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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Welcome to the Blakes ♠ AUTUMN

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Desmond Blake
« I am the perfect devil.
Tell me how bad I am. It makes
me feel so good. »

Desmond Blake

| Avatar : Rami Malek *o*

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Let's talk of graves, of worms, and epitaphs.
“Because I'm evil, my middle name is misery.
Well, I'm evil, so don't you
mess around with me.”


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| Conte : Intrigue divine sauce titanesque avec soupçon de mal de crâne
| Dans le monde des contes, je suis : : Cerbère, le fidèle et redoutable chien à trois têtes

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Welcome to the Blakes ♠ AUTUMN _



________________________________________ 2021-12-12, 20:37 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

Welcome to the Blakes Université Paris 8, bibliothèque.

L'imbécile posa une pile de livres sur le comptoir. Il adressa ensuite un sourire poli au documentaliste qui le fixait d'un oeil sombre, puis sortit sa carte d'étudiant qu'il présenta face au lecteur. Ce dernier vira au rouge. Surpris, l'imbécile frotta la carte et réessaya, sans plus de succès.

— Votre carte a expiré, déclara le documentaliste d'un ton cinglant.

— Je ne comprends pas... Hier encore, elle fonctionnait !

L'imbécile frotta de plus belle la carte contre son pantalon et insista auprès du lecteur, qui vira irrémédiablement au rouge.

— Montrez-moi.

La voix du documentaliste claqua comme un coup de fouet. Le jeune homme tressaillit et tendit la carte par-dessus le comptoir, tout en jetant un regard méfiant à la personne de l'autre côté.

— Où est madame Levaux ?

— Arrêt maladie
, articula le documentaliste avec une sorte de délectation malsaine.

Puis il baissa les yeux sur la carte qu'il tenait en main.

— Pas étonnant qu'elle ne fonctionne pas. Elle n'est pas correcte.

— Vous voulez dire qu'elle n'est pas à jour ?

Le documentaliste scruta l'imbécile avec l'ombre d'un sourire sournois.

— En quelque sorte,
répondit-il enfin.

Puis, se tournant vers l'ordinateur à sa droite, il ajouta :

— Je vais en réimprimer une.

Il fallut moins d'une minute pour que la nouvelle carte soit prête. Le jeune homme trouva cela curieux, comme si le documentaliste avait anticipé le problème, ce qui l'enjoignit à redoubler de vigilance. Tout en lui tendant la nouvelle carte, le bibliothécaire jeta un coup d'oeil aux ouvrages que l'imbécile souhaitait emprunter : des partitions de Chopin et d'autres livres assommants sur la musique classique. Un bref soupir lui échappa.

Comme il s'y attendait, le jeune homme vérifia la carte et lut à haute voix :

— Winter Bowman ? Vous avez fait une erreur : je m'appelle Blake. Winter Blake.

D'un geste lent et souple, le documentaliste croisa les mains sur le comptoir, sans cesser de fixer le jeune homme.

— En êtes-vous certain ?
lança-t-il d'un ton sirupeux.

L'étudiant fronça les sourcils.

— Oui, j'en suis sûr. Je sais quand même comment je m'appelle. Refaites-moi une carte.

— Je regrette, l'imprimante n'a plus de papier, rétorqua le documentaliste d'un ton menaçant. Dégagez.

L'imbécile ouvrit la bouche pour protester, mais se ravisa. Bien. Il n'était pas aussi bête qu'il en avait l'air. Il prit les livres et s'éloigna, non sans adresser un dernier regard à la fois intrigué et suspicieux au documentaliste.

Desmond n'attendit même pas que Winter ait quitté la bibliothèque pour se lever de son siège et quitter son poste. Il ignora les remarques indignées des autres élèves qui attendaient pour louer des livres. Arrivé à la périphérie du campus de l'université, il héla un taxi.


Starbucks, Paris 14ème.

En son for intérieur, Desmond savait qu'il n'aurait pas dû commencer par une approche avec Winter. Ce décérébré avait hérité des mauvaises souches génétiques d'Hadès et Hope. Aucune jugeotte. Il avait perdu un temps précieux à essayer de provoquer un déclic chez lui. Spring étant encore plus insignifiante aux yeux du chien des Enfers, il décida d'entrer en contact avec Autumn. Il obtiendrait sans doute un meilleur résultat avec elle.

Il poussa la porte du Starbucks situé dans le quartier de Montparnasse, une zone commerçante encombrée de restaurants, de crêperies et de bistrots historiques. Le vieux Paris, comme auraient pu le dire certains. Pour Desmond, Paris était une ville sans relief. Seuls les tunnels lugubres des catacombes, non loin, éveillaient en lui un vague intérêt. C'était là-bas, au fond d'un couloir obscur, qu'il avait laissé la vieille Madame Levaux, documentaliste à l'université.

A ce souvenir, l'ombre d'un sourire passa sur son visage blafard et il se plaça en fin de queue le long du comptoir. D'ordinaire, il aurait dépassé tous ces gens pour être servi en premier, mais faire une première bonne impression était préférable. Il se fit donc violence et attendit son tour, ce qui lui laissa le loisir de choisir sa boisson. Il l'énonça à Autumn qui servait de l'autre côté du comptoir, vêtue d'un tablier vert :

— Je voudrais un thé au miel et aux épices de Noël, SANS cannelle.

En précisant l'ingrédient à enlever, il plongea un regard perçant dans celui de la jeune femme, afin qu'elle comprenne qu'omettre ce détail risquait d'être problématique.

Lorsqu'elle demanda son prénom à écrire sur le gobelet - une coutume de Starbucks qu'il trouvait amusante - il déclara avec panache :

— Cerbère. C-E-R-B-E-R-E.

Il préférait épeler le prénom pour qu'elle ne glisse aucune faute, même si les employés y étaient sûrement contraints puisqu'aucun gobelet n'était servi sans faute. A moins que tous les employés de Starbucks soient des analphabètes.

Il redoubla d'attention envers Autumn qui écrivait sur le gobelet. Il cherchait une quelconque réaction de sa part. Cerbère ne semblait rien lui évoquer. Sa mémoire avait été gommée. Elle ne se rappelait de rien, tout comme son frère et sa soeur. Pour une raison inexplicable, tous trois avaient été projetés dans le monde réel, à Paris, et avaient changé de nom de famille. Désormais, ils s'appelaient Blake. Comme lui. Desmond voulait comprendre de quoi il retournait.

Après avoir réglé sa boisson auprès d'un autre employé, il attendit à l'autre bout du comptoir d'être servi. Autumn mentionna son nom à haute voix et un frisson parcourut le chien des Enfers. Il adorait l'entendre. Les autres clients lui jetèrent un regard mi-surpris, mi-amusé en le voyant se saisir de son gobelet avec un sourire conquérant. Sans doute pensaient-ils que ce jeune homme au physique atypique faisait une plaisanterie. S'ils savaient, les pauvres fous...

Avant qu'Autumn ne retourne à son travail, Desmond l'interpela. Le gobelet en main, il s'appuya contre le comptoir et demanda :

— Tu fais quoi, après ?

Sans vraiment attendre de réponse, il désigna du menton un fauteuil à quelques mètres.

— Si tu me cherches, je suis juste là.

Après quoi, il lui décocha un sourire cabochard. Il savait qu'elle allait venir. Aucune fille ne résistait bien longtemps à ses sourires. D'une démarche tranquille, il s'installa royalement et se désintéressa de la salle pour observer la ville lumière par la vitre.
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Autumn Bowman
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« Tu prendras toujours
soin de moi ? »


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« Ca c'est un gentil
toutou... »


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________________________________________ 2021-12-20, 10:22

Bienvenue dans mon nouveau monde...
Gentil toutou !
▼▲▼

Je rangeais mon portable dans la poche de mon tablier. Winter Bowman. C'est que ça lui allait bien en plus. Un petit sourire illumina mon visage. Je l'avais taquiné en lui répondant celà par texto après qu'il m'ait raconté une de ses péripéties à la bibliothèque de son université. J'en avais profité pour envoyer un texto à Spring en lui proposant qu'on prépare quelque chose pour le BoMan qui allait nous retrouver ce soir à l'appartement. Ca allait être une belle soirée de bizutage pour Winter notre BoMan à nous !

« Tu dragues en plein service ? » me demanda Daisy.

Je lui adressais un petit sourire et en secouant la tête.

« Laisse moi deviner, c'est le beau Winter ? »

Je souriais de plus belle. Elle avait non seulement tapé dans le mile, mais en plus elle avait sans le vouloir fait une allusion à ce qui se trouvait dans nos échanges par textos.

« Tu ne peux pas mieux taper dans le mile. » lui dis-je, tandis qu'elle m'adressait un petit sourire satisfaite.

Daisy était une collègue de travail. Elle avait un peu flashé sur Winter. Faut dire que tout le monde flashait sur lui. Normal. Mon frère était le plus séduisant des garçons ! Dans la famille, on n'était pas trop mal d'ailleurs.

Tournant la tête vers le client suivant, j'entendis une commande qui me fit saliver. Du miel, des épices de Noël, et...

« Pas de cannelle ? » répétais-je, surprise. « D'accord. C'est un choix particulier, mais pourquoi pas. »

Je me notais cela dans ma tête, tout en prenant un gobelet. Qui n'aimait pas la cannelle ? Surtout en période de fête. En écrivant le nom du dit garçon, j’eus un petit sourire aux coin des lèvres. Cerbère ? On m'avait donné une multitude de noms les plus loufoques les uns que les autres, mais celui ci, c'était la première fois. Je lui adressais un petit sourire avant de me détourner de lui, puis de le regarder une nouvelle fois.

« Sans cannelle, vous êtes sûr ? » répétais-je.

Fallait vraiment être sûr de faire ce choix. C'était pas possible de revenir en arrière. La cannelle devait se mélanger à tout le mélange pour qu'on atteigne la perfection en terme de boisson chaude. Il retirait un élément essentiel de son thé. Mais bon. Le client était roi. 4

« Ca fera 6 euros 25. » lui précisa Daisy, tout en souriant.

Elle savait que je trouvais ce choix inapproprié. D'ailleurs, elle m'adressa un petit regard pendant que j'écrivais le nom de Cerbère sur le gobelet.

« Voilà mon garçon. Vous pouvez attendre votre boisson sur le côté. » lui indiqua t'elle.

Elle avait à peu près mon âge, mais elle parlait parfois comme une vieille femme. Ca faisait son charme. Quoi qu'il en soit, les minutes passèrent et la boisson fut bientôt prête.

« C-e-r-b-è-r-e ? » articulais-je pour mimer le jeune homme qui me l'avait annoncé de cette façon là.

Je lui tendis sa boisson en lui faisant un magnifique sourire. Il était séduisant et amusant. Puis, je retournais à mes occupations, avant de le voir m'interpeller. Ca y est, j'en étais sûre ! Il allait me demander si on pouvait ajouter de la cannelle. D'ordinaire, j'aurai dit oui, et je me serais fait rouspéter, car j'aurais refait la boisson en intégralité pour que le mélange soit opérant. Mais là... ce n'était pas ce qu'il m'avait demandé.

J'allais ouvrir la bouche pour lui répondre, mais il poursuivit par ses propres mots, m'indiquant que si je le cherchais, il serait assis plus loin. Quand il s'en alla, Daisy s'approcha de moi.

