« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | A little magic can take you a long way | Stefan | |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-01-06, 23:20
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| Honey Lemon croyait en une seule chose : la science. A ceux qui préféraient s"en remettre à la magie ou à toute autre forme de croyance, elle avait toujours eu coutume de répondre que la science était de la magie qui fonctionnait, sous entendant que la magie, en dehors de la prestidigitation, ne fonctionnait pas. Evidemment, depuis son arrivée à Storybrooke, quelques uns de ses voyages et beaucoup de ses rencontres, elle avait fini par revoir son jugement et se rendre à l'évidence : la magie existait bel et bien. En fin de compte, la jeune femme, quoique très cartésienne, avait fini par s'y faire, sans toutefois souhaiter s'en approcher. De la même façon, quand, adolescente, elle avait lu les Harry Potter, Honey n'avait pas rêvé de recevoir sa lettre d'admission à Poudlard. Elle avait pris énormément de plaisir dans sa lecture mais savait parfaitement qu'il s'agissait seulement de fiction. De très bonne fiction, sans aucun doute, mais de fiction néanmoins. Et l'opinion de la jeune femme n'avait guère changé lorsqu'elle avait vu Regina Mills lancer ses boules de feu ou Wallace McFly se téléporter. C'était pratique, elle ne le niait pas. Mais Honey avait d'autres qualités et d'autres talents qui l'étaient aussi et préférait s'en tenir à ce qu'elle savait faire, qui englobait déjà de nombreux domaines. En outre, la jeune femme avait toujours cru que, d'une certaine façon, les gens n'avaient pas besoin de pouvoirs pour produire leur propre "magie", même si jamais elle n'aurait utilisé ce terme. De son point de vue, l'Homme avait déjà en lui tout ce dont il avait besoin, à commencer par le pouvoir d'imaginer un monde meilleur. A partir de cette philosophie, pourquoi aurait-elle eu besoin d'une baguette magique et d'un chapeau pointu ? En ce dernier jour de janvier, bien qu'on soit dimanche, Honey était très occupée. Elle était allée au laboratoire sur son temps libre pour continuer ses expériences en profitant de la quiétude du lieu pour ne penser à rien qu'à la science, justement. Elle avait passé plusieurs heures sur sa paillasse et c'était non sans la satisfaction d'un travail bien accompli, quoiqu'inachevé pour le moment, qu'elle regagnait son bureau avec dans l'idée de récupérer ses affaires et rentrer chez elle. C'est alors qu'elle le vit, posé en plein milieu de son bureau, là où, auparavant, il n'y avait rien : un livre mystérieux, à la couverture bleu roi, sans titre ni auteur. Qui avait bien pu le laisser là ? Pour ce que Honey en savait, elle était la seule au laboratoire. Il était certes possible qu'un collègue soit passé, qu'ils se soient loupés et ait déposé à son intention un présent. Mais dans ce cas, n'y aurait-il pas eu un post-it pour accompagner le livre ? Le bon sens aurait sans doute dû intimer à la jeune femme de ne pas y toucher mais il s'agissait d'un livre et Honey adorait cela. Curieuse et excitée, elle s'en empara et... s'envola ! La jeune femme, surprise, certes, mais pas alarmée, tourna un moment certain, sentant le vent balayer son visage et ses cheveux avant de finalement atterrir dans ce qui avait tout l'air d'une salle de classe, au détail près qu'il y avait un chaudron à chaque pupitre, y compris à celui du professeur, où la jeune femme se tenait. Elle avisa également un grimoire, ouvert à la page d'une complexe décoction nommée le Filtre Lucem Diem (ndlr : on ne juge pas, fallait que j'invente, j'ai fait au mieux) ainsi qu'une baguette magique, justement. La jeune femme l'empoigna, perplexe, et sentit comme un courant d'air chaud la traverser. C'était une sensation à la fois curieuse et revigorante qui donna la quasi certitude à Honey que cette baguette était pour elle. Ou à elle. Honey baissa alors les yeux et constata deux choses : premièrement, elle portait une robe de magicienne bleu foncé, plutôt élégante et deuxièmement, elle n'était pas en fauteuil roulant. Force était manifestement de constater que les sorcières bien aimées n'étaient pas en situation de handicap. Et vu l'âge du bâtiment en pierres taillées dans lequel la jeune femme se trouvait, c'était sans doute mieux comme ça. La scientifique, qui tenait toujours sa baguette entre ses longs doigts fins, la rangea dans une poche de sa robe et c'est de ce fait qu'elle y trouva un parchemin étrange qui lui était explicitement adressé : BIENVENUE DANS LE MONDE DES SORCIERS HONEY LEMON ! Dans un premier temps, retrouvez votre partenaire à la tour d'astronomie. Le choix du lieu ne pouvait que tiquer la jeune femme. Même si dans ce monde - ou cette vie - elle n'était pas astronomie, manifestement. Son rôle avait davantage l'air de se rapporter à l'alchimie ou aux potions, ce qui n'était pas sans rappeler à Honey qu'elle était aussi chimiste. Songeant qu'elle n'avancerait à rien si elle restait dans une salle de classe déserte, la jeune femme se mit en tête de trouver la tour d'astronomie, usant de logique pour déterminer à quel endroit elle se trouvait. Toutefois, il lui fallut quelques temps avant de trouver son chemin - sans le demander à personne, c'était difficile et, bien sûr, il n'y avait pas de plan de l'endroit fourni dans sa robe de sorcière. Honey était décidée à faire profil, ne sachant pas réellement si elle allait reconnaitre son partenaire (curieux terme, d'ailleurs) mais songeant également qu'il était probable que ce soit un Storybrookien. Peut-être serait-ce un ami, ce qui faciliterait sans doute les choses. Au fil de son périple dans les couloirs, et après avoir constaté que ses jambes avaient ponctuellement retrouvé leur vigueur d'antan (sans doute un effet de la magie qui ne durerait pas, avait déduit la scientifique), Honey avait compris qu'elle était effectivement enseignante, mais aussi qu'elle était à Poudlard (la jeune femme avait, en effet, entendu des élèves citer des noms qui lui étaient familiers de par ses lectures). Elle avait salué ceux qui la saluaient, les gratifiant d'un sourire bienveillant et avait finalement gravi l'escalier interminable qui conduisait à la tour d'astronomie.... qui était déserte. Mais par cette belle et chaude journée de début d'été, l'endroit était baigné de soleil et très agréable. Honey soupira d'aise et s'accouda à la fenêtre pour admirer la vue - un lac immense et des montagnes. Mais au bout d'un moment, la jeune femme se sentit observée et fit volte face, découvrant, sans l'ombre d'un doute, son "partenaire" annoncé par la missive dans sa poche. - Stefan, dit-elle, ne sachant si elle devait être étonnée ou blasée. Alors c'est vous mon "partenaire", celui dont ce parchemin fait mention, poursuivit la jeune femme en agitant le papier qu'elle ressortait de sa robe de sorcière. Le vampire, contrairement à elle, ne semblait pas ravi par la météo et restait dans le peu d'ombre à sa disposition dans la tour. - Sale temps pour les vampires, je suppose. C'est un de vos voyages organisés, tout ça, ou c'est encore autre chose ? J'ai trouvé un mystérieux ouvrage sur mon bureau et... pouf, me voici enseignante à Poudlard. Vous aussi ? Vous restez prof ici aussi ? voulut-elle savoir. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-01-08, 00:07 |
