« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Un diner au restaurant… En soit, ça n’avait rien de bien stressant. Sauf quand vous essayez de reconstruire une histoire avec le mec qui vous a fait le plus de mal de votre vie au niveau émotionnel, et inversement d’ailleurs. Donc tout ça stressait la déesse quelque peu. Ainsi que cette histoire d’emménager à deux. Athéna le savait, elle n’était pas prête à ça, mais alors clairement pas !
Déjà qu’ils retentent de se mettre en couple, ça lui fichait la frousse parce qu’elle avait peur qu’une fois encore tout foire et qu’elle ne savait absolument pas comment elle le vivrait. Alors emménager ? Non, pas prête, pas encore du moins. Et dans le même temps elle culpabilisait parce qu’Hermès lui avait avoué qu’il faisait des conneries quand il était seul. Si la brune ne voyait pas en quoi ça changeait véritablement de d’habitude, elle pouvait entendre qu’il avait besoin de soutien, comme un drogué avait besoin d’avoir du monde avec lui pour l’empêcher de replonger. Sauf qu’elle ne se sentait pas d’être à la fois une compagne et un garde-fou. Et qu’elle ne savait pas comment le dire à Hermès.
Cependant, ce n’était pas la préoccupation du moment. Plantée devant son dressing à la colocation divine, la brune se demandait comment elle devait s’habiller. Elle avait choisi un restaurant sympathique, sans chichi ni fioriture, mais du coup cela ne l’aidait pas pour s’habiller. Classe, sympa, confort… La déesse était prête à s’arracher les cheveux tant tout ceci l’agaçait : ce n’était qu’un diner avec Hermès ! Alors oui c’était pour recoller les morceaux mais tout de même, se mettre autant de pression… Ça l’agaçait prodigieusement en fait !
Maugréant dans sa barbe inexistante, Athéna se décida enfin pour un jean, un chemisier blanc, ses bottines à talon et une veste noire en cuir. Elle fit tenir ses cheveux à l’aide d’un chignon, se maquilla très légèrement et souffla une fois que tout fut terminé. Vraiment des fois, elle se prenait la tête pour rien…. Et puis, elle se trouvait classe comme ça, donc ça devrait aller. Si Hermès n’était pas content… Bah tant pis pour lui en fait. Après un dernier regard satisfait au miroir, Athéna se téléporta.
Direction Strasbourg et la place de la cathédrale sur laquelle se trouvait un restaurant bien sympathique : la maison Kammerzell. La guerrière avait découvert ce petit restaurant lors de sa création et depuis elle revenait régulièrement, parfois au restaurant, parfois à l’hôtel affilié. C’était un endroit agréable, en plein cœur de Strasbourg et à deux pas du côté Venise de la ville. À presque 20h, la brune attendait donc Hermès. Elle l’avait prévenu la veille de l’endroit où ils devraient se retrouver, c’est-à-dire aux pieds de la cathédrale. Postée au point de rendez-vous, la déesse attendit quelques instants avant qu’il ne se montre.
- Hey ! Dit-elle avec un sourire en le voyant arriver. Pile poils à l’heure. On y va ? Demanda-t-elle, prête à le guider.