« Il n'y a pas un peu trop de BoMan dans ta vie aujourd'hui ? » me demanda t'elle.

« Hé ! T'es pas censée lire par dessus mon épaule quand je textote. » la réprimandais-je.

On servis plusieurs clients, avant qu'elle m'adresse une nouvelle fois la parole. Il n'y avait plus grande foule. C'était une horaire plutôt creuse. Le rush était passé.

« Tu veux pas aller le voir ? »

« Tu crois que je donne mon numéro à tous les inconnus qui me le demandent ? »

C'est vrai qu'il y en avait pas mal. Et pas qu'avec moi. Ca arrivait à la quasi totalité des employés. Sans doute parce qu'on nous demandait de sourire à chaque client et que certains voyaient cela comme une invitation.

« Lui, il ne te l'a pas demandé. » précisa t'elle.

Il avait peut-être un peu plus de culot pour les autres. Levant les yeux au ciel, je me tournais pour prendre un plateau. Et avant de quitter le comptoir, je jetais un oeil en direction de Daisy.

« Je vais débarrasser les tables. Pas le voir. » lui affirmais-je.

Car à son sourire, je voyais déjà ce qu'elle imaginait. Et c'était un pur hasard si la table à débarasser se trouvait du côté vitre, juste à côté de la table du jeune homme. Je ne pu m'empêcher de penser à cela quand je ramenais la tasse et la serviette sur le plateau.

« Il est bon ? » demandais-je juste comme ça sans regarder en direction de la personne et continuant à passer un coup sur la table à côté. « Vous faites une alergie à la cannelle ou vous ne voulez juste pas atteindre la perfection en matière de boisson chaude ? »

D'accord, je le taquinais un peu. Jetant un oeil au loin, avec le plateau dans mes mains et prête à retourner au comptoir, je vis Daisy qui m'indiquait d'insister. Elle était dingue cette fille. Je suis sûre qu'il était son genre ! Et puis pourquoi pas après tout... ? Pourquoi ne pas poser ce plateau et prendre ma pause maintenant ? Ou juste quelque instants ? Il était intriguant. J'avais envie d'en savoir plus. Du coup, j'avais reposé le plateau sur la table d'à côté et je m'étais assise en face du garçon.

« Cerbère comme le toutou à 3 têtes ? J'aurai choisie Hercule. C'est lui le plus fort, il l'a capturé. » le taquinais-je avant de sortir quelques biscuits au miel de la poche de mon tablier.

Ils étaient emballés dans un petit sachet. C'était l'un des nombreux sachets qu'on vendait. Il m'en restait trois dedans. J'avais tendu le sachet vers le jeune homme.

« Un petit biscuit ? » lui proposais-je.

Je les gardais généralement pour ma pause. D'ailleurs, j'en avais pioché un avant de tendre une nouvelle fois le paquet à C-e-r-b-è-r-e.

« Vous êtes censé les acheter. Alors si vous ne vous dépêchez pas de piocher dedans, faudra que je range le paquet aussi discrètement que je l'ai sortit. »

J'avais envie de voir ce qu'il voulait en m'indiquant un peu plus tôt où il se trouvait. Si j'avais raison, dans moins de trois minutes, il allait me demander mon numéro. Et je pourrais retourner triomphante vers Daisy en lui indiquant que j'avais raison. Et sinon... peut-être qu'il arriverait à me surprendre. Qui sait...

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________________________________________ 2021-12-27, 17:18 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

Welcome to the Blakes L’inconvénient de perdre ses capacités divines, c’était de ne plus pouvoir écouter une conversation à distance. Desmond avait beau tendre l’oreille, impossible de savoir ce qu’Autumn et sa collègue se racontaient. Cependant, il usa très vite de sa capacité d’observation afin de le deviner. Elles n’étaient pas particulièrement discrètes, et les œillades qu’elles lançaient régulièrement dans sa direction ne laissaient aucune place au doute : il était le centre de leur discussion. Fort aise à cette idée, il s’installa de manière plus altière dans le fauteuil qu’il occupait, tout en prenant soin de ne pas trop fixer les jeunes femmes. Hors de question de laisser penser qu’il était suspendu à leurs lèvres.

Il se composa une expression désintéressée tandis qu’Autumn approchait avec un plateau et un chiffon en mains. Elle s’était arrangée pour venir le voir de manière détournée, en faisant semblant de travailler. Tellement ingénieux de sa part... Il sourit intérieurement en la voyant nettoyer la table à côté de la sienne. Puis, tout aussi naturellement, elle lui demanda si sa boisson était bonne. Desmond répondit avec une moue :

— Pas le meilleur thé que j’ai bu, mais il se défend.

A la seconde question, il se contenta de sourire. Était-ce si aberrant de ne pas aimer la cannelle ? A en croire l’intonation de la jeune femme, il était passible de crime. Ah, si elle savait...

Remarquant le manège de sa collègue qui, depuis le comptoir, encourageait Autumn à insister, Desmond sourcilla en la voyant prendre place en face de lui. Il jouait le rôle de celui qui ne se rend compte de rien. Ce serait beaucoup plus efficace pour la suite.

— Cerbère comme le toutou à 3 têtes ? J'aurai choisi Hercule. C'est lui le plus fort, il l'a capturé.

— Hercule n’a jamais existé, rétorqua-t-il d’un ton hautain. C’est une légende pour rassurer les mortels.

Il tira sur les pans de sa veste de costume avant d’esquisser un nouveau sourire avenant. Il adorait énoncer des vérités que les gens prenaient pour des plaisanteries. Même si son odorat était moins développé qu’à l’accoutumée, il perçut les notes de miel s’échapper du paquet de biscuits que la jeune femme lui tendit. Il huma l’air, hésitant. A quoi jouait-elle ? Ne pouvant résister bien longtemps à l’appel du miel, il plongea la main dans le petit sachet et prit un biscuit. Autumn s’empressa ensuite de ranger le sachet dans la poche de son tablier. Fixant la jeune femme, Cerbère déclara d’une voix à peine plus haute qu’un murmure :

— La déontologie de Starbucks me surprend beaucoup. L’employé s’assure en personne que le client apprécie sa boisson. Il s’installe à sa table et lui propose des biscuits disponibles à la vente. N’est-ce pas un peu contre-productif ?

Il croqua le biscuit et se délecta du goût sucré. Une sorte de sirop au miel coula sur sa langue. Absolument délicieux. Il prit le temps d’avaler avant d’ajouter :

— Et si j’étais un contrôleur ? Vous seriez virée dans l’heure. Je pourrais très bien l’être. Ils ne recrutent que des jeunes hommes séduisants afin de tester les serveuses. Mon rapport ne jouera pas en votre faveur, je le crains. Vous avez échoué au test, mademoiselle.

Il mangea la seconde moitié du biscuit avec une expression espiègle, avant de se pencher vers elle, sur la table, et de glisser dans un filet de voix :

— A moins que vous n’achetiez mon silence. Que seriez-vous prête à faire ?

Il se laissa ensuite tomber sur le dossier du fauteuil, tout en observant la jeune femme d’un œil perçant, les mains croisées. Elle était un mystère qu’il devait résoudre. Les trois rejetons Bowman étaient apparus à Paris, flanqués d’une nouvelle identité - Blake – et de souvenirs implantés. Comment ? Par qui ? Pourquoi ? Autant de questions à élucider. Qui plus est, la métropole annihilait tout pouvoir divin. Desmond avait relié cette étrangeté aux trois Bowman : en leur présence, et à des kilomètres à la ronde, le chien des Enfers perdait ses facultés surnaturelles. Il faisait preuve d’un immense sacrifice en venant à Paris malgré tout.

— Je vous taquine. Je ne suis pas contrôleur de coffee shop, dit-il enfin dans un rictus quelque peu sournois. Je voulais seulement vous mettre en garde. Vous faites trop confiance aux gens. Ça pourrait vous jouer des tours.

D’un geste alangui, il étendit le bras au-dessus de la table pour prendre le biscuit de la main d’Autumn. Amusé par son expres​sion(était-elle choquée ? Indignée ?), il croqua le biscuit. Si elle en voulait un, elle avait toujours le dernier au fond du sachet, dans son tablier.

— Les biscuits au miel possèdent une histoire intéressante, reprit-il après quelques secondes. Cerbère, à l’entrée des Enfers, terrorisait les morts eux-mêmes qui devaient l’apaiser en lui apportant un gâteau au miel qu’on avait placé dans leur tombe. Si nous étions en Enfer, vous auriez agi de manière très ingénieuse face à moi.

Il esquissa un sourire, amusé par ses propres propos. Encore une fois, il avait glissé une part de vérité dans ses paroles. Il était curieux de voir si un déclic allait se produire chez la jeune femme. Pour l’instant, il ne jugeait pas utile de la brusquer, mais il n’aurait aucun remord à le faire, si c’était nécessaire.
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________________________________________ 2022-01-07, 10:22

Bienvenue dans mon nouveau monde...
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▼▲▼

J'observais le faux contrôleur se délecter de mes biscuits au miel. Il semblait aimer cela au point de me piquer celui que je tenais en main. J'aurais pu prendre un air choqué ou même outré mais au lieu de cela, j'avais laissé échapper un petit sourire. Il était tellement amusant avec ses petits biscuits. Voilà que je remarquait qu'il possédait un petit côté gourmand. Ce n'était pas un réel défaut. Je savais que les gens gourmands étaient généralement plus affectifs que les autres. Il marquait un point.

Piochant au fond du sac mon dernier biscuit au miel, je le tenais en main dans pour autant le manger. Je voulais voir si il allait craquer et me le voler celui ci aussi ou si il arriverait à se contenir. En tout cas il faisait une fixation sur cerbère.

« Parfois, c'est bien de décrocher aussi. Rester focalisé sur le même sujet ça peut donner l'impression qu'on manque de conversation. »

Au lieu d'attendre, j'avais croquer dans le biscuit. Oh la vilaine ! Songeais je.

« Étudiant en histoire ? Je cherche dans quel domaine tu travailles. Mais vue l'heure où tu viens boire ton thé et le fait que tu sembles avoir tout ton temps devant toi, j'en doute. Du coup touriste ? Tu es la chez ta tante qui t’héberge et tu as un job de nuit. T'as les yeux qui semblent plus vieux que le reste de ton corps donc plus fatigué. Signe que tu dors peu. »

Voilà que je me mettais à l'analyser. Ça m'arrivait parfois. Ça impressionnait certaines fois Winter comme ça pouvait aussi l'agacer.

« Ça lui arrive d'être moins flippante. » nous coupa daisy qui venait de nous rejoindre.

Elle faisait mine de finir de débarrasser la table juste à côté.

« D'ordinaire on me qualifie d'attachante et non flippante. » précisais je.

« Tu restes pas assez longtemps avec les mecs pour qu'ils te donnent le moindre qualificatif. »

J'ouvris grand les yeux. Qu'est ce qu'elle me faisait la ? Surtout après m'avoir limite forcer à venir côtoyer ce jeune homme.

« Sérieusement. Regarde Tobbey. »

« Il avait quoi Tobbey ? »

« Ben justement, pas grand chose vue qu'on la vue qu'une fois et que cinq minutes. »

« Il ramenait tout à sa tante qui l'avait élevée. C'était perturbant. »

« Et Andrew ? »

« Un touriste. » me défendis je.

