« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le visage, jusqu'à présent très défaitiste, de Honey Lemon s'éclaira subitement quand Adam les libéra, elle et son ami extra-terrestre, du placard dans lequel ils avaient été stupidement enfermés par Callista, juste après qu'elle ait commencé à comprendre que Memphis les avait tous bernée, elle en premier lieu, profitant de sa passion pour la science afin de la manipuler. Cette partie de l'histoire lui restait, métaphoriquement, entre la gorge et Honey s'en voulait beaucoup d'avoir permis, d'une certaine façon, de mettre Neil - ou Buzz, apparemment - davantage en danger, surtout maintenant qu'elle commençait à le connaître. - Adam ! Oh merci de nous avoir trouvés ! J'espère qu'il n'est pas trop tard pour Neil. Si tu savais comme je suis désolée, je me suis faite complètement avoir. Memphis est dans le coup, Callista aussi... On essayait d'aller saboter la fusée et on s'est fait bêtement avoir... Il était rare que Honey soit aussi peu résiliente. C'était probablement parce qu'elle avait été prise au piège par ce qui la passionnait le plus dans ce monde qu'elle s'en voulait autant. Mais la jeune femme savait que ce n'était plus le moment de s'apitoyer sur son sort - elle en avait eu largement le temps dans ce placard où elle avait réitéré ses excuses quatorze fois au petit alien vert avant de lui demander de récupérer un petit flacon dans la poche arrière de son fauteuil qui transportait toujours une armada de composants chimiques. Le tableau périodique des éléments de Lavoisier, en fait. Dans son intégralité, chaque élément rangé dans une petite poche cousue de façon très organisée de façon à reproduire le tableau périodique à la perfection, Honey estimant qu'on était 1) jamais trop prudent et 2) jamais à l'abri de se retrouver dans une situation pour faire des expériences chimiques quand on sortait de chez soi. - Memphis est pieds et poings liés quelque part, donc il n’est plus un problème pour le moment, l'informa Adam qui - et c'est important de le noter - était beaucoup plus concis que Honey (OK c'est pas dur en soi). - Ouf. Et les autres ? Tu sais s'ils vont bien ? - Morgane et Dusty sont partis chercher Jessie donc... j’espère qu’ils vont bien. Un peu amochés. Honey grimaça, désolée de l'apprendre. - Ca a l’air d’aller, reprit Adam en les observant, eux, cette fois. - Oui, on va bien, on a juste été poussés dans un placard qui indiquait "Salle des machines". On devrait aller retrouver les autres et chercher cette salle des machines, je pense. Adam accepta et finalement le petit groupe finit par tous se retrouver dans un couloir. Jessie ne laissa le temps à personne d'en placer une, annonçant tout de go : - Callista est dans le coup ! Neil est en danger ! - Memphis aussi nous a roulés... C'était un éminent scientifique de Star Command mais l'empereur Zorg et ses soldats l'ont kidnappé... Depuis les siens on perdu sa trace, compléta Honey, trop heureuse de pouvoir délivrer, enfin, toute les informations qu'elle avait obtenue en se faisant copieusement avoir. - Ils sont tous dans le coup, il faut qu’on trouve comment saboter la fusée et vite ! renchérit le petit alien vert. Ce dernier se tourna Honey et Jessie et fit tout autant. Honey papillonna des yeux, commençant à se rendre compte de ce qui allait se passer et de la pression qui allait lui tomber sur les épaules. - Comment on arrête une fusée ? Honey réfléchissait à toute vitesse. Elle n'était pas astronaute, elle était astrophysicienne. Elle ne s'occupait pas de faire décoller des fusées mais des objets célestes déjà en orbite. Cependant, elle lisait beaucoup et puisqu'ils manquaient de temps, elle parla beaucoup, faisant profiter à tous du raisonnement en train de s'opérer dans son esprit : - Si c'est l'alarme de la lampe de lancement qu'on entend nous n'avons plus beaucoup de temps. J'ai bien un chalumeau à l'arrière de mon fauteuil mais c'est trop petit pour faire fondre les propulseurs de la fusée. On est bien trop tard pour empêcher le remplissage des moteurs ergols, ça se fait au moins quatre heures à l'avance. Eventuellement il faudrait trouver un moyen rapide de les vider mais sans les faire exploser. Quand Challenger a explosé à cause de la défaillance d'un joint du propulseur d'appoint à poudre droit — adjacent au réservoir externe de la navette - ça a provoqué un départ de flammes, la navette a explosé et les sept astronautes à bord sont morts. C'est probablement encore plus dangereux de tenter quelque chose d'explosif au sol. Et si on veut stopper la séquence synchronisée il faut trouver les calculateurs qui s'en occupent et ne sont potentiellement pas du tout au même endroit que la base de lancement. - Il y a une salle des machines ou autre ? demanda Jessie. - Oui mais pas ici, suivez moi ! s'écria l'alien en les entrainant vers le bâtiment des lancements. Au loin, on ne pouvait pas manquer d'apercevoir la fusée. Elle était majestueuse et impressionnée et Honey aurait sans doute senti son cœur battre d'excitation si les circonstances avaient été différentes. La scientifique cessa donc d'observer la fusée et se concentra sur leur mission. Pendant qu'ils suivaient l'alien, elle continuait de réfléchir à leurs options. Et quand ils trouvèrent enfin la salle recherchée, évidemment elle était fermée à clé. Jessie demanda donc à Adam d'en défoncer la porte (ce qui était totalement dans ses capacités vu comment ils avaient libéré (délivré) Honey et son acolyte vert fluo) et leur permit en presque pas de temps de se retrouver devant un ordinateur aussi énorme que surprenant, muni de quantité de boutons dont elle ne connaissait pas l'utilisation. - Je... Euhm... désolée mais je ne sais pas du tout comment ça fonctionne, ça m'a l'air encore plus complexe que la machine de Turing qui a décodé ENIGMA. S'il y a un manuel d'utilisation, je lis 20 000 mots par minute. Sinon... je ne sais pas trop, si on débranche tout il est possible que ce soit inutile et qu'un autre appareil soit en mesure de prendre la relève - comme un plan B informatique. - Je connais bien ce type de machine, nous avons les mêmes a star Command ! dit l'alien en commençant à pianoter tout en continuant de parler : l’une d’entre elle nous a été volées et je vois que l’ennemi s’en ait allègrement servi... Il restait maître de ses émotions mais était probablement bien énervé par tout cela. Néanmoins professionnel, il appuya sur une sorte d’entrée ce qui déclencha une alarma tonitruante. Jessie se boucha aussitôt les oreilles, de même que Honey. - Qu’est ce qui se passe ?? L'alien était choqué, visiblement surpris par le résultat de la commande qu'il avait tapée. Et pour cause ! Une transmission en direct de l’intérieur de la fusée montrait à présent un Neil qui semblait rigide, les yeux vides et une Callista au sourire mauvais qui saluait la caméra. Manifestement, le petit extra-terrestre avait déclenché quelque chose malgré lui et un compte à rebours qui partait de 20 venait également de s'enclencher. - Callista a l'air de penser avoir gagné mais je suis d'avis qu'il faut la détromper le plus rapidement possible. Malheureusement en vingt secondes... A votre avis on peut emprunter une autre fusée pour les suivre ? Ou reprendre le bus de Memphis ? Adam m'a dit qu'il était KO et comme il nous a trahis je ne me sens pas trop mal si on la lui fait aussi à l'envers. L'extra-terrestre répondit : - Excellente idée Honey Lemon !! Je vais essayer de tracer leur itinéraire ! Tenez moi ça ! Après s'être si grossièrement faite avoir par Memphis et Callista, Honey était incroyablement soulagée que leur acolyte vert approuve son idée et attrapa avec une volonté ferme la banane qu'il veut de lui remettre, ne se posant même pas de question. Les bananes, c'est plein de potassium en plus, cela en faisait un excellent fruit. De son côté, l'alien continuait de pianoter sur l'ordinateur à la vitesse de l'éclair. - Je vais tenter de tracer leur trajectoire ! Venez m’aider il faut appuyer sur ces trois boutons en même temps quand je vous le dis ! dit-il en indiquant les boutons en question, s'étant à peine arrêter de pianoter. - MAINTENANT ! s'écria-t-il après un moment. Honey appuya de toutes ses forces, doutant cependant que la force ait une quelque influence sur la réussite de sa petite participation. Au même moment la fusée décollait. Le visage de Neil s'afficha encore quelques secondes puis l'écran devint noir. - T'en fais pas Jessie, on va pouvoir les suivre, j'en suis sûre et on va ramener Neil sain et sauf et Callista et Memphis ne vont pas s'en tirer comme ça. Ce qui est bien avec les fusées et les autres éléments envoyés par l'Homme dans l'espace c'est qu'on les suit toujours à la lettre même si l'Univers est vaste. Et puis... on a rarement l'occasion de dire "suivez cette fusée" à un pilote. - Je les laisserai pas faire de toute façon, Neil repart avec nous ou je ne repars pas ! décréta Jessie, des paroles que Honey ne pouvait qu'approuver.
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Jessie James
« Jessie never gives up, Jessie finds a way! »
Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...