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Hermès
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Au bord du gouffre ! J’étais au bord du gouffre. En réalité, ça ne voulait pas spécialement dire que ça n’allait pas. Il y avait plusieurs façons d’être au bord du gouffre. La plus connue et la plus célèbre, c’était quand on était au fond du fond. D’ailleurs c’était étrange de dire au bord du gouffre alors qu’on était au fond. Non, moi, j’étais littéralement, au bord du gouffre. Enfin, plus exactement, au bord du grand Canyon. Passant une main dans mes cheveux, je réfléchissais en observant le soleil haut dans le ciel. J’étais face à un choix, cornélien. C’est pour ça que j’étais au bord du gouffre. Car il n’y avait pas trente six solutions. Soit, je restais en haut, à observer les actions de ma vie se dérouler sans y prendre complètement part… Soit je faisais le grand saut. « Choix cruel hein ? »
Je parlais à un aigle qui tournait autour de moi. Je levais les yeux au ciel, en faisant une grimace à cause du soleil. J’avais bien envie de le rejoindre. A quoi je pensais déjà ? Ah oui. Athéna. C’était ça, le grand saut. M’asseyant au bord du canyon, je mesurais le pour et le contre. Le pour c’était qu’elle était quand même super canon. Qu’elle était tout ce qui me fallait et celle qui me correspondait peut être le mieux dans ce monde de fou. Le contre… C’était moi. Etais-je assez courageux pour tenir ma promesse ? Celle de ne pas recommencer à fuir ? Je n’en savais rien. J’avais promis ça, stupidement, sans savoir réellement si j’étais capable de m’y tenir. Les jambes dans le vide, je continuais à regarder l’aigle voler. J’aurai pu faire comme lui. Voler et, ne pas y aller. Je soupirai. Me levant, j’enlevais la poussière sur mes vêtements, fait d’un simple jean, d’une paire de basket et d’un t-shirt ACDC. Je tapais dans mes mains, au dessus du vide, comme pour me donner du courage. J’allais y aller. Hop. L’instant d’après, j’étais apparu dans une ruelle, à proximité de l’aura d’Athéna. Je fronçais des sourcils en observant la ville. Je ne la connaissais absolument pas. C’est elle qui m’avait donné rendez-vous ici. « Bonjour … euh… vous êtes qui ? »
Je l’observais en fronçant les sourcils, regardant toujours autour de moi. C’était quand même une bien jolie ville. « J’ai rendez vous avec une jolie femme… C’est peut être vous. »
Je m’avançais. J’avais rien amené. J’étais même pas sûr de venir deux minutes avant. Et puis je savais qu’elle n’était pas non plus une très grande fan des cadeaux banals comme les fleurs. « Vous ressemblez à mon ex ! »
Je fis attention d’être hors de portée de son bras. J’étais pas à une gifle prêt, mais c’était possible que l’histoire se termine ainsi. Mon histoire, aussi brève qu’une baffe de la part d’Athéna. Je levais les mains et j’enlevais mon sourire espiègle de mes lèvres. « Ca va, ça va. On déconne. C’est peut être trop tôt pour en rire. »
J’avais bien envie de l’embrasser. Mais en même temps, on m’avait dit qu’il fallait attendre le troisième rendez-vous. Curieuse idée de ce monde. Surtout que je l’avais déjà embrassé plein de fois. « Alors on fait comment ? On se fait la bise ? On se sert la main ? »
Je fronçais les sourcils. Je ne savais vraiment pas comment m’y prendre. « On m’a jamais invité au restaurant. Enfin, pour me séduire. C’est bien ce que tu cherches à faire non ? »
Je plissais les yeux. Soupçonneux. On était à l’aube du Ragnarok et on ne pensait qu’à batifoler.
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Peut-être qu’elle allait revenir sur son choix initial de laisser une autre chance à leur histoire et le tuer, purement et simplement, avant de faire disparaître le corps dans un baril de fluor pur. Ouais, c’était un sacré bon plan ça ! Ou bien elle prenait sur elle et rentrait dans son jeu un peu idiot mais qui avait le mérite de la faire un peu sourire, bien malgré elle. Athéna en était là de ses réflexions quand Hermès lui dit une phrase qu’elle n’apprécia pas. Fronçant un peu les sourcils, elle attendit qu’il soit assez proche, parce qu’il faisait attention le saligaud, et le pinça au bras en guise de punition dès que l’occasion se présenta.
- Autant le début était drôle, autant ta phrase sur l’ex, tu aurais pu t’en passer. Lui dit-elle en lui tournant le dos, faussement très fâchée.
Puis elle le regarda, franchement étonnée. C’était quoi ces bêtises encore ? Comment ça se serrer la main ? La déesse était complètement perdue, qu’est-ce qu’il inventait cette fois ? Elle n’en avait aucune idée et pour le coup, la brune n’était même pas sûre qu’il fasse n’importe quoi exprès, parce qu’Hermès avait l’air perdu aussi. Finalement, elle roula les yeux vers le ciel, l’attrapa par le col de son t-shirt et l’attira vers elle pour l’embrasser, en faisant attention à ne pas lui déchirer son t-shirt ou à ce qu’ils se blessent mutuellement.
