« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
“Dans le chaos, peut parfois naître des amitiés insoupçonnées.”
C’était une matinée d’hiver assez banale. Allongé dans le canapé de la grande maison de Sebastian, je lisais paisiblement un manga nommé « L’attaque des titans. » D’ordinaire, je n’étais pas tellement manga, mais cette fois-ci l’histoire m’avait complètement subjugué. Assis dans le fauteuil je fronçais les sourcils. Ces retournements de situations étaient assez complexes mais j’aimais bien. Levant le nez, je me rendis soudain compte du temps que j’avais passé à lire ! Plusieurs heures s’étaient écoulé et c’était mon estomac qui m’avait réveillé de ma torpeur. Sautant du canapé, j’allais me diriger vers la cuisine, quand je me rendis compte qu’un objet qui n’était pas sur ma table basse avant que je lise avait fait son apparition. Il s’agissait d’une funko Pop à l’effigie du personnage que j’étais dans le monde des contes. Curieux, je m’étais avancé et j’avais tendu la main pour la saisir. Minute. Et s’il s’agissait encore d’un piège. Fronçant les sourcils, je me mis à réfléchir aux situations que j’avais vécu pour en arriver là. Avec un soupire, je me saisissais quand même de la figure. Après tout, que pouvait-il bien m’arriver ? Mais, évidemment, j’étais tombé dans un piège. L’instant suivant, le monde trembla autour de moi. Je sentis une sensation équivalente à un crochet dans mon nombril et le monde sembla trembler autour de moi. Puis plus rien. Enfin, quand le décor réapparut de nouveau, je tombais à terre assez lourdement. « Humpf. Bon sang, mais c’est pas possible. »
Je me redressais, calmement. J’étais dans un espèce de boutique de glace. Elle ressemblait un peu à celle que j’avais autrefois. Pleins de grandes colonnes de toutes les couleurs indiquaient des parfums bizarre. Chose nouvelle, il y avait des inscriptions avec noté les effets de chaque glace. Ca allait de la fumée qui sortait des oreilles, à la décoloration des cheveux. Que des effets marrants et éphémères. Ca avait l’air assez amusant d’ailleurs. Me reprenant, je décidais de sortir de la dites boutiques, quand je sentis quelque chose dans ma poche. Avec lenteur, je sortais un petit bâton qui ressemblait à une baguette, ainsi qu’un parchemin. Le déroulant, j’observais l’écriture fine et violette qui était dessus.
« BIENVENUE DANS LE MONDE DES SORCIERS JACK FROSTENSON ! Dans un premier temps, retrouvez votre partenaire devant l’entrée de la Banque Gringotts ! »
Je fronçais les sourcils. J’avais lu Harry Potter, et je savais que tout ça, ça parlait de cet univers. J’avais donc atterrit dans ce monde là ? Je connaissais l’univers depuis que j’étais arrivé ici. Beaucoup d’enfants de l’orphelinat se réfugiait dans ce livre. Après tout, le héros, Harry, était orphelin comme lui et l’histoire était vraiment bonne. Sourcils froncés, le parchemin toujours dans la main, j’arrivais dans une grande allée… J’étais sur le chemin de Traverse ! Mais… Pas comme dans les livres. Mes yeux se plissèrent. Beaucoup de boutiques étaient barricadés et certaines avaient même brûlés. J’étais peut être arrivé dans le 6 ?… Avec un soupire, j’avançais dans l’allée presque vide. Certains sorciers étaient là. Ils marchaient vite, et les seuls qui osaient me regarder m’adresser un regard mauvais. Avançant dans ce décor étrange, je vis sur une boutique barricadés, plusieurs avis de recherche. « James Potter, Lily Potter (née Evans), Remus Lupin... ». Je commençais à comprendre maintenant l’époque dans laquelle j’étais. Et c’était vraiment pas la bonne époque. Tenant le parchemin dans une main et ma baguette dans l’autre, j’accélérai la cadence sans courir. Il fallait que je trouve ce partenaire, j’en étais sur, pour rentrer chez moi. Serrant ma baguette, j’essayais de me souvenir des sorts que j’avais lu au cas où. Le problème était que je ne savais pas les mouvements de la baguette. J’espère que ce serait suffisant. Gravissant les marches de Gringott, qui elle, semblait intacte, je rejoignis l’unique personne présente devant la porte entreouverte.
« Vous êtes ma partenaire ? »
Quand elle se retourna, je pus lire dans ses yeux qu’elle n’était pas de ce monde, et qu’elle fut soulagé de me voir. Dans sa main, une baguette également, ainsi que le même parchemin que moi. La dévisageant, j’estimais qu’elle devait avoir le même que mon apparence physique. Méfiant, j’avançais, jetant des regards autour de moi. « Je vous ai déjà vu. Vous travaillez à la Mairie de Storybrooke. Vous êtes Violette Parr c’est ça ? »
Je plissais des yeux, j’étais toujours assez désagréable dans ma voix. Je regardais toujours autour de moi, méfiant. Elle était plutôt pas mal, il fallait l’avouer. Mais ça n’excusait pas le fait que j’allais énoncer. « Si c’est encore un coup du Maire comme pour le voyage dans le Temps, j’irai porter plainte cette fois-ci. Je crois que jusqu’à preuve du contraire, c’est plutôt interdit de faire faire des choses aux gens contre leurs volontés et leur libre arbitre. Cette Mairie est vraiment nulle à chier. »
Je soupirai et je lui jetais un regard un peu dédaigneux. Finalement, après avoir vérifier que personne ne nous entendait je poursuivais d’un air espiègle. « On devrait pas rester là, joli minois. On est pas à la bonne époque je crois. On va rentrer. Mieux, vous allez me faire rentrer chez moi. J’ai un job vous savez, et il consiste pas à faire faire aux autres ce qu’ils veulent pas faire hein. »
Soudain, au loin, j’entendis plusieurs hurlements et des détonations. Par réflexe, je m’avançais vers elle. Lui prenant le poignée, je l’entraînais dans un coin sombre, à l’écart de notre point de vu d’avant. Fronçant les sourcils, je l’observais dans les yeux, les miens, bleus, scintillaient. « C’est tout sauf marrant je crois. »
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Et voilà. Le mois de Janvier était sur le point de se terminer. Le premier mois de cette année 2021 était passé à une telle vitesse qu’elle ne l’avait pas vu passer. Violette n’avait pas chômé. Elle avait jonglé entre les soirées filles à la coloc, les sauvetages divers et variés en compagnie de son père et le meilleur ami de ce dernier et le boulot. Violette n’y était pas d’ailleurs. Non. Elle s’était rendue dans le garage qui servait de planque aux trois super-héros. Elle observait les dernières nouvelles, cherchant quelque chose à se mettre sous la dent. Elle avait besoin d’action. Aider son père dans ces différentes missions lui avait l’eau à la bouche, l’envie de se rendre utile à une petite échelle et pourquoi pas à une plus grande échelle, comme avant. La Magic League lui manquait terriblement et elle avait réellement envie de son retour…ce qui semblait être moins le cas de Dyson.
Soudain son regard s’attarda à côté de l’ordinateur. Un rouge à lèvre. Qu’est-ce que c’était que ce bordel ? Il ne s’agissait pas celui de Violette et aucune autre fille n’avait connaissance de cet endroit. A moins qu’une nouvelle personne ait fait son entrée dans l’équipe. Ou peut-être que Lucius ou son père trompait leur femme ! A cette pensée, Violette eu un visage de dégoût. Il n’y avait pas intérêt que ce soit cela. La brune décida de porter sa main à l’objet, afin de l’inspecter sous tous les angles et éventuellement y sentir une quelconque odeur de parfum. Mais à peine les doigts effleurèrent le rouge à lèvre, Violette eut l’impression de faire un très mauvais voyage en bateau. Le mal des transports se mélangea à une sensation désagréable que son corps se tordait dans tous les sens. C’était vraiment affreux.
Tellement qu’au moment où Violette regagna la terre ferme, tout son petit déjeuner ressorti. Aussi pâle qu’un mort-vivant, Violette peinait à retrouver ses esprits pour tenter de comprendre ce qui se passait. Tentant de chercher un mouchoir dans sa poche pour essuyer sa bouche, Violette tomba sur un morceau de bois qu’elle sortit. A première vue ça ressemblait à une baguette magique. D’ailleurs lorsque Violette l’agita pour rigoler, elle eut la surprise de voir que sa baguette réagissait. Cela la surprit tellement qu’elle tomba dans le vomi.
« Merde ! »
Violette se tapa le front avec sa paume de main avant de tenter l’autre poche pour trouver un mouchoir pour parvenir cette fois-ci à non plus essuyer sa bouche mais à reprendre la baguette tombée dans le vomi. Il était hors de question qu’elle mette sa main là-dedans. Cependant, à la place d’un mouchoir c’est un morceau de parchemin qu’elle trouva. Quelque chose était écrit dessus.