Edition Août-Septembre 2020
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère
Bon, on avait merdé. Fin de l’épisode, passons au suivant directement plutôt que de se coltiner la publicité à deux balles qui ruine le rythme et reprenons l’histoire. Ou plutôt, le sauvetage – raté – qui n’en était pas un mais finalement si. On devait monter dans une espèce de jouet géant qui pouvait nous expédier dans l’espace… Après un bus pourri pour les conduire à la NASA, est-ce qu’Adam devait vraiment être regardant sur les modes de transport utilisés par des aliens ? Ça ne faisait qu’une expérience de plus, qu’on disait.
En tout cas, lorsqu’on lui demanda de mettre Memphis à l’intérieur, il souleva le corps du faux-ami et le laissa retomber au fond du cockpit, toujours allongé, toujours assommé, toujours mal avisé. Prêtant un énième coup de main à Honey Lemon pour qu’ils puissent ranger son fauteuil à l’intérieur, il se hissa et s’installa dans la seconde rangée de trois sièges, à côté de Jessie. A la gauche de celle-ci, Dusty. Et devant eux, Honey, Morgane ainsi que leur pilote. Pourvu qu’ils n’empruntent pas le même vaisseau au retour, on allait manquer d’une place de ramener Neil sur Terre… Vu qu’il était un faux astronaute dans une fausse NASA, est-ce qu’il avait quand même le droit de piloter un engin pareil ?
Austin s’installa sur son fauteuil, referma le parebrise et alluma les moteurs.
« Attention, la première fois, ça donne envie de vomir… »
Il se tourna soudain vers eux et leur tendit… Des bonbons. Wtf ?
« C’est des bonbons au piment, ça évite les reflux gastriques. »
Pardon ? Mais alors… Attendez, est-ce que Morgane était au courant de ça avant qu’ils ne montent dans la centrifugeuse ?! C’était pour ça qu’elle avait rendu tripes et boyaux et pas lui ? Le prince lui lança un regard à la fois surpris et interrogatif… Sur quel pied il fallait danser, exactement, avec elle ? Non pas qu’il était mauvais danseur mais elle n’avait pas l’air de quelqu’un se souciant de sa santé, même s’ils n’étaient pas aussi en froid qu’ils en avaient l’air. Soit c’était un énorme coup de chance, soit…
« Ça ne sera que la deuxième fois en vingt-quatre heures. »
Répondit-il finalement, prenant le sien et en tendant un autre à Jessie et Dusty.
« Oh moins tu vomiras pas deux fois en vingt-quatre heures ! »
S’exclama son amie en riant, avant de lancer le bonbon dans sa bouche et de porter quasi immédiatement sa main sur ses lèvres, étouffant un gloussement et une grimace en même temps.
« Oh la vache, ça pique fort quand même ! »
Non, sans rire, elle pensait à quoi ? Un têtekipik à côté, c’était de la rigolade.
« C’est pas fait pour être agréable à manger. »
Adam avala son bonbon avec la même sensation qu’un volcan en train de vous couler sa lave dans la bouche et serra les mâchoires pour faire passer le goût fumant… Ça devrait être interdit ce genre de truc. Il posa ses yeux sur Jessie en train de boucler sa ceinture à sa gauche ; elle gardiat le sourire mais ce n’était pas difficile de savoir qu’elle se faisait du souci pour son petit ami. Le voilà expédié droit en direction d’un ennemi qu’elle semblait bien connaître, sans aucune sûreté qu’il resterait en vie…
Adam posa à nouveau sa main vers la sienne et la serra rapidement pour attirer son attention. Lorsqu’elle tourna son menton vers lui, il esquissa un sourire en coin d’encouragement.
« Partners in law, tu te rappelles ? On le retrouvera et on le ramènera. »
Il n’était peut-être plus de la police mais elle restait sa co-équipière.
Lorsqu’Austin appuya sur l’accélérateur, le jouet-volant décolla avec une telle puissance qu’ils furent tous collés à leurs sièges ! L’habitacle commença à trembler légèrement, les lumières devinrent de plus en plus étouffées et peu à peu, la nuit noire laissa place à un ciel étoilé sans aucun nuage ni atmosphère.
L’espace.
Ils y étaient réellement ? Là-haut, à des kilomètres de la Terre ? Vraiment ? Ça paraissait… Insensé. Si on lui avait dit qu’un jour il partirait dans un vaisseau-spatial commandé par un alien à trois yeux, il n’y aurait pas cru. Et il aurait jeté son café pour être sûr qu’on n’avait rien mis de bizarre dedans. La pression redescendit doucement, leur permettant d’un peu mieux respirer et de bouger légèrement. Après quelques secondes supplémentaires, Austin activa une espèce de pilote automatique et se tourna sur son fauteuil.
« Nous serons à Star Command dans quelques minutes. Là-bas, nous vous brieferons le plan d’action avant de faire cap sur l’étoile de la mort qui tue, la base de Zurg. »
L’étoile. De la mort. Qui tue. Ils avaient tellement aimé Star Wars qu’ils avaient décidés de le traduire en version six ans ? Même le prince avait pris la peine de regarder les films, mais de là à s’approprier les idées d’appellation… Fallait pas trop en demander aux petits hommes verts apparemment. Il était encore bien loin le temps où ils débarqueront sur New York pour envahir la terre et réduire l’espèce humaine en esclavage ; d’ici-là, on avait les moyens de détruire nous-même cette planète.
« C’est là-bas que va Neil ? »
Austin hocha la tête.
« Nous avons pu intercepter une transmission de l’empereur vers Callista Blast qui nous permet de dire avec certitude qu’ils l’ont envoyé là-bas même si nous ignorons pour quoi ! »
C’était la question à un million de dollars. Derrière eux résonna soudain un grognement et lorsqu’il se retourna, Adam constata que Memphis gigotait dans son costume. Tiens, il n’était pas complètement mort celui-là ? Les extincteurs, pas moyen de leur faire confiance.
« Il se réveille, je crois… »
Ou ça, ou il était pris d’une crise convulsive. Ça pouvait souffrir d’épilepsie un alien ? ceci dit, le chauffeur de bus n’allait pas leur être si inutile que ça…
« Y’en a peut-être un qui a la réponse… Vous savez comment lui remettre le cerveau à l’endroit ? »
Austin prit un air désolé.
« Non… Faut qu’on cherche, c’était le seul à savoir. »
Dommage. Peut-être en tentant de bouger un peu l’antenne pour voir ? À côté de lui, Jessie hésita un instant avant de proposer :
« On devrait peut-être le détacher… Il sait peut-être où est Neil et, s’il sait pas, pourquoi il y est ? »
« Il n’a pas besoin d’être détaché pour parler… »
Adam n’était clairement pas convaincu que délier ce type était le truc à faire. A sept dans un cockpit, il y avait de fortes chance que quelque chose dégénère avant qu’ils ne parviennent à Star Command… On connaissait des maladroits plus agiles que ça. Son amie soutint son regard et hocha finalement la tête, attendant avec lui que Memphis n’ouvre un peu plus les yeux.
Il papillonna, les referma, les rouvrit, observa autour de lui et soudain, eu l’air parfaitement réveillé.
« Qu’est-ce que je fais là ? C’est cette brute épaisse qui m’a assomé ! »
Le regard courroucé qu’il adressa à Adam en disait long sur sa mauvaise foi. Le prince ne se laissa pas impressionner, se contentant de le toiser depuis son siège.
« Et vous avez assomé ma sœur et Dusty. À ce jeu-là, vous perdez ! »
« Qu’est-ce qui vous le prouve ? »
Son air suffisant avait de quoi vous donner envie de lui coller des beignes. Pourquoi il se retenait, d’ailleurs ?
Ah oui, la bienséance, le cockpit, leur mission d’abord, toussa toussa.
« Le fait que vous ayez aussi essayé avec moi ? Et qu’ils sont là pour le prouver. »
Adam désigna du pouce les concernés derrière lui.
« Donc maintenant vous arrêtez vos accusations et vous nous expliquez pourquoi vous avez tenté de nous assommer ? »
« Parce qu’on me l’a demandé. »
Évidemment. A question bête, réponse bête. Mais il n’avait pas le temps pour jouer aux devinettes avec un cinglé – aussi hypnotisé soit-il. Au bout d’un moment, est-ce que quelqu’un pouvait répondre de manière explicite aux questions qu’on lui posait ?
« Qui vous l’a demandé ? »
« Une voix… Dans ma tête… Je ne sais plus… »
Jessie prit cette petite moue compréhensive qui filait généralement la confiance.
« JVous avez été hypnotisé ! C’est ce qu’ils ont fait aussi à Neil. »
« Neil ? C’est qui ça Neil ? »
Memphis les fixait avec l’air de réellement pas percuter qui était ce type. Non mais c’était une blague, de nouveau ? Il les avait foutu dans ce bordel et maintenant il ne s’en rappelait même plus ? L’hypnose avait vraiment bon dos.
Jessie échangea un regard surpris avec Adam, ajoutant alors :
« Et bien... Le grand blond qui a postulé pour la NASA... »
Leur interlocuteur baissa les yeux un instant, semblant sincèrement fouiller dans ses souvenirs et réfléchir à la question. Bien, on progressait.
« Vous voulez parler de Buzz l’éclair ? »
Non, de Woody et du tyranosaure bête là… Évidemment de Buzz l’éclair. Au même moment, Austin reprit en main le pilotage du vaisseau.
« Accrochez vos ceintures, nous arrivons ! »
Se retournant sur son siège, Adam aperçu au travers du parebrise un énorme vaisseau amiral blanc et bleu qui… Ressemblait aussi à un gros jouet, avec le logo de Star Command sur le flanc. Est-ce qu’il pouvait y avoir un seul truc de sérieux ici ou c’était trop demandé ?!