- Voilà, on fait comme ça. Répondit-elle avec un sourire en coin. Mais tu peux recommencer si tu veux, histoire que tu saches bien faire les choses. Le taquina-t-elle. Mais c’est toi qui m’a invité ! Lui répondit-elle, étonnée. Tu m’as dit de choisir le resto… C’était une blague ? Je n’aurais pas dû le prendre au sérieux ? Demanda-t-elle, soudain angoissée d’avoir faire le mauvais choix.
Elle avait peut-être pris les choses trop au pied de la lettre. Hermès n’avait peut-être fait que plaisanter, comme souvent, elle y aurait vu une véritable invitation. La chose n’était malheureusement pas impossible et Athéna espérait vivement ne pas s’être trompée, parce qu’elle ne s’était pas embêtée à réserver le restaurant et surtout à mettre autant de temps à choisir sa tenue pour rien !
- Je croyais que c’était une sortie pour… Pour remettre les choses à plat entre nous, pour recréer une relation… Expliqua-t-elle, mal à l’aise. Mais si tu n’étais pas sérieux, on peut toujours annuler tu sais…
Elle savait que ce n’était pourtant pas la chose à faire, lui donner une occasion de fuir. Mais si réellement il ne s’agissait que d’un quiproquo et qu’elle avait pris ses désirs pour des réalités, Athéna préférait le savoir dès à présent et mettre un terme à tout ça rapidement.
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Hermès
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Je la laissais m’embrasser. J’avais de la chance, je le savais. Elle était immortelle, elle était belle, et on avait l’éternité devant nous. Et puis j’aimais bien quand on me répondait comme ça. Une fois qu’elle eut fini de m’embrasser, je remis mon col correctement et l’observait en souriant. « Hé bien, on va faire comme ça. C’est très bien, comme ça. »
J’hochais la tête ; puis devant sa mine déconfite, je me mis à éclater de rire. Un rire sincère, et tout en reculant je pouvais mieux la contempler avec son visage stupéfait. « Tu devrais voir ta tête ! Non c’était pas une blague. Et je m’en fiche sincèrement, le but c’était juste de passer du temps avec toi. On aurait pu manger Subway c’était pareil. »
Je regardais le restaurant, les mains sur les hanches, ainsi que l’architecture de la ville. C’était plutôt sympa. Pourquoi j’étais jamais venu ici ? Je savais que même dans mon monde, cette ville existait. « Y’a pas vraiment à mettre des choses à plat, j’y ai bien réfléchi. Y’a juste à profiter. Aller de l’avant et oublier le passé ! C’est ce qui y’a de mieux à faire. De toute façon, je crois qu’on parle pour rien dire. »
Je fronçais les sourcils et réfléchissait à la meilleure manière d’expliquer mes propos. Un instant je commençais à être un peu perdu. Mais finalement, j’arrivais à trouver ce que je voulais dire. Ca le faisait, parfois. Souvent même. « Dans le sens où , on est d’accord sur la suite. Et même, planifier quelque chose c’est pas vraiment... »
Je fus interrompu par un des serveurs, qui ouvrit la porte. Son regard se porta immédiatement sur Athéna, qu’il reluqua de haut en bas. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, puis il passa son regard très sommairement sur le miens. « Madame St-James ? »
Je fis une grimace. Je détestais les Français. Avec leurs mauvaises manières et leurs culots de se croire tout permis. Il l’avait reluqué ! J’avais pas rêvé. Il me regarda et m’adressa un regard étrange, puis repassa sur Athéna. « Vous aviez réservé, pour deux personnes. Entrez, laissez moi donc vous débarrasser de votre... »
Je lui jetais mon blouson dans les bras et j’entrais dans le restaurant. C’était la façon d’exprimer mon mécontentement. Une fois rentré, le serveur nous désigna une table. Puis, il nous laissa seul. Je fixais Athéna, et je m’assis brutalement. « Non. Je ne suis pas jaloux. J’aime juste pas qu’on regarde les gens comme ça. Ca se fait pas, c’est tout. T’as vu comment il t’a regardé ? Il veut partir avec toi ce soir ? Mais qui il aille ! On n’est pas marié après tout ! »