« Mary Jane ? »

« Joker. On a fait un round d'essais. Rien de plus. »

« Elle a toujours une bonne excuse. » Enchaîna t-elle. « Et lui ? Tu lui donnes combien ? »

Je jetais un coup d'oeil à cerbère l analysant de bas en haut. J'étais véritablement en train de faire ça ?

« Il a un côté mystérieux. »

« Ça peut prend du temps à tout découvrir. »

« Mais pas mal focalisé sur l'histoire. »

« Aie. Grimaça mon amie. C'est comme être focalisé sur sa mère. Les filles n'aiment pas les mecs qui disent toujours la même chose. »

« Plutôt musclé. Et un regard... Attendrissant. »

« Comme un petit chien. Enchaîna daisy. »

« Ou un très grand chien. très méchant. Et à trois têtes. Plaisantais je pour lui faire plaisir. »

« Ok. Disons un rencard. Au moins un. Et avec un vrai dîner dans un vrai restaurant. Avec une vrai carte. »

« Ou quelque chose de plus original. » la coupais je.

« Tu crois ? »

« C'est un original. » confirmais je.

« Donc c'est décidé ? »

Je hochais la tête, approuvant.

« Toi ou moi ? » demanda t-elle.

« Toi évidemment. N'est ce pas ? » cis je en regardant l'adorable petit toutou.

On venait de trouver son surnom songeais je en me levant tandis que daisy continuait de l'observer. C'était elle qu'il avait choisi. Il nous faisait le coup de discuter avec la copine pour approcher l’autre. Du déjà vue.

« Oups. Attend. Signal d'alerte. » déclara daisy tandis que je me stoppais pour la regarder.

« Tu es sure ? » dis je en scrutant le regard du toutou qui me fixait.

« J'en ai bien peur. Il ta regardé partir et sans mater tes fesses. Tu étais son premier choix. »

Surprenant. J'aurai parié que c'était sur Daisy qu'il avait flasher.

« Je dois faire quoi ? Accepter ? »

« J'en suis persuadée. »

« D'accord. » dis je au toutou. « Un repas. Je termine à 18h ce soir. Je préviens à la maison que je suis de sortie. Mais rien de bizarre. »

« Pas de bisous dans le cou. Elle n'aime pas ça. »

Je la regardais surprise.

« Je sais. Je suis pas restée assez longtemps avec toi pour le savoir mais je suis sûr de ne pas me tromper. »

Je lui faisais confiance.

« Pas dans le cou. » confirmais je. « À ce soir grand toutou. Achevais je d'un ton taquin. »


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________________________________________ 2022-01-23, 15:52 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

Welcome to the Blakes Desmond s'amusait beaucoup. Il appréciait l'émulation qu'il créait auprès des deux jeunes femmes. Elles ressemblaient à deux poules qui caquetaient afin d'obtenir une faveur de sa part. Depuis toujours, il adorait être le centre de l'attention. Tout en les observant discuter, il dégustait son thé au miel. Il prenait un malin plaisir à rester silencieux, de sorte à créer un mystère de plus en plus opaque autour de lui. Plus Autumn serait intriguée, et plus il serait facile de la manipuler. Pour l'instant, il s'en sortait remarquablement bien, ce qui n'était guère surprenant pour un marionnettiste de sa trempe.

Tandis que les deux jeunes femmes s'éloignaient, il en profita pour attarder son regard sur Daisy. Loin d'être vilaine, il aurait pu n'en faire qu'une bouchée en d'autres circonstances. Cependant, il s'interdisait toute distraction sur Paris tant que le problème des "Blakes" ne serait pas réglé. Rester concentré sur sa cible était la priorité absolue.

D'un geste alangui, il consulta la montre à son poignet : seize heures douze. Presque encore deux heures à attendre avant le "rendez-vous". Il aurait pu balayer les impondérables d'Autumn et l'enlever de force du Starbucks, mais il trouvait plutôt divertissant qu'elle pense avoir un pouvoir de décision. Alors soit, il passerait la chercher devant l'enseigne à l'heure dite, comme un gentil toutou. Un sourire sournois apparut au coin de ses lèvres. Posément, il but la dernière gorgée de son thé, se leva, jeta son gobelet à la poubelle et se dirigea vers la sortie. Juste avant de franchir la porte, il prit soin de jeter un coup d'oeil appuyé par-dessus son épaule, et capter le regard d'Autumn. Cela ne dura que cinq secondes, mais ce fut bien suffisant pour la laisser dans l'expectative. Avait-il approuvé le rendez-vous ? Etait-il vraiment intéressé ? Serait-il là à dix-huit heures ? Allait-il revenir ? Autant de questions que la jeune femme devait désormais se poser. Il savoura par avance la délicieuse indécision dans laquelle il venait de la plonger pour les deux heures à venir. Rien n'a de saveur sans un peu de perversion.

Une fois dehors, le tumulte de Paris agressa ses oreilles. Ses narines se froncèrent en percevant les effluves de pollution et d'autres odeurs nauséabondes, entremêlées dans des relents pestilentiels d'urine, de transpiration et de nourriture bon marché. Cette ville puait. Il eut le réflexe de se téléporter mais la réalité se rappela vite à lui : impossible d'utiliser ses pouvoirs tant qu'il se trouvait dans la mégalopole. Ce problème était lié à la présence des "Blakes" : Autumn, Winter et Spring perturbaient le surnaturel, car ils venaient d'un futur parallèle qui s'était probablement autodétruit. Desmond ne comprenait pas comment une telle chose avait pu se produire, ni comment les trois rejetons de Hadès étaient devenus des sortes de "kryptonite" sans le savoir. De même, ils n'avaient plus conscience d'être les enfants du dieu des Enfers et de Hope. Leur mémoire avait été altérée. Plus que de leur faire retrouver leurs souvenirs, Desmond était captivé par cet étrange phénomène. De surcroît, il était le seul à savoir. Personne à part lui n'était au courant qu'ils se trouvaient dans ce monde et ce présent. Il adorait avoir un secret. Et surtout, un avantage sur son Maître. En ces Temps troublés, il considérait utile d'avoir un éventuel moyen de pression sur une personne qui le décevait chaque jour davantage.

D'une main lasse, il héla un taxi. Un véhicule s'arrêta à sa hauteur. Il monta à l'intérieur et indiqua l'adresse de son appartement à Paris, situé dans le 14ème Arrondissement, à quelques pâtés de maisons du Starbucks. C'était plus commode pour le trajet. Perdre son Temps était quelque chose d'agaçant pour lui. Une fois arrivé, il paya le chauffeur (avant chaque départ pour Paris, il s'assurait d'avoir fait apparaître suffisamment d'argent pour subvenir à ses besoins - parfois exponentiels) et monta au quatrième étage du bâtiment style XVIIème siècle. Une fois "chez lui", il prit une douche, se parfuma, choisit un costume à rayures qui lui donnait un style à la fois élégant et excentrique. Il l'agrémenta d'un noeud papillon.

A l'heure indiquée, il se présenta devant le Starbucks. Il resta volontairement dans l'ombre d'un réverbère éteint, afin de parfaire son effet. Il observa l'agitation à l'intérieur du coffee shop, suivit des yeux la jeune femme brune qui troqua bientôt son tablier contre un manteau. Lorsqu'elle sortit dans la rue, il glissa jusqu'à elle, transportant avec lui des embruns d'ambre et de bois de santal. Une note de miel se devinait en fond de parfum.

— A partir de maintenant, vous vous laissez guider
, déclara-t-il d'une voix à la fois veloutée et autoritaire.

Sans attendre davantage, il s'élança à travers différentes rues. Il marchait d'un pas rapide, agacé de ne pouvoir se téléporter car les relents putrides de Paris l'incommodaient de plus en plus.

— Nous ne sommes pas très loin de notre destination. Inutile de prendre un taxi, précisa-t-il d'un ton sec.

Le métro n'était pas même une option à envisager. Desmond Blake, Gardien des Enfers, prendre un train souterrain nauséabond en compagnie du bas peuple ? L'idée lui fit hausser une épaule dédaigneuse. Tout en marchant, il jugea utile de faire la conversation.

— Etudiant en Histoire, c'était bien supposé. Hélas, vous avez faux.

Il trouvait amusant de s'inventer un métier. Après tout, il se devait d'avoir fausse existence crédible afin de s'intégrer au mieux dans celle des Blakes. Un mensonge parfait crée le scénario parfait.

— Vous avez encore deux essais. Passé ce délai, je me verrai contraint de vous donner un gage.

D'un tempérament joueur, Desmond ne perdait jamais une occasion de se divertir. Il lança un sourire mutin à Autumn, étonnamment dépourvu de sournoiserie pour une fois. L'espace d'un instant, il eut l'impression d'être aux côtés de la petite fille qui lui vouait une adoration sans borne. Avec elle, il jouait beaucoup. Des jeux sans sadisme ou méchanceté. Brusquement, il ressentit un creux dans sa cage thoracique, si bien qu'il portât la main à son torse. Il grimaça légèrement et accéléra l'allure. Il n'aimait pas quand son corps lui provoquait des sensations inconnues. A chaque fois, il craignait que l'Âme se manifeste. Quelquefois, c'était un signe avant coureur.

Arrivé près d'un portail en fer forgé, dans une rue peu passante, il sortit une grosse clé à l'allure ancienne et la glissa dans la serrure. Le portail s'ouvrit en grinçant et il s'effaça de devant l'entrée afin d'indiquer à Autumn de passer. Un boyau sombre semblait être le seul chemin à suivre. Devant le manque d'enthousiasme de la jeune femme, Cerbère lança :

— Vous vouliez quelque chose de plus original qu'un banal rendez-vous dans un restaurant, n'est-ce pas ?

Glissant la main dans sa poche de veste, il en sortit deux lampe-torche puissantes. Il en tendit une à Autumn.

— Un dîner dans les catacombes, c'est tellement Paris, reprit-il avec une once de sarcasme. Bien entendu, si vous avez trop peur, il vous est encore possible de refuser l'invitation.

Il plongea un regard perçant dans le sien, en dépit de la faible luminosité dans la ruelle. Puis, il consulta la montre à son poignet dans un mouvement élégant.

— Il est en retard, remarqua-t-il d'un ton pincé.

Laissant sa phrase en suspens, il expira avec irritation. Moins d'une minute plus tard, le bruit d'une mobylette se fit entendre dans la rue, et le deux roues s'arrêta bientôt à leur hauteur. Le coursier Uber lança à travers son casque :

— Eh ben, j'ai failli pas trouver ! C'est la première fois qu'on me demande de livrer près des Catacombes !

Desmond ne fit aucun commentaire, se contentant de le fixer d'un oeil oblique. Le livreur Uber ouvrit son sac à dos imposant et en sortit la commande : un grand sachet en papier qu'il tendit à Cerbère. Ce dernier glissa un billet de cent euros dans sa main en murmurant :

— Pour votre discrétion.

— Wouah, merci ! J'ai jamais eu un pourboire pareil !

Desmond se retint de lever les yeux au ciel. Le nigaud parlait si fort qu'il ne devait probablement pas savoir ce que le mot "discrétion" signifiait. S'ils avaient été seuls, il l'aurait tué afin de s'assurer de son silence.

