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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 [Raven] You are naive. Are you sur you are supervillains?

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Stefan Vulpesco
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Stefan Vulpesco

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| Conte : Dracula
| Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes

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[Raven] You are naive. Are you sur you are supervillains? _



________________________________________ 2020-07-21, 01:41




Sur you are

supervillains?



Raven & Stefan

Le vampire répand la nouvelle comme une traînée de sang.

L’homme venait de terminer son dernier cours de la journée. Le soleil s’était enfin couché et il avait rangé toutes ses choses dans sa mallette à document. Retirant ses fausses lunettes, choisies pour se donner un genre sérieux et séduisant, Dracula se levait et prenait la direction de la porte en réfléchissant au repas du soir. Il devait remmener quelqu’un à la maison ce soir ou demain tout au plus parce que Damian aurait besoin de son repas même s’il rechignait de le faire, décourageant son père au passage. C’est un bout de papier sous sa chaussure qui le coupa dans ses réflexions et il leva sa chaussure pour constater qu’un mot écrit sur un post-it rose (invention pratique, à ne pas douter!) avait été laissé devant sa porte. Le vampire, décourager du manque de propreté de ses étudiants pris le mot entre ses doigts, prêt à le jeter jusqu’au moment où son regard tomba sur un mot qui attisa son attention.

« Très cher professeur, je suis l’une de vos étudiantes et probablement l’une de vos plus grandes admiratrices. Sachez que j’ai énormément de respect pour vous, et aussi beaucoup d’intérêt. Votre intelligence dépasse clairement celle du commun des mortels et votre sourire me rend toute chose. Monsieur, je comprendrais si vous ne vous présentiez pas ce soir, mais j’aimerais vous inviter dans la forêt de Storybrook ». Vous trouverez un petit chemin de terre où une piste a été créée juste pour vous afin que vous puissiez me pister facilement. Jose espérer que cela vous plaira. Rendez-vous ce soir, minuit.
Votre admiratrice secrète.»


Surprise, la créature souleva un sourcil, pensant tout d’abord à une farce avant de se laisser tenter. Une jeune femme qui écrit aussi bien doit être intelligente et intrigante. Pourquoi ne pas aller voir ce qui en retourne? Non pas que l’amour des humaines l’intéresse, mais s’il pouvait se servir d’elle de temps en temps pour le repas et s’amuser un peu… Il lui rendrait tous les biens faits qu’elle lui offrirait. Ne serait-ce pas un bon compromis? Sortant de l’université en direction de sa voiture, autre invention formidable dont il ne se passait plus, il portait son téléphone portable à son oreille. Il annonça à son fils qu’il allait rentrer tard et qu’ils se verraient au petit matin. Il avait du temps avant d’aller sur les lieux du rendez-vous mystérieux, mais il avait envie de se promener un peu et faire un peu de repérage. Il pourrait peut-être tomber sur d’éventuels repas.

Le monstre se présenta devant la forêt à l’heure dite. Une odeur exquise fut soulevée par le vent et il approcha du sentier d’où venait l’odeur. Comme promis, le chemin était marqué, mais pas de la manière attendue. Une traînée de sang avait été disposée sur la terre battue. D’ordinaire, il aurait compris que cela était probablement un piège, mais l’odeur attirait la bête comme le loup s’apprêtant à sauter sur sa proie. Il s’accroupit et prit une goutte de sang sur le bout de son ongle et il licha. La saveur était exquise. Il fallait qu’il suive cette trace. Il avança dans la noirceur de la nuit sans crainte, avec une posture de prédateur. Ses crocs étaient sortis, prêts à se planter dans une carotide battante. Dans la clairière qui se dessinait enfin, une ombre féminine se tenait au milieu. Elle lui tournait le dos. Affamé, il approcha de la présence et déposa sa main sur l’épaule de la femme pour la retourner, mais ce n’était pas vraiment ce à quoi il s’attendait.

- Bloody Hell! C’est vous, mon admiratrice ? En général, je ne fais pas la fine bouche, mais vous êtes si fripées que votre sang doit être caillé! Par le diable! Pourquoi m’avez-vous fait venir ici?!
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________________________________________ 2020-07-22, 09:22

You are naive.
Are you sure you are supervillains?
Raven patientait en haut d’un arbre, le regard rivé sur les passants, en contrebas. Il ne voulait pas être dérangé, mais ne pouvait s’empêcher, de temps en temps, à pousser de gros croassements rauques, pour indiquer qu’il était là, qu’il surveillait et qu’il ne valait mieux pas le faire chier. Évidemment, personne ne le regardait. Les superstitieux se faisaient de plus en plus rares. Plus personne ne croit que les corbeaux sont des oiseaux de mauvais augure. En d’autres circonstances, Raven se serait empressé de leur prouver qu’ils ont tort. Aujourd’hui, il n’avait pas envie.

L’oiseau noir déploya ses grandes ailes et bondit. Il survola la ville, de son plumage ténébreux, avec toute la technique parfaite de son corps parfait. Ses yeux noirs scrutaient les rues, sondaient les visages, essayaient de reconnaître, parmi la foule, des visages qui n’existaient plus. Raven avait compris, à force, que le temps n’avait pas la même emprise sur lui que sur les humains normaux. Il savait Que les visages gravés dans ses faux souvenirs n’étaient pas les bons. Même s’il découvrait, demain, un enfant qui ressemblait à Alice, il savait que ce ne serait pas elle. Ses petits-enfants étaient, depuis longtemps, devenus adultes.

Son vol mena le corbeau jusqu’au Fur Ever. Comme à son habitude, l’oiseau noir s’infiltra dans la boutique par la trappe du toit de la véranda et prit forme humaine, à même le sol de l’atelier. La brune ne s’inquiéta pas de la baie vitrée qui pouvait permettre à ses voisins de la regarder nue, se diriger vers l’étage. Elle s’en fichait autant qu’elle se fichait de son corps humain, persuadée qu’il n’avait aucun autre intérêt que d’être pratique, si elle avait besoin de se battre contre plus gros que son corps d’oiseau.

À l’étage, la taxidermiste enfila un t-shirt, un pantalon et redescendit. Elle zieuta les animaux, dans son atelier, qui attendaient d’être arrangés pour ses clients, mais la flemme la gagna instantanément. Raven poussa un gros soupir et préféra traverser la boutique pour rejoindre la porte d’entrée. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant une enveloppe, sur le petit paillasson taché de sang qui criait un beau « Bienvenue » trop usé pour en lire les lettres.

Raven s’empara de l’objet et le leva à hauteur de ses yeux. Elle se demanda si quelqu’un osait la prendre pour un pigeon voyageur et exiger d’elle qu’elle apporte son courrier. Si c’était ça, oh… elle saurait le lui faire regretter. La brune n’aimait rien de moins, au monde, que les pigeons. Même les humains étaient un peu plus haut, dans la hiérarchie des espèces inférieures. Tout en haut, évidemment, il y avait l’oiseau noir. Si haut que personne ne pouvait l’atteindre.