« BIENVENUE DANS LE MONDE DES SORCIERS VIOLETTE PARR ! Dans un premier temps, retrouvez votre partenaire devant l’entrée de la Banque Gringotts ! »
Tout s’expliquait. Enfin pas tout. Mais surtout pourquoi Violette avait une baguette magique et pourquoi cette dernière avait réagi au geste brusque de la jeune femme. En tout cas, il fallait qu’elle la reprenne. Et Violette n’avait pas envie d’utiliser le parchemin comme gant pour la récupérer. Mais fort heureusement un papier au sol attira son regard. Il y en avait plusieurs dizaines qui jonchaient le sol. Si elle avait atterri dans le monde d’Harry Potter, ça n’avait pas l’air d’être dans la même époque qu’Harry Potter. Car maintenant que Violette prenait la peine de regarder les alentours, elle ne mit pas longtemps à reconnaître le chemin de traverse. Mais il était différent des films. Il était beaucoup plus triste. Les boutiques étaient fermées ou vandalisées. C’était comme s’il ne faisait pas bon vivre en cette époque. Du coup, cela donnait moins envie à Violette de continuer son séjour ici. Alors pour tenter de retrouver Storybrooke et son époque, il fallait sans doute retrouver son partenaire.
Après avoir utilisé un des papiers par terre comme gant, Violette récupéra sa baguette qu’elle essuya plusieurs fois dans d’autres papiers. C’était vraiment une arrivée merdique. En plus, le peu des sorciers qui étaient présents la dévisageaient. Avait-elle un bouton sur le visage ? Tentant de trouver une réponse, Violette se tapota légèrement le visage. A première vue, rien. Alors la baguette fermement en main, Violette se mit en route vers Grigotts. Heureusement que les panneaux d’indication étaient toujours débout. Arrivée, Violette constata tristement qu’elle était seule. Il n’y avait personne d’autres à l’entrée. Est-ce qu’il fallait qu’elle pénètre dans la banque ? Après tout, la porte était entre-ouverte. Non. Le parchemin était clair. Il fallait qu’elle retrouve son partenaire devant.
Soudain une voix masculine se mit entendre. Violette passa maladroitement le revers de la manche de sa robe de sorcier contre sa bouche pour se refaire une beauté ou du moins, pour être regardable. Face à elle, un jeune homme qui semblait avoir son âge. C’était la première fois qu’elle le voyait. Venait-il de Storybrooke aussi ? Violette en douta d’abord mais lorsqu’il parla de la Mairie puis de Storybrooke et qu’il la nomma carrément, il n’y avait plus aucun doute à avoir. C’était bien un habitant de Storybrooke et il s’agissait de son partenaire. Pourquoi lui ? Pourquoi un inconnu ? Et pourquoi un partenaire ? Etait-il dans un jeu de réalité virtuelle ? Comme cela aurait dû se passer à Noël ?
Violette hocha deux fois la tête avant d’avoir un léger sourire. Elle allait lui demander son identité mais ce dernier énonça certaines choses qui ne lui plaisaient pas. Son léger sourire disparu pour placer à un visage plus fermé, les sourcils froncés.
« Eh oh ça va ! C’est pas tout le temps de la faute de la Mairie. Ce qui s’est passé à Halloween est peut-être de la faute de la Mairie. Et encore, j’en suis pas sûre. Mais ce qui s’est passée à Noël n’a rien à voir avec la Mairie. C’est Elliot. J’y peux rien s’il maîtrise pas ses pouvoirs moi. »
Violette était contrariée. Elle croisa ses bras contre sa poitrine, sa baguette passant en dessous de son bras.
« Puis si vous trouvez cette Mairie est nulle, rien ne vous oblige à rester à Storybrooke. Les Etats-Unis c’est grand. »
Franchement, Violette n’était pas contente de ce partenaire. Un inconnu déjà mais en plus un ingrat. Violette soupira à sa réflexion. Car même si elle n’avait pas envie, elle ne pouvait qu’être d’accord avec lui.
« Je pense que vous avez raison. Ce chemin de traverse est beaucoup trop triste pour qu’on soit tombé dans une époque joyeuse. »
Et voilà qu’il rejouait la carte du job et du libre arbitre. Violette leva les yeux au ciel.
« Mais qu’est-ce que vous comprenez pas quand je vous dis que ce n’est pas la Mairie ! »
Enfin…Violette n’était pas au courant d’un quelconque évènement le 31 Janvier. Non. Ce n’était pas la Mairie.
« C’est peut-être Elliot. Après tout, c’est le spécialiste des simulations. On est peut-être dans une simulation du monde des sorciers. »
Violette leva sa tête, prête à faire une demande à Elliot lui-même. Mais des hurlements et des détonations l’empêcha de déposer sa requête. En plus, l’inconnu avait osé lui prendre le poignet pour l’entraîner dans un coin sombre. Violette plongea son regard dans les yeux bleus du jeune homme avant de froncer une nouvelle fois les sourcils.
« Non mais ça va pas ? » grogna-t-elle en récupérant l’usage de son poignet, cassant la pression qu’il exerçait. « J’ai une tête à rire ? Evidemment que c’est tout sauf marrant. Mais je suis persuadée qu’Elliot est derrière tout ça. »
Violette leva une nouvelle fois la tête.
« Elliot, dis, on peut changer de partenaire ? »
Qui avait envie d’avoir comme partenaire quelqu’un qui souhaitait porter plainte contre la Mairie ? Pas Violette en tout cas. La jeune femme fit une moue quelque peu triste lorsqu’elle ne reçut aucune réponse. Et son visage se fut plus surpris, voire même terrifié lorsqu’elle aperçut quelque chose qui se dessinait dans le ciel.
« Euuuh, ça… » commença-t-elle, inquiète, en pointant du doigt la marque de ténèbres qui prenait petit à petit forme. « …c’est pas très bon signe…je me trompe ? »
Violette baissa sa tête, pour observer l’homme en face d’elle.
« Si je me souviens bien de mes lectures et de ce que j’en comprenais, cette marque c’est quand les mangemorts ont fait quelque chose de mal…genre des meurtres ? »
Cela expliquait les hurlements et les détonations.
« Je pense pas qu’on soit en sécurité dans un coin sombre comme celui-ci. C’est d’ailleurs dans ce genre d’endroit qu’on trouve des gens chelou. Vous en faites partie ? » demanda-t-elle sérieusement. « En tout cas, je n’aimerais pas me retrouver nez à nez avec des mangemorts….alors une idée d’endroit où nous pourrions trouver refuge le temps de réfléchir à la situation ? »
Et ça aurait plutôt bien que l’idée vienne rapidement. Violette ne se sentait vraiment pas bien dans ce coin sombre.
☾ ANESIDORA
Jack Frostenson
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jake Manley
Tout se casse la gueule, de partout. Mais j't'assure. Ca va très bien!
| Conte : Les Cinq Légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
“Dans le chaos, peut parfois naître des amitiés insoupçonnées.”
« Mais c’est du... »
Je regardais ses vêtements et j’avais vu une tâche de vomi. Immédiatement j’avais eu un haut le coeur et je m’étais appuyé contre le mur de la banque en grognant. Reprenant mes esprits, je la regardais en diagonal tout en soufflant assez fortement pour retrouver un rythme respiratoire normal. « Il faudrait arrêter de voir en ce type le problème ou la solution et le laisser un peu vivre sa vie non ? »
Je m’étirai. Tout en observant Violette avec une absence d’intérêt. Les nanas qui me donnaient envie de vomir, ça m’attirait pas trop. Bon d’accord, elle était plutôt mimi, mais bon. C’était pas elle qui m’avait donné directement envie de vomir non plus. Mais… Je n’avais qu’une seule personne en tête en ce moment et c’était Alexis. D’ailleurs, ça me rendait grognon depuis quelques mois. D’ailleurs, j’avais été piqué au vif. J’étais déjà parti aux Etats Unis, et quand j’étais revenu, j’avais tout perdu. Je n’avais plus trop d’amis, plus de petite amie et je devais tout reconstruire. « C’est vraiment très sympa de ta part de me faire ce genre de proposition. Tu dois être au courant et un amie d’Alexis. Tu sais quoi, va vomir ailleurs. »
Et j’avais commencé à me détourner d’elle pour me casser. C’était hors de question que je reste ici plus longtemps. De toute façon, elle m’agaçait déjà même avant de parler. Elle faisait la belle, et je détestais les gens qui faisait les malins. Elle représentait bien la Mairie. Reniflant de manière dédaigneuse, je fis quelques pas avant de voir apparaître la Marque des Ténèbres. Bon, ça commençait très très mal. Me retournant, je regardais Violette. Devais-je continuer ma route seul, comme à mon habitude ces derniers temps, ou vraiment tenter de l’aider. Avec un long soupire, je revins sur mes pas. « Bon. C’est Violette c’est ça ? Moi c’est Jack. Enchanté. Ca ira pas plus loin. On s’entreaide à sortir d’ici, et on se parle plus jam… Attention ! »
Une détonation avait retenti, et deux hommes étaient apparu. Le premier avait levé sa baguette en direction de Violette, et je m’étais lancé sur elle pour la plaquer au sol. Le sortilège était passé juste au dessus de nous, dans un éclair rougeâtre et brûlant. Les deux hommes s’approchèrent. Leurs tenues n’étaient pas ceux des Mangemorts. Ils avaient l’air plus de sorcier normaux, avec des vêtements rapiécés. Des Rafleurs. C’était ceux qui n’avaient pas le sang assez noble ni les compétences nécessaires pour être des Mangemorts. Ou ceux qui simplement se jouait et se riait du chaos que la situation apportait pour agir dans leurs propres intérêts. J’avais vite compris, car ma dernière lecture des tomes étaient récents. « Qu’est ce qu’on a là… Un joli p’tit couple Filius. T’as vu ça ? »
Le dénommé Filius, bien plus grand que la moyenne et une chevelure noir de jais graisseuse se mit à ricaner. « On pourrait p’t’être garder la fille, j’suis sûr qu’on va lui trouver un intér... »
J’avais immédiatement roulé sur le côté. D’instinct, j’avais levé ma baguette en direction de celui qui parlait et j’avais prononcé la première formule qui m’était venu à l’esprit.