| Assis à son bureau, Stefan soupire devant la copie devant lui, mettant un gros 0 sur la feuille vide avant de passer au prochain devoir. Ces étudiants ne faisaient vraiment pas d’efforts! C’était pourtant évident qu’Athéna était la déesse de la stratégie guerrière et Zeus le Dieu de la foudre! Pour certains d’entre eux, il avait l’impression de ne rien leur apprendre! C’était affligeant! Décourageant! Pourquoi avait-il décidé l’enseignement comme carrière déjà? Dans ce genre de situation, il ne savait plus pourquoi il avait fait cette bêtise quand il aurait pu être n’importe quoi d’autre, voir être multimilliardaire grâce à cela, mais non il se trouvait dans un bureau d’une université en train de rougir des pages blanches à foison. Désespéré, il se lève pour s’approcher de la fenêtre, regardant à l’extérieur, réfléchissant à sa mort jusqu’à ce qu’il se retourne. Se retournant vers son bureau, il haussa un sourcil en voyant dessus un vieux livre semblant ancien dont la reliure était d’or. La couverture était vraisemblablement de cuir véritable. Cet étrange objet était apparu comme ça, comme s’il avait toujours été là. Personne ne pouvait être rentré, il s’en serait rendu compte. C’était forcément de la magie derrière ça, il en était sûr. Il n’aurait peut-être pas dû y toucher. Après tout, il savait à quel point ce genre d’énergie pouvait être bénéfique comme terrible, mais il était déjà décédé, alors que pouvait-il lui arriver? Il semblerait qu’il pouvait arriver tout, surtout ce dont il ne s’attendait véritablement pas. Attrapant l’ouvrage, il n’a pas le temps de comprendre quoi que ce soit qu’il a l’impression de se faire aspirer dans une sorte de vortex pour se retrouve debout dans un bureau, certes, mais pas le sien! Le vampire se retrouvait dans une pièce dont les murs étaient en pierres et il avait l’impression d’avoir retrouvé une époque plus similaire à ce qu’il avait connu en 1800 avec ces meubles vieillots et ces vieux manuels écornés éparpillés dans la pièce. De nombreuses malles étaient poussées contre le mur, comme si la personne qui travaillait là venait de s’installer pour y vivre. Son regard s’attarda sur la table pour voir une sorte de baston de bois. Curieux, il attrapa la baguette d’un noir ébène et une lumière en sortit, faisant surgir une chaleur qui lui fouettait le visage. S’il ne connaît pas ce genre de chose, son instinct lui dictait que c’était à lui. La pièce étant plongée dans l’obscurité, il s’approcha d’une fenêtre afin d’ouvrir ses volets. Par habitude, il se mit de côté. C’était une habitude qu’il avait gardée même après la malédiction. C’est probablement cela qui lui sauva la… vie, si on peut le dire comme ça puisque le soleil envahit la pièce et toucha sa main. Il hurla de douleur et il se jeta dans l’ombre. Il regarda sa main, tremblant de douleur, constatant que les dégâts étaient d’une brûlure au troisième degré. Cela allait se soigner de soi-même, mais ce ne serait pas avant une bonne nuit de sommeil et en attendant il devait découvrir où était sa chevalière qu’il ne portait évidemment pas puisqu’il aurait pu finir en poussière! Il fallait déjà qu’il comprenne où il se trouvait et pourquoi il était là. Sentant quelque chose dans sa poche, il fouilla dedans, se rendant compte qu’il portait une longue cape par-dessus une chemise et un pantalon. BIENVENUE DANS LE MONDE DES SORCIERS Stefan Vulpesco! Dans un premier temps, retrouvez votre partenaire à la tour d'astronomie. Le vampire haussa un sourcil, se demandant s’il se trouvait dans un observatoire moyenâgeux, mais décida de suivre la seule piste qu’il avait. Il rabattit sa capuche sur sa tête et il cacha ses mains sous sa cape. Il croisa un jeune garçon qui semblait le connaître, le saluant de son nom avec le préfixe professeur juste devant. Depuis quand il était leur professeur? Il n’avait clairement pas le temps de lui poser la question et il se renseigna surtout pour savoir où se trouvait la salle d’Astronomie. Le gamin le regarda avec surprise, mais il lui indiqua par où aller. Dracula s’empressa de monter quatre à quatre les escaliers, évitant le plus possible la lumière du jour. Il eut l’impression que cela lui prenait une éternité, mais il finit enfin par rejoindre l’observatoire. Une silhouette se décidait devant lui. Il reconnaîtrait ce dos entre mille, mais d’habitue elle ne tenait pas debout… Elle se retourna et elle semblait croire qu’il était la cause de leur présence ici. Caché dans l’ombre, il serrait les dents, sentant toujours la douleur vive de sa main le lancer. - Ce n’est pas ma décision cette fois, là j’ai honnêtement d’autres chats à fouetter, miss Lemon. C’est quelque peu délicat, je ne sais, ni on se trouve ni où se trouve ma chevalière…Il retira sa main blessée de sa cape pour lui montrer les dégâts. - Miss, ce lieu est un danger ambulant pour moi. Je ne peux pas avancer ici sans risque de finir en poussière. |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-01-08, 00:40
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| Jamais Honey n'avait entendu Stefan être aussi contrariété. Il l'avait sans aucun doute déjà été en sa présence, ne serait-ce que lors de ses interactions tendues avec Wallace, mais avait toujours su se contenir, rester poli et courtois. Pas cette fois. Dans sa voix, Honey pouvait discerner plusieurs émotions. De la frustration. De la colère, sans doute. Et de la peur ? La jeune femme, peu habile pour décoder les émotions des autres - et parfois même les siennes - n'était pas certaine de cette dernière interprétation et n'en fit pas part à son partenaire. Stefan, cependant, ne tarda pas à montrer sa main profondément abimée à la jeune femme qui comprit beaucoup de choses - dont la douleur dans la voix du vampire. Machinalement, elle grimaça, songeant à quel point, en effet, il devait souffrir. Quittant la balustrade sur laquelle elle s'était appuyée, la jeune femme s'approcha de Stefan. Indiquant sa main blessée d'un signe du menton, elle demanda prudemment : - Je peux ? Quoique grognant et grimaçant de douleur, Stefan n'opposa aucune résistance et Honey lui prit délicatement la main, s'arrangeant pour la tenir au niveau du poignet et de la paume, de sorte à ne pas effleurer le dos qui était brûlé. - Troisième degré. L'épiderme, le derme et