« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
I don't wanna look at anything else now that I saw you
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I've been sleeping so long in a 20-year dark night
And now I see daylight, I only see daylight
| Conte : The Legend of Zelda | Dans le monde des contes, je suis : : Zelda
A little kingdom I possess, where thoughts and feelings dwell; And very hard the task I find of governing it well.
☾☾ S'il y avait bien quelque chose que je ne pensais pas retrouver en remettant les pieds à Storybrooke, c'était le moyen de revenir chez moi. Dans mon propre royaume, dans lequel j'avais grandi, dans lequel j'avais combattu jusqu'à mon dernier souffle, jusqu'à l'arrivée de la malédiction. C'était inespéré. Quand j'étais partie à New York pour de bon, plusieurs années plus tôt, un tel moyen de se rendre dans le monde des contes était impossible. Et pourtant aujourd'hui, les pins fonctionnaient parfaitement bien, nous permettant de passer de monde en monde. C'était une invention formidable qui pourrait peut-être faire pâlir les sheikahs. Quand j'étais partie de Storybrooke pour fuir Ganon, celui qui s'était fait passé pour mon père pendant tant d'années, je savais que je finirais par revenir, telle était ma destinée. Fuir n'était qu'une solution temporaire, en attendant que je rassemble mes forces, que je comprenne de quoi mes pouvoirs étaient capables, eux qui avaient énormément réduits à cause de la malédiction, et surtout en attendant que le seul qui pouvait l'arrêter, le héros de la légende soit réveillé. Et encore, il fallait prendre cela avec des pincettes, rien ne disait que notre arrivée à Storybrooke n'avait pas totalement changé les règles. Peut-être que Link n'était plus le seul à pouvoir l'arrêter... L'avantage était que Ganon était redevenu humain et son pouvoir avait énormément faiblit, lui aussi, comparé à tout le mal qu'il pouvait créer en Hyrule. Quand Impa m'avait rendu visite, j'avais tout de suite su la raison de sa visite. Elle ne serait pas venue à ma rencontre si ce n'était pas pour m'annoncer une information de cette importance. Il avait donc été temps pour moi de rentrer et mettre les choses au clair.
Pour autant, je n'avais pas eu le courage de rendre visite à Link. Je ne savais pas moi même ce qui m'en avait empêché, étant plutôt une pensée inconsciente... D'après Impa, il avait complètement perdu la mémoire, ce qui ne me rassurait pas sur nos retrouvailles. Il n'était pas passé une journée sans que j'ai pensé à lui depuis le retour de nos souvenirs et imaginer Link avoir complètement oublié mon existence... ça me brisait le cœur. Lui qui ne devait être que mon garde du corps était devenu un véritable ami. Nous avions nos désagréments, en particulier sur son rôle de garde du corps justement, moi qui n'aimait pas être protégée comme une pauvre fille fragile, mais il comptait beaucoup pour moi. Pourtant, il allait falloir que je sois forte. Je devais être celle qui devait lui expliquer la situation, son rôle à jouer dans toute cette histoire. Il fallait que je m'efforce de lui faire revenir ses souvenirs, du mieux que je le pouvais. Ce serait long et compliqué mais... je n'abandonnerais pas. Jamais. De plus, il allait falloir lui expliquer comment fonctionne ce nouveau monde duquel il n'a pas pu à s'habituer, étant dans le coma durant la malédiction. Sa rééducation serait longue et douloureuse, tant pour lui que ses proches, mais c'était une étape nécessaire. Nous avions besoin de lui. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de repousser la date fatidique de nos retrouvailles. Cette fois, j'avais expliqué à Impa que je devais voir mon royaume, que je devais savoir ce qui lui était arrivé, dans quel état il était. Peut-être ainsi je pourrais retrouver des informations pour aider Link à retrouver sa mémoire et arrêter Ganon sous cette nouvelle forme.
