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 Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.?

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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? _



________________________________________ 2021-02-03, 12:08



Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.?

Tim "Piper"
Savant fou qui n'a aucune once de jugeote, lui, c'est le gars qui règle les soucis avec un petit câlin et des mots gentils, mais qui peut se mettre à hurler dès qu'il panique. Il adore lancer des trucs, surtout quand ça saute à la tête des autres, mais il n'est clairement pas du genre à s'embêter sur ce qui lui prend trop d'énergie. Plus ça explose, plus il est content, même s'il s'agit de son propre cerveau. C'est pour ça qu'il est devenu Spécialiste du management de gaspillage au sein de l'abri 418.
Bran "Hancock"
Petit génie capable de prendre des décisions drastiques, s'il le faut, il est aussi prêt à aider les autres, non sans garder une longueur d'avance et balancer ses alliés pour être bien vu. Frapper, c'est sa tasse de thé, mais il n'est pas du genre à faire le sale boulot des autres à leur place. Même en situation critique, il garde la tête froide, du moins si ça sert ses propres intérêts. Une petite explosion ne fait jamais de mal, pour une blague, surtout si ça peut détourner l'attention le temps de voler un truc. C'est pour ça qu'il est devenu Cuistot de l'abri 418 !
Charlie "Irma"
Bouffée d'oxygène dans ce monde post-apocalyptique, elle est toujours prête à aider les autres (même si elle n'y connait rien...) ou entrer dans leur jeu pour leur faire plaisir. Indépendante, elle n'a besoin de personne pour s'occuper d'elle et sait prendre les bonnes décisions, même en situation inattendue. Elle préfère être gentille que vicieuse et sera prête à abandonner ce dont elle a envie, si son propriétaire ne veut pas le lui céder. Elle ne pouvait, donc, devenir que Conseillère matrimonaile de l'abri 418 !
Kowalski "Jack"
Aussi fou qu'intelligent, il est prêt à aider les gens comme lui et prendre des décisions pour le moins radicales. Un peu asocial, il ne se mélange pas aux autres et n'offre son aide que s'il peut en tirer quelque chose. Il a un avis très tranché sur la vie et est prêt à tuer pour "les bonnes raisons". La panique ne l'empêche pas d'avoir une vision des choses bien à lui, après tout, les mutations font partie de l'évolution. Sa maîtrise des dosages et des boulons ont fait de lui le Programmeur de Pip-Boy de l'abri 418 !
Alastor "Nick"
Un peu à part, il est prêt à entrer dans le jeu de ceux qu'il ne comprend pas, mais garde, tout de même, un certain égoïsme qui lui permet de penser d'abord à lui (ou seulement à lui...). Il n'aime pas qu'on lui donne des ordres et ne fait que ce qu'il a décidé de faire lui-même. Il reste, néanmoins, prêt à marchander avec les autres et garde un esprit clair, malgré le stress d'une situation. Voilà pourquoi il est devenu Sujet de tests cliniques de l'abri 418 !
Violette "Ellie"
Elle ne se laisse pas intimider par les dingues et se tient toujours prête à frapper pour se défendre. Elle n'en reste pas moins prête à aider son prochain, que ce soit les enfants perdus (et voleurs, en plus) ou les malades dont on ne connait pas l'infection (à ses risques et périls, du coup). Un peu en marge des autres, elle est prête à tuer si ce n'est pas "pour rien", ce qui serait vraiment mal. Débrouillarde, elle sait être habile de ses dix doigts et est prête à échanger deux choses de même valeur, au besoin. Attention, tout de même, à ses blagues... C'est ainsi qu'elle est devenue Aumônière de l'abri 418 !
Bienvenue dans l'apocalypse !

Le monde a été ravagé par une guerre sans merci à coups de bombes atomiques. Le nucléaire et ses ravages ont laissé, derrière eux, des tonnes de bêtes mutées, d'humains drogués et complètement cinglés, et de pauvres hères absolument paumés.

Au milieu de ce bordel sans nom, surgissent six héros prêts à sauver le monde... ou le faire sombrer ?

Vous êtes, soudain, transportés dans un jeu-vidéo éhontément pompé de l'univers de Fallout et vous vous tenez prêts à répondre au test du G.O.A.T. de l'abri 418. Ce test est censé déterminer votre futur métier dans l'abri, hermétiquement fermé depuis plus de deux cents ans...

Et s'il était grand-temps de sortir de là ?



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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? _



________________________________________ 2021-02-03, 18:36



Debout devant le guichet, les joues rouges, les sourcils froncés sur ses yeux noirs, Timothy fixait la vendeuse droit dans les pupilles, comme s’il allait mourir de regarder une autre partie de son visage ou qu’elle allait disparaître à l’instant où il tournerait la tête pour s’intéresser à autre chose. La pauvre employée, derrière son comptoir, pinçait nerveusement la branche de ses lunettes jaunes, qu’elle remontait sans cesse sur son nez. Un abruti comme celui-ci, ça devait faire un certain temps qu’elle n’en avait pas vu un. Moignon trépignait d’impatience et se raclait la gorge, tout à la fois victime d’une excitation extrême et d’un malaise incompréhensible. S’il n’était pas si grand, elle aurait même pu le prendre pour un gamin.

L’écureuil était, en vérité, à deux doigts d’exploser. Encore deux minutes et il allait faire un scandale, ou essayer, au moins casser un petit truc… ? Peut-être qu’il gueulerait un coup, histoire de dire que c’était trop abusé de le faire attendre autant pour un petit colis, mais ça n’irait pas vraiment plus loin. Timmy pouvait se donner des airs de crapaud bodybuildé (image que seul son clan et lui pouvaient comprendre) dans sa tête, mais en vérité, il n’était qu’un petit écureuil surexcité qui avait besoin de sa dose de jeux-vidéo, dans ses journées parfaites de petit glandeur. Ce qui passait par attendre à ce guichet que la vendeuse veuille bien finir ce qu’elle avait entamé pour enfin aller lui chercher son colis.

Pour tout avouer, Timothy ne savait pas lui-même ce qu’il était venu chercher. Il avait reçu un message, la veille (qu’il avait fait lire à son frère, parce que flemme), qui lui disait de venir chercher un jeu, dans cette petite boutique, et d’en faire la critique détaillée, puisque ses conseils avisés leur permettraient de sortir le meilleur jeu de l’année. Une arnaque, à n’en pas douter. Pourtant, Timmy était là, devant le guichet, le bras tendu par-dessus le comptoir, à remuer le popotin en attendant que le Graal se pose au creux de sa main. Un jeu, il ne pouvait pas cracher dessus, et même si son frère lui avait dit que c’était n’importe quoi, il fallait avouer que le message n’avait pas menti : Tim tenait, enfin, le jeu promis.

– Trop coooooooooool ! Grave trop la classe, ouais ! Eh, trop merci, quoi. J’vais l’essayer tout de suite !

Oubliée la gêne d’avoir dû adresser la parole à une inconnue, Timothy ne voyait plus que le petit carton, entre ses mains, qui ne ferait sûrement pas long feu. Il ne lui restait plus qu’à rentrer en courant, se poser dans les coussins de sa chambre et jouer jusqu’à ce qu’il ait fini ou qu’il soit obligé de bouger. Ce qui était un programme parfait, mais d’abord, Timmy devait embarquer son bro dans cette histoire. Sans raison particulière, l’écureuil avait très envie qu’il soit là, pour lui raconter comment c’est trop cool de se faire envoyer des jeux-vidéos par courrier. Juste histoire de dire qu’il a fait quelque chose de sa journée et qu’il n’est pas juste un glandu qui n’a pas appris à grandir. Qu’ils disent ! Tim fait ce qu’il veut de sa vie, point.

Jeu en main, sourire de grand vainqueur de l’Euromillion sur les lèvres, Timothy n’avait plus qu’à retraverser la ville entière pour retourner chez lui, en passant chez Bran pour le récupérer au passage. Ce qui était une tâche plus ardue que ça ne pouvait le paraître, pour un débile comme lui. S’il ne se mangeait pas un vélo ou une voiture, en cours de route, alors Tim serait sûrement dans un bon jour.

Un moitié bon jour, peut-être. Si Moignon ne se prit aucune voiture, il ne manqua pas de percuter quelques passants, de se faire insulter par quelques autres à qui il avait coupé la route et regarder de travers par une gamine qui était juste trop jalouse de son beau t-shirt Monster Hunter. Elle lui tira même la langue, l’affreuse ! (Peut-être bien qu’il le fit le premier, oui.) Mais, au moins, Timothy était arrivé en un seul morceau sous la fenêtre de Bran. Même à vingt-six ans, ils se la jouaient toujours Cyrano et Roxanne, avec de bien belles sérénades hurlées en pleine rue.

– Braaaaaaaaan ! Bouge ton cuuul ! J’ai un truc hyper trop cool à te montrer ! Vas-y, viens ! Si tu viens pas, je m’en fiche, j’irai trouver un autre ami et toi, tu pourras toujours aller te brosser, ouais !

Poétique et efficace, Timmy se tint prêt, les yeux rivés sur la fenêtre, à voir débarquer la tête de son meilleur ami. Mais il n’eut, alors, qu’un hurlement en retour :

– D'autres amis ? Tu veux qu'ils meurent ? J'arriiiiiiiive.

Timothy n’eut même pas le temps de se demander pourquoi ses amis mourraient, alors que Tim en prenait plus soin que de la porcelaine hyper rare, que Bran apparut à la fenêtre et sauta directement sur l’asiatique. Évidemment, il ne fallait pas compter sur Moignon pour rattraper quelqu’un. Ils s’écrasèrent tous les deux comme des merdes, sur le trottoir. La main tendue vers le ciel, Tim avait, au moins, pensé à sauver son jeu-vidéo de la chute. Son corps par contre… Le poids de Bran l’écrasait et il avait très mal aux fesses. Mais bon. Rien ne l’arrêterait, aujourd’hui.

– Vas-yyyy, dégage, lààà ! J’suis pas ton oreiller, nan mais ! Allez, viens, on va chez moi, ils se sont tous barrés, on va pouvoir s’amuser.

– Moi je trouve que tu es bien en oreiller. Tu amorties bien. Super ! Sans Aya on pourra dire des gros mots.

Son bro se leva d’un bond et tendit la main à Tim, qui s’empressa de la prendre, puis de la lâcher, pour se relever tout seul comme un grand. Question de fierté. Il ne voulut même pas répondre à Bran que c’était mort, il ne dirait pas de gros mots, que sa sœur soit là ou non et se contenta de montrer, très fièrement, sa boite de jeu.

– On m’a envoyé un jeu et tu vas venir l’essayer avec moi, hahahaha !

Non, il ne lui demandait pas son avis et le lui fit bien comprendre en s’emparant soudain du poignet de Bran pour le tirer derrière lui. Heureusement pour leur santé à tous les deux, leurs appartements n’étaient pas si loin, l’un de l’autre. Il ne leur fallut qu’une poignée de minutes pour rejoindre le clan du PTM, sans que Tim n’adresse un mot de plus à son bro, tout concentré qu’il était sur sa course effrénée. En arrivant, il était certes essoufflé comme pas permis, mais ça ne l’empêcha pas de bondir devant la télévision et d’ouvrir la boîte du jeu.

S’il bugua, un instant, sur son jeu, ce ne fut pas parce que la boîte était vide, mais parce que le CD était étrangement vierge et d’une texture un peu chelou. Un gars pas habitué n’aurait sûrement rien vu de bizarre, mais Timmy touchait des CD tous les jours. Tous. Les. Jours. Il coula un regard vers Bran, parti vers la cuisine pour une raison qui lui échappait totalement, et enfonça le CD dans sa Play.

Qui vivra verra, non ?

(  ̄.)o-  【 TV 】

Un bruit de vieille diapositive qui vient remplacer la précédente, le tira de ses pensées. Il eut cette impression, en tout cas, alors qu’il papillonnait des cils pour revenir à lui. Il dut même s’ébrouer un coup pour se débarrasser d’un vilain frisson qui remonta sa colonne. Quelque chose le gêna, dans sa manière de bouger, mais il ne sut pas dire ce que c’était et préféra se concentrer sur ce qu’il voyait.

Une nouvelle diapositive remplaça une autre, sur le mur du fond. Timothy coula un regard à droite, puis à gauche, regarda chaque personne présente dans la pièce quelques secondes, puis revint à la feuille, sur son bureau, l’air de rien.

Ou presque l’air de rien.

Sur son visage, un grand sourire et des centaines d’étoiles, dans ses yeux, prouvaient que Timothy était heureux de constater ce qu’il venait de faire : sans le moindre doute, il venait de se faire coincer dans un jeu et ça, c’était trop la classe. Il avait, enfin, l’occasion rêvée de prouver à son bro qu’il n’était pas qu’un gros nul et qu’il était le meilleur du monde, dans sa catégorie bien à lui. Du moins, si Bran l’avait suivi.

– Eh, t’es où ? demanda-t-il, en plissant les yeux sur chaque visage.

– Taisez-vous, Piper, et répondez à votre test !

– Hein ?

La voix qui venait de lui parler, directement crachée des haut-parleurs, répéta le même message, mais Timothy ne l’écoutait plus. Il avait bien entendu qu’il n’avait plus sa voix à lui, mais celle de quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui ne semblait pas faire partie du même côté du monde que lui. Sa façon à lui de penser qu’il se retrouvait coincer dans le corps d’une fille. D’une fille ! Il n’osa même pas baisser les yeux, de peur de voir des choses qu’il ne voulait pas voir, les joues plus rouges qu’une tomate radioactive.

– Rien à faire, j’me casse ! J’ai jamais aimé l’école, en plus !

– Taisez-vous, Piper, et répondez à votre test !

– Change de disque, l’affreux !

– Taisez-vous, Piper, et répondez à votre test !

Puisqu’on lui intimait le silence, toutes les critiques fusèrent dans son crâne et Timothy serra les poings et les dents. Il n’avait pas envie, mais apparemment, il n’irait pas plus loin sans avoir d’abord fait ça. Ce qui était grave abusé, d’ailleurs. Il le noterait dans la critique. En attendant, il fit ce qu’on lui demandait, cochant les cases les unes après les autres, tout en jetant des coups d’œil à ses camarades qui ne bougeaient pas trop, apparemment. Sympa. Il reconnut chaque visage et comprit bien vite où il était. Ou dans quel plagiat honteux on l’avait plongé. Bim ! Direct noté dans la critique ça, ça se faisait trop pas !

– Déjà, il est tout pourri ton jeu, c’est n’importe quoi. Lui, et lui, et elle, et personne a rien à faire dans un abri, ha !

– Taisez-vous, Pip-…

– Ouais, ouais, j’ai compris, ça va, j’suis pas sourd… sourde. C’est dingue !

Il ne prêta plus aucune oreille aux haut-parleurs qui continuaient de répéter la même chose, à mesure que Piper ouvrait la bouche pour dire une connerie. À la place, il se pencha sur son voisin, une goule avec un tricorne, et le fixa de très près, les yeux plissés, jusqu’à tendre un doigt et poker sa joue.

– Hahahaha ! (Il s’amusait d’un rien.) Vas-y, trop nul, quoi. Six avatars et fallait que je tombe sur celui-ci, pff. Puis, je vais pas me trimballer avec tous ces pantins, là, c’est n’importe quoi, on est pas dans Tri Force Heroes, hein. (Il s’imaginait faire une pyramide avec tout le monde et éclata de rire.) Ouais, bon, ça me gave…

– Taisez-vous, Piper, et répondez à votre test !

Au moins, s’il s’ennuyait trop, il pourrait faire la conversation avec la voix grésillante des haut-parleurs, en attendant que les autres avatars se réveillent. Parce qu’il sentait, au fond, qu’il ne serait pas seul bien longtemps, dans cette galère dans laquelle il avait plongé sans même hésiter. Enfin, si, il avait un peu hésité. Un tout petit peu. Juste le temps de se demander si Bran allait le suivre jusque là. Ce qu’il n’avait pas fait, apparemment. Trop un lâcheur, quoi. Abusé.


Bran Uaike
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Bran Uaike

| Avatar : Dylan Sprayberry

Personnage abandonné

| Conte : Stitch
| Dans le monde des contes, je suis : : Expérience 626

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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? _



________________________________________ 2021-02-04, 19:21



Si on devait revenir en arrière …. Bran dirait qu’il n’avait aucune envie de revenir en arrière. Il savait juste trois choses. 1. Il avait fait tomber le verre d’eau qu’il était allé chercher pour Tim. 2. Il n’avait plus mal au cul. 3. C’était de la faute de Tim. C’étaient des certitudes. Des vérités absolues. Il avait été appelé par Tim lorsqu’il était tranquillement en train de faire des sudokus….. FAUX, il était en train de démonter un ordinateur en réalité, mais ça on s’en fou. Donc, Tim l’avait appelé, il avait sauté par la fenêtre, et il avait eu mal aux fesses pendant sa réception. Maintenant, il n’avait plus mal. C’était son point 2.

Arrivé chez Tim, il s’était dit que son frère n’allait pas penser à s’hydrater … comme il ne penserait pas à manger prit dans son jeu si Bran ou ses autres membres de sa famille n’y pense pas pour lui. Tim était le genre d’obsessionnel … Bran pouvait comprendre, il pouvait l’être aussi. Il était donc allé dans la cuisine, avait sortit un verre, l’avait remplit d’eau … et il était arrivé dans le salon alors que son meilleur ami avait disparu. Une seconde plus tard, il papillonnait des yeux… et n’avait plus de verre à la main. C’était le point 1.

Et le point 3 me diriez-vous ? « C’est dingue ! ». Cela ne payait pas de mine, mais cette simple phrase lui fit tourner la tête vers la femme qui crier contre le haut parleur. Il la regarda un instant bloquait. Tim ? C’était Tim. C’était le point 3. C’était forcément de sa faute s’il se trouvait dans un jeu vidéo. Jeux vidéo = Tim. C’est comme si on disait que ce n’était pas sa faute s’il y avait une explosion …. Un peu. Il s’était assagi depuis … et puis de toute façon pour une fois ce n’était pas sa faute. Il était réellement innocent.

- c’est de ta faute … avoue ….

Alors qu’il venait de parler, il se rendit compte de la dureté de sa voix. Comme s’il avait mangé un chat ou deux… pas qu’il avait l’habitude d’en manger, mais c’était en tout cas l’expression d’usage. Tim rit et haussa les épaules. C’était lui, c’était sur maintenant.

- Hahaha ! Bah non, j'ai rien fait, moi ! Je savais pas que ça se passerait comme ça. Mais t'as vu, c'est coooool. Et t'as trop la classe, bro !
- Taisez-vous, Hancock, et répondez à votre test !

Les deux avaient parlés en même temps. Cela avait eu le don d’agacer Bran qui n’aimait pas des masses que son meilleur ami se fasse coupé la parole. Mais il n’avait préféré rien dire. Il ne savait pas qui était ce Hancock mais il mériterait qu’on le tabasse à coup de … Ô il avait une batte à côté de lui … C’était tellement trop cool. Il allait pouvoir s’amuser. Il se regarda  un instant. Ses mains, il toucha son visage, puis sa tête. Il avait un chapeau…. Il le prit dans sa main et le regarda avec des étoiles dans les yeux. Il était le pirate… Il ne faisait même pas attention à la couleur de ses mains. Il se mit à s’extasier.

- J'ai la classe tu as raison, Oh putain j'ai un chapeauuuuuu ! On fou quoi ici ?
- Faut répondre aux questions
- Taisez-vous, Hancock, et répondez à votre test !

Il pointa la feuille et bondit.

- Bouhahahaha ! T'as cruuuu ! On est là pour tout défoncer, ouais. Maintenant que t'es là on peut se barrer. Les autres, j'sais pas qui c'est mais on s'en fiche, non ?

Bran observa la pièce. Pouvaient-ils seulement partir si tout le monde n’avait pas fini le test ? Ou si tout le monde n’était pas arrivé ? Un peu comme un jeu vidéo multijoueurs ou il faudrait attendre que tous les joueurs choisissent son avatar avant de jouer. Bran ne comprendrait jamais les gens qui choisissent Peach ou Daisy … mais c’était une autre histoire.

- Peut-on simplement partir sans avoir fini le « test » ? Et sans avoir les autres ?
- Taisez-vous, Hancock, et répondez à votre test !
- Tu vas la fermer toi !!!?
- Taisez-vous, Hancock, et répondez à votre test !