Le vaisseau s’approcha d’eux et, avisant une zone d’atterrissage, se posa assez brusquement sur le sol. Aussitôt, plein de petits aliens verts en tenue de Star Command s’approchèrent pour les accueillir. Austin poussa un soupir en coupant les moteurs, levant ses trois yeux au ciel.
« Il divague… le grand Buzz l’éclair est mort il y a des années… »
Ouais, vraiment rien de sérieux dans cette mission...
CODAGE PAR AMATIS
Neil Aldrin
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Scott Eastwood ♥
You're not the type to give yourself enough love She live her life, hand in a tight glove I wish that I could fix it for you
But instead I be right here coming through I'm always on your team, I got your back
You're only disappointed
in yourself, alright
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Buzz l'éclair (Mini Buzz actuellement)
I'm too sad to cry, too high to get up. Don't even try 'cause I'm scared to fuck up. Don't like to talk, I just lay in my bed. Don't even try to go out with my friends. Lied to my doctor, she knew I was faking. Gave me some pills, but I'm too scared to take them. I try and I try, but I'm too sad to cry.
Neil avait décollé, il allait enfin pouvoir réaliser son rêve. Malheureusement, il ne souvenait pas du trajet. Comme si il s'était endormi durant ce dernier. Ce n'était peut-être pas plus mal ? Quand Neil reprit conscient, il posa son regard sur Callista, lui affichant un petit sourire avant de tourner son visage vers la vitre du vaisseau. Il observa les étoiles, le néant et la lumière que le soleil projetait dans toute la galaxie. Neil afficha un immense sourire, prêt à faire part de son bonheur auprès de sa supérieure mais son sourire s'effaça rapidement. Son regard se posa directement sur la sphère qui se tenait devant eux. On dirait l'étoile de la mort dans Star Wars mais cette dernière ressemblait plus à une étoile de la mort qui tue. Oui, ce nom lui allait mieux mais ce n'était pas l'étoile de la mort qui tue qui l'inquiétait le plus. C'était le Z qui était gravé dessus. Son cœur manqua un battement alors qu'il se redressa vivement sur son siège. Il reconnaissait ce Z, c'était le symbole qu'il portait sur son torse. Une colère monta en lui et son visage se crispa alors qu'il posa violemment sa main sur le tableau de contrôle.
« Zurg ?! Pourquoi ?! » Il se tourna vers Callista. « On ne devait pas se rendre ici normalement ! »
Sans vraiment savoir pourquoi, sa colère s'envola rapidement. Son corps se détendit et il se laissa retomber dans son siège. Tout le stresse venait de quitter son corps et il se sentait... Mieux ? Neil afficha une petite moue avant de se gratter nerveusement la nuque. Il venait de s'énerver devant sa supérieure, ce n'était pas très professionnel, il fallait dire. Après tout, il ne devait pas se comporter de la sorte. Callista avait tout fait pour l'aidé à réaliser son rêve. Elle avait été une bonne partenaire pour lui durant ces derniers jours.
« Je suis désolé, mon comportement était... étrange. Ça ne se reproduira plus, madame. Je comprends pas pourquoi je me suis emporté... »
Ils s'approchèrent alors de l'étoile de la mort qui tue avant de venir se garer doucement dans cette dernière.
« C’est rien voyons... » elle lui tapota la cuisse avant de passer un index le long de sa joue « Le calme vous va tout de même mieux au teint ! » Elle descendit alors du vaisseau. « Vous venez avec moi ? J’ai une mission pour vous... »
Un sourire mauvais prit place sur le visage de Callista mais encore une fois Neil ne remarquait rien, il sortit à son tour du vaisseau. Buzz sortit finalement du vaisseau en compagnie de sa supérieure tout en regardant autour de lui. C'était impressionnant à voir ce genre de décor. Il se mit à sourire encore une fois avant de se tourner vers le vaisseau, il ressemblait étrangement à celui de Kylo Ren mais en violet et rouge. Neil se tourna une nouvelle fois vers Callista et cette dernière retira sa combinaison de la NASA, laissant place à une autre. Une combinaison rouge et violette avec le Z gravé sur sa poitrine. Neil s'arrêta brusquement de marcher et serra ses poing, fixant un long moment la combinaison de sa supérieure. Elle l'avait trahie, elle ne faisait pas partie de la NASA, il devait la neutraliser et rentrer chez lui. C'était un piège!
« Vous faites partie de l'équipe de Zurg... Je ne vous le pardonnerai jamais. »
Il était prêt à bondir sur elle pour la plaquer au sol et la neutraliser mais encore une fois, le calme s'installa rapidement dans son corps. Comme si il venait de passer un bon séjour au SPA. Neil se sentait même désolé d'avoir pensé à de la trahison et d'avoir été en colère contre sa supérieure. Il recula alors de quelques pas avant de sourire doucement.
« J'aime beaucoup cette combinaison. Elle vous va mieux au teint. »
« Il est beaucoup trop mignon ! »
Neil afficha un petit sourire acceptant le compliment avant de regarder correctement autour de lui. Il y avait énormément de robots et quelques aliens aussi. Les couloirs étaient austères et futuristes avec de grandes plaques en métal. Callista l'emmena dans un endroit inconnu, enfin plus totalement quand il remarqua la table d'opération au milieu de la salle. Au dessus se trouvait un grand tir bouchon, une scie sauteuse. Un endroit digne d'un film d'horreur. Neil hésita un court instant, vraiment court.
« Assis ! » annonça Callista en tapotant le siège avant de commencé à sangler Neil quand il s'installa dessus. « Dites moi beau gosse, y’avait vraiment un truc avec la rouquine ? »
Buzz regarda un moment autour de lui. Il avait du mal à choisir son émotion actuellement. Avait-il peur ou avait-il une confiance aveugle en sa supérieure ? Il se le demandait encore. Mais quand Callista lui posa la question, tous ses doutes s'envolèrent encore une fois. Neil afficha un petit sourire en coin quand il pensa à Jessie.
« Oui... On a officialisé avant que je partes en mission d'ailleurs. Enfin … Je penses ? » Neil fronça les sourcils un moment montrant qu'il réfléchissait avant de reprendre la parole. « Mais oui, y a un truc avec Jessie. »
« C’est bien dommage alors, j’espère l’avoir neutraliser suffisamment fort, ça m’embêterait d’avoir à la tuer, je n’aime pas les hommes pleurnichards... »
Neil avait clairement compris ce que Callista venait de lui dire. Mais impossible de bouger maintenant, les mains, les pieds. Tout était attaché. La jeune femme prit une sorte de passoire dans ses mains et souffla dessus afin de la nettoyer avec sa manche en suivant. Après ça elle posa l'objet étrange sur la tête de Neil avant de l'accrocher à l'aide d'une sangle. Callista appuya sur un énorme bouton rouge et en quelques secondes toute sensation de bien être disparût. Neil se prit une vague de sentiment en pleine figure. La frustration, la peur, la colère, l'inquiétude, la peine. Toutes ses mauvaises émotions venaient s'écraser sur sa gueule. Il était un peu perdu, il ne comprenait pas tout. Comment était-il passé du test de la NASA à ça ? Mais là n'était pas le plus important. Non le plus important, c'était Jessie. Neil essaya de se débattre mais c'était inutile, il s'était bien fait avoir et Jessie était en danger.
« Qu'est ce que tu as fais de Jessie ?! » hurla Neil alors qu'il lança un regard noir à Callista. « Je te jure. Je vais trouver un moyen de sortir de là, tu vas me le payer. DETACHE-MOI !!! »
« Je l'ai endormie avec un sédatif... » elle afficha un sourire gourmand « Ooooh non pas de suite, je vais avoir besoin de toi pour quelques dernières analyses "Buzz l'Eclair''. » Elle fit des guillemets avec ses mains avant de lever les yeux au ciel. Elle se rapprocha doucement du grand tableau avant de sourire. « Je te préviens... ça va piquer. »
« Je m'en fiche... Je veux voir Jessie... » murmura Neil.
Callista baissa subitement un des leviers et une douleur sans nom parcourût le corps attaché de Neil. Il hurla de douleur alors que ses muscles se tendirent. Il n'avait jamais ressenti une douleur pareille, si forte qu'il avait l'impression que son cerveau allait exploser. Il avait mal, vraiment et en plus il venait à peine de réaliser qu'il s'était fait avoir comme un imbécile. Lui qui voulait réaliser son rêve, il se retrouva maintenant coincé dans un cauchemar. Une larme coula de son œil gauche alors qu'il pensa à Jessie. Celle qu'il aimait. Il l'avait laissé derrière lui tout ça pour foncer dans la gueule du loup et maintenant la cowgirl avait souffert par sa faute. Une chose était sûr, il voulait vraiment la revoir. Elle et ses amis. Il n'aurait pas dû les abandonner encore une fois. Il était vraiment un imbécile et maintenant il en payait le prix.
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| Avatar : Mark Fischbach
Should I try to hide the way I feel inside my heart for you?
Would you say that you would try to love me too?