Intriguée, alors qu’elle ne recevait jamais ce genre de choses, la taxidermiste ouvrit l’enveloppe, la jeta par terre et déplia la lettre, à l’intérieur. Les mots s’enchaînaient les uns aux autres pour former une lettre de fan qui ne manqua pas de la faire sourire. Un sourire un poil malsain, certes, mais un sourire quand même. Son admirateur lui jurait fidélité et servitude, tant il était captivé par sa magnificence, sa prestance, sa supériorité. Quoi de mieux pour intéresser le corbeau ? Personne ne lui a dit qu’il faut apprendre de ses erreurs et, très fier d’être aimé et admiré (ce qui faisait un peu trop défaut à sa vie, aujourd’hui), Raven décida de rejoindre son esclave là où il le lui demandait.

D’ordinaire, Raven n’aimait pas être convoquée. Elle arrivait toujours à ses rendez-vous avec du retard… quand elle y allait. Néanmoins, la brune avait bien besoin de s’entendre dire à quel point il n’existait aucun animal au monde pour lui arriver à la cheville. Sa relation avec son mari lui tapait sur le système, dernièrement, et l’entendre répéter, tous les jours, à quel point elle était moche et inutile commençait sincèrement à lui pomper l’air. Un peu de compliments ne lui ferait pas de mal.

Dans la forêt, à minuit.

Un rendez-vous qui aurait pu paraître suspect à n’importe qui d’autre, mais Raven était, elle aussi, un oiseau de nuit (ou presque) et elle ne comprit pas le problème. La brune s’empressa donc de rejoindre la forêt, un lieu qu’elle connaissait sur le bout des doigts, et de trouver la fameuse piste évoquée dans la lettre de son admirateur. S’il la connaissait autant qu’il semblait le dire, Raven ne doutait pas de trouver une piste qui sortait du lot : ce qui fut plus ou moins le cas.

Une traînée de sang courait entre les arbres et menait à une clairière. Au contraire de son démon-chat de voisin, la brune n’appréciait pas qu’on lui mâche le travail. Elle aimait le frisson de la chasse, pas les repas servis sur un plateau d’argent. La piste la fit donc grimacer et espérer qu’il n’y ait aucun animal déjà mort, au bout. Sinon, son admirateur pouvait dire adieu à sa vie, ce serait lui qu’elle chasserait dans la forêt.

Debout au milieu de la clairière, Raven constata qu’il n’y avait aucune trace d’animal mort ou d’admirateur. Seule, elle sonda les ténèbres et s’apprêtait à prendre sa forme de corbeau, quand une grosse main dégueulasse (oui, c’est totalement gratuit) se posa sur son épaule et la força à se retourner. La grimace qui lui tordit le visage, à l’instant où ses yeux bleus se posèrent sur l’autre, n’avait rien d’un sourire ravi. Raven exagéra un haut-le-cœur et chassa violemment la main qui la tenait.

» C’est quoi ton problème, le pigeon ? T’as pris tes rêves pour la réalité ? Moi ? T’admirer ? Plutôt crever, cracha-t-elle, en relevant le menton, comme pour le mettre au défi d’essayer de la tuer. Ouais, ça, on sait que tu fais pas la fine bouche, hein.

La taxidermiste serra les dents, énervée par la présence de cet… elle n’avait même pas de mots pour qualifier le truc qui osait se pointer dans sa clairière, alors qu’elle avait rendez-vous avec son esclave. Essayait-il de lui piquer son admirateur ? Elle ne le laisserait pas faire ! Raven n’avait, sans doute, depuis la mort d’un certain renard (qui avait été succulent, soit dit en passant) et un employeur un peu trop possessif, jamais détesté un homme autant que celui-ci. Rien que de le voir lui donnait envie de lui arracher les yeux et de l’entendre hurler.

» T’as des admiratrices, toi ? Laisse-moi rire ! (Ce qu’elle fit, de son ricanement grinçant habituel.) Je t’ai pas fait venir ici, moi. Alors, si tu pouvais dégager, ça serait pas plus mal.

Raven n’aimait pas l’entendre dire qu’elle était « fripée » et sous-entendre qu’elle était périmée. C’était un sujet assez délicat, chez la taxidermiste, persuadée que ça avait forcément un sens et que sa vie de démon n’était, peut-être, finalement, pas aussi longue qu’elle l’aurait cru. Mais elle préféra ne pas s’attarder sur le sujet pour, plutôt, se concentrer sur cette coïncidence qui ne pouvait pas en être une et qui, soudain, lui sautait à la figure.

» Attends… Une admiratrice t’a donné rendez-vous en pleine forêt, en pleine nuit… et t’y as cru ? Tu doutes de rien, toi. Mais passons, y’a quelque chose qui cloche, ici.

Peu à peu, Raven comprenait qu’elle pouvait dire adieu à son esclave et c’était bien dommage. Elle l’aurait volontiers envoyé chez son voisin pour l’emmerder. Maintenant, elle devait supporter l’autre. Super. Une magnifique nuit en perspective.


Stefan Vulpesco
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________________________________________ 2020-07-28, 04:26




Sur you are

supervillains?



Raven & Stefan

Le vampire répand la nouvelle comme une traînée de sang.


Le corbeau l’énerve. En général, il l’aurait tué pour ce qu’elle venait de dire. Il avait des façons assez radicales de se venger. Qu’elle vienne sous-entendre qu’il était inintéressant blessait son ego et de nombreux avaient périrent pour avoir osé se mettre dans son chemin. Comment osait-elle le regarder de cette manière et lui dire de telles inepties.

- Les jeunes d’aujourd’hui sont si malpolis et irréfléchis. J’ose espérer que vous vous ne montrez pas aussi condescendante avec toutes personnes qui croisent votre chemin, sinon vous risquez de vous attirer des ennuis. Je vous laisse avec plaisir au milieu de votre forêt, j’ai mieux à faire que passer mon temps avec un oiseau de mauvais augure.

Il allait reprendre le chemin inverse lorsqu’elle remarqua la situation extrêmement suspecte, le vampire se retourna vers elle, haussant un sourcil.

- Si vous êtes ici, j’imagine que c’est pour la même raison. Si on nous veut tous les deux ici et qu’on nous a laissé une piste de sang à suivre, je doute que ce soit pour un repas sympathique. Qui voudrait nous relier tous les deux dans une forêt? Et surtout… À qui est ce sang? À l’idiot qui nous a fait venir ici ou… À quelqu’un d’autre.

Dracula ferma les yeux et prit une grande respiration, tentant de déceler une odeur de sang parmi les feuilles.