Impa n'avait pas insisté pour que j'aille voir Link, me laissant partir. Elle me connaissait et devait bien deviner tous les rouages qui tournaient dans mon cerveau ainsi que la peur que mes retrouvailles avec Link m'inspirait. Bien qu'elle avait promis tout d'abord de m'accompagner elle avait du annuler, à cause de sa propre vie. J'avais été un peu déçue, mais je ne pouvais pas lui en vouloir, ayant déménagé dans une autre ville pendant des années, l'abandonnant à Storybrooke... Ceci étant, je me retrouvais maintenant avec deux pins, sans avoir aucune idée de ce que j'allais faire du deuxième. Tant pis, j'irais seule. J'aurais pu demander à l'un des prodiges, ou même Pru'ha et Faras mais je n'osais pas les déranger, n'ayant pas exactement reconnecté avec eux depuis la fin de la malédiction, et ce étant surtout de ma faute et de celle de ma fuite. Peut-être n'était-ce pas la meilleure idée, en y repensant, mais il était impossible de changer ce qui avait déjà été fait. Je repartais donc, pins dans la main, en direction de mon appartement pour pouvoir en utiliser un en toute tranquillité. L'impatience me gagnait alors que je regardais avec attention les pins dans ma main... Je ne devais pas être impatiente, je devais faire attention. Je ne savais pas ce qui m'attendait là-bas... Tout avait peut-être changé, peut-être même que l'entièreté du royaume était tombé aux mains de la malice de Ganon. Lui avait été emmené ici, mais qu'était-il advenu de son pouvoir ? Les questions continuaient à pousser dans mon esprit, de telle façon que je ne faisais absolument pas attention à mon environnement. Soudain, je rentrais dans quelqu'un (ou l'inverse, il était compliqué de le savoir) et je fis tomber mes pins sur le sol.
-Oh, je suis désolée ! Je m'abaissais pour ramasser mes pins avant de voir que l'homme qui m'avait rentré dedans faisait de même. Pas question qu'il me vole mon deuxième pins ! Hé ! Donnez-moi ça ! J'en ai besoin pour me rendre à Hyrule !
Je n'eus pas le temps de lui reprendre le pins des mains que j'appuyais sans faire exprès sur le mien. Tout devint soudainement blanc sans que je puisse faire quoi que ce soit... Je savais très bien ce qui m'arrivait, ce n'était seulement pas le moment !
***
J'ouvris les yeux de nouveau quand la lumière blanche sembla se dissiper. Je regardais autour de moi, ne reconnaissant pas exactement l'endroit où j'avais atterri. C'était Hyrule, j'en étais persuadée, mais où exactement ? Je regardais les murs avec attention avant de me tourner et de tomber sur... le tombeau ! Mais bien sûr, j'étais dans le sanctuaire de la renaissance ! Comment n'avais-je pas pu le reconnaître plus tôt ? C'est alors que je posais mes yeux sur autre chose. Quelqu'un d'autre. J'eus d'abord un peu de mal à le reconnaître, étant donné que je ne l'avais vu que quelques secondes mais pourtant j'en étais persuadée : c'était l'homme dans lequel j'avais foncé, le voleur de pins !
-Oh... Je vois que vous m'avez suivi. Eh bien, je ferais avec ! Tant que vous êtes là, vous allez m'aider parce qu'il est hors de question que je vous laisse vous promener dans mon royaume. Enfin.... bienvenue à Hyrule !
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Rafael Adler
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| Conte : Uncharted 4. | Dans le monde des contes, je suis : : Rafe Adler, l'insupportable.
Fall of a Kingdom “Thousand armies couldn't keep me out. I don't want your crown: see, I've come to burn your kingdom down”
Rafe se recula tout au fond de sa chaise, penchant sa tête d'un côté puis de l'autre pour faire craquer sa nuque endolorie à force de rester à étudier des dossiers, à passer en revu le moindre papier qui aurait pu contenir une quelconque information intéressante... Mais rien. Il demeurait sans nouvelles de son ami d'enfance, et la chose s'étiolait, se prolongeait inutilement... S'il tentait de chasser cette pensée pernicieuse, étouffante, il commençait doucement à se faire une raison : dans leur milieu plus que tout autre, une disparition n'était jamais bon signe. Peut-être avait-il dû fuir, se faire discret, changer de vie radicalement pour permettre à son fils de grandir et de s'épanouir paisiblement... Ou peut-être qu'il en était tout autrement, et que l'on finirait par repêcher son corps dans l'un des nombreux cours d'eau que comportait le pays - une perspective bien moins réjouissante, mais tellement plus réaliste... Il se passa les mains sur le visage, repoussant ensuite ses lunettes pour se frotter les yeux, et laissa échapper un soupir : il devait se rendre à l'évidence qu'il était au point mort, et qu'aucun semblant de piste se profilait à l'horizon. Une petite voix sournoise - qui avait les intonations revêches et froides de celle de son père - lui soufflait que de toute manière, il n'aurait jamais rien, et qu'il gagnerait en productivité à laisser tout cela derrière lui, à avancer et poursuivre. Parce qu'après tous, les amis, cela n'existait pas réellement, et que l'on était jamais mieux servi que par soi-même. Cela l'agaça davantage, et il se releva brusquement, envoyant la chaise qu'il occupait encore quelques secondes auparavant au tapis : le choc le ramena sur terre, et fit taire les murmures - ô, que ce silence était appréciable. Un constat semblait s'imposer de lui-même : il avait besoin d'air, de sortir. De trouver quelque chose pour se vider la tête, même si cela ne durait qu'un moment... Sinon, il craignait de perdre les pédales.