Je fronçais les sourcils et je m’enfermais dans la carte. Je commençais à sortir mon téléphone. Ca c’était nouveau et je commençais à apprécier. « Je vais leur mettre une étoile sur Google en précisant que le serveur matte le cul des filles. Comme ça il sera viré… Oh, j’oubliais, on est en France, on peut pas le virer ! »
Je me frappais le front. Oui, j’aimais pas spécialement les français. Mais ça je l’avais déjà dit. Pourtant, j’agissais comme tel. Quand le serveur arriva il commença à dire… « Alors, chère demoiselle, au menu... » « Je veux voir votre responsable. »
J’avais claqué la carte dans un bruit sec, qui fit sursauter les clients autour de nous. Ah ! Ils voulaient du spectacle ?! J’allais leur en donner ! J’étais Hermès, et pas n’importe lequel. Ils allaient comprendre qu’on ne traitait pas ma petite amie comme ça.
Eloise A. St-James
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Un petit sourire en coin se dessina sur ses lèvres face à la réponse d’Hermès. Voilà, c’était simple comme ça et pour une fois, Athéna voulait avoir une relation aussi simple que possible. Elle ne se faisait pas vraiment d’illusion, rien ne serait véritablement simple dans sa vie : elle était une déesse et le Ragnarök approchait à grands pas. Des choix devraient alors être faits et la guerrière n’était pas pressée d’arriver à ce temps-là. Alors elle voulait profiter de la vie en attendant, se dire qu’elle avait le temps de vivre. Après tout, elle était immortelle et Hermès également, alors ça devrait être possible.
- Tâche de t’en souvenir. Recommanda-t-elle sans perdre son sourire.
Sourire qui se fana très vite lorsqu’il fit celui qui avait oublié qu’il lui avait donné rendez-vous. Mais si cela faisait marrer Hermès, cela avait un peu paniqué Athéna : elle ne voulait pas qu’il se sente enfermé dans cette relation et si au final le dieu avait changé d’avis, la déesse tâcherait de s’en remettre. Elle prenait un risque là et cet idiot plaisantait. D’abord vexée, la brune décida de ne pas en tenir compte. À la place elle eut une petite moue contrariée et donna un très léger coup de la main sur le bras du dieu ailé.
- Idiot. Lâcha-t-elle.
Puis elle avança, Hermès à son côté qui tentait de lui dire un truc mais sans vraiment y parvenir. S’ils étaient incapables de mettre des mots sur ce qu’ils ressentaient, ça allait être drôle comme relation…
- Tu sais que c’est ce que je t’ai dit hier n’est-ce pas ? Demanda-t-elle en haussant un sourcil.
La logique n’était pas la même, mais le résultat oui et au final, c’était sans doute la seule chose qui comptait véritablement. Hermès allait ajouter quelque chose quand un serveur surgit en ouvrant la porte. La guerrière fronça légèrement les sourcils en le voyant la détailler de la tête aux pieds. C’était un nouveau celui-là… Athéna venait une fois par an environ, à force elle avait appris à reconnaître les gens. Ce serveur-là ne lui plaisait pas et elle ne manquerait pas d’en faire part au chef de salle quand celui-ci viendrait la voir.
Ceci dit, c’était assez amusant de voir le comportement d’Hermès avec ce serveur. Elle eut un petit sourire en le voyant lancer son blouson à l’idiot mortel et en profita pour enlever d’elle-même son manteau pour éviter qu’il n’ait à s’approcher trop d’elle. Pour le coup, la déesse regrettait d’avoir laissé ses poignards à la maison…
- Evidemment que tu n’es pas jaloux… Répondit-elle calmement, mais un sourire bien présent sur les lèvres. Et j’ai vu oui. T’en fais pas, on règlera ça en partant… Dit-elle en haussant les épaules.