- Les traces étaient fraîches, ainsi qui que ce soit, il est encore ici. Je vais le tuer pour m’avoir fait venir ici pour rien.

Mettant ses mains dans ses poches, il fit un sourire moqueur à la femme près de lui et il fit un signe de tête vers un côté de la forêt.

- Je sens du sang par là. Si cela vous intéresse de venir voir ce qui se trame, vous n’avez qu’à me suivre. Je vous laisserais même un morceau ou deux si cela vous intéresse. À moins que ce soit seulement qu’un corps, dans ce cas je vous le laisse. Je préfère quand le cœur bat encore.










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________________________________________ 2020-08-07, 12:05

You are naive.
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À côté de l’autre, Raven se sentait clairement supérieure, de si loin que c’était effrayant de voir qu’il ne s’en apercevait pas lui-même ! Elle retrouvait, aussi, il fallait bien l’avouer, ce petit caractère de cochon qu’elle avait toujours eu et qui correspondait assez à celui d’un enfant terrible. Évidemment, personne n’oserait le lui reprocher et, de toute façon, ça ne changerait pas grand-chose à sa vie. La taxidermiste faisait ce qu’elle voulait. Elle se fichait pas mal de l’avis des autres. Plus elle dérangeait, mieux elle se portait. La haine et les envies de meurtre d’autrui la faisaient vibrer. Et, persuadée d’être la meilleure, elle ne voyait vraiment pas pourquoi elle devrait avoir peur de qui que ce soit à Storybrooke.

Cet homme-là ne faisait pas exception à la règle. Raven ne l’aimait pas, purement et simplement, et avait très envie de faire sa vie un enfer. Elle ne craignait pas les représailles, persuadée de pouvoir lui échapper d’un claquement de doigts, et se donnait à cœur joie aux insultes gratuites et aux regards méprisants. L’autre avait un ego au moins aussi gros que le sien et il n’y avait, clairement, pas de place pour leurs deux egos dans cette clairière. Raven ne comptait pas partir sans avoir élucidé cette affaire et fait regretter de lui faire perdre son temps à celui qui osait la mener en bourrique. La taxidermiste ne laisserait pas ce crime impuni.

Devoir supporter l’autre, en même temps, était un supplice dont elle se serait volontiers passé. La brune fixa ses yeux bleus sur lui et fronça les sourcils. Ne venait-il pas de dire qu’elle était vieille et moche, à peu de choses près ? Et voilà qu’elle faisait, maintenant, partie des « jeunes d’aujourd’hui » ! Raven ricana, de sa voix grinçante qui se moquait ouvertement de lui. Il ferait bien de choisir, elle ne pouvait clairement pas être les deux à la fois. Son rire prit plus d’ampleur avec la suite des mots. Elle avait, au moins, la preuve que sa présence emmerdait l’autre au moins autant qu’elle était soûlée de le voir ici.

» Ooh, le vieux monsieur s’inquiète pour moi ? demanda-t-elle, une main posée sur le torse, faussement touchée. J’fais c’que j’veux. Qu’est-ce que ça peut te faire, de toute façon ? Je vois pas ce qui pourrait m’arriver et même si c’était le cas, tu devrais plutôt en être heureux, non ? À moins qu’on ait succombé à mon charme irrésistible. (Elle dégagea ses cheveux noirs d’un mouvement ample de pétasse.) Tu comprendras bien vite que y’a rien de mieux à faire, dans cette ville, que passer du temps avec un oiseau de mauvais augure.

Raven était très fière de son petit effet sur lui. En quelques mots, il pensait déjà à partir et elle l’aurait volontiers laissé faire, si la situation ne lui paraissait pas étrange. Ce n’était pas une coïncidence, du moins n’y croyait-elle pas. Elle préféra lui faire part de ses doutes. S’il restait avec elle, elle aurait quelqu’un à sacrifier en cas de besoin, le temps qu’elle prenne la fuite, ou se débarrasse de ses ennemis pendant qu’ils étaient occupés à se farcir celui-ci. Une très bonne idée, sans le moindre doute.

L’oiseau noir se sentit piqué dans sa fierté à l’instant où il écarta la piste d’un « repas sympathique », comme s’il la visait elle et ce qu’elle avait pu penser en débarquant. Elle grimaça en l’entendant oser associer les mots « relier » et « tous les deux » dans la même phrase et s’ébroua pour s’extirper d’un affreux frisson. Berk ! Elle ne voulait même pas y penser ! Elle préférait encore croire qu’il s’agissait d’une coïncidence que de penser qu’un humain ait pu réfléchir assez pour savoir qu’elle ne supporterait pas la compagnie de l’autre. Essayait-on de se venger d’elle ? Oh, elle le lui ferait regretter.

» Oui, bien sûr. Je suis persuadée que le gars s’est taillé les veines et s’est amusé à pisser du sang partout sur le chemin pour qu’on trouve son cadavre un peu plus loin.

Raven grinça d’ironie, sans comprendre à quel moment il pouvait se demander si le sang appartenait à celui qui les avait tous les deux amenés ici. Elle ne voyait pas où était la logique et ne voulait même pas essayer d’imaginer comment il avait eu un tel raisonnement. Ce qui, au passage, lui permettait surtout de le dénigrer bien comme il fallait sans trop de raison.

Ils étaient au moins d’accord sur un point, ce qui risquait de coincer un peu : le responsable allait mourir. Malheureusement, il ne pouvait mourir qu’une fois et Raven ne comptait pas laisser l’autre lui faire la peau. Il était à elle, c’était sa proie. Mais elle ne préféra rien dire pour l’instant et ne jeta qu’un regard méprisant au brun et les mains qu’il enfonçait dans ses poches, avec un sourire moqueur. Elle fit exactement comme lui, juste pour l’emmerder.

» Oh, oui, j’imagine que ça te rappelle l’époque où t’en avais encore un ? (Elle haussa un sourcil, très fière de son attaque gratuite.) Je ne suis personne, mon vieux. Mais le responsable paiera pour me faire perdre mon temps avec toi. Je vois du sang, par là, donc c’est par là que je vais.

Venait-elle d’inventer juste pour justifier qu’elle irait dans la même direction que lui ? Ce serait trèèèès mal connaître Raven, voyons. Elle n’en voyait pas pour l’instant, mais vu la quantité abandonnée plus tôt et l’odeur que suivait l’autre comme un toutou, elle ne doutait pas de trouver une goutte ou deux très bientôt. Elle n’aurait, alors, qu’à dire qu’elle avait la meilleure vision du monde, encore mieux qu’un lynx ! Pour le moment, en tout cas, Raven attendit qu’il s’engage dans la forêt. Elle ne passerait pas la première et n’avait pas très envie, non plus, de l’avoir devant elle. Ils voyageraient côte à côté et puis c’était tout ! Elle ne lui demandait pas son avis. Si elle voulait le surveiller, c’était le mieux qu’elle pouvait faire.


