« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 A Window to the Past } feat Akihiro Dawson

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Ludwig T. Oakenshield
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Ludwig T. Oakenshield

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A Window to the Past } feat Akihiro Dawson _



________________________________________ 2021-01-08, 19:12


A Window to the Past
Ludwig & Akihiro



« Si vous réussissez ce soir, plus d’un innocent aura la vie sauve. Trois tours devraient suffire je pense.. - Dumbledore. »


Tout avait bien commencé en ce début d’année 2021. Ludwig en avait été ravi. Rien d’étrange, ni de suspect était arrivé depuis qu’il avait sauvé Amalthéa, et c’était vraiment pour le mieux car son dernier voyage l’avait épuisé. Oh pas qu’il n’avait pas aimé, mais leur ‘guide’ lui avait clairement tapé sur le système. Ce papillon maudit qui n’avait donné aucunes informations à part celle du fait qu’il voulait visiblement faire partie de la prochaine comédie musicale de Broadway vu comment il chantait toutes les deux secondes. À part ça, il avait même eu une certaine fierté, à vrai dire, à participer à cette mission de sauvetage. Déja car Amalthéa était l’une de ses amies proches et que c’était dans son code d’honneur de ne jamais laisser ses amis dans la panade. Puis surtout, parce qu’il avait pu tuer un dragon ! Et rien que pour ça, il acceptait les caprices chantants du Papillon. Quel plaisir d’avoir raconté cet exploit à Akihiro et surtout à sa compagnie, qui exerçait tout autant que lui ces limaces géantes. Le combat avait été épique, et grâce à la force des compagnons qu’il avait, le prince Lyrr et son poulain, Skylar, ils avaient pu décapiter la bête ! Il était si triste de ne pas avoir pu la ramener pour l’accrocher dans son salon. Certes, Akihiro lui avait dit que ce n’était pas très ‘kawaï’ mais pour le coup, il s’en fichait ! Il voulait montrer à Samug que le combat qu’il menait depuis des siècles contre les forces du mal n’était en aucun cas achevé et que partout où il irait, il sauverait les populations du mal des dragons. Pas seulement ! Il comptait bien aussi aller voir Hasgate et lui réclamer des comptes. Certes, ce n’était pas lui le fameux taureau de feu, qui avait emprisonné les licornes, mais il avait tenu pendant des années Amal prisonnière, pour avoir le plaisir de ne l’avoir que pour lui seul, et ça aussi, c’était intolérable pour l’ancien roi qu’il était. Il continuait ainsi à discuter avec ses camarades de mission, montant une expédition solide pour aller ‘parler’ à Hasgate. Dire qu’il le connaissait depuis des années et qu’il n’avait rien vu. Il ne s’agissait pas seulement d’Amal là, mais de laver son honneur aussi de ne pas avoir été à la hauteur. En attendant de réaliser ça, il était donc content que rien d’extraordinaire ne soit arrivé, à part peut être le débarquement d’un Kowalski encore plus fou que d’ordinaire le 23 Décembre. Il était entrain de profiter tranquillement avec Akihiro de congés bien mérité, et ce dingo avait sonné à la porte, en pyjama et pied nu. Forcément il n’avait pu se retenir de lever les yeux au ciel avant de laisser son compagnon le gérer. Après tout, c’était son meilleur ami, pas le sien. D’ailleurs, il ne savait pas comment Aki faisait pour être ami avec lui. Il était si énervant et si … étrange. Parfois, Ludwig se demandait comment il pouvait être le frère de Skylar tellement ils étaient différents. Puis Warren lui rappelait que Dis et lui étaient des opposés mais qu’il y avait des ressemblances. En grattant bien, effectivement, il y avait quelques points pareils mais tout de même. Sinon, ils avaient passé un excellent Noël. Le premier Noël officiel en tant que couple, et une St Sylvestre des plus animés. Janvier avait donc commencé sous d’excellents auspices. Il pouvait au moins se concentrer sur l’extension de son entreprise et le rachat de mines de diamant en Afrique.

Aujourd’hui, dimanche, Warren lui avait bien fait comprendre qu’il devait se reposer pour la réunion du lendemain, mais Ludwig n’était pas comme ça. Il était parti courir aux aurores avant de revenir prendre une bonne douche. Il avait réveillé Akihiro avec un petit déjeuner romantique. En semaine, ils n’avaient pas vraiment le temps de s’accorder des pauses ensemble. Même s’ils se voyaient la journée, c’était toujours pour discuter de réunions et de choses professionnelles, boulot oblige. Quand ils rentraient le soir, souvent à des horaires différents, la fatigue se faisait ressentir. Alors dès qu’ils avaient un petit moment de libre, Ludwig faisait tout pour que Akihiro se sente aimée et choyée. Surtout, qu’au final, il ne le verrait pas beaucoup. Après une séance de calins sous la couette, il avait filé dans son bureau pour continuer de préparer les dossiers. Le rachat de la mine était une chose importante et il voulait que tout soit bien. Il priait que rien n’arrive, comme ce qui s’était passé avec les investisseurs chinois, qui n’avaient pas compris pourquoi ils avaient disparu pendant 48h. Pour le coup, Ludwig avait été furieux contre Akihiro. Certes, il savait que ce n’était pas de sa faute si Fenneko les avait transformés en animaux, ou redonner son apparence à Aki. Mais tout de même ! Enfin, il espérait. Or Ludwig ne savait pas que le destin s’amusait énormément avec lui. Il aurait pu le comprendre, mais il ne voulait pas le voir. Alors qu’il était tranquillement entrain de lire le récapitulatif financier de sa banque, il pencha la tête sur une boîte qu’il n’avait pas remarquée. Un sourire éclaira alors son visage. Il avait bien mérité une pause et de fumer un bon cigare. Sauf que voilà, au moment où il toucha la boite, il se sentit happé et aspirer. La téléportation. Il détestait ça. Il en avait horreur. Surtout quand elle était imprévue.

Quand il ouvrit les yeux, il se trouvait dans un lieu qui n’était pas vraiment différent du sien. Un style architectural en pierre, froid et assez sombre mais éclairé par de nombreuses bougies. Tournant autour de lui, il pouvait remarquer qu’il était dans une sorte de petit appartement. La pièce où il était se composait d’un lit assez grand, d’un bureau et d’une chaise. Devant le lit, une immense malle était ouverte. Il baissa la tête et remarqua que ses habits avaient changé. Ludwig poussa un énorme soupir par le nez. Qu’est ce que c’était encore que ça. Il portait une sorte de grande cape bleu nuit, et un costume sombre, comme un habit de cérémonie. S’avançant prudemment dans l’autre pièce, qui était un salon, il fronça les sourcils en voyant les bannières accrochées. Gryffondor. Cela lui disait quelque chose. Il avait déja entendu ce mot quelque part. Le salon était cosy, avec un grand canapé, une table basse et trois grandes bibliothèques. Il continua d’avancer doucement, ne sachant absolument pas à quoi s’attendre. Au lieu de se retrouver à l’air libre, la sortie de l’appartement l’amena dans une immense salle de classe. Lui se trouvait en haut d’un double escalier, surplombant tout. Ok, c’est de plus en plus étrange. Descendant l’escalier, il sentit quelque chose dans sa poche, toucher sa jambe. Glissant sa main dans sa cape, il en sorti une grande baguette ainsi qu’un petit mot.

BIENVENUE DANS LE MONDE DES SORCIERS LUDWIG !
Dans un premier temps, retrouvez votre partenaire dans la Grande Salle pour la cérémonie d’ouverture.


Ludwig regarda la baguette, puis le mot, et l’endroit où il se trouvait. Il rejeta la tête en arrière. Harry Potter. Il était dans le monde d’Harry Potter. Il connaissait cet univers grâce à Philip et Kilian qui n’arrêtaient pas dû regarder les films quand ils étaient adolescents. Il soupçonnait même Kilian de le faire encore aujourd’hui. Après tout, il lui avait bien sorti que c’était la série de films et de livres qui faisaient concurrence à leurs propres histoires. Il se souvenait avoir haussé les épaules, s’en fichant un peu. Il avait bien aimé. Forcément, la réalisation était top et les effets spéciaux géniaux mais ce n’était pas la folie. Bon. Ce n’était pas le moment de débattre sur ça. Il avait plus grave à gérer vu que maintenant il s’y retrouvait dedans. Il devait retrouver son partenaire dans la Grande Salle. Son partenaire. Akihiro était donc ici. Il ne voyait que lui. D’un certain côté, il était un peu soulagé, mais de l’autre, il se demandait bien comment tout cela allait se passer. Sortant en vérifiant de chaque coté, il prit le premier chemin qui était devant lui. Il se souvenait que les routes bougeaient ou quelque chose dans ce genre. Cela n’allait pas être facile. Il avait déja des problèmes d’orientation, alors si en plus à chaque fois qu’il voulait aller quelque part, tout changeait. Au bout de deux cents mètres, il rencontra des élèves, qui gloussèrent sur son passage. Préférant faire comme s’il n’avait rien entendu, il continua sa route avant de croiser celle d’un adulte.

“Et bien Ludwig ? Encore perdu ? Tu es sur que tu n’as pas reçu un sortilège de Confundo pour n’avoir vraiment aucune orientation ?”

Il pouvait sentir dans la voix de cette femme au cheveux courts et aux yeux jaunes, une forme d’amicalité. Visiblement elle le connaissait. Il allait devoir feindre pour passer inaperçu et en apprendre plus. Il eut un petit sourire, se grattant l’arrière du crâne. La seule chose qu’il appréciait dans ces voyages étranges, c’est qu’à quasiment chaque fois, il avait sa toison brune qui revenait.

“Haha, oui. Chaque année tu me le dis et c’est toujours pareil.”

La femme rigola avec lui et il préféra alors la suivre pour ne pas se tromper. Les élèves les saluèrent poliment mais Ludwig remarqua que lui même faisait preuve de beaucoup d’attentions, ce qui n’était pas sans faire sourire la femme à coté de lui.

“Pompom va encore râler de devoir gérer des adolescents et adolescentes en émoi après ton passage. Mais je les comprends, moi aussi je n’hésiterai pas à tenter ma chance si je n’étais pas avec Gwendy.”

Ok. Une chose qui n’avait pas changé. Il avait toujours eu l’habitude de se faire draguer, et même maintenant qu’il était en couple, ça continuait. Il fronça les sourcils à la fin de sa phrase. Comment ça ? Tenter sa chance ...Qu’est ce que cela voulait dire.

“Ah moins que le grand Ludwig Oakenshield ait enfin trouvé chaussure à son pied pendant l’été ? Quoique, Skeeter aurait déja écrit un article dessus.”

Ah. Ah. Très bien. Donc…. il était célibataire. La confusion dut se voir sur son visage car Renée Bibine, c’était bien elle oui, pencha la tête sur le côté, l’observant de ses yeux faisant penser à un aigle. Heureusement pour lui, ils arrivèrent à l’entrée de la grande salle, où quasiment tous les élèves étaient réunis. Ludwig essaya de ne pas montrer son admiration devant le ciel étoilée et les milliers de bougies suspendues. Il suivit la femme jusqu’à l’immense table où était rassemblé le corps enseignant. Ok. Donc il était probablement un professeur, ce qui expliquait la salle de classe.

“Ludwig ! Mon ami !”

Un géant arriva pour lui taper sur l’épaule. Ah ! Ludwig savait qui, il était. C’était le garde-chasse ! Hagrid. Il l’aimait bien, il avait toujours dit en rigolant qu’il ressemblait en brun à Gloin.

“Hagrid ! Content de te voir.”
“Alors ? C’est vrai ce qu’on raconte ? Que les cours de défense contre les forces du mal vont être renforcés ? Que Dumbledore a accepté ta requête ?”

C’était ça, qu’il y avait de bien avec lui, c’est qu’il parlait trop. Il se souvenait, quand il avait regardé le premier film, qu’il avait levé les yeux au ciel par rapport à la pierre philosophale. Au moins là, cela allait dans son sens. Ludwig lui fit un petit clin d’oeil et porta son doigt à sa bouche pour faire un signe de silence.

“Tu verras ça mon ami ! Ne gâchons pas toutes les surprises.”

Défense contre les forces du mal ! Une bonne chose ! Finalement, ce n’était pas éloigné de ce qu’il faisait dans sa propre vie. Un poste maudit aussi, ce qui ne l’étonna encore moins. Il était curieux de savoir depuis combien de temps il était là. Se décalant, il aperçut une femme avec une posture majestueuse. Minerva McGonagall. Le professeur que Phillip adorait, et pas uniquement parce qu’elle pouvait se transformer en chat. Il s’approcha d’elle, et apprécia le grand sourire qu’elle lui fit.

“Ludwig, j’espère que votre été n’a pas trop été agité … avec ce qui se passe …Je suis heureuse que le ministère vous ait laissé continuer. ”

Elle avait baissé la voix et s’était rapprochée. Qu’est ce qui se passait ? Le ministère de la magie ? Il avait un lien avec ça ?

“Ne parlons pas de ça maintenant ! Venez, venez je vais vous présenter notre nouveau professeur de soins aux créatures magiques.”

Choses négatives. Ludwig essaya de se rappeler les différents événements des différents films. La joie régnait trop pour qu’il soit tombé à l’époque de la guerre. Il n’eut cependant pas le temps de plus réfléchir, qu’il écarquilla les yeux. Le fameux nouveau professeur n’était rien d’autre qu’Akihiro ! Et un Aki jeune d’autant plus ! C’est vrai que lui même n’avait pas regardé sa tête dans un miroir. Si c’était le cas pour Aki, lui aussi avait du perdre quelques années au passage. Ludwig sentit son sang ne faire qu’un tour et il dut se retenir pour ne pas aller l’enlacer devant tout le monde. Seul son sourire pouvait le trahir, mais s’il avait bien compris comment les gens le connaissaient, il était le séducteur qu’il avait été quelques années auparavant.

“Ludwig, je vous présente Akihiro Dawson ! C’est un magizoologiste très réputé qui fait ses débuts comme professeur. Akihiro, voici Ludwig Oakenshield, professeur de défense contre les forces du mal, directeur de la maison Gryffondor comme je vous l'expliquais tout à l’heure. Notre star si je puis dire.”

Minerva McGonagall, la personne que Ludwig avait toujours considéré comme strict, eut une sorte de rire entre le gloussement et le rire qui fut très étonnant. Ce qui constrata fortement avec le regard noir que Rogue lui lança derrière l’épaule d’Aki. Forcément, s’il était directeur des Gryffondor, le maître des potions devait le détestait. Bien, ce n’était pas un personnage de base qu’il portait dans son cœur.

“Enchanté Akihiro … j’espère que … vous vous plairez parmi nous. Comptez sur moi chère Minerva pour l’aider en cas de soucis.”
“Je n’en attendais pas moins de vous !”

Elle posa sa main sur son bras avant de regarder Akihiro.

“Allez venez, nous n’avons pas encore fait le tour de tout le monde. Ah Remus ! Je suis contente de vous voir !”

Elle s’était tournée de trois quart pour laisser apparaître un homme, aux traits tirés mais à la mine joyeuse.

“Minerva, Ludwig, cela me fait plaisir aussi de venir enseigner.”
“Quand Ludwig a suggéré votre nom lors de la réunion d’urgence, j'ai immédiatement approuvé ce choix !”

Son regard passa sur les deux hommes avant de se poser sur le plus petit.

“Akihiro, voici Remus Lupin, il sera le deuxième professeur de défense contre les forces du mal. Avec la conjoncture actuelle … cette matière a été renforcée. Remus, voici Akihiro, le professeur qui prend la place de Silvera Brûlopot !.”

Ludwig enregistrait tout ce qui se passait pour essayer de le mettre à plat plus tard. Il observa Remus et Aki parler avant de regarder la grande salle qui continuait de se remplir. Les élèves de Gryffondor levèrent la main pour le saluer quand il croisa leur regard.

“Silence !”

Une voix forte retentit dans la grande salle, signe qu’il était l’heure de prendre place. C’était Albus Dumbledore qui venait d’arriver. Il voulut aller s’assoier à côté d’Akihiro mais il constata que sa place était à la gauche de celle d’Albus, à côté de Minerva. À l’opposé donc. Une chorale d’enfants se mit en place juste devant la table des professeurs et commença à chanter des chants populaires et traditionnels sorciers. Ludwig aimait bien la sonorité et il ne put s’empêcher de battre la mesure avec son pied. Tout le monde les applaudit avant que le silence ne revienne quand Albus se mit sur son pupitre.

“Bienvenue à vous ! Bienvenue à vous tous dans votre maison, pour cette nouvelle année qui débute ! J’aimerai vous dire quelques mots avant que nous n’ayons tous l’esprit embrumés par les délices de notre festin. D’abord, j’ai le plaisir de souhaiter la bienvenue au professeur Akihiro Dawson, qui a accepté avec volonté de prendre la place de Madame Brulepot qui a décidé de prendre une retraite bien méritée. Bonne chance Professeur. ”

Albus se tourna vers Akihiro, comme tous les regards présents dans la pièce et Ludwig ne put s’empêcher de le trouver absolument craquant, avec son petit gilet, ses lunettes et ses joues rouges.

“Nous accueillons aussi Remus J. Lupin, un deuxième professeur de défense contre les forces du mal. Le professeur Oakenshield ayant décidé de renforcer cette matière suite aux évènements d’Azkaban, il a souhaité augmenter le nombre de cours et il était essentiel qu’il puisse aussi assurer ses fonctions de directeur de la maison Gryffondor.”

À cette évocation, des hurlements de joie et des bruits en tout genre se firent entendre à la table concernée et Ludwig eut un sourire sincère, comme les autres professeurs. Albus rit avant de faire signe de la main de se calmer.

“Justement … pour revenir sur une note plus inquiétante … à la demande du ministère de la magie, Poudlard accueillera jusqu’à nouvel ordre les détraqueurs, aussi longtemps que Sirius Black sera en cavale. Les détraqueurs prendront position à chaque entrée du domaine, et bien que l’on m’ait assuré que leurs présences ne dérangeaient pas le déroulement de notre vie quotidienne, je dois vous avertir.”

Le silence régnait et Ludwig pouvait sentir une certaine forme de tensions chez ses collègues. Les détraqueurs … oui ! il s’en souvenait ! C’était dans le troisième film ! Des créatures monstrueuses qui lui faisait penser à des Nazguls.

“Les détraqueurs sont des créatures vicieuses qui ne feront pas la différence entre celui qu’ils pourchassent et celui qui sera sur leur chemin. En conséquence je me dois d’aviser tout un chacun, de ne leur fournir aucunes raisons pour vous faire du mal. La nature du détraqueur ne le porte pas à être compréhensif ou empathique. Mais vous savez, on peut trouver du bonheur même dans les endroits les plus sombres. Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière.”

