les loups noirs fermèrent les yeux et commencèrent leur macabre décompte. Et je n'attendis pas de savoir s'ils allaient jusqu'à dix, cent ou mille, ni de savoir pourquoi une mariée fantomatique était soudainement apparu. De toute façon c'est pas comme si elle pouvait nous aider, si ? - Enrayez le cycle..., nous exhorta une autre mariée (une vraie convention, je vous le dis) sans que je n'y prête réellement attention. On avait aussi bien saisi ce message depuis le temps, non ? Bref, sans plus attendre, j'attrapai la main de Meredith et profitai que personne ne regarde pour l'entrainer, mon costume toujours à la main. Après avoir mis une petite distance entre nous et les chasseurs, je m'arrêtai derrière un gros arbre et exposai le début de mon plan ainsi que mes nouvelles observations : - Bon finalement, le poison, je vais avoir du mal à l'utiliser mais toi, déjà, pour commencer, tu vas mettre ton costume d'Halloween, tu passeras vachement plus inaperçue comme ça qu'en mariée. Ensuite, si jamais on arrive à tuer ou disons juste assommer l'un des participants, tu pourras récupérer ses fringues et vraiment passer pour une autre personne... Marquant une pause, je repris : - Toi aussi quand tu regardais les Hunger Games tu te disais "bon sang, j'ai absolument pas envie d'y être" ? Parce que moi oui et cette expérience me conforte dans cette idée. Je pense qu'elles sont assez rares les nanas qui parviennent à gagner le jeu. J'ai vu plein de bagues et plein de mèches de cheveux et de bagues dans le bureau de Monsieur Serial Killer de Père en Fils, repris-je, plus sérieuse. Ca doit être des trophées, je m'étais déjà fait cette réflexion avant mais je voulais pas jouer les rabats joie trop tôt. Cela dit, impossible n'est pas Mary Poppins - ni français mais c'est pas la question. T'es pas n'importe qui, je suis pas n'importe qui... Je vais pas conjuguer à toutes les personnes mais t'as saisi l'idée. On peut à juste douze heures à tenir OU plus de cent personnes à tuer en une nuit. Y a bien l'une des deux solutions qui soit jouable. Promis, si on choppe "Monsieur", je te laisse l'honneur de le trucider. Je voudrais pas interférer dans ton mariage.
Meredith P. Newton
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Un mariage. Mon mariage. Je m’étais forcée à dire oui, à épouser cet être que je trouverais laid comme tout pour qu’au final, ça finisse en chasse à la mariée. J’avais reculée d’un pas avant de me retrouver face à tous les invités habillés de tenue sombre et de masques de loup. Donc apparemment, j’étais la brebis du sacrifice mais le problème, c’est que je ne risquais clairement pas de me laisser attraper ou mourir.
Ils ferment tous les yeux avant que je ne sente la main de Deborah entourer mon poignet. Nous nous retrouvons rapidement cachées derrière un arbre. Je lève le regard vers elle avant de prendre le costume qu’elle me tendait.
« Tu as raison, une bonne idée que de passer le costume par dessus ma robe. Au moins, le noir est moins perceptible que le blanc dans l’obscurité et ça leur foutra les boules de ne pas me trouver. » énonçais-je en riant légèrement.
Je fais un signe positif de la tête.
« Ouais, les Hunger Games, c’était pas du tout mon délire. J’ai aimé les films mais j’ai jamais souhaité m’y risquer. » avouais-je à la jeune femme « Si on l’attrape, je te jure que je lui plante ce couteau dans la carotide. » lançais-je alors que je passais le costume par dessus ma robe de mariée avant de détacher mes cheveux.
Le couteau dans la main, je me mords la lèvre inférieure avant de reprendre rapidement la parole.
« Si on se tient au rêve que j’ai fais et que tu as peut être fait aussi d’ailleurs, il faut foutre le feu à cette maison. Mais le plus judicieux, c’est de tous les enfermés dedans et de tout faire péter. » lançais-je à la jeune femme « Ils vont arriver au bout du décompte, qu’est-ce-qu’on fait ? » demandais-je alors.