Sans réfléchir davantage, il attrapa son porte feuille et quitta son appartement. Il ne prit pas la peine de s'encombrer des clefs d'un de ses véhicules - au vu de son agitation, un peu d'exercice lui ferait le plus grand bien - et il vagabonda sans but dans les rues de Storybrooke, observant parfois un passant ou deux - l'un qui s'exprimait vivement à son interlocuteur anonyme qui avait le malheur d'être à l'autre bout du fil, l'autre qui promenait son chien et qui en profitait pour faire son jogging, un autre encore qui s'arrêta pour chercher son paquet de cigarettes... Et ce simple geste, pourtant anodin au possible, interpella Rafe plus que tous les autres.
ça remonte à quand, la dernière fois que t'as fumé ?
Il ne parvenait pas à s'en souvenir, et il en déduisit... Qu'il avait bien besoin d'une clope. Un souvenir lui revint, remontant à peu près au moment où ses parents avaient su qu'il lui arrivait de temps à autre de s'en griller une, et il se souvenait parfaitement des propos qu'avaient tenu son paternel : Si tu aimes voir ton argent partir en fumée, c'est bien ton problème... Mais ne compte pas sur nous pour entretenir ta ridicule petite addiction. et cela lui suffit pour le faire dévier d'un itinéraire qui ne faisait aucun sens, pour retourner dans les rues principales et trouver un bureau de tabac qui pourrait bien l'accueillir...
Une poignée de minutes plus tard, l'affaire était réglée et il quittait le petit établissement avec un paquet tout neuf : précautionneusement, il retira l'opercule en plastique, attrapant l'un des tubes de nicotine pour venir le glisser entre ses lèvres et, alors qu'il se munissait de son briquet, quelqu'un eu la riche idée de le bousculer allègrement, lui faisait lâcher le petit objet. S'il réprima l'envie de lancer une réplique cinglante, il leva tout de même les yeux au ciel, avant de se baisser à son tour pour récupérer son bien... Et, voulant se montrer un minimum serviable, il récupéra l'un des pins que la demoiselle avait laissé échapper dans l'optique de le lui redonner. Mais l'inconnue semblait en doutait, puisqu'elle l'invectiva à vive voix, lui ordonnant même de le lui rendre. Le jeune homme haussa un sourcil : tant de manière pour une simple décoration... Il ne savait même pas de quoi elle parlait, au juste, et de toute manière il n'était pas concerné le moins du monde.
« Si vous m'en laissiez l'occasion, je vous le rendrai avec plaisir... Je ne crois pas en avoir l'utilité de toute manière. »
Il se redressa, et amorça le geste pour le lui rendre quand... Le badge lui donna la désagréable impression de chauffer entre ses doigts, sans raison apparente. Il l'observa d'un peu plus près, cherchant à savoir s'il n'avait pas actionné un mécanisme par mégarde, et pressa dessus dans l'espoir de l'éteindre, mais... Un flash d'un blanc pur, aveuglant, l'entoura et il pesta silencieusement : dans quoi était-il embarqué, cette fois... ?
✵✵✵
La transition se fit en douceur et, lorsque la lumière se dissipa, se fut pour le laisser dans une semi-obscurité : la pièce dans laquelle il se trouvait à présent - et qui avait remplacé la simple rue banale d'une ville américaine - était plongée dans la pénombre, les parois étaient ornées de représentations semblables à des constellations et dont chaque "étoile" brillaient faiblement d'une lueur bleuté. Un rapide coup d'œil lui confirma son impression première, celle qu'il semblait se trouvait dans une grotte à présent. Il souffla doucement, avant de s'approcher des murs, cherchant à savoir en quelle matière étrange ils étaient faits, et s'il était possible de se saisir de l'une des pierres curieuses qui produisaient de la lumière. Mais il fut bien vite stoppé dans ses agissements puisqu'une voix s'éleva, provenant de derrière lui. Et, lorsqu'il se retourna, ce fut pour retrouver le visage de la blonde qui l'avait heurté un peu plus tôt. Il esquissa un demi-sourire narquois.