« Stupefix ! »
Tout marcha, à ma plus grande surprise. Le sortilège sortit de ma baguette et frappa celui qui parlait en plein visage. L’autre ne mit pas longtemps à essayer de se jeter sur moi, sans se soucier de sa baguette et préférant faire un usage de la force. Sans réfléchir, je me jetais à ses jambes pour le plaquer au sol. Une lutte commença à s’engager. « Tu vas voir traître à ton sang... »
Mon poing s’écrasa sur son visage et j’eus le temps de me relever. Violette semblait choqué par ses propos. Qu’est ce qu’elle avait ? L’homme leva sa baguette dans ma direction, tout en se tenant le nez. Un éclair vert partit de sa baguette, et j’eus le temps de me baisser suffisamment pour esquiver. La peur au ventre, je levais à mon tour ma baguette, et criait : « Expelliarmus ! »
Sa baguette s’envola, mais il se rua sur Violette. D’instinct, je bondis en avant pour la protéger. Nous roulâmes sur plusieurs mètres et il commença à me serrer la gorge. L’air me manquait. J’allais donc mourir aussi stupidement ? Pour avoir sauvé une nana qui vomissait ?
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Violette baissa la tête pour observer la tâche de vomi sur sa robe de sorcier. Violette tenta de la cacher maladroitement. Mais c’était trop tard de toute façon. Le jeune homme l’avait déjà remarqué. C’était carrément gênant. Alors maintenant il ne lui restait plus qu’à essayer de se justifier.
« J’ai le mal des transports… »
Plus précisément des bateaux. Mais là, ce n’est pas en bateaux qu’elle était arrivée ici. C’était pire ! Le voyage l’avait pliée dans tous les sens. Donc les conséquences ne s’étaient pas fait attendre…Mais pourquoi se justifiait-elle auprès d’un inconnu ? Qu’est-ce qu’elle s’en fichait. En plus il était pénible. Etait-il un ami d’Elliot pour prendre sa défense ?
« Pardon ? Vous étiez où pendant l’évènement organisé par la Mairie ? Il me semble que tout le monde a vu que le problème était Elliot. Pas la Mairie. »
Alors oui, Violette voyait Elliot comme un problème. Du moins pour ce qui s’était passé à Noël. Et si elle pouvait effacer ce qui s’était passé, elle le ferait volontiers. Ce qu’elle avait vécu l’avait marqué d’une certaine manière, notamment sur le plan relationnel. Violette avait beaucoup perdu à cause de l’évènement et donc d’Elliot. Donc elle avait le droit de le suspecter pour ce qui se passait une nouvelle fois.
« Oui, je suis une amie d’Alexis. Et alors ? Je vois pas le rapport ? »
Etait-il un proche d’Alexis ? Pourquoi venait-elle dans la conversation ? Le voyage dans ce monde l’avait rendu dingo ? Puis il osa se détourner d’elle. Violette fit les yeux ronds. Sérieux ? Il allait vraiment la laisser toute seule là ? Non non. Ce n’était pas ce que Miss Indestructible voulait. Ce qu’elle voulait c’était changer de partenaire, pas se retrouver seule.
« Ouais c’est ça ! »
Barre-toi, pensa Violette. Mais elle le garda pour elle. Surtout avec cette marque qui venait d’apparaître dans le ciel. Si elle ne pouvait pas changer de partenaire, elle préférait quand même être avec Jack. Alors lorsqu’il revint sur ses pas, Violette fut soulagée. Lorsqu’il se présenta, les neurones de Violette se connectèrent.
« Ah ! Jack. Je comprends mieux pourquoi tu parlais d’Alexis. »
Son père lui avait parlé d’Alexis et Jack. Ou plutôt d’une discussion téléphonique qu’il avait intercepté où il était mentionné qu’Alexis et Jack avait rompu. Ainsi, Violette se trouvait en face de l’ex de son amie. GE NI AL. Quand elle raconterait ça à son amie, ça risquerait de faire un sacré sujet de conversation. Même si Violette savait parfaitement qu’Alexis était passée à autre chose. Bien que malheureusement elle n’avait pas plus de détail.
Le blondinet, si sa couleur de cheveux pouvait être considéré comme du blond platine, expliqua alors qu’il était opé pour qu’ils s’entraident et qu’après ça, adios. Du moins, c’est ce que Violette avait compris car le pauvre n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une détonation avait retenti et que Violette s’était retrouvée plaquée au sol.
Cela s’était passé tellement vite qu’elle n’avait pas du tout compris ce qui s’était passé. C’est qu’il était vif d’esprit le Jack ! Violette leva la tête pour observer les deux hommes qui étaient apparus et dont Jack l’avait protégé. Des sorciers – forcément – mais pas des gentils apparemment….puisqu’ils venaient quand même de leur lancer un sort. Ok. Ils n’étaient pas dans la merde. Quoi que. Violette pouvait toujours se défendre, en utilisant une autre forme de magie.
Lorsque le premier homme suggéra à Filius de garder Violette en prétextant qu’ils lui trouveraient bien un intérêt, Violette fut choquée. Evidemment elle se mit à penser au pire, à ce qui lui était déjà arrivé. Et jamais ! Ô grand jamais Violette ne se laisserait faire. Plus jamais ! Violette fronça les sourcils, prête à lui sauter dessus pour lui apprendre à tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de dire des conneries pareilles. Sauf que Jack fut plus rapide. Il lança un sortilège parfaitement exécuté. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, ça avait fonctionné ! Jack était un sorcier ! Ou alors le fait d’être tombé dans ce monde leur avait donné les pouvoirs d’un sorcier. C’était géant !
Violette observa l’homme qui s’était reçu le sort en pleine poire voler quelques mètres au loin, l’air complètement comateux. Un vilain sorcier en moins. Mais ce que Violette avait complètement oubliée dans l’histoire c’est qu’il y en avait un deuxième ! Et il ne semblait pas content. Il traita même Jack de traitre à son sang en se jetant sur lui.
En temps normal Violette aurait réagi au quart de tour pour l’aider. Mais les paroles du sorcier résonnait dans l’esprit de la jeune femme. Traitre à son sang…pourquoi ? Parce qu’il traînait avec des nés-moldus ? Est-ce que c’était Violette la née-moldue dans ce monde ? Si tel était le cas, ils étaient encore plus dans la merde qu’elle le pensait ! Ce n’est que lorsque le dénommé Filius se rua vers Violette que cette dernière revint sur terre. Une chance encore que Jack l’ait protégé. Pour un gars qui voulait la laisser quelques minutes plus tôt, il y avait eu un grand changement. Pourquoi ? Ce n’était sans doute pas le moment de réfléchir à la question puisque Jack était dans de sales draps et Violette ne pouvait pas le laisser mourir sans l’aider. Puis surtout, il fallait qu’elle lui prouve qu’elle n’avait AB SO LU MENT pas besoin de son aide. Violette savait se débrouiller toute seule. C’était une grande fille.
Sauf que la magie de ce monde-là, ce n’était pas trop son truc. Elle avait ses propres dons et beaucoup plus d’expérience dans la matière. Alors Violette accouru vers les deux hommes qui avaient roulé au loin. Le vilain sorcier était en train d’étrangler Jack. Violette tenta de générer un champ de force pour les séparer. Mais rien. Rien ne se produit. Violette fit les yeux ronds. Elle commença à paniquer, surtout que le visage de Jack commençait à devenir tout rouge.
Que faire dans ces cas-là ? Violette pouvait sauter sur le dos de l’homme pour l’obliger à lâcher le cou de Jack. Elle pouvait aussi le mordre, une fois sur son dos. Mais c’est une toute autre option qui s’imposa dans l’esprit de Violette. Sa baguette en main, la jeune femme la leva en direction de Filius. Et maintenant quel sort ? Violette n’avait malheureusement pas le temps de passer en revue les sorts efficace pour se débarrasser le plus vite mais sans trop blesser non plus quelqu’un.
« Avada Kedavra ! »
C’était malheureusement le seul sort qui sorti de sa bouche et qui s’était imposé dans son esprit. Pour éviter de faire trop de mal, on repassera. Néanmoins, Violette ne s’attendit pas à ce que son sortilège fonctionne. D’abord parce que c’était la première fois qu’elle lançait ce sort et aussi parce que ce sortilège ne pouvait être lancé qu’avec une grande puissance magique. Sauf que de la baguette de Violette jaillit un éclair vert qui foudroya Filius qui tomba lourdement sur Jack.
La panique s’envola…et laissa un nouveau sentiment gagner l’Indestructible. La peur. Oui. Violette avait peur d’avoir touché Jack. Elle s’avança vers lui. Du peu qu’elle voyait il semblait vivant…ce qui n’était plus le cas de Filius. Violette le toucha plusieurs fois avec sa baguette.
« Il…est…mort ? »
Punaise ! Violette venait de tuer quelqu’un – encore ! C’était quoi cette nouvelle manie chez Violette ? Comment pouvait-elle prétendre être une héroïne alors qu’elle avait 3 meurtres à son actif. Et surtout qu’une fois de plus, elle ne ressentait aucun regret. Mais la panique regagna quand même Violette. Car malgré tout cette situation était stressante. Elle ne savait pas quoi faire. Elle avait encore du sang sur les mains. Elle fit les 100 pas autour du corps sans vie, se prenant la tête dans les mains. Jusqu’à ce que l’image du deuxième homme revint dans son esprit. Violette se stoppa.