Le chauffeur Uber, heureux comme un pape, fit vrombir sa mobylette et disparut à l'angle de la rue dans un panache de fumée malodorante.

Desmond indiqua de plus belle l'entrée des catacombes à Autumn.

— Après vous, mademoiselle Blake.

Il esquissa un sourire, amusé de prononcer ce nom.

— Mieux vaut faire vite, autrement le repas va refroidir.

Il connaissait très bien les catacombes de Paris, pour s'y être rendu à plusieurs reprises au cours de l'Histoire - notamment lorsqu'il avait fait croire à une dizaine d'aristocrates qu'il allait les aider à s'enfuir, lors de la Révolution française, alors qu'en réalité il les avait menés à une foule de citoyens fous furieux. Il avait tellement ri en voyant ces imbéciles en perruque poudrée se faire trucider de tous côtés par le peuple !

Bien entendu, il ne comptait pas emmener Autumn à l'endroit où il avait laissé madame Levaux, la documentaliste de Winter. Les catacombes étaient vastes. Il connaissait un endroit élégant et empli d'une sombre poésie, idéal pour dîner en toute tranquillité.
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soin de moi ? »


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« Ca c'est un gentil
toutou... »


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________________________________________ 2022-02-03, 08:28

Bienvenue dans mon nouveau monde...
Gentil toutou !
▼▲▼

A force de cotoyer les hommes, j'ai appris à comprendre leur façon de fonctionner. Ce qu'il faut savoir sur eux, c'est qu'ils sont beaucoup plus sensibles qu'on peut l'imaginer. Simplement, ils ne le montrent pas. Ou pas toujours. A dire vrai, si ils vous le montrent, ça peut paraître parfois un peu beaucoup gênant.

« Tu es la plus adorable de toutes les femmes que j'ai rencontré. Tu as réussi à me faire extérioriser tellement de choses. Parler avec toi ça m'a ramené dix ans en arrière. »

Ce jour là j'étais allongé dans un lit, un drap recouvrant ma nudité. Hector - ne plus jamais sortir avec quelqu'un qui a un prénom comme ça - venait tout juste de me ramener dix ans en arrière. Quand lui en avait 9 et que sa mère lui racontait sans doute encore des histoires avant de l'endormir. Trouvez quelque chose de mieux pour vous caser votre coup... bien entendu, je l'avais pris dans mes bras et il avait... pleuré pendant cinq bonnes minutes qui m'avaient paru interminables. Je ne l'avais plus jamais revu et heureusement pour moi !

Les hommes ont un soucis d'attention. Parfois ils en manquent, comme Hector, mais très souvent, ils ont un très grand problème pour se concentrer et du coup ils n'écoutent plus du tout ce que vous dites, voir, ils mélangent leurs propres propos.

« ...comédie. Les drames c'est pas trop mon genre. »

« Ah ouais. Et du coup tu aimes manger quoi ? »

« Des lasagnes. J'aime bien ça. »

« Parce que j'ai un pote qui vend quasiment que ça sur internet. »

« Quoi ? Des lasagnes ? »

« Non. Des gameboy. Je t'en parlais avant. »

Ce jour là, je m'étais véritablement demandée pourquoi j'étais allé jusqu'au bout avec lui. Mais bon, au lit il arrivait à se concentrer. D'ailleurs, c'était le seul endroit où ça allait. Je me demandais si il avait fini par trouver quelqu'un. Comment qu'il s'appelait encore, lui ?

J'ai aussi appris que les hommes aiment régler leurs problèmes eux même.

« T'inquiète, elle va passer. »

« Vous avez peut-être un autre moyen de paiement ? »

« Elle va passer ! »

Tous leurs problèmes...

« Je te jure, ça me le fait jamais. Attend, laisse moi deux minutes, ça va revenir. »

Je me demandais encore une fois pourquoi ce jour là j'étais resté à attendre dix bonnes minutes que ça revienne et à regarder Benjamin se donner corps, âme et main pour arriver à obtenir quleque chose de correct à me présenter. Spring avait raison. Je devrais consulter.

Un autre point à savoir, c'est qu'ils aiment la compétition.

« Punaise, c'est... c'est... j'ai pas les mots. »

Je n'aurais pas dû l'écouter ce jour là. Pas dû du tout...

« Les filles... vous... êtes... incroyables ! »

Pas du tout tout tout... et à savoir aussi, c'est que même si ils ne participent pas, ils voient de la compétition de partout.

Plus de temps on passe avec eux, et plus on les comprend. Mais y'en a toujours un pour vous surprendre plus que les autres. C'est ce que j'ai ressentit ce soir là avec une lampe de poche en main, quand un livreur nous apporté notre repas. Il y a des garçons bien différents. Beaucoup plus différents et surprenants que la normale. Et ce sont souvent les plus effrayants. Ceux auquel on s'attend le moins.

Un peu avant ce rencard, j'avais envoyé un texto à Spring. Je voulais lui dire que je ne rentrerais pas pour manger. Je m'étais éclipsé jusque dans les toilettes privées, du Starbuck, réservées au personnel et j'avais envoyé le message.

« Je rentre tard. Bzooo. »

La réponse ne s'était pas faite attendre. Penchant la tête vers mon téléphone, je lisais la réponse de ma soeur.

« Mâle ? »

Un sourire se dessina sur mon visage. J'adorais la façon que Spring utilisait pour communiquer.

« Oui. M'attendez pas. »

Cette fois ci, elle n'avait pas répondu de suite. Ca me laissait le temps d'imaginer à quoi pourrait ressembler la soirée. Un dîner dans un restaurant ou un fast food ? Il avait l'air d'avoir de quoi s'offrir quelque chose de mieux qu'un simple Mcdo, mais en même temps la plupart des garçons invitaient toujours les filles dans ce genre d'endroits. Ca en disait long sur leurs intentions. Savaient-ils seulement que c'était le genre de lieu où on mangeait pratiquement rien, non pas parce qu'on tenait à notre ligne, mais parce que ça nous balonnait l'estomac et nous empêchait de prendre réellement du plaisir ensuite ?

« Pfouais »

Je secouais la tête avant de ranger mon téléphone. Pfouais c'était un mélange de pfiou et de ouais. Ce qui en langage Springien signifiait : « de toute façon j'ai pas le choix, donc fait ce que tu veux ». Je m'observais dans la glace un petit instant. Est-ce que j'avais vraiment besoin de tout ça ? Ce désir constant de devoir plaire ? De devoir sourire aux garçons ? De devoir me retrouver seule à seule avec eux ? Surtout après tous les garçons que j'avais rencontré... Hector, Benjamin, etc... J'étais pas réellement sûre de ce dont j'avais besoin ou non. Je me contentais simplement de ce qu'on me donnait. De toute façon, qu'est ce que je pouvais espérer de plus ? On était coincé tous les trois dans une vie où on tentait tant bien que mal de s'adapter. Et c'était pas tous les jours facile. Il y avait très peu de choses surprenantes et beaucoup de journées ordinaires.

« Tu viens de donner un billet de cent euros de pourboire à un livreur Uber. Tu m'amènres dans les Catacombes de Paris pour un premier rencart. Et tu n'es pas étudiant en histoire. »

Voilà qui résumait bien l'homme qui se tenait face à moi et qui ne correspondait à aucun des critères masculins que j'avais pu analyser et répertorier ces dernières années. J'étais sceptique face à lui. Il n'était pas réel. Je ne voyais pas d'autres explications. N'empêche, un petit sourire s'était dessiné sur mon visage. Un sourire amusé. Je n'en revenais pas que je vivais une soirée pareil. Ici, à Paris. Comme dans les films.

« D'accord. » me contentais-je de répondre en m'engouffrant dans les Catacombes.

Il m'avait laissé passer la première. Heureusement qu'on avait les lampes torches car non seulement vue l'heure on n'y voyait pas grand chose, mais en plus en période de fermeture des Catacombes, il n'y avait que les issues de secours d'illuminées.

Comment avait-il eu la clef pour entrer ici ? Il travaillait dans cet endroit ? Ca expliquait son côté un peu mystérieux et sombre. On ne devait plus avoir toute sa tête en passant ses journées entouré de morts. Et d'ailleurs, on ne devait pas avoir grand chose dans la tête pour s'engouffrer ici avec un parfait inconnu afin de déguster un repas dont j'ignorais ce que contenaient les sacs.

« Tu amènes souvent des filles ici ? » lui demandais-je sans attendre réellement de réponses et sans m'arrêter de marcher.

Etais-je nerveuse ? Il y avait quelque chose qui me disait de fuir. Car il n'y avait personne qui savait où on était et... à en croire mon portable, il n'y avait pas de réseau ici. Car oui, discrètement je l'avais sortit dans le but de prévenir Spring d'où je me trouvais. C'était pas que je ne faisais pas confiance à mon rencard de ce soir, mais tout ça c'était bizarre quand même, non ?

« La dernière fois que je suis venue ici j'avais dix ans. »

Hector ? Qu'est ce que tu fais là ? Pourquoi je me comportais comme lui ? D'accord, ce que j'avais dit était vrai, mais étais-je obligé de parler de moi quand j'avais cet âge là ?

Dans mes souvenirs, on y était venu avec l'école. J'avais appris que les Catacombes descendaient à plus de 20 mètres de profondeur. Ce qui représentait un immeuble à 5 étages. On pouvait s'y perdre si on ne connaissait pas le chemin ou plutôt si on quittait le sentier tracé. Je ne me rappelais plus quelle en était la taille, mais j'avais gardé en souvenir ces longs couloirs avec des têtes sur tous les murs. D'ailleurs, après avoir marché un petit moment, sans entendre le jeune homme prononcé la moindre parole et se contentant de me suivre, je m'étais stoppée. J'avais choisi de m'arrêter à quelque pas d'une sortie de secours.

Faisant face au garçon, j'avais dirigé ma lampe de poche vers le sol pour ne pas l'éblouir. J'observais quelques instants son visage, toujours aussi sceptique qu'au début.

« Je vais être franc avec toi. » débutais-je. « J'avais imaginé un repas rapide dans un fast food, comme l'auraient fait la plupart des garçons. Puis, on serait sans doute allé chez toi. Je n'amène jamais personne chez moi. Ca aurait été un peu étrange, vue comme tu as l'air d'être... étrange, mais agréable. Disons que tu as un corps pas trop mal et un regard amusant. Je m'attendais pas du tout à ça. » ajoutais-je en désignant de ma main qui tenait la lampe poche, tout ce qui nous entourait.

Cela eu pour effet de produire de la lumière tout autour, rendant la scène encore plus particulière. J'avais la sensation d'être observée par toutes ces têtes. Et il y avait un petit vent frais. Heureusement que j'avais pris mon manteau.

« Il y a quelque chose de différent chez toi... » laissais-je échapper en observant toujours le jeune homme.

Mes yeux s'était focalisés sur les siens. Ils avaient quelque chose d’envoûtant. De familier.

« Tes yeux ont l'air tellement plus anciens que toi. »

Je ne voulais pas dire qu'il était vieux. Est-ce que j'étais réellement en train de le traiter de vieux ? Pourquoi ce rencart devenait encore plus zarbi qu'il l'était déjà ?