« Disons plutôt que vous m'avez entraîné à votre suite, cela me semble plus proche de la réalité... D'ailleurs, tant que j'y pense, je vous le rends. Joignant le geste à la parole, il lui lança le pin's. Comme ça, cela vous évitera de me taxer de voleur. Même si vous ne l'avez pas dit, vous le pensiez si fort que toute la rue a dû être au courant... »
Enfin, il tiqua sur sa dernière phrase, et la dévisagea un moment pour tenter de savoir si elle se payer sa tête... Mais, au vu de son expression empreinte de sérieux, elle semblait croire dur comme fer à ce qu'elle avançait, ce qui ne laissait place qu'à deux options : soit il se trouvait en présence d'un quelconque reine ou princesse, soit... Il avait affaire à une déséquilibrée. Puisqu'il ne savait pas encore quelle option était la bonne, il aurait pu se montrer prudent... Mais cela lui semblait terriblement ennuyant.
« Votre royaume... ? Vous voulez dire que vous êtes une personne de sang royal ? Son sourire s'élargit un peu plus, toujours aussi moqueur. ... Et que vous n'aviez rien de mieux à faire que de vous amusez à foncer dans toutes les personnes qui ont le malheur de se trouver sur votre chemin ? C'est une coutume locale, peut-être ? Que je sache à quoi m'attendre à l'avenir. »
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Zelda Bosphoramus
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| Conte : The Legend of Zelda | Dans le monde des contes, je suis : : Zelda
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☾☾ J'attrapais le pins qu'il me lança, préférant éviter qu'il tombe au sol et se casse. Cet homme ne devait pas être au courant de cette histoire de pins, ou du moins comment ceux-ci marchaient. J'aurais aimé le récupérer avant qu'il appuie dessus, mais maintenant qu'il était là, je ne pouvais pas le reprendre. C'était le seul moyen de revenir à Storybrooke, alors à moins qu'il ne voulait rester coincé à vie dans mon royaume, il devrait faire attention à ce qu'il en faisait et non pas le confier à une femme de laquelle il ne connaissait rien. Enfin, il avait bien raison sur le fait que je le qualifiais de voleur... En y repensant, c'était probablement un accident, voir un acte de bonté en le ramassant, mais j'avais de quoi être méfiante. Je n'avais pas construit un royaume en faisant confiance au premier inconnu dans lequel je rentrais. Mais, je lui devais des excuses. C'était ma faute s'il s'était retrouvé entraîné dans ce monde inconnu, que même moi je reconnaissais difficilement. Il avait probablement bien autre chose à faire de sa journée et maintenant il se retrouvait ici, coincé avec moi. Enfin, rien ne l'empêchait de repartir aussi vite qu'il était arrivé.
-Veuillez m'excuser, je vous ai mal jugé. Je suis certaine que votre acte n'était pas malveillant, mais je suis de nature méfiante. Je suis sûre que vous pouvez comprendre. Quant au pin's... Je le regardais fixement pendant quelques secondes avant de le lui lancer de nouveau. Je vous conseille de le garder. C'est la seule façon connue de revenir à Storybrooke. Je comprendrais si vous voulez partir, vous avez probablement mieux à faire, et je peux me débrouiller toute seule. Si vous restez, en revanche, faites attention à vous. Le monde dans lequel j'ai grandi a bien changé.
Il ne semblait pas décider à partir. Je m'inquiétais un peu. Je ne connaissais pas cet homme et je ne savais pas de quoi il était capable et ce qu'il pouvait faire à mon beau royaume. Mais, je ne pouvais non plus le forcer à partir alors que j'étais l'origine même de sa présence ici. De toute façon, Ganon avait déjà dû détruire le monde sous sa malice, alors à quel point pouvait être dangereux un simple inconnu ? Il s’interrogea sur mon statut, faisant une pointe de sarcasme par la suite qui me fit rire doucement. Il avait du caractère, c'était déjà ça.
-Oui, je suis une princesse. Je dirais même reine, maintenant... Dans tous les cas, j'ai été bien maladroite et si ça peut vous rassurer, je suis rarement comme cela. J'étais perdue dans mes pensées quand je vous ai entré dedans... Revenir là où vous avez toujours vécu après des années de malédiction sans aucun espoir de pouvoir un jour y remettre les pieds est une expérience quelque peu émotionnelle. Enfin, si vous comptez rester, je devrais me présenter. Je m'appelle Zelda. Vous êtes ?