l'hypoderme sont touchés. Je ne suis pas étonnée que vous souffriez le martyr, commenta la scientifique, plus pour elle que pour lui, dont la patience face à la douleur était admirable. Il faut passer votre main sous l'eau. Bougez pas, je tente un truc. Honey sortit sa baguette, qui était finement taillée et donnait l'impression que des branches végétales s'étaient enroulées autour de la tige et la positionna au dessus de la main de Stefan. - C'est quoi déjà la formule dans le livre, marmonna-t-elle, concentrée. JE SAIS ! s'écria-t-elle avant de reculer de quelques pas en arrière. Bon, je vous garantie pas le résultat, j'ai jamais fait de magie de ma vie mais y a de grandes chances que ça fonctionne... Aquamenti ! s'écria à nouveau Honey en visant la main brûlée pour l'asperger d'eau qu'elle espérait tiède. Le roman ne précisait pas la température de l'eau lorsque ce sortilège était utilisé. Quinze degrés environ seraient l'idéal. Honey observa la pointe de sa baguette avec appréhension. Heureusement, elle avait bien mémorisé les livres et de l'eau en jaillit, venant se répandre sur la main de Stefan. - Normalement ça devrait vous soulager, commenta-t-elle avec appréhension, craignant d'énerver encore davantage le vampire. Normalement il faudrait faire ça pendant un quart d'heure puis procéder alors ce qu'on peut faire c'est que je continue le sortilège et on va à mon... bureau... je crois. De là j'essayerai de trouver de quoi nettoyer la plaie. Cheminer de cette façon n'était absolument pas pratique mais Stefan sembla content de quitter la tour baignée de soleil. Une fois seuls dans un couloir désert, Honey reprit la parole, plus enthousiaste : - Vous allez adorer, mon bureau est au sous-sol. Honey aurait préféré qu'il n'y soit pas mais songeait, vu les éléments de décoction qu'elle y avait aperçu, que c'était sans doute mieux pour conserver certains produits magiques. Le temps de faire le chemin inverse, le quart d'heure d'application de l'eau était largement écoulé et Honey cessa de se concentrer sur le sortilège, qui prit instantanément fin, la baguette n'étant même pas mouillée. - Plutôt cool, commenta la jeune femme en examinant ladite baguette. Ca doit être similaire à la fois où j'étais une princesse de conte de fées. Autant profiter de l'expérience, je pense qu'on ne rester pas ad vitam aeternam à Poudlard, rassurez-vous. Et on finira bien par retrouver votre chevalière. Dites "Accio chevalière" en pointant votre baguette quelque part, pour vous ? Dans les livres c'est le sortilège pour faire venir des objets, précisa la jeune femme. Puis elle retourna à son pupitre où le grimoire était toujours ouvert à la page du Filtre Lucem Diem et songea qu'il était peut-être fait spécifiquement pour empêcher Stefan de se consumer au soleil. Cependant, il fallait d'abord désinfecter la plaie avant de se lancer dans une préparation longue et complexe. - Accio Dictame ! marmonna l'apprentie sorcière qui se rappelait que cette potion, dans Harry Potter, guérissait de nombreuses blessures. Elle tendit nonchalamment la main et attendit, en lisant pendant ce temps les instructions de préparation. En fin de compte c'était comme de la chimie mais avec d'autres ingrédients. Elle était probablement en mesure de s'en sortir. Et tandis que son esprit parvenait à cette conclusion, un petit flacon, sorti d'un des cabinets présents dans la pièce, vint se loger au creux des doigts de Honey, qui se refermèrent dessus. Elle donna alors la fiole à Stefan en expliquant : - Dans les romans quelques gouttes de ce qu'il y a là-dedans suffisent à guérir votre type de blessure. On va déjà commencer par ça et si ça marche ça voudra dire que j'ai bien assimilé les codes de ce monde et que, peut-être, j'ai une solution pour vous. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-01-09, 21:35 |
| Dracula avait déjà vu de la magie et avait déjà vu ses effets, mais jamais il n’aurait cru voir Honey Lemon, la femme la plus terre à terre qu’il connaisse, utiliser une baguette magique et l’agiter en marmonnant des mots latins afin de produire un effet loin d’être scientifique. Pourtant, elle prit sa baguette assez rapidement pour venir mouiller sa main brûlée. Même s'il avait envie de lui hurler de le laisser tranquille et lui trouver un cercueil dormir et se régénérer, il devait avouer que cela faisait énormément de bien. Donc, il se contenta de grogner, au fond étant énormément reconnaissant qu’elle l’aide sans rien demander en retour. Elle aurait pu le laisser se débrouiller. Après tout, il avait réussi à monter là seul, il pouvait bien redescendre seul. Pourtant, elle était là pour garder sa main humide, s’inquiétant de son état. Il n’allait pas l’avouer, mais cela faisait du bien que pour une fois, on s’inquiète pour lui.
Il lui sert de “guide” avançant pendant qu'elle le suivait en s'accrochant à lui, s'occupant de sa main blessée, se concentra uniquement sur celle-ci et non pas à son chemin. Il songeait aussi qu’il était étrange qu’elle soit capable de marcher comme si de rien n’était, lui qui l’avait connu en chaise roulante, il ne pensait jamais la revoir sur ses deux jambes. Si, il l’avait vu, mais elle tenait debout de manière instable et douloureuse. Là, elle marchait comme si rien ne s'était produit. Comme si elle n'avait jamais eu d'accident pour la mettre dans un fauteuil. Cachait-elle sa douleur ou par magie tout allait vraiment bien pour elle à ce niveau? Ses jambes allaient-elles la lâcher à un moment?
- Vous êtes sûr que ça va bien, Miss Lemon? Vous n’avez pas mal aux jambes? J’avouerais que j’ai peur à chaque pas qu’elles vous lâchent que de vous voir débouler ces marches!
Ils arrivèrent enfin dans les cachots. L'endroit semblait d'être une immense école dans un château. Le vampire était quelque peu perdu lorsque la jeune femme parlait de “Poudlard” et mentionnait qu’il pourrait peut-être utiliser le sortilège accio. Il n’était pas sorcier!... Non?
- Miss, je dois avouer que je suis fortement perdu! Vous semblez comprendre énormément de choses et même avoir vécu une chose similaire. Je veux comprendre où sommes-nous, qu’est-ce Poudlard, pourquoi nous sommes là et pourquoi diable vous êtes capable de magie tout à coup ?! Avez-vous été téléportée par un étrange livre, vous aussi?
Elle lui donnait un flacon en lui disant que dans le livre, cela fonctionnait pour soigner les blessures. Le vampire retira le flacon et versa, comme elle l'avait dit, une goute sur sa main qui devint instantanément belle. On aurait presque dit qu’il n’avait jamais été brûlé! Se rappelant ce que la blonde avait dit et le fait qu’il avait un bâton dans sa cape, il retira ledit objet et l’agita et fit comme elle avait dit.
-Accio chevalière.
Il tendit la main comme elle avait fait, mais il remarqua qu’elle ne venait pas comme la potion.
