« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Que le professeur Vulpesco approuve ou non les mèches roses qui parsemaient la chevelure blonde de Honey n'avait pas réellement d'importance pour l'intéressée. Au laboratoire de Storybrooke, tout le monde avait complimenté ce look un peu fou, qui allait bien avec sa personnalité et ce genre de réactions expliquait en partie pourquoi la jeune femme aimait autant venir au laboratoire. Outre son amour sans bornes pour la science, Honey avait remarqué dès son entrée à la SFIT que les érudits avaient tendance à accepter les gens comme ils étaient et c'était tout ce que cette jeune femme décalée recherchait dans les relations humaines. Cela expliquait notamment pourquoi c'était principalement au laboratoire que Honey quittait son fauteuil (over fauteuil, même, mais chut, personne ne savait et c'était bien mieux comme ça) pour entrainer ses jambes dont les muscles avaient peu servi ses dernières années. La jeune femme savait qu'elle avait atteint le maximum de récupération possible suite à ses multiples blessures et ne s'en plaignait pas. Elle n'aurait pas été déçue de ne jamais regagner la moindre force dans ses membres inférieurs. Tant que l'intégrité de son cerveau n'était pas menacé, elle pensait pouvoir s'accoutumer à tout. Mais puisque ses jambes avaient récupéré une partie de leur mobilité, Honey s'entrainait à marcher et rester debout autant que celui lui était permis (c'était d'ailleurs les seules occasions où elle troquait ses talons hauts pour des ballerines) et c'est donc debout et penchée au-dessus d'un microscope que Kara la trouva, dans un des laboratoires communs du labo de la ville. Honey ne s'attendait pas à la visite de la jeune femme mais fut ravie de la voir, la considérant comme une bonne amie. Certes pas au niveau BFF d'Evelyn, mais cela n'empêchait pas la blondinette d'apprécier la compagnie de Kara, avec qui elle avait vécu de sacrées aventures, et de, tout naturellement, accepter de mettre son travail temporairement de côté pour lui accorder le temps dont elle avait besoin. - Salut Kara, répondit la scientifique en détournant le regard du microscope. Je vais bien, c'est gentil de demander. Et toi ? Si tu viens pour des conseils, soit tu t'es lancée dans la chimie, auquel cas je te félicite, soit tu n'es pas complètement sereine et souhaite me parler d'un problème, auquel cas tu pourrais aller mieux, déduisit la jeune femme, songeant que la deuxième option était la plus probable. Merci pour le Starbucks, d'ailleurs. Je propose qu'on aille discuter dans mon bureau et que tu continues de tenir mon gobelet pendant que j"utilise mes deux mains pour me tenir tout court, sourit Honey, qui parlait toujours sans gêne de sa situation de handicap. Avant de quitter le laboratoire, la scientifique rangea ses échantillons avec le plus grand soin et nettoya sa paillasse pour laisser place nette au prochain collègue qui souhaiterait l'utiliser. Puis elle s'éloigna de la table d'un pas quelque peu chancelant, prenant la direction du couloir avec précaution. A plusieurs moments, la jeune femme prit appui sur murs et poignées de porte, mais ne sollicita à aucun moment l'aide de Kara. C'était justement le but, ne pas solliciter l'aide des autres - ou alors seulement en cas de danger imminent, ce qui n'était pas le cas, justement. Honey fut néanmoins contente de s'asseoir dans son fauteuil, qu'elle avait laissé derrière son bureau, n'ayant pas l'utilité d'une chaise classique à cet endroit. - Oh... J'ai oublié de fermer la porte, constata la jeune femme en faisant la moue. Tu veux bien t'en charger ? Ce sera sans doute mieux de discuter en privé si tu as besoin de conseils. Je ne pense pas que tu serais venue spécialement si tu ne savais pas quelles nouvelles paires de chaussures acheter ou ce genre de choses, je suppose donc que ta demande est d'un ordre plus privé. J'ai des petits biscuits dans le tiroir, si tu veux. Ca peut être sympa avec ton latté, fit remarquer la blondinette.