Il me répondit à son tour et une fois toutes ces présentations passées nous pûmes nous intéresser à ce qui était véritablement important. Je me mis en marche, prête à sortir de du sanctuaire quand mes yeux se posèrent sur un coffre. Et un deuxième. Je haussais les sourcils, intriguée. Qu'est-ce que ces coffres faisaient ici ? Mais bien sûr. Pru'ha et Faras avaient tout prévus. Il avaient du laisser quelques petites choses à Link pour son réveil. Mais comme celui avait été emporté par la malédiction, il n'en avait jamais eu besoin. Je fis signe à mon compagnon d'ouvrir celui de gauche tandis que je m'approchais de celui de droite. D'un coup de main, le coffre s'ouvrit laissant place à... un sac de nourriture ? Ce n'était pas sans déception que je l'attrapais, m'attendant à trouver de quoi me défendre. Et depuis quand cette nourriture était stocké ici ? Fort heureusement, le coffre était un coffre sheikah qui avait gardé la nourriture dans un état parfait, comme si elle venait d'être cuisiné. A l'intérieur se trouvait deux steaks, de l'eau ainsi que deux plats de piments, réchauffant les cœurs et le corps et permettant d'affronter les températures les plus froides. Ce n'était pas si mal. Je jetais alors un oeil à Rafael, de l'autre côté de la salle, qui sortait alors une épée quelque peu rouillée du coffre. Je n'avais décidément pas choisi le bon coffre...
-Bien, j'espère que tu sais l'utiliser. Quant à moi, j'ai trouvé de quoi nous nourrir quand le moment sera opportun. Pour le moment, nous devrions avancer.
Sans attendre sa réponse, je sortis du sanctuaire pour faire face à un Hyrule... en ruines. Le royaume ne ressemblait plus à celui dont je me souvenais. Les bâtiments tenaient difficilement debout. L'herbe était recouverte de la malice de Ganon, n'annonçant rien de bon. Quand celui-ci avait été emporté par la malédiction, sa malice n'a pas pu la suivre, étant donné qu'il allait dans un monde sans magie et s'est dispersé dans tout le royaume, explosant depuis son centre, le château dans lequel j'avais grandi. Je le voyais déjà, au loin. Son toit avait disparu, comme la plupart des murs, recouverts de violet. L'explosion de la malice l'avait complètement détruit. Cette vision m'attrista... Je n'avais pas été capable de protéger mon royaume. Je devais voir comment allaient les différents peuples que j'aurais dû protéger. Là était mon devoir. Je ne pourrais pas rattraper le temps perdu mais je me devais de leur construire un avenir meilleur, sans pour autant oublier les devoirs qui m'attendaient à Storybrooke. Je regardais alors le ciel, qui lui n'avait pas changé à l'exception de...
-Vah'Medoh ? Comment-est ce possible ? Pourquoi est-il activé ? Quelque chose cloche...
De nombreuses théories me traversaient la tête, mais aucune d'elles ne semblaient correspondre. Je devais aller voir ce qui se passait, et comprendre directement grâce à l'aide des Piafs. Il allait falloir leur payer une visite mais avant... je devais me rendre au château. C'était là où j'avais toujours vécu et je devais voir en détail ce qu'il en était advenu. La vision que j'avais de celui-ci de loin ne me rassurait guère, mais je ne pouvais pas imaginer ne pas y rendre visite, et rendre hommage à mon père. Mon véritable père, pas Ganon qui avait prit sa place. J'entendis un bruit que je reconnus immédiatement. Pas de quoi avoir peur, ce n'était qu'un cheval. En effet, en regardant un peu plus sur ma droite je pouvais voir un magnifique cheval noir brouter l'herbe, ou du moins ce qu'il en restait... C'était parfait ! Voilà qui me permettrait de me déplacer rapidement jusqu'au château. Je fis signe à Rafael de se taire avant de m'approcher doucement du cheval afin de lui grimper dessus. Il n'aima pas particulièrement ma surprise mais je réussis à le calmer rapidement avant de revenir aux côtés de Rafael, fière de moi. J'avais apprivoisé des chevaux toute ma vie, raison pour laquelle il m'était si facile de le calmer. Cependant, je n'avais pas de selle ni de filets, m'empêchant de le contrôler facilement. J'espérais que les relais étaient encore en marche, malgré les années, étant l'endroit parfait pour trouver de quoi apprivoiser un cheval. Je tendis la main à mon compagnon.
-Tu as le choix. Tu peux parcourir ce royaume duquel tu ne connais rien sans mon aide ou bien monter derrière moi et m'aider à découvrir ce qui lui est arrivé. Alors, qu'est-ce que ce sera ?
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Rafael Adler
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Après quelques secondes de silence, la blonde finit par s'excuser, non sans justifier sa façon de faire. Lui se doutait que toute personne un tant soit peu sensée aurait fait de même, et il n'avait jamais prêtait beaucoup d'importances aux paroles (faussement ?) navrées, alors il se contenta d'hausser les épaules avec nonchalance.
« Vous n'êtes pas la première à réagir de la sorte, et je suppose que vous ne serez pas la dernière non plus. Tout porte à croire que je vais devoir m'y faire... Il semblerait que je n'ai pas un visage qui inspire la confiance aux premiers abords.»