- Et bien, soi je ne suis pas un sorcier comme vous et on se moque de moi avec cette branche, soi que ma chevalière est restée dans notre monde. Vous pensez que cet élixir dans votre manuel fonctionnerait vraiment ?, il demande en approchant de l’ouvrage. Si cela est vrai, cela serait fort pratique. J’aimerais mieux que de dormir de jour comme avant. Auriez-vous besoin que je vous aide à quoique ce soit? Je ne sais pas si je serais utile... |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-01-10, 01:16
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| Une partie du cerveau de Honey avait ai vousssimilé la question de Stefan concernant ses jambes et avait même noté l'inquiétude modérée que cela semblait lui donner mais la jeune femme était alors trop occupée à maintenir sa main mouillée et n'avait pas eu suffisamment de neurones pour envoyer un message électrique qui commanderait sa bouche, ses cordes vocales et tout ce qui était activé lorsqu'on répondait à une question. Toutefois, Honey oubliait très peu de choses et ne manquerait pas de lui répondre quand son esprit aurait l'énergie ou l'opportunité de se concentrer sur cette question. Pour l'heure, il parait au plus urgent en occultant volontairement tout le reste. Une fois seuls dans la salle de potions (ou ce qui avait tout l'air de l'être), Honey se trouva beaucoup plus à même de faire la conversation et se répondre, amusée, aux interrogations du vampire. - Vous n'avez sans doute pas lu l'heptalogie Harry Potter, c'est pour cette raison que vous ne comprenez pas où nous sommes. Eh bien dans cette suite de romans - sept en tout, d'où l'heptalogie - la majeure partie de l'histoire se passe à Poudlard, une école de sorcellerie. C'est ici que nous sommes et pour y être nous sommes forcément devenus des sorciers. Les personnages dépourvues de pouvoirs magiques - dans le roman cela s'appelle des moldus - n'y ont pas accès. J'émets la supposition que nous soyons dans le roman mais ce n'est qu'une hypothèse, pas une certitude. J'ai effectivement trouvé un étrange volume sur mon bureau qui m'a transportée dans cette pièce, avec une baguette fonctionnelle et un parchemin qui m'indiquait de retrouver mon partenaire à la tour d'astronomie - vous, manifestement. Mon conseil serait de vous détendre et de vivre le moment. Ca sera peut-être fun. Comme je vous l'ai dit, j'étais dans un conte de fées l'été dernier et globalement ça s'est très bien passé. Si mon hypothèse est la bonne, nous finirons par rentrer et tout ceci n'est que fiction. Toujours si mon hypothèse est la bonne, par conséquent, tout ceci n'arrive pas réellement et n'a pas d"incidence sur notre vraie vie. C'est sans doute pour cette raison que je ne suis pas en fauteuil ici - ça et la quantité incroyable d'escaliers qu'il y a dans le château. C'était délicat de votre part, tout à l'heure, de demander si je souffrais, mais en l'occurrence, je vais bien. Mes jambes sont extraordinairement normal. Ca ne durera que le temps de cette aventure, comme la dernière fois. Et cela me convient, précisa Honey avec un sourire doux. Elle savait par expérience que les valides avaient du mal à comprendre qu'elle puisse accepter aussi facilement de parfois pouvoir marcher et parfois non. C'était une réaction classique de la part de ceux qui ne connaissaient pas le handicap. La plupart s'imaginait que rien ne pouvait être pire. Mais pour Honey il y avait des choses bien pires que de ne pas pouvoir utiliser ses jambes comme on le souhaiterait. Dans tous les cas, cette réponse très longue et détaillée à une question bien plus courte donna le temps à Stefan de tenter de faire venir sa chevalière à lui - en vain. Ca c'était curieux. Honey fronça légèrement les sourcils, réfléchissant. - Je tablerais sur le fait que votre chevalière n'est pas ici. Ne vous inquiétez pas pour elle, je suis sûre que vous la retrouverez, ajouta Honey en se voulant rassurante, ne sachant que trop bien à quel point cette bague démodée était précieuse au vampire. Peut-être que dans ce monde, dans cette histoire ou peu importe le nom qu'on donne aux choses, vous n'en avez pas besoin comme moi je n'ai pas besoin de ma technologie. La scientifique se rendit compte que son analogie était maladroite et grimaça, contrite d'avoir peut-être été vexante. Puis une idée lui traversa l'esprit et son visage s'illumina. - Vous n'avez qu'à répéter le sortilège pour faire venir à vous un objet qui est dans cette pièce ! Comme ça vous serez fixé et saurez si la baguette fonctionne ou si vous êtes un moldu. Honey lui adressa un sourire encourageant. La salle ne manquait pas de fioles et d'ingrédients (qui se trouvaient dans une réserve au fond) ou de petit mobilier sur lesquels s'exercer. Mais Honey l'apprentie sorcière n'était pas non plus contre un peu d'aide et comme Stefan se portait volontaire elle n'allait pas s'en priver. - Eh bien..., dit-elle en regardant les étapes de la potion pour se donner une contenance et trouver le temps de formuler sa requête. Vous pouvez commencer par allumer le feu sous le chaudron. Je ne connais pas de formule magique pour le faire et... Je viens du XXIe siècle, on n'allume plus de feux de cette façon de nos jours. Je me dis que... vous, vous savez faire, non ? Moi je vais chercher ce qu'il me faut dans la réserve, annonça la jeune femme en partant à toute vitesse vers le fond de la pièce, profitant de ses jambes tant qu'elles étaient disposées à courir. Quelques instants plus tard, elle revenait les bras chargés d'achillé millefeuilles, d'armoire, d'aconit, d'orties, de racines d'asphodèle, de mélisse, de dictame et de corne de bicorne. La jeune femme déposa tous les ingrédients sur son bureau et se mit au travail, retroussant ses manches pour être plus à l'aise dans ses mouvements. - Je suis contente de voir que le dictame a fait son petit effet sur votre main, à propos. Ca avait l'air vraiment douloureux. Je sais que la douleur... ça peut rendre fou, enfin, donner l'impression qu'on le devient. Tout en parlant, Honey coupa les racines d'asphodèle et les ajouta dans le chaudron allumé par Stefan, avant de verser douze gouttes de dictame, une par heure de soleil (d'après le grimoire, en tout cas). L'étape suivante consistait à broyer les cornes de bicorne mais sans mixeur la tâche n'était pas aisée. C'est alors qu'une idée suivie de questions surgirent dans l'esprit de Honey qui releva les yeux vers Stefan. - Vous... vous êtes toujours un vampire, à propos ? Je veux dire... ici aussi votre cœur ne bat plus et vous avez envie de... sang ? Et aussi... vous avez encore beaucoup de force ? Ca m'arrangerait pour broyer ces cornes en poudre, à vrai dire, grimaça Honey, presque navrée de sa requête qui visait pourtant à rendre service à Stefan. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-01-10, 21:25 |
| Le vampire écoutait les théories de la blonde et ses explications sur le monde dans lequel ils se trouvaient. C’était étrange pour lui puisque, en effet, il n’avait jamais lu ni regardé Harry Potter et encore moins son prequel se passant dans le passé. Ainsi, non seulement il ne savait pas où il ne se trouvait ni pourquoi il avait une baguette magique dans sa poche. Comment quelqu’un avait pu le rendre capable de magie? Fort stupéfait de se trouver dans une école de magie, Stefan observait autour de lui, analysant ce qu’il voyait. De nombreux de ces ingrédients de lui disaient rien. Était-ce des plantes et créatures de ce monde? Probablement. En tout cas, il était quelque peu mécontent qu’on le fasse voyager, encore, dans un autre monde. Encore une fois, il ne savait ni s’il allait renter ou quand. La scientifique semblait optimiste, disant que rien de tout cela n’était vrai et qu’ils finiraient par retourner chez eux, mais comment en être sûr? Comment être certains qu'ils retrouveraient leurs proches?