« Je crois que ça ne me tente pas les Catacombes. Ne le prend pas mal, mais c'est quand même vraiment particulier de m'avoir amené ici, n'est ce pas ? D'autres filles t'auraient prises pour un psychopathe. Tu sais combien y'a de légendes sur des lieux comme celui ci ? Je sais que j'ai un petit penchant pour Sweeney Todd, surtout quand c'est Johnny Depp qui le joue, mais là... enfin tu vois ? Mais l'intention était bonne. Un repas, dans un lieu original... »

On peut dire qu'il s'était montré plus original que la totalité des garçons avec lesquels j'étais sortit. Et qu'il avait été au delà de tout ce que je pouvais imaginer.

« Tu avais choisi quoi comme repas ? »

Est ce que je me posais la question pour savoir jusqu'à quel point il pourrait me surprendre ou juste parce que j'étais affamée, vue que je ne m'étais pas sustenter depuis la pause de midi ? D'ailleurs, mon ventre venait d'émettre un gargouillis, ce qui me laissa échapper un petit sourire.

« J'en reviens pas. Je lui dis que je veux partir et lui envoie un signe contraire. »

Oui, vue que le gargouillis s'était fait entendre, j'avais accusé mon ventre d'être en totale inéquation avec moi.

« Peut-être qu'on peut juste grignoter un petit truc, rapidement, sur le chemin du retour. Ca se tient en main ? » lui demandais-je.

Il était vraiment étrange. Mais qui invitait une fille ici ?? J'avais la sensation de gâcher quelque chose en partant. C'était que dans les films où ce genre de situation se produisait. D'où ils sortait ? Et y'avait quelque chose qui me perturbait au plus haut point depuis le début !

« Dites voir monsieur Blake. Ca fait partit de vos méthodes de drague de vouvoyer les jeunes femmes que vous invitez à manger dans les bas fonds de Paris ? »

Parce que oui, depuis le début il me vouvoyait. Qui faisait ça ? Qui ? Hein ? Sans même vraiment m'en rendre compte, je m'étais approché de lui et j'avais glissé ma main dans la sienne. Je ne savais pas si c'était parce que généralement j'étais attirée par les garçons bizarres, ou si c'était simplement parce que dans cette même main se tenait le sac de provisions. Encore l'appel de l'estomac ?

« Je vais t'embrasser. » lui avouais-je. « Parce que le lieu ne s'y prête pas et pour que j'ai une histoire plus que bizarre à raconter à Daisy. »

La lampe torche me gênait. Je ne pouvais pas agir comme je le souhaitais avec ma seconde main. Du coup, je devais renoncer à lui tenir la main et à être si proche du panier repas. J'avais levé ma main en direction de sa joue, faisant un vas et viens dessus. Une légère caresse. Les hommes aimaient être câliné. Je l'avais remarqué toutes ces années.

« Je ne sais pas si c'est un pari avec quelqu'un. Si tu l'as déjà fait d'amener une fille ici. Ou si tu pensais réellement que ça pourrait marcher. Mais... »

J'arrêtais de lui caresser la joue. Ma main s'était simplement posée paume contre sa joue. Je l'observais dans les yeux. Ses yeux plus âgés. Ses yeux perçants, intrigants, captivants.

« ...ça a un petit effet sur moi. Tout petit. » dis-je en approchant mes lèvres des siennes....



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Let's talk of graves, of worms, and epitaphs.
“Because I'm evil, my middle name is misery.
Well, I'm evil, so don't you
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________________________________________ 2022-02-14, 16:34 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

Welcome to the Blakes La main de Desmond se referma autour du poignet d'Autumn, dont la main était posée sur sa joue. D'un geste à la fois doux et assuré, il l'éloigna. Surprise, la jeune femme ouvrit les yeux, sa bouche formant un "o" invitant au baiser. Leurs visages étaient tout proches l'un de l'autre.

— Si j'avais voulu te sauter, je n'aurais pas déployé autant de moyens.

La phrase, sans appel, était coupante comme du verre. Il avait été quelque peu dérouté qu'Autumn s'offre si facilement à lui ; il ne doutait nullement de sa capacité de séduction, mais l'idée que la fille de Hadès tombe dans ses bras le surprenait. Jamais il n'avait envisagé une telle tournure. Elle était amnésique, par conséquent, tout était possible. Il aurait dû mieux réfléchir à toutes les éventualités.

Fort heureusement, dépourvu de ses pouvoirs, il ne pouvait sentir l'aura de la jeune femme. Aura qui, fortement imprégnée de celle de Hadès, aurait pu l'inciter à profiter de la situation. Après tout, n'était-ce pas une façon de se rapprocher de son Maître, de la plus pernicieuse des manières ? Desmond chassa cette envie en secouant la tête. La personne qu'il avait devant lui était la même qu'il avait tenue dans ses bras, consolée, à qui il avait racontée des histoires terrifiantes pour l'endormir. Même pour lui, tout ceci devenait bien trop tordu.

— Nous ne sommes pas là pour ça, reprit-il d'un ton glaçant, mais je note que ça ne t'aurait pas dérangé de faire ce genre de choses dans des catacombes. Qui est le plus étrange de nous deux ?

Mi-sournois, mi-malicieux, il toisa la jeune femme. Puis, il lui lâcha enfin le poignet, à présent qu'elle se trouvait à une distance plus respectable.

— Le repas ne peut pas être mangé en marchant. Il vient du Cinq. Je suppose qu'aucune de tes conquêtes ne t'a emmené dans un restaurant étoilé. Je craignais que de dîner là-bas te fasse tenir des conclusions hâtives, aussi j'ai choisi un endroit insolite pour déguster notre repas.

... malgré tout, tu en es venue à la même conclusion, acheva-t-il mentalement.

— J'oublie parfois à quel point je suis irrésistible, soupira-t-il d'un ton plus arrogant que navré. En tous cas jamais, ô grand jamais, je n'emmènerai quelqu'un dans un fast food. La viande y est si mauvaise.

Il grimaça de dégoût.

— Et tu devrais avoir plus d'estime pour toi-même. A l'avenir, ne tolère pas qu'on t'invite dans un fast-food. Tu mérites bien mieux. Tous ces hommes avec qui tu t'es accouplée n'ont pas fourni le moindre effort. Ne dis pas le contraire, je le devine. C'est pour ça que tu es déçue à chaque fois, et que tu te donnes si facilement. Tu espères trouver la perle rare. Je suis peut-être cette perle, mais je ne suis pas pour toi.

Ils avaient rebroussé chemin. Une fois de retour dans la rue, Desmond héla un taxi qui s'arrêta à leur hauteur. Il tourna la tête vers Autumn. L'échiquier était en place. Il ne lui restait plus qu'à jouer son meilleur coup. Et pour se faire, il lui fallait amorcer un début de vérité.

— Si je me suis donné tellement de mal pour faire de cette soirée un moment inoubliable, c'est parce que je pense que nous sommes liés. Je m'appelle Blake, comme toi. Nous sommes de la même famille.

Sans la lâcher des yeux, il ouvrit la portière arrière du taxi. Puis, d'un geste élégant, il l'invita à prendre place.

— Je te propose de dîner chez moi. Sans arrière pensée, sans sous-entendu. Un repas cinq étoiles que dégusteront deux personnes civilisées.

Son autre main tenait toujours le sachet en papier contenant leur dîner.

— Je veux seulement comprendre ce qui nous lie. Tu l'as dit toi-même : "Il y a quelque chose de différent chez toi". Tu sens ce lien entre nous, sans parvenir à savoir de quoi il s'agit. Ensemble, nous allons trouver.

La détermination se lisait dans ses yeux. Il demeurait confiant. Si Autumn refusait, il trouverait un autre moyen de la convaincre. Après tout, il avait l'éternité devant lui.
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________________________________________ 2022-02-15, 10:15

Bienvenue dans mon nouveau monde...
Gentil toutou !
▼▲▼

Comment imaginer qu'on n'est pas en cause quand un homme refuse nos avances au lit ? Pour le sexe, les hommes sont toujours prêts, n'est ce pas ? Généralement, et ça arrive très très rarement, quand ils disent non à une relation sexuelle, c'est qu'ils ont une idée en tête. Mais que pouvait-il avoir en tête autre que de m'amener dans les Catacombes pour une partie de jambe en l'air ? A quelles pratiques douteuses se prêtait-il ? Étrangement, j'avais la sensation au vue de ses dires que la seule chose qu'il attendait de moi, c'était de l'abstinence...

J'ai déjà eu des refus. Ce n'est pas la première fois. Mais ça s'explique toujours d'une manière simple. Le mec souffre de dépression. Il n'est pas sûr d'y arriver. Dans ce cas, un petit coup de pouce et des... regrets. Desmond ne semblait pas souffrir de quoi que ce soit. A moins qu'il était question d'un soucis de plomberie ? J'avais baissée les yeux en direction de son pantalon. N'ayant pas une vision à la superwoman, je ne pouvais pas vérifier si ça venait de là. Ou alors j'étais simplement allée trop vite et il n'était pas prêt ? C'était difficile d'imaginer cela. Pourquoi m'avait-il dragué et amené ici ? Il en pinçait plus qu'il devrait pour moi et il ne veut pas que notre relation se résume à une partie de jambe en l'air ? Vue qu'on ne se connaissait pas du tout, je ne pouvais pas imaginer cela.

Je m'étais souvent posée la question au début, de comment on pouvait faire corps et corps avec quelqu'un qu'on ne connaissait pas. Les premières fois, il m'avait fallu un peu de temps. Certains garçons allaient trop vite. A peine vous sortiez avec eux, qu'ils se mettaient à vous prendre la main, vous embrasser de partout, vous relever votre petite culotte. C'était parfois bien trop speed ! J'avais déjà refusé, moi aussi, comme tout le monde. Parfois il faut mieux connaître la personne avant d'amorcer une relation physique. Soit. Alors essayons de mieux connaître monsieur... Blake ?

Je le laissais me parler, m'expliquer ses raisons. Ca m'avait un peu titillé sa façon de me parler. De me dire clairement que si il voulait me "sauter", il n'aurait pas déployé autant de moyens. Qu'est ce qu'il avait fait de si extraordinaire ? Juste un petit repas dans un lieu insolite. On ne pouvait pas dire qu'il avait déployé autant de moyens que cela... qui plus est, il sous entendait quoi par là ? Que pour me "sauter", il suffisait de m'accoster à mon travail ? Qu'il aurait pu arriver à me courtiser dans les toilettes du Starbuck ? Je n'avais pas trop apprécié cette partie là...

Ni le fait qu'il me prenait pour une cinglée en me répondant de son ton glaçant, que ça ne m'aurait pas déplu de faire cela dans les Catacombes. C'était moi ou le côté gentleman laissait place à un être désagréable ? Et vue ses propos qui suivirent, désagréable, mais aussi arrogant et imbus de sa personne...

La suite fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Je m'étais contenue pendant tout le chemin retour, aussi bref qu'il avait été. Tout comme ma relation avec lui...

Il trouvait que je méritais mieux. Que je ne devrais pas "m'accoupler" avec le premier venu qui ne fournissait pas le moindre effort. Pourtant à l'entendre, lui il en avait fourni beaucoup et ça n'avait pas aboutis à ce que je voulais pour autant...

Il sous entendait ou plutôt disait clairement que j'étais déçue à chaque fois parce que je me donnais facilement. Me prenait-il pour une pute ? Je me donnais pas au premier venu. Je ne passais pas ma vie à cela. Il m'arrivait de croiser des regards et de sortir avec des garçons sans pour autant passer par là !