Mais sans doute qu’attendre n’était pas dans les plans d’Hermès. Il sortit son portable pour mettre une critique sur le site internet et Athéna avait son sourire qui continuait à s’élargir, le trouvant franchement mignon à s’énerver comme ça par rapport à elle. Après tout, elle pouvait se défaire de ce mec sans aucun problème, mais c’était touchant de voir quelqu’un le faire pour elle.
- En tout cas, moi je note que j’ai ton autorisation… Lança-t-elle comme ça, histoire de le taquiner.
Athéna était fidèle lorsqu’elle était en couple et ça n’avait jamais changé depuis des siècles. Elle avait bien des défauts, mais clairement pas celui-ci. Le serveur revint, la draguant clairement. C’était compliqué de ne pas sourire alors qu’Hermès était en train de faire une crise : la situation l’amusait mais le type risquait de le prendre pour lui alors qu’il n’était qu’un moucheron aux yeux de la guerrière.
- Et vous feriez bien de vous dépêcher d’aller le chercher. Ajouta-t-elle en lui lançant son regard le plus froid.
Une fois que l’autre fut parti chercher le chef de salle, Athéna regarda son compagnon avec un sourire en coin.
- Tu comptes faire quoi pour défendre ma vertu ? Le questionna-t-elle.
Vertu qui n’avait pas franchement besoin d’être défendue mais bon, c’était le geste qui comptait. Et Athéna l’appréciait à sa juste valeur.
- Rappelle-toi juste que j’aime bien ce resto et que j’y viens souvent. Commenta-t-elle.
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J’avais l’air malin, maintenant. Le serveur alla visiblement chercher le chef de salle. Et Athéna m’observait. Elle avait été d’accord, mais elle venait de m’avertir qu’elle tenait beaucoup à ce restaurant. En gros, elle venait de me tendre un piège, à mon humble avis. Posant avec soin la carte, le chef de salle arriva, haussant un sourcil, visiblement surpris qu’on le demande. « Bonsoir, Monsieur, que puis-je pour vous ? »
Je regardais le chef de salle, puis Athéna. Enfin, je me décidais à prendre la parole, avec mesure bien évidemment. « Votre euh… employé. A décidé visiblement que la compagnie de ma compagne lui serait de bonne compagnie… De manière… euh… déplacé, mais au final, pas tant que ça quand on y réfléchit. »
Je regardais soudainement Athéna, ignorant le regard très surpris du chef de salle qui m’observait, mais qui commença certainement à se dire qu’il était en train de perdre son temps avec moi. D’ailleurs, il prit les devant et déclara tout simplement. « Je vous mets quelqu’un d’autre, et ce dernier ira servir une autre table. Excusez nous monsieur. »
Et il s’en alla. J’allais ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mais je me rendis compte soudain que c’était peut être naze. Que finalement, j’allais… certainement m’enliser. Je retournais ma tête vers Athéna. « Je crois que je suis jaloux. »
En fait, je pensais à voix haute. Je venais effectivement de m’en rendre compte. C’était un sentiment nouveau pour moi. J’avais jamais réellement éprouvé ce genre de chose en des décennies. Ou alors de manière sporadique et certainement pas pour une femme, que j’aimais comme ça. Est-ce que cela voulait dire que j’étais amoureux ? « C’est la première fois que ça m’arrive. »
Je fronçais les sourcils, puis, je me mis à sursauter quand une serveuse s’approcha de nous. J’avais complètement oublié que nous étions dans un restaurant. « Vous désirez boire quelque chose ? »
Je l’observais, attendit la réponse d’Athéna, et déclarait sommairement que je souhaitais la même chose. Le regard perdu dans le vague, je l’observais en la dévisageant légèrement. Pourquoi m’étais-je refusé tant d’année de vivre ce que je vivais actuellement. J’en avais une vague idée, mais je la chassais de mon esprit. Désormais, j’avais décidé de changer. Je souriais légèrement à Athéna. « C’est que tu es magnifique. En fait, le problème, il vient de toi ! »