Même sous forme de squelette pirate, on pouvait voir qu’il avait envie de faire un meurtre. Il regarda sa main, doucement, et se demanda s’il pouvait attraper la batte et la casser sur le haut parleur …. Pile quand Tim pointa Bran et sortit un très audible :

- Hahahahahaha ! Taisez-vous, Hancock, et répondez à votre test !

Bran allait le taper lui aussi. Avant d’avoir eu le temps de prendre sa batte, il approcha sa main du doigt tendu de Tim pour essayer de le mordre. Non mais. S’il ne pouvait pas se  défouler sur l’un, c’est l’autre qui prendra sans le moindre doute. Tim finit par le traitait.

- Oh ! La sale bête ! Personne dit qu'ils vont se réveiller de toute façon et la porte est juste là.

Bran était clairement trop heureux de cette nouvelle insulte. « La sale bête ». Nani avait dit quelque chose comme ça. Une sale bête c’était bien non ? Il aimait bien cela, et son sourire en disait long. Tim finit par pointer un gros bouton allumé, rouge, pour dire que c’est verrouillé. Bran savait ce que cela signifiait …. Cela voulait dire … « Mon gars, tu as un test à passer ».

- Ok Ok je vais le faire ce test à la noix de coco.

Bran finit par se pencher sur la feuille et lire les questions rapidement. Il n’était pas con. Il ne l’avait jamais été. D’un coup, il remarque une énorme montre sur son bras. Très grosse. Il eu malgré lui un sourire. Ouais, il n’était pas con… mais il pourrait bien prendre quelques secondes pour regarder son environnement non ? Une salle de classe. Des personnes immobiles. Des avatars…. Tim en fille. Une batte de baseball et une montre. La montre se mit à biper. Tim finit par dire :

- Wow, attends, on a un message, trop cool.

Tim se mit à toucher les touches du sien, pour le lire. Bran l’écouta alors qu’il continuait de répondre aux questions. Il y avait certaines questions dont il avait envie de répondre des choses à la con. Mais vraiment, il avait envie de dire plein de bêtises, mais il arrivait encore à se brider alors qu’il écoutait son meilleur ami d’un oreille.

- Tiens, tiens, écoute : Salut le gros naze ! - alors déjà, il pourrait être poli l'abruti... - Tu fais moins le malin, maintenant ! Toi, le naze, et les cinq dernières personnes que t'as touchées / à qui t'as parlé, êtes coincés dans mon jeu ! T'es trop un naze - vise un peu ce vocabulaire, haha, ce gars est trop un abruti ! - et tu vas apprendre à la fermer une bonne fois pour toutes plutôt que de dire des bêtises. C'est de ta f-... Haha ! Ha... Ha... Non après c'est du charabia, il n'y a plus rien d'écrit, ha ha... Ha. Il n'y a pas un bouton Effacer ? Viens, on efface tous les autres aussi, de toute façon c'est n'importe quoi.

Bran écoutait, et même s’il n’était plus sûr de quand le message était lu, et quand Tim lisait, il y avait une chose qui devait sur…. Bran était sur que c’était de la faute de Tim. 626 finit par rire en laissant le test sur la table en vrac. Il passa les bras sur les épaules de la femme/Tim. Après tout, il ne voyait que son frère dans la femme et pouvait la malmenée sans peur.

- Donc c'est de ta faute, j'avais raison ! je vais lire la suite, tu triches avec tes commentaires là
- Et quoi ? Tu ne me fais pas confiance ? Vas-y, tu crains trop, quoi.

Bran sourit en gardant un bras sur les épaules de son frère. Avec son …. Nez ? il n’avait en réalité pas de nez, c’était plus appuyer avec sa joue. Il finit par lire la suite à voix haute.

- C'est de ta faute, le naze. Tu es personne. Bon courage pour expliquer aux autres que c'est de ta faute si vous ne sortez jamais d'ici. Signé S.

D’un coup, pendant sa lecture, il eu un tilt dans sa tête. Il devait vraiment plus faire attention à son environnement, il devait se concentrait … mais là …. Il tendit le bras vers la batte de baseball.

- Attends .... attends, c'est ta faute, on est d'accord ? Donc ...

Il prit la batte et menaça le haut parleur. Il était d’un coup pas du tout content.

- C'est mon frère que tu traites de gros naze toi ???? Tu es qui d'abord ??? Viens ici que je te défonce la ....

Il allait dire un gros mot mais il se retient … Il aimait pourtant les gros mots … il adorait les gros mots… C’était une passion … mais Tim lui n’avait pas le droit d’en dire autant, à son grand malheur. Ne disait on pas « Aux gros mots les grands remèdes » ? C’était a peu prés ça.  En tout cas il était super énervé… Cela ne se voyait peut être pas avec sa tête, mais il avait envie de tabasser quelqu’un. Tim finit par lui répondre pour essayer de le calmer.

- Euh... Il a visé personne et tout le monde l'a reçu, hein ! Moi, j'me sens pas visé. De toute façon, je sais pas qui c'est."

Il secoua ses cheveux en regardant ses ongles. Il fuyait aussi le regard de son meilleur ami. Bran savait que ça voulait dire qu’il était clairement en train de mentir… mais il décida d’abord de sortir de là, puis de trouver qui était le fils de ******* qui insultait son meilleur ami, puis le prendre dans le blanc des yeux pour savoir pourquoi il mentait. Mais une chose à la fois. Il murmura des gros mots en l’honneur de la situation. Il allait peut être cogner les avatars pas encore pris pour se défouler en attendant non ?

   


E. M. Kowalski
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E. M. Kowalski

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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? _



________________________________________ 2021-02-05, 20:03



Écouteurs dans les oreilles, Kowalski marchait d’un pas rapide pour se rendre à l’agence. La musique lui permettait de ne pas réfléchir à ce qu’il allait faire quelques heures après. Elle lui permettait de déconnecter un peu de ses projets, de ce que son cerveau lui faisait penser tout le temps. Elle l’avait toujours calmé, ce qui était plutôt étrange à la vue de ce qu’il écoutait. Les voix hurlantes et fortes du métal passaient même parfois outre son casque, ce qui lui valait des regards de la part de ses frères ou des passants, comme si cela pouvait le toucher. Il en avait encore plus besoin, depuis qu’il était revenu de sa super expérience de Noël, qui l’avait clairement traumatisé. Il s'attendait à être dans un jeu vidéo, il s’était retrouvé à entrapercevoir un futur désastreux. Il avait même accepté de faire quelques séances avec Ishanee, en plus de voir son psychiatre habituel tant l’angoisse qu’il avait été ingérable. Heureusement, la musique l’aidait à ne pas totalement sombrer dans la folie, mais pas seulement. Il n’avait pas à entendre de bon matin, les discussions inintéressantes des gens dans la rue. C’était totalement de la pollution sonore selon lui, mais malheureusement aucunes lois ne l’interdisaient, alors les écouteurs étaient la meilleure des choses. Cependant, s’il n’était pas à l’écoute de son environnement, il ne pouvait prévoir non plus les désagréments liés à la foule, qu’il n’appréciait pas d’ailleurs. Alors quand un jeune homme, tout content, trop même, courrait sans regarder, le choc fut inévitable. Kowalski poussa un petit cri de surprise alors qu’il se fit percuter, les deux tombant à la renverse. Écarquillant les yeux, enlevant ses écouteurs avec rage, il regarda le jeune homme qui tentait de se révéler.

“Tss … Sérieusement ? J’espère que vous avez une bonne raison d’être aussi pressé pour vous prendre pour une auto tamponneuse."

Toujours très aimable quand il était dérangé dans ce qu’il faisait, il avait lancé ça avec un ton aussi froid que la banquise d'où il était originaire. Le jeune homme, lui, s’était relevé dans un bond, totalement surexcité.

"J'ai pas le temps, je pars pour une aventuuuuuuure, bouahahaha."

Néanmoins, il tendit la main à Kowalski, qui était entrain de se relever. Ce dernier l’accepta, non sans quand même lever les yeux au ciel quand il l’entendit se prendre pour Bilbo le hobbit.

"Je dois absolument tester mon nouveau jeu, t'as vu."

Il lui montra une boîte, qu’il serra contre son torse. Kowalski, le regarda alors d’un air intrigué. Le gamer en lui venait de reconnaître l’un de ses congénères.

"Un jeu ? Lequel ?
"Haha ! C'est ça, le truc ! Il est pas encore sorti et c'est moi qui le teste. C'est bon, rien de cassé ?"


Kowalski se pencha pour observer la pochette, qui lui disait vaguement quelque chose mais sans pouvoir mettre le titre dessus, ce qui était étrange, pour lui, hypermnésique. Il eut un petit sourire, évacuant la question d’un geste de la main avant de se redresser.

"Oooh mais c'est intéressant ça ! Vous êtes testeur ? Il m'arrive moi aussi d'être contacté pour tester en avant-première et mettre en ligne mes critiques sur twitch. Je l'ai fais pour Call of Duty Warzone !"
"Me pique pas mon job, frérot, ça se fait, quoi."


C’était d’ailleurs l’une des fiertés qu’il avait. Il était souvent premier dans les classements, et quand les producteurs l’avait contacté, il aurait été bête de dire non ! Avoir les jeux en avant première était un grand honneur qu’il adorait montrer. Tim avait plissé les yeux, suspicieux avant d’avoir une illumination.

"Si jamais, je suis MasterPenguin, peut être m'avez vous déja suivi !"
"Ah ! Pingu ! Noooon. C'est diiingue ! Je t'imaginais plus... grand, hahaha !"


Kowalski ne fit pas attention au fait que Tim s’était grandit -il était déja très grand-, car il enchaîna rapidement.

"Moi c'est Moignon, Bigboss007, Stitchfannumberone, et tout pleins d'autres, ouais."

Kowalski le regarda donc avec intensité, remontant après d’un petit geste de la main ses grosses lunettes rectangulaires. Pingu. Seuls les initiés avaient le droit de l’appeler comme ça ! Mais forcément, quand il entendit les pseudos, un véritable sourire barra son visage, qui s’illumina tout comme celui de Tim.

"Moignon ! Mais quelle coïncidence ! Même si j'ai beaucoup de mal avec le concept du hasard."

Il lui tendit la main, heureux de rencontrer en IRL, l’un de ses partenaires de jeu.

"Plus grand ? Je mesure déja 1m85 pour 60kg, je sais que mon IMC est en insuffisance pondérale. Le docteur Mallory n'arrête pas de me dire de grossir un peu mais je n'arrive pas à contrôler totalement toutes les données biologiques."

Il haussa les épaules, assez indifférent à ce qu’il venait d’expliquer, comme si c’était la chose la plus banale au monde. Tim cligna plusieurs fois des yeux, essayant de comprendre avant de l’imiter.

"C'est super que tu sois d'ici aussi ! On pourra faire des soirées lan si ça te dit ! "

Néanmoins, l’heure n’était pas à penser au bon temps. Il jeta un coup d'œil à sa montre connectée avant de faire une petite grimace.

"Malheureusement je vais devoir écourter notre conversation, si l'on parle plus je risque d'arriver en retard, et tu sais que j'ai horreur de ça. Je te souhaite une agréable journée et amuse toi bien avec ce nouveau jeu ! Tu me diras ce que tu en penses, si ça vaut le coup que je l'achète !"
“T'inquiète, je te le dis direct ! Quand tu veux la soirée ! Agréable tout à toi aussi, bosse pas trop dur quand même, haha. Allez, ciao !"


Tim reparti au quart de tour, n’attendant même pas une réponse de la part du grand brun, qui lui fit quand même un petit aurevoir de la main. Kowalski remit ses écouteurs, laissant la batterie du groupe Iron Maden l’entraîner dans le rythme endiablé de Run to the Hills. Il pressa le pas. Certes, voir en vrai, l’un de ses “amis” qu’il rejoigne en ligne pour jouer était particulièrement sympathique, mais comme il lui avait dit, ce n’était pas l’heure des amusements.

Heureusement pour lui, il arriva à l’heure, à une minute près. Il badgea, salua de la tête le concierge avant de monter les escaliers deux par deux pour arriver devant la porte d’entrée de la section qu’il gérait. Forcément, il était le premier, comme d’habitude. Posant ses affaires, il se dirigea ensuite vers la salle de repos pour se préparer son earl grey.

“Tu te défiles pas pour la réunion de ce matin !”

Kowalski leva les yeux au ciel en entendant la voix de Daniel. Il ne lui accorda aucuns regards, sachant qu’il était déja appuyé contre l’encadrement de la porte. Il préférait s’occuper de faire chauffer l’eau pour son thé, et de vérifier avec son thermomètre laser qu’elle soit à la bonne température.

“Ce n’est pas dans mon tempérament de me défiler.”

Le ricanement qu’il entendu l’agacer profondément, la suite encore plus.

“On parle de Caïn ou comment ça se passe ?”

Prenant une grande respiration, qu’il bloqua, il préféra continuer de l’ignorer, dosant parfaitement, au gramme près, le poids du thé qu’il mettait dans la petite boule en fer.

“Je suis persuadé que c’est pour ça que tu n’as pas assisté la semaine dernière au briefing.”
“Contrairement à toi, moi je travaille et l’on sait que les équipes sur le terrain ont plus besoin du dernier mitrailleur que d’avoir la méthodologie d’analyse lacanienne.”


Mettant la boule à thé dans sa tasse, il se retourna enfin, souriant cyniquement en voyant que sa réplique avait fait mouche.

“Ah mon pauvre Kowalski, tu n’as toujours rien compris à ce que je fais.”
“Désolé d’être réaliste sur le fait qu’on sait très bien que l’on vous appelle sciences pour que vous ne soyez pas mis de côtés."
“Ne relances pas ce débat, les sciences humaines sont autant des sciences dignes que ce nom que la physique ou la biologie.”
“Je ne relance rien, je ne fais que constater … Puis c’est toi qui a commencé ! Tu viens clairement m’emmerder alors que je viens d’arriver. Même pas tu dis bonjour.”


Pendant quelques secondes, les deux hommes se firent face, se jaugeant du regard avant que le bip bip du thermomètre n’indique que l’eau était prête.

“Moi aussi je ne fais que constater que tu te défiles dès que Cain est dans les parages. Ton comportement a changé depuis les vacances de Noël. Déja qu’il avait évolué quand tu as décidé de prendre tes fameux congés pour partir avec ta copine à Tchernobyl. Avant tu étais pire qu’un bipolaire, après, pire qu’un fuyard et …”
“Ferme ta gueule Daniel !”


Daniel ne put terminer sa phrase car Kowalski le coupa pas seulement par la parole, en faisant résonner sa voix rauque, mais parce qu’il venait tout simplement d’attraper une tasse et de lui lancer avec force dessus.

“Tu sais que j’ai raison … attend je ressors ton propre argument quand ton frère s’énerve … que l’on utilise la violence quand on est à court d’arguments.”
“Vous n’avez pas fini les garçons ? Il n’est même pas 9h et j’entends déja des bruits de casses ..”


Heureusement pour Daniel qu’Eva arriva, ses talons résonnèrent dans la pièce. Elle les regarda tous les deux, chacuns leurs tours avant de faire un petit mouvement de tête hautain, passant à côté d’eux pour se rendre à la machine à café.

“Désolé, je me suis dis qu’en lui mettant des bouts de verres dans son cerveau, cela pourrait mieux conduire le courant électrique entre chaques synapses, pour qu’il arrête de dire des âneries plus grosses que lui.”

D’un ton mauvais, Kowalski touilla trois fois l’eau qu’il venait de mettre dans sa tasse avant de sortir, énervé.

“Et t’en fais pas, bien sûr que je vais venir. En premier lieu parce que je ne rate aucunes réunions sans motif valable, et deuxièmement parce que j’ai décrypté les codes que James et Skylar ont ramenés de leur dernière mission.”

Si ses yeux pouvaient lancer des éclairs, il l’aurait fait. Qu’est ce qu’il pouvait l’agacer celui-là ! Même plus que l’agacer. Voila, il avait réussi à l’énerver, à même lui faire perdre son sang froid, alors que d’ordinaire, il fallait y aller. Soupirant fortement par les narines, il eut une drôle de sensation. Non, il n’avait pas envie encore de faire un malaise. Mallory lui avait dit qu’il faisait quelques problèmes de tension, mais même s’il était énervé, ce n’était pas non plus comme si Daniel ne le mettait jamais en colère. Ralentissant le pas, il eut même une sensation de nausée. Ok, ce n’était pas normal. Titubant, il ferma les yeux pour reprendre ses esprits, s’appuyant contre la paroi en verre du couloir. Il sentit sa main lâcher sa tasse. Il entendit le bruit et puis plus rien.

Quelques secondes après, il ouvrit les yeux, ayant entendu son nom. D’accord, il venait de faire un black out alors qu’il n’avait même pas bu d’alcool. Sauf que c’était plus qu’un black out … il avait … il n’était plus là où il était. Clignant des yeux, il observa son alentour. Il était assis sur un petit bureau, dans une salle de classe à la décoration assez industrielle, aux murs lisses, froids, avec des gros tuyaux apparents. Levant la tête, il remarqua un gros projecteur, projetant -oouh logique- des diapositives. Des questions. Les mêmes que sur la feuille qu’il avait.

"What the Fuck ! Qu'est ce que ... Comment ? Pourquoi ? C'est quoi ce bordel !"
“Taisez-vous, Jack, et répondez à votre test !"
“On dit s'il vous plaît quand on est poli !"


Kowalski sentit un vent de panique enserrer sa poitrine mais essaya plus ou moins de le maîtriser. Il avait levé la tête vers le haut parleur avant de la tourner vers la jeune femme qui l’interpella, une main sur la hanche.

"Faut répondre au test d'abord ! Sinon l'autre, là, il va grave nous souler."

Instinctivement, il commença à taper un rythme sur la table, trois petits coups et un long coup pour ne pas céder à la panique d’être dans un endroit totalement inconnu, avec des gens inconnus.

"Et t'es qui toi, d'abord ?"
“Ça s’appelle une victime”


Respirant et inspirant profondément, comme Ishanee lui avait dit quand il faisait ses grosses crises d’angoisse, il se focalisa sur la jeune femme pour avoir son esprit de concentré.

"Je suis Kowalski ...Et vous ? Vous êtes ?"

C’était étrange, les deux personnes avaient l’air aussi étonné que lui d’être là. Même si l’une l’était moins que l’autre.

"Mais je suppose que l'on doit encore être dans l'une des méga surprises que nous réserve Storybrook.”

Forcément, c’était la seule explication rationnelle à ce qui venait de se passer. Un événement X pour une raison Y qui venait de l’envoyer dans un endroit Z. C’était ça que Daniel devrait étudier plutôt ! De savoir comment cette ville arrivait toujours à les embarquer à des moments critiques dans des situations rocambolesques. Il était blasé et cela s’entendait.

“Oui et je me demande à qui la faute cette fois !
"Kowalski ? Connais pas. Du coup, c'est sûrement de ta faute si on est coincés là. Tu vois, bro, j'te l'avais dit que j'y suis pour rien !"


L’homme, où plutôt la goule, au chapeau de pirate posa sa main sur l’épaule de la jeune femme l’ignorant royalement tandis que Kowalski fronçait les sourcils. D’où que c’était sa faute ?

“Le jeu t'appelle Jack. Moi je suis Hancock ici. Sinon je suis Bran. Ou Stitch. Enchanté de te rencontrer”
"Enchanté aussi de faire ta connaissance Bran."
"On a autre chose à faire que des bisous là. Réponds à ton test que l'autre nous foute la paix. Nan mais..."


Toujours poli, comme dans n’importe quelle situation, il tendit sa main à Bran, qui lui serra alors que la jeune femme pointa son doigt sur elle même, comme pour attirer son attention, peut être jalouse par cet échange.

"Tim, Timmy, le meilleur, quoi. Moignon pour les intimes."

Elle lui fit même un clin d’oeil, ou tenta plutôt vu qu’elle ferma les deux yeux en même temps. Kowalski resta silencieux, fixant Tim du coup très intensément, d’un regard assez malaisant avant de soupirer et de retrousser le coin de sa lèvre en un petit sourire.

“Bien sur que si, tu me connais mais sous le pseudo de MasterPenguin ! Kowalski c’est mon vrai nom ! En plus on s’est croisé ce matin ! Enchanté de savoir que tu t’appelles Tim IRL.”
“Ah ouiiiii, trop cooooooool ! T'as vu, on est dans un jeu, c'est trop bien. Celui de ce matin, oui, oui. Et ici, je suis Piper, mais ça craint grave."

Même si d’un coté, il était content de voir qu’il connaissait au moins une personne ici, il ne put s’empêcher de lui lancer un reagrd de jugement ultra noir,

“Non ... dis moi que tu rigoles ...Bien sur que non ... vu qu'on est là .."