Kara Walters
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Honey fronça légèrement les sourcils, le temps d'analyser la réponse de Kara. Si ce qui la préoccupait était grave, tout indiquait à la jeune femme qu'elle n'aurait pas parlé de son état aussi nonchalamment. La scientifique choisit donc d'être rationnelle et de ne pas s'inquiéter par anticipation de ce pourquoi son amie la sollicitait. Afin de se donner une contenance, elle attrapa le gobelet de chaï latte - sa boisson Starbucks - et en sirota une gorgée dont la chaleur avait quelque chose de salvateur avec la progression de l'automne dans le Maine. Les températures ici n'avaient rien à voir avec la clémence météorologie de la Californie natale de Honey. Par chance, elle n'était pas particulièrement frileuse et connaissait tous les trucs et astuces prouvés par la science pour se réchauffer efficacement. Pour le moment, une boisson chaude était amplement suffisante. Mais Kara n'avait pas tort non plus : une boisson chaude avec des gâteaux, c'était même mieux ! Sans se le faire redire deux fois, Honey roula jusqu'à une armoire où elle récupéra un paquet de petits gâteaux au chocolat qu'elle ouvrit et déposa sur son bureau. La jeune femme regretta de ne pas avoir de petite assiette pour soigner la présentation, songeant cependant que Kara ne lui en voudrait probablement pas. Ce bureau était avant tout fait pour travailler, pas pour boire du thé en échangeant des confidences - même si c'était précisément ce à quoi il était en train de servir afin de parler de Lena. Cette annonce surprit un peu Honey qui avait l'habitude de voir Kara et Lena unies comme les doigts de la main. Mais elle supposait bien vite parfois ce qu'on croyait connaitre d'une relation était très différent de ce qu'elle était en privé. Bien sûr, parce qu'elle connaissait aussi Lena, cette situation pouvait mettre Honey en porte à faux vis-à-vis d'elle. Il était très facile de prendre parti et encore plus facile que ce genre de prises de position soient connues de tous. Honey resta donc silencieuse quelques instants après les explications de Kara, le temps de les soupeser et de les analyser correctement. Elle but une nouvelle gorgée afin de s'éclaircir la gorge puis se lança dans son analyse scientifique des faits. C'était encore la meilleure chose à faire pour le moment. - D'après ce que tu dis, il semblerait que Lena a déjà touché à cette arme. C'était pour s'en servir ou juste pour l'étudier ? Elle te l'a peut-être dit ? Tu as le droit d'être déçue qu'elle ait choisi de conserver cette arme plutôt que de la détruire mais peut-être qu'elle t"a expliqué la raison de son choix ? Je ne suis pas non plus certaine de comprendre de quoi Lena est désolée. Elle n'est pas responsable des créations de son père et je pense que vous le savez toutes les deux, observa la jeune femme, estimant que ce dernier point relevait de la pure évidence. J'imagine que, vu ton discours, tu n'as pas parlé de cette crainte à Lena ? Y a-t-il une raison à cette crainte que tu as en dépit de la confiance que tu lui portes ? Désolée, ça fait beaucoup de questions, s'excusa la scientifique sur un ton plus léger afin de ne pas donner l'impression à Kara de subir un interrogatoire.
Kara Walters
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- Il aurait pu utiliser cette arme, mais de toute évidence, il ne l'a pas fait, pointa Honey qui, pour cette histoire qu'elle pressentait potentiellement sensible, préférait s'en tenir aux faits plutôt qu'à l'affect. Je ne peux pas préjuger des intentions de Lena mais, si je comprends bien ce que tu dis, c'est parce que d'après toi elle pouvait parfaitement comprendre le fonctionnement de cette arme qu'elle aurait dû t'en parler. Pour t'avertir, je suppose. Mais peut-être qu'elle avait des informations, notamment sur les intentions de son frère, voire ses capacités à utiliser cette arme, qui lui ont permis de conclure qu'il ne s'en servirait pas et que cela ne servait à rien de t'inquiéter ? avança la jeune femme en essayant de rester dans la logique et le raisonnement purs. Honey marqua une pause durant laquelle elle but, elle aussi, une gorgée de sa boisson, avant de demander, curieuse : - Pourquoi maintenant est le moment le plus dangereux ? La jeune femme n'avait eu connaissance d'aucun danger particulier. Storybrooke était, à sa connaissance, égale à elle-même. Même Hadès avait été réélu. Bien sûr, la scientifique ne présupposait pas tout connaître. Kara et elle ne fréquentaient pas le même cercle et il était probable que plane sur les toons une menace dont elle n'avait pas encore eu vent. - Tu sais, je ne considère pas venir d'un "monde des contes", reprit Honey, sans reproche dans la voix, en mimant les guillemets car ce concept la dérangeait. Je viens d'une Terre similaire à celle-ci alors si c'est un problème que Lena vienne d'un tel monde, pourquoi ça n'en serait pas un me concernant pour discuter de tout ça ? demanda la jeune femme. Plus généralement, pourquoi te méfies tu des humains ordinaires ? C'était les personnes dont Honey se méfiait le moins, sans doute parce qu'elle venait d'une Terre sur laquelle la magie et tout le reste n'avaient pas cours. En fin de compte, la jeune femme n'avait jamais que connu des "humains ordinaires" avant son arrivée à Storybrooke.
