Terre-2
New-York

Cette aventure nous avait... légèrement dépassé. En témoignaient les créatures géantes qui ravageaient New-York : un robot, une peluche bleue, et plus loin il y avait même une femme rouge aux mains de crabe comme ce personnage étrange des Super Nanas.

Mais ce qui témoignait réellement que notre aventure nous échappait un peu c'était... moi. Me voilà, visage en colère, dessiné par la détermination de protéger les innocents contre les méchants, face à Lisa, dont les cheveux étaient blancs et les yeux pleins de haine. Je courrais vers elle, matraques en mains, et sautais sur la glace qu'elle formait derrière elle pour s'élever dans les airs, afin de la rattraper et de lui asséner un violent coup au visage.

Elle tomba dans le vide, alors que je sautais sur le robot géant qu'on essayait d'arrêter pour regagner le sol, alors que Lisa se rattrapa avec ses pouvoirs pour me foncer dessus, formant une pique gelée, qu'elle voulut enfoncer dans ma jambe. J'esquivais son coups, mais le prit au visage aussi violemment que ma matraque dans son crâne, et tombais par terre.

Une voiture de police s'arrêta un peu plus loin. Gordon en sortit côté conducteur, tandis qu'un autre homme, blond sortit de l'autre côté.

QUEEN, WALTERS, REPRENEZ VOUS BON SANG ! Hurla-t-il en prenant son arme, levant les yeux par à-coups vers les géants. Vous n'êtes pas ennemis !

J'ignorais les paroles de Gordon qui étaient absurde. Je ne connaissais pas cet homme, de toutes façons. Je me relevais plutôt, sautais avec mon agilité habituelle au dessus d'une attaque de glace de Lisa, et la frappais à nouveau dans les côtes, prenant moi aussi un coup au passage.

Le blond aux côtés de Gordon mit les mains sur les hanches. Bah c'est pas gagné on dirait, commenta-t-il, sourcils haussés, mais avec désinvolture.

Gordon s'énerva. Fermez-là, vous ! Ordonna-t-il en levant une main vers lui. Il soupira ensuite. Si j'avais pu choisir, je serais resté mort.

Mais peut-être est-il préférable de vous raconter l'histoire depuis le début. Et vous raconter comment une simple mission entre moi, Chris et Honey, se soit transformée en un bazar de fête foraine chaotique sans queue ni tête avec Violette, Jack-Jack, et leurs parents.

Storybrooke - Mairie, lieu de l'accident
Quelques jours plus tôt (21 mars 2020)

Le trajet en voiture était étonnamment silencieux. Ca ne me disait rien qui vaille. Souvent, quand deux personnes, censées être amies, étaient en voiture et que tout était silencieux, ça pouvait vouloir dire plusieurs choses. Que c'était tendu entre eux, qu'ils n'étaient pas assez amis pour avoir des trucs à se dire quand ils se retrouvaient seuls à deux, que l'un d'entre eux dormait ou que le trajet était terriblement ennuyant. Cela dit, il n'y avait aucune tension entre Lisa et moi, nous étions assez amis pour que Lisa ait TOUJOURS un truc à me dire, personne ne dormaient et le trajet entre mon appartement en centre ville et la mairie n'était pas assez long pour être ennuyeux. Mais pour Lisa il y avait une option en plus : elle était silencieuse parce qu'elle réfléchissait à quelque chose de diabolique. Ne JAMAIS laisser Lisa silencieuse. Ne vous méprenez pas, elle était une héroïne, même en tant que Lisa Queen l'ingénieure, autant qu'elle l'était devenue en tant que Killer Frost quand elle l'était encore. Mais elle était aussi une ancienne criminelle, avait certainement des contacts un peu sombres que je ne connaissais pas et était capable de tuer quelqu'un de 87 façons différentes uniquement avec un trombone. Toujours faire attention à une Lisa silencieuse - et toujours vérifier si un trombone ne trainait pas loin (mais ne soyez pas trop paranoïaques là dessus puisque de toutes façons, elle pouvait tuer avec n'importe quoi, même avec rien).

Bon, à quoi tu penses ? Finis je par lacher pour interrompre le silence et le bruit fracassant et terrifiant des pensées de Lisa.

Sur le ton songeur et plongée dans une intense réflexion, elle me répondit aussitôt, les yeux perdus au loin. Est ce que Kara a quelqu'un ? me demanda t elle très sérieusement.

J'ai failli m'étrangler, et si j'avais bu à ce moment là, ou même manqué quelque chose, j'aurais surement tout recraché sur elle à ce moment là, et tournais alors vers elle un regard choqué, les yeux grands ouverts et les sourcils froncés comme si je lui demandais des yeux si elle était pas tarée. Ce qui était, finalement, peut être ma véritable question. Lisa, tu veux te taper ma cousine ? M'écriai je dans une intonation partagée entre l'incompréhension, l'incertitude, le choc et surtout, SURTOUT un désaccord assez profond et très strict. Je savais qu'elle était capable de le vouloir, et de le faire, et il était hors de question, quand bien même j'appréciais beaucoup Lisa, qu'elle touche à ma famille. Pas mon frère jumeau, pas ma cousine, et personne d'autres parmi tous mes autres frères, sœurs, cousins, cousines, neveux, nièces et autres qualificatif familial que j'avais dans la nombreuse famille des toons.