- Je n’en ai rien à faire de ma bague, miss Lemon. En ce moment, je pense surtout à mon fils, à mon petit garçon! Il est seul dans notre monde! Donc, honnêtement, me détendre je n'y arrive pas trop, désolé miss. Il n’y a rien qui nous explique ce qui se passe et pourquoi, alors je dois avouer que je m’inquiète quelque peu. Je ne veux pas laisser mon fils seul sans protection. Si quelqu'un comprenait ce qu'il était, je ne serais pas là pour le protéger. Je ne supporte pas cette perspective!
Il se montrait rarement inquiet pour Damian. Après tout, il était parti deux jours, sans lui, en Floride, mais il savait qu’il se débrouillerait deux jours sans soucis. Il était intelligent et avait beaucoup de maturité malgré son âge éternel. Maintenant qu'il ne savait pas vraiment s'il pouvait revenir, cela inquiétait le père en lui qui ne voulait pas perdre la dernière chose qui lui restait. Suivant le conseil de la demoiselle, il réutilisa sa baguette, s’intéressant cette fois à un objet dans la pièce.
- Accio potion tue-loup.
Il avait vu cette flasque sur une étagère. Donc, il attendit, la main levée. Cette fois, la bouteille vint dans sa paume. Il eut un sourire satisfait. Voilà au moins quelque chose qu'il réussissait quelque peu à maitriser. Là, elle voulait qu’il allume un feu. Plutôt que d’utiliser une manière manuelle pour y arriver, il préféra essayer la magie, encore une fois.
- Vos sorts semblent être inspirés du latin. Cela ne devrait pas être trop compliqué... Incendio!
Un feu s’alluma sous le chaudron. Fier, il croisa les bras contre son torse, souriant.
- J ’aime la logique de ce monde, cela semble fort facile. Cela me surprend qu’ils aient besoin d’aller dans une école pour apprendre ça! Pour répondre à votre question, oui, je suis toujours un vampire. Enfin, je crois... Je ne sens pas mon cœur battre dans tous les cas. Mais je ne suis plus capable de courir rapidement, malheureusement. Vous avez raison pour la douleur. Imaginez la pire douleur pouvant exister amplifier par 10. Même des humains ayant une brûlure au troisième degré n’auraient pas aussi mal que moi. Pour un vampire, c’est la seule douleur pouvant être ressentie en dehors du pieu dans le coeur, bien sûr... Bon... Quelle est la suite, professeur? |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-01-11, 00:16
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| Damian, évidemment. Honey se mordit la lèvre, désolée et mal à l'aise. Elle aurait dû y penser. La bague n'était qu'un prétexte, l'arbre qui cachait la forêt et, ce faisant, l'inquiétude de Stefan de ne peut-être jamais rentrer chez lui. Il ne devait pas aimer grand-monde sur Terre mais son fils, il l'aimait de tout son être, c'était certain, et ce, malgré leur relation tumultueuse. Quelle attitude adopter face à de désarroi mêlé de frustration ? Honey hésita à lui presser la main avec empathie avant de glisser quelques paroles réconfortantes mais se rappela de sa brûlure de tout à l'heure et de l'étrange impression qu'elle avait vu que le vampire aurait préféré être laissé seul face à sa douleur plutôt que de recevoir son aide. Peut-être devait-elle le laisser seul quelques instants ? Pourquoi personne n'était jamais là pour l'aiguiller quand, dans une situation sociale, elle ne savait pas quelle décision était la meilleure ? - Vous avez raison. Je suis désolée. C'était idiot de ma part, s'excusa la jeune femme d'une petite voix, prenant soin de rester en retrait, pour ne pas interférer avec son espace vital ou quelque chose comme ça. A la réflexion, s'il souhaitait être seul, Honey préférait le voir s'en aller en claquant la porte ou lui intimer de déguerpir, elle, plutôt que d'en prendre seule la décision et d'aggraver son cas. C'est aussi pour cela qu'elle ne tenta pas davantage de se montrer rassurante, estimant que les promesses faites sans être certain de pouvoir les tenir étaient les pires. Effectivement, Honey ne pouvait pas promettre qu'ils rentreraient bientôt, que Damian allait bien ou que personne ne lui ferait jamais de mal. La potion, en revanche, Honey savait qu'elle ne pourrait que lui faire du bien. C'était donc une bonne chose que de s'y atteler, sans croiser, si possible, le regard encore noir de Stefan. Toutefois, un regard en biais indiqua à Honey qu'il était bel et bien doté de pouvoirs magiques (sinon il n'aurait pas été dans Poudlard, pas selon les règles des romans) et elle s'en satisfit grandement (mais intérieurement). De la même façon, elle s'enthousiasma en silence de le voir réussir à allumer le feu (ndlr : spéciale dédicace à Johnny Hallyday) d'un coup de baguette magique, tandis que la formule (celle qu'il avait justement utilisée) lui revenait effectivement en mémoire. - Votre déduction est correcte, se permit-elle toutefois de lui répondre. L'auteure s'est inspirée du latin pour ses sortilèges à l'exception d'un seul mais nous ne devrions pas avoir besoin de lui. Honey ne serait jamais celle qui lancerait un Avada Kedavra (dont le nom était dérivé d'abracadabra, la célèbre formule attribuée aux magiciens) et espérait ne pas voir Stefan s'y essayer. C'était sans doute une bonne chose que ce sortilège ne soit pas dérivé du latin. Il aurait bien plus de mal à le deviner ou le prononcer par mégarde. - Je compatis, assura Honey, en imaginant qu'on pourrait décupler la douleur de ses pires migraines, celles qui lui donnaient parfois envie de supplier qu'on l'achève (ndlr : true story me concernant). Même si je n'ai pas la prétention de pouvoir imaginer ce que ça représente... En tout cas, même si vous n'avez plus votre force surhumaine, si je me base sur votre carrure en comparaison à la mienne, vous avez certainement plus de force que moi dans le poignet pour broyer mes cornes de bicorne, ajouta la jeune femme en tendant le mortier et la petite coupelle dans laquelle se trouvait l'ingrédient. De son côté, elle poursuivait la réalisation de la potion, les cornes ne devant être ajoutées qu'à la toute fin de la potion. Cela lui laissait largement le temps, y compris s'il souhaitait trouver une formule pour y parvenir. Honey ayant appris la recette par cœur après l'avoir lue quelques fois, elle travaillait rapidement, se référant au grimoire uniquement par précaution. Elle se trouvait douée même si pour le moment elle ne pouvait pas évaluer les effets de la première potion qu'elle préparait de sa vie - et qu'elle avait intérêt à réussir, craignant le courroux du vampire dans le cas contraire. Toujours est-il qu'en un gros quart d'heure, elle avait terminé la préparation ou presque. - Il ne manque que les cornes de bicorne écrasées, annonça la jeune femme en se tournant vers son assistant (même si jamais elle n'aurait osé l'appeler de la sorte !). Mettez-les, je vous en prie. Normalement le liquide devrait prendre une teinte dorée et ensuite vous devriez pouvoir la boire. Je ne garantie pas le goût, cela dit, je ne sais pas comment ça peut être vu les ingrédients, avoua Honey, les sourcils légèrement froncés. En revanche je vous garantis que j'ai suivi la recette à la lettre. Vu les circonstances, la précision lui paraissait capitale même si Honey n'avait jamais, à sa connaissance, donner l'impression d'être en mesure de nuire à Stefan. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-01-11, 20:31 |
| Elle semblait mal d’un coup et le regard du vampire ne manqua pas de se poser sur la blonde qui ne semblait plus autant parler que précédemment après avoir quelque peu perdu son "sang-froid". S'il savait aisément se contrôler, il y avait deux sujets qui pouvaient lui faire perdre sa patience légendaire, parler de sa femme ou de son fils. Pourtant, cela ne voulait pas forcément dire que l’expression de ses émotions lui était destinée. Rare qu’il s’inquiétât de l’état d’âme d'un humain, mais elle... C'était autre chose, étrangement. Il ne voulait pas qu'elle se sente mal par sa faute. Comme elle lui tendait le mortier, il prit l’objet et commença à broyer la corne avec beaucoup d'aisance, laissant comprendre à la scientifique qu'il en avait l'habitude. IL était très minutieux dans ses mouvements tenant le bol d'une main et le mortier de l'autre.