Le discours d’Albus laissa un froid, accentué par le petit silence à la fin. Ludwig jeta un coup d’oeil à Aki, qui n’avait pas l’air très bien. Il serra son poing, ravalant la frustration qu’il commençait à sentir.

“Sur ce mes enfants, profitez de cette soirée où le bonheur est présent. Que le banquet commence !”



(c) DΛNDELION
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Akihiro Dawson
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Akihiro Dawson

| Avatar : Martin Freeman d'amour

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•Lucifer ça suffit !
• Mais ce n'est pas de ma faute si je rigole à cette nouvelle ! Toi ! Aki ! Te marier ! C'est juste drôle !


A Window to the Past } feat Akihiro Dawson 6tdq
• Bon Emy, je veux que ça soit toi qui s'occupe de mon mariage ! Mais tu me fais un truc grandiose okay ?
• Oui ... un truc grandiose ! Mais grandiose comment ? grandiose grand ou grandiose encore plus grand ?



| Conte : Aggretsuko
| Dans le monde des contes, je suis : : Retsuko, la panda rousse overbooké et metal-screamo

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________________________________________ 2021-01-10, 16:17


OHMYGOD, I'm the teacher!
Ludwig & Akihiro


« Draco dormiens nunquam titillandus.»


Akihiro vivait dans un rêve. Et le pire, c’est qu’il le pensait sérieusement. Il vivait dans un pur rêve fait de bonheurs, de bulles et de roses, et il était le plus heureux des hommes-panda roux, à n’en pas douter ! Depuis la Saint-Valentin, à peine moins d’un an auparavant, tout, absolument tout, était parfait. Bon bien sûr, il y avait des jours un peu moins parfait, comme quand Loulou avait disparu pendant plusieurs heures sans qu’il ai la moindre idée d’où il était -et qu’il avait paniqué tellement vite qu’il avait appelé l’armée et la police en même temps, pour qu’au final, Ludwig ré-apparaisse aussi mystérieusement qu’il était parti (merci Storybrooke!). Ou comme quand les Russes s’étaient finalement retirer de leur projet d’expansion à l’Est -ce qu’Aki soupçonnait être une manœuvre du fameux Sloan Fyrsciell, mais il avait éviter le sujet avec Ludwig, le sachant très sensible dudit sujet. Mais malgré tout, tout demeurait toujours parfait, parce qu’au final, il y avait Ludwig. Et ce n’était plus désormais un vague fantasme lointain qu’il évoquait sous ses couettes, non, c’était désormais un bonheur quotidien, merveilleux et parfait, qu’il pouvait toucher, observer, caresser quand bon lui semblait -à savoir, très souvent ! Mieux que ça encore, Ludwig acceptait toutes ses excentricités ! Absolument toutes, de ses culottes à son vernis à ongle, rien ne semblait pouvoir le choquer ! Bon bien sûr, il y avait des hésitations, des moments en suspends, incrédules, et Aki le comprenait parfaitement ! Mais au final, Ludwig finissait toujours par lui dire que cela lui convenait. Et à chaque fois, Aki en avait les larmes aux yeux….

C’est d’ailleurs ce qu’il se passa, lorsqu’il lui emmena son petit déjeuner au lit, ce fameux dimanche matin. Ayant paresser jusqu’à 8h30 -fait assez exceptionnel concernant Aki- il avait du se retenir de couiner lorsque Ludwig, fraîchement douché, lui avait apporté un petit plateau serti d’une rose, et proposé de rester un peu plus entre les draps. Le petit déjeuner avait vite dévier en séance de câlin, à la fois musclé et incroyablement prévenant, et Aki avait encore une fois pu constater toute la perfection de sa vie désormais, allant même jusqu’à le murmure à l’oreille de Ludwig, entre deux soupirs. Oui, tout était absolument parfait et il gazouilla presque lorsqu’il se leva pour prendre sa douche, ayant prévu pour sa part de s’occuper de la bambouserait. Ludwig avait beau lui rappeler qu’ils avaient un jardinier, Akihiro tenait vraiment à s’en occuper lui même. Le jardinage faisait partie des activités du zen, et il tenait à ce que cette partie du jardin respecte les traditions de son enfance, de son orientation aux entrelacs des différents types de copeaux et de pierres qu’il plaçait avec soin et application. Et puis, cela lui faisait trop plaisir pour laisser cela à quelqu’un d’autre. Il s’habilla donc rapidement, d’une tenue décontractée, avant de se rendre par la terrasse au jardin. Le terrain de Ludwig était immense, et Akihiro adorait y déambuler le soir ou tôt le matin, lorsqu’il le pouvait. La bambouserait fut rapidement visible, et Aki trouva rapidement ses outils, laisser sous un banc de pierre, à l’abri du temps. Il sortit son téléphone pour retrouver le plan qu’il avait lui-même dessiner, et reprit son ouvrage, se dirigeant vers l’espace prévu au ratissage des cailloux blancs. Evie lui avait offert des cristaux de roches, à mélanger aux graviers, ce qu’Aki avait trouver absolument adorable, et il se dirigea aussitôt vers le sac de gravier, dans lequel il glissa les cristaux, avant de plonger ses mains à l’intérieur du sac pour les mélanger.

Il fut cependant rapidement surpris de sentir sous ses doigts une forme qui n’avait absolument rien à voir avec des graviers ou des cristaux. Au contraire, c’était quelque chose de froid, presque métallique, et de forme allongée. Il n’eut cependant pas vraiment le temps de s’y attarder car presqu’aussitôt, il ressentit une sensation étrange au niveau du nombril. C’était comme si un fil invisible le tirait en avant, et sans qu’il ne comprenne comment, il fut soudain happé par une espèce de ténèbres. Les choses, les couleurs, autour de lui semblèrent fondre, se mêlant en un tout approximatif, mais avant même qu’Aki puisse songer à crier, les choses reprirent consistance, et il manqua de trébucher, le sol revenant brusquement sous ses pieds.

Malgré lui, Aki du prendre une immense respiration, ses yeux papillonnant comme si il venait d’émerger de sous la surface. Il du même prendre appui sur un arbre tout proche, histoire de ne pas chavirer, et il lui fallut quelques secondes avant de réaliser que l’arbre sur lequel il s’appuyait n’était pas du tout supposé se trouver là ! Pire, ce n’était même pas un bambou ! C’était un… Un… Aucune idée, en réalité, mais ça avait de l’écorce épaisse, rien à voir avec un bambou ! Surpris, Akihiro releva les yeux vers la cime, mais il du bien vite se rendre compte qu’il n’était plus du tout dans sa bambouserait, mais au beau milieu d’une immense forêt, plutôt dense, qui n’avait absolument rien à voir avec celle que Loulou possédait ! Il ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois, reculant de quelques pas avant de réaliser que l’endroit où il se trouvait n’était pas la seule chose qui avait changé ! Et il manqua d’ailleurs de trébucher à nouveau à cause de cela ! Il portait une… sorte de cape ! Immense ! Elle flottait tout autour de lui, et s’emmêlait dans ses jambes quand il reculait ! Halluciné, il porta la main au tissus, le trouvait bien plus épais qu’il ne l’aurait soupçonné, mais surtout, il en écarta très rapidement les pans, pour constater qu’il ne portait plus non plus ses vêtements ! Un veston couleur ambre et ocre, joliment ajouré, avant remplacé son sweat, et une chemise blanche, un peu bouffante, se trouvant en dessous. Il portait un pantalon en laine, gris clair, mais surtout, SURTOUT, Akihiro remarqua qu’il portait une cravate qu’il reconnaissait fort bien ! Et pour cause ! C’était la cravate des Poufsouffles !

Bouche bée, il observa sa tenue, encore et encore, avant de soudain se redresser, les yeux écarquillés. Il lui fallut encore quelques secondes avant de trouver le courage de se retourner et un léger cri lui échappa lorsqu’il aperçut face à lui le château de Poudlard.

-Oh mon dieu ! s’exclama-t-il, avant d’ajouter un : Putain de merde !

-Ce n’est pas vraiment une façon de parler pour un jeune professeur ! lui rétorqua une voix, sur sa gauche, et Akihiro fut encore plus bouche bée.

Dépassant un arbre, un vague sourire accroché à son visage un peu creusé, Remus Lupin vint directement vers lui, plongeant ses mains dans les poches de sa cape, une fois arrivé près de lui.

-Jeune… Professeur ? répéta-t-il malgré lui, tentant tant bien que mal de comprendre la situation.

Mais qu’est-ce qu’il se passait ? Pourquoi était-il à Poudlard ? Et comment… Pourquoi ?! Il était dans sa bambouserait quelques secondes auparavant et… Il avait touché… Quoi ? Mais qu’est-ce qu’il avait fait et pourquoi est-ce que Remus Lupin, son personnage PREFERE de toute la saga des Harry Potter lui parlait-il comme si il le connaissait parfaitement ? Oh bon sang, Remus ! Akihiro avait toujours adoré cet homme, sa gentillesse et son charisme discret, et c’était encore plus flagrant de près !

-Tu t’y feras, se contenta-t-il de répondre, venant se poster encore plus proche de lui, un vague sourire aux lèvres. Pour moi aussi, c’est étrange de revenir ici, en pareil circonstance...

Il eut un soupir, mélancolique, et Akihiro du faire un effort colossale pour enfin sortir de sa stupeur.

-R… Revenir ? bégaya-t-il, ce qui sembla surprendre Remus.

-Est-ce qu’un Joncheruine t’aurait embrouillé le cerveau ? releva-t-il, avant de venir poser une main affectueuse sur l’épaule d’Aki. Je sais que c’est impressionnant, mais tu vas être génial, tu verras ! Tu as un don avec les créatures. Et plus encore avec les enfants.

-Ah… Ah bon ?

-Bien sûr ! Et je ne dis pas ça parce que tu es mon ami.

Malgré lui, Akihiro sentit une bouffé d’orgueil lui gonfler le torse. Ami avec Remus Lupin ! Peu importait la raison de cette plongé à Poudlard à cet instant, il était beaucoup trop fier ! Il lui fallut donc quelques secondes avant de tenter de rassembler les maigres informations qu’il avait sur sa situation. Premièrement, il était à Poudlard. Deuxièmement, il était visiblement ami avec Remus, ce qui signifiait qu’ils devaient se connaître -et depuis un moment apparemment. Troisièmement…. Il était professeur ?!! A nouveau, il faillit pâlir, mais Remus finit par lui faire un signe de tête.

-Allons, dépêchons nous. McGonagall te cherche partout, c’est elle qui m’a demander de te trouver. Qu’est-ce que tu fais à l’orée de la forêt interdite alors qu’il commence à faire nuit ?

Cette fois, il eut l’air vraiment surpris, et Akihiro bafouilla qu’il avait eue besoin d’air, ce que Remus sembla croire, tout en le guidant vers le château. Mon dieu, mais c’était encore plus grand que dans les films !! Il du cependant tirer un peu sur sa cape lorsqu’il remonta les escaliers, pour éviter de se prendre les pieds dedans, et ce ne fut qu’alors qu’il avisa qu’un petit papier se trouvait dans l’une de ses poches.

BIENVENUE DANS LE MONDE DES SORCIERS AKIHIRO !
Dans un premier temps, retrouvez votre partenaire dans la Grande Salle pour la cérémonie d’ouverture.

-Partenaire ? répéta Akihiro, tenant toujours les bouts de sa cape pour éviter de trébucher, et tentant toujours de suivre Remus à travers les couloirs du château.

Au moins, cela lui confirmait qu’il n’était pas là par hasard -et il se mit aussitôt à prier pour que Fenneko n’y soit pour rien cette fois ! Même si il voyait difficilement comment elle aurait pu les envoyer à Poudlard -et si c’était le cas, il lui demanderait de l’envoyer dans l’univers de Orgueil et Préjugés !! Cela dit…. Cela n’expliquait ni pourquoi, ni comment, ni qui était son….

-Akihiro Dawson ! s’écria une voix, qui aussitôt fit se raidir Akihiro.

La voix du Professeur McGonagall ! Il se tourna très lentement, faisant finalement face à la majestueuse sorcière, qui s’approcha de lui rapidement.

-Parfait, Professeur Lupin, vous l’avez retrouver. Nous craignons de devoir commencer la cérémonie d’ouverture sans vous.

Elle eue une petite moue, mi réprobatrice, mi compatissante, avant qu’elle ne coule un petit regard à sa cape.

-Dawson, pourquoi est-ce qu’à chaque fois que je vous vois, j’ai l’impression de vous voir nager dans votre tenue ?

Elle le dit avec une forme de tendresse fatiguée, typique des personnes qui se connaissent depuis longtemps. Akihiro se mit aussitôt à rougir, et à bégayer des excuses mais McGonagall l’interrompit d’un geste de la main.

-Vous n’êtes plus élève désormais, Dawson, vous êtes Professeur. Vous ne me devez aucune explication. Cependant, elle eu une sorte de sourire, minuscule, mais visible. J’espère que vous avez cultiver votre confiance en vous depuis notre dernière rencontre. Vous êtes un brillant magizoologiste. Ne l’oubliez pas.

-M… Merci Professeur ! réussi-t-il à répondre, ce qui provoqua un sourire chez elle ainsi que chez Remus, avant qu’elle ne finisse par les entraîner à sa suite et de les faire entrer dans l’immense salle de banquet.

Aussitôt, Akihiro eut un regard hébété pour le plafond, source de milles merveilles -et qui manqua de le faire trébucher, une fois de plus. Il se rattrapa tant bien que mal et du se stopper pour ne pas se prendre de plein fouet une petite femme replète qui lui attrapa la main pour la secouer avec véhémence.

-Akihiro, je suis tellement fière de vous revoir ! Un magnifique parcours que vous avez effectuer depuis vos BUSES, je suis tellement fière de voir une jeune pousse devenir un majestueux bosquet !

-M… Merci Professeur Chourave, articula-t-il, non sans apercevoir le regard amusé de Remus, par dessus son épaule.

Le Professeur Chourave lui exprima un peu plus longuement sa sympathie, Akihiro comprenant vaguement qu’il avait été un de ses élèves les plus marquants, visiblement très doué avec les plantes, avant que finalement, McGonagall ne revienne vers lui… Avec une nouvelle de taille !

Loulou. C’était Loulou ! Merveilleux dans sa cape, le corps souligné de bordeaux et d’or, le visage plus jeune cependant, mais un sourire infiniment charmant sur le visage. Aussitôt, Akihiro sentit son ventre s’enflammer et il entrouvrit la bouche, totalement subjugué. Il était magnifique. Absolument magnifique, somptueux et Akihiro se sentit immédiatement rougir, ayant beaucoup de mal à se concentré sur ce qu’on lui expliquait à son sujet. Directeur de Gryffondor ?! C’était tellement… Evident et diablement sexy ! Pourtant, de manière étrange, il sentit une bouffée de tension, de timidité même, l’envahir et le pousser à baisser les yeux face à lui. Mais… Pourquoi… Oh non. Si Ludwig semblait avoir rajeunit…. Se pouvait-il… Qu’il soit lui aussi ‘revenu’ dans le temps ?! Non, non, non ! Il ne pouvait pas être redevenu le jeune homme timide et peu sûr de lui qu’il était !

-Tout va bien ? lui chuchota Remus, alors qu’il le guidait à sa place, un air un peu malicieux sur le visage. C’est Oakenshield qui t’impressionne à ce point ?

Vu le ton, ce n’était pas tout à fait une question, et Akihiro se sentit rougir plus fort encore, mais fort heureusement, les élèves de Poudlard entrèrent dans la salle, et Dumbeldore prit la parole pour entamer son discours d’introduction. Il se releva maladroitement lorsqu’il appela son nom, provoquant des ricanements à la table des Serpentards, et il se rassit encore plus maladroitement, tentant cependant de garder bonne figure. Allons bon. Voilà qu’il redevenait pire qu’un adolescent ! C’était stupide voyons, il était un homme ! Il était fier et conscient de ses capacités -même si il ignorait encore tout à fait les siennes dans cet univers ! Il prit une gorgée de jus de citrouille, coulant un regard discret à Ludwig, avant de s’empourprer, et de tenter de mieux écouter le discours du Directeur.

Mince, les détraqueurs. Cela signifiait qu’il était dans le troisième tome. Cela aurait déjà du lui sauter au visage en voyant Remus, mais disons qu’il avait eue la tête ailleurs. Mince ! Cela voulait dire qu’il y avait Sirius Black ! Et qu’Harry.. Oh mon dieu, il fallait absolument qu’Harry sache que… mais non, il ne pouvait pas… Si il faisait ça…. Quelles seraient les répercutions sur cet univers ? Pouvait-il y en avoir ? Et si il faisait une erreur, une maladresse ? ET SI IL TUAIT MALFOY A CAUSE DE BUCK ?!!

L’angoisse du se lire sur son visage car Chourave, à sa gauche, lui offrit aussitôt à manger. Akihiro hocha la tête, la remerciant, avant de porter son regard sur la foule des élèves. Inconsciemment, il tentait d’en reconnaître, et il y parvint, non sans fierté, tout en discutant avec ses compagnons de table. De ce qu’il avait comprit, lui-même avait été élève à Poudlard environ 15 ans auparavant. Il avait été un élève modèle, mais trop timide, ce qui lui avait posé problème lors des examens oraux, et notamment de sortilèges. Cependant, il avait marqué ses professeurs pour sa persévérance et ses compétences, qui lui avait même valu le surnom de ‘faux serdaigle’. Cela le fit sourire, et il glissa à nouveau un regard vers Ludwig, qui semblait en grande conversation avec l’élégante professeur d’Astronomie. Bon sang qu’il était beau…. Il du cependant très vite baisser les yeux, son corps réagissant à sa place avec une forte fièvre au niveau de ses joues. Ça aussi, ce n’était pas nouveau, et il n’était pas le seul atteint. D’après Remus, tout le monde fantasmait sur Oakenshield. Et Akihiro, depuis les bancs d’écoles visiblement… Parfait ! C’était encore plus imbécile que dans la vraie vie !

Poussant un soupir pour lui même, il finit cependant son assiette, mangeant avidement la tarte à la citrouille -ce qui lui valut un regard jugeant de la part du Professeur Rogue, qu’il ne vit absolument pas, avant que Dumbeldore ne leur souhaite une bonne soirée, et Akihiro du faire appel à toute sa mémoire pour se souvenir de la localisation de la salle commune des Poufsouffles. Cependant, puisque celle-ci se situait tout à côté des cuisines, il prétexta rapidement d’avoir oublier quelque chose dans la grande salle et courut à moitié pour rattraper Remus, espérant qu’il pourrait le guider jusqu’à Ludwig, mais le sort en décida autrement puisqu’il le heurta littéralement de plein fouet, ce qui le fit aussitôt tomber à la renverse.