Et en plus il me narguait ! Je cherchais, toujours selon lui, la perle rare qu'il était apparemment, mais pas pour moi ? Ca voulait dire qu'il était déjà avec quelqu'un ? Que je n'étais qu'un amuse gueule ? Je ne sortais pas et ne couchait pas avec les gens maqué ! Il me prenait une fois encore pour qui ?!

Un Blake ou pas un Blake, ça ne changeait rien. Ce n'était qu'un nom. Il n'y avait aucun mystère à percer. La seule chose qui le titillait et qui m'avait titillé, c'était ce qu'il avait entre les jambes. Un désir primaire. Pas une quelconque part mystique de je ne sais quoi !

J'avais très bien compris ce qu'il voulait. Avoir le dessus, c'était tout. M'amener dans les Catacombes ne lui avait pas suffis. Il fallait m'amener chez lui. Me "sauter" dans son domaine, son Royaume. Peut-être même en filmant la scène ou on m'attachant. Ce mec était bizarre. Bien plus que tous ceux que j'avais rencontré jusque là ! Et il pensait que je sentais ce lien entre nous ? Bien entendu que je le sentais ! La preuve, je lui avais souris. Je m'étais approché de lui au lieu d'entrer dans le taxi. Et je lui avais donné un coup de genou bien placé ! Si j'avais encore mes souvenirs de cette vie passée, j'aurai dit : et de deux ! Mais cette fois ci, c'était mérité !

*

« J'étais hors de moi ! J'aurai peut-être pas dû, mais c'était mérité ! » me justifiais-je en nouant mes cheveux sur le côté d'un geste nerveux.

« Mouais... » lâcha Spring, les fesses appuyée contre le lavabo.

On était en état de guerre. Une grande discussion avec Spring, qui était à la maison quand j'étais rentrée - bien trop tôt - et Daisy qui nous avait rejoins après avoir reçu mes textos et pensant que je m'étais faite agressée.

« Il a vraiment dit sauté ? »

« Il a surtout tenté de me psychanalysé avant de m'amener chez lui pour je ne sais trop quoi faire. Tout ça en prétextant qu'on a le même nom de famille. »

« Ah oui, c'est un énorme mystère à résoudre. Tu veux qu'on fasse des recherches ? Qu'on aille à la bibliothèque ? Je peux me libérer le week end. »

Elle ironisait et j'aurais fait pareil à sa place. Ce mec était fou ! Il n'y avait pas d'autres explications.

« Le soucis c'est que tu as ce sentiment d'inachevé et ça te ronge. Je comprend. »

Pas vraiment. Enfin si, un peu. Mais le véritable soucis c'est qu'il n'aurait pas du apparaître comme ça dans mon existence. J'étais un peu trop obnubilé par certaines choses, notamment les êtres bizarres qui me tombaient dessus. Ca m'arrivait si souvent et j'avais un mal fou à m'en détacher à chaque fois.

« Tu cherches trop l'impossible et c'est pas bon pour toi. Faut arrêter de vouloir t'accrocher à tout ce qui est nuisible. »

« C'est toi qui m'a dit de répondre à ses avances au Starbuck. » lui rappelais-je.

« D'où le fait de t'arrêter de t'attacher à tout ce qui es nuisible. » répondit-elle en se pointant du doigt avec un petit sourire.

Je lui rendis. Elle était incorrigible.

« Attendez, pause ! » lança t'elle. « Peut-être qu'on s'y prend mal. Qu'il faudrait tenter une autre approche ? La coucherie c'était une bonne idée. Mais il y a quelque chose qui le bloque. Son désir de plaire ? De prendre ? Là c'est du donné facile. Lui, ce qu'il veut, c'est quand c'est difficile. »

Je ne répondis pas. Je ne pouvais pas répondre.

« On a eu Winter. On a eu Spring. Et on a tenté avec Autumn. Ce qu'il faudrait maintenant, c'est lui donner ce qu'il veut, mais qu'il ne peut pas atteindre. Il va lui falloir quelque jours pour cela. Il ne reviendra pas de suite. Mais il ne lâchera pas l'affaire. » acheva t'elle d'un air triomphant.

Elle avait une idée en tête et je l'ignorais totalement.

« On reprend. » dit-elle, tandis que je croisais son regard.

« Tu n'es pas nuisible. » lui répondis-je. « Mais c'est pas pour autant qu'on ressortira ensemble toutes les deux. »

C'était à mon tour de la taquiner.

*

« Je vais devenir comme toi ? » me demanda la petite fille. « Parce que tu es très belle ! »

Je secouais la tête. J'avais eu une absence, juste un petit moment. Ca m'arrivait parfois quand j'étais trop fatiguée. Et ces derniers jours, je n'avais pas beaucoup dormis. Heureusement qu'on avait inventé le maquillage. Car venir au boulot avec une sale tête, ce n'était pas conseillé. Tous les clients finissaient par nous demander ce qui n'allait pas et on n'en finissait plus. Surtout que ça avait tendance à énerver notre manager. Du coup, j'avais opté pour un surdosage de maquillage. Heureusement, j'avais tout ce qu'il fallait chez moi.

« Un carrot cake avec, c'est bien ça ? » redemandais-je au client avant de voir par la baie vitrée que Daisy venait de sortir et qu'elle s'approchait d'un jeune hom... de lui...

Il était revenu. Et je ne pouvais pas quitter mon poste pour aller l'empêcher de lui parler. Je ne pouvais pas entendre non plus ce qui se disait, de là où je me trouvais.

*

« Alors c'est toi le Desmond Blake ? » lui dit-elle. « Je me rappelle de quand tu es venu ici la première fois. Celle où tu as dragué mon amie pour finalement te comporter comme un imbécile avec elle. Enfin... elle t'as bien rendu la pareil à ce qu'elle m'a dit. » ajouta t'elle en penchant la tête vers son entre jambe. « Tu es revenu pourquoi ? Percer un mystère avec elle ? Revenir sur ta décision de ne pas la "sauter" ? Ou juste parce que t'as soif et qu'il n'y a aucun autre Starbuck à moins de dix kilomètres ? »

Elle cherchait peut-être à le faire fuir. Avais-je envie qu'il fuit ? Je voulais lui parler, ça c'était sûr. Non pas pour m'excuser de lui avoir donné ce coup, mais simplement pour comprendre ce qu'il cherchait réellement. D'ailleurs, le voir revenir et imaginer qu'il espérait obtenir tout de même ce qu'il souhaitait de moi, c'était pas très rassurant. Je me demandais ce que Daisy lui disait...

« Tu sais, les gars de ton genre j'en ai vue des tonnes. Ils pensent pouvoir tout contrôler, tout maîtriser et surtout tout obtenir. Mais tu sais quoi ? »

« Vous désirez ? » demandais-je au client.

« Il y a quelque chose que tu n'auras pas. »

« Excusez moi ? Je n'ai pas bien entendu. » ajoutais-je, trop concentrée sur ce qui se passait dehors pour être concentrée sur mon travail.

« C'est elle. Elle est bien trop parfaite pour toi. Et t'es bien trop bizarre pour elle. Alors le mieux que tu as à faire, c'est de partir d'ici et d'oublier qu'elle existe. Parce que sinon... »

« Une caisse de quoi ? » l'interrogeais-je, avant de me rendre compte de ce qui était en train de se passer sous mes yeux.

« ...tu... »

Une détonation se fit entendre. Je n'avais rien compris, rien vue venir. J'étais beaucoup trop concentré sur le mec bizarre et mon amie. Le client qui venait de se présenter face à moi m'avait demandé la caisse et je n'avais pas réagis. Il pensait sans doute que je le prenais de haut ou que je ne voulais pas coopérer. Je revoyais le regard du manager juste à côté de moi, qui avait totalement bugué. Il lui aurait sans doute donné ce qu'il voulait lui, et il n'aurait rien dit si je l'avais fait. Mais au lieu d'agir, je m'étais contenté de faire répéter cent fois au type, ce qu'il voulait. Le coup était sans doute partit tout seul. Et je commençais à avoir chaud... très chaud...

En plus j'avais fait une tâche sur mon haut au niveau du ventre. Une petite tache rouge. Du Ketchup ? Même si on n'en avait pas ici.

Mon regard avait croisé celui de Daisy, qui de là où elle se trouvait et alerté par le bruit, avait tournée la tête dans ma direction. J'étais à deux doigts de tomber. Quelque chose de très lourd me compressait le cerveau. J'avais la sensation que tout tournait autour de moi, sans réellement comprendre d'où ça provenait et ce qui m'arrivait.

« Libérez le chien. » laissa échapper Daisy, même si de là où je me trouvais, je ne pouvais pas l'entendre. « Libérez le, maintenant ! » ajouta t'elle avant de se tourner vers Desmond. « Tu attends quoi ? Elle a besoin de toi ! » lui lança t'elle, tandis qu'il devait sans doute petit à petit sentir des petits changements dans son corps.

A part la téléportation, sans doute que le restant de ses pouvoirs lui était revenu... du moins pour un court moment...


CODAGE PAR AMATIS

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Desmond Blake
« I am the perfect devil.
Tell me how bad I am. It makes
me feel so good. »

Desmond Blake

| Avatar : Rami Malek *o*

Welcome to the Blakes ♠ AUTUMN 6j3x

Let's talk of graves, of worms, and epitaphs.
“Because I'm evil, my middle name is misery.
Well, I'm evil, so don't you
mess around with me.”


Welcome to the Blakes ♠ AUTUMN Dc03



| Conte : Intrigue divine sauce titanesque avec soupçon de mal de crâne
| Dans le monde des contes, je suis : : Cerbère, le fidèle et redoutable chien à trois têtes

| Cadavres : 1682



Welcome to the Blakes ♠ AUTUMN _



________________________________________ 2022-02-23, 20:39 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

Welcome to the Blakes Desmond avait hésité à revenir la voir. Il n'avait pas pour habitude de s'écraser face à une personne qui l'avait insulté. Autumn l'avait atteint à un endroit sensible de son anatomie, et s'il n'y avait eu que sa fierté en jeu, jamais il n'aurait remis les pieds à Paris. Seulement voilà : il devait dénouer le mystère qui entourait la jeune femme. Afin de satisfaire sa curiosité, mais surtout, de la corrompre. Il en avait doublement envie depuis qu'elle avait osé commettre son geste impardonnable. L'utiliser contre Hadès était son obsession. Tôt ou tard, il y parviendrait. Il avait peut-être mal joué la carte des catacombes, mais il avait d'autres atouts dans sa manche. Autumn n'était pas insensible à son charme, et bien qu'elle ait montré son mécontentement, elle était suffisamment curieuse et audacieuse pour se laisser prendre dans un nouveau piège.

Aussi, il se posta tel un conquérant devant l'entrée du Starbucks où la jeune femme travaillait. Il n'avait nullement l'intention d'en franchir le seuil. Il préférait la dérouter en restant au-dehors, tout en la fixant. Cela eut l'effet escompté : dès lors qu'elle le remarqua, depuis le comptoir, elle lui jeta des oeillades appuyées.