J’écarquillais les yeux, comme si j’étais sur d’avoir trouvé la solution. Je l’avais trouvé d’ailleurs. C’était elle, qui était bien responsable. C’était évident. La serveuse, ne m’avait fait les même avances. Ca voulait dire que j’allais encore avoir ce problème là. En fait, je n’étais pas tellement content. Et si on me la volait ? Même si elle ne m’appartenait pas. Et si j’osais sous-entendre ça, j’étais mort. « C’est sérieux. Maintenant j’ai peur qu’on te pique ! Tu devrais forcer ton apparence à vieillir. Tu paraîtrais plus moche, et j’aurai moins ce genre de soucis. Ou t’habiller différemment. Des trucs qui te mettent pas forcément en valeur. Même si j’ai l’impression que tout te va... »
Je fis une grimace. Oui, elle était ce genre de personne à qui tout allait. Alors que moi, au contraire je devais choisir soigneusement ma tenue vestimentaire. L’observant toujours, je regardais autour de moi. Beaucoup de regards se tournaient vers elle. Ca commençait un peu à me gêner. En fait, je ne m’en étais pas forcément rendu compte. Pour moi, du moins dans mon monde, Athéna avait toujours été plus ou moins présente. « C’est perturbant. Aphrodite doit te détester ici aussi non ? »
Oui, car chez moi, elle ne l’a portait pas spécialement dans son coeur.
Eloise A. St-James
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Attendant patiemment, Athéna regardait Hermès se dépatouiller de la situation qu’il avait créé tout seul à cause de sa jalousie. Pour le coup, si sa jalousie ne s’exprimait que de cette façon, elle trouvait ça mignon. Bien évidemment, il était hors de question qu’elle le laisse être trop jaloux, mais là, ça lui convenait bien. D’autant plus que la guerrière avait envie de cogner cet idiot de serveur qui regardait les femmes comme des morceaux de viande.
Elle dut se mordre la lèvre pour éviter de laisser un sourire se dessiner sur son visage. Oui, clairement, c’était attendrissant en plus d’être drôle. Heureusement, le chef de salle la connaissait assez, puisqu’il la voyait tous les ans. Aussi quand il rencontra son regard, il comprit qu’il valait mieux stopper tout ce cirque très vite et que son serveur était bien en cause, même si son client était en train de s’emmêler les pinceaux tout seul comme un grand.
- Oui, je crois bien que oui. Acquiesça-t-elle avec autant de sérieux que possible.
C’était fou de ne pas s’en être rendu compte tout de suite. Mais dans le même temps, elle était contente qu’il ait fait son petit cinéma, parce que sinon, elle aurait réglé le cas du serveur à la fin de la soirée et ça n’aurait pas été une partie de plaisir pour l’imbécile. Là au moins, ça avait été vite réglé.
- Il va falloir t’habituer alors. Il parait que ça arrive quand on tient vraiment à quelqu’un. Fit-elle remarquer avant que la serveuse n’arrive. Un verre de gewurztraminer s’il vous plait. Commanda-t-elle à la nouvelle serveuse.
Hermès commanda comme elle, sans même regarder la jeune femme qui le lorgnait lui cette fois. Même si ça agaçait assez la déesse, celle-ci se dit que c’était normal : non seulement son compagnon avait fait un léger scandale, mais en plus il était sexy à regarder. Comment s’empêcher de poser les yeux sur lui ? Bien évidemment, si on le lui demandait, elle nierait avec véhémence d’avoir pensé un truc pareil.
- Ah. On en revient à ça. C’est la faute des femmes. Même si j’apprécie le compliment, franchement, tu penses vraiment que ce sont les femmes, jolies ou non, le souci ? Pourquoi ça ne serait pas les hommes qui pensent qu’ils peuvent nous regarder comme des bouts de viande ? Demanda-t-elle.