-Lu… Ludwig ? marmonna-t-il, sentant immédiatement ses joues le brûler comme du charbon incandescent.
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________________________________________ 2021-01-15, 20:45


A Window to the Past
Ludwig & Akihiro



« Si vous réussissez ce soir, plus d’un innocent aura la vie sauve. Trois tours devraient suffire je pense.. - Dumbledore. »


Tout ce qui se passait était si étrange, bizarre. Ludwig aurait du en avoir l’habitude. Après tout, ils venaient de Storybrook, le bizarre était par essence la caractéristique de la ville. Il avait bien atterri un jour à Springfield, la ville des Simpsons. Heureusement, là au moins, il connaissait Poudlard, et il n’avait pas vraiment de risque de devenir jaune. Il remercierait Killian et Philip pour l’avoir forcé à regarder tous les Harry Potter avec lui ! Au moins, il n’était pas totalement vierge dans ce monde inconnu. Néanmoins, même s’il avait quelques notions, il ne pouvait s’empêcher de trouver ça étrange. Déja, comment était il arrivé ici ? Pourquoi était il là ? Akihiro était aussi présent. Quel était le but de la manœuvre ? Pourquoi avaient ils tous les deux rajeunis ? Un tas de questions qui se bousculaient dans sa tête mais qu’il devait faire taire pour se focaliser sur l’instant présent. Le discours d’Albus Dumbledore, qui n’augurait rien de bon. En se concentrant, il s’était rendu compte qu’ils étaient au commencement de la troisième intrigue de la saga. L’annonce du directeur des détraqueurs en poste à cause de l’évasion de Sirius Black. Auraient ils un rôle à jouer dans ce moment de l’histoire ? Attraper ce rat de Pettigrow avant qu’il ne s’échappe de la cabane hurlante. Ludwig avait jeté un coup d’oeil à Ron. Sans le savoir, il abritait avec lui, depuis des dizaines d’années, une crapule de la pire espèce. Or il ne pouvait pas agir comme ça, maintenant, sans en savoir plus. Surtout, qu’il avait bien compris qu’ils faisaient parti intégrante de cette vie. Ils avaient une histoire, un passé, un présent. Tout le monde les connaissait pour différentes choses, différents exploits. C’était ça, qui, en soit était perturbant. Être une autre personne. Alors comme d’habitude, Ludwig ne parla pas volontaire, emmagasinant des informations qui pourrait lui être utiles. Les autres professeurs n’étaient pas plus choqués que ça, son homologue visiblement étant comme lui. Il ne parla pas car il y avait aussi le banquet, un délicieux festin ! La nourriture était abondante et succulente, de quoi le rassasier largement.

La soirée d’ouverture de l’année scolaire se passa très bien. Il n’eut y accro, ni choses dérangeantes. L’ambiance était bonne enfant, et cela soulagea légèrement Ludwig. De temps à autre, il lançait des regards à Akihiro. C’était fou de le voir ainsi ! Bon, pas plus fou que de le voir sous sa “forme originelle”, mais tout de même ! Il ne devait pas avoir plus de 25/30 ans ! Il était si jeune, si adorable avec son petit gilet, ses grosses lunettes et ses joues roses. Celui lui rappelait forcément, les années antérieures, dans l’entreprise, où il était comme ça. Certes, ce n’était que des faux souvenirs, mais tout de même, ces images tordaient comme à chaque fois le ventre de Ludwig dans un désir palpant. Il avait tut à l’époque ce qu’il ressentait, et il avait la désagréable impression qu’il allait devoir faire pareil. Bibine lui avait sous entendu quel célibataire il était, et il n’était pas dupe, au discours d’Astoria, la professeur d’astronomie. Albus indiqua la fin du banquet et tout le monde se mit en mouvement. Les professeurs se saluèrent, rentrant dans leurs appartements respectifs. De ce qu’il avait saisit à travers les brides, certains professeurs logeaient dans Poudlard -ce qui était son cas vu qu’il avait littéralement atterri dans ses appartements-, d’autres logeaient à Pré au Lard, le fameux village de sorciers qui se trouvaient à quelques kilomètres de l’école. Il se demandait bien où est ce qu’Akihiro était. En le voyant partir, il essaya de le rattraper, pour lui poser directement la question, mais il était trop rapide et il le perdu de vue dans la foule. Poussant un soupir, il regarda avec appréhension les immenses escaliers qui n’arrêtaient pas de bouger. Il était un sorcier, il devait bien connaître un sort d’orientation non ? De toute façon, il n’avait pas vraiment prévu de dormir cette nuit. S’il était professeur, il allait devoir donner cours, ainsi que préserver sa réputation. Il devait donc apprendre les bases le plus rapidement possible. La magie … si Gandalf pouvait voir ça ! Ludwig eut un petit sourire mesquin avant de s’engager dans une direction, qui forcément ne fut pas la bonne. Oh il sentait que ça, ça allait le gaver très rapidement. Surtout que l’escalier qu’il emprunta se mit à tourner et il dut s'agripper à la rambarde pour ne pas tomber. Et la sécurité alors ? Vraiment, n’importe quoi ! Quand ce dernier s’arrête, il traversa le couloir avant de retomber sur d’autres escaliers. Ce manège dura plus d’une dizaine de minutes pour au final, le faire retomber dans le couloir principal de la grande salle. Il serra les poings, fulminant … C’était quoi ce labyrinthe infernal ?! Assez énervé, il se retourna brusquement, pour prendre un autre chemin quand on le percuta. Son regard changea immédiatement, se précipitant vers Akihiro, qui était celui qu’il avait bousculé. Attrapant sa main, il le remit sur pieds sans aucun effort, et son sourire s'agrandit, heureux de le voir. Regardant autour de lui, il l’amena dans une petite coursive, déserte. Il ne se fit pas prier pour le plaquer contre le mur et l’embrasser à lui couper le souffle. Bon sang qu’est ce que c’était bon ! Ses mains ne restèrent pas inactives, passant sous ce gilet de premier de la classe. Au moins, il savait que c’était bien Aki, il reconnaissait son corps. Se reculant finalement au bout de quelques minutes, il sentit son désir continuait de s'accroître devant un tel spectacle. Passant sa langue sur ses lèvres, il se retint de continuer. Ils avaient d’autres choses à régler de plus important/

“Est ce que tu as une idée de ce qui se passe ?”

Peut être qu’Aki avait plus d’informations que lui … Peut être qu’il avait vu Fenneko quelque part, même si à vrai dire, Ludwig ne croyait pas en cette thèse.

“C’est tellement bizarre … J’étais entrain de travailler dans le bureau quand j’ai voulu m’accorder une pause, et fumer un des cigares que Warren m’a offert pour Noël. À peine eus-je touché la boite que je me suis fais aspirer avant de me retrouver dans cet endroit. Enfin plutôt dans les appartements attenant à la salle de défense contre les forces du mal.”

Il avait croisé les bras sur sa poitrine, l’une de ses mains grattant sa barbe noire bien entretenue, en signe de réflexion. C’était bel et bien cette boite qui l’avait faite venir ici. Est ce que c’était une blague de Warren ? Non. Son meilleur ami ne connaissait pas vraiment cet univers. Il en avait entendu parler, mais ce n’était clairement pas son genre de divertissement. Se pourrait-il qu’on l’ait piégé ? Que Warren ait acheté cette boite sans savoir ? Où avait il été mue par des forces supérieures car il devait le faire, pour que lui se retrouve dans cette situation ? Le mystère était encore plus épais !

“En tout cas, tu es vraiment adorable dans cette tenue ! Professeur Akihiro !”

Le voir rougir comme à l’époque était véritablement délicieux. Il sentait qu’il allait adorer ces moments. Cependant, il devait lui faire part de ce qu’il avait pensé.

“Par contre … je ne crains que pendant la période de notre séjour, nous puissions être ensemble.”

Il avait une voix sérieuse, et quand il vit Akihiro baisser la tête, triste, son coeur se serra fortement. Il lui attrapa délicatement la main, embrassant ses doigts.

“Visiblement, nous avons une vie ici. Nous ne devons pas compromettre notre couverture. Surtout que des événements graves se produisent. Si nous changeons nos attitudes, l’on pourrait nous reprocher des choses… voir pire.”

Il remarqua qu’Akihiro hocha la tête, certainement du même avis. Ils ne pouvaient du jour au lendemain, apparaître bras dessus, bras dessous, alors que Mcgonagall venait tout juste de les présenter. Ce n’était pas possible. Déja qu’il sentait qu’ils allaient sans doute avoir du mal dans les prochains jours, ils ne devaient pas rajouter de la méfiance à la méfiance. Cependant, le sourire de Ludwig se fit plus charmeur alors qu’il se rapprochait de son oreille.

“Mais il ne nous est pas interdit de nous séduire…”

Son ton fut suave et enjôleur, ponctuait d’un clin d'œil, regardant Akihiro dans les yeux. Il brisa le contact, tournant rapidement la tête sur le côté, ayant entendu un bruit. Quelques secondes après, un professeur vêtu entièrement de noir arriva, les toisant avec condescandance.

“Ce n’est pas à vous de faire les rondes que je sache.”

Ludwig le toisa aussi, un combat silencieux de regards se faisant.

“Akihiro me montrait le chemin. Je me suis perdu !”

Il n’avait pas honte de parler de son problème de sens de l’orientation, car en général, les gens n’osaient absolument pas s’en moquer, vu la personne qu’il était.

“Ça … Peut être devriez vous prendre cet objet moldu qui sert à trouver son chemin Oakenshield, car même la magie ne peut plus rien pour vous.”

Ce qui n’était donc pas le cas du professeur Rogue. Si déja, durant les visionnages, Ludwig avait du mal avec lui, en vrai, c’était encore pire. Il arqua un sourcil, ses bras se remettant sur sa poitrine qui s’était gonflée, tel un mâle en parade pour prouver qu’il est le plus fort.

“Oui. Ça serait fort pratique. Merci pour le conseil. Et d’ailleurs, je pourrais vous ramener un autre produit de chez les moldus. Du shampoing.”

Il remarqua que la lèvre supérieure de Rogue se mit à trembler. Ce dernier ne préféra pas répondre, passant plutôt à côté d’eux pour continuer son chemin. Ludwig entendit un pathétique soufflé, qui ne le toucha guère.

“Par contre, il a raison, c’est juste horrible ! Tout à l’heure c’est Lupin qui m’a accompagné jusqu’à la grande salle … je ne retrouve pas du tout mon chemin.”

Ludwig fit une petite moue, avant de rigoler doucement.

“Est ce que tu pourrais m’aider à retrouver le chemin de la classe de défense contre les forces du mal ? J’aimerai éviter de passer ma nuit à errer dans les couloirs.”

Même si Aki ne connaissait peut-être pas l’endroit, il avait une bien meilleure orientation que lui. À deux, ils finiraient bien par trouver. Ils sortirent du corridor pour prendre d’autres couloirs. Le chemin dura plus que prévu, mais heureusement, des tableaux, qui eux aussi les connaissaient, vinrent à leur aide. Arrivé devant la salle de classe, Ludwig effleura doucement la main d’Aki.

“J’aimerai pouvoir te dire de rester … mais ma soirée s’annonce longue en révision.”

Vérifiant qu’il n’y avait personne, il s’approcha délicatement de lui pour déposer un doux baiser.

“Demain est un autre jour … et puis, Minerva a bien dit que je devais te guider dans ce lieu.”


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•Lucifer ça suffit !
• Mais ce n'est pas de ma faute si je rigole à cette nouvelle ! Toi ! Aki ! Te marier ! C'est juste drôle !


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• Bon Emy, je veux que ça soit toi qui s'occupe de mon mariage ! Mais tu me fais un truc grandiose okay ?
• Oui ... un truc grandiose ! Mais grandiose comment ? grandiose grand ou grandiose encore plus grand ?



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________________________________________ 2021-01-21, 16:16


OHMYGOD, I'm the teacher!
Ludwig & Akihiro


« Draco dormiens nunquam titillandus.»


Le fait que Ludwig l’embrasse le rassura un tantinet. Au moins… Il savait que c’était bien son Ludwig, et non un inconnu ayant prit son visage. Cela dit, cela manqua, de peu (de très peu) de le faire tomber dans les pommes. Bon sang!Mais quelles… Mains ! Quelles lèvres, quelle force, quel tout ! Si en temps normal, les baisers de Ludwig le rendait plus que mièvre, il se sentait désormais à deux doigts de fondre sur place, et pas de la plus glamour des manières ! Il était… Brûlant, des pieds à la tête, et il eue bien du mal à le regarder dans les yeux, malgré son envie folle de quémander un autre baiser, pour être sûr. Mais qu’est-ce qui lui arrivait à la fin ! C’était même pire qu’avant, bien pire qu’avant ! Tout son être voulait disparaître dans un trou et ne plus jamais en sortir, juste pour chérir le souvenir de ce baiser alors même qu’il savait en avoir vécu d’autres, et des plus rocambolesque !

-Je, je… Je ne sais pas, bégaya-t-il, bien malgré lui. J’étais dans la bambouseraie et j’ai…. Pouf.

Il eu un petit geste, comme pour mimer une étincelle, redressant ses lunettes sur le bout de son nez.

-Tu… Tu as des appartements ?! Oh. Je… Je ne sais pas si j’en ai… Ni où ils sont...

Aussitôt, il se mit à se mordiller les lèvres, tentant de faire fonctionner son cerveau. Il avait chercher la salle commune, mais il n’était plus élève ! Il était professeur ! Il ne dormait donc plus à cet endroit, si ? Makis si Ludwig avait des appartements… Alors peut-être que lui aussi en avait, non ? Si ? Mince, il aurait peut-être du demander à Remus, il aurait sans doute su… Son trouble ne fut qu’accentuer par le surnom que Ludwig lui donna, qui le fit immédiatement rougir jusqu’à la racine des cheveux ! Bon sang ! Mais comment se pouvait-il que sa simple voix le mette dans de tels états ?! Bon, il était vrai que sa voix le mettait toujours dans tous ses états, mais tout de même ! Là, il y avait exagération ! Ou alors est-ce qu’il avait réellement été comme ça un jour ?… Il se mit aussitôt à plaindre Gaby et Kowalski dans son esprit…

-Je… Je ne sais même pas de quoi je suis Professeur ! C’est… C’est tellement perturbant !

Il allait, presque par réflexe, prendre la main de Ludwig, pour se rassurer, mais ses mots le figèrent sur place.

-Oh, souffla-t-il, son corps entier lui semblait soudain infiniment lourd et froid.

Il rangea aussitôt sa main le long de son corps, fixant le sol avec une tristesse infinie. Il avait raison. Et puis de toute façon, qui aurait pu y croire ? Un jeune professeur de seconde zone, luneteux et maladroit, avec un Apollon tel que lui ? Risible. Ridicule même. Il avait raison… Et puis… Si cela se savait… On pourrait rire de lui. Or Akihiro le savait, rien n’était pire que les moqueries pour Ludwig. Il avait raison, il devait oublier… Se faire oublier. Pour le temps que ça durerait… Pourtant, il avait beau tenter de se convaincre, cela le blessa, inconsciemment. Comme si Ludwig lui disait soudain qu’il avait… Honte ? Non, non, il avait toujours tout accepter de lui. De ses doigts de pieds peint à ses culottes, tout accepté… Alors pourquoi…

Ravalant des larmes qui commençaient à lui piquer les yeux, il hocha la tête, sans relever les yeux, malgré les baisers que Ludwig déposait sur ses doigts, et rangea vite sa main lorsque Ludwig se retourna, l’ouïe plus fine que la sienne. Et aussitôt, il se liquéfia, tentant même de se cacher à demi derrière Ludwig. Rogue ! Déjà dans les livres, il en avait peur, mais là, il était encore plus terrifiant ! Il était tellement grand, Aki avait presque l’impression que son ombre toute entière pourrait la dévorer ! Il resta donc tout à fait silencieux alors qu’il échangeait avec Ludwig, se persuadant que si il ne disait rien, à force, il finirait peut-être par se dissoudre dans l’air… Mais cela n’arriva pas, et après un échange cinglant avec Ludwig, le Professeur Rogue finit par partir, visiblement d’assez mauvaises humeurs comme à son habitude. Akihiro manqua même de toucher Ludwig, pour s’assurer qu’il allait bien, mais il se ravisa au dernier moment. Puis il finit par aider Ludwig à trouver ses appartements, même si au final, ce fût plutôt les tableaux qui les aidèrent ! Une chance qu’ils les épient depuis longtemps !

Sur le seuil de la porte, Aki se figea lorsqu’il l’embrassa, son corps entier désirant désespéramment se lover contre le sien, mais il se retint, de justesse. Il aurait aussi préférer entrer, plutôt qu’errer à son tour dans les couloirs, mais il préféra ne rien dire. Il devait le laisser tranquille… C’était ce qu’il avait demandé…

-Oui. Même si au final, je serais peut-être plutôt ton guide que l’inverse.

Il tenta un sourire, un peu faible, mais il finit par dire ‘au revoir’ à son tour, et après quelques pas dans le couloir sombre, il finit par s’adresser aux tableaux, qui se plaignirent une fois de plus de devoir les aider, jusqu’à ce qu’une charmante dame dodue ne vienne l’aider, et le guider à travers le château. Elle le guida donc jusqu’au deuxième étage, et lui indiqua de jeter un ‘revelio’ sur un mur, pour dévoiler une petite porte verte, en forme de rond, sous de fausses tapisseries. Il la remercia alors enfin chaleureusement, et ouvrit la porte étrange, avec un peu de méfiance. Pourtant, dès qu’il fut entrer, un feu de cheminée s’alluma de lui même, si fournit qu’il eue été impossible de croire qu’il venait de commencer. Les flammes éclairèrent aussitôt une pièce ronde et accueillante, où trônait pour seul meuble un lourd fauteuil de tissus et une immense table, inclinée, recouverte de notes en tout genre. Mais surtout, surtout, Akihiro sentit immédiatement un sentiment chaud et diffus de joie se diffuser dans ses veines. L’endroit était chaleureux. C’était chez lui.