- Miss, ne vous excusez surtout pas. Ce n’est pas de votre faute ce petit voyage improvisé dans le livre et vous n’êtes pas mère, vous ne savez pas ce que c'est d'être parent. Comment auriez pu deviner mon inquiétude? Je ne vous en veux pas et je ne voulais pas passer mes nerfs sur vous. Vous faites déjà tout en votre pouvoir pour m'aider avec ce petit problème de soleil et... je vous en remercie chaleureusement, si je puis dire!, il dit avec un sourire en coin.
Quand elle lui demanda de lui donner ce dont elle avait besoin pour la potion, il lui tendit le contenant afin qu'elle puisse le vider dans la potion. Elle précisa qu’elle ne pouvait garantir le goût, mais qu’elle avait suivi la recette avec précision.
- Jamais je ne douterais de vos capacités. Je suis sûr que vous avez fait de votre mieux, que cela fonctionne ou pas. Je ne vous en voudrais pas si cela échoue, vous essayez de suivre une potion tout de même! Puisque nous sommes sorciers depuis à peine une heure, je serais fort désobligeant de vous reprocher de ne pas y arriver. Vidant la potion dans un contenant, le vampire regarda le liquide avec une certaine méfiance tout de même. Il n’avait jamais avalé une potion de sa vie, alors bon... Il se posait tout de même des questions... Il agita le liquide avant de se décider et l’avaler au complet d’une gorgée. Ça goûtait à peine, seul une petite saveur amère se fit ressentir avant de disparaitre. Sa peau sembla irradier une sorte de lueur blanche avant d’arrêter et redevenir normale. Dracula haussa un sourcil face à cet effet heureusement éphémère.
- Bon... Je pense que c’est le moment pour expérimenter et voir si vous avez réussi... Je vais remonter pour trouver une fenêtre, vous me suivez?
Prenant la direction de l’étage, le vampire était fort méfiant et restait bien dans l’ombre, se faufilant le mieux possible, évitant d’exposer sa peau à la moindre lueur avant d'avoir été sûr que leur tentative avait été concluante. Ayant trouvé le bon endroit pour faire l’expérience, il s’approcha à la limite entre la lumière et l’ombre. Il se tourna vers la blonde.
- Empressez-vous de me tirer vers l’arrière si vous voyez des flammes, miss.
Il prit son autre main, celle qui n’avait pas été blessée, il l’approcha doucement de la lueur. Doucement, son index alla sous la lueur de soleil, puis ses autres doigts. Elle touchait délicatement sa chaire sans causer ni brûlure ni douleur. Au contraire, pour la première fois depuis sa mort, la lumière lui semblait... agréable. Chaude, elle le réchauffait et laissait une sensation de bonheur. Surpris, le vampire osa avancer un pied, puis l’autre jusqu’à baigner dans la lueur de l’après-midi. L’homme posa son regard rempli de soulagement et surtout d’espoir sur la jeune femme.
- Vous avez réussi. Cette potion, c’est... C’est merveilleux! Je n’ai jamais expérimenté cela. Cela fait fort longtemps que je n’ai pas trouvé les rayons du soleil agréables sur ma peau. C’est divin. J’en avais oublié le plaisir que cela procure. Venez! Touchez! C’est un miracle!
D’un geste vif, il attrapa sa main pour l’attirer vers lui. Elle se retrouvait tout près de lui, presque peu d'espace les séparait. Il se mis à caresser les doigts de la jeune femme. Elle pouvait sentir que ces derniers étaient tièdes, ce qui était déjà un sacré changement puisqu’il était naturellement froid. Il avait l’impression de rêver, c'était inespéré. Son cœur aurait pu battre la chamade s’il battait toujours.
- Vous n’êtes pas l'inventrice de cette potion miraculeuse, mais... merci de l'avoir concocté. J’espère que l'on pourrait la refaire à Storybrook, voir demander à une sorcière de la reproduire.
D’une manière un peu gauche, mais étrangement sincère, Stefan prit Honey dans ses bras de manière brève, mais qui lui sembla longue avant qu’il décide que c’était assez. Leurs visages étaient près l'un de l'autre.