In your mind could you ever be really close to me?
| Conte : Five Nights At Freddy's | Dans le monde des contes, je suis : : Foxy, le renard pirate
Il s'était passé bien trop de choses en un laps de temps si court, que Llwyn avait du mal à suivre et à remettre tout en ordre. Alors... Il s'était contenté de suivre le mouvement, docilement, tentant d'assimiler les bribes d'informations qui faisaient encore sens, essayant de suivre au maximum les conversations pour ne pas finir complètement perdu. Austin les avait mené dans un vaisseau qui semblait tout droit sorti d'un dessin animé et dont les couleurs étaient chatoyantes au possible, et chacun avait pris place dans le curieux véhicule. Une distribution de bonbons au piment plus tard - ces derniers étaient aussi forts que ce que l'on pouvait s'imaginer, et la sensation de piquant lui fit monter rapidement les larmes aux yeux, larmes qu'il essuya rapidement. Il supposait qu'il s'agissait là d'une réaction normale de son corps face au goût, mais il ne voulait pas attirer l'attention sur lui pour quelque chose d'aussi peu important. Enfin, ils décolèrent, direction... L'espace.
Austin leur expliqua ce qui allait les attendre, jusqu'à être interrompu par le réveil de Memphis. S'en suivit un échange quelque peu décousu, au court duquel ils apprirent que l'alien qui était venu les chercher avait été hypnotisé, et qu'il en était de même pour Neil. Déjà, leur périple touchait à sa fin, puisqu'un vaisseau bien plus gros que le leur, également aux couleurs et flanqué du logo de Star Command était à leur portée. Celui qui était aux commandes leur pria de s'accrocher, et il amorça son atterrissage... assez brutal, au final - heureusement qu'ils avaient tous eu le réflexe de se rattacher, pour ceux qui s'étaient débarrassés de leur ceinture lors du vol. Contre tout attente, le hangar était éclairé à outrance, des lumières vertes et bleues provenaient de toute part, donnant presque un aspect irréel à la scène... Renforcé par l'arrivée de toute un agroupement d'aliens verts aux trois yeux, qui ne tardèrent pas à entourer l'appareil. Austin coupa le moteur, avant de soupirer d'un air presque las et de lever ses yeux au ciel.
« Il divague… le grand Buzz l’éclair est mort il y a des années… »
A l'entente de cette phrase, Jessie donna l'impression de vouloir bondir de son siège - en oubliant totalement le fait qu'elle était encore attachée.
«Attendez, comment ça "mort" ?? »
« Le nôtre... il est mort il y a quelques années dans la bataille de Iawin... »
L'extra-terrestre avait l'air particulièrement désolé lorsqu'il prononça ses mots... Mais il n'eut pas plus le temps de s'apitoyer sur leur sort qu'une jeune robote particulièrement adorable fit son entrée dans le vaisseau en empruntant la rampe principale - elle aussi était vêtue de l'uniforme de la Star Command, qui semblait être de rigueur pour tous ici.
« Bonjour, je m'appelle Winnypeg, je peux vous aider ? »
Llwyn, qui ne l'avait pas entendu venir, sursauta légèrement avant de se tourner vers elle d'un air presque gêné. Il la salua d'un signe de tête penaud, avant de tenter de se fendre d'un léger sourire pour ne pas qu'elle se sente trop mal à l'aise... Mais son expression à lui redevint bien vite grave.
« Je... Je ne sais pas vraiment si vous pouvez nous aider. On doit sauver un ami et... Pour l'instant, nous sommes dans le flou complet. »
Contre toute attente, son interlocutrice se mit à rire - un rire qui sonnait vraiment robotique, mais qui ne le choqua pas le moins du monde ; après tout, ses amis et lui avaient eu un rire dans ce style pendant de longues années - et répondit sans hésiter :
« Vous venez donc pour le briefing, suivez-moi »
Austin en profita pour appuyer ses dires :
« Winnypeg va tout vous expliquer, suivez-là, je vous rejoins après, je dois rendre mon rapport à mon chef ! »
Et il s'éclipsa sans plus de cérémonie. Le petit groupe fut ainsi confié à Winnypeg, et la robote les guida au travers de tout un dédale de couloirs qui auraient eu le don d'en perdre plus d'un. Enfin, ils arrivèrent devant l'entrée d'un magnifique auditorium : la pièce avait été emprisonnée sous un dôme de verre qui leur permettait d'avoir une vue incomparable sur la Voie Lactée. Elle leur fit signe d'entrée, et leur emboîta le pas une fois qu'ils furent tous à l'intérieur. Llwyn avait les yeux levés vers le ciel, si bien qu'il ne remarqua pas tout de suite l'homme qui se tenait sur l'estrade, lui aussi vêtu d'une combinaison qui soulignait sa stature imposante. Il quitta la plateforme surélevée pour venir saluer les uns et les autres tout en leur serrant la main : l'ancien animatronique fut le dernier vers qui il se tourna, tandis qu'il se présentait pour tous :
« Enchanté, je suis l'Amiral Blast ! »
Le nom le fit tiquer, et il fut comme figé sur place, incapable d'imiter les autres pour venir lui serrer la main à son tour.
« ... L'Amiral Blast ? »
Malgré lui, il se mit à dévisager son vis-à-vis. Son expression était presque indéchiffrable, et pour cause : il hésitait entre une méfiance pure - et plus que justifiée, du moins de son point de vue - et l'envie de se reculer, d'instaurer une sorte de distance de sécurité. Mais, incapable de choisir l'un ou l'autre, il resta sur place ; au final, il donnait plus l'impression d'être perdu qu'autre chose.
« Blast, comme... Callista ? »
A l'entente de ce prénom, l'expression de l'Amiral changea du tout au tout : il avait l'air sincèrement embêté, et dans ses yeux l'on pouvait lire une tristesse difficilement contenue.
« Je vois que vous avez déjà entendu parlé de ma jumelle... ou peut-être rencontré... Elle va bien ? »
« Je... »
La question l'avait pris au dépourvu, mais il avait l'air sincère.
« Je suppose ? Du moins, c'était le cas la dernière fois qu'on l'a vu... Cette fois-ci, ce fut à son tour d'avoir l'air attristé. Et... Je suis navré si je vous l'apprends, mais elle n'est pas de notre côté... »
L'autre hocha la tête.
« Je sais... je n'ai plus de nouvelles d'elle depuis longtemps... enfin bon... ravi de voir qu'elle est apparemment en bonne santé ! Si nous commencions ? »
Et comme s'il s'agissait d'un signal, les lumières s'éteignirent et un écran géant apparu. Le logo de Star Command apparu, occupant la majeure partie de l'écran.
« Depuis des temps immémoriaux, l'Empereur Zurg et Star Command se disputent l'espace pour faire régner le mal ou le bien en fonction du point de vue... A Star Command, nous croyons en la liberté, en la Force, le courage et l'amitié. Notre mission est de libérer les planètes de notre système de l'asservissement. Comme pour illustrer ses propos, un système solaire lové dans les contours d'une fusée s'afficha, et il poursuivit : Jusqu'alors nos Rangers de l'Espace combattaient avec bravoure pour défier l'Empire et s'en sortaient plutôt bien. Mais Zurg a repris du terrain depuis la mort de notre meilleur agent, le Ranger Buzz l'Eclair. »
Une nouvelle image remplaça la précédente, et tous pouvaient observer Neil, dans une combinaison blanche, verte et violette munie de deux grandes ailes dépliables. Llwynog ne pouvait détacher son regard de la photo, et il avait l'air plus perdu que jamais.
« Mais... Neil n'est pas mort. Nous sommes justement là pour le sauver. »
Blast eut un petit rire.
« Cet homme n'est pas Neil Aldrin, c'est Buzz l'Eclair, le seul, l'unique. J'ai cru comprendre que le vôtre était une espèce de copie... »
Il n'acheva jamais sa phrase, et baissa les yeux vers son pupitre avant de parcourir rapidement plusieurs fiches du regard, comme s'il cherchait quelque chose de précis - sans parvenir à mettre le doigt dessus. Jessie se racla la gorge, s'attirant ainsi l'attention de tous ceux qui se trouvaient dans la pièce.
« Un jouet à son effigie plutôt, mon Amiral... »
« Aaah oui c'est ça... Un jouet... Le fait d'avoir le fin mot de l'histoire semblait le rassénérer, et il put poursuivre tranquillement. Et nous pensons que Zurg tente de faire avec votre ami ce qu'il n'est pas parvenu à faire avec le Ranger... Quoi ? ... On a pas la réponse. Cet aveu sembla le placer dans une situation indélicate, et il toussota doucement pour tenter de masquer sa gêne. Nous connaissions Buzz et nous connaissons l'Empire mais vous êtes les plus à même de connaître votre ami... Star Command a besoin de vous, si vous l'acceptez... »
Jessie fut la première à réagir, hochant vigoureusement la tête en signe d'accord... Mais, très vite, elle chercha les autres du regard, espérant obtenir leur soutien. LLwyn acquiesça à son tour, sans hésiter : après tout, ils étaient tous venus pour sauver Neil, s'ils pouvaient aider d'autres personnes en chemin, ce n'était pas le moment de refuser, n'est-ce pas ? Mais il ne voyait pas très bien comment ils pourraient se rendre utiles, désorganisés et perdus comme ils l'étaient... Alors, il se lança et demanda timidement :
« Et... En quoi pourrons-nous vous être utiles ?»