Heureusement pour moi, Lisa se mit à ricaner. Nooon ! Sauf si un jour pour s'amuser elle était partante, crois moi que je dirais oui, dit elle en riant même si je savais qu'elle était terriblement sérieuse pour la dernière partie de sa phrase. Je faisais juste la liste de toutes les cibles amoureuses de la ligue.

Mes sourcils étaient toujours froncés, mais pour une toute autre raison maintenant. Qu'est ce que... Quoi ?

Arrête, on est pareil, passionnés par pousser nos amis dans les bras d'autres personnes juste parce qu'on adore les voir s'aimer (même si moi je les imagine nus au lit ensemble, je doute que tu fasses pareil. Sauf pour Chris), dit elle en haussant les épaules.

Lisa ! L'arrêtai je dans cette phrase qui allait beaucoup trop loin.

Regarde, Chris a cet infirmier assez sexy, j'adore ce shipping même si ça me rend un peu jalouse. Toi, tu as... elle était interrompue dans sa phrase par mon regard noir qui se tourna immédiatement vers elle comme avertissement de réfléchir avant d'oser la finir. ... cette ancienne brute assez canon aussi, osa t elle quand même finir parce que Lisa n'en avait absolument rien à foutre des menaces.

Y a RIEN entre Aloïs et moi ! Dis je sur un ton un peu trop investi pour que ça soit crédible.

Oui, bien sûr, et moi je n'ai jamais couché avec Harley Quinn, dit elle d'un ton ironique. Je fronçais les yeux en la regardant. Je n'étais pas au courant de ce passage là.

Je suis presque sûre que Honey a quelqu'un aussi, dit elle sur le ton de la réflexion. Entendons nous bien, avoir quelqu'un ne voulait pas dire la même chose dans notre vocabulaire que dans le vocabulaire du reste de l'humanité. Ca voulait plutôt dire "quelqu'un de possible vers qui encourager notre ami en tant que Cupidon diabolique".

J'hochais la tête négativement, puisque j'avais déjà réfléchi à la question, étant parfaitement comme Lisa au département du Cupidon diabolique. Nope, j'ai déjà donné l'idée à Violette, elle n'a pas confiance en lui, alors c'est moyen, lui confiai je alors.

Ok, c'est donc un Peter Pan, dit elle en rayant l'homme en question dans sa tête.

Un Peter Pan ? C'est quoi ça encore ? Demandai je alors que nous arrivions bientôt à la mairie.

Et bien un Peter Pan. Un gars vers qui c'est possible de pousser l'un de nos potes mais qu'on aime pas assez pour ça. Comme Peter Pan pour Violette. Je suis assez fière de notre vocabulaire qui se construit petit à petit, dit elle véritablement sur le ton de la fierté.

Je devais bien acquiescer, le fis je alors d'un simple mouvement de la tête, la laissant reprendre. Tiens, Anna, je croyais que c'était possible avec Jack, mais en fait c'est son meilleur ami. Ca m'arrange en fait, Jack est assez... grrr, me dit elle avec un sourire en coin. Elle se justifia en voyant mon regard étrange que je lui faisais. Quoi ? Jack Frost et Killer Frost, tu peux pas me dire que tu ne comprends pas d'où vient mon attirance pour ce type.

Oubli, je suis déjà en train de pousser Violette vers Jack, dis je catégoriquement. Heureusement, le travail de Cupidon était assez sacré pour qu'elle respecte ça. Elle accepta alors la situation avec un sourire diabolique, ajoutant avec satisfaction une nouvelle victime dans la liste des Cupidons.

C'est pas grave. Lucius est toujours célibataire depuis que sa femme l'a largué quand il a emménagé à Storybrooke, non ? Fit elle aussitôt avec un autre sourire en coin.

Je soupirais. Tu vas sortir avec quelqu'un juste parce que t'as une attirance sexuelle étrange pour les pouvoirs de glace ?

Tu as tes hobbies, j'ai les miens, dit elle simplement.

Heureusement, nous étions arrivés, et la discussion s'arrêta là. Je n'avais aucune idée d'entendre Lisa développer davantage la question de son attirance pour les pouvoirs de glace et ce qu'elle pouvait bien demander avec les pouvoirs en question dans les relations intimes. Connaissant Lisa, c'était forcément beaucoup trop tordu pour que je veuille en effet l'entendre. Je voudrais plutôt croire, pour ma propre innocence, qu'être Killer Frost, si on oubliait le passage où elle était méchante à l'époque, la manquait un peu, ne retrouvant ses pouvoirs que occasionnellement dans les cas les plus extrêmes, ce qu'elle ne contrôlait pas vraiment encore.

Je donc garais ma voiture, alors que nous prenions notre matériel, derrière les quelques voitures des policiers sur place. Dans le mur de la façade de la mairie, une ambulance était très mal garée, ayant même percuté le mur. Elle était laissée à l'abandon, portes ouvertes, tandis que plusieurs policiers interrogeaient des gens autour. J'étais assez fier, depuis que j'avais monté une carrière de retrouveur de gens professionnel (j'étais fier du nom, je n'allais pas le changer, quoique vous disiez), on m'appelait même dans la police pour les cas les plus durs.

Cette fois ci, le cas en question était une personne disparue sans qu'on sache à l'avance qui c'était. L'affaire était étrange, une personne avait kidnappé un enfant à l'hôpital de la ville, avant de voler une ambulance qu'on avait retrouvé à la mairie, entièrement vide. Plus de trace de ladite personne ni de l'enfant depuis.