Il n'y avait pourtant aucune trace de regret dans sa voix, et il continuait d'aborder son sourire en coin. Il rattrapa adroitement le petit pin's, écoutant attentivement ses propriétés pour le moins... Surprenante. Alors, pour éviter de l'égarer ou de l'activer malencontreusement, il l'accrocha à son t-shirt, et s'assura qu'il resterait bien en place, quoi qu'il arrive.
« C'est fort aimable à vous de m'en avoir fait part, alors... Je suppose que des remerciements sont de mises. Il la laissa parler à nouveau alors qu'elle lui proposait de rentrer chez lui directement. Il ne répondit pas tout de suite, profitant d'un court moment de flottement pour faire quelques pas et observer plus en détail la grotte et ses curiosités, avant de reporter son attention sur la jeune femme. Maintenant que je suis ici, ce serait dommage de repartir comme un voleur... Et puis, ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de parcourir un Royaume. Alors, si vous m'en donnez la permission, je serai plus que ravi de vous tenir compagnie... Pour quelques temps du moins. »
S'en suivirent des présentations pour le moins... Originales : ne se contentant pas d'être une simple princesse, elle avoua même qu'elle supposait être la reine à présent, et elle lui révéla enfin son prénom.
« Et bien... Enchanté, votre Altesse. Il se fendit d'une révérence teintée d'une légère moquerie, mais il reprit bien vite un air plus sérieux. Et je suis Rafe. »
Passer ce préambule et ces faux semblants, ils purent enfin progresser : ils s'avancèrent dans une seconde pièce, plus petite que la précédente et dont le long couloir semblait déboucher sur l'extérieur. Mais avant de se précipiter tête baissée, deux coffres attirèrent leur attention respective, et ils se firent un devoir de les ouvrir. Lui tomba sur une épée, plutôt bien équilibrée mais dont la lame avait quelque peu souffert du temps : de la rouille commençait à la ronger ci et là, mais rien de bien dramatique en soi, elle pourrait toujours se révéler utile si jamais ils venaient à se retrouver menacer par quelque chose... Ou par quelqu'un d'autre. Il se tourna vers sa compagne d'aventure toute trouvée pour l'occasion, et vit quelle avait été sa "récompense" : de la nourriture... Et la représente de la royauté locale semblait en être hautement déçue. Il esquissa un sourire.
« Oh, n'ayez crainte. Même si je ne suis pas de la même lignée que vous, j'ai eu l'occasion d'apprendre à me servir d'armes de manière fort correcte. J'en déduis donc que parcourir les terres de votre Royaume ne sera pas une simple partie de plaisir... ? Dois-je me montrer méfiant de certaines choses en particulier, ou je devrai apprendre sur le tas ? »
Contre toute attente... Elle sembla l'ignorer et poursuivit son chemin sans même prendre la peine de lui répondre. Il fronça légèrement les sourcils, avant d'hausser les épaules : si elle se trouvait si froissée d'avoir récupérer un peu de nourriture, il pouvait tout aussi bien lui donner l'épée... Enfin, il supposa qu'il devrait faire avec, et finit par lui emboîter le pas. Il la rejoignit dehors, et observa les environs... Tout semblait être retourné à l'état sauvage, des herbes folles recouvraient ce qui un jour avait été des habitations, des abris en tout genre, et même le château avait hautement souffert. Mais la nature ne semblait pas être la seule responsable de tous ces dégâts, une sorte de mélasse aux reflets violacées donnait l'impression de tout ronger sur son passage. Il resta un instant silencieux, avant de dire :
« Et bien.... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ici, mais j'espère qu'il n'est pas trop tard pour améliorer la situation... »
Il évita d'aborder le sujet des potentiels habitants à secourir, parce que pour l'instant il n'en voyait pas un - il ne décernait même le moindre signe de vie, c'est dire - mais au vu de la mine attristée qu'affichait la princesse, il supposait que c'était loin d'être le moment adéquat pour ça... D'ailleurs, elle finit par prononcer un mot étrange qui ne lui disait rien, mais lorsqu'il leva les yeux vers le ciel il comprit bien vite de quoi il pouvait bien s'agir : là-haut, dans les airs, flottait une silhouette menaçante quoi que gracile - chose qui était d'autant plus surprenante au vu de sa taille imposante. L'ensemble semblait être composé de mécanismes compliqués, alimentés par quelque chose qu'il ne connaissait pas, et les sortes de circuits qui devaient reliés le tout brillaient doucement, montrant que la connexion se faisait correctement. Il ne savait pas quel énergie ils utilisaient dans ce monde pour faire fonctionner de telles machines, mais le fait d'être dans le flou ne lui plaisait que très peu. Et s'il venait à se retrouver à court de carburant, il n'osait imaginer les dégâts qu'il ferait en s'écrasant.