Sa question suscita un sourire chez l'Amiral :
« Ca tombe bien que vous demandiez... WINNYPEG ! »
L'écran changea encore, affichant cette fois-ci une sphère ornée d'un Z imposant en son centre : la sphère sembla se diviser, révélant ainsi un plan en coupe de son intérieur, et de la disposition des pièces à son bord. La robote arriva à vive allure, prit place sur l'estrade et débuta :
« Nous allons nous infiltrer dans la base à l'aide d'une attaque coordonnée de Star Command. Tandis que les autres feront diversion, nous entrerons à l'hémisphère sud, la plus proche des cellules de prisonniers. Si le détenu n'a pas été réduit en bouillie, il sera sans doute à cet endroit. Le but est de l'extraire sans aucun mal. Neutralisation possible. L'étoile de la mort qui tue sert à tuer, votre seconde mission sera d'aider les agents de Star Command sur le terrain à la détruire avant de rentrer sains et saufs dans votre monde. Des questions ? »
Elle avait déclamé leur stratégie d'une traite, sans s'accorder le moindre repos, et les schémas à l'écran avait évolué à son rythme, leur montrant en détails le déroulement de la choses : à présent, elle observait le petit groupe qui lui faisait face avec attention, dans l'attente de la moindre interrogation qui pourrait leur venir. Par malheur, Llwyn eut le réflexe de faire non de la tête, et elle prit ça comme une réponse commune :
« Très bien. Nous allons donc vous permettre de devenir de véritables agents de Star Command, suivez moi ! »
Une fois encore, le petit groupe lui emboîta le pas, la suivant à travers un nouveau dédale de couloirs. L'ancien renard en profita pour s'excuser platement auprès de ses partenaires - jamais il n'aurait pensé que leur guide s'arrêterait sur sa seule réaction, et il s'en voulait un peu d'avoir privé les autres d'éventuelles réponses.... Elle s'arrêta devant une première porte, se tourna vers Honey et annonça :
« Pôle mécanique ! »
Puis elle appuya sur un bouton, ce qui résultat en l'ouverture de la porte : la jeune femme en fauteuil roulant y entra sans l'ombre d'une hésitation, et le reste se remit en route... Jusqu'à la prochaine porte. Cette fois-ci, ce fut vers Llwyn qu'elle se tourna pour dire :
« Résistance des corps étrangers... Avancez, s'il vous plaît. »
Ici, la porte donna l'impression de s'ouvrir d'elle-même... Ce qui fut loin de le rassuré : il lança un regard interrogateur et un poil effrayé à Winnypeg - l'intitulé de la pièce ne lui disait rien qui vaille... - mais il s'abstint d'en faire la remarque de vive voix et déglutit avant de s'avancer précautionneusement... La pièce qu'il découvrit ressemblait à une salle d'examen : un appareil imposant se trouvait en son centre, quelques écrans de contrôle étaient accrochés aux murs, et une femme rousse à la peau bleue était assise sur un tabouret à roulettes. Lorsqu'elle le vit entrer, elle se leva et s'approcha de lui en lui adressant un doux sourire.
« Bonjour, vous êtes le jeune homme qui partage son corps avec quelqu'un d'autre, c'est ça ? Asseyez vous sur la table je vous prie. »
Llwyn lui rendit son sourire... Et la question qui suivit le fit rire doucement.
« Puisque vous êtes la deuxième personne à me le dire... Je vais finir par le croire, oui. »
Il prit le temps d'observer la table avec curiosité, avant d'obtempérer docilement. Mais, alors qu'il était sur le point de s'allonger totalement, une question lui vint :
« Dîtes... C'est pour quoi faire cet appareil ? »
Elle lui sourit une nouvelle fois.
« Et bien c'est pour voir votre petit copain ! Rassurez-vous, ça va pas faire mal... »
Elle posa ses mains avec une grande douceur sur ses épaules, avant de pousser doucement, l'accompagnant pour qu'il soit enfin allongé.
« Comment il s'appelle votre ami, dîtes-moi ? »
« C'est Fritz !! »
Une voix légèrement étouffée se chargea de répondre à sa place... Une voix qu'il n'eut aucun mal à reconnaître, d'ailleurs, puisqu'il s'agissait de celle de Jessie. Il chercha d'où elle pouvait bien provenir et, sur sa gauche, se trouvait une grande baie vitrée : là, il y avait Jessie, Morrigan et Adam qui l'observaient. La rouquine sautillait presque sur place en lui faisant de grands saluts, un immense sourire sur le visage. Loin de s'en formaliser, Llwyn trouva ça presque rassurant de les savoir si proches... Il lui adressa un sourire timide accompagné d'un rapide signe de la main, avant de retrouver son sérieux, et de reporter son attention sur la dame - qui devait probablement être une infirmière ou quelque chose de ce goût là, au vu de l'endroit dans lequel elle travaillait.
« Le voir ? Le scanner va être capable de percevoir Fritz ?»
Et, d'un coup, une inquiétude croissante l'envahit : on lui avait dit que ce serait indolore pour lui, mais qu'en serait-il pour l'esprit du petit garçon... ?
« Vous êtes sûre que ça ne risque pas de lui faire du mal à lui ? Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose d'autre... »
Son expression était devenue triste : après tout, il n'avait pas réussi à le protéger de son vivant... Il pouvait au moins essayer de faire de son mieux à présent, histoire de lui éviter d'autres souffrances inutiles. La question fit sourire la femme, un sourire attendri et toujours aussi doux.
« Ne vous en faîtes pas, on est pas là pour lui faire du mal, on est là pour le révéler, tout va bien se passer, on y va ? »
Après un dernier moment d'hésitation, Llwyn finit par acquiescer. Contre toute attente, il avait confiance en l'inconnue, et il n'avait reçu aucune mise en garde de la part de Fritz - il supposait qu'il s'agissait là d'un bon signe. Celle qui considérait comme soignante appuya sur un bouton, et la table sur laquelle il était allongé se rentra progressivement à l'intérieur du scanner. Le tube était illuminé de plusieurs lumières bleues relativement discrète et, à la hauteur de son ventre, une grande bande noire encerclait les parois. La machine semblait bel et bien être allumée puisque la bande commença à se mettre en mouvement, tournant sur elle-même, mais aucun bruit ne se faisait entendre. Pourtant, il connaissait suffisamment les scanners pour savoir que ces appareils faisaient un boucan pas possible... La cadence s'accéléra, et de curieux petits rayons verts finirent par être projetés sur tout son corps, ayant de lents mouvements de haut en bas comme si cela permettait de l'analyser tout entier. Mais, mise à part cela... Rien d'autre ne semblait se produire. Était-ce possible que l'expérience soit vouée à l'échec ?
« On fait un tour de manège ? » demanda la petite voix avec un entrain non dissimulé.
La question le fit rire doucement... Et peut-être n'était-il pas supposer bouger d'un pouce, puisque d'un coup, il ressentit une sensation bizarre au niveau de son ventre. Des gargouillis diffus se firent entendre, et l'impression continua, comme si des petites bulles d'air se diffusaient dans son organisme. Il était sur le point de demander si c'était normal, quand les choses évoluèrent encore : d'un coup, son corps se mit à bouger de manière sporadique et autonome, hochant de gauche à droite sans aucune raison valable et, malgré tout ses efforts, il ne pouvait s'en empêcher.
Et, alors qu'il songeait que la situation ne pouvait pas devenir plus bizarre que ça, il sentit comme quelque chose appuyer contre son ventre. Quelque chose qui se trouvait à l'intérieur. Ca commença par une petite poussée, rapide et timide, puis plus rien. Peut-être avait-il rêvé ? Et que les mouvements perpétuels de la bande noire - qui continuait de tourner à vive allure - le déstabilisaient plus que de raison ? Mais cela n'expliquait en rien les mouvements incontrôlés... Mais le mouvement dans son ventre recommença, un peu plus affirmé cette fois-ci, mais au lieu de lui faire mal, ça... Chatouillait. Ca chatouillait beaucoup, même ! Comme si de petites mains étaient à la recherche de l'endroit idéal, là où il serait le plus sensible. Il se mit à rire, essayant tant bien que mal d'être discret pour ne pas alerter celle qui menait à bien l'examen, mais c'était bien trop dur... Les chatouillis se faisaient de plus en plus insistants, et quelque chose continuait encore de remuer en lui, d'heurter la parois que représentait son ventre - à plusieurs reprises, il lui sembla même percevoir la forme d'une main d'enfant qui se dessinait à travers les vêtements qu'il portait, preuve que quelque chose semblait bien être là, à tenter de trouver une sortie... Ou à juste se manifester, d'une manière ou d'une autre. Ses rires furent bientôt rejoint par un autre timbre, plus clair et enfantin... Et il n'eut aucun mal à reconnaître Fritz. Il fut soulagé de voir que l'expérience n'était effectivement pas douloureuse pour lui non plus, et tenta de rester le plus "immobile" possible jusqu'à ce que le scanner prenne fin... Même si la chose s'annonçait pour le moins corsée, voire même impossible.
Quelques minutes plus tard, la bande finit par ralentir son tournoiement infernal, pour enfin se stopper pour de bon, et la table fit marche arrière, le ramenant à l'extérieur. Il attendit que le support cesse totalement de bouger pour se redresser d'un coup, et se mettre à rire, d'un rire cristallin.
« C'est marrant ! C'est une machine à chatouilles ? On peut en faire autant de fois qu'on veut dans la journée ? »
L'enfant posa ses yeux dorés et remplis de malice sur la dame, qui lui souriait, les mains cachées derrière son dos.
