« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La sincérité était, du point de vue de Honey, une vertu. Elle était contente que Kara catalogue la façon dont elle s'expliquait sa rupture avec Michel-Ange comme tel et pas comme de la méchanceté gratuite, qui était l'une des choses qu'elle aimait le moins au monde. La jeune femme lui sourit, rassurée et confortée dans son idée. Mais la suite du raisonnement de Kara fit passer une ombre sur le visage de Honey qui réfléchit longuement à ce qu'elle venait de lui dire. "Si vous n’étiez plus bien ensemble, il valait mieux vous séparer pour que vous soyez heureux tous les deux." La jeune femme resta silencieuse quelques instants, le temps pour son esprit de faire le point, d'analyser cette déclaration et d'en tirer quelque chose de constructif mais aussi d'essayer de comprendre les sentiments humains en général et les siens en particulier. Le bonheur était une notion compliquée, aussi bien à définir qu'à atteindre et à faire perdurer. Elle tenait de la philosophie, qui était une science humaine certes fascinante mais que Honey n'avait pas étudiée à fond, contrairement à la chimie et l'astrophysique. - Eh bien... si je veux être franche on n'était pas malheureux, ensemble. Ce n'était juste... pas suffisant, pour moi, je crois. Je voudrais fonder une famille, ce genre de choses, et... J'avais beau être heureuse avec Michel-Ange, je ne nous voyais pas faire tout ça ensemble. J'ai plus envie d'attendre. Je sais ce que je veux, j'ai toujours su ce que je voulais, dans ce cas ce que j'attends d'une relation. Et ce qu'on avait, à la fin, était en dessous de mes attentes. Mais... Je ne suis pas triste. Nostalgique, parfois. C'est juste que ce que tu dis me fais m'interroger. Je n'ai pas rompu parce que j'étais malheureuse mais sans doute parce que je n'étais pas suffisamment heureuse. Cela dit, je vais bien. C'est juste que je préfère t'expliquer ce qu'il en est, si déjà tu as posé la question. Honey ponctua sa tirade d'un sourire. L'amour l'avait déjà fait pleurer. Il lui avait déjà causé des douleurs si vives qu'elle avait cru ne jamais pouvoir s'en relever. Mais pas cette fois. Cette fois, au fond d'elle, elle avait su l'été dernier que sa décision était la bonne. Pour elle, dans un premier temps, et, elle le souhaitait, pour Michel-Ange dans un second. Trouverait-elle le prince charmant dont tellement de contes vantaient les mérites ? Honey n'avait jamais cru qu'il existe. Pour elle l'amour était une question de chimie qu'il fallait entretenir si on ne voulait pas en voir la flamme s'éteindre, mais aussi de compromis et de concessions. Elle était, en fin de compte, très éloignée des profils types qu'on trouvait dans ces mêmes contes de fées et, pourtant, c'était bien elle qui en avait fait l'expérience. Mise à part certains moments, l'aventure avait été plutôt amusante, en fait. - Je n'ai jamais rêvé d'être une princesse et je n'envie pas particulièrement celles qui habitent en ville, commenta factuellement Honey. J'aime les belles robes, c'est vrai, mais je suis trop ancrée dans ma période pour vouloir tout abandonner pour la royauté comme Meghan Markle. Et puis je ne me vois pas trop dans un rôle représentatif ou, pire, politique. C'est plutôt le monde de ma mère, certainement pas le mien, assura la jeune femme avec de gros yeux. Elle ne répondit rien quand Kara suggéra qu'elle devienne amie avec une personne car elle n'était pas certaine de savoir de qui parlait. Mais si c'était Michel-Ange, Honey trouvait l'idée à la fois peu probable et étrange. Apparemment ça se faisait de rester l'amie de ses ex mais elle n'avait jamais trop compris l'idée, tout comme elle ne comprenait pas la rancune persistante de certains envers Regina Mills. Mais ça, évidemment, pour une personne externe comme elle, c'était pratiquement impossible à concevoir. Honey avait beau être une gentille, elle ne pouvait pas prévoir sa réaction si un jour on décidait de la priver de sa vie par pure vengeance. Personne ne pouvait prévoir sa réaction face à des situations trop éloignées du quotidien et de la réalité qu'il ou elle connaissait. - T'as raison, c'est idiot parce que ce serait inefficace. Si elle mourrait, rien ne garantie que tout redeviendrait comme avant. D'ailleurs, rien n'indique que si les choses redevenaient comme avant elles seraient meilleures pour tout le monde, en fait. Mais ce n'était pas de ça que tu voulais disserter aujourd'hui. Alors si on peut considérer le cas Lena clos, je ne vais pas te retenir plus longtemps ! déclara Honey.