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________________________________________ 2020-09-19, 02:10

D’habitude, on dit « qui se rassemble s’assemble ». Dans le cas de Dracula et de Raven, ce n’était pas du tout ça. Il se ressemblaient, mais cette dernière les opposait plus qu’elle les unissait. Enfin, en général c’est un peu le cas pour la plupart des vilains. Lorsqu’on se croit supérieurs à tout le monde, forcément cela va clacher lorsque l’autre en face de soi pense la même chose d’elle-même. Le vampire était un être puissant et brillant, certes et il avait réussi à devenir un grand vampire, mais était-il vraiment le plus puissant? Raven, l’ancien corbeau avait affronté un renard autrefois, mais est-ce qu’un ancien animal pouvait se comparer à un monstre qui avait des bras depuis plus longtemps? Forcément, ce ne serait clairement ni l’un ni l’autre qui allait se poser la question. De toute façon, même si l’un des deux avait miraculeusement un peu modestie en lui, le sujet n’était pas à savoir qui était le meilleur. Il y avait quelqu’un qui avait voulu qu’ils soient réunis dans une forêt en pleine nuit et une trace de sang s’étalait sur le sol. En général, ce n’était pas le genre de Stefan de s’intéresser aux crimes des autres, mais vu qu’ils avaient été attirés ici, il se sentait quelque peu concerné! Il détestait surtout que l’on gaspille du sang d’une telle qualité!

Bref, cette femme l’énervait. Elle se montrait si sûr d’elle! Si supérieur! Comment osait-elle? Du charme sur lui? Jamais! Il était un monstre, pas un humain sentimental! Il serait parti si quelque chose ne se tramait pas. Elle se montrait condescendante en répondant à ses paroles. Il serrait les poings, se retenant de lui mordre la jugulaire. Il doutait que le sang d’un ancien corbeau soit bien intéressant.

- Après des siècles d’errances, si j’ai pu apprendre quelque chose, c’est que les humains peuvent parfois agir de manière très étrange lorsqu’ils ont une idée en tête. Et effectivement, vous n’êtes personne. Encore moins à mes côtés. J’ai été roi et comte! Qui avez-vous été, hein? À part un oiseau qui avait seulement sa langue pour se laver le plumage, bien sûr! Je vous accompagne. Non pas que cela me fasse plaisir, mais j’ai bien envie de me débarrasser de celui qui nous a fait venir ici. S’il sait qui nous sommes… C’est mauvais. Je ne sais pas pour vous, mais, moi, j’ai une image à préserver et Stefan Vulpesco ne doit pas devenir un assassin aux yeux de ces dames et de ces hommes. Je n’ai pas envie de me cacher dans une grotte comme un pauvre pariât!

Il n’allait pas l’avouer, mais il pensait surtout à son fils. S’il devait se cacher, voudrait-il venir avec lui ou laisserait-il les humains le maltraiter, voir le tuer?

Le vampire remarqua une petite lueur. Comme si la lune avait éclairé du métal. Il s’approcha d’un buisson pour en sortir une dague pleine de sang et un cœur dégoulinant qu’il lança à sa « partenaire ».

- En tout cas, le corps de la victime n'est surement pas loin et son but n’était clairement pas de le manger, sinon il n’aurait pas laissé un morceau comme celui-là. C’est un message, j'imagine.


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________________________________________ 2020-09-24, 11:49

You are naive.
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S'il y avait bien une chose qui plaisait à Raven, dans cette étrange coopération qui, sans le moindre doute, finirait en bain de sang, c’était que Stefan était au moins autant énervé, voire plus, de sa présence à ses côtés. Elle pouvait titiller l’homme à loisir et constater, ensuite, les stigmates de sa haine dans ses réactions et mouvements, dans le son de sa voix qui lui répondait. Certains comprenaient, à force, au bout d’un certain temps, qu’il ne servait jamais à rien de répondre au corbeau. Plus têtu que la plus têtue des mules, l’oiseau noir ne faisait que ce qui lui plaisait et se fichait bien du reste. Même un certain dragon (puisqu’elle adorait le rappeler à tout le monde) n’avait pas pipé mot devant elle. Raven était la meilleure de sa catégorie, c’était tout.

Alors, oui, elle souriait, très fière d’elle-même, en voyant les poings serrés de son « camarade ». Elle se doutait, un peu, des envies qui devaient bouillir en lui, à cet abruti. Ce ne serait pas la première fois que son interlocuteur aurait envie de lui arracher la gorge et de l’enterrer. Mais, tout comme les autres fois, elle savait qu’il n’en ferait rien. Les humains n’osaient jamais rien. Alors qu’elle… elle s’amusait bien à les emmerder bien comme il fallait, sans jamais se fatiguer ! Ça, pour sûr, Raven ne manquait pas d’énergie dans le domaine. Elle avait toujours le mot de trop, le geste déplacé, l’assurance qui titillait mortellement les autres egos surdimensionnés. Mais si on le lui demandait, évidemment, le corbeau jurerait qu’il était le seul à mériter de se faire appeler Dieu. Les autres… ils n’étaient même pas à la hauteur des fientes qu’il larguait de temps en temps sur les passants.

Quand il se défendit des mots de la taxidermiste, elle le fixa avec ce petit sourire aux lèvres qui voulait, clairement, dire cause toujours, tu m’intéresses. Peu lui importait, à elle, qu’il ait été roi, comte, marquis, empereur, souillon ou pignouf au service de sa Majesté. Tout ce qu’elle voyait, c’était qu’il « a été » roi et comte. Ce qui voulait bien insinuer qu’il n’était plus rien du tout. Elle ricana fortement, à cette pensée, et hésita même à l’applaudir et lui donner un bon point pour se dévaloriser lui-même. Les humains étaient, parfois, assez cons, oui, pour faire son travail à sa place, ce qui l’amusait beaucoup.

» C’est bon ? T’as fini ? T’es calmé ? demanda-t-elle, sans montrer le moindre intérêt pour les réponses qu’il pourrait donner. Déjà, moi, je m’en bats le bec sévère de savoir ce que les autres pensent de moi et je ne vais certainement pas me cacher dans une grotte. Si tu es faible à ce point, vas-y, te gêne pas, ça fera des vacances à tout le monde.

Elle releva le menton, les mains toujours enfoncées dans les poches pour faire comme lui, et se para d’un sourire très amusé. Elle adorait trop emmerder ses ennemis pour se retenir de le faire, même en un temps de crise comme celui-ci. De toute façon, elle ne pensait pas une seconde qu’il puisse lui faire du mal. S’il tentait de l’approcher, elle n’aurait qu’à se transformer. Que pourrait-il faire contre le corbeau, meilleur pilote de l’univers ? Il n’était qu’un humain accroché au sol par les pieds.