« Bonjour Fritz, je suis ravie de te rencontrer, tu as été très sage, tiens, ça c'est pour toi ! »
D'un geste, elle sortit une immense sucette multicolore qu'elle s'était bien gardée de lui montrer jusqu'alors, et lui tendit. Il s'en saisit sans aucune hésitation, lui lançant un rapide merci ! avant de se mettre à la grignoter avec entrain. Elle avait l'air gentil, et elle venait de lui offrir un tour dans une attraction qu'il n'avait jamais connu, en plus d'un bonbon, alors il décida qu'il l'aimait bien. Mais... Il s'aperçut de quelque chose, et se stoppa subitement dans sa dégustation :
« Au fait, tu t'appelles comment, toi ? Foxy n'a pas osé te demander... Mais comme tu sais comment je m'appelle, moi aussi je veux savoir ! »
Elle lui sourit, visiblement attendrie.
« Je m'appelle Mira Nova ! Et non, la machine à chatouille c'est qu'une seule fois mais grâce à ça, tu pourras être Foxy ou rester toi-même autant de fois que tu veux, il suffit de vouloir changer ! C'est cool, non ? »
Fritz l'observa avec attention, comme s'il cherchait à savoir si elle plaisantait... Mais elle avait été si gentille jusqu'à présent qu'il en déduisit qu'elle disait la vérité. Alors il aborda un grand sourire, visiblement ravi de la nouvelle qu'il venait d'apprendre :
« Ooooh, c'est vrai ? ça veut dire que je n'aurai plus à attendre que Foxy ait peur pour pouvoir venir le protéger ? Parce que lorsqu'il panique trop, il ne sait pas quoi faire, et... Il se bloque. Comme quand il était un robot avant, et qu'il était interdit de bouger hors de ses heures d'activité. Sauf que c'est pas pratique, et parfois ça le met en danger alors... C'était moi qui venait, dans les moments là. Si on a plus qu'à y penser, c'est trop bien !! »
Il avait l'air soulagé... Mais une autre interrogation ne tarda pas à pointer le bout de son nez ; Fritz avait toujours été un garçon curieux, et maintenant qu'il était libre de parler à sa guise, il n'allait pas s'en priver.
« Est-ce que comme ça, il va savoir que j'existe vraiment, aussi ? »
La question sembla prendre Mira Nova au dépourvue, et elle sembla hésitante...
« Eeuuuh oui... si tu veux qu'il le sache... »
Encore une bonne nouvelle ! Cette fois-ci, Fritz sauta au pied de la table pour foncer vers la femme à la peau bleue et lui faire un énooorme câlin !
« Merci, merci, merci ! Peut-être que comme ça, il sera un peu moins triste quand il pensera à moi ! »
panic!attack
Morrigan M. Cornouailles
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : jenna coleman
Je crois que tu as su voir en moi qui je suis vraiment avant que l'obscurité ne remplisse mon coeur. Tu étais mon ami, qu'en est-il aujourd'hui ?
La fratrie, c'est pas toujours facile.
| Conte : merlin l'enchanteur / légendes arthuriennes | Dans le monde des contes, je suis : : morgane
Honey n'avait pas eu besoin de plus amples explications que celles fournies durant leur formation accélérée et alla docilement où on lui demandait d'aller, c'est-à-dire dans la section mécanique. La jeune femme était absolument émerveillée de voir l'espace d'aussi près et avait dû se retenir pour ne pas le mitrailler de toutes parts en expliquant aux uns et aux autres ce qu'ils voyaient au-dessus de leurs têtes (se doutant que vu les circonstances personne ne s'en souçiait réellement) mais elle tâchait de garder la tête froide afin d'être aussi opérationnelle que possible pour le sauvetage de Neil l'ancien jouet enlevé, a priori, par son pire ennemi. En tout cas par le pire ennemi qui avait inspiré le jouet pire ennemi de la vie de Neil quand il était un jouet. Mais c'était sensiblement la même chose car dans tous les cas Neil avait été enlevé. De son côté, Honey, à peine arrivée dans la section qui lui avait été attribuée, vit arriver vers elle un tout petit scientifique très jeune qui portait d'énorme lunettes agrandissant étonnamment ses yeux. Et Honey savait de quoi elle parlait puisqu'elle même portait une paire de lunettes avec une correction plutôt forte de sa myopie ! - C’est vous qui avez travaillé avec le docteur Memphis ? demanda-t-il surexcité. - Oui, c'est moi. Je suis Honey Lemon. Et si j'avais su qu'il n'était pas dans un état normal, je... disons que j'aurais fait différemment. Désolée. Mais bonjour quand même, se reprit la jeune femme en souriant, tendant sa main droite pour la serrer à son collègue. Le petit scientifique avait une poigne impressionnante et absolument pas proportionnée à sa taille. Il serra la main de Honey si vigoureusement que la jeune femme se demanda si son bras n'allait pas se déboîter mais elle continua de sourire, se doutant qu'il ne faisait pas exprès. - Oooh même s’il n’était pas dans son état normal je suis sûr qu’il devait être fascinant ! Je suis son plus grand fan ! Et son assistant aussi... enfin juste avant qu’il se soit fait hypnotiser je ne suis même pas sûr qu’il se souvienne de moi, nuança-t-il, le regard soudainement empli d'une grande tristesse qui peina Honey. Il baissa les yeux un instant avant de se reprendre d'un coup : - Enfin bon, on est pas là pour parler de ça mais pour parler de vous ! Vous êtes prête à devenir une ranger de l'espace ? - Oui ! affirma la jeune femme avec force de volonté, prête à se mettre à garde à vous (autant qu'on puisse le faire en étant en fauteuil roulant, du moins). Mais je suis quand même désolée de l'impact qu'a la disparition de Memphis sur vous. J'espère qu'il se souvient de vous ou qu'il se souviendra. Sinon, peut-être que quand tout sera fini il aura la chance de réapprendre à vous apprécier ? En tout cas, j'ai une excellente mémoire, je ne compte pas vous oublier, assura Honey. Il rougit, ne s'attendant sans doute pas à cette déclaration. - Merci, c'est gentil ! Mais je suis sûr que ça ira, j'ai hâte de pouvoir travailler de nouveau avec lui, j'en ai eu que trop peu l'occasion ! Bon ! déclara-t-il en sautillant pour s'éloigner dans le méga labo afin de présenter une sorte de table de mécanique à Honey qui le suivait, naturellement. Elle avait trop peu l'occasion de visiter les laboratoires des autres et c'était toujours un moment extraordinaire pour elle quand ce type d'occasion se présentait. Surtout quand il s'agissait de pénétrer dans un laboratoire aussi phénoménal. Un peu en avance par rapport à elle, le petit scientifique se tourna vers la jeune femme et reprit ses explications : - Le but est d'améliorer votre fauteuil pour vous permettre d'avoir une complète autonomie lors de la mission. On va lui ajouter quelques accélérateurs, et quelques boutons ! développa-t-il, aussi excité que Honey pouvait l'être quand elle faisait ce genre d'annonce à quelqu'un. Vous pouvez rester dessus ou vous poser dans celui-ci pour m'aider, c'est comme vous préférez ! - Si j'arrive à vous aider au maximum en restant là où je suis assise, ne perdons pas de temps et commençons, non ? Ca a l'air très chouette ce que vous avez prévu pour moi. Mon fauteuil est déjà équipé d'un petit moteur qui me permet d'aller jusqu'à 50km/h. C'était l'idée d'une copine scientifique, confia la jeune femme. Mais s'il faut l'enlever pour faire vos améliorations, elle comprendra. Le scientifique avança un autre fauteuil dans lequel Honey se transférer rapidement puis hissa le bolide de la chimiste sur une plaque de métal. Il appuya ensuite sur un bouton ce qui déclencha le scan du fauteuil par un robot. - Oooh je vois ça, c'est fascinant ! 50km/h c'est déjà bien sympathique, mais on va encore un peu augmenter les choses, annonça le petit scientifique, ce à quoi, très excitée, Honey se garda bien de répliquer que son meilleur ami, Wasabi, ne serait pas DU TOUT content d'apprendre pareille chose, lui qui avait spécifiquement interdit à Gogo, la responsable de la customisation du fauteuil de Honey de lui permettre de rouler plus vite. De toute façon, il devrait s'y faire. On ne pouvait pas être un ranger de l'espace si on n'allait pas plus vite que 50km/h. Le scientifique, de son côté, s'était approché d'une étagère d'où il sortit une caisse étiquettée au nom de la jeune femme. Il la déposa sur le plan de travail devant eux et l'ouvrit pour sortir ce qu'elle contenait. - Je ne toucherais pas à ce que vous avez déjà, ce serait votre matériel d'appoint pour les moments où vous avez besoin de passer inaperçue ou être moins rapide. En revanche, je vais ajouter sur vos roues deux petits réacteurs comme ceci ainsi que le tableau de pilotage qui va avec. - Waouh, trop cool ! s'écria la jeune femme, ne pouvant contenir davantage son excitation. Elle avait encore les yeux écarquillés d'émerveillement quand elle les posa sur les objets que lui montrait son collègue en ajoutant : - C'est moi qui les ai conçus. Vous atteindrez une vitesse de 210km/h avec ces bijoux... pour éviter que vos pneus en pâtissent, on va les remplacer par... ces roues ! dit-il avant de sortir de sous le bureau deux sortes de roues dans un matériau qui aurait pu être du titane mais qui, en tout cas, était blanc et bleu. - Vous avez vraiment beaucoup d'ingéniosité à faire falloir ! le complimenta Honey alors qu'il posait les deux roues en équilibre sur leur tranche avant d'appuyer sur un petit bouton à leur sommet. Non seulement les roues furent-elles capables de tenir en équilibre mais en plus étaient-elles en hauteur. Gogo deviendrait dingue si elle voyait ça, songea Honey. - On utilise la même technique que l'overboard pour les faire léviter... ça pourra vous aider de survoler certaines parties de la base, précisa le scientifique. Puis il lui montra plus précisément l'écran : - Et là, vous aurez toutes les commandes pour vous diriger, accélérer ou ralentir, utiliser les propulseurs ou non, léviter ou rester au sol... cool non ? - C'est INCROYABLE ! s'écria Honey sans aucune retenue. J'ai déjà hâte d'essayer mon fauteuil amélioré ! Je me répète, mais vous faites des trucs VRAIMENT oufs.