« On peut pas rester là ! Dépêche-toi ! »
Violette lui prit le bras après qu’il se soit levé puis elle se mit à courir sans vraiment savoir dans quelle direction aller. Pendant leur course sans aucune destination, Violette parvint quand même à glisser à Jack :
« Je t’interdis de parler de ce qui vient de se passer. »
Finalement le regard de Violette se posa sur une vitrine cassée…la boutique semblait abandonnée. Autant se cacher là, ne serait-ce que le temps de reprendre ses esprits et de faire baisser le cardio et le stress. Alors sans réfléchir plus Violette entra dans la boutique, tirant Jack avec elle. Elle se laissa tomber les fesses au sol contre le comptoir de la caisse. Ils avaient bien mérité une pause non ?
☾ ANESIDORA
Jack Frostenson
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jake Manley
Tout se casse la gueule, de partout. Mais j't'assure. Ca va très bien!
| Conte : Les Cinq Légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
“Dans le chaos, peut parfois naître des amitiés insoupçonnées.”
La masse du sorcier se fit plus lourde. Mes yeux s’exorbitèrent quand j’entendis la formule employée par Violette. Elle était sérieuse ? Il y avait une vingtaine de formule connue et elle avait balancée celle là. Dégouté par le cadavre, je l’avais repoussé sur le côté. Mes yeux croisèrent les siens, vides. Un haut le coeur m’envahit, je me relevais rapidement. J’avais toujours eu peur de la Mort. C’était pour ça que je détestais Pitch. Dans mon monde, à mon époque, au moyen âge, elle était mon quotidien… « T’es complètement malade ! Qu’est ce qui t’es passé par la tête ! Y’avait une multitude de formule et tu l’as littéralement tué ! T’as un grain ma pauvre fille ! »
J’étais en colère. Je me mettais rarement en colère. Mais là, quelqu’un était mort. Et j’allais certainement pas lui dire merci pour m’avoir sauver. Autre chose me traversa l’esprit. « Et si c’était passé au travers ? T’y a pensé ? T’es complètement gelé ! »
Je lui criais dessus. Très fort. En même temps, tuer des gens, ça ne se faisait pas. Qui plus est mettre ma vie en danger non plus. Bon ce n’était quand même pas quelqu’un de très sympathique qui était mort mais… C’était quand même la base de la vie entre humains. On ne se tuait pas l’un l’autre. Je la pointais du doigt. « Et tu vas m’faire quoi ? Tu vas me tuer moi aussi ? »
Elle m’entraîna dans un magasin désaffecté. Elle avait eu raison de m’entraîner. Là j’étais encore sous le choc et sous l’effet de la colère. Assis à côté d’elle contre le comptoir, j’essayais de retrouver ma respiration et mon sang froid. Après tout, peut être que je l’avais jugé un peu vite. Peut être qu’elle avait bien fait… Qui j’étais pour juger ? « Excuse moi. C’est juste que… Il y avait certainement un autre moyen. »
Je regardais devant moi, sans rien dire. Dehors, les explosions continuaient. Il y avait visiblement une bataille qui étaient en marche. Et elle devait être à sens unique vu les cris d’effrois qu’on entendait. Ma main serrée sur la baguette je baissais les yeux, quelque chose m’avait marqué.
« T’es une amie d’Alexis... »
Ma gorge se noua. Son parfum, ses yeux, sa voix. Tout remonta à la surface. Joignant mes genoux comme un enfant pour y plonger ma tête ; je grognais simplement. « Alors tu dois forcément être une bonne personne hein.. Malgré tout ce que j’ai vu. D’ailleurs vous avez la même fâcheuse tendance à crier tous les deux sur les gens... »
Le souvenir de ma grande dispute repassa devant mes yeux. Dehors, on entendait encore des bruits de combats. Je peinais à trouver mes mots, en même temps y’avait pas grand-chose à dire. J’étais devenu le Gardien minable. Je faisais peine à voir depuis mon retour. Comment pouvait-on être le gardien de la Joie, sans… joie ? Je soupirai. Me relevant, ma main effleura sa cuisse par accident. Je me décalais immédiatement, rougissant. « Hé. Arrête de me coller tu veux ? »
Mon regard passa dans la boutique. Sur ma gauche, une immense cheminée avec un seau à son pied nous contemplait. Dans le seau, une petite poudre vert émeraude brillait. Donnant un léger coup de coude à Violette, je lui indiquais. « On peut sortir de cette enfer en passant par là. J’ai une idée. Mais il faut que tu me fasses confiance... Et vu qu’on se connaît pas plus que ça… Et qu’Alexis a du te dire sauf du bien que moi... »
Soudain, des bruits de craquements, signal de transplanage se firent entendre dehors. Par réflexe, ma main saisit celle de Violette, je la serrais assez fort, parce que j’avais peur. Je tremblais légèrement. « Faut qu’on se décide... »
Des éclats de voix retentirent dehors. On pouvait entendre… « Regulus, va voir dans la boutique. »
Regulus… Le frère de Sirius… Chez les Mangemorts. Je savais exactement à quelle époque on était, et je commençais à blêmir. L’homme entra. Il était pâle, le teint cireux. Ses yeux se posèrent sur nous. Il ressemblait aux descriptions faites de Sirius, mais en plus petit, et avec les cheveux plus noir. « T’as trouvé quelque chose ? »
Ma main serra celle de Violette, et l’autre maintenait ma baguette. Ses yeux se posèrent sur nous, ce qui sembla être une éternité. Puis, le regard toujours fixé sur nous, il prononça ses mots, avant de partir en nous jetant un dernier regard. « Non, Rodolphus. Y’a rien ici, mis à part des rats. »
Ma main lâcha immédiatement celle de Violette. Du coin de l’oeil, je lui désignais la cheminée.
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Elle lui avait sauvé la vie et voilà comment il la remerciait ? C’était une blague ? La prochaine fois elle le laisserait se débrouiller tout seul. En tout cas sa colère n’avait fait qu’accentuer le mélange de sentiment chez Violette…qui se mit à son tour en colère.
« Je préfère avoir un grand grain plutôt qu’une petite… » s’énerva Violette avant de s’arrêter brusquement en plein milieu de sa phrase. « Bon je l’ai jamais vue mais je suis sûre qu’elle est toute petite, pour compenser ton gigantesque égo ! »
Franchement, qu’aurait-il fait à sa place ? C’était facile de critiquer les autres. Mais là Violette s’était retrouvée dans une situation de panique extrême. C’était soit lui, soit le rafleur. Alors il fallait plutôt qui la remercie au lieu de lui gueuler comme un chien. Néanmoins, cette réaction complètement logique de Jack perdit Violette dans ses pensées. Elle le laissa continuer à lui gueuler dessus, à lui poser plusieurs questions qui restèrent sans réponse.
A la place Violette l’avait entraîné dans une boutique déjà retourné par les rafleurs ou les mangemorts. C’est seulement lorsque Violette s’assit au sol qu’elle retrouva ses esprits. Les excuses de Jack arrivèrent jusqu’à son cerveau. Violette ne put s’empêcher de faire une petite moue. Pourquoi s’excusait-il ? Après tout Violette méritait sa colère, méritait ces remontrances. Elle avait quand même ôté la vie à quelqu’un…méchant ou gentil, Violette n’avait pas à faire ça. Elle n’avait nullement le droit de décider qui avait le droit de vivre ou non.
« C’est moi qui doit m’excuser…pour ce que j’ai dit tout à l’heure. On s’en fout de la taille. Puis on s’en fout de ça. »
Violette fronça les sourcils lorsque Jack évoqua l’amitié d’Alexis. Il y avait une certaine tristesse qui était perceptible dans sa voix. Il semblait tenir encore énormément à elle. Il semblait même avoir toujours des sentiments pour elle. Est-ce que Violette était la bonne personne pour lui apprendre qu’Alexis avait tourné la page ? Non. Violette lui avait déjà vomi dessus, elle n’allait pas non plus lui détruire le cœur.
« J’ai bien l’impression qu’il n’y a pas qu’Alexis et moi qui avons une fâcheuse tendance à crier sur les gens. »
Devait-elle lui rappeler qui avait gueulé sur Violette quelques instants auparavant ? Violette fit une petite moue désolée à l’intention de Jack. Elle était sincèrement navrée de cette peine de cœur qu’il semblait ressentir.
« Je sais ce que tu ressens… » confia Violette avant de rougir à son tour face au contact involontaire de Jack sur sa cuisse. « Eh ! C’est pas moi le plus collant entre nous deux ! »
C’était lui ! Violette leva ses yeux au plafond en esquissant un léger sourire. Cette petite parenthèse faisait du bien. C’était même reposant. Néanmoins, ils ne pouvaient pas rester là indéfiniment. Ce n’était pas sécurisé ici. Il n’y avait qu’à tendre l’oreille vers l’extérieur pour en avoir la preuve. Les combats faisaient rage. Immédiatement Violette se remémora tous les endroits où ils pouvaient être en sécurité dans le monde des sorciers. Poudlard arriva en première position. Mais comment s’y rendre ? Il était impossible de pénétrer dans Poudlard comme cela…
Violette sursauta lorsque Jack lui donna un coup de coude. Elle suivit son regard et remarqua alors la cheminée et sa fameuse poudre verte. Génial ! Leur issue de sortie n’était qu’à quelques mètres d’eux.