Retirant ses chaussures, il enfila aussitôt des pantoufles moelleuses, et il commença à faire le tour des pièces de ce curieux appartement. En tout, il y avait quatre pièces. Une chambre, charmante, avec un immense lit, et pourvue de grandes meurtrières donnant sur le lac. Une salle de bain, en cuivre et en porcelaine, et sertie de dizaines de plantes ça et là. Une sorte de bibliothèque, assez petite, mais plus que convenable ! Et enfin, la grande pièce dans laquelle il était entré, beaucoup plus grande qu’il ne l’avait pensé de prime abord ! S’approchant finalement de la table inclinée, il constata rapidement qu’il s’agissait plus de croquis que de réelles notes -et pour cause ! Il s’agissait en réalité d’une étude -son étude !- concernant les dragons nains des Crêtes ! Fasciné -et un peu perturbé- Akihiro saisit les notes à pleine main, les dévorant sans même s’en rendre compte ! Visiblement, il était un magizoologue prometteur, mais surtout, il s’intéressait aux espèces rares, en voie de disparition. Les Moldus n’étaient pas la seule cause de leur disparition, les sorciers faisant visiblement de ces créatures un véritable trafique ! Pauvres bêtes… Aussitôt, Akihiro senti une véritable compassion pour ses créatures, dont il caressa le croquis avec douceur. Il avait annoté, à côté de ces dessins, des petits mots. ‘Odin’, ‘Safran’, ‘Bill’. Des prénoms, visiblement…

Un bruit, comme un tintement, le fit cependant relever la tête, au milieu de ses découvertes, et Akihiro mit quelques secondes à comprendre d’où le son venait. Mais après quelques recherches, il finit par réalisé qu’au dessus de la cheminée, se trouvait en réalité un immense aquarium, comme incrusté dans le mur. Mais surtout, à l’intérieur de cet aquarium, il y avait une créature. Aussitôt, Akihiro se précipita, persuadé que la pauvre créature était en train de bouillir, mais à sa grande surprise, le feu n’était pas chaud. Il n’exhalait aucune température, et la surface de verre était aussi froide qu’elle était supposé l’être. Akihiro eu donc un petit soupir de satisfaction, mais il fut de courte durée, puisque la créature se mit à s’agiter, ses doigts griffus semblant tenter d’attaquer sa main à travers la vitre. Akihiro fit un bond en arrière, réprimant un cri, mais la créature sembla s’apaiser un peu, sans pour autant être tranquille. Au contraire, elle fixait d’un œil méchant le pauvre Akihiro, qui n’osa s’approcher à nouveau qu’après quelques minutes. Ce ne fut qu’à cet instant qu’il réalisa que la créature avait une sorte de pansement, sur l’une de ses jambes. Est-ce qu’il la gardait pour la soigner ? Probablement. Akihiro réalisa aussi que prêt de l’aquarium, en lévitation, il y avait un petit bol, emplie de sorte de boules, un peu visqueuse. Hésitant, il finit par en prendre une, et la jeter dans l’aquarium. La créature s’en empara aussitôt et fonça se réfugier au fond de l’aquarium, derrière les algues et les plantes.

Sans savoir pourquoi, cela fit plaisir à Akihiro, qui résolu finalement de prendre un bain. Après tout, il l’avait mériter, avec tout ce stress ! Il fit donc couler de l’eau dans sa grande baignoire, la rempli d’un mélange étrange, mais parfumé, de sels de bains qu’il trouva sur le rebord de son lavabo. Il fut surpris de le voir mousser presque aussitôt, prenant une belle couleur lavande. Absolument par-fait ! Il s’y glissa donc rapidement, s’amusant à jouer un peu avec la mousse quand il finit par remarquer quelque chose. Lorsque l’eau touchait son avant-bras gauche, il y avait une sorte… De frémissement. C’était presque imperceptible cela dit, mais à force de le faire, Akihiro se rendit compte que c’était comme si l’eau s’arrêtait à un millimètre de sa peau, et coulait sur les côtés. Il tenta plusieurs fois de frotter son bras, mais rien ne changea, c’était comme si… Quelque chose de magique… Malgré lui, Akihiro faillit se taper le front, et il finit par saisir sa baguette, qui reposait au milieu de ses vêtements.

-Revelio murmura-t-il, aussi nerveux que surpris.

Sa peau eue comme un éclat opalescent, avant de brusquement se recouvrir de cicatrices. Ça et là, Akihiro pouvait voir des brûlures, des morsures, des traces de blessures profondes. Mais surtout, surtout, ce qu’il remarqua sur son bras…. Ce fut l’énorme tatouage de tête de mort vomissant un serpent qui l’ornait. Aussitôt, Akihiro du réprimer un hurlement, sachant pertinemment ce que cela signifiait. Il était un Mangemort !!!!! IL ETAIT UN MANGEMORT !!! Il était un méchant, il était à la solde de Voldemort !!!! Paniqué, il sortit de sa baignoire, manquant de peu de se casser la figure, n’ayant qu’une idée en tête : prévenir Ludwig ! Il fallait qu’il lui dise, il saurait quoi faire ! Il saurait… !! Jetant un sort sans même s’en rendre compte, Akihiro s’habilla et se précipita à l’extérieur de son appartement, sans même remettre ses chaussures. Il couru à perdre haleine jusqu’au bout du couloir, mais à peine eut-il effectuer son virage qu’il prit une personne de plein fouet, et tomba une fois de plus à la renverse. Sauf que cette fois-ci, ce ne fut pas Ludwig qui l’aida à se redresser.

Au contraire, le professeur Rogue l’attrapa par le col, et le plaqua contre un mur, provoquant son couinement. Le faisceau de sa baguette s’approcha de son visage, l’aveuglant pendant quelques secondes.

-Que fais-tu ici, Akihiro ? siffla le professeur, dans un murmure absolument glacé.

Akihiro n’eut cependant pas le temps de répondre, Severus lui coupant immédiatement la parole.

-Que dirait notre assemblée si elle te voyait aussi… Pathétique.

Akihiro sentit une froideur atroce l’envahir, à mesure que Severus parlait.

-Que le Seigneur des Ténèbres t’ai accepté dans ses rangs me fait vomir.

D’un geste sec, il le relâcha, manquant de peu de faire totalement tombé Akihiro sur le sol.

-Crois-tu que je n’ai rien vu ? Devrais-je donc parler à ton cher Gryffondor à Greyback? Il me semblait pourtant que nous avions été clair sur le sujet...

-Non ! s’écria Akihiro, sans même savoir de quoi il parlait.

L’idée même qu’il puisse s’en prendre à Ludwig le terrifiait.

-Il… Il ne sait rien, il n’y a rien !

-Assures-toi qu’il en demeure ainsi. Fais ce qu’il t’a été demandé, persifla-t-il, se détournant de lui.

Sa voix tranchante comme le blizzard le cueillit en plein coeur, et il fallut quelques secondes à Akihiro avant de pouvoir se relever, désormais seul dans le couloir. Il était… Un Mangemort. Mais surtout… Il ne pouvait rien dire à Ludwig. Absolument rien. Si jamais ils s’en prenaient à lui… Une boule d’angoisse se forma dans sa gorge, étouffant à peine le début de sanglot qui menaçait de le secouer. Non, il ne pouvait rien dire à Ludwig… Cela le mettrait trop en danger… Tremblant de tous ses membres, il finit par se relever, rebroussant chemin pour regagner son appartement. Il n’avait aucune idée de ce qu’il devait faire. Aucune idée de ce qu’on attendait de lui. Mais une chose était sûre… Il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour le protéger.
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A Window to the Past } feat Akihiro Dawson _



________________________________________ 2021-01-24, 18:03


A Window to the Past
Ludwig & Akihiro



« Si vous réussissez ce soir, plus d’un innocent aura la vie sauve. Trois tours devraient suffire je pense.. - Dumbledore. »

Quand Ludwig était rentré dans ses appartements, il avait senti une boule se former au creux de sa poitrine. S’il avait bien une chose qu’il détestait, c’était de voir les yeux d’Akihiro se remplirent de larmes. Il avait bien vu qu’il avait ravalé toute sa tristesse en acceptant la sentence de faire comme s’ils n’était pas ensemble. Même si c’était lui, qui avait proposé cette idée, il la détestait. Or, s’il avait bien retenu une chose des différents voyages et aventures qu’il avait pu avoir au cours de ces dernières années, c’était de passer incognito pour comprendre ce qui se passait. Ils étaient obligés de jouer le rôle qu’on leur avait attribué. Visiblement, Akihiro avait été emporté comme lui, d’une manière totalement inattendue. Il avait trouvé lui aussi, dans sa robe de sorcier, un petit mot lui indiquant ce qu’il devait faire. Ludwig se doutait bien que ce n’était pas un hasard. Alors en attendant, ils devaient continuer la vie qui était la leur vu qu’ils ne débarquaient pas comme ça, en étant inconnus. Ils avaient un passé, un présent et très certainement un avenir. Autant faire comme si c’était le leur, jusqu’à ce qu’ils aient resolu cette énigme. Essayant de faire partir l’image qui était gravé dans son esprit, Ludwig alla directement dans ce qui était son salon, au niveau d’une mappe monde. Il savait ce que c’était, étant donné qu’il en avait une, chez lui, dans son vrai chez lui. S’ouvrant, elle laissa apparaître des bouteilles d’alcool fort de grand cru. Bien, au moins une chose qui ne changeait pas. Se servant un verre de whisky pur feu, il alla se mettre à son bureau, aussi rangé que le sien. Il avait un rôle à tenir, un rang aussi, alors il commença à lire les différents carnets qu’il avait, les différents livres. C’était si étrange, de voir des notes rédigées avec son écriture sur la magie noire, sur les différents sortilèges, du plus simple au plus compliqué et sur les créatures maléfiques. Il y avait des croquis, des annotations, des rayures. Néanmoins, au fur et à mesure qu’il lisait, il n’avait pas l’impression de découvrir véritablement quelque chose. C’était comme une sorte de sentiment de déja vu diffu. Il testa d’ailleurs un sort, ou plutôt un enchantement, qu’il avait surligné en marquant à côté qu’il devait l’apprendre à sa classe de troisième année. Il se saisit de la baguette qu’il avait posée à côté de lui, et tenta de le lancer. Immédiatement, un jet bleu en sortit, gelant toute la surface de son bureau. Il eut un petit sourire de fierté en voyant qu’il avait réussi aussi facilement. Il continua son appréciation de ses livres jusqu’à tard dans la nuit. C’est un bruit venant du hall de droite qui lui fit se déconcentrer. Prenant sa baguette, il y alla doucement, sur ses gardes avant de pousser un soupir en voyant un chat, tout gris, apparaître ayant poussé la porte seul. Ah oui, c’était vrai qu’il n’était pas arrivé du même côté que quand il était sorti. Le chat venait de la salle de classe, et lui était rentré par le côté qui donnait directement sur le couloir. Ludwig s’en approcha, tendant sa main, et le chat vint immédiatement s’y frotter. Il ne lui était donc pas inconnu. En levant la tête, il s’aperçut de l’heure avancée qu’il était. Il devait donner cours demain, et il lui fallait un minimum de sommeil. Il était donc l’heure d’aller au lit. Se déshabillant pour aller prendre une douche rapide, il remarqua qu’il avait de nombreux tatouages, plus qu’à Storybrook et il avait la particularité aussi de bouger. C’était fort sympathique ! Une fois propre, il se rendit dans sa chambre, restant assis sur le lit pendant de nombreuses minutes. Dire que la veille, Akihiro se trouvait avec lui. Il poussa un soupir résigné avant de pencher la tête sur le coté. Sa valise était toujours ouverte, pas déballée. Le coin d’un cadre attira son attention, caché sous une pile de boxer. Son sourire se fit plus doux, nostalgique. La photo bougeait. Les membres dessus faisaient des grands sourires, rigolaient, et lui disaient bonjour. N’importe où, ils les auraient reconnu. Sa soeur, Dis, était au milieu, rayonnante. Warren était là aussi, sur le côté droit, tandis que lui était sur le côté gauche. Ils étaient adolescents, tous vêtus de l’uniforme de Gryffondor et semblaient si heureux. Il rigola même de voir Warren avec des cheveux, mais cela voulait donc bien dire, qu’ils avaient techniquement une vie ici. L’hypothèse qu’il avait dit à Akihiro se confirmait. En se couchant, il eut une réflexion. Si Dis était là, cela voulait dire que ses neveux étaient aussi présents. Ayant rajeuni d’une dizaine d’années lors du passage dans ce monde, Killian et Philip devaient donc être adolescents, en âge d’être à Poudlard. Il ne les avait pas vu aujourd’hui, mais il fallait dire que la grande salle était bondée. Sans doute en saurait-il plus au fil des jours.

~~

Finalement, le début du trimestre c’était plutôt bien passé. Il avait pu remarquer qu’il était un professeur aimé de ses élèves, apprécié par tous, même des Serpentard, ce qui était rare pour un directeur de Gryffondor lui avait dit Minerva, sans doute parce que ses cours étaient plus pratiques que théoriques. Bien entendu, les premières semaines avaient été compliquées. Il n’avait jamais donné de cours avant ça, c’était une première. Néanmoins, il avait appliqué la méthode qu’il faisait lors des réunions, des échanges qu’il avait. Après tout, il était patron d’une grande entreprise à Storybrook, et encore avant ça, il était roi. Il avait donc naturellement été le leader qu’il était, ce qui avait marché. Pour la pédagogie, il s’était rappelé de comment il avait élevé les fils de sa sœur, avec douceur et fermeté. Un mélange gagnant qui avait fait ses preuves. La seule ombre au tableau était qu’il ne savait toujours pas pourquoi ils étaient là. Sa relation avec Akihiro s’était distendue. Ils ne se voyaient que très rarement en dehors de la grande salle, et il fallait dire qu’Aki avait vraiment pris à cœur ce qu’il lui avait dit, le soir de la cérémonie. C’était comme si, ils étaient revenus des années auparavant, où il baissait la tête quand il passait dans les couloirs. Ludwig essayait parfois. Il allait le voir dans la forêt quand il s’occupait des créatures magiques, mais il voyait bien qu’Aki mettait de la distance. Alors il prenait sur lui, faisant comme si de rien n’était, s’occupant d’autres choses. Il flirtait avec Aurora, la professeur d’astronomie, qui ne manquait jamais une occasion pour lui rappeler ses anciens exploits quand il était chef de la brigade des aurors, quelques années auparavant. Au moins, il en apprenait plus sur lui-même, ce qui n’était pas une mauvaise chose, assemblant aussi le puzzle de sa grande réputation qui n’était pas pour lui déplaire. Encore aujourd’hui, au petit déjeuner, elle lui avait dit assez fort, que si ça avait été lui, qui traquait Sirius Black, cela aurait fait un moment qu’il l'aurait arrêté. Il n’était pas appelé l’Attrapeur pour rien. Il avait mis sous les cellules d’Azkaban les plus fidèles soldats de Voldemort. Ce n’était pas la seule chose qu’il avait appris au petit déjeuner. Une lettre étrange lui était parvenue, qu’il avait lu en coup de vent avant de la ranger dans sa veste. Il n’avait juste jeté qu’un coup d’oeil, mais certains termes lui avaient mis la puce à l’oreille. Il la lirait tranquillement après. Aujourd’hui, les troisièmes années allaient pour la première fois découvrir le charme de Pré au Lard et il faisait partie des professeurs les accompagnant jusqu’à l’entrée du village. Il s’était dit que c’était aussi l'occasion pour lui, de visiter cet endroit magique !

Ludwig eut une petite moue de tristesse quand Harry vint lui demander de signer son autorisation de sortie. Malheureusement il ne pouvait pas déroger à la règle. Puis il savait qu’ainsi, il pourrait apprendre avec Remus à se défendre contre les détraqueurs, ce qui n’était, en soi, pas une mauvaise chose. Il remarqua qu’Akihiro se tenait à côté du professeur Chourave qui ramassait les autorisations des Poufsouffle. Il lui fit alors un petit sourire avant de partir pour accompagner les élèves de sa maison. Le trajet fut sympathique, à travers la forêt, discutant de tout et de rien. Il les appréciait ces petites têtes blondes. Une fois arrivé au village, il leur répéta les dernières consignes avant de les laisser filer. Les mains dans les poches de son long manteau noir, il se mit alors à se balader, saluant les commerçants, qui avaient l’air de le connaître. Il fit le tour des boutiques, faisant quelques emplettes, ici non plus ce n’était pas l’argent qui lui manquait. Au détour d’Honeyduck, il tomba nez à nez avec Akihiro. Il eut alors un grand sourire, lui tendant son paquet de dragées.

“Une petite balade vers la cabane hurlante, ça te dit ?”

Même s’il savait que c’était un lieu touristique, il se doutait que les élèves seraient plus attirés par Zonko et Honeyduck. Au moins, ils pourraient profiter du sentier qui était à l’orée du bois. Commençant à prendre la direction, il laissa le silence s’installer. Seuls leurs pas dans la neige se faisaient entendre. Au bout de quelques minutes, Ludwig sentit que ce silence gênant allait l’énerver, poussant plusieurs fois de lourds soupirs.

“Alors, tes cours ? Ça se passe bien ?”

Oh oui, il avait l’impression d’être de retour en arrière, quand il avait l’impression -s’en était pas qu’une- que ses phrases étaient bateaux et que Aki n’avait qu’une envie, partir loin de lui.

“Et ton intégration ? J’ai cru voir que tout le monde t’apprécie ! C’est bien.”

Comment ne pouvait on pas apprécier Akihiro ? Franchement ! Il était si mignon, si adorable, intelligent et cultivé. On ne pouvait que l’apprécier c’était certain.

“Enfin sauf Rogue, mais lui … à savoir s’il apprécie quelque chose dans sa vie à part le noir et la saleté.”

Il avait compris pourquoi Rogue ne l’aimait pas. Parce qu’il avait été l’auror qui l’avait dénoncé au ministère, avant que Dumbledore ne prenne sa défense. Déjà qu’il était méfiant envers le maître des potions, il l’était encore plus maintenant. Au moins, leur haine était réciproque. Ludwig était tout ce que Severus détestait, l’incarnation même du pur gryffondor.

“Si jamais il te pose des soucis, il faut que tu me le dises ! J’irais lui toucher quelques mots …”

Ludwig avait son petit sourire combatif. Exploser Rogue en duel serait formidable, encore plus s’il pouvait défendre l’honneur d’Akihiro. Maintenant qu’ils étaient éloignés de Prè au Lard, qu’ils étaient seuls, il se rapprocha de lui, glissant sa main dans la sienne. Rien que ce petit contact était déja agréable. C’était beaucoup plus dur qu’il ne le pensait, de faire comme si de rien n’était alors qu’il l’avait tous les jours sous les yeux. Après tout, il s’était dit qu’il l’avait déja fait pendant une dizaine d’années, il pouvait très bien le refaire. Or, c’était différent, vu qu’il avait goûté à la vie commune avec lui. Chaque jour qui passait, il se rendait bien compte qu’il était la personne qu’il avait toujours voulu avoir à ses côtés. Arrivant devant la cabane hurlante, ils restèrent encore une fois pendant un moment sans rien dire avant que Ludwig ne fasse un mouvement sur le côté pour aller l’explorer.