» Puis, je te signale que toi, tu n’es plus ni comte ni roi, mon pauvre dindon. Tu es juste toi, humain. Ouuuh. Ça doit faire bobo à l’ego, ça. (Elle haussa les sourcils, moqueuse.) Alors que moi, tu vois, je suis le corbeau. Je n’ai jamais cessé de l’être. Et je vais même te dire un petit secret : il paraîtrait que je suis un démon et que je suis, peut-être, même plus vieux que toi.

Elle sortit enfin les mains des poches pour les poser sur ses hanches et prendre un air qui disait et toc ! qu’est-ce que tu dis de ça, l’affreux ? D’ailleurs, elle ne mentait pas. Le corbeau avait, depuis longtemps, cessé d’être un simple corbeau pour se perdre dans les ténèbres les plus sombres. Le temps n’avait plus d’emprise sur lui, comme il n’en avait pas sur son démon-chat. À deux, ils faisaient la pair, sans aucun doute, frères dans le sang versé pour assouvir leurs besoins démoniaques. Ou mari et femme ? À force, c’était à s’y perdre…

La brune réceptionna, d’une main de maître entraînée à pire que ça (espion oblige), le cœur que l’autre affreux lui lança. La chose était étrangement froide, entre ses doigts, appelant à elle le bec pointu du corbeau qui, inconsciemment, se passa la langue sur les lèvres. Au creux de son ventre, le démon avait toujours faim de chair, fraîche ou pas fraîche, peu importait. Alors, Raven tira un peu sur le bord coupé du cœur, là où la dague s’était plantée, et arracha un bout d’abat. Alors que le bout caoutchouteux disparaissait entre ses lèvres, la taxidermiste fit sauter le reste, au creux de sa main, comme une balle de tennis ou… une bombe à eau. Sans crier gare, elle lança son fardeau droit sur Stefan et ricana, de son rire grinçant qui se moquait du monde entier.

» La mort ! Le message a l’air clair, pour moi. Je vois pas ce qu’il te faut de plus. Y’a un petit rigolo, dans le coin, qui croit qu’il peut te tuer toi – bon, à la limite – et qu’il peut, en même temps, se débarrasser de moi. Mais je suis déjà morte une fois, moi, et je suis toujours là. Alors, il peut toujours essayer.

Sans y penser, la taxidermiste se lécha les doigts et lorgna la dague que l’autre tenait toujours. Elle n’était pas très heureuse de le voir tenir une arme devant elle, mais elle gardait en tête qu’elle pouvait, à tout moment, prendre sa forme d’origine et se barrer fissa. Au pire, elle irait chercher, en forêt, un beau prédateur à lancer à ses trousses. C’est ce que font les corbeaux, après tout.

» Ça m’a tout l’air d’un piège, commenta-t-elle, en désignant la dague. Alors qu’attendons-nous pour sauter dedans ?

La brune leva, soudain, la tête vers le ciel qui pointait son nez dans la clairière. Un bruit, lointain, attira son regard vers une forme sombre qui tournait au-dessus des arbres, encore et encore, inlassable. Comme une cible immense au-dessus de la tête, le charognard indiquait, sans aucun doute, une magnifique trouvaille. Raven pointa la forêt, du doigt, dans la direction de sa cible.

» En tout cas, son but n’était pas de nous perdre dans la forêt, il ne fait pas le moindre effort pour se cacher, ce débutant. Le corps est sans doute par là. (Elle toisa Stefan de haut en bas.) T’as peut-être croqué sa femme et il rêve de te découper en rondelles pour se venger ? Tu m’en voudras pas, je le regarderai sûrement préparer le dîner.

Raven claqua des dents, comme il aurait claqué du bec sous sa forme d’oiseau, et s’engagea dans la forêt. Les traces de sang étaient moins nombreuses, mais c’était, indéniablement, la bonne direction. Ne restait qu’à comprendre ce qui leur pendait au nez une fois à destination.


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________________________________________ 2020-09-24, 13:51

Plus elle lui répondait et plus il songeait qu’elle ne réfléchissait pas bien loin. C’était bien beau de n’en avoir rien à faire de ce que pensent les autres ou que le message de l’imprudent dans la forêt était la mort. Il fallait pousser plus loin, essayer de comprendre ce qui motivait et ce dont les humains étaient capables de faire. En tant que vampire, 500 siècles, ce n’était pas rien. Dans son monde, la plupart ne survivaient pas aussi longtemps, se laissant emporter par leurs instincts et se faisant prendre au piège par des chasseurs de vampire assoiffés de vengeance. Ce qui lui avait permis de rester civilisé, c’était de s’intéresser à la psychologie humaine et prévoir son jeu. Tout ça, c’était une partie d’échecs où ils devaient prévoir les déplacements de l’autre pour pouvoir les prendre par surprise.

Le vampire réceptionna le cœur dans sa main avec aisance avant de laisser l’organe tomber sur le sol. Il se licha les doigts, profitant du sang qui les avait recouverts. Ce n’était pas aussi frais que du sang d’un vivant, mais cela faisait l’affaire, il n’était pas mort depuis trop longtemps.


- Je suis bien plus qu’un roi, milady, je suis prédateur, le premier au-dessus de la chaîne alimentaire. Avant l’homme. Je suis un cousin éloigné de l’homme, mais je ne suis plus humain depuis longtemps. Méfiez-vous de moi, les corbeaux, je les écrase de ma botte. D’ailleurs, qu’est-ce qui nous dit que ce n’est pas pour vous manger vous? Vous avez peut-être le goût de poulet. J’essayerais bien, mais la nourriture n’a plus d’intérêt pour moi. Mais je siroterais votre sang acre dans un verre de McDonald, qui mettra en avant la « qualité » du produit. Bref, allons voir ce qui se trame là-bas.

Il prit la direction qu’avait désignée sa « partenaire » et il ne se retourna pas.

- Dans tous les cas, je ne serais pas si sûr de moi si j’étais à votre place, corbeau. Chaque fois que vous parlez, vous vous contentez de déblatérer sur des choses évidentes sans pousser votre réflexion. J’ai bien hâte de voir les habitants de Storybrook débarquer chez vous durant votre sommeil et vous assassiner purement et simplement. Les humains n’aiment pas trop qu’on les dévore en général, petit conseil d’ennemi… Si j’ai pu survivre et devenir un puissant vampire, c’est parce que j’ai appris à les comprendre et à les déjouer. Si vos vous contentez de fuir en battant les ailes, vous ne ferez que repousser l’échéance. Un jour, un chasseur vous tirera en plein ciel et vous ne le verrez pas venir. Peu importe comment, cela se finira pour vous. Alors si vous n’en avez rien à faire des humais, pas moi. Je vais clairement m’assurer que cet homme ne puisse pas revenir vivant ou mort.