Après avoir salué les policiers et passé le périmètre de sécurité, nous fûmes autorisés à entrer dans l'ambulance pour mener notre enquête après celle des agents. Au bout de quelques minutes à peine, on tirait déjà des conclusions, alors que nous nous affairerions tous les deux sur chaque recoins, avant et arrière, du véhicule. Je commençais alors en constatant l'état du fourgon arrière, tout ce qu'il y avait, la position du lit, les produits et poches à côté du matelas, et l'ordre qui régnait encore ici malgré ce qu'on pouvait attendre à voir dans une affaire de disparition et d'enlèvement présentée comme on nous l'avait présenté. L'enfant qu'elle a kidnappé ne s'est pas débattu mais était conscient. Ils se connaissaient, supposai je donc assez facilement en voyant qu'elle avait même très certainement du prendre le temps de bien l'installer et lui apporter de maigres soins, pas très suffisant mais au moins quelque chose en attendant d'atteindre un objectif précis.

Lisa, de son côté, s'était légèrement éloignée du véhicule pour l'observer de l'extérieur, vérifier l'angle contre le mur, le phare avant que ça avait cassé, et l'état de la porte de la mairie, ouverte mais pas par clé, plutôt ouverte par la force, dessinant donc potentiellement le portrait de quelqu'un de musclé, de fort, d'entrainé ou alors d'habitué, ce qui était déjà des indices. Mais puisqu'elle était de toutes évidences ressorti avant de partir avec l'enfant, elle put tirer une autre conclusion.Elle n'était pas en cavale, elle venait chercher quelque chose à la mairie.

Regarde, ça c'est bizarre, fis je en approchant Lisa des poignées de la porte coulissante de l'arrière de l'ambulance. Ils ne sont jamais sortis de l'ambulance. Les empreintes ne sont pas logiques. Une première série d'empreinte sur la poignée extérieure...

Quand la fille a déposé l'enfant dans l'ambulance au moment de la voler.

Une autre série d'empreintes sur la même poignée...

Quand elle est sortie pour fermer la porte avant de prendre le volant.

Là, une troisième série d'empreinte, au même endroit...

En rouvrant la porte quand elle est arrivée ici pour prendre l'enfant et partir.

Je hochais la tête négativement. Et bah non. Elle n'est pas partie. Regarde à l'intérieur : une série d'empreinte sur la poignée dedans. Elle a refermé la porte derrière elle quand elle est arrivée ici. Mais il n'y a plus d'autres empreintes, sur aucune porte. Elle n'est jamais ressortie. Le nombre de série d'empreinte ne concorde avec aucun autre scénario.

Lisa croisa les bras, prenant le temps d'y réfléchir un moment. Ca peut pas être une téléporteuse, sinon elle n'aurait jamais volé d'ambulance.

Mon regard s'illumina alors. La mairie ! Les pin's !

Ma collègue se mit à sourire tandis qu'elle cherchait du matériel de lumière noire dans son sac. Bravo Sherlock. Notre fugitif est parti quelque part dans le monde des contes. On identifie notre personne mystère, on identifie une destination possible.

J'haussais les épaules, peu convaincu, en voyant même de là où j'étais que les empreintes étaient bizarres et totalement partielles, comme si certains endroits avaient été gommés avec une précision chirurgicale à même la poignée. La police scientifique n'a pas réussi à identifier les empreintes, apparemment elles ne sont pas complètes. Quelqu'un qui a du se bruler les doigts pour ne pas laisser de traces, certains criminels le font. Même si j'ai du mal à imaginer qu'une adolescente soit arrivée à ce point là. En revanche, à mieux regarder, j'eus un pic de curiosité étrange et mystérieuse. Ce n'était pas juste gommé comme ça (bien que de toutes façons, ça n'avait jamais été une théorie sérieuse mais simplement une image pour expliquer ce que je voyais), toutes les séries d'empreintes étaient identiques dans leur spécialité. Les zones effacées se retrouvaient toujours sur les mêmes doigts sur chaque série, dans une précision qui était, en fait, bien plus que chirurgicale. Ce n'était pas une opération qui, même bien exécutée, n'aurait pas été aussi parfaite. Ce n'était ni l'œuvre d'un type assez fou pour se brûler les doigts pour rester inconnu aux yeux de la police scientifique, qui aurait été encore plus imparfaite qu'une opération. Ca avait l'air presque... naturel, en fait. Et c'était assez effrayant.

Lisa eut un frisson d'inquiétude, prenant la chose vraiment de façon assez effrayante. Je connais ces empreintes, dit elle alors qu'elle n'avait rien relevé et demandé à aucune machine de les identifier. Elle s'était juste penchée sur les empreintes avec la lumière noire. Les habitants de Terre 2 ont un sens différent d'empreinte digitale. Et l'une d'entre eux n'en a jamais eu de complètes à cause de ses pouvoirs. Violette...

A ce moment là, j'eus plus qu'un frisson d'inquiétude. Jack Jack... pensai je donc logiquement pour l'enfant. Il leur était arrivé quelque chose. Quelque chose d'assez grave pour que personne ne soit au courant. Ni moi, ni ses parents qui m'auraient surement averti, ni Lisa, ni Honey qui m'aurait très certainement également averti. Quelque chose d'assez grave pour que Violette panique, parte de l'hôpital où elle était pour une raison que j'ignorais aussi, avec Jack Jack, vole un véhicule pour se dépêcher de prendre un pin's aux horaires de fermeture de la mairie dont elle avait du forcer l'entrée sans problème avec ses pouvoirs, même alors qu'elle travaillait ici. Quelque chose de grave et d'inconnu était arrivé à ma meilleure amie et je ne savais pas comment elle allait.