“De ce que j’ai lu, c’est la maison la plus hantée de Grande Bretagne, mais en vérité, c’était juste Remus pendant sa scolarité, et même maintenant.”

Il avait aidé à remettre en place les sortilèges protégeant la cabane du loup garou que Remus devenait à chaque pleine lune. Il se demandait si les habitants feraient un jour le rapport. Après tout, elle avait été silencieuse pendant de nombreuses années, et maintenant elle recommençait à émettre des bruits effrayants. Quand même, pour un village de sorciers … Mais tant mieux, au moins son ami n’était pas découvert.

Il posa son regard sur Akihiro, qui observait silencieusement la cabane. Il avait tant envie de le prendre dans ses bras, mais il préféra ne rien faire, il n’avait pas envie de le forcer, il préférait qu’il vienne de lui-même, comme avant. De toute façon, il pouvait rester des heures à le contempler, ce n’était pas quelque chose qui le dérangeait. Néanmoins, sa contemplation fut interrompue par un hibou qui arriva directement sur Akihiro, se posant sur son épaule, une lettre dans son bec. Curieux, il ne fit rien, fronçant quand même les sourcils quand ce dernier lui expliqua qu’il devait rentrer au château. Il n’eut même pas le temps de lui dire qu’il l’accompagnait qu’il vit Akihiro partir en courant. Ok … c’était étrange. S’il ne le connaissait pas aussi bien, il n’aurait certainement rien dit, mais il avait vu passer dans son regard de la peur. Même l’expression de son visage, qui s’était voulu neutre, ne l’était pas. Bizarre, bizarre.

Ludwig décida de rentrer à Poudlard. Lui aussi avait sa lettre qui l’attendait sur son bureau. Avant de rentrer dans ses appartements, il fit un détour par les cuisines pour demander aux elfes de maison de lui mettre dans une boîte, un bon repas. Il n’avait pas mangé à midi et son ventre lui faisait comprendre. Une fois rassasié, il se mit à son bureau, ouvrant à nouveau la lettre. Elle n’avait aucun sens ! Elle parlait de fleurs, d’animaux, de campagne, comme si on lui racontait des vacances. Elle n’était même pas signée ! Il l’examina pendant un long moment avant de lancer quelques sorts dessus. Forcément, il se doutait que ce n’était pas une simple lettre et il avait raison. Elle était protégée par de puissants sortilèges, qu’il réussit à défaire au bout d’un moment. Les lettres se mirent à bouger pour former des nouveaux mots, un nouveau texte avec cette fois, un sens beaucoup plus précis.

“Vous ne m’avez toujours pas fait remonter de nouvelles informations sur la mission que vous avez confiée à Akihiro au sein des mangemorts. Rendez vous dans mon bureau, 22h, ce soir.”

Ludwig du relire plusieurs fois la lettre avant de relever la tête, un peu éberlué. Qu’est ce que c’était que ça … Lui ? Lui il avait donné une mission dangereuse à Akihiro. Hhaha non, c’était sans doute une erreur. De un, jamais il n’aurait fait ça, de deux, il avait bien cru comprendre, que c’était la première fois qu’ils se rencontraient en Septembre. Ce n’était donc pas possible. Dumbledore devait se tromper. Même s’il était le sorcier le plus puissant, il pouvait faire des erreurs -et quand on voit ce qu’il fait avec Harry- … Néanmoins, il n’eut pas le temps d’en réfléchir plus qu’un des tableaux dans son bureau se mit à hurler.

“Vite vite Ludwig ! Il y a eu un drame, chez les gryffondor !”

Fourrant la lettre dans sa poche, il se précipita à l’extérieur. Cette fois, il n’eut pas de mal à trouver son chemin vu l’attroupement des élèves, dont la moitié était paniquée. Albus et Rusard arrivèrent sur le coté gauche et Ludwig les suivit, se frayant un chemin. Le portrait de la Grosse Dame, porte d’entrée du dortoir était mutilée, saccagée et surtout, elle avait disparu. Elle n’était pas allée loin vu qu’elle se trouvait quelques tableaux plus loin, se cachant derrière un gros hippopotame. Albus lui demanda si elle avait vu ce qui s’était passé et la réponse ne tarda pas à tomber. Sirius Black était dans le château et il avait essayé de rentrer chez les Gryffondor. Ludwig remarqua qu’Albus lui lança un petit regard avant de tonner que tous les élèves se rejoignent dans la grande salle. Faisant son travail de directeur, il conduisit les siens, essayant de les rassembler pour éviter qu’il ne se disperse. Ça ne pouvait pas être une coïncidence. Tout était lié. Une fois que tous les élèves étaient dedans, il rejoint Minerva pour actionner les défenses, aussi remarquables qu’à Erebor.

“Je vais patrouiller au niveau du 4e étage.”

Minerva hocha la tête et il essaya de s’y rendre, avec ses foutus escaliers. En chemin, il croisa Akihiro. Bien, il avait deux mots à lui dire. Tournant la tête pour voir qu’il n’y avait personne, il lui attrapa le bras, plus violemment qu’il ne lui aurait voulu pour l'entraîner dans une classe vide qu’il verrouilla d’un coup de baguette magique.

“Ton bras ! Montre moi ton bras.”

Il le vit reculer mais l’attrapa à nouveau, sans ménagement, remontant sa manche. Il devait savoir ! Il pointa sa baguette dessus et la marque des ténèbres apparut. Ludwig ferma les yeux, poussant un soupir avant de reculer.

“Bon sang Aki, comment est ce que tu as pu accepter ça !”

Passant une main sur son visage, il lui fit face avant d’aller lancer, le berçant doucement tandis qu’il l’entendait sangloter. C’était impossible … pourquoi est-ce qu’il avait accepté ça ? Pourquoi faire une chose aussi folle, aussi perilleuse que d’être un agent double ! Comment même, avait-il pu émettre cette idée ! Lui qui protéger Akihiro comme s’il était le plus pur des diamants.

“Je suis désolé. Si désolé … Jamais je ne m’aurais cru capable de te demander une chose pareille.”

Fouillant dans sa poche, il en sortit alors la missive de Dumbledore, qu’il lui montra, tout en se maudissant lui-même.

“J’ai reçu ça ce matin … C’était codé, je l’ai déchiffré cet après midi. J’en ai commencé à déduire que tu avais infiltré les mangemorts à ma demande mais ce n’est pas possible ! Jamais je ne t’aurais mis en danger de la sorte ! Albus doit avoir un plan !”

C’était certain … mais comment le lui demander sans éveiller les soupçons du directeur.

“Bon … pour l’instant on doit continuer comme ça, avec l’entrée de Black, tout va être chamboulé. Les patrouilles vont être renforcées. Je vais demander à ce que je sois avec toi, comme ça, on pourra aller au rendez-vous d’Albus ensemble.”

Déverrouillant la porte où cas où, il se rapprocha à nouveau d’Aki, déposant un baiser sur son front. Il était révulsé par l’idée même de ce qu’il lui avait demandé. Comment … C’était le seul mot qu’il revenait dans son esprit, avec le pourquoi. N’importe qui aurait pu faire le job, mais pas Akihiro ! Soupirant une énième fois, il reprit la missive, avant de sortir de la pièce. Le couloir était désert, heureusement pour eux. Ludwig pensa qu’on allait encore plus le solliciter maintenant que Black était là. Quand ils arrivèrent dans la grande salle, les étudiants étaient en train de manger. Enfin certains, la majorité était bien trop inquiète pour avaler quelque chose. Passant entre les tables, il vit Albus discuter avec Flitwick. Ce dernier prit congé pour aller vers la table des Serdaigles et Ludwig en profita pour s’avancer.

“Pas de traces de Black au 4e étage. Entre nous, je ne pense pas qu’il se soit attardé dans les lieux.”
“C’est sur … jamais je n’aurais imaginé qu’il puisse nous affronter directement.”

Ludwig resta silencieux, observant les réactions du sorcier, qui avait levé la tête vers le ciel magique.

“Ce genre de personnes… pensent être plus forts que n’importe qui.”

Il ne pouvait pas dire qu’en vérité, Sirius n’était pas un mangemort qui voulait absolument tuer Harry Potter … Ou justement si, il allait le dire, mais pas maintenant. Albus lui glissa un petit papier dans la main avant de partir vers les tables comme si de rien n’était. Il y jeta un œil. C’était bien pour le rendez-vous, qui se tiendrait dans la salle des trophées, plutôt que dans son bureau. Forcément, étant le directeur, il ne pouvait pas trop s’absenter de la grande salle, il devait être la figure tutélaire de la situation. Rangeant le papier dans la poche arrière de son pantalon noir, il alla voir Minerva, qui était entrain de griffonner sur un grand parchemin.

“Pour le premier quart de rondes, je m’occupe du rez-de -chaussée avec Akihiro.”

Elle hocha la tête et Ludwig reparti avec un petit sourire. Pour l’instant, il devait aller voir les élèves de sa maison, leur redonner courage et leur enlever la peur en leur faisant passer une soirée plus agréable.


(c) DΛNDELION
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Akihiro Dawson
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•Lucifer ça suffit !
• Mais ce n'est pas de ma faute si je rigole à cette nouvelle ! Toi ! Aki ! Te marier ! C'est juste drôle !


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• Bon Emy, je veux que ça soit toi qui s'occupe de mon mariage ! Mais tu me fais un truc grandiose okay ?
• Oui ... un truc grandiose ! Mais grandiose comment ? grandiose grand ou grandiose encore plus grand ?



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________________________________________ 2021-02-15, 17:10


OHMYGOD, I'm the teacher!
Ludwig & Akihiro


« Draco dormiens nunquam titillandus.»


Le début du trimestre fut… Plus éprouvant qu’il ne l’aurait cru. La révélation de son statut de Mangemort l’avait incroyablement touché, trop même, et il avait été plus fébrile que jamais au contact des autres. C’était simple, Akihiro se dégoûtait, surtout lorsqu’il constatait à quel point les autres lui faisait confiance. Remus, McDonagall, Professeur Chourave… Tous lui parlait avec tant de gentillesse, tant de confiance, tant d’amitié… Qu’il avait envie de vomir, tant c’était insoutenable. Plus d’une fois, il avait faillit craquer, et révéler son secret, peu importe les plans de cet Akihiro dans ce monde là, mais à chaque fois qu’il y pensait, Severus Rogue apparaissait au coin de son regard, tel un vautour, prêt à l’achever d’un sortilège dans le dos. Plus que jamais, il avait peur de lui. Et pourtant, il ne lui reparla plus, pas même une seule fois. Mais son regard… Akihiro le savait, si il le trahissait, il le tuerait… Et pas que lui.

L’idée de perdre Ludwig, même dans ce monde, lui était insoutenable, pire que sa propre mort. Et… c’était peut-être pareil pour son alter-ego. A force de discuter avec Remus, mais aussi grâce à quelques journaux, retrouvés au fond de sa valise, Akihiro avait finit par recoller quelques morceaux de l’histoire qui les unissait. Il avait fait ses études en même temps que Ludwig, tout deux dans ce château. Ils avaient grandis ensemble et avaient même finit par se « fréquenter ». Les guillemets étaient présent à chaque fois qu’il le mentionnait, Aki en déduisit donc que c’était une façon poli de dire qu’il n’avait pas choisit de ne pas être ‘officiellement en couple’ avec lui. Et pour être franc… ça ne l’étonnait pas. Il avait déjà parler avec Warren de l’adolescence de Ludwig, et il avait toujours été un charmeur -et dans ce monde, ça ne s’arrangeait d’ailleurs pas avec l’âge, Akihiro avait envie d’étrangler Aurora régulièrement… Puis il y avait eue des pages arrachées, qu’Akihiro avait fait réapparaître par magie, qui décrivait comment Ludwig l’avait larguer, plusieurs années plus tard. Il avait beau ne pas être celui qui les avait écrit, Aki sentit immédiatement une boule se former dans sa gorge, et des larmes lui venir aux yeux. Il… Son alter-eog avait très mal vécu cette période de sa vie, et il comprenait désormais beaucoup mieux pourquoi une vague d’angoisse le traversait lorsqu’il posait les yeux sur lui désormais… Ainsi que de la colère. Il lui en voulait toujours. Et il l’aimait toujours.


Autant dire qu’après ces révélations, Akihiro appliqua à la lettre les demandes de Ludwig. Il ne l’approcha tout simplement plus, et quelque part, cela lui fit beaucoup de bien. L’angoisse et la colère qu’il ressentait pour lui ne pouvait pas s’ajouter au dégoût et à la peur qu’il ressentait sans cesse quand il songeait au fait qu’il n’était qu’un répugnant Mangemort. Déjà qu’il vomissait régulièrement d’angoisse… Il devait… Respirer. Au moins un petit peu. C’est pour cela qu’il éprouva une grande passion pour ses cours, à l’instar de son alter-ego sans doute. Les créatures… Lui faisait un bien fou. Avec eux, tout lui semblait tellement plus simple. Certes, certaines d’entre elles étaient agressives et revêches, tel les Strangulots qu’il fit étudier aux troisièmes années, mais c’était tellement plus simple de les comprendre et de les aider ! Tellement plus accaparant aussi, l’obligeant à ne songer à rien d’autre… C’était réconfortant, cela lui faisait du bien, et visiblement, cela plaisait à ses élèves. Bon, il avait encore du mal avec certains Serpentards et quelques Serdaigles particulièrement réfractaires, mais dans l’ensemble, cela se passait plutôt bien. Et c’était tant mieux….

Le temps passa plus vite qu’il ne s’en rendit compte, et finalement, il fut surpris d’entendre Chourave lui proposer de l’accompagner, pour chaperonner les élèves lors de leur première sortie à Pré-au-Lard. Le Professeur Chourave était comme une deuxième maman, un peu loufoque et pleine de terre, pour Akihiro et il accepta avec plaisir de l’aider ! Et puis, il avait toujours rêver de goûter aux boissons des Trois Balais, quand il lisait les livres ! Et puis il y avait les sucreries de Zonko et Honeyduck ! Il fallait qu’il les teste ! Chourave parut positivement apprécier son enthousiasme et après une petite marche à travers la Forêt Interdite -qui était clairement devenu un refuge pour Akihiro, qui y recueillait nombres de petites créatures et de plantes, ils finirent tous par arriver au petit village, ce qui fit presque trépigner Akihiro de plaisir ! Ni une, ni deux, après quelques mots de rappel à l’intention de ses élèves, il fila jusqu’à la boutique de bonbons, accompagné de… Eh bien de tous ses élèves, en fait. Cela fit sourire Akihiro au point de ne même pas remarquer quand, les mains chargées de Patacitrouilles acidulés et autres dragées, il manqua de peu de rentrer dans Ludwig !

Aussitôt, son corps entier se figea, son sourire même se fânant en quelques secondes. Le rouge lui brûla tout le visage, et le sang sembla refluer de tout son corps pour irriguer ses jambes, lui intimant de fuir. La sensation fut encore pire lorsqu’il lui proposa d’aller faire un tour avec lui ! Lui...Mais.. Mais… Mais pourquoi ?! Il voulait… Et si Rogue… Milles questions se mirent à tourner dans son esprit au point de lui donner le tournis, avant de finalement se rendre compte qu’il n’avait pas vraiment le choix. Si il disait non, il aurait l’air suspect. Et puis… Une part de lui en avait un peu envie… Il finit donc par hocher la tête, avant de l’enfoncer dans son écharpe, sans toucher à ses bonbons. Curieusement, il n’avait plus du tout faim… Un silence de plomb s’installa entre eux, et Aki manqua presque de sursauter lorsque Ludwig finit par le briser.

-Oh euh… oui, oui… Et.. Toi ? Tu… ça te plaît d’enseigner ?

Sa voix était étouffée par son écharpe, mais il ne bougea pas pour autant. Comment pouvait-il lui parler, alors que ça le mettait en danger ? Et si Rogue l’apprenait ?!! Aki eu même du mal à déglutir lorsque Ludwig le mentionna, manquant de peu de tomber à genoux en pleurant et en lui demandant pardon. Mais non ! Il devait rester fort ! Il devait le faire… Pour Ludwig.

-N.. Non, non, ne t’en fais pas, je vais m’en sortir, et puis de toute façon, c’est Rogue, hein, il n’aime personne !

Il aurait pu continuer sur sa lancée, parlant beaucoup plus vite qu’il ne le pouvait en réalité, mais il s’interrompit en sentant la main de Ludwig prendre la sienne. Aussitôt, un frisson lui parcourut l’échine, se diffusant dans tout son corps. Bon sang… Ce qu’il lui manquait. Ce monde l’avait forcer à enfiler la tenue de son alter-ego, qui détestait (ou plutôt, essayait de détester) Ludwig mais… Lui non. Ludwig lui manquait tout le temps. Du lever au couché, des repas aux bains, tout lui rappelait à quel point il ne pouvait plus vivre sans lui. Pourtant, il le devait, il le savait, il le fallait ! Mais… C’était tellement dur… Il profita de ces instants, simplement, essayant de s’en imprégner, avant que Ludwig ne finisse par les guider vers la Cabane Hurlante, lui expliquant ce que tout les deux savait de sa légende. Il rangea ses mains dans ses poches, s’obligeant à garder les yeux sur la bâtisse, quand soudain, il sentit un certain poids se poser sur son épaule. C’était un beau hiboux, d’un brun profond, porteur d’une lettre , à son intention. Malgré lui, Akihiro fit une moue, surprise, avant de donner un galion au hiboux et de craquer le sceau pour extraire la lettre. Et aussitôt, son ventre se serra.

-Il… Il faut que je rentre au château.

Il l’avait dit dans un souffle, sans même regarder Ludwig. Par réflexe, il chiffonna la lettre, la mettant dans sa poche avant de partir en courant vers la Forêt Interdite. Non ! Comment Rogue avait-il pu savoir ?! Qui avait pu lui dire ?! Malfoy ? Non, quand même. Mais… Il ne pouvait pas… Courant aussi vite qu’il le pouvait, il s’engouffra dans la Forêt, finissant même par appeler son balais pour se rendre au plus vite au château, se rendant d’ailleurs directement au sommet de la tour est. Là, Rogue, son infini expression de mépris sur le visage, lui dédia un claquement de langue audible.

-Ta discrétion me ravi.

Akihiro ne dit rien, se contentant de le fixer avec peur et déférence. D’un coup de baguette, Severus s’assura de leur isolement, avant de s’approcher d’Akihiro.