« Et à quoi cela sert-il, en temps normal ? Enfin, je suppose qu'il vaut mieux s'en tenir éloigné. ... Les canons qui l'ornent n'ont pas l'air d'être présents dans un but purement décoratif. »
Mais ce nouveau territoire semblait s'étendre à perte de vue, et le traverser à pied semblait futile - une idée puérile qu'il semblait difficile de mener à bien... Mais une solution de secours sembla se présenter d'elle-même lorsqu'un cheval sauvage se stoppa non loin d'eux, pour brouter de l'herbe qui n'était pas encore touchée par ce mal curieux. Et là, Zelda fit étal d'un talent qu'il n'aurait jamais soupçonné aux premiers abords : elle posa son index sur ses lèvres, lui intimant ainsi de se taire et de faire profil bas - il s'exécuta sans poser la moindre question, curieux de savoir ce qu'elle avait derrière la tête - puis elle s'approcha de l'équidé en silence... Avant de le monter par surprise. Et, en l'affaire de quelques minutes, elle parvint à gagner suffisamment de contrôle sur lui pour pouvoir lui indiquer que faire et où se rendre : elle le prouva en se rapprochant de lui avant de lui tendre la main et de lui offrir deux possibilités. Rafe l'observa quelques secondes, un sourire aux lèvres, avant de se saisir de l'aide qu'elle proposait pour qu'il puisse à son tour se hisser sur le cheval. Il n'avait pas réellement l'habitude de ce moyen de transport - il lui préférait largement la voiture, ou tout autre véhicule motorisé qui ne quittait pas le sol - mais il supposait qu'il devrait s'en contenter pour le moment.
« Comme je vous l'ai dit, Princesse, je compte rester à vos côtés pendant un moment. Il semblerait que vous possédiez des capacités que je n'imaginais même pas... Ce qui a le mérite d'attiser ma curiosité. Et comme vous semblez avoir de la suite dans les idées... Autant voir où cela nous mènera. »
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A little kingdom I possess, where thoughts and feelings dwell; And very hard the task I find of governing it well.
☾☾ Sans que je ne sois particulièrement surprise, Rafe accepta mon aide en montant sur le cheval, derrière moi, sans pour autant me complimenter. Il semblait particulièrement impressionné par ma faculté d'apprivoiser un cheval aussi facilement. J'avais vécu entourée d'écuries toute ma vie, c'était normal que je sache faire ce genre de choses, c'était simplement mon éducation, rien de plus. Rafe, lui, semblait bien moins à l'aise sur l'animal, se cramponnant à ce qu'il pouvait pour ne pas en tomber. Il était vrai que ce n'était pas le moyen de déplacement le plus stable, ou le plus efficace mais c'était tout simplement car ça restait un animal, et non pas une machine comme ce qui se faisait de nos jours. Mais à Hyrule, les choses n'avaient pas évolués de la même façon... il fallait donc faire avec ces chevaux sauvages, sans oublier qu'eux aussi avaient besoin de repos et méritaient tout autant de respect que nous. Je ne cautionnerais aucune maltraitance de ma monture. Mais maintenant que j'allais faire un bout de chemin avec Rafe, il était temps que je réponde à ses questions. Je ne l'avais pas écouté quand ils me les posaient loin de là, mais si je ne lui donnais pas les informations qu'il avait besoin pour continuer tout seul, il aurait forcément besoin de moi, et je préférais le garder à l'oeil. Une simple précaution.
-Pour vous répondre, je ne sais pas moi-même ce qu'est devenu mon royaume durant la malédiction alors il m'est compliqué de te dire de quoi te méfier alors que moi-même je ne sais pas ce qui est encore d'actualité... Mais, lorsqu'on se promène dans les parties d'Hyrule non habités, il faut faire extrêmement attention. Des monstres, des petits comme des grands, peuvent survenir de nulle part. Et crois-moi, ce n'est pas avec cette épée brisée par les âges que tu en viendras à bout. Je lui lançais un sourire qui se voulait rassurant, mais je ne l'étais pas moi-même... Je finis par lever le doigt en direction de Vah'Medoh. C'est une créature divine. Vah'Medoh. C'est celle qui doit, normalement, protéger le peuple des Piafs. Mais il ne devrait pas être activé... Il ne l'est qu'en cas de danger, ce qui est loin de me rassurer. Dés que nous nous serons rendus au château, ce sera ma prochaine destination. Je dois vérifier que tout va bien.