Même si la situation l’amusait, la discussion prenait un tour bien sérieux aux yeux de la déesse. Après tout, elle était l’une des premières a avoir lutté pour les droits des femmes… Du coup, ce n’était sans doute pas sûr pour Hermès de s’engager sur cette pente-là… Mais il le découvrirait bien assez tôt.
- Pourquoi les hommes sont programmés pour toujours en vouloir aux femmes quand un autre mec les regarde ? Le questionna-t-elle. Avant de se mettre à rire, ce qui attira bien plus de regards sur elle, évidemment. Je ne m’entends pas bien avec Aphrodite. Déjà de base, ce n’est pas ma meilleure amie avec son comportement capricieux, mais depuis ce qui s’est passé dans ton monde… Le fait qu’elle ait sacrifié un enfant et en plus qu’elle ait obligé Cassandre à le faire à sa place… Cette pouffe aurait mérité de que lui plante l’Epée dans cœur ce jour-là. Dit-elle avec un éclat métallique dans le regard. Alors je vais te dire un truc. Ce que cette pouffe peut bien penser de moi… Je m’en contrefous.
Et le jour où elle pourrait lui planter une arme divine dans le corps, elle le ferait. Sans aucune hésitation.
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Je refermais la carte avec soin. Et j’écoutais les paroles d’Athéna avec une certaine concentration. Oulah… Oulalala…. Dans quoi je m’étais engagé là. J’allais devoir la jouer fine, et j’allais surtout devoir être d’accord avec elle. Je savais que lorsqu’elle partait dans ce genre de discours, il y avait plutôt intérêt à être sur la même longueur d’onde qu’elle ! Je la regardais sans un mot, puis j’eus le GRAND courage de dire. « Non, non t’as raison. »
J’haussais les épaules. J’en savais rien moi, j’étais pas un homme ! J’étais un dieu ! Je comprenais pas trop les mortels sur certains points, comme leur relation avec les femmes et la guerre. Je continuais cependant en expliquant le fond de ma pensée : « Je ne comprends pas les humains de toute façon. J’ai l’impression qu’ils ont peur des femmes, et plus particulièrement dans ce monde là. »
Dans le miens, c’était légèrement différent. L’humanité était aller dans un autre sens, et on avait compris que si de vieux stéréotypes n’étaient pas éliminés, ils ne survivraient pas au Nuage. En revanche, je sentis une véritable vague de froid envahir la pièce quand elle parla d’Aphrodite. Mon coeur se serra, parce que même dans ce monde là, entendre parler comme ça d’elle, me faisait un peu mal. « Tu… Tu devrais pas être si catégorique que ça. »
Il fallait que j’essaie de lui faire comprendre ses agissements. Elle avait manipulé un enfant pour sauver son propre fils. Je n’avais jamais eu d’enfant, mais j’étais certains que lorsqu’on en avait, on était prêt à exterminer l’humanité entière pour les sauver. Mais… Je connaissais les querelles anciennes, très anciennes même qui unissaient les deux déesses. C’était une peine perdue. « Elle reste de notre famille quand même. »
De tous les dieux, je devais être le moins catégorique sur le sujet. Je les considérai tous comme de ma famille. Même Athéna ce qui ; à vrai dire pouvait paraître très, très étrange. Mais avec le temps, nous avions surtout compris que nous n’étions pas de vrais frères. Mais nous étions quand même tous de la même espèce, et nous avions toujours vécus ensemble. « Tu perds ton sang froid, c’est rare ; je pense que la traiter de pouffe une seule fois suffisait largement.. »
Je continuais à regarder la carte, pour le dessert et les boissons d’un air rêveur. C’était vraiment un air que je donnais. Je savais qu’en me lançant dans un sujet pareil, je signais certainement mon arrêt de mort mais bon. Peu importait en soit. Je ne changerai rien de toute façon.