Kara Walters
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Je serais toujours là pour toi lena.
| Conte : les toons (mickey & cie), epic mickey | Dans le monde des contes, je suis : : ortensia
Trouver quelqu'un de bien était, en soi, un beau projet, mais par où commencer ? L'amour n'était pas une science ce qui, parfois, était bien dommage. Ce n'était, toutefois, pas la priorité de Honey (qui, à ce moment-là de la chronologie, si la jeune femme connaissait déjà le professeur Vulpesco, elle était à mille lieues, littéralement et métaphoriquement, d'avoir compris qu'elle l'attirait de quelque façon que ce soit). Elle n'était pas malheureuse d'être seule car elle était très occupée - professionnellement et personnellement. Honey avait de nombreux amis, des tas de responsabilités, une famille certes petite mais très présente et au moins autant aimante. Elle faisait du sport, des sorties culturelles, s'intéressait à des tas de choses et adorait rencontrer de nouvelles personnes. Il était probable que même sans chercher l'amour il finisse par lui tomber dessus (métaphoriquement, enfin c'était à espérer) et si ça arriverait, alors elle aviserait. A bien des égards, Honey avait encore le temps de trouver la bonne personne pour fonder une famille et vivre plusieurs décennies d'un bonheur qu'elle espérait grand mais qui, elle le savait, serait fait de hauts et de bas. - Merci Kara. Je te souhaite aussi d'avoir l'avenir le plus rayonnant possible, assura la jeune femme avec un sourire. Ce même sourire s'étira quand Kara décréta que Regina était assez douée pour se débrouiller toute seule. Oui, c'était le moins que l'on pouvait dire, en tout cas, si Honey se basait sur l'aventure de princesse qu'elle avait vécue à ses côtés. Regina avait une forte personnalité et ne se laissait pas marcher sur les pieds - littéralement et métaphoriquement. C'était un genre de personnalité qui plaisait à Honey même si cette dernière était trop portée sur les consensus et tenait rarement tête aux gens. A moins d'être particulièrement énervée ou en face d'un super méchant. La jeune femme en avait croisé certains et trouvait que Regina n'en avait pas - ou, vraisemblablement - plus le profil. Son évolution semblait confirmer ce qu'elle avait un jour dit à un vampire : que c'était les choix des individus qui définissaient ce qu'ils étaient (ou devenaient) et non pas leurs aptitudes. On pouvait ainsi, comme la méchante reine, avoir d'immenses pouvoirs mais choisir pour quelles batailles on les utilisait. - C'est vrai qu'elle ne se laisse pas faire, avec ses boules de feu, approuva la jeune femme. Honey était presque étonnée de parler aussi nonchalamment de magie. A croire qu'elle avait fini par accepter que cela faisait à présent parti de sa vie. Elle aurait pu prolonger la conversation en détaillant davantage leur aventure commune, que Dyson et Alexis, ainsi qu'une jeune femme qui s'appelait Cassandre et son petit ami Nathan, avaient partagé mais elle ne voulait pas abuser du temps de Kara. D'ailleurs, elle-même avait des choses à faire (cf. les nombreuses responsabilités dont nous parlions plus haut). Honey travaillait certes plus rapidement que la moyenne (voire beaucoup plus rapidement) et n'avait pas réellement de comptes à rendre sur ses recherches qu'elle effectuait au laboratoire de la ville, toutefois, elle n'aimait pas s'interrompre trop longtemps et ne fut pas étonnée que Kara ait, elle aussi, ses propres obligations. Contrairement à Honey, elle ne pouvait pas les remplir en continuant de discuter sur la paillasse à côté de la sienne - sauf à faire une interview d'un des scientifiques du laboratoire mais ils étaient rares à apprécier l'exercice. - Je te retiens pas et y a vraiment pas de quoi, assura la jeune femme. Les amitiés c'est important, c'est vraiment important, alors si je peux aider à en préserver une, je suis volontaire ! Mais file, file, avant que je commence à raconter autre chose qui n'a aucun rapport, gloussa Honey. Elle se connaissait suffisamment pour mettre Kara en garde contre sa tendance fâcheuse à digresser et l'exhorter à l'éviter.