Il se prit le front dans sa main, se facepalmant clairement avant d’ajouter d’un air assez gonflé, et toujours autant blasé.

“Est ce que ... tu l'as fais exprès ? Je ne sais pas, tu t'ennuyais tu t'es dis que ça serait marrant de nous faire venir là ? Ou ... tu t'es fais piéger ? Il me semblait bien que la boite de ce jeu était étrange ..."

Il ne remarqua pas vraiment que le visage de Bran prit un air menaçant, se mettant devant Tim comme s’il voulait le protéger d’une quelconque menace. Tim lui, ouvrit plusieurs fois la bouche sans répondre, avant de se gratter la nuque, très nerveusement.

"Eh mais non, je jure que j'y suis pour rien, sérieux. Vous abusez, là. Personne de content, quoi. Je me suis fait piéger, oui, oui. Regarde, c'est même marqué dans ton Pip-Boy, t'as un message."

Kowalski baissa le regard sur son Pip Boy alors que Tim ajouta avec un rire très gêné.

"Non, non, mais pas besoin de lire. ha.. ha... En fait, c'est juste un piège, et vous êtes victimes d'un débile qui veut s'amuser, voilà, voilà."

Tim en avait trop dit pour que l’ancien pingouin soit satisfait. Appuyant sur le bouton, il écouta en entier le message qui avait été laissé, passant par plusieurs émotions différentes. De la surprise, de la stupeur, du choc, de la colère même, et puis, de la résignation en dernier lieu.

"Et bien ... on ne peut pas dire que tu t'es fait un ami là Tim ... Mais cette personne n'utilise vraiment pas son cerveau ... c'est totalement débile ce qu'elle dit. Personne ne rejettera la faute sur toi étant donné que tu es aussi victime que nous, voir plus !"

Le tu n’es personne l’avait clairement choqué. Lui aussi avait des ennemis, et il comprenait que ce n’était jamais agréable d’entendre une chose pareille, même d’une personne que l’on ne pouvait pas blairer.

"Surtout que normalement, on ne dit pas ce qu'on va faire quand on se venge. C'est totalement contre productif. S'il avait réfléchi, il n'aurait pas dit que c'était ta faute pour se venger. Au contraire, il aurait laissé le doute planer pour qu'ensuite tout le monde t'accuse d'avoir ruiner leur journée, voir leur vie en fonction de ce qui va nous arriver."
"Exactement ! Comme si j'avais que ça à faire. Moi non plus, j'ai trop pas le temps, dans ma vie, hein. Tu pourras expliquer tout ça aux autres, tu le dis très bien."


Tim semblait avoir retrouver une certaine joie au moment où il pointa les autres du doigt. Cela ne dérangeait pas Kowalski d’être l’avocat de Tim, mais avant, il pourrait peut être deviner la suite des événements. Un brainstorming s’imposait !

"Tu te souviens des personnes à qui tu as parlé ce matin ?"
“Alors là... Je me suis pas amusé à compter tous ceux que j'ai pou-... euh... pouffé, fait pouffer, fait rire, parler quoi. Haha. Aucune idée. Il y avait toi et il y avait Bran. Et... Le guichet de la poste. Et... la gamine trop malpolie qui m'a tiré la langue. Oh ! J'ai vu Charlie aussi !"
"Tss, l'éducation de nos jours ... ça laisse vraiment à désirer."


Kowalski laissa son regard traîner sur les avatars.

"Hum. Il manque donc trois autres joueurs et le message dit bien, les cinq dernières personnes que tu as touché ou parlé. Donc logiquement, de ce que tu nous dis, la personne de la poste, Charlie, et la fameuse gamine ?"

Il essaya de réfléchir mais il n’avait quasiment rien à se mettre sous la dent, à part le fait qu’ils étaient dans un jeu vidéo.

"Je ne sais pas si c'était dans cet ordre-là, de toute façon. Puis la gamine, elle mérite trop pas."
"De toute façon, nous n'avons plus qu'à attendre que les autres arrivent pour avoir d'autres informations que TAISEZ VOUS JACK ET RÉPONDEZ À VOTRE TEST"


Il avait tourné la tête vers le haut parleur en hurlant, commençant à être vraiment agacé de ne pas pouvoir tenir une conversation normale. Les tapotements qu’il faisait sur son bureau avait d’ailleurs augmenté en rythme.

"Je serais quand même curieux de savoir qui tu as énervé et qui est assez intelligent pour nous envoyer dans un jeu vidéo car malheureusement, à Storybrook, les génies sont une espèce aussi rare que le scandium."
“Qui que ce soit je laisserais bien Jumba le dissequer.....”
"Je suis curieux aussi, oui, oui. Sûrement un gros débile, oui, oui. Je le connais pas en tout cas, je suis innocent, moi."


Tim lança un petit regard à Bran, qui se mit à rire, déja plus à l’aise qu’au début.

“On verra a la fin. Mais je suis prems pour lui faire regretter.”

Kowalski compris le sentiment qui animé Bran. Visiblement, il avait l’air d’être très proche de Tim. C’était clair que si l’on faisait un coup pareil à ses frères, ou ses quelques amis, lui aussi serait très remonté. Il rigola doucement, se mordant sa lèvre inférieure, sa curiosité scientifique prenant le pas sur le reste.

"Tu pourras un peu attendre avant ? J'aimerai bien connaître son secret pour matérialiser des corps physiques dans une matrice. Puis, si jamais, s’il ne veut pas parler, tu pourras m'aider à lui arracher ses informations."

Les deux se firent une sorte de sourire réciproque qui n'augurait rien de bon et Tim les coupa dans cet échange pas franchement rassurant.

"Moi, j'dis... Taisez-vous, Jack, et répondez à votre test ! Hahahaha ! De toute façon, les autres vont pas tarder, on a pas attendu longtemps pour toi."

Et Bran lui donna une calbote. Ces hauts parleurs étaient déja assez énervant pour que Tim rajoute une couche.


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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? 7630bebdbba3183ddf333f96824ee9009ab3c058

I may not be wise
And I won't save the day
But look in my eyes
And know I'll always stay
And I won't run away


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| Conte : Hazbin Hotel
| Dans le monde des contes, je suis : : Charlie !

| Cadavres : 999



Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? _



________________________________________ 2021-02-06, 20:58



Un bon mois était passé depuis que j'avais été envoyée dans le futur. Nous étions mainteant le 3 février mais pourtant pas un seul jour ne passait sans que je pense à tout ce que cela avait pu amener. Je savais un peu mieux ce que je voulais, même si tout n'était pas encore clair, après un si long temps de réfléxion et grâce à l'aide de Loukas qui m'avait fait prendre conscience de plusieurs choses, sans vraiment le vouloir d'elle même. Pourtant, je n'avais jamais trouvé la force de lui en parler. La dernière foirs c'était lui qui m'évitait alors que cette fois, les rôles étaient inversés. Je passais le moins de temps à la coloc que possible, seulement pour dormir. Dés que je le pouvais, je sortais, j'allais travailler autre part, etc. En fonctionnant ainsi, j'arrivais à éviter Alastor ainsi que mes deux autres colocataires, Vaggie et Angel... Pour ces derniers, je savais qu'ils lisaient en moi comme dans un livre ouvert et j'avais peur de leur réaction s'ils apprenaient ce que je ressentais pour notre ami commun. Loukas était la seule qui savait quoi que ce soit, et je préférerai que les choses restent comme cela. ce jour là, en tout cas, n'était pas différent des autres. J'avais passé le début de ma matinée dans un café de la ville, profitant de l'air frais de février pour me promener un peu et aller travailler sur mes dossiers tout en profitant du confort d'un bon chocolat chaud. C'est en sortant, prête à rentrer à l'appartement pour une ou deux heures, juste le temps de manger, que je vis alors une tête bien connue, de l'autre côté d'un passage piéton. Je lui fis alors de grands gestes pour qu'il me voit, avec succès. C'est alors qu'il eut une réaction innatendue puisqu'il sembla complètement oublier que le feu était rouge et que des voitures arrivaient... Il courut alors vers moi alors que des bruits de freins retentissaient dans toute la rue. Une voiture cependant n'eut pas le temps de réagir et était à deux doigts de rentrer dans mon ami. Sans hésiter je fis apparaître des bloqueurs de roues sur celles de la voiture, l'arrêtant instantannément avant qu'il ne touche Timothy. Je courus à ses côtés, inquiète et l'aida à rejoindre le trottoir en sécurité.

-Tim, ça va ? Rien de cassé ?

Il regarda d'abord sa mystérieuse boîte avec attention, comme si celle-ci valait plus que sa propre vie.

-Tout va bieeen ! Nickel ! Et toi, ça va ? Faut pas traverser comme ça, t'as vu, c'est dangereux.

-J'avais pas besoin d'une démonstration pour le savoir Tim... Tu aurais pu te blesser ! Et... oh ! C'est quoi ça ?

Je m'abassais pour attraper le carton de Timothy, comme si je la voyais pour la première fois alors que c'était seulement ma curiosité qui avait prit le dessus... Je la secouais alors dans tous les sens, comme si c'était un cadeau duquel j'espérais en découvrir le contenu. Tim me regarda avec de grands yeux, comme si j'avais tué toute sa famille. Je ne comprenais pas spécialement sa réaction... Il me reprit la boîte des mains, espérant ainsi que je ne fasse pas plus de dégats.

-Mais ça va pas la tête ???!!! C'est toi qui vas le blesser, nan mais. N'importe quoi. Ça, c'est un jeu, ça se voit pas ? De toute façon ça t'intéresse pas, alors pas touche !

Il semblait plutôt énervé, et même à deux doigts de bouder... Mais il ne pouvait pas bouder alors que ça faisait des mois que je ne l'avais pas vu !

-Un jeuuu ? Mais si ça m'intéresse ! Depuis que tu m'as fais découvrir les jeux vidéos je joue tout le temps... La dernière fois j'ai même attrapé un Ponyta dans un pokémon donc tu vois je m'y connais, nah !

Il échangea son air frustré par un grand sourire, probablement content qu'il m'ait transmis son amour du jeu vidéo.

-Trop cooool ! Et tu joues pas avec moi ? C'est pas gentil ça. Un Ponyta, c'est classe, ouais. Tu me montreras ça la prochaine fois ! Là, je dois aller tester celui-ci. Il est pas encore sorti, hahaha ! Si c'est naze, il sortira pas parce que je le leur aurai dit ! rétorqua t-il en se montrant du doigt, tout fier.

-Maaaaais, j'ai juste pas eu le temps de jouer avec toi... Je viens de rentrer du futur, je peux pas tout faire... Je regardais dans le vide pendant quelques secondes, l'air triste, me remémorant les souvenirs traumatisants du futur. Je finis par secouer la tête pour me reprendre et réafficha mon sourire habituel. Ooooh, t'es testeur de jeux vidéos maintenant ? C'est trop classeee ! Je vais pas t'embêter plus longtemps alors si t'as encore beaucoup de travail devant toi !

-Du futur ? Faudra que tu me racontes, hein ! C'est pas grave on rattrapera tout ça vite ! Je suis pas testeur, je suis dessinateur, OK ? C'est pas mon métier ça. Mais ouais, j'ai grave du taf. On se voit vite, d'accord ?

J'aurais aimé discuter plus longtemps avec Timothy mais je ne voulais pas m'imposer, en particulier quand il devait jouer à un jeu vidéo. Je connaissais son amour pour une telle activité alors je ne voulais pas qu'il retarde ce moment pour moi. on aurait d'autres occassions de se revoir, j'en étais certaine.

-Tu peux avoir deux métiers tu sais ! Mais pas de soucis, tu me raconteras comment était ce jeu, je veux tout savoir !

Sur ces mots je lui fis un petit bisou sur la joue, comme je le faisais à tous mes amis quand ce n'étaient pas des calins, et partit toute guillerette, content d'avoir pu revoir mon ami même si ce n'avait été que pour quelques minutes. Quant à moi, il était temps que je rentre à l'appartement, en espérant ne pas tomber sur tous ceux que j'évitais... Une fois arrivée, le sourire ne m'ayant pas quitté, je passais la porte de l'appartemment pour tomber sur une Vaggie les bras croisés et le regard sombre. Je ne pus m'empêcher de déglutir. Elle me faisait un peu peur quand elle était comme ça... Je me dis tout de même que tout ça n'avait pas forcément quelque chose à voir avec moi, et essaya de lui faire afficher un sourire, sans grand succès...

-Coucou Vaggie, ça vaaaa ?

Celle-ci attendit que j'arrive à son niveau et décroisa les bras pour me mettre une feuille qui ne m'était pas inconnue devant les yeux. Je lis rapidement son titre, écrit par mes soins : "Est-ce que j'aime Alastor ?". Tout de suite, je compris mieux pour quelle raison ma meilleure amie semblait si enervé... Pourquoi avais-je écris mes sentiments sur un bout de papier que j'avais laissé à la vue de tout le monde sur mon bureau ? Ce n'était peut-être la chose la plus intelligente que j'avais fais mais le mal, si on pouvait l'appeller comme cela, était fait. Et Vaggie avait l'air d'attentre des explications... Je n'avais qu'une chance pour me sauver de cette histoire, et j'avais intérêt de la saisir. Justement, je saisis la feuille qu'elle me tendait et la rangea derrière mon dos, espérant qu'elle disparaisse par magie, ce qui ne fut bien sûr par le cas.

-ça ? euh... c'est rien, c'est juste un gage avec Angel ! On t'a bien eu, haha !

-CHARLOTTE ! TU ME PRENDS POUR UNE IDIOTE ? TU CROIS QUE JE N'AI PAS COMPRIS TON PETIT MANÈGE AVEC CE... CETTE... CETTE ENERGUMENE ?!

Loupé.

-Mais... Tu comprends pas on est allés dans le futur tous les deux et... les choses ont changées...

-QUELLE CHOSE CHARLIE ! C'EST UN DÉMON ! CET HOMME NE FAIT LES CHOSES QUE DANS SON INTÉRÊT. TU N'ES QU'UN OUTIL !

Vaggie avait toujours les mêmes arguments prévisibles... Aurait-elle oubliée qu'elle aussi était une démone et qu'elle était aussi mon ex ? J'avais eu une once d'espoir qu'elle prenne les choses différemment cette fois, qu'elle ne s'énerve pas contre moi ou Alastor et qu'elle comprenne... Je pensais sincèrement que Alastor était une bonne personne et probablement la bonne personne pour moi. Pourtant, les paroles de Vaggie avaient toujours l'effet de me mettre dans le doute. Elle voulait ce qu'il y avait le mieux pour moi, me protégeant contre tout potentiel danger, parfois en surréagissant. Mais si elle insistait tant sur le sujet, peut-petre n'avait-elle pas tort ? Je ne voulais pas la croire, je ne voulais pas qu'elle ait raison, mais peut-être étais-je seulement aveuglée ? Moi qui commençait à être certaine de ma décision, commença de nouveau à douter de mes choix... J'avais eu raison de tout faire pour éviter qu'elle ne le découvre, maintenant je souffrais des conséquences.

-Nooooon, il m'aime vraiment ! Et je l'apprécie beaucoup aussi... Il m'a sauvé de mes parents... Il s'est sacrifié pour moi.

-Il est mort ?

Ah oui. Je comprenais pourquoi elle n'avait pas l'air de comprendre de quoi je lui parlais puisqu'elle avit du le croiser aujourd'hui et ainsi ne comprenait pas comment il aurait pu mourir... J'oublais que j'avais préféré ne pas raconter ce qui s'était passé le soir du 23 décembre.

-Non mais il a ressucité c'est un démon comme tu le dis si bien ! Et puis comme c'était dans le futur je crois même pas qu'il soit vraiment mort...

-Donc ce n'est pas vraiment un sacrifice. Il savait très bien qu'il ne mourrait pas Charlie. Il te manipule.

-Mais il pouvait pas savoir ! C'est le geste qui compte ! Tu te rends compte de tout ce qu'il est capable de faire pour moi ? C'est ça le vrai amour, non ?

-Tu te leurres dans ce qu'est l'amour Charlie. Il est tout sauf un être qui peut aimer. Il ne connaît pas ce mot.

Si je pouvais bien dire quelque chose de Vaggie, c'était qu'elle était particulièrement têtue... Elle avait son idée sur Alastor et ne voulait pas la lâcher, ne serait ce qu'un peu au moins pour essayer de comprendre ce que je ressentais. Je l'aimais de tout mon coeur mais sur ce point, je ne pourrais pas être d'accord avec elle, jamais. J'étais connue pour toujours voir le meilleur chez les gens, Alastor y compris.

-C'était peut-être vrai quand il était un démon, et encore... Mais il a changé. Je sais qu'il m'aime. Je suis désolé que tu prennes les choses comme ça mais je t'assure que c'est quelqu'un de bien. Il n'est pas comme tu le vois.

Elle leva les yeux au ciel, visiblement frustrée par cette conversation.

-Bien sûr. Quoi que je dirais, tu ne verras jamais la vérité. Très bien ! Elle leva les mains en signe de résignation, ce qui eut pour effet de me soulager, au moins un minimum. Mais tu ne viendras pas te plaindre que je t'avais prévenu sur son compte. Je ne lui fais et ne lui ferais jamais confiance Charlie. Tu m'as bien comprise ? Je n'accepterais jamais ce couple. C'est voué a l'échec.

Les mots de Vaggie étaient coupants. Je ne souhaitais qu'une chose : qu'elle accepte les sentiments que j'avais pour Alastor... Je n'eus cependant pas le temps d'y penser beaucoup plus que je sentis des vertiges me prendre. Je lâchais mes dossiers ainsi que la fameuse feuille sur le sol avant de me rattraper à la table. Puis tout devint noir...

***

Je me réveillais doucement, ne comprenant rien de ce qui venait de se passer... Mon environnement semblait avoir changé du tout au tout. Je n'étais clairement plus dans mon appartement à Storybrooke... Là, tout semblait presque... pixelisé ? C'était particulièrement étrange, mais je n'avais étonnament pas peur. Il devait bien y avoir une raison qui expliquait ma raison ici, non ?

-Waouuuuh ! On est ou ? Je pris enfin cosncience des éclats de voix à mes côtés et tourna la tête pour découvrir un homme une femme et... un alien ? Je n'avais jamais vu quelqu'un comme ça... Tant mieux un nouvel ami ! Oooh, bonjour les gens ! Ça va ?

-Taisez-vous Irma, et répondez à votre test !

Je ne fis même pas attention au haut-parleur, ne me sentant pas concernée le moins du monde puisque je ne répondais pas au prénom d'Irma. Je préférais écouter mes nouveaux copains. C'est le monsieur bizarre qui prit en premier la parole.

-Yo, on est pas encore mort, ça va donc, et tu es ?

-On est dans un jeu ! Et c'est cool. Dis que c'est cool ! C'est même méga trop cool, mais ils veulent pas être contents...

Un jeu... Intéressant ! Cela expliquait le changement d'environnement ! En tout cas la fille avait raison, c'était méga trop cool d'être dans un jeu ! Sa façon de parler me rappellait d'ailleurs quelqu'un, mais cela n'avait aucun sens donc je préférais chasser l'idée de ma tête. Le dernier, avec un air de scientifique, sembla m'observer pendant quelques instants tout en touchant ses lunettes avant de finalement prendre la parole.

-Bonjour à vous aussi. Est ce que vous êtes Charlie ? Une gamine qui tire la langue ou une postière ?

-Ouiiii c’est moi Charlie ! Quoique ça m’arrive de tirer la langue aussi donc je suis peut-être les deux... c'est possible ? Et donc tout ça c'est un jeu ? Trop cooool on va trop rigoler !

Le haut-parleur parla à nouveau et je compris qu'il s'adressait en réalité à moi... Pourquoi m'appellait-il Irma ?

-Pourquoi le haut parleur il m’appelle Irma ? Je m’appelle Charlie moi c’est trop bizarre ! Coucou monsieur haut parleur, je m’appelle Charlie pas Irma ! Mais c’est pas grave si vous préférez Irma ça me va...

-Charliiiie ! Noooon ! La jeune femme s'approcha de moi, toute contente, jusqu'à en rougir... Enfin quelqu'un de content, je vais rester avec Charlie, moi ! C'est moi, Charlie, c'est pas de ma faute, promis, mais c'est moi, c'est Timmy, ouais.

Haaaaan, j'avais raison ! La fille c'est bien Timothy ! Il y a que lui pour parler comme ça de toute façon ! Trop contente de le retrouveeeer, moi qui était triste de pas avoir pu plus discuter avec lui...