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| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
On va pas se mentir, j'avais jamais vu Meredith dans un état pareil. L'effet mariage mortel, sans doute. Cela dit, mieux valait qu'elle soit particulièrement combattive, quitte à trop l'être, que pas assez. Je comptais pas faire le travail toute seule, surtout que, de base, moi je ne risquais rien. Heureusement, sa férocité indiquait que nous étions sur la même longueur d'ondes. - Eh bien eh bien... Si je ne savais pas que tu es la nounou préférée des enfants, j'aurais jamais pu devenir en t'écoutant, ironisai-je, songeant au nombre d'enfances qu'on pourrait gâcher si on avait de quoi tourner une vidéo. Cela dit, c'est pas moi qui vais t'empêcher de le tuer de la façon que tu jugeras appropriée, repris-je d'un ton tranquille. Reste à voir si on l'attrapera, ajoutai-je d'un ton songeur. Mon rêve de la nuit passée n'imposait a priori pas de tuer le mari de nos propres mains, seulement de faire brûler la maison avec le plus de personnes dedans - nous exclues, évidemment. Mais j'imaginais que l'assassinat du mari n'était pas incompatible avec le reste du plan. C'était pas comme s'il l'avait volé ou comme si je me souciais de son existence... En fait, en principe je me soucie uniquement de MON existence. Cette fois, les circonstances étaient cependant différentes et quoique assez égoïste en général, j'étais aussi une héroïne à ma manière. Evidemment, donc, que le sort de Meredith m'importait. Le mien m'importait juste davantage. Mais ce qui comptait aussi c'était les indices que nous avions pu glaner, elle et moi. Comprendre que nous avions fait le même rêve n'était pas anodin. C'était sans doute une façon surnaturelle de nous indiquer qu'il fallait, pour une fois, prêter attention à ce que nous montrait notre subconscient la nuit. - Oui, j'ai vu la même chose, opinai-je. C'est con parce que je connais une nana qui pourrait sans doute te fabriquer de la dynamite pour "tout faire péter", commentai-je en mimant les guillemets, mais elle est pas avec nous. J'ai bien peur que tu doives te contenter d'un incendie tout ce qu'il y a de plus banal, soupirai-je, faussement émue que telle soit notre option. Tant pis. On pourra toujours rassembler toutes les lampes à huile qu'on trouve, répandre l'huile et craquer une allumette. Ca devrait faire le taf. Je suis d'accord, sinon. Il faut tous les attirer dans la maison, les y enfermer et tout embraser. Maintenant, il nous faut aussi un plan, conclus-je en scrutant les alentours, à l'affût du moindre changement afin de ne pas nous laisser surprendre. Après quelques instants de réflexion (je suis brillante, je réfléchis donc très vite), je repris, cette fois avec un sourire mesquin sur les lèvres : - En tout cas, maintenant que tu portes ce déguisement, ça sera plus facile pour toi d'approcher Monsieur et de lui trancher la carotide ou peu importe ce que tu lui feras. S'il se tient un peu à l'écart des autres voire s'il fouille seul l'une des pièces de la maison pendant qu'on finit de préparer le bouquet final, tu pourras facilement te faire passer pour un membre de sa famille, lui faire baisser suffisamment la garde et faire ce que tu as à faire, conclus-je sans rentrer dans les détails. Etais-je en train de donner des conseils pour assassiner un autre être humain ? C'est ce qu'il semblerait. Etions-nous dans des circonstances extrêmes qui imposaient des réactions extrêmes ? Si vous avez lu le début de l'histoire, vous avez déjà la réponse à cette question. - En attendant, je pense qu'il faut qu'on se sépare. Une qui balade tout ce beau monde en forêt, l'autre qui prépare la maison pour le feu d'artifice. Maintenant que tu as mon costume sur le dos, si tu fais profil bas, ça devrait le faire. Laissez moi gérer le reste. On sait toutes les deux très bien que c'est moi la drama queen du duo, conclus-je avec un sourire narquois. Le funeste décompte s'acheva presque en même temps que la sommaire exposition de mon plan. Quelques instants plus tard, la meute se mettait en mouvement. Elle nous dépassa bientôt, n'ayant pas à l'esprit de fouiller les bosquets les plus proches de la propriété, supposant, et c'était compréhensible, que leur petite brebis avait couru aussi loin que ses jambes le permettaient. Mais pas trop quand même, les chiens, postés