« T’in… » commença Violette avant de se stopper brusquement en entendant les bruits de personnes étant arrivés grâce à la magie sur le chemin de traverse.
Ils étaient proches. Très proche d’eux. Violette hocha la tête lorsque Jack lui indiqua qu’il fallait qu’ils se décident. Mais aucun son ne sortit de sa bouche, elle paniquait trop à l’idée que les personnes qui venaient d’arriver les trouve. D’autant plus lorsque Violette comprit qu’il s’agissait de mangemort. Ces sorciers étaient pires que les rafleurs. Le pire c’est que ce Regulus allait entrer dans la boutique.
Violette ferma les yeux, tentant une nouvelle fois d’utiliser ses dons. Elle voulait essayer de les rendre invisible. Le fait que Jack ait pris sa main, dans la panique, leur permettait d’avoir un contact physique. Chose indispensable pour faire profiter de son pouvoir. Alors même si son cœur battait la chamade, Violette essayait de rester calme, de se concentrer.
Miss Indestructible leva une paupière, constatant avec effroi que ses dons ne fonctionnaient pas. Le mangemort était dans la boutique, entre de les observer. Par réflexe, Violette resserra l’étreinte autour de sa baguette. Elle était prête à mener un nouveau combat, sans utiliser le sortilège de mort cette fois-ci. Mais finalement ce dernier répondit négativement à la question de Rodolphus. Il venait de les couvrir. Violette soupira avant de poser sa main fraîchement libérée sur son cœur.
« Quelle chance ! » chuchota Violette avant de marcher à quatre pattes vers la cheminée. « Evitons de prendre trop de hauteur. »
Arrivée à la cheminée, Violette prit de la poudre verte qu’elle garda bien en main.
« J’aurais bien dis Poudlard mais j’imagine que par cette voie, c’est impossible de s’y rendre » chuchota-t-elle avant de regarder vers les vitrines cassées. « Mais il est évident qu’on ne peut pas rester sur le chemin de traverse. Alors nos choix sont quand même très limités… »
Violette entra dans la cheminée. Après avoir vérifié que personne ne se trouvait vers la boutique dans la rue, elle se releva. Il était préférable d’être debout pour utiliser ce genre de transport.
« Maintenant c’est à toi de me faire confiance. On va aller dans un endroit sécurisé. Manoir des Potter ! » ordonna Violette en lâchant la poudre verte à ses pieds qui se mit immédiatement à faire effet.
L’instant d’après Violette se trouva une nouvelle fois tordue dans tous les sens avant d’arriver à destination. Mais au lieu que l’atterrissage se passe correctement, Violette glissa sur le sol. Un sol en vieux parquet. Comme si la cheminée la punissait de quelque chose. Après avoir essuyé la suie sur sa robe de sorcier, Violette se releva doucement. A entendre les voix dans la pièce à côté, ils n’étaient certainement pas arrivé chez les Potter. Par chance, la pièce semblait vide, tant au niveau des meubles que des personnes.
Une nouvelle fois Violette paniqua. Elle était en train de se détester. Pourquoi avait-elle dit à Jack de lui faire confiance ! JACK ! Il allait arriver d’une seconde à l’autre, et peut-être qu’il allait encore lui gueuler dessus pour cette brillante idée. Il fallait éviter ça. Alors lorsque Jack arriva de la même façon que Violette, la jeune femme se précipita sur lui pour lui coller sa main contre la bouche.
« C’est pas le moment de pester. Je sais. J’ai merdé. » chuchota-t-elle à son égard. « Je sais pas où on est mais ce n’est certainement pas chez les Potter. »
Pourquoi ça n’avait pas fonctionné ? Qu’avait-elle fait encore de travers ? Génial. Après être passée pour une folle auprès de Jack, elle allait passer pour une idiote. Il allait vraiment falloir qu’elle se rattrape. Un éclair de génie frappa Violette.
« Mais oui ! Il n’y a qu’à repartir comme on est arrivé ! » suggéra la brune qui enleva enfin sa main de la bouche de Jack pour aller doucement vers la cheminée.
Mais cette dernière se tapa le front avec la paume de main.
« Evidemment il fallait qu’il n’y ait plus de poudre de cheminette. Génial ! »
Ils étaient dans la merde. Encore.
☾ ANESIDORA
Jack Frostenson
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jake Manley
Tout se casse la gueule, de partout. Mais j't'assure. Ca va très bien!
| Conte : Les Cinq Légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
“Dans le chaos, peut parfois naître des amitiés insoupçonnées.”
Je la suivais, à quatre pattes et en la maudissant, le nez trop proche de ses fesses à mon goût. Comment on en était arrivé là ? Dans un soupire, je la laissais m’entraîner dans la cheminée, et je l’entendais beugler pour aller chez les Potter… Elle avait un grain… Elle venait de disparaître. Dehors, j’entendais encore des détonations. Où qu’elle soit allée, il fallait absolument que je la retrouve. Prenant à mon tour la poudre de cheminette dans les mains, je dis d’une voix claire et forte.
« Manoir des Potter. »
L’instant suivant, je m’élançais dans l’âtre. Sitôt arrivé, elle se rua sur moi pour me placarder la main contre la bouche. Ecarquillant des yeux surpris, j’attendis qu’elle me dise qu’elle avait merdé pour murmurer à mon tour : « En même temps ! Ils ont du déjà soumettre le sortilège de Fidelitas ! Tu t’y connais assez pour balancer des sortilèges impardonnables non ? Tu devais savoir ça... »
Elle s’en alla vers la cheminée, se rendant compte qu’effectivement ils étaient bloqués ici. Je me contentais de rouler des yeux et de soupirer assez bruyamment. Du moins, suffisamment pour qu’elle m’entende. « Tu es l’une des personnes les plus brillantes que j’ai rencontré, Violette Parr. »
Evidemment, c’était ironique. J’avais envie de la secouer. Pourquoi elle nous avait envoyé ici ? Pourquoi elle avait dit « Manoir des Potter ! » Maintenant, on n’était dans un endroit inconnu. Et je commençais à avoir mal à la tête de toute cette aventure. Qui était à l’origine de tout ça ?… Regardant autour de moi, je remarquais que tout avait l’air ancien, comme bloqué dans un style victorien avancé. Je fronçais les sourcils. Des chandelles étaient disposés ça et là. Soudain, alors que j’allais encore râler après Violette, j’entendis une voix d’une personne âgée venir du couloir. « J’y vais Euphémia… Ce doit être Norbert, on avait rendez vous aujourd’hui... »
Nous étions pris au piège. Je regardais Violette d’un air un peu désespéré. On allait mourir, ici, bêtement. « Dommage qu’on se soit rencontré aujourd’hui. On aurait pu... »
Mais je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit que l’instant d’après, ma baguette me sauta des mains, et que je me retrouvais la tête en bas, tout comme Violette. Un vieil homme avança vers nous, le front plissé par la concentration. « Vous n’êtes pas Norbert… Qu’est ce que vous venez faire ici ? Vous ne savez donc pas que les Potter sont neutre dans cette affaire ? Qui plus est, je tiens à vous signaler que plus pur que notre sang... »
Je le regardais la tête en bas. J’avais envie de vomir. J’agitais mes bras. On n’était peut être pas si perdu que ça après tout. Pourquoi j’avais dis ça à Violette moi ? J’avais cru mourir… Et il fallait que je lui dise ça. Heureusement j’avais pas fini ma phrase. L’homme s’approcha, tout en plissant des yeux pour mieux m’observer. « Hmmm… Vous ne semblez si méchant que ça. Ils les prennent bien jeune maintenant… Vous êtes des Rafleurs, ou des partisans du Seigneur des Ténèbres ? Hm ? En tout cas, vous n’avez pas l’air si malin que ça… Savez vous qui je suis ? »
Mes neurones avaient du mal à se connecter. Je le regardais, la tête en bas, à l’envers. Son visage ressemblait à certains personnages de la saga, mais j’avais du mal à saisir qui il pouvait bien être. Il avait l’air un peu affaibli, car d’un âge très avancé. Mais dans ses yeux, une lumière redoutable y brillait. « On… On s’est perdu… On était poursuivi par des Mangemorts, et on a dit qu’on voulait aller au Manoir des Potter… Trouver James et Lily et... »
D’un seul coup, l’homme brisa l’enchantement d’un coup de baguette magique et nous nous retrouvâmes affalé au sol. Je tombais sur Violette et je me dégageais un peu rougissant. D’abord, l’homme nous adressa un regard amusé en disant : « Vous êtes mignons tous les deux. »
Puis, son visage s’assombrit, et il vérifia tout autour de lui, pour bien voir s’ils étaient seuls. Après avoir vérifier dans des endroits insoupçonnés de la maison, il s’approcha de nous, et fit apparaître un boisson chaude d’aspect verdâtre et une couverture chacun au dessus de nos épaules. Il se mit alors à murmurer. « Ce n’était pas très malin de venir ici si vous êtes de la Résistance… Vous devez savoir que notre cheminée est surveillée… »
Il regardait toujours autour de lui, le visage alerte. Lentement, une vieille femme arriva à son tour. Elle semblait encore plus mal en point que lui. Leurs âges étaient vraiment très avancés. « Nous sommes désolé… A vrai dire, on s’est perdu et… et... »
Il me regardait avec attention. Buvant une gorgée en toute confiance du liquide verdâtre, je sentis mon corps se réchauffer brusquement. De la fumée me sortit des oreilles. Mais une vague de courage m’envahit. « Et, vous cherchez votre chemin… On n’a pas beaucoup de temps. D’un instant à l’autre, des partisans du Seigneur des Ténèbres vont arrivés. Le mieux que vous ayez à faire, c’est quitter cette maison. Nous sommes à Godric’s Hollow. De là, vous pourrez rejoindre Pré-Au-Lard, et tentez de prévenir Dumbledore. Lui seul est courant des faits et gestes de la Résistance, et lui seul pourra vous aider. C’est un vieil ami. Bien que je sois aujourd’hui trop vieux pour l’aider… Je ne sais pas où il trouve toute cette force... »
La vieille dame arriva, et se campa devant nous, nous observant en plissant des yeux. « Tu les connais Euphémia ? »
Il y eut un instant de silence, puis, elle hôcha la tete de gauche à droite. « Non. Le blondinet ne me dit rien, mais je me demande si la brune n’était pas dans la classe de James... »
Soudain, je percutais. On était véritablement chez les Potter. Mais pas chez Lily et James ! On était chez les grands parents d’Harry… Fléamont et Euphémia. Tout devint plus limpide. Ils continuèrent de nous observer, curieux, et étrangement bienveillant. « Buvez, et partez. Nous retiendrons les malotrus qui pensent que le sang est une priorité… Quelque soit votre quête, j’espère qu’elle réussira. Après tout, vous avez le visage de héros. J’espère que vous vous êtes mariés avant la Guerre, comme mon fils ... »
Je levais brusquement ma tasse, et j’enlevais ma couverture pour me lever avec rapidité. « Sauf votre respect, Monsieur, on n’est pas ensemble ! On s’est juste perdu ensemble ! C’est complètement différent ! » « Qui se perd avec elle, trouve sa voie dans ses bras... »
Les yeux rieurs, ils se regardèrent tous les deux, comme pour se remémorer leurs vieux souvenirs. Je passais une main sur mon visage. On était tombé chez papy et mamie gâteau.