-C'est de la faute de Tim mais on lui pardonne si on meurs pas.

-Oui. Une personne malveillantte cherche à se "venger" d'une action qu'il aurait commise en pensant que les gens embarqués le lyncheront.

-Sauf qu'on touche pas à Tim !

Le scientifique hocha la tête et je fis de même... Si mon ami était en danger j'allais l'aider sans hésiter ! Les choses paraissaient un peu plus clairs maintenant... C'était donc un méchant monsieur qui nous avait envoyé ici ? C'est trop étrange mais bon... si ça peut m'éviter de continuer des discussions avec Vaggie ou pire, Alastor, j'étais bien contente ! Un petit moment pour échapper la réalité c'était toujours agréable...

-Exact ! Voilà, il a tout compris. Note bien le "aurait" commise. Irma c'est le nom de ton avatar au fait. Du coup le jeu t'appelle comme ça, logique. Là c'est Jack, Hancock, Piper, puis il y aura Nick et Ellie, même si elle a rien à faire ici celle-là.

J’assimilais doucement les noms de chacun, ainsi que de ceux qui n'étaient pas arrivés, pour me tenir prête une fois que ça arrivera. Le haut-parleur continuait de casser les oreilles à chacune de mes interventions, m'obligeant ainsi à les limiter. J'étais donc Irma ? Je baissais enfin la tête sur moi même et remarqua que, en effet, ma façon de m'habiller avait radicalement changé. Mais Irma semblait être une jolie femme donc moi ça m'allait !

-Ooooh mais je savais pas que t’avais des ennemis Tim ! Tu m’as caché que t’étais un dangereux criminel ? Mais t’en fais pas moi je t’en veux pas Tim c’est trop cool d’être dans un jeu !

-Bah ! il y a des abrutis partout, celui-là est un peu plus con que les autres et voilà. Tu vas voir on va trop s'amuser ! Ça va être bien bien. Par contre, il faut vraiment que tu répondes au test pendant qu'on attend les autres. Les trucs-là, ils se taisent que quand t'as fini. Il jeta un coup d’œil aux deux compagnons encore manquants. e me demande même si on a pas un nouveau joueur chaque fois qu'on finit un test ? En tout cas, pas loin d'un truc du genre, ouais.

-Finis ton putain de test je veux sortir de cette salle !!!

Je fus un peu étonnée par agressivité de... Hancock, c'est ça ? Celui-ci me mit le test sous le nez par la même occassion, pensant sûrement que cela allait faire avancer les choses plus vite. Tim réagit au quart de tour en le tirant en arrière, ce qui me toucha un peu... Il voulait me protéger ! Heureusement que je ne tombais pas amoureuse de tous les hommes qui me protégeaient...

-Eh oh, pas ça, hein. On a pas les autres de toute façon. Prends ton temps Charlie, on s'en fiche, c'est pas grave.

-prends ton.... prends ton quoi ? Mais....

Il ne finit pas sa phrase et préféra se lever pour attraper une batte de baseball et la serra fortement, ce qui ne me rassure absolument pas. Je préférais donc ne pas faire d'histoires et m'attela à remplir le fameux test. Une fois finie, je me tournais vers les autres, toute contente.

-Et voilaaaa ! Maintenant quoi ? On attend les autres pour se faire de nouveaux copains ?

-Apparemment. Il haussa les épaules. Ca m'embête, je veux sortir aussi. Mais la porte est fermée, c'est nul. Puis on sait même pas ce que veut l'autre naze là. Dans son message, il dit juste qu'il est pas content, ça craint.

-Mais t’inquiètes pas on va le trouver et on va lui dire que la vengeance ça sert à rien ! Comme ça il voudra plus nous embêter et ce sera notre amiiii.

Je sentis un regard de jugement se poser sur moi alors que le scientifique avait levé la tête de son propre test... Ah, j'avais dû dire une bétise. Encore.

-Non je crois pas que ça sera notre ami. Bien au contraire. On le jugera pour ses actes malveillants. Ainsi nous obtiendrons justice et réparation pour les dommages causés.

Oulala, il était sacrément formel le monsieur ! Il avait pas l'air d'un rigolo... J'étais pas sûre qu'on allait beaucoup rire avec lui ! Même moi en tant qu'avocate j'étais pas aussi formel... oh j'étais certaine qu'il finirait par rigoler avec nous fallait juste le mettre à l'aise !

-Mais nooon il faut savoir pardonner les autres ! Chacun a le droit a la rédemption même un méchant monsieur qui veut nous enfermer dans un jeu.

-Ou sinon on va juste s'amuser sans se prendre la tête, c'est bien plus cooool !

-Oui ça c’est très bien ! J’espère juste que les autres vont se dépêcher...

J'étais pas quelqu'un de très patiente et j'étais trop excitée à l'idée de découvrir un jeu directement à l'intérieur de celui-ci ! Même si c'était un plan machiavélique d'un méchant fallait voir le bon côté des choses : être enfermé dans un jeu c'est une expérience unique !

-On verra si tu tiens le même discours quand nous serons grièvement blessé, et aux portes de la mort.

Il me fixa encore un moment avant de se rempecher sur son test. Le schtroumpf grognon était vraiment très grognon... Pourquoi tout de suite parler de mort et de blessures ? De toute façon j'étais une démone et les démones ça ne meurt pas nah ! En plus je suis sûre que Irma elle est super badass ! Moi j'étais contente et le scientifique pouvait pas me rendre trsite, non ! Me retrouver dans un jeu, ça me faisait ressortir un peu mon côté enfantin, j'adorais ! Avec tout ce qui m'arrivait en ce moment ainsi que mon travail, je devais être tout le temps sérieuse c'est chiant...

-Peut-être que si... on fait... ça... Tim se leva alors et s'approcha de l'avatar de Nick, d'après ma mémoire et commença à le secouer rapidement. Youhouuuuuu ! Cest bon lààà !

   
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Alastor J. Reedio
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Alastor J. Reedio

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Fightin' my anxiety constantly, I try to control it
Even when I know it's been forever I can feel the spin
Hurts when I remember, I never wanna feel it again

Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? Tiy8
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I don't wanna lose control
Nothing I can do anymore
Tryin' every day when I hold my breath
Spinnin' out in space pressing on my chest

I dOn'T wAnNa lOSe coNtRoL

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________________________________________ 2021-02-08, 00:41



Le démon était sorti de sa chambre comme s'il y avait passé la nuit, comme d'habitude. Mais comme d'habitude, ce n'était pas exactement le cas. La porte de sa chambre était un peu comme la porte d'entrée pour Alastor, il s'y attardait parce qu'entre le dehors et le salon, il avait cet entre-deux, cet intermédiaire où il pouvait réfléchir et arborer son grand sourire fier derrière tous ses problèmes. Dès que tout était en place, le visage et ses idées, il pouvait entrer en scène, quitter les coulisses. Passant le pas léger devant ses colocataires, il se décidait à ne plus avoir peur de rien à ce moment. Dès lors, il savait à peu près qui il pouvait croiser à cette heure-ci. Entre autre, personne. Angel devait dormir après une nuit bien agitée et Vaggie faisait sa vadrouille on ne sait où - et personne ne souhaitait savoir. Charlie, quant à elle, le démon ne la voyait que très peu depuis leur excursion dans le futur. Pour l'avoir fait lui aussi, il savait qu'elle l'évitait en ayant compris que les sentiments qu'il avait pour elle n'était pas des mensonges, une blague ou une affaire mal menée - n'importe quelle excuse qu'il a pu trouver pour cacher ce qu'il n'assumait pas.

Tout ce que tu as entendu est vrai. Charlie. J'aurais aimé qu'il en soit autrement, j'aurais mille fois préféré que ça ne tombe pas sur moi et que quelqu'un t'aime avec autant d'intensité qu'il sache quoi en faire et que tu en sois heureuse. Malheureusement, je suis la victime de cette histoire et c'est un rôle que j'ai trop longtemps nié. Néanmoins, ne t'en fais pas, ma chère ! Je ne veux pas que cela t'atteigne, la colocation doit rester fidèle à ce qu'elle représente ! Prie le diable pour moi pour que les symptômes s'estompent d'ici un ou deux ans ! Jusque là ne ternissons pas l'amitié qui nous lie.

C'était ainsi qu'il l'avait rassuré de quelques rires tout comme il se rassurait tous les jours. Que d'excuses bêtes, ce n'est pas comme si ça faisait 4 ans qu'il attendait que les sentiments se dissipent d'eux-mêmes. Toute technique devenait inutile et le pire, celui qu'il n'osait pas avouer, c'est qu'à essayer de se détacher de Charlie, il finit simplement par ne plus le vouloir. Ishanee l'avait très bien compris lorsqu'il était venu la voir la première fois : chercher un moyen de ne plus avoir de sentiments sans oublier la personne, sans venir à la détester, sans s'en éloigner. Si on ne parlait pas d'un retour dans un passé lointain, en Enfers, alors il n'y avait simplement pas de miracles à son problème. Peut-être, alors, que ce n'était pas vraiment un problème ?

Vaggie était dans le salon. Il n'y aurait pas cru, il aurait souhaité que ça ne soit pas le cas. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Il valait mieux ne pas poser de questions, cette fille avait tendance à cracher sa haine pour le garçon au moindre geste qu'il faisait. Chantonnant simplement, il fit comme si tout était normal et s'avança jusqu'à la cuisine là où il se servit d'un verre d'eau. Le regard ténébreux, glacial et bouillant de haine à la fois, fusillait la nuque d'Alastor qui en frémit de malaise. Ça ne lui passera donc jamais ? Il hésitait entre sourire et la maudire mais se rappelait bien vite ses promesses... La colocation ne pâtira pas de ses propres actions. L'équilibre devait tenir, pour lui, pour eux, pour Charlie.

Il inspira et esquissa un vague sourire déconcerté.

"Mmmmmmh, je peux faire quelque chose pour toi, très chère ?

- Mourir serait un très bon commencement."

Toujours aussi aimable. Alastor ne put s'empêcher de grimacer d'un mauvais rictus, à défaut de se dire vexé. Il ne l'était pas, se faire descendre de la sorte était un peu une habitude qui ne l'avait jamais vraiment atteint. Ce qui le heurta sur le moment, c'était ces coups de vents qu'on donnait à son château de cartes qui manquait de s'effondrer. Alastor commençait à penser que sans lui dans l'équation, la colocation avait tout intérêt à tenir d'elle-même. Pourtant, c'était lui qui les avait invité à s'installer dans ce loft, lui qui avait ce désir de s'approprier ces amitiés. Il avait vue sur toute leur vie d'ici. L'idée de les savoir entre ses mains lui plaisait. Mais les temps ne sont plus exactement les mêmes... Le seigneur des Enfers semble être celui qu'on cherche à évincer.
Son regard s'assombrit légèrement dans un temps de réflexion. Qu'aurait pensé le démon qu'il était autrefois ? Il serait resté s'il avait eu des choses à faire, il les aurait mené à bien, qu'importe les dommages collatéraux qui auraient suivi, puis il serait parti tout sourire faire d'autres dégâts un peu ailleurs. Aujourd'hui, il n'avait rien à faire ici. Et personne ne voulait de lui. Alors ? Alors, pourquoi ?

"Je crains que ça ne soit pas prévu pour le moment, mais je promets d'y réfléchir si cela peut te permettre de ne pas imploser à ma vue." Il sourit et tourna les talons pour éviter à devoir en forcer un autre par la suite. De ce fait, Alastor ne vit pas Vaggie lever les yeux au ciel.

- Ton hypocrisie me sidèrera toujours. Si tu n'étais pas si puissant, je t'aurais déjà arraché ce sourire faux cul de ton visage."

Derrière le garçon, la porte d'entrée se claqua fermement et il supposait alors que la jeune femme avait enfin quitté les lieux. Dans cet instant de solitude, il serra les poings avec une colère retenue, grinçant des dents en silence.

"Décidément, tu ne m'aides pas..."


***


Si Vaggie venait finalement à être emprisonnée et Angel à mourir... Le scénario futuriste pourrait-il tout de même tirer à l'avantage du démon ? Il suffirait d'empêcher la rencontre entre l'inconnu parfait dont Charlie est tombée amoureuse et elle-même... Non. Le démon s'agaçait à y songer. C'était plus fort que lui, savoir le futur influençait forcément sur ses ambitions. Il en avait des plus grandes qui s'ouvraient à lui et il était tant tenté à s'y plonger. Marchant dans les rues de Storybrooke, il prenait le besoin de marcher pour se rendre à son rendez-vous. C'est vrai que se téléporter aurait été tout aussi simple et bien plus rapide, mais le temps d'attente à l'appartement n'aurait fait que l'étouffer et il devait être à l'aise devant son futur potentiel client. Il ne pouvait pas arriver crispé. L'air frais lui ferait forcément du bien, c'était l'une des choses qu'il regrettait en Enfer, l'atmosphère sonnait... différemment. Était-ce parce qu'il n'avait pas l'impression de dépendre d'elle ?

Puis à une dizaine de mètres, le semblant d'un accident apparût à l'œil d'Alastor sans qu'il n'en bouge d'un millimètre. Il fixait un jeune garçon inconnu se faire aider par une fille aux cheveux blonds... Le démon écarquilla les yeux. La seconde suivante, il était téléporté derrière un mur.

Il fallait qu'elle passe par le même chemin que moi au même moment...


Il se sentait stupide, il ne devrait même pas avoir à chercher à l'éviter à son tour. Mais sachant le malaise que cela créait de son côté, il ne voulait pas que Charlie se fasse de mauvais films... Comme par exemple qu'il aurait pu la suivre jusqu'ici. Crispant sa mâchoire, le démon attendit un instant avant de jeter un coup d'œil à la route. La princesse venait de poser un baiser sur la joue de l'individu avant de partir dans une autre direction, laissant celui-ci sur le trottoir, complètement statufié sur place. Ça ne pouvait pas être un simple étranger pour elle, c'était impossible. Elle n'allait pas jusqu'à embrasser ceux qu'elle ne connaissait pas pour leur souhaiter bonne continuation. Alastor frappa son front en soupirant.

"Parmi toutes les créatures de cette ville, il a fallu que ça soit elle..."

Il n'assumait toujours pas vraiment les sentiments qu'il éprouvait à son égard, ne sachant même pas comment l'expliquer à lui-même. Maintenant, un garçon faisait office de mannequin en plastique au beau milieu de la rue et le démon le prit en pitié en se téléportant auprès de lui. J'ai dit pitié ? Non, en fait il voulait juste savoir qui c'était et pourquoi elle l'avait embrassé sur la joue, mais la pitié fait meilleure figure.

"Très cher ? Appela Alastor en posant les mains derrière son dos. Vous allez bien ?"

Le jeune homme sembla rougir à vue d'œil, il devait tout juste réaliser ce qui venait de se passer. Encore un prétendant, se dit intérieurement le démon derrière un sourire. Il se mit alors à bouger à nouveau, battant des cils, Alastor vit enfin un signe de vie en lui.

"Euh... Hein ? Répondit l'inconnu en s'ébrouant. C'est qui très cher ? Moi, je vais toujours bien, oui, oui. T'es qui, toi ?

- Un étranger tout ce qu’il y a de plus ordinaire ! J’ai cru que l’on vous avez pétrifié sur place, alors comme bon citoyen de notre merveilleuse ville, je me suis tout naturellement inquiété. Ses gestes de mains appuient ses propos. Mais j’ai du me tromper, alors. Vous rêvassiez ?"

Le garçon se mit à fortement plisser des yeux en serrant avec force son jeu contre lui. Il avait peur qu'on le lui vole ? Alastor dut s'empêcher d'en rire.

"Wow, eh ! l'autre ! Décoince-toi un coup, va ! Pas besoin de parler comme ça. Il balaya les alentours du regard pour se confirmer l'absence de Charlie. Je fais ce que je veux, d'abord. Mais je rêvais pas non. Carrément pas. C'est une folle, là, qui m'a agressé dans la rue, t'as vu. Juste le temps de s'en remettre. Sont tous dingues dans cette ville ! À qui le dis-tu... L'individu reluqua Alastor de haut en bas. Alors, l'étranger ordinaire, moi c'est Tim. Oublie le vous avec moi, ça me gonfle."

Ce Tim n'était pas le genre de Charlie. C'était la conclusion du démon après moins d'une minute de discussion avec lui. À y voir la réaction du garçon, c'était à peine s'il savait ce que c'était que d'avoir une relation avec le sexe opposé. Le pauvre avait été embarrassé et maintenant, il se donnait bonne conscience. C'en serait presque mignon si ce n'était pas de Charlie dont on parlait. Alastor ne trouva rapidement plus d'intérêts pour lui, clignant à plusieurs reprises des yeux pour chercher à traduire son charabia, il finit par le jauger à son tour, rassuré.

"Je voiiis... Qui sait, après tout... S'approcha le démon d'un regard plus noir. Peut être nous reverrons-nous plus vite que nous le pensons. Ne jamais dire jamais ~"

Ce à quoi il songeait, c'était si la démone venait à les faire se rencontrer en personne dans une situation qu'on qualifiera de banale. Alors, Timothy - Tim - saurait qu'ils sont colocataires, amis. Dans les faits, Alastor n'espérait pas que ce jour arrive et il n'imaginait pas vraiment que ça arriverait vu comment Charlie venait à l'esquiver avec prouesses. C'était avec sarcasme qu'il osait parier le contraire. Son sourire se dessiner aisément tandis qu'il continuait de fixer le gamer avec intensité. Il finit néanmoins par faire cesser la suspension et attrapa son bras avant de lui serrer vivement la main.

"Je suis Alastor Reedio, c’est un plaisir de v- TE rencontrer !

- Ouais voilà, tout pareil ! Ricana Tim. Haha ! T'es chelou, toi, mais ça me dérange pas, ouais. Bon, bah ! à plus, Alastor ! Et voilà qu'il s'éloignait déjà, criant un peu plus loin : Fais gaffe aux folles ! Tarée, oui !"

C'est cela, oui. Le commentateur radio ne répondit rien. Il fixa un instant Tim s'éloigner de lui et songea à ce que pouvait, encore, bien lui trouver Charlie. La question ne se posait même plus. Tout ce qui ne ressemble pas au démon fait bonne impression à la jeune fille. Si être insultée lui fait son effet, alors Alastor comprend que Vaggie ait été son style à un moment donné.

***

Arrivé au bureau dans lequel avait lieu le rendez-vous d'affaires, le démon passa les trente prochaines minutes à convaincre son client de signer en bas de la feuille. On passera les détails mais Alastor n'était pas dans son quartier de prédilection, pas plus qu'il n'en donnait une bonne image dans celui-ci. Cependant, l'entreprise dont il était question cachait bien des secrets que le démon saurait utiliser dans ses intérêts si l'affaire venait à lui passer entre les doigts. Il arrivait à la fin, le stylo allait tout juste toucher le papier, et Alastor se souvint avoir été debout pour ces dernières minutes, les mains appuyées contre le bureau dans cette position de contrôle et d'oppression qu'il donnait à son client. Seulement, la seconde d'après, le blackout.
Ce n'était pas un malaise, un mal-être, un noir... Alastor avait juste cligné des yeux un millième de seconde et la suivante, le voici assis devant une table, secoué d'avant en arrière par une tiers dont il ne se souvient pas de la présence. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait et concrètement, ce n'est pas sa vision instable qui pouvait l'aider.

" Il est réveillé ! Bonjour monsieuuuuur !

- Cooool ! Lança une autre voix derrière lui. La même présence cessa de l'agiter dans tous les sens. Ca marche alors ! Plus qu'à faire pareil sur l'autre."

Alastor ne savait pas où il était, mais il n'appréciait déjà pas la tournure de la situation. Reprenant doucement ses esprits, il posait une main sur son crâne et tentait de capter les alentours d'une grimace. Son regard finit par se poser sur une autre voix - encore une autre - qui se distingua des autres en s'approchant de lui pour sa première question :

"Bonjour. Je rentre direct dans le vif du sujet. Faites vous partis de la poste comme guichetier ? Sinon est ce que vous êtes une enfant mal élevé ? Quoi qu'en général, l'on pense que l'on est toujours bien élevé.

- C'est vrai que ce n'est qu'une question de point de vue. Sourit légèrement le démon. Je ne me permettrais pas de me dire mieux élevé qu'un autre mais je pense l'être suffisamment pour ne pas être secoué dans tous les sens. Je peux savoir où je suis ?

- Effectivement, de plus avoir conscience de la subjectivité de son éducation révèle souvent de l'intelligence d'une personne.
Le spécialiste se tourna vers Tim. Bon, ce n'est donc pas la gamine qui t'as tiré la langue."