Kara Walters
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Plus Kara parlait et plus Honey se demandait si ses craintes n'étaient pas liées à une angoisse irrationnelle plutôt qu'à une véritable menace, étant donné qu'elle ne cessait pas de dire à la chimiste qu'elle avait "peut-être raison". Malheureusement, si tel était le cas, la jeune femme ne pourrait sans doute pas faire grand-chose pour l'aider. Il n'y avait rien de plus difficile que de combattre une peur irrationnelle. Son esprit cartésien ne le savait que trop bien. Et même ce savoir ne l'empêchait pas de produire des craintes tout aussi insensées telles que la peur que Honey avait des orages en dépit de sa haute compréhension de ce phénomène. Et puis il avait cette autre information, plus surprenante, Honey devait bien l'avouer. Le fait qu'un humain aussi ordinaire qu'elle, qui ne venait pas d'un monde de magie et de paranormal, ait pu avoir connaissance de l'existence des toons, que même Honey ne parvenait pas véritablement à se figurer dans son imaginaire. Et pour cause : tous les toons qu'elle avait rencontrés, elle les avait connus après qu'ils soient arrivés à Storybrooke, sous une forme aussi humaine que la sienne. La jeune femme prit quelques instants - et quelques lampées de chaï latte - de réflexion avant d'avancer prudemment une nouvelle hypothèse : - Peut-être que c'est comme pour les contes de fées ? Qu'il y a un écrit ou une légende qui parle de vous et que les gens connaissent sur cette Terre. Peut-être qu'il était persuadé que ce n'était pas qu'une légende mais... autre chose. Ou peut-être que mon idée est tirée par les cheveux, sourit Honey qui fournissait de gros efforts pour théoriser sur un sujet aussi éloigner de ses prédilections. C'est bien que Lena t'en ait parlé à ce moment-là, reprit la scientifique en se retenant pour demander comment était la Sillicon Valley de ce monde (car Honey n'y avait jamais mis les pieds), sachant pertinemment que ce n'était pas le moment. Une autre fois, peut-être. La bonne mémoire de Honey ne risquait pas d'oublier cette information, en tout cas. Pour le moment, elle officiait plutôt en tant que psychologie, ce qui, au moins, relevait aussi du domaine scientifique. Honey était une personne discrète et aimait à croire que ses amis en avaient conscience. Elle n'était pas du genre à raconter les confidences qu'on lui faisait - pas sans un accord explicite, en tout cas. Cela ne l'avait pourtant pas empêchée de s'étonner que Kara la choisisse comme confidente pour ses doutes au sujet de sa relation avec Lena. Mais c'était sans doute moins étonnant que de l'entendre confier ses problèmes de cœur. Pour le coup, Honey se serait vraiment attendu à ce qu'elle n'aborde ce type de sujet qu'avec Lena ou, à défaut, une autre femme plus à l'aise dans le relationnel. Néanmoins, parce qu'elle n'était pas du genre à baisser les bras face à la première difficulté, Honey s'attela à prodiguer aussi ce type de conseil. Opinant, elle signifia tout d'abord qu'elle ne pouvait qu'imaginer la douleur qu'elle avait ressentie, l'ayant elle-même expérimenté quelques années plus tôt. - Je suis désolée de l'apprendre, vraiment. C'est jamais facile les peines de cœur, cela dit, il ne faut pas que ce chagrin d'amour t'amène à croire que tous les humains ordinaires sont les mêmes. Bien sûr, je ne connais pas ton histoire, mais je suis aussi passée par là. J'imagine que tu as fait de ton mieux pour surmonter ce moment. La bonne nouvelle, reprit Honey d'un ton plus enjoué, c'est qu'a priori Lena et toi n'êtes pas en couple. Ou alors personne ne m'a prévenue. Tu peux peut-être essayer de prendre la différence de la nature de votre relation en compte ? avança doucement la jeune femme.