- Je ne me suis jamais senti aussi... vivant... |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-01-12, 00:36
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| Honey apprécia particulièrement les excuses de Stefan, d'autant plus qu'elle était toujours très mal à l'aise quand, dans une conversation, le ton montait, que ça lui soit ou non destiné. Depuis toute petite, elle avait toujours eu en horreur cris et bruits forts qui lui donnaient irrémédiablement envie de se cacher sous un meuble le temps que la tempête ne passe. Mais maintenant que celle-ci était passée, rendant son sourire à Stefan, la jeune femme se laissa même aller jusqu'à rire de ses remerciements chaleureux car, une fois n'est pas coutume, elle comprit le trait d'esprit même s'il n'impliquait pas la science. Par bonheur pour le vampire, Honey n'eut pas la "brillante" idée d'expliquer pourquoi cette petite note d'humour était amusante, comme cela pouvait parfois lui arriver. - Y a pas de quoi, répondit-elle ensuite, préférant ne pas revenir sur la tension du vampire, surtout maintenant qu'elle semblait être redescendue. Merci à vous pour la corne de bicorne, ajouta la jeune femme en avisant le dernier ingrédient parfaitement broyé dans le mortier. Honey s'empara du contenant et déversa son contenu dans le chaudron, observant la coloration du liquide pour juger de la réussite de son entreprise, tâchant de ne pas parallèlement rougir aux compliments que Stefan lui adressaient. C'était pourtant fort agréable de s'entendre dire, quoique de la part d'une personne qu'on connaissait depuis peu, qu'on ne doutait pas de façon aussi irrévocable (jamais n'étant pas un adverbe qu'on utilisait à la légère) des capacités d'une personne. Ce type de compliment touchait davantage Honey que ceux qu'on aurait pu faire sur ses cheveux ou sa garde-robe, même s'ils ne manquaient jamais de lui faire également plaisir. - C'est vrai que nous ne sommes pas des sorciers depuis longtemps, approuva la jeune femme. Mais je suis chimiste. J'ai l'habitude de mélanger des substances pour obtenir des réactions. Je serais frustrée si je n'obtenais pas celle que je souhaite. Et d'autant plus qu'elle vous serait utile. Honey aimait certes les défis mais elle appréciait encore plus quand elle les relevait. Ce n'était pas toujours le cas, et pas toujours du premier coup et la scientifique n'avait aucune peine à tenter des dizaines voire des centaines de fois la même chose jusqu'à réussir mais elle doutait d'avoir autant d'occasions pour parvenir à maitriser cette potion. Pour elle, c'était maintenant ou jamais, ni plus ni moins. Sauf à ce qu'ils soient réellement coincés à Poudlard pour toute la vie, mais Honey ne voulait pas trop envisager cette hypothèse. Se focalisant plutôt sur le moment présent, Honey observa Stefan, non sans appréhension, boire une bonne gorgée de sa potion. Comme c'était elle qui l'avait préparé et que c'était une première, elle estimait avoir le devoir de vérifier que le breuvage n'allait pas le temps. Ni le changer en loup-garou ou dieu sait quoi encore. Honey n'avait aucune idée de ce à quoi elle devait s'attendre car le grimoire ne le précisait pas. Mais comme Stefan ne se tordit pas de douleur, ne tomba pas en cendres ou ne prit pas feu, elle jugea le début de l'expérimentation encourageante. La lueur éphémère qui l'enveloppa tendit même à renforcer cette hypothèse. Cependant, ainsi que Stefan le fit justement remarquer, l'ingurgitation de la potion ne suffisait pas à prouver son efficacité. Il fallait le tester au soleil et Honey s'y préparait, retenant par anticipation une grimace de douleur si d'aventure c'était à ce moment-là que son cobaye se mettait à hurler à la mort. Malgré tout, la jeune femme suivit son partenaire d'aventure hors de la salle des potions, curieuse de constater ou pas le fonctionnement de sa décoction. Elle espérait que Stefan choisirait un endroit tranquille et désert mais n'en fit pas la suggestion, songeant qu'il devait avoir ces critères en tête également. Honey se contenta donc de le suivre en silence jusqu'à ce qu'il s'arrête près d'une fenêtre dans un couloir effectivement inoccupé. Quelques pas derrière Stefan, Honey continuait de l'observer, les mains jointes en bas de son ventre, sans doute pour les empêcher de triturer quoi que ce soit. - Empressez-vous de me tirer vers l’arrière si vous voyez des flammes, miss, demanda le vampire en se tournant vers sa collègue. Cette dernière écarquilla les yeux, espérant clairement ne pas avoir à le faire. - D'... d'accord, accepta-t-elle en se reprenant de justesse. Honey retint alors son souffle comme si c'était sa propre chair qui risquait d'être calcinée par le soleil. Elle n'osait pas ciller et eut la sensation d'avoir momentanément cesser de respirer. Ses yeux verts ne quittaient pas la main de Stefan tandis que ses pensées tournaient en boucle, repassant la recette dans ses moindres détails pour vérifier qu'elle avait été correctement suivie et que, de fait, Honey n'allait pas causer d'atroce souffrance à Stefan. Elle ne pouvait certes pas lui reprocher d'avancer ses doigts lentement vers la lumière, par précaution, mais ne put pas non plus s'empêcher de trouver le suspense intenable. A sa place, inconsciente comme elle pouvait l'être, Honey se serait ruée au soleil, histoire de savoir, une fois pour toutes, si la potion fonctionne. Un doigt. Puis le deuxième. Et enfin toute la main. A chaque instant, Honey se prépara à entendre des cris abominables de douleur mais il n'y en eut pas. A la place, le corps de Stefan passa entièrement de l'ombre à la lumière et ses yeux, d'ordinaire si impénétrables, laissèrent pour la première fois entrevoir les émotions que le vampire ressentaient. Sa joie contamina rapidement Honey qui sentit les commissures de ses lèvres s'étirer en un franc sourire de ravissement. C'était sa première potion, possiblement aussi la dernière, et elle l'avait réussie ! Honey ne croyait pas aux miracles mais elle n'était assurément pas mécontente de son travail. La sensation était grisante, euphorisante et il lui semblait ne jamais avoir vu Stefan aussi heureux, aussi spontané. Il ne serait pas venu à l'esprit de la jeune femme de toucher d'elle-même le corps baigné de soleil du vampire car, à vrai dire, elle savait parfaitement quel effet cela faisait que de profiter d'une moment au soleil. Mais Stefan en décida autrement et l'attirer contre lui, au soleil, entrelaçant ses doigts tièdes aux siens. Ca, la scientifique devait bien l'admettre, c'était une nouveauté. D'ordinaire il avait la peau particulièrement froide. Du point de vue strictement expérimental, il avait donc eu raison de partager cette sensation avec la jeune femme - même s'il aurait pu le faire sans la prendre dans ses bras. Honey attribua cet élan à l'euphorie du moment, à l'incrédulité de retrouver une sensation longtemps perdue et n'en tint pas rigueur à Stefan. - Y a pas de quoi, vraiment, répéta la jeune femme, en écho à ses propres propos de tout à l'heure. Je suis contente de vous voir aussi heureux et je vous souhaite de pouvoir reproduire cette potion à Storybrooke. Il avait dû vous manquer, le soleil, observa doucement Honey juste avant d'être enlacée par Stefan. Ca, elle ne l'avait pas vu venir, si bien qu'elle resta droite comme un piquet le temps de l'étreinte, incapable de savoir quoi en faire. Stefan n'avait pas l'air du genre à enlacer les gens. Pas dans ce type de situation, en tout cas. Par chance, l'accolade ne dura que quelques instants après lesquels Honey recula d'un pas, toujours souriante et fière d'elle-même. - C'est vrai que vous avez l'air... différent. Heureux, je dirais. Mais ce n'est pas surprenant, le manque de soleil n'a pas un très bon effet chez les humains, c'est peut-être également vrai chez d'autres. Profitez tant que l'effet de la potion dure. Je doute qu'il soit éternel, malheureusement. Je ne sais pas quand les effets vont s'arrêter. Je suis désolée. Contrite, Honey songea qu'elle était assez habile pour gâcher le plaisir ses gens quand elle décidait d'être honnête. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-01-13, 05:41 |