- Dans un jeu vidéo."


Encore une autre personne, s'agaça Alastor. Il se redressa de sa chaise pour observer le groupe qu'il y avait en face de lui. Après observation plus aboutie, il remarquait la pixellisation de l'endroit, ainsi que les personnes l'accompagnant. Un jeu vidéo ne l'arrangeait pas plus que ça, lui qui n'aimait guère les avancées technologiques et autres... écrans en général. À ne pas s'y méprendre, le démon adorait les divertissements, mais il avait tendance à ce que celles-ci soient réelles et concrètes. Tuer quelqu'un dans un jeu n'avait pas vraiment d'intérêt. Tuer quelqu'un dans la vraie vie, si ! D'ailleurs, si les affaires étaient un jeu, son rendez-vous allait finir par une défaite.

"Comment nous en sortons ?

-Vous pourriez être contents un peu, quand même. Le prochain, on devrait lui dire qu'on est au Paradis (NDA : Bah oui, t'as raison toi, dis ça à un démon), ouais, histoire d'avoir quelqu'un de sympa pour une fois.

- Faut répondre à ton test si tu veux que le haut parleur se taise ! Et comme ça on pourra trouver la sortie... Au fait, t’es qui ?"

Dans sa démarche qu'il sait instantanée, Alastor remit sa veste et remarqua alors ses doigts longs et métalliques sur lesquels il s'arrêta un instant. Il ne se sentait pourtant pas différent d'habituel, mais voir sa condition lui fit réaliser la qu'il l'était - différent. Il ne devait pas y faire attention, il s'y efforça.

"Je vois... Reprenant un sourire enjoué, de ses mains froides il serra celle de la jeune femme qui demandait à décliner son identité. Alastor Joe Reedio, enchanté !

- Hahaha ! Rit l'un des garçons en le pointant du doigt. L'étranger original ou je sais pas quoi ! Bah t'as vu, on s'est recroisés vite.

- Bienvenue Alastor. Ajouta son premier interlocuteur en tendant une main qu'il agrippa. Je suis Kowalski, mais ici le maitre du jeu a décidé que je m'appelais Jack. Vu ce que dis le haut parleur, tu te nommes Nick."

En arrière-plan, un des joueurs tentait de jeter une batte sur le haut-parleur qui demandait à remplir le test qu'Alastor ignorait pour le moment. Il se contentait déjà de répondre aux présentes personnes qui étaient ici. Nick n'était pas un pseudonyme qu'il envisagerait une seule seconde, sans compter que le démon n'appréciait pas les surnoms. Il se contenta d'ignorer, donc, alors que son regard se porta sur Tim.

"C'est exact, à vrai dire je ne l'aurais pas cru dans ces circonstances... Et je ne crois pas beaucoup aux coïncidences...


- Bran, Hancock, se poursuivait-il en fond, Le défonceur de haut parleur 2000, tu veux pas faire le test qu'il la ferme, je jure je vais répondre au test de Ellie avant qu'elle n'arrive"

- Va la secouer un coup, ça la réveillera. Tim pointa Ellie du bout des doigts à Bran. Il revint à Alastor : C'est grave une coïncidence pourtant. Ou presque."

Le démon se concentrait déjà sur ce qu'on lui faisait découvrir et incitait à prendre en main pour vite en finir avec l'introduction du jeu.

"Un test ? Il fixa un instant la table sur laquelle était déposée le bout de papier. Le questionnaire semblait différent. L'attrapant, il commença à lire silencieusement. Les questions sont plutôt spéciales... Je ne comprends pas vraiment ce que je fais ici, ce n'est pas la première fois que je ne me sens pas à ma place. À vrai dire, rit-il légèrement, ça ne m'arrive plus depuis quelques années ! Mes chers, qui souhaite partir ? Je suis le premier qui a une idée !"

Vous serez payé, gracié, remercié ? Il n'en était pas encore à là mais si ça continuait, il allait falloir motiver les troupes d'une manière ou d'une autre, Alastor avait autre chose à faire que jouer avec ces idiots. Que quelqu'un lui donne le minimum de réponses possibles...

"Nous sommes ici parce qu'un ennemi s'en est pris à Tim, piégeant toutes les personnes qu'il a croisé ce matin pour lui donner une bonne leçon. Se manifesta Kowalski en poursuivant quelque peu hautain. Ce qui est totalement nul comme vengeance en vérité. Aucun style, aucune réflexion de ce coté là mais bon... le résultat est que nous sommes piégés. Je suppute qu'il faut attendre la dernière personne avant de pouvoir obtenir d'autres informations qui nous aiderons à avancer dans la trame de ce jeu."

Ainsi, de ce qu'il fallait en comprendre, l'homme d'affaires s'était simplement trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, croisant la mauvaise personne qu'il n'espérait pas revoir de sitôt. Cela lui apprendrait à parier sur l'avenir à voix haute. Piégés ? Alastor se décalait à nouveau vers Tim, qu'il appréciait de moins en moins. S'approchant à pas lourds, il avança son visage près du sien, ses iris jaunes transpercèrent les siens.

"Donc c'est de votre faute si je suis ici ?"

Le soupçonné fila se cacher derrière Hancock, alias Bran, avant défendre :

"C'est la faute de l'ennemi, d'abord ! Vous devriez faire équipe tous les deux, montra-t-il pour la énième fois du doigt, ici Nick et Jack, et aller supputer dans votre coin. Mais je suis d'accord pour dire que c'est nul comme vengeance, mais trop bieeeen comme expérience. Faut profiter.

- Je crains que ça ne soit sans moi, j'étais en train de discuter avec une personne assez importante, voyez-vous. Je n'ai pas envie que ce rendez-vous soit gâché parce que j'ai eu pitié pour un parasite à un moment de ma journée.

- Eh oh ! Euh... hein ! Le parasite, il... il a pas besoin de ta pitié, voilà."

Au moins il accepte être un parasite, on va dire que c'était déjà ça. Alastor commençait silencieusement à répondre au questionnaire, sans chercher à répondre de sa critique. C'était vrai, à y songer. Tim n'avait été que de passage sur son chemin et le pire, c'était que des deux, le démon avait été celui qui s'était rendu à sa rencontre pour en savoir plus sur lui. Voilà dans quel embarras il se mettait maintenant, à s'intégrer dans un jeu vidéo ridicule alors qu'il pourrait être en pleine négociation. Sa dernière escapade avait semblé comme une balade dans la forêt de lilas... Ah, ce fut le cas d'ailleurs. Ishanee lui avait tenu compagnie la plupart du temps, il avait pu s'éloigner un peu de sa vie quotidienne et de ça, il savait, ce serait tout ce qu'il pourrait obtenir de cette nouvelle aventure. Loin de la colocation, loin de sa vie, loin de Charlie.
Charlie.
Son regard se décala sur la jeune fille qui ne s'était pas encore présentée. Celle-ci se présenta alors immédiatement :

"Moi c'est Irma !"

Il fronça les sourcils. D'après ce que lui avait dit Kowalski...

"Et toutes ces personnes sont les dernières qu'a pu rencontrer Timothy sur son passage... Alors...."

Alors Charlie pouvait être du lot, non ? Mais ils n'étaient que 5 ici présents. Avec de la chance, celle-ci avait échappé au piège et était retournée à l'appartement sans problème. Pour les deux démons, il était grandement préférable que ça soit le cas. Ni l'un ni l'autre n'avaient osé, encore, se croiser comme si de rien n'était. Alastor restait des deux le meilleur à faire semblant avec ses sentiments.

"Oui. C'est pour cela que je vous ai posé la question au début. J'essayais d'établir des profils de personnes. Il y avait Charlie, une gamine mal élevé et un guichetier de la poste.

- Ouais, c'est vrai. Sauf qu'il y avait lui aussi, du coup. Et je crois qu'il y avait d'autres personnes aussi. Je me suis pas amusé à compter, hein."

Balancé au vide, un nom parmi tant d'autres qui réveilla un tout, tout autre problème. Il arrêta d'écrire, la mine de son stylo redressée alors que lui-même remontait un regard écarquillé sur la femme qui s'était introduite comme Irma. Dans la suspension des secondes, à l'observation de la réaction de l'inconnue, il comprit. Elle sourit naïvement, presque désolée, et tenta de rattraper à la volée :

"Hihi surprise Al !"

Il n'avait aucune envie de rire.
J'aurais du le savoir.
Sans un mot, Alastor retourna à sa feuille et termina les dernières lignes pour passer à la suite. Il comprenait tout à fait, il ne lui en voulait pas. Elle aurait préféré qu'il ne sache pas qui elle était, qu'elle se cache derrière son avatar et n'aie pas à faire face à ses sentiments. C'était plus simple ainsi et ce qui aurait été encore plus simple, c'est qu'il n'ait pas de sentiments du tout. Difficile de se concentrer dans la pression de son stylo contre le papier, il tendait à toujours à appuyer trop fort mais avait peur de briser la mine. Décidément, il n'avait plus sa place nul part, c'en était presque comique à voir, ce qui lui décrocha un sourire vaincu au coin des lèvres.

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*Violette Parr
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*Violette Parr

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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? 33ur

*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*

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| Conte : Les Indestructibles
| Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr

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| Cadavres : 6502



Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? _



________________________________________ 2021-02-08, 22:45

Fallout : What makes you S.P.E.C.I.A.L. ?
ft. beaucoup de monde


Le mois de Février venait de pointer le bout de son nez. C’était un mois assez important pour Violette. Depuis qu’elle avait donnée l’idée du Kissing Booth pour récolter de l’argent destiné à l’Orphelinat, Violette était très occupée. L’événement de la Saint Valentin de la Mairie serait organisé par Violette. Enfin, la jeune femme allait être aux commandes. Une mission que Violette avait acceptée avec plaisir et qu’elle espérait mener à bien. Qui sait, peut-être que cela lui donnerait des points dans le cœur des habitants de Storybrooke, dans l’espoir de devenir la plus jeune maire de Storybrooke.

La Saint-Valentin était le 14 Février. Et ils étaient le 3 Février. La date fatidique approchait à grand pa et rien n’avait encore été commencé. Tout était à l’état de projet. Aussi, les journées de Violette étaient très remplies. Elle avait déjà perdue une journée bêtement en étant envoyé dans un autre monde sans qu’on lui ait demandé. Qui plus est, avec un parfait inconnu. Bon. Violette aurait pu tomber sur pire. Cette aventure lui avait permis de rencontrer Jack et elle ne regrettait pas. Il hantait très souvent ses pensées, sans le vouloir, sans trop savoir pourquoi. Non. C’était pas bien. Jack était l’ex de son amie Alexis. Elle n’avait pas le droit de penser à lui aussi souvent.

Mais c’était plus fort qu’elle. Alors lorsqu’elle se mit à marcher dans la rue en quête d’un casse-croute pour manger sur le pouce ce midi, Violette ne put s’empêcher d’avoir la tête dans les nuages. Elle se souvenait des nombreux petits contacts physiques qu’ils avaient échangé tous les deux. Puis PAF. Violette retomba lourdement à la réalité. Mais pas seulement en posant ses pieds sur terre. Non, elle, elle avait carrément posé ses fesses au sol. Violette retrouva donc malgré elle ses esprits en secouant de manière nonchalante sa tête. Son regard se porta immédiatement sur son sac à main qui avait connu le même sort. Sauf que lui, il avait étalé toute sa vie privée sur le trottoir. C’était la honte ! Il devait forcément y avoir une explication à cette situation inattendue. Le regard de Violette chercha un responsable – alors qu’elle l’était tout autant – pour tomber sur un garçon qui semblait être un peu plus vieux qu’elle mais pas de beaucoup. Il avait l’allure d’un geek avec son vieux tee-shirt tout moche. C’était quand même ringard les énormes dragons sur les tee-shirt, non ? L’inconnu vint au secours de Violette enfin plutôt aux nouvelles…car il n’avait toujours pas décidé de l’aider à se relever.

« Ohlalalalala ! Ca va ? Tout est cool ? C’était pas fait exprès, promis. Je t’avais pas vue….parce que…t’es toute petite, hahahaha ! Hmm. Pardon. »

Violette aurait pu accepter ses excuses et oublier tout ça. Mais elle n’apprécia pas réellement ce qu’il disait sur elle. Prenant conscience qu’il ne l’aiderait pas à se relever en lui tendant la main, Violette posa ses mains sur le trottoir pour se donner de l’élan et de relever toute seule. Elle arqua un sourcil, surprise.

« Toute petite ? Excuse-moi mais je suis que 5 centimètre en dessous de la moyenne des femmes. C’est pas toute petite ça. T’es sûr que c’est pas plutôt toi le géant ? » se vexa Violette en croisant les bras contre sa poitrine, oubliant presque que ses affaires jonchaient encore le sol. « Oh punaise ! Mes affaires ! »

Violette se baissa pour commencer à ramasser et à enfourner maladroitement le tout dans son sac. Jusqu’au moment où elle failli mettre dans son sac un paquet, un colis, qu’elle ne se rappela pas avoir en arrivant ici. Elle l’éloigna rapidement de son sac.

« Hmm…je crois pas que ce soit à moi ça… » indiqua-t-elle en secouant le colis devant les yeux de Tim pour montrer de quoi elle parlait.
« Ca me va très bien d’être un géant, ouais, c’est trop cool même ! » expliqua-t-il en rougissant et en regardant ailleurs, comme si les affaires que Violette ramassait le gênait. « Eh maiiiiiis, attends… » s’exclama-t-il en se retournant vers Violette pour la regarder secouer son jeu. « Mais arrête ! Mais c’est quoi votre problème, à vous, les filles, hein ? Le secoue pas, steuplait. Rends-le-moi, c’est à moi. »
« Ca va détend toi. Y a pas marqué fragile dessus »
spécifia Violette en haussant les sourcils surprise et en lui tendant le colis. « Et toi c’est quoi ton problème avec les filles ?! »
« Oui, mais c’est fragile, j’ai pas de stylo, sinon ce serait écrit dessus ! »
expliqua-t-il en reprenant avec délicatesse son colis…comme s’il était réellement fragile ! « J’ai pas de problèmes avec les filles quand elles secouent pas mes jeux-vidéos ! Mais t’es déjà la deuxième à me faire le coup, c’est trop abusé. Ca sert à quoi de le secouer ? Il t’a rien fait de mal ! Imagine, si c’est abîmé… »
« J’ai sûrement un stylo dans mon sac. Comme ça tu pourras l’écrire dessus que ça t’arrive plus…ATTENDS QUOI ?! Tu fais tout ce cinéma pour un jeu vidéo ? N’importe quoi »
soupira Violette exaspérée.
« Ouais…je sais… » commença le jeune homme qui semblait être devenu triste. « …je suis trop pas mature, je devrais grandir, tout ça. Je t’épargne le refrain, je le connais par cœur. En attendant, j’empêche personne de faire ce qu’il veut dans la vie, alors faudrait peut-être…Laisse tomber. Si t’es sûre que t’as rien, je vais aller perdre mon temps sur ma télé et réfléchir à ce qu’il faudrait faire pour être quelqu’un de bien comme il faut. Pfff. Mon nom c’est Tim, au fait. Mais t’as qu’à raconter à tout le monde que t’as croisé un geek, ça devrait suffire à dresser le portrait. »
« Woah ! »
répondit-elle en écarquillant les yeux, choquée par ce monologue. « Désolée. Je pensais pas avoir touché un point sensible. Ce n’était pas voulu. Désolée. Mais rassure toi, j’ai bien autre chose à faire que de raconter qu’un geek m’ait rentré dedans. Je bosse moi, à la mairie. Et j’ai un évènement Saint Valentin à préparer ! Sinon, moi c’est Violette. »
« Boarf, c'est pas grave. J't'en veux pas. Au fond, si tout le monde le dit, c'est peut-être bien que c'est vrai. »
répondit-il en haussant les épaules. « Wow, eh ! La mairie, cool. J'y suis allé pour Halloween, c'était sympa. Bon courage, alors ! Ca a pas l'air simple. Et encore désolé, hein, je voulais pas te rentrer dedans. On est cool ? »

Tim lui tendit la main avec un grand sourire et tout naturellement Violette la prit pour la secouer de manière dynamique.

« T’inquiète. Je t’en veux pas. Tout…est cool comme tu dis ! Bon allez, je file ! Bon jeu à toi et peut-être qu’on se recroisera au prochain événement de la Mairie que j’organise ! »

Violette lui adressa un petit signe de main avant de filer vers la boulangerie la plus proche. Après avoir acheté son sandwich chaud, Violette retourna à la Mairie en faisant bien attention à regarder où elle allait. Hors de question de percuter quelqu’un d’autre. Une seule fois était suffisant. Miss Indestructible arriva rapidement devant son ordinateur pour reprendre le travail. Elle était en train de rédiger sa fiche projet et ses premières idées pour le Kissing Booth. Une réunion aurait lieu le lendemain pour fixer les partenaires, le budget et les autres choses importantes pour que le projet prenne vie. Son sandwich lui faisait de l’œil. Mais il fallait qu’elle continue à travailler, ne serait-ce qu’un petit peu. Alors après avoir lorgné sur son repas, Violette reposa son regard sur l’écran. Elle continua de taper rapidement sur son clavier. Tout prenait forme petit à petit. Puis soudain, Violette sentit ses yeux s’alourdirent. Est-ce que c’était parce qu’elle était restée trop longtemps dans les écrans sans faire de pauses ? Non. La sensation était plus étrange…comme si elle tombait de fatigue. C’était quelque chose d’inédit. Et la seconde d’après, la tête de Violette tomba lourdement sur le clavier.

Mais au moment du choc, Violette releva brusquement la tête. Et là, c’était le drame ! Il n’y avait plus son ordinateur. Il n’y avait plus son bureau. La salle de classe qui servait de bureau – car la Mairie était dans une vieille école – avait complètement changé. Tout était étrange devant Violette. Il y avait un vidéoprojecteur qui passait un diaporama, il y avait un haut-parleur. Mais surtout la qualité de vision était bizarre, comme pixélisée.

« Qu’est-ce que c’est ce bordel ? »
« Taisez-vous, Ellie, et répondez à votre test. »
hurla le haut-parleur en face d’elle.
« ENFIN » cria une voix derrière elle.

Violette se retourna brusquement, observant qu’un petit groupe de personne s’était regroupé. Un des hommes la regardant en la jugeant sans pour autant ouvrir sa bouche. Contrairement l’une des filles du petit groupe qui la salua.

« Ouiiiii voilà la dernière ! Bonjour madame ! »
« Euuuuh bonjour ? »
répondit Violette en arquant un sourcil.
« Taisez-vous Ellie et répondez à votre test. »

Est-ce que le haut-parleur était en train de s’adresser à elle ? Violette se retourna, perplexe et même perdue.

« Euuuuh, il y a erreur sur la personne ! Je suis pas Ellie. »
« Taisez-vous Ellie et répondez à votre test. »


Violette tourna de nouveau sa tête vers le petit groupe avant de se concentrer sur la deuxième fille du groupe qui se déplaça pour aller se planter devant la porte.

« Bon bah ! Bienvenue, tout ça. On est dans un jeu. Ton nom c’est Ellie, ici. Là c’est Nick, Jack, Hancock, Irma et Piper. Tu dois finir ton test pour qu’on sorte d’ici. Voilà, voilà. »

Le dénommé Jack fit un petit mouvement de la main pour signifier que l’on parlait de lui. Et Violette, elle, ne répondait toujours rien. Elle avait la bouche entre-ouverte. Elle n’arrivait pas à se remettre en selle, à retrouver ses esprits. Elle était bien trop choquée par la situation. Violette secoua la tête pour tenter de connecter ses neurones et au moment où elle allait ouvrir la bouche pour demander ce que c’était ce bordel, l’un des hommes s’approcha d’elle en donnant une autre identité.

« Alastor. » se présenta-t-il en tendant une main poliment, accompagné un sourire.
« Violette. » répondit-elle en attrapant la main d’Alastor et en lui adressant un sourire gêné.

Car oui, elle était gênée par cette situation. D’ailleurs, peut-être que tout cela n’était qu’un rêve. Ou un vilain cauchemar. Alors Violette décida de se pincer pour vérifier.

« Merde. Ca marche pas. »
« Je l’aime bien. »
« Oui et bien moi, je n’aime pas du tout cette mauvaise blague. »
répondit Violette en fronçant les sourcils.
« Si c’était une blague, on se fendrait la poire non ? Non donc ce n’est pas une blague. » intervint un truc.

Non clairement Violette ne savait pas ce qu’était la chose qui avait parlé.