On échangeait un regard préoccupé, alors que la voiture du shérif arrivait sur les lieux. Je devais prendre sur moi au maximum pour ne pas paniquer. Et je vis, malgré le sang froid et l'air dur que Lisa avait et semblait toujours prendre, qu'elle aussi, prenait sur elle pour ne pas paniquer. Violette était ma meilleure amie, et quant à elle, elle s'était beaucoup attachée à l'enfant à force de l'aider, étudier ses pouvoirs, et chercher à calmer ses capacités (bien qu'elle n'a jamais réussi cette mission là, Jack Jack étant tellement incontrôlable et imprévisible pour pouvoir être étudié et ses pouvoirs être entièrement identifiés), au point de voir en lui un petit frère. Elle craignait le pire et ne voulait pas craindre le pire. Chris, me repris je rapidement en voyant le shérif sortir de sa voiture, et me dépêchant en me précipitant vers lui. Il faut avertir Chris, on doit aller sur Terre 2, c'est la destination la plus logique que Violette et Jack Jack aient pu prendre !

Vas y, j'appelle rapidement Honey, proposa Lisa alors qu'elle arrêta de me suivre pour rapidement prendre son téléphone portable et déjà piaoter à toute vitesse pour trouver rapidement le contact de Honey. Je crois qu'elle est encore fâchée avec Violette mais elle sait peut être quelque chose, ou au moins un moyen d'aider.

C’était une belle journée. Idéale pour tondre sa pelouse. Tranquillement, tout en chantonnant l’air qui passait dans mon lecteur MP3 ancienne génération, j’avançais sans rien dire. Prenant bien soin de ne pas laisser de bande de pelouse. J’y mettais beaucoup de coeur. Soudain, je ne sentis plus le sol sous mes pieds, un portail apparut, et me fit disparaître.
Tombant le nez au sol dans un grand fracas, j’ouvris les yeux pour me rendre compte que je venais d’atterrir dans un endroit… étrange. On aurait dit un vieil appartement anglais. Face à moi, un homme fumait une cigarette.

« Pourquoi vous bougiez ? Toujours être statique quand on se fait téléporter, c’est une règle de base. Sinon, on tombe, c’est logique. »

Je clignais des yeux en me relevant. Ce n’était pas le premier truc que j’avais envie de penser. Surtout quand on me prenait au dépourvu. Non j’étais à cette heure beaucoup pus préoccupé par la tondeuse, qui, sans moi, devait avancé sans s’arrêter.

« Euh. Qui va arrêter ma tondeuse ? »

« La clôture du voisin, logiquement. »

Tout en regardant autour de moi, je soupirais. Oui. C’était logique. En espérant qu’elle n’écrase personne sur son passage. De toute façon, je ne pouvais pas y faire grand-chose.

« Vous devez être Jean-Constantin. »

Violette m’en avait déjà parlé. Et à la réflexion, j’avais déjà du le croiser. C’était quelqu’un d’important. Je fronçais les sourcils. Que me voulait donc ce gars si important, alors que j’avais des choses à faire. Tout aussi importante.

« John Constantine, mate. Nous avons des affaires plus urgente que des tondeuses et des erreurs de noms. Avez vous gardé vos muscles d’antan ? »

Je levais les mains, comme pour apaiser les choses. Les super héros c’était fini. J’avais une famille, et j’avais une situation stable. A chaque fois que je replongeais, ça partait en cacahuètes.

« Alors, oui. Ils sont même plus gros. Mais ma femme me défend de m'en servir. C'est pour une bonne cause ?»

Il me regarda avec un mélange de gravité et d’habitudes. Comme si c’était son lot quotidien.

« Votre fille est peut être morte. Ou l’un de vos fils. Cigarette ? » dit-il en me tendant un paquet.

Je fis non de la tête, puis je me rendis compte de ce qu’il venait de dire. C’était enfin monté au cerveau.

« HEIN ? »

Encore ? Lequel de mes deux fils étaient encore parti dans les ennuis avec Violette ? Si Dyson était encore responsable de ce désastre, je le renierai à tout jamais en tant que fils adoptif. Ca ne ferait que la 5 eme fois en peu de temps. Il du d’ailleurs prendre ça pour un non, car il s’alluma une cigarette et rangea le paquet.

« Les sorciers suprêmes de votre monde ont disparu. Leur dernier appel avant de mourir parlaient de l’un de vos enfants. Un appel de détresse. Vous avez une vie instable mon vieux. »

Je le regardais sans rien dire, m’assurant d’avoir toutes les bonnes informations. Avec un soupire, je passais ma main sur mon visage. J’avais peur, mais j’essayais de ne pas le montrer.

« Je suppose que c’est Jack-Jack. Et Violette. Vous avez des informations pour les retrouver ? »

Ma mâchoire était contracté. J’étais devenu extrêmement sérieux. Je ne plaisantais jamais quand il s’agissait de mes enfants.