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Le comportement de Jack agaçait au plus haut point Violette. N’avait-on pas le droit de paniquer avec lui ? Ni même de se tromper ? Franchement, s’il était toujours ainsi ce n’était pas très étonnant qu’Alexis ait fini par le quitter. Violette resserra la prise de sa baguette tout en tournant les talons pour se rapprocher de Jack.
« Fais gaffe blondinet ! Je peux te montrer ma maîtrise des autres sortilèges impardonnables, comme celui de l’Endoloris. »
Evidemment c’était une menace dans le vent. Jamais Violette n’oserait faire souffrir quelqu’un consciemment. Elle n’était pas sans cœur, bien au contraire. Puis son comportement était justifié. Violette faisait pas mal de boulette. Il fallait vraiment qu’elle se ressaisisse. Cependant c’était sans doute trop tard. Une voix masculine se rapprochait. Ils allaient bientôt être découverts.
Et la seconde suivante, ils étaient pendus par les petits. Punaise ! Il venait d’utiliser un sortilège informulé. Ils n’étaient pas tombés chez un sorcier de pacotille. Les sortilèges informulés n’étaient pas à la portée de tous. En tout cas c’était la troisième fois que Violette était malmenée. 2 voyages atroces et maintenant ce changement d’équilibre. Avoir la tête en bas était tout sauf agréable. Ça lui donnait même mal à la tête. Alors Violette ferma les yeux, non pas par peur mais par douleur. Elle frotta ses doigts sur son front comme pour tenter de soulager son mal…en vain. Heureusement Jack avait géré. Violette ne savait pas trop comment mais il avait su trouvé les bons mots pour les sortir de cette position fort désagréable.
Lorsque Jack tomba sur Violette, cette dernière le repoussa brusquement. D’autant plus que l’homme qui les avait agressés osait dire d’eux qu’ils étaient mignons. Il fallait clarifier tout ça.
« Non. Nous ne sommes pas mignons. C’est moi qui suis mignonne. Non. Carrément canon en fait. Jack est bof. Allez, passable si on veut être gentil. »
Encore une fois, Violette n’en pensait pas un mot. Cela s’entendait à sa voix. Elle le taquinait. Surtout qu’au final Jack était plutôt mignon. Ses cheveux blond platine lui donnaient un charme et il avait un joli visage. Violette fronça les sourcils et secoua la tête pour sortir de sa rêverie lorsque le vieillard leur offrit une boisson chaude et une couverture.
« …merci ? »
Pourquoi ce changement de comportement avec eux ? Violette restait méfiante. A l’inverse de Jack qui but une gorgée de ce liquide verdâtre. Violette écarquilla les yeux lorsque de la fumée sortit des oreilles de son compagnon de route. Bon. Apparemment, ça ne l’avait pas tué et ça lui avait même fait du bien. Un cobaye en soit. Violette fit un léger sourire, rassurée. Elle prit une grande gorgée tout en écoutant l’homme qui expliquait ce qu’ils devaient faire.
Sortir de la maison. Aller à Pré-Au-Lard. Tentez de prévenir Dumbledore. Cela était un bon plan mais ce n’était absolument pas ce que Violette avait en tête. A moins que le plus grand sorcier de ce monde s’y connaisse en voyage dans les mondes et dans les époques ? Violette en doutait. Mais il n’y avait rien à perdre. Il fallait tout essayer, tout tenter pour rentrer à Storybrooke. Songeuse, Violette but une nouvelle gorgée avant de relever sa tête lorsque la vieille dame donna de nouvelles précisions.
« Dans la classe de James ? » répéta Violette en murmurant et en regardant Jack dans les yeux.
Mais ils n’avaient pas le temps de bavarder. Il fallait partir, comme le demandait gentiment l’homme qui était sans doute le père de James. Violette termina le breuvage et se leva avec la couverture. Couverture qu’elle serra par agacement face à la remarque de Mr Potter. Stop ! Il fallait vraiment qu’ils arrêtent tous d’imaginer que Jack & Violette étaient en couple. Ils étaient quand même pas très assorti, si ? Inspirant profondément et bruyamment, Violette se retenait de dire tout haut ce qu’elle pensait tout bas. Elle se dirigea vers la vieille dame pour lui redonner la couverture qu’elle avait pliée maladroitement. La citation de la sorcière fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.
« Citation intéressante, que je ne connaissais absolument pas. Par contre, une citation que je connais bien et qui pourrait aussi fonctionner pour nous deux c’est : Le lion ne s’associe pas avec le cafard. » expliqua Violette avant de regarder Jack. « Et évidement c’est moi le lion, hein ! »
Voyant que tout le monde semblait mal à l’aise, Violette agita les bras dans tous les sens.
« C’est bon ! Je rigole. Un peu d’humour dans ce monde de brute. » argumenta Violette avant de reposer toute son attention sur le vrai couple de sorcier. « Merci beaucoup à vous pour la boisson et la couverture. Et désolée pour cette intrusion complètement involontaire. J’espère que ça ne vous causera pas d’ennui. Allons-y »
Ces derniers mots étaient pour Jack, qu’elle regarda quelques instants avant de suivre les deux vieillards qui les dirigeaient vers la sortie de la maison. Arrivés à la porte, Violette se tourna vers le père de James.
« Est-ce que…ça vous embêterez de nous accompagner jusqu’à Pré-Au-Lard…histoire qu’on ne se perde pas en route. »
L’homme jeta un regard à sa femme. En effet, il avait dit qu’ils allaient retenir les vilains sorciers à leur poursuite. Mais s’il partait, alors cela voulait dire qu’il allait laisser sa femme seule. Ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça. Cependant, la mère de James hocha une fois la tête, signifiant qu’il pouvait y aller.
« Jusqu’à Pré-Au-Lard seulement. Après je retourne à mes affaires. »
Le marché était conclu. Violette lui adressa un franc sourire et le petit trio sortit de la maison. Godric’s Hollow était un tout petit village. C’était bien calme par rapport aux combats qui faisaient rage dans le Chemin de Traverse. Peut-être qu’il en était de même à Pré-Au-Lard. Et eux, ils allaient dans la gueule du loup. Pour quelle raison en plus ? Aucune. Si ce n’est chercher Dumbledore…sans même savoir s’il était la clé de leur voyage ici.
« Comment allons-nous nous rendre à Pré-Au-Lard ? » « En transplanant bien sûr. Vous avez bien dû suivre les cours de Transplanage lors de votre 6ème année ? Vous avez bien passé votre permis de transplanage ? »
Violette observa Jack paniquée, ne sachant pas quelle réponse apporter à l’homme qui les accompagnait. Mais son silence semblait répondre pour elle puisque l’homme fronça les sourcils.
« On a pas de temps à perdre. Et ça serait dommage que vos lacunes en Transplanage vous désartibule. Accrochez-vous fort à moi. »
Violette n’attendit pas pour prendre le bras de l’homme et le serrer très fort. Elle observa Jack faire de même de l’autre côté. Et à la seconde suivante, Violette se sentit emporter dans un tourbillon allant à toute allure. C’était la sensation la plus désagréable qu’elle avait ressentie depuis le début de leur aventure. Elle se sentait écraser, retourner dans tous les sens. Au moment où ils posèrent le pied sur le sol, Violette tituba. Elle lâcha brusquement le bras du sorcier et se mit à vomir, une nouvelle fois. Dommage. Elle n’aurait pas gardé longtemps la boisson chaude offerte par les Potter.