« Violette ! » s’exclama Tim qui se détourna de la porte pour la regarder. « C’est de la faute du geek, t’as vu. Désolée, c’était vraaaaiiment pas prévu. Mais on va sortir et s’amuser, ça vous détendra tous un coup. »
« J’ai bien peur qu’on sortira pas d’ici seulement en se pinçant…Mais je suis sûre qu’on va trop s’amuser tous ensemble, après tout être dans un jeu c’est une expérience unique nooon ? »
« Oui prenons l’aventure comme elle vient. Tuons personne, tabassons personne. Amusons nous. »
s’exprima Hancock après avoir lâché un petit soupir.
« Hahahahah ! Eh mais vous avez cru qu’on était tombés où ? C’est pas le monde des petits poneys, là. Dehors, vous verrez, ça va être bieeeeeen intéressant. »
« Donc….tuons personnes mais je peux tabasser tout le monde ? »
demanda le monstre
« Nooon on fait de mal à personne ! On va faire ami-ami avec les personnes dehors ça c’est un bon plan ! »
« Irma. Vu que l’on a décidé de nous appeler par nos pseudo. Si j’en juge par l’état des murs et par le questionnaire nous sommes dans un monde post apocalyptique où il va falloir survivre. Faire ami ami n’est pas dans les options pour finir le jeu étant donné que les créatures auront pour but de te tuer dans d’atroces souffrances »
expliqua le scientifique.
« Mais noooon, c’est parce qu’elles se sentent menacées en premier lieu. Si on est gentils avec eux, elles seront gentilles avec nous ! Vous verrez je vous montrerai. »
« Non. Nous ne sommes pas dans Animal Crossing ici. »


Ils étaient joyeusement en train de discuter alors que Violette demeurait silencieuse. Et pourtant, à l’intérieur, elle bouillonnait. Elle avait enfin décidé d’accorder un minimum d’attention au formulaire face à elle. En plus d’une situation complètement loufoque et ridicule, elle devait répondre à des questions sans queue ni tête. Une fois son test terminé, elle leva la tête et regarda toutes les personnes ici présentes avec un regard noir. Puis elle laissa son regard se poser sur le monstre (Hancock).

« Alors déjà, toi, je sais pas ce que tu es, mais vu ta tête, on pourrait croire à une blague. » commença-t-elle avant de tourner sa tête vers Tim/Piper. « Attends, tu es Tim ? Mais sérieux ? Pourquoi tu veux me punir ? On avait dit que c’était cool entre nous ! » ronchonna Violette avant finalement de poser son regard sur la femme avec sa fourrure rouge. « Alors désolée mais j’ai vraaaaaaiment pas le temps de m’amuser avec vous. J’ai du boulot moi. Alors même si c’est une expérience unique, je veux pas la vivre. Maiiiiiiis…pendant que vous étiez en train de gentiment discuter, j’ai rempli votre test débile. »

Violette joua avec son stylo avant de se poser une question.

« Et par exemple, si on meurt dans le jeu, je peux être dispensé de tout ce dont vous avez parlé ? »

Parce que ça tentait moyennement Violette le monde apocalyptique, les créatures bizarres et autres joyeusetés des jeux-vidéos. Tim/Piper semblait outrée.

« Je punis personne ! Je viens de te dire que c’était grave pas prévu ! Je voulais juste jouer avec mon bro, moi. Mais ça va être cool, vas-y, oublie un peu le taff, quoi. C’est un jeu, hein. Si tu meurs, tu ressuscites… » Petit moment de silence peu réconfortant. « Enfin, je crois » finit-il en haussant les épaules.
« J’ai une tête sans nez et un chapeau de pirate, c’est la classe. Je suis Bran. »
« Nous n’avons certainement pas la même définition de classe. Mais soit. Bon Tim…ou Piper, qu’importe. Si je n’ai pas le choix, je vais participer. Mais j’ai peur de ne pas vous être d’une grande aide. Question jeux vidéos c’est plutôt mon frère qui s’y connaît ! »
« La plus part d'entre nous était aussi occupé et n'avait pas le temps pour jouer. Sauf que maintenant nous y sommes. Plus vite on avancera plus vite on retournera à notre travail. »
ré-expliqua le scientifique en croisant les bras comme pour remettre une couche. « Oui normalement on ressuscite si l'on a sauvegardé... mais est ce que ça fera pareil ici ... je ne pense pas. C’est une vengeance contre Tim. L'auteur attend peut être aussi qu'il meurt et qu'il voit mourir ses amis ou ses proches en guise de punition. » continua-t-il dans ses explications avant de réfléchir puis avoir un petit sourire. « Finalement j’avais peut-être sous estimé sa vengeance ! C’est pas mal en vérité comme concept ! »
« Ne t'en fais pas Mademoiselle .... j'ai oublié ton prénom, avec nous ça va le faire. Et on trouvera le fautif, j'apprécie pas des masses qu'on menace de mort et de souffrance mon frère. »


Jack/Kowalski leva le pouce comme pour confirmer ses propros.

« Mais nooooon, on ressuscitera, vous verrez. Et t'inquiète, si tu restes avec moi, on va gérer ! Je connais touuuut ce qu'il faut savoir. Ce qui commence par vos bracelets, ouais, vous avez même pas regardé mais il y a toutes les infos sur votre perso dessus. »

Violette fronça les sourcils avant de regarder son bracelet.

« Incroyable. Je n’avais même pas remarqué ! »

Après tout, depuis son arrivée ici, Violette n’avait pas pu profiter pour analyser de manière précise les alentours et son « avatar ». Violette joua avec son bracelet, visitant les différents onglets.

« Equipement, couteau de cuisine ? Sérieux ? Il est où ? Et…euh…ça veut dire quoi Stimpak et Radaway ? »

Pourquoi fallait-il toujours des mots compliqués dans les jeux ? Violette chercha tout autour d’elle le fameux couteau. Puis finalement c’est en s’observant qu’elle aperçut le couteau contre sa cuisse, solidement attaché. Violette ne put s’empêcher d’avoir un sourire. Un couteau ça pouvait être utile pour se défendre, dans un jeu apocalyptique. Même si Violette s’imaginait bien utiliser ses pouvoirs. La brune observa Hancock qui s’était dirigé vers la porte, qui semblait les attendre avec sa batte.

« Stimpak, c'est pour se soigner des blessures. Radaway, dc'est pour.... combattre les radiations, hahahaha !!! Bienvenue dans l'apocalypse ! Et vous avez pas vu ? Le bouton est veeeert ! » montra Tim en se décalant avant d’appuyer sur le bouton pour ouvrir la porte. « Le mieux pour comprendre c’est de jouer ! Et c’est moi le preuuuuums ! »

Et Tim disparut dans le couloir en rigolant. Suivie de très près par Charlie/Irma. Le scientifique semblait déjà plus calme. Et c’était plutôt une bonne chose. Qui d’assez intelligent se lancerait la tête la première dans la gueule de loup ? Pas Violette. Alors comme certains de ses camarades, Violette sortit prudemment.

« Franchement, avec cette équipe, je pense qu’on ne vivra pas très longtemps dans le jeu. »

☾ ANESIDORA
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________________________________________ 2021-02-10, 00:03



Ils pouvaient enfin sortir de cette salle de classe et c’était franchement pas trop tôt ! Timothy n’en pouvait plus ! Déjà, à l’intérieur, tout le monde lui voulait la peau, ou presque. Et ceux qui ne voulaient pas l’étriper n’étaient clairement pas contents d’être là. Il n’y avait bien que la gentille Charlie pour être contente, comme lui, de pouvoir s’amuser dans un jeu-vidéo. Ils ne voulaient pas voir, qu’ici, tout était permis et qu’ils pouvaient enfin se détendre un coup ? Lui, en tout cas, il refusait d’être coincé dans une salle de classe plus longtemps. Timmy n’avait pas arrêté l’école le plus tôt possible pour se faire enfermer maintenant.

Piper fit donc la seule chose à faire : elle ouvrit la porte et bondit dans le couloir en rigolant. Derrière elle, les chaussures d’Irma claquèrent sur le sol lisse de l’abri. Piper ralentit la cadence pour la laisser la rejoindre et lui tapota l’épaule, avec un grand sourire.

– Alors, Irma ! T’es prête à t’amuser à fond ? Tu vas voir, ça va être cool.

– Ouiiii, on va trop s’amuser ! répondit-elle, avec un grand sourire, comme à son habitude. Tiens, toi qui connais le jeu, on est censés faire quoi après notre test ?

– Si c’est bien ce que je pense, il faut aller voir le chef et il nous dit notre rôle dans l’abri, mais ça sert trop à rien, j’veux sortir, moi. Dehors, c’est mieux. Enfin… Faudra pas trop être choquée, hein ? C’est pas vraiment la vie en rose dehors.

– Oh… (Elle eut l’air déçue, ce qui fit un peu de peine à Piper.) Moi aussi je veux sortir ! Je veux pas passer tout mon temps dans un jeu vidéo à travailler dans un abri… Je veux découvrir le moooonde ! Même si ça fait peur c’est pas grave, je suis plus forte que j’en ai l’air !

– Non, c’est mort, on va pas pourrir ici, assura Tim. Il doit y avoir un moyen de sortir… C’est bien vrai ça, t’es trop forte, en vrai ! J’vais rester avec toi, parce que les autres ils m’aiment pas. Et t’as vu, maintenant, on est copiiines, hahaha !

– Ouiiiiii on est copines, c’est trop bien ! Et moi aussi je préfère rester avec toi ! Mais pour d’autres raisons…

Tim cligna plusieurs fois des yeux, en essayant de comprendre ce qu’elle insinuait. Il aurait bien posé des questions, mais il n’était pas le genre à s’insinuer là où on ne voulait pas de lui. Si Charlie voulait lui parler, elle trouverait un Timothy attentif, comme toujours avec ses amis. Pour ce qui était de comprendre et réconforter, par contre, il n’était pas le plus doué.

– Coool ! On est pas là pour se prendre la tête de toute façon ! répondit-il, en haussant les épaules.

– On peut peut-être demander aux gens de l’abri où est la sortie ?

– Ouais, t’as raison, on va demander au chef, tant qu’à faire. Puis s’il veut pas, on force. Il a peut-être un passage secret dans son bureau, haha ! D’ailleurs, vu la taille de la porte, là-bas, ça doit être ça. Bizarre qu’il soit pas venu nous voir direct dans la salle, mais bon. Ce jeu est chelou depuis le début.

– Peut-être que s’il est pas venu c’est parce que le jeu ne fonctionne pas comme il le devrait ? Notre présence empêche le jeu de se dérouler correctement si ça se trouve ! Enfin… on verra bien, allons voir ce que nous dit ce fameux chef !

Piper posa sur Irma un regard plein de fierté. Ça, c’était son amie ! Intelligente et trop forte, ouais ! Il était bien content de l’avoir de son côté, la démone. En attendant, elle n’avait pas tort, enfin pas sur toute la ligne. Le jeu était un faux, sans doute. C’était ce dont Tim était persuadé, en tout cas, sinon il n’y aurait pas une goule et un synthétique dans un abri, mais ils avaient d’autres soucis, pour l’instant : la porte double qui se dressa sur leur chemin. Piper attendit, en piétinant, que les autres la rejoignent devant pour appuyer sur le bouton et entrer dans la pièce.

Un bureau imposant, arrondi vers le mur du fond, s’encombrait d’un gros terminal lumineux et d’une lampe allongée. De l’autre côté, une chaise à roulette. Le reste du bureau était plein de casiers et d’armoires, ainsi que deux chaises qui faisaient face au bureau. Piper poussa un peu Irma pour lui dire de venir s’asseoir avec elle. Sur le fauteuil à roulette, en face d’elles, le Superviseur se retourna lentement. C’était un vieil homme, affublé d’une combinaison bleu et jaune dans le dos de laquelle était écrit « 418 ». Il posa les deux mains à plat sur son bureau et les toisa tous les uns après les autres.

– Bien. Vous avez tous passés vos tests. Il est temps de découvrir vos métiers pour la sérénité de l’a-…

– Bonjour monsieuuuur ! C’est où la sortie ? le coupa Irma. Mais on s’en fiche de nos métiers, on est là pour s’a-mu-ser !

– Où se trouve l’abri 417 par hasard ? sourit Nick.

– Trop paaaas ! On veut sortir, nous ! ajouta Piper.

– Mon métier, batteur, je valide, commenta Hancock en jouant avec sa batte.

Face à cette cacophonie de réponses incroyables, le Superviseur fronça les sourcils et haussa un peu le ton, visiblement perturbé par les petits rebelles, dans son bureau. Ce qui ne plaisait pas tellement à Tim, mais bon. Le jour où on lui demanderait son avis n’était pas arrivé.

– Personne ne sort d’ici ! Personne n’est sorti depuis 200 ans ! Vous vous prenez pour qui !

– Pour ceux qui veulent sortir.

– 200 ans ? C’est extrêmement long !!! s’étonna Ellie.

– Ohlala… Vous êtes pas fun vous non plus ! Il y a quoi de si dangereux dehors pour qu’on sorte pas ?

– Ouais, dehors, c’est cool, enchaîna Piper. Alors que l’abri, il pue. On veut sorti, on s’en fiche du reste !

– Oui, oui, soupira le Superviseur. Dehors, jeune femme, il y a des monstres horribles que vous ne voulez pas rencontrer. En attendant, taisez-vous ! Hancock, vous serez cuistot ! Posez cette batte, vous ne faîtes pas partie de l’équipe.

Tim n’appréciait pas tellement, non plus, cette manière qu’avait le Superviseur de se prendre pour le petit chef et de mépriser tout le monde. Déjà, personne n’avait le droit de parler à son bro sur ce ton, ça se faisait pas ! Bran était, visiblement, outré et il serra sa batte contre lui, comme s’il s’agissait de son cadeau le plus précieux. Au moins, si Timmy était à court d’idées pour son anniversaire, il saurait quoi lui offrir, désormais.

– Bien sûr que si !

– Euuuuuh c’est Hancock qui va faire à manger. Genre avec sa peau dégoûtante il va toucher nos aliments ? Hmmm… votre chose n’est pas le meilleur selon moi !

Genre comment ça se fait trop pas de dire ça d’une goule, déjà. Et genre comment Hancock a trop la classe, Ellie était juste jalouse, voilà. C’était, du moins, le raisonnement de Timothy à ce sujet. Tout en maturité, comme à son habitude.

– Je donnerai des bouts de moi à manger, je suis sûr je suis délicieux.

– Merci, mais non merci ! soupira Ellie en levant les yeux au plafond.

Tim finit par bondir de sa chaise (une main toujours dessus, au cas où l’un d’eux aurait la mauvaise idée de la lui voler), soûlé par toutes les critiques qui fusaient vers son ami.

– Eh oh ! Comment vous lui parlez trop mal, ça se fait pas ! Nous on sort, de toute façon, on s’en fiche. Cuistot, n’importe quoi ! Je suis sûr qu’il y a un bouton caché et un passage secret, ouais ! Ou sinon, on court dans les couloirs jusqu’à tomber sur la sortie ?

– Faîtes ! Faîtes ! Si vous mourez ou vous faîtes kidnapper, on saura à quoi s’en tenir, acquiesça vivement Nick. Il faut bien des cobayes pour tout !

Piper se retourna vers lui pour le regarder de haut en bas, alors que Violette hocha plusieurs fois la tête, complètement d’accord avec lui. Déjà qu’il le faisait flipper, en plus, il se permettait de le vouvoyer encore alors que Tim lui avait dit de ne pas le faire. Décidément, ce n’était plus un balai qu’il avait de coincé dans le derrière, celui-ci.

– Vous avez l’air d’être un menteur, monsieur le Superviseur. Et j’ai bien assez de menteurs dans ma vie… (Irma coula un regard furtif à Alastor qui fronça les sourcils.) Je suis sûre que dehors c’est super joli et que vous voulez juste garder ça pour vous !

– Et sinon moi je veux savoir c’est quoi leur métier pourri à vous, taisez-vous.

– Jaloux.


– Clairement !

Le Superviseur semblait perdre patience. Il croisa les bras sur le torse et grinça des dents. Tim voulait bien lui accorder que cette conversation partait dans tous les sens, mais il pouvait, dans la seconde, jurer que c’était seulement parce qu’ils étaient enfermés dans un abri souterrain. Donc il fallait les laisser sortir. Mais bon. Il garda le silence pour ce coup.

– Bien. Puisque c’est ça… J’imagine que l’abri 418 peut se passer de 6 abrutis. J’ai peut-être un truc pour vous. On a rapporté la présence de Radcafards, dans les sous-niveaux de l’abri. Si vous nous en débarrassez, vous pourrez sortir. Sinon… si vous êtes encore en vie, vous n’aurez qu’à prendre vos fonctions : Irma, conseillère matrimoniale ; Ellie, aumônière de l’abri ; Nick, sujet de tests cliniques ; Piper, opératrice de canon à linge sale ; Jack, programmeur de Pip-Boy. Ça vous va ?

Timothy était grave jaloux du métier de Jack et le lui fit savoir d’un regard appuyé. Ça se fait pas ! Son métier, à lui, il était grave moisi ! Il n’était même pas certain de savoir exactement ce que ça voulait dire.

– Trop l’arnaque ! On va pas se battre alors qu’on n’a pas d’armes !

Hancock joua une nouvelle fois avec sa batte, mais Piper décida de l’ignorer royalement. Il avait le droit à une arme, il n’avait pas le droit de se la péter. Elle jurait sur sa vie (attention, ça devient dangereux) qu’à la première occasion elle mettrait ses compétences à l’épreuve ! Comme ça, elle aussi, elle serait armée. Et en plus, elle pourrait tout faire péter.

– Mais on va pas tuer des animaux quand même ?

– Eh bien, Irma, vous n’aurez qu’à aller conseiller les résidents de l’abri pour leurs mariages, personne ne vous en empêche.

– Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée… Je suis loin d’être une pro des mariages. Je vais simplement suivre mes nouveaux copains !

– Haaaan, mais non ! Mais en fait, c’est grave lui le méchant ! s’écria Piper, un doigt pointé sur le Superviseur, en se tournant vers Bran qui trépignait d’impatience. Au pire, on l’attache et on se démerde tout seul.

– Il te faut une arme, répondit Hancock en lui tendant sa batte. Ton bipbot il te dit que tuas quoi ?

Déjà, c’était Pip-Boy et Timothy dut se retenir de le lui crier au visage, ce qui n’aurait franchement rien arrangé à cette histoire. De l’autre côté du bureau, le Superviseur les fixait sans arriver à déterminer si tout ceci était bien sérieux, alors que Piper se mit à faire la moue, visiblement boudeuse.

– J’ai mon couteau, moi. Ça va être utile dans l’apocalypse !

– Moi aussi j’ai un truc ! Un coupe papier ! C’est pas génial mais bon…

– J’ai rien ! Un stylo, quoi. Abusé. Vas-y, assomme-le ?

Le Superviseur n’eut même pas le temps d’écarquiller les yeux que Hancock lui asséna un violent coup de batte en pleine tempe. Le vieil homme tomba à la renverse, complètement séché.

– Et biiiiiiim ! Fallait pas parler comme ça à Charlie ! (Tim contourna le bureau pour aller voir le vieux.) Mais maintenant, pour sortir… On fouille tout ? Faut peut-être commencer par l’ordi, c’est toujours dans les ordis.

– Non mais t’es un grand malade toi ! s’écria Ellie, choquée par le geste. Il t’avait rien fait ! C’était pas un ennemi ! Peut-être qu’il aurait pu nous donner des informations utiles !

– Si j’ai une batte, c’est pour assommer, se justifia Hancock en levant les yeux au ciel.

– Je pense pas que ce soit le meilleur moyen de trouver la sortie… (Elle semblait choquée également.) Faut pas frapper les gens comme ça !

– Donc si quelqu’un vous kidnappe, vous enferme, faut le laisser faire. La dernière fois que j’ai fait ça, j’ai attendu deux ans pour sortir alors maintenant, j’assomme, répondit Bran en les regardant tour à tour.