« Peut être qu’elle a une idée pour sauver Elliot. Et sauver Elliot, je te rappelle que c’est tous nous sauver. »
C’était évident. On était tous contre la même personne, ou du moins contre son projet : Chronos. Le but était de rompre à un moment donné l’équilibre et à l’empêcher de devenir ainsi. Enfin c’était que mon point de vu. « Et est-ce que ça t’aurait soulagé de la tuer ? »
Bon. Je prenais un peu la défense d’Aphrodite. Un peu trop d’ailleurs. Certes elle en avait fait beaucoup, beaucoup trop. Mais… elle restait de la famille. Et pour moi, c’était… Particulier. « Je ne la défends pas, ce que je veux dire, c’est qu’on est tous propre au jugement en ce moment, alors que nous allons devoir nous unir. »
Eloise A. St-James
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Des fois, avoir la réputation d’une dure à cuire prompte à répliquer, ça avait ses avantages. Parce que la déesse ne doutait absolument pas que c’était ce qui avait motivé la réponse si coopérative et surtout si rapide d’Hermès. Il faisait bien d’acquiescer, sinon leur diner sympa allait vite tourner en débat féministe.
- Les dieux aussi ont peur des femmes, vous vous écrasez bien vite quand Diane, Victoire ou moi commençons à nous en prendre à vous… Fit-elle remarquer avec un petit sourire.
Bon, ce n’était pas encore arrivé que toutes les trois s’en prennent à un dieu, mais la situation pouvait fort bien se produire un jour et Athéna était sûre et certaine que les filles remporteraient le combat. Sauf peut-être si Hadès s’en mêlait… Mais lui avait une façon si particulière de penser qu’il donnait des migraines à tout son entourage. La brune se demandait encore et toujours comment Hope faisait pour le supporter depuis tout ce temps…
- Tu ne me feras pas changer d’avis sur ce point. Le prévint-elle doucement. Et elle n’est pas de ma famille.
Jamais. Autant Athéna avait fait un effort à l’époque, quand ils avaient été transportés sur les Plaines de Vigrid, autant par la suite le comportement d’Aphrodite lui avait fortement déplu et la brune refusait tout simplement de passer l’éponge. D’autant plus qu’elle se doutait que c’était Phobos qui lui avait volé son Egide, sans doute pour l’offrir à la cougar qu’était la déesse de l’Amour…
- On ne sauvera pas Elliot. Chronos s’est sans doute déjà assuré que ce point de l’Histoire ne puisse jamais changer. Il n’est pas stupide et personnellement, si je maniais le Temps, la première chose que je ferais, ça serait de faire en sorte qu’aucun événement ne puisse survenir et modifier cette renaissance en tant que Chronos. Répondit-elle en haussant les épaules. Quant au fait qu’elle aurait un plan… Le plus simple aurait été de nous en parler. Et encore. Pas forcément à tous. Mais en parler à Diane par exemple, avec qui elle était proche. Fit-elle remarquer. Je ne sais pas si ça m’aurait soulagé… Mais ça m’aurait semblé plus juste. Une vie pour une vie. Surtout quand il s’agit d’un enfant, qu’importe quel enfant c’est. On ne s’en prend pas à un enfant. Jamais.
C’était une règle fondamentale. Et Athéna préférerait crever plutôt que de l’enfreindre, surtout pour sauver sa peau.
- On aurait sans doute pu être unis si elle nous avait fait part de ses projets. Elle ne l’a pas fait, elle a préféré faire cavalier seul. Bah tant pis. On tâchera de se débrouiller autrement. En ce qui me concerne, Aphrodite n’est pas un sujet à évoquer trop longtemps. Franchement, l’idée quand je t’ai proposé de venir ici, c’était de parler de choses sympas, pas de la fin du monde. Lui fit-elle remarquer avec un sourire en coin.
Car comment rebâtir une relation s’ils ne discutaient que boutique tout le long de la soirée ? Non vraiment, ça n’était clairement pas le type de soirée qu’elle avait envisagé. Athéna préférerait sans aucun doute qu’ils discutent d’eux, de ce qu’ils avaient fait durant leur séparation, voire qu’ils discutent de ce qu’ils avaient ressenti suite à leur rupture, le plus calmement possible. Enfin, si seulement cette possibilité était envisageable !