« Veillez sur votre copine mon garçon. » intervint Mr Potter en tapotant l’épaule de Jack. « Bon courage dans votre quête. Et faites attention à vous ! »
Et la seconde d’après, l’homme disparut, les laissant seuls. Surement. Violette n’avait pas trop eu le temps de regarde l’endroit où ils avaient atterri. Elle était bien trop occupée à vomir le liquide vert. Si ça continuait comme ça, elle allait perdre un os !
☾ ANESIDORA
Jack Frostenson
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jake Manley
Tout se casse la gueule, de partout. Mais j't'assure. Ca va très bien!
| Conte : Les Cinq Légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
“Dans le chaos, peut parfois naître des amitiés insoupçonnées.”
« T’es sérieuse ? »
J’étais apparu comme elle et Fléamont au milieu de Pré-Au-Lard. Il faisait nuit noir, et tout comme le Chemin de Traverse ; plusieurs boutiques étaient placardés. L’avantage était que cette fois-ci, je n’étais pas du tout surpris. Avec un soupire, je l’observais. J’étais fatigué, j’avais envie de dormir. Je la regardais vomir. J’avais encore eu un haut le coeur, mais ça allait. Je passais pas mal de temps avec les enfants et c’était quelque chose qui arrivait souvent.
« C’est pas ma copine… Mais merci pour tout Monsieur Potter. »
Il y eut le bruit d’un transplanage et il disparut, me laissant avec Violette. J’avais l’impression d’être à la fin d’une soirée qui avait mal tournée. M’avançant vers elle, je me penchais pour lui mettre la main dans le dos. « Allez. Allez, ca va aller. Faut que ça sorte. On vient de passer un cap tous les deux bon sang. »
J’attendais qu’elle reprenne ces esprits, et j’enlevais ma main. D’un coup d’oeil je regardais rapidement autour de moi pour voir où nous étions. Notre emplacement n’était pas si loin de la Tête de Sanglier, et je savais que c’était un endroit sûr. Même si d’apparence ça ne l’était pas, j’avais lu dans les livres que ce n’était qu’une couverture. « On devrait trouver un endroit pour la nuit et se reposer avant le petit matin. T’as une tête… Ca nous fera du bien à tous les deux. »
Sans plus rien ajouter, je me pressais pour aller à la Tête de Sanglier. J’entrais. Comme toute auberge, c’était visiblement ouvert. La pièce était sale d’aspect et très miteuse, mais je savais que c’était surtout suite à la dépression de son propriétaire que c’était devenu comme ça. Au fond, deux personnes très grandes, encapuchonnés, semblaient échangé avec un tout petit Gobelin. Ils nous regardèrent en plissant des yeux, tout du moins le Gobelin. Puis reprirent leurs conversations. Un barman, le visage bourru et le nez aquilin apparut. Ses cheveux étaient gris, et il avait l’air d’avoir passé une sale journée.
« Qu’est ce vous voulez ? »
Je regardais Violette, elle était encore pâle. Je regardais le Barman et je commençais à réfléchir. Il fallait que je trouve une excuse valable. « Mon amie est malade, elle a le mal des transports, c’est… Pour passer la nuit ici. C’est possible ? »
Le barman plissa des yeux, imperceptible. « C’est 5 mornilles. Et deux de plus pour du fromage de chèvre au petit déjeuner. Fait maison. »
Un sourire mauvais se dessina sur le visage d’Alberforth. Visiblement, il voyait que Violette venait de vomir, et il en jouait. Fouillant dans mes poches comme un idiot, je regardais autour de moi, en quête de réponse à cette question fatidique… Je n’avais pas d’argents. « Je… euh… On peut payer demain ? »
Alberforth me fusilla du regard. D’un coup d’oeil, il décala son regard vers le Gobelin, qui avait visiblement entendu.
« Pas d’argent, pas d’chambre petit. C’est pas une maison close ici. Allez faire vos cochonneries ailleurs. »
Je soupirai. On nous croyait tous ensemble ? C’était quoi ce délire. Le Gobelin me fixait, désormais. Et les deux personnes encapuchonnés avaient cessé de parler. Je n’avais que ma baguette… Je ne savais pas faire apparaître d’argent, et en plus, je savais qu’Alberforth n’était pas un idiot… Je me mis à réfléchir, quand soudain, le porte de la Tête de Sanglier s’ouvrit. « Bonsoir, Alberforth. Grithin, toujours un plaisir. »
L’homme était de dos, dans la pénombre de l’entrée. J’avais du mal à le reconnaître. Au fond, le Gobelin arrêta de nous jeter un regard trop prononcé, et repartit dans sa conversation. Visiblement, il avait peur de l’homme qui se trouvait derrière nous. « ‘Soir. T’as encore laissé deux élèves sortir toi. »
Il nous désigna du menton. C’est alors que l’homme s’avança dans la lumière… Grand, fin, âgé, la barbe argentée… Albus Dumbledore, se tenait devant nous, et nous regardait d’un air étrangement curieux. Ses yeux rieurs partirent sur nous, puis sur Alberforth, et enfin sur le Gobelin. « Enchanté… Albus Dumbledore… Ils ne sont pas de Poudlard. D’ailleurs, ils n’y ont pas fait leurs scolarités. Je m’en serai souvenu. Mais… Ils ont l’air fatigué. »
Je clignais des yeux. Je n’osais rien dire. Ses lunettes se baissèrent et son regard bleu perçant sembla entrer dans mon esprit. Je savais ce qu’il était en train de faire… Serrant ma baguette, je me contractais un peu puis… « Ils devraient dormir là. Pour la nuit. Je leur paye ta chambre du deuxième étage. »
Abelforth nous regarda alternativement, puis sembla contrarié. En revanche, on voyait qu’il ne pouvait pas aller contre la décision loufoque de son frère, puisqu’il venait de déposer l’argent sur le comptoir. Les yeux d’Albus continuèrent de m’observer, un long moment. Puis il passa sur celui de Violette. « Et je viendrai vous chercher demain matin, après le merveilleux petit déjeuner qu’offre cet établissement. Je crois que nous avons des choses… A nous dire. »
Abelforth semblait habitué aux petites cachotteries de son frère. D’un air blasé, il prit une lanterne, et nous indiqua de le suivre. Albus, lui, ne nous quitta pas des yeux, même s’il avait entamé une discussion avec le Gobelin.
« Toujours mandataire pour Gringott’s, Grithin ? »
Je ne pus en voir ou en savoir d’avantage, car nous fûmes forcés de suivre Abelforth dans l’escalier étroit qui montait en colimaçon. Sans un mot, il sortit une vieille clef rouillée, et au bout de deux étages, il nous ouvrit la porte. Ce n’était pas du tout luxueux, loin de là. C’était une chambre sommaire, avec un très vieux lieu au milieu et une chaise, ainsi qu’un secrétaire sur le côté. Une petite fenêtre donnait sur la chambre. « Voilà. Profitez bien. »
Puis, Abelforth nous laissa. Avec un soupire, je regardais Violette, puis l’unique lit. J’allais devoir dormir par terre. Avec un soupire, je regardais la jeune femme et je me mis à dire : « Je crois que le mieux, c’est de tout dire à Dumbledore demain…Mais là je suis trop fatigué pour le faire. Ce gars là pourra nous aider, et il comprendra certainement… T’en pense quoi ? Ah, et tu peux prendre le lit, je vais dormir par terre. »
Tranquillement, je m’asseyais contre le mur, tout en regardant Violette. J’allais me mettre sur le côté d’un moment à l’autre pour dormir, mais j’avais besoin de parler. « Quand tu disais qu’on était trop différent pour être ensemble, t’étais sérieuse ? J’veux dire, qu’est ce que je t’ai f... »
Mais je n’eus pas le temps de finir ma phrase, qu’un hibou arriva et frappa à la porte. D’instinct, je me levais, ma baguette à la main, et j’allais lui ouvrir. Il contenait qu’une seule lettre, à mon nom. Je l’ouvris et je commençais à la lire en fronçant les sourcils.
« Jack, Je ne sais pas ce qui t’as pris sur le chemin de Traverse, mais tu aurais pu nous rejoindre. On se serait occupé de la Sang de Bourbe nous même, mais on a tous bien compris que tu voulais en profiter un peu. On est tous passé par là, et malgré leur sang impur, certaines peuvent valoir le coup pour un soir. D’ailleurs, l’autre Rafleur a subi le sortilège de Doloris de la part de Bellatrix pour ne pas t’avoir reconnu ! Quoi qu’il en soit, nos espions nous ont dit que tu avais pris une chambre à la Tête de Sanglier, et que tu avais rendez-vous avec Dumbledore demain. C’est excellent. Nous allons lui tendre un piège. Tout ce que tu as à faire, c’est d’essayer de lui prendre sa baguette au moment où il te fera confiance. Cet imbécile ne devrait pas avoir trop de mal à ça, puisque tu joues parfaitement la comédie. Fait attention à la Sang de Bourbe, nous la tuerons demain si elle est présente. Tu peux le faire toi même après… Tu sais quoi… Ahaha. Courage, et merci. Le Seigneur des Ténèbres sera fier de nous, et de ton plan pour l’avoir débarrassé de ce crétin adorateur des sangs impurs. Bien à toi. R.L. »
Avec effroi, je regardais Violette qui me regardait avec un élan de curiosité… Reculant, et surtout tremblant, je lui fis lire la lettre tout en me tenant les cheveux. « Mais qu’est ce qu’on va faire ? Qu’est ce que j’ai fait ? Qui je suis ici ? Il faut prévenir Dumbledore maintenant! On peut pas dormir... Je suis pourtant KO... Je sais pas si je vais tenir... Mais on doit le sauver et... Te sauver aussi... »
*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Danielle Campbell
*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*
| Conte : Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr
Une main dans le dos. Sérieusement ? C’était la seule chose qu’il avait trouvé à faire ? Cela ne servait à rien. Violette n’avait rien de coincé, au contraire ! Tout sortait tout seul. Là, s’il voulait se rendre utile c’était lui tenir les cheveux qu’il devait faire…pas de mettre sa main sur son dos.