« Oui. Rendez-vous à midi pile sur la place de la ville. Je vous laisse prévenir votre femme. Il n’y a rien de plus effrayant qu’une mère en colère alors je vous laisse la tache de lui raconter la situation. A tout à l’heure. »

Il claqua des doigts. La seconde d’après, je me retrouvais sur la tondeuse, qui était encastrée dans la cloture du voisin et qui céda sous mes pieds. Jurant, je me précipitais à l’intérieure de la maison, et sans une minute de plus, je me mis à hurler.

« HEEEEEEELEN ! »

J’avais la même voix aigue qu’à chaque fois que je paniquais. Me dirigeant rapidement vers le salon, je me dirigeais droit vers elle, et dans un soupire, je commençais à dire :

« Alors. Bon. Euh. Comment te dire. Les enfants, ont encore fait une bêtise et on doit aller les chercher. Encore. Franchement, je commence à me demander si c’est une bonne idée d’en faire un quatrième. »

« Magic League »

Terre 2 - Etats Unis - Missouri, Central City - STAR Labs
Septembre 2017

Les labos STAR étaient les laboratoires les plus avancés en sciences et en physique des Etats Unis, et probablement du monde, en compétition toutefois avec les industries STARK à New York, le département de recherches de San Fransokyo et, internationalement, de la contrée isolée du Wakanda en Afrique (mise hors compétition au vu de leur politique isolationniste mais, dans les faits, rivalisant tout de même). Si leurs laboratoires de Central City en sont les plus grands et les plus renommés de toute la chaîne, on en trouve dans tout le pays (Gotham City, Metropolis, Detroit, Seattle, Wichita, San José, Palo Alto, Sunnyvale, Philadelphie et Boston), ainsi que dans quelques autres puissances comme le Canada, le Brésil, la France, le Royaume Unis et le Japon.

STAR Labs (Scientific and Technological Advanced Research Laboratories) a été fondé par Harrisson Wells selon les projets de 1971 de son père, dans l'intention de créer une chaîne de laboratoires nationale de recherche qui n'était pas contrôlée par le gouvernement fondamentalement anti super-héros et donc, selon lui, anti science. Il s'est donc entourés de Barry Allen (anciennement du département scientifique de la CCPD), Silas et Eleanor Stone (spécialisés dans la biologie et la robotique), Caitlyn Snow (bio ingénieure), Cisco Ramon (ingénieur en mécanique), et Sarah Charles (docteur en robotique). Les Stones ont ensuite été mutés au laboratoire de Détroit, tandis que la docteur Charles à Seattle.

Ainsi, en 2017, le laboratoire "père" de Central City est toujours activement dirigé par Harrisson Wells, Barry Allen, Caitlyn Snow et Cisco Ramon, à la veille d'une grande avancée scientifique grâce à leur projet en phase terminale de création, un accélérateur de particules révolutionnaire. Ils étaient tous certains de démarrer un chapitre nouveau dans la science pourtant déjà très avancée de leur Terre, et malgré les protestations d'une grande partie des citoyens qui voyaient ça d'un mauvais oeil, leurs confrères et même beaucoup de leurs rivaux soutenaient leur avancée.

Personne alors, ni Wells et les siens, ni les protestataires ou les soutiens, ni le gouvernement et les super héros cachés, ne se doutaient que le jour du lancement, ils provoqueraient pire que ce que l'on pouvait imaginer.

L'Apocalypse. Pas celle de la Bible. Mais celle d'un fou venu d'un monde parallèle.
L'Apocalypse du Joker.

Lorsque Cisco Ramon démarra, le grand jour venu, l'accélérateur de particules, celui ci trouva une anomalie : l'énergie dégagée par l'accélérateur semblait se connecter à celle, semblable, d'un autre monde qui avait été activé en même temps.
Pendant ce temps, sur notre Terre, notre monde réel, les fuyards ennemis de la première Magic League avaient activés la machine à mutation pour donner des pouvoirs à Lisa Queen, devenue Killer Frost. Les deux machines activées en même temps, ayant la même énergie, se lièrent alors et ouvrirent un portail entre les deux dimensions, transportant l'équipe du Joker à STAR Labs, Central City, dans une Terre deux fois plus grande et deux fois plus avancée que le fou nomma Terre 2.

Il mit à feu et à sang le monde entier, en utilisant la machine d'Harrisson Wells pour se créer une armée. Il utilisa les super gorilles de Gorilla City (Afrique) pour en créer des dizaines d'autres afin de muter le monde entier, une opération qui valu la mort de Jim Gordon qui arrêta l'opération (dont l'instabilité était sur le point de détruire la Terre) dans un ultime sacrifice.

Durant toute la guerre de l'Apocalypse, le sourire mauvais du Joker était soutenu par le regard glacé de Killer Frost.

Terre 2 - Etats Unis - Missouri, Central City - STAR Labs
Mars 2021

Ainsi, lorsque Lisa reparut devant le couloir de l'accélérateur de particules de STAR Labs, seule, avant que Dyson n'ait pu finir sa phrase avant la téléportation depuis Storybrooke, un mauvais sentiment s'empara d'elle. Elle n'avait jamais renié son parcours, elle n'ignorait pas d'où elle venait. Mais c'était une femme différente aujourd'hui. Grâce à Chris. Grâce à Dyson. Grâce à la Magic League.

Ce rappel amer qu'elle avait, au premier endroit qu'elle avait vu de Terre 2 avant d'aider à l'asservir durant l'Apocalypse du Joker, à l'endroit où elle avait torturé des centaines d'humains pour faire d'eux des mutants... la mettait mal à l'aise.