Ils arrivèrent enfin sur place. Le corps est assis dans une chaise faite de branches, rappelant un trône. Un scalpel brille dans l’herbe sous la lumière lunaire et le vampire ramasse l’objet.

- Celui qui a tué cet humain doit être médecin ou bouché. Comment il a posé le corps, cela me donne envie de dire qu’il se moque de notre puissance. Il veut probablement nous faire ressentir ce qu’il a vécu, l’impuissance. Mais évidemment, il n’y arrivera pas…

Une ombre bouge entre les arbres.

- Bonjour humain, viens à la lueur pour qu’on puisse voir ton visage agonisant pendant que je te viderais de ton sang.


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________________________________________ 2020-10-11, 09:36

You are naive.
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Toute cette histoire commençait sincèrement à lui taper sur le système. Raven avait très envie de rentrer chez elle, se pieuter et ne plus sortir des draps avant le lendemain, voire le surlendemain. Puisque Stefan semblait persuadé de pouvoir tout gérer lui-même, elle pouvait, sûrement, lui laisser l’occasion d’essayer de le prouver. D’essayer. De son côté, la brune restait certaine qu’il n’arriverait à rien sans elle. Sinon, il aurait essayé de se débarrasser d’elle depuis longtemps, non ? Mais les deux vilains ne pensaient pas de la même façon. Dans leurs similitudes, ils étaient totalement différents et ces différences pouvaient les faire avancer. Là où Stefan cherchait des traces de sang au sol, Raven levait les yeux au ciel et s’intéressait aux charognards qui ne manquaient jamais de repérer les cadavres alléchants. Le corbeau était, après tout, lui-même un charognard.

Néanmoins, les réponses de l’homme ne lui plaisaient pas du tout et empêchaient la brune de profiter de l’amusement de la situation. Elle adorait ricaner de la bêtise humaine et faire comprendre à ces victimes sur deux pattes que rien ni personne ne pouvait l’embêter. Il n’y avait qu’elle qui pouvait emmerder le monde à outrance, point. Elle et son abruti de mari, peut-être. Ce qu’elle ne s’amuserait pas à dire à n’importe qui. Pas encore, en tout cas. Avec un peu de temps, en revanche, quand les choses seraient enfin mises au clair, entre eux… Le monde regretterait le jour où Raven ne pouvait parler de Kot qu’en insultes.

Raven haussa un sourcil, alors que Stefan s’engageait dans un monologue menaçant qui passa sur elle avec moins d’incidence qu’une brise de printemps. La brise, elle, au moins, lui donnait envie de voler. L’oiseau noir aurait bien eu envie de le voir essayer de l’écraser. Il n’était pas oiseau à se laisser approcher si facilement. Elle retint, en tout cas, qu’il avait été humain et cette seule donnée le rangeait dans la case des microbes. Alors que Raven, lui, avait toujours été un corbeau. Il n’était devenu un démon qu’après, baigné dans les plus mauvais sentiments du monde. Et qu’y avait-il de plus féroce qu’un démon ? Sûrement pas un ex-humain.

» Dommage pour toi, les corbeaux sont succulents. Un mets de grande qualité, si tant est qu’on sait les choisir comme il faut. Mais garde tes sales pattes loin de moi, ma viande est réservée. Propriété privée.

La brune ricana de son rire grinçant. Le cannibalisme n’était pas un tabou que le corbeau dissimulait sous une aile, honteux. Il l’affichait haut et fort, en lettres capitales sur une banderole immense. Il fallait être idiot pour croire qu’un démon ne s’amuserait pas à tester tout ce qui bougeait ou ne bougeait plus depuis longtemps. Raven n’avait aucune limite et s’était amusé, à une époque, à picorer tout ce qui lui passait sous le bec, guide Michelin des chairs mortes et vivantes à déguster fraîches ou périmées.

Cette fois, le monologue de son ennemi ne lui plut guère. Elle tendit la main sur le côté, comme une aile, et la rabattit vers son épaule pour chasser ses cheveux noirs, excédée par ses mots. Un de plus et, sans doute, finirait-elle par l’abandonner dans la clairière. Elle s’amuserait, peut-être, du ciel, à perturber sa chasse. Des choses intéressantes rôdaient en forêt et le corbeau était né pour attirer les prédateurs sur les traces de l’humain. Il ricanerait si fort, à le voir essayer de s’extirper des griffes de ces bêtes-là, pendant qu’il volerait haut, très haut, à l’abri de tous les prédateurs du monde.

Des réflexions qui cachaient bien mal la douleur que les mots de Stefan réveillèrent en elle. Raven avait été fauché en plein vol, une fois, et l’oiseau noir ne s’en était jamais vraiment remis, traumatisé par le caillou lancé en pleine vitesse, par la chute et la rencontre impromptue avec un prédateur peut-être plus mauvais que lui, encore. Néanmoins, le corbeau n’était pas d’accord sur un point : jamais de la vie les humains ne débarqueraient chez lui pour le tuer. Déjà, Raven ne se nourrissait plus d’humains depuis longtemps. Beaucoup trop encombrants. La taxidermiste avait, à sa disposition, une réserve intarissable de nourriture, pourquoi donc irait-elle en chercher ailleurs ?

» Ces petits humains n’approchent pas de chez moi, cocotte. Ils fuient l’endroit comme la peste, tu savais pas ? Puis, moi, je ne m’amuse pas à picorer les humains. Les cadavres, c’est bien trop emmerdant à conserver dans un coin et j’ai franchement la flemme de m’en débarrasser. Il n’y a que toi qui sois dans la merde, de ce côté-là… Et si, un jour, ils descendent chez toi avec des pieux, tu peux être sûr que le corbeau qui ricanera, dans un coin, ce sera moi.

Raven préféra soigneusement éviter l’allusion au chasseur et la chute en plein ciel, consciente que son expérience passée pourrait trahir son traumatisme. D’ailleurs, elle avait été, récemment, attaquée une nouvelle fois, sur la plage, par un de ces petits gamins tout joufflus qui couraient partout, tout le temps, sans jamais être surveillés par personne. Les accidents étaient si vite arrivés, pourtant…

Arrivés devant le cadavre, la brune jeta, à nouveau, un coup d’œil au ciel. Le charognard avait déjà été rejoint par deux autres oiseaux qui tournaient lentement, inlassables, au-dessus des arbres. Puis son regard revint à la mise en scène. Le trône n’avait rien de confortable, elle en était persuadée et grimaça un peu devant ce travail de cochon. Non pas que le sang ou le reste ne la dérangent. Elle trouvait juste ça trop… brouillon, pas du tout soigné. Et elle ne voyait franchement pas l’intérêt. Il ne fallait pas oublier que madame était un maître de la mise en scène et de l’allure du vivant pour tout ce qui était mort.