Après avoir vomi tout ce qu’elle pouvait, Violette se redressa, observant enfin les alentours. Ce n’était pas facile. Il faisait nuit. C’était fou à quel point la nuit tombait tôt ici. Ou alors Violette n’avait plus conscience du temps. Quelle heure était-il ? Apparemment l’heure de dormir. De toute façon, heure ou pas, Violette commençait à être fatiguée, vraiment très fatiguée. Elle était même persuadée qu’en s’allongeant dans un lit, même miteux, Violette s’endormirait en quelques minutes. Alors lorsque Jack proposa de trouver un endroit pour passer la nuit, Violette hocha plusieurs fois la tête. Hochement qu’elle stoppa brusquement au moment où il fit une insinuation à sa sale tête. Violette fronça les sourcils, vexée.
« J’ai une tête de quoi ? » demanda-t-elle avec un ton plutôt méchant. « Répète un peu si tu l’oses, rappelle-toi ce qui est arrivé à l’autre gars !! » ajouta-t-elle alors que Jack avait emboîté le pas en direction de la Tête de Sanglier.
Violette avait sorti sa baguette, menaçante. Il semblait avoir oublié ce que Violette était capable de faire. Et il n’avait pas non plus l’air de comprendre ce qu’était le mal des transports.
« Si t’as une potion contre le mal de transport je prends hein ! » cria-t-elle avant de courir pour le rattraper.
Il était évident qu’Honey aurait su faire ça, elle. Pourquoi le sort l’avait-elle emmenée dans l’univers HP avec un inconnu incompétent ? Violette tenta de mettre de l’eau dans son vin lorsqu’ils entrèrent dans l’auberge. Ce n’était vraiment pas le bon moment pour se prendre la tête avec son seul et unique allié dans cette galère. Violette se fit donc toute petite, laissant Jack à l’œuvre. C’était mieux comme ça. Surtout que Violette ne se sentait pas à l’aise dans cette auberge. Elle s’était même rapprochée de Jack, au cas où, resserrant sa baguette dans sa main. Elle n’appréciait pas du tout la présence de ces deux hommes encapuchonnés et de ce Gobelin.
A l’évocation du fromage de chèvre par le gérant de l’Auberge, Violette plissa les yeux d’un air mauvais. Il jouait à quoi exactement ? Car maintenant il osait faire des insinuations sur Violette et Jack.
« Laisse tomber Ja… » avait-elle commencé en prenant le bras de Jack pour le tourner vers la sortie.
Mais un nouvel interlocuteur fit son entrée. Un homme à l’allure plus sympathique que toutes les personnes présentes – en dehors de Jack et Violette. C’était Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard ! Génial ! La personne qu’ils devaient chercher était venue à eux ! Quelle chance ! Violette ne put s’empêcher d’avoir un large sourire. Ce qu’il avait dit était passé dans une oreille et était ressorti de l’autre. Non. Son soulagement d’avoir trouvé Dumbledore, LE plus grand sorcier de tous les temps était bien trop grand pour penser à autre chose…
Mais apparemment, Dumbledore avait d’autres choses à faire que d’écouter deux inconnus à cette heure-là. Après avoir payé la chambre, il indiqua qu’une discussion aurait lieu entre eux trois demain matin. DEMAIN MATIN ? Sérieusement ? Pourquoi attendre ? Pourquoi les laissait-il dans la merde, dans une auberge de misère avec des gens bizarres ? Violette fronça les sourcils, peu ravie de cette nouvelle mais elle suivit tout de même Abelforth. Il les conduisit à une chambre très sommaire. Mais au point où ils étaient, Violette s’en contenterait parfaitement.
« J’aurais préféré lui en parler maintenant. Mais il avait l’air occupé aussi. Puis j’avoue que je suis très fatiguée aussi. » annonça Violette en se laissant tomber sur le lit.
Allongée, toujours habillée, Violette laissa ses paupières lourdes tomber. Même si elle avait les yeux fermés, elle écoutait Jack d’une oreille attentive.
« Merci pour le lit. » remercia-t-elle avant de se redresser brusquement sur ses deux coudes lorsqu’elle entendit le début de la question de Jack.
Elle l’observa en haussant un sourcil. Pourquoi revenait-il à ce sujet ? Violette était toute ouïe, prête à écouter sa deuxième question. Deuxième question qui n’eut aucune fin. Quelque chose venait de frapper à la porte et lorsque Jack ouvrit, Violette aperçut le petit hibou, une lettre au bec. Les sourcils froncés, la jeune femme était curieuse de savoir quel genre de lettre pouvait recevoir Jack. Peut-être qu’ils allaient en apprendre plus sur son identité ?
Jack commença à lire la lettre mais dans sa tête ! Aussi, Violette décida de se rapprocher de Jack pour pouvoir lire au-dessus de son épaule. Mais apparemment il avait déjà fini sa lecture lorsque Violette arriva à sa hauteur. Il était devenu tout blanc, comme elle avec son mal des transports. Il avait même eu un geste de recul. Par rapport à elle ou à lui ? Et pourquoi il tremblait ? Avait-il peur de Violette ou avait-il peur de ce qu’il avait appris sur son compte ? Beaucoup trop curieuse, Violette prit la lettre que Jack lui tendit. Vu l’attitude de Jack, ce qu’il y avait dans sa lettre semblait grave.
« Comment ça on se serait occupée de la Sang de Bourbe ? C’est de moi qu’il parle là ? » commenta Violette tout en lisant la lettre. « En profiter un peu ? Quoi ? T’avais l’intention de de tenter de faire quelque chose avec moi cette nuit ? » ajouta-t-elle toujours au fil de sa lecture.
Mais Violette n’arriva pas à commenter la suite. Elle était bien trop choquée par ce qu’elle apprenait dans cette lettre. Arrivée à la fin de sa lecture, Violette laissa tomber le parchemin au sol. Elle commença à lui envoyer tout ce qui passait dans sa main : les oreillers, la lampe.
« Si tu penses pouvoir coucher avec moi, c’est niet, nada, que dalle, jamais, never ! T’oublies c’est clair ? »
En plus, ces choses-là, Violette ne les avait jamais réellement fait. Son viol fut sa seule et unique expérience. Et ça l'avait clairement vacciné. Maintenant que cette partie-là de la lettre était expliquée, il était temps de passer à la partie plus problématique, plus grave.
« T’es un putain de mangemort ? T’es sérieux là ? » lui demanda-t-elle en lui envoyant les derniers objets de la chambre avant de lever sa baguette vers lui. « Fais gaffe, tu sais ce dont je suis capable. »
Violette était paniquée. Elle n’avait pas envie de mourir. Mais Jack semblait tout aussi paniqué qu’elle. Peut-être était-elle allée trop vite en besogne.
« Attends, c’est peut-être faux. C’est peut-être quelque chose pour nous faire peur, nous séparer. Tu sais ce qu’on dit : Diviser pour mieux régner ! »
Violette abaissa donc sa baguette magique et s’avança prudemment vers Jack. Elle prit son bras et releva sa manche. Elle effleura de ses doigts l’avant-bras nu de Jack. Aucun tatouage. Violette soupira de soulagement avant de poser un regard grave sur le deuxième bras de son acolyte. Elle prit une grande inspiration et répéta l’opération.
« MERDE ! C’est la vérité ! » s’écria Violette en constatant la marque sur l’avant-bras de Jack.
L’Indestructible recula, instaurant une distance de sécurité entre eux.
« On est tous crevés. Mais il faut voir Dumbledore MAINTENANT ! C’est mort, je reste plus seule avec toi. Imagine ta bande de copain débarque. Ils ont l’air d’avoir des oreilles et des yeux partout ! »
La jeune femme inspecta du regard chaque recoin de la pièce avant de s’avancer vers la sortie de la chambre.
« J’espère que tu t’allieras pas vraiment avec eux. Je commence à te faire confiance. Donc ne me la fais pas à l’envers ! »
Et sans réellement prévenir Violette sortit de la chambre, en courant dans les jupons de Dumbledore. Enfin, c’était ce qui était prévu dans la tête de Violette. Mais apparemment, les deux hommes encapuchonnés ne semblaient pas être du même avis. Bien engagés dans les escaliers, ils bouchaient la voie à Violette.
« Poussez-vous ! » « Et qui espères-tu retrouver en bas, sale sang de bourbe ? »
Violette baissa les yeux sur l’avant-bras de l’un d’entre eux. Il portait cette marque si singulière. Deux contre un, c’était du suicide. Aussi, Violette tourna immédiatement les talons, rebroussant chemin. Elle dû se baisser plusieurs fois pour éviter les sortilèges qui pleuvaient, utilisant parfois un sortilège de protection.
« Protego ! »
Mais combien de marches avait-elle descendu ? Où était Jack ? Courant tout en regardant derrière elle pour stopper les attaques en se protégeant, un obstacle qui la fit tomber les fesses au sol lui apporta sans plus tarder la réponse.
« Faut partir, faut partir !!! » paniqua Violette, au sol.