Cependant, ce fut sa collègue blonde qui le rejoignit dans la rue. Surpris, Desmond n'en montra rien. Il garda un visage impassible tandis qu'elle lui servait un monologue exaspérant sur ce qu'elle pensait de lui. Il finit par s'autoriser un soupir las. N'avait-elle rien de mieux à faire ? Il était bien décidé à l'ignorer en lui clouant le bec par une phrase bien sentie, mais une détonation coupa court à toutes ses idées de provocation. Suivant l'origine du bruit, il tourna la tête vers la vitrine. Autumn, l'air hagard, avait une tâche rouge qui s'élargissait sur son ventre. Elle titubait.

Stupéfait, il entendit alors la blonde en face de lui prononcer ces mots étranges :

— Libérez le chien. Libérez le, maintenant !

Ces propos le concernaient directement. Il en était persuadé. Il en eut la confirmation quand elle ajouta à son endroit, paniquée :

— Tu attends quoi ? Elle a besoin de toi !

Il se débattait avec plusieurs priorités à la fois. Il remua les doigts, sentant soudain ses pouvoirs lui revenir, même si la téléportation lui faisait toujours défaut (il aurait voulu apparaître près d'Autumn mais cela lui fut impossible). Il lança un regard interrogateur à la blonde avant de se précipiter à l'intérieur du coffee shop. L'agresseur, alerté par la sonnette de la porte d'entrée, pivota aussitôt vers lui et pointa son arme droit sur son coeur.

— N'approche pas ! le mit-il en garde, mais sa main tenant le pistolet tremblait.

De toutes façons, Desmond demeurait sourd aux ordres. Le sang battait furieusement à ses tempes. Cet inconscient allait regretter d'avoir levé la main sur Autumn...

A vive allure, il se précipita vers lui. L'homme, paniqué, vida son chargeur mais fort heureusement, il n'était pas bon tireur. Cerbère évita les balles. Tandis qu'il comblait l'espace entre eux, des griffes redoutables prirent forme au bout de ses doigts. D'un geste ample et assuré, il ouvrit l'agresseur de haut en bas. Ses tripes jaillirent hors de son ventre avant qu'il ne tombe à genoux, lançant un regard affolé à Desmond qui l'ignora. Les gens présents dans le Starbucks poussèrent des cris terrifiés. Certains en profitèrent pour fuir.
Le pistolet de l'homme glissa à plusieurs mètres de lui à l'instant où il tomba au sol, inerte, dans une mare de sang.

Desmond sauta par-dessus le comptoir et trouva Autumn par terre, à demi consciente. Il s'approcha et plaça doucement sa tête sur ses genoux. Une fois encore, la tentative de téléportation fut un échec. Pestant intérieurement, il invectiva un employé :

— Appelez les secours !

— Dé... déjà fait, balbutia l'employé tout en reculant prudemment.

Il faut dire que Desmond, qui venait de donner la mort avec une facilité déconcertante, inspirait davantage l'effroi que la reconnaissance. La tête penchée vers Autumn, il caressa sa joue, y laissant une traînée ensanglantée.

Puis, il se redressa, en prenant soin de poser doucement sa tête sur le sol. Et braqua le regard sur la blonde, au-dehors. Il allait avoir une petite conversation avec elle. Puisqu'il ne pouvait rien faire de plus pour Autumn - il enrageait de devoir les mortels gérer eux-mêmes et venir la sauver - autant s'occuper de la seconde priorité.

Il marcha droit vers elle d'un pas vif et menaçant. Tout aussi rapidement, il la saisit à la gorge et la plaqua contre la vitrine qui émit un bruit de protestation.

— Il est temps de me dire tout ce que vous savez, susurra-t-il tout en plantant un regard d'acier dans le sien. Si j'étais vous, je serais concise et précise.

Il était bien décidé à la démembrer dès qu'elle lui aurait fourni toutes les informations importantes, car il n'appréciait pas qu'on se moque de lui. C'était à elle de choisir : soit elle racontait tout et elle aurait une mort relativement rapide, soit elle tentait de résister et elle souffrirait à un tel niveau qu'il en salivait par avance.

Hélas, il dut bientôt revoir ses menaces à la baisse. Ses griffes se rétractèrent et il sentit ses pouvoirs l'abandonner à nouveau.

— Non... grogna-t-il.

Il planta un regard hargneux dans celui de la blonde, qu'il maintenait toujours par la gorge, avec toute la force qui lui restait. Cependant, il perçut peu à peu quelque chose de déplaisant. Une faiblesse l'envahissait. Perplexe, il tituba. Une chaleur se répandait au niveau de son ventre. Baissant les yeux, il se rendit compte qu'il perdait du sang. Une balle avait dû l'atteindre, en fin de compte. Malgré tous ses efforts, il fut contraint de relâcher la blonde. Sa vision devenait floue. Il luttait férocement contre son propre corps qui l'abandonnait, ayant perdu toute capacité divine. Il finit par tomber à genoux, les mains plaquées sur sa plaie de laquelle s'écoulaient des filets vermeils. Après un dernier regard mauvais en direction de la blonde, il s'écroula au sol.

*

Il se réveilla en sursauts. Aussitôt, il voulu se redresser mais quelque chose l'en empêcha. Penchant la tête, il s'aperçut que ses poignets étaient attachés à des sangles fixées sur le lit dans lequel il se trouvait. Il tira dessus, sans succès. Agacé d'être retenu par des objets aussi insignifiants, il étouffa un grognement de frustration. Sa tête retomba brusquement sur l'oreiller. La pièce qu'il occupait était exiguë, pourvue d'une unique fenêtre minuscule à barreaux.

C'est alors qu'une porte s'ouvrit. Un homme en civil entra, mais Desmond perçut qu'il s'agissait d'un membre des forces de l'ordre. Merveilleux... On l'avait placé en détention.

— Cessez de gesticuler, lui conseilla le policier. Vous allez arracher les points de suture.

Du menton, il lui indiqua le bandage au niveau de son ventre. Avec irritation, Desmond se rendit compte qu'il ne portait plus son élégant costume sur mesure mais un tee-shirt informe ainsi qu'un pantalon de seconde main. Effectivement, il sentait quelque chose gratter au niveau de son abdomen. Plus il se démenait, et plus cela tirait, au point de brûler. Ses chairs récemment écartées par l'impact de la balle peinaient à cicatriser. Il détestait cette situation.

— Relâchez-moi immédiatement. Vous allez le regretter, articula-t-il avec tout le calme dont il était capable.

Le policier haussa un sourcil peu impressionné.

— N'aggravez pas votre cas, conseilla ce dernier.

Desmond laissa échapper un soupir contrarié. Il se trouvait toujours à Paris, c'était évident, puisque ses pouvoirs n'étaient pas revenus. Les yeux rivés au plafond, il décida de changer d'angle d'attaque. Avec autant de tact que possible, il déclara :

— De quoi suis-je accusé ? N'ai-je pas empêché un malfaiteur de commettre un vol ?

— En effet. Ce qui me dérange, c'est la façon dont vous vous êtes débarrassé de lui. Vous l'avez ouvert en deux, de l'abdomen au menton, sans aucune difficulté.

— Vous exagérez.

— La dizaine de témoins est unanime.

— Les témoignages sont rarement fiables. Une personne dira que le feu était vert alors qu'une autre prétendra qu'il était rouge.

— Je le répète, les témoins sont unanimes. Aucune arme blanche n'a été retrouvée sur les lieux. Il vous suffit de me dire comment vous avez fait, et nous trouverons un arrangement. Vous n'êtes pas incriminé.

Desmond n'avait pas de temps à perdre.

— Comment va Autumn ?
s'enquit-il. La fille qui a été blessée.

— Répondez à ma question et je vous dirai ce qu'il en est.

Il serra les poings et tira une nouvelle fois sur les sangles. A contrecoeur, il inventa d'un ton mauvais, en s'évertuant à ne pas paraître ironique :

— Un des témoins se sera sûrement enfui avec mon katana. Il vaut extrêmement cher.

Le policier l'observa sans ciller.

— J'ai tout mon temps. Vous finirez par me dire la vérité.

Sur ce, il se détourna et quitta la pièce, plongeant Desmond dans la solitude. Il lui fallait un plan de toute urgence pour se sortir de cette situation. A force de s'acharner sur les sangles, peut-être pourrait-il s'en libérer ? Et ensuite ? Sa porte était sûrement gardée. Chaque chose en son temps. Maudissant la capitale française, il serra les dents et focalisa toute son énergie sur les sangles.
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Autumn Bowman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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Welcome to the Blakes ♠ AUTUMN 0vcv

« Tu prendras toujours
soin de moi ? »


Welcome to the Blakes ♠ AUTUMN Gl3w

« Ca c'est un gentil
toutou... »


| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : La fille de Hadès & Merida !

| Cadavres : 42



Welcome to the Blakes ♠ AUTUMN _



________________________________________ 2022-03-04, 12:17

Bienvenue dans mon nouveau monde...
Gentil toutou !
▼▲▼

Elle était entrée dans la pièce où se trouvait, sanglé, Desmond. Elle avait dit à l'homme qui se trouvait là, de les laisser seuls. Puis, elle s'était approché du prisonnier - si on pouvait l'appeler ainsi. Elle l'avait observée quelques instants. Il avait tenté de se détacher mais sans succès. Elle n'ignorait pas sa force. Sans doute pour cela qu'ils avaient prises toutes ces mesures.

« Desmond. » laissa-t'elle échapper. « Ca n'était pourtant pas quelque chose de difficile à accomplir. » ajouta t'elle. « Il y a un très fort lien qui vous unis tous les deux. Sans doute parce qu'elle est totalement accroc à son chien depuis quelle est toute petite. Qui ne le serait pas, n'est ce pas ? Bien bâtis... plutôt robuste... et avec des capacités hors normes. » ajouta t'elle en passant sa main sur le bras de l'animal.

Etait-elle attirée par lui ? Le fascinait-elle ? Sans doute. Qui ne serait pas impressionné en se trouvant face au chien des Enfers ? Même si ce dernier avait une apparence humaine.

« Paris est une ville remplie de mystères, n'est ce pas ? Quand on fait quelques recherches sur cette ville, on se rend compte qu'elle dispose de pas mal de secrets. Faut juste s'attarder sur chacun d'entre eux. » lui confia t'elle. « Tu savais que l'arc de triomphe aurait pu être un éléphant géant ? Fallait oser, n'est ce pas. C'était Napoléon premier qui voulait que ce soit un pachyderme dont il y a aurait eu à l'intérieur, un musée consacré à sa gloire. Mais les contemporains ont tellement critiqués le projet, qu'il a changé d'avis. »

Pourquoi elle lui racontait cela ? Ou plutôt pourquoi tous les méchants dans les films aimaient discuter au lieu d'aller droit au but ? Je pensais que c'était qu'à la télévision, mais ça semblait également l'être dans la vraie vie...

Je m'installais un peu plus confortablement dans mon lit d'hôpital. Je m'étais réveillée il y avait quelque heures, totalement réparée. Daisy se trouvait à mon chevet. Et elle m'avait contée une histoire des plus surprenantes. J'aurai pu ne pas la croire - d'ailleurs, j'avais douté d'elle - mais ses preuves, les images qu'elle m'avait montrée, ne pouvait pas laisser place au doute. L'homme qui m'avait emmenée avec lui dans les Catacombes de Paris et qui venait de me sauver la vie, n'était autre qu'un chien à trois têtes... Qu'elle histoire, n'est ce pas ? Mais ce n'était pas le plus spectaculaire. Et comme elle me l'avait annoncée, d'ici, sur cet écran de télévision, du fond de mon lit, je pouvais suivre leur discussion...