Alors que la goule s’accroupit près du vieux pour le fouiller tout en râlant, Piper le fixa intensément, ouvrit plusieurs fois la bouche, mais ne dit rien. Une vieille sensation, désagréable, entre ses omoplates, vint la titiller. Même si dans ce corps qui n’était pas le sien, Timmy n’était pas balafré, il ne put retenir un frisson. Si ça n’avait tenu qu’à lui, son bro ne serait pas resté deux ans enfermé. Mais Tim n’avait jamais été qu’un gros naze et il n’avait pas réussi à aller le sauver…

Plongé dans ses pensées pour le moins sombre, Moignon fut ramené au présent par Nick qui se faisait la malle, visiblement trop péteux pour rester avec eux, tandis que Irma s’installait devant le terminal du Superviseur, que Hancock fouillait ses poches et qu’Ellie jetait un œil au reste du bureau. Au milieu de tout ça, lui, il resta un peu comme un con et les regarda bouger. Enfin ! Enfin ! Enfin, ils cessaient de se plaindre pour profiter un peu.

Et profiter bien, visiblement, puisqu’Ellie trouva une pochette de Radaway, Nick un couloir qui grimpait, Hancock un pistolet de fortune et Irma réussit à déverrouiller l’ordinateur et ouvrir le fameux passage secret qui fit briller très fort les yeux de Piper. Juste devant son nez, le sol du bureau se scinda en plusieurs marches qui s’enfoncèrent dans les profondeurs de l’abri.

Bran s’approcha de Charlie et lui tendit son pistolet, visiblement gêné, ce qui amusa pas mal Timothy (qui ferait mieux de ne pas se moquer, pourtant).

– Tiens, pour te défendre, ça veut dire tuer les méchants qui te veulent du mal.

– Euh… Merci, mais je ne sais pas trop comment l’utiliser, répondit-elle, gênée également. Et même si c’était le cas, je ne suis pas sûre de vouloir blesser qui que ce soit…

– On te protégera alors, lâcha Bran, désabusé, en coulant un regard à Tim, mais tu es une personne bizarre.

– Attends, montre ton Pip-Boy, demanda Tim en approchant d’elle.

La blonde tendit le bras, sans comprendre, et Piper se pencha sur la console pour bidouiller quelques touches. Elle ne fit, en vérité, que de tourner la belle mollette pour atteindre les onglets et découvrir les compétences cachées d’Irma.

– Regarde là, t’as pas besoin de t’en servir, juste tu pointes un animal avec, et tu pourras peut-être le dompter. C’est cool, ouais ! T’es trop forte.

– Faire ami-ami avec des animaux ? C’est trop cool, je prends alors, merci beaucoup Bran !

Timothy regarda son amie avec un sourire content. Il était heureux de voir qu’il n’était pas le seul à s’amuser, dans le coin. Mais il décida, tout de même, d’attendre un peu avant de lui dire que les animaux du coin avaient, souvent, deux têtes, six jambes, des crocs aiguisés et des griffes plus grosses que des épées. Nah ! Il préférait lui laisser un peu de temps pour profiter du jeu, avant de lui expliquer que les radiations, c’était pas franchement une drogue de bisounours.


Bran Uaike
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Bran Uaike

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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? _



________________________________________ 2021-02-10, 19:09



Alors …. Cela ne pouvait pas se passer comme ça …. Pas du tout … Il observait les deux culs serrés qui avaient avec lui (deux femmes sur trois, et la dernière était en faite un mec, on s’étonne qu’il soit encore célibataire). Ne pas assommer une personne qui les avait foutu dans ce monde … Ne pas les assommer et attendre tranquillement qu’il finisse par les attacher sur une chaise pour trifouiller son intérieur. Non. Merci. Il avait déjà assez donné.

On pouvait le traiter de bien des choses… Et Bran était peut être toutes ces choses…. Mais on ne pouvait pas dire qu’il n’était pas prudent. Il l’était juste à sa manière. Quelqu’un voulait du mal à Tim. Quelqu’un voulait du mal à son frère. Son jumeau. Son meilleur ami. Il s’en fou de comment on pouvait nommer leur relation… Mais Tim était une des rares personnes qu’il aimait, avec ses sœurs. Alors qu’on veuille lui faire du mal, ça le mettait hors de lui… et il serrait sa batte dans ses mains à chaque fois qu’il sentait un coup de colère lui prendre.

Et les coups de colère, il en avait a revendre vu tous les abrutis qu’il se coltinait pour le moment. Le seul qu’il n’avait pas envie de matraquer c’était le scientifique qui était pour les dissections. Et Tim mais ça tout le monde l’aura compris.  

L’idiot du village était parti tout seul, sa petite copine allait certainement mourir, la rabat-joie était toujours là, le scientifique semblait ailleurs. Il ne fallait donc plus que Tim et lui pour redresser la situation, sortir de là …et … Il allait battre à mort celui qui avait fait ça à son ami. Il ne le disait juste pas à cause de Violette. Il était presque sur qu’avec un nom pareil, elle était au moins une espèce de super héros ou travaillant à la mairie. Donc il allait éviter de lui donner raison, à voix haute.

Kowalsko avait été silencieux pendant l’échange avec le superviseur… Il les avait observé, et Bran ne savait pas si ça prouver qu’il était d’un ennui mortel en réalité, ou d’un désintérêt magnifique. Il ne savait pas, mais il avait au moins levé les yeux au ciel, ou au plafond plutôt, et secouer la tête. Surtout quand il avait assommé le chieur. Bran préférait croire qu’il avait rêvé pour le garder dans ses bonnes grâces.

Kowalski avait fouillé les tiroirs le temps que les autres avaient fouillés ailleurs. Bran sentait bien que l’homme allait suivre l’autre homme… On n’allait pas le laisser avec les trois filles là ? Le regard que le scientifique coula vers la porte disait que oui. Il a trouvé quelque chose, et le mit dans sa poche sans rien dire. Puis il va regarder les autres, regarder le superviseur et faire une moue.

- Je vais voir si Alastor n'aurait pas trouvé quelque chose d'intéressant.

Et du coup, il se barre… Violette aussi, sans rien dire, comme ça… Bran observa un instant la bras cassé qui lui restait…. Et le fou avec … Tim c’était assez simple de le garder en vie, Bran en avait pris l’habitude depuis le temps … même si ce n’était pas dans une monde comme celui-ci … Charlie … C’était une autre histoire, et il se demandait si elle n’était pas un peu trop …. Pas à sa place. Qu’on ne lui dise pas que c’est un démon, il risque de rire. Les trois se mirent à regarder le passage qui mène vers le bas … et l’inévitable se produit.

L’idiote, Charlie/Irma, se jeta dans le passage secret sans plus faire attention que cela … suivit, tout le monde s’en doute, par Tim qui lui crier dessus en courant.

- OH ! Attends-moi ! J'arriiiiiive !

Bran regarda une dernière fois la pièce… Il cherchait d’autres armes à récupérer …. Il cherchait aussi une corde pour les attacher. Son regard se porta sur les chaises qu’il aurait pu casser pour en faire des pieux … mais il savait qu’il ne pourrait pas rattraper les deux autres s’il prenait trop de temps. Tant pis, il se tourna et les suivit non sans crier à son tour

- Attendez tous les deux, c'est MOI qui possède la batte !

Parce que les deux autres ne semblaient pas enclins à la violence. Peut être que lui l’était trop. Mais par expérience, il valait mieux frapper en premier que se prendre le premier coup… Et eux courrait directement en première ligne. Descendant les escaliers comme si le danger était derrière eux que devant. Il ne savait pas Bran, si on pouvait revenir à la vie dans ce jeu là… Il ne savait pas si on recommencerait juste la partie …. Il ne savait pas tout ça, et il n’avait aucune envie de faire l’expérience, ou que ses amis en fassent l’expérience … pas qu’il prenne Charlie pour son amie, elle semble le détester … mais si Tim l’apprécie c’est logique qu’il fasse un effort. Ils débarquèrent dans les sous-niveaux de l’abri. Abandonnés, sinon ça n’était pas drôle.

Il y faisait noir. Bran remarqua une lumière sur sa montre. Des lampes vertes. Pourquoi vertes ? Pourquoi pas. La lumière illuminait les trois protagonistes, et quelques autres affaires dans les environs. Bran se demanda ensuite si, même la lumière arrivait, il aurait pu voir venir ce qui l’attendait…

- COUCOUUUUU ! Y A QUELQU’UN ?

Avait crié la vraie fille comme si c’était le monde en guimauve des petits poneys. Bran avait essayé de l’attraper pour la bâillonner, mais en vain. Il aurait pu essayer de faire de même avec son ami, pas plus discret d’ailleurs.

- C'est trop nul ! Elle est où, la sortie ?

Il y avait un petit couloir, et une pièce. Bien sur, il ne fallait pas laisser le temps à Bran de récupérer que les deux autres y étaient déjà… les attacher était un projet qu’il trouvait de plus en plus génial pour ne pas mentir…. Il les attrapa cependant avant qu’ils ne se jettent corps et âme dans le trou qu’il y avait dans le mur. Le mur semblait donner sur une petite grotte. C’était …. Etrange. Mais pas question qu’il y aille tout de suite. Il avait donc attrapé les zigotos avant qu’ils, ou elles, ne courent partout.

- On se calme Martine !
- Lache mooooi, je suis sure que c’est la sortie !
- Mais alleeeez ! Ne fais pas le méchant, on veut sortiiiir !
- D'abord on cherche une arme pour Tim. Ce n’est pas négociable, sinon je vous assomme comme l'autre là haut, capiche ?

Il n’osait pas encore les lâcher. Avec une rapidité, qui traduisait un peu la paniqué que les deux lui faisait ressentir, il se mit entre le trou et les deux femmes. Tim était figé et leva même son index.

- D'abord, j'ai pas besoin d'arme. D'après mon super Pip-Boy qui a trop la classe, il suffit que je trouve du bric-à-brac moisi et je peux faire des... boooooombes !
- Mais il y a en peut être une dans le trou mystérieux ! On peut pas savoir si on y va pas..
- On est dans un lieu abandonné, trouve de quoi, fait une bombe au cas où et je vous laisserais passer.

Il essayait un peu de voir par le trou. Tout d’abord discrètement. Il voulait vérifier qu’il n’y avait pas d’ennemi ou de danger. Discrètement parce que s’il venait à entrer dans la grotte avant les deux autres, il pourrait y avoir un accident, et Bran ne voulait pas ça. Le but du jeu ? Enlever le danger, et ensuite les laisser tous les deux s’amuser dans leur idée… Lui, il n’était toujours pas à l’aise d’être enfermé, et plus le temps passait, plus sa boule au ventre pesait lourd. Charlie avait soupiré, mais elle s’était mit à fouiller. Tim aussi. Bran fut un peu surpris. Il eu l’impression que pour une fois ils comprenaient l’importance du calme … ou pas … Il y avait des vieux meubles et des gravats dans la pièce. Bran vérifiait plusieurs fois le trou.

Il passa la batte dans le trou, vérifiant une première fois quand les deux autres avaient le dos tournés. Il passa aussi la tête pour essayer de trouver les dangers immédiats qui pourraient blesser Tim et Charlie. Pendant cette inspection, Charlie trouva du scotch et se tourne vers Tim.

- Du scotch ! on peut faire des explosifs avec du scotch tu penses ?

Tim lâcha son vase inutile, et se précipita vers Charlie. Bran sursauta au bruit de vase qui se brise, et tourna la tête vers Tim pile quand il se mit à parler.

- Trop cooool ! Vas-y, je vais regarder, voir si ça peut le faire. J'ai un stylo, on ne sait jamais.

Alors qu’il était distrait, il sentit quelque chose lui donner un coup… comme un coup de bélier. Il failli tomber quand une espèce d’affreux cafards lui sauta dessus. Tim était accroupi par terre et bidouille le styloe et le scotch. Et comme c’est la magie d’un jeu, il arrivait à faire un petit explosif. Bran se mit à battre le cafard avec sa batte. Il l’éclata d’un coup de batte, mais préféra être sur de sa mort en tapant plusieurs autre fois. On ne sait jamais. Charlie le voyant faire se mit à crier.

- Attends, les tue pas, je veux faire ami--ami avec les petites bêtes !

Mais oui bien sur, comme s’il allait attendre…. Il s’occupa d’un autre gros cafard qui l’attaque pendant qu’une des créatures lui passa sous les jambes pour aller voir Charlie. Bran ne savait pas trop ce qu’avait fait Charlie…. Il était toujours occupé à faire du guacamole de cafard, mais le dernier arrêta sa course agressive et viens se poser aux pieds de Charlie… comme un chien bien élevé. L’expérience qu’il était, ancien animal de compagnie en plus, la jugea … C’était vraiment un animal de compagnie mort, et qui était pas vraiment …. Utile… Mais bon, si ça lui faisait plaisir… encore une fois, qui était il pour brider leur joie ? Tim avait terminé son explosif à ce moment là et se relva.

- Noooon ! Trop cool, haha ! Un radcafard, quoi. Vas-y, bouge, voir s'il te suit ?
- Ouaaaais ça a marché ! Bonjour nouveau copain ! Faut lui trouver un nom, vous avez une idée ?
- Guacamole
- Raddy
- Guacamole c'est mieux, c'est la forme qu'ils ont une fois qu'on a fait un shoot dans leur tête, regarde
- Guacamole-Raddy !

Bran avait montré d’un coup de batte les deux autres cafards qui avaient fini en petit bouilli peu ragoutante …. Il pensa au fait qu’il était cuistot … peut être que ça pouvait se manger tiens ? Avoir un garde manger qui marche c’était peut être pas la pire idée de Charlie après tout. Même si elle continuait d’être juger par Bran qui la regarder, désabusé.

- Je ne veux pas lui donner un nom qui fait référence au cadavre de son ami ! On va l’appeler Raddy...
- C’n’est pas que le cadavre de son ami, c'est aussi son futur ...
- Bon, allez ! C'est bon, on va ne pas passer trois heures ici, non plus ! On peut partir maintenant ?

Bran se poussa en regardant son frère… Guacamole aussi, avec ce visage de jugement dont il n’arrivait pas à se défaire.

- La place est libre, vous ne risquez normalement rien mais faite attention
- Merci, papa. Fais gaffe à la marche, papy. (Ronchonna Tim)
- De rien, fiston, mais si tu me chauffes, le prochain repas je te donne des brocolis
- Il y a quelque chose d’autre dans la grotte ?
- Je n'ai pas eu le temps de regarder plus loin, je ne voulais pas non plus vous enlevez tout le plaisir de la découverte.

Tim alla dans la grotte, en râlant dans sa petite barbe. Bran savait que ça lui passerait… Il le connaissait à force, et il y avait déjà assez de lui pour ne pas pouvoir profiter de l’amusement. Il cria à Charlie encore… Pourquoi crier ? Parce que.

- Sûrement la sortie ! Les radcafards viennent pas de dedans.
- Et dans les dents à celle qui me trouve pas classe, elle a suivit le mauvais groupe !

Oui, il avait un peu la haine contre celle qui avait été tellement méchante avec lui… plus que pour les autres. Et il avait bien envie de prouver qu’elle avait parié sur le mauvais cheval. Si elle pouvait revenir couverte de boue, d’odeur nauséabonde, et tout le reste, ça lui ferait les pieds. Charlie avait eu les yeux illuminés et s’enfonçant dans la grotte en courant avec Raddy qui la suit à la trace. Dans la grotte, c’était humide, puant, le sol gluant … et pas du tout à cause des cadavres de radcafards qui trainent …. Le couloir de grotte, faute de meilleur mot, montait légèrement … et au bout … tout au bout … une lumière. Faible, peut être, mais elle existait. Ils se mirent à courir. En cours de route, regarda Irma et dit :

- T'as un Pokémon maintenant ! Vas-y, dès qu'on sort dis-lui de faire attaque Flammèches, piou piou !
- T’es bête c’est pas un Pokémon ! En plus je ne pense pas qu’il crache du feu... Mais Raddy va tous nous défendre tu vas voir !

Tim ricana. Bran pensait surtout que le « radis » allait vite mourir… De toutes les créatures du monde, la jeune femme avait choisi un cafard….. Peut être un cafard imposant mais un cafard simplement… et s’il avait été surprise par l’attaque, il avait réussi à en faire de la purée sans même avoir à forcer … alors « nous défendre » il y croyait pas trop … Il espérait juste qu’elle ne s’attache pas … ça serait dommage de supporter la mort de son nouvel animal de compagnie sur sa conscience … pas que Bran en avait quelque chose à faire en réalité … Plus ils avançaient, plus la lumière était forte.

- C’est la sortieeee, dépêchez-vous !
- On battu ton petit ami !
- La sortiiiie ! Ouiii ! On est les meilleurs et les autres sont grave nuls.

Tim s’était écrié alors que Bran avait sourit. Pas sur que le monde de dehors ne soit pas aussi triste qu’ici … mais il ne dit rien. Charlie répondit…

- J’ai pas de petit-ami, tu parles de qui ?
- Du mec que tu regardes, ignores, mates, mais cherche son regard tout le temps
- On s'en fouuuuuuuuuuut ! Courez, parlez plus tard, sérieux, quoi.
- Je fais pas ça moi !

Dit elle l’air effarée … Bran releva les yeux au ciel. Il était célibataire, pas aveugle … Il sourit aussi à Tim… il était presque sûr de sentir un brin de jalousie dans sa manière de lui répondre. Savoir de qui il était jaloux… Bran dirait bien des deux. Tim n’aimait pas que deux personnes qu’il aime se parle, parce qu’il avait peur qu’on le laisse… Ce qui n’arriverait pas du côté de Bran, même si Charlie apparemment oui, mais ça c’était du flood d’instru je ne suis pas censé le dire. Bran reprit alors la discussion en ayant conscience de la jalousie de Tim.

- Tu le fais tout le temps. Et Tim je te rappelle que là je fais un effort de sociabilisation !
- C'est grave pas le moment ! Ou t'as qu'à sociabiliser avec Raddy, lui, au moins, il court et il dit pas n'importe quoi !
- Tu trouves ? Ça se voit tant que ça ?

Dit elle en soupirant. Tim avait dit autre chose, en parlant avec Raddy de ce qu’avait compris Bran, mais comme cela avait l’air d’être une discussion entre le casse-dalle et son frère il n’en demanda pas plus. Charlie précisa juste à Tim que :

- On peut parler en courant t’en fais pas !
- Après tu dis que je suis le rabat joie. Et je trouve clairement Charlie, ça pue les non dit et le besoin de discussion. Mais il semble trop le faire lui aussi pour le remarquer je pense.
- Oh... J’avais pas vu les choses comme ça... Je lui parlerai dès que je pourrais mais ce serait déjà plus facile s’il partait pas dans la direction opposée à chaque fois...
- Avec Tim on l'attrape la prochaine fois, et on te l'amène

Charlie se mit à rire et reprit son sprint. Il ne savait pas pourquoi elle rigolait… mais il le ferait. Il n’avait pas vraiment peur de l’homme… il pouvait bien être le prince des enfers que ça ne lui ferait ni chaud ni froid. Il n’était pas impressionné par les montres. Il laissa la femme partir et revient prés de son frère.

- Désolé, si tu avais des vues sur la dame elle est prise. Maintenant qu'elle est occupé, tu peux me répondre, genre ... c'est qui ?
- De quoi ? Des vues sur qui ? Tu t'es cogné ? T'es sûr que ça va ?

Répondu Tim en le regardant de travers, comme s’il avait un pet au casque. Ce qu’il a, ne l’oublions pas, mais ce n’était pas le propos de la discussion à l’instant. Il montra la jeune femme de la main. Elle parle à Tim, comme s’il se connaissait… mais lui, il la connait ni d’ève ni d’adam … Or, il savait qu’il était le frère de Tim depuis tellement longtemps que ce n’était pas possible qu’il ignore ses relations … fin si … On va dire que pour le moment Charlie lui tapait sur le système alors que d’ordinaire il s’en ficherait peut être tout simplement.

- Des vues, amour, love, couple, bisou, amitié plus forte que la moyenne, friendzone tout ça. Je te vois jamais avec des filles alors je me demande
- Aimer Charlie ? Mais t'as craqué ton slip ! C'est mon amie, tu veux quoi ? T'es jaloux ? T'en fais pas, bébé, t'es le seul dans mon cœur, ouais ! Hahaha ! Puis t'es pas, non plus, avec des filles, hein. Les filles, elles aiment pas les geeks, et les geeks aiment pas les filles. Tout le monde le dit.

Il haussa les épaules par la suite. Bran trouvait toutes les filles très connes de ne pas voir la valeur de son meilleur ami. Lui, il n’aimait pas les autres. Filles, garçons, adultes, enfants. Si tu n’étais pas Tim, ou un de ses cousins, ou de sa famille, il se fichait de tout le reste. Il vit son frère à deux doigts de tomber et le rattraper pour le faire se relever tout simplement. Il reprit.