» Ou taxidermiste, commenta-t-elle, avec un sourcil haussé. Mais un très mauvais taxidermiste. Il me faudrait pas trois secondes pour faire mieux que ça.

Alors que Stefan s’amusait à apostropher les ombres, Raven se rapprocha du cadavre et posa une main sur son épaule. Ni la scène ni l’odeur ne la firent froncer le nez. Elle était habituée à pire, la taxidermiste, le charognard friand de viande dépassée. De si près, elle eut l’impression que les choses avaient été faites vite, comme pressées par le temps. Leur détracteur s’attendait, peut-être, à ce qu’ils se crêpent le chignon plus longtemps dans la carrière, avant de venir par ici. Ce qui n’avait pas été le cas. Tout comme ils ne s’étaient pas entre-tués.

Si elle retenait une chose de tout ceci, en tout cas, c’était que Stefan avait accepté de dire qu’elle était puissante et ça, ça plaisait énormément au gros ego de l’oiseau noir.

» Y’a peut-être une chose que tu sais pas sur moi, l’affreux, dit-elle, en revenant près de Stefan. Les couteaux, c’est ma spécialité. Donne ça.

Taxidermiste jusqu’au bout des ongles qui sentait, parfois, bouillir en elle les souvenirs d’une espionne amatrice d’armes blanches, Raven était capable de lancer un couteau sur une cible les yeux fermés (ou presque, mais elle aimait toujours croire l’impossible). Elle s’empara, donc, du scalpel de Stefan, se retint de le lui planter dans le ventre juste pour ricaner un peu, et se retourna vers la forêt. Évidemment, l’ombre refusait de coopérer et la brune attendit un signe.

» Hé, le moche ! Si tu sors maintenant, je te débarrasse de l’abruti qui pue, s’exclama-t-elle, les yeux rivés sur les ombres. Haha ! Bingo !

Alors qu’un bruissement retentit, devant eux, Raven lança le scalpel entre les arbres et tendit l’oreille aux bruits de la nuit. La lame s’enfonça dans la chair dans un bruit caractéristique que la taxidermiste reconnaîtrait entre milles et une voix étouffée essaya de dissimuler un gémissement de douleur. Très fière de son coup, la brune se retourna vers Stefan et leva le menton haut.

» On a une piste, maintenant. À toi de jouer, le limier.

Si Raven ne connaissait personne de plus douée qu'elle pour pister un cadavre, Stefan était, sûrement, le mieux placé pour suivre la trace du sang frais. Évidemment, elle ne le dirait jamais.


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________________________________________ 2020-10-14, 17:40

Elle lui arrache le scalpel des mains, ce qui coupe la peau de son index qui se trouvait à ce moment-là près de la lame. Il licha le sang, laissant se refermer la plaie aussi vite qu’on aurait pu croire qu’elle n’existait pas. Dracula observait la scène pendant qu’elle balançait son arme de plantant droit dans le mille! La créature eu un ricanement en entendant le gémissement de l’homme. Il aurait pu féliciter Raven pour cela à tel point il était impressionné, mais vu son égo, il ne voulait pas non plus faire grossir ses chevilles et il en avait encore moins envie vu ce qu’elle disait sur lui.

- L’autre abrutit qui pue à, au moins, un peu de décence et de classe! Laissez faire les connaisseurs, je vais le retrouver!

Fermant les yeux, la bête inspira doucement l’air frais de la forêt, laissant l’odeur de sang englober son être. Rapidement, il rouvrit les paupières, révélant ses iris devenus rouge sang et il ouvrit sa bouche dans un râle bestial, découvrant ses crocs. L’homme n’était plus, l’animal avait pris le dessus sur le reste et le sang… Le sang l’appelait. Étant plus rapide que les humains, il se mit à courir à la recherche de l’humain sans que celui-ci puisse s’éloigner assez pour l’éviter. Stefan attrapa les épaules de l’homme avant de le porter comme un sac patate sur son épaule, revenant aussi rapidement qu’il était venu là où se trouvait encore le corbeau et la mise en scène horrifique. Il lâcha sa prise sur l’herbe fraîche et il lui arrachant vivement le scalpel du bras, prenant un malin plaisir à entendre ses hurlements de douleur et il pressa l’instrument assez fort sur sa gorge pour qu’une larme de sang coule sur sa peau. Le vampire s’empressa à licher son coup pour récupérer le doux nectar en riant.

- Quel mec exquis! Je vais me faire un vrai festin! Laisse-nous voir ton visage, pleurnichard!

Il redressa son visage pour qu’il soit visible aussi pour Raven et l’éclat de la lune révéla un jeune homme avec des boutons et des lunettes. Il semblait être un intellectuel. Un homme brillant qui perdait la tête, cela arrivait souvent, mais pourquoi vouloir les attirer, eux?

- Qu’est-ce que tu nous voulais? PARLEZ!
- JE VOULAIS VOUS TUER TOUS LES DEUX POUR CE QUE VOUS M’AVEZ FAIT!!!
- Vous entendez cela, corbeau? On dirait que ce petit louveteau voulait se venger! Vous lui avez fait quoi pour le mettre à ce point en rogne? Elle vous a volé votre sucette?, demanda-t-il en se moquant de lui. Votre visage ne me dit rien, humain pathétique…
- Je sais qui vous êtes, moi, comte DRACULA! Vous m’avez laissé pour mort un soir de pleine lune après m’avoir utilisé pour assouvir votre soif, mais vous ne m’aviez pas tué! Et vous… Raven O'Neill, vous savez TRÈS BIEN ce que vous m’avez fait endurer!
- C’est possible, mais pour ma défense, je doute que les humains soient capables de reconnaître la tête de leur tranche de lard si on la leur montrait. Alors, miss O’Neill, vous votez pour le tuer rapidement ou le torturer? Je vote pour la torture douloureuse et lente… Vous supplierez qu’on vous tue…

Dracula avait torturé des milliers d’hommes et ce dernier ne serait qu’une victime parmi tant d’autres. La bête était excitée par la perceptive de le tuer à petit feu, laissant sa vie s’échapper de son corps en plein supplice, hurlant, tentant de se débattre et de sauver sa misérable vie qui allait finir de toute façon de manière abrupte. Il ne le dirait jamais, mais toutes ces personnes ayant péri de cette manière l’avaient tous mérité. Ses victimes innocentes, il se contentait de leur donner une fin rapide. Pour les tueurs, les violeurs et autres criminels dégoûtants, il s’amusait à leur faire vivre la pire fin qu’ils puissent imaginer. C’était grisant de jouer au justicier…


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________________________________________ 2020-11-01, 10:29

You are naive.
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Raven eut presque, presque, envie de lui préciser qu’elle ne parlait pas vraiment de son odeur et qu’elle n’en avait franchement rien à foutre qu’il pue ou non. Ce n’était qu’une insulte pour faire croire à leur victime du soir qu’elle était de son côté, ou qu’elle pouvait le devenir. Une astuce que le corbeau avait déjà utilisé, autrefois, avec une sorcière un peu débile sur les bords, persuadée que Raven serait foutu de trahir son propre mari. Fallait pas être malin, quand même, pour croire des débilités pareilles. Les corbeaux n’étaient pas connus pour leur fidélité juste pour plaire aux gamins et aux humains un peu bêtes.