« Bien entendu, ce n'est pas le monument le plus incroyable. Celui qui l'est d'avantage est l'obélisque de Louqsor. C'est le plus vieux monument de Paris. Et il se situe en plein coeur de la ville. Tu commences à comprendre ? » lui dit-elle avec un petit sourire en coin. « Quand on a commencé à étudier tout ce qui n'était pas très normal dans ce monde et qui ne collait pas au décors, on a de suite pensé qu'il y avait quelque chose de spécial à Paris. C'est une ville qui revient si souvent dans les histoires. Une ville intemporelle, immortelle... Paris a vécu tellement de choses. Tu savais que l'obélisque est un cadeau du Sultan d'Egypte, Mehmet-Ali au roi Louis Philippe en 1832 ? Il y a tellement de voitures et de gens qui passent devant lui tous les jours en pensant simplement qu'il s'agit d'un monument de l'Egypte antique qui se trouve ici. Mais il y a quelque chose qu'ils ignorent tous... il n'est pas uniquement égyptien. »

Elle lui adressa un petit sourire, avant de lui tourner le dos et de regarder discrètement vers là où se trouvait la caméra de surveillance. Elle m'adressa également un petit sourire. Elle savait que je regardais. Comment aurais-je pu ne pas regarder cela... ? Puis, elle fit quelque pas, avant de reporter son attention sur Desmond.

« Tu avais quel âge ? On était en -1500, ce remonte à plus de 3500 ans. T'en avais quoi ? 1.000 ? T'étais encore qu'un enfant, n'est ce pas ? L'obélisque a été amené du Temple d'Amon à Louxor. C'est l'une des principales divinités du panthéon égyptien. Son nom Imen, signifie "le caché". ou l'inconnaissable". En gros, ça signifie qu'il est impossible de connaître sa véritable forme. C'est un peu comme toi, n'est ce pas ? Enfin, on sait à quoi tu ressembles, mais tu peux te cacher également. Quoi qu'il en soit, c'est grâce à cet obélisque qu'on a pu activer ce qui nous a permis de te cacher, ou de plutôt cacher ce qui se tramait ici au restant du monde et notamment à ceux qui sont à l'origine de cet obélisque. Je te le donne dans le mile Desmond... » ajouta t'elle avec un grand sourire. « Deux dieux avec un ego surdimensionné. Et tu cotoyes les deux assez fréquemment. D'ailleurs, ça remonte à quand la dernière fois que tu as vue Aphrodite ? On l'a un peu perdu de vue depuis quelque temps. Et ça remonte à loin qu'on vous observe tous... qu'on voit ce que vous faites. Mais je te rassure Desmond. Nous ne sommes pas vous ennemis. Et d'ailleurs... »

Elle tourna la tête vers la porte d'entrée. Puis une fois à proximité, elle tapota dessus et quelqu'un entra. Il ôta les sangles de Desmond avant de sortir une nouvelle fois. Daisy lui adressa un petit sourire. A quoi jouait-elle ?

« Si on t'a fait venir jusqu'ici, ce n'est pas pour s'amuser avec toi. On n'a pas envie d'être contre, mais avec toi. Et si tu me laisses le temps de parler avant de t'énerver, car je sais que tu as juste envie de me sauter à la gorge, je suis sûr que tu ressortiras grandit de tout ça. »

Je ne comprenais pas tout. Chaque chose que j'entendais, entraînaient une multitude de questions dans ma tête. Ce qui faisait que je commençais à avoir mal au crâne. La télé se coupa à ce moment là.

« Non ! » laissais-je échapper.

Pourquoi je ne pouvais pas voir la suite ? J'avais envie de beaucoup de choses en ce moment. Retrouver Winter et Spring. Comprendre qui était réellement Desmond et comment tout ce que je venais d'apprendre était possible. Et surtout... savoir pourquoi Daisy m'avait fait subir cela... et qui était-elle réellement ?

La porte de ma chambre s'ouvrit. Contre toute attente, Daisy se tenait derrière la porte. Tout comme Desmond qui la suivait.

« On va continuer la discussion ici, ma chérie, si tu veux bien. »

Je ne m'étais pas encore levée. Savait-elle que j'allais beaucoup mieux ? Elle y était surement pour quelque chose. Je ne ressentais même plus la blessure sur mon côté. A dire vrai, je n'avais pas l'impression d'avoir été blessée... Y'avait il une cicatrice ? J'aurai voulu vérifier et à dire vrai, j'aurai du le faire plus tôt. Mais maintenant qu'elle était là, et lui aussi, je ne voulais pas détourner mon regard d'eux une seule seconde.

« Comme tu le sais déjà, Desmond est Cerbère. Ils ne forment qu'un. Et les dieux existent vraiment. D'ailleurs, tu es la fille de l'un d'entre eux. »

Ce détail là, je l'ignorais. Je voulais ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais elle m'en laissa pas le temps.

« Oui. » dit-elle à Desmond. « C'est vraiment elle au cas où tu te poses la question. Mais ça c'est une très longue histoire. Ce qui nous intéresse pour le moment, n'est pas lié à ce la. »

Elle m'observa une nouvelle fois. Son regard faisait des vas et viens entre Desmond et moi.

« Hadès. Ce sacré Hadès. Il est à l'origine de tout ça, mais de bien plus encore. A dire vrai, il est du genre à faire un peu n'importe quoi et n'importe comment à divers moments dans l'histoire. Et l'une des choses qu'il a faite par le passé, c'est de ce protéger de toi. » dit-elle en pointant du doigt Desmond. « Mais aussi de toi. » ajouta t'elle à mon intention. « Enfin de tout ce qui lui est inférieur. Tous ceux dont il a besoin d'avoir à ses côtés, mais qu'il veut être capable de s'en débarrasser le moment venu, si ils viennent à poser problème ou à être obsolète. »

Elle tourna la tête vers Desmond et s'approcha de lui. Puis, elle posa une main sur son torse. Qu'est ce qui lui prenait ?

« Je ne veux pas dire que tu es obsolète. Mais à ses yeux, tu le seras un jour. Si ça se trouve, ça a déjà commencé. Sasha va bien d'ailleurs ? »

Qui était Sasha ? Comment savait-elle autant de choses sur lui ? Elle retira sa main de sur son torse et poursuivi son monologue. Je reconnaissais bien Daisy. Elle aimait parler et s'entendre parler. Mais c'était la première fois que je ne supportais plus de l'entendre parler...

« La maison intemporelle a été utile pour se débarasser d'un certain caméléon je crois. C'est comme ça qu'il a réussi à obtenir la femme qu'il voulait. Et la fille pour ainsi dire... » ajouta t'il en me désignant du doigt.

Attendez... Hadès et cette femme là étaient mes parents ? J'avais de parents encore vivants... ? Et il avait fait du mal à ma mère ? Où était-elle ? Mais une fois encore, elle ne me laissait pas poser la moindre question...

« L'obélisque, vue sa création, vue l'époque, je pense que c'était pour toi. Ou tout du moins pour te tenir en laisse au cas où. Faut dire que Eris a créé une créature vraiment puissante. Mais comme tu as pu le constater lors de ton séjour ici, il y a un moyen de te maîtriser. La véritable question est... as tu envie de te laisser maîtriser par un dieu qui n'a plus foi en toi ? »

Je ne comprenais plus rien ! De quoi était-il question ? Je cherchais du regard une réponse auprès de Desmond.

« On est tes amis. Ou tout du moins on pourrait le devenir. Et je crois qu'il est temps pour toi que tu nous aides à réparer les erreurs de ton maître... enfin celui que tu appelles ainsi. Car depuis qu'il n'a plus de pouvoirs c'est plus lui qui devrait se prosterner devant toi, n'est ce pas ? Et en échange bien entendu, on t'aidera à notre tour à réparer ses erreurs. Parce que oui, il en a commis envers beaucoup de monde et même envers toi. Je crois que tu es toujours son sou-fifre ? Qu'il te prend et te jette quand ça lui chante ? Qu'il se soucie très peu de ton bien être. Et surtout... j'ai comme l'impression qu'il donne bien plus d'intérêt à une simple larve qu'à un puissant guerrier. C'est pas étonnant que ça va aussi mal dans les Enfers et partout dans les affaires d'Hadès. Voilà ce qu'on te propose du coup... nous aider et t'aider à réparer ses erreurs... Et... ceci. » dit-elle en sortant une seringue de la poche de sa blouse.

Car depuis le début, elle portait une blouse. L'aiguille était protégée, emballée dans un plastique.

« Bien sûr, tu ne vas pas me croire. Je vais simplement te la donner pour que tu puisses l'analyser ou je ne sais quoi. On peut en produire d'autre au besoin. Dès que tu auras confiance, tu pourras te l'injecter. Ca détruiras les cellules en toi qui permettent à l'obélisque de bloquer tes pouvoirs dans un espace restreint qui aurait du être au besoin... une prison. Ne nous en veut pas. Ce n'est pas nous qu'on l'a créé. Et je pense qu'il n'a pas idée qu'on l'utilise maintenant qu'il n'a plus en tête de t'emprisonner, vue qu'il a trouvé un autre moyen de t'avoir à sa botte... »

Ca faisait beaucoup d'informations... beaucoup trop...

« Qui es tu ? » finis-je par prononcer.

Daisy tourna la tête dans ma direction. Elle m'adressait un regard des plus ordinaires. Ca ne semblait pas la perturber ma question. Comme si pour elle, qui elle était, était une évidence. Ou tout du moins n'avait pas d'importance. Mais je voulais savoir.

« Moi ? Daisy, ton amie. Et je ne pèse pas mes mots, car sans moi tu serais sans doute morte dans cet autre monde. »

« Quel autre monde ? » laissais-je échapper.

« C'est encore un peu trop tôt pour évoquer tout ça. Tu as eu ton lot d'informations. La seule chose que tu te dois de savoir, ou tout du moins que toi tu dois savoir... » dit-elle en se tournant vers Desmond. « C'est que elle n'est pas morte comme on veut te le faire croire. Et qu'elle t'aime plus que tout... » acheva t'elle.

Elle se dirigea vers la porte. Voulait-elle nous laisser seuls tous les deux ? Réfléchir ? Qui n'était pas mort ? Qui l'aimait plus que tout ? De quoi elle parlait ? Et pourquoi ne répondait-elle simplement pas à la question ?! J'allais me lever pour insister, mais elle s'était tournée avant de franchir la porte. Elle m'avait adressé un regard, avant de regarder Desmond.

« Si tu veux l'aider à revenir, il faudra te montrer fort. Très fort. Et accepter ce que tu as toujours considéré comme inacceptable jusqu'à aujourd'hui. » poursuit-elle. « Tu n'as pas de maître Desmond. Hadès a perdu toute légitimité sur ton contrôle et ce, depuis bien longtemps. Et il est grand temps que les Enfers et le Tartare ne fassent qu'un. »

Elle se coupa un instant.

« On t'apportera toute notre aide, Desmond. Tu mérites toute notre dévotion. » acheva t'elle avant de nous laisser là.

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