Elle baissa le regard, perdu, vers sa main : c'était bien le pin's, qu'elle tenait encore, qui l'avait transporté ici après un étrange délai. Mais ni Honey, ni Fred, ni Dyson, ni Chris n'était avec elle, alors qu'elle était venue avec eux.

Pourquoi rien de normal ne se passe quand on parle de Terre 2 ou de ses habitants ? marmonna t elle.

Excusez moi ? Fit une voix derrière elle qui la surprit un moment.

Elle se retourna pour voir un homme qu'elle connaissait. Un visage qui la terrifia : elle se souvenait de Barry Allen. Elle avait essayer de le muter, reprendre les analyses que le Crâne Rouge lui envoyait sur Dash et sa super vitesse, depuis Neu Berlin en Allemagne où étaient retenus les Parr, pour les reproduire sur Allen afin d'avoir un speedster avec eux et remplacer Reverse Flash, mort durant sa première mission contre la Wonder Woman de la Magic League. Mais voilà : tous les humains n'étaient pas compatibles avec la mutation.

Lisa avait tué Barry Allen.

Et pourtant, il se tenait devant lui, surpris de voir une inconnue dans les laboratoires.

Je peux vous aider ? Demanda t il, troublé mais aimable. Deuxième constatation : il ne la connaissait pas. D'accord, elle avait les cheveux blancs la dernière fois mais a priori, ce n'était pas ça qui déguisait une femme au point de la rendre méconnaissable.

Lisa se doutait qu'on oubliait pas si facilement le visage de celle qui nous a torturé jusqu'à la mort.

Pardon je... Elle tenta de retrouver ses mots, encore perturbée. Ce rappel de son passé était particulièrement violent. D'habitude, Chris l'épaulait dans ses moments de doutes. Mais il n'avait pas été téléporté avec elle. Je suis en visite, j'ai perdu mon badge. C'est l'accélérateur de particules ? Essaya t elle de changer le sujet. Il fonctionne encore ?

Heureusement, sa tactique fonctionna. Le visage d'Allen s'adoucit dans une expression fière et souriante. Bien sûr ! Aucun disfonctionnement depuis son lancement en septembre 2017.

Lisa fronça les sourcils. Lancement en septembre 2017 ?

Terre 2 était détraquée. Tout le passage du Joker avait été... effacé de son histoire.

Terre 2 - Etats Unis - Californie, Coast City - Base militaire de l'US Air Force
Mars 2021

Je regardais le panneau qui s'affichait devant nous en clignant des yeux. Première conclusion : il n'y avait aucun nuage dans la Californie de ce monde. Le soleil de Coast City était si aveuglant !

Deuxième conclusion : je n'avais aucune conclusion à faire sur la situation. J'étais entouré de tout un groupe de personnes, mais Lisa, Honey et Fred avaient disparu, pour ne transporter que Chris et moi. Et dans un endroit improbable. Ni à New York où je m'étais battu avec Violette la première fois. Ni en Afrique, à Gorilla City ou au Wakanda où Chris et moi étions arrivés sur Terre 2 la première fois. Ni à Métroville où vivait Violette autrefois.

Non. Nous étions à... La base militaire de l'US Air Force de Coast City, Californie ? Me contentai je de lire ce qu'il y avait en face de nous. Pourquoi on est là ?

Je me tournais vers Chris. Peut être parce que tu as fait l'armée et que... ces pin's ont trouvé une connexion ? Essayai je de comprendre en levant le pin's pour illustrer mes paroles. Mais dans ce cas, pourquoi je suis là avec toi, et pas les autres ?

Chris regardait autour de lui, il était familier avec un endroit comme ça, n'ayant rien oublié de son passé militaire. Il fallait croire, quelque soit l'armée et quelque soit l'avancée du monde, que toutes les forces militaires de l'existence avaient la même ambiance. Il fini par me regarder, l'air perdu tout de même.

Oui je comprends pas pourquoi tu es avec moi ... Du coup je supposes qu'on doit faire équipe comme au bon vieux temps ?

Je lui souris. Ca faisait longtemps. Et ça m'avait manqué. Comme au bon vieux temps, confirmai je alors.

Excusez moi, vous êtes perdus ? Demanda alors un militaire qui s'approcha de nous.

Et bien en fait... Non ? En fait, si totalement. Oui. On cherche à retrouver la ville, si vous pouviez nous aider... je me penchais pour lire son nom afin de terminer ma phrase avec ça, et fus surpris en reconnaissant ce que je pus voir. Hal Jordan ?

Je me tournais vers Chris, appuyant son regard. Mais j'avais oublié : le pauvre n'avait pas l'aisance de son fils avec ce genre d'histoire. Je me penchais vers mon ami pour lui expliquer mon attitude. Dans l'histoire... c'est Hal Jordan qui devait recevoir l'anneau d'Abin Sur. Je plongeais alors le regard dans ses yeux. L'anneau qui a fait de toi un Green Lantern dans ce monde il y a trois ans.

Chris fixa un moment Hal avant de hocher doucement la tête quand il entendit mes explications. Il afficha un petit sourire à Hal. On est désolé de vous déranger mais oui, on a besoin de votre aide. Enfin si vous voulez bien, bien sûr. Chris se tourna vers moi. Il va pouvoir nous aider tu penses ?