Apparemment, Stefan, non plus, n’était pas assez intelligent pour faire la part des choses entre les mensonges de la taxidermiste et ses vérités… ou demi-vérités. Pour le coup, elle ne voulait vraiment qu’attirer l’autre hors de sa cachette et elle avait plus ou moins réussi. Le mouvement, entre les arbres, lui avait donné une cible approximative. Raven avait, ensuite, laissé l’espionne en elle faire les calculs nécessaires et lancer son arme. Évidemment, elle aurait préféré viser la gorge, le cœur ou même l’épaule, histoire de faire de gros dégâts ou de le tuer et d’en être enfin débarrassée. Mais elle savait que dans le noir, sans voir sa cible, il faudrait vraiment beaucoup de chance pour que ça arrive.

Néanmoins, la taxidermiste avait réussi à toucher leur adversaire et n’avait plus qu’à se tourner les pouces en attendant que l’autre abruti fasse tout le travail pour elle. D’habitude, Raven n’aimait pas agir ainsi. Elle reprochait elle-même à son mari de se laisser servir, plutôt que de prendre le mérite et de faire les choses de lui-même. Elle avait épousé un vilain, pas un flemmard qui n’avait qu’à miauler pour obtenir de la pâtée. Pourtant, elle ne voulut pas se battre contre Stefan et se lancer elle-même sur la piste du blessé. Elle préférait le laisser faire mumuse pendant qu’elle restait sagement dans son coin. Au moins, sur la piste du sang frais, il n’était plus à ses côtés pour la faire chier.

Inévitablement, le temps que l’autre revienne avec sa proie, Raven s’était rapprochée de la mise en scène et regardait, d’un peu trop près, la plaie ouverte. Si, quand Stefan revint, elle léchait le sang froid sur ses doigts, ce n’était vraiment que par erreur, une regrettable erreur de calcul de distance entre le corps ensanglanté et ses doigts, rien de plus. (On y croit.)

Le corbeau grimaça un peu, en voyant Stefan lécher le corps de l’humain toujours vivant. C’était franchement dégueulasse et elle exagéra un frisson pour signifier que l’action était, sans le moindre doute, digne des pires films d’horreur. Le corbeau n’était pas du genre à avoir autant de proximité que le vampire, avec ses proies. Il se contentait de croquer les chairs déjà mortes depuis longtemps et n’avait pas cette admiration morbide pour ce qui était encore vivant.

Raven s’approcha un peu pour regarder le visage de l’humain qu’elle ne reconnut pas le moins du monde, comme il fallait s’en douter. La taxidermiste passait sa vie entière à emmerder tout le monde, elle ne pouvait pas se souvenir de tous les humains qu’elle avait embêté. D’ailleurs, elle ricana un peu, aux mots de Stefan, qui aurait tout aussi bien pu être proche de la vérité. Il arrivait que le corbeau s’amuse à voler tout et n’importe quoi, aux humains, pour les entendre crier. Son dernier passe-temps était de voler des téléphones et de les lâcher en plein vol, pour les voir exploser sur le bitume. La vie est faite de petits plaisirs, que voulez-vous.

» Désolée, le pigeon, t’es pas l’unique abruti que j’ai dû emmerder, ces derniers jours, alors tu vois… j’ai pas la moindre idée de ce que j’ai pu te faire. Mais tu l’avais sûrement mérité, alors tu peux t’en prendre qu’à toi-même.

Il n’avait, sûrement, rien mérité du tout, mais Raven n’était pas femme à s’attarder sur ce genre de détails. Elle ne comprenait même pas qu’il cherche à se venger et qu’il soit assez intelligent pour comprendre que de se retrouver, ce soir, en compagnie de Stefan la soûlerait au plus haut point. Ce qui l’intrigua un peu, pour tout avouer, et elle se concentra un peu plus sur le visage de leur victime du soir. Qui était-il ?

» Madame O’Neill, précisa-t-elle, en faisant remuer son annulaire gauche cinglé d’une alliance, vote pour la mort. J’ai pas envie de me faire chier avec un humain plus que nécessaire. Puis, sérieux… (Elle tendit la main vers le boutonneux et releva ses yeux bleus sur Stefan.) C’est qu’un putain de gamin.

Raven aimait entendre crier, mais elle n’était pas, pour autant, une grande adepte de la torture. Elle abrégeait bien souvent le travail, pour avoir de quoi se mettre un peu de chair sous la dent et repartir à l’aventure. La torture, c’était généralement pour ceux qui avaient de gros problèmes personnels ou beaucoup de choses à compenser. Ce qui n’avait jamais été le cas de la taxidermiste, presque droite dans ses baskets.

Soudain, la brune se concentra sur un détail, qui dépassait du col de leur victime. Elle tendit la main vers le cou, les ongles sortis comme des serres, et s’abreuva de la peur du jeune homme, alors que ses doigts se contentèrent de se refermer sur son but : un poil noir coincé dans les mailles du tissu. Raven le leva devant ses yeux bleus et ricana, d’un rire froid et grinçant, alors qu’elle comprenait, enfin, le problème de celui-ci.

» Oh, ça y est, je me souviens. J’ai empaillé le chat de ce débile et je l’ai posé sur son paillasson. Une bête affreuse, toute noire, qui a bien failli rejoindre ma collection. (Elle souffla sur le poil, entre ses doigts.) Il est mort vite et il n’était même pas bon.

Ce qu’elle précisa avec un sourire très satisfait. C’était cela, son problème personnel à elle, mais la taxidermiste s’était presque soignée de son obsession pour les chats noirs. Elle n’attendait plus que le dernier à poser sur son étagère, derrière le comptoir de sa boutique. La pièce maîtresse de sa collection.

» La prochaine fois, t’adopteras un petit chiot, comme tout le monde, ricana-t-elle.

Ce qui ne le protégeait pas de la haine de la taxidermiste pour tout ce qui était vivant et s’approchait de trop près de son nid, sa boutique de taxidermie. Certains l’accusaient de tuer elle-même les bêtes entreposées chez elle, mais Raven niait avec fermeté. Ils n’avaient pas tellement tort, en vérité, et elle riait très fort devant les affiches d’animaux disparus, dans les rues de Storybrooke.


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