-Black sera là ce soir. Arranges-toi pour qu’il puisse entrer au Château. Les Détraqueurs feront le reste.
-Quoi ? balbutia Akihiro, incrédule.

Alors c’était comme ça qu’ils avaient fait ! Faire entrer Sirius, espérer qu’il se fasse prendre, et comme tout le monde le pensait coupable… C’était logique ! Mais… Mais Sirius était innocent ! C’était un homme bien ! Il devait… Il ne pouvait pas lui faire ça ! Pourtant, l’expression de Severus ne lui donnait clairement pas le choix. Pas plus que l’intonation, traînante, de sa voix, lorsqu’il se pencha vers lui.

-Ne le déçois pas.

Akihiro du se rendre en vitesse aux toilettes pour y vomir, une fois qu’il fut descendu de la tour. Il… Il allait devoir… Mettre un homme bien en danger de mort. Bon.. Dans le livre, il s’en sortait mais… Mais et si ici… Rien que d’y penser, il revomit une seconde fois, les larmes aux yeux. Il fallait… Il devait… c’était insensé…

Quelques heures plus tard pourtant, le portrait de la Grosse Dame était vandalisé. Un vent de panique se répandit dans le château, et Akihiro dut user de tout son sang froid pour rassurer ses élèves, et tenter de les rassembler. Les Gryffondors avaient affluer en masse dans les couloirs, hurlant le nom de ‘Sirius Black’, et la panique avait prit à tous les étages. Avec Chourave, ils avaient fait de leur mieux pour rassembler le plus grand nombre dans la grande salle, et Akihiro décida d’aller chercher les derniers lorsqu’il fut brusquement attraper par le bras et tirer dans un pièce sombre. Un instant, il eu l’espoir que ce soit Sirius, une seconde, il eut peur que ce ne soit Voldemort lui même. Mais ce fût Ludwig, et tout compte fait ce fût aussi bien et pire à la fois.

Violemment, il exigea de voir son bras, et Aki eu beau tirer de toutes ses forces, Ludwig l’était bien plus que lui. Il serra au point de lui faire mal, laissant des traces sur son poignet, et après une dernière tentative pour l’en empêcher, Akihiro vit finalement le tatouage apparaître dans l’ombre, sur les cicatrices et les brûlures. Et aussitôt, il fondit en larmes, se laissant tomber à même le sol, sans même parvenir à murmure quoi que ce soit. Il avait honte, mal et envie de vomir à nouveau. Il eue un sursaut, horrible, en sentant Ludwig le toucher, pensant un instant qu’il allait lui faire du mal, mais à la place, il l’enlaça, et le berça doucement, sans rien dire. Et si Akihiro ne comprit pas pourquoi il faisait cela, il s’agrippa à son col comme à une bouée de sauvetage. Il mit cependant un moment à comprendre ce qui Ludwig essayait de lui faire comprendre.

-Tu… Tu as… Quoi ? parvint-il à articuler, difficilement, avant de regarder à son tour la lettre de Dumbeldore.

Ainsi, c’était à sa demande qu’il avait fait cela. Tout d’un coup, tout semblait beaucoup plus logique. Et même… Beaucoup plus facile à comprendre. Bon, cela le terrifiait toujours et le dégoûtait au plus haut point mais si c’était pour Ludwig… Akihiro était capable de tout. D’absolument tout.

-Attends… ! fit-il, retenant Ludwig par le bras, en s’essuyant les yeux du plat de la main. C’est moi ! C’est moi qui ai fait entrer Sirius… Rogue… Il voulait qu’il soit attrapé et que les Détraqueurs...

Il eu un frisson, rien que d’y penser.

-Je… Je pense pas qu’il soit encore là ! Il a du passer par… J’ai jeter un sortilège de confusion sur… Une porte qui… N’était pas protéger du coup… Il a du en profiter mais je suis sûr qu’il est parti maintenant !

Reprenant, difficilement, sa respiration, il s’essuya le visage et cacha à nouveau son corps sous une peau nette et sans tâche, avant de quitter la pièce. Il aurait tout donner pour que Ludwig l’embrasse et lui dise que tout irait bien, mais… Ce n’était pas le cas. Et ils le savaient tout les deux.

Akihiro rejoignit la Grande Salle peu après Ludwig, qui se dirigea immédiatement vers Chourave. Les pauvres Pouffsouffle étaient si secoués que la majorité ne mangeaient rien ! Aki du même prendre quelques premières années dans les bras pour les rassurer, et cela lui fit autant de bien qu’à eux. Akihiro était toujours le même, il avait besoin de contact, de chaleur humaine. Ces derniers temps avaient été bien plus dur moralement qu’il ne l’avait cru… Dumbeldore décréta, dès la fin du repas, qu’exceptionnellement, toutes les maisons dormiraient sur place. Ce qui provoqua bien sûr de nombreuses réactions et angoisses de la part des élèves, qu’ils durent à nouveau rassurer. Puis, lorsqu’il fut l’heure, Akihiro s’éclipsa à son tour, partant prendre son quart de garde, au côté de Ludwig. Il lui apprit alors qu’ils n’avaient plus rendez-vous au même endroit, mais bien plus près, ce qui angoissa immédiatement Akihiro.

-Et si Rogue nous voit ? Je sais qu’il ne travaille pas vraiment pour… Tu-Sais-qui, mais il doit bien lui rendre des comptes, lui aussi ? Je ne ceux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit !

Accélérant, ils finirent par arriver au lieu dit, où Dumbeldore les attendait, son air infiniment sage toujours lisible sur son visage.


-Ludwig, Akihiro. Merci d’avoir fait aussi vite. Je crains malheureusement que nous n’ayons que peu de temps.
-Professeur, c’est moi qui ai permit à Black d’entrer dans le Château. Vous-savez-qui espérait… Que les Détraqueurs l’attraperaient.

Il l’avait dit sans même une once d’hésitation, regardant Dumbeldore droit dans les yeux. Curieusement, maintenant qu’il savait qu’il n’était pas un abjecte traître… Son estomac s’en portait bien mieux.

-Voilà qui est… Curieux. Et intéressant. Des Patacitrouilles ?
(c) DΛNDELION


Ludwig T. Oakenshield
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Ludwig T. Oakenshield

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A Window to the Past } feat Akihiro Dawson _



________________________________________ 2021-02-21, 18:16


A Window to the Past
Ludwig & Akihiro



« Si vous réussissez ce soir, plus d’un innocent aura la vie sauve. Trois tours devraient suffire je pense.. - Dumbledore. »


Il devait faire preuve de tout son sang froid pour ne pas aller taper dans le premier mur venu. Qu’est ce que son double avait pensé faire en nommant Akihiro comme espion ! C’était de la folie ! C’était insensé ! Son double n’était qu’un parfait crétin qui allait mettre en danger la chose la plus précieuse à ses yeux. Le pire, c’est qu’il ne pouvait pas refuser. Il connaissait Aki, il n’avait pas besoin d’en savoir plus pour se douter qu’il avait dû accepter fièrement de pouvoir aider. Mais non ! Non ! Il refusait ça ! Et si les partisans de Voldemort le découvraient … Ludwig ne voulait même pas penser à toutes les horreurs qui lui infligeraient avant de l’achever. Le pire, c’est que tout était en marche. Aki venait de lui avouer que c’était lui, qui avait fait rentrer Sirius sur ordre de Rogue. Bon, en soit, Sirius n’était pas vraiment le souci vu qu’il était innocent. Non, c’était plutôt de savoir que Rogue veillait et parlait à Akihiro en secret. Oh ça le révulsait d’autant plus mais il s’était retenu d’aller lui casser la gueule en le croisant dans la grande salle. Il avait dû se séparer d’Aki pour aller s’occuper de sa maison alors qu’il avait encore pleins de questions à poser. Il devait prendre sur lui et faire comme si de rien n’était, ce qui se traduisit par une humeur assez maussade et le sourire mesquin de Rogue n'arrangea rien à la situation.

“Vous pensez vraiment qu’il est ici ?”
“On s’en fout ! On sait que vous êtes le meilleur des aurors ! Il n'a aucune chance !”
“ Ouais ! Il est con d’être rentré alors qu’il y a vous, et Dumbledore !”
“C’est vrai qu’il est là pour Harry ?”
“Nous aussi on va le défendre ! On touche pas au bro !”

Ludwig esquissa néanmoins un sourire quand les Gryffondors lui posèrent un milliard de questions. Il n’était pas étonné au final, d’en être le directeur. Il se reconnaissait entièrement dans les valeurs et leurs têtes brûlées, à toujours vouloir aller de l’avant, faire preuve d’un courage sans borne, parfois suicidaire et avoir un sacré tempérament. Il discuta pendant un moment avec eux, essayant de les rassurer comme il pouvait, ébouriffant même la tête de ceux qui vantaient les exploits qu’il avait réalisés durant sa grande carrière d’auror. Après le repas, au lieu de prendre la direction des salles communes, le directeur décréta que la nuit se passerait dans la Grande Salle. S’il put remarquer que certains élèves avaient peur, les siens en tout cas étaient plutôt content de ce changement d’environnement. Il entendit même Fred et George Weasley parler de soirée pyjama, ce qui le fit encore plus sourire, lui donnant une petite idée.

“Vous deux !”

Les deux rouquins qui étaient en grande discussion avec Lee Jordan se retournèrent comme un seul homme pour lui faire face.

“Veillez à ce qu'aucun Gryffondors n’aient le moral en baisse.”
“Vous voulez dire …”
“... qu’on est chargé de mettre l’ambiance ?”
“Si le mot raisonnable est respecté, qui sait, des points pourraient bien tomber.”

Ludwig leur fit un clin d’oeil avant de continuer à marcher dans leur allée, les entendant se taper dans la main tout en partant dans le sens opposé. Il vérifiait que tous avaient pu récupérer leurs affaires de nuit. Malgré la situation tendue, sa maison en tout cas, profitait de ce remue- ménage. C’était bien la première fois que les garçons pouvaient dormir dans la même pièce que les filles, ce qui ne manquait pas de les faire réagir. Plusieurs élèves lui avaient demandé s’ils pouvaient aller dans les allées des autres maisons, et Ludwig avait accepté en leur disant que si on leur disait quelque chose, il serait là pour les défendre. Mais il était persuadé qu’on ne leur dirait rien. Tous les professeurs savaient qu’il y avait des entorses au règlement en temps normal alors maintenant, où la peur régnait, c’était logique que l’étincelle de la vie prenne le dessus. Il n’y avait que Rusard et Rogue, les deux rabats joies coincés du cul pour faire chier des adolescents aux hormones en feu découvrant les plaisirs de la vie. Il se doutait bien, que lui-même, à cet âge-là, avait dû faire de nombreuses incartades au règlement concernant ce sujet.

“Potter !”

Harry était assis sur son matelas, les genoux contre la poitrine. Il fixait un point dans le vide avant de tourner la tête rapidement vers lui. Ludwig posa sa main sur son épaule pour être le plus réconfortant possible.

“Je te jure qu’il ne te fera aucun mal.”

Le jeune homme lui fit un petit sourire de remerciement avant de pousser un énorme soupir.

“Il est juste venu finir ce que Voldemort a commencé, comme Quirrell y a deux ans.”
“Non. C’est beaucoup plus compliqué … et … c’est pour cela que je te dis qu’il ne te fera aucun mal.”

Il ne pouvait pas lui dire qu’en vérité, Sirius le protégerait au péril de sa vie. Il était le fils de son meilleur ami, et pas un vulgaire pion à la solde des méchants. Or tout le monde en était convaincu, Harry comprit. Le jeune homme lui lança un regard étonné mais Ludwig n’y répondit pas. Au moins, peut-être, il le ferait réfléchir un peu plus, sachant qu’il allait entendre dans pas longtemps de la part de Rosermeta et Fudge, l’opinion de tous.

Ludwig continua de veiller sur ses élèves jusqu’à une heure avancée avant de rejoindre le groupe de professeurs non loin de là. Minerva expliquait encore une fois les consignes de sécurité, les quarts de rondes, et tout ce qui avait à savoir. Ludwig jeta un coup d’oeil à la grande horloge. L’heure d’aller voir Dumbledore approchait et il avait une certaine hâte. Il allait partir en compagnie d’Akihiro pour faire son premier quart de tour quand il entendit Minerva l’appelait. Elle avait le visage soucieux, ce qui en soit, n’était pas étonnant.

“Ludwig … vous … le ministère … nous a rappelé que même si vous êtes professeur ici depuis deux ans, vous êtes toujours considéré comme le meilleur auror de votre génération.”

Il l’avait compris. Il avait retrouvé de nombreuses coupures de presse où son nom apparaissait. Il avait fait une carrière détonante par le nombre de mangemorts qu’il avait arrêté et tué. Il était considéré comme un héros. On lui avait remis différentes médailles, notamment l’ordre de Merlin, 1e classe, qu’il avait eu, justement, deux ans auparavant. Un rire amer était sorti de sa bouche en le découvrant et cet article n’avait de cesse de tourner dans son esprit depuis qu’il savait qu’il avait demandé à Aki d’être espion. Comment ! Comment cela se pouvait il alors que lui-même avait subi une chose pareille et qu’il avait décidé de son propre chef, de rentrer au sein d’un des groupuscules les plus dangereux de mangemorts qu’il y avait encore pour les abattre de l’intérieur. Il avait failli y rester et les stigmates qu’il avait sur sa peau le lui rappelait constamment la barbarie de ces mécréants.

“Je sais … que vous n’avez pas besoin de rappel de votre statut mais … Sachez que si vous trouvez Black, vous …”

Il lança un petit regard à Akihiro sur le coté avant de regarder Minerva qui déglutit, prenant une inspiration.

“... avez l’autorisation d’utiliser tous les procédés magiques des aurors dans l’enceinte de Poudlard pour nous protéger.”

Ludwig hocha la tête. Il n’avait pas besoin d’en entendre plus pour comprendre qu’elle venait de lui donner la permission de le tuer. Il avait lu dans un ancien livre de formation des aurors qu’il avait trouvé, qu’ils pouvaient faire jeu égal avec ce qu’ils combattaient. Pouvoir ainsi utiliser la magie noire sans aucunes sanctions possibles. Ce qui en soit était logique, combattre le feu par le feu. Il allait partir quand elle lui rajouta, un sourire triste sur son visage ridé.

“Je suis désolée Ludwig … je sais que Black et vous … Étiez proches durant vos études…”
“Ne vous inquiétez pas Minerva, mon devoir passe avant tout.”

Son ton avait été sans appel, son visage fermé pour ne montrer aucunes réactions. En soit, il n’était pas si étonné que ça. Il avait vu à travers les films le caractère de Sirius, et c’était sur que plus jeune, ils auraient clairement pu être amis. Minerva venait de le confirmer, mais heureusement qu’il était réputé intraitable en affaire, on ne pourrait l’accuser de corruption le jour où il prendra sa défense. Du moins il espérait. Marchant rapidement pour sortir de la grande salle, il tourna la tête vers Akihiro, qui avait été silencieux.

“Ne t’en fais pas pour Rogue… au moindre pet de travers, je l’embroche.”

Et là, il était véritablement sérieux. Si Rogue tentait quoi que ce soit sur Akihiro, Ludwig ne le tolèrerait pas. S’il tentait quelque chose sur lui-même, il prendrait un malin plaisir à le ridiculiser comme il se doit.

“Je reste persuadé qu’il est toujours un partisan de Voldemort. Quoi que Dumbledore en dise.”

Cette histoire d’espion pour le bien était bidon. Puis son addiction aussi pour Lily était malsaine. Au fond, il n’avait qu’à s’en prendre à lui-même pour sa mort. Après tout, c’était lui, qui avait livré la prophétie au seigneur des ténèbres et maintenant il se vengeait sur Harry, comme si, limite, c’était de sa faute. Quel connard quand même.

“Il ne peut rien dire, c’est Minerva qui a fait les groupes. Il n’allait tout de même pas la contredire.”

Il lui fit un clin d'œil, charmeur, comme souvent en sa présence avant d’accélérer le pas. Avec tout ça, ils risquaient d’arriver en retard, même si la salle n’était pas très loin. Ils avaient décidé de passer par un autre chemin, jamais emprunté, pour ne pas se faire remarquer. Dumbledore était déja là. Personne n’eut le temps de rien dire qu’Akihiro vida son sac. Ludwig se pinça le nez, faisant une moue, sentant déjà son énervement poindre.

“Non. Nous ne sommes pas venus là pour nous gaver de friandises.”

Poindre, et se faire entendre. Sa voix avait claqué comme un fouet, faisant hausser un sourcil au vieux sorcier. Ludwig commença à faire les cents pas à travers les différents trophées. Il devait jouer cartes sur table. Ce n’était pas possible autrement.

“Oui. Rogue veut s’attribuer les mérites de sa capture. Cela n’a pas que le seul but de lui faire gonfler ses chevilles osseuses. Non. Elle sert à détourner l’attention sur le vrai meurtrier qui est toujours en liberté.”

Il s’était retourné, faisant face à Albus. Il pouvait voir les gros yeux d’Aki derrière, ne sachant pas ce qu’il allait dire. Tant pis, il était lancé et il allait jouer un sacré gros coup de poker.

“J’ai fais mes recherches durant l'été… et je peux vous assurer que Black est totalement innocent. Il a été victime d’un complot. Ce n’est pas lui qui a dénoncé James et Lily … c’est Pettigrow.”

Voila, le nom était lâché. Dumbledore s’avança, le regardant par-dessus ses lunettes en forme de demi-lune.

“Ah oui ? Vous en êtes sûr ?”

Un regard de duel s’engagea alors. Ludwig n’avait jamais été homme à céder, même devant plus fort que lui. Il soutient son regard fermement, continuant de parler sans le baisser.

“Oui. À 100%. Akihiro m’a aidé à comprendre certains points, en ramenant aussi des documents. Black s'est échappé pour le retrouver et le tuer.”
“Bien. Je savais que votre idée était bonne.”

Ludwig serra son poing alors qu’Albus se tourna vers Aki pour lui faire un doux sourire. Non, son idée était tout sauf bonne bon sang !

“Et donc … Sirius est il toujours dans le château ?”

Il laissa Akihiro répondre, contournant le sorcier pour venir à ses côtés.

“Nous avons donc une piste sur ce que manigance Lord Voldemort depuis son retour en tant que spectre dans le corps de Quirell.”

Albus avait ses réponses, Ludwig n’allait pas en rester là. Il se rapprocha de lui, essayant de le dominer de toute sa carrure.