Kara Walters
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Honey fut bien contente que Kara se contente d'abonder dans son sens quant à la théorie qu'elle avait formulée, sans trop réellement y croire, sur le monde des contes et les histoires qui étaient connues sur Terre sans la développer davantage. Elle n'aimait pas se dire qu'on pouvait, par des moyens qui lui échappaient, se mettre à écrire comme ça sur la vie d'illustres inconnus et viser juste. C'était une idée dérangeante que son esprit cartésien ne souhaitait pas creuser - ou qu'il souhaitait, du moins, éviter. Honey aurait sans doute pu y concéder si cela avait à tout prix aider Kara mais, par bonheur, il semblait que non. La scientifique resta donc muette, que ce soit à cette évocation qui n'appelait pas nécessairement d'autre commentaire, ou suite à l'approbation de Kara sur le moment choisi par Lena pour lui parler de cette arme. Si Honey en rajoutait une couche, le sujet aurait de grandes chances de s'étirer en longueur et elle n'en voyait pas véritablement l'intérêt. Lena avait fini par aborder ce sujet délicat avec Kara, après tout, c'était ce qu'il fallait faire, même si rien n'était jamais sans conséquences. Qu'aurait-on pu en dire de plus ? - On pardonne souvent très facilement à ses amis, reprit, en revanche, la blonde aux yeux verts, pour conforter Kara dans l'idée qu'il ne fallait pas tenir rigueur à Lena de ce qu'elle avait caché pendant trop de temps. Tu as sans doute déjà, plus ou moins consciemment, commencé à pardonner à Lena si tu es en mesure de dire que tu le feras, ajouta la jeune femme. Honey n'était pas du genre rancunière. Elle évitait autant que faire se peut les conflits et comprenait que l'erreur était humaine. Pour autant, elle ne passait pas non plus tout et son contraire à ses proches. La confiance de la jeune femme se méritait, se gagnait. Y faire défaut pouvait, de fait, signifiait ne plus y avoir accès. Ce n'était pas parce que Honey prônait la bienveillance qu'elle donnait dans la naïveté. Du moins, la jeune femme estimait ne pas être particulièrement naïve, ni trop gentille. Les excès, dans un sens ou dans l'autre, n'était jamais bon. Il fallait aussi être en mesure de se protéger, notamment des personnes toxiques ou de celles qui ne désiraient pas apprendre de leurs erreurs. - A mon avis il en faut beaucoup plus pour vous brouiller durablement, Lena et toi. Mais tu as raison, reprit Honey, en plus d'être des amies vous êtres aussi collègues. Ca pourrait vite devenir pesant au travail. Quand chacune de vous aura pris suffisamment de recul sur la situation pour se mettre à la place de l'autre, je suis persuadée que tout redeviendra beaucoup plus serein entre vous, conclut la scientifique qui se voulait à la fois encourageante et optimiste. En cela, peser le pour et le contre, comme le dit très justement Kara, serait sans doute un excellent début que Honey approuva d'un énergique signe de tête. Mais elle se figea bientôt, gênée, quand Kara, en bonne copine qui se respecte, lui demande des nouvelles de Michel-Ange. A la réflexion, Honey aurait sans doute dû informer davantage de personnes quant à sa rupture d'avec la tortue ninja. La jeune femme avait beau ne rien regretter, aussi bien dans la rupture que dans toute l'histoire qui l'avait précédée, elle ne voulait pas que Kara se sente mal à l'aise d'avoir abordé le sujet aussi franchement sans avoir à disposition les derniers éléments de l'affaire. Cependant, c'est avec un certain calme et une voix posée que Honey lui annonça : - Eh bien je l'ai quitté l'été dernier, en fait. Je l'aime beaucoup mais en fin de compte sur la durée, lui et moi ça ne fonctionnait pas. Plus, disons. J'avais l'impression que nos vies commençaient à prendre des chemins différents et je me suis rendue compte que j'avais envie d'autre chose. Ca doit paraître affreusement méchant, dit comme ça, commenta la jeune femme, qui n'était pas certaine que quelqu'un d'autre qu'Evelyn puisse véritablement comprendre son analyse très chirurgicale de la situation. La plupart des gens espéraient des larmes ou davantage d'émotions quand une histoire prenait fin. Mais Honey n'avait pas été triste de rompre, seulement désolée de faire de la peine à une personne qui continuait de compter à ses yeux. - Je me suis beaucoup interrogée, reprit la jeune femme. Je me suis demandée si ça valait la peine de faire des efforts de mon côté et si oui je me demandais quels efforts je pourrais être. Mais je ne trouvais aucune réponse satisfaisante. Et puis un jour j'ai été aspirée dans un livre de contes dans une de ces aventures comme il n'y en a qu'à Storybrooke et... tu vas trouver ça idiot, prévint Honey, mais j'ai été la princesse de l'histoire et ça m'a permis de comprendre que même si je ne crois pas aux contes de fées, ce que je vivais avec Michel-Ange ne me grisait plus comme avant, que quelque chose s'était éteint et que j'aurais beau essayé, je ne retrouverais pas ce que nous avions, à un moment donné. Tu comprends ? J'ai aussi rencontré Regina Mills pendant cette aventure et en fait elle est plutôt sympa, précisa la chimiste avec entrain. C'est sans doute plus facile à dire quand on n'a pas subi son sort noir, certes. Je ne m'attends pas à ce que tout le monde soit de son avis. Mais je l'aime bien. Pour toute conclusion, Honey haussa les épaules. Elle ne savait que dire la vérité et ne s'imaginait pas prétendre ne pas l'apprécier simplement parce que c'était mieux admis en ville.