- Charlie ... J'arrive pas à me rappeler qui est ce, mais si tu le dis. Moi je n'ai qu'un ami, et c'est toi, les autres je m'en tamponne. Mais si tu l'aimes, je vais passer au dessus de son idio.... de sa naïveté, pour la garder en vie
- Merci, vieux. Mais tu ne dis pas de mal de mes amis, ça se fait pas, oh ! Charlie, elle m'aidait à l'école, avant que j'arrête d'y aller. J'ai bien dû t'en parler une fois ou deux. J'ai peut-être pas mentionné que c'est une fille, mais on s'en fout ! C'est juste mon amie. Elle avait l'air triste, tout à l'heure, alors maintenant, il faut qu'elle rit. Et toi aussi !
- Je ne dis pas du mal, je constate qu'elle a un pet au casque .... Tu sais … Je me dis …depuis tout à l’heure... que peut être ... …Non laisse, on est arrivé !

Dit il alors qu’ils se trouvaient assez proche de la sortie pour en toucher l’extérieur. Il se disait depuis tout à l’heure que peut être … c’était de sa faute. Il ne savait pas lui… Mais … Si on voulait avoir Bran … si Hamsterviel, l’homme qui l’avait kidnappé, torturé, et séquestré pendant des années, voulait l’avoir … Alors il suffisait de faire du mal aux personnes qu’il aime. Sa vie contre celle de Tim. Bran savait qu’il allait la donner. Il n’y avait pas de raison… mais cette possibilité … Le fait de croire que peut être, Hamsterviel était derrière tout ça … ça le tétanisait.

Il savait que pour Charlie, Violette ou les autres, il avait un comportement inexcusable … mais ils n’avaient pas vécu ce qu’il avait dû vivre. Et s’il passe sa vie à faire comme si rien ne s’était passé, il ne pouvait pas mentir sur tout. Sa sœur était dans le coma, son cousin Reuben avait été torturé aussi… Hamsterviel ne renonçait jamais, et il n’aurait pas de pitié pour l’idiote de service ou pour son meilleur ami… Et Bran n’avait pas envie de savoir ce qu’il adviendrait de lui s’il perdait encore une personne qu’il aime. S’il perdait une personne qu’il aime. Lilo était en vie. Dans le coma est en vie.

S’il avait vu juste, ce que personne ne pouvait savoir, alors le plus en danger de cette histoire était Tim… parce que les autres, il s’en tapait carrément, et leur disparition ne l’empêcherait pas de dormir. S’il n’avait pas vu juste … Cela prouver surtout qu’il mentait à tout le monde quand il disait que tout allait bien. Rien n’allait bien. Il préférait tuer qu’être tuer. Il préférait taper qu’être taper… et il préférait largement donner le premier coup que risquer de retourner en enfer. Mais Tim, et Charlie accessoirement, voulait de la bonne humeur. Alors il leur ferait une bonne humeur faite. Un sourire sur les lèvres, il dit tout simplement un :

- TADAM

Avec un large sourire. Qui sonnait pourtant comme une menace dans son cœur, et comme un glas dans son âme. On ne touchait pas sa famille. Il voulait pourtant lui aussi profiter de cette expérience, tant qu'elle ne finissait pas en film d'horreur. Il voulait pouvoir profiter et mettre sa peur au placard. Il en avait envie. Alors ça commencer par sourire. La prudence sera toujours de mise, mais il n'avait pas à être froid non plus. Et plus tard ... il expliquera tout à Tim, en espérant qu'il lui pardonne

   


Alastor J. Reedio
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Alastor J. Reedio

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•••
Early in the morning I still get a little bit nervous
Fightin' my anxiety constantly, I try to control it
Even when I know it's been forever I can feel the spin
Hurts when I remember, I never wanna feel it again

Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? Tiy8
•••
I don't wanna lose control
Nothing I can do anymore
Tryin' every day when I hold my breath
Spinnin' out in space pressing on my chest

I dOn'T wAnNa lOSe coNtRoL

Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? Ql3o
•••



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________________________________________ 2021-02-11, 23:28



L'ampoule avait affichée vert, le jeu pouvait commencer.
Parmi l'équipe qu'on lui avait donné - ou du moins, que Timothy avait créé - seul Kowalski et Violette donnèrent le La au démon. La jeune fille avait raison : finir le jeu tous ensemble, voilà quelque chose qui s'approcherait de la bonne étoile. Certains s'opposaient plus qu'ils ne s'attiraient, mais il fallait croire qu'à un moment de leur aventure, ils finiraient complémentaires. Toujours en retrait, Alastor avait suivi le groupe en silence. Il n'avait pas dit un mot, ne s'était pas plaint, n'avait pas commenté ou critiqué la pièce dans laquelle ils s'engageaient ou encore les membres parmi lesquels il était. Alastor avait fixé avec agacement retenu la tête blonde qui menait la danse avec celui qui les avait conduit ici. Il pouvait bien dire que cela venait de quelqu'un d'autre, il était dans le viseur, donc il était coupable - indirectement ou directement, ça n'avait pas d'importance.

Avec le Superviseur, Charlie avait continué des piques que le démon ne comprenait pas. Elle l'accusait de mentir, Alastor ne pensait pas qu'elle voyait les choses aussi négativement. Oui, il avait caché ses sentiments mais à vrai dire, cela n'allait-il pas mieux justement lorsqu'elle ne savait pas ? Au moins, elle ne l'évitait pas tous les jours - et il ne pouvait que le remarquer puisqu'ils vivaient ensemble. Bien vite, l'homme robotique qu'il représentait s'isola après que le PNJ ait été assommé. C'était au moins du bavardage en moins. Alastor n'avait pas envie de rester trop longtemps auprès de ceux qui avaient le plus de probabilité de mourir. Quant à Charlie... Elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait. Il y a encore deux mois, il l'aurait aidé, il serait resté auprès d'elle pour la protéger - et c'est d'ailleurs ce qu'il a fait - mais si elle-même ne souhaitait plus le voir, alors soit.
Non, en vérité il savait qu'il l'aiderait malgré tout.
Mais pas maintenant.

Alastor préférait être seul que mêlé aux idiots qui vivaient pour mourir. Si le démon souhaitait mourir, il se suiciderait, ce n'est pas un facteur extérieur qui déciderait de son sort par un malheureux hasard. De plus, il n'avait pas vraiment confiance en Timothy. Non pas qu'il le pointait du doigt de les avoir amené ici, mais de ce que voyait Alastor, le concerné n'était pas une victime pour autant. Un piège ? Un piège est quelque chose qui nous oppresse, qui nous incite à sortir, à s'évader. On remarque un piège à l'angoisse de la cible, or, ici, Timothy ne semblait jamais dans la détresse. Ainsi, soit le piégeur était idiot et ne savait visiblement pas faire du tord à ses victimes... Soit la victime était un idiot. Ou bien, la victime et le coupable ne faisaient qu'un...

Y songeant, Alastor découvrit un couloir grimpant légèrement dans l'abri 418, et s'y enfonça sans même prévenir le reste du groupe. Pourtant, peu après, deux membres vinrent le rejoindre, et pas des moindres. Le scientifique et honnête Kowalski ainsi que la jeune et impartiale Violette. Le démon n'était pas déçu que ça soit eux. Il espérait, au fond, que de ceux qui viendraient les rejoindre, ça soit au moins ces deux-là. Tout le groupe aurait causé d'autres problèmes.

"Les grands esprits se retrouvent. Il leur sourit à tous les deux avant de reprendre son chemin.

- Les moins suicidaires surtout."

Kowalski hocha la tête d'un air fier pour approuver. Qu'ils le suivent ou non, ça lui était égal. Mais à plusieurs, ils seraient bien plus productifs. Quelques secondes plus tard, les trois jeunes gens se retrouvaient dans une pièce de l'abri aux murs gris, lissés, encadrés de tuyaux jaunes au plafond. La salle se composait de chaises, de tables, assez nombreuses pour qu'elle ressemble à un réfectoire. Seulement, il n'y avait personne. Au fond de cette pièce, une autre porte close, celle qu'Alastor se préparait déjà à ouvrir en traversant la pièce avec légèreté. Mais alors qu'il s'apprêtait à l'ouvrir, il entendit un de ses partenaires commencer à fouiller les environs. Le démon se retournait avec curiosité et observait Jack - de comment il se faisait appeler ici - faire ses découvertes. Qui sait, au fond, ce qu'il pourrait trouver. Il sortit des tiroirs une boite à sandwich sur lequel était affiché un volt boy dessus ainsi qu'une fourchette métallique à l'intérieur. Pour tout ça, il examina.

"On ne sait jamais. Ça peut toujours servir pour construire quelque chose. Dit-il en rangeant la boite dans sa poche après y avoir retiré la fourchette qu'il garda à la main. Nous n'avons pas d'armes... La fourchette bien utilisée, au niveau de la carotide, peut faire plus de dégâts qu'une épée et si jamais, il y a aussi l'énucléation."

Pas sûr que le psychopathe ait bien tout compris, mais il aimait l'idée.

"Flippant mais vous avez raison !" Acquiesça Violette en chœur avec le reste de la bande. Pour sa part, et dans ses propres fouilles, elle en récolta une poêle, qu'elle décidait d'utiliser comme arme en accompagnement avec son couteau.

- Je vous laisse jouer les gardes du corps, alors ! Y voyait le démon avec amusement. Je suis plutôt de ceux qui mènent au suicide les plus faibles et divise le sol sous les pieds des plus têtus.

- Je vous comprends. Moi même d'ordinaire je mène mes opérations depuis mon piédestal. Je préfère mille fois utiliser ma matière grise que de me battre.

- Allez savoir, reprit le démon, les radiations sauraient peut-être me rendre quelques facultés perdues. Je n'ai plus mes pouvoirs, je le ressens. Il fixa un instant sa main qu'il ouvrait et refermait. Mais mon âme n'a pas été lavée, heureusement. Puis nonchalamment, il ouvrit la porte en tendant la main vers l'ouverture : On poursuit ?

Kowalski regarda un instant sa fourchette en soupirant, puis il s'avança vers Alastor.

"Allez savoir ! Il semblerait que mon pip boy m'indique que les radiations me permettent de récupérer de la vie. J'ai toujours dis que nous sous estimions l'utilité de la radioactivité ! Il poursuivit son chemin jusqu'à s'arrêter dos à lui. Il fronça les sourcils. Quel est le rapport avec votre âme ? Ce n'est rien d'autre qu'un concept spirituel. Elle n'est d'aucune utilité ici."

Il ne vit pas son interlocuteur sourire narquoisement. Pour n'avoir été qu'une âme recyclée fut un temps, Alastor ne voyait évidemment pas ça que comme un concept spirituel. Mais les débats valaient-ils le détour ? Il n'en dit rien. Derrière la porte se trouvait un escalier et celui-ci donnait à un étage inconnu du regard, mais dont d'étranges bruits apportaient des théories. De là, Alastor aurait décrit cela à des grattements au sol.

"Vous entendez ? Lança Violette en première.

-Ouais, confirma le scientifique, et c'est pas rassurant."

Nick - de son faux nom - ne fit même pas mine de réfléchir. Il se décala légèrement de la porte, mains portées derrière son dos et papillonnait des yeux vers ses deux coéquipiers pour proposer avec sagesse :

"Les soldats armés en front. Traduction : "Vous devant, je reste en retrait."

- Le proverbe dit bien les femmes et les enfants d'abord."

Kowalski se décalait à son tour sous un rire réfréné du garçon métallique. Tous deux désormais fixaient la femme en question, bien plus courageuse et effrontée que les deux autres qui l'accompagnaient. Le regard levé au ciel, elle soupirait :

"Rah les hommes. Elle engageait la marche. J'ai l'habitude d'être un bouclier humain..."

Et dans un même ordre, ils montèrent un à un les marches de l'escalier qui donnaient à une nouvelle salle dont le démon fut le dernier à en voir les formes. Celui-ci savait déjà que quelque chose les attendait en haut, et il n'avait pas vraiment envie de servir de cobaye test crash à leur première découverte radioactive. Ainsi prenait-il son temps dans les escaliers alors que Violette poussa un léger cri et Kowalski... On ne savait pas s'il était mort, mais en tout cas rien ne fut entendu de sa bouche. Alastor regardait ce que son pip boy, soit sa montre, lui indiquait de si intéressant. Il découvrait son inventaire - des cigarettes - mais aussi des compétences. Un sourire narquois s'étira sur ses lèvres tant il appréciait ce que celles-ci pouvaient bien signifier. Il ne restait plus qu'à en découvrir plus sur comment les utiliser. Arrivant en haut, le démon trouve à la suite de son demi-groupe ce qui ressemble à un grand hall, avec un bureau et un terminal qui y demeurait, des casiers, une grande et large porte notée "418" encastrée dans le mur, puis deux radcafards pour leur barrer le passage.
Du côté de Kowalski, alors qu'un venait à l'attaquer, ce dernier l'attira vers les casier et en renversa un sur lui. Étonnement, il réussit.
Du côté de Violette, elle réussit à en écraser un autre avec un dégoût non retenu, Alastor même en tirait une grimace. Il n'y avait pas de quoi être fier d'avoir ceci sous sa poêle.

"Excellent ! Avança le démon en joignant les mains d'un grand sourire. Vous avez été incroyables, j'en suis resté pétrifié d'éblouissements. Son hochement de tête vif appuyait sa désertion au combat. Il ne s'en sentit pas coupable.

- Merci beaucoup ! Violette semblait fière d'elle-même et Alastor jouait le jeu pour qu'elle le pense d'autant plus. Vachement utile les casseroles !"

Et sans un mot, ils se mirent à observer le jeune homme s'abaisser à la hauteur d'un des radcafards pour y ranger des morceaux de chairs dans sa boite à sandwich. Le démon ne comprit pas très bien... Mais, il ne chercha pas à comprendre.

"Beurk. Commenta la jeune fille à haute voix.

- Vraiment, l'objectif premier est de trouver des armes digne de ce nom, sinon nous n'allons pas faire long feu."

Les armes ne viendront pas à bout des radiations dont tu seras victime à force de récolter tout ce qui se trouve sur ton passage. Mmmmh... Non, Alastor ne se permit pas d'en faire commentaire. Au pire cela en faisait il un de moins, mais ça n'arrangeait pas ses affaires que ça soit lui plus qu'un autre. Après tout, c'était Kowalski qui s'était approché en premier du terminal dans l'idée de le hacker. Craquant ses doigts puis sa nuque avec petit sourire, il démontrait apparemment certaines compétences dans le domaine et se pliait à les mettre en jeu. Littéralement.

"Cracker les ordinateurs, je fais ça depuis que j'ai 10 ans."

Laissé silencieusement à ses affaires, il ne fallut que quelques minutes au garçon pour redresser un regard fier et satisfait à Violette et Alastor.

"Et voilà. Auprès d'eux, les casiers se déverrouillaient un à un. Nous avons donc dans ce casier..."

Kowalski, toujours en menant la danse, commençait par sortir du premier tiroir un pistolet, un grand sourire aux lèvres. Lancé, il se mit à ouvrir le second tiroir mais, y trouvant un rouleau de pâtisserie, le sortit sans grande attirance pour ce dernier. Il se tourna vers Alastor, ignorant tout commentaire à la dernière trouvaille, et invita poliment :

"À vous l'honneur pour le dernier tiroir."

Pourquoi pas, acquiesça le démon en tirant sur le dernier casier. Il en sortit une machette et plutôt satisfait, haussa les épaules d'un "Intéressant !" qui ne valait pas de sauter au plafond non plus. Celui qui avait envie de bondir de joie, c'était le chercheur aux passe-temps de hacker qui regardait avec des paillettes dans les yeux l'arme idéale pour lui.

"Cool ! On est déjà mieux équipé !

- Vous... Hésita Alastor en tendant la machette à Kowalski. La voulez ?"

Il hocha vivement une tête d'enfant et le démon tendit la main pour en demander, en échange, le pistolet. Le marché sembla vite conclu.

"Merci beaucoup !
Il laissa le pistolet entre les mains du robot. Tenez."

La seconde suivante, Alastor se pencha vers Violette, il tendit l'arme qu'il venait de recevoir de Kowalski et proposa à nouveau :

"Je vous l'échange contre votre couteau à cuisine... J'ai toujours préféré sentir la chair de mes victimes lorsqu'elle décède." Sourit-il sagement.

Pour lui, et cela trop vite, c'était une nouvelle affaire qu'il remporterait. Il ne connaissait pas Violette mais avait songé au fait que le pistolet serait sûrement plus utile pour elle qu'un simple couteau, tandis qu'il se plaisait à poignarder les gens, comme il avait pu le faire par le passé... Ce n'était pas une chose qu'on comprenait forcément, mais apparemment, si Jack restait perplexe de cette situation dans laquelle il ne souhaita pas s'impliquer, la jeune fille comprenait le point de vue du démon et hésitait beaucoup.

"Combien de balles ? Un pistolet sans balles, c'est inutile. Un couteau, ça n'a besoin de rien pour fonctionner. Je suis plus douée au corps à corps."

Tenace, Alastor ne s'y attendait pas. Clignant un instant des yeux, curieux, agréablement curieux, il se plia à sortir le chargeur qui était plein. Il le montra à Violette.

"C'est comme vous voulez.

-Pour le moment, je préfère garder le couteau. Désolée..."

Non, il ne s'y était pas attendu. En général, Alastor faisait toujours en sorte que ses échanges "conviennent" majoritairement à celui à qui il passe le marché, pour que celui-ci soit plus rapidement accepté. Mais elle avait refusé. Ainsi, silencieux, fixant le pistolet qu'il se dut de garder - ce qui n'était pas plus mal quand on savait qu'une de ses compétences le nécessitait - il finit par tourner l'arme autour de son doigt avant de l'abaisser à bout de bras.

"Je vois. Il ferma les yeux et sourit. Une partie de moi est curieuse de savoir comment vous vous en servirez." Ses paupières se rouvrirent sur elle et pour appuyer sa curiosité, un sourire déconcertant s'esquissa au coin de ses lèvres.

Kowalski avait reculé, décidé à ne. Pas. Prendre part. À cette histoire. Son attention se portait sur l'avancement du jeu et l'exploration de cette large porte en pierre qu'il souhaitait ouvrir par le biais du terminal.

"Tu as trouvé autre chose ? Changea donc de sujet Violette après avoir étrangement jugé Alastor.

- Oui. Cette commande ouvre la porte de sortie.

- De toute façon pour avancer dans ce jeu... On a pas vraiment le choix, si ?

-Non pas vraiment."

Il inspira profondément et finit par enclencher la commande. La porte jouait sur ses mécanismes. Lourde, elle émanait beaucoup de poussière alors que personne ne savait si elle comptait s'ouvrir un jour.

"Et qu'est-ce qu'on fait des trois autres ? S'inquiéta l'une.

- Ils sont assez grands pour se débrouiller seuls ! Allons-y ! S'opposa un autre en se tournant vers le portail - portail toujours pas ouvert soit dit en passant. Son regard, pourtant, ne put s'empêcher de recroiser à nouveau celui de la jeune femme qui hésitait. Un sourire intrigué perlait sur le visage d'Alastor. Très chère ? Vous vous inquiétez pour le reste du groupe ?

- Évidemment. Ce n'est pas sympa de laisser les autres derrière. On est 6 dans ce jeu, je pense que c'est à qu'on doit avancer.

- Tu veux aller les chercher ? Rien ne te retient. Mais n'oublie pas qu'ils sont peut-être déjà sorti sans même t'avertir. Quoi que... Vu celle qui se nomme Irma, elle aurait peut-être fait le chemin. Mais c'est pas mon business."

Irma ? Charlie. Comment savoir désormais, ce qu'elle pourrait faire ou non pour les siens ? Le démon ne témoigna pas en sa faveur, en tout cas.

"Vous pensez qu'ils nous ont attendu ? Alors allez vérifier par vous-même.

- Je rappelle que ce jeu a été fait pour punir Tim. Je pense que si nous restons en groupe tous au même endroit, nos chances de survie seront beaucoup plus faible, d'environ 80% que si nous nous séparions en petits groupes.

- Je suivrais la majorité. Si vous décidez tous les deux de partir d'ici, je vous suivrais. On va pas encore se diviser. Mais peut-être pourrait-on leur laisser un mot ou autre..."

Alastor arqua les sourcils, cherchant à savoir comment ils pouvaient bien faire ça.

"Tu n'as qu'à ouvrir un fichier word, ou le bloc note sur l'ordinateur et écrire en police 50. Ou sinon, écris avec le sang du radcafard parce que techniquement aucun de nous n'avons de stylo."

Il le dit comme s'il annonçait la météo. Si, si.
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t85221-the-world-is-a-stage-


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