“Oui. Maintenant on arrête ça. Akihiro ne doit plus être espion ! C’est trop dangereux !”
“Voyons Ludwig … vous savez très bien que c’est impossible.”

La veine de son front se mit à battre plus fort et l’on pouvait sentir sa colère vibrait dans toute la pièce, mais Dumbledore ne cillait pas. Au contraire, il lui fit même un sourire apaisant, avec de venir poser sa main sur son bras.

“Mais vous êtes là. À vos cotés, il ne risque rien. Il bénéficie de la meilleure protection possible.”

Ludwig s'étrangla à moitié avec sa salive. C’était quoi cette réponse ! Oui, bien sur, il protégerait Aki comme il l’avait toujours fait mais il n’était pas infaillible ! Il pourrait lui arriver quelque chose et il pourrait se retrouver seul. Même s’il savait qu’Aki était un bon sorcier, qu’il pourrait se défendre, l’on ne parlait pas de créatures magiques. L’on parlait de sorciers sans aucune pitié.

“Protection dont il a toujours bénéficié à vrai dire.”

Il dut inspirer et expirer longuement pour ne pas faire de bêtises, ni dire des mots qu’il pourrait regretter.

“Et si vous ne me croyez pas …”

Albus se tourna vers Akihiro, lui faisant un petit clin d'œil en levant son doigt vers lui.

“.. Il me semble que votre ami Kowalski… est l’une des langues de plomb les plus réputées du département des mystères. Il saura parfaitement vous expliquer de quoi je veux parler.”

Kowalski … est ce qu’il était étonné d’entendre ce nom ? Pas vraiment. Après tout, il savait qu’il était l’un des amis les plus proches d’Akihiro, alors qu’il soit dans cet univers là … Mais il n’allait rien lui demander du tout ! Il n’avait pas besoin de cet allumé pour savoir comment protéger Akihiro. Puis langue de plomb, c’était quoi ça encore ? Il n’en avait jamais entendu parler.

“Faites selon votre plan Ludwig. Vous avez mon entière confiance.”

Et il regarda le vieux barbu sortir en mangeant des chocolats. Non mais c’était quoi ça ? Sérieusement ? Il les avait fait venir juste pour … pour ça ? Ludwig cria de rage, tapant son poing contre la table du milieu.

“C’est n’importe quoi ! C’est un cinglé !”

Il avait clairement les nerfs mais voir Akihiro s’approchait de lui le fit souffler pendant quelques minutes. Il baissa la tête avant d’attraper la main qu’il lui tendait.

“Je suis désolé pour tout ça … je veux … juste que tu sois en sécurité. Je veux qu’on trouve un moyen de rentrer. Ce n’est pas normal … et je refuse de te perdre dans un monde qui n’est pas le nôtre. Je refuse de te perdre tout court.”

~~

Les mois étaient passés depuis le rendez-vous secret qu’il avait eu avec Dumbledore et Akihiro dans la salle des trophées. La situation ne s’était guère arrangée. Alors qu’il avait pensé attraper croûtard, le rat de Ron, qui n’était rien d'autre que Pettigrow, le lendemain, il avait appris par son propriétaire qu’il avait disparu. Génial … Les détraqueurs étaient en alerte par rapport à Sirius et tournaient sans arrêt à l’extérieur du domaine. Même une fois à l’intérieur. Ludwig avait été, tout comme Albus, très en colère en voyant qu’ils étaient apparus dans le stade de Quidditch. Pendant que le directeur sauvait Harry d’une chute mortelle, il s’était occupé de les chasser, découvrant par la même occasion, son patronus. Un panda roux. Petit mais d’une efficacité redoutable. Personne ne semblait étonné, et il n’avait pu s’empêcher de lancer un regard à Aki qui était derrière le professeur Chourave qui protégeait les poufsouffles. Il aurait pu parier des milliers que cela avait un rapport avec lui. L’hiver avait laissé place au printemps et les rumeurs sur Sirius Black continuaient de gonfler. Ludwig avait même reçu un courrier du ministère lui ordonnant de prendre ça comme une nouvelle mission. Bien entendu, il donnait toujours ses cours de défense contre les forces du mal, avec Remus, qui avait été longtemps absent. Il n’aurait jamais cru qu’il pourrait être professeur un jour même si Daphné avait dit que malgré son manque de pédagogie, il avait un bon feeling avec les enfants et qu’il expliquait pas si mal que ça. Son cours était encore plus populaire, et il prenait à chaque fois 15 minutes à la fin pour expliquer comment se défendre, car c’était la question qui revenait le plus souvent. Il avait fait ça pour ne pas être pollué, et ça marchait bien. Malheureusement, la distance qu’il avait dû mettre avec Akihiro était toujours là, ce qui l’agaçait prodigieusement. Il voyait que Rogue n’arrêtait pas de le surveiller. Il avait même du se retenir de ne pas aller le frapper quand il l’avait vu prendre Akihiro par le bras pour l’amener dans une salle vide. Il savait que Rogue ne lui ferait rien à Poudlard, mais cela l’énervait au plus haut point. Il était allé se défouler en courant tout autour du chateau, ne remarquant même pas le groupe d’admirateurs de tout sexe et de tous âges qu’il avait quand il faisait ça. Le sport lui permettait d’évacuer diverses frustrations qu’il emmagasinnait à force de ne rien pouvoir faire. Heureusement pour lui, l’action arriva enfin.

Il était dans son bureau, en train de corriger des copies de sixième année sur les Inferi quand Rémus frappa à son bureau, y rentrant sans même attendre une réponse de sa part.

“Il est là Ludwig ! Ils sont là je devrais dire !”

Haussant un sourcil d’étonnement, il remarqua qu’il tenait la carte du maraudeur dans ses mains, lui secouant devant.

“Sirius … il est dans la cabane hurlante et Pettigrow … je le croyais mort mais Harry … Harry m’a révélé qu’il l’avait vu… et …”
“Où est Akihiro ?”
“Euh … Dans les serres.”

Ludwig se leva d’un bond. C’était le moment ! Il attrapa sa baguette, et fonça sans dire un mot de plus. Il descendit tous les étages, sortant en courant pour aller dans les serres. Comme Remus l’avait dit, Aki était en train de faire du jardinage avec Chourave, qui fit quelque peu étonné de son entrée.

“Aki ! Ils sont là ! On doit y aller !”

Il n’y avait pas une minute à perdre. Il remarqua que Remus arriva en courant, et lui fit un signe de tête. Tous les trois partirent rapidement en direction du saule cogneur. Ludwig espérait que savoir ce qui allait se passer leur permettrait d’avoir un coup d’avance, mais il avait compris aussi, que tout ne se passait pas comme dans ce qu’il avait pu lire ou voir. Il en avait eu de nombreuses expériences ces derniers mois. Quand ils arrivèrent sur place, ils purent voir l’arbre bouger dans tous les sens dans un vacarme assourdissant. Remus se saisit d’un bâton et alla directement à l’endroit où il fallait pour le stopper. Comme par magie, l’arbre arrêta de remuer et ils purent prendre le passage secret qui conduisait à la cabane hurlante.

“Ludwig … Tu vas m’expliquer ce qui se passe ? C’est comme si … tu attendais ça ... Et pourquoi Aki est là ?”

Remus avait l’air perdu, ce qui était compréhensible. Ludwig poussa un soupir, ralentissant un peu le pas.

“Tu as vu sur la carte Pettigrow et c’est vrai. C’est lui qui a dénoncé James et Lily. Sirius est innocent. Pettigrow est Croûtard le rat de ron sauf qu’il veut le tuer. Il ne faut pas ! Sinon jamais il sera innocenté.”

Remus encaissa la nouvelle, dont il se doutait déjà tandis que Ludwig prit les devants, reprenant sa course. Quand ils arrivèrent, Harry était à califourchon sur Sirius, pointant sa baguette sur sa tête, prête à la faire sauter. Immédiatement, Ludwig le désarma tandis que Remus le bouscula pour aller relever Sirius et l’enlacer. Si la situation n’était pas tendu, Ludwig aurait pu avoir un sourire mais ce n’était pas le cas. Il ne se préoccupa plus de rien, n’écoutant même pas Sirius lui parler, se jetant sur Ron pour attraper Pettigrow alors qu’Hermione et Harry criaient au complot.

“Taisez vous ! Le vrai coupable est là !”
“Mon rat ? Mais … mais vous débloquez !”
“On vous faisait confiance !”

Ludwig n’avait pas le temps pour des babillages enfantins. Akihiro était mieux placé que lui pour réconforter les gens. Il le voyait avancer les mains en l’air comme pour les rassurer. Il arracha alors avec violence le rat des mains de Ron qui n’arrêtait pas de crier. Forcément le rat lui mordit la main et Ludwig le lança sur le vieux piano.

“Allez Peter montre toi !”

Ils étaient à trois contre ce vulgaire rat mais il fallut que Rogue arrive à ce moment-là. Heureusement, Aki s’en chargea et ils purent révéler la forme d’animagus du rat.

“Sirius … Remus … Ludwig ! Mes vieux amis …. Qu’il est bon de vous revoir.”

Sa voix traînante le dégoûtait, comme les deux autres. Quand il voulu s’échapper, Ludwig se mit devant lui, le repoussant avec force.

“Akihiro ! Mon ami ! Souviens toi quand nous allions tous les trois, avec Kowalski, déjeuner sur l’herbe parce que l’on nous repoussait ! Tu as toujours été si gentil avec lui.”

Le sang de Ludwig ne fit qu’un tour et tandis que Remus l’attrapa par le bras, il en profita pour lui décrocher une droite bien sentie, qui fit du bien à tout le monde alors que Pettigrow, qui se tenait la joue, s'approcha d'Harry.

“Pardonne moi … Harry, mon petit … tu sais que j’étais très ami avec James, ton père et ta mère ....”

Sirius, tout comme Ludwig, laissa sa colère sortir, le frappant à son tour.

“Comment oses-tu parler de James et Lily en sa présence !”
“Pardon … j’ai été obligé … je n’avais pas le choix …”

Les trois sorciers le bloquèrent derrière le piano, pointant leurs baguettes devant son nez, n’affichant que du mépris pour un individu pareil.

“Tu les as donné à Lord Voldemort !”
“Oui … oui je suis désolé … je ne pouvais pas … faire autrement … il était si menaçant … vous auriez fait la même chose.”
“ PLUTÔT MOURIR QUE DE TRAHIR NOS AMIS.”

Pettigrow s’était ratatiné en entendant Ludwig et Sirius lui hurler dessus en même temps.

“Si ce n’était pas Voldemort, tu savais très bien que ça serait l’un de nous qui le ferait Peter ! On va te tuer ! Là ! Maintenant !”
“Non Sirius ! Non on ne peut pas faire ça !”

Sirius se tourna vers lui, presque choqué de l’entendre dire une chose pareille.

“On ne peut pas car il est ta carte de sortie d'Azkaban en tant qu’homme libre !”

Le visage du brun s’illumina d’une joie qu’il n’avait plus connue depuis de nombreuses années. Il se jeta même sur lui pour l’enlacer tandis que Remus pointait toujours Peter de sa baguette.

“Lulu … tu …”
“Tu pourras t’occuper d’Harry, comme l’aurait voulu James.”

Il lui rendit son étreinte. Même si c’était la première fois qu’il le voyait, lui, il avait la sensation qu’un lien profond était établi entre eux. Il se tourna ensuite vers Akihiro, qui s’occupait du golden trio, et lui fit un petit sourire. Ils avaient réussi ! Mettant en joue Peter, il laissa Sirius discuter avec Harry pendant le trajet. Sauf que non, tout n’était pas fini. Il avait oublié un truc important, et c’est Akihiro qui le lui rappela quand ils sortirent dehors.

“Par Mahal !”

La pleine lune. Mais oui ! Remus allait se changer en loup garou. Non il était en train de se changer dès qu’il avait porter son regard sur la lune. Sirius se jeta sur lui, essayant de le résonner. Ludwig eut un moment de perdition. Il ne savait pas quoi faire puis il eut une sorte d’instinct. Si. Il savait quoi faire. Il avait toujours été instinctif et là, il le guidait. Surtout que ces deux secondes d'inattention ont permis à Peter d’échapper de son emprise.

“Akihiro ! Tu t’occupes de Pettigrow, je gère Remus !”

Le hurlement du loup garou résonna fortement dans les airs, mais aussi en lui. Ses yeux devinrent rouge puis, après les avoir fermé, il se changea en un énorme et gigantesque loup au pelage noir avec de légers traits blancs dedans. Voila pourquoi il avait réagit à son instinct. Il était un animagus ! Là non plus, il n’y avait rien de surprenant. Son regard croisa celui d’Akihiro, stupéfait avant de se concentrer sur Remus, qui leur faisait face. Sirius s’était aussi changé en animagu, un chien noir, plus petit que lui. Ludwig poussa un hurlement aussi fort que celui de Remus. Pendant un instant, il crut que cela avait marché. Le loup garou s’était baissé, reconnaissant sans doute l’alpha qu’il était mais ça aurait été trop beau. Non, il s’était baissé en grognant, revendiquant la supériorité. Bien. Il allait combattre. Mais pas ici. Il ne pouvait mettre des élèves en danger car il avait vu Akihiro partir de l’autre coté. Il détala alors, sentant tous les muscles puissants de l’animal le propulsait à grande vitesse. C’était drôle d’une certaine façon qu’il soit aussi un loup car dans le monde d’Aki, il avait aussi été changé en loup humanoïde. Comme quoi ... C’était peut être la forme animale de son âme. Mais là n’était pas la question, il avait un loup garou à gérer. Sirius s’était attaqué à Remus mais ce dernier n’en avait fait qu’une bouchée, le projetant au loin, et il le suivait dans la forêt. Bien. Il espérait seulement que son sens de l’orientation était plus développé en tant qu’animal. Arrivant dans un endroit plutôt dégagé, il se mit face au loup garou qui arrivait. Ses babines retroussaient, il grondait fortement, dévoilant des canines aussi énormes que celle de son homologue. Puis il bondit, puissamment, faisant un énorme saut pour atterrir directement sur Remus et le mordre sans ménagement dans l’épaule. Visiblement, ce n’était pas la première fois qu’il faisait un geste comme ça. C’était ancré en lui. Cela avait dû grandement lui servir dans son boulot.

Le combat fut long, brutal, féroce et sans pitié. Il n’y avait plus d’amitiés, il n’y avait plus d’humains, il n’y avait que deux bêtes enragés. Ludwig ne faiblissait pas face aux attaques de Remus. Il savait parfaitement quoi qu’il lui en coûterait mais il était l’Alpha et il lui resterait. Il avait toujours été le leader, loup ou pas loup. On avait souvent essayé de lui prendre sa place mais il avait résisté contre vents et marées. Il fit pareil en cette nuit sanglante. Malgré ses blessures, il affirma son autorité dans un dernier renversement. Le loup garou se plia à la volonté, partant dans les buissons, totalement ensanglanté, en couinant. Ludwig savait qu’il l’avait épuisé, pour ce soir, il ne ferait plus de mal. Puisant dans ses forces, il fit appel à ses sens pour retrouver son chemin et surtout Akihiro. Il renifla sa piste dans la forêt et le prit en chasse pour remonter la piste. Il ne sut exactement combien de temps il mit, mais il le retrouva, en train de combattre lui aussi avec ardeur Pettigrow, qu’il mettait à mal. Intérieurement Ludwig sourit et le laissa faire. Quand Pettigrow fut neutralisé, il sortit des fourrés dans lesquels il était caché. Ses yeux rouges luisants croisèrent ceux d’Aki. Il se rapprocha de lui, cognant sa main avec son long museau, réclamant des caresses. Il allait se retransformer quand son ouïe fine entendit un bruit de pas et qu’il sentit une odeur qu’il n’aimait pas. Instinctivement il se mit à gronder fortement, encore plus quand il vit Rogue arriver, pointer sa baguette vers Aki.

“Vous l’avez trahi ! Vous deviez laisser Pettigrow s’enfuir ! Oh … vous avez votre chien de garde …”

Les grondements de Ludwig n’étaient pas des avertissements. Ils étaient des menaces. Rogue ne toucherait pas à un cheveu d’Aki. Il était placé devant lui, faisant bien la moitié de sa taille en hauteur et il fixait le professeur de potion qui arborait un sourire mesquin.

“Comme on se retrouve Oakenshield … J’ai attendu toutes ses années en réfléchissant à une douce vengeance mais je la tiens … Je n’aurais pas beaucoup à me fouler, Lupin m’a déja beaucoup aidé… Hahah en plus, je dirais que c’est lui ! Qui vous a tué ! On le condamnera aussi ! Trois morts ce soir, quelle belle nuit ! ”

Le loup noir aurait pu faire peur à n’importe qui de part sa taille, sa carrure, sa dangerosité. Encore plus maintenant, qu’il était couvert de sang, de profondes entailles dues à son combat contre Remus. Il entendit Akihiro lui parler, et même s’il n’était pas d’accord il dû s'y résigner. Il avait un plan. Il lui faisait confiance. Il se tourna de trois quart, partant dans les fourrés, se camouflant entièrement. Puis il vu, stupéfait, Aki disparaître en un claquement de doigt. Comment … Il ne pouvait pas avoir transplané. Surtout qu’il sentit toujours son odeur. Aki était toujours là. Oui c’était ça ! Détourner l’attention de Rogue pour l’attaquer par surprise. Et effectivement, Rogue était aussi surpris que lui de ne plus voir Akihiro. Pendant qu’il le cherchait, Ludwig le contourna silencieusement et attendit qu’il ait le dos tourné pour lui sauter dessus. La force et le poids qu’il avait firent tomber Rogue au sol, qui cria de manière peu gracieuse, lâchant sa baguette dans un effet de sidération. Il n’eut même pas le temps de se retourner, que comme pour Remus, Ludwig le mordit au niveau de l’épaule et cette fois, il y prit même un certain plaisir. Rogue n’avait pas la force de le repousser. Il n’était qu’un humain après tout et Ludwig en profita pour lui asséner un coup de patte violent, qui le fit tomber dans les vapes. Se poussant de lui, il reprit sa forme humaine en titubant. Il était vraiment dans un sale état, mais ce n’était pas ça qui le préoccupait.

“Aki ! Akihiro ! Où es tu ?”

De l’inquiétude s’entendait dans sa voix. Il en profita pour jeter un sort de menottage à Rogue et Pettigrow, ce qu’il aurait dû faire dès le départ. Une fois fait, il alla s’appuyer contre un arbre, les douleurs qu’il avait et l’épuisement lui faisant tourner la tête. Il devait reprendre pendant quelques secondes des forces. Cependant, quand il entendit du bruit dans les feuillages sur le côté, il eut un sourire sincère en voyant ce qui s'y trouvait !