Partageant le même enthousiasme, les deux scientifiques se mirent au travail, l'améliration du fauteuil de Honey nécessitant un certain temps. La jeune femme suivait avec précision et concentration les indications données par son collègues mais ne put s'empêcher, après un moment et entre autres échanges plus anodins, de demander : - Dites moi, dans quel type de situations concrètes pensez vous que j'aurais besoin d'un over-fauteuil ? Non pas que je n'ai pas envie d'en avoir un - j'ai TOTALEMENT envie d'en avoir un - mais... j'aimerais essayer de me projeter, vous voyez ? Il hocha la tête d'un air entendu avant d'expliquer : - A Star Command, nous essayons toujours de tirer profit des différences des uns et des autres et d'améliorer ces différences. Je ne peux pas savoir votre mission à l'avance mais il est possible que vous soyez amenée à un moment à aller dans l'espace et vous serez de loin la plus rapide de vos amis pour mener à bien cette mission. Je sais qu'il est aussi question de faire exploser certaines parties de l'Etoile de la mort qui tue... vous pourriez être amener à disposer les explosifs avant de vous enfuir très vite par exemple... Satisfait de ses explications, le scientifique sourit et se remit au travail. - Star Command a vraiment de très belles valeurs, commenta Honey. J'ai presque hâte d'y être alors que ce sera probablement une mission dangereuse. - Oooh sans doute oui, je ne sais pas, je suis jamais allé sur le terrain, confessa le scientifique. Ils terminèrent ensuite l'installation et ce n'est qu'alors qu'il reprit la parole, les yeux brillants : - Il ne manque que la touche finale ! Le scientifique pointa alors une armoire en acier derrière Honey et quand lorsqu'il appuya sur la télécommande, ses deux portes s'ouvrirent automatiquement, laissant entrevoir une combinaison de Star command, sans la cape mais avec son casque de d'astronaute. - Taaadaaam ! s'écria-t-il en tendant les mains vers le clou du spectacle (qui était un costume, pas un vrai clou). - Waouh, elle est vraiment chouette ! Je peux la mettre maintenant tout de suite ? Dans la même humeur que Honey (ndlr : c'est-à-dire l'humeur de deux fangirls comme dirait Fanny), le scientifique à lunettes s'écria encore : - Ouiii bien sûr, il y a une cabine par ici ! indiqua-t-il. Honey prit la combinaison et disparut dans la cabine pendant que son acolyte poursuivait, toujours aussi excité : - Et après on essayera votre bolide !! - J'ai trop hâte ! s'écria la jeune femme depuis la cabine. On pourra aussi faire un selfie tous les deux ? Comme ça j'aurais un souvenir ! - Oui si vous voulez... même si j'ignore ce que c'est ! gloussa l'intéressé. Honey gloussa à son tour. Elle finit de se changer, monta sur son bolide, le over-fauteuil et revint auprès du scientifique, téléphone à la main. - Il suffit que vous vous mettiez à côté de moi, que vous souriez et je m'occupe du reste. Ca sera votre premier selfie, en plus ! Je suis ho-no-rée, assura la jeune femme. Toujours excité, le petit scientifique se prêta au jeu et Honey prit sa photo, impatiente de la publier sur Instagram. - Suivez moi ! s'écria le scientifique dès que Honey eut rangé son iPhone. La jeune femme obtempéra et le suivit jusqu’à un graaand circuit qu'on aurait pu utiliser pour faire du karting. - Vous pouvez vous mettre sur la ligne de départ si vous voulez ! Ooh et j’oubliais... vous avez aussi des munitions ! ajouta-t-il en appuyant sur un bouton ce qui eut pour effet de faire sortir des mini torpilles des roues de l'engin. - Trop classe ! s'écria la jeune femme en regardant lesdites roues avant de se mettre en place. - On fait le meilleur des temps ? dit le petit scientifique à lunettes avant que la course ne commence. Au top départ, la jeune femme se prit totalement au jeu, comme si elle était subitement devenue une pilote de rallye alors que ça n'avait jamais été son truc du tout. Elle découvrait le parcours au fur et à mesure, ce qui rendait l'exercice d'autant plus intéressant. La première fois qu'elle dût faire voler son over-fauteuil fut particulièrement grisante et se passa très bien. Elle eut envie de crier à l'inventeur de ces exploits qu'il avait vraiment fait du bon boulot mais se rappela qu'elle n'en avait pas spécialement la possibilité, à ce moment-là. D'ailleurs, Honey avait plus important à faire car le parcours n'était rien de plus qu'une session d'entrainemnt qui demandait de la concentration, notamment pour torpiller les obstacles devant elle et se frayer un passage dans le meilleur des temps possible. Honey eut l'impression de ne pas ciller de tout le parcours et avait l'impression de l'avoir seulement commencé quand il prit déjà fin. Il lui fallut encore quelques instants pour réaliser que les applaudissements qui lui parvenaient lui étaient destinés et qu'ils étaient ceux de ses compagnons d'aventure qui avaient assisté à la course depuis une cabine en hauteur. La jeune femme leur fit de grandes signes de la main et crier : - JESSIE FAUT TROP QUE TU TESTES, C'EST INCROYABLE COMME SENSATION !
Jessie James
« Jessie never gives up, Jessie finds a way! »
Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...
Edition Août-Septembre 2020
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Should I try to hide the way I feel inside my heart for you?
Would you say that you would try to love me too?
In your mind could you ever be really close to me?
| Conte : Five Nights At Freddy's | Dans le monde des contes, je suis : : Foxy, le renard pirate
Un silence lourd s'était installé depuis le sauvetage d'Adam. Chacun se trouvait dans son coin, les visages étaient fermés, bien trop grave. L'ambiance déplaisait à Fritz : il n'aimait pas quand les choses étaient si calmes, il n'aimait pas non plus voir les gens être tristes. Si pendant un instant il resta sage, ne quittant pas son siège même si ses jambes se balançaient doucement, trahissant son mal-être passager, il finit par se relever pour s'approcher de XR. Une fois à ses côtés, il tira doucement sur la manche de l'alien à plusieurs reprises afin d'attirer son attention.
« Dis... Si tu te trompes tout le temps, pourquoi tu mets pas des étiquettes sur les leviers ? »
La question était pour le moins... Directe. Mais l'autre ne sembla pas s'en offusquer plus que cela puisqu'il prit la peine de lui répondre :
«J’en avais mis mais la colle du post-it ne collait plus et ils sont tombés ! » et lui aussi se mit à avoir l'air triste.
Fritz réprima une moue boudeuse : pourquoi ils faisaient tous la tête, maintenant ? Mais il décida de ne pas se laisser abattre, et lui offrit un sourire radieux :
« Oooh... Faut en refaire alors ! Tu en as, ici ? On peut... »
« XR concentre toi on approche de la base ! Le faux pas n’est pas permit ! Fritz vient te rassoir s’il te plaît ! On va vous déposer dans la base, appuyez sur le bouton de votre ceinture, vos combinaisons vont avoir les couleurs de l’Empire ce sera plus simple pour vous infiltrer ! Dès que le dépôt est fait on redécollera pour éviter donner l’alerte ! »
Docilement, l'enfant retourna à son siège. Comme demandé, il appuya sur le bouton permettant le changement de couleur, et voir l'opération de ses propres yeux lui tira un rire : ce genre de choses n'existaient pas à son époque, mais il trouvait ça drôlement amusant ! Il se demanda un instant s'il était possible d'adapter ça pour une tenue de tous les jours, mais il savait que ce n'était clairement pas le moment pour ce genre de demande... Il reprit un air un peu plus sérieux - même si une lueur espiègle brillait toujours dans ses yeux dorés - et... Une interrogation finit par lui venir. Il profita que Mira était installée derrière et se tourna vers elle.
« Dis... Tu penses que je peux rester ? Ou Foxy sera plus doué que moi pour ça ? Peut-être qu'il se sent seul et qu'il s'ennuie maintenant... »
Il eut une petite moue triste : il savait ce que ça faisait de n'être qu'un simple spectateur, de ne pas pouvoir agir à sa guise ; c'était ainsi qu'il "vivait" depuis de bien longues années, c'était tout naturel qu'il ne veuille pas que la chose arrive à son seul ami... La jeune femme à la peau bleue lui adressa un joli sourire apaisant avant de lui répondre :
« tu fais comme tu le sens ! Il faut que vous trouviez votre équilibre entre vous ! »
L'esprit resta songeur un instant, avant d'acquiescer.