J'aurais pu m'étaler pendant des heures sur le bestiaire de mon royaume et des nombreux dangers que l'on pourrait y trouver et lui expliquer l'histoire des créatures divines mais... Je n'étais déjà pas sûre que ce genre de chose l'intéressait et, ensuite, j'avais envie de savoir de quoi il était capable. Seul. Je voulais savoir s'il était capable de se débrouiller mais surtout, s'il était digne de confiance. Étant le seul avec une arme entre nous deux, il n'aurait pas d'autres choix que de me protéger, et je voulais savoir s'il le ferait ou s'il se mettrait en priorité, toujours. Je me doutais bien que ce n'était pas Link, il ne semblait lui ressembler en rien, mais il était hors de question que je voyage aux côtés de quelqu'un à qui je ne pouvais pas accorder un minimum de confiance. Alors, en attendant de le tester, je fis attention à rester méfiante de tous ses faits et gestes. Nous continuâmes à discuter pendant quelques temps jusqu'à ce que j'entendis un bokoblin foncer sur nous en criant, armé de sa lance. Ces petits monstres... Je ne comprenais pas comment quelqu'un pouvait en avoir peur, encore moins lorsqu'ils étaient seuls. En voir un ici n'avait rien d'étonnant. J’aurais pu faire accélérer le cheval et m'enfuir, mais voir sa lance me donna une idée. J'aurais pu tester Rafe mais ce n'était pas le bon moment.
-Voilà un bokoblin. Il n'y a pas grand chose à craindre, surtout quand il est tout seul. Mais, étant un monstre, il est de mon devoir de nous en débarrasser. Je ne voudrais pas qu'il pose de problèmes à mon peuple, alors si tu veux bien m'excuser, ça va secouer.
Je caressais le cou du cheval, le préparant à changer complètement de direction, puis lui ordonna de faire demi-tour, pour foncer vers le bokoblin qui nous suivait. Il s'arrêta, étonné, contrairement à moi qui ne comptait pas m'arrêter avant d'avoir atteint ma cible. En voyant que nous lui foncions dessus, il finit par changer d'idée et à s'enfuir. Comme si un bokoblin était plus rapide qu'un cheval... Il ne me fallu que quelques secondes pour arriver à sa hauteur. Sans hésiter je lui pris des mains la lance qu'il tenait. Enfin armée je l'attrapais par la tunique et l'envoya valser au loin. La chute lui serait fatale, sans aucun doute. En volant à l'autre bout de la vallée, il fit tomber une petit bourse que je m'empressais de ramasser à l'aide de la lance. Des rubis... C'était exactement ce qu'il nous fallait.
-Parfait, on a même gagné un peu d'argent ! Epona, je t'en prie, reprenons notre route. dis-je en m'adressant cette fois au cheval, et non pas à mon compagnon d'aventure improvisé.
Je la fis tourner, pour reprendre la direction du château. Mais, en chemin, je fus agréablement surprise de tomber sur un relai, encore actif. De nombreuses personnes semblaient être tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Cela me réchauffa le cœur... J'étais heureuse de voir que mon peuple avait été en mesure de survivre pendant toutes ces années, sans la famille royale pour les protéger. Je savais qu'ils en étaient capable et jamais je n'en aurais douté, mais c'était agréable de voir que je ne m'étais pas trompée. Je les voyais rire, s'aimer, comme si rien n'avait changé. Et subitement, je me souvins de mon identité. Je ne pouvais pas rentrer dans un relai comme ça, après des années d'absence ! Je devais faire profil bas... Je ne pouvais pas m'expliquer, je ne le saurais pas... J'avais besoin de temps pour ça. J'arrêtais subitement le cheval, à une distance respectable du relai. Je le remerciais et en descendit avant de me tourner vers Rafael, un peu dérangée d'avoir à lui demander de l'aide.
-J'ai besoin de votre aide... Vous voyez ce bâtiment là-bas ? C'est un relai. Là où les voyageurs se reposent, où les marchands viennent s'installer pendant quelques temps, où l'on peut s'occuper de nos chevaux. Je ne peux pas m'y rendre, pas comme ça, c'est mon peuple qui y habite. Ils me reconnaîtraient en un coup d’œil et je ne peux pas les confronter, pas encore. Pouvez-vous trouver quelque chose pour que je puisse protéger mon identité ? une cape, un masque, n'importe quoi ferait l'affaire ! Je lui lance la bourse de rubis dans les mains. En cas de besoin, ou si vous voyez un marchand vendre quelque chose qui pourrait nous être utile. Il doit y avoir à peine une vingtaine de rubis là-dedans mais ça peut toujours être utile... Je n'ai qu'à vous attendre ici avec Epona. C'est d'accord ?