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Akihiro Dawson
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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•Lucifer ça suffit !
• Mais ce n'est pas de ma faute si je rigole à cette nouvelle ! Toi ! Aki ! Te marier ! C'est juste drôle !


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• Bon Emy, je veux que ça soit toi qui s'occupe de mon mariage ! Mais tu me fais un truc grandiose okay ?
• Oui ... un truc grandiose ! Mais grandiose comment ? grandiose grand ou grandiose encore plus grand ?



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________________________________________ 2021-04-10, 12:02


OHMYGOD, I'm the teacher!
Ludwig & Akihiro


« Draco dormiens nunquam titillandus.»


-Je ne pense pas que Black soit toujours dans le château. J’ai… J’ai jeter un sortilège de confusion, sur l’une des portes menant au lac. Cette partie du château n’est…. Pas aussi sécurisée que le reste du domaine, et les détraqueurs n’aiment pas l’eau, ils ont tendance à éviter cette partie de la cour. Je… Suis désolé, Professeur, je sais que...

Il s’interrompit, au moment où Dumbeldore s’avança vers lui. Son corps entier bougea, se rapprochant de Ludwig, sans même s’en rendre compte. Il avait eue beau croire, quelques minutes auparavant, qu’il pourrait lui faire du mal, il restait la personne à qui il faisait le plus confiance. Celui à qui il confierait sa vie sans même hésiter une seconde. Sa main chercha même la sienne, mais ils étaient trop loin pour qu’il puisse l’atteindre.

-Vous avez bien fait, Akihiro. Si Sirius est innocent, alors vous avez bien fait. En agissant ainsi, vous lui avez probablement sauvé la vie, tout en maintenant votre couverture. Ludwig avait raison, vous êtes bien plus rusé que ce que vous voulez faire croire.

Il eu un clin d’oeil, à peine perceptible, dont il avait le secret et pendant un instant, Akihiro se demanda si il savait. Si il savait qu’ils n’étaient pas ceux qu’ils prétendaient être, si il savait qu’ils étaient amoureux, dans ce monde comme dans l’autre. Si il savait à cet instant qu’il étai prêt à mourir pour Ludwig, peu importait les conséquences. Dans ce monde comme dans le leur. Akihiro hocha cependant la tête, légèrement rassuré. Savoir qu’il agissait pour une plus vaste cause, savoir qu’il œuvrait pour Ludwig, qu’il avait été envoyé par lui… Lui conférait une confiance qui lui avait cruellement fait défaut dans le mois passé. Il ne se sentait plus perdu ou dégoûté de sa propre personne désormais, mais presque fier de cet immonde tatouage sur son bras. Parce qu’il le faisait pour Ludwig, parce qu’il le faisait au nom du bien. Il se demanda cependant comment il était parvenu à infiltrer les rangs des Mangemorts. Peureux comme il pouvait l’être… A croire que ce monde magique lui avait offert un peu plus de courage que chez lui.

-Je peux le faire ! affirma-t-il d’ailleurs, lorsque Ludwig insista pour le faire cesser son double rôle. Je peux le faire, répéta-t-il, en se plaçant bien en face de Ludwig, j’en suis capable. Rogue pense que je suis lâche et faible, exactement comme Pettigrow, c’est un avantage. Ils ont déjà manipuler Pettigrow, je peux leur faire croire qu’ils ont réussi à faire de même avec moi.

Ses yeux se plantèrent dans ceux de Ludwig, une lueur de défi de d’infinie dévotion luisant dans ses pupilles.

-Je peux le faire.

Il aurait voulu le toucher, prendre sa main, mais Dumbeldore le devança, venant poser sa main sur l’épaule de Ludwig, en lui assurant que tout irait bien, qu’il était sous sa protection. C ‘était vrai, et il n’y avait personne d’autres au monde à qui Akihiro aurait pu confier sa vie. Il hocha donc la tête vigoureusement, appuyant les propos du Directeur. Il fut cependant très surpris de l’entendre parler de Kowalski. C’était drôle d’imaginer qu’un Kowalski existait aussi dans ce monde. Quand il lui dirait qu’en plus, il était au ministère !… Il était à peu près sûr d’entendre un ‘évidemment’ en toute réponse. En revanche, il ne se souvenait absolument plus de ce qu’était les langues de plomb. Il faudrait qu’il se renseigne… Il attendit que Dumbeldore franchisse la porte pour se rapprocher de Ludwig, dont il voyait clairement le visage et les poings se tendre sous l’effet de la colère et de la tension.

-Tout va bien, Ludwig. Tout va bien, chuchota-t-il, avant de simplement écarter ses bras et de venir s’y glisser, l’enlaçant entre ses petits bras avec toute la force dont il était capable.

Cela ne faisait qu’un mois et pourtant il avait l’impression qu’une vie entière était passée depuis qu’il avait pu le toucher ainsi pour la dernière fois. Nichant son nez contre son torse, il inspira son odeur et sa chaleur avec avidité, reconnaissant chacune de ses courbes sous ses doigts et contre lui. Bon sang !… Qu’il lui avait manqué.

-Tu ne me perdras pas Ludwig. Ni dans ce monde ni dans un autre. Je ne me laisserais pas faire. C’est peut-être mal, ajouta-t-il en relevant les yeux vers lui, mais je ferais brûler le monde pour pouvoir rester avec toi.


Les mois avaient passés. Maintenant que les choses étaient plus claires, Akihiro avait pu prendre enfin réellement part à sa vie ici, à sa mission et il avait enfin commencé à savoir ce qu’il devait faire. La majorité du temps, il était un jeune professeur de magizoologue, plutôt apprécié de ses élèves, un Poufsouffle aimé de sa communauté -il s’était d’ailleurs retrouvé nommé ‘Poufsouffle de l’année’ par ses petits premières années, après avoir gagner sans trop savoir comment 25 parties de Bavboules d’affilé, et sa chambre ressemblait de plus en plus à une ménagerie doublée d’une serre, ce qui ravissait le Professeur Chourave lorsqu’elle y passait -le concierge aimait beaucoup moins, se retrouvant souvent obligé de l’aider à retrouver telle ou telle créature, qui s’était faufilé par l’ouverture de la porte. L’autre partie du temps, il était un Mangemort. Doucement, assez pour ne pas éveiller les soupçons, Akihiro s’était de plus en plus impliqué dans sa tâche. Rogue le détestait toujours, le menaçait toujours mais il communiquait plus avec lui, et Akihiro avait tenté de se souvenir de tout ce que les livres et les films avaient pu lui apprendre pour pouvoir aider sa véritable cause. Par des stratagèmes compliqués, il communiquait avec Ludwig, via des codes et des messages dissimulés, qu’il laissait à des endroits stratégiques ça et là. Il prit même le temps d’écrire à Kowalski, par pure curiosité. Savait-on jamais !

Puis un jour, les Détraqueurs débarquèrent sur le terrain de Quidditch, attaquant les élèves, et Akihiro ne pu s’empêcher de fusiller Rogue du regard. Pour une idée idiote, c’était une idée totalement imbécile ! Il lui avait dit pourtant de ne pas faire ça, c’était idiot ! Même si Sirius était présent dans les gradins, c’était beaucoup trop risqué ! Aussi ne se fit-il pas prier pour débouler sur le terrain et… Courser les Détraqueurs. Le Professeur Chourave lui avait tout d’abord demander de protéger leurs élèves, ce qu’il fit en premier lieu, mais la colère finit par prendre le dessus et au côté de son immense loup qui lui servait de Patronus, il se mit à courir derrière les Détraqueurs, en hurlant comme un forcené. Ce petit épisode fit rapidement le tour de Poudlard, et Akihiro se retrouva affublé de tout un tas de nouveaux surnoms, tel que ‘La terreur des Détraqueurs’, ‘le petit fléau de lumière’ ou encore ‘Détraqueur Killer’.

Le temps continua à passer, inexorablement. Chaque mois qui passait, Akihiro regardait les jours défilés, attendant patiemment LE moment où Pettigrow frapperait. Il ne se souvenait pas que le livre ou le film ai mentionné une date précise, mais il savait que cela se passerait quasiment en fin d’année. Alors il fit de son mieux pour attendre, sans rien dévoilé. Et le jour finit par arrivé. Bon, au lieu d’être fin prêt et armé de pieds en cape, Ludwig le retrouva à genoux dans la terre, en bras de chemise et de la terre jusque dans les cheveux. Bon. On ne pouvait pas toujours tout prévoir non plus. S’excusant rapidement auprès de Pomona, il se secoua avant de le suivre, ainsi que Remus, qui sembla parfaitement médusé par le cour des événements. Ludwig lui expliqua cependant sommairement la situation, et fort heureusement, ils arrivèrent à temps pour empêcher le pire.

Doucement, mais fermement, Akihiro prit Harry par les épaules, l’obligeant à se relever et à retourner auprès de ses amis. Il était furieux, et son regard oscillait entre la haine et l’injustice d’une telle trahison, mais Akihiro se plaça devant lui, occultant son champs de vision pour quelques instants.

-Il a tué mes parents !! lui hurla-t-il au visage, se défaisant de son emprise.
-C’est un meurtrier, et vous l’avez aider, Professeur Lupin ! ajouta Hermione.
-Ouais ! renchérit Ron, ce qui fit légèrement sourire Akihiro.
-Ecoutez-moi, ce n’est pas ce que vous croyez. Sirius Black n’est pas le meurtrier de tes parents Harry. Au contraire, il a tenté de les sauver.
-Ah oui ?! Et de qui ?!

Il n’eut cependant pas le temps de lui répondre, Ludwig arrivant visiblement au bout de sa patience. Akihiro lui adressa d’ailleurs un regard de reproche, avant de se retourner vers les enfants, mais tout s’enchaîna très vite. Ludwig attrapa Croutard, qui le mordit, avant de s’enfuir, ce qui poussa les trois hommes à lui foncer dessus, et de manière incompréhensible, le Professeur Rogue apparut à son tour, la baguette pointée vers Ludwig. Le sang d’Akihiro ne fit qu’un tour, et avant qu’il n’ai pu même que réaliser qu’il était là, Akihiro l’envoya valser contre le lit, si violemment qu’il s’assomma contre l’un des tréteaux de bois, dans un son si sourd qu’il ne put qu’en retirer du plaisir. Hermione poussa cependant un cri strident, persuadée sans doute qu’il avait tuer leur Professeur détesté, mais elle n’eut pas vraiment le temps de se pencher sur le sujet, car un son de piano écrasé retentit et une silhouette pataude et crasseuse apparut enfin. Et immédiatement, Akihiro se plaça devant le trio d’enfant, la baguette levé.

Il y avait quelque chose chez Pettigrow de… Répugnant. Il était sale, hideux, crasseux, et sa face de rat n’aidait pas du tout à le rendre sympathique. Mais le pire demeurait sa voix. Une voix nasale, collante, minaudante. Il tenta d’abord d’amadouer Sirius, Remus et Ludwig, avant de se tourner vers lui, d’une voix de miel rassis. Visiblement ils avaient été amis plus jeune, mais Akihiro ressentit un véritable haut le coeur à sa vision, et fort heureusement, Ludwig finit par le faire reculer, le frappant au passage, ce qui provoquant l’indignation chez Hermione. Puis il s’adressa à Harry, et Akihiro se plaça une nouvelle fois entre lui et les enfants.

-Ne lui parle même pas.

Sirius se chargea de le faire reculer, et ce fût enfin le moment des révélations. Derrière lui, il entendit Hermione et Ron laissez échappé des sons de stupeur, cependant qu’Harry fixait tour à tour chacun des hommes, médusé. Le pauvre ne devait rien y comprendre.

-Sirius est ton parrain, Harry. James et Lily l’avait décidé bien avant que tu viennes au monde. Au départ, ils pensaient en faire leur Gardien du Secret, mais James pensait que ce serait trop évident. Ils ont donc donné ce rôle à Peter… Un Gardien du Secret est une personne qui a fait appel au sortilège Fidelas, afin de garder secrète une information. Cette information ne peut être su, par aucun moyen… Hormis si le Gardien du Secret ne le révèle. Peter a… Dit à Voldemort où vous vous trouviez, tes parents et toi. C’est comme ça qu’il a put les tuer. Ce n’est pas la faute de Sirius. C’est lui qui t’a recueillit puis confier à Hagrid. Il ne t’a jamais voulu de mal.

Le visage d’Harry perdit des couleurs au fur et à mesure de son explication, jusqu’à ce qu’il finisse par s’asseoir sur le rebord du lit, le souffle visiblement coupé. Il semblait si confus et si perdu qu’Akihiro se pencha, pour venir se mettre à sa hauteur.

-Je pensais que… Qu’il voulait...
-Tout le monde le pensait Harry. Je crois que les seules personnes qui croyaient à l’innocence de Sirius sont dans cette pièce.
-Mais… C’était mon rat...

A ses côtés, Hermione posa gentiment sa main sur l’épaule de Ronald, visiblement aussi perdu qu’Harry. Malgré lui, Akihiro eu un vaste sourire, les observant tout les trois. Ces enfants n’avaient pas avoir la vie facile, mais ils seraient ensemble. Et ça, c’était tout ce qui comptait. Du coin de l’oeil, il vit Sirius s’approcher, et Akihiro lui laissa la place, observant avec une tendresse infini ces deux personnes enfin se rencontrer. Bon, il évita de songer qu’ils seraient séparés assez rapidement -TROP rapidement, et il se rapprocha de Ludwig, évitant au passage la caresse affligeante de Pettigrow. Puis ils finirent par sortir de la cabane hurlante sauf qu’ils avaient visiblement tous oublier une chose essentielle : c’était la pleine lune. Et Remus était toujours un loup-garou.

Les choses allèrent très vite. Remus se changea en quelques secondes, malgré toute la volonté qu’on pouvait voir dans son regard. Sirius se changea en un gros chien noir, et Pettigrow redevint un rat. Ludwig se changea à son tour en immense loup, ce qui impressionna clairement Akihiro et il prit les enfants avec lui, en courant après Pettigrow. Traquer un rat dans la pénombre était la pire idée du monde, mais avant toute chose, il voulait protéger le trio.

-Vous rentrez au Château ! Je ne discuterais pas avec vous, vous allez vous mettre en sécurité ! Ne t’en fais pas, Harry, on va s’occuper de Sirius, mais filez !

Il les fixa chacun à leur tour dans les yeux, avant de détaler vers le lac, à la recherche de Pettigrow. Fort heureusement, cet imbécile sorti de l’herbe pour rejoindre la grève, et il fut beaucoup plus facile pour Akihiro de le viser. Un ‘Stupefix’ plus tard, Pettigrow volait dans les airs, et atterrissait, sous sa forme humaine, à quelques mètres de lui. Cette fois, il ne le laissa pas débiter la moindre salade, et il l’attaqua directement, bien content d’avoir un peu réviser son vocabulaire magique, depuis les mois qu’il était ici. Pettigrow n’était pas un très bon dueliste, et après quelques minutes de combat, il finit par le désarmer et par agir de manière très… Moldu. Un bon coup de poing dans la figure, et il retomba inerte sur le sol. Avec une grimace, Akihiro secoua néanmoins sa main, craignant un instant de s’être briser une phalange, mais un bruissement dans les buissons l’obligea à se concentrer. Fort heureusement, ce n’était que… Ludwig. Du moins il l’espérait, la population de loup noir dans la forêt interdite était tout de même de 7 individus. Mais non, ce loup noir vint vers lui, collant sa truffe à sa paume, et Akihiro aurait voulu plongé sa paume dans ses poils épais, mais le destin en décida visiblement autrement.

Attendu par personne, Rogue surgit des buissons, sa baguette à la main, menaçant Ludwig, devant qui Akihiro se plaça immédiatement. Cela sembla faire rire Rogue, qui semblait encore plus antipathique que dans les livres, et Akihiro sentit une véritable rage l’envahir. Non seulement c’était un connard, mais en plus il menaçait de tuer Ludwig et de faire accuser Remus ?! Sale fils de…

-Va crever Severus.

Relevant sa baguette, il fit un mouvement de poignet, avant de brusquement comprendre quelque chose. La rage et la colère qui l’habitait soudain était.. Primaire. Presque… Animal. Animal ? Vraiment. Sans même réfléchir, il prit une sorte d’inspiration avant que soudainement tout autour de lui devienne… incroyablement grand. Et haut. Et… Qu’il ne réalise qu’il avait désormais des pattes. Des pattes ?! Un animagi, lui aussi ?! Improbable… Mais intéressant ! D’une foulée, il se faufila sous la cape du maître des potions et grimpa sur son mollet osseux pour y planter ses dents, ce qui fit le fit hurler. La seconde d’après, il basculait et criait de plus belle, et Akihiro comprit que Ludwig devait lui avoir sauter dessus. Empêtré dans les plis de sa cape beaucoup trop grande, il mit quelques secondes à parvenir à s’en défaire, et il se précipita dans les fourrés, pour ne pas se faire dévorer par Ludwig par erreur. Il n’y resta cependant pas longtemps, et en sorti en trottinant dès qu’il entendit Ludwig l’appeler.

Doucement, il vint le rejoindre, la queue en l’air et il grimpa même dans ses bras quand il fit mine de le porter, se roulant en boule contre ses biceps. Ludwig le gratifia d’une petite gratouille entre les oreilles, qui le ravit, avant de le reposer au sol, et qu’il ne reprenne sa forme humaine. Et ne se précipite dans ses bras pour l’embrasser à pleine bouche, cependant il le sentit grimacer, du fait de ses blessures et il recula aussitôt.

-Pardon ! Excuse moi, c’est juste… L’adrénaline et tu es tellement… Tellement sexy quand tu sauves le monde, je… Désolé, attends.

Sortant sa baguette, il lui jeta quelques sorts de soin, avant de se retourner pour courir dans la Forêt, y recueillir quelques plantes, donc une, mauve, qu’il s’empressa de donner à Ludwig.

-Mâche la, elle permet de cicatriser les plaies internes de la bouche, tu as l’air d’en avoir besoin.

Prudemment, il caressa la joue de Ludwig, un petit sourire aux lèvres. C’était enfin terminé. Bon, il était probablement en danger de mort, Voldemort demanderait probablement sa tête et il mourrait sans doute dans d’affreuses souffrances sous les coups de Bellatrix, mais franchement… A cet instant, ça valait vraiment le coup. Doucement, il déposa un baiser sur le nez de Ludwig, avant de se retourner, lançant un sort de lévitation aux deux traîtres endormis, avant de venir prendre la main de Ludwig.

-On y va ? Je pense que Dumbeldore a besoin d’un debriefing.
(c) DΛNDELION


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