à chaque sortie de la propriété, dont nous entendions les réguliers aboiement au loin, y veilleraient. Mais c'était tout ce qu'il nous fallait pour le moment. Puisque les chasseurs ne prêtaient pour l'instant pas attention à la nature environnante, nous pûmes à loisir nous joindre à leurs processions avides de sang. Après quelques pas seulement, histoire de ne pas trop éloigner Meredith de la maison, j'entrai en mode actrice studio : - Franchement, ma chère nièce, vous abusez, déclarai-je suffisamment fort pour attirer l'attention sur moi. Et comme je réussis toujours ce que j'entrepris, de nombreuses têtes se tournèrent vers l'arrière du cortège, certains interrompant leur marche pour observer la scène. - Eh bien ma fille, vous savez ce qui vous reste à faire ! Courez chercher votre couteau ! Allez, fissa ! l'exhortai-je d'un signe impatient de la main. Meredith n'avait même pas besoin de parler, seulement de s'excuser. Sous ce costume, personne ne pouvait voir qu'elle n'était pas ma nièce. Ce qu'on voyait c'était moi et c'était justement l'idée. Assez ironiquement, nous allions passer les prochaines heures à chercher la brebis qu'ils venaient de laisser partir dans l'autre sens, Meredith n'ayant, heureusement, pas attendu que la situation devienne bizarre pour filer. Le must c'était que même si elle se mettait à courir, ça pouvait s'expliquer. L'empressement de tuer, l'envie de ne pas perdre de temps. C'était un genre de réflexion tordu que la famille pourrait accepter sans peine. De mon côté, nous allions reprendre la marche quand un des loups demanda, l'air étonna : - Mais, tante Deborah, pourquoi n'êtes vous pas costumée ? - Parce que, très cher, pendant que vous comptiez gentiment les moutons, j'ai triché et j'ai utilisé mon costume pour tendre un piège particulièrement effrayant à notre brebis égarée. J'aime à croire que la pauvre enfant ne saura retenir un cri d'effroi si d'aventure elle tombe dessus, pauvre malheureuse, fis-je mine de regretter. Mais j'ai joué le jeu. Nous avons dit que nous comptions avant de commencer à chasser, à aucun moment nous n'avons dit que personne n'irait miner le terrain, ajoutai-je avec un sourire mauvais. Des rires gras (dégoûtants) et machiavéliques me répondirent avant que Monsieur ne s'avance vers moi, me faisant même l'honneur de retirer son masque pour croiser mon regard : - Alors là, Deborah, je dois bien avouer que vous m'impressionnez, me félicita-t-il. Si j'osais j'irais même jusqu'à dire que c'est du pur génie. De nouveaux rires accueillirent ce commentaire. Sans me départir de mon souris, je renchéris : - Oh mais moi j'ose le dire : c'est du génie. Et la partie ne fait que commencer, rappelez-vous. Je pense qu'elle sera intéressante. Monsieur me sourit à nouveau avant de remettre son masque puis de retourner à la tête de la meute pour mener sa battue meurtrière qui serait infructueuse. Je n'avais pas besoin de l'espérait. Je ne perds jamais, je n'avais pas prévu de commencer ce soir. Je lui emboîtai donc le pas sans un regard en arrière. - Ma nièce nous rattrapera. Entre nous, elle n'est pas très futée, je doute que ce soit un atout pour la partie. Ce n'est pas bien grave si elle chemine toute seule. Les minutes filent, ne les gaspillons pas à attendre que cette dinde se rappelle où elle a rangé son couteau, déclarai-je pour devancer ceux qui auraient voulu demander pourquoi nous n'attendions pas Meredith. La vérité était qu'il ne fallait surtout pas que nous l'attendions ou le plan tomberait à l'eau.
Meredith P. Newton
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : emily blunt
it's complicated to explain
| Conte : mary poppins | Dans le monde des contes, je suis : : mary poppins
Je réponds à Deborah d’un simple sourire. Il est vrai que depuis que je me trouvais à Storybrooke, beaucoup de choses dans ma vie avait changées et encore plus depuis que j’avais perdu Bert et Nina qui s’était tous deux sacrifiés pour moi. Au fond de moi, je me sentais coupable. Coupable parce que je les avaient perdus avant d’agir, avant que mes pouvoirs ne se décuplent pour tuer ma tante et ma mère d’un seul coup. Il avait fallu que je les perde pour m’en rendre compte. Puis la magie de l’enchanteresse m’avait quitté pour retrouver sa place d’origine. Même si aujourd’hui mon monde était sauvée, mon coeur n’en était pas moins fendillé.