| C’était inespéré. Enfin, après plus de 500 ans d'errances sur cette Terre, le vampire pouvait profiter de la chaleur agréable des rayons de l’astre solaire sans ressentir la douleur si caractéristique de l’immortalité. Dracula avait l’habitude de vivre de nuit, dans un monde de ténèbres sans pouvoir accéder à la paix, étant interdit non seulement de culte, mais principalement d’espoir. Qu’est-ce qui était le pire dans le vampirisme? Ce n’était pas devoir se nourrir veiller sur sa survie, lutter contre sa bestialité. Le pire, c’est d’être privé de ce dont les humains ont pour supporter la vie: l’espoir. L’espoir est traduit par le culte, par le beau temps, par l’amour et les proches. Dracula avait perdu tout cela depuis longtemps, devant exister sans avoir de réels buts, errant de siècle en siècle pour, au final, survivre plutôt que vivre. Il était devenu un monstre pour se punir, mais en même temps... Avait-il réellement le choix? On ne lui avait pas montré de voie différente ou une vision des choses plus justes et moins dures envers lui-même. Il s’était persuadé, seul, qu’il n’était qu’une machine à tuer, ainsi il finirait, seul, à agir comme il s’étiquetait lui-même, comme un monstre. Depuis 2020, les choses étaient différentes. Il avait rencontré de nouvelles personnes, commencé à changer ses habitudes. En premier lieu, c'était en se persuadant que c'était afin de cacher les pistes et se permettre de survivre tranquillement sans que la ville entière veuille le tuer. Il était là, avec une humaine blonde dans un monde parallèle sans avoir essayé le moins du monde de la tuer ou seulement de boire une gorgée. Autrefois, il ne se serait pas gêné comme avec Jonathan Harker et d’autres de ses victimes. Pourtant, il ne l’avait pas fait. Pourtant, il aurait eu l’opportunité de le faire dans cet hôtel en Floride pendant ce week-end avec Honey Lemon. Ils étaient seuls. Elle était vulnérable. Il aurait pu faire d’elle ce qu’il voulait. Et... Il n’avait pas agi comme un monstre. Il avait seulement... voulu l’aider. Par pitié? Par compassion? Pour une autre raison? Aucune certitude, mais quelque chose changeait et le vampire le remarquait malgré lui. Se reculant après cette étreinte quelque peu maladroite et malaisante, il se sentait pourtant rempli d’une douce sensation qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps. Une paix intérieure fort agréable englobait son être, agrémentée par la douce chaleur du soleil dont les rayons l’effleuraient doucement. Se tournant pour faire dos à la scientifique, il regardait vers l'extérieur, se demandant si ce n'était pas un signe. Pourquoi, aujourd'hui, on lui avait trouvé une potion lui permettant de retrouver le soleil qui était symbole de tant de bonheur? Dieu lui avait-il pardonné? Non... Il était persuadé que ce dernier l’avait au mieux complètement oublié. Dans le pire des cas, il l’avait maudit pour tout le mal qu’il avait fait. Dracula n’est PAS quelqu’un de bon. Il en était sûr. Bien sûr! ... Si?
- Je n’ai rien remarqué d'intéressant dans votre salle de classe, miss Lemon. Aucun indice sur la raison de notre présence ici. Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de fouiller la mienne. Nous devrions aller vérifier ce qu’il en est. Peut-être que quelque chose pourrait nous donner au minimum un indice et comprendre ce qui s'est produit, dit-il sans le regarder.
Stefan ne s’assura pas qu’elle le suivait qu’il descendait déjà les escaliers pour retourner au premier étage afin de trouver la salle de classe. Bien sûr, lui il ignorait quel cours il se donnait à l'intérieur, mais les lecteurs peuvent comprendre que c'était la classe originalement de Remus Lupin, l'enseignant de Défense contre les forces du mal. Il n'était pas là, comme Rogue d'ailleurs. D'une certaine façon, ils les “remplaçaient". D’un mouvement de cape élégant, le vampire tournait dans les corridors du château comme s'il était le sien, avec aisance et classe. Il réussit à retrouver la salle dont il ouvrit la porte et il se dirigea vers le bureau dans un premier temps pour fouiller. “Rien”, il marmonne dans sa barbe avant de refermer le dernier tiroir et poser son regard sur la pièce. Une grande armoire se trouvant dans un coin attira son attention. Curieux, se demandant à quoi cela pouvait servir dans une salle de classe, il alla rejoindre l'objet en bois massif. Arrivé devant, le meuble se mit à trembler de toutes ses forces et le vampire haussa un sourcil de surprise. Qu'était-ce cette sorcellerie? Voulant comprendre ce qu’il avait trouvé, il prit les deux poignées dans ses mains et les tira pour ouvrir en grand les portes pour laisser apparaitre ce que le meuble contenait. La vision devant lui perturba l’homme qui fit quelque pas en arrière pendant que l'apparition en fit deux en avant. Stefan se laissa tomber à genoux, ne pouvant lâcher du regard ce qui se trouvait devant lui.
- Erzsébet! Est-ce... vraiment vous?
Le “spectre”, dont les cheveux translucides ondulaient comme s’ils flottaient dans l’eau, posa son regard sur le veuf et pris une expression dure. Son bras se leva dans sa direction et un doigt accusateur pointa celui devant elle.
- Dracula. Vous êtes une abomination. Un monstre. Qui êtes-vous devenu? Qu’êtes-vous devenu? Vous avez tué des innocents. Vous avez transformé de pauvres gens en vampires pour votre bon plaisir. Vous avez brisé des vies, des familles, des mariages. Votre cœur est noir, rempli de suie. Vous êtes un meurtrier.
- Ma tendre épouse, je n’avais pas le choix...
- Pas le choix? Pas le choix? MENTEUR! MANIPULATEUR! Vous aviez le choix, Dracula. Tout le monde a le choix! Vous êtes nuisible. Je vous méprise tellement... Je vous souhaite d’aller en enfer.
Stefan semble sidéré, incapable de bouger devant cette apparition. Une vague de honte, de colère envers lui-même et de peur se faisait sentir en lui. Elle le méprisait... Elle le détestait. Elle voulait qu’il soit mort. Il avait tellement craint que son premier amour lui en veuille. C’était son pire cauchemar. Sa plus grande peur. Elle avait raison. Il ne pouvait pas réfuter. Il était un monstre. Bien sûr, il ignorait que le fantôme n'était pas réel, mais était qu’un épouventard. Sans réfléchir, il s’adressa à sa femme avec sincérité, ce qu’il n’avait pas fait depuis longtemps avec quiconque.
- Je suis désolé. - Ce n'est pas ASSEZ!!! |
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