« Hm... Je comprends. Je crois... Est-ce que tu as un stylo ? »
La question sembla la surprendre, mais elle porta la main à l'une de ses poches et lui donna l'objet demandé. Il lui fit un grand sourire.
« Merci ! Ca va m'être utile pour discuter avec Foxy. »
Cela semblait peut-être ridicule présenté ainsi, mais Fritz savait que Llwynog avait des pertes de mémoire quand il était au contrôle. Et, s'adaptant avec les moyens du bord, il se disait que lui laisser un message dans la paume de sa main pourrait lui permettre d'être moins perdu quand il switcherait. C'était un système encore compliqué à appréhender pleinement... Mais l'enfant restait confiant : à eux deux, ils parviendraient à trouver un juste milieu. En attendant de s'en servir, il le glissa dans l'une de ses poches.
Peu après, le vaisseau se posa tout en douceur dans un hangar - tout en restant très proche de la sortie. Le petit groupe eut tout juste le temps de sauter hors de l'appareil que ce dernier repartait déjà. Ici, l'ambiance changeait du tout au tout : exit les couleurs chatoyantes qui les avaient accueillis à Star Command, tout se déclinait en teintes sombres, imposantes et... Peu rassurantes. Jessie se râcla légèrement la gorge avant de prendre la parole :
« Bon... on nous a dit que les cellules étaient dans les étages inférieur et que les patrouilleurs ne sont pas plus de trois... il faut qu’on se sépare pour couvrir plus de surface ... on communique avec le transmetteur ! »
Tout en disant ça, elle désigna son poignet. Fritz fronça légèrement les sourcils, observa son propre poignet un moment... Sans rien voir de particulier. Il patienta quelques secondes, se demandant si les autres rencontraient le même problème que lui, mais finit par demander doucement :
« Ça marche comment ? Y'a une combinaison secrète de touches à faire pour l'activer ? »
La rousse se rapprocha de lui et lui montra comment ouvrir le clapet qui renfermait le transmetteur. D'ailleurs, elle ne s'arrêta pas là et lui montra même tout le fonctionnement du curieux appareil : elle appuya sur un bouton...
« Un deux, un deux. »
... Et sa voix se répéta autant de fois qu'il y avait de communicateur. Elle relâcha le bouton et sourit légèrement.
« Tu vois ? C'est facile. Relâche juste le bouton quand tu as fini de parler. J'ai vu Buzz faire ça pleins de fois... Le rouge lui monta aux joues, et elle secoua la tête. Bon go, on y va ?»
Fritz, qui n'y voyait pas d'inconvénients, acquiesça. Et le reste du groupe eut plus ou moins la même attitude suite à sa question. Jessie porta son attention sur Honey.
« Tu as bien tous les explosifs avec toi ? »
La principale concernée approuva d'un vif signe de tête.
« Donc on oublie pas, nous on cherche les cellules, vous vous commencez à placer les explosifs et on se retrouve au point de sauvetage d'ici 30 minutes ! Bonne chance ! »
Comme leur chemin se séparait, Fritz fit au revoir à Morrigan et à Honey - espérant de tout son cœur qu'elles ne rencontreraient aucun problème en chemin... - avant de s'apercevoir qu'il commençait déjà à se faire distancer par ses deux partenaires. Il trottina pour les rattraper, puis s'adapta à leur allure. Il s'efforça d'avoir un air un peu plus sérieux qu'avant, et se concentra sur leur objectif. Mais quelque chose lui vint à l'esprit.
« Oh ! Si jamais c'est mieux que Foxy revienne, faut me le dire ! Il avait dit ça tout naturellement, mais marqua un temps d'arrêt en s'apercevant que "Foxy" ne devait pas parler à tout le monde. Heu... Je crois qu'on l'appelle Llwynog, maintenant ? »
Il put voir Jessie froncer les sourcils, et même Adam avait l'air un peu perplexe.
« Qui... Dusty ? »
Fritz pencha la tête sur le côté, comme s'il réfléchissait... Puis il se mit à rire.
« Il a beaucoup de surnoms ! Je le connaissais pas, celui-là... Mais oui, c'est lui ! »
La rousse eut une réaction à laquelle il ne s'attendait pas du tout : en effet, elle se tourna vers Adam, un air parfaitement horrifié sur le visage.
« Il s'appelle pas Dusty ?! »
L'autre homme se contenta d'hausser les épaules. L'agent de police finit par retrouver un semblant de calme, se râcla une nouvelle fois la gorge et reprit le fil de la conversation comme si tout cela n'avait jamais eu lieu :
« Bon. Mais ne t'en fais pas, ça va aller je pense Fritz. Tu as ton Foxy de rechange, j'ai mon pistolet et Adam son sabre... tout va bien se passeeeer... »
Pourtant, sa voix vacillait légèrement, comme si elle manquait d'assurance. Fritz ne s'en formalisait pas, et il sourit :
« "Ça ira ! On est les gentils, les gentils ça gagne toujours. »
Malgré ce qui avait pu lui arriver dans sa vie passée, il continuait d'être optimiste au possible : après tout, il était entouré d'amis, il n'y avait pas de raison que ça se passe mal ! Leur transmetteur semblait avoir plus d'un usage puisque maintenant, le plan de la base s'affichait sur l'écran, et même qu'il se mettait à jour en temps réel, leur permettant de visualiser efficacement leur progression et de savoir où aller. Les choses se passèrent sans encombre, jusqu'à ce que le trio vérifie leur itinéraire après un énième tournant, et... Lorsqu'ils relevèrent les yeux, deux patrouilleurs se trouvaient juste devant eux. Ils se stoppèrent, leur bloquant ainsi le passage, et une voix robotique résonna :
« Identification ? »
Mira l'avait prévenu de cette éventualité, et elle lui avait même donné des capsules exprès pour ça ! Alors, Fritz n'hésita pas une seule seconde : au lieu de se figer sur place, il s'avança droit sur les robots, tout en cherchant discrètement dans sa poche pour pouvoir attraper deux des petites capsules... Une fois assez proche, il continua de les observer, avant de pencher la tête sur le côté, et de demander innocemment :
« C'est quoi, l'identification ? »
Et il en profita pour coller les deux gadgets sur les robots... Mais les petites pastilles ne restèrent pas en place et tombèrent au sol, sous son regard incrédule. Mais... Ca aurait du marcher... Les patrouilleurs réagirent au quart de tour, l'un pointa ses canons sur lui, tandis que l'autre mettait en joue Adam et Jessie.
« Identification ? » Leur ton se faisait plus menaçant... et n'annonçait rien de bon.
« T'as retiré l'opercule ? » la voix de Jessie lui parvint dans un susurrement angoissé, presque imperceptible.
... Ooooh. C'était donc ça qui clochait. C'était pas grand chose, finalement ! Sans même hésiter, il se recula un peu, de façon à bloquer le feu si jamais les robots venaient à tirer - il n'avait pas l'air effrayé, au contraire : il donnait plus l'impression de prendre tout ça comme un jeu -, et il en profita pour attraper deux autres capsules, retira précautionneusement les opercules... avant de se rapprocher rapidement pour pouvoir les coller convenablement cette fois-ci : il toucha l'un des droïdes, puis l'autre, de la même façon qu'il l'aurait fait s'il jouait au loup. Il resta droit devant eux, les observant... Mais rien ne se passa. Pas de coup de feu, mais pas de mouvements de recul non plus. Est-ce qu'il lui manquait encore quelque chose au bon fonctionnement des petits appareils... ?
D'un coup, ils baissèrent leur arme en rythme.
« Merci. »
Puis ils firent volte-face et s'éloignèrent. Derrière lui, Jessie soupira de soulagement.
« C'était moins une... »
Et seulement là, Fritz sembla se rendre compte que la situation avait failli dérapé sérieusement... Lorsqu'il se tourna vers les deux autres, il avait l'air penaud et baissa les yeux.
« Désolé... J'ai pas dû bien écouter ce que disait Mira... »
La jeune femme lui tapota doucement l'épaule.
« Ne t'en fais pas, on fait tous des erreurs et puis tu as rattrapé le coup comme un chef ! » Et elle ponctua sa phrase d'un clin d'œil.
Même s'il avait l'air encore un peu incertain, il finit par esquisser un sourire.
« Je ferai plus attention, promis ! »
Sur ce, ils se remirent en route et continuèrent de progresser au sein du vaisseau. Leur chemin se retrouva encore bloqué, non pas par des robots mais par une porte munie d'un digicode cette fois-ci, mais cela ne les retint pas bien longtemps puisqu'une autre pastille parvint à craquer le code, et la porte s'ouvrit doucement, pivotant sans bruit sur ses gonds. Cela les mena sur une cage d'escaliers, austère au possible : devant eux, les marches descendaient en tournoyant autour d'un pilier, donnant l'impression de n'avoir pas de fin... Mais puisqu'il s'agissait du chemin qu'ils devaient emprunter, ils continuèrent d'avancer, faisant attention à ne pas manquer une marche - sinon, la chute s'annonçait douloureuse au possible... Une fois arrivé en bas, ils empruntèrent une autre porte, et se retrouvèrent dans un long couloir. Ils eurent à peine le temps de faire quelques pas qu'une voix résonna dans leur dos...
« Tiens tiens... mais qui voilà ? »
Et, lorsqu'ils se retournèrent, ce fut pour se retrouver nez à nez avec Callista qui les observait, un sourire mauvais aux lèvres. Fritz grimaça légèrement.