Cependant, une chose était certaine, je ne comptais pas mourir aujourd’hui, surtout pas après avoir retrouvé l’amour. Oui, Woody. J’avais eu du mal à lui offrir une place dans ma vie mais aujourd’hui que chose était faite, je ne comptais pas me laisser tuer, c’était clairement hors de question. Je lève le regard vers la jeune femme avant de finalement reprendre la parole.
« On l’attrapera parce qu’on est aussi malignes l’une que l’autre et que face à nous, il risque de se brûler les poils. » lançais-je alors qu’une lueur assassine passait dans mon regard. Je n’étais pas méchante et je ne le serais jamais mais quand on me menaçait ou qu’on menaçait l’un de mes proches, ici Debbie plus précisément même si c’était pas le cas mais que je le ressentais tout de même ainsi, j’étais capable de montrer les crocs.
Je ne quittais pas la rouquine des yeux alors que je ne cessais de réfléchir à comment nous sortir de ce pétrin. Je n’avais plus de pouvoirs alors je devais gérer sans. Pour le coup, à cet instant précis, mon parapluie aurait été d’une grande aide. On aurait pu se sortir de là toutes les deux. Un léger sourire perle sur mes lèvres.
« Je vous laisse l’espace de jeu ma chère. » énonçais-je en faisant une révérence avec un sourire.
Cachée sous le costume de Deborah, je ne disais mot, suivant le mouvement avant de sourire légèrement à son idée. Lui faisant un clin d’oeil, je me mets par la suite à courir jusque dans la maison. Une fois seule, je ne prends tout de même pas le risque de retirer mon costume ni le masque mais me rends dans la cuisine avant de m’emparer des bouteilles d’alcool encore bien remplies que je trouvais dans la cuisine. Il fallait enrayez le cycle pour pouvoir rentrer à Storybrooke. Je comptais bien faire de cette maudite maison un véritable feu de joie. Ils avaient voulus jouer à la chasse à la brebis, ils allaient comprendre que parfois une brebis, ça mort.
Je commence à vider les bouteilles d’alcool sur les étagères, sur le sol, sur les murs. J’essayais d’en mettre de partout, le maximum. Par chance, Debbie avait amenés la bande de tarés de l’autre côté, ce qui me laissait le temps de gérer. Montant dans une salle de bain, je tombe rapidement sur une bouteille d’alcool à brûler. Une grosse bouteille.
« Je me demande bien ce qu’ils pouvaient faire de ça mais ça tombe bien. »
Je m’en empare, l’ouvre et commence à en verser un peu de partout à l’étage. J’avais récupéré un couteau de boucher dans la cuisine et l’avait coincé dans ma robe que je portais toujours sous le costume. Une fois l’alcool vidé, je respire profondément et redescends avant de quitter la maison et de tombez nez à nez avec le mari. Sous la surprise, le masque tombe et il ne tarde pas à comprendre qu’ils se sont fait rouler. Mes yeux bleus se perdent à le regarder alors que ma main armée s’enfonce dans sa carotide tandis que du sang gicle de partout.
« Je ne suis pas une brebis. » maugréais-je alors que je tournais le couteau dans la plaie. Le retirant, du sang me gicle sur le visage et il tombe sur le sol, inerte mais rapidement, les autres arrivent. J’ai tout juste le temps de me cacher. Mon regard croise celui de Deborah avant que je ne lui fasse un pouce en l’air pour lui faire comprendre que la maison était armée. Il ne restait plus qu’à l’allumer. Cependant, le jeu n’était pas fini. Je sors soudainement de ma cachette, dévoilant mon visage.
« Si c’est moi que vous voulez, venez me chercher. » lançais-je alors armée de mon couteau salit du sang de mon « mari ».
M’engouffrant dans la maison, je grimpe à l’étage et réussit à me cacher le remonte plat. La nuit passait très vite. Il ne restait plus beaucoup de temps avant l’aube et cette maudite baraque allait brûler, mais il fallait qu’ils soient tous dedans et vu ce que j’entendais, ça semblait être le cas. N’entendant plus aucuns bruits au bout de bien quarante cinq minutes, je me décide à ouvrir le remonte plat et finit par en sortir avant de faire face à Deborah.
« Grand dieu, tu m’as fichue la trouille. » soufflais-je doucement.