J'haussai les sourcils, n'étant pas au bout de mes surprises devant ce que je regardais. Et bien vu ce que je vois sur sa main... je dirais qu'aider est plutôt dans sa nature.

A la main d'Hal Jordan, une bague verte.
La bague que Chris aurait du avoir.
Terre 2 était détraquée. Tout le passage de Chris avait été... effacé de son histoire.

Jack Jack-Land.

Dyson/Honey/Robert/Helen/Violette/Lisa

Si un jour on lui aurait dit que son métier de Shérif consisterait d'écouter les plaintes des habitants, il se serait abstenu d'en devenir un. Depuis plusieurs jours, une grand-mère avait pas arrêté de téléphoner au commissariat pour se plaindre, rien de nouveau. Sauf qu'elle était tellement insistante que les policiers avaient finis par se rendre à son domicile. Mais la vieille dame refusait de parler si ce n'était pas le shérif qui venait lui rendre visite. Rapidement, les policiers avaient demandés à Chris de se rendre chez elle. Il avait refusé un moment avant de finir par s'y rendre. Mais ce fût que quand la porte de la maison de la vieille dame s'ouvrit, que Chris regretta son choix. La colère sur le visage de la dame faisait peur à voir et elle croisa même directement ses bras contre son torse. Madame Millers allait lui faire vivre la pire journée de sa vie.

« Ah enfin vous êtes là monsieur Brooke ! C'est dur de pouvoir vous joindre ! Qu'elle ville de merde ! »

« Madame ce n'est pas la peine de vous énerver comme ça. On cherche toujours des solutions pour nos habitants ... »

« Mon cul ! J'entends des bruits dans mon sous-sol ? Qui me dit que ce n'est pas encore un minotaure puant qui traine chez moi ! Je n'ai aucune confiance en vous et en ce Maire de pacotille ! »

Chris se retenait de soupirer au visage de Madame Millers, si il le faisait. Il pouvait dire adieu à la vie. Cette femme avait l'air d'être aussi amical qu'une claque dans la gueule. Pour ne pas énerver un peu plus la dame, il restait de marbre et il écoutait ses plaintes sans fuir. C'était vraiment dur d'être shérif parfois. Surtout quand il devait supporter les plaintes des habitants au sujet de Hadès. Cet homme, il le détestait vraiment. Il allait vraiment finir par mettre la ville à feu et à sang.

« Vous comptez faire quelque chose un jour ? Une balle dans la tête du Maire ne suffirait pas ?! Les gens voyagent dans le temps à cause de lui, des minotaures se promènent dans la rue ! C'est n'importe quoi ! »

« Une balle dans la tête ne servirait à rien... Je veux dire c'est Hadès, le roi des enfers. »

« Je m'en fiche ! Vous êtes le shérif oui ou non ?! Tuez moi les minotaures, Hadès, qui vous voulez mais faites en sorte que cette ville soit à peu prêt NORMALE ! »

Un soupir sortit de sa bouche. Décidemment, les habitant ne voulaient pas entendre ce que Chris avait à dire. Cela faisait plus d'une trentaine de minutes qui se prenait la tête avec la vieille dame sur les minotaures de la Mairie. Lui faire comprendre qu'ils ne viendraient plus dans sa maison était... compliqué. Heureusement pour lui, il reçu un appel de Henry, son secrétaire. Grâce à Henry, Chris avait des oreilles partout. Il décrocha donc, se doutant que si ce dernier appelait ce n'était pas pour rien.

« Shérif ! Enfin je vous ai au téléphone ! On a un problème à la Mairie ! »

« Comme toujours, qu'est ce que Hadès a encore fait ? »

« Rien Monsieur. Il y a eut un accident. Dyson et Lisa ont été demandés sur cette affaire. C'est étrange vous ne trouvez pas ? »

Chris fronça les sourcils alors qu'il fixait la route en face de lui. Pourquoi ? Dyson était devenu en quelque sorte un détective, ça il le savait. Mais pour les disparations étranges. C'était sa spécialité après tout. Son ami avait une habitude de voyager dans d'autres dimensions, il connaissait d'autres mondes, des héros. Les disparations étranges c'était la spécialité de Dyson. Mais un simple accident, c'était la spécialité de la police, sa spécialité. Le long silence semblait déranger Henry qui se racla nerveusement la gorge.

« Je dois appeler des renforts ? »

« Non, je vais m'y rendre. Merci Henry pour l'info. »

Il raccrocha finalement au nez de son secrétaire avant qu'il n'ait le temps de dire quelque chose. Si quelque chose d'étrange se passait dans sa ville, il devait le savoir. Rapidement avec sa voiture de shérif, il se rendit sur les lieux et effectivement il vit bien Dyson et Lisa prêt de l'accident. Pourquoi ? Il se passait encore quelque chose d'étrange ici. Le blond décida alors de s'avancer vers ses amis, un petit sourire sur le visage en guise de salutation. Il glissa finalement ses pouces dans sa ceinture avant de reprendre un air sérieux.

« Qu'est ce qui se passe encore ? Si vous êtes là, je prétends que c'est quelque chose de tordu, je me trompes ? »

« Tu sais bien ce que ma présence veut dire... » Lisa était en train en train d’appeler Honey. « On va devoir repartir dans une de ces aventures Chris... »

« Oh tu sais, je viens de me prendre la tête avec une personne âgée, je viens où tu veux après ça. Puis je commences à avoir l'habitude avec toi. »

Un petit rire sortit de sa barbe avant qu'il ne le ravale en voyant l'air sérieux de Dyson. Quelque chose de grave était en train de se produire, il le savait, il le sentait.

« Ils suspectaient une fille non identifiée qui a pris un bébé. Les empruntes étaient étranges. En fait, on a identifié Violette. Et donc Jack Jack. Ils sont partis en catastrophe dans un autre monde. »

Chris fronça les sourcils avant de fixer le véhicule légèrement perdu. Violette et Jack Jack ? Pourquoi eux ? La jeune femme avait encore des soucis ? Le policier décida alors de s'avancer prudemment jusqu'au véhicule et observa l'intérieur sans dire un mot. Pas de trace, comme si les personnes s'étaient volatilisé. L'ancienne tortue haussa les sourcils avant de se tourner vers Dyson et Lisa.

« Les pin's de la Mairie, c'est ça ? » Un soupir sortit de sa bouche. « Cette maudite Mairie ... Je suppose qu'on doit se dépêcher ? »

« C'est ça. » confirma Dyson.

Comme d'habitude, une mission de la Magic League se lança rapidement. Honey et Fred rejoigna rapidement la petite troupe prêt du lieu de l'accident. Une distribution de pin's fût faite. Dans un premier temps cela ne semblait pas marcher mais rapidement Dyson fût coupé dans sa phrase et lui et Chris se retrouvèrent dans un hangar d'avions militaire. Ils firent la rencontre de Hal Jordan et une discussion s'engagea. Dyson et Chris cherchait de l'aide alors que le Green Lantern semblait être sur la défensive. Hal cacha directement sa main dans sa poche quand il remarqua qu'ils fixaient sa bague. Étrange, normalement, il ne l'avait pas reçu. C'était Chris qui était devenu Green Lantern. Le shérif se retint de fixer Dyson avec un air perdu. Il se contentait juste de regarder le militaire qui se tenait en face de lui. Décidemment, Chris avait toujours eut du mal à suivre ces mondes étranges.

« Vous venez d'où ? » demanda simplement Hal.

« Storybrooke ? »

« Il n’y a pas de planète qui porte ce nom. Sinestro vous envoie ? »

Hal était méfiant et il recula même un peu. Il connaissait Sinestro, ce nom lui disait quelque chose. Le méchant de Green Lantern ? Sûrement. Chris devait donc trouvé une autre solution afin de mettre en confiance le héros. Dyson et lui n'étaient pas des méchants et il fallait lui prouver. Autant dire la vérité non ? Le shérif qui était d'ailleurs encore dans sa tenue se gratta la barbe un court instant avant de reprendre la parole.

« On vient d'une autre dimension, c'est complexe. Même moi j'ai du mal à le comprendre. Mais je jure qu'on ne travaille pas pour Sinestro. On cherche une amie qui s'est perdue c'est pour ça que l'on a besoin de votre aide. » Il baissa son regard vers la main caché de Hal. « C'est votre spécialité non, d'aider les autres ? »

« Comment connaissez vous l’ordre des lanternes ? Vous avez reconnu ma bague. »

Chris hocha simplement la tête. Bien-sûr qu'il avait reconnu la bague, c'était devenu un Green Lantern lui aussi. Devait-il le dire ? Où Hal Jordan allait prendre peur ? Il resta un moment à fixer le héros avant de regarder Dyson, comme si il essayait d'avoir l'autorisation de ce dernier.

« Oui, j'ai été un Green Lantern à un moment, c'est pour ça que j'ai reconnu la bague. Et que je sais que vous pouvez nous aider. Je sais que c'est difficile à croire et pourtant c'est bien le cas. »

« Je dois m’informer auprès des Gardiens à propos de votre présence, et de vos dires. » Il tendit la main vers Chris. « Acceptez vous de me suivre pour confirmer vos paroles ? »

Le shérif afficha un petit sourire avant de prendre la main du jeune homme. Il savait que les Gardiens allaient pouvoirs confirmer ses dires, enfin il espérait vraiment. Chris n'était pas très familier avec ce genre d'univers mais il se rendait bien compte que certaines personnes étaient familières avec les différentes dimensions. Comme les Gardiens par exemple.

« Je suis prêt à vous suivre pour vous prouver que je vous racontes la vérité. »

Hal finit alors par joindre ses mains avec celles de Chris et Dyson les rejoint rapidement. Une lumière verte jaillit des mains du militaire ce qui força le shérif à fermer les yeux. Quand la lumière se dissipa, Chris rouvrit les yeux et ils se retrouvèrent dans la cour d'une école. Il fronça les sourcils, perplexe. Hal Jordan n'était même plus avec eux. La téléportation ne marchait donc jamais ?

« Euh... c’est pas les Gardiens ça. Surtout, Hal n’est plus avec nous. Je vais commencer à détester les téléportations. »

« Franchement je comprends plus rien à cet univers. Je n'étais pas censé être le Green Lantern ici ? Je veux dire, on dirait que personne ne nous reconnaît. Et puis pourquoi Violette et Jack Jack se seraient envolés... ? Maintenant on fait quoi ? »

« C’est frustrant de rien comprendre et de ne pas savoir ou chercher les inf... » Dyson haussa les sourcils quand il semblait reconnaître quelqu'un dans une classe. « Jack Jack ! »